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JARDINAGE D’INTÉRIEUR CANADA-FRANÇAIS Septembre / Octobre 2010 GRATUIT LES RACINES : la face cachée de la santé de vos plantes Un jardin qui bourdonne, une solution écologique Débutant? Tout pour vous éclairer OCTOBER 16-17 LONG BEACH CALIFORNIA, USA INDOOR GARDENING EXPO indoorgardeningexpo.com

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indoor gardening expo JARDINAGE Tout pour vous éclairer D’INTÉRIEUR long beach la face cachée de la santé de vos plantes october 16-17 CANADA-FRANÇAIS Septembre / Octobre 2010 california, usa indoorgardeningexpo.com

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J A R D I N A G E D ’ I N T É R I E U R

CANADA-FRANÇAIS Septembre / Octobre 2010

GRATUIT

Les racines : la face cachée de la santé de vos plantes

Un jardin qui bourdonne, une solution écologique

Débutant? Tout pour vous éclairer

october 16-17

long beachcalifornia, usa

indoor gardening expo

indoorgardeningexpo.com

5MAXIMUM YIELD CANADA FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

18

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DANS CE NUMÉROSeptembre / Octobre 2010

TABLE DES MATIÈRES

18

6

8

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10

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RÉGULIERS

15

35

26

31

34

38

28

22

Un mot de la rédactrice

Lettres à la rédactrice

Simon dit

Nouvelles de max yield

Profil des nouveaux produits

Distributeurs

À venir en novembre / decembre

Le saviez-vous?

32

34

31

L’achat et l’application des champignons mycorhiziens par Donald Lester

La santé des racines de vos plantes par la Dre Lynette Morgan

Soyez indulgent avec les abeilles

Le jardinage d’intérieur pour les débutants par Lee McCall

Les bleuets : les petits fruits des dieux par Emma Cooper

À vous de nous le dire avec LED Innovation Design

Conseils pratiques sur le jardinage en serre par Gary Pearson

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28

6 MAXIMUM YIELD CANADA-FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

Contributeurs

J A R D I N A G E D ’ I N T É R I E U R

UN MOT DE LArédactrice jessica raymond

Maximum Yield est publié tous les deux mois parMaximum Yield Publications Inc.

2339A Delinea Place, Nanaimo, BC V9T 5L9Tél. : 1-250-729-2677 Téléc. : 1-250-729-2687

Aucun article de ce magazine ne peut êtrereproduit sans la permission de l’éditeur.

Veuillez retourner les exemplaires non distribuables de la revue à l’adresse ci-dessus.

Les opinions exprimées par les chroniqueurs sont leurs propres opinions et non nécessairement celles

de Maximum Yield et/ou de l’éditeur.

Entente de publication no 40739092

Imprimé au Canada

PRÉSIDENT / ÉDITEUR - Jim Jesson

DIREcTEUR GÉNÉRal - Don Moores

aDMINISTRaTRIcE - aFFaIRES cOMMERcIalES - Linda Jesson

RÉDacTRIcE - Jessica Raymond [email protected]

DIREcTRIcE DES vENTES - Lisa Lambersek [email protected]

vENTES PUBlIcITaIRES 1-250-729-2677

Linda Jesson - [email protected] Lambersek - [email protected] Hawser - [email protected] Gaby Morin - [email protected]

Ashley Heppell - [email protected]

PRODUcTION [email protected]

Wes Cargill - [email protected] Peters - [email protected]

Nicole Tennison - [email protected]

cOMPTaBIlITÉ Lee Anne Veres - [email protected]

DISTRIBUTION aU caNaDaBrite-Lite Group

BiofloralEddis Wholesale

Greenstar Plant Products Inc.HydrotekMegaWatt

Quality Wholesale

DISTRIBUTION aUX ÉTaTS-UNISAurora Innovations

BWGS BWGS EastBWGS West

General HydroponicsHydrofarm

Hydro InternationalNational Garden Wholesale / Sunlight Supply

Tradewinds

DISTRIBUTION aU ROYaUME-UNIGrowth Technology

HydrogardenNutriculture UK

DISTRIBUTION EN aUSTRalIEFutchatec

Growth TechnologyHydraspher

vOlUME 10 – NUMÉRO 1 SEPTEMBRE / OcTOBRE 2010

Devenez contributeur de Maximum Yield et vos articles seront lus par des milliers de lecteurs à travers le Canada et de par le monde. Maximum Yield est le plus important magazine de jardinage d’intérieur gratuit offert aux consommateurs de la planète. Chaque publi-cation est accessible sur www.maximumyield.com, un site qui reçoit chaque mois des milliers de visiteurs.

La Dre Lynette Morgan détient un diplôme en horticulture et une maîtrise en serriculture, option production hydroponique, de l’Université Massey, en Nouvelle-Zélande. Partenaire dans la firme SUNTEC International Hydroponic Consultants, Lynette offre des services d’expert-conseil aux serriculteurs com-merciaux à l’échelle mondiale, ainsi que des services de recherche et de dévelop-pement de produit aux fabricants de produits hydroponiques.

Lee McCall a obtenu son grade d’associé (Associate’s Degree) de l’Université Johnson & Wales en 2005 en sciences appliquées avec concen-tration en arts culinaires. L’école cu-linaire a accueilli un projet de recher-che/travail en culture hydroponique et en jardinage d’intérieur. Depuis 2005, Lee représente The Big Tomato, une des principales entreprises de jardi-nage d’intérieur au Colorado.

Donald Lester occupe le poste de directeur des produits chez JH Biotech, Inc., une compagnie de technologie ag-ricole située en Californie qui fabrique 27 produits biologiques homologués OMRI. Donald détient une maîtrise en agronomie avec spécialisation en entomologie. Vous pouvez rejoindre Donald par courriel à l’adresse Internet [email protected]

La parution française de Maximum Yield est plus enrichissante et pertinente que jamais grâce au puissant marché francophone du Canada. J’ai reçu des tonnes de commentaires favorables par rapport aux courts articles percutants comme les avantages de l’aloès et les conseils sur la culture des petits légumes verts nutritifs parus en juillet/août dernier. Pour l’automne, nous souhaitons capter votre attention avec

d’autres courts articles qui vous aideront à cultiver vos plantes favorites plus rapidement. Dans ce numéro, nous aborderons les bleuets, un superaliment, en plus de vous offrir des conseils pour le jardinage d’automne en serre. Aussi, nous traiterons de champignons spéciaux (mycorhizes) et de racines étonnantes qui améliorent réellement les jardins intérieurs modernes.Nous vous offrons aussi un entretien exclusif avec des gens de Terrebonne, récipiendaires

d’un prix pour leur design innovateur DEL qui illumine l’utilisation de lampes à DEL écoénergétiques pour une culture supérieure des plantes et leur plan d’affaires écologique qui met la conservation en premier plan. Profitez-en!Nous souhaitons remercier le lectorat, les détaillants et les exposants

canadiens qui se sont rendus en Californie en juillet dernier pour la 7e édition de l’exposition de jardinage d’intérieur de San Francisco. Sans nul doute, il s’agit de la plus importante et de la meilleure exposition jusqu’à ce jour, et nous vous invitons à participer au prochain évènement, l’exposition de Long Beach, qui se tiendra les 16 et 17

octobre 2010. Vous pouvez vous attendre à plus de 200 kiosques présentant les toutes dernières innovations et le matériel de culture

écologique, en plus des démonstrations sur place, des séminaires éducatifs et des prix de présence distribués tout au long de la fin de semaine. Visitez le www.indoorgardeningexpo.com pour en savoir plus. C’est un rendez-vous!

8 MAXIMUM YIELD CANADA-FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

Maximum Yield se réserve le droit d'éditer.

à la rédactriceLETTRES

Votre opinion compte pour nous.Faites-nous parvenir vos questions, vos commentaires et vos suggestions à l’adresse suivante :

Maximum Yield Publications Inc.2339A Delinea Place, Nanaimo, BC V9T 5L9ou [email protected]

Éducation en ligneChaque mois, je visite votre site Internet pour vérifier les conseils pratiques et utiles inclus avec chaque article. L’histoire de la culture biologique et les recherches du Dre Maynard Murray m’ont captivé. J’adore apprendre en ligne et j’adapte chaque idée à ma propre situation. Fantastique.

MerciAddison Pierce, West Island

L’hydroponie durableJe crois que tous vos lecteurs seraient d’accord avec les avantages environnementaux, et autres, qui découlent de la culture biologique. L’article « La culture hydroponique biologique » par Luis Bartolo soulève de bons points. Plusieurs projets expérimentaux à Montréal, Canada, produisent déjà d’étonnants résultats. Continuez à nous informer sur les nouvelles technologies, les réponses sur ce nouveau type de culture ne sauraient tarder.

Wendy Lee,Chambly, Québec

Un point de vue localJ’apprécie le fait que Maximum Yield continue

d’encourager les commerces locaux avec la rubrique Parlons boutique. En mettant toutes leurs économies dans ce nouveau type de culture, ces gens-là ont mis la culture hydroponique sur la carte. Continuez votre bon travail.

Pierre Cournoyer, Alma

Combattons la malbouffe avec des denrées fraîchesJe suis étonné d’apprendre que de plus en plus de gens se tournent vers les produits du jardin pour améliorer leur état de santé. Faut croire que le message se répand et ce n’est pas trop tôt. Nous avons commencé à cultiver nos propres légumes en suivant les conseils dans les articles de Maximum Yield et nous en sommes ravis.

Jean-Guy Turcotte, Laval

Le virage vert au CanadaJe suis très excité d’avoir gagné la trousse hydroponique Green Air HyperGrow dans votre concours « Gagnez et Récoltez Gros ». Votre magazine est très informatif et j’y apprends toujours quelque chose de nouveau. Continuez de nous informer et merci pour le concours.

