muzik etc [v24-n6] december 2012 / january 2013

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The magazine for canadian musicians. Le magazine pour les musiciens canadiens. FREE GRATUIT VOL 24 N O 6 DEC 2012 JAN 2013

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Cover: Vintage Gear - An Interview with George Gruhn (please note: following the 20th anniversary of our Montréal Drum Fest, we skipped November altogether this year. see editorial in this issue for details)

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The magazine for canadian musicians. Le magazine pour les musiciens canadiens.

freegratuit

VOL 24 No 6

dec 2012jan 2013

muzik etc. 3

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Halley Southgate & Wendy Walker

Edito + Agenda

Save Your Voice

Volume 24, No. 6December 2012 - January 2013

décembre 2012 - janvier 2013

Editor in Chief / Rédactrice en chefSofi Gamache

[450] 674-1114 / [email protected]

Editorial Assistant / Assistante à la rédaction

Tara Wittet Manko

Contributing Writers / JournalistesRalph Angelillo, Alex Cattaneo

Graham Collins, Jon Mullane, Halley Southgate, Wendy Walker

Translation / TraductionJim Angelillo, Geneviève Hébert

Layout / Mise en pageKarine Wolfe, Janam Publications Inc.

[email protected]

Advertising / PublicitéRalph Angelillo [Founder/fondateur 1989][888/450] 928-1726 / [email protected]

Publisher / ÉditeurSerge Gamache

[866] 834-4257 / [450] [email protected]

Printer / ImprimeurNorecob

© Copyright 2012

This issue of Muzik Etc : 13 000 copies in 380 distribution points (circulation certified by Canada Post).

Publication Mail Agreement No 40009235 Poste-Publication Convention No 40009235

Return Address / Adresse de retour: MUZIK ETC / DRUMS ETC

753 rue Ste-Hélène, Longueuil (QC) J4K 3R5 CanadaFax: (450) 670-8683

Ce numéro de Muzik Etc: 13 000 copies dans 380 points de distribution (circulation certifiée par Postes Canada).

Ménagez votre voix

Sauve qui peut!

Du volume, mais pas tropPour protéger votre équipement

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Jon Mullane

Halley Southgate

Graham Collins

Turn it On, Turn it Down The Case for Protecting your Gear

Back-up...Against a Wall

vintage gearBy/Par: Alex Cattaneo

The magazine for canadian musicians. Le magazine pour les musiciens canadiens.

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Vous avez peut-être remarqué que nous sommes un mois en retard. Après l’incroyable 20e anniversaire de notre Drum Fest à la afin octobre, nous nous sommes offert une pause bien méritée et en avons profité pour repenser notre horaire de publication pour 2012. Nous avons donc décidé de sauter le mois de novembre (de toute façon, qui aime le mois de novembre? Il fait froid et il pleut. Quoique ce ne soit pas le cas cette année…). Nous avons aussi pris l’importante décision de nous concentrer sur notre véritable passion, la batterie est les percussions. Vous aurez deviné que cela veut dire que ceci est le dernier numéro de Muzik Etc.

Je sais, je sais, c’est triste… Vraiment? Ce n’est pas comme ça qu’on voit ça. Quand on aime ce qu’on fait, on fait ce qu’on aime. Vous comprenez? La batterie est indéniablement notre affaire! Le prochain numéro, février-mars,

sera tout simplement Drums Etc (avec une quatrième de couverture normale!), comme dans ses débuts (retournez le magazine et lisez l’éditorial de Ralph Angelillo pour plus de détails). Le nouveau Drums Etc aura plus de contenu éducatif, plus de critiques de livres et de DVD, en plus des astuces et des conseils habituels. Si vous désirez y contribuer, veuillez nous contacter. Nous avons déjà de nouveaux collaborateurs pour remplir toutes les nouvelles pages, mais nous sommes ouverts aux suggestions.

J’en profite pour remercier les nombreux collaborateurs qui ont fait de Muzik Etc un outil d’apprentissage exceptionnel au fil des années. Cela n’aurait pas été possible sans vous. Maintenant, si vous me permettez, on a besoin de moi du côté sombre… euh, je veux dire du côté Drums!

Sofi GamacheDrums Etc Managing Editor

Montréal Drum Fest Coordinator

As you may have noticed, we’re a month behind. After the amazing 20th anniversary weekend of our Montréal Drum Fest in late October, we spoiled ourselves with a well-deserved break and took time to rethink our 2013 publication schedule. As a result, we have decided to skip November altogether (who likes November anyway? It’s usually cold and rainy. Except for this year, go figure). We also made the big decision to focus our efforts on our true passion: drums and percussions. Which means, you guessed it, we’ve decided that this will be the last issue of Muzik Etc.

I know, I know, so sad...um, really? We don’t see it that way. When you love what you do, you do what you love. Y’know? And Drums is definitely our thing! The next issue, February-March, will be Drums Etc all on its own

(with a back cover, whoa), just like in its early beginnings (flip the magazine over and read Ralph Angelillo’s editorial for details). The new Drums Etc will feature more educational content, book and DVD reviews, as well as the usual tips and tricks. If you would like to contribute, contact us. We’ve already added new writers to fill the extra pages, but we’re wide open to welcoming more.

Thanks to the many collaborators and contributors who’ve made Muzik Etc an exceptional learning tool over the years. We couldn’t have done it without you. Now, if you’ll excuse me, I’m needed on the dark side, err, I mean the Drums side.

editoAll good things come to an end, eventually

Toute bonne chose a une fin, éventuellement

Établissement subventionné par le Ministère de la Culture et des Communications

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Deviens unProfessionnel

ProfessionalanBecome AudioINSCRIPTIONS en cours

SESSIONS D'HIVER SIGN UP NOWFOR WINTER SESSIONS

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888 Maisonneuve Est I 4e étageMontréal I Qc I H2L 4S8

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coverstoryen couverture

I would assume that the market for vintage guitars has evolved quite a bit since you got started in the business.

Fretted instrument prices have escalated dramatically since I started collecting in 1963. I opened my shop in January 1970 and I vividly remember that at the time I had two Martin herringbone D-28 guitars, a 1946 model priced at $600 and a 1937 model priced at $800. Today, we have a 1937 D-28 priced at $80,000. In 1970, Gibson F-5 mandolins made in 1923 and 1924 signed by acoustic engineer Lloyd Loar, cost about $1,500, whereas today they can cost anywhere from $160,000 up to about $185,000. The 1959 sunburst Les Paul Standards were about $1000 in 1970, while today they can be well over $150,000, and over $300,000 for exceptionally fine examples.

