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PASSION Molson Coors Brewing Company Rapport annuel 2005

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Economy & Finance


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Page 1: molson coors brewing  2005_AR_FRENCH

PASSION

Molson Coors Brewing Company

Denver Montréal1225 17th Street 1555, rue Notre-Dame EstDenver, CO 80202 Montréal, Québec H2L 2R5303-277-3500 514-521-1786

www.molsoncoors.com

Molson C

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ing Com

pany Rapport annuel 2

005

Molson Coors Brewing Company Rapport annuel 2005

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FIERTÉ

Renseignements

Relations avec les actionnairesLes questions touchant les actions et les dividendes doivent être adressées aux Relations avec les actionnaires, au (303) 277-7759. Les actionnaires peuvent obtenir un exem-plaire du rapport annuel 2005 ou du document Formulaire 10Kde la Société déposé auprès de la Commission des valeurs mobi-lières des États-Unis en visitant notre site www.molsoncoors.com,en écrivant à Consumer Information Center, Mail No. NH475,Molson Coors Brewing Company, P.O. Box 4030, Golden, Colorado80401, en communiquant avec Coors Brewing Company (CBC) au 1 800 642-6116, ou avec Molson Canada, au 1 800 MOLSON1 (665-7661).

Relations avec les investisseursLes analystes financiers, les professionnels de l’investisse-ment et les actionnaires désirant poser des questions liées à Molson Coors Brewing Company doivent communiquer avecDave Dunnewald ou avec Kevin Caulfield, aux Relations avec les investisseurs, au (303) 279-6565.

Relations avec la clientèle et les médiasLa clientèle est invitée à communiquer avec notre Centre derenseignements des consommateurs en téléphonant à CoorsBrewing Company (CBC) au 1 800 642-6116, à Molson Canada,au 1 800 MOLSON1 (665-7661).

Les médias doivent adresser leurs questions au Servicedes communications corporatives, au (514) 590-6341, ou par télécopieur au (514) 590-6332.

Agents des transfertsPour détenteurs d’actions TAP.A et TAP.BComputershare Trust Company, N.A., Shareholder Services,P.O. Box 43078 Providence, Rhode Island 02940-3078,(781) 575-3400 ou visitez le site www.computershare.com.

Pour détenteurs de titres TPX.NV et TPX.LVACIBC Mellon Trust Company, 2001, rue Université, Bureau 1600Montréal (Québec) H3A 2A6 ou C.P. 700, succ. B, Montréal(Québec) H3B 2K3, (514) 285-3600, ou visitez le site www.cibcmellon.com, ou encore écrivez par courriel à l’[email protected].

Renseignements sur l’actionMolson Coors Brewing CompanyActions ordinaires catégorie « B » sans droit de vote – NYSE : TAP; TSX : TAP.NVActions ordinaires catégorie « A » avec droit de vote – NYSE : TAP.A; TSX : TAP.LVA

Molson Coors Canada, Inc.Titres échangeables catégorie « B » – TSX : TPX.NVTitres échangeables catégorie « A » – TSX : TPX.LVA

Les dividendes sur les actions ordinaires sont habituellementversés en mars, en juin, en septembre et en décembre dechaque année aux actionnaires inscrits au registre le dernier jourouvrable du mois précédent. La Société compte verser un divi-dende équivalent aux détenteurs de titres échangeables endollars canadiens. Le taux de dividende actuel de la compagniea été fixé à 0,32 $U.S. par action pour les actions ordinaires –équivalent en dollars canadiens pour les titres échangeables.

Égalité des chances Molson Coors Brewing Company emploie plus de 10 200 personnes à travers le monde, soit environ 3 000 personnes auCanada, 3 000 au Royaume-Uni et 4 200 aux États-Unis, perpé-tuant un engagement de longue date envers l’égalité des chancesdans les secteurs de l’embauche, de la promotion et des achats.

La Société a en place une politique interdisant toute forme dediscrimination fondée sur la race, la couleur, l’origine nationale,l’orientation sexuelle, la religion, l’invalidité, le statut de vétéran,le sexe ou l’âge.

AttestationsConformément aux conditions de la Bourse de New York, le chefde la direction a déposé auprès de cette dernière une attestationconcernant la conformité de la Société aux normes de gouver-nance actuelles prescrites par la Bourse. De plus, conformémentaux dispositions de l’article 302 de la loi Sarbanes-Oxley de2002, les attestations du chef de la direction et du chef de ladirection financière concernant la qualité des données renduespubliques ont été incluses en annexe du formulaire 10-K déposé à la SEC pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005.

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N.B. Tous les montants en dollars cités dans ce rapport sont en dollars US.

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HÉRITAGE

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2 M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y

Passion, fierté, héritage. Trois

Trois qualités qui ne s’expriment

forment au fil des générations.

de Molson Coors et jettent les

Mais à bien y penser, il y a quand

passion, fierté et héritage…

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M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y 3

atouts qui ne s’achètent pas.

qu’à travers les personnes et se

Trois piliers qui font la force

bases de notre avenir.

même une façon d’acheter

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4 M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y

Dans nos bières.Chacune des bières que nous brassons est le reflet de notre passion, de notre fierté et de

notre héritage. Chacune est aussi unique que notre histoire et combine un goût recherché

à une qualité de fabrication remarquable. Nos bières sont notre marque distinctive au sein

d’un marché brassicole mondial hautement concurrentiel et en pleine consolidation. Nous

savons que pour réussir partout dans le monde, nous devrons démontrer nos qualités de

bâtisseurs de marques, de stratèges commerciaux et d’exécutants agiles et audacieux.

C’est sur ces qualités que Molson Coors concentre son attention.

Corona Extra, Heineken et Miller Genuine Draft sont des marques partenaires au Canada. Grolsch est une marque partenaire au Royaume-Uni.

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6 M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y

Chères actionnaires,

Chers actionnaires,

Tout a commencé avec John Molson, en 1786, sur les rives

du fleuve Saint-Laurent. Et tout a commencé avec Adolph Coors,

en 1873, sur le versant Est des montagnes Rocheuses du

Colorado. Deux remarquables traditions de passion, de fierté

et d’héritage ont uni leurs forces en 2005 pour donner nais-

sance à Molson Coors Brewing Company – une puissante

combinaison de qualités qui constituent de solides bases

pour notre avenir.

Molson Coors est une entreprise unique. Nous sommes

l’un des plus grands brasseurs du monde, dirigé avec la parti-

cipation active de membres de nos deux familles fondatrices

riches de plus de 350 années d’expérience brassicole combi-

née. Chacun d’entre nous chez Molson Coors est déterminé

à tirer profit de notre caractère exclusif, pour le bénéfice à

long terme de nos actionnaires.

Cette première année a été marquée d’une intense activité

chez Molson Coors. La Société a centré ses efforts sur une

variété de défis et atteint bon nombre d’objectifs stratégiques

d’importance. Les progrès accomplis en 2005 ont confirmé la

sagesse de notre décision de fusionner. En fait, nous croyons

que les résultats obtenus et le progrès accompli jusqu’ici

auraient été considérablement plus difficiles à atteindre à titre

d’entreprises indépendantes, ce qui est de bon augure pour

l’avenir de la Société.

Un message d’Eric Molson et de Pete Coors

En 2005, nous avons donné un cadre formel à notre

vision pour Molson Coors : devenir un brasseur parmi les plus

performants du monde, qui connaît du succès grâce à ses

employés inspirés et à ses grandes marques. À titre de familles-

actionnaires et de dirigeants du conseil d’administration, nous

sommes engagés à faire notre part dans la concrétisation de

cette vision. Que cela signifie-t-il? Pour nous, cela commence

par le fait de vivre et de promouvoir les valeurs de Molson

Coors : intégrité et respect, qualité, excellence, créativité et

passion. Nos valeurs sont d’une importance déterminante.

Elles forment un système de convictions et de comportements

qui permet d’unir notre entreprise derrière la poursuite d’une

vision commune.

Notre rôle au sein du conseil d’administration est d’offrir

à nos cadres et à nos employés le leadership stable dont ils

ont besoin pour accomplir leur travail au meilleur de leurs

compétences. Nous croyons fermement qu’une grande part

de ce leadership consiste à offrir à la direction de l’entreprise

un soutien qui témoigne d’une vision à long terme. Cette

approche encourage la planification nécessaire pour bâtir

un avenir stable et durable pour Molson Coors.

Nos deux familles-actionnaires sont animées par un

profond engagement qui confère à l’entreprise des valeurs

uniques. Nous sommes les « investisseurs long terme » par

excellence, déterminés à voir la compagnie bâtir sa position

de chef de file sur le marché et devenir un moteur de solides

Eric H. Molson Peter H. Coors

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M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y 7

Peter H. Coors

Vice-président du conseil

d’administration

Molson Coors Brewing Company

Eric H. Molson

Président du conseil

d’administration

Molson Coors Brewing Company

Cette première année a été marquée d’une intense activité chez Molson Coors.

La Société a centré ses efforts sur une variété de défis et atteint bon nombre

d’objectifs stratégiques d’importance. Les progrès accomplis en 2005 ont confirmé

la sagesse de notre décision de fusionner.

rendements financiers. Cet engagement exige de nous que

nous soyons des administrateurs informés et avertis, et que

nous joignions nos expertises avec une soif de toujours amé-

liorer notre connaissance du marché actuel. Nous sommes

également engagés à maintenir les normes éthiques les plus

rigoureuses et à contribuer à l’amélioration des communautés

où nous sommes présents.

Comme familles-actionnaires, nous chercherons toujours

à agir dans ce que nous considérons être l’intérêt des investis-

seurs à long terme de cette grande entreprise. C’est pourquoi

nous avons donné au conseil d’administration sa forme actuelle.

Il s’agit sans contredit d’un conseil fort, expérimenté et riche

d’une vaste et profonde expertise. Chacune de nos réunions a

vu notre équipe se resserrer et nous avons accompli plusieurs

choses durant cette première année ensemble, incluant l’actua-

lisation des chartes des comités du conseil. Nous réévaluerons

constamment nos pratiques dans le but de nous classer parmi

les meilleurs en matière de gouvernance.

Au cours de la dernière année, le conseil a tenu plusieurs

de ses réunions à proximité de nos brasseries, question d’appro-

fondir notre connaissance de l’industrie mondiale et des marchés

dans lesquels nous sommes présents. Nous lui reconnaissons

son engagement et son travail acharné.

Nous avons accueilli un nouvel administrateur en la personne

de M. Gary Matthews, qui apporte au conseil sa vaste expé-

rience comme membre de la haute direction de Bristol-Myers

Squibb, Pepsico, Procter & Gamble ainsi que Diageo, où il a

présidé la Guinness Import Company et agi à titre de directeur

général de Guinness U.K. Plus récemment, nous avons égale-

ment eu la chance insigne de voir Mme Rosalind G. Brewer,

de Kimberly-Clark, se joindre à notre conseil d’administration.

Mme Brewer possède une large expérience des marques grand

public et d’impressionnantes connaissances en matière de

fabrication et de processus industriels.

Nous avons créé cette entreprise dans le but de réaliser

de grandes choses et nous remercions nos actionnaires qui,

comme nous, ont foi en la vision de la compagnie. À mesure

que l’industrie brassicole mondiale poursuit son évolution,

Molson Coors saura tirer toute la puissance de sa passion,

de sa fierté et de son héritage afin de devenir l’un des bras-

seurs les plus performants du monde, pour de nombreuses

années à venir.

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M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y 9

Chères actionnaires,

Chers actionnaires et amis,

L’année 2005 fut une année incroyable. Difficile et exigeante,

certes, mais aussi excitante et exaltante. Au moment d’en

dresser le bilan, mon regard se pose sur trois blocs distincts :

l’importante mise en place des pièces maîtresses liées à

notre fusion, les réussites commerciales et la transformation

de notre entreprise pour l’avenir.

Les pièces maîtresses de notre fusion

L’an dernier, je vous faisais part des trois objectifs initiaux

de Molson Coors en tant qu’entreprise. Premier objectif :

réaliser en trois ans des synergies de l’ordre de 175 millions

de dollars liées à notre fusion, dont 50 millions de dollars

dès l’an 1. Deuxième objectif : relever les principaux défis

qui affectent notre chiffre d’affaires – retour à la croissance

pour Molson Canadian au Canada et pour Coors Light aux

États-Unis. Troisième objectif : accélérer le rythme de réduc-

tion des coûts dans l’ensemble de l’entreprise.

Nous avons accompli de réels progrès dans chacun des

trois secteurs, y inclut le dépassement de près de 20 pour

cent de notre objectif de synergies de la première année.

Nous avons également dépassé notre objectif de rembourse-

ment de dette en 2005, en plus de restructurer la dette restante

de Molson au moyen d’un placement privé interfrontalier de

billets de premier rang couronné de succès – nos deux autres

engagements de l’an dernier. De plus, nous avons travaillé tout

au long de l’année à la solidification de nos équipes de direc-

tion, tant à l’échelle du siège social qu’à celle de nos divisions.

Leo Kiely : le point de vue du chef de la direction

Des réussites commerciales dans un marché ponctué de défis

Ainsi que je l’évoquais en introduction, notre entreprise a dû

relever d’importants défis dans chacun de nos trois marchés

principaux. Au Canada, le segment des marques économiques

a maintenu sa pression sur les volumes et les marges des

marques premium. Aux États-Unis, nous avons mené une bataille

sur deux fronts contre la hausse du coût des facteurs de pro-

duction et contre la plus intense période de concurrence axée

sur les prix depuis plusieurs années. Le marché du Royaume-Uni

a lui aussi été sujet à une forte activité concurrentielle marquée

par une réduction généralisée des prix dans le secteur en

croissance de la consommation à domicile, et par le vent de

consolidation qui souffle sur celui de la consommation sur

place et qui voit nos clients prendre de l’envergure, exerçant

du coup une pression sur nos marges.

Nos résultats financiers sont le reflet de ces défis. Exclusion

faite des résultats du Brésil, notre volume de ventes consolidé

sur une base pro forma s’est élevé à 48,3 millions d’hectolitres

(41,2 millions de barils) en 2005, un recul de 1,4 pour cent, sur

une base comparable, par rapport à l’année précédente. Nos

ventes aux détaillants ont accusé un recul de 1,1 pour cent

comparé à l’année 2004. Notre chiffre d’affaires net provenant

des activités poursuivies s’est établi à 5,61 milliards de dollars,

soit une diminution de 4,4 pour cent, sur une base pro forma,

par rapport à l’an dernier. Le bénéfice pro forma après impôts

lié aux activités poursuivies et excluant les éléments inhabituels

a connu une baisse de 22,6 pour cent comparativement aux

bénéfices pro forma de 2004.

Molson Coors, première année. De forts vents défavorables ont soufflé sur tous nos

marchés : réduction généralisée des prix, concurrence féroce des autres brasseurs

et des autres catégories de boissons, hausse du coût des facteurs de production…

les défis n’ont pas manqué! Malgré tout, nous avons su démontrer notre persévérance

et accomplir d’importants progrès dans tous les secteurs de notre entreprise. Si nous

ne sommes pas encore satisfaits des résultats, ceux-ci sont certainement de nature

à nous encourager. Beaucoup reste encore à accomplir mais force est de constater

que nous avons déjà réalisé de l’excellent travail.

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10 M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y

Ceci dit, nous avons également connu un certain nombre de

réussites encourageantes. Au Canada, nous avons su accélérer

la lancée de Coors Light et pousser la marque vers une crois-

sance à deux chiffres de ses ventes. Nos stratégies destinées à

renverser la tendance négative de Molson Canadian ont entraîné

des améliorations successives des ventes aux deuxième, troi-

sième et quatrième trimestres. De plus, de nouveaux efforts

de marketing ont engendré une croissance importante de notre

marque Rickard’s dans le segment en pleine croissance – et à

marge bénéficiaire élevée – des bières de spécialité.

Aux États-Unis, l’année 2005 a été marquée par Coors Light,

que nous avons su remettre sur la voie de la croissance. Une autre

marque clé, Blue Moon, qui jouit d’un statut de bière artisanale,

a maintenu sa croissance remarquable tout au long de l’année.

Au Royaume-Uni, Carling a su démontrer et conserver sa

force face à l’intense pression exercée sur les prix par la concur-

rence, tandis que notre secteur de l’Exploitation poursuivait

ses efforts en vue d’améliorer l’efficience et la productivité

de la chaîne d’approvisionnement.

Transformer notre entreprise pour l’avenir

En 2005, nous avons travaillé sans relâche à la création

d’une entreprise Molson Coors capable de nous placer parmi

les meilleurs. Depuis la vente d’une participation de 68 pour

cent de nos activités brésiliennes, annoncée en janvier 2006,

nous sommes désormais libres de centrer nos efforts sur nos

trois marchés les plus importants et de profiter des économies

de synergies et d’échelle issues de notre fusion.

La fermeture de notre brasserie de Memphis, au Tennessee,

annoncée en février 2005 et en voie d’être complétée à l’au-

tomne 2006, fait partie de ces synergies. Une fois terminée en

2007, notre nouvelle brasserie de Shenandoah située à Elkton,

en Virginie, nous disposerons d’une installation à la fine pointe

de la technologie pour desservir les marchés clés de l’Est

des États-Unis.

Molson Coors a posé un certain nombre de gestes dans

le but d’unifier ses processus et de tirer profit de l’incroyable

expertise qu’on retrouve dans son organisation à l’échelle

mondiale. Nous avons mis sur pied un conseil mondial de la

commercialisation afin d’unir nos employés les plus talentueux

et nos meilleures pratiques, au bénéfice de nos marques.

Nous travaillons en ce moment à la création d’une initiative

de marketing relations-clients globale qui réunira en un lieu

unique l’ensemble des connaissances et des données utiles

à nos équipes de vente – un outil inestimable pour bâtir des

relations toujours plus étroites avec notre clientèle.

Nous avons également mis sur pied un bureau de l’approvi-

sionnement mondial afin de profiter au maximum des économies

d’échelle entraînées par la fusion. Nous avons élaboré un

programme favorisant le développement des compétences de

gestionnaires chez les talents les plus prometteurs de l’entre-

prise. Nous savons que nos employés sont l’une des clés de

notre réussite. C’est pourquoi nous ne ménageons aucun effort

pour former du personnel polyvalent, motivé et talentueux,

capable d’exceller au plan mondial.

Leo Kiely

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M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y 11

La voie de l’avenir

Nous avons l’intention de grandir et de prospérer. Pour cela, nous

devons d’abord réaliser des gains importants dans l’améliora-

tion de notre rentabilité et de la performance durable de notre

chiffre d’affaires.

À long terme, quatre tendances mondiales viendront déter-

miner qui seront les prochains grands joueurs de l’industrie

brassicole : le rôle croissant des grandes marques comme

moteurs de différenciation et de rentabilité; la montée en popula-

rité des lagers blondes, glacées et rafraîchissantes; l’importance

de posséder de vastes connaissances en développement des

marchés (qualité, distribution, innovation); et le besoin de prendre

de l’expansion afin de concurrencer efficacement.

Voilà donc les enjeux clés auxquels nous nous consacrerons

en 2006. Nous allons intensifier les efforts que nous investis-

sons dans le développement de nos marques. Nous devons

assurer la croissance de nos marques principales dans les

grands marchés et faire preuve de discipline dans la promotion

de nos autres produits, de Keystone à Rickard’s. Ensuite, nous

allons poursuivre le renforcement de notre capacité financière

en ne ménageant aucun effort pour réduire nos coûts et générer

des liquidités, afin de réduire notre endettement et d’investir

dans notre croissance. Troisièmement, nous allons élargir nos

capacités de concurrencer à l’échelle mondiale. Et finalement,

nous poursuivrons sans relâche l’approfondissement de notre

culture. Je le réitère presque chaque année : ni les initiatives,

ni les stratégies ne peuvent produire de résultats. Seuls les

individus sont capables de telles choses.

La promotion de la consommation responsable d’alcool et

la lutte contre la consommation abusive demeurent des priori-

tés de notre entreprise, comme en fait foi l’adoption de notre

nouvelle politique de responsabilité en matière de consomma-

tion d’alcool en 2005. Nous avons intensifié notre collaboration

avec les autres grands joueurs de l’industrie et notre action au

sein même de nos marchés pour faire la promotion d’un bon

équilibre entre les régies gouvernementales et l’autoréglemen-

tation. Nous menons une gestion proactive de nos activités de

vente et de marketing afin d’assurer leur conformité avec les

codes de responsabilité de l’entreprise et du marché. Nous

œuvrons également à la réduction de la consommation d’alcool

par les mineurs et des abus, par le truchement de nos pro-

grammes innovateurs incluant MVParents.com, aux États-Unis,

1 888 TAXISVP, au Canada, et Drinkaware, au Royaume-Uni.

Passion. Fierté. Héritage. Jamais je n’aurai été aussi

profondément convaincu que nous avons – et que nous ferons –

ce qu’il faut pour réussir au sein de l’industrie brassicole.

Je lève mon verre à un brillant avenir.

Nous avons l’intention de grandir et de prospérer. Pour cela, nous devons d’abord

réaliser des gains importants dans l’amélioration de notre rentabilité et de la

performance durable de notre chiffre d’affaires.

Leo Kiely

Chef de la direction

Molson Coors Brewing Company

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12 M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y

Faits saillants financiers

(En milliers de dollars U.S.,sauf les données par action)Années financières terminées 25 décembre 2005 26 décembre 2004 Variation

Chiffre d’affaires net 5«506«906«$ 4«305«816«$ 27,9 %

Bénéfice net2 134«944«$ 196«736«$ (31,4) %

Actif 11«799«265«$ 4«657«524«$ 153,3 %

Capitaux propres 5«324«717«$ 1«601«166«$ 232,6 %

Données par action

Bénéfice par action – de base2 1,70«$ 5,29«$

Bénéfice par action – dilué2 1,69«$ 5,19«$

Dividendes payés 1,28«$ 0,82«$

1Les résultats antérieurs au 9 février 2005 et ceux concernant tous les exercices précédents excluent les résultats de Molson Inc.

2Les montants de bénéfice net et de bénéfice net par action incluent la perte provenant des activités abandonnées.

Faits saillants de l’Exploitation 25 décembre 2005 26 décembre 2004

Total du volume de bière et autres

produits de malt (en millions)

En barils 40,4 32,7

En hectolitres 47,5 38,4

Nombre total de brasseries 11 5

Canada – 6

Royaume-Uni – 3

États-Unis – 2

Nombre total d’employés 10«200 8«400

Renseignements sur l’action En date du 28 février 2006

Molson Coors Brewing Company – TAP

Actionnaires inscrits : Actions ordinaires catégorie « B » 3«050

Actionnaires inscrits : Actions ordinaires catégorie « A » 30

Actions ordinaires catégorie « B » en circulation 62«412«173

Actions ordinaires catégorie « A » en circulation 1«364«867

Molson Coors Canada, Inc. – TPX

Actionnaires inscrits : Titres échangeables catégorie « B » 3«492

Actionnaires inscrits : Titres échangeables catégorie « A » 348

Titres échangeables catégorie « B » en circulation 20«051«909

Titres échangeables catégorie « A » en circulation 1«839«140

Molson Coors Brewing Company est un

des plus importants brasseurs au monde.

La Société brasse, met en marché et vend

un portefeuille de marques de qualité

occupant une position de tête au sein de

l’industrie, incluant Coors Light, Molson

Canadian, Molson Dry, Carling, Grolsch,

Coors et Keystone Light. La Société est

présente au Canada, à travers sa filiale

Molson Canada; aux États-Unis, à travers

Coors Brewing Company; et au Royaume-

Uni, en Europe et en Asie, à travers Coors

Brewers Limited. Pour plus de renseigne-

ments sur Molson Coors Brewing Company,

visitez le site www.molsoncoors.com.

1

Page 15: molson coors brewing  2005_AR_FRENCH

M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y 13

Chères actionnaires,

Chers actionnaires,

En dépit des importants défis rencontrés dans tous nos marchés

en 2005, Molson Coors a terminé sa première année comme

entreprise fusionnée dans une position financière solide :

• Nous avons surpassé nos objectifs de la première année en

matière de réductions de coûts liées aux synergies; des initia-

tives additionnelles en matière de réductions de coûts au

montant de 75 millions de dollars sont en voie de développement

et ce au-delà du plan de 175 millions de dollars déjà en place.

• Nous avons offert un rendement clair et convaincant en matière de

rentrées de fonds, en dépit de la baisse des bénéfices engendrée

par les conditions de marché difficiles et les coûts liés à la fusion.

• Notre bilan est plus fort et la structure de notre endettement

est plus simple qu’il y a un an.

• La discipline dont nous faisons preuve et le soin que nous por-

tons à nos coûts, à nos dépenses en capital et à nos liquidités

portent de plus en plus leurs fruits et promettent de contribuer

à des rentrées de fonds encore meilleures dans l’avenir.

Du point de vue financier, l’année 2005 a constitué un

départ encourageant pour Molson Coors. Nous avons accompli

des progrès dans plusieurs secteurs d’importance, incluant le

renforcement de notre chiffre d’affaires au Canada et celui du

volume et de la structure de coûts de notre division américaine,

aidés en cela par les économies de synergies provenant de notre

fusion et par nos initiatives de réduction des coûts.

Un message de Tim Wolf, Chef de la direction financiére

En fait, notre équipe américaine a réalisé une croissance à

deux chiffres de ses bénéfices d’exploitation, exclusion faite

des éléments exceptionnels; des données encourageantes

en dépit de l’environnement actuel en matière de coûts et

de prix de vente au détail.

De solides rentrées de fonds dans un contexte difficile

Le contexte difficile dans lequel nous évoluons du point de vue

des coûts et des prix de vente au détail a éprouvé notre capacité

d’atteindre nos objectifs de rentrées de fonds. Nos bénéfices

pro forma en baisse ont réduit d’environ 100 millions de dollars

nos flux de trésorerie en 2005. Les autres capitaux ont été

utilisés pour fins de dividendes, d’intérêts, de cotisations excé-

dentaires aux régimes de retraite et d’impôts, de même que

pour des frais liés à la fusion.

Grâce aux efforts remarquables déployés par notre équipe,

nous avons plus que contrebalancé le recul des profits et

généré des flux de trésorerie pro forma substantiels, après

les remboursements au titre de la dette.

Un bilan renforcé et simplifié

En 2005, nous avons transformé et renforcé notre bilan en

procédant au refinancement de la dette pré-fusion de Molson,

en réduisant de presque la moitié le nombre de tranches

d’endettement individuelles et en remboursant de la dette.

En début d’année 2006, nous avons vendu la presque totalité

de nous activités brésiliennes, ce qui a éliminé de notre bilan

la dette et les dettes éventuelles reliées à ces activités.

Timothy V. Wolf

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14 M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y

Notre dette nette totale à la fin de 2005 s’élevait à

2,4 milliards de dollars, exclusion faite de l’endettement lié

aux actifs brésiliens. Après la conclusion de notre fusion, une

de nos priorités était de réduire rapidement notre endettement

lié au versement du dividende spécial. Nous avons rayé 360 mil-

lions de dollars de cet endettement en 2005, en partie grâce

à des sommes dégagées à l’issue de notre refinancement. À

la clôture de l’exercice 2005, le solde de la dette liée au divi-

dende spécial s’établissait à 163 millions de dollars que nous

prévoyons rayer complètement d’ici le milieu de l’été 2006,

soit environ six mois plus tôt que prévu.

Regard sur l’avenir : rigueur et concentration accrues en

matière de coûts, de dépenses en capital et de liquidités

En 2006, des mesures seront prises dans tous nos secteurs

pour augmenter notre rentabilité, générer des flux de trésorerie

et rembourser notre dette. En voici des exemples :

Notre objectif sera d’abord d’augmenter nos bénéfices à un

rythme significatif. Pour cela, nous mènerons une lutte féroce

aux coûts dans l’ensemble de l’entreprise tout en maintenant

de forts investissements en appui à nos ventes, nos capacités

de bâtir nos marques et nos projets d’immobilisations créateurs

de valeur. Ensuite, nous comptons générer des flux de trésorerie

disponibles de l’ordre de 300 millions de dollars pour rembourse-

ment au titre de la dette.

En troisième lieu, notre but sera d’utiliser nos flux de

trésorerie pour réduire notre endettement net de plus de 360 mil-

lions de dollars en 2006, incluant l’élimination de notre dette

brésilienne de 60 millions de dollars grâce au produit de

la vente de notre part majoritaire dans Kaiser. Sur une base

neutre en regard des devises étrangères, cela nous laisserait

une dette d’environ 2,1 milliards de dollars à la clôture de

l’exercice 2006 – nettement à la portée de notre objectif de

stabilisation à 2 milliards de dollars.

Un brillant avenir pour Molson Coors

Nous avons le privilège de pouvoir compter sur une équipe

alignée, capable de concrétiser les synergies de coûts et les

autres idées générées à la suite de notre fusion. Nous bâtis-

sons actuellement nos capacités à l’échelle mondiale, ainsi

qu’une culture inspirée et gagnante.

Malgré les défis qui affectent actuellement l’industrie

brassicole mondiale, nous sommes encouragés par le potentiel

que nous voyons dans notre entreprise et par l’énergie et la

concentration déployées par notre équipe pour exploiter pleine-

ment ce potentiel. Nous faisons de l’excellent travail et je suis

fermement persuadé que nous saurons relever ces défis.

Nous investissons de manière à bâtir nos marques dans l’ensemble de nos marchés

et à profiter de l’élan de notre chiffre d’affaires. Au même moment, nous cherchons à

surpasser nos objectifs initiaux en matière de réduction de coûts, d’harmonisation des

processus et des systèmes, de resserrement de la rigueur financière, d’augmentation

des profits, de génération de flux de trésorerie et de réduction de l’endettement,

afin d’assurer notre croissance rentable pour l’avenir.

Timothy V. Wolf

Chef mondial de la direction financière

Molson Coors Brewing Company

Page 17: molson coors brewing  2005_AR_FRENCH

M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y 15

Haute direction

W. Leo Kiely IIIPrésident et chef de la direction

Kevin T. BoycePrésident et chef de la directionMolson Canada

Ralph HargrowChef mondial,Ressources humaines

Sylvia MorinChef mondial,Affaires corporatives

Cathy NoonanChef mondial,Synergies etApprovisionnement

Dave Perkins Chef mondial, Stratégied’entreprise et Affairescommerciales

W. Leo Kiely III

Sylvia Morin Dave Perkins

Kevin T. Boyce

Cathy Noonan

Peter Swinburn Frits van Paasschen

Timothy V. Wolf

Ralph Hargrow

Gregory L. Wade

Samuel D. Walker

Peter SwinburnPrésident et chef de la directionCoors Brewers Limited

Frits van PaasschenPrésident et chef de la directionCoors Brewing Company

Gregory L. WadeChef mondial,Direction technique

Samuel D. WalkerChef mondial,Direction juridique etSecrétaire corporatif

Timothy V. WolfChef mondial,Direction financière

Page 18: molson coors brewing  2005_AR_FRENCH

16 M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y

Eric H. Molson ★

Président du conseild’administrationMolson Coors Brewing Company

Peter H. Coors ■ ★

Vice-président du conseil Molson Coors Brewing Company

W. Leo Kiely IIIPrésident et chef de la directionMolson Coors Brewing Company

Dr. Francesco Bellini ◆

Président du conseil et chef de la directionNeurochem Inc.

Rosalind G. BrewerPrésidente,secteur global des textiles non-tissésKimberly-ClarkCorporation

John E. Cleghorn ◆ ★

Président du conseilGroupe SNC-Lavalin Inc.

Charles M. Herington ◆

Vice-président principalAvon Amérique latine

Eric H. Molson

Dr. Francesco Bellini

Charles M. Herington

Andrew T. Molson

Pamela H. Patsley

Peter H. Coors

Rosalind G. Brewer

Franklin W. Hobbs

David P. O’Brien

H. Sanford Riley

W. Leo Kiely III

John E. Cleghorn

Gary S. Matthews

Melissa Coors Osborn

Conseil d’administration

Franklin W. Hobbs ● ■

Ex-chef de la direction Houlihan Lokey Howard& Zukin et associédans Partner, OneEquity Partners

Gary S. Matthews ◆ ■

Président et chef de la direction Sleep Innovations Inc.

Andrew T. Molson ★

Vice-président,Affaires juridiques etsecrétaire d’entrepriseCabinet de relationspubliques NATIONAL

David P. O’Brien ● ■

Président du conseilBanque Royale duCanada et EnCanaCorporation

Melissa Coors Osborn ★

Chef de groupe,Stratégie Coors Brewing Company

Pamela H. Patsley ●

PrésidenteFirst Data International

H. Sanford Riley ◆

Président et chef de la directionRichardson FinancialGroup

● Comité de vérification◆ Comité de la rémunération et des ressources humaines■ Comité des finances★ Comité des nominations

Page 19: molson coors brewing  2005_AR_FRENCH

UNITED STATES SECURITIES AND EXCHANGE COMMISSION

Washington, D.C. 20549

FORMULAIRE 10-K (Cocher une case)

RAPPORT ANNUEL CONFORME À L’ARTICLE 13 OU AU PARAGRAPHE 15(d) DE LA SECURITIES EXCHANGE ACT OF 1934

Pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005

OU

RAPPORT DE TRANSITION CONFORME À L’ARTICLE 13 OU AU PARAGRAPHE 15(d) DE LA SECURITIES EXCHANGE ACT OF 1934

Pour la période de transition allant du au . Dossier no 1-14829 de la Commission

MOLSON COORS BREWING COMPANY (Nom de la société inscrite tel qu’il est indiqué dans sa charte)

DELAWARE 84-0178360 (État ou autre territoire de constitution) (No d’employeur I.R.S.) 1225 17th Street, Denver, Colorado

1555, rue Notre-Dame Est, Montréal (Québec) Canada 80202

H2L 2R5 (Adresse du principal bureau de la direction) (Code postal)

303-279-6565 (Colorado) 514-521-1786 (Québec)

(No de téléphone, y compris l’indicatif régional, de la société inscrite)

Titres inscrits en vertu du paragraphe 12(b) de la Securities Exchange Act of 1934 (la « Loi ») :

Titre de chaque catégorie Nom de chaque Bourse à laquelle les titres sont inscrits

Actions ordinaires de catégorie A (comportant droit de vote), valeur nominale de 0,01 $

Bourse de New York Bourse de Toronto

Actions ordinaires de catégorie B (sans droit de vote), valeur nominale de 0,01 $

Bourse de New York Bourse de Toronto

Titres inscrits en vertu du paragraphe 12(g) de la Loi : Titre de la catégorieAucunVeuillez indiquer, en cochant la réponse appropriée, si le déposant est un émetteur habituel (au sens défini dans la Rule 405 de la Loi) OUI NON Veuillez indiquer, en cochant la réponse appropriée, si le déposant n’est pas tenu de déposer des rapports aux termes de l’article 13 ou 15 d) de la Loi. OUI NON La société inscrite 1) a produit tous les rapports exigés par l’article 13 ou le paragraphe 15(d) de la Loi au cours des 12 mois précédents (ou au cours d’une période plus courte durant laquelle la société inscrite était tenue de produire ces rapports) et 2) est assujettie à de telles exigences depuis 90 jours. OUI NON Le nom des déposants contrevenants aux termes de l’Item 405 du Regulation S-K n’est pas communiqué dans les présentes, et ne figurera pas, à la connaissance de la société inscrite, dans une circulaire de sollicitation de procurations par la direction ou des documents d’information définitifs intégrés par renvoi à la Partie III du présent formulaire 10-K ou dans toute modification de celui-ci. OUI NON Veuillez indiquer, en cochant la réponse appropriée, si l’émetteur inscrit est un important déposant admissible au régime de dépôt accéléré , un déposant admissible au régime de dépôt accéléré ou un déposant non admissible au régime de dépôt accéléré (au sens défini dans la Rule 12b-2 de la Loi).Veuillez indiquer, en cochant la réponse appropriée, si l’émetteur inscrit est une société fictive (telle que définie dans la Rule 12b-2 de la Loi). Oui Non La valeur marchande globale des actions de l’émetteur inscrit négociées sur le marché détenues par des personnes ou entités qui ne sont pas membres du groupe de la société inscrite à la fermeture des bureaux le 26 juin 2005 s’élevait à 4 075 391 702 $, d’après le cours de clôture des actions à la Bourse de New York à cette date. Aux fins des présentes, les actions ordinaires et échangeables détenues par des personnes détenant plus de 5 % des actions ordinaires en circulation et les actions appartenant aux dirigeants et aux administrateurs de la société inscrite au 26 juin 2005 sont exclues étant donné que ces personnes peuvent être considérées comme des members du groupe. Cette détermination ne veut pas nécessairement dire que ces personnes ont le statut de membre du Groupe.

Le nombre d’actions en circulation de chaque catégorie d’actions ordinaires de la société inscrite se présentait comme suit en date du 28 février 2006 : Actions ordinaires de catégorie A –1 364 867 actions Actions ordinaires de catégorie B – 62 412 173 actions

Actions échangeables :Le nombre d’actions échangeables en circulation de Molson Coors Canada, Inc. se présentait comme suit en date du 28 février 2006 : Actions échangeables de catégorie A – 1 839 140 Actions échangeables de catégorie B – 20 051 909 En outre, la société inscrite a une action spéciale comportant droit de vote de catégorie A en circulation, par le truchement de laquelle les porteurs des actions échangeables de catégorie A et des actions échangeables de catégorie B de Molson Coors Canada Inc. (filiale de la société inscrite), respectivement, peuvent exercer leurs droits de vote à l’égard de la société inscrite. L’action spéciale comportant droit de vote de catégorie A et l’action spéciale comportant droit de vote de catégorie B donnent droit à une voix par action échangeable, respectivement, sauf les actions détenues par la société inscrite ou ses filiales, et leurs porteurs votent généralement conjointement avec les porteurs d’actions ordinaires de catégorie A et les porteurs d’actions ordinaires de catégorie B, respectivement, à l’égard de toutes les questions sur lesquelles les porteurs d’actions ordinaires de catégorie A et les porteurs d’actions ordinaires de catégorie B ont le droit de voter. Le porteur fiduciaire de l’action spéciale comportant droit de vote de catégorie A et de l’action spéciale comportant droit de vote de catégorie B a le droit d’exprimer un nombre de voix correspondant au nombre d’actions échangeables de catégorie A et d’actions échangeables de catégorie B alors en circulation, respectivement. Documents intégrés par renvoi : des extraits de la circulaire de sollicitation de procurations par la direction definitive de la société inscrite se rapportant à l’assemblée annuelle des actionnaires de 2006 sont intégrés par renvoi dans la Partie III du présent rapport annuel sur formulaire 10-K.

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MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES TABLE DES MATIÈRES

Page

PARTIE I.Rubrique 1. Activité ......................................................................................................................................................... 1 Rubrique 1A. Facteurs de risque......................................................................................................................................... 12 Rubrique 1B. Observations du personnel non réglées ....................................................................................................... 16 Rubrique 2. Propriétés...................................................................................................................................................... 17 Rubrique 3. Litiges en cours ............................................................................................................................................ 18 Rubrique 4. Questions soumises au vote des porteurs de titres ...................................................................................... 19

PARTIE II.Rubrique 5. Marché pour les actions ordinaires de la société inscrite et questions connexes relatives aux porteurs

d’actions ................................................................................................................................................... 19 Rubrique 6. Données financières sommaires .................................................................................................................. 21 Rubrique 7. Analyse par la direction de la situation financière et des résultats d’exploitation...................................... 22 Rubrique 7A. Information quantitative et qualitative sur le risque du marché.................................................................. 50 Rubrique 8. États financiers et données supplémentaires ............................................................................................... 53 Rubrique 9. Modifications de la présentation de l’information comptable et financière et divergences d’opinion

avec les experts-comptables à cet égard.................................................................................................. 116 Rubrique 9A. Contrôles et procédures................................................................................................................................ 116 Rubrique 9B. Autres renseignements ................................................................................................................................. 118

PARTIE III.Rubrique 10. Administrateurs et hauts dirigeants de la société inscrite ........................................................................... 118 Rubrique 11. Rémunération de la direction....................................................................................................................... 118 Rubrique 12. Titres appartenant à certains propriétaires véritables et à la direction........................................................ 118 Rubrique 13. Liens et opérations entre apparentés............................................................................................................ 119 Rubrique 14. Principaux honoraires et services de vérificateurs ...................................................................................... 119

PARTIE IV.Rubrique 15. Pièces et annexes des états financiers.......................................................................................................... 120 Signatures............................................................................................................................................................................... 125 Relevé II Comptes d’évaluation et comptes connexes ................................................................................................ 126 Pièce 21 Filiales de la société inscrite......................................................................................................................... 127 Pièce 23 Consentement des experts-comptables indépendants.................................................................................. 128 Pièce 31.1 Attestation du chef de la direction en vertu de l’article 302........................................................................ 129 Pièce 31.2 Attestation du chef des services financiers en vertu de l’article 302 .......................................................... 130 Pièce 32 Attestation écrite du chef de la direction et du chef de la direction financière prévue par l’article 906

de la Sarbanes-Oxley Act of 2002 (18 U.S.C. article 1350) et de la Rule 13a-14(b) de la Securities Exchange Act of 1934 .............................................................................................................................. 131

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1

PARTIE I

RUBRIQUE 1. Activité

Le 9 février 2005, Adolph Coors Company a fusionné avec Molson Inc. (la « fusion »). Dans le cadre de la fusion, Adolph Coors Company est devenue la société mère de la société issue de la fusion et a changé de dénomination et a adopté celle de Molson Coors Brewing Company. Sauf indication contraire dans le présent rapport, les termes « nous », « notre » et « nos » désignent Molson Coors Brewing Company (« MCBC ») (auparavant, Adolph Coors Company), principalement une société de portefeuille, ses filiales en exploitation, Coors Brewing Company (« CBC »), exerçant des activités aux États-Unis, Coors Brewers Limited (« CBL »), exerçant des activités au Royaume-Uni, Molson Inc. (« Molson »), exerçant des activités au Canada, Cervejarias Kaiser S.A. (« Kaiser »), exerçant des activités au Brésil et présentée dans le présent rapport en tant qu’activité abandonnée, et nos autres entités. Les renvois à « Coors » visent Adolph Coors Company avant la fusion. Les renvois à « Molson Inc. » visent Molson avant la fusion. Les renvois à « Molson Coors » visent MCBC après la fusion.

Sauf indication contraire, l’information dans le présent rapport est présentée en dollars américains (« $ US »).

a) Développement général de l’activité

La fondation de Molson et celle de Coors remontent respectivement à 1786 et à 1873. Depuis leur fondation, les deux sociétés se sont toujours attachées à produire des bières de première qualité. Nos marques répondent à un large éventail de préférences des consommateurs en matière de goûts, de styles et de prix. Jusqu’à ce que Coors acquière CBL en février 2002 et que Molson acquière Kaiser en mars 2002, nous exercions nos activités et vendions nos boissons surtout en Amérique du Nord, ainsi que sur quelques marchés internationaux choisis. Par suite de la fusion, nous sommes devenus le cinquième brasseur en importance dans le monde quant au volume.

La fusion

La fusion a été effectuée par voie d’un échange d’actions de Coors contre des actions de Molson dans le cadre d’une opération évaluée à environ 3,6 milliards de dollars. Coors est considérée comme l’acquéreur comptable, bien que l’opération soit considérée comme une fusion entre égaux des deux sociétés. L’opération est décrite à la note 2 des états financiers consolidés ci-joints à la rubrique 8 à la page 69.

Vente de Kaiser – Événement postérieur au bilan

Le 13 janvier 2006, nous avons vendu une participation de 68 % dans Kaiser à FEMSA Cerveza S.A. de C.V. (« FEMSA »). Kaiser est le troisième brasseur en importance au Brésil. Ses principales marques sont Kaiser Pilsen® et Bavaria®. Nous avons conservé une participation de 15 % dans les activités, laquelle participation sera comptabilisée selon la méthode de la comptabilisation à la valeur d’acquisition. Nos états financiers joints au présent rapport présentent Kaiser comme une activité abandonnée.

Coentreprises et autres ententes

Au cours de la dernière décennie, misant davantage sur nos compétences de base en matière de fabrication, de commercialisation et de vente de boissons maltées, nous avons conclu diverses ententes de coentreprises avec des tiers visant à mettre à profit leurs forces dans des domaines comme la fabrication de canettes et de bouteilles, le transport, le conditionnement, l’ingénierie, la production d’énergie et la technologie de l’information. Par ailleurs, avant la fusion, Coorset Molson étaient déjà parties à des coentreprises pour la commercialisation des produits de Coors au Canada (« Molson Coors Canada ») et les produits de Molson aux États-Unis (« Molson USA »).

b) Renseignements financiers sur les segments

Par suite de la fusion, nous avons remanié la présentation des renseignements financiers sur nos segments d’exploitation, qui sont désormais au nombre de trois, à savoir : États-Unis, Canada et Europe. Le Brésil était un segment d’exploitation avant d’être dissocié et présenté comme une activité abandonnée, et après la fusion en 2005. Une équipe d’exploitation distincte gère chacun de ces segments dont l’activité consiste en la fabrication, la commercialisation et la ventede bières et d’autres boissons.

Se reporter à la note 6, rubrique 8 « États financiers et données supplémentaires » à la page 75 pour obtenir des renseignements financiers sur nos segments et nos activités, y compris des renseignements de nature géographique.

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2

c) Description détaillée de l’activité

Certains des énoncés suivants peuvent décrire nos prévisions quant à des produits, des plans d’affaire, des résultats financiers, des rendements et des événements futurs. Les résultats réels pourraient différer sensiblement de ces énoncés de nature prospective. Se reporter à la rubrique « Mise en garde au sens des dispositions d’exonération de la Securities Litigation Reform Act of 1995 » à la page 12 pour une description de certains facteurs susceptibles d’avoir une incidence négative sur notre rendement. Les renseignements suivants sont expressément donnés sous réserve de ces facteurs de risque et d’autres facteurs de risque.

Nos produits

Nous vendons notamment les marques suivantes aux États-Unis : Coors Light®, Coors®, Coors® Non-Alcoholic, Extra Gold®, Zima XXX®, Aspen EdgeMC, George Killian’s® Irish RedMC Lager, Keystone®, Keystone Light®, Keystone Ice®, et Blue MoonMC Belgian White Ale. Nous vendons également la famille de marques Molson aux États-Unis.

Les marques principalement vendues au Canada comprennent Molson Canadian®, Coors Light, Molson Dry®, Molson Export®, Creemore Springs®, Rickard’s Red Ale®, Carling® et Pilsner®. Nous brassons et distribuons également sous licence les marques suivantes : Amstel Light® aux termes d’une licence d’Amstel Brouwerij B.V., Heineken® et Murphy’s® aux termes d’une licence d’Heineken Brouwerijen B.V., Asahi® et Asahi Select® aux termes d’une licence d’Asahi Beer USA Inc. et d’Asahi Breweries, Ltd., Corona® aux termes d’une licence de Cerveceria Modelo S.A. De C.V. et de Canacermex, Inc., Miller Lite®, Miller Genuine Draft®, Milwaukee’s Best® et Milwaukee’s Best Dry® aux termes d’une licence de Miller Brewing Company, et Foster’s® et Foster’s Special Bitter® aux termes d’une licence de Carlton & United Beverages Limited.

Les marques principalement vendues au Royaume-Uni comprennent : Carling®, Coors Fine Light Beer®, Worthington’s®, Caffrey’s®, Reef®, ScreamersMC et Stones®. Nous vendons également la marque Grolsch® au Royaume-Uni dans le cadre d’une coentreprise. Nous vendons également des marques distribuées dans notre segment du Royaume-Uni.

Nous avons réalisé environ 56 % de notre volume des ventes déclaré de 2005 dans le segment des États-Unis, 18 % dans le segment du Canada et 26 % dans le segment de l’Europe. En 2005, nos plus grandes marques ont compté pour les pourcentages suivants du volume consolidé total : Coors Light, environ 39 % du volume, Carling, environ 17 %, et Molson Canadian, environ 4 %.

Notre volume des ventes des activités poursuivies a totalisé 40,4 millions de barils en 2005 et 32,7 millions de barils en 2004 et en 2003. Le volume des ventes du Brésil s’est établi à 5,5 millions de barils en 2005. Les chiffres d’affaires exprimés en barils pour chaque exercice antérieur à notre fusion le 9 février 2005, ne tiennent pas compte du nombre de barils de nos produits vendus au Canada ou aux États-Unis par l’intermédiaire des coentreprises Molson Coors Canada et Molson USA. Molson Coors Canada a vendu 1,6 million et 1,5 million de barils de bière supplémentaires en 2004 et en 2003, respectivement. Molson USA a vendu 0,8 million et 0,9 million de barils en 2004 et en 2003 respectivement. Nos volumes des ventes déclarés ne tiennent pas non plus compte de l’entreprise des marques distribuées de CBL.

Aucun client n’a représenté à lui seul plus de 10 % de nos ventes consolidées ou segmentées en 2005, en 2004 ou en 2003.

Le segment des États-Unis

Le segment des États-Unis produit, commercialise et vend le portefeuille de marques de Coors aux États- Unis et dans ses territoires. Ce segment comprend les résultats des coentreprises Rocky Mountain Metal Corporation (RMMC) et Rocky Mountain Bottle Corporation (RMBC) consolidées en 2004 aux termes du FIN 46R. Le segment des États-Unis comprend également un petit volume des ventes réalisées hors des États-Unis et de ses territoires, principalement au Mexique et dans les Caraïbes ainsi que les ventes de produits Molson aux États-Unis.

Ventes et distribution

Aux États-Unis, la bière est généralement distribuée par un système à trois paliers composé de fabricants, de distributeurs et de détaillants. Un réseau national comprenant 500 distributeurs indépendants achète nos produits et les distribue à des détaillants. Nous sommes également propriétaires de trois franchises de distribution qui ont traité moins de 3 % de notre volume des ventes national total en 2005. À Puerto Rico, nous mettons en marché et vendons la bière Coors

Page 23: molson coors brewing  2005_AR_FRENCH

3

Light par l’entremise d’un distributeur indépendant. Une équipe de nos employés gère les activités de commercialisation et de promotion sur ce marché, où Coors Light est la marque de bière la plus vendue. Nous vendons également nos produits dans un certain nombre d’autres marchés des Caraïbes. Au cours du deuxième trimestre de 2004, Cerveceria Cuauhtemoc Moctezuma, S.A. de C.V., filiale de FEMSA Cerveza, est devenu l’importateur, le marchand, le vendeur et le distributeur exclusif de la marque Coors Light au Mexique.

Fabrication, production et emballage aux États-Unis

Matières premières utilisées lors du processus de brassage

Nous utilisons de l’eau, de l’orge et du houblon de première qualité pour brasser nos produits. Nous avons acquis des droits relatifs à l’eau pour appuyer notre croissance stratégique à long terme et poursuivre nos activités brassicoles en cas de sécheresse prolongée au Colorado. Nous achetons de l’orge conformément à des contrats à long terme conclus avec un réseau de fermiers indépendants de cinq régions des États-Unis.

Installations de brassage et d’emballage

Nous comptons trois installations de production aux États-Unis et une petite brasserie, que nous prévoyons vendre, au Mexique. Nous sommes le propriétaire et l’exploitant de la plus grande brasserie sur site unique au monde située à Golden, au Colorado. Nous avons également une installation d’emballage et de brassage située à Memphis, au Tennessee, et une installation d’emballage située dans la Shenandoah Valley, en Virginie. Nous brassons les marques Coors Light, Coors, Extra Gold, Killian’s et Keystone à Golden, et emballons à Golden environ 66 % de la bière brassée à Golden. Le reste est expédié en gros de la brasserie de Golden à notre installation de Memphis ou de Shenandoah aux fins d’emballage. Nous sommes en voie d’ajouter une installation de brassage à notre installation de Virginie qui devrait être mise en service d’ici 2007, et de fermer l’installation de Memphis d’ici la fin de 2006.

Matières d’emballage

Canettes d’aluminium

En 2005, environ 61 % de nos produits nationaux ont été emballés dans des canettes d’aluminium. Une proportion importante de ces canettes ont été achetées auprès de RMMC, la coentreprise que nous avons formée avec Ball Corporation (Ball). En plus du contrat d’approvisionnement que nous avons conclu avec RMMC, nous avons signé des contrats d’approvisionnement commerciaux avec Ball et d’autres tiers fabricants de canettes pour l’achat de canettes et de fonds en sus de ceux que nous fournit RMMC.

Bouteilles en verre

Nous avons utilisé des bouteilles en verre pour environ 28 % de nos produits en 2005. RMBC, la coentreprise que nous avons formée avec Owens-Brockway Glass Container, Inc. (Owens), produit des bouteilles de verre dans notre installation de fabrication de verre. Le 29 juillet 2003, nous avons signé avec Owens une nouvelle entente prolongeant cette coentreprise de 12 années supplémentaires de même qu’un contrat d’approvisionnement en bouteilles de verre dont nous avons besoin en sus de celles que la coentreprise produit.

Autres emballages

La plupart des 11 % restants du volume que nous avons vendu en 2005 ont été emballés dans des fûts en acier inoxydable d’une capacité d’un quart de baril et d’un demi baril.

Nous achetons la plupart de nos emballages en carton et de nos étiquettes d’une filiale de Graphic Packaging Corporation (GPC), une personne apparentée. Ces produits comprennent le carton, les emballages pour les paquets de canettes, les étiquettes pour les bouteilles et d’autres fournitures d’emballage secondaires.

Caractère saisonnier de l’activité

Aux États-Unis, nous réalisons généralement le moins de ventes au premier et au quatrième trimestres et le plus de ventes au deuxième et au troisième trimestres.

Page 24: molson coors brewing  2005_AR_FRENCH

4

Concurrence

Tendances connues et concurrence

Les renseignements sur l’industrie brassicole et sur la concurrence présentés dans la présente rubrique et ailleurs dans le présent rapport proviennent de diverses sources de l’industrie, notamment des rapports des analystes de boissons (Beer Marketer’s Insights, Impact Databank et The Beer Institute). Notre direction estime que ces sources sont fiables, mais elle ne peut garantir que les chiffres et les estimations donnés sont exacts.

Aperçu de l’industrie brassicole aux États-Unis en 2005

Aux États-Unis, l’industrie brassicole est extrêmement concurrentielle et concentrée, trois principaux brasseurs contrôlant quelque 78 % du marché. Ainsi, pour augmenter ou simplement conserver notre part du marché, il est nécessaire d’augmenter les investissements dans la commercialisation et la vente. Les expéditions de l’industrie brassicole des États-Unis ont crû à un taux annuel de moins de 1 % au cours des dix dernières années. La concurrence au niveau du prix dans l’industrie brassicole des États-Unis s’est intensifiée en 2005. Alors que les hausses de prix de première ligne suivaient la tendance historique, les activités d’escompte ont progressé d’environ 30 % en 2005, par rapport à 2004.

Le marché brassicole de Puerto Rico a affiché une croissance extraordinaire dans les années 1970 et 1980. Depuis lors, il a connu des cycles de croissance et de déclin périodiques. Traditionnellement, les produits des brasseurs locaux, les importations des États-Unis et d’autres importations se sont partagé ce marché. Coors Light est le chef de file du marché brassicole de Puerto Rico, dont il détient une part d’environ 50 %.

Notre position concurrentielle

Nos boissons maltées font concurrence à de nombreuses marques de bière de spécialité, de qualité supérieure, hypocaloriques, faibles en glucides, à prix populaire, sans alcool et importées. Ces marques concurrentes sont produites par des brasseurs nationaux, régionaux, locaux et internationaux. Nous livrons plus directement concurrence à Anheuser-Busch et à SABMiller (« SAB »), les sociétés brassicoles dominantes de l’industrie américaine. Selon les estimations publiées par Beer Marketer’s Insights, nous sommes le troisième brasseur en importance au pays, ayant compté pour environ 11 % des expéditions totales de l’industrie brassicole des États-Unis en 2005 (y compris les exportations et les importations de bière aux États-Unis), comparativement à 49 % dans le cas d’Anheuser-Busch et à 18 % dans le cas de SAB.

Nos boissons maltées entrent également en concurrence avec d’autres boissons alcooliques, notamment les vins et spiritueux, de sorte que les préférences des consommateurs entre ces autres catégories ont des répercussions sur notre position concurrentielle.

Le segment du Canada

Molson est le plus important brasseur au Canada quant au volume et l’une des plus anciennes sociétés brassicoles en Amérique du Nord. Molson brasse, commercialise, vend et distribue à l’échelle nationale un large éventail de marques de bière. Molson est un joueur important ou dominant dans tous les principaux segments de produits et de prix. Molson jouit d’une importante part de marché et d’une grande visibilité de longue date tant sur les circuits de distribution de détail que sur ceux de la consommation sur place. Les objectifs et investissements prioritaires s’appuient sur les principales marques dont elle est propriétaire (Coors Light, Molson Canadian, Molson Export et Rickard’s) et sur ses principaux partenariats de distribution stratégique (notamment Heineken, Corona et Miller).

Avant la fusion, le segment du Canada consistait en une participation de 50,1 % de Coors dans la coentreprise Molson Coors Canada par l’entremise de laquelle Coors Light était vendue au Canada. La coentreprise impartissait à Molson le brassage, la distribution et la vente de nos produits. Molson Coors Canada gérait toutes les activités de commercialisation pour nos produits au Canada. Dans le cadre de la fusion, Molson Coors Canada a été dissoute et intégrée à l’entreprise canadienne. Coors Light détient actuellement une part de marché de 10 % et est la bière légère la plus vendue et la deuxième marque la plus vendue parmi toutes les autres marques au Canada. Molson Canadian détient actuellement une part de marché de 9 % et est la troisième marque la plus vendue au Canada.

Depuis la fusion, notre segment du Canada se compose essentiellement de l’entreprise brassicole de Molson, notamment la production et la vente des marques Molson, essentiellement au Canada, nos ententes de coentreprise relatives à la distribution de bière en Ontario et dans les provinces de l’Ouest, Brewers Retail, Inc. (« BRI ») (consolidée aux termes du FIN 46R) et Brewers Distribution Limited (« BDL »); et de l’entreprise de Coors Light au Canada.

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Ventes et distribution

Canada

Au Canada, l’industrie brassicole a toujours été assujettie à une abondante réglementation des gouvernements provinciaux, notamment en matière de fixation du prix, de majoration de prix, de gestion de contenants, de vente, de distribution et de publicité.

La distribution et la vente au détail de produits au Canada sont soumises à une longue série de contrôles gouvernementaux de toute sorte par l’intermédiaire des régies des alcools provinciales.

Ontario

En Ontario, les consommateurs peuvent acheter de la bière uniquement dans des points de vente au détail exploités par BRI, dans des points de vente au détail appartenant au gouvernement exploités par la Régie des alcools de l’Ontario, auprès d’agents approuvés par la Régie des alcools de l’Ontario ou dans des bars, des restaurants ou des tavernes titulaires d’un permis d’alcool délivré par la Régie des alcools de l’Ontario pour la vente d’alcool devant être consommé sur place. Tous les brasseurs paient des frais de service fondés sur le volume de leurs ventes effectuées par l’intermédiaire de BRI. Molson, ainsi que certains autres brasseurs, détient dans BRI une participation proportionnelle à sa part du marché par rapport aux autres brasseurs. Les brasseurs ontariens peuvent effectuer la livraison directement aux points de vente de BRI ou peuvent choisir d’utiliser les centres de distribution de BRI pour accéder au marché de détail en Ontario, au réseau de la Régie des alcools de l’Ontario et aux établissements titulaires d’un permis.

Québec

Au Québec, chaque brasseur distribue sa bière directement ou par l’intermédiaire d’agents indépendants. Molson agit en qualité d’agent pour les marques sous licence qu’elle distribue. Le brasseur ou l’agent distribue les produits aux titulaires de permis en vue de la vente au détail pour la consommation sur place. Au Québec, les ventes au détail pour la consommation à domicile se font dans les épiceries, les dépanneurs et les magasins exploités par le gouvernement.

Colombie-Britannique

En Colombie-Britannique, la Liquor Distribution Branch du gouvernement contrôle actuellement la distribution de tous les produits alcoolisés dans la province. Brewers Distributors, Ltd. (« BDL »), que Molson détient en copropriété avec un concurrent, gère la distribution des produits de Molson dans l’ensemble de la Colombie-Britannique. Les consommateurs peuvent acheter de la bière aux points de vente au détail de la Liquor Distribution Branch, aux magasins de vente au détail de vins ou de bières à propriétaire indépendant et licencié ou aux établissements titulaires d’un permis de consommation d’alcool sur place. Les établissements titulaires d’un permis d’alcool pour consommation sur place peuvent également détenir un permis pour la consommation à l’extérieur de l’établissement. En 2002, le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé une modification du rôle de la Liquor Distribution Branch qui passerait d’organisme de gestion de la distribution et des activités de détail à un organisme de réglementation de ces secteurs. Cette initiative a été reportée à une date indéterminéeà l’occasion d’une annonce ultérieure.

Alberta

En Alberta, la distribution de la bière est gérée par des sociétés privées indépendantes d’entreposage et d’expédition ou par un réseau parrainé par le gouvernement dans le cas des produits provenant des États-Unis. Toutes les ventes de boissons alcoolisées en Alberta sont faites par l’intermédiaire de points de vente au détail titulaires d’un permis de l’Alberta Gaming and Liquor Commission, ou encore de titulaires de permis d’alcool, notamment des bars, des hôtels et des restaurants. BDL gère la distribution des produits de Molson en Alberta.

Autres provinces

Les produits de Molson sont distribués au Manitoba et en Saskatchewan par l’intermédiaire des régies des alcools locales. Le Manitoba et la Saskatchewan comptent également des détaillants privés titulaires de permis. BDL gère la distribution des produits de Molson au Manitoba et en Saskatchewan. Dans les provinces maritimes (à l’exception de Terre-Neuve), les régies des alcools locales distribuent et vendent au détail les produits de Molson. Au Yukon, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, des régies des alcools gouvernementales gèrent la distribution et la vente au détail.

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Fabrication, production et emballage

Matières premières utilisées lors du processus de brassage

Molson cherche à obtenir des matières premières et des services de qualité au meilleur prix possible. Molson travaille avec les fournisseurs au choix de fournisseurs mondiaux de matières premières et de services qui servent le mieux cet objectif. Molson a par ailleurs recours à des instruments de couverture à faible risque pour se protéger contre la volatilitédes prix sur le marché des marchandises.

Molson s’approvisionne en canettes, en bouteilles de verre, en capsules-couronnes et en étiquettes auprès de fournisseurs exclusifs. La disponibilité de ces produits ne soulève aucune inquiétude et Molson ne prévoit pas de difficulté d’approvisionnement de l’un ou l’autre de ses produits. Cependant, le risque d’interruption de l’approvisionnement en bouteilles de verre s’est accru en raison de la réduction des solutions de rechange locales d’approvisionnement attribuable au récent regroupement dans le secteur de la bouteille de verre en Amérique du Nord.

Installations de brassage et d’emballage

Molson possède six brasseries stratégiquement réparties dans l’ensemble du Canada, qui brassent, embouteillent, conditionnent, commercialisent et distribuent toutes les marques qui lui appartiennent et marques sous licence vendues au Canada et exportées à l’extérieur du Canada : St. John’s (Terre-Neuve), Montréal (Québec), Toronto (Ontario), Edmonton (Alberta), Vancouver (Colombie-Britannique) et Creemore (Ontario).

Molson prévoit terminer la construction d’une brasserie à Moncton (Nouveau-Brunswick) au coût de 35 millions de dollars CA d’ici janvier 2007. La nouvelle brasserie offrira des chaînes d’embouteillage et d’enfûtage et pourrait éventuellement accueillir une chaîne de remplissage de canettes. L’installation sera en mesure de brasser plus de 6 millions de caisses de 12 par année ou 250 000 hectolitres.

Matières d’emballage

Les réseaux de distribution dans chacune des provinces offrent généralement un réseau de collecte des bouteilles et des canettes consignées. Le contenant standard pour la bière brassée au Canada est la bouteille consignée de 341 ml, qui compte pour environ 69 % des ventes nationales au Canada, les canettes comptant pour 19 % et les fûts, pour 12 %.

Caractère saisonnier de l’activité

Le volume total de l’industrie au Canada est tributaire de facteurs comme les conditions météorologiques, les changements démographiques et les préférences des consommateurs. La consommation de bière au Canada est par ailleurs saisonnière, quelque 40 % des ventes de l’industrie étant réalisées pendant la période de quatre mois allant de mai à août.

Concurrence

Aperçu de l’industrie brassicole au Canada en 2005

Dans le marché canadien de la bière, les volumes passent graduellement des marques de qualité supérieure aux marques de spécialité et aux marques économiques depuis 2001. Après une croissance significative en 2004, la valeur du segment du Canada a commencé à se stabiliser en 2005. L’écart de prix à l’échelle nationale entre les marques de qualité supérieure et les marques économiques s’est rétréci à la faveur d’une stabilisation des prix en fonction de la valeur dans tousles marchés et d’une augmentation dans les principaux marchés. Les prix de vente des marques de qualité supérieure se sont maintenus, la croissance ayant été générée au moyen d’activités d’établissement du prix ciblées.

L’industrie brassicole canadienne est un marché parvenu à maturité. Cette industrie est caractérisée par une vive concurrence au chapitre du volume et de la part de marché de brasseurs régionaux, de micro-brasseurs et de certains brasseurs étrangers, ainsi que du principal concurrent national de Molson. Ces pressions concurrentielles entraînent d’importants investissements annuels dans les activités de commercialisation et de vente.

On compte trois grands segments brassicoles en fonction du prix : le segment spécialisé, qui comprend les importations et représente 16 % des ventes totales de l’industrie et 13 % des ventes totales de Molson, le segment de qualité supérieure, qui comprend la majorité des marques nationales et le sous-segment des légères qui représente 60 % des ventes

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totales de l’industrie et 65 % des ventes totales de Molson, ainsi que le segment à prix populaire qui représente 22 % des ventes totales de l’industrie et 21 % des ventes totales de Molson.

Au cours de 2005, le volume des ventes estimatives de l’industrie au Canada, y compris les ventes de bières importées, a progressé d’environ 2 %.

Notre position concurrentielle

L’industrie brassicole canadienne se compose principalement de deux importants brasseurs, Molson et Labatt, ayant une part de marché combinée d’environ 83 % de la bière vendue au Canada.

Les marchés de l’Ontario et du Québec représentent environ 63 % du marché total de la bière au Canada. Les dix principales marques au Canada ont compté pour environ 56 % du marché conditionné au Canada pour l’exercice 2005.

Le segment de l’Europe

Le segment de l’Europe comprend la production et la vente des marques CBL principalement au Royaume-Uni, la coentreprise que nous avons formée pour la production et la distribution de la marque Grolsch au Royaume-Uni et en République d’Irlande (consolidée aux termes du FIN 46R en 2004) et les ventes des marques distribuées (les marques de boissons appartenant à d’autres sociétés que nous vendons et distribuons au détail), de même que la coentreprise que nous avons formée avec Exel Logistics aux fins de la distribution de produits en Grande-Bretagne (Tradeteam). Notre segment de l’Europe comprend également un petit volume de ventes en Asie, en Russie et dans d’autres marchés d’exportation.

Ventes et distribution

CBL, dont le siège social est situé à Burton-on-Trent, en Angleterre, est le deuxième brasseur en importance au Royaume-Uni, avec un volume unitaire des ventes d’environ 10,3 millions de barils américains en 2005. CBL détient une part d’environ 21 % du marché brassicole du Royaume-Uni, le deuxième marché en importance de l’Europe de l’Ouest. CBL vend ses produits principalement en Angleterre et au Pays de Galles, et la marque Carling (une lager grand public) représente environ 75 % du total de son volume de vente de bière.

Royaume-Uni

Au cours des trois dernières décennies, les volumes ont commencé à passer du réseau d’établissements de consommation sur place où les produits sont consommés dans des pubs et des restaurants, à celui de la consommation à domicile, également appelé marché des « produits à emporter ». Contrairement à la situation aux États-Unis, où les fabricants n’ont généralement pas le droit de distribuer directement de la bière aux établissements de détail, au Royaume-Uni, nous vendons la grande majorité de nos bières directement aux détaillants.

Tradeteam, qui exploite un réseau d’entrepôts satellites et un parc de véhicules de transport, distribue les produits pour le compte de CBL. Tradeteam gère également le transport de certaines matières premières, comme le malte, aux brasseries de CBL.

Asie

Nous poursuivons notre expansion sur les marchés du Japon et de la Chine, par l’intermédiaire de notre équipe de gestion du segment de l’Europe. Au Japon, nous concentrons actuellement nos activités sur les marques Zima et Coors. Nous vendons également les marques Coors Light et Coors en Chine. Nous avons cessé nos activités à Taïwan.