Paul Garces

10 MAXIMUM YIELD CANADA-FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

SIMONdit

MY

Dans un système de culture en eau profonde, un pot grillagé est installé à l’intérieur d’un gros seau rempli de solu-tion nutritive. Les racines sont suspen-dues dans la solution qui est oxygénée grâce à une roche à air ou autre méthode d’oxygénation. L’espace libre entre la surface de la solution et le fond du pot recueille l’oxygène disponible aux racines. Cependant, si un réservoir commun est utilisé pour alimenter chaque seau, les pathogènes risquent d’envahir rapidement toutes les plantes du système.Un filtre biologiquement actif, ou bio-

filtre, enlève ou introduit divers composés organiques ou organismes dans le système. Dans un aquarium, grâce à l’action de bactéries particulières, le biofiltre élimine certains composés élémentaires, tels que les nitrates et les phosphates. Ce mécan-isme important prévient la prolifération d’algues dans l’aquarium, préservant la santé des poissons et rétablissant l’équilibre du système.Le fonctionnement d’un biofiltre aqua-

ponique diffère de celui d’un biofiltre d’aquarium parce que c’est la portion hydroponique qui agit comme filtre. Les plantes utilisent les matières organiques présentes dans les eaux usées comme nutriments avant que ces eaux ne soient recyclées dans la pisciculture reliée au sys-tème. Le but du biofiltre ici est de réduire

la quantité de nutriments superflus.Quant au biofiltre hydroponique,

on l’utilise pour contrôler les organismes pathogéniques et éviter qu’ils n’endommagent les plantes, surtout dans les systèmes DWC.Le substrat du filtre demeure

la clé du système, surtout en ce qui concerne la surface de contact utilisable. Au début, les biofiltres hydro-poniques utilisaient du sable comme filtre et les microorganismes, tout en changeant certaines propriétés du substrat, offraient quand même plusieurs avantages aux jardi-niers. Comme les matières organiques, ou sédiments, pouvaient obstruer le substrat au passage, les espaces ouverts à l’intérieur s’avéraient très importants. Ensuite, on a augmenté la surface de contact en in-troduisant des substrats biologiques poreux, tels que la roche de lave rincée et la terre à diatomées.On recommande d’inoculer le biofiltre

avec divers produits biologiques en poudre ou en liquide contenant une variété de bactéries et de champignons. Un thé de compost aérobique ferait aussi l’affaire. N’oubliez pas que les microbes sécrètent des acides et des enzymes organiques qui peuvent influer sur le pH. Cependant, une fois celui-ci stabilisé, la disponibilité

des nutriments ne devrait pas être affectée outre mesure.Pour conserver l’activité microbienne

au maximum et éviter la formation de mousse ou l’accumulation de particules, l’ajout de granules d’humates insolubles ou d’extraits de varech dans le filtre devrait aider. Bonne chance.Simon Hart

Avez-vous une question pour Simon?

L’envoyez à [email protected] avec les mots “Simon Dit” dans la ligne du sujet et votre réponse sera publiée dans une prochaine édition.

Bonjour Simon,J’ai remarqué que plusieurs articles font référence aux biofiltres utilisés dans les systèmes hydroponiques pour fins de stabilisation. J’utilise un système de culture en eau profonde (Deep Water Culture –DWC) et j’aimerais en savoir plus sur ces biofiltres, car je doute fort qu’ils fonctionnent de la même façon que les biofiltres que l’on utilise dans un aquarium à la maison.Fernand

12 MAXIMUM YIELD CANADA-FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

NOUVELLES DEmax yield

LA CULTURE bIOLOGIqUE EN pLEINE ExpANSIONAu Canada, l’agriculture biologique emprunte deux voies distinctes pour rejoindre les consommateurs : la pe-tite ferme familiale ou communautaire et l’agriculture à grande envergure par les corporations commerciales.Les différences entre ces deux mondes ont fait l’objet de

vives discussions lors de la 29e Conférence biologique annuelle à l’Université de Guelph. Ce qui a débuté comme un colloque étudiant en 1982 est devenu un des plus grands rassemblements de ce type en Amérique du Nord, une conférence portant sur les aliments biologiques. La conférence a été organisée par la corporation fédérale sans but lucratif Organic Food Conferences Canada.Le Bureau Bio-Canada de l’Agence canadienne

d’inspection des aliments a fourni de l’information sur une foule de sujets, incluant le nouveau Règlement sur les produits biologiques (RPB) qui contrôlera la certification biologique pour les produits biologiques au Canada.Plus de 30 ateliers à la conférence avaient été conçus

pour deux audiences distinctes : le secteur de l’agriculture à grande échelle et les petits producteurs et fournisseurs de denrées biologiques.(Source : http://news.guelphmercury.com)

LES pOTS bIODéGRADAbLESLa demande sans cesse grandissante pour des produits sans danger pour l’environnement a incité plusieurs fabricants à développer des contenants biodégradables pour l’industrie du jardinage. Une fois leur but initial accompli, au lieu d’être acheminés vers un dépotoir, les pots et les contenants se décomposent et enrichis-sent le sol.Parmi les différents pots biodégradables,

on retrouve les pots en fibre de coco, pas très jolis mais munis d’une excellente perméabilité qui augmente la circulation d’air dans la zone des racines. Les pots fabriqués avec du riz, doux au toucher, brillants et d’une teinte foncée, sont les plus jolis et les plus durables. Cependant, ils sont plutôt fragiles et enclins à se fissurer. Les pots fabriqués avec du blé, beaucoup plus résistants bien que moins jolis, se décomposent très rapidement et sont idéals pour le bac à compost.(Source : www.edmontonjournal.com)

L’agricuLture en ViLLe, une réVoLution urbaine

Ward Teulon, un ancien agrologue de 45 ans connu sous le nom de City FarmBoy sur son site Internet, utilise ses dons de fermier au sein de quelques-uns des quartiers les plus densément peuplés de Vancouver.

Il produit annuellement quelques 30 000 $ de fruits, de légumes et de fines herbes sur 8000 pi2 de terre sur des lots situés à différents endroits de la ville. Au sommet de la tour à copropriété Freesia sur la rue

Seymour, il cultive des denrées alimentaires dans 65 platebandes surélevées, ainsi que dans plusieurs jardins situés dans 13 arrière-cours de maisons unifamiliales près de sa résidence.

Sur ces 8000 pi2, environ 1/5 d’acre, il a réussi à obtenir 50 récoltes selon un programme de rotations multiples, dont des carottes, de la rhubarbe, des plants de vignes, des fines herbes, des pommes de terre et de l’ail. En ce qui concerne l’agriculture en ville, la règle générale semblerait être la suivante : une personne peut confortablement cultiver 2,5 acres, ce qui suffirait amplement à fournir des fruits et des légumes frais à 100 personnes.(Source : www.theglobeandmail.com)

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LA GRANDE TOURNéE DE LA CôTE EST DE TEChNAFLORATechnaflora a commandité une affiche exclusive par l’artiste commercial de renom Guy Burwell. Intitulée « Techna-flora, bound to cover more ground » (Avec Technaflora, vous occuperez tout le terrain), des exemplaires de l’affiche seront bientôt disponibles chez les détaillants, en plus d’être distribuées durant la grande tournée de la côte Est planifiée par la compagnie. Mr. Burwell est non seulement fameux pour ses affiches, qui sont très prisées à l’échelle de la planète, il crée aussi des pochettes de disques et des pub-licités à teneur commerciale pour plusieurs compagnies. Pour d’autres renseignements sur la gamme de produits Technaflora, visitez le site Internet www.technaflora.com. Pour visionner le portfolio de Guy, visitez le site www.guyburwell.com.

LES pLANTES DE mAISON RéDUISENT L’OzONE INTéRIEURLa pollution de l’air à l’intérieur d’une résidence est recon-nue comme un des plus grands dangers pour la santé hu-maine qui puisse exister sur notre planète. Dans les pays industrialisés, la grande majorité de la population passe la plus grande partie de son temps à l’intérieur. Les cher-cheurs se sont penchés sur le problème pour trouver des solutions et les plantes de salon font partie de la recher-che pour éliminer ou réduire les concentrations d’ozone à l’intérieur d’une résidence et améliorer la qualité de l’air ambiant. Dans un environnement intérieur simulé, les scientifiques ont mesuré les effets de trois plantes orne-mentales que l’on retrouve dans les résidences à l’échelle du pays : la sansevière à trois bandes, la plante-araignée et l’arum grimpant.Pour ce faire, les chercheurs ont construit des chambres

de culture séparées dans une serre équipée d’un système d’air avec filtration au charbon. Ensuite, de l’ozone a été injecté dans ces chambres et des mesures ont été effec-tuées toutes les cinq à six minutes. Après quelque temps, les données ont révélées que les trois chambres conten-ant une plante chacune affichaient des taux d’ozone beau-coup plus faibles que les autres chambres sans plantes.Il semblerait donc que les plantes de maison soient une

solution efficace et peu dispendieuse pour purifier l’air ambiant à l’intérieur d’une résidence et ce, sans avoir re-cours à du matériel technologique coûteux et compliqué.(Source : www.sciencedaily.com)

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AméLIOREz vOTRE SANTé GRâCE AU bRO-COLI ET AUx TOmATESUne étude universitaire a démontré que les pratiques agronomiques pouvaient augmenter les propriétés antic-ancérigènes du brocoli et des tomates et ce, de façon im-portante. La quantité de composés anticancérigènes dans les plants de brocoli était six fois plus importante quand les plants étaient enrichis au sélénium.Les plantes de la famille des Brassica, dont le brocoli,

sont uniques du fait qu’elles possèdent un enzyme de méthylation qui leur permet d’emmagasiner de fortes concentrations de sélénium.Une autre étude a démontré qu’un mélange de brocoli

et de tomates, en poudre, s’avérait beaucoup plus ef-ficace pour retarder les effets du cancer de la prostate chez les rats de laboratoire. Les composantes bioactives de ces deux aliments enrichis au sélénium font l’objet de recherches intensives dans la lutte contre le cancer de la prostate.(Source : www.sciencedaily.com)

MY

NOUVELLES DEmax yield

DOIT-ON SE pROCURER DES FINES hERbES SéChéES OU FRAîChEmENT CUEILLIES?Dans un monde parfait, tous les jardiniers posséderai-ent de magnifiques plates-bandes de fines herbes pour rehausser la saveur de leurs mets. Cependant, il faut bien être réaliste : si nous ne cultivons pas de fines herbes, nous devons les acheter. Et là est la question, Doit-on les acheter fraîchement cueilles ou séchées? Comment choisir?Si les herbes sont sèches, nous perdons de la saveur.

Si elles sont fraîches, quelle sera leur durée de vie? Que faire?Comme toutes les fines herbes ne sont pas créées

pareilles, certaines sont excellentes une fois séchées et d’autres donnent de meilleurs résultats si elles sont fraîches. Pour les aficionados, voici une liste qui devrait vous dépanner dans la cuisine.D’excellents résultats quand elles sont séchées : ori-

gan, romarin, thym, sauge et laurier.Meilleures quand elles sont fraîches : basilic, corian-

dre, aneth, persil, menthe, cerfeuil et estragon.(Source : www.divinecaroline.com)

15MAXIMUM YIELD CANADA FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

PROFIL DES NOUVEAUXproduits Le voir ! Le vouloir ! Trouvez-le chez votre détaillant de jardinage d'intérieur le plus près de chez vous !

Nettoyant tout usage pour chambre de cultureAgroKlean™, un concentré liquide 100 % biodégradable dérivé d’extraits botaniques naturels, désodorise, dés-infecte, dégraisse et nettoie en pro-fondeur toute surface dans votre salle de culture, relâchant dans l’air ambi-ant une plaisante odeur de pins et de citron. Sécuritaire pour les personnes, les animaux domestiques, les plantes et l’environnement, AgroKlean™, un produit abordable, est tout indiqué pour nettoyer efficacement les pièces d’une maison ou un bureau. Offert en plusieurs formats : 125 ml, 250 ml, 1 L et 5 L. Procurez-vous AgroKlean™ dès aujourd’hui chez votre détaillant hydroponique favori.