It seems vintage instruments have a price tag that puts them out of reach for most musicians. From your own experience, how many of today’s collectors are professional musicians, i.e. buy these instruments to use them for their intended purpose?

In view of the very high prices of some of the most desirable collectible guitars, banjos and mandolins, it is true that many people buying those items are not professional musicians. Very few collectors don’t know how to play, but in order to collect the most desirable instruments one must have an income higher than most musicians ever hope to achieve – although a few musicians, such as Eric Clapton, Billy Gibbons and the Rolling Stones, can well afford whatever they want. The majority of the most sophisticated and knowledgeable collectors, however, have never played professionally.

I have to confess that as a musician, I take exception to that. Isn’t it a bit absurd that the finest instruments don’t end up in the hands of people who need them the most?

High quality guitars, banjos and mandolins suitable for use on stage or in the studio are still available at prices that working musicians can pay. The average bluegrass player may not be able to afford a Lloyd Loar signed F-5 mandolin or a pre-World War II herringbone Martin D-28, but they certainly can afford a high quality instrument which will hold its own quite well on stage or in the studio.

J’imagine que le marché des guitares vintage a quelque peu évolué depuis que vous avez commencé dans le domaine.

Les prix pour les instruments à cordes pincées ont augmenté de façon spectaculaire depuis que j’ai commencé ma collection en 1963. J’ai ouvert ma boutique en janvier 1970 et je me rappelle très bien qu’à ce moment-là, je possédais deux guitares Martin D-28 Herringbone, dont un modèle de 1946 qui se vendait 600 $ et un de 1937 à 800 $. Nous avons actuellement une D-28 de 1937 qui se détaille à 80 000 $. Toujours en 1970, les mandolines F-5 de Gibson fabriquées entre 1923 et 1924 et signées par l’ingénieur et acousticien Lloyd Loar se vendaient autour de 1 500 $, tandis qu’aujourd’hui, elles peuvent coûter entre 160 000 et 185 000 $. Quant à la Les Paul Standard Sunburst de 1959, elle valait autour de 1 000 $ en 1970 et elle se trouve aujourd’hui à plus de 150 000 $, parfois même à plus de 300 000 $ pour les modèles exceptionnels.

Il semble que les instruments vintage sont hors de prix pour le musicien commun. Selon vous, combien de collectionneurs actuels sont des musiciens qui utilisent leur instrument dans un contexte professionnel?

En effet, les banjos, guitares et mandolines les plus recherchés sont souvent achetés par des gens qui ne sont pas des musiciens professionnels. Mais il est rare qu’un collectionneur ne sache pas jouer de l’instrument qu’il convoite. Il est vrai aussi que parfois, pour acheter une de ces pièces de collection, il faut avoir un revenu bien au-delà de ce que rêvent de gagner la plupart des musiciens. Mais il existe encore quelques musiciens comme Éric Clapton, Billy Gibbons et les Rolling Stones qui peuvent se payer l’instrument de leur choix. Mais la plus grande partie des collectionneurs qui achètent chez nous sont des gens raffinés et cultivés qui n’ont jamais joué professionnellement.

An Interview with George Gruhn

Une entrevue avec

George Gruhn is the world’s foremost expert in the field of vintage fretted instruments. His Nashville store, Gruhn Guitars, is considered a mecca for anyone interested in collecting fine guitars, banjos, mandolins and the like. He was kind enough to answer a few questions and share his expertise with us.

Dans le domaine des instruments à cordes pincées vintage, George Gruhn est le plus grand expert au monde. Sa boutique, Gruhn Guitars, située à Nashville, est considérée comme la Mecque pour tous ceux qui collectionnent la crème des guitares, banjos, mandolines ou autres. Il a eu l’amabilité de répondre à quelques questions et de partager son expertise avec nous.

By/Par: Alex CattaneoTranslation: Geneviève Hébert

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Most collectors are not buying fine vintage instruments to use them as utility tools, but they serve a very useful function since they protect the instruments and save them for future generations. Had it not been for violin collectors in the early to mid-1800s, for example, we would not have the very few fine old Cremona violins left today in playable condition. Unfortunately, many highly skilled musicians treat their instruments very rough. Collectors put their instruments in protective custody until they become valuable enough that everyone familiar with them treasures and treats them with tender loving care.

Has the value gone up gradually or can you pinpoint a certain era or event where the prices exploded?

The fact of the matter is that there is no guaranty of appreciation any more so than in the stock market, real estate, art or other markets. There have been periods when prices appreciated 10 to 15% per year for a decade or more and other periods in which they plateaued with virtually no change in price for quite a few years.

Two dramatic market bubbles with rapidly escalating prices were in the early to mid-1970s, at the height of the folk rock boom, and 1984 through 1992, when the baby boomers had their midlife crisis and bought little red sports cars, tennis and racquetball equipment, guitars and other toys. The most dramatic price bubble, however, was from mid-2002 through early 2007, at which time quite a few instruments escalated in price tenfold. This bubble was not sustainable because it got to a point where both musicians and collectors were being pushed out of the market by speculators who were buying instruments strictly to flip for a profit within a couple of years.

Aside from the market bubbles and the general economic situation, what else could influence the value of vintage instruments?

The vintage fretted instrument market is certainly not immune to change such as our industry has recently experienced with respect to the Lacey Act and the CITES (Convention on International Trade in Endangered Species) Treaty, which has dramatically impacted international trade in vintage instruments containing Brazilian rosewood or ivory. While trade in these species should be strictly regulated, it makes no sense to apply the same standards to new products and vintage instruments. We cannot retroactively change the content of guitars made over 50 years ago. It doesn’t make sense to criminalize trade in these instruments.

In response to your comment about Cremona violins, do you know of any collector lending an instrument to a professional musician? Do you think one day some rich investor might loan a valuable Martin guitar or Gibson mandolin, the way professional cellists like Yo-Yo Ma get their instruments on loan from various foundations or sponsors?

I don’t know of anyone today who is acting as a patron to loan high-end vintage instruments to deserving players, but I certainly don’t rule out the possibility in the future. The finest vintage instruments do indeed have tone, volume and projection, which is difficult to find in any new instrument, but I suspect they will remain in the hands of collectors and that professional musicians who own such instruments will use them more in the studio than on stage.

So the general audience won’t get to hear these fine instruments in concerts?

Whereas violinists and classical players in general do not use microphones on stage, electric guitar players use a great deal of sound processing and acoustic fretted instrument players use microphones and mixing boards such that the sound the audience hears is generated by speakers rather than the instrument itself. As a result, it is less critical for fretted instrument players to have an acoustic instrument with great acoustic volume and projection.