Consommation sur place

Le réseau d’établissements de consommation sur place a compté pour environ 63 % de notre volume des ventes au Royaume-Uni en 2005. Au Royaume-Uni, il incombe généralement au brasseur d’installer et d’entretenir l’équipement de distribution de bière pression dans les établissements de consommation sur place. CBL demeure propriétaire de l’équipement requis pour distribuer de la bière en fût aux consommateurs, notamment des conduites de bière, du système de réfrigération des conduites de bière, des robinets et du système de montage sur comptoir.

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À l’instar des autres brasseurs du Royaume-Uni, CBL a traditionnellement eu recours à des prêts pour devenir le fournisseur attitré de clients du marché des établissements de consommation sur place. Ces prêts sont consentis à des taux d’intérêt inférieurs à ceux du marché, et le point de vente achète la bière à un prix comportant un escompte inférieur à la moyenne pour compenser le coût du prêt. Nous reclassons une partie du produit des ventes dans la catégorie du revenu d’intérêts pour tenir compte de l’importance de ces prêts.

Consommation à domicile

Le marché de la consommation à domicile a représenté environ 37 % de notre volume des ventes au Royaume-Uni en 2005. Le marché de la consommation à domicile comprend les ventes aux chaînes de supermarché, aux dépanneurs, aux chaînes de magasins d’alcool, aux distributeurs et aux grossistes.

Fabrication, production et emballage

Brassage des matières premières

Nous utilisons de l’eau, de l’orge et du houblon de première qualité pour brasser nos produits. Nous nous assurons de la meilleure qualité de l’eau en nous approvisionnant en eau auprès de sources d’eau privées soigneusement choisies pour leur pureté et régulièrement goûtées et testées tant du point de vue analytique que microbiologique afin d’en vérifier la puretéuniforme et de confirmer l’observation de toutes les exigences de la réglementation régissant l’approvisionnement en eau auprès de sources privées au Royaume-Uni. Les sources d’approvisionnement en eau publiques servent de sources auxiliaires aux sources d’approvisionnement en eau privées dans certaines brasseries et sont elles aussi goûtées et testées régulièrement afin d’en assurer la pureté uniforme. Pour ce qui est des céréales comme l’orge et le houblon, nous concluons des contrats à livrer pour nous assurer d’obtenir le volume et les variétés dont nous avons besoin. Étant donné que nous sommes un brasseur mondial, nous avons accès à de nombreux fournisseurs et à de nombreuses sources de matières premières. Grâce à nos activités mondiales, nous estimons que nous avons accès à suffisamment de matières premières pour respecter nos critères de qualité et de production.

Installations de brassage et d’emballage

Nous exploitons trois brasseries au Royaume-Uni. La brasserie située à Burton-on-Trent, dans les Midlands, est la plus importante brasserie au Royaume-Uni. Les deux autres brasseries de plus petite taille sont situées à Tadcaster et à Alton.

Matériel d’emballage

Fûts

Nous avons utilisé des fûts pour environ 57 % de notre production au Royaume-Uni en 2005. Le volume élevé de bière conditionnée en fûts reflète le fait qu’un pourcentage plus élevé de produits sont vendus dans des établissements de consommation sur place.

Canettes

En 2005, environ 34 % de nos produits au Royaume-Uni ont été conditionnés en canettes, lesquelles ont pratiquement toutes été achetées aux termes de contrats d’approvisionnement conclus avec Ball.

Autres emballages

Les 9 % restants de nos produits au Royaume-Uni sont principalement conditionnés en bouteilles de verre achetées aux termes de contrats d’approvisionnement conclus avec des tiers fournisseurs.

Caractère saisonnier de l’activité

En Grande-Bretagne, l’industrie brassicole est assujettie à des fluctuations saisonnières des ventes principalement liées aux périodes de vacances, à la météo et à certains événements sportifs télévisés importants. L’été et les fêtes de fin d’année sont les meilleures périodes de vente de bière. Pendant les fêtes de fin d’année, la hausse de consommation de bière est particulièrement prononcée dans le marché de la consommation à domicile. Par conséquent, nous réalisons le plus de ventes au troisième et au quatrième trimestres, et le moins au premier et au deuxième trimestres.

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Concurrence

Aperçu de l’industrie brassicole du Royaume-Uni en 2005

Au Royaume-Uni, la consommation de bière a diminué entre 1980 et 2000 de 0,9 % en moyenne par année. Au cours des cinq dernières années, le volume a atteint un plateau qui se traduit par une stabilité relative. La baisse à long terme s’est principalement fait sentir dans les établissements de consommation sur place, où les volumes sont aujourd’hui environ 44 % inférieurs à ceux de 1980. Au cours de la même période, le volume des ventes sur le marché de la consommation à domicile a augmenté d’environ 210 %. Cette tendance devrait se poursuivre en raison d’un certain nombre de facteurs, notamment les changements de mode de vie des consommateurs et l’écart de prix croissant entre les prix de la bière dans les établissements de consommation sur place et ceux du marché de la consommation à domicile. Ces tendances se sont poursuivies en 2005; en effet, le marché de la consommation à domicile a augmenté de 0,9 %, tandis que celui de la consommation sur place a reculé de 3,8 %.

On a également observé une tendance stable vers la consommation de bière de fermentation basse (lager) au détriment des ales, principalement pour ce qui est des marques de bière de fermentation basse les plus prisées. En 1980, les bières de fermentation basse représentaient 31 % des ventes de bière, et, en 2005, plus de 72 %, en hausse par rapport aux 71 % de 2004. Tandis que le volume des ventes des bières de fermentation basse a crû, celui des ales, y compris des stouts, a chuté pendant cette période, et cette tendance s’est accélérée au cours des dernières années. Les marques de bière les plus prisées ont généralement un taux de croissance supérieur à celui du marché. Les dix premières marques représentent maintenant quelque 65 % du marché global, comparativement à seulement 34 % en 1995.

Notre position concurrentielle

Nos bières et nos boissons alcoolisées aromatisées font concurrence aux produits analogues des concurrents, de même qu’aux autres boissons alcoolisées, comme le vin et les spiritueux. À l’exception des stouts, dont nous ne possédons pas de marque propre, notre portefeuille de marques nous donne une représentation solide dans toutes les principales catégories de bières. En raison de notre vigueur dans le secteur des bières de fermentation basse en expansion, grâce aux marques Carling, Grolsch et Coors Fine Light Beer, nous sommes bien placés pour tirer profit de la tendance continue des consommateurs à se tourner vers les bières de fermentation basse.

Nos principaux concurrents sont Scottish & Newcastle UK Ltd., Inbev UK Ltd. et Carlsberg UK Ltd. Nous sommes le deuxième brasseur en importance au Royaume-Uni, et détenons environ 21 % de la part du marché de ce pays (compte non tenu des ventes des marques distribuées), selon les renseignements provenant de AC Nielsen, alors que Scottish & Newcastle UK Ltd. en détient 24 %, Inbev UK Ltd., 20 % et Carlsberg UK Ltd., 13 %. Les parts de marché de deux de nos trois principales marques, soit Carling et Coors Fine Light Beer, ont toutes augmenté dans leur catégorie de produits en 2005.

Propriété intellectuelle dans le monde

Nous sommes propriétaire des marques de commerce de la majorité des marques que nous produisons et nous détenons des licences pour le reste. Nous détenons également plusieurs brevets pour des procédés novateurs liés à la formule de composition, à la fabrication des canettes, à la décoration des canettes et à certains autres processus techniques. Ces brevets ont des dates d’expiration s’échelonnant jusqu’en 2021. Leur expiration ne devrait pas avoir d’incidence importante sur notre entreprise.

Inflation

L’inflation générale n’est habituellement pas un facteur déterminant dans nos segments d’exploitation, même si nous subissons occasionnellement des pressions inflationnistes dans certains secteurs, comme le coût des combustibles, qui est sensiblement plus élevé en 2005 par rapport aux années antérieures.

Réglementation

États-Unis

Notre entreprise aux États-Unis et dans ses territoires est rigoureusement réglementée par le gouvernement fédéral et les États, ainsi que par les administrations locales. Ces règlements régissent plusieurs aspects de nos activités, notamment lebrassage, la commercialisation et la publicité, le transport, les rapports avec les distributeurs, les ventes et les questions

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environnementales. Pour pouvoir exploiter nos installations, nous devons obtenir et conserver de nombreux permis, licences et approbations de diverses agences gouvernementales, dont le U.S. Treasury Department, le Alcohol and Tobacco Tax and Trade Bureau, le U.S. Department of Agriculture, la U.S. Food and Drug Administration, les agences de réglementation de l’alcool dans les États ainsi que des agences environnementales du gouvernement fédéral et des États.

Les organismes gouvernementaux perçoivent également des taxes et peuvent exiger des garanties de respect des lois et des règlements applicables. La taxe d’accise imposée par le gouvernement fédéral des États-Unis sur les boissons maltées s’élève actuellement à 18 $ le baril. Chaque État américain perçoit également une taxe d’accise à des taux qui, en 2005, allaient de 33 $ le baril à Hawaii à 0,60 $ le baril au Wyoming.

Canada

Au Canada, les gouvernements provinciaux réglementent la production, la commercialisation, la distribution, la vente et la fixation des prix de la bière et imposent des taxes à la consommation et des droits de licence relativement à la production et à la vente de la bière. En 2005, les taxes d’accise ont totalisé 452 millions de dollars ou 61 $ par baril vendu.De plus, le gouvernement fédéral réglemente la publicité, l’étiquetage, le contrôle de la qualité et le commerce international de la bière et impose aussi des taxes à la consommation, des taxes d’accise et, dans certains cas, des droits de douane sur la bière importée. Certains traités bilatéraux et multilatéraux conclus par le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux et certains gouvernements étrangers, notamment le gouvernement des États-Unis, ont par ailleurs une incidence sur l’industrie brassicole canadienne. Même si l’industrie brassicole de nombreux pays, y compris les États-Unis, est soumise à une réglementation gouvernementale, les brasseurs canadiens ont toujours été soumis à une réglementation relativement plus abondante.

Europe

Au Royaume-Uni, des règlements régissent plusieurs aspects de nos activités et de nos produits, dont le brassage, la salubrité des aliments, l’étiquetage et le conditionnement, la commercialisation et la publicité, les questions environnementales, la santé et la sécurité, l’emploi et la protection des données. Pour pouvoir exploiter nos brasseries et exercer des activités au Royaume-Uni, nous devons obtenir et conserver de nombreux permis et licences des autorités chargées de l’octroi de licences et des organismes gouvernementaux locaux, dont le HM Customs & Excise, l’Office of Fair Trading, le Data Protection Commissioner et l’Environment Agency.

Le gouvernement du Royaume-Uni perçoit une taxe d’accise sur toutes les boissons alcoolisées à divers taux qui varient en fonction du type de produit et du pourcentage d’alcool par volume. En 2005, nous avons dû payer des taxes d’accise d’environ 1,1 milliard de dollars sur notre produit d’exploitation brut d’environ 2,6 milliards de dollars, soit approximativement 102 $ le baril.

Questions environnementales

États-Unis

Nous faisons partie d’un certain nombre d’entités que la Environmental Protection Agency (« EPA ») a nommées en tant que parties potentiellement responsables (« PPR ») du site Lowry Superfund. Ce lieu d’enfouissement appartient à la City and County of Denver (« Denver ») et est géré par Waste Management of Colorado, Inc. (« Waste Management »). En 1990, nous avons comptabilisé une charge avant impôts de 30 millions de dollars, dont nous avons placé une partie dans une fiducie en 1993 dans le cadre du règlement d’un litige alors en cours avec Denver et Waste Management. Notre règlement était fondé sur un coût de remise en état présumé de 120 millions de dollars (en dollars ajustés de 1992). Nous sommes tenus de payer une partie des coûts futurs, le cas échéant, en sus de ce montant.

Compte tenu des incertitudes inhérentes au site, notamment les mesures de redressement supplémentaires que la EPA pourrait imposer, les nouvelles technologies et les coûts qui pourraient servir à déterminer quand la cible de 120 millions de dollars sera atteinte, l’estimation de notre responsabilité pourrait changer au fur et à mesure que d’autres faitsseront découverts. Nous ne pouvons prédire le montant requis par suite d’une modification éventuelle de notre responsabilité, mais nous pourrions avoir à payer des sommes supplémentaires à l’avenir.

Nous savons que la nappe d’eau souterraine est contaminée dans certaines de nos propriétés du Colorado en raison d’activités passées, en cours ou adjacentes. Nous pourrions également ne pas être au courant d’autres contaminations.

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À l’occasion, nous sommes informés du fait que nous sommes ou pourrions être considérés en vertu de la Comprehensive Environmental Response, Compensation and Liability Act ou de lois similaires adoptées par les États comme une PPR relativement au nettoyage d’autres sites où des matières dangereuses auraient été déversées dans l’environnement. Même si nous ne pouvons prédire le coût global éventuel des questions environnementales et connexes dans lesquelles nous pourrions être ou être actuellement mis en cause, nous estimons que tous les paiements, le cas échéant, que nous pourrions être tenus de verser à cet égard seront échelonnés et n’auront pas d’incidence importante sur nos résultats d’exploitation, surnos flux de trésorerie ou sur notre situation financière ou concurrentielle au cours d’un exercice donné. Nous estimons avoir prévu des réserves adéquates pour des pertes éventuelles ou estimables. Se reporter à la note 19 de nos états financiers consolidés à la rubrique 8 à la page 102.

Canada

Nos activités brassicoles canadiennes sont assujetties à une réglementation provinciale en matière d’environnement et à des exigences locales d’obtention de permis. Chacune de nos brasseries canadiennes, sauf la brasserie de St. John’s, a descapacités de traitement préalable des eaux usées ou encore un permis d’évacuation dans le réseau d’égouts public. Nous avons des programmes environnementaux complets au Canada qui comportent un certain nombre d’éléments dont l’organisation, la surveillance et la vérification, la conformité aux règlements, la communication d’informations, l’éducation et la formation et des mesures correctrices.

MCBC est toujours responsable des installations relatives aux activités abandonnées du secteur des produits chimiques spécialisés de Molson, vendu en 1996, qui exigent des programmes de remise en état environnementaux; ces programmes sont actuellement en cours ou sont planifiés. La plupart de ces installations ont trait à des propriétés liées à l’entreprise de produits chimiques qui appartenait à Molson, et nous avons constitué des provisions au titre des coûts de ces programmes de remise en état. Certains d’entre eux visent des installations aux États-Unis.

Europe

Nous sommes assujettis aux exigences gouvernementales ainsi qu’aux lois et aux règlements en matière d’environnement ainsi que de santé et de sécurité au travail. L’obligation de nous conformer à ces lois et règlements n’a pas eu d’incidence importante sur nos dépenses en immobilisations, sur notre bénéfice ou sur notre situation concurrentielle en 2005, et nous ne nous attendons pas à ce qu’elle en ait en 2006.

Employés et relations de travail

États-Unis

Notre segment des États-Unis compte environ 4 200 employés. Les employés horaires de Memphis, soit environ 9 % de nos employés aux États-Unis, sont représentés par le syndicat des Teamsters, et un petit nombre des autres employés sont représentés par d’autres syndicats. La convention collective de Memphis a été renégociée en 2005, et renferme des dispositions visées par nos projets de fermer l’installation de Memphis. Nous estimons que nous entretenons de bonnes relations avec nos employés du segment des États-Unis.

Canada

Notre segment du Canada compte environ 3 000 employés à plein temps. Environ 67 % de cet effectif total est syndiqué. Des projets de changement en milieu de travail se poursuivent et ont donné naissance à des comités mixtes syndicat-patronal permanents dans la plupart des brasseries qui s’intéressent surtout au service à la clientèle, à la qualité, àl’amélioration continue, à la formation du personnel et à une plus grande participation du personnel dans tous les domaines de l’activité brassicole. Nous estimons que nous entretenons de bonnes relations avec nos employés du segment du Canada.

Europe

Notre segment de l’Europe compte environ 3 000 employés, dont approximativement 29 % sont syndiqués, principalement dans les brasseries de Burton-on-Trent et de Tadcaster. Des conventions négociées et distinctes conclues avec la Transport and General Workers Union sont en vigueur dans les brasseries de Tadcaster et de Burton-on-Trent. Ces conventions n’ont pas de date d’expiration et sont négociées chaque année. Nous estimons que nous entretenons de bonnes relations avec nos employés du segment de l’Europe.

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d) Information financière sur les activités à l’étranger et au pays et les ventes à l’exportation

Se reporter à la rubrique 8, « États financiers et données supplémentaires », pour obtenir de l’information sur les ventes, les revenus d’exploitation et les éléments d’actif identifiables attribuables à notre pays de domiciliation, les États-Unis, et à tous les pays étrangers.

e) Information disponible

Notre site Web est situé à l’adresse http://www.molsoncoors.com. Par l’entremise d’un lien direct à nos rapports se trouvant sur le site Web de la SEC à l’adresse http://www.sec.gov, nous mettons à la disposition du public, sans frais, sur notre site Web, nos rapports annuels sur formulaire 10-K, nos rapports trimestriels sur formulaire 10-Q, nos rapports courants sur formulaire 8-K, de même que les modifications de ces rapports, dès que raisonnablement possible après leur dépôt par voie électronique ou remise à la SEC.

Mise en garde au sens des dispositions de la règle d’exonération du Private Securities Litigation Reform Act of 1995

Le présent document et les documents qui y sont intégrés par renvoi contiennent des déclarations prospectives comportant des risques et incertitudes. À l’exception des déclarations de faits historiques, toutes les déclarations contenues dans le présent document et dans les documents joints aux présentes sont des déclarations prospectives.

Les déclarations prospectives reposent sur les vues de la direction ainsi que sur des hypothèses posées par la direction et sur l’information dont elle dispose actuellement. Les déclarations prospectives peuvent fréquemment, mais pas toujours, être repérées par l’emploi de verbes au futur et de termes tels que « croire », « s’attendre à », « prévoir que », « avoir l’intention de », « pourrait », « devrait », « projette », « estime » ou d’expressions semblables. Les déclarations prospectives ne constituent pas des garanties de résultats futurs, et les résultats réels pourraient différer considérablement de ceux que laissent entendre les déclarations prospectives. Les déclarations prospectives comportent des risques, incertitudes etautres facteurs connus et inconnus pouvant faire en sorte que nos résultats réels ou ceux de notre secteur, nos niveaux d’activités, notre rendement ou nos accomplissements diffèrent considérablement des résultats futurs, niveaux d’activités, rendements ou accomplissements dont font état ces déclarations prospectives ou qu’elles laissent entendre.

Les déclarations prospectives contenues dans le présent document ou qui y sont intégrées par renvoi constituent des déclarations prospectives au sens de l’article 27A du Securities Act of 1933 et de l’article 21E du Securities Exchange Act of 1934, et elles sont assujetties à la règle d’exonération de la Private Securities Litigation Reform Act of 1995. Ces déclarations comprennent les déclarations concernant nos plans, nos intentions, nos convictions ou nos attentes actuelles.

Parmi les facteurs importants pouvant faire en sorte que les résultats réels diffèrent considérablement des résultats dont font état les déclarations prospectives se trouvent les risques et incertitudes décrits à la rubrique « Facteurs de risque » et ailleurs dans le présent document et dans les autres documents que nous avons déposés auprès de la SEC.

Les déclarations prospectives sont expressément et intégralement formulées sous réserve de la présente mise en garde. Les déclarations prospectives incluses dans le présent document sont faites à la date du présent document, et nous ne nous engageons nullement à mettre à jour publiquement des déclarations prospectives pour faire état de nouveaux renseignements, d’événements ultérieurs ou d’autres faits.

RUBRIQUE 1A. Facteurs de risque

Le lecteur devrait analyser attentivement les facteurs de risque suivants ainsi que les autres renseignements contenus dans le présent document. Les principaux facteurs susceptibles d’influer sur l’atteinte de nos objectifs et de faire en sorte queles résultats réels différeront considérablement de ceux dont il est fait état dans les déclarations prospectives incluent les facteurs suivants, sans toutefois s’y limiter :

Risques propres à la fusion avec Molson

Nous pourrions ne pas réaliser les économies de coûts et autres avantages actuellement prévus en raison des défis d’intégration des activités, technologies, ventes et autres aspects de Molson et de Coors. Notre réussite dépendra beaucoup du succès obtenu par la direction à intégrer les activités, les technologies et le personnel de Molson et de Coors. Sinous ne réussissons pas à relever ces défis d’intégration ou à réaliser par ailleurs l’un ou l’autre des avantages attendus de lafusion, notamment les économies annuelles de coûts estimées à 175 millions de dollars dès le troisième exercice suivant la

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fusion, cela pourrait nuire à nos résultats d’exploitation. De plus, l’intégration globale des deux sociétés pourrait donner lieuà des problèmes opérationnels, des frais et des obligations imprévus et détourner l’attention de la direction.

Si Pentland et la fiducie Coors ne peuvent s’entendre sur une question soumise aux actionnaires, en général, celle-ci ne sera pas approuvée, même si elle bénéficie à la société ou a la faveur des autres actionnaires. Pentland et la fiducie Coors, lesquelles contrôlent conjointement plus des deux tiers des actions ordinaires de catégorie A et des actions échangeables de catégorie A de la société, sont parties à des conventions de vote fiduciaire qui regroupent les droits de vote des actions ordinaires de catégorie A et des actions échangeables de catégorie A qu’elles détiennent. Cependant, si ces deux actionnaires ne s’entendaient pas pour voter en faveur d’une question soumise à un vote des actionnaires (sauf l’élection des administrateurs), les fiduciaires chargés de voter seraient tenus d’exercer les droits de vote se rattachant à toutes les actions ordinaires de catégorie A et actions échangeables de catégorie A déposées conformément aux conventions de vote fiduciaire contre la question. Il n’y a pas d’autre mécanisme prévu dans les conventions de vote fiduciaire pour résoudre une impasse possible entre ces actionnaires. Par conséquent, si Pentland ou la fiducie Coors ne veulent pas voter en faveur d’une transaction soumise à un vote des actionnaires, nous pourrions ne pas conclure la transaction même si notre conseil, notre direction ou nos autres actionnaires estiment que la transaction profite à Molson Coors.

Risques propres à nos activités abandonnées

Les indemnités offertes à l’acquéreur d’une participation de 68 % dans l’entreprise Kaiser au Brésil pourraient donner lieu à d’éventuelles sorties de fonds et charges dans les états des résultats. Le 13 janvier 2006, nous avons vendu une participation de 68 % dans Kaiser à FEMSA moyennant 68 millions de dollars au comptant, y compris la prise en charge par FEMSA de la dette, notamment éventuelle, de Kaiser. Aux termes de l’entente, nous devons indemniser FEMSA de certaines dettes éventuelles au titre des taxes et impôts, des recours civils et des contrats de travail. Le règlement, à terme, de ces réclamations est indépendant de notre volonté, et nous ne pouvons prévoir l’issue des procédures administratives ou judiciaires qui découleront de ces réclamations, Nous pourrions être tenus de verser des sommes à FEMSA au titre de ces indemnités. Bien que la juste valeur de ces obligations d’indemnisation figure à notre bilan en rapport avec la vente, nous pourrions être tenus d’inscrire à nos états des résultats d’autres charges suivant l’évolution de la situation, et de modifier en conséquence nos estimations de juste valeur.

Risques propres à notre société

Notre réussite dépend en grande partie du succès de trois principaux produits; l’échec ou la faiblesse d’un ou plus d’entre eux pourrait avoir une incidence défavorable importante sur nos résultats financiers. Bien que notre portefeuille compte actuellement 14 produits aux États-Unis, plus de 72 % de notre volume des ventes aux États-Unis en 2005 provient de la marque Coors Light. Au Royaume-Uni, la marque Carling lager est la plus vendue et représente environ 75 % du volume de CBL en 2005. Les marques Molson Canadian et Coors Light combinées ont représenté environ 45 % du volume des ventes pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005. Par conséquent, toute tendance marquée des consommateurs à se tourner vers d’autres bières pourrait avoir une incidence défavorable démesurément importante sur nos activités.

Notre dette par rapport à nos capitaux propres est considérable, ce qui pourrait nuire à notre capacité de nous adapter rapidement aux changements de conditions du marché ou de réagir aux pressions concurrentielles. Au 25 décembre 2005, nous avions une dette de 850 millions de dollars principalement liée à notre acquisition de CBL, et une dette de 1,4 milliard de dollars principalement liée à notre fusion avec Molson. Par conséquent, une tranche importante de nos flux de trésorerie liés à l’exploitation doit servir à payer le capital et les intérêts sur notre dette. Si notre rendementfinancier et notre rendement de l’exploitation ne génèrent pas suffisamment de flux de trésorerie pour toutes nos activités, cela pourrait avoir une incidence défavorable sur notre exploitation.

Nous nous approvisionnons en matières d’emballage dont nous avons besoin dans l’exercice de notre activité auprès d’un petit nombre de fournisseurs; la perte de l’un d’eux ou l’incapacité de l’un d’eux de fournir les matières pourrait nuire à notre capacité de produire nos produits. Pour nos activités aux États-Unis, nous achetons la plupart de nos cartons et contenants auprès d’un seul fournisseur ou d’un petit nombre de fournisseurs. Cet emballage est unique et n’est produit par aucun autre fournisseur. Par ailleurs, nous sommes tenus, en vertu d’obligations contractuelles, d’acheter la quasi-totalité de nos canettes et bouteilles aux États-Unis auprès de nos coentreprises produisant des contenants ou de nos partenaires dans ces coentreprises, à savoir Ball Corporation (RMMC) et Owens-Brockway Glass Container, Inc. (RMBC). Le regroupement des fournisseurs de bouteilles de verre en Amérique du nord a réduit les options d’approvisionnement et augmente le risque relatif d’interruption. CBL dispose d’une seule source d’approvisionnement en canettes (Ball). S’il advenait qu’un de ces fournisseurs soit incapable de répondre à nos besoins et que nous manquions de temps pour trouver une autre source d’approvisionnement, nos activités pourraient être affectées significativement.

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Nos principales installations de production en Europe et aux États-Unis sont respectivement regroupées en un seul endroit; nous pourrions donc être plus vulnérables que nos concurrents aux perturbations de transport, aux hausses des prix du carburant et aux catastrophes naturelles. Nos principales installations de production aux États-Unis se trouvent à Golden, au Colorado, et en Europe, à Burton-on-Trent, en Angleterre. Dans ces deux pays, nos concurrents ont plusieurs brasseries et installations de conditionnement géographiquement dispersées. Par conséquent, nous devons livrer nos produits plus loin que certains de nos concurrents, ce qui nous rend plus vulnérables aux fluctuations des coûts telles que le prix du carburant, ainsi qu’aux répercussions d’une catastrophe naturelle localisée.

La résiliation d’une ou de plusieurs de nos conventions de fabrication/de distribution pourrait avoir un effet défavorable important sur notre activité. Nous fabriquons et/ou distribuons des produits d’autres sociétés de boissons, y compris ceux d’un ou de plusieurs concurrents, aux termes de diverses conventions de licence ou de distribution au Canada et au Royaume-Uni. La perte d’une ou de plusieurs de ces ententes pourrait avoir un effet défavorable important sur les résultats d’un ou de plusieurs de nos segments d’exploitation.

Étant donné que nous continuerons de faire face à une vive concurrence mondiale, nos résultats d’exploitation pourraient s’en ressentir. L’industrie brassicole est hautement concurrentielle et exige d’importantes ressources humaines et financière. La concurrence au sein de nos différents marché pourrait nous pousser à réduire les prix, à augmenter les dépenses, notamment en immobilisations, ou nous faire perdre des parts de marché, chacune de ces éventualités pouvant avoir un effet défavorable important sur notre entreprise et nos résultats d’exploitation. De plus, dans certains de nos marchés, nos principaux concurrents peuvent compter sur des ressources beaucoup plus considérables, notamment sur le plan financier ou en matière de commercialisation, de production et de distribution, que celles dont Molson Coors dispose. Dans tous les marchés où Molson Coors exerce ses activités, des stratégies de commercialisation dynamiques mises en œuvre par nos principaux concurrents pourraient avoir un effet défavorable sur nos résultats financiers.

Les changements touchant les règlements fiscaux, environnementaux ou autres, ou l’incapacité de se conformer aux règlements existants, notamment en ce qui a trait aux licences et au commerce ou autre, pourraient avoir une incidence défavorable importante sur notre situation financière. Nos activités sont rigoureusement réglementées par les lois et la réglementation fédérales, étatiques, provinciales et locales de différents pays touchant des questions telles que les exigences relatives aux licences, les pratiques concurrentielles et de fixation des prix, les pratiques d’étiquetage, de publicité,de promotion et de commercialisation, ainsi que les relations avec les distributeurs, les questions environnementales et d’autres questions. La non-conformité à ces lois et à cette réglementation pourrait entraîner la perte, la révocation ou la suspension de nos licences, permis ou approbations. De plus, des modifications apportées à la fiscalité, à la réglementation sur l’environnement ou à toute autre loi ou réglementation pourraient avoir une incidence défavorable importante sur notre entreprise, notre situation financière et nos résultats d’exploitation.

Nous subissons les fluctuations de taux de change, principalement en ce qui concerne la livre sterling et le dollar canadien. Nous avons des actifs, des passifs, des produits d’exploitation et des charges libellés dans diverses devises, soit principalement nos ventes de la marque Coors Light au Canada et de la marque Carling au Royaume-Uni. Nos états financiers étant libellés en dollars américains, nous devons convertir nos actifs, nos passifs, nos produits d’exploitation et nos charges en dollars américains aux taux de change en vigueur. Les augmentations et les réductions de la valeur du dollar américain influent, parfois négativement, sur la valeur des éléments figurant dans nos états financiers, même si leur valeur enmonnaie locale demeure inchangée.

Nos opérations sont assujetties à des fluctuations de prix de matières premières ainsi qu’à des fluctuations des taux de change qui pourraient avoir un impact négatif important sur nos résultats d’exploitation. Nous utilisons une grande quantité de matières premières liées à l’agriculture et d’autres marchandises dans notre production, y compris le malt, le houblon et l’eau et du matériel de conditionnement. La disponibilité et le prix de ces marchandises peuvent être affectés par des facteurs sur lesquels nous n’exerçons aucun contrôle, y compris le gel des récoltes, la sécheresse et autres conditionsmétéorologiques, ainsi que les facteurs économiques touchant les décisions concernant la culture des produits, les diverses maladies des plantes, le vol et la demande. Dans la mesure où l’un ou l’autre de ces facteurs a une répercussion sur les prix des marchandises, cela pourrait avoir une incidence importante sur nos résultats d’exploitation. Nous avons des programmes de couverture visant à fixer le prix des marchandises et les fluctuations des taux de change. Toutefois, dans la mesure où nousne pouvons gérer de façon efficace les risques susmentionnés, et si nos programmes de couverture ne couvrent pas de façon adéquate et complète les fluctuations de prix des matières premières et les fluctuations des taux de change, ceci pourrait avoirune incidence négative sur nos résultats d’exploitation.

Nous pourrions subir les contrecoups d’une baisse généralisée du marché de la bière. Les tendances sectorielles dans nombre de marchés mondiaux indiquent un engouement pour les vins et spiritueux et les marques de bières à prix moindres dans certains marchés canadiens, ce qui pourrait entraîner une perte de volume ou de marge bénéficiaire.

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Étant donné que nous comptons sur un nombre limité de fournisseurs de services techniques, notre activité pourrait être lourdement perturbée. Nous avons recours à un seul fournisseur de services informatiques relativement à notre réseau, à notre centre de dépannage, à notre matériel et à la configuration de nos logiciels pour nos entreprises des États-Uniset du Royaume-Uni. Nous avons également recours à un seul fournisseur au Canada. Si nous devions perdre un fournisseur de services et que nous ne pouvions lui trouver un remplaçant en temps opportun, nous pourrions être incapables d’administrer adéquatement nos systèmes informatiques.

En raison de la forte concentration de travailleurs syndiqués au Royaume-Uni et au Canada, nous pourrions être lourdement touchés par des grèves, des arrêts de travail ou d’autres conflits de travail. Environ 29 % de l’effectif total de CBL et environ 67 % de l’effectif total de Molson sont syndiqués. Même si nous estimons que nous entretenons de bonnes relations avec nos employés, des lois sur les relations de travail plus rigoureuses au Royaume-Uni pourraient nous exposer à un plus grand risque de perte en cas de conflit de travail dans ce marché.

Des modifications apportées à la réglementation des réseaux de distribution de nos produits pourraient avoir un effet défavorable sur notre activité. La Cour suprême des États-Unis a récemment statué que certains règlements adoptés par des États sur les expéditions de vins entre États sont illégaux. Par suite de cette décision, certains États peuvent modifier leréseau de distribution à trois paliers auquel nous avons toujours eu recours pour la distribution de nos produits. Bien qu’il soit prématuré de se prononcer sur les modifications, le cas échéant, que les États pourraient apporter à leur réglementation par suite de cette décision, la modification du réseau de distribution à trois paliers pourrait avoir un effet défavorable importantsur notre activité. De plus, dans certaines provinces canadiennes, nos produits sont distribués aux termes d’ententes de coentreprises qui sont soit prescrites, soit réglementées par les autorités de réglementation gouvernementales provinciales. Sila réglementation provinciale devait changer, de manière à éliminer effectivement les circuits de distribution, les coûts afférents au rajustement de nos méthodes de distribution pourraient avoir un effet défavorable important sur notre activité.

Risques propres aux États-Unis

Des litiges concernant le secteur des boissons alcoolisées pourraient avoir un effet défavorable sur les volumes de nos ventes, sur notre activité et sur nos résultats d’exploitation. Molson Coors et bon nombre d’autres brasseurs et fabricants de spiritueux font l’objet de poursuites devant plusieurs tribunaux en ce qui a trait aux pratiques publicitaires et à la consommation par les mineurs. Les poursuites allèguent que chaque défenderesse a volontairement commercialisé ses produits auprès des enfants et autres consommateurs mineurs. En fait, chaque poursuite demande, au nom d’un groupe indéterminé de parents et de tuteurs, une injonction et des dommages-intérêts non déterminés. Nous opposerons une défense vigoureuse à ces poursuites. Il est impossible pour l’instant d’évaluer les pertes éventuelles ou l’étendue des pertes, le cas échéant, découlant de ces poursuites.

Aux États-Unis, nous dépendons considérablement de distributeurs indépendants pour la vente de nos produits, et il n’est pas certain qu’ils seront des vendeurs efficaces. Nous vendons tous nos produits aux États-Unis à des distributeurs qui les revendent à des détaillants. Certains distributeurs sont désavantagés sur le plan concurrentiel, car ils sont plus petitsque les distributeurs dominants dans leurs marchés. Nos distributeurs vendent également des produits qui font concurrence aux nôtres. Ces distributeurs pourraient accorder plus d’importance aux produits concurrents, ce qui pourrait réduire nos ventes. De plus, la réglementation dans un grand nombre d’États est telle qu’il est très difficile de changer de distributeur. Par conséquent, s’il ne nous est pas permis ou que nous ne sommes pas en mesure de remplacer des distributeurs non productifs ou inefficaces, cela pourrait avoir une incidence défavorable sur notre activité, notre situation financière et nos résultats d’exploitation.

Risques propres au Canada

Nous pourrions être tenus de financer l’entité ou d’exercer un contrôle sur l’entité qui est propriétaire de l’entreprise Sports et spectacles et du club de hockey Les Canadiens de Montréal aux termes de garanties accordées à ses prêteurs et à la LNH. Aux termes de certaines garanties accordées aux prêteurs et à la LNH en appui à l’entité qui est propriétaire majoritaire de l’entreprise Sports et spectacles et du club de hockey professionnel Les Canadiens de Montréal (acquis de Molson en 2001), Molson doit accorder du financement à l’entité au titre de ses obligations envers les prêteurs et de ses charges d’exploitation, et Molson doit exercer le contrôle sur l’entité qui est propriétaire du club de hockey à certainesconditions prédéterminées, sous réserve de l’approbation de la LNH, si l’entité ne respecte pas ses obligations aux termes de diverses ententes.

L’issue défavorable d’une poursuite intentée par Miller pourrait avoir un effet défavorable sur notre activité. En décembre 2005, Miller Brewing Company a intenté une poursuite contre la société et plusieurs filiales en Cour fédérale du Wisconsin. Miller cherche à faire invalider une convention de licence accordant à Molson Canada l’exclusivité de la

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distribution des produits Miller au Canada. Miller allègue la violation des lois antitrust américaines et canadiennes et des clauses de confidentialité de la convention. Miller allègue également l’impossibilité d’exécution de la convention par suite dela fusion de Molson Coors. Si Miller devait avoir gain de cause dans cette action, notre activité pourrait s’en ressentir.

Si nous ne parvenons pas à renégocier les contrats de licence, contrats de distribution et contrats connexes, notre activité pourrait en subir les contrecoups. Nous fabriquons et/ou distribuons des produits d’autres sociétés au Canada, notamment ceux de plusieurs concurrents, aux termes de divers contrats de licence ou de distribution. Nous sommes à négocier de nouvelles ententes avec deux de ces sociétés. La perte d’une ou de plusieurs de ces ententes pourrait avoir un effet défavorable sur notre activité.

Si les autorités de réglementation établissent que les ententes sectorielles concernant les normes d’embouteillage sont invalides, notre activité pourrait en souffrir lourdement. Le Bureau de la concurrence canadien est à examiner la validité des ententes sectorielles concernant les normes d’embouteillage de l’industrie. Si le Bureau devait établir que l’entente est anticoncurrentielle, nous pourrions être tenus d’utiliser plusieurs types de bouteilles, ce qui pourrait augmenterconsidérablement nos coûts, notamment de production.

Risques propres à l’Europe

Les regroupements des pubs et la croissance dans la taille des chaînes de pubs au Royaume-Uni pourraient réduire notre capacité à obtenir les prix désirés. La tendance vers les regroupements de pubs au détriment de l’exploitation d’indépendants au Royaume-Uni se poursuit. Les entités plus importantes auxquelles ces regroupements donnent lieu ont un plus grand pouvoir de négociation de prix, qui pourrait influer sur la capacité de CBL à obtenir des prix favorables en consommation sur place (en raison de l’effet de propagation lié à la réduction du pouvoir de négociation) et réduire notre bénéfice et nos marges bénéficiaires. Par ailleurs, ces plus grands clients ont commencé à acheter directement un plus grand nombre de produits que nous vendions dans le passé dans le cadre de nos activités de marques distribuées. Ces regroupements pourraient avoir une incidence défavorable sur nos activités.

Nous avons recours à un seul fournisseur de services logistiques en Angleterre, au pays de Galles et en Écosse pour distribuer les produits de CBL. Nous avons formé la coentreprise Tradeteam avec Exel Logistics. Tradeteam fait la distribution physique des produits de marques de CBL en Angleterre, au pays de Galles et en Écosse, sauf dans les cas où un client demande un système de distribution différent. S’il advenait que Tradeteam ne puisse pas continuer à distribuer nos produits et que nous ne puissions trouver un autre distributeur rapidement, cela pourrait grandement perturber nos activités etavoir une incidence défavorable sur notre exploitation.

Nous avons recours à un seul fournisseur de fûts au Royaume-Uni. Nous ne sommes pas propriétaires de nos fûts au Royaume-Uni; nous nous approvisionnons plutôt en fûts auprès d’un fournisseur de services logistiques qui en assume la propriété, l’entretien et la constitution de quantités suffisantes. En cas de faillite de ce tiers fournisseur, nous pourrions êtretenus d’acheter des stocks de fûts, à un coût estimatif de 61 millions de dollars.

Dans l’industrie brassicole au Royaume-Uni, les volumes des ventes sont passés du marché de la consommation sur place à celui de la consommation à domicile, tendance qui a une incidence défavorable sur notre rentabilité. Nous avons observé au cours des dernières années que le volume des ventes de bière au Royaume-Uni est passé du marché des pubs et restaurants (consommation sur place) à celui des magasins de vente au détail (consommation à domicile), dans l’ensemble de l’industrie. Les marges sur les ventes dans le marché de la consommation à domicile ont tendance à être inférieures à celles des ventes sur le marché de la consommation sur place. Le maintien de cette tendance pourrait avoir un effet défavorable sur notre rentabilité.

RUBRIQUE 1B. Observations du personnel non réglées

Aucune.

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RUBRIQUE 2. Propriétés

Au 25 décembre 2005, nos principales propriétés étaient :

Installations Emplacement Description États-Unis Bureaux administratifs6 Denver, CO Bureaux Brasseries/Usines de conditionnement Golden, CO

Memphis, TN1

Tecate, Mexique2

Boissons maltées/boissons maltées conditionnées

Usine de conditionnement Elkton, VA (Shenandoah Valley) Boissons maltées conditionnées Usine de canettes et de fonds Golden, CO Canettes et fonds d’aluminium Usine de bouteilles Wheat Ridge, CO Bouteilles de verre Distributeurs Meridian, ID

Glenwood Springs, CO Denver, CO

Distribution en gros de la bière

Cinq centres de distribution Différents endroits aux États-Unis Centres de distribution Europe Brasseries/usines de conditionnement Burton-on-Trent, Staffordshire

Tadcaster Brewery, Yorkshire Alton Brewery, Hampshire

Boissons maltées et boissons à base de spiritueux/boissons maltées conditionnées

Centre de distribution Burton-on-Trent, Staffordshire Centre de distribution Canada Bureaux administratifs Montréal (Québec) Bureaux Brasseries/usines de conditionnement St. Johns (Terre-Neuve)

Montréal (Québec) Toronto (Ontario) Creemore (Ontario) Edmonton (Alberta) Vancouver (Colombie-Britannique)

Boissons maltées conditionnées

Magasins de détail Province d’Ontario4 Magasins de vente au détail de bière Centres de distribution Montréal (Québec)

Province d’Ontario5 Centres de distribution

Brésil3 Brasseries/usines de conditionnement Araraquara, São Paulo

Cuiabá, Mato Grosso do Sul Feira de Santana, Bahia Gravataí, Rio Grande do Sul Jacereí, São Paulo Manaus, Amazonas Pacatuba, Ceará Ponta Grossa, Paraná

Boissons maltées/boissons maltées conditionnées

1 Fermeture prévue à la fin de 2006. 2 Mise en vente le 25 décembre 2005. 3 Participation majoritaire vendue en janvier 2006. 4 Environ 400 magasins détenus en propriété ou loués par notre cœntreprise BRI à divers endroits dans la province

d’Ontario. 5 Nous avons six entrepôts détenus en propriété ou loués par notre coentreprise BRI et un entrepôt dont nous sommes

propriétaires à divers endroits dans la province d’Ontario. 6 Installations louées.

Nous estimons que nos installations sont en bon état et appropriées pour leurs activités respectives. En 2005, nos installations d’exploitation n’avaient pas de contraintes de capacité. Nos entrepôts satellites appartiennent à des tiers et sont exploités par ceux-ci. Sauf indication contraire, toutes les autres installations nous appartiennent.

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RUBRIQUE 3. Litiges en cours

Depuis mai 2005, plusieurs recours collectifs présumés ont été déposés aux États-Unis et au Canada, notamment devant les cours fédérales du Delaware et du Colorado et des tribunaux provinciaux en Ontario et au Québec, selon lesquels, entre autres, la société et les entités membres de son groupe, y compris Molson Inc., et certains dirigeants et administrateursont trompé les actionnaires en omettant de déclarer les tendances sectorielles américaines au premier trimestre (janvier/mars) de 2005, avant le vote sur la fusion en janvier 2005. L’une des poursuites déposées en Cour fédérale du Delaware allègue que la société ne s’est pas conformée aux PCGR des États-Unis. La société prépare une défense ferme dans le cadre de ces poursuites.

Le Central Regional Office de la Securities and Exchange Commission des États-Unis à Denver (la « SEC ») a demandé à la société de lui fournir volontairement des documents et d’autres renseignements sur la société et Molson Inc., notamment de l’information et des communications internes et financières relatives à la fusion, les résultats financiers de la société pour le premier trimestre de 2005 et d’autres renseignements. La SEC a informé la société que cette demande ne devrait pas être interprétée comme une indication de la SEC ou de son personnel selon laquelle il s’est produit une violation, ni ne devrait être considérée comme un blâme à l’égard de quelque personne, entité ou titre. La société collabore pleinement à cette enquête.

La Bourse de New York a également demandé à la société de lui fournir de l’information concernant les événements qui ont mené à l’annonce de bénéfices de la société le 28 avril 2005, soit la date à laquelle nous avons annoncé que nos pertesdu premier trimestre de 2005 étaient attribuables à une baisse des ventes et à la fusion. La Bourse de New York passe régulièrement en revue les activités boursières suivant des annonces d’entreprises ou des événements et a indiqué qu’aucune conclusion d’irrégularité ne devait être présumée de son enquête. La société collabore pleinement à cette enquête.

Le 20 juillet 2005, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario a demandé de l’information concernant les opérations sur les titres de MCBC avant le 28 avril 2005, soit la date à laquelle nous avons annoncé que nos pertes du premier trimestre de 2005 étaient attribuables à une baisse des ventes et à la fusion. Nous collaborons pleinement à cette enquête.

Le comité de vérification du conseil d’administration de la société enquête actuellement sur le bien-fondé d’une plainte qu’il a reçue au troisième trimestre de 2005. Le comité a retenu les services d’un conseiller juridique indépendant pour l’aider à mener cette enquête. La plainte porte essentiellement sur la communication de l’information dans le cadre de la fusion, les levées d’options d’achat d’actions par les porteurs d’options de Molson Inc. avant la date de référence pour le dividende spécial versé aux actionnaires de Molson Inc. avant la fusion (divulguées dans le rapport courant sur le formulaire 8-K de la société daté du 15 février 2005), les déclarations faites concernant le dividende spécial aux actionnairesde Molson Inc., et les ventes d’actions ordinaires de la société dans le cadre de la levée d’options d’achat d’actions par le chef de la direction et le chef des finances de la société suivant la fusion, après la communication des résultats de fin d’exercice de Coors et de Molson Inc., et après que la société a levé les restrictions sur les opérations boursières imposées avant la fusion.Le conseil d’administration réitère sa confiance absolue envers la haute direction, y compris le chef de la direction et le chefdes finances.

En décembre 2005, Miller Brewing Company a intenté une poursuite contre la société et plusieurs filiales en Cour fédérale du Wisconsin. Miller cherche à faire invalider une convention de licence accordant à Molson Canada l’exclusivité de la distribution des produits Miller au Canada. Miller allègue la violation des lois antitrust américaines et canadiennes et desclauses de confidentialité de la convention. Miller allègue également l’impossibilité d’exécution de la convention par suite dela fusion de Molson Coors. La société entend présenter une défense ferme dans le cadre de cette poursuite et a déposé une demande reconventionnelle contre Miller et certaines entités liées en Ontario, Canada, en vue d’obtenir une déclaration selon laquelle la convention de licence a toujours force exécutoire.

Molson Coors et de nombreux autres brasseurs et fabricants de spiritueux ont été poursuivis devant plusieurs tribunaux relativement à des pratiques publicitaires et à la consommation d’alcool par des mineurs. Les poursuites ont toutes été intentées par le même cabinet d’avocats et allèguent que chaque défendeur a intentionnellement commercialisé ses produits auprès de mineurs. Chaque poursuite intentée pour le compte d’un groupe non défini de parents et de tuteurs, cherche essentiellement à obtenir une injonction et des dommages-intérêts non précisés. Dans chacune de ces poursuites, les fabricants ont déposé des requêtes en irrecevabilité devant les tribunaux. Au cours du troisième trimestre de 2005, l’un des tribunaux, le District Court for Jefferson County, Colorado, a accueilli la requête des fabricants, rejeté toutes les demandes defaçon définitive et adjugé les dépens aux défendeurs. Au début de 2006, deux autres tribunaux (une cour fédérale à Cleveland, en Ohio, et un tribunal d’État à Madison, au Wisconsin) ont rejeté les poursuites. Les demandeurs ont porté en appel deux de ces trois décisions; le délai d’appel de la troisième décision n’a pas encore expiré. Nous nous défendrons vigoureusement face à ces accusations et il est impossible de prédire pour le moment, la perte ou l’étendue de la perte éventuelle, le cas échéant, dans le cadre de ces poursuites.

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CBL a remplacé un régime de primes au Royaume-Uni par un régime différent aux termes duquel aucune prime n’a été versée en 2003. Un groupe d’employés ont porté l’affaire devant un tribunal d’arbitrage. Au cours du deuxième trimestre de 2005, le tribunal d’arbitrage a rendu une décision contre CBL. CBL a fait appel de la sentence arbitrale et est convaincue qu’elle sera renversée. Nous avons estimé le coût de la sentence arbitrale, si elle est confirmée, à 1 million de dollars, et avons réservé ce montant en date du 26 juin 2005. Si la sentence arbitrale devait être appliquée à d’autres groupes d’employés, la perte potentielle pourrait être supérieure.

Nous sommes partie à certains différends et à certaines poursuites découlant du cours normal de nos activités. Même s’il est impossible de prédire ou de connaître l’issue de ces procédures, à notre avis, d’après l’examen effectué de concert avec nos conseillers juridiques, aucun de ces différends ni aucune de ces poursuites ne devraient avoir d’incidence importante sur notre situation financière consolidée, nos résultats d’exploitation ou nos flux de trésorerie. Toutefois, les litiges comportent des incertitudes inhérentes. Un jugement défavorable dans le cadre de ces poursuites ou d’autres poursuites, dont la poursuite liée aux pratiques publicitaires décrite ci-dessus, pourrait nuire à notre activité.

RUBRIQUE 4. Questions soumises au vote des porteurs de titres

Sans objet.

PARTIE II

RUBRIQUE 5. Marché pour les actions ordinaires de la société inscrite et questions connexes relatives aux porteurs d’actions

Avant la fusion, nos actions ordinaires sans droit de vote de catégorie B se négociaient à la Bourse de New York depuis le 11 mars 1999 sous le symbole « RKY » et, auparavant, étaient inscrites à la cote du NASDAQ National Market sous le symbole « ACCOB ». À la suite de la fusion, nos actions ordinaires sans droit de vote de catégorie B se négocient à la Bourse de New York et à la Bourse de Toronto sous le symbole « TAP ».

Dans le cadre de la fusion et depuis le 9 février 2005, nos actions ordinaires sont considérablement différentes. Nous avons désormais des actions ordinaires de catégorie A et de catégorie B se négociant à la Bourse de New York sous le symbole « TAP A » et « TAP », respectivement, et à la Bourse de Toronto sous le symbole « TAP.LV.A » et « TAP.NV », respectivement. Notre filiale indirecte, Molson Coors Exchangeco, a en outre des actions échangeables de catégorie A et des actions échangeables de catégorie B qui se négocient à la Bourse de Toronto sous le symbole « TPX.LV.A » et « TPX.NV », respectivement. Les actions échangeables permettent de reporter l’impôt au Canada. Elles peuvent être échangées contre des actions ordinaires de Molson Coors à tout moment et aux mêmes ratios d’échange que ceux qui sont indiqués dans les documents de fusion, et donneront droit aux mêmes dividendes. Au moment de l’échange, les impôts sont payables. Les actions échangeables sont assorties de droits de vote par l’entremise des actions spéciales comportant droit de vote détenues par un fiduciaire et leurs porteurs peuvent élire les membres du conseil d’administration. Se reporter à la note 2, à la page 69,des états financiers consolidés pour des renseignements sur les ratios d’échange applicables à la fusion. Vous trouverez dans la circulaire de sollicitation de procurations par la direction définitive, datée du 9 décembre 2004 et complétée le 19 janvier 2005, les descriptions complètes des actions ordinaires de Molson Coors.

La fusion a été effectuée au moyen de l’échange d’actions de Coors contre des actions de Molson dans le cadre d’une opération évaluée à environ 3,6 milliards de dollars. Coors est considérée comme l’acquéreur comptable, bien que l’opération soit considérée comme une fusion entre égaux des deux sociétés. L’opération est décrite à la note 2, à la page 69, des états financiers consolidés ci-joints à la rubrique 8. Voici le nombre approximatif de porteurs de titres inscrits par catégorie d’actions en date du 28 février 2006 :

Titres de la catégorieNombre de porteurs

de titres inscrits

Actions ordinaires comportant droit de vote de catégorie A, d’une valeur nominale de 0,01 $.................................................................................................. 30

Actions ordinaires sans droit de vote de catégorie B, d’une valeur nominale de 0,01 $.................................................................................................. 3 050

Actions échangeables de catégorie A ......................................................................... 348 Actions échangeables de catégorie B ......................................................................... 3 492

Le tableau suivant indique les cours vendeurs extrêmes de nos actions ordinaires de catégorie A et les dividendes versés pour chaque trimestre de 2005 et de 2004, tels qu’ils sont affichés à la Bourse de New York.

Page 40: molson coors brewing  2005_AR_FRENCH

20

HAUT BAS DIVIDENDES1

2005 Premier trimestre ....................................................... 75,75 $ 68,50 $ 0,320 $Deuxième trimestre ................................................... 80,00 $ 63,69 $ 0,320 $Troisième trimestre ................................................... 69,00 $ 62,50 $ 0,320 $Quatrième trimestre................................................... 68,75 $ 63,69 $ 0,320 $

2004 Premier trimestre ....................................................... — — — Deuxième trimestre ................................................... — — — Troisième trimestre ................................................... — — — Quatrième trimestre................................................... — — —

1 À la suite de la fusion, nous déclarons des dividendes trimestriels de 0,32 $ l’action, qui reflètent la politique en matière de dividendes antérieure à la fusion de Molson.

Le tableau suivant indique les cours vendeurs extrêmes de nos actions ordinaires de catégorie B et les dividendes versés pour chaque trimestre de 2005 et de 2004, tels qu’ils sont affichés à la Bourse de New York.

HAUT BAS DIVIDENDES1

2005 Premier trimestre ....................................................... 76,30 $ 67,73 $ 0,320 $Deuxième trimestre ................................................... 79,50 $ 58,09 $ 0,320 $Troisième trimestre ................................................... 67,08 $ 59,87 $ 0,320 $Quatrième trimestre................................................... 67,62 $ 60,87 $ 0,320 $

2004 Premier trimestre ....................................................... 68,36 $ 53,89 $ 0,205 $Deuxième trimestre ................................................... 71,12 $ 63,90 $ 0,205 $Troisième trimestre ................................................... 76,50 $ 65,74 $ 0,205 $Quatrième trimestre................................................... 75,25 $ 65,28 $ 0,205 $

1 À la suite de la fusion, nous déclarons des dividendes trimestriels de 0,32 $ l’action, qui reflètent la politique en matière de dividendes antérieure à la fusion de Molson.

Le tableau suivant indique les cours vendeurs extrêmes de nos actions échangeables de catégorie A et les dividendes versés pour chaque trimestre de 2005 et de 2004, tels qu’ils sont affichés à la Bourse de Toronto.

HAUT BAS DIVIDENDES1

2005 Premier trimestre ............................................................................ 92,91 $ CA 83,00 $ CA 0,320 $Deuxième trimestre......................................................................... 97,73 $ CA 72,01 $ CA 0,320 $Troisième trimestre......................................................................... 80,00 $ CA 70,01 $ CA 0,320 $Quatrième trimestre ........................................................................ 78,00 $ CA 70,00 $ CA 0,320 $

2004 Premier trimestre ............................................................................ — — — Deuxième trimestre......................................................................... — — — Troisième trimestre......................................................................... — — — Quatrième trimestre ........................................................................ — — —

1 À la suite de la fusion, nous déclarons des dividendes trimestriels de 0,32 $ l’action, qui reflètent la politique en matière de dividendes antérieure à la fusion de Molson.

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21

Le tableau suivant indique les cours vendeurs extrêmes de nos actions échangeables de catégorie B et les dividendes versés pour chaque trimestre de 2005 et de 2004, tels qu’ils sont affichés à la Bourse de Toronto.

HAUT BAS DIVIDENDES1

2005 Premier trimestre ............................................................................ 91,40 $ CA 83,85 $ CA 0,320 $Deuxième trimestre......................................................................... 97,00 $ CA 72,22 $ CA 0,320 $Troisième trimestre......................................................................... 79,50 $ CA 73,91 $ CA 0,320 $Quatrième trimestre ........................................................................ 80,70 $ CA 71,40 $ CA 0,320 $

2004 Premier trimestre ............................................................................ — — — Deuxième trimestre......................................................................... — — — Troisième trimestre......................................................................... — — — Quatrième trimestre ........................................................................ — — —

1 À la suite de la fusion, nous déclarons des dividendes trimestriels de 0,32 $ l’action, qui reflètent la politique en matière de dividendes antérieure à la fusion de Molson.

RUBRIQUE 6. Données financières sommaires

Le tableau ci-après résume les données financières sommaires à la clôture des cinq derniers exercices. Pour de plus amples renseignements, il y a lieu de se reporter aux états financiers consolidés et aux notes complémentaires présentés à la rubrique 8, « États financiers et données supplémentaires », à partir de la page 53.

20052 2004 2003 20021 2001(En milliers, sauf les données par action)

Données tirées de l’état consolidé des résultats

Chiffre d’affaires brut ................................... 7 417 702 $ 5 819 727 $ 5 387 220 $ 4 956 947 $ 2 842 752 $Taxe d’accise sur la bière.............................. (1 910 796) (1 513 911) (1 387 107) (1 180 625) (413 290) Chiffre d’affaires net..................................... 5 506 906 4 305 816 4 000 113 3 776 322 2 429 462 Coût des produits vendus.............................. (3 306 949) (2 741 694) (2 586 783) (2 414 530) (1 537 623) Bénéfice brut................................................. 2 199 957 1 564 122 1 413 330 1 361 792 891 839 Frais de commercialisation, frais généraux et

frais d’administration ................................ (1 632 516) (1 223 219) (1 105 959) (1 057 240) (717 060) Éléments inhabituels, montant net ................ (145 392) 7 522 — (6 267) (23 174) Bénéfice d’exploitation................................. 422 049 348 425 307 371 298 285 151 605 Intérêts (débiteurs) créditeurs, montant net... (113 603) (53 189) (61 950) (49 732) 14 403 Autres produits (charges), montant net ......... (13 245) 12 946 8 397 8 047 32 005 Bénéfice avant impôts sur les bénéfices ....... 295 201 308 182 253 818 256 600 198 013 Charge d’impôts............................................ (50 264) (95 228) (79 161) (94 947) (75 049) Bénéfice avant la participation minoritaire... 244 937 212 954 174 657 161 653 122 964 Participation minoritaire3 .............................. (14 491) (16 218) — — — Bénéfice lié aux activités poursuivies........... 230 446 196 736 174 657 161 653 122 964 Perte liée aux activités abandonnées4 ........... (91 826) — — — — Effet cumulatif d’une modification de

convention comptable5 .............................. (3 676) — — — — Bénéfice net .................................................. 134 944 $ 196 736 $ 174 657 $ 161 653 $ 122 964 $Résultat par action – de base :

Activités poursuivies................................. 2,90 $ 5,29 $ 4,81 $ 4,47 $ 3,33 $Activités abandonnées............................... (1,16) — — — — Effet cumulatif d’une modification de

convention comptable............................ (0,04) — — — — Bénéfice net par action ordinaire – de base .. 1,70 $ 5,29 $ 4,81 $ 4,47 $ 3,33 $Résultat par action ordinaire – dilué :

Activités poursuivies................................. 2,88 $ 5,19 $ 4,77 $ 4,42 $ 3,31 $Activités abandonnées............................... (1,15) — — — — Effet cumulatif d’une modification de

convention comptable............................ (0,04) — — — — Bénéfice net par action ordinaire – dilué ...... 1,69 $ 5,19 $ 4,77 $ 4,42 $ 3,31 $

Page 42: molson coors brewing  2005_AR_FRENCH

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20052 20042 2003 20021 2001

(En milliers, sauf les données par action) Données tirées du bilan consolidé Espèces et quasi-espèces............................... 39 413 $ 123 013 $ 19 440 $ 59 167 $ 309 705 $Fonds de roulement (négatif) ........................ (768 374) $ 91 319 $ (54 874) $ (93 995) $ 88 984 $Total de l’actif............................................... 11 799 265 $ 4 657 524 $ 4 444 740 $ 4 297 411 $ 1 739 692 $Tranche à court terme de la dette à long terme

et autres emprunts à court terme ............... 348 102 $ 38 528 $ 91 165 $ 144 049 $ 88 038 $Dette à long terme......................................... 2 136 668 $ 893 678 $ 1 159 838 $ 1 383 392 $ 20 000 $Capitaux propres........................................... 5 324 717 $ 1 601 166 $ 1 267 376 $ 981 851 $ 951 312 $Données tirées de l’état consolidé des flux de

trésorerie Flux de trésorerie liés aux activités

d’exploitation ............................................ 422 275 $ 499 908 $ 528 828 $ 244 968 $ 193 396 $Flux de trésorerie liés aux activités

d’investissement........................................ (312 708) $ (67 448) $ (214 614) $ (1 570 761) $ (196 749) $Flux de trésorerie liés aux activités de

financement ............................................... (188 775) $ (335 664) $ (357 393) $ 1 291 668 $ (38 844) $Autres renseignements Barils de bière et d’autres boissons vendus .. 40 431 32 703 32 735 31 841 22 713 Dividendes par action ordinaire .................... 1,28 $ 0,820 $ 0,820 $ 0,820 $ 0,800 $Amortissement et épuisement ....................... 392 814 $ 265 921 $ 236 821 $ 227 132 $ 121 091 $Dépenses en immobilisations et ajouts aux

actifs incorporels ....................................... 406 045 $ 211 530 $ 240 458 $ 246 842 $ 244 548 $

1 Les résultats des cinq premières semaines de l’exercice 2002 et de tous les exercices antérieurs excluent les résultats de CBL.

2 Les résultats antérieurs au 9 février 2005 et ceux concernant tous les exercices précédents excluent les résultats de Molson Inc.

3 La participation minoritaire représente la quote-part des actionnaires minoritaires du bénéfice généré en 2005 par RMBC, RMMC, Grolsch et BRI et du bénéfice généré en 2004 par les coentreprises RMBC, RMMC et Grolsch, qui ont été consolidées à partir de 2004, en vertu du FIN 46R.

4 Résultats d’exploitation du secteur Brésil en 2005, par suite de la fusion. Se reporter à la note 3 des Notes complémentaires, à la page 72.

5 Incidence de l’adoption du FIN 47 au quatrième trimestre de 2005. Se reporter à la note 1 des Notes complémentaires, à la page 63.

RUBRIQUE 7. Analyse par la direction de la situation financière et des résultats d’exploitation

Sommaire exécutif

Nos résultats financiers en 2005 reflètent un changement important survenu au sein de la Société, en raison de la fusion avec Molson, Inc., ainsi que le contexte opérationnel difficile avec lequel toutes nos principales entreprises doivent composer.

Le chiffre d’affaires net s’est établi à 5,5 milliards de dollars, en hausse de 1,2 milliard de dollars ou 28 %, et le volume de ventes de bière de notre société a augmenté de 7,7 millions de barils ou 24 %. Ces hausses sont principalement attribuables à la prise en compte des résultats de Molson Canada dans nos résultats par suite de la fusion effectuée le 9 février2005. Notre bénéfice d’exploitation a augmenté pour s’établir à 422 millions de dollars, par rapport à 348 millions de dollars,en raison de l’inclusion des résultats de Molson dans nos résultats. Le bénéfice d’exploitation en 2005 comprenait des éléments inhabituels (qui font l’objet d’une analyse plus détaillée ci-dessous et ailleurs dans la présente section) ayant entraîné une charge de 145 millions de dollars tandis que le bénéfice d’exploitation en 2004 comprenait des éléments inhabituels ayant donné lieu à un bénéfice de 8 millions de dollars. Le bénéfice net s’est chiffré à 135 millions de dollars (1,69 $ par action, après dilution) en 2005, en baisse comparativement à 197 millions de dollars (5,19 $ par action, après dilution) en 2004. Le bénéfice net en 2005 comprend une perte de 92 millions de dollars liée aux activités abandonnées, soit notre ancien secteur Brésil.

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À des fins de comparaison, certaines analyses présentées dans la présente section, particulièrement en ce qui concerne les activités au Canada et, dans certains cas, en ce qui a trait aux résultats consolidés, comprennent également des comparaisons pro forma, comme si les résultats de Molson étaient compris dans nos résultats avant la fusion, depuis le début de 2004. Le chiffre d’affaires net pro forma lié aux activités poursuivies s’est établi à 5,6 milliards de dollars pour 2005, enbaisse de 4,4 % par rapport à 2004. Le bénéfice net pro forma en 2005 s’est élevé à 93,4 millions de dollars, ou 1,10 $ par action, après dilution.

Composantes de notre état des résultats

Chiffre d’affaires net Le chiffre d’affaires net représente presque exclusivement les ventes de bière et de boissons maltées, qui portent pour la plupart nos propres marques et que nous brassons nous-mêmes. Nous importons ou brassons certaines marques de partenaires en vertu de licences et de contrats connexes. Nous vendons également, en notre qualité de distributeur, certaines « marques appartenant à des tiers » à des clients au Royaume-Uni (secteur Europe).

Coût des produits vendus Le coût des produits vendus comprend les coûts que nous engageons pour fabriquer et expédier la bière. Ces coûts sont liés aux substances brassicoles, telles que l’orge, utilisées aux États-Unis et au Royaume-Uni pour fabriquer notre propre malt. Au Canada, nous achetons le malt auprès de tiers. Le houblon et diverses autres fécules sont au nombre des autres substances brassicoles principales que tous nos secteurs d’exploitation achètent. Les frais d’emballage, qui comprennent les coûts des bouteilles en verre, des cannettes en aluminium et du carton sont également compris dans le coût des produits vendus. Le coût des produits vendus se compose aussi des coûts directs et indirects de la main-d’œuvre, des frais de transport, du coût des services publics, des frais d’entretien ainsi que des autres frais indirects defabrication.

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration Ces frais se composent des frais de publicité-médias (télévision, radio et publicité imprimée), des frais de publicité stratégique (affiches, bannières, matériel depromotion sur le lieu de vente), ainsi que des coûts liés aux promotions planifiées et mises en œuvre par nos secteurs d’exploitation sur les marchés locaux et nationaux. Les frais de commercialisation, les frais généraux et les frais d’administration comprennent également les frais engagés relativement à nos activités de vente, qui incluent les coûts de la main-d’œuvre et les autres frais indirects. Enfin, ce poste comprend aussi les frais généraux et les frais d’administration liés à des fonctions telles que les finances, le contentieux, les ressources humaines et la technologie de l’information, qui se composent principalement de coûts liés à la main-d’œuvre et à des services externes.

Éléments inhabituels Ces éléments uniques, qui sont analysés ci-après, ont une incidence sur notre état des résultats.

Autres produits (charges) Ce poste se compose principalement des gains et des pertes au titre d’activités qui ne sont pas liées directement au brassage ni à la vente de bière. Ainsi, les gains ou pertes à la vente d’actifs hors exploitation,notre quote-part du bénéfice ou de la perte liée à notre participation dans l’équipe de hockey, les Canadiens de Montréal, et certains gains et pertes de change sont inscrits dans ce poste.

Intérêts créditeurs (débiteurs), montant net Les intérêts débiteurs liés aux emprunts effectués pour financer nos activités d’exploitation sont compris dans les coûts généraux non attribués. Les intérêts créditeurs du secteur Europe concernent certains prêts accordés à des clients.

Une analyse détaillée de certains postes figurant à l’état des résultats tels que la participation minoritaire, les activités abandonnées et l’effet cumulatif d’une modification de convention comptable est présentée ailleurs dans ce rapport de gestion ainsi que dans les notes complémentaires.

Activités abandonnées

Les activités de la Société au Brésil, qui ont été acquises dans le cadre de la fusion, sont maintenant présentées à titre d’activités abandonnées par suite de la vente d’une participation majoritaire dans ces activités le 13 janvier 2006. Au cours de2005, les activités du secteur Brésil ont eu les répercussions suivantes sur les résultats financiers de la Société, mais certaines de ces répercussions ne devraient pas toucher les résultats de la Société pour les périodes intermédiaires et les exercices ultérieurs à la vente :

Des pertes totalisant 91,8 millions de dollars ou 1,15 $ par action, après dilution, ont été comptabilisées dans l’état des résultats en 2005. Puisque le taux d’imposition effectif de la Société n’a pas bénéficié de ces pertes du secteur Brésil, les facteurs susmentionnés représentent l’incidence après impôts sur les résultats financiers de la Société.

Par suite de la vente, le bilan de la Société s’améliorera en raison de deux facteurs principaux :

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En 2006, la dette totale de la Société a été réduite d’environ 128 millions de dollars par rapport à 2005, par suite de la vente des activités du secteur Brésil ayant donné lieu à des rentrées de fonds de 68 millions de dollars provenant du produit de la vente, ainsi qu’à l’élimination d’une dette financière d’environ 63 millions de dollars du secteur Brésil.