TopMax emprunte le virage biologiqueTopMax, un fortifiant floral entièrement biologique, augmente, de façon importante, la taille et le poids des grappes florales. TopMax utilise des acides humiques et fulviques pour faciliter la circulation des nutriments. La source principale de l’acide humique est un dépôt appelé Léonardite provenant d’arbres et de végétation en dé-composition pendant 300 millions d’années. L’acide fulvique provient de la récupéra-tion de dépôts humiques et contient une charge électrique naturelle qui attire les nutriments et les minéraux. Pour d’autres renseignements, visitez votre détaillant de jardinage local.

Gro Tanks par NutricultureDans une Gro Tank NFT par Nutriculture, les plantes sont placées dans un bac au-dessus du réservoir et la solu-tion nutritive circule sur les racines. La solution inutilisée retourne dans le réservoir avant d’être réutilisée de nou-veau. Avec une Gro Tank, les plantes poussent à un rythme accéléré et le rendement atteint jusqu’à 4 fois le rendement obtenu avec des plantes cultivées avec des méthodes tradi-tionnelles. Les avantages sont nombreux : simple et facile à installer, très peu d’entretien, pas d’horaire de nutrition compliqué, récoltes hâtives, aucune perte de solution nutri-tive, opération propre, production minimale de déchets, aucun substrat, très peu de maladies, sans pesticides, etc. Pour commander votre Gro Tank par Nu-triculture, visitez votre détaillant hydroponique.

Le nouveau Ultrameter IIL’Ultrameter II, restructuré pour y inclure une calculatrice de dureté /LSI, un indi-cateur de chlore libre et un transport de données Bluetooth®, reste toujours le plus précis des instruments sur le marché pour mesurer le TDS, le pH, le rH et la température.La calculatrice de dureté indique com-

ment modifier la dureté, le pH ou l’alcalinité d’un liquide. En acceptant différents paramè-tres, l’utilisateur peut déterminer les valeurs LSI avec une grande précision ou choisir des unités de dureté provenant de grains ou de ppm. Les lectures rH peuvent être affichées en mV ou en ppm. Pour d’autres renseignements, consultez votre détaillant hydroponique.

Le contrôleur de CO2 pour serre F2000TSM-CO2Tongdy Control Technology et Intellisenc introduisent le contrô-leur de CO2 F2000TSM-CO2 sur le marché. Conçu exclusivement pour les applications en serre, le contrôleur comporte 6 DEL fac-iles à lire qui indiquent le niveau de CO2 avec une grande précision, une sonde NDIR de 0 à 2000 ppm avec étalonnage automatique, un module de contrôle marche/arrêt et des points de consigne DEL réglés durant la fabrication. Les points de consigne peuvent être commandés selon les normes du client ou ajustés grâce à une interface de communication optionnelle RS-485. Marche/arrêt contrôlé par bouton-poussoir. 24 V CC / CA. Bloc d’alimentation et sorties analogues disponibles. Pour d’autres renseignements sur le modèle F2000TSM-CO2-L110-N-02, consultez votre détaillant hydroponique.

16 MAXIMUM YIELD CANADA-FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

PROFIL DES NOUVEAUXproduits

Les engrais liquides spécialisés Agrogreen®Les engrais naturels Agrogreen® 4-1-1 et Agroblitz™ 6-4-4, complètement biodégradables et non toxiques, sont entièrement dérivés d’extraits bota-niques. De plus, ils sont super concen-trés et solubles dans l’eau et contien-nent de l’azote, du phosphore et du

potassium à libération lente, ainsi que du calcium, du mag-nésium et d’importants éléments traces. Fiables et aborda-bles, ils soutiennent les organisme utiles tout en repous-sant les organismes nuisibles. Ils peuvent être appliqués en vaporisation foliaire, utilisés pour tremper les racines ou mélangés avec d’autres produits. Formats disponibles : 125 ml, 250 ml, 500 ml, 1 L et 5 L. Pour d’autres renseigne-ments, visitez votre marchand de jardinage d’intérieur.

Cultivez gros, cultivez mieuxLes pots Wilma 9 de 18 litres facilitent l’espacement des plantes et accommodent des masses racinaires volumineuses, vous permettant de cultiver des plantes plus grosses. Le système de 1,2 m2 s’insère parfaitement dans la tente Wilma. Facile à installer, le système de nutrition automatisé vous épargnera des heures d’effort. Le drainage est excel-lent peu importe le substrat. L’accès facile à la pompe sim-plifie l’entretien et la surveillance du niveau de la solution nutritive. Les pots de qualité supérieure sont réutilisables et le système autonome réduit les incidences de fuite. Pour en apprendre plus sur les pots Wilma 9, visitez votre détail-lant hydroponique.

Sunshine® Advanced, le summum de l’expertise scientifiqueSunshine® Advanced, élaboré avec des ingrédients sans danger pour l’environnement, retient l’humidité, améliore l’aération et le drainage dans la zone des racines et assure le développe-ment de puissantes racines saines et vigoureuses pour une production maximales de tiges, de fleurs et de feuillages. La tourbe et les fibres de coco retiennent l’eau et les nutri-ments et l’ajout de perlite garantit un excellent drainage. Le mélange de nutriments biologiques inclus avec Sunshine® Advanced fournit une charge supplémentaire après trois qu quatre semaines et la combinaison endomycorhizienne rehausse la capacité des plantes à accéder aux nutriments dans la zone des racines. Pour d’autres renseignements, visitez votre détaillant hydroponique favori.

Des solutions de croissance vertesLa cage Ultimate Plant Cage™ (UPC) de Global Garden Friends, Inc., est une innovation homo-loguée verte fabriquée en plastique 100 % biologique biodégradable, sans danger pour l’environnement, appelé EcoPure. La cage UPC permet à la lu-mière d’atteindre la base des plantes, facili-tant la croissance de gros fruits sains à partir du faîte des plantes jusqu’aux tiges inférieures. De plus, la cage UPC réduit les incidences de moisissures, de champignons et de bestioles tout en augmentant la circulation de l’air ambiant sur les plantes. Pour amorcer votre virage vert, consultez votre détaillant hydroponique et commandez votre cage UPC dès aujourd’hui.

Feuilles réfléchissantes par Easy GrowEasy Grow Ltd. est fière d’introduire sur le marché ses rouleaux de feuilles réfléchissantes de 25 et 50 pi de longueur. Fabriquées exclusivement pour le marché hydroponique et horticole nord-américain, ces feuilles de qualité ali-mentaire sont offertes en deux versions : Lightite et Eco. Les feuilles Diamond Diffusion & Silver/White Lightite mesurent 5 ml d’épaisseur et les feuilles Eco mesurent 3 ml d’épaisseur. Toutes les feuilles Easy Grow offrent la même garantie de qualité alimentaire et sont fabriquées avec des polymères non recyclés. Pour d’autres renseignements, visitez votre boutiquier hydroponique dès aujourd’hui.

Le voir ! Le vouloir ! Trouvez-le chez votre détaillant de jardinage d'intérieur le plus près de chez vous !

17MAXIMUM YIELD CANADA FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

MY

Le régime d’aliments crusBotanicare a combiné la supériorité des saveurs naturelles de Sweet avec Sweet Raw, le nouvel ajout à la gamme exclu-sive des produits Sweet. Sweet Raw aide à maintenir des niveaux métaboliques optimaux en fournissant aux plantes l’énergie vitale qu’elles exigent durant tout leur cycle de croissance. Sweet Raw offre aux plantes les mêmes ingrédients de qualité supérieure que l’on retrouve dans les versions aromatisées originales des produits Sweet. Sweet Raw est un mélange insipide de 20 aminoacides, de glucides, de vitamines en-richissantes et d’une vaste plage d’éléments essentiels et d’éléments traces. Pour d’autres renseignements à propos de Sweet Raw et la gamme de produits Sweet, consultez votre détaillant hydroponique.

Ancient Forest par General OrganicsAncient Forest, un amendement de sol naturel par General Organics, est fab-riqué avec de l’humus forestier pur com-plètement naturel. Dérivé de matières organiques en décomposition depuis des milliers d’années que l’on retrouve

en forêt, cet humus contient un vaste spectre de composés organiques et une grande diversité de microorganismes, incluant plus de 35 000 espèces de bactéries et 5 000 espèces de champignons. L’humus aide à retenir l’eau et les nutriments, créant un sol stable et durable. L’immense activité biologique de l’amendement Ancient Forest en fait l’inoculant idéal pour des thés de compost activement aérés. Vous trouverez Ancient Forest chez votre détaillant hydroponique.

Rain Barrels – des citernes pluviales de luxe Nos citernes pluviales Rain Barrels, munies d’un robinet pour faciliter la prise d’eau, économisent argent et ressources. La collecte de l’eau de pluie élimine la demande sur les puits et les systèmes d’aqueduc municipaux tout en réduisant les factures d’eau mensuelles. Construites en résine recyclée durable et résistante aux rayons UV, nos citernes pluviales de luxe de 270 litres incluent un couvercle amovible et une trousse de descente pluviale avec dérivation. Pour plus de renseigne-ments, visitez votre marchand hydroponique.

