mir plus news september 2010 - french

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Bulletin trlmestrieI du PfOIeI Mil Plus, un PfOIeI conjoint aouo MIR Plus renforce la capacite des agriculteurs au Ghana, Burkina Faso et Nigeria MJR Plus renforce 10 capacite des ogriculteurs ou Ghana, au Burki na Foro et au Nigeria fI!t MIR Plus et Ie programme GRN de I'IFDC lorment des formoteurs 0 10 promotion de 10 technologie PPU en Afri que de l'Ouest .. Les services jurid i ques de 10 CEDEAO el de " UEMOA poursuivenl I'exomen des projets de Reglemenls d'execulion valides por les eJlperts notionoux fit La CEDEAO et I'UEMOA evaluent 10 qvolite des engrois commerciolises en Afrique de l'Ouest -. MIR Plus fOflTle des enqueteurs et des distribuleurs d'intronts agricoles 0 la collede des prix des intronts agricoles en Afrique de l'Ouest D aDs Ie cadre des interv ent ions visaet a renforcer la capacite des agric ul teu rs a s'approvisionner efficacement en intrants agri coles et a mi eux les utiliser, Ie projet MIR Plus co ll abore avec des projets de I'IFDC pour fit Lo CEDEAO et ,'UEMOA initienl Ie processus de devel0r.pement du codre regional sur Ie contrOe de 10 quolile des Bien que les pesticid es s oient engrois en Afrique de l'Ouest ______________ .J importants pour la production agricole, Cben partenaires, Le deti majeur de I'agriculture en A frique de J'Ouest pour les prochaines decennies est de sa ti s faire le s besoins alimentaires d'UDe population croissanle et de plus en plus urbanisee. La satisfaction de ces besoins depend fortement de l'amelioration de la producti.vi.e agricole au moyen de tochnologies innovatrices dont les 40% de la protection du fait des ils peuvent etre dangereux. Leur production, distribution et utilisation sont alors reglementees afin de limiter les effets nHa s te s, proteger \'investissement des parties prenantes et s timuler la recher che et Ie developpement. Les reglementations nationales de meme que divers outils internationaux tels que Ie code de conduite imemational,les conventions de Rotterdam, de Stockholm, de Bamako, de Bale et Ie Protocole de Montreal constituent une bonne plateforme pour la gestion des pesticides, avec pour principal interet la sante de I'utilisateur et du consornmateur de meme que \'impact environnemental. L'homologation des pesticides autorisant leur vente dans un espace bien defmi (zone ecologique, pays ou region) est basee surune bonne evaluation des risques et une utilisation faciliter la mise en place de par ce l les de de mon stra ti on et I' organi s ati on de sessions de fo nnation au Burkina Faso, Ghana, et Nigeria. Cette mise en commun des efforts et de s re sso ur ces fmancieres pennet aux dif f ere nts pro j ets d'accroitre leur impact. Au Ghana, a travers sa coll aboration avec Ie projet Ghana Agro-Dealer Development (GADD) fi nance par AGRA, Ie projet IOOOs+ fi nan ce par la Co ope ration Neerlandaise (DGIS) et des reseaux de di stributeurs, Ie projet a mis en place S"itt P.l specifique de ces produits. Le cadre juridique regional sur les pesticides qui est une forme d'hannonisation par la CEDEAO et I'UEMOA des cadres juridiques nationaux vise a assurer que seuls des pesticides de qualite (avec Ie minimum de ri sque pour la sante hwnaine et environnementale) sont vendus sur Ie marche, a accroitre les opportunites d'affaires, et a stimuler la recherche et Ie developpement. A ce jour, l'industrie des pesti c ides a pleinement soutenu cette initiative aussi bien financierement que techniquement. Nous nourrissons I'espoir que ce cadre juridique regional sur les pesticides sera effectivement mis en ceuvre et permettra de combattre efficacement Ia contrefacon et Ics pesticides iIIegaux par des SMmP.l MARcm D'lmRANrS REGIONAL (MIRl DC

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MIR Plus News September 2010 - French

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Bulletin trlmestrieI du PfOIeI Mil Plus, un PfOIeI conjoint aouo