1. Gibson Les Paul Goldtop (1964)2. Fender Telecaster (1955)3. Loar Mandolin (1924)4. Marin D-28 Herringbone (1935)

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Photos: William Ritter/Gruhn Guitars (gruhn.com)

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Je dois avouer qu’en tant que musicien, je trouve un peu absurde que les meilleurs instruments ne se retrouvent pas dans les mains de ceux qui en ont le plus besoin.

Des guitares, banjos et mandolines de haute qualité sont encore offerts à des prix raisonnables pour les musiciens professionnels. Il se peut que le musicien moyen qui joue du bluegrass ne puisse se permettre une mandoline F-5 autographiée par Lloyd Loar ou une Martin D-28 Herringbone qui date d’avant la Deuxième Guerre mondiale. Mais il peut certainement s’offrir un instrument haut de gamme qui fera très bien l’affaire sur scène ou en studio.

La plupart des collectionneurs n’achètent pas un instrument vintage de luxe pour l’utiliser au quotidien. Mais ils remplissent le rôle très important de protéger ces instruments et de les préserver pour les générations futures. Si ce n’était des collectionneurs de violons de la première moitié du 19e siècle, par exemple, il serait aujourd’hui impossible de trouver des violons de Crémone (Stradivari, Amati, Guarneri) encore jouables. Malheureusement, les musiciens les plus talentueux peuvent traiter leurs instruments de manière très rude. Les collectionneurs, eux, mettent leurs instruments en lieux sûrs jusqu’à ce que ceux-ci prennent assez de valeur pour que les connaisseurs sachent les apprécier et les traiter aux petits soins.

Est-ce que la valeur de ces instruments a grimpé graduellement ou est-ce que vous pouvez identifier une certaine période ou un certain événement qui a fait exploser les prix?

Le fait est qu’il n’existe aucune garantie pour l’accroissement de la valeur d’un bien, que ce soit dans le domaine des marchés financiers, de l’immobilier, de l’art ou autre. J’ai connu des décennies où les prix grimpaient de 10 à 15 % par année et d’autres périodes où les prix stagnaient d’année en année.

Il y a eu deux bulles économiques importantes avec une explosion des prix : soit durant la première moitié des années 70, à l’apogée de la période folk rock, et de 1984 à 1992, quand les baby-boomers ont vécu leur crise de la quarantaine en se ruant sur les voitures de sport rouges, l’équipement de tennis et de racket-ball, les guitares et autres jouets. Toutefois, la bulle la plus spectaculaire a eu lieu entre le milieu des années 2002 et le début de 2007. Durant cette période, le prix de plusieurs instruments a décuplé. Par contre, cette bulle n’a pas duré parce que des spéculateurs ont sorti les musiciens et les collectionneurs de la course en achetant des instruments dans le simple but de les revendre à profit quelques années plus tard.

En dehors des bulles financières et de la situation économique en général, qu’est-ce qui a le pouvoir d’influencer la valeur des instruments vintage?

Le marché des instruments à cordes pincées vintage n’est certainement pas immunisé au changement comme celui qu’a vécu notre industrie récemment lorsque le Lacey Act et la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (appelée aussi Convention de Washington) ont été adoptés. Ces lois ont eu un impact considérable sur le commerce international des instruments vintage qui comprennent du palissandre du Brésil ou de l’ivoire. Il est certain que le commerce de ces espèces doit être règlementé, mais il est aberrant d’appliquer ces lois aux instruments vintage. Nous ne pouvons pas rétroactivement changer la composition des guitares fabriquées il y a plus de 50 ans. Criminaliser le commerce de ces anciens instruments est absurde.

En réponse à votre commentaire sur les violons de Crémone, connaissez-vous un collectionneur qui prête ses instruments à des musiciens professionnels? Croyez-vous qu’un jour un riche investisseur puisse prêter à un musicien une guitare Martin ou une mandoline Gibson de grande valeur, comme certains commanditaires et certaines fondations le font avec des virtuoses de la musique classique comme le violoncelliste Yo-Yo Ma?

À ce jour, je ne connais pas de collectionneur qui agit en tant que mécène et qui prête ses instruments vintage haut de gamme à des musiciens émérites, mais je ne vois pas pourquoi ça ne pourrait se faire. Les instruments vintage les plus sophistiqués ont en effet une sonorité, un volume et une projection difficile à trouver chez n’importe quel instrument nouveau, mais je soupçonne qu’ils resteront dans les mains de collectionneurs et que les musiciens professionnels qui possèdent de tels instruments les utiliseront davantage en studio que sur scène.

Donc, le public général n’aura pas la chance d’entendre ces merveilles en concert?

Alors que les violonistes et la plupart des musiciens classiques n’utilisent pas de micros sur scène, les guitaristes électriques utilisent, quant à eux, amplificateurs et autres bidules pour modifier le son de leur instrument. Les musiciens d’instruments à cordes pincées acoustiques utilisent pour leur part des microphones et des consoles de mixage, ce qui fait que le son entendu par le public est généré par des haut-parleurs, plutôt que par l’instrument lui-même. Par conséquent, il n’est pas essentiel pour un musicien d’instrument à cordes pincées acoustique d’avoir beaucoup de volume et de projection.

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Save Your Voice

Ménagezvotre voix

Treated right, your singing will ring through the ages. And perhaps the biggest secret to longevity is that it’s as simple as breathing in, breathing out. You are a professional. Just because you leave the stage you haven’t left your vocation. The same voice that brings a tear when uttering “nobody knows you when you’re down and out” is the voice that frantically hails a taxi.

Si vous la traitez bien, votre voix traversera les âges. Et le secret de sa longévité peut être aussi simple que d’inspirer et d’expirer. Vous êtes des professionnels : ce n’est pas parce que vous quittez la scène que vous laissez votre vocation derrière. La voix qui met la larme à l’œil lorsque vous chantez « nobody knows you when you’re down and out » est la même qui hèle le taxi à la fin de la soirée.

This is not to say that vocalists ought to be problem-free over a career. Every musician develops problems, especially in Canada where, if the cold doesn’t turn your vocal chords to ice it will surely immobilize your automobile in some dark, cold parking lot after the gig. Of course, then it would be the musician’s lot to slip on glassy ice while loading the trunk, adding a back injury to the mix. Truth is we are as liable on stage as off to get hurt. This makes diagnosis and treatment difficult. Seek out a good vocal coach. In the meantime, consider our advice.