Des passifs éventuels d’environ 260 millions de dollars, qui concernent principalement des créances fiscales, ont été sortis du bilan de la Société. MCBC demeure exposée à des risques possibles concernant ces passifs éventuels de Kaiser, ainsi qu’à des créances non comptabilisées présentées précédemment mais peu probables, qui tiennent à certaines indemnisations fournies à FEMSA en vertu du contrat de vente et d’achat visant notre participation majoritaire dans Kaiser. Ces indemnisations sont décrites plus en détail à la note 19, à la page 102. Bien que la Société soit d’avis que tous les passifs éventuels importants ont été présentés dans le cadre du processus de vente et que des provisions adéquates ont été constituées dans les états financiers de Kaiser, le règlement des passifs et des créances mentionnés ci-dessus qui ont fait l’objet de provisions ou de montants qui ont fait l’objet de toute autre divulgation pourrait, dans certaines circonstances, se traduire par des passifs additionnels pour Molson Coors en raison des dispositions d’indemnisation liées à l’opération.

Les activités du secteur Brésil ont entraîné une réduction des flux de trésorerie disponibles de la Société de 22 millions de dollars en 2005, en raison principalement des pertes d’exploitation et des intérêts débiteurs.

Éléments inhabituels

La Société a comptabilisé des éléments inhabituels totalisant 145,4 millions de dollars en 2005. Ces charges inhabituelles, présentées ci-après, étaient principalement liées aux initiatives intensives prises pour améliorer la performancefuture de la Société :

Le secteur États-Unis a comptabilisé des charges inhabituelles de 68,1 millions de dollars en 2005, essentiellement liées à la fermeture de la brasserie de Memphis, qui comprennent l’amortissement accéléré d’actifs et les coûts estimatifs relatifs au règlement des obligations au titre des prestations constituées des employés de la brasserie de Memphis.

Le secteur Canada a comptabilisé des charges inhabituelles de 5,2 millions de dollars en 2005, principalement liées à la restructuration des activités de vente et de commercialisation.

Le secteur Europe a comptabilisé des charges inhabituelles nettes de 13,8 millions de dollars en 2005, qui sont principalement imputables aux frais de restructuration liés aux initiatives de réduction des coûts, ainsi qu’aux coûts liés à lafermeture des activités de vente de la Société en Russie et à Taïwan, portés en déduction d’un gain net à la cession d’actifs aucours de l’exercice. Nous estimons que les économies annuelles tirées des initiatives du secteur Europe se chiffreront à environ 20 millions de dollars et qu’une tranche de 75 % sera affectée aux frais de vente, aux frais généraux et aux frais d’administration, et une tranche de 25 %, au coût des produits vendus, à compter de 2007.

Les charges inhabituelles attribuées au secteur corporatif se sont élevées à 58,3 millions de dollars en 2005, et la quasi-totalité de ce montant (55,9 millions de dollars) concernait des indemnités de départ et autres coûts liés aux ententes concernant le changement de contrôle et autres ententes conclues avec des dirigeants ayant quitté la Société après la fusion. Une analyse plus détaillée de ces coûts est présentée à la note 8 des Notes complémentaires comprises dans la rubrique 8, à la page 82.

Mise à jour sur les synergies découlant de la fusion

Au cours de 2005, la Société a réalisé des synergies de coûts liées à la fusion de 59 millions de dollars, soit un résultat supérieur à son objectif de 50 millions de dollars établi pour 2005. La Société prévoit réaliser des synergies de coûtssupplémentaires de 50 millions de dollars en 2006 et des synergies annuelles totalisant 175 millions à compter du troisième exercice suivant la conclusion de la fusion. Grâce aux efforts déployés par nos équipes responsables des synergies et de l’exploitation au cours du premier exercice ayant suivi la fusion, nous prévoyons maintenant réaliser des réductions de coûts additionnelles de 75 millions de dollars d’ici la fin de 2008, soit un résultat largement supérieur à notre objectif initial, qui visait des synergies de 175 millions de dollars au cours des trois exercices suivant la fusion.

Effet cumulatif d’une modification de convention comptable

Molson Coors a adopté le Financial Accounting Standards Board Interpretation No. 47, « Accounting for Conditional Asset Retirement Obligations, an interpretation of FASB Statement No. 143 », (le « FIN 47 »), en vertu duquel les sociétés doivent constater les passifs à long terme potentiels liés à l’éventuelle mise hors service d’immobilisations. Parsuite de l’adoption du FIN 47, la Société a comptabilisé une charge cumulative sans effet sur la trésorerie de 3,7 millions de dollars, après impôts, au quatrième trimestre de 2005, présentée à titre d’effet cumulatif d’une modification de convention comptable dans l’état des résultats de la Société.

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Comme il a été présenté dans les résultats de la Société pour le quatrième trimestre et l’ensemble de l’exercice 2005, cette charge représente un cumul des frais de restauration et d’enlèvement susceptibles d’être engagés au cours des 30 prochaines années au titre des mises hors service d’immobilisations prévues. Par suite de la constatation de cette charge de rattrapage au quatrième trimestre de 2005, la Société ne prévoit pas que la charge constatée en vertu du FIN 47 aura une incidence importante sur les résultats d’exploitation annuels.

Résultats d’exploitation

Secteur États-Unis

Le secteur États-Unis produit, commercialise et vend le portefeuille des marques Coors aux États-Unis et dans ses territoires. Il comprend également les résultats des coentreprises Rocky Mountain Metal Corporation (« RMMC ») et Rocky Mountain Bottle Company (« RMBC ») consolidées avec prise d’effet en 2004 en vertu du FIN 46R. Le secteur États-Unis comprend aussi le volume moins important de ventes de bières de marques Coors hors des États-Unis et de ses territoires, notamment au Mexique et dans les Caraïbes, ainsi que les ventes de produits Molson aux États-Unis.

Exercices terminés les 25 déc. 2005

Variation(en %)

26 déc. 2004

Variation(en %)

28 déc. 2003

(En milliers, sauf les pourcentages) Volume en barils................................................... 22 645 2,6 % 22 068 (0,8) % 22 257 Chiffre d’affaires net............................................. 2 474 956 $ 4,0 % 2 380 193 $ 2,2 % 2 328 004 $Coût des produits vendus...................................... (1 525 060) 4,3 % (1 462 373) 0,2 % (1 459 961)

Bénéfice brut ..................................................... 949 896 3,5 % 917 820 5,7 % 868 043 Frais de commercialisation, frais généraux et frais

d’administration ................................................ (739 315) 0,5 % (735 529) 5,8 % (695 195) Éléments inhabituels, montant net1....................... (68 081) — — — — Bénéfice d’exploitation......................................... 142 500 (21,8) % 182 291 5,5 % 172 848 Autres (charges) produits, montant net1................ (457) (102,3) % 19 924 216,3 % 6 299 Bénéfice avant impôts sur les bénéfices2 .............. 142 043 $ (29,8) % 202 215 $ 12,9 % 179 147 $

1 Se compose principalement de gains à la vente d’actifs résiduels, de droits d’usage de l’eau, d’un règlement de redevance et de la quote-part des pertes de Molson USA en 2004 et en 2003.

2 Le bénéfice avant impôts sur les bénéfices de 2005 et de 2004 comprenait une tranche de 12 679 $ et de 13 015 $, respectivement, de la participation minoritaire au bénéfice attribuable aux coentreprises RMBC et RMMC.

Chiffre d’affaires net

Le chiffre d’affaires net du secteur États-Unis pour l’ensemble de l’exercice a augmenté en 2005 comparativement à 2004, en raison du volume à la hausse des ventes de bières Coors Light, Keystone Light et Blue Moon, ainsi que de la prise en compte des ventes de bière Molson aux États-Unis dans les résultats du secteur États-Unis après la fusion. L’accroissement des ventes de bière Coors Light tient à l’amélioration des activités de vente, à une campagne publicitaire (ayant pour thème Silver Bullet Train) et au nombre accru d’activités promotionnelles. Cet accroissement découle également des ventes élevées dans le segment des bières légères premium, qui ont augmenté en 2005. Ces résultats ont été contrebalancés par le volume réduit des ventes de bières Coors Original, Aspen Edge et Zima.

Le chiffre d’affaires net par baril a augmenté de 1,3 % en 2005 par rapport à 2004. En 2005, nous avons bénéficié de prix au guichet favorables, qui ont été neutralisés en partie par les importants rabais promotionnels et par les coupons-rabais,ainsi que par le contexte concurrentiel. Environ la moitié de l’augmentation du chiffre d’affaires par baril est attribuable à cesfacteurs. Le recouvrement d’un supplément carburant auprès des clients est l’autre principal facteur ayant contribué à l’augmentation du chiffre d’affaires net par baril. Cependant, nos efforts visant à recouvrer les coûts élevés du carburant auprès des clients n’ont pas entièrement atténué nos risques liés aux prix du carburant, comme il est discuté ci-dessous à la section Coût des produits vendus.

Le chiffre d’affaires net du secteur États-Unis s’est amélioré de 2,2 % en 2004 par rapport à 2003, même si le volume des ventes a reculé sur douze mois. Le chiffre d’affaires net par baril s’est pour sa part amélioré de 3,1 % en 2004 comparativement à 2003, en raison d’un environnement favorable des prix dans l’industrie et de la diminution des rabais promotionnels en 2004. Le chiffre d’affaires du secteur États-Unis en 2004 a bénéficié du lancement de la marque Aspen Edge plus tôt au cours de l’exercice, ainsi que de la forte croissance de nos marques Blue Moon et Zima XXX plus tard au cours de l’exercice. Le recouvrement d’un supplément carburant auprès des clients s’est traduit par un ajout de 4,6 millions de dollars.

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Coût des produits vendus

Le coût des produits vendus par baril a augmenté de 1,6 %, passant de 66,27 $ par baril en 2004 à 67,35 $ par baril en 2005. Cette augmentation est imputable au taux d’inflation élevé concernant les frais de transport, le carburant diesel, lesfrais d’emballage et les coûts des services publics. L’inflation en soi se serait traduite par une augmentation d’environ 4 % ducoût des produits vendus par baril. Cependant, ces facteurs défavorables ont été neutralisés en partie par les tendances favorables au chapitre des coûts résultant de la gestion des coûts liés à la chaîne d’approvisionnement, par la productivité dela main-d’œuvre et par les synergies découlant de la fusion.

Le coût des produits vendus a augmenté de 2,4 millions de dollars ou 0,2 % en 2004, comparativement à 2003. Le coût des produits vendus par baril a augmenté d’environ 1,0 %. Cette hausse découle de l’incidence nette de l’inflation (principalement l’augmentation des prix du carburant et des frais d’emballage) (15,1 millions de dollars); elle est également imputable à l’accroissement des coûts de main-d’œuvre (12,1 millions de dollars) et à la tendance privilégiant les marques et les emballages plus coûteux, notamment Aspen Edge en 2004 (10,9 millions de dollars). La hausse a été contrebalancée par l’échelonnement des coûts supplémentaires liés à l’implémentation de notre système de chaîne d’approvisionnement en 2003 (6,5 millions de dollars), ainsi que par l’adoption du FIN 46R, qui a réduit notre coût des produits vendus en retirant certainescharges des coentreprises du coût des produits vendus figurant à l’état des résultats (13,0 millions de dollars).

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration

Les frais de commercialisation, les frais généraux et les frais d’administration ont augmenté de 3,8 M$ ou 0,5 % en 2005 par rapport à 2004. L’accroissement des dépenses liées aux capacités de vente a été contrebalancé par la diminution des frais généraux et des frais indirects d’administration.

Les frais de commercialisation, les frais généraux et les frais d’administration se sont accrus de 43,0 millions de dollars ou 6,0 % en 2004 par rapport à 2003. Ce résultat représente une augmentation additionnelle de 2,18 $ par baril imputable à la hausse des investissements dans les activités de vente et de commercialisation (29,6 millions de dollars), ainsiqu’à la hausse modeste des coûts de la main-d’œuvre (5,1 millions de dollars).

Éléments inhabituels

Les éléments inhabituels du secteur États-Unis en 2005 concernaient principalement la fermeture prévue de la brasserie de Memphis, qui devrait avoir lieu vers la fin de 2006. Nous avons comptabilisé un amortissement accéléré de 33,3 millions de dollars des actifs de la brasserie, qui reflète leur durée de vie utile révisée, des pertes de valeur directe desactifs de 3,2 millions de dollars, des charges à payer de 1,7 million de dollars au titre des indemnités de départ et des avantages connexes, ainsi que des coûts estimatifs de 25,0 millions de dollars liés au règlement de nos obligations au titre durégime de retraite interentreprises de Memphis. Nous avons comptabilisé des charges de restructuration supplémentaires de 4,9 millions de dollars relativement à la brasserie de Golden.

Autres produits, montant net

Les autres produits ont diminué en 2005 par rapport à 2004, en raison principalement de deux facteurs principaux survenus en 2004, qui ne se sont pas reproduits en 2005. Premièrement, nous avons comptabilisé des gains de 11,7 millions de dollars à la vente de certains biens immobiliers résiduels dont nous étions propriétaires, et nous avons également comptabilisé des redevances de 8,3 millions de dollars liées à la réception, en 2004, d’un paiement en espèces dans le cadre d’un règlement versé par l’acheteur d’une mine de charbon détenue précédemment par Coors.

Les autres produits ont augmenté en 2004 par rapport à 2003, essentiellement en raison des mêmes facteurs dont il est fait mention dans le paragraphe précédent.

Secteur Canada

Avant la fusion, le secteur Canada se composait de la participation de 50,1 % de Coors Brewing Company dans la société en nom collectif Coors Canada, qui vendait les produits de marque Coors Light au Canada. Molson était l’autre propriétaire de la société en nom collectif. Les activités de brassage, de distribution et de vente de la bière Coors Light au Canada étaient imparties à Molson par la société en nom collectif. Coors Canada gérait toutes les activités de commercialisation de nos produits au Canada. Dans le cadre de la fusion, Coors Canada a été dissoute et les activités liées à la vente de bière Coors Light au Canada ont été intégrées dans le secteur Canada. Coors Light est actuellement la marque de bière la plus vendue par Molson Canada, ainsi que la marque de bière légère la plus vendue et la deuxième marque de bière emballée la plus vendue au Canada.

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À la suite de la fusion, le secteur Canada se compose principalement des activités brassicoles de Molson, qui incluent la production et la vente des marques Molson au Canada, ainsi que nos ententes de coentreprise pour la distribution de bière en Ontario et dans les provinces de l’Ouest, Brewers Retail, Inc. (« BRI ») (consolidée en vertu du FIN 46R), et Brewers Distribution Limited (« BDL »).

Les résultats historiques du secteur Canada s’établissent comme suit :

Exercices terminés les 25 déc. 20053

Variation(en %)

26 déc. 2004

Variation(en %)

28 déc. 2003

(En milliers, sauf les pourcentages) Volume en barils................................................... 7 457 — — — — Chiffre d’affaires net1 ........................................... 1 527 306 $ n.s. 60 693 $ 27,7 % 47 527 $Coût des produits vendus...................................... (790 859) — — — —

Bénéfice brut ..................................................... 736 447 n.s. 60 693 27,7 % 47 527 Frais de commercialisation, frais généraux et frais

d’administration ................................................ (377 545) n.s. 969 n.s. 114 Éléments inhabituels ............................................. (5 161) — — — — Bénéfice d’exploitation......................................... 353 741 473,7 % 61 662 29,4 % 47 641 Autres (charges) produits, montant net ................. (2 183) — — — — Bénéfice avant impôts sur les bénéfices2 .............. 351 558 $ 470,1 % 61 662 $ 29,4 % 47 641 $

n.s. = non significatif

1 Le chiffre d’affaires net en 2004 et en 2003 représente les redevances versées à la Société par la société en nom collectif Coors Canada. Le bénéfice de la société en nom collectif Coors Canada a augmenté en 2004 par rapport à 2003, en raison principalement de l’amélioration du prix des produits de marque Coors Light (9 millions de dollars). L’amélioration des résultats du secteur Canada tient également à l’appréciation du dollar canadien (3 millions de dollars) et au volume accru de ventes de bière (1 million de dollars).

2 Le bénéfice avant impôts sur les bénéfices en 2005 comprend une tranche de 5 093 $ de la participation minoritaire au bénéfice attribuable à la coentreprise Brewer’s Retail Inc.

3 Les résultats de Molson sont compris dans les résultats du secteur Canada avec prise d’effet le 9 février 2005, date de la fusion.

Le tableau suivant illustre les résultats pro forma du secteur Canada comme si la fusion avait eu lieu le 29 décembre 2003, le premier jour de l’exercice 2004 de Coors :

Exercices terminés les 25 déc. 2005

Variation(en %)

26 déc. 2004

(En milliers, sauf les pourcentages) Volume en barils.......................................................................................... 8 153 $ (1,1) % 8 241 $Chiffre d’affaires net1 .................................................................................. 1 627 721 $ 6,5 % 11 528 279 $ Coût des produits vendus............................................................................. (818 297) 5,9 % (722 510) Bénéfice brut................................................................................................ 809 424 7,1 % 755 769 Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration .......... (425 468) 24,2 % (342 635) Éléments inhabituels .................................................................................... (5 161) (74,7) % (20 404) Bénéfice d’exploitation................................................................................ 378 795 (3,5) % 392 730 Autres (charges) produits, montant net ........................................................ (1 490) (47,5) % (2 837) Bénéfice avant impôts sur les bénéfices2 ..................................................... 377 305 $ (3,2) % 389 893 $

n.s. = non significatif

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Incidence des taux de change sur les résultats

Le secteur Canada (résultats présentés en dollars américains) a bénéficié de l’appréciation de 6,9 % sur douze mois de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain en 2005. Le tableau suivant illustre l’incidence des taux de change sur l’état des résultats pro forma du secteur Canada.

Hausse découlant de

l’incidence destaux de change

2005(En milliers)

Chiffre d’affaires net ......................................................................................................... 112 869 $Coût des produits vendus .................................................................................................. (55 923)

Bénéfice brut.................................................................................................................. 56 946 Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration ................................ (30 143) Éléments inhabituels ......................................................................................................... (433)

Bénéfice d’exploitation.................................................................................................. 26 370Autres produits (charges), montant net ............................................................................. (159)

Bénéfice avant impôts et participation minoritaire ........................................................ 26 211 $

Chiffre d’affaires net

Pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005, le chiffre d’affaires net pro forma du secteur Canada s’est établi à 1,6 milliard de dollars, en hausse de 6,5 % par rapport à l’exercice précédent. Au Canada, le chiffre d’affaires net par baril aaugmenté légèrement en monnaie locale pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005, en raison des modestes augmentations générales de prix, qui ont été contrebalancées par une composition des produits défavorable. La composition des ventes nettes défavorable découle de la croissance du segment des bières économiques, principalement en Ontario et en Alberta, laquelle a été neutralisée en partie par l’amélioration des ventes à l’importation à des prix supérieurs aux prix de vente moyens.

Le volume de ventes net du secteur Canada pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005 a diminué de 1,1 % pour s’établir à 8,2 millions de barils (9,6 millions d’hectolitres), sur une base pro forma, comparativement à l’exercice précédent.Cette diminution est imputable à la baisse des volumes au premier trimestre, qui a été neutralisée en partie par les volumes élevés enregistrés dans l’industrie ainsi que par l’accroissement des activités de vente et par la performance du marché au cours du reste de 2005.

Coût des produits vendus et bénéfice brut

Le coût des produits vendus pro forma a augmenté de 5,9 % pour s’établir à 818,3 millions de dollars pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005, comparativement à 772,5 millions de dollars à l’exercice 2004. Au cours de la même période, le coût des produits vendus par baril exprimé en monnaie locale du secteur Canada a diminué, car les synergies de coûts et autres réductions de coûts ont été contrebalancées par une composition des produits défavorable.

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration

Les frais de commercialisation, les frais généraux et les frais d’administration pro forma se sont accrus de 24,2 % pour s’établir à 425,5 millions de dollars pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005, par rapport à 342,6 millions de dollarsen 2004.

Les dépenses liées aux activités de commercialisation et de vente du secteur Canada ont connu une croissance à un chiffre. Les frais généraux et les frais d’administration exprimés en monnaie locale ont augmenté en raison de la hausse de l’amortissement, de l’accroissement des coûts liés aux employés et des éléments non récurrents, facteurs qui ont été neutralisés en partie par les synergies découlant de la fusion.

Éléments inhabituels

Nous avons constaté des charges inhabituelles de 5,2 millions de dollars imputables principalement à la restructuration des activités de vente et de commercialisation au Canada. Ces mesures de restructuration permettront d’intégrer davantage les activités de commercialisation et de vente afin de former une seule équipe, et d’améliorer les

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communications concernant nos marques ainsi que notre approche à l’égard de la clientèle. Des charges inhabituelles de 20,4 millions de dollars comptabilisées en 2004 étaient liées à la fusion et elles ne se sont donc pas reproduites en 2005.

Autres (charges) produits, montant net

Les autres charges représentent notre quote-part de la perte liée à notre participation dans l’équipe de hockey, les Canadiens de Montréal.

Secteur Europe

Le secteur Europe comprend la production et la vente des marques de CBL, principalement au Royaume-Uni, notre coentreprise relative à la production et à la distribution de la marque Grolsch au Royaume-Uni et en République d’Irlande (consolidée en vertu du FIN 46R depuis 2004), les ventes de marques appartenant à des tiers (marques de boissons détenues par d’autres sociétés, que nous vendons et livrons aux détaillants), ainsi que notre coentreprise avec Exel Logistics pour la distribution de produits en Grande-Bretagne (Tradeteam). Les activités du secteur comprennent également le volume négligeable de ventes en Asie, en Russie et dans d’autres marchés extérieurs.

Exercices terminés les 25 déc. 2005

Variation(en %)

26 déc. 2004

Variation(en %)

28 déc. 2003

(En milliers, sauf les pourcentages) Volume en barils................................................... 10 329 (2,9) % 10 635 1,5 % 10 478 Chiffre d’affaires net............................................. 1 501 299 $ (19,5) % 1 864 930 $ 14,8 % 1 624 582 $Coût des produits vendus...................................... (989 740) (22,6) % (1 279 321) 13,5 % (1 126 822)

Bénéfice brut ..................................................... 511 559 (12,6) % 585 609 17,6 % 497 760 Frais de commercialisation, frais généraux et frais

d’administration ................................................ (429 973) (3,8) % (447 163) 16,4 % (384 094) Éléments inhabituels ............................................. (13 841) (284,0) % 7 522 — —

Bénéfice d’exploitation ..................................... 67 745 (53,6) % 145 968 28,4 % 113 666 Intérêts créditeurs.................................................. 12 978 (19,0) % 16 024 (6,6) % 17 156 Autres (charges) produits, montant net ................. (14 174) 150,6 % (5 655) (243,5) % 3 940 Bénéfice avant impôts sur les bénéfices1 .............. 66 549 $ (57,4) % 156 337 $ 16,0 % 134 762 $

1 Le bénéfice avant impôts sur les bénéfices de 2005 et de 2004 comprend une tranche de 5 798 $ (4 191 $, déduction faite des impôts) et de 6 854 $ (4 798 $, déduction faite des impôts) de la participation minoritaire du bénéfice attribuable à la coentreprise Grolsch.

Incidence des taux de change sur les résultats

La dépréciation de 0,5 % sur douze mois de la valeur de la livre sterling par rapport au dollar américain a eu une incidence défavorable sur le secteur Europe en 2005. Par contre, le secteur Europe avait bénéficié de l’appréciation de 12,0 % sur douze mois de la valeur de la livre sterling par rapport au dollar américain en 2004. Le tableau suivant illustre l’incidencedes taux de change sur l’état des résultats du secteur Europe.

Hausse découlant de l’incidence des taux de change1

2005 2004 (En milliers)

Chiffre d’affaires net ................................................................................ (15 049) $ 193 473 $Coût des produits vendus ......................................................................... 9 892 (129 611)

Bénéfice brut......................................................................................... (5 157) 63 862 Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration ....... 2 936 (47 311)

Bénéfice d’exploitation......................................................................... (2 221) 16 551 Intérêts créditeurs ..................................................................................... (289) 1 291 Autres produits (charges), montant net .................................................... 322 (1 502)

Bénéfice avant impôts sur les bénéfices et participation minoritaire.... (2 188) $ 16 340 $

1 On suppose que les taux pour 2005 sont les mêmes que ceux pour 2004, et que les taux pour 2004 sont les mêmes que ceux pour 2003.

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Chiffre d’affaires net

Le chiffre d’affaires net du secteur Europe a diminué de 19,5 % en 2005, et le volume a reculé de 2,9 % par rapport à l’exercice précédent. Une tranche d’environ 5 % de la diminution du chiffre d’affaires net est imputable aux taux de change. La baisse du volume est liée aux ventes de bière de marque Grolsch, de boissons alcoolisées aromatisées et d’ales. Cette baisse a été neutralisée en partie par le volume accru des ventes de bière de marque Carling. La baisse générale du volume des ventes de CBL pour l’exercice était légèrement supérieure à la baisse générale du volume des ventes sur le marché.

Le volume des ventes de bière sur le marché de la consommation sur place, qui représente environ les deux tiers du volume des ventes du secteur Europe et une tranche encore plus importante de la marge, a reculé de 2 % par rapport à 2004. Ce résultat se compare à la baisse de 3,8 % du volume des ventes de bière sur le marché général de la consommation sur place enregistrée au cours de l’exercice, et a donné lieu à une légère augmentation de notre part de marché. Le volume des ventes de bière sur le marché de la consommation à domicile a diminué d’environ 2 % en 2005 par rapport à 2004, en raison de la diminution du volume des ventes de bière de marque Grolsch. Notre part du marché de la consommation à domicile a diminué légèrement.

Outre les variations de volume dont il est fait mention ci-dessus, nous avons dû composer avec des prix défavorables tant en ce qui concerne le marché de la consommation sur place que celui de la consommation à domicile, et la valeur des ventes de marques appartenant à des tiers a diminué. La composition défavorable des marques et des réseaux a contribué à ces réductions.

En raison d’un changement survenu dans les méthodes de négociation avec un important client du marché des marques appartenant à des tiers, nous avons dû comptabiliser les ventes et le coût des produits vendus relatifs à ce client surune base nette, plutôt que sur une base brute, ce qui a entraîné une réduction sur douze mois du chiffre d’affaires net et du coût des produits vendus de 243,4 millions de dollars. Cette situation n’a toutefois eu aucune incidence sur le bénéfice brut.

Le chiffre d’affaires net par baril lié aux marques détenues par la Société a reculé d’environ 2 % pour l’exercice.

Le chiffre d’affaires net du secteur Europe a progressé de 14,8 % en 2004 par rapport à 2003, et le volume s’est accru de 1,5 % par rapport à l’exercice précédent. La croissance du volume est liée aux ventes de bière de marques Carling et Grolsch. La croissance du volume pour l’exercice a été limitée par l’été plus frais et plus pluvieux au Royaume-Uni comparativement à l’été 2003, alors que les températures estivales avaient atteint des records, et en comparaison du premier semestre de 2003, caractérisé par d’importants escomptes pour ce qui est de la consommation à domicile.

En 2004, le volume des ventes de consommation sur place a affiché une baisse 0,5 % en 2004 par rapport à 2003. Ce résultat se compare à un recul général du marché de la consommation sur place de 2 % au cours de l’exercice, et a occasionné une augmentation de notre part du marché d’environ 1 %. Le volume des ventes de consommation à domicile a progressé d’environ 6 % en 2004 par rapport à 2003, grâce aux bières Carling et Grolsch. Notre part du marché de la consommation à domicile s’est accrue d’approximativement 0,6 point de pourcentage pour l’exercice.

Outre les variations de volumes dont il est fait mention ci-dessus, nos prix se sont avérés favorables en 2004, tant en ce qui a trait à la consommation sur place qu’à la consommation à domicile, et la valeur des ventes de marques appartenant à des tiers s’est accrue. Ces gains ont été contrebalancés en partie par une composition défavorable des marques et par une augmentation des frais reliés au réseau de distribution. Le chiffre d’affaires net par baril tiré des ventes de marques détenues a augmenté d’environ 3 % en 2004.

Coût des produits vendus

Le coût des produits vendus a reculé de 22,6 % en 2005 par rapport à 2004. La diminution du coût des produits vendus exprimé en monnaie locale découle de la comptabilisation, sur une base brute plutôt que sur une base nette, des ventes et du coût des produits vendus relatifs à un important client du marché des marques appartenant à des tiers, dont il est fait mention ci-dessus, qui a réduit le coût des produits vendus liés aux marques appartenant à des tiers de 243,4 millions de dollars (sans toutefois avoir d’incidence sur le bénéfice brut). La diminution découle également de la tendance ne favorisant pas les produits emballés dans des bouteilles de verre, qui entraînent des frais d’emballage plus élevés. Ces réductions ont éténeutralisées en partie par la perte de l’effet de levier financier imputable aux charges fixes, par la hausse des coûts de distribution découlant de la mise en œuvre de la directive européenne sur le temps de travail, qui limite le nombre d’heures detravail des chauffeurs, ainsi que par la hausse des coûts des services publics.

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Le coût des produits vendus a augmenté de 13,5 % en 2004 par rapport à 2003, et une tranche d’environ 12,0 % de cette augmentation est due à l’incidence des taux de change de la livre sterling.

L’augmentation, en 2004, du coût des produits vendus exprimé en monnaie locale découle de l’accroissement du volume et des coûts de main-d’œuvre, de la tendance privilégiant la consommation à domicile, laquelle entraîne des frais d’emballage plus élevés, ainsi que de l’accroissement de la valeur des achats de marques appartenant à des tiers dont les coûtssont inclus dans notre coût des produits vendus.

Ces augmentations ont été contrebalancées par la réduction des coûts contractuels d’emballage par rapport à 2003, exercice au cours duquel nous avons conclu des contrats avec des brasseurs régionaux pour l’emballage d’une certaine partie de notre volume de ventes de consommation à domicile durant l’amélioration des lignes d’emballage de notre brasserie à Burton.

Le coût des produits vendus par baril a augmenté de 11,9 %; en excluant l’incidence des taux de change de la livre sterling, le coût des produits vendus par baril est demeuré stable par rapport à 2003.

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration

Les frais de commercialisation, les frais généraux et les frais d’administration du secteur Europe ont diminué de 3,8 % en 2005 par rapport à 2004, et cette diminution s’est établie à 1,0 % par baril. La diminution est principalement attribuable à la réduction des frais indirects, des dépenses liées aux activités de vente et de commercialisation, ainsi que descharges salariales.

Les frais de commercialisation, les frais généraux et les frais d’administration du secteur Europe ont augmenté de 16,4 % au cours de 2004 par rapport à 2003, et cette augmentation s’est établie à 14,7 % par baril. Les fluctuations des taux de change de la livre sterling expliquent en grande partie cette augmentation.

Éléments inhabituels

Les éléments inhabituels de 13,8 millions de dollars comptabilisés en 2005 concernent principalement les activités de restructuration de l’effectif s’inscrivant dans le cadre des mesures de restructuration des activités d’exploitation et de lachaîne d’approvisionnement (14,3 millions de dollars) et les pertes de valeur (3,6 millions de dollars), contrebalancées en partie par les profits au titre de la vente de biens immobiliers excédentaires (6,6 millions de dollars). Les éléments inhabituelsde 2005 comprennent également les coûts de retrait liés à la fermeture de nos bureaux en Russie et à Taïwan. Le bénéfice inhabituel de 2004 représente le profit tiré de la vente de biens immobiliers.

Autres (charges) produits, montant net

La détérioration du montant net des autres (charges) produits en 2005 et en 2004 découle encore une fois de la diminution du rendement de Tradeteam et d’une augmentation des frais liés aux locaux loués.

Intérêts créditeurs

Les intérêts créditeurs sont tirés de prêts commerciaux consentis aux établissements de consommation sur place au Royaume-Uni. Les intérêts créditeurs ont reculé de 19,0 % et de 6,6 % en 2005 et en 2004, respectivement, en raison de la diminution des soldes de prêts par rapport aux exercices précédents.

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Secteur corporatif

Le secteur corporatif comprend les intérêts débiteurs et certains autres frais généraux et frais d’administration qui ne sont pas attribués aux secteurs d’exploitation. La plupart de ces charges se rapportent à des fonctions financières et administratives globales, notamment les affaires corporatives, le contentieux, les ressources humaines, l’assurance et la gestion des risques.

Exercices terminés les 25 déc. 2005

Variation(en %)

26 déc. 2004

Variation(en %)

28 déc. 2003

(En milliers, sauf les pourcentages) Chiffre d’affaires net1 ........................................... 3 345 $ — — $ — — $Coût des produits vendus1..................................... (1 290) — — — — Bénéfice brut......................................................... 2 055 — — — — Frais de commercialisation, frais généraux et frais

d’administration ................................................ (85 683) 106,5 % (41 496) 54,9 % (26 784) Éléments inhabituels2 ........................................ (58 309) — — — —

Perte d’exploitation............................................... (141 937) 242,0 % (41 496) 54,9 % (26 784) Intérêts débiteurs, montant net.............................. (126 581) 82,9 % (69 213) (12,5) % (79 106) Autres (charges) produits, montant net ................. 3 569 (369,8) % (1 323) (28,2) % (1 842) Perte avant impôts sur les bénéfices3 .................... (264 949) $ 136,5 % (112 032) $ 4,0 % (107 732) $

1 Le chiffre d’affaires net et le coût des produits vendus ont principalement trait aux activités de commercialisation de la propriété intellectuelle de la Société, y compris les marques et marques de commerce. Les montants des périodes précédentes n’ont pas été reclassés en raison de leur importance négligeable.

2 Les éléments inhabituels se composent des charges au titre du changement de contrôle découlant de la fusion. Il y a lieu de se reporter à l’analyse présentée à la rubrique « Sommaire » ci-dessus.

3 La perte avant impôts sur les bénéfices constatée en 2005 et en 2004 comprend une tranche de 7 472 $ et de 1 595 $, respectivement, de la participation minoritaire des intérêts débiteurs liés aux obligations au titre de la dette de la coentreprise RMMC.

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration

Les frais généraux et les frais d’administration ont augmenté en 2005 par rapport à 2004, en raison principalement de la mise sur pied d’une nouvelle organisation et de sièges sociaux à l’échelle mondiale, des importants frais juridiques au titre des poursuites intentées par des actionnaires et des enquêtes réglementaires, des projets liés à la technologie de l’information, ainsi que de la réaffectation au secteur corporatif de certains frais généraux et frais d’administration qui étaient précédemment attribués aux secteurs d’exploitation.

Les frais généraux et les frais d’administration ont augmenté en 2004 comparativement à 2003, résultat qui est en grande partie imputable à la hausse de la rémunération incitative et des autres coûts liés à la main-d’œuvre.

Intérêts débiteurs, montant net

Le montant net des intérêts débiteurs a presque doublé en 2005, comparativement à 2004, en raison de l’inscription dans le bilan d’ouverture de Molson de la dette liée à la fusion, notamment la dette prise en charge, qui s’est élevée à environ1,5 milliard de dollars. Après la fusion, nous avons obtenu une facilité de crédit relais de 1,0 milliard de dollars, utilisée pour refinancer la dette de Molson avant la fusion. Nous avons aussi obtenu une facilité de crédit de 1,4 milliard de dollars d’une durée de cinq ans, pour refinancer une partie des emprunts aux termes de la facilité de crédit relais. L’encours de la facilité de crédit se chiffrait à 163 millions de dollars au 25 décembre 2005. Après avoir obtenu ces deux facilités, les facilités bancairesexistantes de Molson et de Coors ont été résiliées. La facilité de crédit relais a été refinancée au moyen du produit tiré de l’émission d’environ 1,1 milliard de dollars de billets de premier rang effectuée le 22 septembre 2005 (se reporter à la note 13, à la page 89).

Le montant net des intérêts débiteurs a reculé en 2004 par rapport à 2003, à cause de remboursements de dette et de la conversion de certains emprunts à taux fixe en emprunts à taux variables plus favorables. Les remboursements de dette de 382 millions de dollars effectués pour l’ensemble de l’exercice 2004 ont été environ 40 % plus élevés que ceux de 2003. Nos flux de trésorerie et nos remboursements de dette ont bénéficié des monétisations d’actifs et du contrôle des dépenses en immobilisations en 2004.

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Liquidités et ressources en capital

Nos principales sources de liquidités sont les flux de trésorerie provenant de nos activités d’exploitation, de nos emprunts externes et des monétisations d’actifs. Au 25 décembre 2005, compte tenu de l’encaisse et des emprunts à court terme, nous avions un fonds de roulement négatif de 768 millions de dollars, comparativement à un fonds de roulement positif de 91 millions de dollars au 26 décembre 2004. Cette diminution est principalement imputable à la hausse de 310 millions de dollars de la tranche à court terme de la dette à long terme et des emprunts à court terme. L’augmentation découlant de la tranche à court terme de la dette à long terme reflète le remboursement de nos effets de commerce et de nos facilités de crédit que la Société compte effectuer en 2006. Le solde de l’encaisse à la fin de 2005 avait diminué de 84 millions de dollars comparativement à 2004, résultat qui a également contribué à la diminution du fonds de roulement. Le solde de l’encaisse était plus élevé à la fin de 2004, situation découlant en partie du fait que nous n’étions alors pas en mesure d’effectuer des remboursements de dette d’une manière économique. Nous avions un fonds de roulement négatif de 107 millions de dollars lié aux activités abandonnées au Brésil à la fin de 2005, ce qui n’était pas le cas à la fin de 2004. Lemontant net des actifs et des passifs d’impôts reportés liés aux éléments du fonds de roulement a entraîné une diminution de 84 millions de dollars du fonds de roulement sur douze mois. La plupart des autres éléments du fonds de roulement ont augmenté comme cela était prévu, par suite de l’inscription des résultats de Molson au bilan de 2005, par rapport à 2004. Les comptes débiteurs n’ont toutefois pas augmenté, en raison principalement de l’incidence des activités de CBL au Royaume-Uni. CBL maintient un solde des comptes débiteurs exprimé en pourcentage du chiffre d’affaires relativement plus élevé que celui des autres secteurs. En 2005, le solde des comptes débiteurs de CBL libellé en dollars américains a diminué, en raison de la dépréciation de la livre sterling par rapport au dollar à la fin de 2005 comparativement à 2004, et le solde des comptes débiteurs exprimé en monnaie locale était considérablement moins élevé, en raison de la diminution des ventes.

Au 25 décembre 2005, les espèces et quasi-espèces totalisaient 39 millions de dollars, comparativement à 123 millions de dollars au 26 décembre 2004. Le total de l’encours de la dette, y compris la tranche à court terme de la dette àlong terme et les emprunts à court terme, s’élevait à 2 485 millions de dollars au 25 décembre 2005 et à 932 millions de dollars au 26 décembre 2004. Cette augmentation est imputable à la dette prise en charge dans le cadre de la fusion, qui a été contrebalancée par les remboursements de dette effectués en 2005.

Nous estimons que les flux de trésorerie provenant de l’exploitation et les liquidités provenant des emprunts à court terme, contractés au besoin, suffiront à satisfaire nos besoins de fonctionnement courants, à rembourser le capital de la detteet à payer les intérêts sur celle-ci, à verser les dividendes et à acquitter les dépenses en immobilisations prévues. Toutefois,une diminution de la demande de nos produits dans un contexte concurrentiel, une baisse de l’acceptation des boissons alcoolisées, toute tendance ne favorisant pas les bières légères, ou tout autre facteur énoncé à la rubrique « Facteurs de risque », à la page 12, pourrait avoir des répercussions marquées sur nos liquidités.

Activités d’exploitation

Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation se sont établis à 422 millions de dollars, en baisse de 78 millions de dollars comparativement à 2004. La prise en compte de l’entreprise canadienne de fabrication de bière Molson a eu une incidence favorable importante sur les flux de trésorerie liés à l’exploitation. Cependant, plusieurs facteurs ont neutralisé cette augmentation. Au début de 2005, nous avons versé des impôts canadiens de 138 millions de dollars qui avaient été reportés précédemment par Molson. Le total de la charge d’impôts de l’exercice s’est élevé à 50 millions de dollars uniquement, et d’autres paiements d’impôt supplémentaire ont été versés à d’autres autorités gouvernementales en plus du montant de 138 millions de dollars. Par ailleurs, nous avons capitalisé une somme de 202 millions de dollars au titre de nos régimes de retraite à prestations déterminées aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni, et les charges comptables au titre de ces régimes se sont établies à 65 millions de dollars. La diminution des flux de trésorerie liés à l’exploitation en2005 découle également des résultats à la baisse du secteur Europe, ainsi que des indemnités de départ et des paiements au titre du changement de contrôle versés à des dirigeants qui ont quitté la Société après la fusion.

Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation ont reculé de 29 millions de dollars en 2004 par rapport à 2003. Ce recul est principalement imputable à la hausse des impôts sans effet sur la trésorerie en 2004 comparativement à 2003, alors qu’une vérification fiscale s’est traduite par des remboursements, hausse compensée par l’inclusion de flux de trésorerie additionnels à la suite du regroupement de certaines coentreprises en 2004. Par ailleurs, l’amélioration du chiffre d’affaires à la fin de 2004 par rapport à 2003 s’est traduite par un accroissement des débiteurs et des stocks, ce qui a réduit les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation en 2004.

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Activités d’investissement

Les flux de trésorerie affectés aux activités d’investissement se sont chiffrés à 313 millions de dollars en 2005, par rapport à 67 millions de dollars en 2004. Les dépenses en immobilisations ont augmenté de 195 millions de dollars en 2005, en raison de l’inclusion des dépenses en immobilisations de 107 millions de dollars de Molson au Canada après la fusion, ainsi que des dépenses engagées aux États-Unis relativement à l’ajout d’une capacité de brassage à l’installation de Shenandoah. Nous avons également engagé des dépenses de 17 millions de dollars en 2005 pour l’acquisition de Creemore Springs, une petite brasserie canadienne, ainsi que des coûts d’opération de 20 millions de dollars liés à la fusion. Ces facteurs ont été contrebalancés par l’incidence favorable de l’acquisition de 74 millions de dollars en espèces dans le cadre dela fusion et du recouvrement d’un montant net de 17 millions de dollars au titre des prêts consentis à des clients au Royaume-Uni.

Les flux de trésorerie affectés aux activités d’investissement ont diminué de 147 millions de dollars en 2004 comparativement à 2003. Cette amélioration est attribuable à la réduction des dépenses en immobilisations en 2004 (recul de 29 millions de dollars), à la contrepartie en espèces reçue à la vente de tonneaux au Royaume-Uni, à la vente de biens immobiliers et d’autres biens aux États-Unis et au Royaume-Uni (72 millions de dollars en 2004, comparativement à 16 millions de dollars en 2003) et au règlement (26 millions de dollars) versé par Interbrew (l’ancien propriétaire de CBL au Royaume-Uni), en 2004, relativement à un différend concernant les régimes de retraite. De plus, nous avons présenté à titre d’activité d’investissement l’encaisse provenant des coentreprises que nous avons commencé à consolider au premier trimestre de 2004, à la suite de la mise en application du FIN 46R.

Activités de financement

Notre dette a une incidence importante sur nos activités de financement. Il y a lieu de se reporter à la note 13, à la page 89, pour un sommaire de la situation de notre dette au 25 décembre 2005 et au 26 décembre 2004.

Les flux de trésorerie affectés aux activités de financement se sont établis à 189 millions de dollars en 2005, comparativement à 336 millions de dollars en 2004. Au cours de 2005, nous avons versé des dividendes de 110 millions de dollars aux détenteurs d’actions, comparativement à des dividendes de 31 millions de dollars en 2004, en raison de l’augmentation du nombre d’actions en circulation et de la modification de notre politique de dividende après la fusion. L’augmentation importante de la dette figurant au bilan, qui est passée de 932 millions de dollars à la fin de 2004 à 2 485 millions de dollars à la fin de 2005, est principalement imputable à une activité hors trésorerie, soit la prise en chargede l’encours de la dette de Molson à la date de la fusion (le 9 février 2005). La dette prise en charge comprend les emprunts effectués par Molson avant la fusion pour payer le dividende spécial sur les actions de Molson antérieur à la fusion. La quasi-totalité des remboursements de dette ont eu lieu après la fusion. Également, les espèces générées par suite de la levée d’options sur actions ont diminué d’environ 11 millions de dollars en 2005, comparativement à 2004.

En 2004, des flux de trésorerie de 336 millions de dollars ont été affectés aux activités de financement, comparativement à 357 millions de dollars en 2003. La variation s’explique surtout par l’augmentation des remboursements de dette en 2004, contrebalancée par les espèces générées par la hausse du nombre d’options sur actions levées au cours de l’exercice.

Dépenses en immobilisations

En 2005, nous avons engagé des dépenses d’environ 406 millions de dollars (compte tenu des dépenses d’environ 47 millions de dollars engagées par nos coentreprises consolidées) aux fins de projets d’amélioration des immobilisations à l’échelle mondiale. Environ la moitié de ces dépenses concernait le secteur États-Unis, l’autre moitié ayant été répartie presque également entre les secteurs Europe et Canada. Les dépenses en immobilisations concernant à la fois les activités abandonnées au Brésil et le secteur corporatif ont représenté moins de 5 % du total de nos dépenses. Pour 2006, nous prévoyons des dépenses en immobilisations d’environ 400 millions de dollars (en excluant les dépenses en immobilisations des coentreprises consolidées), qui seront touchées par l’achèvement des travaux visant à transformer l’installation de Shenandoah en une brasserie, ainsi que par les investissements liés aux synergies.

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Obligations contractuelles et engagements commerciaux

Obligations contractuelles en espèces au 25 décembre 2005

Paiements dus par période

TotalMoinsde 1 an

De 1 an à 3 ans

De 4 à 5 ans

Plus de 5 ans

(En milliers)

Dette à long terme, y compris les échéances à court terme1 ................................................................ 2 484 770 $ 348 102 $ 8 020 $ 308 019 $ 1 820 629 $

Paiements d’intérêts2............................................. 877 109 129 676 241 298 239 284 266 851 Paiements au titre des instruments dérivés2 .......... 1 727 985 84 828 165 010 469 519 1 008 628 Coûts des régimes de retraite3............................... 403 962 188 514 45 423 48 198 121 827 Contrats de location-exploitation.......................... 262 207 55 130 79 740 46 583 80 754 Contrats de location-acquisition4 .......................... 5 493 3 551 1 634 308 — Autres obligations à long terme5........................... 4 316 587 1 254 006 1 555 291 931 991 575 299

Total des obligations ......................................... 10 078 113 $ 2 063 807 $ 2 096 416 $ 2 043 902 $ 3 873 988 $

1 Nous avons apporté des modifications importantes à nos emprunts en 2005, qui concernent principalement la dette liée à la fusion et l’émission en septembre 2005, au Canada, de nouvelles obligations totalisant environ 1,1 milliard de dollars. Nos emprunts au 25 décembre 2005 comprennent des obligations émises par BRI, une société consolidée en vertu du FIN 46R. Se reporter à la note 13 des Notes complémentaires, à la page 89.

2 Le poste « Paiement d’intérêts » comprend les intérêts courus sur nos obligations et autres emprunts en cours au 25 décembre 2005, en excluant les incidences positives des swaps de taux d’intérêt ou de devises sur les flux de trésorerie. On suppose que les taux d’intérêt variables et les taux de change en vigueur sont constants pendant les périodes présentées. Le poste « Paiements au titre des instruments dérivés » comprend uniquement les obligations au titre des swaps de taux d’intérêt et des swaps de devises payables aux contreparties. On suppose que les taux d’intérêt variables et les taux de change en vigueur sont constants pendant les périodes présentées. Nous recevrons au total 1 545 millions de dollars sous forme de paiements à taux d’intérêt fixe de nos contreparties aux termes des swaps, ce qui contrebalance les paiements indiqués dans le tableau. Toute hausse éventuelle du taux d’intérêt entraînera une hausse des paiements versés à nos contreparties. Les paiements d’intérêt nets, y compris les rentrées de fonds et les paiements au titre des swaps, au cours des périodes indiquées sont présentés ci-après (en milliers).

TotalMoinsde 1 an

De 1 an à 3 ans

De 4 à 5 ans

Plus de 5 ans

Intérêts et paiement au titre des instruments dérivés, déduction faite des rentrées de fonds liées aux instruments dérivés ............... 1 059 800 $ 136 520 $ 252 810 $ 255 210 $ 415 260 $

3 Représente les cotisations prévues en vertu de nos régimes de retraite à prestations déterminées par capitalisation au cours des douze mois suivants et nos paiements de prestations en vertu des régimes de soins de santé à l’intention des retraités pour toutes les périodes présentées.

4 Comprend la cession-bail au Royaume-Uni comprise dans le contrat de services de renseignements mondiaux signé avec Electronic Data Systems (EDS) à la fin de 2003, entré en vigueur en janvier 2004 et totalisant 3,6 millions de dollars au 25 décembre 2005. Le nouveau contrat conclu avec EDS comprend la prestation de services à nos secteurs États-Unis, Europe et corporatif et expirera en 2010, à moins qu’il ne soit prorogé.

5 Une tranche d’environ 2 milliards de dollars de toutes les autres obligations à long terme se rapporte aux contrats d’approvisionnement à long terme conclus avec des tiers pour l’achat de matières premières et d’énergie utilisées pour la production, notamment le contrat conclu avec Graphic Packaging Corporation, un apparenté, en date du 25 mars 2003. Une tranche d’environ 806 millions de dollars se rapporte aux engagements connexes avec Tradeteam au Royaume-Uni. La tranche restante a trait aux ventes et à la commercialisation, aux technologies de l’information, aux commandes d’achat ouvertes et aux autres engagements.

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6 Les obligations concernant le secteur Brésil ne sont pas présentées, car nous avons vendu 68 % de notre participation dans les activités de ce secteur à FEMSA le 13 janvier 2006. Pour obtenir des informations supplémentaires sur cette opération, il y a lieu de se reporter à la note 3 des Notes complémentaires, à la page 72.

Autres engagements commerciaux au 25 décembre 2005

Montant de l’engagement dû par période

TotalMoinsde 1 an

De 1 an à 3 ans

De 4 à 5 ans

Plus de 5 ans

(En milliers)

Lettres de crédit .................................................................... 47 081 $ 45 932 $ 1 149 $ — $ — $Total des engagements commerciaux................................ 47 081 $ 45 932 $ 1 149 $ — $ — $

Publicité et promotions

Au 25 décembre 2005, nos engagements publicitaires et promotionnels, y compris la commercialisation dans les établissements sportifs et les stades ainsi qu’à d’autres endroits et événements, totalisaient environ 1,2 milliard de dollars pour les cinq prochaines années et par la suite. Nos engagements publicitaires et promotionnels sont compris dans les autres obligations à long terme illustrées dans le tableau ci-dessus.

Cotes de crédit

Au 28 février 2006, la cote de crédit de notre dette à long terme accordée par Standard & Poor’s était BBB. Si cette cote est révisée à la baisse, cela pourrait avoir une incidence défavorable sur notre accès aux emprunts à court terme sur le marché des effets de commerce et entraîner soit une augmentation des taux d’intérêt, soit notre incapacité à effectuer des emprunts sous forme d’effets de commerce. Nos emprunts sous forme d’effets de commerce se chiffraient à 167 millions de dollars au 25 décembre 2005.

Régimes de retraite

L’insuffisance de notre capitalisation consolidée au titre des régimes de retraite s’élevait à environ 800 millions de dollars à la fin de 2005, en hausse de 176 millions de dollars par rapport à la fin de 2004. Cette hausse est imputable à l’inscription, après la fusion, d’une insuffisance de capitalisation des régimes de retraite au Canada totalisant 321 millions dedollars, qui a contrebalancé l’amélioration de l’insuffisance de capitalisation des régimes de retraite aux États-Unis et au Royaume-Uni. Cette amélioration était attribuable au fait que le rendement des actifs des régimes au Royaume-Uni avait doublé en 2005 par rapport à 2004, ainsi qu’aux cotisations supplémentaires versées aux régimes de retraite aux États-Unis de 30 millions de dollars en 2005, comparativement à 2004.

Nos obligations au titre des prestations constituées ont augmenté de 1,6 milliard de dollars en 2005, en raison principalement de la prise en compte des régimes de retraite au Canada après la fusion. La composante coût des services passés des obligations au titre des régimes de retraite aux États-Unis a diminué d’environ 35 millions de dollars en 2005, résultat qui s’explique par les modifications apportées en juillet 2005 à la formule utilisée pour calculer les prestations desemployés salariés. Nous calculons maintenant ces prestations en fonction du salaire moyen de carrière des salariés, plutôt que selon le salaire moyen des cinq dernières années. La diminution des obligations au Royaume-Uni est attribuable à une modification apportée aux régimes en 2005 afin de réduire les obligations conformément aux nouveaux calculs des prestations approuvés par les organismes de réglementation de régimes de retraite au cours de l’exercice. Le résultat net consolidé des variations des obligations au titre des prestations constituées et des actifs des régimes de retraite s’est traduitpar une augmentation nette des obligations minimales au titre des prestations constituées de 142 millions de dollars à la fin de2005.

Nous versons habituellement dans les régimes de retraite des montants au moins suffisants pour respecter les conditions minimales prévues par les lois sur les avantages sociaux. Il se pourrait toutefois que la direction verse, au cours d’une année donnée, des montants supérieurs aux montants minimaux requis, aux fins de la réalisation des prévisions liées aux charges et au rendement des actifs. Les cotisations aux régimes de retraite consolidées se sont chiffrées à 202 millions dedollars en 2005, résultat qui reflète les cotisations obligatoires au Canada et au Royaume-Uni, ainsi que des cotisations facultatives de 91 millions de dollars aux États-Unis. Nous prévoyons verser des cotisations obligatoires et facultatives d’environ 167 millions de dollars à nos régimes de retraite en 2006.

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La charge de retraite consolidée s’est établie à 65 millions de dollars en 2005, en hausse de 21 millions de dollars par rapport à 2004. Une tranche de 18 millions de dollars de l’augmentation est imputable aux régimes de retraite au Canada, et la tranche résiduelle de 3 millions de dollars est liée à l’augmentation des charges découlant du changement de contrôle parsuite duquel des dirigeants de Coors ont quitté la Société. En raison principalement de la diminution des taux d’actualisation à la fin de 2005 par rapport à 2004, nous prévoyons que la charge de retraite consolidée s’élèvera à environ 45,7 millions de dollars en 2006.

Éventualités

Garanties relatives au secteur Brésil

Le 13 janvier 2006, nous avons vendu une participation de 68 % dans Kaiser à FEMSA, en contrepartie d’un montant en espèces de 68 millions de dollars et de la prise en charge par FEMSA des dettes et des passifs éventuels de Kaiser. Les dettes de Kaiser totalisaient environ 60 millions de dollars à la fin de l’exercice 2005. Kaiser constituait notre secteur d’exploitation Brésil. Nous avons conservé une participation de 15 % dans Kaiser ainsi qu’un siège à son conseil d’administration. Nous avons déterminé que notre secteur Brésil constituait une activité abandonnée avec prise d’effet le 25 décembre 2005. Par conséquent, nous avons présenté séparément les résultats d’exploitation, la situation financière et les flux de trésorerie du secteur Brésil dans nos états financiers, et les avons inscrits à titre d’activités abandonnées. En vertu des modalités de l’accord conclu, nous devons indemniser FEMSA relativement à certains passifs éventuels d’ordre fiscal et civil et à certains passifs éventuels concernant la main-d’œuvre antérieurs à l’acquisition de Kaiser par FEMSA. Tout d’abord, nous avons fourni une indemnisation couvrant la totalité des pertes que Kaiser pourrait subir relativement à des créances fiscales concernant des crédits d’impôt utilisés précédemment. Il a été déterminé que ces obligations ne donneraient probablement pas lieu à des passifs potentiels en 2005. Le montant total de ces créances potentielles et du montant estimatif des pénalités et des intérêts accumulés est de 205 millions de dollars. Nous avons également indemnisé FEMSA relativement à tous les autres passifs éventuels d’ordre fiscal et civil et autres passifs éventuels concernant la main-d’œuvre, dans la mesure où FEMSA prendra en charge l’intégralité de sa quote-part de tous les passifs éventuels que nous avons comptabilisés et présentés. Il se pourrait que nous devions indemniser FEMSA si ces passifs excèdent les montants que nous avons comptabilisés et présentés. Nous serons en mesure de compenser tous risques liés à ces indemnisations si les montants de règlement sont plus favorables que les montants comptabilisés précédemment. Nous comptabiliserons ces passifs au titre des garanties à la juste valeur dans le bilan, et ces passifs donneront lieu à une réduction de 68 % du gain prévu à la vente des activités devant être déclaré au premier trimestre de 2006.

Garanties au titre des accords conclus avec les Canadiens de Montréal

En 2001, Molson Inc. a vendu la majorité de sa participation dans l’équipe de hockey professionnel, les Canadiens de Montréal (l’« équipe de hockey »), à un acheteur. Molson a conservé une participation de 19,9 % dans les actions ordinaires ainsi qu’une participation dans les actions privilégiées, rachetable en 2009. Les actionnaires de l’équipe de hockey(l’acheteur et Molson) et la Ligue nationale de hockey (la « LNH ») sont parties à un accord de consentement en vertu duquel l’acheteur et Molson doivent se conformer aux exigences de financement prévues dans les modalités de la convention d’actionnaires, et Molson doit fournir un fonds de roulement net de 5 millions de dollars ainsi que le financement requis par l’équipe de hockey pour couvrir ses charges d’exploitation. De plus, Molson a fourni certains engagements à la LNH et aux prêteurs de l’acheteur de l’équipe de hockey et du Centre Bell (auparavant le Centre Molson), en vertu desquels, advenant le cas où l’équipe de hockey et l’acheteur seraient incapables de satisfaire à leurs obligations, ou en cas de défaut de paiement,nous devrons 1) fournir un soutien adéquat à l’acheteur au moyen des paiements en espèces requis pour que l’acheteur dispose de suffisamment de fonds pour satisfaire aux obligations au titre de sa dette et 2) exercer un contrôle sur l’entité détenant l’équipe de hockey et la division de divertissements exploitée sous la dénomination Centre Bell, selon des conditions prédéterminées, sous réserve de l’approbation de la LNH. Les obligations de l’acheteur envers ces prêteurs s’établissaient à 92 millions de dollars CA (environ 79 millions de dollars US) au 25 décembre 2005. Dans le cadre de l’opération de vente, Molson a reconfirmé une garantie existante au titre des obligations de paiement de l’acheteur liées à un contrat de location d’une durée de 99 ans (qui a pris effet en 1993) concernant le terrain sur lequel le Centre Bell a été construit. Les paiements de location annuels se sont établis à 2,4 millions de dollars CA en 2004 (environ 2,1 millions de dollars US) et sont ajustés annuellement en fonction des taux d’intérêt en vigueur et des variations de l’indice des prix à la consommation. Nous avons comptabilisé la juste valeur de nos garanties au titre de ces accords au 25 décembre 2005.

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Perspectives pour 2006

Secteur États-Unis

La bière Coors Light demeure la clé de notre réussite dans le secteur États-Unis, et nos principales stratégies concernant les ventes et la commercialisation sont axées sur cette marque. En 2005, nous avons axés nos efforts sur les détaillants, sur le marché hispanique et sur le marché de la consommation sur place. Les ventes de bière Coors Light ont connu une remontée importante en 2005, et nous avons affiché des résultats à la hausse au cours des trois derniers trimestres de 2005, après avoir enregistré une diminution des ventes aux détaillants pendant plusieurs trimestres consécutifs. Nous prévoyons poursuivre sur cette lancée en 2006.

Le secteur États-Unis s’efforcera également de réaliser les économies de coûts attribuables aux synergies découlant de la fusion et des autres mesures de réduction des coûts. La plupart des réductions de coûts liées à la fusion concernent le secteur États-Unis, et il est important que nous réalisions ces économies de coûts, car les pressions inflationnistes continuentd’influer sur le coût des produits vendus.

Nous prévoyons fermer la brasserie située à Memphis, au Tennessee, à l’automne 2006. La brasserie située à Shenandoah, en Virginie, devrait fonctionner à pleine capacité en 2007. Nous prévoyons continuer de comptabiliser les coûts de retrait et les autres coûts liés à la fermeture de la brasserie de Memphis à titre d’éléments inhabituels en 2006, y comprisl’amortissement accéléré, les indemnités de départ prévues et les ajustements apportés aux montants estimatifs des obligations au titre des prestations constituées.

Secteur Canada

L’un de nos objectifs principaux en 2005 visait à stabiliser nos volumes sur douze mois, grâce à des investissements renouvelés dans nos marques grand public. Les tendances au chapitre des parts de marché enregistrées au quatrième trimestre continuent de témoigner des progrès importants accomplis relativement à la marque Coors Light, mais nos ventes de bière de marque Molson Canadian sont demeurées inchangées au cours du trimestre, ce qui constitue tout de même le meilleur résultat obtenu depuis plus de deux ans. Le segment des bières économiques a poursuivi sa montée jusqu’à la fin de 2005; toutefois, nous avons commencé à échelonner les importantes activités visant le lancement accéléré de bières économiques mises en œuvre à l’exercice précédent, et nous prévoyons une croissance continue, quoique moins élevée, du segment des bières économiques d’un exercice à l’autre en 2006.

Les ventes de bières Coors Light et Molson Canadian demeurent essentielles à notre réussite. Nos stratégies sont axées sur ces marques, et nous continuons à effectuer des investissements stratégiques dans toutes nos marques.

Au cours de 2006, nous continuerons d’axer nos efforts sur l’atteinte des objectifs établis lors de la fusion, d’optimiser nos cinq priorités principales et de tirer parti des progrès importants accomplis jusqu’à présent afin d’établir lesassises nécessaires à notre croissance.

Premièrement, nous continuerons d’assurer la croissance accélérée des ventes de bière Coors Light grâce à de nouveaux programmes de commercialisation et de vente. Les ventes de bière Coors Light constituent environ les deux tiers des ventes de bière légère au Canada, et cette marque représente actuellement notre principale marque au Canada, la marque Molson Canadian se situant au deuxième rang. Les ventes de bière Coors Light ont connu une croissance à deux chiffres en 2005 et elles constituent notre principal facteur de croissance au Canada.

Deuxièmement, nous avons accompli des progrès afin de stabiliser nos volumes de vente généraux et nos tendances au chapitre des parts de marché de nos autres marques grand public, particulièrement la marque Molson Canadian. Nos stratégies à cet égard ont commencé à porter des fruits au quatrième trimestre de 2005, les volumes et les parts de marché liésà ces marques ayant augmenté. Nous avons considérablement accru nos investissements dans les activités de commercialisation de la marque Molson Canadian en 2005, et nous prévoyons maintenir nos investissements dans cette marque qui revêt une importance cruciale.

Troisièmement, afin d’assurer la croissance des volumes, nous optimisons le portefeuille de renommée mondiale de marques importées de nos partenaires, qui comprend les marques Heineken, Corona et Miller Genuine Draft. Les volumes de ventes de ces bières ont connu une croissance importante en 2005 et ils bénéficieront de nouveau de programmes innovateurs cette année.

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Quatrièmement, nous avons modifié nos stratégies visant le segment des bières économiques afin de recouvrer les pertes de volume et de réduire le rythme auquel les consommateurs optent pour des bières à plus faibles prix. Ces stratégies ont commencé à produire des résultats positifs au deuxième semestre de 2005, mais il reste encore beaucoup à faire. La stabilisation des prix constituera également un facteur clé pour Molson et pour l’industrie en 2006.

Cinquièmement, nous continuons de réduire les coûts afin de réaliser les synergies de coûts au Canada liées à la fusion. Dans le cadre de nos initiatives, nous nous efforcerons de compenser la hausse du coût des produits, notamment les coûts de distribution, les coûts des services publics et les coûts des produits auxiliaires, qui demeurent pour ainsi dire presque aussi élevés que les plafonds historiques. Les investissements au chapitre des ventes et de la promotion, particulièrement au Québec, pourraient causer des pressions sur les bénéfices si les coûts liés aux activités de vente et de promotion demeurent considérablement plus élevés que l’inflation. Entre-temps, nous prévoyons limiter les hausses des frais généraux et des frais d’administration, de manière qu’elles soient inférieures aux taux d’inflation.

Secteur Europe

Le contexte concurrentiel de l’industrie brassicole au Royaume-Uni continue de poser des défis, et nous concentrons nos efforts sur deux stratégies principales.

Premièrement, nous avons mis en œuvre des mesures de réduction des coûts, qui touchent principalement les frais indirects et les coûts liés à la chaîne d’approvisionnement. Bien que ces mesures aient été mises en œuvre vers la fin de 2005 et qu’elles n’aient pas suffi à compenser la totalité de la diminution de la marge subie par le secteur Europe au cours du dernier exercice, nous croyons que ces mesures audacieuses aideront ce secteur à assurer de nouveau une croissance solide de ses bénéfices.

Deuxièmement, nous continuerons d’effectuer des investissements importants dans nos principales bières lager, à savoir les bières de marques Carling, Grolsch et Coors Fine Light. Les ventes de bière Carling demeurent élevées, les parts de marché de ces marques ayant augmenté à chaque exercice depuis plus de dix ans, et les ventes de ces bières représentent actuellement les trois quarts du volume des ventes du secteur Europe.

Étant donné qu’un écart d’acquisition est compris dans la valeur comptable de l’unité d’exploitation en Europe, nous avons comparé sa juste valeur et sa valeur comptable en 2005 afin de déterminer si l’écart d’acquisition avait subi une perte de valeur. L’écart d’acquisition lié à l’unité d’exploitation en Europe découle de l’acquisition, en 2002, des activités de CBLpar Coors. Une réduction future de la juste valeur de cette unité d’exploitation pourrait entraîner une perte de valeur de l’écartd’acquisition. Nous avons noté une réduction de la valeur de l’unité d’exploitation en Europe entre 2003 et 2004, mais cette réduction n’était pas assez élevée pour justifier la comptabilisation d’une perte de valeur de l’écart d’acquisition. Des réductions de la juste valeur pourraient se produire dans l’avenir en raison de nombreux facteurs, notamment l’accroissement des coûts découlant de l’inflation, un contexte défavorable au chapitre des prix de la bière, ainsi que la diminution des volumes de ventes de bière de la Société ou au sein de l’industrie.

Secteur corporatif

Nous prévoyons une baisse des frais généraux et des frais d’administration en 2006, car nous avons engagé des coûts non récurrents importants en 2005 au titre de la mise en place d’une nouvelle organisation et de sièges sociaux à l’échelle mondiale, ainsi que des frais juridiques importants liés à des enquêtes réglementaires et à des poursuites civiles intentées pardes actionnaires. La hausse prévue des coûts liés à la rémunération incitative, y compris les coûts liés à la rémunération à base d’actions, pourrait neutraliser ces économies de coûts prévues.

Écart d’acquisition

Étant donné qu’un écart d’acquisition est compris dans la valeur comptable de nos trois secteurs d’exploitation, nous avons comparé sa juste valeur et sa valeur comptable en 2005 afin de déterminer si l’écart d’acquisition avait subi une perte de valeur. La quasi-totalité de l’écart d’acquisition des secteurs États-Unis et Canada découle de la fusion.

Nous avons calculé l’écart d’acquisition du secteur Canada au moyen de la méthode de l’acquisition, en vertu de laquelle le coût d’acquisition doit être réparti entre les actifs et les passifs de Molson en fonction de leur juste valeur, etl’excédent du coût d’acquisition doit être constaté à titre d’écart d’acquisition. Une tranche de l’écart d’acquisition découlant de la fusion a été attribuée au secteur États-Unis, en fonction des synergies de coûts liées à la fusion qui devraient être attribuées à ce secteur au fil du temps. Une réduction future de la juste valeur du secteur États-Unis ou du secteur Canada pourrait entraîner une perte de valeur de l’écart d’acquisition. Des réductions de la juste valeur pourraient se produire en raison de nombreux facteurs, notamment l’accroissement des coûts découlant de l’inflation, un contexte défavorable au

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chapitre des prix de la bière, la diminution des volumes de ventes de bière de la Société ou au sein de l’industrie, ou notre incapacité à réaliser les synergies liées à la fusion.

L’écart d’acquisition lié au secteur Europe découle de l’acquisition, en 2002, des activités de CBL par Coors. Une réduction future de la juste valeur du secteur Europe pourrait entraîner une perte de valeur de l’écart d’acquisition. Nous avons noté une réduction de la valeur du secteur Europe entre 2003 et 2004, mais cette réduction n’était pas assez élevée pour justifier la comptabilisation d’une perte de valeur de l’écart d’acquisition. Des réductions de la juste valeur pourraient se produire dans l’avenir en raison de nombreux facteurs, notamment l’accroissement des coûts découlant de l’inflation, un contexte défavorable au chapitre des prix de la bière, ainsi que la diminution des volumes de ventes de bière de la Société ou au sein de l’industrie.