MIR Plus renforce la capacite des agriculteurs au Ghana, Burkina Faso et Nigeria

MJR Plus renforce 10 capacite des ogriculteurs ou Ghana, au Burkina Foro et au Nigeria

fI!t MIR Plus et Ie programme GRN de I'IFDC lorment des formoteurs 0 10 promotion de 10 technologie PPU en Afrique de l'Ouest

.. Les services juridiques de 10 CEDEAO el de " UEMOA poursuivenl I'exomen des projets de Reglemenls d'execulion valides por les eJlperts notionoux

fit La CEDEAO et I'UEMOA evaluent 10 qvolite des engrois commerciolises en Afrique de l 'Ouest

-. MIR Plus fOflTle des enqueteurs et des distribuleurs d' intronts agricoles 0 la collede des prix des intronts agricoles en Afrique de l 'Ouest

DaDs Ie cadre des interventions visaet a renforcer la capacite des agric ul teu r s a

s'approvisionner effi cacement en intrants agricoles et a mieux les utiliser, Ie projet MIR Plus collabore avec des projets de I'IFDC pour fit Lo CEDEAO et ,'UEMOA initienl Ie

processus de devel0r.pement du codre regional sur Ie contrOe de 10 quolile des Bien que les pesticides soient engrois en Afrique de l 'Ouest

~ ______________ .Jimportants pour la production agricole,

l ~ dilnri(/I -:'- Cben partenaires,

Le deti majeur de I'agriculture en A frique de J'Ouest pour les prochaines decennies est de sa ti s faire le s besoins alimentaires d'UDe population

croissanle et de plus en plus urbanisee. La satisfaction de ces besoins depend fortement de l'amelioration de la producti.vi.e agricole au moyen de tochnologies innovatrices dont les

~i=~(20~,a 40% de la protection ~ du fait des

ils peuvent etre dangereux. Leur production, distribution et utilisation sont alors reglementees afin de limiter les effets nHa s te s, proteger \'investissement des parties prenantes et stimuler la recherche et Ie developpement. Les reglementations nationales de meme que divers outils internationaux tels que Ie code de conduite imemational,les conventions de Rotterdam, de Stockholm, de Bamako, de Bale et Ie Protocole de Montreal constituent une bonne plateforme pour la gestion des pesticides, avec pour principal interet la sante de I'utilisateur et du consornmateur de meme que \'impact environnemental. L'homologation des pesticides autorisant leur vente dans un espace bien defmi (zone ecologique, pays ou region) est basee surune bonne evaluation des risques et une utilisation

fac iliter la mise en place de par ce l les d e d e mon s t r a ti o n e t I ' organi s ati o n d e sessions de fonnation au Burkina Faso, Ghana, et Nigeria. Cette mise en commun des efforts et de s re sso ur ces fmancieres pennet aux differe n t s proj ets d'accroitre leur impact. Au Ghana, a travers sa

collaboration avec Ie projet Ghana Agro-Dealer Development (GADD) finance par AGRA, Ie projet IOOOs+ f i nan ce par la Co o p e ration Neerlandaise (DGIS) et des reseaux de distributeurs, Ie projet a mis en place

S"itt P.l

specifique de ces produits.

Le cadre juridique regional sur les pesticides qui est une forme d'hannonisation par la CEDEAO et I'UEMOA des cadres juridiques nationaux vise a assurer que seuls des pesticides de qualite (avec Ie minimum de risque pour la sante hwnaine et environnementale) sont vendus sur Ie marche, a accroitre les opportunites d'affaires, et a stimuler la recherche et Ie developpement.