Vocalists are especially vulnerable in a vast country comprised of diverse, often harsh weather scenarios. Winter varies from Halifax to Whitehorse. The relative degrees of humidity can play havoc on our vocal chords, as can many other factors. You are, in a very real sense, what you breathe.

That alone mitigates against bothering with breathing exercises, especially in situations in which it’s so frigid that you can’t jog long distances and catch your breath lest your lungs seize up. But that’s outdoors. Most musicians work indoors, with notable exceptions come winter festival time, and providing there’s an acclimatization period coming in from the storm, you’re good to go.

At any rate, you ought to concentrate on deep inhalation. This process begins a little below the belly button and aided by the diaphragm, which separates the lower, abdominal cavity from the one where the air really gathers strength, the thoracic cavity, before welling up at warp speed before departing by way of the mouth. You can learn this from self-help books, Internet articles, and, believe it or not, from self-hypnosis therapists for whom establishing deep breathing is bread and butter.

Shallow Begets Shallow

One of the manifestations of the opposite sort, shallow breathing—aside from, say, reduced oxygen intake—is shallow singing. It’s all about the difference between full bodied Frank Sinatra and wheezing Jerry Lewis (with honorable mention to Keith Jarrett). No matter how you see it, the scenario wraps up much as it does for players of any instruments: maintain good posture and limb alignment; provide a healthy division of labor, meaning sing from the lower to higher portions of the torso, and your singing will be less fluttery and more rich in timbre. Don’t begin on stage; practice deep breathing off stage first, lest you faint.

You have a choice to make. You can go for Pavarotti power, Right Whale projection, or at least Richard Thompson tenor, or you can settle for Yoko Ono sibilance, Bob Dylan rasp, or Leonard Cohen arid. At least the latter has never gone on record attempting to belt it out at stadium volumes. He works within his limitations. Lucky us.

One choice is diet. Many singers, in fact, guard their singing voices but abuse their everyday version by screaming at drivers on the freeway, gobbling caffeine, nicoteine, artificially sweetened confections, prescription drugs, and recreational substances. The singer would best remember that he or she is a professional both on stage and off. The net trauma is identical in both circumstances. Ingest eight glasses of water a day, try Gatorade type beverages spiked with hydrating ingredients, fruits containing potassium, and, in a pinch, certain lozenges and teas. Finally, it goes without saying that if there are any smoky clubs out there immune from bylaws, let’s all meet for break in the back stairwell.

Mais cela ne veut pas dire que les chanteurs ne peuvent pas avoir de problème au cours de leur carrière. Tous les musiciens en ont à un moment donné ou un autre, surtout au Canada, où le froid peut transformer vos cordes vocales en glaçons ou encore empêcher votre auto de redémarrer dans la pénombre du stationnement derrière la salle de spectacle. Sans oublier la possibilité de glisser sur une plaque de glace noire en chargeant l’équipement dans le camion, vous infligeant ainsi d’une blessure au dos. La vérité est que nous sommes aussi susceptibles de nous blesser sur scène qu’hors scène, ce qui rend les diagnostiques et les traitements difficiles. Recherchez un bon entraîneur vocal, mais en attendant, considérez ces quelques conseils.

Les chanteurs sont surtout vulnérables dans les vastes pays qui sont souvent caractérisés par des températures extrêmes. Qu’on soit à Halifax ou à Whitehorse, les hivers ne sont pas les mêmes. Les degrés d’humidité relative peuvent endommager sérieusement vos cordes vocales, tout comme de nombreux autres facteurs. Nous sommes, littéralement, ce que nous respirons.

Sachant cela, c’est à se demander pourquoi on s’embête avec des exercices de respiration, surtout dans des situations où le froid est tellement saisissant que vous ne pouvez faire du jogging et rattraper votre souffle sans que vos poumons ne paralysent. Tout cela se déroule à l’extérieur, mais la plupart des musiciens travaillent à l’intérieur, avec quelques rares exceptions lors de festivals d’hiver, bien qu’ils aient alors une période d’acclimatation.

© 2012 Shure Incorporated

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De toute façon, il faut vous concentrer sur les inhalations profondes. Ce procédé commence en bas du nombril et est aidé par le diaphragme qui sépare la cavité abdominale de la cavité thoracique où l’air prend vraiment toute sa force avant de remonter à une vitesse fulgurante pour sortir par la bouche. Vous pouvez apprendre cette technique dans des livres de croissance personnelle, dans des articles sur Internet et même, croyez-le ou non, par l’entremise de thérapeutes en autohypnose pour qui cette méthode de respiration profonde est la base de leur profession.

Une respiration peu profonde engendrera un manque de profondeur

À l’opposé, une respiration peu profonde résultera bien sûr, en un apport amoindri en oxygène, mais aussi en une voix qui manque de profondeur. C’est ce qui fait toute la différence entre une voix qui a du coffre comme celle de Frank Sinatra et celle plus rauque de Jerry Lewis (avec une mention d’honneur pour Keith Jarrett). Quelle que soit la façon dont vous voyez les choses, le scénario est à peu près le même que pour n’importe quel musicien: vous devez garder une bonne posture et un bon équilibre des membres. Divisez bien le travail, c’est-à-dire, chantez en partant du bas du torse tout en montant vers le haut: vous obtiendrez ainsi une voix plus assurée et mieux timbrée. Ne le faites pas seulement une fois sur scène : pratiquez la respiration profonde avant de monter sur scène, au cas où vous perdriez connaissance.

Vous devez faire un choix. Vous pouvez opter pour la puissance de Pavarotti, de Right Whale projection, ou au moins du ténor Richard Thompson, ou vous contentez du sifflement de Yoko Ono, de la voix râpeuse de Bob Dylan, ou de l’aridité de Leonard Cohen. Au moins, ce dernier n’a jamais essayé de chanter à voix déployé. Heureusement pour nous, il respecte ses limites.

Vous pouvez aussi surveiller votre régime alimentaire. En fait, plusieurs chanteurs surveillent leur chant, mais abusent de leur voix au quotidien en criant des bêtises aux autres conducteurs sur l’autoroute, en consommant des tonnes de caféine, de nicotine, de confections sucrées artificiellement, de médicaments et d’autres substances euphorisantes. Les chanteurs devraient adopter une attitude professionnelle autant sur scène qu’en dehors de la scène. Dans les deux cas, le résultat est le même. Consommez plutôt vos huit verres d’eau par jour, ou des boissons comme le Gatorade qui contiennent des agents hydratants, des fruits contenant du potassium et en plus petites quantités, des pastilles ou des thés. Et finalement, s’il existe encore des boîtes de nuit où il n’est pas interdit de fumer, allez prendre votre pause derrière la bâtisse.