18 MAXIMUM YIELD CANADA-FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

par Donald Lester

Il existe plusieurs espèces de champignons, de bactéries, de virus et de protozoaires en vente libre pour le contrôle biologique des insectes, des maladies et des mauvaises herbes. De plus, quelques produits offrent diverses combinaisons de ces organismes. Dans cet article, nous nous pencherons sur un type de champignon particulièrement facile à utiliser et à appliquer, un champignon qui aide les jardiniers à contrôler les maladies dans le sol et qui transforme certains nutriments pour faire en sorte qu’ils soient rapidement assimilés par les plantes : les mycorhiziens.Les champignons mycorhiziens se fixent aux

racines des plantes, développant des relations symbiotiques mutuellement avantageuses avec leurs hôtes. Grâce à leur mycélium, un appareil végétatif filamenteux qui s’infiltre dans le sol avoisinant, ces systèmes racinaires mycorhiziens multiplient jusqu’à 1000 fois la surface d’absorption des racines, améliorant

« Les champignons mycorhiziens relâchent

de puissantes substances chimiques qui facilitent

l’absorption des nutriments difficilement assimilables, comme le phosphore. »

L’achat et l’applicationdes champignons mycorhiziens

grandement la capacité des plantes à utiliser les ressources présentes dans le sol. De plus, ils peuvent absorber les 15 macros et micronutriments majeurs qui contribuent à la croissance, et ils relâchent de puissantes substances chimiques qui facilitent l’absorption des nutriments difficilement assimilables, comme le phosphore. Ils aident aussi les plantes à résister à la sécheresse, car ils peuvent absorber et emmagasiner l’eau.Plus de 95 % des récoltes réagissent positivement à la

présence de champignons micorhiziens (Kendra Baumgartner, USDA Californie). Cependant, dans la nature, les pertes sont incalculables : exploitations minières, construction, érosion, traitements acides ou chimiques, pesticides, chaleur excessive,

Champignons mycorhiziens (gros plan)Champignons mycorhiziens sur les racines sécheresse, inondations, travaux

routiers, etc. Une fois introduits dans une chambre de culture, pour assurer leur survie, un jardinier doit éviter d’utiliser de puissants produits stérilisants, le manque d’oxygène causé par des arrosages excessifs et de fortes concentrations d’engrais. On retrouve deux types de champignons : les endomycorhiziens et les ectomycorhiziens.Les champignons endomycorhiziens ou à arbuscules (AM) :

utiles pour les plantes non ligneuses, les récoltes agricoles, les herbages graminés et le gazon, ces champignons envahissent les racines sans endommager les plantes.Les champignons ectomycorhiziens : utiles pour plusieurs

espèces de plantes ligneuses vivaces, les buissons et les arbres,

L’achat et l’application

19MAXIMUM YIELD CANADA FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

20 MAXIMUM YIELD CANADA-FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

« Plusieurs espèces de champignons mycorhiziens peuvent être combinées

pour prolonger le contrôle sur la saison de croissance. »

L’achat et l’application des champignons mycorhiziens

Les plantes à racines nuesAvant la plantation, trempez les plantes à racines nues dans une solution contenant des champignons mycorhiziens préactivés. Ces champignons restent compatibles avec la majorité des poudres et des gels d’enracinement.

Les cubes de démarrageSur le marché, il existe quatre types de cubes de démarrage : les cubes de laine de roche, les cubes Oasis, les cubes organiques et les cubes de tourbe. Les cubes organiques sont prêts à utiliser. Les cubes Oasis et les cubes de tourbe doivent être trempés au préalable dans de l’eau avec un pH ajusté entre 6,0 et 6,5. Les cubes de laine de roche doivent être trempés au préalable dans de l’eau avec un pH ajusté à 5,0 pendant 24 heures et drainés complètement. Une fois les semences plantées, ajoutez les champignons mycorhiziens.

La culture dans le sableInoculez le réservoir de solution nutritive de champignons mycorhiziens en suivant les directives apparaissant sur l’étiquette. Faites bien attention avec les thés de compost et autres fumiers verts (faible taux de pH) pour ne pas nuire à la croissance des colonies de champignons. De plus, évitez de nourrir vos champignons avec de la mélasse et des sucres car, ce faisant, vous contribuerez à l’expansion des agents pathogènes. L’ajout d’acide humique, une source de carbone, favorise la croissance des champignons et le développement de structures dans le sable.

ces champignons mycorhiziens poussent entre les cellules racinaires, formant une barrière protectrice autour des racinesAvant d’entreprendre l’utilisation de champignons

mycorhiziens dans votre salle de culture ou votre serre, voici quelques conseils de base. Comme c’est le cas pour tous les produits, si vous désirez un rendement optimal, suivez soigneusement les directives énoncées sur l’étiquette.

La culture aéroponiqueLes champignons mycorhiziens, sous forme liquide, sont ajoutés à la solution nutritive et aspergés directement sur les racines. Dans l’environnement hautement aéré d’un système aéroponique, un système qui n’utilise aucun substrat, le jardinier peut apercevoir les champignons qui adhèrent et poussent sur les racines des plantes. Pour éviter d’obstruer les gicleurs, le filtrage de la solution est recommandé.

Les contenants hydroponiquesAppliquez les champignons, en granules, en sachets biodégradables ou sous forme liquide, directement dans le trou avant d’y transplanter la plante. À plusieurs reprises au cours de la croissance, lessivez le sol avec une solution dans laquelle vous aurez ajouté un produit contenant des champignons mycorhiziens.

Les substrats de croissance hydroponiquesPlusieurs mélanges sans sol commerciaux contiennent des champignons mycorhiziens. Toutefois, dans le cas des terreaux stérilisés, vous pouvez ajouter des granules au mélange ou en saupoudrer sur la surface du substrat avant la transplantation. Comme les champignons mycorhiziens sont aérobiques, pour survivre, l’oxygène en forte concentration se révèle indispensable. Vous pouvez compléter l’aération du substrat en y ajoutant des copeaux d’écorce, de l’argile calcinée, des boulettes d’argile expansée ou de la perlite. Pour améliorer la capacité de rétention d’eau, ajoutez de la tourbe ou de la vermiculite. Évitez les arrosages excessifs.

« Évitez de nourrir vos champignons avec de la mélasse et des sucres car, ce faisant, vous contribuerez à l’expansion

des agents pathogènes. »

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Les sacs de sciure de boisPrétrempez les sacs dans une solution nutritive 48 heures avant la plantation, mélangez les champignons mycorhiziens à la sciure de bois et insérez les plantes dans vos sacs.

L’ensemencementLors de l’ensemencement, pour s’assurer que les jeunes racines seront protégées contre les moisissures telles que le Pythium et la pourriture phytophthoréenne des racines, les semences peuvent être directement mises en contact avec les champignons mycorhiziens. Par la suite, il y a lieu d’appliquer des champignons mycorhiziens sur le substrat tous les deux ou trois mois.

L’acquisition des champignons mycorhiziensDe nos jours, on retrouve sur le marché plusieurs produits mycorhiziens. Pour éviter toute mauvaise surprise, surveillez les caractéristiques et les normes suivantes. Tout d’abord, vérifiez la stabilité de la formule (granuleuse, liquide ou en sachet). Évitez les produits réfrigérés et les produits qui exigent une manipulation excessive car, durant le transport, ils peuvent avoir été endommagés.

Deuxièmement, pour améliorer la protection contre les pathogènes, recherchez un produit contenant deux espèces ou plus de champignons mycorhiziens. N’oubliez pas que si ces champignons établissent des relations symbiotiques avec une grande variété de plantes comestibles, ils n’exercent absolument aucun effet sur la betterave, le brocoli et le canola.Troisièmement, vérifiez le nombre de spores (CFU) présentes

dans la composition garantie sur l’étiquette. Un chiffre élevé offrira de meilleurs résultats. Quatrièmement, vérifiez la durée de conservation du produit. Une population élevée de spores affichant une courte durée de vie ne vous sera d’aucune utilité si, une fois cette date atteinte, vous n’avez pas encore terminé vos travaux.Cinquièmement, vérifiez la date de fabrication du produit. Après

quelques années sur les tablettes, il y a de fortes chances que la date de conservation soit périmée. Sixièmement, un produit qui demeure actif à l’échelle d’une vaste plage de températures sera moins affecté par les écarts thermiques. Enfin, recherchez l’homologation biologique. Ceci vous garantit l’absence de pathogènes dangereux pour la santé humaine, d’organismes génétiquement modifiés et d’ingrédients synthétiques. Tous ces conseils ont été résumés dans le Tableau ci-dessous :

L’incorporation de champignons mycorhiziens dans le cadre de votre jardinage d’intérieur demeure relativement facile, sécuritaire et sans danger pour l’environnement. Vous retrouverez ces produits chez votre détaillant hydroponique, dans les catalogues de semences, les centres de jardinage et les pépinières. En les utilisant, vous favoriserez l’équilibre des microorganismes utiles dans le sol et diminuerez votre dépendance aux produits chimiques qui sont dangereux pour l’environnement. MY

Produit mycorhizien de qualité supérieure Produit mycorhizien de piètre qualitéLiquide, granulaire ou sachet Produit réfrigéréChampignons ecto et endomycorhizien Champignons d’une seule espèceNombre élevé de spores Faible nombre de sporesLongue durée de conservation – (2 ans) Courte durée de conservationFabricant réputé Source indéterminéeAmple plage thermique Plage thermique limitée

Homologué biologique Non homologué

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par la Dre Lynette morgan

Les systèmes racinaires de différentes espèces peu-vent varier en grosseur et en nature.

Les racines sainesL’apparence d’un système racinaire sain et vigoureux peut parfois porter à confusion. Pour de nombreux jardiniers, il s’agit de voir de brillantes racines blanches, épaisses à souhait, dotées de nombreux poils racinaires pelucheux et d’un volume racinaire adéquat. Pour d’autres, il faudra observer de très longues racines s’échappant du fond des contenants. Cependant, les racines n’ont ni besoin d’être blanches ou très longues pour offrir un bon rendement et, dans le cas de certains types de systèmes hydroponiques, leur apparence pourra considérablement différer. De plus, la température et le stade de croissance jouent un rôle important au niveau de l’apparence des racines et, en ce qui concerne une plante en pleine croissance, la perte de quelques racines fait partie intégrante de son cycle de vie naturel.Prenons les plants de tomates. Durant leur croissance, ces

plants privilégient la dépense d’une énorme quantité d’énergie pour la production de jeunes fruits et, durant cette phase, les racines peuvent subir de fortes pertes. Quant à celles qui rest-ent, elles peuvent prendre l’allure de vieilles racines déformées au bord d’une mort sénescente et ce, bien que de nouvelles racines continuent de croître pour soutenir la plante tant que cela sera nécessaire.Chez la plupart des espèces végétales, les racines qui se

développent sous des températures chaudes adoptent souvent une coloration bronzée ou brune foncée et demeurent minces lorsque comparées aux racines qui croissent dans des conditions plus fraîches.

« Avec le temps, les racines peuvent prendre l’allure de vieilles racines

déformées au bord d’une mort sénescente et ce, bien que de nouvelles racines

continuent de croître pour soutenir la plante tant que cela sera nécessaire. »

Dans le cadre des systèmes où les racines tirent tout leur oxygène d’une solution nutritive (oxygène dissous), elles auront tendance à développer moins de poils racinaires pelucheux par rapport aux racines qui grandissent dans un système aéroponique ou dans un léger substrat bien aéré. Comme vous pouvez le voir, les racines s’adaptent, dans une certaine mesure, à leurs conditions de croissance et leur apparence peut considérablement différer d’un environnement à un autre, tout en continuant à offrir un bon rendement en autant qu’elles puissent disposer d’une source adéquate d’oxygène, d’humidité et de nutriments.

La santé des racines de vos plantes

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MY

L’anatomie de baseChez la plupart des espèces végétales, les jeunes racines se ressemblent à un tel point qu’un jardinier peut facilement s’y méprendre. À quelques millimètres de l’extrémité radiculaire, ou apex, on retrouve les délicats poils pelucheux très fins. Un peu plus haut, les racines latérales se développent, donnant au système racinaire une apparence hautement branchée. L’apex, toujours recouvert d’une coiffe, ou piléorhize, reste l’endroit où apparaissent les nouvelles cellules et l’élongation de la racine prend naissance à seulement quelques millimètres derrière la coiffe. Cette coiffe se compose de cellules caractérisées par une courte durée de vie, lesquelles contiennent de gros grains d’amidon (statolithes). Sous l’action de la gravité, les statolithes se déplacent dans la partie

Jeunes racines saines et propres du système racinaire d’un jeune plant d’ail.