A ce jour, l'industrie des pesticides a pleinement soutenu cette initiative aussi bien financierement que techniquement. Nous nourrissons I'espoir que ce cadre juridique regional sur les pesticides sera effectivement mis en ceuvre et permettra de combattre efficacement Ia contrefacon et Ics pesticides iIIegaux par des

SMmP.l

MARcm D'lmRANrS REGIONAL (MIRl DC

WIOri4I,ldre de la p. J

mesures repressives atin de garantir un environnement d'affaires sain qui stimule l'investissement prive. Tout en encourageant la CEDEAO et I'UEMOA, CropLife Afrique et Moyen~Oriem representant l'industrie des sciences des vcgetaux, lance un appel pour une acceleration raisonnable du processus d'adoption en cours et une intensification des efforts de sensibilisation des parties prenantes et des Etats membres sur ce processus. CropLife continuera de partager les connaissanees ct les experiences pour une utilisation responsable des pesticides afin d'accroitre la productivite agricoie. Une tclle collaboration entre la CEDEAOIUEMOA et Ie secteur prive conduira. a n'en pas douter, a I'eiaboration et/ou a l'adoption d'outils ou de mesures adequats qui soutiennent la productivite agricole et la securile alimentaire. Elle contribuera egalement a lutter contre la faim, rMuire la pauvrete et a ameliorer les conditions de vic des populations en Afrique de t'Ouest.

MIR Plus !'enforce 10 copaclH d.s agrlculteun ••. S";le de 1. p. J

126 parcelles de demonstration au Nord et a l'Ouest du Ghana. Ces parcelles ont ciblc plus dc 1000 producteurs agricoles et ont pennis de presenter aux agriculteurs unc nouvelle vari6t6 ameliorec de maYs appelee Etubi et ales sensibiliser sur l' importance de I'utilisation de semences certifices. Etubi cst une varietc de maYs riche en proteine et a haut rendement qui resiste a la secheresse et a la striure. Des visites de champs Cducatives ont ete organisees pendant les semis et lors de I'apptication des engrais et des agriculteurs formes sur les avanrages des bonnes pratiques agricoles commc les semis en ligne avec des espacements reguliers, I'util isation des engrais a des doses correctes et les delais appropri6s de desherbage. Ces visites ont etc organisees en co llaboration avec des agents de vulgarisation du min isterc charge de I'agriculture. Les distributeurs impliques dans la mise en place de ces parcelles ont eu J'occasion d' interagir avec les agriculteurs et leur parler de leurs activites. Autant les distributeurs etaiem enchantes de I'opportunite de deve i opper des circuits de -

i.e Coordonnateur de MIR Plus, D~ Dimithli (jieme Ii d~:': ~::";;::;,,~::~::,::' d,'s pradllc/('U.r.t dans un champ de mafs dims Ie Kenl!dougou ,

commercialisation que ces parcelles de demonstration leur offrent, autant les agricuJteurs ont apprecie la varictl: Etubi et les connaissances acquises sur l'utilisation des intrants agrieoles pour ameliorer les rendements. Abduli Ibrahim de Bugbalee, agriculteur dans la region Ouest du Ghana a declare avoir beaucoup appris pendant les demonstrations et les visites de champs. "Parmi ce que nous avolls VII,

I'hybride E",bi est Ime bonJle \'Qriete de mais. A/ors que d'autres varietes de mais cultivees dans la region sOltjJrent du stress hydrique. celle~ci semble plus vigoureuse et plus saine. Je semerai la meme variete I'annee prochaine" a-t~ i l ajoute. En plus de la mise en piace de parcelles de demonstration, Ie projet a fac ilite la participation des agrieulteurs a une foire organisee par Ie projet Emergency Rice Initiative (ERI) sur les intronts agricoles a Kpongu dans la municipalitc de Wa a I'extreme Ouest du Ghana. Cette foire, qui a reuni plus de 334 agriculteurs ct trois distributeurs d'intrants a permis de creer des liens d'affaires entre les petits producteurs de riz et les distributeurs d'intrants. Les produits exposes etaient constitues de semences ameliorees et divers pesticides. Au Burkina Faso, a travers Ie projet 1000s+, un projet de I'IFOC travaillant sur les chaines de valeur, MIR Plus coUabore avec la federation des agriculteurs (FEPAB) pour demontrer l'effet de I'utilisation d'un engrais specifique au mais sur Ie rendement. Quatre villages representant deux unions provinciales (Houet et Kenedougou) abritent les sites de demonstration. Les parceUes sont mises en place sur les champs de 12

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agriculteurs dont deux femmes. La premiere visite a n!uni environ 60 agriculteurs (hommes et femmes) et a permis d'observe r des pi ant es vigoureuses en tres bonne croissance. D'aut res visites sont egalement programmecs.