Intérêts

Nous estimons que les intérêts débiteurs de la Société en 2006 se chiffreront environ entre 33 millions de dollars et 34 millions de dollars chaque trimestre, car la dette du secteur Brésil est maintenant sortie de notre bilan. Ces montants ne tiennent toutefois pas compte des intérêts créditeurs tirés des prêts consentis à des clients au Royaume-Uni.

Rémunération à base d’actions

Comme c’est le cas pour un grand nombre de grandes sociétés, la rémunération incitative à long terme à base d’actions versée par Molson Coors sera traitée à titre de charge supplémentaire avec prise d’effet en 2006, par suite de la publication de nouvelles directives comptables concernant les options sur actions, qui entrent en vigueur au premier trimestre de 2006. Nous prévoyons que l’adoption de ces directives, conjuguée aux modifications apportées à notre régime de rémunération incitative à long terme, entraînera une augmentation d’environ 20 millions de dollars (25 millions de dollars sur une base annualisée) de la charge en 2006 par rapport à 2005. Une tranche de moins de 10 % de cette augmentation sera imputable directement aux nouvelles règles comptables devant être appliquées à l’attribution d’options sur actions en 2006, qui est prévu pour la mi-mars et dans le cadre duquel environ 350 000 actions seront attribuées, soit approximativement le sixième du nombre d’options attribuées en 2005. De plus, les nouveaux régimes d’unités d’actions temporairement incessibles et d’options fondées sur le rendement viseront environ 500 000 actions chaque exercice. Environ 200 000 de ces actions seront attribuées en vertu du régime d’unités d’actions temporairement incessibles. Il est également important de noter que plus de 300 000 des actions dont l’attribution est fondée sur le rendement seront attribuées uniquement si la Sociétéobtient un rendement élevé au chapitre du bénéfice au cours des quelques prochains exercices.

Impôts

Nous prévoyons que notre taux d’imposition pour l’ensemble de l’exercice 2006 se situera entre 25 % et 30 %. Il est important de noter que la mise en œuvre d’une stratégie d’investissement permanente liée au secteur Royaume-Uni effectuée l’an dernier en vertu de l’APB 23 s’est traduite par une économie non récurrente et par la diminution de notre taux d’imposition en 2005, situation qui ne se reproduira pas en 2006.

Flux de trésorerie et liquidités

Nous prévoyons que les dépenses en immobilisations de la Société totaliseront environ 400 millions de dollars en 2006. Cette augmentation par rapport à 2005 est imputable à l’achèvement des travaux d’expansion de notre brasserie en Virginie, ainsi qu’aux projets d’immobilisations liés à la fusion. Comme aucun projet important concernant nos capacités n’est prévu à compter du prochain exercice, nous prévoyons une diminution du total des dépenses en immobilisations de la Société, lesquelles devraient se chiffrer à environ 300 millions de dollars.

L’un de nos objectifs en 2006 vise à générer des flux de trésorerie disponibles de plus de 300 millions de dollars aux fins du remboursement de la dette, qui comprennent le produit en espèces de 68 millions de dollars tiré de la vente des activités au Brésil. Il est important de noter que certains facteurs ayant contribué à nos flux de trésorerie disponibles en 2005 pourraient ne pas se reproduire en 2006, notamment le moment auquel le fonds de roulement est disponible, les levées d’options et les monétisations d’actifs, qui ont totalisé plus de 100 millions de dollars en 2005.

Le solde de la dette au titre du dividende spécial versé dans le cadre de la fusion était de 163 millions de dollars au début de 2006. Nous prévoyons utiliser nos flux de trésorerie disponibles pour rembourser cette dette au cours de l’été, soit bien avant la date de remboursement initiale prévue. Nous prévoyons augmenter notre objectif au titre des flux de trésorerie disponibles en 2007, par suite de l’achèvement des travaux de construction de notre brasserie en Virginie et de la réalisation d’autres synergies découlant de la fusion.

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Arrangements hors bilan

Entités à détenteurs de droits variables

Le bulletin d’interprétation No. 46R du FASB, intitulé « Consolidation of Variable Interest Entities – An Interpretation of ARB 51 » (le « FIN 46R »), élargit la portée de l’ARB 51 et peut exiger la consolidation d’« entités à détenteurs de droits variables » (les « EDDV »). Lorsqu’il a été établi qu’une entité constitue une EDDV, la partie qui y détient une participation financière conférant le contrôle, soit le principal bénéficiaire, est tenue de consolider l’EDDV. Nousavons des participations dans des EDDV dont nous sommes le principal bénéficiaire. Ces entités sont Rocky Mountain Metal Container (« RMMC »), Rocky Mountain Bottle Company (« RMBC »), Grolsch (UK) Limited (« Grolsch ») et Brewers’ Retail Inc. (« BRI »). Par conséquent, nous avons consolidé ces quatre coentreprises en 2005, trois de ces consolidations ayant eu prise d’effet le 29 décembre 2003, premier jour de notre exercice 2004.

Le tableau suivant constitue un résumé de la taille relative de nos coentreprises consolidées (compte tenu de la participation minoritaire) :

Exercice terminé le 25 déc. 2005 Exercice terminé le 26 déc. 2004 Exercice terminé le 28 déc. 2003

Total de l’actif 2

Chiffre d’affaires1

Bénéfice avant impôts

Total de l’actif 2

Chiffre d’affaires1

Bénéfice avant impôts

Total de l’actif 2

Chiffre d’affaires1

Bénéfice (perte) avant

impôts(En milliers)

Grolsch................ 30 724 $ 76 045 $ 12 083 $ 33 407 $ 100 657 $ 13 495 $ 16 857 $ 79 086 $ 10 607 $RMBC................. 48 437 $ 90 855 $ 15 438 $ 43 441 $ 84 343 $ 19 507 $ 42 953 $ 85 307 $ 12 281 $RMMC................ 68 826 $ 219 365 $ 8 925 $ 58 737 $ 209 594 $ 5 156 $ 63 676 $ 205 080 $ 223 $BRI3 .................... 324 160 $ 180 562 $ — $ — $ — $ — $ — $ — $ — $

1 La quasi-totalité de ce chiffre d’affaires représente des ventes effectuées à la Société et est donc éliminée à la consolidation.

2 Exclut les montants à recevoir de la Société.

3 Résultats de BRI à compter du 9 février 2005, date à laquelle la fusion a eu lieu. Le chiffre d’affaires reflète les frais de gestion touchés par BRI relativement à la vente de produits aux consommateurs, mais exclut les ventes de bière de la Société, qui font l’objet de ventes en consignation. Le chiffre d’affaires annuel de BRI lié à la vente de bière totalise environ 2,6 milliards de dollars CA, et MCBC constate une tranche d’environ 52 % de ce chiffre d’affaires à titre de chiffre d’affaires net dans l’état des résultats.

Conventions et estimations comptables cruciales

Le rapport de gestion se base sur nos états financiers consolidés, qui ont été dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus des États-Unis (les « PCGR des États-Unis »). Nous révisons constamment nos conventions comptables. Pour dresser nos états financiers consolidés, nous devons faire des estimations et formuler des jugements qui touchent les montants présentés de l’actif, du passif, des produits et des charges, de même que les informations à fournir sur l’actif et le passif éventuels. Pour faire ces estimations, nous utilisons notre expérience et diverses autres hypothèses que nous jugeons raisonnables dans les circonstances. De par leur nature, les estimations sont assujetties à des incertitudes. Les résultats réels peuvent différer considérablement de ces estimations si des hypothèses différentes sont utilisées ou si la situation change. Nous considérons que les estimations comptables ci-après sont essentielles à la présentation de notre situation financière et de nos résultats d’exploitation.

Provision pour créances douteuses

Dans le secteur États-Unis, notre provision pour créances douteuses et notre risque de crédit sont négligeables. La plus grande partie du solde des comptes débiteurs de ce secteur se rapporte à des distributeurs indépendants desquels le recouvrement se fait par transfert de fonds électronique. En outre, dans le secteur États-Unis, la quasi-totalité du risque de crédit lié à la vente de nos marchandises est garantie par des sûretés réelles du prix d’achat grevant les stocks et par des produits encaissés, des garanties personnelles et des lettres de crédit.

Étant donné que la majorité des ventes de CBL sont effectuées directement aux clients de détail et qu’il est pratique courante dans le secteur d’accorder des prêts aux clients, il est crucial de pouvoir gérer notre risque de crédit. Nous constituons des provisions relativement à nos comptes clients et aux prêts que nous accordons aux clients en évaluant la possibilité de pouvoir ou de ne pas pouvoir recouvrer les montants que ces clients nous doivent. En général, la provision est

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établie pour couvrir le risque intégral propre à un client donné, à partir du moment où le compte est considéré comme irrécouvrable. Nous comptabilisons alors la provision comme une créance irrécouvrable, en l’imputant aux frais généraux et aux frais d’administration. Les provisions sont annulées lorsque le compte devient recouvrable ou elles sont réduites en fonction de la créance radiée.

Les réseaux de distribution du secteur Canada sont réglementés de façon stricte par les règlements provinciaux, et ce secteur éprouve peu de problèmes au chapitre des recouvrements. Toutefois, le secteur Canada effectue des ventes directement aux clients de détail, à l’égard desquelles nous comptabilisons une provision basée sur notre analyse du classement par échéance et sur notre expérience.

Nous ne pouvons pas prédire l’évolution de la situation financière de nos clients; si celle-ci se détériorait, nos estimations de recouvrement de comptes clients pourraient être touchées de façon défavorable, et nous pourrions être tenus d’inscrire des provisions supplémentaires.

Prestations de retraite et avantages complémentaires de retraite

Nous avons des régimes de retraite à prestations déterminées qui visent la plupart de nos employés aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Aux États-Unis et au Canada, nous avons également des régimes d’avantages complémentaires de bien-être qui prévoient des prestations de soins de santé à l’intention des retraités et des personnes à charge admissibles, de même que de l’assurance-vie pour certains retraités. La comptabilisation de ces régimes est assujettie aux lignes directrices prévues par le Statement of Financial Accounting Standards No. 87, « Employers’ Accounting for Pensions » (le « SFAS No. 87 ») et le Statement of Financial Accounting Standards No. 106, « Employers’ Accounting for Postretirement Benefits Other than Pensions » (le « SFAS No. 106 »). Ces deux normes exigent que la direction formule certaines hypothèses en ce qui a trait au taux de rendement à long terme des actifs du régime, aux taux d’actualisation utiliséspour mesurer les obligations et les charges futures, aux hausses salariales, à l’inflation, aux taux tendanciels du coût des soins de santé, et autres hypothèses. Nous considérons que les estimations comptables se rapportant à nos régimes de retraite et régimes d’avantages complémentaires sont cruciales, car elles peuvent fluctuer fortement d’une période à l’autre en fonction de la conjoncture du marché.

Nous avons analysé les obligations à haut rendement à la fin de 2005 et comparé les résultats aux indices appropriés et aux tendances de l’industrie pour déterminer les taux d’actualisation utilisés pour calculer le passif découlant des régimesde retraite aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005. Les taux d’actualisation et les taux de rendement prévus des actifs des régimes sont sélectionnés à la fin d’un exercice donné et se répercutent sur les charges réelles de l’exercice subséquent. Une fluctuation de 50 points de base de certaines hypothèses formulées au début de 2005 aurait eu les incidences suivantes sur la charge de retraite en 2005 :

Incidences d’une fluctuation de 50 points de base sur les coûts des régimes de retraite en 2005

Description de l’élément sensible à la fluctuationRéduction

(défavorable) Augmentation

(favorable)(En millions)

Rendement prévu des actifs du régime aux États-Unis, 8,75 % en 2005........ (3,2) $ 3,2 $Rendement prévu des actifs du régime au Royaume-Uni, 7,8 % en 2005 ...... (8,9) $ 8,9 $Rendement prévu des actifs du régime au Canada, 7,9 % en 2005................. (3,8) $ 3,8 $Taux d’actualisation applicable à l’obligation au titre des prestations projetées

aux États-Unis, 5,875 % en 2005 ................................................................ (6,2) $ 5,6 $Taux d’actualisation applicable à l’obligation au titre des prestations projetées

au Royaume-Uni, 5,5 % en 2005 ................................................................ (15,5) $ 15,0 $Taux d’actualisation applicable à l’obligation au titre des prestations projetées

au Canada, 5,65 % en 2005 ......................................................................... (0,4) $ 0,4 $

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Les hypothèses touchant l’évolution du coût des soins de santé ont une incidence considérable sur les montants indiqués pour le régime de soins de santé des retraités. Une variation de un point de pourcentage des hypothèses de croissance du coût des soins de santé aurait les répercussions suivantes :

Augmentation de un point de pourcentage(défavorable)

Diminution de un point de pourcentage(favorable)

(En millions)

Régimes aux États-Unis Incidence sur le total du coût des services rendus au cours de l’exercice et des

frais d’intérêts ................................................................................................. 0,4 $ (0,4) $Incidence sur l’obligation au titre des avantages complémentaires de retraite ... 6,6 $ (5,9) $

Régimes au Canada Incidence sur le total du coût des services rendus au cours de l’exercice et des

frais d’intérêts ................................................................................................. 2,0 $ (1,7) $Incidence sur l’obligation au titre des avantages complémentaires de retraite ... 26,4 $ (23,6) $

Les actifs des régimes aux États-Unis, en Europe et au Canada sont constitués d’actions et, dans une moindre mesure, d’obligations, de placements immobiliers et d’autres placements. Les actions sont bien diversifiées, étant réparties entre les titres internationaux et les titres nationaux. Ces derniers sont aussi diversifiés, comprenant des titres à forte et àpetite capitalisation, des titres de croissance et de valeur. La répartition au sein de chaque régime reflète les caractéristiques démographiques des participants propres à ce régime. Un tableau comparatif de la composition des actifs mettant en opposition le pourcentage visé en date du 24 février 2006 et le pourcentage réel au 25 décembre 2005 figure ci-après.

Actifs des régimes aux États-Unis

Actifs des régimes en Europe Actifs des régimes au Canada

Ventilationcible

Ventilationréelle

Ventilationcible

Ventilationréelle

Ventilationcible

Ventilationréelle

Titres de participation .............. 75 % 76 % 62 % 66 % 70 % 71 %Titres à revenu fixe .................. 15 % 19 % 28 % 25 % 30 % 29 %Titres immobiliers.................... 10 % 5 % 7 % 6 % 0 % 0 %Autres....................................... 0 % 0 % 3 % 3 % 0 % 0 %

Provisions pour éventualités, questions environnementales et litiges

Nous estimons le montant de notre responsabilité éventuelle en ce qui a trait aux questions environnementales ou à d’autres poursuites si le montant et l’étendue de la perte peuvent être estimés. Nous comptabilisons notre meilleure estimation de la perte lorsque la perte est considérée comme probable. Au fur et à mesure que d’autres renseignements deviennent disponibles, nous évaluons notre responsabilité éventuelle relative à toute question non réglée et révisons nos estimations. Les coûts qui prolongent la durée de vie, augmentent la capacité ou améliorent la sécurité ou l’efficience des biens appartenant à la Société ou les frais qui sont engagés pour réduire ou prévenir une contamination future de l’environnement peuvent être capitalisés. Les autres frais liés à l’environnement sont passés en charges lorsqu’ils sont engagés. Nous passons également en charges les frais juridiques au fur et à mesure que nous les engageons. Se reporter à la note 19 des Notes complémentaires, à la page 102, pour une analyse des provisions pour éventualités, des questions environnementales et des litiges touchant la Société au 25 décembre 2005.

De nombreux passifs d’impôts éventuels importants sont liés à nos activités abandonnées au Brésil. Pour estimer les pertes au titre de ces passifs éventuels, nous n’avons pas, de façon générale, pris en considération ou anticipé les règlementsnégociés ou les amnisties fiscales gouvernementales (qui, si elles sont accordées, pourraient s’appliquer à toutes les sociétésau Brésil ou à l’État brésilien responsable de l’avis de cotisation) pour constituer nos provisions dans les cas où il est probable que nous subirons une perte. En fait, dans les cas où une perte était considérée comme probable, nous avons constitué une provision égale au montant de la cotisation d’impôt. Nous avons également fait de même lorsque la contestation était de nature constitutionnelle. Ainsi, dans les cas où Kaiser (et d’autres sociétés) ont reçu des avis de cotisation, mais qu’elles contestent ces avis en se basant sur les fondements juridiques de la loi fiscale, nous avons constituéune provision concernant le montant intégral de l’avis de cotisation, et tout dénouement favorable futur sera constaté uniquement lorsqu’il sera réalisé. Les pénalités liées aux passifs d’impôts du secteur Brésil varient considérablement, et nousles avons estimées en nous basant sur notre expérience et sur les consultations effectuées auprès d’avocats extérieurs dans chaque situation.

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Nous avons vendu une participation de 68 % dans Kaiser en janvier 2006. Bien que nous ayons grandement réduit nos risques par suite de cette opération, nous demeurons exposés à certains risques liés aux indemnisations fournies à l’acheteur relativement à certains crédits d’impôt acquis et à d’autres passifs éventuels d’ordre fiscal et civil et autres passifséventuels concernant la main-d’œuvre. Une analyse de ces passifs éventuels est présentée à la section « Éventualités », ci-dessus. Nous comptabiliserons ces obligations d’indemnisation à la juste valeur en vertu du bulletin d’interprétation No. 45 du FASB (le « FIN 45 »), intitulé « Guarantor’s Accounting and Disclosure Requirements for Guarantees, Including Indirect Guarantees of Indebtedness of Others ». En vertu de ce bulletin d’interprétation, nous sommes tenus d’inscrire les obligations au titre des garanties à la juste valeur dans le bilan. Nous ne prévoyons pas amortir ces obligations; nous avons plutôt l’intention d’estimer annuellement leur juste valeur et de comptabiliser la variation de cette valeur dans le poste Activités abandonnées de l’état des résultats (si cette variation est importante). Si nous concluons que nous devons effectuer des paiements au titre de la provision pour indemnisation et que l’obligation devient une obligation monétaire éventuelle, nous la passerons en charges dans le poste Activités abandonnées de l’état des résultats (uniquement si elle est importante).

Évaluation de l’écart d’acquisition et des autres actifs incorporels

Nous évaluons chaque année la valeur comptable de notre écart d’acquisition et de nos actifs incorporels d’une durée de vie indéfinie, et nous évaluons nos autres actifs incorporels lorsqu’il est évident que certains événements ou nouvelles circonstances indiquent que la valeur comptable de ces actifs pourrait ne pas être recouvrable. L’évaluation de la perte de valeur des actifs incorporels, en particulier les flux de trésorerie futurs estimatifs devant provenir de ces actifs et le taux utilisé pour actualiser ces flux de trésorerie, fait appel à beaucoup de jugement et repose sur des hypothèses.

Nous basons nos prévisions sur divers plans à long terme de la Société et nous tenons compte, lorsque cela est nécessaire, de divers scénarios favorables et défavorables qui dévient du scénario de base. Les taux d’actualisation utilisés pour estimer la valeur de l’entreprise aux fins du test de dépréciation de l’écart d’acquisition se sont établis à 7,5 % pour lesecteur Canada et à 8 % pour les secteurs États-Unis et Europe. Le secteur Canada est notre unité d’exploitation la plus rentable, qui détient la part de marché la plus élevée. Nos secteurs États-Unis, Canada et Royaume-Uni exercent leurs activités dans des marchés de la bière relativement bien établis, et un pourcentage élevé de nos ventes est attribuable à une marque principale. Les taux d’actualisation utilisés aux fins des tests de dépréciation des actifs incorporels ayant une durée de vie indéfinie étaient de 7,7 % pour les principales marques du secteur Canada, de 8,5 % pour les activités de distribution de labière Coors Light au Canada, et de 9,5 % pour la marque Carling au Royaume-Uni. Ces taux reflètent en grande partie les taux utilisés aux fins des évaluations à l’échelle de l’entreprise, certains taux étant majorés pour tenir compte du caractère spécifique des actifs incorporels. Toutes variations de ces estimations pourraient avoir une incidence défavorable sur l’évaluation de l’écart d’acquisition et des autres actifs incorporels, et il se pourrait que nous devions déprécier les actifs.Nous avons attribué une tranche d’environ 1,1 milliard de dollars de l’écart d’acquisition découlant de la fusion à l’unité d’exploitation aux États-Unis, de manière à répartir l’écart d’acquisition avec une plus grande exactitude entre les unités d’exploitation susceptibles de réaliser les synergies découlant de la fusion. Il y a lieu de noter que cette répartition de l’écartd’acquisition ajoute aux pressions du secteur États-Unis concernant la réalisation des synergies, laquelle vise à éviter que nese produise une perte de valeur de l’écart d’acquisition. Il existe également, en 2006 et pour les exercices ultérieurs, un certain risque de perte de valeur de l’écart d’acquisition et des actifs incorporels ayant une durée de vie indéfinie au Royaume-Uni, compte tenu de la performance financière de l’unité d’exploitation en Europe, ainsi qu’un risque lié à nos principales marques non amorties au Canada, qui découle de la possibilité que les scénarios de croissance et les prix relatifs àces marques ne soient pas stables.

Instruments dérivés et autres instruments financiers

Les tableaux ci-après illustrent la juste valeur, calculée sur une période tampon, des instruments de créance et des contrats sur dérivés en cours, ainsi que leur date d’échéance et les prix utilisés pour calculer la juste valeur (en millions) :

Juste valeur des contrats en cours au 26 décembre 2004 ........................................... (1 179,6) $Contrats réalisés ou autrement réglés au cours de la période..................................... (13,9) Juste valeur des nouveaux contrats conclus durant la période ................................... (1 255,2) Autres variations de la juste valeur ............................................................................ 134,1 Juste valeur des contrats en cours au 25 décembre 2005 ........................................... (2 314,6) $

Juste valeur des contrats au 25 décembre 2005

Prix utilisés pour calculer la juste valeur

Échéance à moins de

1 an

Échéancedans 1 à

3 ans

Échéancedans 4 à

5 ans

Échéancedans plus de

5 ans Total de la juste valeur

Prix cotés............................................................................................. — $ — $ (296,8) $ (1 666,3) $ (1 963,1) $Prix fournis par des sources externes ................................................. 2,6 $ 3,4 $ (5,8) $ (351,7) $ (351,5) $

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Nous avons recours à des instruments dérivés dans le cours normal des affaires pour gérer notre exposition aux fluctuations de prix des matières de production et d’emballage, de taux d’intérêt et de taux de change. Nous avons pour politique de ne pas conclure de tels contrats à des fins de négociation ou de spéculation. Tous les instruments dérivés que nous détenons sont considérés comme des couvertures qui devraient compenser de façon très efficace les expositions sous-jacentes. Nous inscrivons nos instruments dérivés au bilan consolidé comme actif ou passif à leur juste valeur, conformément au Statement of Financial Accounting Standards No. 133, « Accounting for Derivative Instruments and Hedging Activities, as amended and interpreted, incorporating FASB Statements No. 137, 138 and 149 » (le « FAS No. 133 »), que nous avons adopté par anticipation le 28 décembre 1998. Cette méthode comptable est complexe, comme l’attestent les nombreuses interprétations de la norme comptable principale, qui ne cesse d’évoluer, de même que la part importante du jugement qui doit être exercé et les nombreuses estimations qui doivent être utilisées pour estimer la juste valeur en l’absence de cours dumarché. Ces estimations reposent sur des méthodes d’évaluation jugées appropriées dans les circonstances; toutefois, l’utilisation d’hypothèses différentes pourrait avoir une incidence importante sur la juste valeur estimative.

Les instruments dérivés sensibles aux fluctuations du marché et autres instruments financiers que nous utilisons, tels qu’ils sont définis par la SEC, sont des contrats de change à terme, des swaps sur marchandises, des swaps de taux d’intérêt et des swaps de devises. Il y a lieu de se reporter à l’analyse présentée à la rubrique 7A, « Information quantitative et qualitative sur le risque du marché », ainsi qu’à la note 18, à la page 99. Nous surveillons les risques de change, de taux d’intérêt et d’instruments dérivés à l’aide de deux techniques : la méthode de la valeur à risque et l’analyse de la sensibilité.

Nous utilisons la méthode de la valeur à risque pour surveiller le risque de change et le risque lié aux taux d’intérêt de nos swaps de devises. La méthode de la valeur à risque estime le niveau de perte de un jour qui peut être égalé ou dépassé en raison des fluctuations de la juste valeur de ces instruments financiers sensibles au taux de change et au taux d’intérêt. Laméthode de la variance/covariance est le type de modèle de la valeur à risque utilisé pour estimer la perte maximale potentielle d’un jour que peut subir la juste valeur. Le modèle de la valeur à risque utilise comme hypothèse une conjoncture normale des marchés et un coefficient de confiance de 95 %. Diverses techniques de modélisation peuvent servir à calculer la valeur à risque. Les formules utilisées pour calculer nos valeurs tiennent compte des diverses corrélations entre les taux de change et les taux d’intérêt. Les corrélations ont été établies par l’observation des fluctuations des taux de change et des taux d’intérêt sur le marché au cours de la dernière année. Nous avons exclu les opérations prévues, les engagements fermes, les soldes de trésorerie et les débiteurs et créditeurs libellés en monnaies étrangères du calcul de la valeur à risque, certains deces instruments agissant comme couverture.

Le calcul de la valeur à risque est une mesure statistique de l’exposition au risque reposant sur des probabilités et n’entend pas représenter les pertes réelles de la juste valeur que nous pourrions subir. La valeur à risque obtenue ne représente pas toutes les pertes que nous pourrions subir. Elle vise à représenter la perte la plus probable qui peut survenir 95 fois sur 100 en raison de conjonctures de marché défavorables. Les gains et les pertes futurs réels différeront des estimations faites à l’aide de la méthode de la valeur à risque en raison des fluctuations ou des différences des taux du marchéet des interrelations, des instruments de couverture, des pourcentages de couverture, du moment et d’autres facteurs.

La perte de un jour estimative maximale de la juste valeur de nos swaps de devises, calculée à l’aide du modèle de la valeur à risque, se chiffrait à 12,2 millions de dollars, à 10,7 millions de dollars et à 5,9 millions de dollars au 25 décembre2005, au 26 décembre 2004 et au 28 décembre 2003, respectivement. Cette perte hypothétique de la juste valeur est une combinaison des composantes taux de change et taux d’intérêt du swap de devises. Les changements de valeur attribuables à la composante taux de change seraient complètement neutralisés par les augmentations de la valeur de notre prêt intersociétés, l’opération sous-jacente étant couverte. La perte de juste valeur hypothétique imputable à la composante taux d’intérêt serait reportée jusqu’à la résiliation ou à l’échéance.

Nous avons réalisé une analyse de sensibilité pour estimer notre exposition aux taux d’intérêt, aux taux de change et aux prix des marchandises sur le marché. L’analyse de sensibilité tient compte d’un changement défavorable hypothétique de 10 % ayant trait aux taux d’intérêt, aux taux de change et aux prix des marchandises applicables. La volatilité des taux et desprix applicables dépend de bon nombre de facteurs qu’on ne peut prévoir exactement. Les fluctuations réelles des justes valeurs pourraient donc différer considérablement des résultats présentés dans le tableau ci-après.

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Le tableau suivant présente les résultats de l’analyse de sensibilité portant sur notre portefeuille d’instruments dérivés et de titres de créance, laquelle tient compte d’un changement défavorable hypothétique de 10 % ayant trait aux taux d’intérêt, aux taux de change et aux prix des marchandises applicables :

Au

Volatilité estimative de la juste valeur25 décembre

200526 décembre

2004(en millions)

Risque de change : Contrats à terme, swaps ........................................................ (13,4) $ (6,6) $

Risque lié au taux d’intérêt : Titres de créance, swaps ....................................................... (75,6) $ (30,7) $

Risque lié au prix des marchandises : Swaps.................................................................................... (17,6) $ (8,4) $

Hypothèses concernant les impôts sur les bénéfices

Nous comptabilisons les impôts sur les bénéfices conformément au Statement of Financial Accounting Standards No. 109, « Accounting for Income Taxes » (le « SFAS No. 109 »). Nous devons exercer un jugement pour calculer notre charge d’impôts sur les bénéfices à l’échelle mondiale. Dans le cours normal de nos affaires partout dans le monde, nous réalisons bon nombre d’opérations dont les incidences fiscales sont incertaines. En outre, la charge d’impôts sur nos bénéfices est fondée sur des calculs et sur des hypothèses qui peuvent être examinés par plusieurs autorités fiscales différentes. Nous rajustons notre charge d’impôts sur les bénéfices durant la période s’il est probable que les résultats réelsdifféreront des estimations. Nous tenons compte des modifications aux lois fiscales et aux taux d’imposition dans la charge d’impôts sur les bénéfices pour la période d’entrée en vigueur des modifications.

Dans le passé, nous avons prévu des impôts reportés aux États-Unis sur les bénéfices non répartis de certaines filiales étrangères. Au cours de l’exercice 2005, nous avons évalué notre situation financière pour ce qui est de toutes nos filiales étrangères. En conséquence, nous avons décidé de traiter notre quote-part du bénéfice des filiales étrangères jusqu’au25 décembre 2005 à titre de réinvestissement permanent. En vertu des directives comptables de l’APB 23 et du SFAS No. 109, nous avons comptabilisé une économie d’impôts de 44 millions de dollars au troisième trimestre de 2005 représentant la contrepassation d’un passif d’impôts reportés enregistré pour notre filiale du Royaume-Uni. Au 25 décembre 2005, une tranche d’environ 255 millions de dollars des bénéfices non répartis attribuables aux sociétés internationales était considérée comme un réinvestissement permanent. La Société compte réinvestir les bénéfices de façon permanente ou les rapatrier s’il est plus efficace, d’un point de vue fiscal, d’agir de la sorte. Il n’est pas raisonnablement possible de déterminer le montant des impôts supplémentaires qui pourraient être exigibles si ces bénéfices étaient distribués. La Société estime toutefois que les crédits pour impôt étranger aux États-Unis élimineraient en grande partie les impôts exigibles aux États-Unis et compenseraient toutes les retenues d’impôt étranger exigibles au moment de la distribution.

La loi intitulée American Jobs Creation Act of 2004 (la « Loi »), entrée en vigueur le 22 octobre 2004, prévoit une déduction à l’égard des bénéfices tirés d’activités de fabrication admissibles aux États-Unis, qui sera appliquée progressivement de 2005 à 2010. Par ailleurs, la Loi prévoit également la suppression, sur une période progressive de deux ans, du régime fiscal des revenus extraterritoriaux (le « RET ») lié aux ventes à l’étranger, qui était considéré comme allant àl’encontre des protocoles commerciaux internationaux de l’Union européenne. La suppression progressive du RET et l’application progressive de la nouvelle déduction n’ont pas eu d’incidence importante sur le taux d’imposition effectif de la Société en 2005.

Outre la déduction à l’égard des bénéfices tirés des activités de fabrication admissibles aux États-Unis, la Loi prévoit un traitement fiscal favorable temporaire à l’égard des bénéfices rapatriés des sociétés américaines, sous la forme d’une déduction de 85 % des dividendes reçus dans certaines conditions de sociétés étrangères contrôlées. La déduction est assujettie à un certain nombre de restrictions, qui ont fait en sorte que la Société n’a pas comptabilisé d’économie au titre decette disposition de la Loi.

Le FASB envisage de modifier les directives comptables visant certaines situations fiscales incertaines. Comme la nature et la portée des modifications ne sont pas entièrement connues, nous sommes incapables de prévoir leur incidence sur nos provisions au titre des impôts sur les bénéfices éventuels, le cas échéant.

Nous inscrivons une provision pour perte de valeur pour ramener nos impôts reportés au montant dont la réalisation est plus probable qu’improbable. Même si nous tenons compte des bénéfices imposables futurs et de stratégies de planification fiscale prudentes et réalisables pour évaluer s’il faut constituer une provision pour perte de valeur, si nous

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déterminions pouvoir réaliser à l’avenir des actifs d’impôts reportés supérieurs au montant net comptabilisé, un ajustement des actifs d’impôts reportés augmenterait notre bénéfice de la période durant laquelle le calcul a lieu. De même, si nous déterminions ne pas pouvoir réaliser la totalité ou une partie de nos actifs d’impôts reportés à l’avenir, un ajustement des actifs d’impôts reportés serait imputé au bénéfice de la période durant laquelle le calcul a lieu. Les réductions de la provision pour perte de valeur liée à la fusion avec Molson ou à l’acquisition de CBL qui se rapportent aux impôts reportés découlant de ces opérations réduiraient l’écart d’acquisition, à moins que la réduction ne suive une modification des lois, auquel cas l’ajustement aurait une incidence sur le bénéfice.

En 2002, à l’acquisition de CBL, nous avons constaté un passif d’impôts reportés dans les livres de CBL et un actif d’impôts reportés correspondant dans les livres de la société mère au titre de l’écart entre le prix d’acquisition et le coût d’origine des actifs de CBL. En même temps, nous avons inscrit une provision pour moins-value de 40,0 millions de dollars afin de ramener notre actif d’impôts reportés à un montant dont la matérialisation est plus probable qu’improbable. En 2005, la Société a réévalué le traitement comptable du prix d’acquisition et déterminé que la comptabilisation de cet actif d’impôt reporté était inappropriée, car il ne constituait ni un report en avant ni un écart entre la valeur comptable et la valeur fiscaledes actifs nets au moment où les ajustements du traitement comptable du prix d’acquisition ont été comptabilisés. Cette inexactitude a entraîné l’inscription, dans le bilan de la Société, d’un actif d’impôt reporté à long terme surévalué de 157 millions de dollars, et d’un écart d’acquisition correspondant sous-évalué de 147 millions de dollars au 26 décembre 2004. Cette inexactitude n’a pas eu une incidence importante sur les bilans consolidés au 26 décembre 2004. Cette erreur a entraîné des inexactitudes négligeables au titre de la charge d’impôts reportés de la Société présentée pour l’exercice terminéle 26 décembre 2004. Se reporter à la rubrique 9A, à la page 117.

Consolidations en vertu du FIN 46R

Les principales activités de RMMC et de RMBC sont l’emballage et la distribution, et ces coentreprises ont été formées avec des sociétés possédant des compétences de base dans la fabrication de contenants en aluminium et en verre. La coentreprise CBL formée en collaboration avec Grolsch a pour objectif d’établir des relations à long terme avec ce propriétaire de marque dans un secteur clé du marché de la bière au Royaume-Uni. En 2003, notre quote-part du bénéfice avant impôts de la coentreprise pour chacune de ces participations a été portée en réduction du coût des produits vendus présentés dans nos états consolidés des résultats. En 2004, par suite de l’application du FIN 46R, nous avons consolidé ces entités dans nos états financiers consolidés, car nous avons déterminé qu’elles constituent des entités à détenteurs de droits variables et que nous en sommes le principal bénéficiaire. Nous consolidons également la situation financière et les résultats de Brewers Retail, Inc. (« BRI »), une société dans laquelle Molson détient une participation de 52 %, qui s’occupe de toutes les activités de distribution et de vente au détail de bière en Ontario, au Canada.

Nous avons examiné une autre relation d’affaires possible en 2004, dans le cadre de l’application du FIN 46R. Il s’agit de notre relation avec Trigen, le fournisseur de la quasi-totalité de l’électricité et de la vapeur requises pour alimenternotre usine de Golden. Trigen a acheté nos usines de production d’électricité en 1995 et signé un contrat de prestation d’électricité et de vapeur à notre usine de Golden. Nous n’avons aucune participation dans Trigen, mais l’examen du contrat indique que cette relation d’affaires pourrait à notre avis être considérée comme un droit variable au sens du FIN 46R. Toutefois, malgré les efforts importants déployés pour obtenir l’information financière nécessaire à la poursuite de l’analyse,nous n’avons pu l’obtenir de Trigen, qui cite des questions liées à la confidentialité des renseignements et à la concurrence pour justifier son refus. Nos achats d’énergie auprès de Trigen se chiffrent annuellement à environ 34,0 millions de dollars.

Nous avons déterminé que le risque de perte importante est peu probable et que notre perte maximale totale ne peut être estimée raisonnablement. Nous ne sommes actuellement pas en mesure d’obtenir l’énergie-vapeur d’autres sources pour alimenter notre usine. Il se pourrait que nous subissions des pertes d’exploitation s’il nous était impossible d’acheter de la vapeur de Trigen, et nous sommes dans l’impossibilité d’estimer ces pertes. En outre, nous sommes tenus, aux termes d’une obligation non résiliable, de verser à Trigen des coûts fixes pour la durée du contrat. Les coûts sont ajustés annuellement pourtenir compte de l’inflation et ils se sont élevés à environ 17,5 millions de dollars en 2005. Nous achetons actuellement une portion de l’électricité requise auprès d’un autre fournisseur, moyennant des taux qui ne diffèrent pas considérablement de ceux que nous payons à Trigen. Notre risque de perte lié à l’écart de prix découlant de l’approvisionnement en électricité auprès d’un tiers plutôt que de Trigen est négligeable. Si Trigen ne respectait pas ses obligations contractuelles, MCBC auraitle droit d’intervenir et d’exploiter les usines de production d’électricité. MCBC rachèterait alors les actifs des usines, et cecoût pourrait être assumé par les ressources en capital actuelles de MCBC.

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Adoption d’une nouvelle prise de position en comptabilité

FASB Interpretation No. 47, « Accounting for Conditional Asset Retirement Obligations, an interpretation of FASB Statement No. 143 »

En mars 2005, le FASB a publié le FASB Interpretation No. 47, intitulé « Accounting for Conditional Asset Retirement Obligations, and interpretation of FASB Statement No. 143 » (le « FIN 47 »), qui clarifie l’expression « obligations conditionnelles liées à la mise hors service d’immobilisations » au sens du SFAS No. 143, intitulé « Accounting for Asset Retirement Obligations » (le « SFAS 143 »). Plus précisément, en vertu du FIN 47, une obligation liée à la mise hors service d’immobilisations est conditionnelle lorsque le choix du moment ou de la méthode de règlement sont conditionnels à un événement futur. Par conséquent, une entité est tenue de comptabiliser la juste valeur du passif au titre d’une obligation conditionnelle liée à la mise hors service d’immobilisations s’il est possible de faire une estimation raisonnable de la juste valeur de marché du passif. Il faut tenir compte de l’incertitude liée au choix du moment ou de la méthode de règlement d’une obligation conditionnelle liée à la mise hors service d’immobilisations pour évaluer le passif lorsque l’information disponible est suffisante.

Nous avons adopté le FIN 47 le 25 décembre 2005, et cette adoption a donné lieu à une augmentation des biens immobiliers de 0,5 million de dollars, à une hausse de l’écart d’acquisition de 2,2 millions de dollars et à un accroissement dupassif de 9,6 millions de dollars au titre des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations. En ce qui concerne lesobligations liées à la mise hors service d’immobilisations concernant les propriétés acquises dans le cadre de l’acquisition deMolson Inc., le 9 février 2005, elles ont augmenté de 2,2 millions de dollars l’écart d’acquisition constaté à l’acquisition, carces propriétés ont été comptabilisées à la juste valeur de marché estimative à la date d’acquisition. Ces obligations liées à lamise hors service d’immobilisations concernent principalement les activités de dépollution, d’enlèvement ou de remplacement ainsi que les coûts connexes liés à l’enlèvement de l’amiante, des caloporteurs, des eaux résiduaires, de l’huile et des autres contaminants qui se trouvent dans nos installations de fabrication.

L’adoption du FIN 47 a donné lieu à l’inscription, dans nos états financiers, d’un effet cumulatif d’une modification de convention comptable, et un rattrapage d’amortissement de 3,7 millions de dollars, déduction faite d’une économie d’impôts de 2,2 millions de dollars, a été inscrit dans l’état des résultats de 2005. Ce rattrapage représente une charge d’amortissement et une désactualisation du passif à partir du moment où l’obligation est survenue, soit à partir du moment auquel l’acquisition a eu lieu ou du moment où l’immobilisation corporelle connexe a été construite, jusqu’au 25 décembre 2005.

Le calcul de la juste valeur des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations est le résultat d’un grand nombre d’hypothèses et de jugements, notamment au sujet des montants définitifs des règlements, des facteurs d’inflation, des taux d’actualisation ajustés en fonction du crédit, du moment des règlements et des modifications à survenir dans les milieux juridique, réglementaire, environnemental et politique. Dans la mesure où des révisions futures aux hypothèses précitées ont des répercussions sur la juste valeur du passif au titre des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations, un ajustement correspondant est apporté au solde de l’actif. Si l’obligation est réglée pour un montant autre que la valeur comptable du passif, nous constaterons un gain ou une perte au règlement.

La valeur nette du passif au titre des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations calculée sur une base pro forma, comme si la norme avait été appliquée rétrospectivement à toutes les périodes présentées, s’établit comme suit :

25 décembre 2005 26 décembre 2004 28 décembre 2003 9 628 580 $ 5 926 852 $ 5 487 826 $

Nouvelles prises de position en comptabilité

SFAS 123R, « Share-Based Payment »

Le Statement of Financial Accounting Standard No. 123R (le « SFAS 123R ») a été publié en décembre 2004 et il aura prise d’effet pour nous au premier trimestre de 2006. En vertu du SFAS 123R, tous les paiements à base d’actions versés aux employés, y compris les attributions d’options sur actions, doivent être constatés à titre de rémunération dans les états financiers, en fonction de leur juste valeur. Pour l’instant, suivant une dispense que prévoit la note d’orientation en ce qui concerne les attributions d’options sur actions admissibles n’ayant aucune valeur intrinsèque à la date d’attribution, nous présentons sur une base pro forma la charge de rémunération à base d’actions de notre régime d’options sur actions dans les notes afférentes à nos états financiers. Nous avons choisi la méthode d’adoption anticipée modifiée exposée dans le SFAS 123R. En vertu de cette méthode, les attributions qui sont consenties, modifiées ou réglées après l’adoption du

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SFAS 123R sont évaluées prospectivement et comptabilisées conformément au SFAS 123R. Les attributions d’options pour lesquelles les droits ne sont pas acquis qui sont classées comme des capitaux propres et ont été consenties avant l’adoption duSFAS 123R continuent d’être comptabilisées en vertu du SFAS 123, mais les montants doivent être constatés dans l’état des résultats.

En mars 2005, la SEC a publié le Staff Accounting Bulletin 107 (le « SAB 107 ») afin d’aider les préparateurs des états financiers. Ce bulletin simplifie en effet certains des problèmes que pose la mise en œuvre du SFAS 123R. Plus particulièrement, le SAB 107 fournit des lignes directrices supplémentaires sur le SFAS 123R, notamment en ce qui concerne les méthodes d’évaluation, le classement de la charge de rémunération, la capitalisation du coût de rémunération, la comptabilisation des conséquences fiscales, les informations à fournir dans le rapport de gestion, et plusieurs autres questions. Nous appliquerons les principes énoncés dans le SAB 107 dans le cadre de notre adoption du SFAS 123R.

Nous avons utilisé la méthode de Black et Scholes pour évaluer les options sur actions attribuées en 2006 et nous amortirons la charge selon la méthode de l’amortissement linéaire sur la période d’acquisition des droits. Nous prévoyons utiliser le modèle du treillis pour formuler une hypothèse sur la durée prévue. Nous évaluerons les autres instruments de capitaux propres émis à titre de rémunération en fonction du cours du marché de nos actions à la date d’attribution et nous lesamortirons selon la méthode de l’amortissement linéaire sur les périodes au cours desquelles ils rapportent des bénéfices.

Les informations pro forma présentées à la note 1 des Notes complémentaires comprises dans la rubrique 8, à la page 63, illustrent l’incidence approximative de la mise en application du SFAS 123R sur les périodes historiques présentées. Cependant, les informations liées à la période historique de 2005 présentée comprennent l’incidence de l’acquisition accélérée des droits relatifs à toutes les options sur actions en cours pour lesquelles les droits n’étaient pas acquis à la date de la fusion (18 millions de dollars), ainsi que de l’acquisition accélérée des droits relatifs à toutes les options sur actions encours pour lesquelles les droits n’étaient pas acquis et dont les prix d’exercice sont supérieurs au prix de 70 $ approuvé par notre Conseil d’administration en décembre 2005 (29 millions de dollars). Cette mesure prise par le Conseil d’administration en décembre 2005 permettra de réduire l’amortissement des options sur actions futures par suite de l’adoption du SFAS 123R, mais elle sera neutralisée en partie par les nouvelles émissions d’instruments de capitaux propres aux employés en 2006. Nous achevons les calculs de la charge au titre des options pour le premier trimestre de 2006 et ne connaissons pas encore son incidence sur notre état des résultats.

SFAS No. 151, « Inventory Costs »

Le SFAS No. 151 est une modification du chapitre 4 de l’ARB No. 43 et prendra effet, pour nous, au cours de l’exercice 2006. Cette norme clarifie la comptabilité en ce qui a trait aux montants inhabituels liés aux installations et à l’outillage inactifs, aux frais de transport, aux coûts de manutention ainsi qu’aux coûts relatifs aux pertes de matériel et exige que ces coûts soient passés en charges pendant l’exercice courant et non inclus dans les frais généraux. Nous ne prévoyons pas que l’adoption du SFAS No. 151 aura une incidence importante sur nos états financiers.

SFAS No. 154, « Accounting Changes and Corrections »

Le SFAS No. 154 remplace l’APB Opinion No. 20 et le FAS No. 3, et il prendra effet, pour nous, à l’exercice 2006. Il exige l’application rétrospective des modifications des conventions comptables aux états financiers comparatifs des exercices précédents, comme si la Société avait toujours appliqué les conventions comptables nouvellement adoptées. Les modifications des méthodes utilisées pour calculer l’amortissement et l’épuisement, qui étaient auparavant considérées comme une modification de convention comptable, sont maintenant considérées comme une modification d’estimation en vertu du SFAS No. 154, et elles doivent être adoptées prospectivement.

SFAS No. 155, « Accounting for Certain Hybrid Financial Instruments »

Le SFAS No. 155 a été publié en février 2006 et il prendra effet, pour nous, au premier trimestre de l’exercice 2007. Le SFAS No. 155 simplifie la comptabilisation de certains instruments financiers hybrides, car il permet la comptabilisation à la juste valeur de tout instrument financier hybride comportant un dérivé intégré qui devrait autrement faire l’objet d’une comptabilisation séparée. Nous examinons actuellement l’incidence que le SFAS No. 155 aura sur nos états financiers.

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FASB Staff Position (le « FSP ») No. FIN 45-3, « Application of FASB Interpretation No. 45 to Minimum Revenue Guarantees Granted to a Business or its Owners »

Le FSP No. FIN 45-3 constitue une modification du FIN 45, qui exige la constatation et la présentation de la juste valeur d’une obligation au titre des garanties liées aux produits minimaux accordées à une entreprise ou à ses propriétaires, envertu desquelles les produits d’exploitation de l’entreprise pour une période donnée s’élèveront au moins à un montant minimal établi. Le FSP s’applique aux nouvelles garanties liées aux produits minimaux accordées ou modifiées à compter du premier trimestre de 2006. Nous ne prévoyons pas que son adoption aura une incidence importante sur nos états financiers.

Opérations entre apparentés

Opérations avec la direction et d’autres personnes

Nous embauchons des membres des familles Coors et Molson, qui étaient collectivement propriétaires de 81 % des actions ordinaires échangeables de catégorie A avec droit de vote de la Société après la fusion et en 2005. Les décisions d’embauche et de placement sont fondées sur le mérite, et la rémunération offerte est conforme aux politiques en vigueur pour tous les employés de la Société.

Certaines relations d’affaires

Nous achetons une grande partie des cartons d’emballage auprès de Graphic Packaging Corporation (« GPC »), un apparenté. Au 25 décembre 2005, diverses fiducies de la famille Coors étaient collectivement propriétaires d’environ 40 % de nos actions ordinaires avec droit de vote de catégorie A, d’environ 13 % de nos actions ordinaires de catégorie B, et d’environ 30 % des actions ordinaires de GPC.

En 2005, en 2004 et en 2003, nos paiements en vertu du contrat d’emballage que nous avons conclu avec GPC ont totalisé 75,3 millions de dollars, 104,5 millions de dollars et 106,4 millions de dollars, respectivement. Les soldes des comptes créditeurs reliés compris dans le poste « Montants à payer à des sociétés affiliées » figurant dans les bilans consolidés se chiffraient à 2,8 millions de dollars et à 3,4 millions de dollars au 25 décembre 2005 et au 26 décembre 2004, respectivement.

RUBRIQUE 7A. Information quantitative et qualitative sur le risque du marché

Dans le cours normal de nos activités, nous sommes exposés aux fluctuations de taux d’intérêt, de taux de change et du prix des matières que nous utilisons dans notre production et pour nos emballages. Nous avons instauré des politiques et des procédures qui régissent la gestion stratégique de ces risques au moyen de divers instruments financiers. Selon nos politiques, nous ne concluons pas d’opérations sur instruments financiers pour des raisons de négociation ou de spéculation.

L’objectif de notre gestion des risques liés aux fluctuations de taux d’intérêt, de taux de change et du prix des matières premières est de réduire la volatilité de nos résultats et de nos flux de trésorerie que ces fluctuations de taux et deprix provoquent. Pour atteindre cet objectif, nous concluons des contrats de change à terme, des swaps sur marchandises, des swaps de taux d’intérêt et des swaps de devises, dont la valeur varie inversement aux flux de trésorerie prévus. Nous ne couvrons pas la valeur des placements nets dans les activités en devises étrangères ni les résultats de nos filiales étrangères.Les principales monnaies auxquelles nous sommes exposés sont le dollar canadien, la livre sterling et le yen japonais.

Nos instruments dérivés sont négociés en Bourse ou hors Bourse et sont souscrits avec des institutions financières jouissant d’une cote élevée. Nous ne prévoyons pas subir de perte sur les contrats hors cote en raison d’insolvabilité des contreparties. Tous les instruments hors cote sont souscrits avec des parties dont la cote est d’au moins A (S&P) ou A2 (Moody’s). Dans certains cas, nos contreparties et nous avons des ententes de garantie réciproque concernant les positions de juste valeur qui dépassent un certain seuil. Ces ententes exigent que des garanties soient offertes sous forme d’espèces, de titres de trésorerie ou de lettres de crédit au cas où une perte de juste valeur pour nos contreparties ou pour nous dépasseraitun certain montant. Au 25 décembre 2005, aucune garantie n’avait été offerte par nos contreparties ni par nous.

Des précisions sur les autres instruments dérivés sensibles aux fluctuations de marché et sur les autres instruments financiers, notamment leur juste valeur, sont fournies dans le tableau ci-après. Les instruments en question comprennent les contrats de change à terme, les swaps sur marchandises, les swaps de taux d’intérêt et les swaps de devises. Se reporter à l’analyse connexe de la valeur à risque et de la sensibilité, à la page 45.

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Date d’échéance prévue Décembre 2006 2007 2008 2009 2010 Par la suite Total Juste valeur

Dette à long terme (en milliers) : 300 millions de dollars US, taux

fixe de 4,85 %, échéant en 20102....................................... — $ — $ — $ — $ (300 000) $ — $ (300 000) $ (296 796) $

200 millions de dollars CA, taux fixe de 7,5 %, échéant en 20115....................................... — — — — — (171 600) (171 600) (194 801)

850 millions de dollars US, taux fixe de 6,375 %, échéant en 20121, 4 .................................... — — — — — (850 000) (850 000) (901 026)

900 millions de dollars CA, taux fixe de 5,0 %, échéant en 20152....................................... — — — — — (772 201) (772 201) (765 251)

Gestion de la monnaie étrangère (en milliers) : Contrats de change à terme............ 137 126 24 879 — — — — 162 005 (2 548)Swaps de devises1, 2, 3 ..................... 217 800 — — — 300 000 773 800 1 291 600 (174 755)Gestion du prix des marchandises : Swaps ............................................. 32 019 10 098 3 322 3 322 — — 45 439 9 422 Gestion des taux d’intérêt Swaps de taux d’intérêt4, 5 .............. — — — — — 372 800 372 800 11 195

1 Nous sommes parties à certains swaps de devises totalisant 530 millions de livres sterling (environ 774 millions de dollars US aux taux de change en vigueur en 2002, exercice au cours duquel nous avons conclu les swaps). Ces swaps comportent un échange initial de capital en 2002 et exigeront un dernier échange de capital sur nos billets à 63/8 % échéant en 2012 (voir la note 13, à la page 89). Les swaps prévoient aussi l’échange de paiements d’intérêts fixes en livres sterling contre des encaissements d’intérêts fixes en dollars américains. Au premier échange de capital, nous avons versé des dollars américains à une contrepartie qui nous a remis des livres sterling. Lors de l’échange final, nous lui fournirons un montant en livres sterling et recevrons en retour une somme en dollars américains. Les swaps de devises ont été désignés comme couvertures de flux de trésorerie des variations que pourraient subir les intérêts et le capital, libellés en livres sterling, que nous encaisserons sur un prêt intersociétés entre deux de nos filiales, variations qui seraient provoquées par les fluctuations du dollar américain par rapport à la livre sterling.

2 Avant l’émission d’obligations effectuée le 22 septembre 2005 (voir la note 13, à la page 89), nous avons effectué une opération à terme sur obligations visant une portion du placement effectué au Canada. Cette opération a permis d’établir à l’avance le taux de rendement des obligations du gouvernement du Canada en fonction duquel la Société a établi le prix des obligations visées par le placement privé. Lors du placement privé et de l’établissement de ce prix, le taux de rendement des obligations du gouvernement du Canada était inférieur aux taux d’intérêt immobilisés de la Société. Cela a entraîné une perte de 4,0 millions de dollars au titre de l’opération à terme sur obligations. Conformément au FAS 133, la perte sera amortie sur la durée du placement privé effectué au Canada et elle accroîtra le coût d’emprunt réel de la Société de 4,9 points de base par rapport au taux d’intérêt nominal stipulé.

Concurremment au placement privé aux États-Unis, nous avons effectué un swap de devises visant la totalité du placement de 300 millions de dollars US, qui viendra à échéance à la même date que ledit placement. Dans le cadre de cette opération, nous avons échangé notre capital de 300 millions de dollars US contre une obligation de 355,5 millions de dollars CA d’un tiers. En vertu des modalités de l’opération, la Société versera au tiers des intérêts au taux de 4,28 % sur le montant de 355,5 millions de dollars CA et touchera des intérêts au taux de 4,85 % sur le montant de 300 millions de dollars US. Un échange de principe a eu lieu à la prise d’effet de l’opération et un échange de principe aura lieu à l’échéance de l’opération. Nous avons désigné cette opération comme une opération de couverture de la variabilité des flux de trésorerie liés au paiement des intérêts et du capital sur les titres libellés en dollars américains. Conformément au FAS 133, toutes les variations de la valeur de l’opération découlant des taux de change seront portées à l’état des résultats et compensées par une réévaluation du titre de créance connexe. Les variations de la valeur de l’opération attribuables aux taux d’intérêt seront comptabilisées dans les autres éléments du résultat étendu.

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3 Nous sommes partie à un swap de devises totalisant 255 millions de dollars CA (environ 218 millions de dollars US aux taux de change en vigueur en 2005, exercice au cours duquel nous avons conclu le swap). Le swap comporte un échange initial de capital en 2005 et il vient à échéance en 2006. Il prévoit aussi l’échange de paiements d’intérêts fixes en dollars canadiens contre des encaissements d’intérêts fixes en dollars américains. Au premier échange de capital, nous avons versé des dollars américains à une contrepartie qui nous a remis des dollars canadiens. Lors de l’échange final, nous lui fournirons un montant en dollars canadiens et recevrons en retour une somme en dollars américains. Le swap de devises a été désigné comme couverture de flux de trésorerie des variations que pourraient subir les intérêts et le capital, libellés en dollars canadiens, que nous encaisserons sur un prêt intersociétés entre deux de nos filiales, variations qui seraient provoquées par les fluctuations du dollar américain par rapport au dollar canadien. Se reporter à l’analyse de la méthode comptable présentée à la note 18 des Notes complémentaires, à la page 99.

4 Nous avons conclu des swaps de taux d’intérêt relativement à nos billets à taux fixe de 6 3/8 %. Ces swaps portent sur un montant nominal de référence de 201,2 millions de dollars et convertissent un taux fixe en un taux variable, et viennent à échéance en 2012. Nous recevrons des intérêts semestriels en dollars américains à un taux annuel de 63/8 % et effectuerons des paiements à l’autre partie à un taux égal au TIOL de trois mois majoré d’une marge, ce qui constitue un échange de taux d’intérêt fixe contre un taux d’intérêt variable. À la date d’entrée en vigueur des swaps, il n’y a eu aucun échange de capital. Nous avons désigné ces swaps de taux d’intérêt comme couverture des variations de la juste valeur de la dette de 201,2 millions de dollars qui porte intérêt à taux fixe, variations qui découleraient des fluctuations du TIOL sur lequel les swaps reposent. Se reporter à l’analyse de la méthode comptable présentée à la note 18 des Notes complémentaires, à la page 99.

5 La coentreprise BRI a conclu des swaps de taux d’intérêt qui portent sur un montant nominal de 200 millions de dollars CA et convertissent un taux fixe en un taux variable. Ces swaps viennent à échéance en 2011. À la date d’entrée en vigueur des swaps, il n’y a eu aucun échange de capital. Ces swaps de taux d’intérêt ne sont pas admissibles à la comptabilité de couverture. Se reporter à l’analyse de la méthode comptable présentée à la note 18 des Notes complémentaires, à la page 99.

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RUBRIQUE 8. États financiers et données supplémentaires

Index des états financiers Page

États financiers consolidés : Rapport de la direction aux actionnaires .............................................................................................................................. 54 Rapport des experts-comptables indépendants .................................................................................................................... 54 États consolidés des résultats et du résultat étendu pour chacun des trois exercices compris dans la période terminée le

25 décembre 2005.............................................................................................................................................................. 57Bilans consolidés au 25 décembre 2005 et au 26 décembre 2004....................................................................................... 58 États consolidés des flux de trésorerie pour chacun des trois exercices compris dans la période terminée le

25 décembre 2005.............................................................................................................................................................. 60États consolidés des capitaux propres pour chacun des trois exercices compris dans la période terminée le

25 décembre 2005.............................................................................................................................................................. 62 Notes complémentaires......................................................................................................................................................... 63

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RAPPORT DE LA DIRECTION AUX ACTIONNAIRES

La préparation, l’intégrité et l’objectivité des états financiers et de toutes les autres informations financières comprises dans le présent rapport annuel incombent à la direction de Molson Coors Brewing Company. Les états financiers ont été préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus et ont nécessité des estimations qui, le cas échéant, reposent sur le meilleur jugement de la direction. La direction estime que toutes les incertitudes importantes ont été prises encompte de façon appropriée et ont été mentionnées.

Les procédés comptables mis en place et les contrôles internes connexes offrent l’assurance raisonnable que les actifs sont protégés contre les pertes et que les politiques et procédures sont mises en œuvre par un personnel qualifié.

PricewaterhouseCoopers LLP, le cabinet d’experts-comptables agréés indépendants de la Société, effectue une vérification objective et indépendante des états financiers consolidés et du contrôle interne à l’égard de la présentation de l’information financière. Son rapport ci-joint est fondé sur une vérification conforme aux normes prescrites par le Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis), vérification qui comprend le contrôle par sondages des procédés, des livres comptables et des contrôles internes.

Le conseil d’administration, par l’intermédiaire de son comité de vérification constitué d’administrateurs externes et indépendants, surveille les systèmes de contrôle comptable de la Société et examine les résultats des activités de vérification de la Société. Au moins une fois par trimestre, le comité de vérification rencontre séparément ou collectivement les représentants de la direction, de PricewaterhouseCoopers LLP et des vérificateurs internes. Pour des raisons d’indépendance, PricewaterhouseCoopers LLP et les vérificateurs internes de la Société ont un accès illimité au comité de vérification, qu’ils peuvent rencontrer en la présence ou hors de la présence de la direction.

W. LEO KIELY, III Chef de la direction mondial Molson Coors Brewing Company

TIMOTHY V. WOLF Vice-président et chef de la direction financière mondial Molson Coors Brewing Company

Rapport des experts-comptables indépendants

Aux administrateurs et aux actionnaires de Molson Coors Brewing Company,

Nous avons réalisé les vérifications intégrées des états financiers consolidés de Molson Coors Brewing Company de 2005 et de 2004, de ses contrôles internes à l’égard de la présentation de l’information financière en date du 25 décembre 2005 et une vérification de ses états financiers consolidés de 2003 conformément aux normes prescrites par le Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis). Nos opinions, fondées sur nos vérifications, sont présentées ci-après.

États financiers consolidés et annexe aux états financiers

À notre avis, les états financiers consolidés énumérés dans l’index ci-joint donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de Molson Coors Brewing Company et de ses filiales (la « Société ») au 25 décembre 2005 et au 26 décembre 2004 ainsi que des résultats de leur exploitation et de leurs flux de trésorerie pour chacun des exercicescompris dans la période de trois ans terminée le 25 décembre 2005 selon les principes comptables généralement reconnus des États-Unis d’Amérique. De plus, à notre avis, l’annexe des états financiers présentée dans l’index sous la rubrique 15(a)(2) donne, à tous les égards importants, une image fidèle des renseignements présentés dans celle-ci lorsqu’elle est lue conjointement avec les états financiers consolidés connexes. La responsabilité de ces états financiers et de l’annexe aux étatsfinanciers incombe à la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers etsur l’annexe aux états financiers en nous fondant sur nos vérifications. Nos vérifications ont été effectuées conformément aux normes prescrites par le Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis). Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification des états financiers comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montantset des autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensembledes états financiers. Nous estimons que nos vérifications constituent une base raisonnable à l’expression de notre opinion.

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Comme il est présenté dans les notes complémentaires, avec prise d’effet le 25 décembre 2005, la Société a adopté les dispositions de l’Interpretation No. 47 du Financial Accounting Standard Board, « Accounting for Conditional Asset Retirement Obligations, an interpretation of FASB Statement No. 143 ».

Contrôles internes à l’égard de la présentation de l’information financière

De plus, nous avons vérifié l’évaluation de la direction, incluse dans le rapport de la direction sur les contrôles internes à l’égard de la présentation de l’information financière contenue dans la rubrique 9A, selon laquelle la Société n’a pas maintenudes contrôles internes efficaces à l’égard de la présentation de l’information financière en date du 25 décembre 2005, la Sociétén’ayant pas maintenu des contrôles efficaces à l’égard de l’intégralité et de l’exactitude de la charge d’impôts et des comptesconnexes du bilan, suivant les critères établis dans le document « Internal Control-Integrated Framework » publié par le Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission (la « COSO »). Il incombe à la direction de la Société de maintenir des contrôles internes efficaces à l’égard de la présentation de l’information financière et d’évaluer l’efficacité de ces contrôles. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur l’évaluation faite par la direction et sur l’efficacité descontrôles internes à l’égard de la présentation de l’information financière en nous fondant sur notre vérification.

Notre vérification de l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société a été effectuée conformément aux normes prescrites par le Public Accounting Oversight Board (États-Unis). Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que, à tous les égards importants, des contrôles internes efficaces ont été maintenus à l’égard de la présentation de l’information financière. La vérification des contrôles internes à l’égard de la présentation de l’information financière consiste notamment à comprendre ces contrôles, à apprécier l’évaluation faite par la direction, à effectuer des contrôles par sondages et à évaluer l’efficacité des contrôles internes des points de vue de la conception et du fonctionnement et à appliquer diverses méthodes que nous jugeons nécessaires dans les circonstances. À notre avis, notre vérification constitue une base raisonnable sur laquelle fonder nos opinions.

Le contrôle interne à l’égard de l’information financière d’une société est le processus visant à fournir une assurance raisonnable que l’information financière est fiable et que les états financiers ont été établis, aux fins de la publication de l’information financière, conformément aux principes comptables généralement reconnus. Le contrôle interne à l’égard de l’information financière d’une société s’entend des politiques et procédures qui : i) ont trait à la tenue de comptes suffisamment détaillés qui donnent une image fidèle des opérations et des cessions d’actifs de la société; ii) fournissent une assurance raisonnable que les opérations sont enregistrées comme il se doit pour établir les états financiers conformément aux principes comptables généralement reconnus et que les encaissements et décaissements de la société ne sont faits qu’avec l’autorisation dela direction et du conseil d’administration de la société; iii) fournissent une assurance raisonnable que toute acquisition, utilisation ou cession non autorisée des actifs de la société qui pourrait avoir une incidence importante sur les états financiers est soit interdite, soit détectée à temps.

En raison des limites qui lui sont inhérentes, il se peut que le contrôle interne à l’égard de l’information financière ne permette pas de prévenir ni de détecter certaines inexactitudes. De plus, toute projection du résultat d’une évaluation de son efficacité sur des périodes futures est exposée au risque que les contrôles deviennent inadéquats en raison de changements de situation ou d’une détérioration du niveau de respect des politiques ou des procédures.

Une faiblesse importante est une faiblesse du contrôle, ou une combinaison de faiblesses du contrôle, qui fait en sorte qu’il n’est pas totalement improbable qu’une inexactitude importante ne soit pas prévenue ou détectée dans les états financiersannuels ou intermédiaires. La faiblesse importante suivante a été décelée et incluse dans l’évaluation de la direction. Au 25 décembre 2005, la Société ne maintenait pas de contrôles efficaces à l’égard de l’intégralité et de l’exactitude de la charged’impôts et des comptes connexes du bilan. Plus précisément, les contrôles de la Société à l’égard des processus et des procédures liés à la détermination et à l’examen des charges d’impôts trimestrielles et annuelles n’étaient pas adéquats pour garantir que la charge d’impôts était préparée conformément aux principes comptables généralement reconnus. Cette faiblesse du contrôle s’est traduite par le redressement du premier trimestre de 2005 de même que par des ajustements de la vérification des états financiers consolidés annuels de 2005. En outre, cette faiblesse du contrôle pourrait entraîner une inexactitude de lacharge d’impôts et des comptes connexes du bilan qui se traduirait par une inexactitude importante des états financiers consolidés annuels ou intermédiaires qui ne serait pas prévenue ni détectée. Par conséquent, la Société a déterminé que cette faiblesse du contrôle constitue une faiblesse importante. Cette faiblesse importante a été prise en considération dans la détermination de la nature, du moment et de l’étendue des contrôles par sondages appliqués dans le cadre de notre vérification des états financiers consolidés de 2005, et notre opinion au sujet de l’efficacité des contrôles internes de la Société à l’égard de l’information financière n’a pas d’incidence sur notre opinion à l’égard de ces états financiers consolidés.

Comme il est mentionné dans le rapport de la direction portant sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière, la direction a exclu ses unités d’exploitation Molson Canada et Kaiser Brésil de son évaluation du contrôle interne à

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l’égard de l’information financière en date du 25 décembre 2005 puisqu’elles ont été acquises par la Société dans le cadre d’unregroupement d’entreprises en 2005. Nous avons également exclu les unités d’exploitation Molson Canada et Kaiser Brésil de notre vérification du contrôle interne à l’égard de l’information financière. Molson Canada est une filiale en propriété exclusive dont le total de l’actif et le total des produits représentent 50 % et 28 %, respectivement, des montants des états financiers consolidés connexes au 25 décembre 2005 et pour l’exercice terminé à cette date. L’unité d’exploitation Kaiser Brésil est présentée à titre d’activité abandonnée dans les états financiers ci-joints en raison de sa vente en janvier 2006, et son actif total représente 5 % du montant des états financiers consolidés au 25 décembre 2005.

À notre avis, l’évaluation de la direction selon laquelle Molson Coors Brewing Company ne maintenait pas de contrôles internes efficaces à l’égard de l’information financière en date du 25 décembre 2005 donne une image fidèle de la réalité, à tous les égards importants, en fonction des critères établis dans le document « Internal Control-Integrated Framework » publié par le COSO. De plus, à notre avis, en raison de l’incidence de la faiblesse importante décrite ci-dessus sur la réalisation des objectifs des critères de contrôle, Molson Coors Brewing Company ne maintenait pas de contrôles internes efficaces à l’égard de l’information financière en date du 25 décembre 2005 en fonction des critères établis dans le document « Internal Control-Integrated Framework » publié par le COSO.