By/Par: Halley Southgate & Wendy WalkerTranslation: Geneviève Hébert

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Turn it On, Turn it Down

REELIN’ IN THE EARS

Du volume, mais pas tropUN BOURDON DANS LES OREILLES

I’ll never hear silence again. I’d heard the phrase and I’d even said it myself. But this time, it was spoken by Alan Frew, the lead singer from the iconic Canadian band Glass Tiger. We were chatting during a break from a recent co-writing session in my studio.

As it turns out, we both suffer from tinnitus, which is best described as a constant ringing or buzzing in one or both ears. The exact cause of this condition is unknown. It is probably something that goes with the territory—live music venues, noisy construction sites, airport landing strips. But remember that anything over 85 to 90 decibels can be considered excessive. It’s not limited to rock music, either. Orchestras often exceed 100 dB as do jazz ensembles with horns. Certainly anyone playing a drum set alone or in a group will generate high sound levels.

I discovered my tinnitus about ten years ago while sitting on my couch watching television. The ringing came on suddenly in my left ear and never stopped. After a few miserable weeks, I made a visit to an ENT doctor who told me that there was a dip in my hearing in the 8 kHz range—the frequency region that provides crispness to the spoken word and articulation to the musical phrase. I guess I wasn’t surprised as I’ve played and recorded in loud rock bands most of my life. The doctor told me he could do nothing and that I’d have to live with tinnitus.

At that point I decided to take a proactive approach to this potentially career killing condition. I researched extensively and connected with a knowledgeable and understanding audiologist, Mark Gulliver. He helped me establish a common sense approach to living with tinnitus and helped me plan ways of continuing my music career in spite of the condition.

Je n’entendrai plus jamais le silence. Voilà une phrase que j’avais déjà entendue ça et là et que j’avais moi-même déjà affirmée. Mais cette fois, la phrase sortait de la bouche d’Alan Frew, le chanteur du groupe iconique canadien Glass Tiger. Nous étions en train de discuter pendant une pause lors d’une récente séance de co-écriture dans mon studio.

Il s’avère que nous souffrons tous les deux d’acouphènes. Ceux-ci sont comme un sifflement, un tintement ou un bourdonnement constant dans une seule oreille ou dans les deux. La cause exacte de cette condition reste inconnue. L’environnement de travail y est sûrement pour beaucoup; salles de spectacles, chantiers de construction, pistes d’atterrissage. Il faut dire qu’au-delà de 85 ou 90 décibels, on considère que le volume est trop élevé. Et cela ne se limite pas à la musique rock. Les orchestres, tels que les ensembles de jazz avec des cuivres, produisent souvent au-dessus de 100 dB. Les batteurs jouant seuls ou au sein d’un groupe génèrent aussi des niveaux sonores élevés.

J’ai découvert que j’avais un acouphène il y a environ dix ans lorsque j’étais assis sur le divan devant la télévision. Le sifflement s’est soudainement déclaré dans mon oreille gauche et ne s’est jamais arrêté depuis. Après quelques pénibles semaines, j’ai consulté un ORL qui m’a dit qu’il y avait une encoche dans la zone 8 kHz, celle qui rend les paroles plus précises et les phrasés musicaux plus articulés. Le diagnostic ne m’avait pas beaucoup surpris puisque j’avais joué dans des groupes rock une bonne partie de ma vie. Le médecin m’avait alors dit qu’il ne pouvait rien faire pour moi et que je devais apprendre à vivre avec mon acouphène.

À ce moment-là, j’ai décidé d’adopter une approche proactive pour faire face à cette condition qui pouvait potentiellement ruiner ma carrière. J’ai fait plusieurs recherches et je suis entré en contact avec Mark Gulliver, un audiologiste compatissant qui s’y connaît en acouphènes. Il m’aida donc à établir des principes de base pour vivre avec mon acouphène et à voir comment je pouvais continuer ma carrière musicale malgré ma condition.

Stratégies pour vaincre les acouphènes

J’aimerais partager avec vous les conseils suivants pour amoindrir les effets des acouphènes, ou même pour les prévenir :

1. Atténuez le volume. C’est le remède le plus évident, mais les musiciens n’y pensent pas tout le temps. Cela s’applique aux spectacles, aux enregistrements, à l’écoute musicale et à toute activité extracurriculaire potentiellement bruyante.

2. Méfiez-vous des écouteurs. Ils font répercuter le son directement sur votre crâne. Pendant des années, j’ai enregistré avec des écouteurs, le volume ‘’dans le tapis’’. Je crois que ce fut un facteur majeur à l’origine de mon acouphène. En règle générale, si quelqu’un d’autre dans la pièce peut entendre ce que vous écoutez, le volume est trop élevé!

3. Les répétitions devraient être acoustiques et leur volume au plus bas. Non seulement vous épargnerez vos oreilles, mais vous entendrez davantage les musiciens qui vous entourent, ce qui, par conséquent, vous rendra plus synchro en tant que groupe.

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Strategies for Beating Tinnitus

I’d like to share the following helpful tips to lessen the effects, or even prevent, tinnitus.

1. Turn the volume down. It’s the most obvious remedy but it’s not on most musicians’ radar. This applies to gigging, recording, listening to music, and to any extracurricular activities that may get loud.

2. Beware of headphones. They place the sound right against your skull. I recorded for years and always kept my headphone levels hot. I think this was a major contributing factor to my tinnitus. Here’s a rule of thumb: If someone else in the room can hear your headphones, you’ve got them too loud!

3. Bands should rehearse acoustically at low volume. Not only will this save your ears; you’ll hear everybody’s parts better as a result and, accordingly, you’ll become tighter as a group.

4. Drummers should try, at least in rehearsal settings, drumstick alternatives, such as rods, bamboo strikers, and the like. Muffling materials, sound deadening rings, and even electronic drums may help. In live shows, consider the Vegas-style drum gobos: movable plexiglass mini-walls, which isolate the drums and prevent everybody from swimming in abrasive overtones. Phil Collins is a prime example of a drummer whose tinnitus flows directly from his choice of instruments.

5. Maintain low stage volumes. Sound techs will love you and they’ll testify that the band mix coming through the mains will sound much better. Everybody will benefit; your ears will thank you.

6. Choose your hobbies and extracurricular activities carefully. For example, if you are a hockey fan and go to games in large arenas, wear ear plugs. Simply becoming aware of activities involving high dB levels can help you plan: do them less frequently or employ hearing protection. Remember, as musicians, our ears are our business. Save them for the music.

I wish I’d taken the proper steps before developing tinnitus. Do so while you can...while you can still hear the silence. Silence is, as the song says, golden.