Des racines denses et saines peuvent former un épais tapis au fond des contenants d’un système hydroponique.

La santé des racines de vos plantes

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inférieure des cellules, suscitant ainsi un stimulus gravitropique et garantissant que les racines continueront à se développer vers le bas. Afin d’éviter de nuire aux fonctions du système racinaire et d’assurer une croissance continue, il importe, dans un environnement optimal, de toujours conserver les extrémités radiculaires saines et vigoureuses. Un système racinaire peut comporter plusieurs types de racines

différentes. Les puissantes racines épaisses qui poussent vers le bas deviendront des racines pivotantes. L’immense majorité des autres racines, appelées racines fibreuses, resteront minces et se faufileront lentement vers le bas, si cela leur est possible. Quelques centimètres derrière l’apex d’une racine, les racines latérales prendront naissance. Les racines adventives, quant à elles, se développeront à partir d’un autre organe de la plante, telle que la tige ou les feuilles. Les racines adventives sont très communes chez les plants de tomates et de poivrons.Avec le temps, les cellules de la coiffe, sujettes à un taux de

roulement rapide, sécrètent une épaisse substance mucilagineuse qui recouvre l’apex. Dans la nature, sous l’action des microbes, cette substance qui, au passage, a recueilli plusieurs vieilles cel-lules, a tendance à se décomposer rapidement. En hydroponie, dans le cas des systèmes à faible volume et plus particulière-ment dans celui des systèmes de culture à base d’eau où l’on fait pousser certaines espèces de plantes, comme les concombres

(des plantes qui produisent une grande quantité de substances mucilagineuses), plusieurs problèmes peuvent apparaître sans avertissement à cause de l’augmentation de la charge organique dans la solution nutritive, comme le déploiement rapide de colonies de pathogènes nuisibles. Malgré tout le matériel de haute technologie dont disposent les jardiniers hydroponiques, on ne doit jamais oublier qu’il existe un équilibre assez délicat entre les plantes, les microbes et l’environnement.

Les masses racinaires dans les canaux NFT peuvent devenir épaisses et denses.

Le tapis racinaire à gauche s’est développé grâce à une solution nutritive riche en oxygène. La masse racinaire à droite disposait de faibles niveaux d’oxygène dissous.

« Le ramollissement et la courbure vers le bas des feuilles (épinastie), le

flétrissement, la perte de couleur ou la chute du feuillage pourraient témoigner

d’un problème dans la rhizosphère. »

Conditions optimalesTrois facteurs principaux régissent le développement sain et vigoureux des racines : l’oxygène, l’humidité et une nutrition équilibrée. Pour offrir à ses plantes des conditions de croissance idéales afin d’obtenir des rendements convenables, un jardinier doit donc optimiser l’environnement racinaire. Si l’équilibre entre ces trois facteurs est maintenu, les racines risqueront moins de succomber aux attaques des pathogènes.Les plantes possèdent la capacité d’absorber l’oxygène dont

elles ont besoin pour la respiration, les fonctions racinaires et l’absorption des nutriments directement de l’air ambiant ou

de la solution nutritive (oxygène dissous). Cependant, comme l’oxygène dissous dans une solution nutritive demeure à un niveau très faible, habituellement entre 12 et 14 ppm, il peut s’épuiser rapidement à moins que l’on ne recoure à des méthodes d’aération. L’air contient beaucoup plus d’oxygène mais, pour que les racines exposées (système aéropo-nique) puissent en profiter, elles doivent demeurer humides pour ne pas sécher. Les pores d’un substrat dans un système hydro-ponique emmagasinent l’air qui leur parvient grâce aux cycles d’irrigation et de drainage. Un substrat bien aéré (fibres de coco, perlite,

argile expansée, laine de roche) offrira de meilleurs résultats par rapport à un substrat dense et humide (tourbe, compost) car

La culture flottante ou sur radeau fournit l’occasion idéale au jardinier d’observer le développement et la santé des racines sans perturber les plantes.

La couleur, l’épaisseur et la longueur des racines sont influencées par plusieurs facteurs incluant la température, le niveau d’oxygène et le stade de croissance.

La santé des racines de vos plantes

25MAXIMUM YIELD CANADA FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

ce dernier offre peu d’aération pour favoriser une croissance optimale des racines.L’humidité joue aussi un rôle prépondérant dans

l’expansion des racines. La sécheresse ou les arrosages ex-cessifs nuisent au développement des racines et favorisent la multiplication des pathogènes.Les nutriments jouent aussi un rôle vital. Une carence en

phosphore nuit au développement des racines en ralentissant la production d’énergie. Une carence en calcium produit des apex gélifiés et une insuffisance de bore, reconnu de concert avec l’AIB comme un synergiste pour développer de nouvelles racines sur les boutures, peut fendre les racines ou produire des carottes, des panais et des betteraves au centre creux.Les additifs, tels que la silice ou les microbes utiles, peuvent

fortifier la zone racinaire chez plusieurs espèces de plantes. Les acides fulviques et humiques facilitent l’absorption des nutri-ments et la chélation des éléments, les rendant ainsi facilement assimilables par les plantes.

Plusieurs symptômes de problèmes courantsLes racines saines sont intactes. Les racines malades se brisent, pourrissent, dégagent une odeur nauséabonde, se décomposent ou meurent. Plusieurs causes peuvent être invoquées :

À gauche, des plants d’épinards NFT sains et vigoureux. À droite, le début d’une infestation de pathogènes des racines et ses effets sur le feuillage.

« Les acides fulviques et humiques

facilitent l’absorption des nutriments

et la chélation des éléments, les

rendant ainsi facilement assimilables

par les plantes. »

maladies, carences minérales, problèmes physiologiques, virus, environnement, etc. D’autres symptômes, tels que le jaunissement ou la chlorose des nouvelles feuilles, peuvent être causés par une carence en fer, de concert avec des températures fraîches, ou la mort des racines. Le ramollissement et la courbure vers le bas des feuilles (épinastie), le flétrissement, la perte de couleur ou la chute du feuillage pourraient témoigner d’un problème dans la rhizosphère. Plusieurs pathogènes (pythium, rhizoctonia, phytophthora) s’attaquent aussi aux plantes matures.

Quelques signes avant-coureursEn particulier pour les jardiniers novices, des signes étranges peuvent parfois porter à confusion, et certaines espèces de plantes sont plus susceptibles que d’autres de les afficher. Le plus commun reste sans contredit les petits chicots racinaires, courts et épais, qui apparaissent sur les tiges inférieures des tomates et des poivrons. La présence de ces petites racines adventives sur plusieurs cultivars demeure chose normale. Les racines des pousses chez certaines espèces, telles que les épinards, donnent parfois l’impression qu’elles poussent vers le haut, hors du substrat. Cela signifie que les conditions du substrat sont loin d’être idéales : arrosages excessifs, températures fraîches, substrat trop compacté, etc.Des petites balles racinaires compactes et des apex qui refusent

de pousser vers le bas pourraient signifier une accumulation de métaux toxiques causée par des contenants de plastique utilisés dans la culture hydroponique, bien que ce problème s’estompe à mesure que la technologie progresse. Des taches cireuses ou flo-conneuses sur les racines ou dans le substrat pourraient indiquer la présence de cochenilles.En fin de compte, un système racinaire en bonne santé reste

l’élément essentiel permettant de garantir des plantes saines et vigoureuses. En gardant un œil vigilant sur la santé des racines, en s’informant et en apprenant à reconnaître les causes de problèmes, vous garantirez le succès de votre jardinage intérieur. MY

Le fanage des feuilles ou une croissance rabougrie nécessite une investiga-tion au niveau de la rhizosphère.

À gauche, des racines hydroponiques saines. À droite, des racines infestées par le pythium.

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Les pollinisateurs ont besoin d’une place dans votre jardin

Les abeiLLessoyez indulgent avec

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La plupart des gens ne réalisent pas à quel point les abeilles, les papillons, les papillons nocturnes et les autres insectes volant à toute vitesse dans leur jardin

comptent parmi les créatures les plus importantes de notre planète. Dans leur quête pour se nourrir de nectar et de pollen, ils apportent une aide indispensable pour garantir la nouaison et la reproduction des plantes. Aussi incroyable que cela puisse paraître, la survie de 91 pour cent des 240 000 espèces estimées de plantes fleurissantes dans le monde dépend des pollinisateurs. Sans la pollinisation de la fleur par un insecte, la plante ne générera aucun fruit ou légume et la production de graines pour la prochaine génération sera inexistante. Malgré toute l’importance du travail des pollinisateurs, leur

influence a été longuement ignorée et ils sont maintenant menacés par les pertes d’habitat, l’utilisation de pesticides et les maladies. Le United States Fish and Wildlife Service dresse une liste des 50 espèces de pollinisateurs, dont certaines chauves-souris et certains oiseaux, menacées ou en voie d’extinction. La population d’abeilles sauvages a chuté de 25 pour cent depuis 1990. Le déclin continu de l’activité des pollinisateurs met en péril la majorité des plantes ornementales et une grande partie de nos produits alimentaires. Voici quatre façons faciles pour aider dans votre propre jardin :

Offrir un abri. Les papillons, les abeilles et les autres pollinisateurs ont besoin d’un abri pour se cacher des prédateurs, se nourrir sans être dérangés par les éléments de la nature et élever leur progéniture. Rendez votre jardin plus propice au bien-être des pollinisateurs en laissant une partie du jardin à l’état sauvage pour les abeilles qui construisent leurs cellules dans le sol. Empilez des résidus de gazon ou des bûches dans un endroit ensoleillé afin qu’ils se décomposent, ou bien laissez un arbre mort enraciné afin de créer un petit espace pour permettre aux papillons et aux abeilles solitaires, comme les abeilles du verger, de pondre leurs œufs.

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Offrir une abondance de sources nutritives. Tentez d’inclure dans votre jardin plusieurs plantes riches en nectar et en pollen, par exemple, les fleurs traditionnelles et les fleurs sauvages. En offrant une série de fleurs annuelles, de vivaces et d’arbustes, vous pouvez garantir une disponibilité suffisante de nectar et de pollen tout au long de la saison de culture. De plus, il ne faut pas oublier d’ajouter des plantes sur lesquelles les larves de papillon se nourrissent, comme l’aneth, le fenouil et l’asclépiade.

Prendre un virage biologique. Bon nombre de pesticides, même les biopesticides, sont toxiques pour les abeilles et autres organismes bénéfiques. À court terme, ces pesticides réussiront peut-être à assommer les attaquants, mais, à long terme, vous vous exposez, vous, votre famille, vos animaux et la faune sauvage, à des produits chimiques toxiques et risquez de perturber l’écosystème naturel. Si vous choisissez d’utiliser un pesticide, faites-le prudemment et de façon sélective. Ne vaporisez jamais le pesticide si les fleurs sont ouvertes ou en présence d’abeilles ou d’autres pollinisateurs.