PricewaterhouseCoopers LLP Denver, Colorado Le 10 mars 2006

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MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES ÉTATS CONSOLIDÉS DES RÉSULTATS

ET DU RÉSULTAT ÉTENDU (EN MILLIERS, SAUF LES DONNÉES PAR ACTION)

Exercices terminés le 25 décembre

200526 décembre

200428 décembre

2003

Chiffre d’affaires............................................................................................... 7 417 702 $ 5 819 727 $ 5 387 220 $Taxes d’accise ................................................................................................... (1 910 796) (1 513 911) (1 387 107) Chiffre d’affaires net......................................................................................... 5 506 906 4 305 816 4 000 113 Coût des produits vendus.................................................................................. (3 306 949) (2 741 694) (2 586 783) Bénéfice brut ..................................................................................................... 2 199 957 1 564 122 1 413 330 Autres charges d’exploitation :

Frais de commercialisation, généraux et d’administration........................... (1 632 516) (1 223 219) (1 105 959) Éléments inhabituels, montant net (note 8) .................................................. (145 392) 7 522 —

Total des autres charges d’exploitation..................................................... (1 777 908) (1 215 697) (1 105 959)Bénéfice d’exploitation..................................................................................... 422 049 348 425 307 371 Autres (charges) produits :

Intérêts créditeurs .......................................................................................... 17 503 19 252 19 245 Intérêts débiteurs ........................................................................................... (131 106) (72 441) (81 195) Autres (charges) produits, montant net (note 5)........................................... (13 245) 12 946 8 397

Total des autres charges ............................................................................ (126 848) (40 243) (53 553)Bénéfice lié aux activités poursuivies avant impôts sur les bénéfices et

participations minoritaires............................................................................. 295 201 308 182 253 818 Charge d’impôts................................................................................................ (50 264) (95 228) (79 161) Participations minoritaires ................................................................................ (14 491) (16 218) —Bénéfice lié aux activités poursuivies .............................................................. 230 446 196 736 174 657Perte liée aux activités abandonnées, déduction faite des impôts (note 3)...... (91 826) — — Bénéfice avant incidence cumulative d’une modification de convention

comptable (note 1)......................................................................................... 138 620 196 736 174 657 Incidence cumulative d’une modification de convention comptable,

déduction faite des impôts ............................................................................ (3 676) — — Bénéfice net....................................................................................................... 134 944 $ 196 736 $ 174 657 $Autres éléments du résultat étendu, déduction faite des impôts :

Écarts de conversion ..................................................................................... 122 971 123 011 147 803 (Perte) gain non réalisé(e) sur instruments dérivés ...................................... (19 276) (217) 282 Ajustement du passif minimal au titre des régimes...................................... (6 203) (24 048) (15 031) Reclassements ............................................................................................... (8 404) (4 686) 4 235

Résultat étendu.................................................................................................. 224 032 $ 290 796 $ 311 946 $Bénéfice (perte) de base par action :

Lié(e) aux activités poursuivies .................................................................... 2,90 5,29 4,81 Lié(e) aux activités abandonnées.................................................................. (1,16) — — Incidence cumulative d’une modification de convention comptable .......... (0,04) — —

Bénéfice net de base par action ........................................................................ 1,70 $ 5,29 $ 4,81 $Bénéfice (perte) dilué(e) par action :

Lié(e) aux activités poursuivies 2,88 5,19 4,77 Lié(e) aux activités abandonnées.................................................................. (1,15) — — Incidence cumulative d’une modification de convention comptable .......... (0,04) — —

Bénéfice net dilué par action ............................................................................ 1,69 $ 5,19 $ 4,77 $Nombre moyen pondéré d’actions – de base ................................................... 79 403 37 159 36 338 Nombre moyen pondéré d’actions – dilué ....................................................... 80 036 37 909 36 596

Se reporter aux notes complémentaires.

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MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES BILANS CONSOLIDÉS

(EN MILLIERS)

Au25 décembre

200526 décembre

2004

Actif Actif à court terme :

Espèces et quasi-espèces............................................................................................................ 39 413 $ 123 013 $Comptes débiteurs et billets à recevoir :

Comptes clients, moins la provision pour créances douteuses de 9 480 $ et de 9 110 $, respectivement .................................................................................................................... 692 638 692 372

Montant à recevoir de sociétés affiliées................................................................................. 6 939 9 286 Billets à recevoir et autres comptes débiteurs, moins la provision pour créances

douteuses de 3 629 $ et de 3 883 $, respectivement .......................................................... 130 123 131 708 Stocks :

Produits finis, moins la provision pour désuétude de 876 $ et de 666 $, respectivement .... 132 611 90 943 Produits en cours .................................................................................................................... 35 270 32 565 Matières premières ................................................................................................................. 86 674 88 473 Fournitures d’emballage, moins la provision pour désuétude de 805 $ et de 234 $,

respectivement .................................................................................................................... 60 170 22 780 Total des stocks .......................................................................................................................... 314 725 234 761 Fournitures destinées à la maintenance et à l’exploitation, moins la provision pour

désuétude de 9 269 $ et de 9 600 $, respectivement.............................................................. 34 162 29 576 Autres actifs à court terme, moins la provision pour fournitures de publicité de 983 $ et de

1 064 $, respectivement.......................................................................................................... 78 985 44 272 Actifs d’impôts reportés exigibles....................................................................................... 20 127 3 228 Actifs à court terme des activités abandonnées (note 3) ..................................................... 151 130 —

Total de l’actif à court terme ........................................................................................... 1 468 242 1 268 216 Immobilisations corporelles, moins l’amortissement cumulé de 2 663 845 $ et de

2 483 610 $, respectivement................................................................................................ 2 305 561 1 445 584 Écart d’acquisition .................................................................................................................. 2 871 320 890 821 Autres actifs incorporels, moins l’amortissement cumulé de 143 739 $ et de 83 591 $,

respectivement .................................................................................................................... 4 423 324 581 043 Actifs d’impôts reportés à long terme..................................................................................... 61 611 168 304 Billets à recevoir à long terme, moins la provision pour créances douteuses de 10 329 $ et

de 11 053 $, respectivement................................................................................................ 70 964 95 017 Autres actifs à long terme ....................................................................................................... 169 980 208 539 Autres actifs à long terme des activités abandonnées (note 3)................................................ 428 263 — Total de l’actif......................................................................................................................... 11 799 265 $ 4 657 524 $

Se reporter aux notes complémentaires.

Page 79: molson coors brewing  2005_AR_FRENCH

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MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES BILANS CONSOLIDÉS

(EN MILLIERS, SAUF LES DONNÉES PAR ACTION)

Au 25 décembre

200526 décembre

2004

Passif et capitaux propres Passif à court terme :

Comptes créditeurs : Comptes fournisseurs.............................................................................................................. 354 771 $ 320 015 $Montants à payer à des sociétés affiliées................................................................................ 17 553 6 019

Charges à payer au titre des salaires et des vacances................................................................ 123 780 82 902 Charges à payer au titre des ventes et de la publicité................................................................ 525 778 256 505 Taxe d’accise à payer ................................................................................................................ 284 740 196 720 Passif d’impôts reportés ............................................................................................................ 106 484 5 852 Charges à payer et autres passifs .............................................................................................. 216 801 270 356 Emprunts à court terme............................................................................................................. 14 001 12 500 Tranche à court terme de la dette à long terme ........................................................................ 334 101 26 028 Passif à court terme des activités abandonnées (note 3) ........................................................... 258 607 —

Total du passif à court terme .................................................................................................. 2 236 616 1 176 897 Dette à long terme......................................................................................................................... 2 136 668 893 678 Passifs d’impôts reportés à long terme......................................................................................... 606 126 149 927 Prestations de retraite et avantages complémentaires de retraite reportés................................... 841 824 483 255 Instruments dérivés à long terme.................................................................................................. 174 755 237 046 Autres passifs à long terme........................................................................................................... 87 564 78 687 Autres passifs à long terme des activités abandonnées (note 3) .................................................. 307 183 —

Total du passif ....................................................................................................................... 6 390 736 3 019 490 Engagements et éventualités (note 19)......................................................................................... Participations minoritaires ............................................................................................................ 83 812 36 868 Capitaux propres

Capital-actions : Actions privilégiées sans droit de vote et sans valeur nominale (autorisées :

25 000 000 d’actions; émises et en circulation : aucune) ................................................... — — Actions ordinaires de catégorie A avec droit de vote, valeur nominale de 0,01 $

(autorisées : 500 000 000; émises et en circulation : 1 344 507 et 1 260 000 actions) ...... 14 13 Actions ordinaires de catégorie B sans droit de vote, valeur nominale de 0,01 $

(autorisées : 500 000 000 d’actions; émises et en circulation : 61 751 615 et 36 392 172 actions, respectivement) ................................................................................... 618 364

Actions échangeables de catégorie A (émises et en circulation : 1 926 592 actions) ........... 145 006 — Actions échangeables de catégorie B (émises et en circulation : 20 630 761 actions) ......... 1 552 483 — Total du capital-actions........................................................................................................... 1 698 121 377

Surplus d’apport ........................................................................................................................ 2 023 838 105 111 Actions temporairement incessibles non acquises ................................................................... (7 218) (226) Bénéfices non répartis............................................................................................................... 1 422 987 1 398 003 Cumul des autres éléments du résultat étendu.......................................................................... 186 989 97 901

Total des capitaux propres..................................................................................................... 5 324 717 1 601 166 Total du passif et des capitaux propres......................................................................................... 11 799 265 $ 4 657 524 $

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60

MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES ÉTATS CONSOLIDÉS DES FLUX DE TRÉSORERIE

(EN MILLIERS)

Exercices terminés le 25 décembre

200526 décembre

200428 décembre

2003

Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation : Bénéfice net......................................................................................................... 134 944 $ 196 736 $ 174 657 $

Ajustements pour rapprocher le bénéfice net des flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation :

Amortissement .............................................................................................. 392 814 265 921 236 821 Amortissement des frais d’émission de titres d’emprunt, de la

rémunération à base d’actions autre qu’en espèces et des escomptes ...... 34 843 2 456 6 790 Perte (gain) à la vente ou perte de valeur des propriétés et des actifs

incorporels.................................................................................................. 11 116 (15 027) (4 580) Impôts reportés ............................................................................................ (23 049) 6 215 53 497 Gain (perte) lié(e) aux variations du taux de change et aux instruments

dérivés ...................................................................................................... (9 266) (5 740) 1 252 Incidence cumulative d’une modification de convention comptable,

déduction faite des impôts ......................................................................... 3 676 — — Quote-part du bénéfice net des sociétés affiliées non consolidées .............. (37) (59 653) (65 542) Distributions des sociétés affiliées non consolidées .................................... 8 612 72 754 70 900 Part du bénéfice liée aux participations minoritaires ................................... 14 491 16 218 — Économie d’impôts découlant des régimes de rémunération à base

d’actions ..................................................................................................... 6 688 8 398 412 Variations de l’actif et du passif à court terme (déduction faite des actifs

acquis et des passifs pris en charge lors d’un regroupement d’entreprises comptabilisé selon la méthode de l’acquisition) et autres

Comptes clients............................................................................................. 9 071 (35 671) 31 067 Comptes fournisseurs.................................................................................... 16 724 4 575 97 761Stocks ............................................................................................................ 47 233 (3 441) (5 549) Charges à payer et autres passifs .................................................................. (285 808) 24 386 (50 703)Autres ............................................................................................................ (2 340) 21 781 (17 955) Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation des activités

abandonnées............................................................................................... 62 563 — — Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation ..................................... 422 275 499 908 528 828

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61

MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES ÉTATS CONSOLIDÉS DES FLUX DE TRÉSORERIE

(EN MILLIERS)

Exercices terminés le 25 décembre

200526 décembre

200428 décembre

2003

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement : Nouvelles immobilisations corporelles et nouveaux actifs incorporels......... (406 045) (211 530) (240 458) Produit de la vente d’immobilisations corporelles et d’actifs incorporels..... 42 450 72 063 16 404 Encaisse constatée lors de la fusion avec Molson.......................................... 73 540 — — Encaisse affectée aux coûts liés à la fusion .................................................... (20 382) — — Acquisition de filiales, déduction faite de l’encaisse acquise ........................ (16 561) — — Encaissement de prêts accordés à des clients ................................................. 42 460 54 048 51 863 Prêts accordés à des clients ............................................................................. (25 369) (25 961) (36 553) Encaisse reçue du règlement lié à la retraite conclu avec l’ancien

propriétaire de notre filiale au Royaume-Uni (note 16) ............................. — 25 836 — Encaisse constatée lors du regroupement initial de coentreprises ................. — 20 840 — Augmentation de la participation dans Molson USA, LLC........................... — (2 744) (5 240) Autres .............................................................................................................. 16 — (630) Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement des activités

abandonnées ................................................................................................ (2 817) — — Flux de trésorerie nets liés aux activités d’investissement ......................... (312 708) (67 448) (214 614)

Flux de trésorerie liés aux activités de financement : Émission d’actions en vertu de régimes de rémunération à base d’actions... 55 229 66 764 2 491 Dividendes versés............................................................................................ (109 960) (30 535) (29 820) Dividendes versés sur les participations minoritaires .................................... (10 569) (7 218) — Produit de l’émission de la dette à long terme................................................ 1 037 814 — — Paiements au titre de la dette à long terme et des obligations découlant de

contrats de location-acquisition................................................................... (584 056) (114 629) (462 547) Produit des emprunts à court terme ................................................................ 1 050 686 179 957 796 600Remboursements des emprunts à court terme................................................ (1 887 558) (188 718) (880 770) (Remboursement) produit net des effets de commerce.................................. 165 795 (250 000) 249 645 (Remboursement) produit net des facilités de crédit renouvelables .............. 151 273 — — Règlements de dérivés liés à la dette .............................................................. (11 285) — — Frais d’émission de la dette à long terme ....................................................... (11 457) — — Variation du solde des découverts de banque et autres.................................. 8 159 8 715 (32 992) Flux de trésorerie liés aux activités de financement des activités

abandonnées ................................................................................................ (42 846) — — Flux de trésorerie nets liés aux activités de financement ........................... (188 775) (335 664) (357 393)

Espèces et quasi-espèces : (Diminution) augmentation nette des espèces et quasi-espèces..................... (79 208) 96 796 (43 179) Effet des fluctuations de change sur les espèces et quasi-espèces................. (4 392) 6 777 3 452 Solde au début de l’exercice ........................................................................... 123 013 19 440 59 167 Solde à la fin de l’exercice.............................................................................. 39 413 $ 123 013 $ 19 440 $

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Page 82: molson coors brewing  2005_AR_FRENCH

62

MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES ÉTATS CONSOLIDÉS DES CAPITAUX PROPRES

(EN MILLIERS)

Actions émises sur le capital-actions

Actions échangeables émises

Catégorie A

Catégorie B

Catégorie A

Catégorie B

Surplusd’apport

Actions tem- porairement incessibles

non acquises Bénéfices

non répartis

Cumul des autres éléments

du résultat étendu Total

Soldes au 29 décembre 2002... 1 260 $ 8 352 $ — $ — $ 19 731 $ (1 009) $ 1 086 965 $ (133 448) $ 981 851 $Reconstitution en société par

actions et modification de la valeur nominale (note 10).. (1 247) (8 018) 9 265 —

Actions émises en vertu de régimes de rémunération à base d’actions, compte tenu de l’économie d’impôts connexe ............................... 18 3 053 (164) 2 907

Amortissement des actions temporairement incessibles 492 492

Autres éléments du résultat étendu .................................. 137 289 137 289

Bénéfice net ........................... 174 657 174 657 Dividendes en espèces, 0,82 $

par action............................. (29 820) (29 820) Soldes au 28 décembre 2003... 13 352 — — 32 049 (681) 1 231 802 3 841 1 267 376

Actions émises en vertu de régimes de rémunération à base d’actions, compte tenu de l’économie d’impôts connexe ............................... 12 73 062 73 074

Amortissement des actions temporairement incessibles 455 455

Autres éléments du résultat étendu .................................. 94 060 94 060

Bénéfice net ........................... 196 736 196 736 Dividendes en espèces, 0,82 $

par action............................. (30 535) (30 535) Soldes au 26 décembre 2004... 13 364 — — 105 111 (226) 1 398 003 97 901 1 601 166

Actions émises en vertu de régimes de rémunération à base d’actions, compte tenu de l’économie d’impôts connexe ............................... 12 94 893 (9 882) 85 023

Actions émises dans le cadre de la fusion avec Molson Inc. (note 2)................................ 1 121 183 384 2 420 040 918 020 3 521 566

Échange d’actions (note 2) .... — 121 (38 378) (867 557) 905 814 — Amortissement des actions

temporairement incessibles 2 890 2 890 Autres éléments du résultat

étendu.................................. 89 088 89 088 Bénéfice net ........................... 134 944 134 944 Dividendes en espèces, 1,28 $

par action............................. (109 960) (109 960) Soldes au 25 décembre 2005... 14 $ 618 $ 145 006 $ 1 552 483 $ 2 023 838 $ (7 218) $ 1 422 987 $ 186 989 $ 5 324 717 $

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MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES NOTES COMPLÉMENTAIRES

1. Mode de présentation et principales conventions comptables

Le 9 février 2005, Adolph Coors Company a fusionné avec Molson Inc. (la « fusion »). Dans le cadre de la fusion, Adolph Coors Company est devenue la société mère de la société fusionnée et a remplacé sa dénomination pour Molson Coors Brewing Company. À moins d’indication contraire, dans le présent rapport, « nous » s’entend de Molson Coors Brewing Company (« MCBC » ou la « Société »), essentiellement une société de portefeuille, et de ses filiales en exploitation : Coors Brewing Company (« CBC »), exploitée aux États-Unis, Coors Brewers Limited (« CBL »), exploitée au Royaume-Uni, Molson Inc. (« Molson »), exploitée au Canada, Cervejerias Kaiser Brasil S.A. (« Kaiser »), présentée à titre d’activité abandonnée, et de nos autres personnes morales. Toute référence à « Coors » signifie Adolph Coors Company avant la fusion. Toute référence à « Molson Inc. » signifie Molson avant la fusion. Toute référence à « Molson Coors » signifie « MCBC » après la fusion.

À moins d’indication contraire, les renseignements contenus dans le présent rapport sont présentés en dollars américains ($ US).

Notre exercice

Notre exercice couvre une période de 52 ou de 53 semaines qui se termine le dernier dimanche de décembre. Les exercices terminés le 25 décembre 2005, le 26 décembre 2004 et le 28 décembre 2003 comportent tous 52 semaines.

Consolidation

Nos états financiers consolidés comprennent nos comptes et ceux des filiales américaines et étrangères que nous détenons et contrôlons de façon majoritaire, de même que les entités consolidées en vertu du FIN 46R. Tous les comptes et toutes les opérations intersociétés importants ont été éliminés lors de la consolidation.

Périodes présentées

Les états financiers consolidés ci-joints ne comprennent pas les résultats de Molson et de Kaiser antérieurs à la fusion effectuée le 9 février 2005. Par ailleurs, les résultats de Kaiser et de notre coentreprise, Brewers Retail Inc. (« BRI »), consolidés en vertu du FIN 46, sont présentés avec un décalage de un mois depuis la date de la fusion, pour la période visée et pour les périodes futures, ce qui signifie que pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005, les résultats de Kaiser et de BRIcomprennent uniquement les résultats des mois de février à novembre 2005.

Utilisation d’estimations

Nos états financiers consolidés sont dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus des États-Unis (les « PCGR des États-Unis »). Ces principes exigent de notre part certaines estimations et hypothèses et un certain degréde jugement. Nous croyons que ces estimations et hypothèses ainsi que notre jugement sont raisonnables, compte tenu des renseignements dont nous disposions au moment où nous les avons formulées. Les écarts importants, s’il en est, entre ces estimations et les résultats réels pourraient avoir une incidence sur nos états financiers consolidés.

Reclassements

Certaines données des états financiers de 2004 et de 2003 ont été reclassées en fonction de la présentation adoptée pour les états financiers de 2005.

Constatation des produits

Selon la méthode de distribution, les produits sont constatés lorsque les risques et avantages importants inhérents à la propriété sont transférés au client ou au distributeur, ce qui correspond soit au moment de l’envoi aux distributeurs, soit à lalivraison du produit aux clients de détail.

Aux États-Unis, les clients sont principalement des distributeurs indépendants ou des grossistes. Les produits sont constatés lorsque les produits sont envoyés et que le risque de perte est transféré aux distributeurs ou aux grossistes.

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Au Canada, les produits sont constatés lorsque les risques et les avantages importants inhérents à la propriété sont transférés au client ou au distributeur, ce qui correspond soit au moment de l’envoi aux distributeurs, soit à la livraison du produit aux clients de détail.

Les produits du secteur Europe sont constatés lorsque nos clients reçoivent les marchandises, ces clients étant essentiellement des détaillants indépendants du Royaume-Uni. Au Royaume-Uni, la taxe d’accise est comprise dans le prix que nous payons pour des boissons de marques appartenant à des tiers, achetées à des tiers et destinées à être revendues, taxe que nous incluons dans notre coût des produits vendus une fois que la vente est conclue.

Dans tous les secteurs, nous comptabilisons le coût de divers programmes, notamment les programmes de promotion, de rabais et d’octroi de coupons, en diminution du chiffre d’affaires. Les ventes sont effectuées au comptant ou à crédit. Les produits sont présentés après déduction des primes, des escomptes et des remises. Ils sont constatés lorsque les risques et lesavantages importants inhérents à la propriété sont transférés au client ou au distributeur, ce qui correspond soit au moment del’envoi aux distributeurs, soit à la livraison du produit aux clients de détail.

Sauf dans des cas inhabituels, une marchandise est généralement retournée lorsqu’elle ne respecte pas nos normes de qualité, et non à cause d’une action intentée par le client. Les marchandises qui ne sont pas conformes à nos normes élevées dequalité sont retournées et détruites. Nous n’avons pas de conditions standards qui autorisent le retour d’une marchandise. Nousestimons le coût des marchandises retournées et l’incluons dans le coût des produits vendus, dans l’état consolidé des résultats de chaque période. Nous retranchons des produits le prix de vente initial, dans la période au cours de laquelle la marchandise estretournée.

Coût des produits vendus

Notre coût des produits vendus comprend le coût des matières premières pour la fabrication de la bière, les matières d’emballage (y compris l’emballage promotionnel), le coût de fabrication, les frais du personnel de soutien et les frais indirectsdans les usines, les frais de transport et les frais d’entrepôt (y compris les frais du réseau de distribution). Les frais du réseau de distribution englobent les frais de transport d’arrivée et de sortie, les frais d’achat et de réception, les frais d’inspection, les frais d’entreposage et de transfert interne.

Comptabilisation à la valeur de consolidation

En général, nous comptabilisons à la valeur de consolidation les participations situées entre 20 % et 50 % que nous détenons dans les sociétés sur lesquelles nous exerçons une influence notable, exception faite de certaines coentreprises devantêtre consolidées à titre d’entités à détenteurs de droits variables aux termes du FIN 46R. Ce sont essentiellement des participations dans des entreprises qui fournissent des services de transport en Europe et une participation dans l’équipe des Canadiens de Montréal, au Canada.

En date du 25 décembre 2005, nos apparentés ne possèdent aucune part dans les participations que nous comptabilisons à la valeur de consolidation.

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration

Nos frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration comprennent essentiellement les frais de publicité, les frais du personnel de vente ainsi que les frais d’administration et les frais indirects non liés à la fabrication. Les frais liés à la partie créative de nos activités de publicité sont passés en charges à mesure qu’ils sont engagés. Les coûts deproduction sont généralement passés en charges lorsque les rubriques publicitaires sont présentées pour la première fois. Les frais de publicité collective sont inclus dans les frais de commercialisation, les frais généraux et les frais d’administration. Pour les exercices 2005, 2004 et 2003, les frais de publicité ont totalisé 729,1 millions de dollars, 627,4 millions de dollars et 588,2 millions de dollars, respectivement. Des frais de publicité payés d’avance de 23,3 millions de dollars (16,7 millions de dollars à court terme et 6,6 millions de dollars à long terme) et de 27,9 millions de dollars (17,7 millions de dollars à court terme et 10,2 millions de dollars à long terme) sont inclus dans les autres actifs à court terme et les autres actifs à long terme, dans les bilans consolidés au 25 décembre 2005 et au 26 décembre 2004, respectivement.

Prêts accordés aux clients

CBL accorde des prêts à des points de vente au détail qui vendent nos marques. Certains de ces prêts sont sans intérêt, alors que d’autres portent intérêt à un taux inférieur à celui pratiqué sur le marché. En retour, ces points de vente au détailreçoivent moins d’escomptes sur la bière et les autres boissons que nous leur vendons, de sorte que, finalement, CBL obtient un

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65

taux d’intérêt sur l’encours des prêts qui correspond au taux du marché. Les prêts accordés aux clients sont classés au bilan consolidé soit dans les autres comptes débiteurs, soit dans les autres billets à recevoir à long terme. Au 25 décembre 2005 et au26 décembre 2004, l’encours de tous ces prêts, déduction faite des provisions, s’établissait respectivement à 95,9 millions de dollars et à 128,6 millions de dollars.

Nous transférons une partie des produits tirés de la bière dans les intérêts créditeurs, afin de tenir compte d’un taux d’intérêt sur ces prêts qui serait semblable au taux du marché. Pour 2005, 2004 et 2003, ce montant s’élève à 13,1 millions de dollars, à 16,0 millions de dollars et à 17,2 millions de dollars, respectivement. Nous avons attribué ces intérêts créditeurs ausecteur Europe, puisque ceux-ci sont générés exclusivement par les activités de ce secteur.

Provision pour créances douteuses

Dans le secteur États-Unis, notre provision pour créances douteuses et notre risque de crédit sont négligeables, car la plus grande partie du solde des comptes débiteurs du secteur États-Unis se rapporte à des distributeurs indépendants desquels lerecouvrement se fait par transfert de fonds électronique. En outre, aux États-Unis, la quasi-totalité du risque de crédit lié à la vente de nos marchandises est garantie par un nantissement du prix d’achat des stocks et par des produits encaissés, des garantiespersonnelles et des lettres de crédit.

Étant donné que la majorité des ventes de CBL sont effectuées directement aux clients de détail et qu’il est pratique courante dans le secteur d’accorder des prêts aux clients, il est crucial de pouvoir gérer notre risque de crédit. Nous constituonsdonc des provisions relativement à nos comptes clients et aux prêts que nous accordons aux clients en évaluant la possibilité depouvoir ou de ne pas pouvoir recouvrer les montants que ces clients nous doivent. En général, la provision est établie pour couvrir le risque intégral propre à un client donné, à partir du moment où le compte est considéré comme irrécouvrable. Les comptes sont généralement considérés comme irrécouvrables, selon le circuit de vente, soit après 90 jours, soit après 180 jours.Nous comptabilisons alors la provision comme une créance irrécouvrable, en l’imputant aux frais de commercialisation, aux frais généraux et aux frais d’administration. La provision est reprise lorsque le compte devient recouvrable ou elle est réduite en fonction de la créance radiée.

Les circuits de distribution du Canada sont très réglementés par les provinces et subissent peu de problèmes liés au recouvrement. Au Canada, nous réalisons toutefois des ventes directement auprès de clients de détail pour lesquelles une provision est comptabilisée en fonction d’une analyse des échéances et de l’expérience.

Nous ne sommes pas en mesure de prédire l’évolution de la situation financière de nos clients. Une dégradation de leur situation pourrait sérieusement compromettre nos estimations de recouvrabilité de nos comptes clients et de nos prêts accordés aux clients.

Stocks

Les stocks sont comptabilisés au coût ou à la valeur marchande, si elle est moins élevée. Le coût est établi selon la méthode de l’épuisement à rebours dans le cas de la quasi-totalité des stocks situés aux États-Unis et selon la méthode de l’épuisement successif dans celui des stocks du Royaume-Uni et du Canada. Aux États-Unis, les coûts actuels, établis selon la méthode de l’épuisement successif, dépassaient les coûts établis selon la méthode de l’épuisement à rebours de 44,1 millions dedollars et de 40,1 millions de dollars au 25 décembre 2005 et au 26 décembre 2004, respectivement.

Nous évaluons périodiquement la durée de conservation de nos stocks et nous constituons des provisions pour ces stocks lorsqu’il est évident que, selon nos critères, nous ne pourrons en disposer dans des délais qui en permettront la consommation.

Juste valeur des instruments financiers

La valeur comptable de nos espèces et quasi-espèces, des comptes débiteurs et des comptes créditeurs et charges à payer se rapproche de la juste valeur, telle qu’elle est comptabilisée, en raison de leur courte échéance. La juste valeur des obligations à long terme découlant des instruments dérivés a été estimée en fonction des flux de trésorerie futurs actualisés auxtaux d’intérêt du marché; elle ne diffère pas énormément des montants inscrits aux états financiers consolidés. En se basant surles taux de marché actuels pour des instruments analogues, la juste valeur de la dette à long terme dépasse la valeur comptabled’environ 53,6 millions de dollars au 25 décembre 2005.

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Conversion de devises

Les actifs et les passifs comptabilisés dans une devise constituant la monnaie fonctionnelle d’un établissement sont convertis au taux de change en vigueur à la date du bilan. Les produits et les charges sont convertis au taux de change moyen del’exercice. Les écarts de conversion en découlant sont présentés comme composante distincte des autres éléments du résultat étendu.

Rémunération à base d’actions

La Société comptabilise les options sur actions attribuées aux salariés conformément au FAS 123, intitulé « Accounting for Stock-Based Compensation ». En vertu du FAS 123, la Société choisit de ne pas constater de charge de rémunération au titre des options sur actions attribuées aux salariés, car elles sont toujours octroyées à un prix d’exercice égal au cours de l’action de la Société en vigueur à la date d’octroi. Se reporter à la note 14 pour obtenir des renseignements au sujet des régimes d’optionssur actions de la Société, des options en cours et des options pouvant être exercées.

Le tableau suivant présente l’effet qu’une comptabilisation à la juste valeur selon le modèle d’évaluation des options de Black et Scholes, conformément aux dispositions du Statement of Financial Accounting Standards No. 123, « Accounting for Stock-based Compensation » (le « SFAS 123 »), aurait eu sur le bénéfice net et le bénéfice par action :

Exercices terminés le 25 décembre

200526 décembre

200428 décembre

2003(en milliers, sauf les données par action)

Bénéfice net déjà établi................................................................................................ 134 944 $ 196 736 $ 174 657 $Total de la charge de rémunération à base d’actions comptabilisée, après l’incidence

fiscale connexe, incluse dans le calcul du bénéfice net déjà établi......................... 14 978 5 573 338 Total de la charge de rémunération à base d’actions comptabilisée intégralement

selon la méthode de la juste valeur, après l’incidence fiscale connexe .................. (65 327) (21 799) (21 116) Bénéfice net pro forma ................................................................................................ 84 595 $ 180 510 $ 153 879 $Bénéfice net par action :

De base, déjà établi .................................................................................................. 1,70 $ 5,29 $ 4,81 $De base, pro forma ................................................................................................... 1,07 $ 4,86 $ 4,23 $Dilué, déjà établi ...................................................................................................... 1,69 $ 5,19 $ 4,77 $Dilué, pro forma ....................................................................................................... 1,06 $ 4,76 $ 4,20 $

Par suite du changement dans les tendances d’exercice des options, nous avons ajusté la durée prévue des options sur actions émises en 2004 à 7,0 années pour les options attribuées aux dirigeants de la section 16b et à 3,5 années pour les autresoptions attribuées. Cette durée était de 5,4 années pour tous les porteurs d’options en 2003 et en 2002. Les charges pro forma sont amorties selon la méthode linéaire sur un délai d’acquisition des options de trois ans. Se reporter à la note 14 pour prendreconnaissance d’autres hypothèses utilisées aux fins de l’estimation des charges pro forma.

Marques appartenant à des tiers

Au Royaume-Uni, en plus d’offrir nos propres marques, nous vendons à nos clients les marques d’autres sociétés de manière à leur offrir une gamme complète de produits destinés à leurs points de vente. Il est tenu compte des ventes de ces marques distribuées dans nos résultats financiers, mais le volume connexe n’est pas compris dans les volumes des ventes indiqués. Ces activités sont désignées comme les « activités liées aux marques appartenant à des tiers ». Dans le cadre des activités liées aux marques appartenant à des tiers, CBL achète normalement les stocks des marques appartenant à des tiers, prend les commandes des clients pour ces marques et leur facture les produits et les coûts liés à la livraison. Conformément à l’EITF 99-19, intitulé « Reporting Revenue Gross as a Principal Versus Net as an Agent », les ventes effectuées dans le cadre des activités liées aux marques appartenant à des tiers sont généralement présentées sur une base brute. Cependant, la relationqu’entretient CBL avec un important client du marché de la consommation sur place a changé en 2005. Cela a donné lieu à la présentation en tant qu’agent du chiffre d’affaires et du coût des produits vendus liés à ce client sur une base nette dans notre état consolidé des résultats, de façon prospective à compter de la date de modification des conditions de l’entente. La constatation sur une base nette, plutôt que sur une base brute, reflète un changement dans la substance du statut d’agent de CBL, aux termes duquel le risque de crédit a été transféré de CBL au propriétaire et fournisseur de marques appartenant à des tiers, avec prised’effet en 2005.

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Données de l’état des flux de trésorerie

Les quasi-espèces représentent les placements très liquides dont l’échéance initiale est d’au plus 90 jours. La juste valeur de ces placements se rapproche de leur valeur comptable. Des informations supplémentaires sur les flux de trésorerie figurent dans le tableau ci-après.

Exercices terminés le 25 décembre

200526 décembre

200428 décembre

2003 (en millions)

Intérêts payés en espèces ......................................................................................... 70,7 $ 57,7 $ 78,5 $Impôts sur les bénéfices payés en espèces .............................................................. 170,7 $ 51,9 $ 30,7 $Reçu d’un billet à la vente d’une propriété ............................................................. — $ 46,8 $ — $Cession-bail d’équipement informatique ................................................................ — $ 8,9 $ — $Émission d’actions temporairement incessibles, déduction faite des extinctions .. 9,9 $ — $ 0,1 $Économies d’impôt de l’exercice des options sur actions ...................................... 6,7 $ 8,4 $ 0,4 $

Adoption d’une nouvelle prise de position comptable

Interprétation No. 47 du FASB, intitulée « Accounting for Conditional Asset Retirement Obligations, an interpretation of FASB Statement No. 143 »

En mars 2005, le FASB a publié le FASB Interpretation No. 47, intitulé « Accounting for Conditional Asset Retirement Obligations, an interpretation of FASB Statement No. 143 », (le « FIN 47 ») qui clarifie le terme « obligation conditionnelle liéeà la mise hors service d’immobilisations » tel qu’il est entendu dans le SFAS No. 143, « Accounting for Asset Retirement Obligations » (le « SFAS No. 143 »). Plus précisément, le FIN 47 mentionne qu’une obligation liée à la mise hors service d’immobilisations est conditionnelle lorsque soit le moment, soit la méthode de règlement de l’obligation dépend d’un événement futur. Par conséquent, une entité doit constater un passif relatif à la juste valeur d’une obligation conditionnelle liée à la mise hors service d’immobilisations si la juste valeur de marché du passif peut faire l’objet d’une estimation raisonnable. Lesincertitudes relatives au moment ou à la méthode du règlement doivent être prises en considération dans la mesure du passif lorsqu’il existe des renseignements suffisants.

Nous avons adopté le FIN 47 le 25 décembre 2005, ce qui a donné lieu à une augmentation de 0,5 million de dollars des immobilisations corporelles, à une augmentation de 2,2 millions de dollars de l’écart d’acquisition et à une augmentation de9,6 millions de dollars des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations connexes. Dans le cas des obligations liéesà la mise hors service d’immobilisations relatives aux propriétés acquises dans le cadre de l’acquisition de Molson Inc. en datedu 9 févier 2005, ces obligations ont entraîné une hausse de 2,2 millions de dollars de l’écart d’acquisition constaté lors de l’acquisition puisque ces propriétés ont été comptabilisées à la juste valeur de marché évaluée à la date d’acquisition. Ces obligations liées à la mise hors service d’immobilisations ont principalement trait à des activités de nettoyage, d’enlèvement oude remplacement de l’amiante, d’agents de refroidissement, d’eaux usées, d’huiles et d’autres contaminants présents dans nos installations de fabrication, et aux coûts connexes.

L’adoption du FIN 47 a été reflétée dans nos états financiers comme l’incidence cumulative d’une modification de convention comptable et a entraîné un ajustement de rattrapage de 3,7 millions de dollars, déduction faite des économies d’impôts de 2,2 millions de dollars, dans l’état des résultats de 2005. Cet ajustement représente un amortissement et une augmentation du passif à compter du moment où l’obligation a été contractée, ce qui correspond soit au moment de l’acquisition,soit à la construction des immobilisations connexes, jusqu’au 25 décembre 2005.

Plusieurs hypothèses et jugements sont inhérents au calcul de la juste valeur des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations, notamment les montants de règlement ultimes, les facteurs d’inflation, les taux d’escompte ajustés selon la qualité du crédit, le moment du règlement et les changements dans les contextes juridique, réglementaire, environnemental et politique. Dans l’éventualité où les futures révisions de ces hypothèses auraient une incidence sur la juste valeur du passif existant au titre des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations, un ajustement correspondant serait apporté ausolde de l’actif. Si l’obligation est réglée pour un montant autre que la valeur comptable du passif, nous constaterons un gain ou une perte lors du règlement. La valeur nette des passifs au titre des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations,calculée sur une base pro forma comme si la norme avait été appliquée rétrospectivement à toutes les périodes présentées, est lasuivante :

25 décembre 2005 26 décembre 2004 28 décembre 2003 9 628 580 $ 5 926 852 $ 5 487 826 $

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Nouvelles prises de position comptables

SFAS 123R, « Share-Based Payment »

Le Statement of Financial Accounting Standard No. 123R (le « SFAS 123R ») a été publié en décembre 2004 et prendra effet pour nous au premier trimestre de 2006. Le SFAS 123R exige que tous les paiements à base d’actions faits aux employés, y compris l’octroi d’options sur actions aux salariés, soient constatés à titre de rémunération dans les états financiersen fonction de leur juste valeur. Pour l’instant, suivant une dispense que prévoit la note d’orientation en ce qui concerne lesattributions d’options sur actions admissibles n’ayant aucune valeur intrinsèque à la date d’octroi, nous présentons la charge derémunération à base d’actions de notre régime d’options sur actions dans les notes complémentaires à nos états financiers. Nousavons choisi d’utiliser la méthode d’adoption transitoire prospective modifiée pour mettre en œuvre le SFAS 123R. En vertu de la méthode prospective modifiée, les attributions qui sont octroyées, modifiées ou réglées après l’adoption du SFAS 123R sont mesurées et comptabilisées de façon prospective conformément au SFAS 123R. Les attributions non acquises classées comme des titres de capitaux propres qui ont été octroyées avant l’adoption du SFAS 123R doivent continuer d’être comptabilisées conformément au SFAS 123, mais les montants correspondant à la juste valeur sur une base pro forma doivent être constatés dans l’état des résultats.

En mars 2005, la SEC a publié le Staff Accounting Bulletin 107 (le « SAB 107 ») pour simplifier certaines des difficultés liées à la mise en œuvre du SFAS 123R. Plus précisément, le SAB 107 fournit des directives de mise en œuvre supplémentaires relatives au SFAS 123R, notamment en ce qui concerne les méthodes d’évaluation, le classement des charges de rémunération, la capitalisation des coûts liés à la rémunération à base d’actions, l’incidence sur les impôts sur les bénéfices,les informations à présenter dans le rapport de gestion et divers autres aspects. Nous appliquerons les principes du SAB 107 conjointement avec notre adoption du SFAS 123R.

Nous avons choisi d’utiliser le modèle d’évaluation des options de Black et Scholes pour évaluer les options sur actions octroyées en 2006 et nous amortirons la charge de façon linéaire sur la période d’acquisition des droits. Nous prévoyons utiliserle « modèle du treillis » (lattice modeling) pour déterminer nos hypothèses en matière de durée prévue. Les autres instruments de capitaux propres émis à titre de rémunération seront évalués selon le cours de notre action à la date d’octroi et amortis de façonlinéaire sur leurs périodes d’acquisition des droits.

Les renseignements pro forma compris précédemment à la rubrique « Rémunération à base d’actions » s’approchent de ce qu’aurait été l’incidence de l’application du SFAS 123R aux périodes historiques présentées. Toutefois, la période historique2005 présentée inclut les effets de l’acquisition accélérée de toutes les options sur actions en cours mais non acquises à la date de notre fusion (18 millions de dollars) et l’acquisition accélérée de toutes les options sur actions en cours mais non acquises, dont le prix d’exercice est supérieur à 70 $, approuvées par notre conseil d’administration en décembre 2005 (29 millions de dollars).La mesure que le conseil a prise en décembre, bien qu’elle serve à réduire l’amortissement futur des options sur actions en raisonde l’adoption du SFAS 123R, sera contrebalancée par de nouvelles émissions d’instruments de capitaux propres à l’intention des salariés en 2006. Nous sommes à finaliser nos calculs au chapitre de la charge au titre des options pour le premier trimestre de2006 et ne connaissons pas, à l’heure actuelle, l’incidence qu’elle aura sur notre état des résultats.

SFAS No. 151, « Inventory Costs »

Le SFAS No. 151 modifie le chapitre 4 de l’ARB No. 43 qui prendra effet, pour nous, au cours de l’exercice 2006. Cette norme clarifie la comptabilité en ce qui a trait aux montants anormaux liés aux installations et à l’outillage inactifs, auxfrais de transport, aux coûts de manutention ainsi qu’aux coûts relatifs aux pertes de matériel et exige que ces coûts soient passésen charges pendant l’exercice courant et non inclus dans les frais généraux. Nous prévoyons que l’adoption n’aura pas d’incidence importante sur nos états financiers.

SFAS No. 154, « Accounting Changes and Corrections »

Le SFAS No. 154 remplace l’APB Opinion No. 20 et le FAS No. 3 et prendra effet, pour nous, au cours de l’exercice 2006. La norme présente une nouvelle exigence visant l’application rétrospective des modifications de conventions comptables aux états financiers comparatifs des exercices antérieurs comme si la Société avait toujours appliqué la convention comptable nouvellement adoptée. Les variations de l’amortissement précédemment considérées comme une modification de convention comptable sont maintenant considérées comme une modification d’estimation en vertu du SFAS No. 154, qui exige l’adoption prospective.

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SFAS No. 155, « Accounting for Certain Hybrid Financial Instruments »

Le SFAS No. 155 a été publié en février 2006 et prendra effet, pour nous, au premier trimestre de notre exercice 2007. Entre autres choses, le SFAS No. 155 simplifie la comptabilisation de certains instruments financiers hybrides en permettant lacomptabilisation selon la juste valeur de tous les instruments financiers hybrides contenant un instrument dérivé intégré qui nécessiterait autrement une bifurcation. Nous sommes encore à évaluer l’incidence qu’aura le SFAS No. 155 sur nos états financiers.

FASB Staff Position (« FSP ») No. FIN 45-3, « Application of FASB Interpretation No. 45 to Minimum Revenue Guarantees Granted to a Business or its Owners »

Le FSP No. FIN 45-3 est une modification du FIN 45 qui exige la constatation et la présentation de la juste valeur d’une obligation contractée relative à des garanties de produits d’exploitation minimaux accordée à une entreprise ou à ses propriétaires selon laquelle les produits d’exploitation de l’entreprise pour une période précise correspondront à un montant minimal déterminé. Le FSP est en vigueur pour les nouvelles garanties de produits d’exploitation minimaux accordées ou modifiées au début du premier trimestre de 2006 ou par la suite.

2. Fusions et acquisitions

Opération de fusion

La fusion a été approuvée à l’occasion d’une assemblée extraordinaire des actionnaires de Molson Inc. tenue le 28 janvier 2005 et d’une autre assemblée des porteurs d’options de Molson Inc. tenue le 27 janvier 2005. Les modifications du certificat de constitution de la Société et une proposition visant à approuver l’émission d’actions ordinaires de catégorie A,d’actions ordinaires de catégorie B, d’actions spéciales avec droit de vote de catégorie A et d’actions spéciales avec droit devote de catégorie B (et de toute action convertible en ces actions ou échangeable contre celles-ci) ont été approuvées par les actionnaires de Coors le 1er février 2005. La fusion a été réalisée au moyen de l’échange d’actions, à l’occasion duquel les actionnaires de Molson Inc. ont reçu des actions de MCBC selon un certain ratio d’échange en fonction du type d’actions détenue. Par ailleurs, les actionnaires de Molson Inc. ont été autorisés à recevoir une combinaison d’actions ordinaires et d’actions échangeables de MCBC et des actions échangeables d’une filiale de MCBC, à savoir Molson Coors Canada Inc. Les porteurs résidents canadiens ayant reçu des actions échangeables dans le cadre de la fusion pourront reporter le paiement d’impôts sur l’opération jusqu’au moment où ils échangeront les actions contre des actions ordinaires ou en disposeront par ailleurs.

À l’occasion de la fusion, les actionnaires de Molson Inc. ont reçu les titres suivants :

Porteurs d’actions de catégorie A de Molson. Le porteur d’actions de catégorie A sans droit de vote de Molson qui est résident du Canada aux fins de l’impôt sur le revenu canadien avait la possibilité de choisir de recevoir, contre chacune deses actions, l’un des éléments suivants :

0,360 action échangeable de catégorie B de Molson Coors Canada (et les droits accessoires);

par la voie d’une série d’échanges, 0,360 action ordinaire de catégorie B de MCBC;

une combinaison d’actions échangeables de catégorie B (et les droits accessoires) et, par la voie d’une série d’échanges, d’actions ordinaires de catégorie B.

Porteurs d’actions de catégorie B de Molson. Le porteur d’actions ordinaires de catégorie B de Molson qui est résident du Canada aux fins de l’impôt sur le revenu canadien avait la possibilité de choisir de recevoir, contre chacune de sesactions, l’un ou l’autre des éléments suivants :

0,126 action échangeable de catégorie A et 0,234 action échangeable de catégorie B de Molson Coors Canada (et les droits accessoires);

par la voie d’une série d’échanges, un total de 0,360 action ordinaire de MCBC, composée de 0,126 action ordinaire de catégorie A et de 0,234 action ordinaire de catégorie B;

une combinaison d’actions échangeables (et de droits accessoires) et, par la voie d’une série d’échanges, d’actions ordinaires de MCBC.

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Porteurs d’options d’achat d’actions de Molson

Le porteur d’options d’achat d’actions de Molson Inc. a pu échanger chaque option à raison de 0,360 option d’achat d’actions ordinaires de catégorie B de MCBC. MCBC a émis environ 1,3 million d’options d’achat d’actions dans le cadre de la fusion.

Les porteurs d’actions ordinaires de catégorie A sans droit de vote et d’actions ordinaires de catégorie B de Molson, exception faite de Pentland Securities (société contrôlée par un apparenté, Eric Molson), ont également reçu un dividende spécial (le « dividende spécial ») de 5,44 $ CA par action, soit un total d’environ 652 millions de dollars CA (523 millions dedollars US) que Molson Inc. a versé aux actionnaires inscrits à la clôture des registres le 8 février 2005, dans le cadre de lafusion. Le nombre d’actions ordinaires de Molson Inc. en circulation comprenait environ 1,4 million d’actions émises à la levée des options sur actions ordinaires de catégorie A de Molson entre le 28 janvier 2005 et le 8 février 2005 par les administrateurs et les membres de la haute direction de Molson Inc. De ce fait, le dividende spécial a été de 12 millions de dollars CA (10 millions de dollars US) supérieur au dividende communiqué précédemment, en raison de l’augmentation du nombre d’actions ordinaires de catégorie A de Molson Inc. en circulation consécutivement à la levée de ces options. Comme il est décrit ci-dessous, le dividende spécial a été financé au moyen d’un emprunt supplémentaire.

À l’occasion de son assemblée du 28 janvier 2005 et à la lumière des efforts déployés pour conclure la fusion, le conseil d’administration de Molson Inc. a autorisé les paiements suivants : un montant de 50 000 dollars CA (39 800 dollars US) à chacun des administrateurs non reliés à Molson Inc.; un montant de 50 000 dollars CA (39 800 dollars US) aux présidents du comité indépendant et du comité des ressources humaines et des paiements totalisant 845 000 dollars CA (672 630 dollars US) à verser aux hauts dirigeants et à certains autres salariés de Molson Inc. Tous les frais relatifs à la fusion qu’a engagés Molson Inc. avant la fusion ont été passés en charges au fur et à mesure de leur engagement.

Raisons à l’appui de la fusion

À la suite de la fusion, nous occupons le cinquième rang mondial des brasseurs en termes de volume et produisons environ 40 millions de barils par an. La société fusionnée offre un éventail diversifié de marques en propriété et sous licencedans des marchés clés partout dans le monde. La direction a déterminé des synergies que la société fusionnée estime être en mesure de réaliser graduellement au cours des trois prochains exercices. Ces synergies incluent la fermeture de la brasserie deMemphis dont il est fait mention à la note 8 ainsi que des réductions des frais d’administration, des frais d’approvisionnementstratégique et d’autres coûts. Il n’existe toutefois aucune certitude que nous réaliserons toutes ces synergies.

Résultats pro forma

Comme il est mentionné à la note 1, les résultats de Molson Canada sont inscrits dans les états financiers consolidés depuis le 9 février 2005.

L’information pro forma non vérifiée ci-dessous illustre nos résultats d’exploitation pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005 comme si la fusion avait eu lieu au début de l’exercice. Les résultats pro forma comprennent des charges inhabituelles de 169,3 millions de dollars, se composant de charges engagées après la fusion et de charges liées à la fusion engagées par Molson avant le 9 février 2005. Les résultats pro forma de 2004 comprennent des charges inhabituelles de 12,9 millions de dollars, y compris des charges du siège social liées à la fusion.

Exercices terminés le 25 décembre 2005 26 décembre 2004 (en millions, sauf les montants par action) Chiffre d’affaires net.................................................................... 5 613,1 $ 5 869,9 $Bénéfice lié aux activités poursuivies avant impôts sur les

bénéfices et incidence cumulative d’une modification de convention comptable............................................................... 290,3 $ 575,6 $

Bénéfice net.................................................................................. 93,4 $ 193,5 $Bénéfice net par action ordinaire

De base ...................................................................................... 1,11 $ 2,31 $Dilué.......................................................................................... 1,10 $ 2,25 $

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Répartition du prix d’acquisition

La contrepartie sous forme de titres a été évaluée à 3,6 milliards de dollars et elle comprend l’échange de 46,7 millions d’actions équivalentes au cours du marché de 75,25 $ l’action, l’échange d’options sur actions d’une valeur de 4,0 millions de dollars et les frais liés à la fusion engagés par Coors, dont une tranche de 16 millions de dollars a été engagée avant la fusion. Coors est considérée, à des fins comptables, comme l’acquéreur. Nous devons par conséquent répartir la contrepartie au titre de l’acquisition entre les actifs et passifs de Molson et de Kaiser en fonction de leur juste valeur et attribuer le montant résiduel à l’écart d’acquisition. La répartition du prix d’acquisition était presque terminée en date du 25 décembre 2005. Le tableau suivant résume les justes valeurs provisoires des actifs acquis et des passifs pris en charge à ladate de la fusion.

Au 9 février 2005 (en millions)

Actif à court terme ........................................................................................... 486,7 $Immobilisations corporelles............................................................................. 1 011,6 Autres actifs ..................................................................................................... 489,6 Actifs incorporels............................................................................................. 3 734,9 Écart d’acquisition ........................................................................................... 1 837,6

Total des actifs acquis................................................................................... 7 560,4 Passif à court terme.......................................................................................... (688,3) Passif à long terme et participations minoritaires ........................................... (3 315,6)

Total des passifs pris en charge .................................................................... (4 003,9) Actif net acquis .......................................................................................... 3 556,5 $

Nous avons attribué le prix d’acquisition préliminaire à l’écart d’acquisition et aux actifs incorporels comme suit. La valeur globale des entreprises et la valeur des actifs incorporels individuels ont été calculées principalement au moyen de méthodes de l’actualisation des flux de trésorerie.

Au 9 février 2005

Montant

Durée de vie utile estimative (en

années) (en millions)

Actifs incorporels – durée de vie définie Secteur Canada

Contrats de distribution ................................................................................ 270,7 $ 4 à 11 Marques........................................................................................................ 144,5 12

Total du secteur Canada ............................................................................ 415,2 Secteur Brésil

Réseau de distribution .................................................................................. 8,3 15 Marques........................................................................................................ 23,5 12 à 36

Total du secteur Brésil............................................................................... 31,8 Total des actifs incorporels – durée de vie définie...................................... 447,0 Actifs incorporels – durée de vie indéfinie .................................................. Secteur Canada

Réseau de distribution .................................................................................. 811,5 Marques........................................................................................................ 2 476,4

Total des actifs incorporels – durée de vie indéfinie .................................. 3 287,9 Total des actifs incorporels........................................................................... 3 734,9 $ Écart d’acquisition

Secteur Canada............................................................................................. 625,2 $ Secteur Brésil ............................................................................................... 95,4 Secteur États-Unis ........................................................................................ 1 117,0

Total de l’écart d’acquisition ....................................................................... 1 837,6 $

Les secteurs Canada et États-Unis devraient tous deux bénéficier des synergies découlant de la fusion a donné lieu. Toutefois, l’écart d’acquisition a été attribué au secteur États-Unis en fonction de projections selon lesquelles une large part des économies découlant des synergies de coûts bénéficieront à ce secteur. Les estimations de la juste valeur du secteur États-Unisréalisées avec et sans les synergies totales dont il est prévu que le secteur États-Unis profitera montrent une différence de

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1,1 milliard de dollars de cette juste valeur. La direction est d’avis que ce montant constitue une base raisonnable pour l’attribution de l’écart d’acquisition au secteur États-Unis.

Dette liée à la fusion

Par suite de la fusion, nous avons obtenu une facilité de crédit-relais de 1,0 milliard de dollars, qui a servi à refinancer la dette de Molson antérieure à la fusion, y compris la tranche utilisée pour financer le dividende spécial et pour refinancer d’autres dettes de Molson antérieures à la fusion. Nous avons également obtenu une facilité de crédit échéant dans cinq ans de 1,4 milliard de dollars, qui a servi à refinancer une tranche des emprunts aux termes de la facilité de crédit-relais.Au 25 décembre 2005, le montant prélevé aux termes de cette facilité de crédit s’établissait à 163 millions de dollars. Lors del’établissement de ces deux facilités, le financement bancaire existant de Molson et de Coors a été liquidé. La facilité de crédit-relais a été refinancée au moyen du produit d’environ 1,1 milliard de dollars tiré de l’émission de billets de premier rang effectuée le 22 septembre 2005 (voir la note 13).

Autres questions liées à la fusion

En 2001, Molson a vendu la majorité de sa participation dans l’équipe de hockey professionnel, les Canadiens de Montréal (l’« équipe de hockey »), à un acheteur. Molson a conservé une participation de 19,9 % dans les actions ordinaires ainsi qu’une participation dans les actions privilégiées, rachetable en 2009. La valeur déclarée de la participation dans les actions privilégiées s’élève à 86,5 millions de dollars CA (environ 74,2 millions de dollars US), et cette participation est rachetable en 2009. Bien que l’équipe de hockey constitue une entité à détenteurs de droits variables au sens du FIN 46R, nous avons déterminé que nous ne sommes pas le principal bénéficiaire de cette entité. Par conséquent, nous comptabilisons notre participation dans les Canadiens de Montréal à la valeur de consolidation.

Les actionnaires de l’équipe de hockey (l’acheteur et Molson) et la Ligue nationale de hockey (la « LNH ») sont parties à un accord de consentement en vertu duquel l’acheteur et MCBC doivent se conformer aux exigences de financement prévues dans les modalités de la convention d’actionnaires. De plus, MCBC est partie à certains engagements aux prêteurs de l’acheteur des Canadiens de Montréal et du Centre Bell (auparavant le Centre Molson), en vertu desquels, advenant le cas où les Canadiens de Montréal et l’acheteur seraient incapables de satisfaire à leurs obligations, ou en cas de défaut de paiement,nous devrons 1) fournir un soutien adéquat à l’acheteur au moyen des paiements en espèces requis pour que l’acheteur dispose de suffisamment de fonds pour satisfaire aux obligations au titre de sa dette et 2) exercer un contrôle sur l’entité détenant l’équipe de hockey et la division de divertissements exploitée sous la dénomination Centre Bell, selon des conditions prédéterminées, sous réserve de l’approbation de la LNH. Les obligations de l’acheteur envers ces prêteurs s’établissaient à 92 millions de dollars CA (environ 79 millions de dollars US) au 25 décembre 2005. Dans le cadre de l’opération de vente, Molson a reconfirmé une garantie existante au titre des obligations de paiement de l’acheteur liées à un contrat de location d’une durée de 99 ans (qui a pris effet en 1993) concernant le terrain sur lequel le Centre Bell a été construit. Les paiements de location annuels se sont établis à 2,4 millions de dollars CA (environ 1,2 million de dollars) en 2004 et ils sont ajustés annuellement afin de refléter les taux d’intérêt en vigueur et les variations de l’indice des prix à laconsommation. Le locataire est une entité détenue par l’acheteur des Canadiens de Montréal.

Nous avons procédé à une évaluation de la juste valeur des participations dans les actions ordinaires et dans les actions privilégiées des Canadiens de Montréal, ainsi qu’à une évaluation des garanties fournies aux prêteurs dont il est fait mention ci-dessus et de la garantie visant les paiements exigibles en vertu du bail immobilier, qui sont comptabilisées en datedu 25 décembre 2005. Nous avons attribué des valeurs aux actifs incorporels intégrés dans notre participation dans les Canadiens de Montréal et comptabilisés au titre des autres éléments d’actif à long terme. En 2005, nous avons enregistré un montant de 0,6 million de dollars au titre de l’amortissement lié aux actifs incorporels à durée de vie définie estimatifs. Cetamortissement est classé à titre de composante de notre participation au bénéfice ou à la perte des Canadiens.

3. Activités abandonnées

Le 13 janvier 2006, nous avons vendu une participation de 68 % dans notre unité brésilienne, Cervejarias Kaiser (« Kaiser »), à FEMSA Cerveza S.A. de C.V. (« FEMSA ») pour une contrepartie en espèces de 68 millions de dollars, y compris la prise en charge par FEMSA de la dette et des éventualités liées à Kaiser. Kaiser représentait le secteur d’exploitation du Brésil auparavant présenté que nous avions acquis le 9 février 2005 dans le cadre de la fusion. Nous avons conservé une participation de 15 % dans Kaiser et occupons un des sept sièges de son conseil d’administration. Heineken NV demeure partenaire à hauteur de 17 % dans l’entreprise Kaiser. Nous avons entrepris la vente de Kaiser de façon à nous permettre de nousconcentrer sur nos marchés des États-Unis, du Canada et du Royaume-Uni, et de continuer à tirer profit des synergies de coûts etdes autres avantages liés à la fusion. Avant l’acquisition de 68 % de Kaiser, FEMSA était le plus important distributeur des produits Kaiser au Brésil, ce qu’elle est toujours.

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En vertu des modalités de l’entente, nous devons indemniser FEMSA des risques liés à certaines éventualités fiscales, civiles et relatives aux relations de travail survenues avant l’acquisition de Kaiser par FEMSA. En premier lieu, nous avons accordé une indemnité complète pour toute perte que Kaiser pourrait subir relativement aux créances fiscales liées aux crédits d’impôts achetés utilisés antérieurement. Tout passif éventuel lié à ces risques était considéré comme improbable au cours de 2005. Le montant total de base des créances éventuelles à cet égard, plus les pénalités et les intérêts courus estimatifs, se chiffreà 205 millions de dollars. En deuxième lieu, nous avons accordé une indemnité liée à toutes les autres éventualités fiscales, civiles et relatives aux relations de travail. À cet égard, toutefois, FEMSA a pris en charge sa quote-part intégrale de tous lespassifs éventuels que nous avions comptabilisés et présentés. Nous pourrions toutefois être tenus d’indemniser FEMSA si ces passifs sont réglés pour des montants supérieurs à ceux que nous avions constatés ou présentés. Nous serons en mesure de contrebalancer toutes les indemnités éventuelles dans ces circonstances au moyen du montant des règlements qui s’effectuent favorablement par rapport aux montants initialement constatés. Nous comptabiliserons ces passifs au titre des garanties à la justevaleur dans le bilan, et l’établissement de ces passifs réduira le gain prévu à la vente de 68 % de l’entreprise qui sera présenté au premier trimestre de 2006.

Nous détenons une option de vente nous permettant de vendre à FEMSA notre participation restante de 15 % dans Kaiser pour 15 millions de dollars ou à la juste valeur de marché pour les trois prochains exercices, selon le plus élevé de cesmontants, et à la juste valeur de marché après trois ans. La valeur de l’option de vente accroîtra le gain à la vente que l’on prévoit présenter au premier trimestre de 2006. FEMSA détient une option d’achat lui permettant de nous acheter notre participation restante de 15 % à la juste valeur de marché à compter de janvier 2013.

En 2005, Kaiser avait un chiffre d’affaires net de 244,7 millions de dollars et des pertes avant impôts de 100,5 millions de dollars. Les pertes avant impôts comprenaient des charges inhabituelles de 46,7 millions de dollars liées aux passifs d’impôtséventuels. La perte avant impôts comprend également des intérêts débiteurs de 7,3 millions de dollars, liés à la dette bancaire du secteur Brésil, qui auraient été comptabilisés dans le secteur corporatif si le secteur Brésil avait poursuivi ses activités.

Comme notre secteur Brésil représentait une activité abandonnée en date du 25 décembre 2005, nous avons isolé les résultats d’exploitation, la situation financière et les flux de trésorerie du secteur Brésil dans nos états financiers pour lesprésenter à titre d’activités abandonnées.

4. Entités à détenteurs de droits variables

L’Interpretation No. 46R du FASB, Consolidation of Variable Interest Entities – An Interpretation of ARB No. 51 » (« FIN 46R ») élargit la portée de l’ARB 51 et peut exiger la consolidation d’entités juridiques appelées « entités à détenteurs de droits variables » (« EDDV »). Lorsqu’il a été établi qu’une entité constitue une EDDV, la partie qui y détient une participationfinancière conférant le contrôle, soit le principal bénéficiaire, est tenue de consolider l’EDDV. Nous avons des participationsdans des EDDV dont nous sommes le principal bénéficiaire. Ces entités comprennent Rocky Mountain Metal Container (« RMMC »), Rocky Mountain Bottle Company (« RMBC »), Grolsch (UK) Limited (« Grolsch ») et Brewers’ Retail Inc. (« BRI »). Par conséquent, nous avons consolidé ces quatre coentreprises, dont trois à compter du 29 décembre 2003, soit le premier jour de notre exercice 2004. La part des résultats d’exploitation de nos coentreprises qui revient à nos associés a étééliminée au poste « Participations minoritaires » des états consolidés des résultats ci-joints. Les états des résultats et les bilans des périodes antérieures n’ont pas été retraités par suite de l’adoption du FIN 46R.

Rocky Mountain Bottle Company (« RMBC »)

RMBC est une coentreprise que nous avons formée avec Owens-Brockway Glass Container, Inc. (« Owens ») dans laquelle nous détenons une participation de 50 %. RMBC fabrique des bouteilles de verre dans notre usine de fabrication de verre qui sont destinées à notre brasserie de Golden. Aux termes de l’entente de coentreprise, RMBC nous approvisionne en bouteilles, et Owens a un contrat pour nous fournir la majorité des bouteilles que RMBC ne peut nous livrer. En 2003, avant l’application du FIN 46R, notre part du bénéfice avant impôts réalisé par la coentreprise, totalisant 7,8 millions de dollars, avaitété portée au coût des produits vendus, dans nos états consolidés des résultats. Étant donné que RMBC est une entité non imposable, la charge d’impôts sur les bénéfices qui figure dans nos états consolidés des résultats ne comprend que les impôts applicables à la part du bénéfice de la coentreprise nous revenant.

Rocky Mountain Metal Container

RMMC, société à responsabilité limitée du Colorado, est une coentreprise formée avec Ball Corporation (« Ball ») dans laquelle nous détenons une participation de 50 %. Nous avons signé un contrat d’approvisionnement en cannettes et en fonds de cannette avec RMMC, en vertu duquel RMMC nous fournit la quasi-totalité des cannettes et des fonds de cannette dont notre brasserie de Golden a besoin. RMMC fabrique ces cannettes et fonds de cannette dans notre usine, qu’elle exploite en vertu d’un

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contrat d’utilisation et de licence. En 2003, avant l’application du FIN 46R, notre part du bénéfice avant impôts réalisé par lacoentreprise, de 0,1 million de dollars, avait été portée au coût des produits vendus, dans nos états consolidés des résultats. Étant donné que RMMC est une entité non imposable, la charge d’impôts sur les bénéfices qui figure dans les états des résultats ci-joints ne comprend que les impôts applicables à la part du bénéfice de la coentreprise qui nous revient. Lors de la consolidationde RMMC, nous avons inclus une dette d’environ 40 millions de dollars dans notre bilan. Au 25 décembre 2005, MCBC garantissait cette dette.

Grolsch

Grolsch est une coentreprise entre CBL et Royal Grolsch NV dans laquelle nous détenons une participation de 49 %. Cette coentreprise commercialise la marque GrolschMD au Royaume-Uni et en République d’Irlande. En vertu d’un contrat de brasserie conclu avec la coentreprise, CBL fabrique la majorité de la bière GrolschMD. CBL et Royal Grolsch NV vendent cette bière à la coentreprise, qui la revend à CBL (pour une vente ultime aux clients) au même prix qu’elle a payé, plus les frais decommercialisation, les frais indirects et une marge bénéficiaire. En 2003, avant l’application du FIN 46R, notre part du bénéficeavant impôts réalisé par la coentreprise, de 3,6 millions de dollars, avait été portée au coût des produits vendus, dans nos états consolidés des résultats. Étant donné que Grolsch est une entité imposable du Royaume-Uni, la charge d’impôts sur les bénéficesqui figure dans les états des résultats ci-joints comprend les impôts applicables à la totalité du bénéfice de la coentreprise. Lors de la consolidation, nous avons inclus des immobilisations d’un montant net d’environ 4 millions de dollars et des actifs incorporels d’un montant net d’environ 20 millions de dollars dans notre bilan.

Brewers’ Retail Inc.

Brewers’s Retail Inc. (« BRI ») est une coentreprise entre MCBC, Labatt et Sleeman, qui a été créée aux fins de l’établissement d’un réseau de distribution et de vente au détail de bière en Ontario, au Canada. BRI a été acquise dans le cadre de la fusion. Les pourcentages de participation varient en fonction du volume des ventes. Au 25 décembre 2005, notre participation était d’environ 52 %. BRI exerce ses activités sur la base du seuil de rentabilité. Les trois propriétaires garantissent la dette et le passif au titre du régime de retraite de BRI, qui s’établissaient à environ 184 millions de dollars et à 79 millions de dollars, respectivement, au 25 décembre 2005.

Le tableau suivant contient un résumé des actifs et des résultats d’exploitation de nos coentreprises consolidées (compte tenu de la participation minoritaire) :

Exercice terminé le 25 décembre 2005 Exercice terminé le 26 décembre 2004 Exercice terminé le 28 décembre 2003

Total de l’actif2

Chiffre d’affaires1

Bénéfice avant impôts

Total de l’actif2

Chiffre d’affaires1

Bénéfice avant impôts

Total de l’actif2

Chiffre d’affaires1

Bénéfice avant impôts

(en milliers) Grolsch .................. 30 724 $ 76 045 $ 12 083 $ 33 407 $ 100 657 $ 13 495 $ 16 857 $ 79 086 $ 10 607 $RMBC ................... 48 437 $ 90 855 $ 15 438 $ 43 441 $ 84 343 $ 19 507 $ 42 953 $ 85 307 $ 12 281 $RMMC .................. 68 826 $ 219 365 $ 8 925 $ 58 737 $ 209 594 $ 5 156 $ 63 676 $ 205 080 $ 223 $BRI3....................... 324 160 $ 180 562 $ — $ — $ — $ — $ — $ — $ — $

1 La quasi-totalité de ce chiffre d’affaires représente des ventes effectuées à la Société et est donc éliminé à la consolidation.

2 Exclut les montants à recevoir de la Société.

3 Résultats de BRI à compter du 9 février 2005, date à laquelle la fusion a eu lieu. Le chiffre d’affaires reflète les frais de gestion touchés par BRI relativement à la vente de produits aux consommateurs, compte non tenu des ventes de bière de la Société, qui sont effectuées en consignation. Le chiffre d’affaires annuel de BRI lié à la vente de bière totalise environ 2,6 milliards de dollars CA, et MCBC constate sa part ou une tranche d’environ 52 % de ce montant à titre de chiffre d’affaires net dans l’état des résultats.

Trigen

En 1995, nous avons vendu à Trigen-Nations Colorado LLLP une centrale électrique située dans la brasserie de Golden, dont la quasi-totalité des immobilisations corporelles pour produire l’énergie exigée par l’exploitation de la brasserie. La totalité de l’énergie produite par la centrale électrique est vendue à CBC à des tarifs comportant des éléments fixes et variables.Nous ne détenons aucune participation dans Trigen, mais nous croyons que, en raison de la nature de notre relation avec Trigen,nous y détenons peut-être un droit variable, selon la définition de ce terme contenue dans le FIN 46R. Nous ne disposons

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d’aucun droit ni pouvoir légal de recevoir ou d’examiner de l’information financière relativement aux activités qui se déroulent à la centrale. Par conséquent, après des efforts exhaustifs, nous avons été incapables d’établir si les activités qui s’y déroulent sont une EDDV et, le cas échéant, si nous en sommes le principal bénéficiaire au sens du FIN 46R.