Au Nigeria, Ie projet MIR Plus collabore egalement avec Ie projet lOoos+. Les deux projets ont mis en place 32 parcelles de demonstration dans les Etats de Jigawa et de Gombe. A Gombe, ces demonstrations ont eiblc au moins 800 producteurs et se sont foca lisees sur l'efIet de I'herbic ide, la culture en terrasses et la bonne utilisation de l'engrai s organique et inorganique sur Ie rendement du mais. A Jigawa, eUes ont cible Ie meme nombre de paysans et ont porte sur I'effet de l'herbicide, la densite de semis et la bonne utilisation des engrais organiques et inorganiques sur Ie rendement du mil. En outre, Ie projet a organise douze ( 12) sessions de formation aya nt impli que 340 respo nsables d'organisations de producteurs (OP) issus de Kaduna et des memes localites ou les parcelles de demonstration ont etc mises en place. Elles ont porte sur l'util isation et la manipulation securi sees des pesticides ainsi que Ie regroupement des besoins en in trants ag r icoles et le ur app rovisionnement. Chacun des responsables formes a et e oulillc techniquement et financierement pour former au moins 100 agriculteurs dans leur localite . Des miss ions de supervision par l'equipe du projet sont programmces.

Les effets des dcmonstrations et des formations commencen t a se

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S .. iuthlttp.l

manifester au sein des organisations de producteurs a Gombe et a Jigawa au Nigeria. Ainsi par exemple, en commentant les etTets de la gestion integree de la fertilite des sols (GlFS) sur Ie mil a Gagarawa, un agriculteur, Muhammad Adamu rend Ie temoignage suivant: «Au cours de ce/te jormation, j'ai appris de nou\'elles jarons de jaire. Lorsque j'ai vu /a bonne croissance des plantes,j'ai decide d'essayer la tecJmologie sur Ie niebe (une cullIlre 1I0n plamee par les agricuiteurs dans celte ixalite) pour voir s; I'approche GIFS peU! s'appliquer a d'autres cultures en dehorsdu mil".

Dans l'Etat de Gombe, un beneficiaire de la premiere fonnalion a infonne I'equipe du projet pendant la dcuxieme formation, que cette formation lui a permis d'eviter un accident dans son village lorsqu'il a vu un agricuJteur appliquant un pesticide (courage) dans son champ de nicb6 pendant que son enfant jouait dans la direction du vent avec Ie recipient vide de celie substance chimique. Le producteur forme a rapidement alerte et sensibilise I'agricuiteur sur Ie danger auquellui et son enfant etaient exposes.

MIR Plus et Ie PGRN de I'IFDC forment des formateurs a la promotion de la technologie PPU en Afrique de l'Ouest

Afin de stimuler la production locale du riz en Afrique de l'Ouest, I'IFOC, a travers la

collaboration du projet M IR Plus et son programme de gestion des ressources naturelles, teste la technologic du placement profond de \'un!e (PPU) dans les rizieres irriguees au Burkina Faso, Mali, Niger, Nigeria, Senegal et Togo. Comme indique dans Ie precedent numero de ce bulletin, ces tests ont montre des resultats encourageants. Alors que Ie projet compte organiser un atelier regional pour discuter ces resultats, il deroule deja, en collaboration avec les acteurs sa strategie de promotion de la

technologic a UDe plus grande echelle dans les zones a fort potentie!. Toutefois, jusque-Ia les granules d'uree sont produites avec des machines importees du Bangladesh sur financement du projet. L'expansion de cette technologie neccssitera Ie renforcement des capacites locales afm de (i) produire et satisfaire la demande emergente des productcurs de riz, en briquettes d'uree, et (ii) fabriquer localement les machines de production de briquettes

d'uree. Conscient de ces necessites, Ie projet MIR Plus a facilite, du 5 au 10 juillet 2010 a Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, un atelier de formation pour les experts regionaux sur la promotion de la technologie PPU et la production des briquettes d'uree. L'objectif de cet atelier ctait de: (a) familiariser les participants avec les principes techniques, agronomiques et economiques qui influencent I'ef'ficacite de la technologie PPU; (b)

briquettes; (c) former les participants a I'utilisation dcs applicateurs visant a reduire Ie temps de travail pendant Ie placement profond des briquettes dans les rizieres.