Offrir une source d’eau. Un jardin d’eau, une vasque pour les oiseaux ou un bassin servant pour recueillir l’eau de pluie permettront aux pollinisateurs d’obtenir l’eau nécessaire à leur survie. Les papillons sont aussi attirés par les flaques d’eau boueuse dans lesquelles ils soutirent sels et nutriments, en plus de l’eau. MY

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par Lee mcCall L’industrie de la culture hydroponique, pour ne pas parler de celle du jardinage ininterrompu, a souvent tendance à ignorer les débutants. Qui ne serait pas forcément intimidé par les termes scientifiques ou hautement techniques qu’il entendrait pour la première fois? Et que dire de la vaste panoplie de nouveaux produits dont les fabricants vantent les mérites, souvent un tantinet extravagants, à haute voix dans de fortes annonces publicitaires? Devrions-nous nous étonner du peu d’enthousiasme manifesté par les nouveaux venus qui, à cause de leur manque flagrant d’expérience et du peu de matériel qu’ils possèdent, se découragent rapidement et partent à la recherche d’un autre passe-temps?

Le jardinage

d intérieur pour les débutants

MAXIMUM YIELD CANADA-FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

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La culture hydroponique demande… non, elle exige de la précision, de la discipline et une concentration à toute épreuve, diront les puristes. Ah oui? Pourtant, la culture hydroponique reste si facile à maîtriser et à mettre en œuvre. De la précision, certes, comme les lectures de pH et de CE. De la discipline, à n’en point douter, car il faut quand même, de temps à autre, rétablir le niveau de la solution nutritive dans le réservoir. Et une concentration à toute épreuve? Là, il ne faudrait pas trop charrier. Après tout, ce sont les plantes qui font tout le travail et qui poussent, pas le jardinier. Alors, voici un conseil pour les novices : ne désespérez pas et tentez l’expérience. Un jardin hydroponique sain et productif demeure à la portée de tous, il ne faut tout simplement pas se décourager devant la variété de produits sur le marché et suivre à la lettre quelques conseils de base pour progresser et réussir son jardinage d’intérieur.

L’éclairageUne fois le périmètre de la salle de culture délimité, la surface en pi2 déterminera la puissance des ampoules convenant à votre système hydroponique. Visitez les archives du site Internet de Maximum Yield pour une foule de renseignements sur l’éclairage à haute intensité et l’éclairage DEL. Vous pouvez aussi consulter le détaillant hydroponique le plus près de chez vous. Il se fera un plaisir de vous renseigner. En ce qui concerne les semences, les boutures et les clones, je recommande un éclairage fluorescent T5. Ces appareils génèrent un minimum de chaleur et conviennent très bien au stade prévégétatif. Quant à la croissance végétative et au stade fruitier / floral, selon le type de plantes que vous cultivez (compactes ou atteignant une hauteur respectable), vous disposerez de plusieurs choix : un éclairage à décharge à haute intensité (DHI) avec des ampoules aux halogénures métalliques (MH) ou des ampoules haute pression sodium (HPS), ou un nouveau système à panneau DEL à haute puissance. Comme une production ininterrompue exige au moins deux zones parallèles de croissance, surveillez votre planification.

30 MAXIMUM YIELD CANADA-FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

Le jardinage d’intérieur pour les débutants

La ventilationUne fois la question de l’éclairage réglée, la deuxième priorité consiste à assurer une ventilation adéquate dans la salle de culture. Les facteurs suivants entrent en jeu : la chaleur générée dans la salle de culture, le contrôle de l’humidité, l’intensité de la circulation de l’air sur la voûte de verdure et l’élimination des pollens et des odeurs. Dans leur environnement naturel, certaines plantes ne se développent pas comme les autres; vous devrez alors porter une attention particulière à la démographie des récoltes. Dans les archives de Maximum Yield, vous trouverez plusieurs articles portant sur l’installation d’une entrée et d’une sortie d’air, la circulation d’air interne, les ventilateurs susceptibles de vous convenir et le refroidissement des ampoules dans la salle de culture. L’enrichissement au dioxyde de carbone (CO

2) constitue une autre

option intéressante afin d’accélérer la croissance, de fortifier les plantes contre les variations climatiques et d’augmenter le rendement; cependant, je recommande aux novices d’attendre plusieurs mois et d’acquérir un peu d’expérience avant d’y songer car plusieurs variables influent sur les résultats. Par exemple, les ventilateurs d’entrée et de sortie d’air devraient cesser de fonctionner pendant au moins une heure au moment de l’introduction de CO

2 dans la salle de culture.

La méthode de culturePlusieurs méthodes de culture s’offrent aux débutants. Cependant, initialement, je recommande aux nouveaux venus de cultiver dans la terre afin d’acquérir de l’expérience avec les amendements de sol et les tampons de pH sans avoir à se plier aux diktats des pompes hydroponiques, des minuteries, des ajustements de pH et des autres appareils électriques. Choisissez une terre dense, riche en matières organiques et bien drainée. Pour les jeunes pousses, utilisez un simple engrais équilibré N-P-K, qui comprend un surplus de calcium, avec de petits pots et, au besoin, vous transplanterez dans des pots plus gros pour éviter un tassement excessif des

préparez-vous à expérimenter

divers engrais, formules nutritives, suppléments,

additifs et autres pour accélérer la croissance durant les différentes étapes du

cycle de vie des plantes. Une trousse manuelle de vérification du pH, peu dispendieuse et

facile à manier, suffira amplement pour vous familiariser avec le

processus. Lorsque vous aurez maîtrisé ces points importants, il sera temps de vous soucier de la qualité de votre eau d’approvisionnement (votre détaillant hydroponique peut vérifier sa composition pour vous).Comme vous pouvez le constater, il n’y

a rien de bien sorcier avec ce type de culture. Un peu de discipline, certes, de la précision et de la concentration… à n’en point douter, mais aussi une liberté d’agir à votre guise pour atteindre votre but. Après tout, ce sont les plantes qui poussent. Vous n’êtes là que pour les aider à y parvenir. MY

racines. Après deux ou trois récoltes, vous pourrez songer à utiliser un système hydroponique, tel qu’un système goutte-à-goutte dans des contenants, une table de flux et de reflux (Ebb&Flow), un système de culture sur film nutritif (NFT) ou aéroponique, etc. Consultez les archives de Maximum Yield pour vous aider à faire votre choix, tout en portant une attention particulière aux aspects suivants : la stabilité du pH, les concentrations de nutriments, l’apport en oxygène dans la rhizosphère et la préparation des solutions nutritives pour votre réservoir hydroponique.

La nutritionLa nutrition de vos plantes reste, sans contredit, un élément d’importance capitale pour réussir une culture hydroponique. Commencez avec un engrais de base, simple et facile à préparer. Votre détaillant hydroponique saura vous conseiller. Dès ce moment, un journal de bord s’impose. Ensuite,

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De plus en plus, les médias nous en mettent plein la vue avec leurs manchettes à la une sur les aliments santé que chacun de nous devrait consommer quotidiennement, comme les fruits qui recèlent de fortes concentrations d’antioxydants, pour pouvoir survivre jusqu’à un âge vénérable tout en gardant la forme. Pendant de nombreuses années, les bleuets se sont retrouvés à la tête du peloton mais, de nos jours, de nouvelles espèces exotiques, comme les baies d’Acaï, avec 30 fois plus d’antioxydants que le vin rouge, les baies de goji, de Chine, et le jus du fruit Yumberry, volent la vedette. Bien sûr, cela ne signifie aucunement que les bleuets ont perdu leur statut privilégié ou qu’ils se vendent à meilleur prix. Loin de là.Un investissement éclairé pour tout jardinier qui se respecte et

qui se soucie de la santé de sa famille demeure sans contredit l’achat d’un ou deux arbrisseaux aux baies bleues, juteuses et riches en vitamines A et C, plus connues sous le nom de bleuets au Québec, et sous plusieurs autres noms à travers le monde comme, par exemple, myrtilles, airelles noires, brimbelles, raisins des bois, maurettes, et j’en passe…Faciles à cultiver dans une terre acide (pH de 4,0 à 5,0) ou

dans le compost, soit dans le jardin avoisinant la maison familiale ou en contenant sur le patio, ces petits arbustes extrêmement robustes vous fourniront une quantité appréciable de bleuets pendant des années à venir. Ajoutez seulement de la lumière et de l’eau en bonne quantité (ils préfèrent un sol légèrement humide), vérifiez le pH du sol et de l’eau d’approvisionnement sur une base régulière (l’eau de pluie leur convient très bien) et c’est tout. Ils se chargeront du reste.

Une fois les arbrisseaux plantés, vous devrez attendre deux ou trois ans avant votre première récolte; donc, aucun émondage pendant les premières années. Il faudra simplement nettoyer le sol et ramasser le bois mort et les feuilles lorsque les plants décidus entreront dans leur phase dormante en préparation pour l’hiver.Ces petits fruits sont autofertiles mais, si vous disposez de

l’espace nécessaire, pour augmenter le rendement, plantez plusieurs espèces de bleuets. Comme plusieurs de ces espèces parviennent à maturité à différentes dates, vous prolongerez ainsi la saison de la récolte, au grand plaisir de votre famille. Les bleuets matures, mauve foncé avec une teinte grisâtre, ne mûrissent pas tous en même temps. Vous devrez alors vérifier vos arbrisseaux tous les 2 ou 3 jours et si, par miracle, vous réussissez à en ramener à la cuisine (ceux que vous n’aurez pas gobé durant la cueillette), ne les lavez pas avant d’être prêt à les manger ou à les faire cuire en tarte ou en confiture.Nourrissez vos plants avec du paillis bien équilibré avec de

l’écorce compostée ou des aiguilles de pin et n’oubliez pas de vérifier le pH de tout amendement de sol que vous utiliserez. Des feuilles jaunes indiquent une carence en fer (pH trop élevé). Pour rehausser les couleurs dans votre jardin, au printemps, les arbustes de bleuets fleurissent avec une profusion de jolies fleurs blanches et, dès la venue de l’automne, leurs feuilles tournent au rouge vif avant de tomber. Vous pouvez aussi planter des canneberges sous chaque arbuste. Ces airelles de saveur acidulée qui, en mûrissant, deviennent rouges, feront un joli contraste avec vos bleuets en pleine croissance. MY

Les bleuets :les petits fruits des dieux

par Emma Cooper

À propos de l’auteur : Emma Cooper est la voix derrière les fichiers balados “Alternative Kitchen Garden“ sur l’Internet. De plus, elle écrit de nombreux articles sur le jardinage pour la cuisine et sur l’environnement. Une accro des plantes comestibles, Emma cultive ses propres denrées alimentaires avec l’appui d’un mari un tantinet hésitant et de ses trois poulets domestiques préférés, qu’elle surveille jalousement d’ailleurs. Pour d’autres renseignements, visitez http://coopette.com (site anglophone).