5. Autres (charges) produits, montant net

Exercices terminés le 25 décembre 2005 26 décembre 2004 28 décembre 2003

(en milliers) Participation minoritaire calculée à la valeur de consolidation,

montant net1 ............................................................................................. (9 429) $ (5 340) $ 1 804 $Bénéfice (perte) au titre des redevances, montant net2 .............................. (96) 9 246 2 639 Gains de change, montant net..................................................................... 3 454 775 1 252 Gains (pertes) à la cession d’actifs hors exploitation, montant net3 .......... (2 665) 11 601 3 520 Pertes de valeur d’actifs.............................................................................. (1 259) Perte relative à des contrats de location au Royaume-Uni4 ....................... (4 718) Autres, montant net..................................................................................... 1 468 (3 336) (818)Total des autres (charges) produits, montant net........................................ (13 245) $ 12 946 $ 8 397 $

1 Provenant du bénéfice (de la perte) de Tradeteam, de MUSA (en 2004 et en 2003) et des Canadiens de Montréal.

2 En 2004, aux termes d’un jugement du tribunal, nous avons reçu un paiement de redevances concernant une entreprise dont nous ne sommes plus propriétaires, mais de laquelle des redevances nous étaient dues. En raison de l’incertitude inhérente au recouvrement, nous avions constaté le bénéfice au fur et à mesure que les paiements étaient perçus. Nous ne recevrons plus de redevances de cette entreprise.

3 Inclut la cession de biens immobiliers résiduels dont il est question ci-après.

4 Découlant de revenus de sous-location perdus liés à des propriétés hors exploitation, qui ont servi à contrebalancer les obligations locatives au cours des exercices antérieurs.

Cession de biens immobiliers à Cabela’s

Le 23 décembre 2004, nous avons vendu 80 acres de terrain situées sur l’emplacement de notre brasserie de Golden à Cabela’s, laquelle entend construire un magasin de détail d’articles de sport. Un gain de 3,2 millions de dollars est inclus dansles autres produits en 2004. Le contrat prévoit également que Cabela’s rembourse à CBC le coût que nous engagerons en rapport avec la récupération de l’ancienne carrière de gravier.

Nous constatons un gain supplémentaire de 2,1 millions de dollars, avant toute charge pour réclamation (estimée à environ 1,0 million de dollars), à mesure que nous recevons de la part de Cabela’s le remboursement des montants en excédent du passif de remise en état déjà existant.

Cession d’un terrain situé sur la montagne South Table

Le 12 décembre 2004, nous avons vendu au comté de Jefferson, au Colorado, un terrain situé sur la montagne South Table, voisine de la brasserie de Golden. Le bien sera conservé comme espace vert public. Nous avons reçu 9,9 millions de dollars en espèces et enregistré un gain de 8,2 millions de dollars, inclus dans les autres produits pour l’exercice terminé le26 décembre 2004.

6. Informations sectorielles et d’ordre géographique

Nous avons réaligné nos secteurs d’exploitation en raison de la fusion. À des fins de comparaison, nous avons également reclassé les montants de la période précédente de manière qu’ils reflètent la nouvelle structure sectorielle.

États-Unis

Le secteur États-Unis produit, commercialise et vend le portefeuille des marques Coors et Molson aux États-Unis et dans ses territoires, ainsi qu’au Mexique et dans les Caraïbes. Il comprend également les résultats des coentreprises Rocky Mountain Metal Container (« RMMC ») et Rocky Mountain Bottle Company (« RMBC ») consolidées en vertu du FIN 46R.

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Europe

Le secteur Europe comprend la production et la vente des marques de CBL, principalement au Royaume-Uni, les ventes en Asie et dans d’autres marchés extérieurs, notre coentreprise relative à la production et à la distribution de la marque Grolsch au Royaume-Uni et en République d’Irlande (consolidée en vertu du FIN 46R) ainsi que notre coentreprise avec Tradeteam pour la distribution physique de produits en Grande-Bretagne.

Canada

Le secteur Canada produit et vend les marques Molson et Coors Light, principalement au Canada. Il comprend également nos ententes de coentreprise pour la distribution et la vente au détail de bière en Ontario, Brewers Retail Inc. (« BRI ») (consolidée en vertu du FIN 46R), et pour la distribution de bière dans les provinces de l’Ouest, Brewers Distribution Limited (« BDL »). Le secteur Canada comprend aussi notre participation dans les Canadiens de Montréal.

De plus, nous distribuons, commercialisons et vendons Corona ExtraMD en Ontario, au Québec et dans les provinces de l’Atlantique, aux termes d’une entente intervenue avec Cerveceria Modelo S.A. de C.V. Nous avons conclu une entente avec Heineken N.V. (Netherlands), en vertu de laquelle nous pouvons importer, commercialiser et vendre les produits Heineken au Canada, et une entente avec Miller, aux termes de laquelle nous pouvons brasser, commercialiser et vendre plusieurs marques de bière Miller, et distribuer et vendre les marques de bière Miller importées. Le secteur Canada est par ailleurs partie à une entente intervenue avec Carlton et United Breweries Limited, une filiale de Foster’s Brewing Group Limited, aux termes de laquelle il peut brasser les bières lager de FosterMD au Canada, aux fins de leur vente au Canada et aux États-Unis. Molson Canada est également autorisée, aux termes d’un contrat, à produire la bière AsahiMD pour le marché des États-Unis.

Secteur corporatif

Le secteur corporatif comprend les intérêts débiteurs et certains autres frais généraux et frais d’administration qui ne sont pas imputés aux autres secteurs d’exploitation. La plupart de ces charges se rapportent à des fonctions administratives globales, notamment les affaires corporatives, le contentieux, les ressources humaines, la comptabilité, la trésorerie, l’assurance et la gestion des risques. Il comprend aussi certains produits tirés de redevances et frais d’administration liés à des actifs incorporels.

Activités abandonnées

Notre secteur Brésil, qui se composait de Kaiser, a été vendu après le 25 décembre 2005 et a été présenté à titre d’activité abandonnée dans les présentes.

Aucun client n’a compté pour plus de 10 % de notre chiffre d’affaires. Les produits d’exploitation intersectoriels sont négligeables et ont été éliminés de la consolidation.

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L’information financière concernant nos unités fonctionnelles se résume comme suit :

Exercices terminés le Données tirées de l’état des résultats 25 décembre 2005 26 décembre 2004 28 décembre 2003

(en milliers) Secteur États-Unis

Chiffre d’affaires net........................................................................... 2 474 956 $ 2 380 193 $ 2 328 004 $Bénéfice avant impôts sur les bénéfices, après les participations

minoritaires..................................................................................... 129 364 189 200 179 147

Secteur Europe Chiffre d’affaires net........................................................................... 1 501 299 1 864 930 1 624 582 Intérêts créditeurs1............................................................................... 12 978 16 024 17 156 Bénéfice avant impôts sur les bénéfices, après la participation

minoritaire ........................................................................................ 60 751 149 483 134 762

Secteur Canada Chiffre d’affaires net2 ......................................................................... 1 527 306 60 693 47 527 Bénéfice avant impôts sur les bénéfices, après les participations

minoritaires....................................................................................... 346 465 61 662 47 641 Total des secteurs d’exploitation

Chiffre d’affaires net........................................................................... 5 503 561 4 305 816 4 000 113 Bénéfice avant impôts sur les bénéfices, après les participations

minoritaires....................................................................................... 536 580 400 345 361 550

Secteur corporatif.................................................................................. (255 870) (108 381) (107 732)

Total du bénéfice consolidé lié aux activités poursuivies avant impôts sur les bénéfices et incidence cumulative d’une modification de convention comptable, après les participations minoritaires ............. 280 710 $ 291 964 $ 253 818 $

1 Principalement les intérêts sur les prêts accordés aux clients.

2 Représente les produits au titre des redevances provenant de Molson Coors Canada en 2004 et en 2003.

Exercice terminé le 25 décembre 2005 Secteur

États-UnisSecteur Europe

SecteurCanada

Secteur corporatif1 Total

(en milliers) Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices et incidence

cumulative d’une modification de convention comptable, après les participations minoritaires .................................... 129 364 $ 60 751 $ 346 465 $ (255 870) $ 280 710 $

Participations minoritaires, avant impôts ............................... 12 679 5 798 5 093 (9 079) 14 491 Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices ..................... 142 043 $ 66 549 $ 351 558 $ (264 949) $ 295 201 $Charge d’impôts...................................................................... (50 264) Bénéfice avant les participations minoritaires........................ 244 937 Participations minoritaires ...................................................... (14 491) Bénéfice lié aux activités poursuivies .................................... 230 446 $

1 Le chiffre d’affaires net est principalement lié à des efforts de commercialisation de la marque non attribués à nos secteurs d’exploitation, facteur qui n’a pas eu d’incidence sur les exercices antérieurs à 2005.

Exercice terminé le 26 décembre 2004 Secteur

États-UnisSecteur Europe

SecteurCanada

Secteur corporatif Total

(en milliers) Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices, après les

participations minoritaires ................................................... 189 200 $ 149 483 $ 61 662 $ (108 381) $ 291 964 $Participations minoritaires, avant impôts ............................... 13 015 6 854 — (3 651) 16 218 Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices ..................... 202 215 $ 156 337 $ 61 662 $ (112 032) $ 308 182 $Charge d’impôts...................................................................... (95 228) Bénéfice avant les participations minoritaires........................ 212 954 Participations minoritaires ...................................................... (16 218) Bénéfice net............................................................................. 196 736 $

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Exercice terminé le 28 décembre 2003 Secteur

États-UnisSecteur Europe

SecteurCanada

Secteur corporatif Total

(en milliers) Bénéfice avant impôts sur les bénéfices, après les

participations minoritaires ................................................... 179 147 $ 134 762 $ 47 641 $ (107 732) $ 253 818 $Participations minoritaires, avant impôts ............................... — — — — — Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices ..................... 179 147 134 762 47 641 (107 732) 253 818 Charge d’impôts...................................................................... (79 161) Bénéfice avant les participations minoritaires........................ 174 657 Participations minoritaires ...................................................... — Bénéfice net............................................................................. 174 657 $

Au25 décembre 2005 26 décembre 2004

(en milliers) Données tirées du bilan Secteur États-Unis

Total de l’actif ................................................................................................................... 2 631 312 $ 1 478 131 $Secteur Europe

Total de l’actif ................................................................................................................... 2 713 441 3 170 926 Secteur Canada

Total de l’actif ................................................................................................................... 5 875 120 8 467 Activités abandonnées

Total de l’actif ................................................................................................................... 579 392 — Total

Total de l’actif consolidé .................................................................................................. 11 799 265 $ 4 657 524 $

Exercices terminés le 25 décembre 2005 26 décembre 2004 28 décembre 2003

(en milliers) Données tirées de l’état des flux de trésorerie Secteur États-Unis

Amortissement1................................................................................... 172 981 $ 139 927 $ 125 118 $Dépenses en immobilisations2 ............................................................ 198 968 105 151 94 408

Secteur Europe Amortissement1................................................................................... 111 802 125 994 111 703 Dépenses en immobilisations2 ............................................................ 86 601 106 379 146 050

Secteur Canada Amortissement1................................................................................... 108 031 — — Dépenses en immobilisations2 ............................................................ 120 476 — —

Total Amortissement1................................................................................... 392 814 265 921 236 821 Dépenses en immobilisations2 ............................................................ 406 045 211 530 240 458

1 Les montants d’amortissement excluent l’amortissement des escomptes sur les obligations, des frais de financement et d’autres éléments liés à la dette.

2 Les dépenses en immobilisations incluent le coût de nouvelles immobilisations et de nouveaux actifs incorporels, sauf les actifs acquis dans le cadre de la fusion avec Molson.

Le chiffre d’affaires et l’actif à long terme par secteur géographique se présentent comme suit :

Exercices terminés le 25 décembre 2005 26 décembre 2004 28 décembre 2003

(en milliers) Chiffre d’affaires net provenant des clients externes1 États-Unis et ses territoires .................................................................... 2 467 738 $ 2 384 080 $ 2 325 873 $Royaume-Uni......................................................................................... 1 418 407 1 783 985 1 575 710 Canada.................................................................................................... 1 525 900 60 693 47 528 Autres pays............................................................................................. 94 861 77 058 51 002

Chiffre d’affaires net .......................................................................... 5 506 906 $ 4 305 816 $ 4 000 113 $

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Au25 décembre 2005 26 décembre 2004

(en milliers) Actif à long terme2 : États-Unis et ses territoires .................................................................................................. 900 339 $ 873 796 $Royaume-Uni....................................................................................................................... 498 844 571 571 Canada.................................................................................................................................. 906 140 — Autres pays........................................................................................................................... 238 217

Total de l’actif à long terme............................................................................................. 2 305 561 $ 1 445 584 $

1 La ventilation du chiffre d’affaires net entre les secteurs géographiques est en fonction de l’emplacement du client.

2 L’actif à long terme inclut le montant net des immobilisations corporelles.

7. Impôts sur les bénéfices

Le bénéfice avant impôts ayant servi au calcul de la charge d’impôts sur les bénéfices s’établit comme suit :

Exercices terminés le 25 décembre 2005 26 décembre 2004 28 décembre 2003

(en milliers) États-Unis............................................................................................... (49 369) $ 154 305 $ 134 479 $Étranger .................................................................................................. 344 570 153 877 119 339 Total ....................................................................................................... 295 201 $ 308 182 $ 253 818 $

La charge (l’économie) d’impôts est constituée des impôts exigibles et des impôts reportés suivants :

Exercices terminés le 25 décembre 2005 26 décembre 2004 28 décembre 2003

(en milliers) Impôts exigibles

Fédéral ................................................................................................ 26 329 $ 45 631 $ 7 993 $États .................................................................................................... 1 963 8 176 274 Étranger .............................................................................................. 38 333 26 808 16 985

Total de la charge d’impôts exigibles de l’exercice.............................. 66 625 80 615 25 252 Impôts reportés

Fédéral ................................................................................................ (77 159) 11 423 39 355 États .................................................................................................... (3 965) 2 502 5 369Étranger .............................................................................................. 58 075 (7 710) 8 773

Total de la charge d’impôts reportés ..................................................... (23 049) 6 215 53 497 Autres : Imputation au surplus d’apport.............................................................. 6 688 8 398 412 Total de la charge d’impôts sur les bénéfices liée aux activités

poursuivies.......................................................................................... 50 264 $ 95 228 $ 79 161 $

Notre charge d’impôts sur les bénéfices diffère du montant prévu qui aurait été obtenu au moyen du taux d’impôt réglementaire fédéral, comme suit :

Exercices terminés le 25 décembre 2005 26 décembre 2004 28 décembre 2003

(en milliers) Taux d’impôt prévu ............................................................................... 35,0 % 35,0 % 35,0 % Impôts sur les bénéfices des États, après économie fédérale................ 0,4 2,2 2,1 Effet des taux d’imposition à l’étranger ................................................ (7,8) (6,5) (4,8) Incidence du traitement de tous les bénéfices antérieurs des filiales

étrangères à titre de réinvestissements permanents ........................... (11,8) — — Autres, montant net................................................................................ 1,2 0,2 1,8 Règlement découlant de vérifications fiscales ...................................... — (2,9)

Taux d’impôt réel............................................................................... 17,0 % 30,9 % 31,2 %

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Nos impôts reportés se composent des éléments suivants :

Au25 décembre 2005 26 décembre 2004

(en milliers) Actifs d’impôts reportés à court terme : Obligations liées à la rémunération ..................................................................................... 12 453 $ 16 518 $Avantages postérieurs au départ à la retraite....................................................................... 4 768 3 776Charges à payer et autres ..................................................................................................... 40 516 9 481 Provision pour moins-value................................................................................................. (200) — Total des actifs d’impôts reportés à court terme ................................................................. 57 537 29 775 Passifs d’impôts reportés à court terme : Participations........................................................................................................................ 130 075 — Opérations de couverture..................................................................................................... — 9 346 Autres ................................................................................................................................... 13 819 — Bénéfices non rapatriés........................................................................................................ — 23 053 Total des passifs d’impôts reportés à court terme............................................................... 143 894 32 399 Passifs d’impôts reportés à court terme, montant net1 ........................................................ 86 357 $ 2 624 $Actifs d’impôts reportés à long terme : Obligations liées à la rémunération ..................................................................................... 70 076 $ 55 188 $Avantages postérieurs au départ à la retraite....................................................................... 50 799 100 366 Pertes liées aux fluctuations des taux de change................................................................. 62 362 84 598 Crédits d’impôt étranger reportés ........................................................................................ 3 342 196 838 Reports de pertes en avant ................................................................................................... 82 004 15 353 Charges à payer et autres ..................................................................................................... 224 576 6 028 Provision pour moins-value................................................................................................. (18 553) (55 353) Total des actifs d’impôts reportés à long terme .................................................................. 474 606 403 018 Passifs d’impôts reportés à long terme : Immobilisations corporelles................................................................................................. 264 143 209 036 Participations........................................................................................................................ 21 123 12 577 Actifs incorporels................................................................................................................. 711 247 122 791 Autres ................................................................................................................................... 22 608 8 113 Bénéfices non rapatriés........................................................................................................ — 32 124 Total des passifs d’impôts reportés à long terme ................................................................ 1 019 121 384 641 Actifs d’impôts reportés à long terme, montant net1........................................................... — $ 18 377 $Passifs d’impôts reportés à long terme, montant net1 ......................................................... 544 515 $ — $

1 Nos actifs et nos passifs d’impôts reportés nets se composent des éléments suivants :

Au25 décembre 2005 26 décembre 2004

(en milliers) Actifs d’impôts reportés à court terme nationaux, montant net ..... 20 127 $ — $Passifs d’impôts reportés à court terme nationaux, montant net.... — 5 852 Actifs d’impôts reportés à court terme étrangers, montant net ...... — 3 228 Passifs d’impôts reportés à court terme étrangers, montant net..... 106 484 — Passifs d’impôts reportés à court terme, montant net..................... 86 357 $ 2 624 $

Au25 décembre 2005 26 décembre 2004

(en milliers) Actifs d’impôts reportés à long terme nationaux, montant net ...... 61 611 $ 168 304 $Passifs d’impôts reportés à long terme nationaux, montant net..... — — Actifs d’impôts reportés à long terme étrangers, montant net ....... — — Passifs d’impôts reportés à long terme étrangers, montant net ...... 606 126 149 927 Actifs d’impôts reportés à long terme............................................. — $ 18 377 $Passifs d’impôts reportés à long terme ........................................... 544 515 $ — $

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Depuis le début de l’exercice, notre taux d’impôt réel s’est établi à 17 %, en baisse par rapport à 30,9 % à l’exercice précédent. Cette diminution s’explique principalement par la baisse des impôts sur les bénéfices sur nos activités au Canada etau Royaume-Uni et par un avantage fiscal reporté découlant de la contrepassation d’un passif d’impôts reportés précédemment constaté en raison de notre décision de traiter notre tranche de tous les bénéfices des filiales étrangères jusqu’au 25 décembre2005 à titre de réinvestissement permanent en vertu des recommandations comptables contenues dans l’APB 23 et le SFAS 109.

La Société dispose de pertes d’exploitation nettes et de reports prospectifs de pertes en capital aux termes des impôts fédéral et provinciaux au Canada. L’incidence fiscale de ces éléments s’est chiffrée à 69,6 millions de dollars au 25 décembre 2005. Il n’y a pas de limite temporelle pour utiliser les reports prospectifs de pertes nettes en capital canadiens, et les reports prospectifs de pertes d’exploitation nettes canadiens arriveront à échéance entre 2013 et 2015. La Société a constitué une provision pour moins-value d’un montant de 6,2 millions de dollars relativement à la tranche de l’actif d’impôts reportés attribuable aux reports prospectifs de pertes canadiens qu’elle croit, de façon plus probable qu’improbable, qu’elle ne réaliserapas. En outre, la Société dispose de reports prospectifs de pertes en capital au Royaume-Uni. L’incidence fiscale de ces élémentss’est chiffrée à 15,4 millions de dollars au 26 décembre 2004 et à 12,4 millions de dollars au 25 décembre 2005. Il n’y a pas delimite temporelle pour utiliser les reports prospectifs de pertes en capital au Royaume-Uni; toutefois, la Société est d’avis quel’actif d’impôts reportés lié à ces reports prospectifs de pertes au Royaume-Uni, de façon plus probable qu’improbable, ne seraréalisera pas, et elle a constitué une provision pour moins-value pour la totalité du montant, soit 15,4 millions de dollars au26 décembre 2004 et 12,4 millions de dollars au 25 décembre 2005. La variation de l’incidence fiscale du report prospectif de pertes et de la provision pour moins-value connexe entre le 26 décembre 2004 et le 25 décembre 2005 s’explique par le fait que nous ne prévoyons plus utiliser une tranche des reports prospectifs de pertes en capital, de même que par les fluctuations du tauxde change.

Les charges d’impôts annuelles comprennent des montants considérés comme suffisants pour payer l’impôt qui pourrait découler de l’examen des déclarations fiscales d’exercices antérieurs; toutefois, le montant qui sera payé ultimement à la résolution des points en suspens pourrait différer de façon importante du montant comptabilisé. Le FASB envisage présentement de modifier la comptabilité de certaines situations fiscales incertaines. Comme la nature et la portée des modifications ne sontpas entièrement connues, nous sommes incapables de prévoir leur incidence sur nos réserves pour des impôts sur les bénéfices éventuels.

En 2002, à l’acquisition de CBL, nous avons constaté un passif d’impôts reportés dans les livres de CBL et un actif d’impôts reportés correspondant dans les livres de la société mère au titre de l’écart entre le prix d’acquisition et le coût d’origine des actifs de CBL. En même temps, nous avons inscrit une provision pour perte de valeur de 40,0 millions de dollars afin de ramener notre actif d’impôts reportés à un montant dont la matérialisation serait plus réaliste. En 2005, la Société a réévalué la comptabilisation de l’acquisition et a déterminé que la comptabilisation de cet actif d’impôts reportés n’était pas appropriée puisqu’elle ne représentait ni un report d’impôts ni une différence entre la valeur comptable et la valeur fiscale des actifs nets au moment où les ajustements de la comptabilisation de l’acquisition ont été enregistrés. Cette inexactitude s’est traduite par lasurévaluation de 157 millions de dollars du compte d’actifs d’impôts reportés à long terme dans le bilan et par une sous-évaluation correspondante de 147 millions de dollars de l’écart d’acquisition au 26 décembre 2004. Cette inexactitude n’a pas eud’incidence importante sur les bilans consolidés au 26 décembre 2004. Cette erreur a entraîné des inexactitudes négligeables dans la charge d’impôts présentée de la Société pour l’exercice terminé le 26 décembre 2004.

Dans le passé, nous avons prévu des impôts reportés aux États-Unis sur les bénéfices non répartis de certaines filiales étrangères. En 2005, nous avons évalué notre situation financière pour ce qui est de toutes nos filiales étrangères. Enconséquence, nous avons décidé de traiter notre quote-part du bénéfice passé et futur des filiales étrangères à titre de réinvestissement permanent jusqu’au 25 décembre 2005. En vertu des directives comptables de l’APB 23 et du SFAS 109, intitulé « Accounting for Income Taxes Special Areas », nous avons comptabilisé une économie d’impôts de 44 millions de dollars au troisième trimestre de 2005 représentant la contrepassation d’un passif d’impôts futurs enregistré pour notre filiale du Royaume-Uni. Au 25 décembre 2005, des bénéfices non répartis d’environ 255 millions de dollars attribuables aux entreprises internationales étaient considérés comme investis de façon indéfinie. La Société a l’intention de réinvestir les bénéfices investis de façon indéfinie à titre permanent ou de rapatrier les bénéfices lorsqu’il est fiscalement efficace de le faire. Il n’est pas raisonnablement possible de déterminer le montant des impôts différentiels qui pourraient découler de l’éventuel rapatriement de ces bénéfices. Cependant, la Société est d’avis que les crédits pour impôt étranger américains élimineraient tout impôt américain et contrebalanceraient toute retenue d’impôt étranger à la source exigible lors du rapatriement.

Le 22 octobre 2004, le président des États-Unis a entériné la American Jobs Creation Act of 2004 (la « Jobs Act »). La Jobs Act prévoit une déduction à l’égard des produits de certaines activités de production aux États-Unis, qui sera mise en place progressivement à compter de 2005 jusqu’en 2010. En échange, la Jobs Act prévoit une phase d’élimination graduelle de deux ans de l’exclusion existante relative aux produits réalisés à l’extérieur des États-Unis en ce qui a trait aux ventes à l’étranger, qui était considérée comme non conforme aux protocoles de commerce international de l’Union européenne. L’incidence nette de l’élimination de l’exclusion relative aux produits réalisés à l’extérieur des États-Unis et de la mise en place progressive de cettenouvelle déduction n’a pas été importante pour le taux d’impôt réel de la Société en 2005.

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En plus de la déduction à l’égard des produits de certaines activités de production aux États-Unis, la Jobs Act crée un incitatif temporaire à l’intention des sociétés américaines visant à ce qu’elles rapatrient les produits cumulés gagnés à l’étrangeren leur offrant une déduction de 85 % s’appliquant à certains dividendes reçus de sociétés étrangères contrôlées. La déduction est assujettie à un certain nombre de restrictions qui ont fait en sorte que la Société n’a pas constaté d’avantage découlant decette disposition de la Jobs Act et, par conséquent, elle n’a rapatrié aucun de ses bénéfices étrangers.

8. Éléments inhabituels, montant net

En 2005, nous avons engagé des charges non représentatives de nos résultats, qui touchent principalement la fusion et nos objectifs connexes en matière de synergie. Par conséquent, nous avons classé ces charges séparément, à titre de charges d’exploitation inhabituelles. Les éléments suivants sont compris dans les charges inhabituelles de chaque secteur.

Sommaire des charges inhabituelles

Les charges inhabituelles engagées dans le cadre de chaque programme en 2005 s’établissent comme suit. La charge inhabituelle de 2004 comprend le gain de 7,5 millions de dollars constaté à la vente de la brasserie Cape Hill au Royaume-Uni.

(en millions)

Amortissement accéléré de la brasserie de Memphis – secteur États-Unis................ 36,5 $Frais de restructuration et autres frais liés aux brasseries de Memphis et de Golden –

secteurs États-Unis ................................................................................................... 6,6 Frais liés au retrait de notre participation au régime de retraite de la brasserie de

Memphis – secteur États-Unis ................................................................................. 25,0Programme de restructuration au Canada.................................................................... 5,2 Gains nets sur les actifs en Europe .............................................................................. (2,9) Programme de restructuration en Europe .................................................................... 14,3 Frais de sortie liés au secteur Europe........................................................................... 2,4 Montants versés aux membres de la haute direction de Coors par suite d’un

changement de contrôle – secteur corporatif ........................................................... 40,9Autres indemnités de départ versées aux membres de la haute direction de Molson –

secteur corporatif ...................................................................................................... 14,8 Autres – secteur corporatif ..................................................................................... 2,6 Total.............................................................................................................................. 145,4 $

Secteur États-Unis

Le secteur États-Unis a constaté des charges inhabituelles de 68,1 millions de dollars en 2005 conformément à un plan approuvé par le conseil d’administration de la Société. Une tranche de 36,5 millions de dollars de ces charges a trait à l’amortissement accéléré et à la radiation d’immobilisations corporelles liés à nos plans visant à fermer notre brasserie de Memphis. En février 2006, nous avons annoncé une nouvelle date de fermeture, soit en octobre 2006, ce qui se traduira par la constatation anticipée de certains coûts au cours des trois premiers trimestres de 2006. Une tranche de 25,0 millions de dollars de ces charges a trait au paiement estimatif qui devra être versé au retrait de notre participation au régime de retraiteinterentreprises des employés horaires. La tranche restante de 6,6 millions de dollars comprend principalement des indemnités de départ visant les employés de la brasserie de Memphis et de la brasserie de Golden, à l’égard desquelles des dépenses totalisant 3,7 millions de dollars avaient été engagées au 25 décembre 2005. Le 26 juillet 2005, Molson Coors Brewing Company a conclu une nouvelle convention collective avec la Teamsters Union représentant la majorité des employés de la brasserie de Memphis, au Tennessee. Cette nouvelle convention collective prévoit le versement d’une indemnité unique aux employés licenciés dans le cadre de la fermeture de la brasserie. Les coûts de maintien en fonction et les indemnités de départ liés aux employés de Memphis seront passés en charges sur la durée de service au cours de laquelle les employés acquièrent ces prestations.

Relativement aux plans visant la fermeture de cette brasserie, et en plus du paiement estimatif qui devra être versé au retrait de notre participation au régime de retraite, nous prévoyons engager des charges en espèces se situant environ entre15 millions de dollars et 25 millions de dollars, lesquelles se composeront d’indemnités de départ et autres coûts liés aux employés d’environ 10 millions de dollars et de coûts liés au déménagement du matériel et d’autres coûts liés au transfert des activités se situant entre 5 millions de dollars et 15 millions de dollars. Nous prévoyons également engager des charges pour perte de valeur d’actifs hors trésorerie se situant entre 75 millions de dollars et 80 millions de dollars, au moyen d’un amortissement accéléré. Ces charges seront engagées en 2006 et au premier trimestre de 2007.

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Les charges à payer au titre des activités de restructuration du secteur États-Unis s’établissent comme suit :

Charges à payer Indemnités de

départ et autres coûts liés aux

employés Coûts de fermeture

et autres coûts Total

(en millions) Solde au 26 décembre 2004 — $ — $ — $

Charges constatées........................................ 29,8 1,8 31,6 Paiements versés........................................... (1,9) (1,8) (3,7) Autres ajustements........................................ — — —

Solde au 25 décembre 2005 27,9 $ — $ 27,9 $

L’effectif de la brasserie située à Memphis s’élève actuellement à environ 400 employés, et cette brasserie est responsable des activités de brassage des bières Coors Light pour le marché de l’exportation, ainsi que des bières Zima XXX, Blue Moon et Keystone Light. La production de ces marques effectuée à Memphis sera reprise par d’autres installations lorsque la brasserie fermera ses portes, ce que nous prévoyons pour la fin de 2006.

Secteur Canada

Le programme au Canada consiste à restructurer l’organisation des ventes et du marketing, notamment par des radiations d’immobilisations et des frais de résiliation de baux de 0,8 million de dollars et des indemnités de départ et d’autresfrais de sortie de 4,4 millions de dollars. Au 25 décembre 2005, des indemnités de départ d’un montant de 0,6 million de dollarsont été versées.

Secteur Europe

Le montant net des charges inhabituelles du secteur Europe, qui s’est chiffré à 13,8 millions de dollars en 2005, se compose d’une charge pour perte de valeur d’actifs non utilisés liés aux activités de brassage au Royaume-Uni de 3,6 millions de dollars et de charges de restructuration et d’autres frais de sortie totalisant 14,3 millions de dollars. Ces charges ont été compensées par le bénéfice provenant d’une opération immobilière antérieure et par des gains à la vente d’actifs en 2005 totalisant 6,5 millions de dollars. Les charges de restructuration ont trait à des mesures liées aux activités de production et à la réduction des coûts indirects et elles se composent principalement des coûts liés aux cessations d’emploi. Les autres frais de sortie totalisant 2,4 millions de dollars ont trait à la fermeture des nos installations de Russie et de Taiwan.

Notre élément inhabituel de 2004 reflète le gain constaté à la vente de notre brasserie de Cape Hill en mai 2004.

Les charges à payer au titre des activités de restructuration du secteur Europe s’établissent comme suit :

Charges à payer Indemnités de

départ et autres coûts liés aux

employés Coûts de fermeture

et autres coûts Total

(en millions) Solde au 26 décembre 2004 — $ — $ — $

Charges constatées........................................ 14,1 0,2 14,3 Paiements versés........................................... (3,4) (0,2) (3,6) Autres ajustements liés au change ................ 0,3 — 0,3

Solde au 25 décembre 2005 11,0 $ — $ 11,0 $

Programme de restructuration au Canada

Le programme au Canada consiste à restructurer l’organisation des ventes et du marketing, notamment par des radiations d’immobilisations et des frais de résiliation de baux de 0,8 million de dollars et des indemnités de départ et d’autresfrais de sortie de 4,4 millions de dollars. Au 25 décembre 2005, des indemnités de départ d’un montant de 0,6 million de dollarsont été versées.

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Charges du secteur corporatif

Droits des membres de la haute direction de Coors en cas de changement de contrôle

Coors avait conclu des ententes avec des membres de sa haute direction et avec quelques autres dirigeants relativement à un changement de contrôle de Coors. La fusion a constitué un tel changement de contrôle puisque le Trust Adolph Coors, Jr. ne possède plus le contrôle de Coors, et aussi parce que le conseil d’administration de la société fusionnée n’est plus constitué d’une majorité d’administrateurs qui siégeaient au conseil de Coors avant la fusion. Ces ententes prévoient de façon générale le maintien de la rémunération et des avantages sociaux pendant deux ans suivant l’année où le changement de contrôle survient.

De plus, ces employés avaient droit à des indemnités de départ si des événements déclencheurs stipulés dans les ententes se produisaient. Si un événement déclencheur se produit, le dirigeant touchera un multiple de son salaire annuel et deses primes et continuera de toucher des prestations d’assurance-maladie, d’assurance-vie et de retraite et une majoration au titre de l’impôt sur le revenu, selon le cas. Dans le cas des membres de la haute direction et des dirigeants licenciés, les levéesd’options sont assujetties à un prix plancher basé sur le cours des actions de Coors à la date du changement de contrôle. Étantdonné que le cours de nos actions a diminué depuis la fusion, nous avons constaté une charge nette de 7,0 millions de dollars pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005 au titre des paiements en espèces que nous aurions été tenus de verser si les membres de la haute direction licenciés avaient levé leurs options au 25 décembre 2005. Si le cours des actions de la Société augmente au-delà de ce prix plancher, cela occasionnera une diminution de cette charge. Si le cours des actions de la Société diminue en deçà du prix au 25 décembre 2005, il se pourrait que d’autres charges doivent être constatées.

Pour ce qui est du président du conseil de Coors et de son chef de la direction, les indemnités de départ versées, le cas échéant, comprennent un paiement couvrant le reste de l’année en cours plus trois fois le salaire annuel et les primes, majorés des avantages sociaux pour l’équivalent d’une protection de trois ans, ainsi que l’ajout de trois ans de service aux fins du calcul des prestations de retraite définies. Pour tous les autres membres de la haute direction ayant conclu ces ententes, la rémunération comprend un paiement couvrant le reste de l’année en cours plus deux fois le salaire annuel et les primes, majorés des avantages pour l’équivalent d’une protection de deux ans, ainsi que l’ajout de deux ans de service aux fins du calcul des prestations de retraite définies.

La Société a offert des indemnités de maintien en fonction aux employés visés par les ententes relatives à un changement de contrôle (sauf pour ce qui est du président du conseil de Coors et de son chef de la direction, qui ont signé de nouveaux contrats de travail) ayant choisi de renoncer à leurs droits en vertu de ces contrats. Douze employés visés ont rejetéle régime de maintien en fonction. Les charges inhabituelles du secteur corporatif pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005 comprennent des charges de 40,9 millions de dollars au titre des cessations d’emploi en vertu de ce régime, lesquelles comprennent un montant de 7,0 millions de dollars lié au prix plancher des options. Les coûts liés au régime de maintien en fonction sont constatés au prorata sur la période au cours de laquelle les employés demeurent au service de la Société et touchent leurs primes de maintien en fonction. Ces coûts seront inclus dans les résultats d’exploitation futurs et ils totaliseront environ 7,2 millions de dollars sur une période de deux ans.

Départ d’autres membres de la haute direction

Au cours du deuxième trimestre de 2005, deux autres membres de la haute direction (des anciens membres de la haute direction de Molson Inc.) ont quitté la Société, ce qui a donné lieu au paiement d’indemnités de départ et de prestationsde retraite supplémentaires. Des charges inhabituelles totalisant 14,8 millions de dollars ont été comptabilisées au deuxième trimestre relativement à ces indemnités et à d’autres indemnités de départ et indemnités de maintien en fonction liées à Molson.

Autres charges inhabituelles du secteur corporatif

La tranche restante des charges inhabituelles s’élevant à 2,6 millions de dollars se compose des frais liés à la fusion qui ont été engagés par Coors, mais qui ne pouvaient pas être capitalisés dans le cadre de la comptabilisation du prix d’acquisition, et elle a été intégralement passée en charges au cours de l’exercice 2005.

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9. Capitaux propres

Les variations du nombre d’actions du capital-actions émis sont les suivantes (en milliers d’actions) :

Actions ordinaires émises Actions échangeables émises Catégorie A Catégorie B Catégorie A Catégorie B

Soldes au 29 décembre 2002 .......................................................................... 1 260 35 081 — — Actions émises en vertu de régimes de rémunération à base d’actions .... — 73 — —

Soldes au 28 décembre 2003 .......................................................................... 1 260 35 154 — — Actions émises en vertu de régimes de rémunération à base d’actions .... — 1 238 — —

Soldes au 26 décembre 2004 .......................................................................... 1 260 36 392 — — Actions émises en vertu de régimes de rémunération à base d’actions .... — 1 214 — —Actions émises dans le cadre de la fusion avec Molson Inc. ....................... 67 12 125 2 437 32 160 Actions échangées contre des actions ordinaires.......................................... 18 12 021 (510) (11 529)

Soldes au 25 décembre 2005 .......................................................................... 1 345 61 752 1 927 20 631

Se reporter à la note 2 pour une description des activités liées à la fusion.

En octobre 2003, lors d’une assemblée extraordinaire de nos actionnaires, les porteurs d’actions de catégorie A et d’actions de catégorie B ont voté en faveur d’un changement de notre lieu de constitution, qui est passé du Colorado au Delaware. Ce changement nous est bénéfique, car le droit corporatif des sociétés au Delaware est exhaustif, couramment utilisé et a été largement interprété. Ce changement de lieu de constitution a laissé intacts notre dénomination, notre siège social, nosactivités, les emplois, notre direction, l’emplacement de nos bureaux et de nos installations, le nombre d’employés, les impôts et taxes à payer à l’État du Colorado, les actifs, les passifs et notre valeur nette. Toutefois, à partir du quatrième trimestre de 2003, la valeur nominale de nos actions est passée à 0,01 $ l’action, ce qui a donné lieu à un reclassement de montants qui ont été virésde la valeur nominale au surplus d’apport.

D’octobre 2003 à la date de la fusion, les deux catégories d’actions ordinaires comportaient les mêmes droits et privilèges, sauf le droit de vote qui, sous réserve de certaines exceptions, était exclusif aux porteurs d’actions ordinaires decatégorie A.

Au 25 décembre 2005, au 26 décembre 2004 et au 28 décembre 2003, un nombre de 25 millions d’actions privilégiées sans valeur nominale avait été autorisé mais non émis.

Conformément à nos statuts, les actions de catégorie B temporairement incessibles doivent d’abord nous être offertes en cas de rachat. Le conseil d’administration a autorisé le rachat de nos actions ordinaires de catégorie B en circulation sur lemarché libre au cours de 2002, jusqu’à concurrence de 40 millions de dollars par année; cependant, aucun rachat d’actions temporairement incessibles ou d’actions sur le marché libre n’a été autorisé.

10. Résultat par action

Le bénéfice de base et le bénéfice dilué par action ordinaire ont été calculés comme suit :

Exercices terminés le 25 décembre 2005 26 décembre 2004 28 décembre 2003

(en milliers, sauf les données par action) Bénéfice net attribuable aux porteurs d’actions ordinaires.................... 134 944 $ 196 736 $ 174 657 $Nombre moyen pondéré d’actions servant au calcul du bénéfice de

base par action..................................................................................... 79 403 37 159 36 338 Effet des titres dilutifs

Options sur actions.............................................................................. 497 629 227 Actions dont l’émission est conditionnelle......................................... — 101 — Actions temporairement incessibles non acquises ............................. 136 20 31

Nombre moyen pondéré d’actions servant au calcul du bénéfice dilué par action ............................................................................................. 80 036 37 909 36 596

Résultat net de base par action................................................................ 1,70 $ 5,29 $ 4,81 $Résultat dilué par action ......................................................................... 1,69 $ 5,19 $ 4,77 $Dividendes par action ............................................................................. 1,28 $ 0,82 $ 0,82 $Titres antidilutifs ..................................................................................... 3 986 1 215 3 573

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Les effets dilutifs des options sur actions ont été établis suivant la méthode du rachat d’actions, en supposant que les actions ordinaires soient rachetées au moyen du produit tiré de l’exercice des options sur actions et d es avantages fiscaux imprévus. Les titres antidilutifs ont été exclus de notre calcul parce que le prix d’exercice des options sur actions était supérieur au cours moyen des actions ordinaires durant les périodes présentées.

11. Immobilisations corporelles

Le coût des immobilisations corporelles ainsi que l’amortissement cumulé et la provision pour épuisement connexes s’établissent comme suit :

Au25 décembre 2005 26 décembre 2004

(en milliers) Terrains et aménagements............................................................... 207 454 $ 142 328 $Bâtiments et améliorations.............................................................. 967 584 729 715 Matériel et outillage ........................................................................ 3 302 685 2 785 985 Biens liés aux ressources naturelles................................................ 3 608 3 607 Logiciels .......................................................................................... 221 615 213 819 Constructions en cours .................................................................... 266 460 53 740 4 969 406 3 929 194 Moins l’amortissement cumulé....................................................... (2 663 845) (2 483 610) Immobilisations corporelles, montant net....................................... 2 305 561 $ 1 445 584 $

Les terrains, les bâtiments ainsi que le matériel et l’outillage sont inscrits au coût. L’amortissement est normalement calculé selon la méthode linéaire, sur les durées de vie utiles estimatives suivantes : bâtiments et aménagements, de 10 à 40 ans; matériel et outillage, de 3 à 20 ans.

Pour les exercices 2005, 2004 et 2003, l’amortissement s’est établi à 326,4 millions de dollars, à 240,8 millions de dollars et à 212,0 millions de dollars, respectivement. Certains équipements que nous détenons en vertu de contrats de location-acquisition sont classés en tant que matériel et amortis selon la méthode linéaire sur la durée du bail. L’amortissement des contrats de location est inclus dans la charge d’amortissement. Les dépenses consacrées aux nouvelles installations ainsi qu’auxaménagements et améliorations qui augmentent considérablement la capacité d’une immobilisation ou qui en prolongent considérablement la durée de vie utile sont capitalisées. Les frais de démarrage qui se rapportent aux installations de fabrication, et non à la construction, sont passés en charges lorsqu’ils sont engagés, de même que les frais de réparation et d’entretien courants.

Nous capitalisons certains frais de développement de logiciels qui respectent les critères établis dans le Statement of Position intitulé « Accounting for the Costs of Computer Systems Developed or Obtained for Internal Use » (le « SOP 98-1 »). Nous amortissons le coût des logiciels sur une période de 3 ans à 5 ans. En 2004 et en 2003, nous avons mis des logiciels en service, d’une valeur d’environ 44,0 millions de dollars, pour gérer la chaîne d’approvisionnement et nos systèmes informatiques. Les frais de développement de logiciels qui ne respectent pas les critères établis dans le SOP 98-1, y compris lesfrais de réingénierie de système, sont imputés aux résultats à mesure qu’ils sont engagés. Les frais de développement de logiciels capitalisés ajoutés en 2005 ont été négligeables.

CBL possède et entretient les machines distributrices chez les clients qui vendent au détail. Le coût de ces distributrices, qui acheminent la bière depuis le fût en cave jusqu’au verre, est capitalisé au moment de l’installation et amortiselon la méthode linéaire sur une durée de vie moyenne de sept ans. Le coût de la main-d’œuvre et des matériaux utilisés pour l’installation des distributrices est capitalisé et amorti sur deux ans. Les distributrices en attente d’installation sont gardées en stock et évaluées au coût ou à la valeur marchande, si celle-ci est inférieure. Les frais de réparation et d’entretien courants sont passés en charges à mesure qu’ils sont engagés.

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12. Écart d’acquisition et actifs incorporels

Nos actifs incorporels au 25 décembre 2005, à l’exclusion de l’écart d’acquisition, sont détaillés dans le tableau suivant :

Durée de vieutile Montant brut

Amortissement cumulé Montant net

(en années) (en millions) Actifs incorporels amortissables

Marques de commerce .......................................................................... 3 – 35 275,5 $ (64,5) $ 211,0 $Droits de distribution............................................................................. 2 – 14 329,4 (54,2) 275,2 Brevets, technologies et réseaux de distribution .................................. 3 – 10 28,6 (13,3) 15,3 Autres .................................................................................................... 5 – 34 14,2 (9,3) 4,9

Actifs incorporels non amortissables Marques de commerce .......................................................................... Indéfinie 3 004,6 — 3 004,6 Régime de retraite ................................................................................. s.o. 16,0 — 16,0 Réseaux de distribution......................................................................... Indéfinie 867,8 867,8 Autres .................................................................................................... Indéfinie 28,5 — 28,5

Total .......................................................................................................... 4 564,6 $ (141,3) $ 4 423,3 $

Nos actifs incorporels au 26 décembre 2004, à l’exclusion de l’écart d’acquisition, sont détaillés dans le tableau suivant :

Durée de vie utile Montant brut

Amortissement cumulé Montant net

(en années) (en millions) Actifs incorporels amortissables

Marques de commerce .......................................................................... 3 – 20 130,1 $ (48,5) $ 81,6 $Droits de distribution............................................................................. 2 – 10 38,4 (14,4) 24,0 Brevets, technologies et réseaux de distribution .................................. 3 – 10 31,7 (11,6) 20,1 Autres .................................................................................................... 5 – 34 16,3 (9,1) 7,2

Actifs incorporels non amortissables Marques de commerce .......................................................................... Indéfinie 385,5 — 385,5 Régime de retraite ................................................................................. s.o. 34,7 — 34,7 Autres .................................................................................................... Indéfinie 27,9 — 27,9

Total .......................................................................................................... 664,6 $ (83,6) $ 581,0 $

La variation de l’écart d’acquisition s’établit comme suit :

Exercices terminés le 25 décembre 2005 26 décembre 2004

(en millions) Solde au début....................................................................................................................... 890,8 $ 796,4 $

Fusion avec Molson Inc. ................................................................................................... 1 837,6 — Acquisition de Creemore Springs..................................................................................... 4,5 — Redressement au titre des impôts reportés liés à l’acquisition de CBL....................... 142,0 — Reclassement des investissements dans des coentreprises............................................... 64,9 — Reclassement dans les actifs à long terme de montants auparavant constatés dans les

activités abandonnées.................................................................................................... (95,4) — Incidence du change et autres ........................................................................................... 26,9 94,4

Solde à la fin ......................................................................................................................... 2 871,3 $ 890,8 $

Nous avons retraité nos états financiers du premier trimestre de 2005 en raison d’erreurs commises dans la constatation des impôts sur les bénéfices liés à la comptabilisation du prix d’acquisition pour un actif d’impôts reportés et à la répartition des impôts entre exercices découlant de la variation de la charge à payer au titre du passif d’impôts éventuel. Le poste du tableau ci-dessus intitulé « Redressement au titre des impôts reportés liés à l’acquisition de CBL » a trait à cette question.

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Au cours du deuxième trimestre de 2005, nous avons fait l’acquisition de Creemore Springs Brewery, Ltd. pour un montant en espèces de 16,6 millions de dollars. L’acquisition comprenait une petite installation brassicole au Canada et la marque Creemore Springs, qui est ajoutée à notre portefeuille de marques du secteur Canada. L’acquisition a eu pour incidence la constatation de 12,8 millions de dollars d’actifs incorporels de marque et de 4,5 millions de dollars d’écart d’acquisition supplémentaires.

Avant la fusion, nous avons classé un montant de 64,9 millions de dollars au titre de l’écart d’acquisition lié à notre investissement dans la coentreprise Molson USA, qui était précédemment comptabilisée à la valeur de consolidation, dans le poste « Investissements dans les coentreprises » du bilan. Molson USA est devenue une filiale en propriété exclusive au moment de la fusion et le montant a été reclassé dans l’écart d’acquisition du secteur États-Unis.

En date du 25 décembre 2005, notre unité Kaiser du Brésil a été classée à titre d’activité abandonnée. Par conséquent, nous avons reclassé l’écart d’acquisition lié à Kaiser, initialement constaté par l’intermédiaire de la fusion avec Molson Inc.,dans les actifs à long terme liés aux activités abandonnées.

Selon une conversion en utilisant les taux de change au 25 décembre 2005, l’amortissement estimatif futur des actifs incorporels s’établit comme suit :

Exercice Montant (en millions)

2006 ................................................................................................................................ 71,4 $2007 ................................................................................................................................ 71,4 $2008 ................................................................................................................................ 71,4 $2009 ................................................................................................................................ 65,3 $2010 ................................................................................................................................ 50,0 $

Pour les exercices terminés le 25 décembre 2005, le 26 décembre 2004 et le 28 décembre 2003, l’amortissement des actifs incorporels a atteint 66,4 millions de dollars, 25,1 millions de dollars et 22,2 millions de dollars, respectivement.

Au 25 décembre 2005, l’écart d’acquisition était réparti entre nos unités fonctionnelles comme suit. Nos secteurs d’exploitation représentent nos unités de base aux fins de la présentation de l’information sectorielle.

Secteur Montant (en millions)

États-Unis ....................................................................................................................... 1 347,6 $Europe............................................................................................................................. 791,1 Canada ............................................................................................................................ 732,6 Total................................................................................................................................ 2 871,3 $

Comme il est mentionné à la note 2, nous avons procédé à l’attribution préliminaire de 1,8 milliard de dollars à l’écart d’acquisition par suite de la fusion. Voir la note 2 pour des informations détaillées sur les valeurs des actifs incorporels et de l’écart d’acquisition découlant de la fusion. L’écart d’acquisition de 1,1 milliard de dollars découlant de la fusion avecMolson a été attribué au secteur États-Unis, en fonction des prévisions selon lesquelles ce secteur bénéficiera d’une portion importante des synergies de coûts. En outre, un montant de 140,9 millions de dollars au titre de l’écart d’acquisition lié à l’acquisition de CBL en 2002 a été attribué au secteur États-Unis, également en fonction des synergies de coûts prévues au moment de l’acquisition.

Le SFAS 142 énonce que nous sommes tenus de procéder à des tests de dépréciation à l’égard de l’écart d’acquisition et d’autres actifs incorporels au moins une fois par année, voire plus souvent dans certaines circonstances. Au cours du troisième trimestre de 2005, nous avons procédé aux tests requis à l’égard de l’écart d’acquisition et des autres actifs incorporels en vertudu SFAS 142, et nous avons déterminé que ni l’écart d’acquisition, ni les autres actifs incorporels n’avaient subi de perte de valeur.

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13. Dette

Le total de nos emprunts à long terme au 25 décembre 2005 et au 26 décembre 2004 se composait de ce qui suit :

Au25 décembre 2005 26 décembre 2004

(en milliers) Emprunts à court terme1.................................................................. 14 001 $ 12 500 $Billets de premier rang

850 millions de dollars US2......................................................... 849 898 $ 856 971 $300 millions de dollars US3......................................................... 300 000 — 900 millions de dollars CA3 ........................................................ 770 326 —

Effets de commerce4........................................................................ 167 378 — Facilité de crédit5............................................................................. 162 713 — Autres billets à payer6 ..................................................................... 220 454 62 735

Total de la dette à long terme (y compris la partie à court terme).............................................................................. 2 470 769 919 706

Moins la partie à court terme de la dette à long terme................ (334 101) (26 028) Total de la dette à long terme ...................................................... 2 136 668 $ 893 678 $

1 Nos emprunts à court terme consistent en diverses facilités de crédit non engagées, en emprunts bancaires à court terme et en découverts, et ils s’établissent comme suit :

Au25 décembre 2005 26 décembre 2004

(en millions) Lignes de crédit en dollars américains

Deux lignes totalisant 50 millions de dollars........................... — $ 12,5 $Taux d’intérêt de 2,95 %

Lignes de crédit en livres sterling et découverts bancaires Trois lignes totalisant 30 millions de livres sterling

(52 millions de dollars)............................................................ 14,0 — Taux d’intérêt de 5,50 %

Lignes de crédit en yens Deux lignes totalisant 1,1 milliard de yens

(9 millions de dollars) .............................................................. — — Taux d’intérêt de 1 %

Découverts bancaires au Canada .................................................... — — Deux lignes totalisant 30 millions de dollars CA

(26 millions de dollars)............................................................ Taux d’intérêt correspondant au taux préférentiel américain et

au taux préférentiel canadien................................................... Total des emprunts à court terme.................................................... 14,0 $ 12,5 $

2 Le 7 mai 2002, dans le cadre d’un placement privé, CBC a émis des billets de premier rang à 63/8 %, de 850 millions de dollars, qui viennent à échéance en 2012, sur lesquels les intérêts sont exigibles semestriellement. Les billets ne sont pas garantis, ne comportent aucune disposition relative à un fonds d’amortissement, mais sont assortis d’une clause de rachat (clause d’indemnisation) si les billets sont rachetés avant l’échéance. Le prix de rachat est égal au plus élevé des deux montants suivants : 1) 100 % du capital, plus les intérêts courus et non versés, et 2) le montant indemnitaire des billets faisant l’objet du rachat, soit la valeur actualisée du capital des billets et des intérêts en date du rachat. Les billets sont garantis par Molson Coors Brewing Company et certaines de ses filiales. Le produit net tiré de la vente de ces billets, après déduction des frais estimatifs et de la rémunération des preneurs fermes, a été d’environ 841 millions de dollars. Les billets ont par la suite été échangés contre des billets émis dans le public ayant les mêmes modalités.

3 Le 22 septembre 2005, Molson Coors Capital Finance ULC (« MCCF »), une entité de la Nouvelle-Écosse et une filiale en propriété exclusive de la Société, a procédé au placement privé au Canada de titres de créance de 900 millions de dollars CA venant à échéance dans dix ans et au placement privé aux États-Unis de titres de créances de 300 millions de dollars US venant à échéance dans cinq ans. Les obligations au Canada portent intérêt au taux de 5,0 %, et celles aux États-Unis, au taux de 4,85 %. Les deux placements sont garantis par la société mère, Molson Coors Brewing Company, et par toutes ses principales filiales aux États-Unis. Les titres sont assujettis à certaines restrictions en matière d’emprunts garantis, d’opérations de cession-bail et de vente d’actifs, et la Société

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respectait toutes ces restrictions au 25 décembre 2005. Les intérêts sur les titres sont exigibles semestriellement, le 22 mars et le 22 septembre. Les titres émis aux États-Unis dans le cadre du placement privé viendront à échéance le 22 septembre 2010, et ceux émis au Canada, le 22 septembre 2015. La totalité du produit tiré de ces opérations a servi à rembourser l’encours de la facilité de crédit-relais de 1,3 milliard de dollars de la Société, et cette facilité a été résiliée lors du remboursement. Les frais d’émission des titres de créance capitalisés au titre de l’émission seront amortis sur la durée des obligations et totalisent environ 9,0 millions de dollars. Les billets ont par la suite été échangés contre des billets émis dans le public ayant les mêmes modalités.

4 En juin 2003, nous avons émis des effets de commerce d’environ 300 millions de dollars. Au 25 décembre 2005, le solde de nos effets de commerce était classé comme une dette à long terme. Au 25 décembre 2005, les taux d’intérêt sur nos effets de commerce en cours se situaient entre 4,16 % et 4,475 %, pour une moyenne pondérée de 4,33 %. Au 25 décembre 2005, nous avions prélevé 167,4 millions de dollars sur notre facilité de crédit engagée non garantie de 1,4 milliard de dollars, à l’appui de notre programme d’effets de commerce (voir le point 5 ci-dessous). Cette facilité de crédit est d’une durée de cinq ans et échoit en 2010.

5 En mars 2005, nous avons obtenu une facilité de crédit renouvelable multidevises de 1,4 milliard de dollars. Les sommes prélevées en vertu de cette facilité portent intérêt à des taux variables basés sur les taux « Canadian Dollar Offered Rate », majorés d’une marge basée sur la cote des obligations à long terme de Molson Coors et sur l’utilisation qui est faite de la facilité. Au 25 décembre 2005, la moyenne du taux d’intérêt effectif de tous les emprunts non remboursés était de 3,669 %, et ces emprunts s’élevaient à 162,7 millions de dollars. La facilité de crédit viendra à échéance en mars 2010.

6 Les autres billets à payer consistent en ce qui suit :

Au25 décembre 2005 26 décembre 2004

(en millions) Billet à payer, libellé en

Euros........................................................................................ — $ 21,8 $Taux d’intérêt de 5,39 % Échéance en octobre 2005

Billet à payer émis par Coentreprise RMMC (voir la note 4).......................................... 36,4 40,9 Taux d’intérêt de 7,2 % Échéance en décembre 2013

Billets à payer émis par Coentreprise BRI, libellés en dollars canadiens

(voir la note 4)...................................................................... 171,6 — Plus : prime.............................................................................. 12,5 — Taux d’intérêt de 7,5 % Échéance en juin 2011

Total des autres billets à payer ........................................................ 220,5 $ 62,7 $

Le total des montants de capital exigibles sur la dette à long terme et les emprunts à court terme pour les cinq prochains exercices et par la suite s’établit comme suit :

Montant (en milliers)

2006......................................................................................................................................................................... 348 102 $2007......................................................................................................................................................................... 4 010 2008......................................................................................................................................................................... 4 010 2009......................................................................................................................................................................... 4 010 2010......................................................................................................................................................................... 304 009 Par la suite ............................................................................................................................................................... 1 820 629

Total..................................................................................................................................................................... 2 484 770 $

En vertu des modalités de certaines de nos facilités d’emprunt, nous devons respecter certaines conditions. Celles-ci nous empêchent de garantir la dette par certains types d’hypothèque, nous imposent certains pourcentages limites de l’actif netcorporel consolidé et restreignent certaines opérations de cession-bail. Au 25 décembre 2005, nous nous conformions à toutes ces conditions.

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Intérêts

Les intérêts payés, capitalisés et passés en charges s’établissent comme suit :

Exercices terminés le 25 décembre 2005 26 décembre 2004 28 décembre 2003

(en milliers) Intérêts payés................................................ 137 601 $ 74 341 $ 84 187 $Intérêts capitalisés ........................................ (6 495) (1 900) (2 992) Intérêts passés en charges............................. 131 106 $ 72 441 $ 81 195 $

14. Régimes d’options sur actions, d’attribution d’actions temporairement incessibles et d’attribution de primes aux salariés

Au 25 décembre 2005, nous avions deux régimes de rémunération à base d’actions, qui sont décrits plus loin. Nous suivons le SFAS 123, « Accounting for Stock-Based Compensation », et les interprétations connexes pour comptabiliser nos régimes. Par conséquent, étant donné que le prix d’exercice d’une option à la date d’attribution est égal au cours de l’action sous-jacente, nous ne comptabilisons aucune charge de rémunération relativement aux options sur actions qui pourraient être attribuées aux termes de l’un ou l’autre de ces régimes (se reporter à l’analyse connexe à la note 1).

Régime de rémunération à base d’actions à l’intention des administrateurs non salariés

Le régime de rémunération à base d’actions à l’intention des administrateurs non salariés (le « régime à base d’actions ») offre des primes sous forme d’actions de catégorie B temporairement incessibles ou d’options sur actions de catégorie B de la Société. Les primes sont acquises à la fin du mandat annuel de l’administrateur. Le coût de rémunération associé au régime est amorti sur la durée du mandat de l’administrateur et a été négligeable pour 2005, 2004 et 2003.

Le régime d’actionnariat de 1990

Le régime d’actionnariat de 1990 (le « régime d’actionnariat de 1990 ») offre généralement deux types de primes à nos salariés : des options sur actions et des actions temporairement incessibles. Les options sur actions sont d’une durée de dix ans et sont acquises au bout de trois ans après la date d’attribution, à raison de un tiers chaque année.

Actions pouvant éventuellement être émises en 2004

En mai 2002, la Société a approuvé une prime en actions dont l’émission dépendait de la réduction de la dette selon des objectifs précis à compter du 31 décembre 2004. Le nombre d’actions à être émises en vertu de ce régime d’encouragement était de 100 870. Étant donné que les objectifs de réduction de la dette ont été atteints pour l’attribution de cette prime, 100 870 actions de catégorie B ont été émises le 31 décembre 2004. Une charge de rémunération totalisant 7,6 millions de dollars a été constatée en 2004.

Un résumé des opérations portant sur les options attribuées en vertu de notre régime d’actionnariat de 1990 et de notre régime à base d’actions figure ci-après.

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Options pouvant être exercées à fin de l’exercice

Options pouvant être attribuées

Options en circulation

Prix d’exercice

moyen pondéré Actions

Prix d’exercice

moyen pondéré

Au 29 décembre 2002........................................... 1 916 362 5 058 590 56,62 $ 2 084 056 52,82 $Autorisées........................................................... 2 250 000 — — Attribuées ........................................................... (1 884 150) 1 884 150 49,37 Exercées ............................................................. — (69 904) 35,67 Éteintes............................................................... 314 590 (314 590) 56,66

Au 28 décembre 2003........................................... 2 596 802 6 558 246 54,75 3 297 810 55,46 Autorisées........................................................... 2 000 000 — — Attribuées ........................................................... (1 924 422) 1 924 422 65,37 Exercées ............................................................. — (1 194 014) 54,38 Éteintes............................................................... 289 294 (289 294) 56,40

Au 26 décembre 2004........................................... 2 961 674 6 999 360 57,59 3 570 097 56,28 Autorisées........................................................... 2 533 455 — — Émises au moment de la fusion.......................... — 1 306 692 67,52 Attribuées ........................................................... (2 306 929) 2 306 929 73,36 Exercées ............................................................. — (1 177 855) 53,55 Éteintes1 ............................................................. 194 063 (229 738) 70,73

Au 25 décembre 2005........................................... 3 382 263 9 205 388 63,14 $ 7 028 857 60,00 $

1 Les options détenues par les détenteurs d’options de Molson au moment de la fusion sont annulées lorsqu’elles sont frappées d’extinction.

La juste valeur de chaque option est estimée à la date de son attribution selon le modèle d’évaluation des options Black et Scholes, à l’aide des hypothèses moyennes pondérées suivantes :

Exercices terminés le 25 déc. 2005 26 déc. 2004 28 déc. 2003

Taux d’intérêt sans risque .......................................................................... 4,18 % 3,08 % 2,89 %Rendement des actions .............................................................................. 1,80 % 1,23 % 1,68 %Volatilité .................................................................................................... 26,83 % 22,94 % 33,95 %Durée prévue des options (en années) ....................................................... 3,5-7,0 3,5-7,0 5,4 Juste valeur marchande moyenne pondérée............................................... 17,16 $ 12,38 $ 14,87 $

Par suite du changement dans les tendances d’exercice des options, nous avons ajusté la durée prévue des options sur actions émises en 2004 à 7,0 années pour les options attribuées aux dirigeants de la section 16b et à 3,5 années pour les autresoptions attribuées. Cette durée était de 5,4 années pour tous les détenteurs d’options en 2003. Les charges pro forma sont amorties selon la méthode de l’amortissement linéaire sur un délai d’acquisition des options de trois ans.

Un résumé des options sur actions en cours au 25 décembre 2005 figure dans le tableau ci-après.

Options en cours Options pouvant être exercées

Fourchette des prix d’exercice Actions

Durée contractuelle non écoulée moyenne

pondérée(en années)

Prix d’exercice moyen pondéré Actions

Prix d’exercice moyen pondéré

18,75 $ – 33,41 $ 238 304 1,9 30,94 $ 238 304 30,94 $44,91 $ – 49,95 $ 1 336 415 6,6 48,89 1 336 415 48,89 50,08 $ – 59,75 $ 1 855 428 5,3 55,60 1 810 528 55,51 60,48 $ – 69,98 $ 3 415 279 7,3 66,95 3 227 891 67,17 71,92 $ – 82,27 $ 2 359 962 8,9 74,86 415 719 76,18

9 205 388 7,1 63,14 $ 7 028 857 60,00 $

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En vertu du régime d’actionnariat de 1990, nous avons émis 3 000 actions temporairement incessibles en 2003. Nous n’avons émis aucune action temporairement incessible en 2004. En 2005, nous avons émis 156 252 actions temporairement incessibles à la suite de la fusion. Toutes les restrictions associées aux actions émises avant la fusion sont arrivées à échéanceavec prise d’effet à la fusion, soit le 9 février 2005. Par conséquent, une charge de rémunération résiduelle associée à ces actions, qui a totalisé 0,2 million de dollars, a été constatée au cours du premier trimestre de 2005. Le coût de rémunération associé à ces actions a été négligeable en 2004 et en 2003. Plutôt que d’émettre des options sur actions à l’intention des salariés, la Sociétécontinuera d’émettre des options fondées sur le rendement et des unités d’actions temporairement incessibles qui seront convertibles en actions de catégorie B de MCBC. Le nombre total d’actions ordinaires de catégorie B autorisé aux fins d’émission en vertu de nos régimes de rémunération à base d’actions s’est établi à 3,4 millions au 25 décembre 2005.

15. Autres éléments du résultat étendu

Écarts de conversion

Gain (perte) non matérialisé(e) sur les

titres destinés à la vente et sur les

instruments dérivés

Ajustement du passif minimal au

titre des régimes de retraite

Autres éléments du résultat

étendu(en milliers)

Solde au 29 décembre 2002 ............................................ 70 527 $ 16 604 $ (220 579) $ (133 448) $

Écarts de conversion ..................................................... 95 180 95 180 Gain non matérialisé sur les instruments dérivés .......... 282 282 Ajustement du passif minimal au titre des régimes de

retraite........................................................................ (11 258) (11 258) Ajustement de reclassement, instruments dérivés ......... 7 112 7 112 Effet de la fluctuation des taux de change sur les

régimes de retraite libellés en monnaie étrangère...... (9 239) (9 239) (Charge) économie d’impôts......................................... 52 623 (2 877) 5 466 55 212

Solde au 28 décembre 2003 ............................................ 218 330 21 121 (235 610) 3 841Écarts de conversion ..................................................... 91 686 91 686 (Perte) non matérialisée sur les instruments dérivés ..... (355) (355) Ajustement du passif minimal au titre des régimes de

retraite........................................................................ (42 346) (42 346) Ajustement du prix d’acquisition (note 16)................... 38 227 38 227 Ajustement de reclassement, instruments dérivés ......... (7 669) (7 669) Effet de la fluctuation des taux de change sur les régimes de retraite libellés en monnaie étrangère ......... (9 591) (9 591)(Charge) économie d’impôts, déduction faite des

ajustements au prix d’acquisition sur l’actif d’impôts reportés ...................................................................... 31 325 3 121 (10 338) 24 108

Solde au 26 décembre 2004 ............................................ 341 341 16 218 (259 658) 97 901Écarts de conversion ..................................................... 146 677 146 677 (Perte) non matérialisée sur les instruments dérivés ..... (31 374) (31 374) Ajustement du passif minimal au titre des régimes de

retraite........................................................................ (34 203) (34 203) Ajustement de reclassement, instruments dérivés ......... (13 763) (13 763) Effet de la fluctuation des taux de change sur les

régimes de retraite libellés en monnaie étrangère...... 10 834 10 834 (Charge) économie d’impôts, déduction faite des

ajustements au prix d’acquisition sur l’actif d’impôts reportés ...................................................................... (23 707) 17 458 17 166 10 917

Solde au 25 décembre 2005 ............................................ 464 311 $ (11 461) $ (265 861) $ 186 989 $

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16. Régimes de retraite des employés

Régimes à prestations déterminées

La Société offre des régimes de retraite aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada qui couvrent la quasi-totalité des salariés. Tous les salariés ont droit à des prestations qui, d’une manière générale, sont calculées en fonction des salaires et des années de service. Les stratégies de capitalisation des régimes sont influencées par les lois sur les avantages sociaux et les lois fiscales. Le régime que la Société offre au Royaume-Uni prévoit des cotisations salariales et une indexation des prestations deretraite sur le taux d’inflation.

Par suite de la fusion, la Société a ajouté un passif au titre des régimes de retraite d’environ 260,0 millions de dollars. Ce passif représente la tranche sous-comptabilisée au titre des régimes de retraite au Canada au 9 février 2005 et comprend lesobligations actuelles de BRI. Au cours du premier semestre de 2005, la Société a engagé une charge de retraite additionnelle d’environ 7,7 millions de dollars au titre des indemnités de départ et des avantages prévus dans le cadre du changement de contrôle offerts aux dirigeants ayant décidé de quitter leur emploi. Cette charge de retraite additionnelle est inscrite dans le poste « Charges inhabituelles » (voir la note 8).