Pour cette formation, l'lFDC a mobilise uneequipe d'experts venus du Bangladesh ou la technologie a d'abord etc experimentee avec succes. Environ 30 participants provenant des institutions publiques et privees des huit pays pilotes (Benin, Burkina

F a so, Madagascar, Mali, Niger, Nigeria, Senegal et Togo) ont pris une part active a cette formation. La formation a consiste en des seances en salle, des visites de terrain dans Ie village de Barna dans la vallee du Kou pour des applications

pratiques et des sessions de groupes.

Au cours des discussions, les participants ont aussi echange sur comment promouvoir la technologie PPU a grandeechelledans la region. La formation a permis aux participants de se familiariser avec les tests de demonstration PPU, Ie montage des ditTerentes parties de la briqueteuse et

s o n

du Kou. Bobo-Dlou/osso

utilisation. En outre, ils ont appris a produire des granules d'uree, de OAP et de NPK. Les experts regionaux formes dcvront, a leur tour,

former les participants a l'utilisation et a l'cntretien des machines et des

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transmettre les connalssances re~ues par des formations dans leurs pays respectifs .

Les services juridiques de la CEDEAO et de I'UEMOA poursuivent I'examen des projets de Reglements

d'execution valides par les experts nationaux

Pendant la premiere phase du proje t , la CE D EAO et \'UE M OA ont adopte les

princ ipaux instruments (Reglements) des cadres j uridiques sur les semences et les pestic ides et cena ins Reglements d'execution on t e tc val id es techniquement par les experts des Etats membres et autres partenaires. Ces Rcglemems d'execution doivent etre fi nalises d'un poi nt de vue juridique avant leur soumission pour adoption par les deux Commissions. A eel effel, une session de travail des services juridiques de 1a CEDEAO et de I'UEMOA a etc organisee avec l'appui techn ique du projcl MIR Plus du 17 au 22 aout 2009 a Lome, au Togo.

Un autre atelier juridique a eu lieu a Bamako,auMali,du 10au 16 mai 20 10 afin d'examiner les autres Reglements d ' execut i on deja val i des techniquement. A u tota l , six Reglements d'exec ution ant e le examines el fi nalises: (a) Avant-projet de Reglement d'execution relatiJ au role, a I'organisa tion et au fonctionnement du Comite Ouest Africain des Semences, (b) Avant­projet de Reglement d'execution portan t modele des documents administratifs dans Ie cadre du controle de la qualite et de la certification des semences des especes vegetales et plants en Afrique de l'Ouest, (c) Avant-projet de Reglement d'execution portant organisation du Catalogue Ouest Africain des var;etes el especes vegetaJes; (d) Avant-projet

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de Regfement d'execution relati/ au role, a I'organisation el au fonctionnement du Comite Ouest Africain d'Homologalion des Pesticides; (e) Avant-projet de Reglement d'execution portant modele de documents administrarijs dans Ie cadre d'homoJogation des pesticides. L'atelier a egalement examine (j) l'Avant-projet de Reglemenl d'execution portant sur les protocoJes experimen t aux reJatifs a I'homologation des pesticides.

Les prochaines elapes de ce processus seront essentiellement la soumission de ces Reglements d'execution aux Commissions pour adoption. Pendant ce temps, les services juridiques de la CE DE AO et de I'UEMOA examineront les autres Reglements d'execution sur les prolocoles d'essai et l'etiquetage pour les pesticides, la

preparation des projets de conventions pour la mise en ceuvre conjointe des cadres juridiques sur les semences et les pesticides par la CEDEAO, I'UEMOA el Ie CILSS. En outre, les Commissions de la CEDEAO et de l'UEMOA intensifieront, avec l'appui du projet, la sensibilisation des Etats memb res s ur Ie contenu des instruments adoptes et les implications pour les Etats membres et les parties prenantes . 11 est fort probable que Ie processus de mise en place des comites regionaux de semences et de pesticides demarre en debut 2011. Afi n de sens ibil iser les Etats membres sllr 1<1 portee et les impl icat ions des instruments juridiques en cours d'adoption, Madame Sy Ouado Fatoumata,juriste a la Commission de l'UEMOA, Ouagadougou, a accorde J'interviewci-dessous a la coordination du projct.