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À VOUS DE NOUS LE DIRE

mAxImUm YIELD: Selon votre énoncé de mission, comment

réconciliez-vous conservation environnementale avec croissance

économique?

Philippe: Pour atteindre nos buts, nous appliquons les avancées scientifiques au profit d’une utilisation durable et réfléchie des ressources naturelles et de l’environnement dans lequel nous vivons tous. Historiquement, les avantages de l’éclairage d’appoint pour la photosynthèse on été reconnus dans les années 1970 à 1985. Cependant, l’augmentation du coût de

l’électricité et la situation économique ont minimisé les avantages de cette pratique, ce qui a incité

les producteurs horticoles et les chercheurs à recourir à d’autres méthodes et d’autres

technologies. En parallèle, les connaissances reliées

à l’effet de la lumière sur les mécanismes agissant sur la physiologie des plantes

se sont raffinées.

Dans la vie de tous les jours, la technologie de la diode électroluminescente (DEL) s’est améliorée et a remplacé un grand nombre d’applications qui, auparavant, utilisait les lampes incandescentes. LED Innovation Design compte au sein de son équipe des spécialistes en recherche et développement qui se soucient de l’environnement et du développement durable. Ils s’assurent d’optimiser les circuits électriques afin de réduire la consommation au minimum et de sélectionner des compos-antes qui minimisent l’empreinte écologique de nos produits, adhérant ainsi aux normes CSA, UL, CE, ROHS, etc. Avec un rendement agronomique comparable aux moyens convention-nels, la technologie DEL permet de réaliser une économie d’énergie se situant entre 50 % et 70 %, garantissant les outils nécessaires aux producteurs pour une culture hors saison rent-able et locale, économisant ainsi carburant et électricité.

mY: Quelles sont les différences majeures entre l’éclairage DEL et

les autres technologies sur le marché?

Philippe: Les lampes à décharge traditionnelles (DHI), telles que tubes fluorescents, lampes au sodium à haute pression (HPS) et lampes aux halogénures métallisés (MH), émettent un large spectre lumineux (entre 400 nm et 700 nm) à une inten-sité relativement puissante, générant ainsi une énorme quantité de chaleur. Les DEL génèrent très peu de chaleur et émettent un spectre plutôt étroit qui peut être facilement concentré dans une direction particulière. De plus, les concepteurs peuvent cibler certaines longueurs d’onde avec précision. Quant à la série Smart, une diminution importante de la consommation électrique d’au moins 50 %, pouvant atteindre 75 %, a été réali-sée. Comparativement à une lampe HPS de 600 W, notre lampe DEL équivalente consomme 190 W. Les tests réalisés en serre avec la SmartLamp TI-SL600 par le Centre d’information et de développement expérimental en serriculture (CIDES) ont dé-montré que la SmartLamp génère 11 % plus de matières sèches que la lampe HPS 600, tout en réalisant un gain énergétique de l’ordre de 64 %.

mY: Que voulez-vous dire par « l’optimisation de la photosynthèse »

et comment la T1 SmartLamp vous aide-t-elle à atteindre cet objectif?

Maximum Yield parle de préservation de l’environnement et de croissance économique; DELs; et des produits qui aident les producteurs à obtenir des résultats optimaux par l’entremise de Philippe Lefebvre, directeur des opérations et des ventes pour LED Innovation Design.

Rang arrière (de gauche à droite) : Pierre Belle (Vice-président, Associée), Patrick Morisette (Production), Philippe Lefebvre (Directeur des opérations et des ventes). Premier rang (de gauche à droite) : David Foisy (ingénierie), José-Anne Morteau (coordination), Jean-Louis Legault (Président, Associée), Eric Cool (responsable de la production).

Phillipe Lefebvre, directeur des opérations et des ventes.

33MAXIMUM YIELD CANADA FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

Philippe: La photosynthèse, un processus biochimique, permet aux végétaux de synthétiser de la matière organique en exploitant l’énergie émise par la lumière. La chlorophylle, sensible à des longueurs d’onde particulières, est la grande responsable de l’absorption de l’énergie lumineuse. De plus, pour permettre aux plantes de réaliser pleinement leur programme génétique, certains mécanismes de régulation et de réglage de l’horloge interne doivent être stimulés. En collaboration avec des agronomes et des scientifiques dans le domaine, LED Innovation Design a développé une gamme de lampes DEL qui cible les mécanismes végétaux nécessaires à la croissance, la floraison et la production en ciblant précisément les longueurs d’ondes particulières à chaque stade.

mY: Quels sont les avantages de la série DEL T1-Smart et pourquoi

croyez-vous que l’éclairage DEL est si efficace pour la croissance

des plantes?

Philippe:• Réduction de 64 % des coûts énergétiques

Par rapport aux lampes HPS, les DEL de la série Smart permettent des économies appréciables.

• Aucun remplacement d’ampoule Les DEL de la série Smart ont une durée de vie de 13 ans et 8 mois (ou 60 000 h) à raison de 12 h par jour.

• Augmentation du rendement de 11 % Les tests démontrent que nos lampes permettent une augmentation des matières sèches.

• Dégage très peu de chaleur Pour la SmartBar, 380 W; pour la SmartLamp, 285W, par rapport à environ 600 W et 1000 W pour les ampoules HPS.

• Permet d’économiser sur la ventilation et la climatisation Comme les lampes dégagent moins de chaleur, moins d’équipements requis pour l’évacuation.

• Réduction des coûts d’exploitation Économies à grande échelle : aucun remplacement de lampes, réduction de la consommation électrique et besoins réduits en ventilation et en climatisation.

• Installation facile « Brancher & utiliser ». Simplement accrocher, brancher (120 V ou 240 V) et c’est tout.

• Très longue durée de vie La durée de vie de la lampe est de 60 000 h.

De plus, les SmartBar offrent les avantages suivants : • Récupération de la chaleur

Les SmartBar sont munies d’un système de refroidissement permettant de récupérer la majorité de la chaleur émise par les lampes afin de chauffer la pièce ou les racines des plantes, ou tout simplement l’évacuer vers l’extérieur.

• Économie sur la climatisation Le système de refroidissement est si efficace qu’il permet une économie accrue au niveau du contrôle climatique.

• Empreinte compacte de la lampe La SmartBar est extrudée dans un profilé d’aluminium étroit permettant, dans une serre, de la camoufler sous des éléments structurels existants, réduisant ainsi les zones d’ombrage infligées aux cultures.

mY: Que recommandez-vous aux jardiniers qui utilisent la

T1-SmartLamp et la SmartBar afin qu’ils puisent obtenir des

résultats supérieurs?

Philippe: Comme le système dégage moins de chaleur, les producteurs doivent s’assurer que les plantes et les racines demeurent à la température optimale pour la culture et la génétique utilisées. De plus, les tests démontrent qu’à cause de ces lampes, les stomates ne nécessitent pas, ou très peu, d’humidité. Nous recommandons donc d’arroser moins souvent (au besoin) et de réduire l’humidité ambiante. Avant de démarrer d’importantes productions, débutez avec seulement quelques cultivars et raffinez les étapes à suivre. D’ici peu, LED Innovation Design sera en mesure de publier des conseils sur la façon d’accommoder plusieurs variétés de plantes et de cultures. MY

34 MAXIMUM YIELD CANADA-FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010

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6Trouvez l’emplacement idéal pour une serre s’avère aussi important que situer un jardin dans votre cour. Assurez-vous de disposer du maximum de lumière possible dans un endroit où il y a un minimum de trafic pédestre. Si vous prévoyez utiliser votre serre en hiver, vous devrez tenir compte de la luminosité disponible.

Planifiez soigneusement l’agencement intérieur de votre serre avant d’y introduire matériel et fournitures. Vos plantes exigent de l’entretien, alors, pour qu’elles poussent adéquatement, elles doivent disposer de l’espace nécessaire à leur croissance. Il faut donc éviter de les entasser dans un endroit où vous n’aurez pas accès facilement.

Un contrôle rigoureux de l’environnement s’impose. Installez un thermomètre au centre de la serre et vérifiez la température intérieure sur une base régulière. Ventilez au besoin, réchauffez par temps froid et évitez les écarts de température importants.

L’humidité dans une serre étant toujours plus élevée qu’à l’extérieur, réduisez la fréquence des arrosages. Pour éviter de noyer vos plantes ou de les exposer à des maladies comme la moisissure, arrosez seulement lorsque le sol est sec.

En parlant de moisissures, vous devrez stériliser votre serre, surtout les murs, sur une base régulière. L’humidité et la chaleur étant toujours omniprésentes dans l’environnement à l’intérieur d’une serre, les maladies peuvent s’y développer assez rapidement. Et, de temps à autre, un bon nettoyage de tout le matériel et des planchers ne saurait nuire.

Évitez d’arroser vos plantes avec de l’eau froide, surtout en hiver, car le choc pourrait les tuer. Un réservoir intérieur de bonnes dimensions devrait régler ce problème. De plus, si l’eau contient du chlore, celui-ci aura la chance de se dissiper avant d’atteindre les racines. Il en va de même pour les plantes du salon.

Conseils pratiques sur le jardinage en serre

À propos de l’auteur:Gary pearson, auteur et concepteur de sites Internet, s’intéresse à la culture en serre depuis qu’il a découvert les joies du jardinage.