ADVISORY: If you experience sudden buzzing or wowing in the ears, dizziness, vertigo problems, slurring, staggering, or “zap” tones, you might be experiencing a reaction to medication, a drug withdrawal symptom, an overdose, some manifestation of Menières Syndrome, a TIA or mini-stroke, or a blood sugar imbalance. Consult a doctor immediately!

By/Par: Jon Mullane (www.jonmullane.com)Translation: Geneviève Hébert

4. Les batteurs devraient essayer, du moins lors des répétitions, d’utiliser des baguettes plus fines, en bambou ou d’autres alternatives à la baguette traditionnelle. Des trucs pour étouffer le son peuvent aussi aider: tissus, anneaux inhibiteurs de son. Les batteries électroniques sont aussi moins bruyantes. Pour vos concerts, pensez à utiliser les écrans acoustiques pour batterie de style Vegas: des demi-murs en plexiglass mobiles, qui isolent la batterie et qui empêchent tout le monde de baigner dans des sons dominants et abrasifs. Phil Collins est le parfait exemple du batteur dont l’acouphène est directement lié à son choix d’instruments.

5. Gardez un volume raisonnable sur scène. Les techniciens de son vous apprécieront et ils seront les premiers à témoigner que le son qui sort des principaux haut-parleurs est bien meilleur ainsi. Tout le monde en bénéficiera et vos oreilles vous remercieront.

6. Choisissez vos passe-temps et vos activités extracurriculaires avec soin. Par exemple, si vous êtes amateur de hockey et que vous assistez à des parties dans de grands arénas, portez des bouchons. Le seul fait de reconnaître les activités à haut taux de décibels peut vous aider à bien choisir: il suffit ensuite de les pratiquer moins fréquemment ou d’utiliser une protection auditive. Et souvenez-vous qu’en tant que musicien, vos oreilles sont votre avenir. Gardez-les pour la musique.

J’aurais aimé prendre les mesures nécessaires pour ne jamais développer d’acouphènes. Faites-le pendant qu’il est encore temps… pendant que vous pouvez toujours entendre le silence. Car comme le dit l’adage, le silence est d’or.

À NOTER: si vous avez un soudain bourdonnement, une baisse de son ou des élancements dans les oreilles, des étourdissements, des vertiges, de la difficulté à articuler, à marcher, il se peut que vous fassiez une réaction à un médicament, que vous ayiez des symptômes de sevrage, que vous soyiez en train de faire une overdose, ou que vous ayez le syndrome de Menières, un AIT, un mini ACV, ou encore un déséquilibre de votre taux de glycémie. Consultez alors un médecin sans tarder!

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The Case for

Protecting your Gear

Once upon a time a drummer purchased a seemingly bullet-proof cymbal case, a round, hard plastic unit that featured a central iron rod that secured cymbals via their center holes and bolted them tight. The drummer traveled to Boston via Air Canada propeller plane, checking the cymbals in the baggage compartment. After his arrival at Logan, our drummer proceeded to baggage claim and was shocked to see his cymbal case riding the carousel like demolished race car limping home. The spanking new case, shattered to bits, was wrapped with enough orange airport adhesive tape to secure a crime scene. Insult to injury, the massive iron pillar had bent forty-five degrees, crumpling each bronze bell resting beneath.

It looked as if the baggage handlers had danced on the object, rendered a few blows with blunt objects, then administered the coup de grâce, placing it in the path of a wayward forklift.

Would human beings commit such wanton destruction? Probably not. We’re thinking that airline baggage operations use computer-assisted machines, which do the job quicker and minimize employee fatigue. We’re joking, honest.

What to Do

If you can’t keep your eye on your gear in transit, you need to go beyond gig bags to road cases. A gig bag is fine when close to the person. If you’re flying, phone ahead. It’s too late to purchase a flight case for your Stradivarius when the check-in attendant refuses to accept it as carry-on. If they can’t squeeze your hard case into overhead compartments, despite it seeming to conform to acceptable dimensions, be assured they will pass judgment quickly and without regard to inherent or market value. Off to baggage!

A flight case with generous interior cushioning is the only sensible option when traveling by plane, train, or long haul truck. Even then, it’s not simply a matter of shielding from trauma. Jets fly at altitudes in excess of 30,000 feet. Up there it’s cold and dry. Overnight a truck can make it from Chicago to Death Valley. Your instrument may be in peril. That’s why companies like Planet Waves market “smart” humidifiers that take readings and automatically reduce or inject moisture. If you’re contemplating a trip from misty Halifax to sunny Saskatoon, these will acclimatize your instrument. In the absence of humidity control, an apple core would be better than nothing.

Your automobile trunk can inflict plenty of damage. Again, a soft case may not suffice. Stow a treasured cello safely in a padded bag and everything’s in control and cruising. Hit a deer and the instrument is history—or in need of substantial body and fender work, just like the car.

Pour protéger votre équipement…

Il était une fois un batteur qui avait acheté un étui pour ses cymbales. Au premier abord, l’étui lui avait semblé blindé : rond, en plastique dur avec une tige de fer à l’intérieur, sur laquelle il pouvait enfiler ses cymbales avant de les sécuriser avec un boulon. Notre batteur voyageait avec Air Canada jusqu’à Boston, ses cymbales dans la soute à bagages. Arrivé à destination, il a eu un choc lorsqu’il est arrivé au carrousel à bagages : son étui à cymbales semblait avoir fait la guerre. Ce qui en restait avait été recouvert d’une quantité inimaginable de ruban adhésif orange, assez pour empêcher une foule d’entrer sur la scène d’un crime. Comme si cela n’était pas assez, la tige de métal avait été pliée à 45 degrés de façon à écraser les cloches de bronze qu’il avait glissées à l’intérieur.

On aurait dit que les manutentionnaires avaient dansé sur l’objet en question, qu’ils l’avaient assailli de coups à l’aide d’armes brutales, puis qu’ils lui avaient donné son coup de grâce en le plaçant sous la roue d’un chariot à bagages.

Un employé n’aurait pas pu faire quelque chose d’aussi gratuit. Peut-être étaient-ce alors les machines contrôlées par des ordinateurs qui manipulent les bagages de façon à sauver temps et énergie aux employés? Peu importe, c’était une vraie blague!

Vers quoi se tourner?