Les charges de retraite au titre des prestations déterminées ont totalisé 64,8 millions de dollars, 43,7 millions de dollars et 38,7 millions de dollars pour 2005, 2004 et 2003, respectivement. Compte tenu de la capitalisation globale des régimes de retraite de la Société, celle-ci a dû constater un passif minimal supplémentaire pour 2005, 2004 et 2003.

Les actifs des régimes des États-Unis, du Royaume-Uni et du Canada sont constitués d’actions et, dans une moindre mesure, d’obligations et de placements immobiliers. Les actions sont bien diversifiées, étant réparties entre les titres internationaux et les titres nationaux. Ces derniers sont aussi diversifiés, comprenant des titres à forte et à petite capitalisation, des titres de croissance et de valeur. La répartition au sein de chaque régime reflète les caractéristiques démographiques des participants propres à ce régime. Un tableau comparatif de la composition des actifs mettant en opposition le pourcentage visé et le pourcentage réel au 25 décembre 2005 figure ci-après.

Actifs des régimes des États-Unis

Actifs du régime du Royaume-Uni Actif des régimes du Canada

Répartitionvisée

Répartitionréelle

Répartitionvisée

Répartitionréelle

Répartitionvisée

Répartitionréelle

Actions................................. 75 % 76 % 62 % 66 % 70 % 71 %Titres à revenu fixe .............. 15 % 19 % 28 % 25 % 30 % 29 %Placements immobiliers....... 10 % 5 % 7 % 6 % — — Autres................................... — — 3 % 3 % — —

Les hypothèses sur le rendement des placements des régimes sont établies en appliquant un rendement aux actifs selon une moyenne pondérée et, le cas échéant, en y ajoutant une prime de gestion active.

Nous pensons que les cotisations aux régimes des États-Unis, du Royaume-Uni et du Canada s’établiront à quelque 167 millions de dollars en 2006 (y compris les régimes supplémentaires à l’intention des dirigeants).

Notre charge nette de retraite par exercice s’établit comme suit :

Exercice terminé le 25 déc. 2005

Régimes des États-Unis

Régime du Royaume-Uni

Régimes du Canada Total

(en milliers) Composante de la charge nette de retraite de l’exercice Coût des services, prestations gagnées au cours de l’exercice.......... 20 891 $ 35 540 $ 24 110 $ 80 541 $Intérêts débiteurs sur l’obligation au titre des prestations projetées . 53 527 103 411 71 975 228 913 Rendement prévu des actifs des régimes .......................................... (60 065) (127 736) (78 429) (266 230) Amortissement du coût des services passés...................................... 5 464 — 554 6 018 Amortissement de l’obligation transitoire nette................................ — — — — Indemnités spéciales de cessation d’emploi...................................... 3 890 — 3 804 7 694 Perte actuarielle nette constatée ........................................................ 17 107 4 759 — 21 866 Moins les cotisations prévues des participants et de la Sécurité

sociale ........................................................................................... — (10 522) (3 524) (14 046) Charge nette de retraite de l’exercice ........................................... 40 814 $ 5 452 $ 18 490 $ 64 756 $

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Exercices terminés le26 déc. 2004 28 déc. 2003

Régimes des États-Unis

Régime du Royaume-Uni Total

Régimes des États-Unis

Régime du Royaume-Uni Total

(en milliers)Composantes de la charge nette de

retraite de l’exercice Coût des services, prestations gagnées au

cours de l’exercice.................................... 20 492 $ 33 857 $ 54 349 $ 18 412 $ 28 963 $ 47 375 $Intérêts débiteurs sur l’obligation au titre

des prestations projetées........................... 51 849 100 564 152 413 48 842 83 439 132 281 Rendement prévu des actifs des régimes ..... (52 948) (121 743) (174 691) (48 483) (99 630) (148 113) Amortissement du coût des services passés. 5 858 – 5 858 5 880 – 5 880 Amortissement de l’obligation transitoire

nette.......................................................... 240 – 240 240 – 240 Perte actuarielle nette constatée ................... 13 948 916 14 864 9 116 – 9 116 Moins les cotisations prévues des

participants et de la Sécurité sociale......... – (9 307) (9 307) – (8 063) (8 063) Charge nette de retraite de l’exercice ...... 39 439 $ 4 287 $ 43 726 $ 34 007 $ 4 709 $ 38 716 $

Les variations de l’obligation au titre des prestations projetées, les actifs et la capitalisation des régimes de retraite se présentent comme suit :

Au 25 déc. 2005 Au 26 déc. 2004

Régimes des États-Unis

Régime du Royaume-

UniRégimes du

Canada TotalRégimes des États-Unis

Régime du Royaume-

Uni Total(en milliers)

Valeur actuarielle de l’obligation au titre des

prestations constituées .................................... 943 174 $ 1 832 412 $ 1 586 155 $ 4 361 741 $ 873 237 $ 1 867 084 $ 2 740 321 $Variation de l’obligation au titre des prestations

projetées Obligation au titre des prestations projetées au

début de l’exercice ............................................ 929 287 $ 2 025 734 $ 1 417 373 $ 4 372 394 $ 850 450 $ 1 774 463 $ 2 624 913 $Coût des services, déduction faite des cotisations

salariales prévues .............................................. 20 891 25 018 21 167 67 076 20 492 24 550 45 042 Intérêts débiteurs ................................................. 53 527 103 411 71 975 228 913 51 849 100 564 152 413 Modifications....................................................... (29 259) (63 093) 15 788 (76 564) — — — Cotisations salariales réelles ............................... — 6 638 2 943 9 581 — 5 918 5 918 Indemnités spéciales de cessation d’emploi ....... 3 890 — 3 804 7 694 — — — Perte actuarielle ................................................... 41 023 225 640 123 017 389 680 49 176 38 895 88 071 Prestations versées............................................... (46 127) (94 804) (68 871) (209 802) (42 680) (76 032) (118 712) Fluctuation du taux de change............................. — (210 191) 6 508 (203 683) — 157 376 157 376 Obligation au titre des prestations projetées à la

fin de l’exercice................................................. 973 232 $ 2 018 353 $ 1 593 704 $ 4 585 289 $ 929 287 $ 2 025 734 $ 2 955 021 $Variation des actifs des régimes Juste valeur des actifs au début de l’exercice ..... 650 823 $ 1 680 370 $ 1 133 214 $ 3 464 407 $ 561 400 $ 1 440 258 $ 2 001 658 $Rendement réel des actifs des régimes ............... 58 574 322 559 120 105 501 238 68 044 157 780 225 824 Cotisations patronales ......................................... 93 571 28 282 79 997 201 850 64 059 30 816 94 875 Cotisations salariales réelles ............................... — 6 638 2 943 9 581 — 5 918 5 918 Prestations versées et charges payées au titre des

régimes .............................................................. (46 127) (103 101) (68 871) (218 099) (42 680) (83 855) (126 535) Fluctuations du taux de change ........................... (178 640) 5 142 (173 498) — 129 453 129 453 Juste valeur des actifs des régimes à la fin de

l’exercice ........................................................... 756 841 $ 1 756 108 $ 1 272 530 $ 3 785 479 $ 650 823 $ 1 680 370 $ 2 331 193 $Rapprochement de la situation de

capitalisation Situation de capitalisation, déficit ....................... (216 391) $ (262 245) $ (321 174) $ (799 810) $ (278 464) $ (345 364) $ (623 828) $Perte actuarielle nette non constatée ................... 323 192 321 042 85 059 729 293 297 784 318 589 616 373 Coût des services passés non constaté ................ (16) (59 976) 15 817 (44 175) 34 707 — 34 707 Montant transitoire net non constaté ................... — — — — — — — Montant net constaté ........................................... 106 785 $ (1 179) $ (220 298) $ (114 692) $ 54 027 $ (26 775) $ 27 252 $Les montants inscrits au bilan consolidé sont

constitués des éléments suivants Coût du passif au titre des prestations constituées

à long terme....................................................... (186 333) $ (76 305) $ (311 159) $ (573 797) $ (222 414) $ (186 714) $ (409 128) $Actif incorporel à long terme .............................. 215 — 15 817 16 032 34 707 — 34 707 Cumul des autres éléments de la perte étendue .. 292 903 75 126 75 044 443 073 241 734 159 939 401 673 Montant net inscrit .............................................. 106 785 $ (1 179) $ (220 298) $ (114 692) $ 54 027 $ (26 775) $ 27 252 $

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La charge de retraite est établie par calcul actuariel tous les ans en fonction des données disponibles au début de chaque exercice. Les hypothèses utilisées dans le calcul comprennent le taux d’actualisation choisi et présenté à la fin de l’exerciceprécédent, ainsi que d’autres hypothèses mentionnées dans le tableau ci-après.

Exercices terminés le

Régimes des États-Unis Régimes du Royaume-UniRégimes du

Canada25 déc. 2005 26 déc. 2004 25 déc. 2005 26 déc. 2004 25 déc. 2005

Hypothèses moyennes pondérées Taux d’actualisation, règlement1 ................................. 5,750 % 5,875 % 4,750 % 5,500 % 5,000 %Taux de croissance des salaires ................................... 3,000 % 3,000 % 4,000 % 4,000 % 3,000 %Rendement prévu des actifs des régimes ..................... 8,750 % 9,000 % 7,800 % 7,800 % 7,900 %Taux d’inflation ........................................................... — — 2,500 % 2,500 % —

1 Taux choisi à la fin de l’exercice pour la charge de rémunération de l’exercice suivant et les montants connexes figurant dans le bilan à la fin de l’exercice.

Flux de trésorerie prévus

Les flux de trésorerie prévus pour les régimes de retraite consolidés sont les suivants :

Versements prévus de prestations Montant(en milliers)

2006................................................................................................................................. 218 211 $2007................................................................................................................................. 223 085 $2008................................................................................................................................. 232 339 $2009................................................................................................................................. 235 884 $2010................................................................................................................................. 242 277 $2011 – 2015..................................................................................................................... 1 358 684 $

Ajustements du prix d’acquisition

En juillet 2004, Interbrew nous a versé 14 millions de livres sterling (environ 26 millions de dollars selon le taux de change alors en vigueur) pour des erreurs relatives aux données sur les participants au régime de retraite de CBL lorsque celle-ciavait été acquise en 2002. Les données corrigées ont fait augmenter nos charges de retraite au moment de l’acquisition (environ21 millions de livres sterling, soit 38 millions de dollars au taux de change en vigueur). L’écart d’acquisition lié au prix d’acquisition de CBL a été ajusté pour tenir compte de la variation des charges de retraite et de l’encaisse recouvrée auprès d’Interbrew au cours du troisième trimestre. L’incidence nette de l’ajustement de l’écart d’acquisition a été négligeable. L’ajustement conséquent sur les capitaux propres a augmenté les autres éléments du résultat étendu de 26,8 millions de dollars,déduction faite des impôts, par suite de la diminution de l’ajustement du passif minimal au titre des régimes de retraite. L’incidence de cet ajustement sur les charges de retraite a été de faire augmenter la composante intérêts des frais de service annuels d’environ 1 million de livres sterling, ou 2 millions de dollars.

Régime à cotisations déterminées

Les salariés américains peuvent participer au régime d’épargne et de placement de Coors, qui est un régime à cotisations déterminées facultatif et admissible. Nous versons des cotisations égales à 50 % des cotisations salariales versées par les salariés horaires et les salariés non exonérés et à 75 % des cotisations salariales versées par les salariés exonérés, jusqu’à concurrence de 6 % du salaire. Les cotisations patronales et salariales sont effectuées en espèces, selon les directives de placement données par les participants. Aucun montant minimal n’est requis pour effectuer un placement en actions de CBC. Nos cotisations pour 2005, 2004 et 2003 se sont élevées à 8,0 millions de dollars, à 7,2 millions de dollars et à 6,9 millions dedollars, respectivement.

Régime interentreprises

Certains de nos employés de Memphis participent à un régime de retraite syndical interentreprises, auquel nous cotisons en leur nom. Les cotisations ont totalisé 1,8 million de dollars, 1,9 million de dollars et 2,4 millions de dollars en 2005, en 2004 et en 2003, respectivement. En 2005, nous avons annoncé que nous avions l’intention de fermer nos installations de Memphis (note 8). Par conséquent, nous avons constaté un passif de 25 millions de dollars, qui représente le paiement estimatifque nous devrons verser au syndicat lorsque nous mettrons un terme à notre participation au régime de retraite.

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17. Avantages complémentaires de retraite

CBC et Molson offrent des régimes d’avantages complémentaires de retraite sous forme d’assurance maladie et d’assurance vie aux retraités et aux personnes à charge admissibles. Ces régimes ne sont pas capitalisés.

Les obligations au titre de ces régimes ont été établies en fonction des modalités des régimes d’assurance maladie et d’assurance vie et en fonction d’hypothèses actuarielles pertinentes et de taux tendanciels du coût des soins de santé qui se situeraient entre 10 % en 2005 et 5 % en 2009 en ce qui a trait aux régimes américains, et en 2013 en ce qui a trait aux régimescanadiens. Pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005, le taux d’actualisation ayant servi à calculer l’obligation au titre desprestations complémentaires de retraite projetées était de 5,50 % en ce qui concerne les régimes américains et de 5,00 % en ce qui concerne les régimes canadiens et, pour l’exercice terminé le 26 décembre 2004, il était de 5,50 % en ce qui concerne les régimes américains.

Le coût net des avantages complémentaires de retraite de l’exercice et les variations de l’obligation au titre des prestations projetées des régimes d’avantages complémentaires de retraite s’établissent comme suit :

Exercice terminé le 25 décembre 2005

Régimes des États-Unis

Régimes du Canada Total

(en milliers) Composantes du coût net des avantages complémentaires de retraite

de l’exercice Coût des services, prestations gagnées au cours de l’exercice..................... 3 089 $ 5 047 $ 8 136 $Intérêts débiteurs sur l’obligation au titre des prestations projetées ............ 6 445 10 238 16 683 Amortissement du coût (des avantages) des services passés ....................... (19) — (19) Amortissement de la perte actuarielle nette ................................................. 1 873 (1 602) 271 Coût net des avantages complémentaires de retraite de l’exercice .............. 11 388 $ 13 683 $ 25 071 $

Exercice terminé le 26 décembre 2004 28 décembre 2003

Régimes des États-Unis Total(en milliers)

Composantes du coût net des avantages complémentaires de retraite de l’exercice

Coût des services, prestations gagnées au cours de l’exercice..................... 1 999 $ 1 603 $Intérêts débiteurs sur l’obligation au titre des prestations projetées ............ 6 266 6 757 Amortissement du coût (des avantages) des services passés ....................... (20) (20) Amortissement de la perte actuarielle nette ................................................. 768 364 Coût net des avantages complémentaires de retraite de l’exercice .............. 9 013 $ 8 704 $

Au 25 déc. 2005 Au 26 déc.

2004Régimes des États-Unis

Régimes du Canada Total

Régimes des États-Unis

(en milliers) Variation de l’obligation au titre des prestations

complémentaires de retraite projetées Obligation au titre des prestations complémentaires de retraite

projetées, au début de l’exercice ................................................... 113 824 $ 201 342 $ 315 166 $ 107 470 $Coût des services .............................................................................. 3 089 5 047 8 136 1 999 Intérêts débiteurs............................................................................... 6 445 10 238 16 683 6 266 Perte actuarielle ................................................................................ 18 875 29 761 48 636 16 412 Modifications des régimes1............................................................... 9 183 — 9 183 (6 473) Prestations versées, déduction faite des cotisations salariales .......... (14 238) (7 594) (21 832) (11 850) Fluctuation du taux de change .......................................................... — 1 434 1 434 — Obligation au titre des prestations complémentaires de retraite

projetées, à la fin de l’exercice...................................................... 137 178 $ 240 228 $ 377 406 $ 113 824 $

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Au 25 déc. 2005 Au 26 déc.

2004Régimes des États-Unis

Régimes du Canada Total

Régimes des États-Unis

(en milliers) Situation de capitalisation, déficit..................................................... (137 178) $ (240 228) $ (377 406) $ (113 824) $Perte actuarielle nette non constatée ................................................. 52 685 32 564 85 249 35 684 Coût des services passés non constaté2 ............................................. 3 069 — 3 069 (6 133) Prestations complémentaires de retraite constituées ......................... (81 424) $ (207 664) $ (289 088) $ (84 273) $Moins la partie à court terme ............................................................ 12 328 8 733 21 061 10 146 Prestations complémentaires de retraite à long terme....................... (69 096) $ (198 931) $ (268 027) $ (74 127) $

1 Nous avons conclu des ententes avec de nouvelles compagnies d’assurance au cours de l’année 2004, ce qui a eu pour effet de diminuer nos obligations envers les prestataires.

2 Nous avons modifié certaines dispositions des régimes en 2005, ce qui a donné lieu à une augmentation nette de notre obligation au titre des prestations. Cette augmentation est principalement attribuable à l’élimination du plafond prévu sur les cotisations patronales à compter de 2009.

Flux de trésorerie prévus

Les flux de trésorerie prévus des régimes d’avantages complémentaires de retraite consolidés sont les suivants :

Versements prévus de prestations Montant(en milliers)

2006................................................................................................................................. 21 061 $2007................................................................................................................................. 22 268 $2008................................................................................................................................. 23 155 $2009................................................................................................................................. 23 877 $2010................................................................................................................................. 24 321 $2011 – 2015..................................................................................................................... 121 827 $

Les taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé ont énormément d’effet sur les montants présentés au titre des régimes d’assurance maladie. Une variation de un point de pourcentage des taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé aurait les effets suivants :

Hausse de un point de pourcentage (défavorable)

Baisse de un point de pourcentage

(favorable) (en milliers)

Régimes des États-Unis Effet sur le total de la composante coût des services et de la

composante intérêts débiteurs.................................................. 350 $ (439) $Effet sur l’obligation au titre des prestations complémentaires

de retraite ................................................................................. 6 589 $ (5 940) $Régimes du Canada

Effet sur le total de la composante coût des services et de la composante intérêts débiteurs.................................................. 2 009 $ (1 714) $

Effet sur l’obligation au titre des prestations complémentaires de retraite...................................................................................... 26 403 $ (23 602) $

18. Instruments dérivés

Politiques de gestion des risques liés au marché

Dans le cours normal de nos activités, nous sommes exposés aux fluctuations de taux d’intérêt, de taux de change et du prix des matières que nous utilisons dans notre production et pour nos emballages. Nous avons instauré des politiques et des procédures qui régissent notre gestion stratégique de ces risques au moyen de divers instruments financiers. Selon nos politiques, nous ne concluons pas d’opérations sur instruments financiers pour des raisons de négociation ou de spéculation.

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L’objectif de notre gestion des risques liés aux fluctuations de taux d’intérêt, de taux de change et du prix des matières premières aux fins de production et d’emballage est de réduire la volatilité de nos résultats et de nos flux de trésorerie qui sont touchés par ces fluctuations de taux et de prix. Pour atteindre cet objectif, nous concluons des contrats dechange à terme, des swaps sur marchandises, des swaps de taux d’intérêt et des swaps de devises, dont la valeur varie inversement aux flux de trésorerie prévus. Nous ne couvrons pas la valeur des placements nets dans les activités en devises étrangère ni les résultats de nos filiales étrangères. Les principales monnaies auxquelles nous sommes exposés sont la livre sterling (GBP ou ), le dollar canadien ($ CA) et le yen japonais (yen).

Nos instruments dérivés sont négociés en Bourse ou hors Bourse et sont souscrits auprès d’institutions financières jouissant d’une cote élevée. Nous sommes exposés à un risque de crédit dans la mesure où nos contreparties ne respecteraient pas leurs obligations liées aux instruments de couverture et nous ne concluons pas d’accords généraux de compensation. Nos contreparties aux opérations sur instruments dérivés sont de grandes institutions financières dont la cote de solvabilité est d’au moins A (selon S&P) ou A2 (selon Moody’s). Malgré tout, le risque de crédit que présentent ces institutions demeure. Il se limite normalement aux gains non matérialisés sur ces contrats si l’une ou l’autre de ces contreparties manquait à ses obligations contractuelles. Pour gérer ce risque, nous avons établi des critères de solvabilité des contreparties qui sont surveillés et rapportés à la direction conformément à des directives précises. Nous traitons avec un groupe d’institutions financières dont le siège social ou l’exploitation se trouve dans les mêmes pays où nous exerçons nos activités. Pour toutes ces raisons, nous considérons que le risque lié à nos contreparties est minime. Dans certains cas, nos contreparties et nous avons des ententes de garantie réciproque concernant les positions de juste valeur qui dépassent un certain seuil. Ces ententesexigent que des garanties soient offertes sous forme d’espèces, de titres de trésorerie ou de lettres de crédit au cas où une perte de juste valeur pour nos contreparties ou pour nous dépasserait un certain montant. Au 25 décembre 2005, aucune garantie n’avait été offerte par nos contreparties ou par nous.

Conventions comptables à l’égard des instruments dérivés

La plupart des instruments dérivés que nous détenons sont admissibles à titre de couvertures de flux de trésorerie libellés en devises, de couvertures de flux de trésorerie provenant de marchandises et de couvertures de juste valeur, et sont désignés à ce titre, y compris les instruments dérivés qui couvrent les engagements fermes libellés en devises, conformément aux définitions du SFAS 133, « Accounting for Derivative Instruments and Hedging Activities, as amended and interpreted, incorporating FASB Statements No. 137, 138 et 149 » (« SFAS No. 133 »).

La Société tente d’établir si, oui ou non, les dispositions d’un contrat non dérivé représentent des instruments dérivés intégrés selon la description qu’en donne le SFAS 133. Au 25 décembre 2005, nous avons conclu qu’aucun instrument dérivé intégré ne nécessitait une comptabilisation distincte à la juste valeur comme il est exigé dans le SFAS 133. Cependant, veuillez vous reporter à l’analyse présentée à la note 3 traitant de la vente de Kaiser en janvier 2006 et de l’option de venteacquise dans le cadre de cette vente, lesquelles devront être analysées au cours du premier trimestre de 2006 afin d’en déterminer le traitement comptable approprié.

Tous les instruments dérivés sont constatés au bilan à leur juste valeur. Les gains non matérialisés sont inscrits à titre d’actifs à court terme ou d’autres actifs à long terme, et les pertes non matérialisées, à titre d’autres passifs ou d’autres passifs à long terme. Les variations des gains et des pertes non matérialisés sur les couvertures de juste valeur sont portées à l’étatdes résultats selon le poste du produit, ou de la charge, correspondant couvert. Les variations des couvertures de flux de trésorerie en cours qui sont très efficaces selon la définition du SFAS 133 sont comptabilisées dans les autres éléments du résultat étendu, jusqu’à ce que les résultats soient touchés par la variation des flux de trésorerie de l’opération couverte sous-jacente. Dans la plupart des cas, les montants inscrits dans les autres éléments du résultat étendu seront virés aux résultats àl’échéance des instruments dérivés connexes. La constatation des résultats d’une couverture efficace dans l’état consolidé des résultats vient compenser les gains ou les pertes découlant de la position sous-jacente. Les flux de trésorerie provenant des opérations sur instruments dérivés sont classés selon la nature du risque faisant l’objet d’une couverture.

Nous documentons en bonne et due forme les relations entre les instruments de couverture et les éléments couverts, y compris l’objectif et la stratégie de notre gestion du risque sur lesquels reposent les opérations de couverture. Dans ce processus, nous lions tous les instruments dérivés aux actifs ou aux passifs connexes du bilan, y compris les engagements fermes précis ou les opérations prévues. En outre, nous procédons à une évaluation en règle, aussi bien au début que tout au long de la couverture, qui consiste à déterminer si les instruments de couverture ont été très efficaces pour compenser les variations des flux de trésorerie des éléments couverts et si ces instruments sont susceptibles de rester très efficaces à l’avenir. Lorsque nous concluons qu’un instrument dérivé n’est pas ou n’est plus une couverture très efficace, nous cessons prospectivement la comptabilité de couverture, comme il est décrit ci-après.

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Nous cessons prospectivement la comptabilité de couverture dans les cas suivants : 1) l’instrument dérivé n’est plus efficace, au sens du SFAS 133, pour compenser les variations des flux de trésorerie d’un élément couvert (y compris les éléments couverts comme les engagements fermes ou les opérations prévues); 2) l’instrument dérivé échoit ou il est vendu, résilié ou exercé; 3) il n’est plus probable que l’opération prévue aura lieu; 4) la direction décide qu’il n’est plus approprié de désigner le dérivé comme un instrument de couverture.

Lorsque nous cessons la comptabilité de couverture parce qu’il n’est plus probable que l’opération prévue aura lieu dans la période initialement attendue, le gain ou la perte sur l’instrument dérivé demeure dans le cumul des autres éléments du résultat étendu, puis est reclassé dans les résultats lorsque l’opération prévue influe sur ceux-ci. Toutefois, s’il n’est plusprobable que l’opération prévue survienne avant la fin de la période initialement définie ou dans les deux mois suivant cette période, les gains ou les pertes cumulés dans les autres éléments du résultat étendu sont immédiatement portés aux résultats. Dans toutes les situations où nous cessons la comptabilité de couverture et où l’instrument dérivé reste en cours, nous comptabilisons celui-ci dans le bilan, à sa juste valeur, jusqu’à son échéance, et nous constatons toutes les variations futuresde la juste valeur dans les résultats de la période en cours. Toute inefficacité de couverture, au sens du SFAS 133, est comptabilisée dans les résultats de la période en cours. En 2005, en 2004 et en 2003, nous avons inscrit une perte négligeable découlant de l’inefficacité de tous les instruments dérivés au poste « Autres produits, montant net ». Nous établissons l’inefficacité en comparant les taux à terme aux taux stipulés dans nos couvertures.

Principales positions couvertes

Lors de la fusion et dans le cadre notre placement de titres de créance (voir la note 13), nous avons acquis divers instruments dérivés de Molson, qui servaient à couvrir le risque de change, le risque sur marchandises et le risque de taux d’intérêt d’une manière analogue aux instruments dérivés de Coors. Les swaps de taux d’intérêt détenus par BRI sont les seuls instruments dérivés de Molson Inc. qui ne sont pas admissibles à la comptabilité de couverture en vertu du SFAS 133. Les variations de l’évaluation à la valeur de marché de ces swaps de taux d’intérêt sont inscrits au titre des intérêts débiteurs.

Nous sommes partie à un swap de devises totalisant 255 millions de dollars CA (environ 218 millions de dollars US aux taux de change en vigueur en 2005, année où nous avons conclu le swap). Le swap comprenait un échange initial de capital en 2005 et vient à échéance en 2006. Il prévoit également l’échange de paiements d’intérêts fixes en dollars canadiens contre des encaissements d’intérêts fixes en dollars américains. Lors de l’échange initial de capital, nous avons versé des dollars américains à une contrepartie qui nous a remis des dollars canadiens. Au moment de l’échange final, nous lui fournirons un montant en dollars canadiens et nous recevrons des dollars américains. Le swap de devises a été désigné comme couverture de flux à l’égard des variations de valeur que pourraient subir les encaissements d’intérêts et de capital, libellés en dollars canadiens, sur un prêt intersociétés conclu entre deux de nos filiales, variations qui résulteraient des fluctuations du dollar américain par rapport au dollar canadien.

Avant l’émission d’obligations effectuée le 22 septembre 2005 (voir la note 13), nous avons effectué une opération à terme sur obligations visant une portion du placement effectué au Canada. Cette opération a permis d’établir à l’avance le taux de rendement des obligations du gouvernement du Canada en fonction duquel la Société a établi le prix des obligations visées par le placement privé. Lors du placement privé et de l’établissement de ce prix, le taux de rendement des obligations du gouvernement du Canada était inférieur aux taux d’intérêt immobilisés de la Société. Cela a entraîné une perte de 4,0 millions de dollars au titre de l’opération à terme sur obligations. Conformément au SFAS 133, la perte sera amortie sur la durée du placement privé effectué au Canada et elle accroîtra le coût d’emprunt réel de la Société de 4,9 points de base parrapport au taux d’intérêt nominal stipulé.

Concurremment au placement privé aux États-Unis (voir la note 13), nous avons effectué un swap de devises visant la totalité du placement de 300 millions de dollars US, qui viendra à échéance à la même date que ledit placement. Dans le cadre de cette opération, nous avons échangé notre capital de 300 millions de dollars US contre une obligation d’un tiers de 355,5 millions de dollars CA. En vertu des modalités de l’opération, la Société versera au tiers des intérêts au taux de 4,28 %sur le montant de 355,5 millions de dollars CA et touchera des intérêts au taux de 4,85 % sur le montant de 300 millions de dollars US. Un échange de principe a eu lieu à la prise d’effet de l’opération et un échange de principe aura lieu à l’échéancede l’opération. Nous avons désigné cette opération comme une opération de couverture de la variabilité des flux de trésorerie liés au paiement des intérêts et du capital sur les titres libellés en dollars américains. Conformément au SFAS 133, toutes lesvariations de la valeur de l’opération découlant des taux de change seront portées à l’état des résultats et compensées par uneréévaluation du titre de créance connexe. Les variations de la valeur de l’opération attribuables aux taux d’intérêt seront comptabilisées dans les autres éléments du résultat étendu.

En date du 25 décembre 2005, nous sommes partie à d’autres swaps de devises totalisant 530 millions de livres sterling (environ 774 millions de dollars à la date d’opération). Ces swaps comportent un échange initial de capital à la date

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de règlement de nos billets à taux fixe de 63/8 %, émis dans le cadre d’un placement privé (voir la note 13), et exigeront un dernier échange de capital en mai 2012. Les swaps prévoient aussi l’échange de paiements d’intérêts fixes en livres sterling contre des encaissements d’intérêts fixes en dollars américains. Au premier échange de capital, nous avons versé des dollars américains à une contrepartie qui nous a remis des livres sterling. Lors de l’échange final, nous lui fournirons un montant en livres sterling et recevrons en retour une somme en dollars américains. Les swaps de devises ont été désignés comme couvertures de flux de trésorerie des variations que pourraient subir les intérêts et le capital, libellés en livres sterling, que nous encaisserons sur un prêt intersociétés entre nous et notre filiale européenne, variations qui seraient provoquées par les fluctuations du dollar américain par rapport à la livre sterling.

Nous avons conclu des swaps de taux d’intérêt relativement à nos billets à taux fixe de 63/8 %. Ces swaps portent sur un montant nominal de référence de 201,2 millions de dollars et convertissent un taux fixe en un taux variable, et viennent à échéance en 2012. Nous recevrons des intérêts semestriels en dollars américains à un taux annuel de 63/8 % et effectuerons des paiements à l’autre partie à un taux égal au TIOL de trois mois majoré d’une marge, ce qui constitue un échange de taux d’intérêt fixe contre un taux d’intérêt variable. À la date d’entrée en vigueur des swaps, il n’y a eu aucun échange de capital.Nous avons désigné ces swaps de taux d’intérêt comme couverture des variations de la juste valeur de la dette de 201,2 millions de dollars qui porte intérêt à taux fixe, variations qui découleraient des fluctuations du TIOL sur lequel les swaps reposent.

En date du 25 décembre 2005, il était prévu que des gains nets reportés (après impôts) de 6,9 millions de dollars relativement aux instruments dérivés aussi bien en cours qu’échus, inclus dans le cumul des autres éléments du résultat étendu, soient reclassés dans les résultats dans les douze mois suivants, en raison des gains ou des pertes prévus sur les opérations couvertes sous-jacentes aussi comptabilisés dans les résultats. Les montants réels qui seront reclassés dans les résultats dépendent des taux en vigueur lorsque les instruments dérivés actuellement en cours viendront à échéance. En date du 25 décembre 2005, la durée maximale de nos couvertures en cours à l’égard de la variabilité des flux de trésorerie était de 10 ans pour toutes les opérations prévues et comptabilisées.

19. Engagements et éventualités

Les éléments présentés ci-dessous ne comprennent pas les engagements du secteur Brésil. Le 13 janvier 2006, nous avons vendu à FEMSA une participation de 68 % dans nos activités brésiliennes. Veuillez vous reporter à la note 3 de nos états financiers consolidés pour obtenir des renseignements supplémentaires à l’égard de cette opération.

Lettres de crédit

Au 25 décembre 2005, l’encours de nos lettres de crédit auprès des institutions financières se chiffrait à environ 47,1 millions de dollars. Ces lettres de crédit expirent à diverses dates en 2006 et en 2008. Des lettres d’un montant d’environ34,3 millions de dollars peuvent être renouvelées automatiquement pour une autre année en l’absence d’un avis de résiliation. Elles servent de garantie à l’égard des paiements liés à la rémunération différée, des remboursements aux sociétés d’assurance, des remboursements au fiduciaire des prestations de retraite, des franchises ou des retenues effectuées en notre nom, des sommes diverses à payer aux organismes gouvernementaux et de l’exploitation de réservoirs souterrains.

Approvisionnement en énergie

En 1995, Coors Energy Company (« CEC »), filiale en propriété exclusive, a vendu une centrale électrique située sur l’emplacement de la brasserie de Golden à Trigen-Nations Energy Company, LLLP (« Trigen »). Nous avons conclu un contrat d’achat de la quasi-totalité de l’électricité et de la vapeur produites par Trigen nécessaires pour alimenter l’usine deGolden jusqu’en 2020. En vertu de ce contrat, nos engagements financiers sont répartis entre un coût fixe non résiliable, indexé tous les ans sur le taux d’inflation, et un coût variable, qui repose normalement sur le coût du carburant et notre consommation d’électricité et de vapeur. Pour 2005, 2004 et 2003, les achats, fixes et variables, effectués en vertu de ce contrat ont totalisé 32,8 millions de dollars, 33,5 millions de dollars et 32,1 millions de dollars, respectivement.

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Contrats d’approvisionnement

Nous avons signé divers contrats d’approvisionnement à long terme avec des tiers et nos associés dans des coentreprises pour l’achat de matières destinées à la fabrication et à l’emballage, notamment de la fécule, des cannettes et duverre. Aux termes des contrats d’approvisionnement, nous devons acheter une quantité minimale de matières sur toute la durée des contrats. Les engagements d’achat futurs estimatifs qui seront tenus en vertu de ces contrats totalisent les montantssuivants :

Montant(en milliers)

2006................................................................................................................................. 620 427 $2007................................................................................................................................. 420 476 2008................................................................................................................................. 234 333 2009................................................................................................................................. 159 218 2010................................................................................................................................. 65 240 Par la suite ....................................................................................................................... 114 531

Total............................................................................................................................. 1 614 225 $

Au cours des exercices 2005, 2004 et 2003, nos achats en vertu de ces contrats ont totalisé environ 587,0 millions de dollars, 273,4 millions de dollars et 422,2 millions de dollars, respectivement.

Contrat de distribution en Angleterre et au pays de Galles

Tradeteam Ltd., coentreprise formée par CBL et Exel Logistics, Inc., a signé un contrat exclusif avec CBL pour fournir des services de distribution en Angleterre et au pays de Galles jusqu’en 2010 au moins. Les engagements financiers futurs approximatifs en vertu de ce contrat de distribution sont les suivants :

Montant(en milliers)

2006................................................................................................................................. 163 286 $2007................................................................................................................................. 166 552 2008................................................................................................................................. 169 883 2009................................................................................................................................. 173 281 2010................................................................................................................................. 132 560 Par la suite ....................................................................................................................... —

Total............................................................................................................................. 805 562 $

Lorsque le contrat de distribution prendra fin, les engagements financiers consisteront essentiellement à reprendre les immobilisations et l’effectif dont Tradeteam se sera servi pour fournir ses services à CBL et à payer la valeur comptable nette de Tradeteam en contrepartie des actifs acquis.

Les achats effectués en vertu du contrat de Tradeteam, Ltd. se sont chiffrés à environ 161 millions de dollars, 166 millions de dollars et 157 millions de dollars pour les exercices terminés le 25 décembre 2005, le 26 décembre 2004 et le 28 décembre 2003, respectivement.

Activités de gestion des récipients de stockage au Royaume-Uni

CBL a imparti la propriété, l’achat et le suivi de ses quelque 1,2 million de fûts et tonneaux auprès de TrenStar, Inc. au deuxième trimestre de 2004. Les engagements financiers futurs estimatifs aux termes du contrat d’impartition du soutirage en fûts sont les suivants :

Montant(en milliers)

2006................................................................................................................................. 14 433 $2007................................................................................................................................. 15 984 2008................................................................................................................................. 17 416 2009................................................................................................................................. 8 264 2010................................................................................................................................. — Par la suite ....................................................................................................................... —

Total............................................................................................................................. 56 097 $

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Les achats effectués en vertu du contrat de TrenStar, Ltd. se sont approximativement chiffrés à 122 millions de dollars et à 67 millions de dollars, respectivement, pour les exercices terminés le 25 décembre 2005 et le 26 décembre 2004.

Graphic Packaging Corporation

Nous avons conclu un contrat d’approvisionnement de matières d’emballage avec une filiale de Graphic Packaging Corporation (« GPC »), entité apparentée, en vertu duquel nous achetons du carton. Nos paiements en vertu de ce contrat ont atteint environ 75,3 millions de dollars, 104,5 millions de dollars et 106,4 millions de dollars en 2005, en 2004 et en 2003, respectivement. Selon nos prévisions, les paiements en 2006 seront à peu près les mêmes qu’en 2005. Au 25 décembre 2005 et au 26 décembre 2004, les comptes créditeurs relatifs à ces achats, compris dans le poste « Montant à payer à des sociétés affiliées » du bilan consolidé, s’élevaient à 2,8 millions de dollars et à 3,4 millions de dollars, respectivement.

Publicité et promotions

Nous avons divers engagements à long terme en matière de publicité, de commandite et de promotions qui sont non résiliables, notamment la commercialisation dans les arénas, les stades et d’autres sites, ainsi que dans le cadre d’événements.MCBC garantit à l’occasion l’exécution du volet financier de certains de ces contrats au nom de ses filiales. Au 25 décembre 2005, ces engagements futurs s’établissaient comme suit :

Montant(en milliers)

2006................................................................................................................................. 294 286 $2007................................................................................................................................. 193 151 2008................................................................................................................................. 313 049 2009................................................................................................................................. 122 097 2010................................................................................................................................. 110 535 Par la suite ....................................................................................................................... 118 889

Total............................................................................................................................. 1 152 007 $

Le total des frais de publicité s’est approximativement établi à 729,1 millions de dollars, à 627,4 millions de dollars et à 588,2 millions de dollars en 2005, en 2004 et en 2003, respectivement.

Contrats de location

Nous louons des bureaux et des machines en vertu de contrats résiliables ou non, que nous comptabilisons comme des contrats de location-exploitation. Les loyers minimaux à payer au cours des exercices à venir en vertu des contrats de location-exploitation dont la durée initiale ou résiduelle est non résiliable et dépasse un an s’établissent comme suit :

MontantExercice (en milliers) 2006................................................................................................................................. 55 130 $2007................................................................................................................................. 43 769 2008................................................................................................................................. 35 971 2009................................................................................................................................. 26 688 2010................................................................................................................................. 19 895 Par la suite ....................................................................................................................... 80 754

Total............................................................................................................................. 262 207 $

La charge locative pour 2005, 2004 et 2003 s’est élevée respectivement à 60,8 millions de dollars, à 30,6 millions de dollars et à 14,3 millions de dollars.

Environnement

Lorsque nous estimons probable qu’un passif existe relativement à des questions environnementales ou à d’autres litiges et si le montant de la perte peut être estimé au prix d’un effort raisonnable, les frais futurs estimatifs sont constatés à titre de passif dans les états financiers. Les frais qui permettent de prolonger la durée de vie des immobilisations appartenantà la Société ou qui permettent d’en accroître la capacité, la sécurité ou l’efficacité, ou qui sont engagés pour réduire ou empêcher la contamination de l’environnement à l’avenir, peuvent être capitalisés. Les autres frais liés aux mesures environnementales sont passés en charges dès qu’ils sont engagés.

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De temps à autre, nous avons été avisés que nous étions ou que nous pourrions être, aux termes de la Comprehensive Environmental Response, Compensation and Liability Act ou d’une loi semblable dans un état, l’une des parties responsables de la décontamination d’autres sites où des substances dangereuses ont été supposément libérées dans l’environnement. Nous ne pouvons prédire avec certitude le coût total de cette décontamination, notre part du coût total, dans quelle mesure les autres parties pourront verser leurs contributions, le temps requis pour une décontamination complète ni le montant à recouvrer des sociétés d’assurance.

Nous sommes parmi les entités que l’Environmental Protection Agency (« EPA ») des États-Unis a désignées comme éventuellement responsables dans l’affaire mettant en cause le site de Lowry, lequel est couvert par le Fonds spécial pour l’environnement. Ce lieu d’enfouissement, qui appartient à la ville et au comté de Denver (« Denver »), est géré par Waste Management of Colorado, Inc. (« Waste Management »). En 1990, nous avons inscrit une charge avant impôts de 30 millions de dollars, dont une tranche a été placée en fiducie en 1993 dans le cadre d’un règlement conclu avec Denver et Waste Management relativement au litige alors en cours. Notre règlement était fondé sur un coût de remise en état présumé de 120 millions de dollars (selon la valeur du dollar de 1992). Nous sommes dans l’obligation de payer une fraction des coûts futurs qui dépasseront ce montant, le cas échéant.

Waste Management nous présentera une estimation révisée des coûts annuels prévus jusqu’en 2032. En réévaluant le montant à payer dans cette affaire, nous avons examiné ces coûts estimatifs. Nous utilisons certaines hypothèses différentes de celles de Waste Management pour évaluer notre passif éventuel. Notre passif prévu (compte tenu de la limite de 120 millions de dollars) a été établi en fonction des hypothèses les plus probables que nous pouvions formuler.

Ces hypothèses sont les suivantes :

les coûts de gestion de la fiducie sont inclus dans les projections en égard à la limite de 120 millions de dollars; toutefois, ils ne sont passés en charge qu’à mesure qu’ils sont engagés;

les impôts sur les bénéfices, qui ne sont pas des coûts inclus selon nous, ont été exclus des projections en égard à la limite de 120 millions de dollars;

un taux d’inflation de 2,5 % a été appliqué aux coûts futurs;

certains frais d’exploitation et d’entretien ont été actualisés en fonction d’un taux de rendement sans risque de 4,60 %.

Selon ces hypothèses, la valeur actualisée et le montant brut de ces coûts correspondent environ, au 25 décembre 2005, à 3,7 millions de dollars et à 5,9 millions de dollars, respectivement. Par conséquent, nous pensons que le passif comptabilisé au 25 décembre 2005 est adéquat. Nous avons présumé que nous ne recouvrirons aucune réclamation d’assurance lors de l’estimation de notre passif.

Compte tenu du fait que les estimations couvrent la période allant jusqu’en 2032, des incertitudes liées au site, des dédommagements additionnels que l’EPA pourrait exiger, des nouvelles technologies et de la question de savoir quels sont les coûts pris en compte pour déterminer le moment où la limite de 120 millions de dollars sera atteinte, l’estimation de notrepassif pourrait changer selon l’évolution de la situation. Nous ne pouvons prédire de combien le passif variera, mais une augmentation est possible.

Nous sommes au courant de la contamination d’eau souterraine, causée par les activités passées, actuelles ou avoisinantes, sur certains de nos sites au Colorado. Il pourrait y avoir d’autres contaminations dont nous ignorons actuellement l’existence.

Bien que nous ne soyons pas en mesure de prédire le coût total que nous pourrions payer à l’égard des litiges nous concernant et qui sont liés à l’environnement et à des causes similaires, nous croyons que ces paiements, s’il en est, seront étalés sur une période de temps, et auront peu d’effet sur nos résultats d’exploitation, nos flux de trésorerie, notre situationfinancière ou notre situation concurrentielle, quel qu’en soit l’exercice. Selon nous, des réserves ont été adéquatement constituées en prévision de pertes probables qui peuvent être estimées.

Les Canadiens de Montréal

En 2001, Molson a vendu la majorité de sa participation dans l’équipe de hockey professionnel, les Canadiens de Montréal (l’« équipe de hockey »), à un acheteur. Molson a conservé une participation de 19,9 % dans les actions ordinaires

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de l’équipe de hockey ainsi qu’une participation dans les actions privilégiées, rachetable en 2009. Les actionnaires de l’équipe de hockey (l’acheteur et Molson) et la Ligue nationale de hockey (la « LNH ») sont partie à un accord de consentement en vertu duquel l’acheteur et Molson doivent se conformer aux exigences de financement prévues dans les modalités de la convention d’actionnaires. De plus, Molson a donné certaines garanties aux prêteurs de l’acheteur des Canadiens de Montréal et du Centre Bell (auparavant le Centre Molson), en vertu desquels, advenant le cas où les Canadiens de Montréal et l’acheteur seraient incapables de satisfaire à leurs obligations, ou en cas de défaut de paiement, Molson devra 1) fournir un soutien adéquat à l’acheteur au moyen des paiements en espèces requis pour que l’acheteur dispose de suffisamment de fonds pour satisfaire aux obligations au titre de sa dette et 2) exercer un contrôle sur l’entité détenant l’équipe de hockey et la division de divertissements exploitée sous la dénomination Centre Bell, selon des conditions prédéterminées, sous réserve de l’approbation de la LNH. Les obligations de l’acheteur envers ces prêteurs s’établissaient à 92 millions de dollars CA (environ 79 millions de dollars US) au 25 décembre 2005. Dans le cadre de l’opération de vente, Molson a reconfirmé une garantie existante au titre des obligations de paiement de l’acheteur liées à un contrat de location d’une durée de 99 ans (qui a pris effet en 1993) concernant le terrain sur lequel le Centre Bell a été construit. Les paiementsde location annuels se sont établis à 2,4 millions de dollars CA (environ 2,1 millions de dollars US) en 2005 et ils sont ajustésannuellement afin de refléter les taux d’intérêt en vigueur et les variations de l’indice des prix à la consommation.

Nous avons procédé à une évaluation de la juste valeur des participations dans les actions ordinaires et dans les actions privilégiées des Canadiens de Montréal, ainsi qu’à une évaluation des garanties fournies aux prêteurs dont il est fait mention ci-dessus et de la garantie visant les paiements exigibles en vertu du bail immobilier, et les montants de ces évaluations ont été constatés au 25 décembre 2005.

Kaiser

Le 13 janvier 2006, nous avons vendu une participation de 68 % dans Kaiser à FEMSA, moyennant une contrepartie en espèces de 68 millions de dollars, qui comprend la prise en charge par FEMSA du passif et des éventualités liés à Kaiser. Nous conservons une participation de 15 % dans Kaiser, de même qu’un siège sur sept au sein de son conseil d’administration. En vertu des modalités de l’entente, nous devons indemniser FEMSA des risques liés à certaines éventualités fiscales, civiles et relatives aux relations de travail. En premier lieu, nous avons accordé une indemnité complètepour toute perte que Kaiser pourrait subir relativement aux créances fiscales liées aux crédits d’impôt utilisés antérieurement.Tous les passifs éventuels liés à ces risques étaient considérés comme improbables au cours de 2005. Le montant total de base des créances éventuelles à cet égard, plus les pénalités et les intérêts courus estimatifs, se chiffre à 205 millions de dollars. En deuxième lieu, nous avons accordé une indemnité liée à toutes les autres éventualités fiscales, civiles et relativesaux relations de travail. À cet égard, toutefois, FEMSA a pris en charge sa quote-part intégrale de tous les passifs éventuels que nous avions comptabilisés et présentés. Nous serons en mesure de contrebalancer toutes les indemnités éventuelles dans ces circonstances au moyen du montant des règlements qui s’effectuent favorablement par rapport aux montants initialement constatés. Nous comptabiliserons ces passifs au titre des garanties à la juste valeur dans le bilan, et l’établissement de ces passifs réduira le gain prévu à la vente de 68 % de l’entreprise qui sera présenté au premier trimestre de 2006.

Litiges et autres différends

Depuis mai 2005, plusieurs recours collectifs présumés ont été portés devant les tribunaux aux États-Unis et au Canada, y compris les tribunaux fédéraux du Delaware et du Colorado ainsi que les tribunaux provinciaux de l’Ontario et du Québec. Ces recours collectifs allèguent notamment que la Société et ses entités affiliées, y compris Molson Inc., ainsi que certains membres de la haute direction et certains administrateurs, ont induit les actionnaires en erreur en ne leur fournissantpas d’informations sur le mouvement des affaires aux États-Unis au premier trimestre (de janvier à mars) de 2005, avant le vote concernant la fusion ayant pris place en janvier 2005. L’une des poursuites portées devant le tribunal fédéral du Delaware allègue également que la Société ne s’est pas conformée aux PCGR des États-Unis. La Société entend se défendre énergiquement dans le cadre de ces poursuites.

Le Central Regional Office de la Securities and Exchange Commission des États-Unis (la « SEC »), qui se situe à Denver, a demandé à la Société de lui fournir, de son propre chef, les documents et les autres informations dont disposent la Société et Molson Inc., principalement les informations corporatives et financières et les communications concernant la fusion, ainsi que les résultats financiers de la Société pour le premier trimestre de 2005 et d’autres renseignements. La SEC aavisé la Société que cette enquête ne signifie aucunement que la SEC ou son personnel sont d’avis que les lois ont été enfreintes, et qu’elle ne porte outrage à aucune personne, entité ni valeur mobilière. La Société collabore à cette enquête.

La Bourse de New York a demandé à la Société de lui fournir des informations sur les événements ayant donné lieu à l’annonce des résultats de la Société le 28 avril 2005, date à laquelle nous avons annoncé des pertes pour le premier trimestre de 2005, lesquelles sont imputables à la réduction de notre chiffre d’affaires et à la fusion. La Bourse procède

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régulièrement à un examen des activités boursières touchant des annonces faites par une société ou des événements concernant une société, et elle a indiqué que cette enquête ne laisse nullement supposer que des actes irréguliers se sont produits. La Société collabore à cette enquête.

Le 20 juillet 2005, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario nous a demandé des informations sur les activités de négociation des actions de MCBC avant le 28 avril 2005, date à laquelle nous avons annoncé des pertes pour le premier trimestre de 2005, lesquelles sont imputables à la réduction de notre chiffre d’affaires et à la fusion. Nous collaborons à cette enquête.

Le comité de vérification du conseil d’administration de la Société procède actuellement à une enquête afin de déterminer si une plainte reçue au troisième trimestre de 2005 est fondée. Le comité a retenu les services d’un avocat indépendant afin de l’aider dans le cadre de son enquête. La plainte vise principalement la présentation d’informations sur la fusion, l’exercice des options sur actions de Molson Inc. par les détenteurs d’options de Molson Inc. avant la date de clôture des registres relative au dividende spécial versé aux actionnaires de Molson Inc. avant la fusion (informations fournies dans le rapport de la Société sur formulaire 8-K daté du 15 février 2005), les déclarations faites eu égard au dividende spécial versé aux actionnaires de Molson Inc., ainsi que la vente d’actions ordinaires de la Société liée à l’exercice d’options sur actions effectué par le chef de la direction et par le chef de la direction financière par suite de la fusion, après la publication des résultats de fin d’exercice de Coors et de Molson Inc., et après que la Société a aboli les restrictions en matière de négociation imposées avant la fusion. Le conseil d’administration fait entièrement confiance à la haute direction, notamment au chef de la direction et au chef de la direction financière.

En décembre 2005, Miller Brewing Company a intenté une action contre la Société et plusieurs de ses filiales devant le tribunal fédéral du Wisconsin. Miller tente de faire invalider un contrat de licence (le « contrat ») faisant de Molson Canada le seul distributeur de produits Miller au Canada. Miller tente également d’obtenir des dommages-intérêts pour violation des lois antitrust aux États-Unis et au Canada et pour violation des dispositions en matière de confidentialité contenues dans le contrat. Miller allègue également que le contrat est devenu inexécutable à la suite de la fusion. La Société entend se défendre énergiquement dans le cadre de cette poursuite, et a déposé une requête contre Miller et certaines de ses entités affiliées en Ontario, au Canada, dans le but d’obtenir un jugement déclaratoire établissant que le contrat de licence demeure pleinement exécutoire.

Molson Coors et de nombreux autres brasseurs, y compris des fabricants de boissons alcoolisées, ont été poursuivis devant plusieurs tribunaux relativement à des pratiques publicitaires et à la consommation par des mineurs. Toutes ces poursuites ont été intentées par le même cabinet d’avocats et allèguent que chaque défendeur a intentionnellement commercialisé ses produits en s’adressant à des enfants et à des mineurs. Essentiellement, chaque poursuite exige, au nom d’une classe non définie de parents et de tuteurs, une injonction ainsi que des dommages-intérêts indéterminés. Les fabricants ont présenté aux tribunaux des requêtes en rejet relativement à chaque poursuite. Au cours du troisième trimestre de 2005, l’un des tribunaux, à savoir le tribunal de district de Jefferson County, au Colorado, a accueilli la requête des fabricants, rejeté toutes les poursuites de façon définitive et accordé le paiement des frais juridiques aux défendeurs. Au début de 2006, deux autres tribunaux (soit le tribunal fédéral de l’Ohio, à Cleveland, et le tribunal d’État du Wisconsin, à Madison) ont rejetéles poursuites. Les demandeurs ont porté en appel deux des trois rejets. Le moment d’en appeler du troisième rejet n’est pas encore venu. Nous défendrons ces cas avec vigueur et, pour l’instant, il n’est pas possible d’estimer notre perte éventuelle dans ces litiges ni la portée de cette perte.

CBL a remplacé un régime de bonification visant spécifiquement les employés du Royaume-Uni par un nouveau régime, en vertu duquel aucune prime n’a été payée en 2003. Un groupe d’employés a présenté une réclamation contre CBL devant un conseil d’arbitrage. Au deuxième trimestre de 2005, le tribunal a rendu une décision préjudiciable à CBL. CBL a interjeté appel de la décision du tribunal d’arbitrage. Nous avons estimé que les coûts possibles liés à cette réclamation, advenant le cas où celle-ci serait ultimement confirmée, se chiffrent à 1 million de dollars, et nous avons passé ce montant encharges au 26 juin 2005. Si cette décision arbitrale est appliquée à d’autres groupes d’employés, la perte éventuelle pourrait être plus élevée.

Nous sommes partie à d’autres litiges qui surviennent dans le cours normal de nos activités. Même si nous ne pouvons en prédire l’issue, nous sommes d’avis, après avoir examiné la situation avec nos avocats, qu’aucune de ces poursuites ne devrait avoir une incidence importante sur notre situation financière consolidée, nos résultats d’exploitation consolidés ni sur nos flux de trésorerie consolidés. Cependant, tout litige comporte des éléments d’incertitude, et un dénouement défavorable des litiges précités ou d’autres litiges, y compris les pratiques publicitaires susmentionnées, est possible à l’occasion et pourrait nuire à nos activités.

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Assurance

Nous sommes notre propre assureur de certains risques assurables. Il s’agit essentiellement de l’assurance-maladie pour le personnel. Nous prenons aussi à notre charge les franchises ou les rétentions liées aux indemnisations des accidentés du travail, à l’assurance responsabilité civile, à l’assurance responsabilité civile automobile et à l’assurance des biens. En 2005, nous avons complètement assuré les risques futurs liés à l’invalidité de longue durée et, dans la plupart des États, aux accidents de travail; toutefois, nous avons autoassuré les risques d’accidents de travail susceptibles de se produire dans les États autoassurés ainsi que les sinistres survenus avant l’entrée en vigueur, en 1997, de notre contrat d’assurance du Colorado. Les réserves comptabilisées au 25 décembre 2005 et au 26 décembre 2004 se chiffrent à 19,3 millions de dollars et à 21,3 millions de dollars, respectivement.

20. Informations financières trimestrielles (non vérifiées)

Un résumé des principales informations financières trimestrielles pour chacun des exercices compris dans la période de deux ans terminée le 25 décembre 2005 figure ci-après.

Premier Deuxième Troisième Quatrième Exercice(En milliers, sauf les données par action)

2005 Chiffre d’affaires ................................................ 1 396 036 $ 2 065 346 $ 2 068 317 $ 1 888 003 $ 7 417 702 $Taxe d’accise ...................................................... (347 601) (518 483) (541 219) (503 493) (1 910 796) Chiffre d’affaires net1 ......................................... 1 048 435 1 546 863 1 527 098 1 384 510 5 506 906 Coût des produits vendus.................................... (689 644) (895 601) (882 503) (839 201) (3 306 949) Bénéfice brut2 ..................................................... 358 791 $ 651 262 $ 644 595 $ 545 309 $ 2 199 957 $Bénéfice (perte) lié(e) aux activités poursuivies3 (30 400) 95 471 130 986 34 389 230 446 Bénéfice net (perte nette) lié(e) aux activités

abandonnées .................................................... (3 784) (56 925) (22 788) (8 329) (91 826) Bénéfice net (perte nette) avant l’incidence

cumulative d’une modification de principe comptable ........................................................ (34 184) 38 546 108 198 26 060 138 620

Incidence cumulative d’une modification de principe comptable .......................................... — — — (3 676) (3 676)

(Perte nette) bénéfice net .................................... (34 184) $ 38 546 $ 108 198 $ 22 384 $ 134 944 $(Perte nette) bénéfice net de base par action4 :

lié(e) aux activités poursuivies ........................ (0,48) $ 1,12 $ 1,54 $ 0,40 $ 2,90 $lié(e) aux activités abandonnées...................... (0,06) (0,67) (0,27) (0,10) (1,16) Incidence cumulative d’une modification de

principe comptable ...................................... — — — (0,04) (0,04) Résultat net de base par action............................ (0,54) $ 0,45 $ 1,27 $ 0,26 $ 1,70 $(Perte nette) bénéfice net dilué(e) par action5 :

lié(e) aux activités poursuivies ........................ (0,48) $ 1,11 $ 1,52 $ 0,40 $ 2,88 $lié(e) aux activités abandonnées...................... (0,06) (0,66) (0,26) (0,10) (1,15) Incidence cumulative d’une modification de

principe comptable ...................................... — — — (0,04) (0,04) Résultat net dilué par action................................ (0,54) $ 0,45 $ 1,26 $ 0,26 $ 1,69 $

1 Ces montants ont fait l’objet d’un ajustement comparativement aux montants précédemment présentés en raison d’activités qui ont été classées à titre d’activités abandonnées au cours du quatrième trimestre de 2005 (voir la note 3). Par conséquent, la Société a réduit le chiffre d’affaires net de 15 710 $, de 64 450 $ et de 69 764 $ au premier, au deuxième et au troisième trimestres de 2005, respectivement.

2 Ces montants ont fait l’objet d’un ajustement comparativement aux montants précédemment présentés en raison d’activités qui ont été classées à titre d’activités abandonnées au cours du quatrième trimestre de 2005 (voir la note 3). Par conséquent, la Société a réduit le bénéfice brut de 5 240 $, de 19 818 $ et de 16 841 $ au premier, au deuxième et au troisième trimestres de 2005, respectivement.

3 Ces montants ont fait l’objet d’un ajustement comparativement aux montants précédemment présentés en raison

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d’activités qui ont été classées à titre d’activités abandonnées au cours du quatrième trimestre de 2005 (voir la note 3). Par conséquent, la Société a augmenté le résultat net lié aux activités poursuivies de 3 784 $, de 56 925 $ et de 22 788 $ au premier, au deuxième et au troisième trimestres de 2005, respectivement.

4 Ces montants ont fait l’objet d’un ajustement comparativement aux montants précédemment présentés en raison d’activités qui ont été classées à titre d’activités abandonnées au cours du quatrième trimestre de 2005 (voir la note 3). Par conséquent, la Société a augmenté le résultat de base par action lié aux activités poursuivies de 0,06 $, de 0,67 $ et de 0,27 $ au premier, au deuxième et au troisième trimestres de 2005, respectivement.

5 Ces montants ont fait l’objet d’un ajustement comparativement aux montants précédemment présentés en raison d’activités qui ont été classées à titre d’activités abandonnées au cours du quatrième trimestre de 2005 (voir la note 3). Par conséquent, la Société a augmenté le résultat dilué par action lié aux activités poursuivies de 0,06 $, de 0,66 $ et de 0,26 $ au premier, au deuxième et au troisième trimestres de 2005, respectivement.

Premier Deuxième Troisième Quatrième Exercice

2004 Chiffre d’affaires ................................................ 1 234 688 $ 1 550 325 $ 1 487 828 $ 1 546 886 $ 5 819 727 $Taxe d’accise ...................................................... (311 177) (399 631) (383 522) (419 581) (1 513 911) Chiffre d’affaires net........................................... 923 511 1 150 694 1 104 306 1 127 305 4 305 816 Coût des produits vendus.................................... (611 744) (703 024) (688 384) (738 542) (2 741 694) Bénéfice brut....................................................... 311 767 $ 447 670 $ 415 922 $ 388 763 $ 1 564 122 $Bénéfice net (perte nette).................................... 4 840 $ 72 036 $ 64 142 $ 55 718 $ 196 736 $Résultat net de base par action............................ 0,13 $ 1,94 $ 1,72 $ 1,49 $ 5,29 $Résultat net dilué par action................................ 0,13 $ 1,90 $ 1,68 $ 1,45 $ 5,19 $

21. Informations supplémentaires sur les garants

En 2002, notre filiale en propriété exclusive, CBC (l’« émetteur en 2002 »), a émis, dans le cadre d’un placement, des billets de premier rang à 63/8 %, échéant en 2012, d’un montant de capital de 850 millions de dollars. Ces billets assortis de droits d’inscription sont garantis par MCBC (la « société mère garante »), par Molson Coors Capital Finance ULC (l’« émetteur en 2005 ») et par certaines filiales américaines (les filiales garantes ») pour conférer aux créanciers un droit prioritaire, mais sans que la créance soit garantie par une sûreté. La garantie fournie est inconditionnelle, et conjointe et solidaire. Le bénéfice et les flux de trésorerie de l’émetteur en 2002 proviennent, en très grande partie, de ses filiales. Parconséquent, les fonds nécessaires pour satisfaire aux obligations du service de la dette de l’émetteur trouvent leur source pourla plupart dans les distributions ou les prêts effectués par les filiales. Dans certains cas, des restrictions contractuelles etjuridiques, ainsi que d’autres facteurs tels que notre situation financière et nos besoins sur le plan de l’exploitation, y compris ceux de certaines filiales américaines, pourraient entraver la capacité de l’émetteur à obtenir des fonds destinés au service dela dette, notamment au remboursement du capital et des intérêts sur les billets.

Le 22 septembre 2005, notre filiale en propriété exclusive, Molson Coors Capital Finance ULC (l’« émetteur en 2005 ») a procédé au placement privé d’un montant de capital d’environ 1,1 milliard de dollars de billets de premier rang venant à échéance comme suit :

Billets à 4,85 % d’un montant de 300 millions de dollars US venant à échéance en 2010 Billets à 5,00 % d’un montant de 900 millions de dollars CA venant à échéance en 2015

Les billets émis étaient assortis des droits d’inscription et sont garantis par MCBC (la « société mère garante ») et par certaines filiales américaines, y compris CBC (l’« émetteur en 2002 ») (les « filiales garantes ») pour conférer aux créanciers un droit prioritaire, mais sans que la créance soit garantie par une sûreté. Les garantie fournie est inconditionnelle,et conjointe et solidaire. Les fonds requis pour satisfaire aux obligations en matière de service de la dette de l’émetteur en 2005 proviennent principalement des distributions ou des avances des autres filiales de MCBC, y compris Molson Inc., une filiale non garante. Dans certaines circonstances, des restrictions contractuelles et juridiques, ainsi que notre situation financière et nos besoins de fonctionnement, pourraient limiter la capacité de l’émetteur à obtenir des liquidités pour satisfaire à ses obligations au titre du service de la dette, y compris le paiement du capital et des intérêts sur les billets.

L’information qui suit représente nos bilans de consolidation condensés au 25 décembre 2005 et au 26 décembre 2004, ainsi que nos états de consolidation condensés des résultats et des flux de trésorerie de chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 25 décembre 2005. Les participations dans nos filiales sont comptabilisées à la valeurde consolidation. Par conséquent, les entrées nécessaires pour consolider la société mère garante ainsi que les émetteurs et

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toutes nos filiales figurent dans la colonne « Éliminations intersociétés ». De l’avis de la direction, des états financiers complets et distincts des émetteurs et des filiales garantes ne constitueraient pas une source d’information supplémentaire pertinente qui permettrait de mieux apprécier leur composition financière.

Veuillez prendre note que nos états financiers de consolidation condensés de 2004 et de 2003 n’ont pas eu besoin de faire l’objet d’un reclassement par suite du classement du secteur Brésil à titre d’activités abandonnées, puisque nous n’avonspas inclus les résultats du secteur Brésil après la fusion survenue en 2005.