De manière générale, le jardinage en serre s’apparente beaucoup au jardinage régulier dans le jardin et les connaissances de base demeurent les mêmes, si ce n’est que… En effet, il existe une différence majeure : vous devrez y consacrer beaucoup plus de temps! Voici six conseils utiles qui devraient faciliter la vie des nouveaux venus au jardinage en serre.

par Gary Pearson

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MAXIMUM YIELDdistributeursAmazonia hydroponics 394 Boulevard Arthur-Sauvé St-Eustache, QC J7R 2J5 450-623-2790b & S Electrique Inc. 2240 rue Pitt Montréal, QC H4E 4H1 514-931-3817 benoit Dupuis Extincteurs Inc. 2503 rue Victoria Ste-Julienne, QC J0K 2T0 450-831-4240biofloral 675, montée St-François Laval, QC H7C 2S8 1-877-38-HYDROboutique échologik 798 St Jean Québec, QC G1R 1P9 418-648-2828; 418-648-8288boutique Grunge 364 rue sherbrooke Magog, QC J1X 2S1 819-847-4141Le group brite-Lite Group 940 Bergar Laval, QC H7L 4Z8 450-669-3803Centre Jardin Denis brodeur 15 Nord C.P. 658 Waterloo, QC J0E 2N0Chanvre du Nord Inc. 38 DeMartigny est St-Jérome, QC J7Z 1V4 866-565-5305Comptoir Richelieu Inc. 350, du Collège Sorel-Tracy, QC J3P 6T7 800-363-9466Culture Uni vert 36 rue de Martigny E Saint-Jérôme, QC J7Z 1V4 www.cultureunivert.comDistribution De la plante 5498 Hochelaga, Suite 910 Montreal, QC H1N 3L7 514-255-1111L’espace Culture boutique 17 boul. Ste-Rose Est Laval, QC H7L 3K3 450-622-2710 Ferme Florale Inc. (botanix) 2190 boul. Laurier (route 116) St. Bruno de Montarville, QC J3V 4P6 450-653-6383

Fernand Corbeil produits horticoles 17 boul. Ste-Rose Est Laval, OC H7L 3K3 450-622-2710 Fleuriste Savard Inc. 1833, boul. Louis-Frechette Nicolet, QC J3T 1M4 819-293-5933Fred Lamontagne Inc. 356 Chemin du Sommet Est, Rimouski, QC G5L 7B5 418-723-5746Gérard bourbeau & fils Inc. 8285, 1ière Avenue Charlesbourg, QC G1G 5E6 418-623-5401horticulture piégo 228 Pierre Bertrand sud Vanier, QC G1M 2C4 418-527-2006hydro Expert 12752 Industriel Montréal, QC H1A 3V2 514-642-0691hydro plus 149 A, Avenue Principale, Rouyn-Noranda, QC J9X 4P3 819-762-4367; 866-744-4367hydro Rive-Sud 4721 Boulvard de la rive sud Lévis, QC G6W 1H5 418-835-0082hydro-Sciences Inc. 4800 De la Cote-Vertu Ville Saint-Laurent, QC H4S 1J9 514-331-9090hydro-Tonyque 761 Avenue Gilles Villeneuve Berthierville, QC J0K 1AO 450-836-8088hydrobec 2145 Lavoisier 104 Ste-Foy, QC G1N 4B2 418-687-1119hydroculture Guy Dionne 8473 - 19thE Avenue Montréal, QC H1Z 4J2 514-722-9496hydroculture Guy Dionne 1990 Cyrille-Duquet Local 150 Québec, QC G1N 4K8 418-681-4643 hydrogam 96 Antonio Barette Joliette, QC J6E 1E5 450-756-8272

hydromax Gatineau 3 - 1695 Atmec (porte 6), Gatineau, QC J8P 7G7 819-663-7470 hydromax Laval 295 Curé-Labelle Laval, QC H7L 2Z9 450-628-8380 hydromax mont-Laurier 388 rue Hébert Mont-Laurier, QC J9L 2X2 888-609-4476hydromax montréal 9300 Lajeunesse Montréal, QC H2M 1S4 514-381-0111 hydromax St-henri 3522 Notre-Dame Montréal, QC H4C 1P4 514-481-3939 hydromax val-David 895 route 117 nord Val-David QC J0T 2N0 888-320-0129 hydromax Terrebonne 1674 Chemin Gascon Terrebonne, QC J6X 4H9 450-492-7447 hydromax Trois-Rivières 6157 rue Corbeil Trois-Rivières O, QC G8Z 4P8 819-372-0500 hydroponique 2000 84 Boul. Curé Labelle Ste-Therese, QC J7E 2X5 450-971-0726hydroponique plus Inc. 405 - 18 Ave. Lachine, QC H8S 3R1 514-634-3677hydrosphère 2000 2400 rue Canadien Suite 104 Drummondville, QC J2C 7W3 819-478-9791; 866-478-9791hydrotek 12300 Rue de L’Avenir St. Janvier, QC J7J 2K4hydrotimes 1533 boul. Curé Labelle, Laval, QC H7V 2W4 450-688-4848International hydroponique 5478 rue Hochelaga Montréal, QC H1N 3L7 514-255-2525

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Jardinages Gilles Robert Inc. 574 St-Hubert Granby, QC J0H 1Y5 450-375-3441Les Entreprises Fernand pigeon Inc. 174 Beaudoin Nord Durham-Sud, QC J0H 2C0 819-858-2777 Les Grands Jardins 2900 Boul. Curé-abee Chomedey, Laval QC HTP-5S8 450-682-9768Les Serres binette Inc. 2568 Boul. Mercurre, Drummondville, QC J2A 1H2 819-478-7195Les Serres Latour 6600 Boul. Hebert St Timothee QC J6S 5Z4 450-371-7096maxximum Gardening 1277 chemin, Robertville Robertville, NB E8K 2V9 506-783-0010megaWatt hydroculture 636 Route 364 Morin Heights, QC J0R 1H0 450-226-2515méristème hydroponique 871, Dufferin Granby, QC J2G 9H8 450-991-1514momentum 11289 London Ave Montréal, QC H1H 4J3 888-327-4595 Naturexpert Inc. 828 Chemin du Sixième Rang Gatineau QC J8R 3A4 819-669-2020ô Jardin d’ô 6760, route 125 Rawdon, QC J0K 1S0 450.882.1234pablo Jardinage Intérieur 2080 Joseph St-Cyr Drummondville, QC J2C 8V6 819-475-2525pablo Jardinage Intérieur 2 Des Ormeaux, Suite 500 Trois-Rivières, QC G8W 1S6 819-693-6000pablo Jardinage Shawinigan 5023 Boulevard Royal Shawinigan QC J9N 6T8 819-731-9766

pépinière Eco-verdure 965 Boul. Sauvé, St-Eustache, QC J7R 4K3 450-472-6474

plant-O-maxx hydroponique 3169 rue Blais, Boisbriand, QC J7H 1H2 514-968-7799; 514-830-1711 www.plantomaxx.com

plant-T-plantes 3439 boulevard Fiset Sorel-Tracy, QC J3P 5J3 450-780-0008

point de vue 880 chemin St-Féréol Les-Cèdres QC J7T 1N3 450-452-2878; 877-510-2991

pousse magique 515 rue Lanaudiere Repentigny, QC J6A 7N1 450-582-6662

p.p.m. hydroponique Inc. 504 rue du Parc St. Eustache, QC J7R 5B2 450-491-2444

qué-pousse – Laval 940 Bergar Laval, QC H7L 4Z8 450-667-3809

qué-pousse - montréal 2215 Walkley Montréal, QC H4B 2J9 514-489-3803

qué-pousse - mont-Tremblant 462 Montée Kavanagh Mont-Tremblant, QC J8E 2P2 819-429-6145

qué-pousse - pointe Claire 1860 boul des Sources Pointe Claire, QC H9R 5B1 514-426-5057

qué-pousse - Sherbrooke 4394 Bourque Rock Forest, QC J1N 1S3 819-563-0353

qué-pousse - St-Constant 6264 Route 132 Ste-Catherine, QC J0L 1E0 450-635-4881

qué-pousse - St-Jérôme 709A 14e Ave Sud St-Antoine, QC J7Z 4B8 450-436-3803

qué-pousse - vaudreuil-Dorion 3666-D, boul. Cité des Jeunes Vaudreuil-Dorion, QC J7V 8P2 450-424-0306

Rap hydroponique 326 Rue Vachon Trois-Rivières QC G8T 8Y2 819-376-5959

Rap hydroponique 5700, rue Martineau Local 7 Saint-Hyacinthe, QC J2S 8B1 450-768-5188

Sherbrooke hydroponique 3545 King Est Sherbrooke, QC J1G 5J4 819-829-9299

Simplement vert 8B Georges-Gagne Delson, QC J5B 2E1 514-913-8378

Sonador horticulture Inc. 819-479-2941

Summum bioteck 2100 Ontario Est Montréal, QC H2K 1V5

St-Jean hydroponique 747 rue St-Jacques St-Jean-Sur-Richelieu, QC J3B 2M9 450-346-9633

Un monde sans terre 565 Beausejour Alma, QC G8B 5V3 418-480-3274

Univert 4 Saisons 2100 Ontario Est, Montréal, QC H2K 1V5 514-527-2226

val d’Or hydroponique 1261 3e Avenue Val d’Or, QC J9P 1V4 819-825-6575

vinexpert d'l'est 6384 beaubien Est Montréal, QC H1M 3G8 514-354-8020

xxxtractor Inc. 1228 St. Marc Montreal, QC H3H 2E5 514-931-4944 www.xxxtractor.com MY

MAXIMUM YIELDdistributeurs

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MAX-MART

M A G A Z I N E

Nom:Adresse:Ville:Pays:Téléphone:

Date de début:

Envoyer par la poste à: 2339A Delinea Place, Nanaimo, BC V9T 5L9Téléphone : 250 729 2677 – Télécopieur : 250 729 2687

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Le saviez-vous?

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À venir ennovembre / décembre 2010

ARTICLES

L’épaisseur des racines est influencée par la température; par exemple, les racines minces sont le résultat d’une température plus chaude, bien que cela puisse varier un tant soit peu selon l’espèce.

Les systèmes racinaires mycorhiziens augmentent la surface d’absorption des racines de 10 à 1000 fois, améliorant, de façon importante, la capacité de la plante à utiliser les ressources présentes dans le sol.

Les bleuets s’autofécondent et, parce que les différentes variétés de bleuets ne mûrissent pas toutes en même temps, un jardinier qui cultivent plusieurs espèces peut prolonger la saison et obtenir des rendements plus importants.

Les plantes arrosées avec de l’eau froide peuvent subir un choc mortel. Dans les serres, surtout en hiver, arrosez toujours les plantes avec de l’eau que vous aurez réchauffée à la température de la pièce.

Les champignons mycorhiziens doivent toujours être compatibles avec les fongicides utilisés pour traiter les semences ou appliqués sur les pousses.

La coiffe se compose de cellules caractérisées par une courte durée de vie, lesquelles contiennent de gros grains d’amidon (statolithes) qui, sous l’action de la gravité, se déplacent dans la partie inférieure des cellules.

Une fois les arbrisseaux plantés, vous devrez attendre deux ou trois ans avant votre première récolte de bleuets; donc, aucun émondage pendant les premières années.

Les fluorescents T-5 sont idéals pour les semences et les clones.

Démystifiez l’épidémie silencieuse touchant le jardinage d’intérieur Daniel Wilson emprunte le chemin des petits animaux ravageurs et nous éclaire sur leurs effets nuisibles sur l’homme et l’environnement.

Petits fruits à volonté ! : La culture des fraises d’intérieures L’un des défis les plus stimulants du jardinage d’intérieur est la production de fruits et de légumes hors saison. Dr. Lynette Morgan vous guide au travers d’une récolte de fraises réussies et délicieuses pour vous nourrir pendant l’hiver.

Simon dit : « Pousse » Communiquez avec notre nouvel expert en résidence Simon Hart en cliquant sur le bouton « Simon dit » sur maximumyield.com. Posez-lui votre question en ligne et regardez pour sa réponse dans la prochaine colonne « Simon Dit ».

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