Juriste a I' UEMOA depuis 2003, Mme Sy fait partie de I'equipe qui accompagne Ie processus d'harmonisation des cadres nalionaux sur les semences et les pesticides depuis 2005. Elle livre ici Ie point de vue du juriste sur Ie debat relatif a la portee des RegJements pris par l'UEMOAet I. CEDEAO.

Quelle est 10 portee juridique des Reglements sur les semences et les pesticides odoptes par fa CEDEAO et I'UEMOA pourles Etats Membres'l

Pour repondre a cette question, il convient de rappeler ce qu'est Ie Reglement dans Ie dispositif juridique des deux institutions. Le Reglement, ainsi qu'il ressort de l'article 43

S"ju P. j

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SltilelU 14 p. 4

du Traite de l'UEMOA et I'article 9 du Protocole additionnel NSP.I/06/06 portant amendement du Traite revise de la CEDEAO, est un acte de portee generale. II est obligatoire dans taus ses elements. Il est directement applicable dans tout Etat membre. Cette applicabilite s'opere de fa90n simultanee et unifonne parce qu'il s'agit d'un instrument juridique qui s'insere automatiquement dans l'ordre juridique national, pennettant ainsi d'eviter les divergences d'interpretation. Le Reglement cree par ailleurs un cadre egalitaire uniforme.

Compte tenu de ce que vous dites, /es Etats membres ont-ils encore besoln de transcr;re ces Reg/ements dans leurs tegis/atlons nationales?

11 n'est pas necessaire pour les Etats membres de transcrire ou plus exactement de transposer ces Reglements dans leurs legislations nationales. En effet, toute pratique ou modalite d'execution dont la consequence pourrait faire obstacle a

I'effet direct du Reglement et compromettre son applicabilite simultanee et uniforme dans I'ensemble de l'Union ou de la CEDEAO est contraire aux Traites. La transposition peut creer des divergences d'interpretation. toute chose qui altere la nature et In portee des Regiements.

Les Etats membres n'ont pas be.min de domestiquer l'adoption d'un reglement

Dans ce cas, queUe serait ou queUe est 10 valeur juridique d'une 10; semenciere ou pesticide nationale qu'un Etat a, ou envisagerait d'adopter?

De tout ce qui precede, ii ressort que toute transposition sous quelque fonne que ce soit de ces Reglements est contraire au Traite. Aussi, toute loi tendant a transposer ces reglemeots est nulle, de nul effet et consideree comme non avenue.

N'est-ce pas une violation de la souvera;nete des Etats membres?

En reponse a cette question, je dirai tout simplement qu'il y a dans les domaines ou est prevu Ie Reglement, une possible et veritable delegation de souverainete des Btats membres au benefice des Institutions, car a travers ces normes, celles-ci legiferent directement dans les Etats membres.

Que fait I'UEMOA pour sensibiliser les Etats membres sur ces aspects jurid;ques?

La Commission organise des ateliers et autres rencontres de sensibilisation dcs leaders d'opinion, des etudiants, des praticiens du droit et des professeurs d'universite sur leschantiers de I'Union et sur Ie.s normes juridiques communautaires. Elle profite egalement des reunions qu'elle organise dans Ie cadre de ses activites pour faire des presentations sur les actes juridiques de l'Union.