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MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES ÉTAT DE CONSOLIDATION CONDENSÉ DES RÉSULTATS

POUR L’EXERCICE TERMINÉ LE 25 DÉCEMBRE 2005 (En milliers)

Société mère garante

Émetteur en 2002

Émetteur en 2005

Filialesgarantes

Filiales non garantes

Éliminationsintersociétés

Chiffres consolidés

Chiffre d’affaires .............................. — $ 2 533 888 $ — $ 146 376 $ 4 737 438 $ — $ 7 417 702 $Taxe d’accise ..................................... — (388 102) — (2 149) (1 520 545) — (1 910 796)

Chiffre d’affaires net..................... — 2 145 786 — 144 227 3 216 893 — 5 506 906 Coût des produits vendus .................. — (1 377 811) — (76 301) (1 852 837) — (3 306 949) Quote-part du bénéfice des filiales.... 159 109 174 730 — — — (333 839) — Bénéfice brut ..................................... 159 109 942 705 — 67 926 1 364 056 (333 839) 2 199 957 Frais de commercialisation, frais

généraux et frais d’administration .. (3 637) (746 758) — (21 626) (860 495) — (1 632 516) Élément inhabituel, montant net ....... (17 564) (98 323) — — (29 505) — (145 392)

Bénéfice d’exploitation................. 137 908 97 624 — 46 300 474 056 (333 839) 422 049 Intérêts créditeurs (débiteurs),

montant net...................................... (4) (5 067) (29 084) 14 231 (93 679) — (113 603) Autres (charges) produits, montant

net .................................................... (431) 313 — 1 369 (14 496) — (13 245) Bénéfice lié aux activités poursuivies

avant impôts sur les bénéfices et participations minoritaires .............. 137 473 92 870 (29 084) 61 900 365 881 (333 839) 295 201

Économie (charge) d’impôts sur les bénéfices.......................................... (2 529) 62 338 — (37 586) (72 487) — (50 264)

Participations minoritaires ................ — — — — (14 491) — (14 491) Bénéfice (perte) lié(e) aux activités

poursuivies ...................................... 134 944 155 208 (29 084) 24 314 278 903 (333 839) 230 446 Perte liée aux activités abandonnées,

déduction faite des impôts .............. — — — — (91 826) — (91 826) Bénéfice (perte) avant incidence

cumulative d’une modification de principe comptable.......................... 134 944 155 208 (29 084) 24 314 187 077 (333 839) 138 620

Incidence cumulative d’une modification de principe comptable, déduction faite des impôts ................. — (3 486) — — (190) — (3 676)

Bénéfice net (perte nette) .............. 134 944 $ 151 722 $ (29 084) $ 24 314 $ 186 887 $ (333 839) $ 134 944 $

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MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES ÉTAT DE CONSOLIDATION CONDENSÉ DES RÉSULTATS

POUR L’EXERCICE TERMINÉ LE 26 DÉCEMBRE 2004 (En milliers)

Société mère garante

Émetteur en 2002

Émetteur en 2005

Filialesgarantes

Filiales non garantes

Éliminationsintersociétés

Chiffres consolidés

Chiffre d’affaires ............................... — $ 2 516 530 $ — $ 139 716 $ 3 163 481 $ — $ 5 819 727 $Taxe d’accise ..................................... — (390 562) — (2 017) (1 121 332) — (1 513 911) Chiffre d’affaires net ......................... — 2 125 968 — 137 699 2 042 149 — 4 305 816 Coût des produits vendus .................. — (1 325 798) — (109 344) (1 306 552) — (2 741 694) Quote-part du bénéfice des filiales.... 176 550 205 030 — — — (381 580) — Bénéfice brut ..................................... 176 550 1 005 200 — 28 355 735 597 (381 580) 1 564 122 Frais de commercialisation, frais

généraux et frais d’administration .. (8 280) (717 195) — (23 946) (473 798) — (1 223 219) Élément inhabituel............................. — — — — 7 522 — 7 522 Bénéfice d’exploitation ..................... 168 270 288 005 — 4 409 269 321 (381 580) 348 425 Intérêts créditeurs (débiteurs),

montant net...................................... 38 109 (43 858) — 16 582 (64 022) — (53 189) Autres (charges) produits, montant

net .................................................... (451) (81 348) — 207 734 (112 989) — 12 946 Bénéfice avant impôts sur les

bénéfices ..................................... 205 928 162 799 — 228 725 92 310 (381 580) 308 182 Économie (charge) d’impôts sur

les bénéfices................................ (9 192) 13 210 — (71 554) (27 692) — (95 228) Bénéfice avant participations

minoritaires ..................................... 196 736 176 009 — 157 171 64 618 (381 580) 212 954 Participations minoritaires ................ — — — — (16 218) — (16 218)

Bénéfice net................................... 196 736 $ 176 009 $ — $ 157 171 $ 48 400 $ (381 580) $ 196 736 $

MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES ÉTAT DE CONSOLIDATION CONDENSÉ DES RÉSULTATS

POUR L’EXERCICE TERMINÉ LE 28 DÉCEMBRE 2003 (En milliers)

Société mère garante

Émetteur en 2002

Émetteur en 2005

Filialesgarantes

Filiales non garantes

Éliminationsintersociétés

Chiffres consolidés

Chiffre d’affaires ............................... — $ 2 487 414 $ — $ 117 118 $ 2 782 688 $ — $ 5 387 220 $Taxe d’accise ..................................... — (393 974) — (1 688) (991 445) — (1 387 107)

Chiffre d’affaires net..................... — 2 093 440 — 115 430 1 791 243 — 4 000 113 Coût des produits vendus .................. — (1 316 586) — (85 577) (1 184 620) — (2 586 783) Quote-part du bénéfice des filiales.... 143 382 155 231 — — — (298 613) — Bénéfice brut ..................................... 143 382 932 085 — 29 853 606 623 (298 613) 1 413 330 Frais de commercialisation, frais

généraux et frais d’administration .. (492) (671 770) — (27 714) (405 983) — (1 105 959) Bénéfice d’exploitation................. 142 890 260 315 — 2 139 200 640 (298 613) 307 371

Intérêts créditeurs (débiteurs), montant net...................................... 46 286 (60 573) — 8 271 (55 934) — (61 950)

Autres (charges) produits, montant net .................................................... (125) (62 289) — 162 725 (91 914) — 8 397

Bénéfice avant impôts sur les bénéfices.......................................... 189 051 137 453 — 173 135 52 792 (298 613) 253 818

Économie (charge) d’impôts sur les bénéfices.......................................... (14 394) 5 603 — (54 570) (15 800) — (79 161)

Bénéfice net................................... 174 657 $ 143 056 $ — $ 118 565 $ 36 992 $ (298 613) $ 174 657 $

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112

MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES BILAN DE CONSOLIDATION CONDENSÉ

AU 25 DÉCEMBRE 2005 (En milliers)

Société mère garante

Émetteur en 2002

Émetteur en 2005

Filialesgarantes

Filiales non garantes

Éliminationsintersociétés

Chiffres consolidés

Actif Actif à court terme

Espèces et quasi-espèces............... 998 $ 1 269 $ 31 $ 5 575 $ 31 540 $ — $ 39 413 $Comptes débiteurs, montant net ... — 88 456 — 8 744 602 377 — 699 577 Autres comptes débiteurs,

montant net ................................. 9 085 39 772 3 759 (1 024) 78 531 — 130 123 Total des stocks............................. — 102 765 — 7 890 204 070 — 314 725 Actifs d’impôts reportés ............... (159) 19 142 — 455 689 — 20 127 Autres actifs à court terme............ — 37 540 — 369 75 238 — 113 147 Actifs à court terme des activités

abandonnées................................ — — — — 151 130 — 151 130 Total de l’actif à court terme............. 9 924 288 944 3 790 22 009 1 143 575 — 1 468 242 Immobilisations corporelles,

montant net...................................... 2 287 801 833 — 19 439 1 482 002 — 2 305 561 Écart d’acquisition............................. — 11 386 — 20 513 2 839 421 — 2 871 320 Autres actifs incorporels,

montant net...................................... — 23 799 — 10 426 4 389 099 — 4 423 324 Placements nets dans des filiales et

prêts à des filiales ............................ 4 712 614 7 176 432 — — — (11 889 046) — Actifs d’impôts reportés à

long terme........................................ 2 480 107 246 — 67 703 (115 818) — 61 611 Autres actifs à long terme.................. 10 385 34 768 6 632 987 188 172 — 240 944 Autres actifs à long terme des

activités abandonnées...................... — — — — 428 263 — 428 263 Total de l’actif ................................... 4 737 690 $ 8 444 408 $ 10 422 $ 141 077 $ 10 354 714 $ (11 889 046) $ 11 799 265 $

Société mère garante

Émetteur en 2002

Émetteur en 2005

Filialesgarantes

Filiales non garantes

Éliminationsintersociétés

Chiffres consolidés

Passif et capitaux propres Passif à court terme

Espèces et quasi-espèces............... 1 106 $ 156 123 $ — $ 2 202 $ 212 893 $ — $ 372 324 $Comptes créditeurs, montant net .. — — — (2) 106 486 — 106 484 Passifs d’impôts reportés .............. 18 461 272 088 17 107 4 959 838 484 — 1 151 099 Charges à payer et autres passifs .. — 167 036 (192) — 181 258 — 348 102 Emprunts à court terme et tranche

à court terme de la dette à long terme ........................................... — — — — 258 607 — 258 607

Total du passif à court terme ........ 19 567 595 247 16 915 7 159 1 597 728 — 2 236 616 Dette à long terme ............................. — 850 243 1 070 518 — 215 907 — 2 136 668 Passifs d’impôts reportés à long

terme................................................ 1 507 116 617 — — 488 002 — 606 126 Autres passifs à long terme ............... 7 141 472 613 5 770 — 618 619 — 1 104 143 Autres passifs à long terme des

activités abandonnées...................... — — — — 307 183 — 307 183 Total du passif............................... 28 215 2 034 720 1 093 203 7 159 3 227 439 — 6 390 736

Participations minoritaires ................ — — — — 83 812 — 83 812 Total des capitaux propres ............ 4 709 475 6 409 688 (1 082 781) 133 918 7 043 463 (11 889 046) 5 324 717

Total du passif et des capitaux propres............................................. 4 737 690 $ 8 444 408 $ 10 422 $ 141 077 $ 10 354 714 $ (11 889 046) $ 11 799 265 $

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113

MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES BILAN DE CONSOLIDATION CONDENSÉ

AU 26 DÉCEMBRE 2004 (En milliers)

Société mère garante

Émetteur en 2002

Émetteur en 2005

Filialesgarantes

Filiales non garantes

Éliminationsintersociétés

Chiffres consolidés

Actif Actif à court terme

Espèces et quasi-espèces............... 3 200 $ 16 988 $ — $ 2 552 $ 100 273 $ — $ 123 013 $Comptes débiteurs, montant net ... — 798 089 — 6 765 615 804 — 701 658 Autres comptes débiteurs, montant

net ............................................... — 43 874 — — 87 834 — 131 708 Actifs d’impôts reportés ............... — — — — 3 228 — 3 228 Total des stocks............................. — 110 707 — 6 893 117 161 — 234 761 Autres actifs à court terme............ — 36 591 — 411 36 846 — 73 848

Total de l’actif à court terme ............. 3 200 287 249 — 16 621 961 146 — 1 268 216 Immobilisations corporelles, montant

net .................................................... — 785 157 — 19 777 640 650 — 1 445 584 Écart d’acquisition............................. 40 000 160 497 — (164 601) 854 925 — 890 821 Autres actifs incorporels, montant

net .................................................... — 58 595 — 10 286 512 162 — 581 043 Placements nets dans des filiales et

prêts à des filiales ............................ 1 654 247 2 113 427 — — — (3 767 674) — Actifs d’impôts reportés à long

terme................................................ (34 011) (50 929) — 251 381 1 863 — 168 304 Autres actifs à long terme.................. 5 775 64 365 — — 233 416 — 303 556 Total de l’actif ................................... 1 669 211 $ 3 418 361 $ — $ 133 464 $ 3 204 162 $ (3 767 674) $ 4 657 524 $

Passif et capitaux propres Passif à court terme

Comptes créditeurs ....................... — $ 126 073 $ — $ 1 747 $ 198 214 $ — $ 326 034 $Passifs d’impôts reportés .............. — (16 588) — 23 144 (704) — 5 852 Charges à payer et autres passifs .. 43 603 242 430 — 4 297 516 153 — 806 483 Emprunts à court terme et tranche

à court terme de la dette à long terme ........................................... — 12 157 — — 26 371 — 38 528

Total du passif à court terme ........ 43 603 364 072 — 29 188 740 034 — 1 176 897 Dette à long terme ............................. — 857 315 — — 36 363 — 893 678 Passifs d’impôts reportés à long

terme................................................ — — — — 149 927 — 149 927 Autres passifs à long terme ............... 24 442 544 607 — 54 053 175 886 — 798 988

Total du passif............................... 68 045 1 765 994 — 83 241 1 102 210 — 3 019 490 Participations minoritaires ................ — — — — 36 868 — 36 868

Total des capitaux propres ............ 1 601 166 1 652 367 — 50 223 2 065 084 (3 767 674) 1 601 166 Total du passif et des capitaux

propres............................................. 1 669 211 $ 3 418 361 $ — $ 133 464 $ 3 204 162 $ (3 767 674) $ 4 657 524 $

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114

MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES ÉTAT DE CONSOLIDATION CONDENSÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE

POUR L’EXERCICE TERMINÉ LE 25 DÉCEMBRE 2005 (En milliers)

Société mère garante

Émetteur en 2002

Émetteur en 2005

Filialesgarantes

Filiales non garantes

Chiffres consolidés

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation......................................................... (78 442) $ 180 626 $ (7 253) $ 31 440 $ 295 904 $ 422 275 $

FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT Nouvelles immobilisations corporelles et nouveaux

actifs incorporels ................................................ (2 357) (180 161) — (1 457) (222 070) (406 045) Produit de la vente d’immobilisations corporelles et

d’actifs incorporels............................................. — 294 — 443 41 713 42 450 Encaisse constatée lors de la fusion avec

Molson Inc. ........................................................... — — — — 73 540 73 540 Encaisse affectée aux coûts liés à la fusion............... — (20 382) — — — (20 382) Acquisition de filiales, déduction faite de l’encaisse

acquise .................................................................... — — — — (16 561) (16 561) Encaissement de prêts accordés à des clients............ — — — — 42 460 42 460 Prêts accordés à des clients ........................................ — — — — (25 369) (25 369) Autres........................................................................... — — — — 16 16 Activités abandonnées ............................................ — — — — (2 817) (2 817)

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’investissement ...................................................... (2 357) (200 249) — (1 014) (109 088) (312 708)

FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS DE FINANCEMENT Émission d’actions en vertu de régimes de

rémunération à base d’actions............................... 55 228 — — 1 — 55 229 Dividendes versés ....................................................... (76 146) — — — (33 814) (109 960)

Dividendes versés sur les participations minoritaires — — — — (10 569) (10 569) Produit de l’émission de la dette à long terme ....... — — 1 051 056 — (13 242) 1 037 814 Paiements au titre de la dette à long terme et des

obligations découlant de contrats de location-acquisition............................................................... — — — — (584 056) (584 056)

Produit d’emprunts à court terme .............................. — — 875 060 — 175 626 1 050 686 Remboursements d’emprunts à court terme ............. — — — — (1 887 558) (1 887 558) (Remboursement) produit net des effets de

commerce ............................................................... — 165 795 — — — 165 795 (Remboursement) produit net des facilités de crédit

renouvelables.......................................................... — (12 500) (1 025 650) — 1 189 423 151 273 Règlements de dérivés liés à la dette ......................... (11 285) — — — (11 285) Frais d’émission de la dette ....................................... (4 635) — — — (6 822) (11 457) Variation du solde des découverts bancaires et

autres................................................................... — 8 487 — — (328) 8 159 Placements nets dans des filiales et prêts accordés

(à) par des filiales ............................................... 115 435 (157 878) (893 182) (28 107) 963 732 — Activités abandonnées ............................................ — — — — (42 846) (42 846)

Flux de trésorerie nets liés aux activités de financement.............................................................. 78 597 3 904 7 284 (28 106) (250 454) (188 775)

ESPÈCES ET QUASI-ESPÈCES Augmentation (diminution) nette des espèces et

quasi-espèces ...................................................... (2 202) (15 719) 31 2 320 (63 638) (79 208) Effet des fluctuations de change sur les espèces et

quasi-espèces ...................................................... — — — 703 (5 095) (4 392) Solde au début de l’exercice ..................................... 3 200 16 988 — 2 552 100 273 123 013 Solde à la fin de l’exercice ........................................ 998 $ 1 269 $ 31 $ 5 575 $ 31 540 $ 39 413 $

Page 135: molson coors brewing  2005_AR_FRENCH

115

MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES ÉTAT DE CONSOLIDATION CONDENSÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE

POUR L’EXERCICE TERMINÉ LE 26 DÉCEMBRE 2004 (En milliers)

Société mère garante

Émetteur en 2002

Émetteur en 2005

Filialesgarantes

Filiales non garantes

Chiffres consolidés

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation......................................................... 71 752 $ 100 841 $ — $ 116 804 $ 210 511 $ 499 908 $

FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT Nouvelles immobilisations corporelles et nouveaux

actifs incorporels ................................................ — (99 228) — (2 593) (109 709) (211 530) Produit de la vente d’immobilisations corporelles et

d’actifs incorporels............................................. — 14 209 — 428 57 426 72 063 Encaissement net de prêts accordés à des clients..... — — — — 28 087 28 087 Encaisse reçue du règlement lié à la retraite conclu

avec l’ancien propriétaire de notre filiale au Royaume-Uni ......................................................... — — — — 25 836 25 836

Encaisse constatée lors du regroupement initial de coentreprises .......................................................... — — — — 20 840 20 840

Participation dans Molson USA, LLC...................... — (2 744) — — — (2 744) Flux de trésorerie nets liés aux activités

d’investissement .................................................... — (87 763) — (2 165) 22 480 (67 448) FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS

DE FINANCEMENT Émission d’actions en vertu de régimes de

rémunération à base d’actions ............................ 66 764 — — — — 66 764 Dividendes versés.................................................... (30 535) — — — — (30 535) Dividendes versés sur les participations

minoritaires......................................................... — — — — (7 218) (7 218) Produit d’emprunts à court terme .............................. — 102 400 — — 77 557 179 957 Remboursements d’emprunts à court terme ............. — (97 400) — — (91 318) (188 718)

Produit (remboursement) des effets de commerce . — (250 000) — — — (250 000) Paiements au titre de la dette et des obligations

découlant de contrats de location-acquisition .... (17 461) (86 000) — — (11 168) (114 629) Variation du solde des découverts bancaires .......... — 6 189 — — 2 526 8 715 Placements nets dans des filiales et prêts accordés

(à) par des filiales ............................................... (87 774) 327 919 — (116 553) (123 592) — Flux de trésorerie nets liés aux activités de

financement ........................................................... (69 006) 3 108 — (116 553) (153 213) (335 664) ESPÈCES ET QUASI-ESPÈCES

Augmentation (diminution) nette des espèces et quasi-espèces ...................................................... 2 746 16 186 — (1 914) 79 778 96 796

Effet des fluctuations de change sur les espèces et quasi-espèces ...................................................... — — — 1 617 5 160 6 777

Solde au début de l’exercice ..................................... 454 802 — 2 849 15 335 19 440 Solde à la fin de l’exercice ........................................ 3 200 $ 16 988 $ — $ 2 552 $ 100 273 $ 123 013 $

Page 136: molson coors brewing  2005_AR_FRENCH

116

MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES ÉTAT DE CONSOLIDATION CONDENSÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE

POUR L’EXERCICE TERMINÉ LE 28 DÉCEMBRE 2003 (En milliers)

Société mère garante

Émetteur en 2002

Émetteur en 2005

Filialesgarantes

Filiales non garantes

Chiffres consolidés

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation......................................................... 32 232 $ 257 794 $ — $ 79 588 $ 159 214 $ 528 828 $

FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT Nouvelles immobilisations corporelles et nouveaux

actifs incorporels ................................................ — (92 782) — (1 334) (146 342) (240 458) Produit de la vente d’immobilisations corporelles et

d’actifs incorporels............................................. — 620 — 10 190 5 594 16 404 Encaissement de prêts accordés à des clients,

montant net ......................................................... — — — — 15 310 15 310 Participation dans Molson USA, LLC.................... — (5 240) — — — (5 240) Autres ...................................................................... — (630) — — — (630)

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’investissement .................................................... — (98 032) — 8 856 (125 438) (214 614)

FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS DE FINANCEMENT Émission d’actions en vertu de régimes de

rémunération à base d’actions............................ 2 491 — — — — 2 491 Dividendes versés ................................................... (29 820) — — — — (29 820) Produit d’emprunts à court terme ........................... — 796 600 — — — 796 600 Remboursements d’emprunts à court terme........... — (811 700) — — (69 070) (880 770) Produit des effets de commerce.............................. — 249 645 — — — 249 645 Paiements au titre de la dette et des obligations

découlant de contrats de location-acquisition.... — (462 547) — — — (462 547) Variation du solde des découverts bancaires.......... — (32 992) — — — (32 992) Placements nets dans des filiales et prêts accordés

(à) par des filiales ............................................... (4 610) 101 535 — (86 687) (10 238) — Flux de trésorerie nets liés aux activités de

financement ........................................................... (31 939) (159 459) — (86 687) (79 308) (357 393) ESPÈCES ET QUASI-ESPÈCES

Augmentation (diminution) nette des espèces et quasi-espèces ...................................................... 293 303 — 1 757 (45 532) (43 179)

Effet des fluctuations de change sur les espèces et quasi-espèces ...................................................... — — — 458 2 994 3 452

Solde au début de l’exercice ..................................... 161 499 — 634 57 873 59 167 Solde à la fin de l’exercice ........................................ 454 $ 802 $ — $ 2 849 $ 15 335 $ 19 440 $

RUBRIQUE 9. Modifications de la présentation de l’information comptable et financière et divergences d’opinion avec les experts-comptables à cet égard

Aucune.

RUBRIQUE 9A. CONTRÔLES ET PROCÉDURES

Évaluation des contrôles et procédures de présentation de l’information

Nos contrôles et procédures de présentation de l’information sont conçus de manière à s’assurer que l’information devant être fournie dans les rapports que nous déposons ou transmettons en vertu de la Securities Exchange Act of 1934, dans sa version modifiée (l’Exchange Act), est consignée, traitée, résumée et rapportée au cours des délais prévus dans les règles et formulaires de la Securities and Exchange Commission, et que cette information est accumulée et communiquée à la direction de la Société, y compris le chef de la direction mondial et le chef de la direction financière mondial, s’il y a lieu, de manière à permettre la prise de décisions au moment opportun à l’égard de l’information à fournir. Les membres de la direction doivent faire preuve de discernement lorsqu’ils évaluent les coûts et les avantages de ces contrôles et procédures qui, de par leur nature, ne peuvent donner qu’une assurance raisonnable à l’égard des objectifs de contrôle de la direction. Parailleurs, nous avons des placements dans certaines entités non consolidées que nous ne contrôlons ni ne dirigeons. Par conséquent, nos contrôles et procédures de présentation de l’information à l’égard de ces entités sont essentiellement plus limités que ceux que nous maintenons à l’égard de nos filiales consolidées.

Page 137: molson coors brewing  2005_AR_FRENCH

117

Le chef de la direction mondial et le chef de la direction financière mondial ont évalué, avec l’assistance d’autres membres de la direction, l’efficacité de nos contrôles et procédures de présentation de l’information au 25 décembre 2005. En se basant sur leur évaluation, ils ont déterminé, comme nous l’avions initialement présenté dans notre formulaire 10-Q/A du premier trimestre, qu’il existait une faiblesse importante du contrôle interne à l’égard de la présentation de l’information financière en ce qui a trait à la comptabilisation des impôts sur les bénéfices, qui était toujours présente au 25 décembre 2005. En raison de cette faiblesse importante, notre chef de la direction mondial et notre chef de la direction financière mondial ontconclu que nos contrôles et procédures à l’égard de la présentation de l’information n’offraient pas une assurance raisonnable à l’égard des objectifs de contrôle de la direction au 25 décembre 2005. Nonobstant cette faiblesse importante, nous avons mis en œuvre des procédures additionnelles afin de nous assurer que nos états financiers au 25 décembre 2005 et pour l’exercice terminé à cette date donnaient, à tous les égards importants, une image fidèle selon les principes comptables généralement reconnus.

Les attestations et les annexes 31 et 32 jointes aux présentes doivent être lues en parallèle avec les informations stipulées aux présentes.

Rapport de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière

Les membres de notre direction sont chargés d’établir et de maintenir un contrôle interne adéquat à l’égard de l’information financière, au sens attribué à l’expression Internal Control Over Financial Reporting dans la Rule 13a-15(f) de la loi. Le contrôle interne à l’égard de l’information financière exercé par la Société vise à fournir une assurance raisonnablequant à la fiabilité de l’information financière et à la préparation des états financiers aux fins externes conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada.

Le chef de la direction mondial et le chef de la direction financière mondial ont évalué, avec l’assistance d’autres membres de la direction, l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière au 25 décembre 2005 d’après les critères prévus dans l’Internal Control–Integrated Framework publié par le Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission. En se basant sur leur évaluation, ils ont conclu, comme nous l’avions initialement présenté dans notre formulaire 10-Q/A du premier trimestre de 2005, qu’il existait une faiblesse importante du contrôle interne à l’égard de l’information financière en ce qui a trait à la comptabilisation des impôts sur les bénéfices, qui demeurait en vigueur au 25 décembre 2005 et que, par conséquent, le contrôle interne à l’égard de l’information financière était inefficace au 25 décembre 2005.

Une faiblesse importante est une faiblesse du contrôle, ou une combinaison de faiblesses du contrôle, qui fait en sorte qu’il n’est pas totalement improbable qu’une inexactitude importante ne soit pas prévenue ou détectée dans les états financiersannuels ou intermédiaires. Au 25 décembre 2005, la Société ne maintenait pas de contrôles efficaces à l’égard de l’intégralité etde l’exactitude de la charge d’impôts et des comptes connexes du bilan. Plus précisément, les contrôles de la Société à l’égarddes processus et des procédures liés à la détermination et à l’examen des charges d’impôts trimestrielles et annuelles n’étaientpas adéquats pour garantir que la charge d’impôts était préparée conformément aux principes comptables généralement reconnus. Cette faiblesse du contrôle s’est traduite par le redressement du premier trimestre de 2005 de même que par des ajustements des états financiers consolidés annuels de 2005. En outre, cette faiblesse du contrôle pourrait entraîner une inexactitude de la charge d’impôts et des comptes connexes du bilan qui se traduirait par une inexactitude importante des étatsfinanciers consolidés annuels ou intermédiaires qui ne serait pas prévenue ni détectée. Par conséquent, la Société a déterminé que cette faiblesse du contrôle constitue une faiblesse importante.

Puisque Molson Canada et Kaiser Brésil ont fait l’objet d’une fusion les intégrant dans la Société en 2005, il n’était pas nécessaire de les inclure dans l’évaluation du contrôle interne à l’égard de l’information financière effectuée par la direction pour l’exercice. Par conséquent, la direction les a exclues de son évaluation. Molson Canada est une filiale en propriété exclusive dont le total de l’actif et le total des produits représentent, respectivement, 50 % et 28 % des montants des états financiers consolidés connexes au 25 décembre 2005 et pour l’exercice terminé à cette date. L’unité d’exploitation Kaiser Brésil est présentée à titred’activité abandonnée dans les états financiers ci-joints en raison de sa vente en janvier 2006 et son actif total représente 5 % du montant des états financiers consolidés au 25 décembre 2005.

Le cabinet d’experts-comptables enregistrés indépendants de la Société a vérifié et publié son rapport de vérification sur l’évaluation par la direction de l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière daté du 25 décembre2005, qui est reproduit dans les présentes.

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Correction de la faiblesse importante du contrôle interne à l’égard de l’information financière

Comme nous l’avions initialement présenté dans notre formulaire 10-Q/A du premier trimestre de 2005, nous avons repéré la faiblesse importante du contrôle interne à l’égard de l’information financière mentionnée ci-dessus, qui était toujours présente au 25 décembre 2005. Au cours de 2005, nous nous sommes efforcés de mettre en œuvre les mesures suivantes pour corriger cette faiblesse importante :

Nous avons engagé du personnel chevronné, dont un nouveau vice-président, Fiscalité, et deux autres cadres supérieurs, Fiscalité;

Nous mettons en œuvre des procédures additionnelles afin d’assurer le caractère adéquat des examens liés aux questions d’ordre fiscal;

Bien qu’elle n’ait pas été achevée au 25 décembre 2005, nous procéderons à l’implémentation d’un nouveau logiciel pour automatiser et améliorer le contrôle exercé sur cette activité.

Outre l’achèvement de l’implémentation d’un nouveau logiciel pour automatiser et améliorer la transparence et le contrôle à l’égard de l’établissement d’une provision pour impôts (soit la troisième mesure correctrice mentionnée ci-dessus), nous avons l’intention de continuer à évaluer la nécessité de mettre en œuvre des contrôles internes additionnels en ce qui a trait à la comptabilisation des impôts sur les bénéfices dans la mesure nécessaire et appropriée.

Changements dans le contrôle interne à l’égard de l’information financière

Au cours du trimestre terminé le 25 décembre 2005, aucun changement dans le contrôle interne n’a eu une incidence importante, ou ne devrait raisonnablement avoir une incidence importante, sur le contrôle interne de la Société à l’égard de l’information financière.

RUBRIQUE 9B. Autres renseignements

Aucun.

PARTIE III

RUBRIQUE 10. Administrateurs et hauts dirigeants de la société inscrite

Intégrée par renvoi dans la circulaire de sollicitation de procurations par la direction définitive de la société.

RUBRIQUE 11. Rémunération de la direction

Intégrée par renvoi dans la circulaire de sollicitation de procurations par la direction définitive de la société.

RUBRIQUE 12. Titres appartenant à certains propriétaires véritables et à la direction

L’information relative à la propriété de titres de certains propriétaires véritables et membres de la direction est intégrée par renvoi dans la circulaire de sollicitation de procurations par la direction définitive de la société.

Renseignements sur le programme de rémunération à base de titres de participation

Le tableau suivant résume les renseignements sur le programme incitatif à base de titres de participation d’Adolph Coors de 1990 (le « programme incitatif ») et le programme de rémunération à base de titres de participation à l’intention des administrateurs indépendants au 25 décembre 2005. Toutes les attributions en circulation indiquées dans le tableau ci-après se rapportent à nos actions ordinaires de catégorie B.

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Catégorie de programme

ANombre de titres devant être émis à l’exercice d’options, de

bons de souscription ou de droits émis ou en circulation

BPrix d’exercice moyen pondéré

des options, bons de souscription et droits émis ou en

circulation

CNombre de titres disponibles aux fins d’émission future aux termes de programmes de rémunération à base de titres de participation

(exception faite des titres indiqués dans la colonne A)

Programmes de rémunération à base de titres de participation approuvés par les porteurs de titres......................................... 9 205 3881, 2 63,14 $1, 2 3 382 2631, 2

Programmes de rémunération à base de titres de participation non approuvés par les porteurs de titres............................. Aucun Aucun Aucun

2 Nous pouvons émettre des titres aux termes de notre programme de rémunération à base de titres de participation sous une autre forme que des options, des bons de souscription ou des droits. Aux termes du programme incitatif, nous pouvons effectuer des attributions d’actions comportant des restrictions, au sens de Restricted Stock Awards du programme incitatif.

3 Dans le cadre de la fusion, nous avons échangé environ 1,3 million d’options d’achat d’actions ordinaires de Molson contre des options d’achat d’actions de Molson Coors aux termes de notre programme incitatif. Pour que l’échange puisse être effectué, le comité de rémunération du conseil d’administration de Coors a approuvé 5,0 millions d’actions aux fins d’échange aux termes du programme incitatif en 2005.

Au 25 décembre 2005, on dénombrait 138 252 unités d’actions comportant des restrictions en circulation, y compris des actions dont les restrictions quant à la propriété (c.-à-d. les périodes d’acquisition) ont cessé de s’appliquer au moment dela fusion menée à terme le 9 février 2005, ainsi que des unités d’actions comportant des restrictions émises après la fusion. Les unités d’actions comportant des restrictions sont actuellement octroyées aux membres de la direction. Ces actions comportant des restrictions, de même que les unités équivalentes convertibles en actions ordinaires, comportent des dividendes qui seront convertibles en actions de catégorie B de MCBC à la fin de la période de trois ans et peuvent être émises à un plus grand nombre d’employés depuis 2006. Ces instruments visent à récompenser un rendement exceptionnel et à fidéliser le personnel. Le nombre octroyé, le cas échéant, sera fonction du rendement.

Tous les titres non acquis et émis aux termes du programme incitatif et du programme de rémunération à base de titres de participation à l’intention des administrateurs indépendants ont été acquis immédiatement au moment de la fusion.

Pour 2006, la société a décidé de continuer de privilégier le programme de rémunération incitatif annuel au rendement et de continuer comme par les années antérieures d’utiliser des options d’achat d’actions et des unités d’actions comportant des restrictions à titre d’incitatif à long terme. Des actions au rendement, qui seront convertibles en actions de catégorie B de MCBC, seront émises dans le cadre d’un nouveau programme incitatif à base de titres de participation et seront octroyées, en fonction de la réalisation d’objectifs de rendement de la société devant être approuvés par le conseil. Leprincipe qui sous-tend les actions au rendement est analogue à celui du programme de réduction de la dette de 2004 pour nos membres de la direction, mais sera offert à un plus grand nombre d’employés. La période de rendement pour la réalisation des objectifs établis sera d’au moins deux ans et d’au plus cinq ans. Si les objectifs ne sont pas atteints, aucune action ne sera émise.

RUBRIQUE 13. Liens et opérations entre apparentés

Intégrée par renvoi dans la circulaire de sollicitation de procurations par la direction définitive de la société.

RUBRIQUE 14. Principaux honoraires et services de vérificateurs

Intégrée par renvoi dans la circulaire de sollicitation de procurations par la direction définitive de la société.

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PARTIE IV

RUBRIQUE 15. Pièces et annexes des états financiers

a) États financiers, annexes des états financiers et pièces

Les documents suivants sont déposés en tant que partie intégrante du présent rapport sur formulaire 10-K

1) Rapport de la direction aux actionnaires

Rapport des experts-comptables indépendants

États consolidés des résultats et du résultat étendu pour chacune des trois années comprises dans la période terminée le 25 décembre 2005

Bilans consolidés au 25 décembre 2005 et au 26 décembre 2004

États consolidés des flux de trésorerie pour chacune des trois années comprises dans la période terminée le 25 décembre 2005

États consolidés des capitaux propres pour chacune des trois années comprises dans la période terminée le 25 décembre 2005

Notes afférentes aux états financiers consolidés

2) Annexe II – Comptes d’évaluation et comptes connexes pour chacune des trois années visées comprises dans la période terminée le 25 décembre 2005.

3) Liste des pièces

Numéro de la pièce Description du document

2.1 Convention de souscription d’actions conclue entre Coors Worldwide, Inc. et Adolph Coors Company et Interbrew, S.A., Interbrew UK Holdings Limited, Brandbrew S.A. et Golden Acquisition Limited en date du 24 décembre 2001, et modifiée le 1er février 2002 (intégrée par renvoi à la pièce 2.1 au formulaire 8-K/A déposé auprès de la SEC le 18 avril 2002).

2.2 Convention et plan de fusion intervenu en date du 14 août 2003 entre Adolph Coors Company, société du Colorado, et Adolph Coors Company, société du Delaware (intégrée par renvoi à la pièce 2.1 au formulaire 8-K déposé auprès de la SEC le 6 octobre 2003).

2.3 Convention de regroupement intervenue en date du 21 juillet 2004, conclue entre Adolph Coors Company, Coors Canada Inc. et Molson Inc., de même que les pièces U.C. intégrées par renvoi à la pièce 2.1 de notre Rapport courant sur formulaire 8-K déposé le 4 août 2004, dans sa version modifiée par la modification no 1 (intégrée par renvoi à l’annexe B-II de la circulaire conjointe d’information de la direction sur Schedule 14A, déposée auprès de la SEC le 10 décembre 2004) et par la modification no 2 (intégrée par renvoi à la pièce 2.1 à notre Rapport courant sur formulaire 8-K déposé auprès de la SEC le 14 janvier 2005).

2.4 Plan d’arrangement, y compris les annexes (intégré par renvoi à l’annexe D de la circulaire conjointe d’information de la direction sur Schedule 14A, déposée auprès de la SEC le 10 décembre 2004).

3.1 Certificat de constitution refondu de Molson Coors Brewing Company (intégré par renvoi à l’annexe G de la circulaire conjointe d’information de la direction sur Schedule 14A, déposée le 9 décembre 2004).

3.2 Règlements administratifs modifiés et refondus de Molson Coors Brewing Company (intégrés par renvoi à l’annexe H de la circulaire conjointe d’information de la direction sur Schedule 14A, et déposée le 9 décembre 2004).

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Numéro de la pièce Description du document

4.1 Acte de fiducie intervenu en date du 7 mai 2002 entre l’émetteur, les garants et Deutsche Bank Trust Company Americas, à titre de fiduciaire (intégré par renvoi à la pièce 4.1 au rapport trimestriel sur formulaire 10-Q pour le trimestre terminé le 31 mars 2002).

4.2 Premier acte de fiducie supplémentaire, daté du 7 mai 2002, intervenu entre l’émetteur, les garants et Deutsche Bank Trust Company Americas, à titre de fiduciaire (intégré par renvoi à la pièce 4.2 au rapport annuel sur formulaire 10-Q pour le trimestre terminé le 31 mars 2002).

4.3 Convention de crédit datée du 1er février 2002 conclue entre Adolph Coors Company, CBC, Golden Acquisition Limited, les prêteurs, Deutsche Bank, Alex. Brown Inc., à titre d’agent de syndication, J.P. Morgan Chase Bank, à titre d’agent administratif, et J.P. Morgan Europe Limited, à titre d’agent de Londres (intégrée par renvoi à la pièce 10.15 au formulaire 10-K pour l’exercice terminé le 30 décembre 2001).

4.4 Convention relative au prêt relais datée du 1er février 2002 conclue entre Adolph Coors Company, CBC, les prêteurs, Morgan Stanley Senior Funding, Inc., à titre d’agent de syndication, JPMorgan Chase Bank, à titre d’agent administratif, et J.P. Morgan Europe Limited, à titre d’agent de Londres (intégrée par renvoi à la pièce 10.16 au formulaire 10-K pour l’exercice terminé le 30 décembre 2001).

4.5 Modification no 4 de la convention de crédit, datée du 24 novembre 2004, conclue entre Adolph Coors Company, Coors Brewing Company, Golden Acquisition Limited, les prêteurs, Deutsch Bank Securities Inc., à titre d’agent de syndication, J.P. Morgan Europe Limited, à titre d’agent de Londres, et JPMorgan Chase Bank, à titre d’agent administratif (intégrée par renvoi à la pièce 99.1 au formulaire 8-K, déposé auprès de la SEC le 15 février 2005).

4.6 Convention de droits de suite datée du 9 février 2005, conclue entre Adolph Coors Company, Pentland Securities (1981) Inc., 4280661 Canada Inc., Nooya Investments Ltd., Lincolnshire Holdings Limited, 4198832 Canada Inc., BAX Investments Limited, 6339522 Canada Inc., Barleycorn Investments Ltd., DJS Holdings Ltd., 6339549 Canada Inc., Hoopoe Holdings Ltd., 6339603 Canada Inc, et The Adolph Coors, Jr. Trust, fiducie datée du 12 septembre 1969 (intégrée par renvoi à la pièce 99.2 au formulaire 8-K, déposé le 15 février 2005).

4.7 Régime d’options d’achat d’actions canadien de 1988 de Molson Inc., dans sa version révisée (intégré par renvoi à la pièce 4.3 au formulaire S-8, déposé le 8 février 2005).

4.8 Régime de rémunération au rendement de Molson Coors Brewing Company (intégré par renvoi à la pièce 4.3 au formulaire S-8, déposé le 18 avril 2005).

4.9 Acte de fiducie daté du 22 septembre 2005, conclu entre Molson Coors Capital Finance ULC, Molson Coors Brewing Company, Coors Brewing Company, Coors Distributing Company, Coors International Market Development, L.L.L.P., Coors Worldwide, Inc., Coors Global Properties, Inc., Coors Intercontinental, Inc., et Coors Brewing Company International, Inc. et TD Banknorth, National Association et La Société Canada Trust, en qualité de cofiduciaires (intégré par renvoi à la pièce 4.1 au formulaire S-4, déposé le 19 octobre 2005).

4.10 Premier acte de fiducie supplémentaire daté du 22 septembre 2005, conclu entre Molson Coors Capital Finance ULC, Molson Coors Brewing Company, Coors Brewing Company, Coors Distributing Company, Coors International Market Development, L.L.L.P., Coors Worldwide, Inc., Coors Global Properties, Inc., Coors Intercontinental, Inc., et Coors Brewing Company International, Inc. et TD Banknorth, National Association, en qualité de fiduciaires (intégré par renvoi à la pièce 4.2 au formulaire S-4, déposé le 19 octobre 2005).

4.11 Deuxième acte de fiducie supplémentaire daté du 22 septembre 2005, conclu entre Molson Coors Capital Finance ULC, Molson Coors Brewing Company, Coors Brewing Company, Coors Distributing Company, Coors International Market Development, L.L.L.P., Coors Worldwide, Inc., Coors Global Properties, Inc., Coors Intercontinental, Inc., et Coors Brewing Company International, Inc. et La Société Canada Trust, en qualité de fiduciaires (intégré par renvoi à la pièce 4.3 au formulaire S-4, déposé le 19 octobre 2005).

4.12 Billets à 4,85 % d’un capital global de 300 000 000 $ US échéant en 2010 (intégrés par renvoi à la pièce 4.4 au formulaire S-4, déposé le 19 octobre 2005).

4.13 Billets à 5,00 % d’un capital global de 900 000 000 $ CA échéant en 2015 (intégrés par renvoi à la pièce 4.5 au formulaire 10-Q, déposé le 4 novembre 2005).

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Numéro de la pièce Description du document

4.14 Convention de droits de suite datée du 22 septembre 2005, entre Molson Coors Capital Finance ULC, Molson Coors Brewing Company, Coors Brewing Company, Coors Distributing Company, Coors International Market Development, L.L.L.P., Coors Worldwide, Inc., Coors Global Properties, Inc., Coors Intercontinental, Inc., et Coors Brewing Company International, Inc. et J.P. Morgan Securities Inc. et Morgan Stanley & Co. Incorporated, en qualité de représentants de plusieurs acquéreurs initiaux désignés dans la convention d’achat connexe (intégrée par renvoi à la pièce 4.5 au formulaire S-4, déposé le 19 octobre 2005).

4.15 Convention d’offre d’échange datée du 22 septembre 2005, conclue entre Molson Coors Capital Finance ULC, Molson Coors Brewing Company, Coors Brewing Company, Coors Distributing Company, Coors International Market Development, L.L.L.P., Coors Worldwide, Inc., Coors Global Properties, Inc., Coors Intercontinental, Inc., et Coors Brewing Company International, Inc., et BMO Nesbitt Burns Inc., Valeurs Mobilières TD Inc., J.P. Morgan Securities Inc., Morgan Stanley & Co. Incorporated, Deutsche Bank Securities Inc., Deutsche Bank Securities Limited, J.P. Morgan Securities Canada Inc., et Morgan Stanley Canada Limited, en qualité d’acquéreurs initiaux nommés dans la convention d’achat canadienne connexe (intégrée par renvoi à la pièce 4.7 au formulaire 10-Q, déposé le 4 novembre 2005).

10.1* Programme incitatif à base de titres de participation d’Adolph Coors Company de 1990 entré en vigueur le 14 août 2003, dans sa version corrigée et mise à jour le 30 juin 2004 (intégré par renvoi à la pièce 10.1 au formulaire 10-Q, déposé auprès de la SEC le 5 août 2004).

10.2 Contrat de distribution de CBC (intégré par renvoi à la pièce 10.20 au formulaire 10-K pour l’exercice terminé le 29 décembre 1996).

10.3* Programme de rémunération à base de titres de participation à l’intention des administrateurs indépendants d’Adolph Coors Company, modifié et refondu le 13 novembre 2003, dans sa version corrigée et mise à jour le 30 juin 2004 (intégré par renvoi à la pièce 10.3 au formulaire 10-Q, déposé auprès de la SEC le 5 août 2004).

10.4 Convention de distribution, datée du 5 octobre 1992, conclue entre la société et ACX Technologies, Inc. (intégrée aux présentes par renvoi à la convention de distribution incluse en tant que pièce 2, 19.1 et 19.1A à la déclaration d’enregistrement sur formulaire 10 déposé par ACX Technologies, Inc. (dossier no 0-20704) auprès de la SEC le 6 octobre 1992, dans sa version modifiée).

10.5* Régime d’unité d’actions d’Adolph Coors Company (intégré par renvoi à la pièce 10.16 au formulaire 10-K pour l’exercice terminé le 28 décembre 1997) et la modification de 1999 (intégrée par renvoi à la pièce 10.16 au formulaire 10-K pour l’exercice terminé le 27 décembre 1998).

10.8 Programme d’augmentation de l’approvisionnement en eau d’Adolph Coors Company (intégré par renvoi à la pièce 10.12 au formulaire 10-K pour l’exercice terminé le 31 décembre 1989).

10.9* Contrats de changement de contrôle modifiés à l’intention du président du conseil et du chef de la direction (intégrés par renvoi à la pièce 10.10 au formulaire 10-K pour l’exercice terminé le 29 décembre 2002).

10.10* Contrats de changement de contrôle modifiés à l’intention des autres dirigeants (intégrés par renvoi à la pièce 10.11 au formulaire 10-K pour l’exercice terminé le 29 décembre 2002).

10.11 Contrat d’approvisionnement conclu entre CBC et Ball Metal Beverage Container Corp. en date du 12 novembre 2001 (intégré par renvoi à la pièce 10.12 au formulaire 10-K pour l’exercice terminé le 30 décembre 2001).

10.12 Contrat d’approvisionnement conclu entre Rocky Mountain Metal Container, LLC et CBC en date du 12 novembre 2001 (intégré par renvoi à la pièce 10.13 au formulaire 8-K/A déposé le 18 avril 2002).

10.13 Contrat cadre de service mondial refondu conclu entre CBC et EDS Information Services, LLC et entré en vigueur le 1er janvier 2004 (déposé aux termes d’une demande de traitement confidentielle) (intégré par renvoi à la pièce 10.13 au formulaire 10-K déposé le 12 mars 2004).

10.16* Programme de rémunération différée d’Adolph Coors Company, dans sa version modifiée et refondue le 1er janvier 2002, tel qu’il a été corrigé et mis à jour le 30 juin 2004 (intégré par renvoi à la pièce 10.16 au formulaire 10-Q déposé auprès de la SEC le 5 août 2004).

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Numéro de la pièce Description du document

10.17 Convention de vente et d’achat conclue entre Graphic Packaging Corporation et Coors Brewing Company (intégrée par renvoi à la pièce 99.1 au formulaire 8-K daté du 25 mars 2003, déposé par Graphic Packaging International Corporation).

10.18 Convention d’approvisionnement conclue entre CBC et Owens-Brockway, Inc. en date du 29 juillet 2003, entrée en vigueur le 1er août 2003 (intégrée par renvoi à la pièce 10.20 au formulaire 10-Q pour l’exercice terminé le 29 septembre 2003).

10.19 Contrat commercial (achat de conditionnement) conclu entre Owens-Brockway Glass Container Inc. et Coors Brewing Company, entré en vigueur le 1er août 2003 (intégré par renvoi à la pièce 10.21 au formulaire 10-Q pour le trimestre terminé le 29 décembre 2003).

10.20 Contrat cadre de service mondial refondu conclu entre CBC et EDS Information Services, LLC et entré en vigueur le 1er janvier 2004 (intégré par renvoi à notre rapport annuel sur formulaire 10-K déposé le 12 mars2004).

10.21 Convention d’achat US datée du 15 septembre 2005, entre Molson Coors Capital Finance ULC, Molson Coors Brewing Company, Coors Brewing Company, Coors Distributing Company, Coors International Market Development, L.L.L.P., Coors Worldwide, Inc., Coors Global Properties, Inc., Coors Intercontinental, Inc., et Coors Brewing Company International, Inc. et J.P. Morgan Securities Inc. et Morgan Stanley & Co. Incorporated, en qualité de représentants de plusieurs acquéreurs initiaux qui y sont nommés (intégrée par renvoi à la pièce 10.1 au formulaire 10-Q, déposé le 4 novembre 2005).

10.22 Convention d’achat canadienne datée du 15 septembre 2005, entre Molson Coors Capital Finance ULC, Molson Coors Brewing Company, Coors Brewing Company, Coors Distributing Company, Coors International Market Development, L.L.L.P., Coors Worldwide, Inc., Coors Global Properties, Inc., Coors Intercontinental, Inc., et Coors Brewing Company International, Inc. et BMO Nesbitt Burns Inc., Valeurs Mobilières TD Inc., J.P. Morgan Securities Inc., Morgan Stanley & Co. Incorporated, Deutsche Bank Securities Inc., Deutsche Bank Securities Limited, J.P. Morgan Securities Canada Inc., et Morgan Stanley Canada Limited, en qualité d’acquéreurs initiaux (intégrée par renvoi à la pièce 10.2 au formulaire 10-Q, déposé le 4 novembre 2005).

10.23* Lettre d’entente datée du 27 avril 2005 entre Daniel J. O’Neill et Molson Coors Brewing Company (intégrée par renvoi à la pièce 99.1 au formulaire 8-K déposé le 28 avril 2005).

10.24* Contrat de travail entre Molson Coors Brewing Company et W. Leo Kiely III, daté du 27 juin 2005 (intégré par renvoi à la pièce 99.1 au formulaire 8-K déposé le 1er juillet 2005).

10.25* Contrat de travail entre Molson Coors Brewing Company et Peter H. Coors, daté du 27 juin 2005 (intégré par renvoi à la pièce 99.2 au formulaire 8-K déposé le 1er juillet 2005).

10.26 Convention de crédit datée du 17 février 2005, conclue entre Molson Coors Brewing Company, Coors Brewing Company, Molson Canada 2005, Molson Inc. et Molson Coors Capital Finance ULC; les prêteurs; JPMorgan Chase Bank, N.A., en qualité d’agent administratif; et and JPMorganChase Bank, N.A., succursale de Toronto, en qualité d’agent administratif canadien (intégrée par renvoi à la pièce 99.1 au rapport courant de la société sur formulaire 8-K daté du 23 février 2005).

10.27 Convention de cautionnement de filiale datée du 17 février 2005, conclue entre Molson Coors Brewing Company, Coors Brewing Company, Molson Canada 2005, Molson Inc. et Molson Coors Capital Finance ULC, chacune une filiale de la société inscrite à l’annexe I aux présentes et JPMorgan Chase Bank, N.A., en qualité d’agent administratif, pour le compte des prêteurs aux termes de la convention de crédit mentionnée à la pièce 10.1 ci-dessus (intégrée par renvoi à la pièce 99.2 au rapport courant de la société sur formulaire 8-K daté du 23 février 2005).

10.28 Convention de crédit datée du 2 mars 2005, conclue entre Molson Coors Brewing Company, Coors Brewing Company, Molson Canada 2005, Molson Inc., Molson Coors Canada Inc. et Coors Brewers Limited; les prêteurs; Wachovia Bank, National Association, en qualité d’agent administratif, de banque émettrice et de prêteur de crédit de sécurité; et Banque de Montréal, en qualité d’agent administratif canadien, de banque émettrice et de prêteur de crédit de sécurité (intégrée par renvoi à la pièce 99.1 au rapport courant de la société sur formulaire 8-K déposé le 7 mai 2005).

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Numéro de la pièce Description du document

10.29 Convention de cautionnement de filiale datée du 2 mars 2005, conclue entre Molson Coors Brewing Company, Coors Brewing Company, Molson Canada 2005, Molson Inc. Molson Coors Canada Inc. et Coors Brewers Limited, chacune une filiale de la société inscrite à l’annexe I aux présentes et Wachovia Bank, National Association, en qualité d’agent administratif, pour le compte des prêteurs aux termes de la convention de crédit susmentionnée (intégrée par renvoi à la pièce 99.2 au rapport courant de la société sur formulaire 8-K daté du 7 mai 2005).

10.30 Modification no 1, datée du 1er mars 2005, à la convention de crédit datée du 17 février 2005, conclue entre Molson Coors Brewing Company, Coors Brewing Company, Molson Canada 2005, Molson Inc., et Molson Coors Capital Finance ULC; les prêteurs; JPMorgan Chase Bank, N.A., en qualité d’agent administratif; et JPMorganChase Bank, N.A., succursale de Toronto, en qualité d’agent administratif canadien (intégrée par renvoi à la pièce 99.3 au rapport courant de la société sur formulaire 8-K déposé le 7 mai 2005).

10.31 Convention de droit de suite datée du 9 février 2005, conclue entre Adolph Coors Company, Pentland Securities (1981) Inc., 4280661 Canada Inc., Nooya Investments Ltd., Lincolnshire Holdings Limited, 4198832 Canada Inc., BAX Investments Limited, 6339522 Canada Inc., Barleycorn Investments Ltd., DJS Holdings Ltd., 6339549 Canada Inc., Hoopoe Holdings Ltd., 6339603 Canada Inc., et The Adolph Coors, Jr. Trust, fiducie datée du 12 septembre 1969 (intégrée par renvoi à la pièce 99.2 au rapport courant de la société sur formulaire 8-K daté du 15 février 2005).

10.32* Modèle de lettre d’engagement du programme de protection et de maintien en fonction des dirigeants (intégré par renvoi à la pièce 10.7 au formulaire 10-Q déposé le 11 mai 2005).

10.33* Programme incitatif de Molson Coors 2005 (intégré par renvoi à la pièce 10.8 au formulaire 10-Q déposé le 11 mai 2005).

21 Liste des filiales de la société inscrite.

23 Consentement du cabinet d’experts comptables publics enregistré indépendant.

31.1 Attestation du chef de la direction en vertu de l’article 302.

31.2 Attestation du chef de la direction financière en vertu de l’article 302.

32 Déclaration écrite du chef de la direction et du chef de la direction financière fournie en vertu de l’article 906 de la Sarbanes-Oxley Act of 2002 (18 U.S.C. Section 1350).

* Représente un contrat de gestion.

b) Pièces

Les pièces énumérées à l’alinéa 15(a)(3) ci-dessus sont déposées aux termes de l’Item 601 du Regulation S-K.

c) Autres annexes des états financiers

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SIGNATURES

Conformément aux dispositions de l’article 13 ou de l’alinéa 15(d) de la Securities Exchange Act of 1934, la société inscrite a dûment fait signer le présent rapport en son nom par le soussigné, dûment autorisé à cette fin.

MOLSON COORS BREWING COMPANY

Par : [s] W. LEO KIELY III W. Leo Kiely III

Président, chef mondial de la direction et administrateur (dirigeant principal)

Par : [s] TIMOTHY V. WOLF

Timothy V. Wolf Vice-président et chef mondial des services financiers (agent financier principal)

Par : [s] MARTIN L. MILLER

Martin Miller Vice-président et contrôleur mondial (chef comptable principal)

Conformément aux dispositions de la Securities Exchange Act of 1934, le présent rapport a été signé par les administrateurs suivants au nom de la société inscrite, en leur qualité et à la date indiqués.

Par : [s] ERIC H. MOLSON

Eric H. Molson Président du conseil

Par : [s] PETER H. COORS

Peter H. Coors Vice-président du conseil

Par : [s] FRANCESCO BELLINI

Francesco Bellini Administrateur

Par : [s] JOHN E. CLEGHORN

John E. Cleghorn Administrateur

Par : [s] MELISSA E. COORS OSBORN

Melissa E. Coors Osborn Administratrice

Par : [s] CHARLES M. HERINGTON

Charles M. Herington Administrateur

Par : [s] FRANKLIN W. HOBBS

Franklin W. Hobbs Administrateur

Par : [s] GARY S. MATTHEWS

Gary S. Matthews Administrateur

Par : [s] ANDREW T. MOLSON

Andrew T. Molson Administrateur

Par : [s] DAVID P. O’BRIEN

David P. O’Brien Administrateur

Par : [s] PAMELA H. PATSLEY

Pamela H. Patsley Administratrice

Par : [s] H. SANFORD RILEY

H. Sanford Riley Administrateur

Le 10 mars 2006

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RELEVÉ II

COMPTES D’ÉVALUATION ET COMPTES CONNEXES MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES

(en milliers)

Solde au début de l’exercice

Soldes acquis dans le cadre de l’opération avec Molson

Ajouts aux coûts et aux dépenses2 Déductions1

Impact des taux de change

Solde à la fin de l’exercice

Provision pour créances douteuses – Comptes débiteurs

Exercice terminé le 25 décembre 2005 ...................................... 9 110 $ 1 736 $ 1 534 $ (2 150) $ (750) $ 9 480 $26 décembre 2004 ...................................... 12 413 — 2 158 (7 458) 1 997 9 110 28 décembre 2003 ...................................... 14 334 — 836 (3 973) 1 216 12 413 Provision pour créances douteuses –

Billets à recevoir à court terme Exercice terminé le 25 décembre 2005 ...................................... 3 883 $ — $ 1 024 $ (887) $ (391) $ 3 629 $26 décembre 2004 ...................................... 4 641 — 385 (1 468) 325 3 883 28 décembre 2003 ...................................... 6 582 — (37) (2 389) 485 4 641 Provision pour créances douteuses –

Billets à recevoir à long terme Exercice terminé le 25 décembre 2005 ...................................... 11 053 $ — $ 2 916 $ (2 523) $ (1 117) $ 10 329 $26 décembre 2004 ...................................... 12 548 — 1 097 (3 539) 947 11 053 28 décembre 2003 ...................................... 17 794 — (100) (6 456) 1 310 12 548 Provision pour stocks désuets Exercice terminé le 25 décembre 2005 ...................................... 11 564 $ 69 $ 16 655 $ (15 718) $ (637) $ 11 933 $26 décembre 2004 ...................................... 15 911 — 28 117 (33 073) 609 11 564 28 décembre 2003 ...................................... 15 024 — 16 512 (16 451) 826 15 911

1 Radiation des créances irrécouvrables, réclamations ou stocks désuets

2 Les sommes entre parenthèses représentent des recouvrements.

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PIÈCE 21

MOLSON COORS BREWING COMPANY ET SES FILIALES

FILIALES DE LA SOCIÉTÉ INSCRITE

Le tableau suivant énumère nos filiales importantes et leur territoire d’organisation ou de constitution en date du 25 décembre 2005. Il est tenu compte de toutes nos filiales dans nos états financiers consolidés.

NomÉtat/pays d’organisation

ou de constitution Coors Brewing Company Colorado Coors Global Properties, Inc. Colorado Coors International Market Development, L.L.L.P. Colorado Coors Worldwide, Inc. Colorado Golden Acquisition Ltd. Angleterre Coors Holding Ltd. Angleterre Coors Brewers Limited AngleterreCoors Brewing Company International, Inc. Colorado Molson Coors Capital Finance ULC Canada MC Finance General ULC Canada Molson Coors Finance LP Canada Coors Intercontinental, Inc. Colorado Molson Coors Callco ULC Canada Molson Coors Canada Inc. (auparavant Coors Canada, Inc.) Canada Molson Inc. Canada Carling O’Keefe Company Canada Kaiser Paricipacoes S.A. (KP) Brésil Cervejarias Kaiser Brasil S.A. (CKB) Brésil Molson Canada Company Canada Molson Canada (2005) Canada

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PIÈCE 23

CONSENTEMENT DES EXPERTS-COMPTABLES INDÉPENDANTS

Par les présentes, nous consentons à ce que soit intégré par renvoi dans la déclaration d’inscription sur formulaire S-8 (nos 33-35035, 33-40730, 33-59979, 333-45869, 333-103573, 333-59516, 333-38378 et 333-122628) et sur formulaire S-3 (333-120776) de Molson Coors Brewing Company notre rapport daté du 10 mars 2006 portant sur les états financiers consolidés, l’annexe aux états financiers, l’évaluation de la direction des contrôles internes à l’égard de la présentation de l’information financière et sur l’efficacité des contrôles internes à l’égard de la présentation de l’informationfinancière qui figurent dans le présent rapport annuel sur formulaire 10-K.

PricewaterhouseCoopers LLP

Denver, Colorado Le 10 mars 2006

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PIÈCE 31.1

ATTESTATION DU CHEF DE LA DIRECTION EN VERTU DE L’ARTICLE 302

Je, W. Leo Kiely III, atteste ce qui suit :

1. J’ai examiné le présent rapport annuel sur formulaire 10-K de Molson Coors Brewing Company;

2. À ma connaissance, le présent rapport ne contient aucune information fausse ou trompeuse concernant un fait important ni n’omet un fait important devant être déclaré ou nécessaire à une déclaration non trompeuse, compte tenu des circonstances dans lesquelles elle a été faite, à l’égard de l’exercice visé par le présent rapport;

3. À ma connaissance, les états financiers et les autres éléments d’informations financières présentés dans le présent rapport annuel donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de la société inscrite aux dates de clôture des exercices présentés dans le présent rapport ainsi que des résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour les exercices présentés dans le présent rapport;

4. L’autre dirigeant de la société inscrite qui souscrit une attestation et moi-même avons la responsabilité d’établir et de maintenir des contrôles et procédures de communication de l’information (tel que l’expression « disclosure controls and procedures » est définie dans les Rules 13a-15(e) et 15d-15(e) en vertu de la loi) et des contrôles internes sur la présentation de l’information financière (tel que l’expression « internal control over financial reporting » est définie dans les Rules 13a-15(f) et 15d-15(f) en vertu de la loi) à l’égard de la société inscrite, et nous avons :

a) conçu ou fait concevoir sous notre supervision, et mis en oeuvre ces contrôles et procédures de communication de l’information, pour fournir une assurance raisonnable que l’information importante relative à la société inscrite, y compris ses filiales consolidées, nous est communiquée par d’autres personnes au sein de ces entités, en particulier pendant la période où le présent rapport annuel est établi;

b) conçu ou fait concevoir sous notre supervision, et mis en oeuvre ces contrôles internes sur la présentation de l’information financière, pour fournir une assurance raisonnable que les états financiers de la société inscrite donnent une image fidèle conformément aux principes comptables généralement reconnus;

c) évalué l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information de la société inscrite et présenté dans le présent rapport nos conclusions sur l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information, fondées sur notre évaluation à la fin de la période visée par le présent rapport;

d) indiqué dans le présent rapport s’il était survenu au cours du quatrième trimestre de la société inscrite des changements concernant les contrôles internes sur la présentation de l’information financière qui ont eu une incidence significative ou qui seraient raisonnablement susceptibles d’avoir une incidence significative sur les contrôles internes sur la présentation de l’information financière;

5. L’autre dirigeant de la société inscrite qui souscrit une attestation et moi-même avons présenté aux vérificateurs de la société inscrite et au comité de vérification du conseil d’administration de la société inscrite sur le fondement de notre dernière évaluation :

a) toutes les lacunes significatives et les faiblesses importantes dans le conception ou le fonctionnement des contrôles internes qui pourraient avoir une incidence négative sur la capacité de la société inscrite de comptabiliser, de traiter, de résumer et de présenter des données financières;

b) toute fraude, importante ou non, impliquant la direction ou d’autres salariés qui ont un rôle significatif dans les contrôles internes de la société inscrite.

Le 10 mars 2006 /s/ W. LEO KIELY III W. Leo Kiely III Président, chef mondial de la direction et administrateur (dirigeant principal)

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PIÈCE 31.2

ATTESTATION DU CHEF DES SERVICES FINANCIERS EN VERTU DE L’ARTICLE 302

Je, Timothy V. Wolf, atteste ce qui suit :

1. J’ai examiné le présent rapport annuel sur formulaire 10-K de Molson Coors Brewing Company;

2. À ma connaissance, le présent rapport ne contient aucune information fausse ou trompeuse concernant un fait important ni n’omet un fait important devant être déclaré ou nécessaire à une déclaration non trompeuse, compte tenu des circonstances dans lesquelles elle a été faite, à l’égard de l’exercice visé par le présent rapport;

3. À ma connaissance, les états financiers et les autres éléments d’informations financières présentés dans le présent rapport annuel donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de la société inscrite aux dates de clôture des exercices présentés dans le présent rapport ainsi que des résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour les exercices présentés dans le présent rapport;

4. L’autre dirigeant de la société inscrite qui souscrit une attestation et moi-même avons la responsabilité d’établir et de maintenir des contrôles et procédures de communication de l’information (tel que l’expression « disclosure controls and procedures » est définie dans les Rules 13a-15(e) et 15d-15(e) en vertu de la loi) et des contrôles internes sur la présentation de l’information financière (tel que l’expression « internal control over financial reporting » est définie dans les Rules 13a-15(f) et 15d-15(f) en vertu de la loi) à l’égard de la société inscrite, et nous avons :

a) conçu ou fait concevoir sous notre supervision, et mis en oeuvre ces contrôles et procédures de communication de l’information, pour fournir une assurance raisonnable que l’information importante relative à la société inscrite, y compris ses filiales consolidées, nous est communiquée par d’autres personnes au sein de ces entités, en particulier pendant la période où le présent rapport annuel est établi;

b) conçu ou fait concevoir sous notre supervision, et mis en oeuvre ces contrôles internes sur la présentation de l’information financière, pour fournir une assurance raisonnable que les états financiers de la société inscrite donnent une image fidèle conformément aux principes comptables généralement reconnus;

c) évalué l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information de la société inscrite et présenté dans le présent rapport nos conclusions sur l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information, fondées sur notre évaluation à la fin de la période visée par le présent rapport;

d) indiqué dans le présent rapport s’il était survenu au cours du quatrième trimestre de la société inscrite des changements concernant les contrôles internes sur la présentation de l’information financière qui ont eu une incidence significative ou qui seraient raisonnablement susceptibles d’avoir une incidence significative sur les contrôles internes sur la présentation de l’information financière;

5. L’autre dirigeant de la société inscrite qui souscrit une attestation et moi-même avons présenté aux vérificateurs de la société inscrite et au comité de vérification du conseil d’administration de la société inscrite sur le fondement de notre dernière évaluation :

a) toutes les lacunes significatives et les faiblesses importantes dans le conception ou le fonctionnement des contrôles internes qui pourraient avoir une incidence négative sur la capacité de la société inscrite de comptabiliser, de traiter, de résumer et de présenter des données financières;

b) toute fraude, importante ou non, impliquant la direction ou d’autres salariés qui ont un rôle significatif dans les contrôles internes de la société inscrite.

Le 10 mars 2006 /s/ TIMOTHY V. WOLF Timothy V. Wolf Chef mondial de la direction financière (agent financier principal)

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PIÈCE 32

ATTESTATION ÉCRITE DU CHEF DE LA DIRECTION ET DU CHEF DE LA DIRECTION FINANCIÈRE PRÉVUE PAR L’ARTICLE 906 DE LA SARBANES-OXLEY ACT OF 2002 (18 U.S.C. ARTICLE 1350) ET DE LA

RULE 13a-14(b) DE LA SECURITIES EXCHANGE ACT OF 1934.

Les soussignés, le chef de la direction et le chef des services financiers de Molson Coors Brewing Company (la « société ») attestent respectivement qu’à leur connaissance, à la date des présentes :

a) le rapport annuel sur formulaire 10-K de la société pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005 déposé à la date des présentes auprès de la Securities and Exchange Commission (le « rapport ») respecte pleinement les exigences du paragraphe 13(a) ou 15(d) de la Securities Exchange Act of 1934;

b) l’information contenue dans le rapport présente fidèlement, à tous égards importants, la situation financière et le résultat d’exploitation de la société.

/s/ W. LEO KIELY III W. Leo Kiely III Président, chef mondial de la direction et administrateur (dirigeant principal) Le 10 mars 2006

/s/ TIMOTHY V. WOLF Timothy V. Wolf Chef mondial de la direction financière (agent financier principal) Le 10 mars 2006

Un exemplaire original signé de la présente attestation prévu par l’article 906, ou un autre document attestant, reconnaissant ou autrement adoptant la signature qui apparaît sous forme dactylographié dans la version électronique de la présente attestation écrite prévue par l’article 906 a été fourni à la société et sera conservé par celle-ci et fourni à la Securities and Exchange Commission ou à son personnel sur demande.

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FIERTÉ

Renseignements

Relations avec les actionnairesLes questions touchant les actions et les dividendes doivent être adressées aux Relations avec les actionnaires, au (303) 277-7759. Les actionnaires peuvent obtenir un exem-plaire du rapport annuel 2005 ou du document Formulaire 10Kde la Société déposé auprès de la Commission des valeurs mobi-lières des États-Unis en visitant notre site www.molsoncoors.com,en écrivant à Consumer Information Center, Mail No. NH475,Molson Coors Brewing Company, P.O. Box 4030, Golden, Colorado80401, en communiquant avec Coors Brewing Company (CBC) au 1 800 642-6116, ou avec Molson Canada, au 1 800 MOLSON1 (665-7661).

Relations avec les investisseursLes analystes financiers, les professionnels de l’investisse-ment et les actionnaires désirant poser des questions liées à Molson Coors Brewing Company doivent communiquer avecDave Dunnewald ou avec Kevin Caulfield, aux Relations avec les investisseurs, au (303) 279-6565.

Relations avec la clientèle et les médiasLa clientèle est invitée à communiquer avec notre Centre derenseignements des consommateurs en téléphonant à CoorsBrewing Company (CBC) au 1 800 642-6116, à Molson Canada,au 1 800 MOLSON1 (665-7661).

Les médias doivent adresser leurs questions au Servicedes communications corporatives, au (514) 590-6341, ou par télécopieur au (514) 590-6332.

Agents des transfertsPour détenteurs d’actions TAP.A et TAP.BComputershare Trust Company, N.A., Shareholder Services,P.O. Box 43078 Providence, Rhode Island 02940-3078,(781) 575-3400 ou visitez le site www.computershare.com.

Pour détenteurs de titres TPX.NV et TPX.LVACIBC Mellon Trust Company, 2001, rue Université, Bureau 1600Montréal (Québec) H3A 2A6 ou C.P. 700, succ. B, Montréal(Québec) H3B 2K3, (514) 285-3600, ou visitez le site www.cibcmellon.com, ou encore écrivez par courriel à l’[email protected].

Renseignements sur l’actionMolson Coors Brewing CompanyActions ordinaires catégorie « B » sans droit de vote – NYSE : TAP; TSX : TAP.NVActions ordinaires catégorie « A » avec droit de vote – NYSE : TAP.A; TSX : TAP.LVA

Molson Coors Canada, Inc.Titres échangeables catégorie « B » – TSX : TPX.NVTitres échangeables catégorie « A » – TSX : TPX.LVA

Les dividendes sur les actions ordinaires sont habituellementversés en mars, en juin, en septembre et en décembre dechaque année aux actionnaires inscrits au registre le dernier jourouvrable du mois précédent. La Société compte verser un divi-dende équivalent aux détenteurs de titres échangeables endollars canadiens. Le taux de dividende actuel de la compagniea été fixé à 0,32 $U.S. par action pour les actions ordinaires –équivalent en dollars canadiens pour les titres échangeables.

Égalité des chances Molson Coors Brewing Company emploie plus de 10 200 personnes à travers le monde, soit environ 3 000 personnes auCanada, 3 000 au Royaume-Uni et 4 200 aux États-Unis, perpé-tuant un engagement de longue date envers l’égalité des chancesdans les secteurs de l’embauche, de la promotion et des achats.

La Société a en place une politique interdisant toute forme dediscrimination fondée sur la race, la couleur, l’origine nationale,l’orientation sexuelle, la religion, l’invalidité, le statut de vétéran,le sexe ou l’âge.

AttestationsConformément aux conditions de la Bourse de New York, le chefde la direction a déposé auprès de cette dernière une attestationconcernant la conformité de la Société aux normes de gouver-nance actuelles prescrites par la Bourse. De plus, conformémentaux dispositions de l’article 302 de la loi Sarbanes-Oxley de2002, les attestations du chef de la direction et du chef de ladirection financière concernant la qualité des données renduespubliques ont été incluses en annexe du formulaire 10-K déposé à la SEC pour l’exercice terminé le 25 décembre 2005.

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N.B. Tous les montants en dollars cités dans ce rapport sont en dollars US.

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PASSION

Molson Coors Brewing Company

Denver Montréal1225 17th Street 1555, rue Notre-Dame EstDenver, CO 80202 Montréal, Québec H2L 2R5303-277-3500 514-521-1786

www.molsoncoors.com

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Molson Coors Brewing Company Rapport annuel 2005