Si vous ne pouvez garder l’oeil sur votre équipement lorsque vous êtes en transit, il vous faudra délaisser les étuis souples pour des étuis rigides. Un étui souple fait l’affaire quand vous pouvez le garder près de vous. Si vous prenez l’avion, informez-vous à l’avance car vous ne pourrez pas trouver d’étui pour votre Stradivarius lorsque le préposé à l’enregistrement refusera que vous montiez à bord avec votre bagage à mains. Si celui-ci n’entre pas dans les compartiments au-dessus des sièges, même s’il semblait préalablement se conformer aux dimensions acceptées, les agents de bord n’hésiteront pas à l’envoyer dans la soute, et ce, peu importe la valeur de votre instrument!

Un étui bien coussiné est la seule option valable lorsqu’il est question d’un long voyage en avion, en train ou en camion. Et ce n’est pas juste une question de protection contre les coups : les avions de ligne voyagent à des altitudes au-dessus de 10 000 mètres, là où il fait froid et sec. Si un camion se rend de Chicago à Death Valley en une seule nuit, cela peut également mettre votre instrument en péril. Voilà pourquoi des compagnies comme Planet Waves a mis en vente des humidificateurs « intelligents » qui font la lecture des conditions ambiantes et qui ajoutent ou réduisent le taux d’humidité en conséquence. Si vous devez partir de Halifax, la capitale de la brume et de la pluie, pour vous rendre à Saskatoon où il fait chaud et sec, ce gadget est une bonne option pour aider votre instrument à s’acclimater. En absence d’un contrôle du taux d’humidité, avoir un cœur de pomme sous la main est encore mieux que rien.

Votre instrument n’est même pas tout à fait à l’abri si vous le rangez dans un étui souple à l’intérieur de votre coffre d’automobile. Imaginez l’état de votre précieux violoncelle (sans parler de votre auto) si vous frappez un chevreuil ou si quelqu’un vous rentre dedans…

OFFER VALID ON SYSTEMS PURCHASED BETWEEN OCTOBER 1, 2012 – DECEMBER 31, 2012

Sound Like You Mean It.Go Wherever the MusicTakes You.

PERFORMANCE GEAR®

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® 2012 Shure IncorporatedDistributed in Canada by SF Marketing Inc. | [email protected] | www.sfm.ca

Pure Digital Sound,Unleashed.

By/Par: Halley SouthgateTraduction: Geneviève Hébert

DIY

At very least, you should purchase a form-fitting woven fabric or leather case with sturdy straps. Check the size of the handle. Can you fit more than three fingers through the gap? Check the shoulder strap: long is good. If you’ve slung a case over each shoulder, can you walk normally or must you extend both arms like a scarecrow? Verify that the padding is adequate. Luxurious red crushed velvet is a wonderful thing but it’d be nicer to see a couple of inches of foam, especially if you’re packing a thirties resophonic guitar. It’s a hard world out there.

You can always bolster old cases. Armed with a dollar store cutting tool, you can carve Styrofoam to fit cavities in old fiber cases and bags. Bubble wrap is a magic solution—bend it, shape it, anyway you want. Bring extra for the kids.

Don’t forget rack-mounted effects, pods, stomp boxes, hard disk recorders, and cameras. Swaddle them in foam or bubble wrap, even if they’re lodged in flight cases. Remove batteries in transit, if possible. The author once traveled with a Sony D6C Pro Recording Walkman. An AA alkaline battery began leaking and the fluid wandered from the battery compartment to the circuit boards and tape transport. Might as well have dropped it into the ocean from the PEI causeway (but can’t on account of those high walls).To its credit, Sony authorized a replacement. But note they were under no obligation to do so.

Everybody knows that a padded gig bag or a stiff backed guitar case. Yet we still gigging musicians trotting around with a tattered, duct taped cardboard box under arm. Inside the case sits a three thousand dollar guitar. Dumb tolls the bell.

Consult experts. A short list includes Levy’s Leathers, Caisse Design for off-the-rack and custom built cases, respectively. Try Protechtor, Ultra-Case, Impact Cases, Multi Cases, Calton Cases, Humes & Berg. Protect yourself and your loved ones.

Faites-le vous-mêmes

Au minimum, vous devriez vous procurer un étui en tissu qui épouse les courbes de votre instrument ou un étui en cuir orné de solides courroies. Vérifiez bien la grandeur de la poignée : arrivez-vous à y glisser plus de trois doigts? Vérifiez aussi la longueur de la bandoulière : si vous transportez un instrument sur chaque épaule, arrivez-vous à marcher normalement ou avez-vous besoin de les retenir avec vos bras? Vérifiez aussi le rembourrage : le velours rouge est luxueux, mais peut-être que votre guitare résophonique des années 30 serait plus en sécurité avec quelques centimètres de styromousse. La vie ne nous épargne pas toujours.

Vous pouvez toujours trafiquer de vieux étuis. Armez-vous d’un objet tranchant à bas prix et découpez des morceaux de styromousse pour épouser les courbes de vos vieux étuis en tissu ou en fibres de verre. L’emballage à bulles peut toujours faire l’affaire : vous pouvez le plier et le mouler à votre guise. Gardez les retailles pour amuser les enfants.

N’oubliez pas de protéger votre équipement électronique monté sur bâti, votre i-pod, votre planche amplifiée (stompbox) et autres appareils numériques. Emmaillotez-les dans de la mousse ou dans du papier à bulles, même si vous les rangez dans des étuis rigides. Lorsque vous voyagez, retirez les batteries. J’ai moi-même déjà voyagé avec un baladeur Sony D6C Pro et la batterie alkaline avait coulé à l’intérieur de la carte de circuit imprimé et du mécanisme d’entraînement de la bande. L’échapper dans l’océan au-dessus du pont de la Confédération (ce qui est presqu’impossible à cause de la hauteur des murs) aurait donné le même résultat. Heureusement, la compagnie Sony a autorisé un remplacement, même si elle n’était pas dans l’obligation de le faire (et c’est tout en son honneur).

Tout le monde sait que l’utilisation d’un étui souple ou rigide peut faire toute la différence. Mais beaucoup de musiciens partent encore sur la route avec leur guitare de trois mille dollars dans un étui en carton plein de ruban électrique sur l’épaule. Nous sommes parfois un peu idiots.

Consultez des experts chez Levy’s Leathers ou Caisse Design pour obtenir plus d’informations sur des étuis standards ou sur mesure, respectivement. Essayez les étuis Protechtor, Ultra-Case, Impact Cases, Multi Cases, Calton Cases, Humes & Berg. Protégez-vous et vos instruments.

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Backup... Against a Wall

Sauve qui peut!

Single projects, and any files up to the 4-8Gb range can easily be put on a single DVD-ROM. The dual-layer variety is pretty standard now. While it takes longer to burn, it’s the cheapest and easiest way to back up your work.