La CEDEAO etl'UEMOA evaluentla qualite des engrais commercialises en Afrique de l'Ouest

I I existe tres peu d'etudes systematiques sur la qualite des engrais commercialises en

Afrique de I'Ouest. La plus recente, qui remonte a 1995 et qui a ete realisee par 1'1FDC a montre que, meme si en general les proprietes physiques des engrais commercialises sont acceptables, 43% des produits etaient deficients en elements nutritifs, 58% deficients en poids~ et des produits contrefaits circulaieot couramment sur Ie marche. Selon cette etude, ces problemes soot a attribuer a I'absence de cadres juridiques etlou de leur application effective. Plusieurs anecdotes confirment que ces problemes persistent toujours, ct par consequent, une grande quantite d'engrais commercialises en Afrique de l'Ouest est de mauvaise qualite. Par consequent, pour de nombreux agricuJteurs, I'effet escompte sur les rendements n'est pas realise, ce qui limite la rentabilite de leur investissement pour les engrais.

Reconnaissant I'effet possible des engrais sur la qualite de I'environnement et qu'un approvisionnemeot regulier en engrais de qualite et a des prix abordables est une condition necessaire pour atteindre

la securite alimentaire et ameliorer Ie niveau de vie des agricuJteurs, les Commissions de la CEDEAO et de l'UEMOAont lance, a travers Ie projet MIR Plus, une etude multi-pays afin de mettre a jour les donnees sur la qualite des engrais commercialises en Afrique de l'Ouest. Cette elude servira a sensibiliser les Etats membres sur la necessite de renforcer Ie controle de la qualite des produits. Elle fait suite a celie lancee en mai-juin 2010 sur la qualite des pesticides.

L'etude sur l'evaluation de la qualite des engrais couvre les memes Etats membres que celIe sur I'evaluation de la qualite des pesticides qui avait ctc presentee dans Ie precedent numero de ce bulletin (Benin, Burkina Faso, Cote d'Ivoire, Ghana, Mali, Nigeria, Niger et Senegal). Les enquetes de I'evaluation de la qualite des engrais ont commence en septembre 2010. Comme ce fut Ie cas pour les pesticides, elles sont realisees par les services nationaux charges de la reglementation. Contrairemellt aux pesticides, l'evaluation de la qualite des engrais comprend I'analyse chimique des produits. Avant Ie lancemellt des enquetes de terrain, Ie projet a organise au Ghana du ler au 2

5

juin 2010 une concertation fructueuse avec les representants des services nationaux charges de la reglementation des pays retenus afin de s'accorder sur les donnees et la methodologie du prelevement des echantillons. Par la suite, chacun des services ayant pris part a ceUe rencontre a soumis au projet un budget actuelIemeot en cours de finalisation a travers des visites d'une equipe du projet dans les Etats membres. Les resultats des deux etudes serom examines d'ici la fin de 2010 a la premiere session de deux ateliers regionaux de validation des cadres regiollaux sur les pesticides et les engrais. Certains Etats membres pourraiellt utiliser les resultats de ces etudes pour organiser des campagnes de sensibilisation au niveau national.

POllr I'otl'(, ;lIforlllat;oll PllblicfUlorts: CEDEAO. 2009. Mise en ~vre de I'ECOWAP: Programmes mobihsateurs Cl fedm:eurs. ContaCter .fr

CEDEAO. 2010. Plan regional d'inveslissemenl pour la mise en o:uvre des prograIllUl~~ lIIubilisalt'lini (20 I 0-1 S). CQntacter ';ill yah fr

IFDC. 2010. Directory of Ghana agri.input dealers. CQntact In

Des dislribUieun d'in/ranlS agricole$ formes col/ec/en/ des prix de.s In/ran/s Q [badon, Nigeria

L es efforts du projet MIR Plus reunions techniques et tables rondes visant a faciliter lacollecte et la nationales ont ete organisees avec des diffusion de I'information distributeurs d'intrants et des

technique et commerciale sur les representants du secteur public au intrants agricoles dans Ie cadre du Benin, Burkina Faso, Mali, Niger, Cote systeme d'information de la CEDEAO d'Ivoire et Senegal en collaboration (AGRlS) se sont intensifics au cours du avec Ie RESIMAO et Ies associations trimestre demier. En effet, plusieurs de distributeurs d'intrants agricoles au

La CEDEAO et I'UEMOA initient Ie processus de developpement du cadre regional

sur Ie controle de la qua lite des engrais

Apres les semences en janvier 2004 et les pesticides en avril 2005, les Commissions de la