Next up the totem pole is some sort of “redundant” storage system. There are many

options, starting with a mirrored RAID system

(RAID 1) on your recording hard drive. Not to be confused with RAID 0, a RAID 1 system is a real-time backup system. In short, data is recorded to two different drives simultaneously so that if one decides to crash, your data is still safe on the second drive.

Another option is to run a preset daily backup using the built-in program that comes with Windows or OS X. Essential data is routed to an additional hard drive in your computer

or to an external hard drive. Backup routines vary. The most common ensures that every day the your entire hard drive is copied to a new folder on the backup drive. Since this chews up disk capacity, it’s best to delete an old backup for each new one that arrives automatically. Then there’s the incremental backup, whereby your computer replaces only those files that have changed since the last backup.

One drawback of backing up to an auxiliary internal hard drive—and, for that matter, a RAID 1 system—is that if your computer goes up in smoke, all internal drives go up with it. Sort of defeats the entire purpose. For that reason, an external drive is a wise choice, especially given reduced price and enhanced reliability. The newest variety is the network hard drive. These come with a gigabyte Ethernet port and plug directly into your Internet router or hub—not your computer. These show up as separate machines on your home network and are, therefore, accessible from anywhere in your house.

Les projets uniques et tous les fichiers qui ne dépassent pas 4 ou 8 Gb peuvent facilement être gravés sur un DVD-ROM. Les DVD bicouche sont très répandus aujourd’hui. Même s’ils prennent plus de temps à graver, ils constituent la méthode de sauvegarde de votre travail la moins dispendieuse et la plus facile.

Ensuite, il y a les systèmes de sauvegarde plus redondants. Il y a plusieurs options, comme les systèmes RAID (RAID 1) sur votre disque dur d’enregistrement. Sans le confondre avec le système RAID 0, un système RAID 1 est

un système de sauvegarde en temps réel. Simplement dit, vos données sont enregistrées simultanément sur deux disques durs différents, donc si l’un d’eux décide de ne plus fonctionner, vos données se trouvent au moins sur l’autre.

Une autre option est d’utiliser un système de sauvegarde quotidien préréglé qui est inclus dans Windows et OS X. Les données essentielles sont enregistrées sur un disque dur externe ou installé dans votre ordinateur. Les routines de sauvegarde varient beaucoup. La plus commune implique que chaque jour, votre disque dur entier est copié dans un

nouveau dossier sur le disque de sauvegarde. Mais puisque cela nécessite beaucoup d’espace disque, il est mieux de régler le système pour faire en sorte que l’ancien dossier de sauvegarde soit effacé automatiquement lorsqu’un nouveau dossier est enregistré. Il y a aussi la sauvegarde incrémentielle selon laquelle votre ordinateur ne remplace que les fichiers qui ont changé depuis la dernière sauvegarde.

L’un des désavantages de sauvegarder vos données sur un disque dur interne auxiliaire, ce qui est aussi le cas avec les systèmes RAID, est que si votre ordinateur se plante sérieusement, tous les disques internes sont affectés. C’est quelque peu contre-productif. Un disque dur externe est un choix plus sensé, surtout si l’on considère leurs prix plus que raisonnables et leur grande fiabilité. Depuis quelque temps, les disques durs en réseau semblent avoir la cote. Ils sont munis d’une prise Ethernet à gigaoctet permettant de le brancher directement dans votre routeur ou concentrateur, pas dans votre ordinateur. Ils paraissent comme machines séparées dans votre réseau maison et donc, sont accessibles, peu importe où vous vous trouvez dans votre maison.

My system failed. My haphazard, chaos-driven non-system crashed. Although most of the little stuff, the less important things, had been backed up to an external hard drive, to Cds/DVDs, and even to my Web site’s ftp folders, I was caught off guard when my DAW main drive froze suddenly. Ugh! I lost a half dozen tunes that somehow evaded my normal backup procedures. Today let’s examine a range of measures, ranging from cheap to costly, that could have prevented this from happening.

Mon système m’a lâché. Mon antisystème désordonné et chaotique a planté. Bien que la majorité de mes petits fichiers, des choses moins importantes, avaient été sauvegardés dans un disque dur externe, sur des CD et des DVD, et même dans les dossiers FTP de mon site Web, j’ai été pris par surprise quand mon poste de travail audionumérique a gelé soudainement. Argh ! J’ai perdu une demi-douzaine de pièces qui n’avaient pas été sauvegardées selon mon procédé habituel. Examinons donc une série de mesures, allant du peu au très dispendieux, qui auraient pu empêcher cela d’arriver.

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By/Par: Graham CollinsTraduction: Jim Angelillo

Idéalement, vous aurez plusieurs exemplaires de vos données enregistrés sur plusieurs supports différents (disques durs, DVD, mémoire flash, etc.), que vous aurez rangés à différents endroits « sécuritaires », y compris chez un ami. Que se passera-t-il avec vos fichiers ont été sauvegardés dans un système RAID interne, sur un disque dur externe et sur des DVD bien classés dans votre bibliothèque, si votre maison, studio ou lieu de travail est détruit par un incendie ? Vous comprenez ? Tout, les originaux et les versions sauvegardées, part en fumée.

Et si une catastrophe se produisait réellement et que vous perdez tous vos fichiers ? J’ai trouvé une variété de programmes de récupération de données sur Internet. Ces programmes bien pensés parcourent les entrailles d’un disque dur corrompu, permettant de récupérer une portion ou la totalité des données. Il faut noter que bien qu’ils ne produisent pas de miracles, ils varient tant au niveau du prix que de l’efficacité. Considérez-les comme dernier recours.

Vous pouvez aussi vous payer les services d’un spécialiste de récupération de données qui vous coûtera 1500 $ ou plus pour récupérer vos données. Ayoye ! J’ai eu ma leçon !

Ideally, you’ve made multiple copies of your data on various media (hard disks, DVDs, flash drives and so on), which you’ve placed in diverse “safe” locations, including a friend’s house. What happens if you back up to an internal RAID system and to an external drive and to DVDs, which you’ve archived on your bookshelf—and your house/studio/workspace burns to the ground? You get the picture. Everything, original work and copies, goes up in smoke.

But what if you suffer a catastrophe and you’ve lost files? I’ve discovered a variety of recovery software on the Internet. These are clever programs that know how to scour the innards of a corrupted hard drive and salvage some, if not all, of your work. Note that while they’re miracle workers, they vary in price and effectiveness. Consider them a last line of defense.

You might consider hiring a data recovery specialist, who will charge you $1500 or more to retrieve lost data. Ouch, lesson learned!