CEDEAO et de I'UEMOA viennent d'initier un processus visant a harmoniser les cadres juridiques nationaux sur les engrais a travers I'adoption d'un cadre regional qu'elles appuieront afin d'assurer sa mise en reuvre effective. A cet effet, les Commissions de la CEDEAO et de I'UEMOAont lance enjuillet, a travers Ie projet MlR Plus, une ctude visant a evaluer I'environnement juridique regissant Ie commerce des engrais en Afrique de l'Ouest. Bien que Ie cadre juridique regional qui sera adopte couvrira tout l'espace CEDEAO, les visites de terrain ont ete limitees a un echantillon de neuf (09) pays: Benin, Burkina Faso, Cote d'lvoire, Ghana, Mali, Niger, Nigeria, SeOf!gal et Togo. Cene initiative capitalise sur un travail initial realise par I'lFDC au Ghana

au Burkina Faso (2003-au (2003-2004) et au

fi nancee

par Ie projet MIR Plus, a etc realisce par un consultant avec I'appui d'un cadre du projet et en collaboration avec les services nationaux charges de la reglementation des engrais. Les principaux resultats attcndus de cette etude sont la production (a) d'un rapport diagnostic comprenant i'evaluation des capacites d'analyse et d'inspecrion existantes dans les trats membres de la CEDEAO. et (b) d'un rapport normatif compose de projets d'insrruments juridiques regionaux relarifs au controle de la qualire des engrais commercialises en A/rique de l'Ouest, un manuel d'analyse et un manuel d'inspectioll des engrais.

Les produits de cette consultation sont en cours d'examen au niveau du projet et seront soumis tres prochainement aux departements charges de I'agriculture des Commissions de la CEDEAO ct de J'UEMOA. Ces Commissions les soumettront a leur tour a une validation teChnique par les acteurs dans Ie cadre d'un atelier regional qui se tiendra a la finde20 10-

Ghana (G IC), et au Nigeria (NOCAlDA).

Lors de ces reunions, les participants ont discute et valide la methodologie et les outils proposes pour la collecte, la transmiss ion et la diffus ion de I'information sur les intrants agricoles, une liste pertinente des principales semences, engrais et pesticides a suivre, et la lisle des points de collecte de l'information. Par la suite,le projet a organise des ateliers de formation dans 7 pays (Ghana, Nigeria, Niger, Mali, Cote d'ivoire, Senegal et Burkina Faso) pour 162 distributeurs d'intrants et 63 enqUt!teurs sur la collecte des prix et autres donnees sur les intrants agricoles. La formation a porte sur la methodologie de collecte des prix des intrants agricoles, l'utilisation du fonnulaire de collecte de donnees, I'utilisation du logiciel Ms Excel et I'utilisation de Internet pour la centralisation des donnees collectees au niveau de chaque pays et au niveau regional. Les distributeurs ont egalement visite des magasins d'intrants agricoles ou. ils ont pu tester les competences acquises.

Cette initiative donne des resultats impressionnants. Depuis que les distributeurs ct les enqueteurs ont commence la collecte des prix des intrants agricoles, des tableaux mensuels de prix sont produits et envoyes aux distributeurs impliques dans la collecte, aux partenaires du projet et a un certain nombre d'acteurs impliques dans Ie systeme d'information sur les marches des intrants agricoles. Des discussions sont en cours avec la CEDEAO et Ie RESIMAO atin d'adapter la plate­forme du RESIMAO pour une diffusion plus large et plus durable de ces prix nolamment a travers les telephones mobiles des acteurs _

GeorQes Dlmithe Coordonnateur du prOjel

Francis Oablre Sp&iaJlsle en communlcatlon

vera Onyeaka Spedailste en communlcaUon

Contribution Priere eovoyer vos leures, commentaires et contributions au chef de projet a

ECOWAS COMMISSION Rul SiIv,

IFDC NIGERIA;

--~ IFDC 8URKlNA;

Boctr~

IFOC GHANA: UEMOA COMMISSION

"""'" "",,"m Malick lompo

Em,ii: l1"IIDmI»Gifde.Otg Emili!: