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2 . 0 0 D é c e m b re 2007 Le premier journal d’actualité de Monaco g l o m e d . f r e e . f r / l a p r i n c i p a u t e . h t m l g l o m e d . f r e e . f r / l a p r i n c i p a u t e . h t m l Dossier Spécial Dossier Spécial La Solidarité S.A.S. la Princesse Stéphanie en mission à Madagascar L’ A c t u a l i t é Le palmarès du Monte-Carlo Film Festival de la Comédie Les Spectacles Charlotte De Tu rckheim fait son re t o u r à Monaco 5 INTERVIEWS EXCLUSIVES: Pierre Brezzo Georges Marsan Philippe Clerissi Beatrice Maitre-Gennaoui Charlotte De Turckheim Numéro de Commission Paritaire : 0507 U 81608 Dépôt légal : à parution Imprimé sur papier spécial en Union Européenne Concessionnaire général de publicité : Global Media Associates Sas - Section Publicité Abonnements : annuel (soit 11 numéros) 20 ; hors Monaco et France +50% S’adresser à Global Media Associates - Bureau Abonnements ou à http://glomed.free.fr/abo.pdf QUELLES SONT LES PRIORITES DES MONEGASQUES SELON LE QUESTIONNAIRE DE L’UPM PAGE 6 La Solidarité S.A.S. la Princesse Stéphanie en mission à Madagascar L’ A c t u a l i t é Le palmarès du Monte-Carlo Film Festival de la Comédie Les Spectacles Charlotte De Tu rckheim fait son re t o u r à Monaco 5 INTERVIEWS EXCLUSIVES: Pierre Brezzo Georges Marsan Philippe Clerissi Béatrice Maitre-Gennaoui Charlotte De Turckheim C o m m e rce : p o u rquoi acheter à M o n a c o Année VII Numéro 57 Mensuel édité par Global Media Associates Sas Gérant de la publication Roberto Volponi Rédaction et administration : “Le Beausoleil de Monaco” 6, boulevard de la Turbie 06240 Beausoleil • Tél. (+33) 08.70.79.90.84 / Tél. : +33 09.50.79.90.84 Fax (+33) 09.55.79.90.84 Siège Social : Piazza Caduti della Montagnola 48 00142 Rome Tél./Fax (+39) 06.23.31.52.15 Bureau de Milan : Tél./Fax (+39) 02.70.03.01.42 Fête Nationale les plus belles image s C o m m e rce : p o u rquoi acheter à M o n a c o

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Le premier journal d’actualité de Monaco

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Page 1: n57dec07

€2. 0 0

D é c e m b re 2007Le premier journal d’actualité de Monacog l o m e d . f r e e . f r / l a p r i n c i p a u t e . h t m lg l o m e d . f r e e . f r / l a p r i n c i p a u t e . h t m l

Dossier SpécialDossier S p é c i a l La SolidaritéS.A.S. la Princesse Stéphanie

en mission à Madagascar

L’ A c t u a l i t éLe palmarès du Monte-Carlo

Film Festival de la Comédie

Les SpectaclesCharlotte De Tu rckheim fait

son re t o u r à Monaco

5 I N T E RVIEWS EXCLUSIVES:

• Pierre Brezzo• Georges Marsan• Philippe Clerissi• Beatrice Maitre-Gennaoui• Charlotte De Tu r c k h e i m

Numéro de Commission Paritaire : 0507 U 81608 • Dépôt légal : à parution • Imprimé sur papier spécial enUnion Européenne • Concessionnaire général de publicité : Global Media Associates Sas - Section Publicité • Abonnements : annuel (soit 11 numéros) ≠ 20 ; hors Monaco et France +50% • S’adresser à Global Media Associates - Bureau Abonnements ou à http://glomed.free.fr/abo.pdf

☞ QUELLES SONT LES PRIORITES DES MONEGASQUES SELON LE QUESTIONNAIRE DE L’UPM • PAG E 6

La SolidaritéS.A.S. la Princesse Stéphanie

en mission à Madagascar

L’ A c t u a l i t éLe palmarès du Monte-Carlo

Film Festival de la Comédie

Les SpectaclesCharlotte De Tu rckheim fait

son re t o u r à Monaco

5 I N T E RVIEWS EXCLUSIVES:

• Pierre Brezzo• Georges Marsan• Philippe Clerissi• Béatrice Maitre-Gennaoui• Charlotte De Tu r c k h e i m

C o m m e rce :p o u rquoi acheter

à M o n a c o

Année VII • Numéro 5 7 • Mensuel édité par Global Media Associates Sas • Gérant de la publication Roberto Vo l p o n iRédaction et administration : “Le Beausoleil de Monaco” 6, boulevard de la Turbie 06240 Beausoleil • Tél. (+33) 08.70.79.90.84 / Tél. : +33 09.50.79.90.84 • Fax (+33) 09.55.79.90.84 • Siège Social : Piazza Cadutidella Montagnola 48 00142 Rome • Tél./Fax (+39) 06.23.31.52.15 • Bureau de Milan : Tél./Fax (+39) 02.70.03.01.42

Fête Nationaleles plus belles image s

C o m m e rce :p o u rquoi acheter

à M o n a c o

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P i e r re Brezzo : “Il nous faut pre n d re des initiatives : en dehors des centres commerc i a u x

« JOUE CLUB » - Sylvie BOVINI - FONTVIELLE

“Du 15 octobre au 15 décembre, c’est la fo l i e, et les stocks de

jouets s’épuisent à une allure ve rt i g i n e u s e.Le chiffre maximum par

jour peut être de 20 000 Euros, soit 400 a 500 ventes part jour.L a

collection de jouets « Petshop » pour les enfants de 3 a 12 ans,

notamment les Beni-ouioui, est en rupture de stock . SAS La

P rincesse Stéphanie est déjà ve nue nous rendre visite pour Ses

achats personnels. Notre fourchette de prix va rie de 0,50 euros a

500, - euros comme la « Maison Jardin ». En décembre dern i e r,

j’ai réalisé 7000 ventes dans le mois ! A Fo n t v i e i l l e, le stationne -

ment est très pratique puisque nous bénéficions du Centre

C a r r e fo u r. Je souhaite seulement que nous nous agra n d i s s i o n s,

pour passer de 100 m2, à nettement plus, au niveau de la surfa c e

d ’ a c c u e i l ” .

« APACHE » - Christophe PA ROT - BLD DES MOULINS

“Ce Noël est une seconde édition pour nous, car la boutique n’a

que deux ans. Cependant, je constate davantage de monde que

d ’ h a b i t u d e, en ce début de mois de décembre, avec déjà une ru p -

ture de stock en ce qui concerne le Jeu de Société pour les 3 ans,

« Les Elephones ».Je pense que, comme l’année dern i è r e, notre

rayon « Faire la Fête », en ce qui concerne les déguisements de

p ri n c e s s e s, va encore remporter un véri t a ble succès. Etant dans

un quartier où la proximité des écoles est ava n t a g e u s e, avec en

plus une clientèle spécifiquement monégasque, «Apache» a vra i -

ment de bonnes raisons d’ex i s t e r. Le stationnement dans la ru e,

qui s’avère difficile, n’apparaît absolument pas contra ri a n t .”

« TOYS MANIA » - Ricky ATLAN - MONAC O - V I L L E

“La boutique a ouve rt en 2006. Depuis la Fete traditionnelle du

P ri n c e, les ventes se sont démarquées, même si des travaux de

vo i e rie ont actuellement lieu sur le Rocher. J’attends l’arrivée des

Italiens le week-end du 8 décembre, qui est vraiment le détonateur

en ce qui concerne les achats de Noël. Je dispose de jouets très

o riginaux et j’ai pensé à éditer une carte de fidélité en l’honneur

d’une clientèle d’habitués.Aussi, le Marché de Noël dressé sur le

p o rt, permet au large public de bénéficier de mes articles égale -

ment exposés dans les chalets prévus à cette occasion...”

Propos recueillis par Sophie Hasson-Gri m a l d i

PAR PIERRE-YVES REICHENECKER

La P r i n c i p a u t é2 Décembre 2007D o s s i e r S p é c i a l

Dossier S p é c i a l

Pourquoi acheterà Monaco

Dossier S p é c i a l

Pourquoi acheterà Monaco

PB : « Ce n’est pas la réalité, mais une image, une ru m e u rqui persiste et dont souffre le commerce monégasque.M a i sil faut comparer ce qui est compara ble dans la gamme deproduits concern é e. Un jeans de marque coûte plus cherqu’un jeans premier prix en grande surfa c e. Dans un autred o m a i n e, comparez un caddy rempli au Carrefour deFo n t v i e i l l e, avec les mêmes produits achetés dans descentres commerciaux similaires de la région, et vous ve r r e zqu’il n’est pas plus cher. »LP : Quelle est la politique de Monaco en matière dec o m m e rce ? Vo l o n t a i r e, cohérente… ?PB : « L’Etat est dynamique, cert e s. Beaucoup de manife s -

tations en Principauté, le renouveau des croisières.Dans cedomaine là – l’hôtellerie aussi – on est bon.Mais nous avo n sun problème d’urbanisme commercial. Il se développe par lehasard des opport u n i t é s. Il n’y a pas de cohérence d’occu -pation du terri t o i r e. D e rnier exemple : un commerce de belles u r face fe rme ave nue Albert 1er, sur le port . A la place, il ya u ra… une banque ! L’Etat avait promis des commerces enrez-de-chaussée des nouveaux immeubles domaniaux surles délaissés SNCF. Il n’y en a pas… Il dev rait y avoir unes t ratégie de développement du commerce monégasque,une stratégie affichée par zones géogra p h i q u e s. N ’ o u bl i o n spas que le commerçant qui veut s’installer à Monaco doit

L’ avis des gérants de mag a s i n s

Noël c’est le grand rendez-vous d’amour et de partage mais c’est aussi le temps des cadeaux et des ac

Le village de NoëlPhoto © Mairie de MonacoN

oël c’est le grand rendez-vous d’amour et de par-tage pour les chrétiens et au delà pour tous ceuxqui ont fait de ce jour, celui de l’émerve i l l e m e n t

des enfants et des réunions fa m i l i a l e s. C’est le tempsdes cadeaux et des achats pour le sapin, les petitssouliers ou la table de fête. C’est pourquoi nous avo n schoisi de consacrer notre traditionnel dossier au com-merce à Monaco.Comment se présente ce Noël 2007? Mais aussi : comment se porte les commerces de laP rincipauté ? La coexistence n’est pas forcément fa c i-le entre les grandes surfa c e s, les boutiques de luxe etles commerces tous publ i c s. La aussi on retrouve lesp r o blèmes de circulation, de stationnement sans par-ler de l’image souvent fausse mais bien installée d’unMonaco qui serait plus cher qu’ailleurs.R é a l i t é s, atoutsmais aussi difficultés du secteur commercial à Monaco:nous avons demandé son avis sur ces sujets à P i e r r eB r e z z o, Président de l’UCAM (Union desCommercants et Artisans de Monaco).

☞ La Principauté : Le commerce monégasque souffre-t-il de son positionnement affiché pour le luxe, et/ou dep ro blèmes récurrents comme celui du stationnement ?Pierre Brezzo : « Non. Le commerce de luxe se porte bien,et pas seulement à Monaco. C’est un secteur florissant, tantm i e u x . On ne peut que s’en réjouir. Le luxe fait partie de lav i t rine de Monaco, et son développement ne peut être queb é n é f i q u e. Mais il y a un autre commerce, celui « de rue »,qui ne peut se contenter de nos 35.000 résidents.Il nous fa u tdes magasins qui attirent la clientèle ex t é ri e u r e, celle de lazone d’achalandise, de Nice à Bordighera .Le stationnementn’est pas un vrai probl è m e. Le problème est de décider lesgens à venir faire leurs courses en Pri n c i p a u t é . Et d’avo i rune bonne politique d’accueil dans les park i n g s.En résumé,si on a de belles boutiques, avec de belles affa i r e s, les auto -mobilistes feront l’effo rt d’aller parquer leurs voitures ».☞ LP :Le commerce à Monaco souffre d’une réputationde ch e rté par rapport aux villes voisines- est ce exact ?

Pierre BrezzoPhoto © UCAM

Page 3: n57dec07

La Principauté : Que répondez vous aux "écolos" qui estiment que les fêtes de fin d'année sont

cause de pollution et de gaspillage (trop de guirlandes et décorations électriques, d'arbres cou-

pés etc.)?

Georges Marsan : " D'où viennent- ils ces écolos, nous n'avons jamais eu de questionnement à ce

s u j e t . En période de Noël, le rêve ex i s t e, il est vrai ! Plus sérieusement, il me semble disproport i o n n é

de remettre en question les activités de fin d'année pour des questions "écologiques", compte tenu ,

entre autre de l'impact économique, d'autant que nous nous en préoccupons autant que faire se peut.

Depuis plusieurs années, la Mairi e

de Monaco a intégré à son cahier

des charges la notion d'économies

d'énergie pour les illuminations de

fin d'année.Mais peut-on séri e u s e -

ment remettre en question le pri n -

cipe même des illuminations de

Noël en raison d'économies

d'énergie ?"

LP : Comment ch o i s i s s e z - vo u s

le thème du village, et les com-

merçants et artisans qui l'ani-

ment?

G . M . : « Toutes les inspirations sont

a p p r é c i é e s......, en para l l è l e, nous

e s s ayons de développer un thème

ludique innovant technologique -

ment et écologiquement. La fa b ri -

cation de la neige cette année est à

la pointe de la technologie » Les

fêtes de fin d’années sont donc

également l’occasion de tester – en

v rai et en grand – de nouve l l e s

technologies (voir par ailleurs le

c o m muniqué de la Mairie) plus res -

pectueuses de l’environnement, et

moins gourmandes en énergie. E t

p u i s, il faut laisser vivre le temps de

la fête, nous en avons toutes et

tous besoin.

aux, le commerce de rue devrait proposer aux consommateurs des magasins ouverts entre 12 et 14 heure s … ”

3D o s s i e r S p é c i a l La P r i n c i p a u t éDécembre 2007

faire face à des coûts de fonds de commerce qui ne sont pasneutres et à des surfaces – souvent – réduites. Il faut uneméthode : quel commerce pour Monaco ? Organisé com -ment ? Qu’attendent les consommateurs ? Pourquoi nosweek-end sont-ils tri s t o u n e t s, et la ville se désertifie-t-elle ?A l o r s, il est vrai que l’activité commerciale monégasque esten hausse. Autour de 6% selon les chiffres donnés par leg o u ve rnement, mais ces statistiques cachent des réalitéstrès dive r s e s. »LP : Pour parler de zones géographiques, quel av e n i rpour la zone piétonnière de la Condamine, qui sembl eavoir du mal à développer son activité ? Quid, p l u sgénéralement du quartier du Po rt ? Quelles possibilitésde développement pour le quartier des Moulins ? PB : « Les deux grands centres commerciaux, Carrefour etle Métropole n’ont pas de probl è m e s. En reva n c h e, laCondamine est un ilot au milieu de couloirs de circulation,M o n t e - C a rlo développe un commerce de banques etd’agences immobilières ! Est-ce irréve r s i bl e, je ne saura i sd i r e. Le quartier des Moulins n’est pas au mieux. P r o bl è m e

L E P O I N T AV E C L E M A I R E

s achats : comment se portent les commerces de la Principauté ? Réalités, atouts mais aussi difficultés du secteur commercial

Suite à l'article paru dimanche 4n ovembre 2007 dans Monaco-

Matin concernant les illuminations defin d'année et les économies d'éner-g i e, la Mairie de Monaco tient à appor-ter les précisions suiva n t e s.S e n s i ble àla protection de l'environnement etsoucieuse de maîtriser sa consomma-tion énergétique, la Mairie de Monaco,en charge des illuminations de find'année dans les rues de laP rincipauté, a intégré dans son cahierdes charges la notion d'économied'énergie depuis plusieurs années.La Mairie a ainsi opté pour les techno-logies d'éclairage les plus pointues etles plus modernes visant à réduire laconsommation électrique de façon significative, notamment par l'usagede diodes électro-luminescentes (DEL) et de micro ampoules. Les DELp e rmettent en effet de réduire la consommation par 5 par ra p p o rt auxampoules tra d i t i o n n e l l e s, et présentent également l'avantage d'une fa i bl eémission de chaleur et d'une longue durée de vie, tout en offrant uneluminosité exceptionnelle et une esthétique remarquabl e.La Mairie de Monaco étudie en outre la possibilité d'adopter, pour lesannées à ve n i r, un nouveau système breveté d'auto-alimentation parpanneau solaire pour certaines illuminations de fin d'année qui sera i e n tainsi totalement autonomes en énergie. Cette réflexion s'inscrit dans unepolitique globale d'actions en faveur de la protection de l'env i r o n n e m e n tsouhaitée par le Conseil Communal : réduction de la consommation dep a p i e r, recours au papier recyclé, renouvellement progressif du parcautomobile municipal par des véhicules électriques ou hy b ri d e s, sous-c ription au contrat Edenergie (certificat de production d'énergie proprepour l'ensemble de la consommation de la Mairie), collecte sélective dup a p i e r, des cartouches d’impri m a n t e s, des piles et des bouchons debouteilles plastiques, sensibilisation du personnel communal, etc.

“L’écologie ne doit pas affecter les activités de commerce”

de stationnement ? Problème d’offre ? Il nous faut aussi, ànous commerçants et art i s a n s, prendre des initiative s. Pa rexemple offrir une franchise de stationnement dans les par -k i n g s, comme à Carrefo u r. Par exe m p l e, s’intéresser dava n -tage aux quelques 30.000 travailleurs « pendulaires » quia r ri vent à Monaco tous les matins, et en repartent le soir.E ndehors des centres commerciaux, le commerce de ru ed ev rait leur proposer des magasins ouve rts entre midi et 14h e u r e s …C o n c e rnant la partie basse de la ville, il fa u d rait créer un lienentre Fontvieille et la Condamine. Une galerie souterra i n epar exe m p l e.Et recentrer les activités. Il n’est pas logique det r o u ver des garages au milieu d’une zone piétonnière. C e u xde la Condamine pourraient être regroupés plus haut, surles délaissés SNCF. Et l’aménagement de la darse ? Onnous avait annoncé de grandes enseignes pour la darses u d . On bout du compte, nous aurons bra s s e ri e, pizze ria etboite de nuit… Encore une fo i s, il faut un projet ambitieux,une grande opération immobilière pour créer un espace decommerces le plus grand possible et attirer inve s t i s s e u r s,

enseignes leaders… En plus d’une stra t é g i e, d’une métho -d e, il nous faut une structure pour le commerce. On ne peutplus se satisfaire d’associations de bénévo l e s. Une fédéra -tion par exe m p l e, sur le modèle de la CDE, avec un comitéDirecteur constitué de membres de droit (les présidents desgroupements des commerçants), de membres actifs élus,de représentants d’entités en relation avec le commerce(DDE, DTC, MUNCIPALITE, FPM, …), deux ou troismembres perm a n e n t s, des objectifs et un bu d g e t .LP : Quelles animations, quelles opérations de ch a r m eo rganisées pour cette fin d’année ? Comment se pré-sente ce Noël 2007 ?PB : Chaque groupement de commerçants fait son anima -tion par zone géogra p h i q u e, avec l’aide du gouve rn e m e n t . I ly aura, comme chaque année, le village de Noël sur le quai– j’espère avec des produits nouveaux ! Comment se pré -sentent ces fêtes de Noël ? J’entends dire que le climat estm o r o s e, la période difficile, le pouvoir d’achat en baisse,mais je reste optimiste. Je ne pense pas qu’on aille vers uner é gr e s s i o n . Et puis il y a la clientèle italienne… »

Le Grenelle de l’env i ronnement organisé récemment en France s’est penché sur la grande question de l’économie d’énerg i e. Et voilà que le débat

lancé au nom de la sacro sainte – désormais – écologie, d é b o rde sur la période festive de décembre. Economiser l’énerg i e, c’est limiter la pol-

l u t i o n , c’est bon pour la couche d’ozone… cert e s . Pour autant, faut-il réduire, voir supprimer les illuminations de Noël, qui donnent aux fêtes de fin

d’années couleurs et chaleur ? Dans ce débat, quelles est la position du Maire de Monaco ? Questions posées à Georges Marsan :

G E O R G E S M A R S A NPhoto © Mairie de Monaco

Page 4: n57dec07

D o s s i e r S p é c i a l

PAR PIERRE-YVES REICHENECKER

4 Décembre 2007La P r i n c i p a u t é

Centre Commercial du Métropole • La directrice du Centre nous expose la situation du secteur luxe

“ N o t re seul souci estla manque de place”

Dossier S p é c i a l

Pourquoi acheterà Monaco

Dossier S p é c i a l

Pourquoi acheterà Monaco

Le secteur du commerce, à Monaco comme ailleurs, produit une partie importante de son chiffre d’affaires pendant les festivités de fin d’année : d’où la préoccupation des commerçants à l’approche de cette période

Photo © CN

C O N S O M M AT E U R S

Béatrice Maitre-Gennaoui est directrice du Centre

C o m m e rcial du Metro p o l e. Nous lui avo n s

demandé son opinion sur la situation actuelle du

secteur du luxe à la veille des fêtes de fin d’année.

La Principauté : Comment se présente ce Noël 2007 ?

B é a t rice Maitre-Gennaoui : “Noël 2007 se présente sous les

meilleurs auspices. Une décoration sur le thème des «Te d d y s

écossais » a été installée à partir du 25 Novembre sur notre Site.

Les enfants pourront même venir poster leur « lettre au Père Noël

» au niveau +2.Un part e n a riat avec La Poste ainsi que l’Office des

Emissions de T i m b r e s - Poste leur perm e t t ra de recevoir une

réponse du Père Noël sous 72 heures”.

LP : Sur un plan plus général, quels sont les points fo rts et

éventuellement les points faibles du Centre Commercial Le

M é t ropole ?

B. M . G . : “D’une manière généra l e, notre point fo rt est le regr o u p e -

ment d’activités multiples et perfo rmantes sur un même Site, au

coeur de la Principauté, dans un environnement unique, avec une

possibilité de stationnement. Notre principal point fa i ble est que

nous sommes obligés de refuser l’installation à de très belles

e n s e i g n e s, faute de place”.

LP : Le cadre est luxueux, il attire une clientèle aisée mais

l’offre est très variée et tous publ i c s , n’est-ce pas une diffi-

culté ?

B. M . G . : “Au contra i r e, nos résultats prouvent que l’offre proposée

au Métropole convient aux publics qui le fréquentent puisque son

rendement moyen au mètre carré le place largement en tête de

tous les centres commerciaux fra n ç a i s ” .

LP : Le succès de le Centre Commercial Le Métropole dans

le carré d’or,p rofite il aux commerces du quartier notamment

du Bouleva rd des Moulins ?

B. M . G . : “Vous comprendrez qu’il nous est difficile de répondre à

cette question.Les intéressés seraient probablement plus à même

de le fa i r e. . .”

LP :Au niveau de l’accès,des parkings et de la circulation ne

craignez vous pas une saturation dissuasive à court terme ?

B. M . G . : “Nous ne ressentons pas de problème d’accès à notre

S i t e, d’autant que depuis la construction du Métropole plusieurs

p a rkings ont été créés alentours, une ligne de bus s’arrête

d evant notre entrée pri n c i p a l e, un passage piéton a été amé -

nagé Ave nue de la Madone. Et d’une manière plus généra l e, il

est beaucoup plus facile d’accéder à Monaco qu’à Cannes,

Nice ou même San Remo”.

Nos joies Notre Rédacteur en ChefPatrice Zehr, après PierreYves Re i c h e n e c ke r, estg rand père. Bravo LaPrincipauté ! Virginie, safille née à Monaco le 26Novembre 1971, a donnénaissance le 20 Novembre2007 à un petit Paul et àun petit Arthur... et ouides jumeaux. C’est le coupdes Bartavelles (*). Lepapa Yanick Pfau maitred'oeuvre - et là on parle desa profession et non pasdes bébés - est rayonnantaux cotés de la maman,juriste d'entreprise. UnZehr ça va, mais deux Zehren plus, bonjour les dégâts... heureusement Paul etArthur sont des Pfau Zehr. Félicitations aux parents, àPatrice et son épouse Fatima et aux autres grandsparents bien sûr, et bienvenu surtout à Paul et Arthur.(*) Pour ceux qui ne sauraient pas, relire le tome premier desmémoires de Marcel Pagnol, « La gloire de mon père ».

Christine ANGELISANTI, 49 ans

P roject Manage r

“Je n’ai pas un budget fixe pour faire mes

achats de Noël. Je m’occupe essentiellement

des cadeaux de mon mari, ma belle-mère et

de ma fille de 17 ans. Rien que pour elle, je

vais dépenser 900 euros et il s’agit en généra l

de prêt-à-port e r, comme un blouson de chez

D i e s e l .Noël ne change pas mes habitudes, je

dépense aussi pour mes collègues de trava i l ,

car je considère que c’est norm a l .Mon bu d g e t

n’a pas de limite dans le cadre des fêtes mais,

à l’heure actuelle, il faut toutefois rester ra i -

s o n n a ble ! Mes achats, je les fais à la dern i è -

re minute et je vais plutôt à Cap 3000, car l’on

peut stationner très facilement et ceci est

i m p o rtant vu la cohue à cette période de fête”.

Anne RIBY, 17 ans

Au ch ô m age

“J’ai prévu un budget de 150

euros concernant les cadeaux de

Noël, pour 9 personnes de ma

fa m i l l e. C’est dire combien je suis

l i m i t é e. Je va i s, avant tout, m’oc -

cuper de mon futur mari pour

lequel j’ai prévu de lui acheter un

costume pour notre mariage qui

a u ra lieu en mai 2008. Je va i s

m’organiser à la dernière minute et j’irai tout acheter en Italie !

Je suis sûre que le repérage que j’ai effectué, il y a déjà trois

m o i s, va m’être utile. . . Avant tout, je suis contente que nous

nous réunissions en fa m i l l e.” .

R o b e rto SALCONE, 34 ans

A gent de publ i c i t é

“Je ne me préoccupe que de 4 personnes, notamment des

a d u l t e s.J’ai prévu un budget de 1500 euros maximu m .Je fe ra i

le nécessaire au niveau des achats, trois jours avant, en me

rendant a Monaco ou encore a Nice. A l’heure actuelle, je n’ai

aucune idée des cadeaux que je vais fa i r e, sinon pour mon

é p o u s e, à savoir dans un magasin de prêt-à-port e r. Je consi -

dère que le repas de Noël est tout aussi import a n t . A ce sujet,

je fais entièrement confiance à ma belle qui réalise, en généra l ,

des mets de maître.”

S y l vain BRAU X , 63 ans

R e t r a i t é

“Je considère que Noël est entièrement dédié aux enfa n t s.

Je peux dépenser des fo rtunes à n’importe quel moment de

l’année et, pour ma femme et mon fils de 18 ans, c’est toute

année Noël ! Nous serons 10 personnes, pour un bu d g e t

cadeaux d’environ 1000 euros en tout. Par contre, le dîner

du réveillon me séduit davantage et je suis capable de

dépenser bien plus encore. . . Je vais en général me fo u rn i r

à Nice deux jours à l’ava n c e ” .

Propos recueillis par Sophie Hasson-Grimaldi

Qu’en pensent les consommateurs ?

Page 5: n57dec07

breux à l'ouve rture du CCF en novembre 1992 à vo u -

loir tenter l'ave n t u r e. Les commerçants de rue pour la

p l u p a rt d'entre eux étaient sceptiques et notre ave n i r

p a raissait improbable compte tenu notamment de la

c h e rté des loye r s. Ce n'est certes pas une raison pour

les oublier aujourd'hui, il faut au contraire tout mettre en

oeuvre pour que les gr o u p e m e n t s, le Gouve rnement et

le Conseil National traite le problème du commerce

dans sa globalité.

LP : Vous êtes au coeur du pro blème petits

c o m m e rc e s , grande surface, p a r k i n g s , c i r-

c u l a t i o n , comment voye z - vous le futur

c o m m e rcial de Monaco ?

P. C. : La topographie particulière de Monaco

et les problèmes de circulation et de park i n g s

ne plaident pas en faveur du commerce. Il est

i m p é ratif de s'attacher dans un avenir proche à

fluidifier la circulation, à établir des passerelles

entres les différents quart i e r s, à revoir la décora -

tion et l'aménagement de certaines art è r e s, à

d i versifier l'offre en favo risant la ve nue de gra n d e s

enseignes par le biais de mesures appropriées : à

nous de trouver lesquelles en jouant sur nos points

fo rts que sont la sécurité et l'image de marque de la

5La P r i n c i p a u t éD o s s i e r S p é c i a l

PAR ROBERTO VOLPONI

Décembre 2007

PHILIPPE CLERISSIPhoto © GIE

Centre Commercial de Fontvieille • Le point avec le Président du Groupement d’Intérêt Economique Philippe Clerissi

“Une stratégie commerc i a l epour battre la concurre n c e”Quel est l’état de santé du secteur du

c o m m e rce en Principauté ? Philippe

C l e r i s s i , président du Groupement d’Intérêt

Economique (G.I.E.) du Centre Commerc i a l

de Fontvieille répond.

La Principauté : Comment se présente la période

des fêtes au centre commercial de Fontvieille et

qu’elle est la part des achats de fin d’année dans

vos activités commerciales ?

Philippe Clerissi : “L'activité commerciale tout au long

de l'année conditionne notre réussite durant la péri o d e

des fêtes. Or l'ambiance est plutôt morose. Les ra i s o n s

sont mu l t i p l e s : il y a d'abord eu le passage à l'euro ave c

pour conséquence une flambée des prix en cascade.

Nous assistons aussi depuis quelques années à une

érosion de la clientèle (et ce particulièrement le same -

di) vers l'Italie pour l'alimentaire d'une part et vers Nice

et St Laurent du Var pour l'équipement de la personne

et de la maison, les sports et les loisirs d'autre part . O n

associe à l'Italie l'indéniable convivialité de ses com -

merces de ru e, la saveur de sa charcuterie et de ses

l é g u m e s, un choix presque exotique de produits ali -

m e n t a i r e s, la qualité et la pluralité de ses restaurants à

petits pri x . On associe à Nice et à ses environs une

offre commerciale incompara ble pour ce qui concern e

les activités commerciales précitées. Les plus gr o s s e s

j o u rnées de l'année se concentrent donc aujourd'hui

sur une courte période qui couvre la dernière semaine

avant Noël, mais heureusement le Centre Commercial

c o n s e rve une fréquentation relativement linéaire le

reste de l'année”.

LP : Comment se passe la coordination des com-

m e rces de la galerie et de la grande surface ?

P. C. : “Plutôt bien de manière générale dans la mesu -

re ou la direction de Carrefour est représentée au sein

du Groupement d'Intérêt Economique du Centre

Commercial et par conséquent est associée à l'en -

s e m ble des décisions prises par les représentants des

commerçants en réunion de bureau concernant la pro -

motion du Centre Commercial”.

LP : On repro che souvent au carrefour de Monaco,

c’est un hommage indirect à son succès, d ’ avo i r

attiré toutes les clientèles des quart i e rs au détri-

ment d’un tissu commercial de prox i m i t é . Q u ’ e n

p e n s e z - vous ?

P. C. : Il faut se souvenir que nous n'étions pas nom -

P rincipauté, enfin à travailler sur l'ou -

ve rture des dimanches mais cela

nécessite un aménagement de la loi

du travail et un Etat Providence élé -

ment fédérateur essentiel pour que

cette mesure s'inscri ve dans la durée.

LP : Le commerce à Monaco

souffre d’une réputation de ch é r e-

té par rapport aux villes vo i s i n e s -

est-ce exact ?

P. C. : C'est faux à 99%. Les commer -

çants jouent le jeu et s'alignent sur

les prix de la concurrence. Les

grandes surfaces alimentaires, les

grandes enseignes de loisirs, d'équi -

pement de la personne et de la mai -

son ont montré l'exe m p l e. C e p e n d a n t

si l'on réduit notre marge bénéficiaire,

il faut augmenter le nombre de nos

c l i e n t s, c'est le principe des va s e s

c o m mu n i c a n t s. Je le répète, il est

urgent de mettre en place le plus ra p i -

dement possible une stratégie com -

merciale et il fa u d ra s'y tenir, faute de

quoi nous risquons à terme d'être pris de cours par des

i n i t i a t i ves menées par les collectivités locales ou les

municipalités env i r o n n a n t e s. Je pense part i c u l i è r e m e n t

au réaménagement de la Place Masséna à Nice, à l'ar -

rivée prochaine du tra m way et à la réfe ction de l'ave -

nue Jean Médecin.

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C’est le mercredi 14 Novembre que le questionnaireadressé aux Monégasques par la majorité UPM a été

d é voilé devant plus de 500 pers o n n e s , dans le cadre dutrès grand auditorium Rainier III. Ce questionnaire, d a n sla lignée du précédent comme son titre l’ex p l i q u e«Monégasques vous avez toujours la paro l e » , a été traitépar l’institution spécialisée et indépendante IPSOS. Il n’ya rien à dire, le dépouillement a été pro fessionnel et lesrésultats sont incontestabl e s , sauf à croire que l’IPSOSmettrait sa réputation en jeu pour faire plaisir à un élum o n é g a s q u e. C’est bien sûr inenv i s age a bl e.On peut en revanche trouver que quelques questions entra î-naient des réponses évidentes, et que d’autres testaient unfutur progra m m e. C’est la loi du genre. Il est bien évident quela majorité veut connaître les pri o rités des monégasques,comme le sentiment des électeurs vis-à-vis de points précisd’un futur programme électora l . La mise en cause du ques-tionnaire par les opposants manifeste cependant un cert a i ndésarroi devant une initiative qui a été une innovation totale il ya 5 ans, et dont les monégasques ne se sont pas lassés.P l u sde 1.300 réponses pour l’homme de l’IPSOS, StéphaneZumsteeg, Directeur du Pôle Opinion, c’est un retour ex c e p-t i o n n e l .Notons que Claude Boisson - de Synergie - critique ladépense engendrée par le questionnaire mais il a fait tout l’étéde la publicité dans le quotidien régional pour son part i . G u yMagnan du RPM, prétend qu’un questionnaire entra î n e ra la findu régime monégasque, mais le site Internet de son part iquestionne lui-même les Monégasques. La démarche repro-chée est reprise un peu mais sans le professionnalisme d’uninstitut spécialiste. Cela limite la portée de ces critiques sur lecoût et le fo n d . La majorité sortante retiendra cependant unchiffre qui parait plébisciter son action et son bilan. Pour 82 %des personnes interrogées, l’actuel Conseil national a bien tra-va i l l é . Ce sentiment général est appuyé par un autre résultat.Le logement domanial qui il y a 5 ans était le souci numéro undes Monégasques, n’est plus en tête des préoccupations,mais relégué à la 8ème place passant de 86 % à 35 %.La majorité a cependant reconnu avec humilité, que si on nepeut gagner sans un bon bilan, un bon bilan n’est pas suffisantpour être élu, il faut des perspectives et des objectifs.Il ne suffit pas d’avoir été utile hier, il faut se rendre indispen-s a ble pour demain. Les élus des monégasques doivent pré-senter un programme législatif qui fixe des objectifs et qui n’estpas bien sûr un programme de gouve rn e m e n t . C’est un pro-gramme à présenter au Gouve rnement et à réaliser avec luipar la méthode du consensus et du rapprochement de lavolonté princière et de celle du Conseil national.

☞ Que demandent les Monégasques ?Il faut donc avoir des idées et des va l e u r s, mais aussi savo i rce que veulent les citoyens que l’on veut représenter. C ’ e s ttout l’intérêt du questionnaire. Et dans cette perspective ded é m o c ratisation du débat dans le respect des institutions, il arempli son rôle. Cette nouvelle communication n’est pasé t rangère d’ailleurs au score de 84 % de satisfaction, obtenupar la question sur l’info rmation sur l’action du Conseil natio-n a l . Les monégasques se sentent plus tenus au courant, parla télévision et Internet, et plus écoutés.Quand on les écoute,que disent ils ? Les monégasques sont des gens ra i s o n-n a bles et solidaires. Ils sont très attachés à leurs spécificités.Les tableaux que nous reproduisons le confirment, mais toutça est assez normal et cohérent.Les locataires enfin satisfa i t s(en grande partie) rêvent d’être un jour propriétaires dans leurp ay s. Cette accession à la propriété est une pri o rité maisaussi une inquiétude (85 et 42 %). Le monégasque est bienconscient que cette propriété sera forcément aménagée etque tout son intérêt dépendra des garanties de l’Etat et du pri xdes mensualités de remboursement. Il y a on le sait, un pro-blème de calcul avec le gouve rnement, mais la majorité serar e n forcée dans sa détermination de ne pas céder sur le mon-tant des mensualités de remboursement grâce au question-n a i r e, 66 % approuvent sa position sur ce point (1,5 fois lemontant du loyer pendant 20 ans).

☞ Priorité d’emploi et qualité de vieLa défense de la pri o rité d’emploi pour les nationaux, puis lese n fants du pay s, revient en fo r c e. Le sentiment que la loi estc o n t o u rnée explique le désir de voir créer une «commission de

contrôle» Ce qui émergecependant de façon massi-ve avec un sentiment d’ur-gence ; c’est la qualité de lav i e. On trouve là l’impact dudiscours Princier sur l’env i-ronnement et l’ex c e l l e n c em o n é g a s q u e. Les gra n d e so rientations d’Albert II sontd eve nues les pri o rités desmonégasques et sont plé-b i s c i t é e s. Cela implique desmesures urgentes etconcrètes - car la qualité dela vie passe par une meilleu-re circulation (tra n s p o rt sp u bl i c s, parkings de dissua-sion) et la lutte contre le bru i tet autres incivilités.L’UPM travaille à un «pland’urgence pour la qualité de lav i e » . C’est bien vu, car lequestionnaire reflète bien undiscours assez répandu quiveut qu’à Monaco cela soitmieux qu’ailleurs mais quedans certains secteurs celase dégra d e. Notre dern i e rnuméro sur la «circulation»était tout à fait dans cetteactualité, et a participé auvaste débat sur les pro-blèmes et les solutions pourse déplacer à Monaco.

☞ P r é s e rver l’équilibre desp o u vo i rsSur les sujets de société, l’opi-nion parait évoluer sereine-ment et sans fracture avec lat ra d i t i o n . Reste une réponsepolitique un peu surp r e n a n t e,non pas sur le sentiment de

non respect par le gouve rnement des pouvoirs du Conseilnational (78 %), mais sur l’accroissement des prérogatives dela Haute assemblée qui serait approuvé à 49 % contre 38 %.Les monégasques vo u d raient plus de pouvoir pour le parl e-ment pour être mieux entendus et mieux défe n d u s. C’est direcombien ils trouvent que le Conseil national sortant a biend é fendu leurs intérêts. L’actuelle majorité pense que l’équilibreactuel est bon si on le respecte.Elle milite donc pour un chan-gement non pas des institutions, mais de l’état d’esprit de cer-tains responsables de l’ex é c u t i f. C’est la sagesse, car lesmonégasques sont également très attachés aux prérogative sp ri n c i è r e s, inutile de les questionner la dessus d’ailleurs.Si cer-tains veulent s’engouffrer dans la voie d’une modification desI n s t i t u t i o n s, ils adopteraient une stratégie à haut risque ets e raient sans doute désavo u é s.Ce questionnaire est donc très éclaira n t . Il apporte desréponses à la majorité, aux oppositions et au Gouve rn e m e n t .Enfin, il apporte des réponses à ceux qui se posent des ques-tions et tiennent compte de l’avis des autres, car pour ceux qui

s avent tout sans jamais consulter et qui ont toutes les solu-t i o n s, il est bien sûr parfaitement inu t i l e.

☞ Un nouveau style de gouvernanceCe n’est certes pas le cas du Souve ra i n . Hommage indirectà la méthode de consultation, le Prince Albert II a répondusur Internet au questionnaire des internautes sur la toile.C’est une première. On retiendra cette volonté d’imposer un« n o u veau style de gouve rn a n c e » . Il y avait la dessus desquestions critiques révélant des inquiétudes.Et la réponse aété très claire « J’ai mon propre style de gouve rnement, lac o n c e rtation et l’écoute ne sont pas un frein à la décision.S avoir écouter ne veut pas dire ne pas savoir décider.L’ a u t o rité pour moi, c’est savoir décider dans le respect del’autre ».Le consensus entre le Prince et le Conseil nationalest semble-t-il total sur la méthode, sur l’écoute et le respectde ce que l’autre pense. Pour savoir ce que l’autre penseencore faut il bien sûr prendre la peine comme sur le net, oupar un questionnaire de le lui demander.

LaP r i n c i p a u t é6 Décembre 2007P o l i t i q u e S o c i é t éL E Q U E S T I O N N A I R E U P M • Les résultats de la grande enquête ont été dévoilés le 14 novembre à l’Auditorium Rainier III devant plus d’un demi-millier de citoyens

Les priorités des MonégasquesLes réponses au questionnaire de l’UPM démontrent que la qualité de la vie est devenue la pre m i è re préoccupation et que le bilan de la majorité est très largement apprécié

PAR PATRICE ZEHR

Photo © UPM

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pas totalement enterrée.L’union de toutes les oppositions parnécessité comptabl e.M a l gré les positionnements des uns etdes autres, il y a des tractations en cours, de plus en plus dif-ficiles bien sûr. Il y a cependant un point commun, l’abandondu « tous contre Va l e ri », et de l’utilisation des attaques per-sonnelles concentrées sur sa personnalité. L’appel du prési-dent du Conseil National au « respect monégasque » desa d versaires politiques a été entendu semble-t-il, surtout quel’attitude inverse se révèle contre productive. Mais la cam-pagne n’a pas vraiment commencé, pour les oppositions entous cas, à un peu plus de 2 mois du vo t e.

sionné que rien ne décourage jamais. On parle d’un ra l l i e-ment de Daniel Boéri et des quelques indépendants ou noni n s c rits de ses amis, et également d’un rapprochement ave cSynergie monégasque de Claude Boisson. Mais il y a tou-jours le cactus du «contrat d’objectif ». Boisson l’a toujoursdénoncé, jusqu’à présent très sourcilleux des prérogative sdu Gouve rnement pri n c i e r. Ce revirement para î t ra, s’il étaitc o n f i rmé, comme de la haute vo l t i g e.

☞ L’UNION DE TO U S , A BANDONNÉE ?L’ hypothèse que nous avions évoquée le mois dernier n’est

La fête du Prince,à laquelle «La Principauté» consacreun grand report age photo, est la fête de la famille

monégasque autour de la famille princière et s’y asso-cient tous les enfants du pays et les résidents.L’unité dela famille monégasque est la clé de la prospérité et del’indépendance du pay s . Cette unité va être mise àl’épreuve démocratique et normale des élections légis-latives du 3 février 2008. On peut s’attendre à de vifsé ch a n ge s , tant mieux. Mais les Monégasques sav e n tqu’ils sont obligés de vivre et de travailler ensembl e,qu’ils se connaissent tous et que chaque partisan d’uneliste a de la famille ou des amis qui soutiennent uneautre liste. C’est pourquoi à Monaco on a le devoir poli-tique de se respecter au nom de l’unité dont le Prince estle symbole reconnu par tous. L’unité ex i ge le respect del ’ a dv e rsaire que l’on combat durement et il est à sou-haiter que l’appel du président Valeri pour une cam-p agne d’idées et de propositions sans attaques pers o n-nelles ou dénigrement indigne, soit entendu.

☞ UNAM : LA PETITE DERNIÈREL’U P M a finalisé les 24 noms de sa liste.La petite dernière dela majorité est le 7è nom sur la liste de l’U N A M. Il s’agit d’unefe m m e, M a ryse Battag l i a , enseignante en économie auLycée Albert Ier.Elle n’a jamais fait de politique et vient doncde la société civile. Elle veut favo riser les ra p p o rts entre lesétudes et l’emploi, entre les écoles et les entrepri s e s.

☞ ENJEUX MONÉGASQUES : LES PETITS PREMIERS DE L’ O P P O S I T I O N« Valeurs et enjeu » a peine né, a fusionné avec le « Pa rt iMonégasque ». Pour le moment c’est le frère de C h r i s t i n ePasquier Ciuilla, Bernard, qui rejoint Laurent Nouvion. L en o u veau parti annonce une liste de 24 noms pour le 4d é c e m b r e. La nouvelle fo rmation s’est partiellement présen-tée aux Monégasques le 12 Novembre dern i e r. La réunion ara s s e m blé dans les 300 personnes et un peu plus, ce qui estun succès d’estime ou de curiosité qu’il fa u d ra confirm e r. L aréunion a bien montré que derrière ce nouveau parti, qui sec h e r c h e, il y avait des moyens financiers. Il y a aussi desambitions et des hommes et femmes qui vont vouloir se fa i r econnaître et qui auront peu de temps pour roder un style etun discours. De nombreuses contradictions sont en effe ta p p a rues entre les différents ora t e u r s. On sent la volonté dejouer la carte jeune et de la prospective, de se positionner unpeu « bobo » compétent et fe s t i f, mais sans le dire. Il y a làdes gens qui sont persuadés que l’avenir leur appart i e n t ,mais ils demeurent plus au niveau des questions soulev é e sque des réponses concrètes et des solutions à apport e r. L ep r o blème c’est que l’élection c’est demain, et pas dans unfutur lointain. Mais c’est peut- être l’objectif d’ «Enjeux moné -gasques », prendre date.

☞ RPM : R E TOUR DIFFICILEAprès la défection de Pasquier Ciuilla, le R P M n ’ avait plusque deux membres dans la Haute assembl é e. Ni J e a nJoseph Pa s t o r ni Henri Rey ne vont se représenter. O nr e p a rt de zéro. C’est dur quand on a dominé sans part a g e.Le R P M perd un doyen avec le très apprécié docteur Pa s t o r,mais en récupère sans doute un autre – potentiel - ave cVincent Pa l m a ro.Ce ralliement du P E P, on le sait, a provo-qué des remous et le départ notamment de Daniel Boéri.L ep a rti de Guy Magnan souffre à renouveler ses cadres et àc o nvaincre d’un dynamisme nouveau et d’une altern a t i vec r é d i bl e.Cette situation de fa i blesse pourrait le pousser à descompromis et des alliances de dernière heure.

☞ PFM ET LES AU T R E SRené Giord a n o s o rt de son silence, il lance un bulletin etveut convaincre que le bilan de la majorité, qu’il a été le pre-mier à avoir quittée, n’est pas si bon que cela.Son but est deprésenter une liste de 24, mais s’il n’y arri ve pas, il sera làavec 12 colistiers. On peut lui faire confiance, c’est un pas-

P o l i t i q u e S o c i é t é 7La P r i n c i p a u t éDécembre 2007

L’hypothèse d’une alliance réunie sous l’insigne du “tout sauf Valeri” ne semble plus à l’ord re du jour : elle s’est révélée contre pro d u c t i v ePA R PAT R I C E ZE H R

ELECTIONS LEGISLATIVES 2008 • Face à la majorité unie, à deux mois du vote les divisions entre les mouvements d’opposition demeurent toujours pro f o n d e s

Les oppositions manoeuvre n tmais sans un projet commun

L A V I S I T E

L A V I S I T E

M O N T E - C A R L O - A l’initiative du Président duConseil National et de Mme Brigitte Boccone-P a g è s, Présidente de la Commission del’Education et de la Jeunesse, le ConseilNational a célébré vendredi 16 novembre, pourla deuxième fois, la Journée Internationale desD roits de l’Enfant, sur le thème de «l’Enfance ens o u ffrance». A cette occasion, le ConseilNational a eu le privilège de recevoir S.A.R. laPrincesse de Hanovre. Au cours de la récep -tion, S.A.R. la Princesse de Hanovre a dévoiléune plaque, sur laquelle est inscrite la citationd’Albert Einstein : « Le mot progrès n’auraaucun sens tant qu’il y aura des enfants mal-h e u reux », symbole de cette journée dédiée à l’Enfance, en présence du Professeur M a rcel Rufo, de S.E. M. B e rn a rdB a r s i, de M. Jean-Jacques Campana, Conseiller de Gouvernement pour les Aff a i res Sociales et la Santé, re p r é s e n t a n tS.E. M. le Ministre d’Etat, de hautes personnalités de la Principauté et des représentants des associations monégasques oeu -vrant pour la protection de l’Enfance, que le Conseil National a tenu à rassembler afin de saluer leurs actions. Depuis2003, le parlement monégasque, au travers de sa Commission de l'Education et de la Jeunesse oeuvre sans relâche pourune meilleure prise en compte des droits de l’enfant et une protection re n f o rcée de l’enfance en Principauté. Cet effort aété particulièrement illustré au travers de la proposition de loi relative au re n f o rcement de la répression des crimes contrel’enfant, si chère à S.A.R. la Princesse de Hanovre, transformée en projet de loi par le Gouvernement Princier et qui seravotée le 18 décembre prochain. Depuis près de 2 ans, la Commission de l’Education et de la Jeunesse se préoccupe plusp a r t i c u l i è rement des enfants en difficulté afin d’évaluer les situations et de tro u v e r, en concertation avec le Gouvern e m e n tP r i n c i e r, des solutions et surtout des mesures de prévention afin que les jeunes de Monaco puissent être toujours mieuxencadrés et protégés. Parmi ces mesures, l’amendement apporté au texte de loi sur l’éducation a permis de re n f o rcer levolet handicap afin que chaque enfant présentant un handicap ou un trouble de la santé invalidant puisse être accom -pagné dignement dans sa scolarité (auxiliaire de vie scolaire, soins, installations, …). Egalement à l’initiative de laCommission de l’Education et de la Jeunesse, un état des lieux a été dressé concernant les difficultés psychologiques et leursconséquences sur l’enfant, notamment au niveau des troubles du comportement, les états dépressifs pouvant aller jusqu’ausuicide, et les conduites à risque, parmi lesquelles les conduites addictives (alcool, drogues, …)

De gauche à droite : le Député-Maire de Menton, M. Jean-Claude Guibal; le Président du Conseil National, Stéphane Va l e ri ; le Profe s s e u rMarcel Rufo ; S. A . R . la Princesse de Hanov r e ; la Présidente de la Commission de l'Education et de la Jeunesse, Mme Brigitte Boccone-Pa g è s

“Pas de progrès sans respect des enfants”

Photo © Charly Gallo/Centre de Presse

Photo © CN

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19 novembre 2007. Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II entouré par S.A.R. la Princesse d

NOTRE REPORTA

La P r i n c i p a u t é8 Décembre 2007S p é c i a l Fête Nationale

S p é c i a l Fête N a t i o n a l e

S p é c i a l Fête N a t i o n a l e

Sensibles aux appels d’unité, le 19 novembre les Monégasques ont mis de coté leurs différences d'opinion p

FETE NATI

Son Altesse Royale la Princesse Caroline pendant la célébration de la Messe

En haut :le Prince salue les Carabiniers ;en bas :la Famille Princière réunie dans la Cathédrale Place du Palais : les Monégasques agitant les drapeaux et écharpes distribués par l'UPM

S p é c i a l Fête Nationale

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9La P r i n c i p a u t éDécembre 2007

Son Altesse Sérénissime la Princesse Stéphanie à l'intérieur de la Cathédrale

En haut : remise des medailles par S.E.M. P ro u s t . En bas : l o ge Princière à la Salle Garnier

S p é c i a l Fête NationaleS p é c i a l Fête Nationale

e d’Hanovre et S.A.S. la Princesse Stéphanie saluent la foule depuis le balcon du Palais Princier

ORTAGE SPÉCIAL

on pour se rassembler comme une seule personne et exprimer leur affection à la Famille Princière à l’occasion de la Fête N a t i o n a l e

ATIONALE

Photos © Charly Gallo/Centre de Presse

Le Président et le Vice-Président du Conseil National dans la foule attendent l’arrivée de la Famille Princière

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LADIES LUNCH

Decémbre 2007La P r i n c i p a u t é10 Monde S o l i d a r i t é

Premier voyage humanitaire de deux jours à l’étranger pour Son Altesse en tant que Présidente de “Fight Aids Monaco” et représentante spéciale de l’“ONU Sida”

S.A.S. la Princesse Stéphanie à Madagascar contre le Sida

PA R FI G H T AI D S MO N A C O

Récolte de fonds en faveur du Centre Hospitalier Princesse Grace

Sixième “Ladies Lunch”MONTE-CARLO - L e12 novembre à l’H ô t e lM é t ro p o l e a eu lieu lasixième édition du L a d i e sLunch Monte Carl o.Cette association - prési-dée par la BaronneCécile De Massy - ra s-s e m bl e, deux fois par anuniquement, desfemmes qui habitentMonaco à un déjeunerrencontre pour récolterdes fonds en fave u rd’une association cari t a t i-ve opérant enP rincipauté et oeuvrant pour l’enfance et/ou l’adolescence.Ont déjà bénéficié de ce soutien - lors des précédentes éditions - les associations : J e u n eJ’écoute (36.305 euros) et Action Innocence Monaco (40.000 euros), en 2005 ; l eD é p a rtement Pédiatrique du Centre Hospitalier Princesse Gra c e (44.406 euros) et L e sE n fants de Frankie (47.205 euros), en 2006 ; Fight Aids Monaco (47.968 euros) en marsd e rn i e r. Cette fois c’était le tour de l'association Ecoute Cancer Réconfo rt de recevoir les28.624 euros (pour l’instant !) récoltés, qui seront utilisés pour les besoins d’une campagnede prévention du cancer de l’utérus auprès des jeunes filles adolescentes et pour les besoinsdes patientes du Centre Hospitalier Princesse Gra c e. Cette édition du Ladies Lunch MonteC a rl o a été sponsorisée par la maison Christian Dior, qui a animé l’initiative par unmagnifique défilé de mode en avant-première de sa collection “ C r o i s i ê r e ” et de sa HauteJ o a i l l e ri e. Encore un véri t a ble succès de participation, avec une liste d’attente de plusen plus longue ! Prochain rendez-vous en mars 2008. ( R . V. )

Photo © LL

F R I M O U S S E S

de leur vécu en tant que

Malgaches vivant ave c

le V I H . A l’issue la

P rincesse Stéphanie

rejoignait à pied l’asso-

ciation « Graines de

Bitume » dans le quar-

tier d’Andavamanba (lit-

t é ralement “dans l’antre

du crocodile”). C e t t e

association fra n c o - m a l-

gache s’occupe de l’ac-

compagnement et de la

re-socialisation des

e n fants des ru e s, vic-

t i m e s, parfois de maltra i-

tance fa m i l i a l e. G ra i n e s

de Bitume suit 190

e n fa n t s, elle travaille sur

la scolarité, l’éducation

et l’hygiène et apport e

une aide juridique aux

e n fa n t s.

Les enfants ont offe rt à

la Princesse un spec-

tacle de cirque et de

« S l a m » . E n s u i t e, ren-

contre avec les repré-

sentants de la société civile, dont des membres des Nations Unies et de l’OMS

ainsi que des associations de personnes vivant avec le VIH/Sida, des trava i l l e u r s

du sexe et des homosex u e l s. En milieu d’après midi, la Princesse achevait son

voyage dans la « Grande Ile » par une visite à l’Hôpital d’Itaosy situé en péri p h é-

rie de la Capitale, afin d’y rencontrer sa directrice le Dr. S y l v i a . Cet hôpital qui

gère un Centre de Tests Volontaires (C. T. V.) est aussi spécialisé dans la préve n-

tion de la transmission de la mère à l’enfant (PTME). Plusieurs femmes séropo-

s i t i ves ont déjà pu y accoucher. Fight Aids Monaco va participer prochainement

à la rénovation de son service d’analyse biologique. En 2005, l’ONUSIDA a clas-

sé Madagascar comme pays relativement peu touché par le VIH, en dessous des

p ays d’Afrique Au s t ra l e. Les autorités de ce pays engagent un effo rt part i c u l i e r

pour lutter contre le VIH et souhaitent d’ici à 2015 encore mieux info rmer les

populations des risques d’infection, renforcer la prévention et de lutter contre la

d i s c rimination dont sont trop souvent victimes les personnes atteintes par le viru s.

M A DAGASCAR - Arri v é e

le mardi 6 novembre à

Madagascar pour une

visite de deux jours, la

Princesse Stéphanie a

d’abord visité le Centre

Hospitalier Unive r s i t a i r e

de Befelatanana et ren-

contré le Dr. M a my, Chef

de Service des Maladies

I n fe c t i e u s e s. Fight Aids

Monaco et la Direction de

la Coopération Intern a -

tionale de Monaco sou-

tiennent le service du Dr.

M a my en lui apport a n t

une aide financière

(14.000 euros en 2007,

dont 8.000 euros pour le

fonds d'urgence), maté-

rielle (en le dotant d'équi-

pement informatique),

ainsi qu'en matière de fo r-

mation pour un de ses

m é d e c i n s. Le Dr. M a my a

regretté que «ses

patients arri vent souve n t

tard dans son service

pour s'y faire soigner, compliquant ainsi le processus de guéri s o n » . En fin d'après

midi, la Princesse Stéphanie était reçue en audience par le Président de la

R é p u blique Malgache, M. Marc Ravalomanana, audience à laquelle assistait sa fille,

S a rah, qui souhaite également s'engager dans la lutte contre le sida. Le soir, le

Consul de Monaco, M. C y ril Juge organisait une soirée en l’honneur de la Pri n c e s s e

Stéphanie et en présence du Ministre de la santé et de son épouse.

Le 7 nove m b r e, au second jour de sa mission, la Princesse Stéphanie visitait en

d é but de matinée l’ONG Sisal, présidée par Maître Maria et soutenue par Fight

Aids Monaco. Sisal accueille les personnes touchées par le VIH/Sida et par

d’autres infections sexuellement tra n s m i s s i bles (IST). Elle organise des séances

d ’ i n fo rmation, d’éducation et de communication ciblant les travailleurs du sexe et

les personnes des quartiers défavo ri s é s. Cette ONG malgache permet à ses

bénéficiaires d’effectuer des tests de dépistages pour le VIH et la syphilis. U n

temps a été consacré aux bénéficiaires de Sisal qui ont fait part à la Pri n c e s s e

S . A . S . la Princesse Stéphanie lors de sa visite à Graines de Bitume est accueillie par les enfants qui lui offrent un spectacle de

c i rq u e. Cette association franco-malgache s’occupe de l’accompagnement et de la re-socialisation des enfants des rues

MONTE-CARLO - Les «Frimousses » réalisées parplus de 100 créateurs dem o d e, et dont l’ambassadri-ce pour la 5è m e année consé-c u t i ve est Laetitia Halliday,p a rvient chaque année àrécolter plus de 200.000euros pour la région duD a r fo u r. Ces sommes,r é p a rties dans plus de 230Centres de Santé, perm e t-tent de vacciner les jeunese n fants de moins de cinqans contre la rougeole et la polio. Lutter contre la crise humanitaire, c’est aussi contrer les 6maladies les plus meurt rières et les plus invalidantes qui affectent les enfants du Soudan oùla virulence de la guerre a occasionné des rava g e s. Pour éviter la souffra n c e, qui bien trops o u vent répercute sur ce territoire la mort de plus de 75 enfants par jour, la Principauté réagitv i vement pour que la dignité de ces petits retrouve sa place. En effet, la Mairie de Monaco etson Association « La Palladienne » a donc réalisé une « Frimousse », intitulée « LaPalladienne », au même titre que la bienveillance justifiée de deux créatrices à Monaco,Helen Te i ch e r et Elizabeth We s s e l, qui se sont, à juste titre, également inve s t i e s. D é bu tn ovembre à la Villa Sauber, l’assemblée présente a rendu hommage au travail des deuxa rt i s t e s, commémorant avec émotion le départ pour Pa ris de la poupée « Rose », ex p o s é eensuite durant 7 jours au Petit Pa l a i s.Les deux oeuvres porteuses d’espoir, ont donc fait l’ob-jet, le 29 novembre dern i e r, d’une vente aux enchères à Drouot-Montaigne, intégrant la listedes créateurs participant à cet acte de bienfaisance dont, entre autres, Agnès B., Nina Ricci,Ta rtine et Chocolat, Oscar de la Renta, Va l e n t i n o, Zadig et Vo l t a i r e, Ve r s a c e, Kookaï, Lanv i n ,E m a nuel Ungaro, Chantal T h o m a s s, Disney, Fifi Chachnil, Petit Bateau… (S. H . G . )

Opération “Frimousses”Dons de créateurs et vente aux enchères pour la région du Darfour

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Décembre 2007LaP r i n c i p a u t é12 S p e c t a c l e s L o i s i r s

PA R SO P H I E HA S S O N-GR I M A L D I

De Tu rc k h e i m:“E n c o re plus drôle!”

Théâtre Princesse Grace :

sérieux élan théâtral

avec émotion et rire

au programme

de fin d’année

MONTE-CARLO - Depuis la rentrée, la scène du TPG a

accueilli des comédies et des spectacles incisifs comme

l’ont confortées les représentations de «Love Letters»,

«Le Gardien» avec Robert Hirsch, «Le Tour du Monde en

80 Jours» de Jules

Ve rnes et « L e

V i s i t e u r » ave c

A l exandre Vo n

Sivers. En cette fin

d’année 2007, et

pour marquer le

début de la nouvel-

le année 2008,

P a t r i c k

Hourdequin nous

informe que : «Le

TPG aura rempli

pleinement son

concept de diversi -

té à travers les 12

spectacles repré -

sentés depuis

octobre de cette

année jusqu’en décembre. Étant prioritaire, l’éclectisme a

permis aux différentes générations d’apprécier des spec -

tacles issus d’auteurs et oeuvres tour à tour attachants ou

plaisants, mais aussi singuliers ou encore inédits. Je

convie donc les lecteurs de La Principauté, à commencer

l’année 2008 sous l’angle du rire, mené par Jacques

Balutin et Axelle Abbadie, dans une création avant même

qu’elle ne soit à l’affiche à Paris, intitulée «L’Huitre»,

signée par le jeune auteur Didier Caron».

Un registre dynamique pour 2008 !

Charmante et caustique, Charlotte de Turckheim fera

son apparition, le 4 décembre, sur la scène du TPG avec

son nouveau spectacle : « Ça Va Nettement Mieux ».

I nvitée par

P a t r i c k

Hourdequin à

venir se produire

sur la scène du

TPG, Charlotte a

accepté de nous

faire part de son

sentiment : «

Mon premier

contact avec la

Principauté a eu

lieu lors du

mariage de mon

o n c l e, puis de

mon frère, avec

de jeunes

femmes issues

de fa m i l l e s

monégasques fo rt sympathiques. Ce premier contact à

M o n a c o, d’ordre familial, m’est alors apparu très chaleu -

reux ! Puis, je me suis ensuite produite sur les planches

du TPG avec une certaine appréhension, je dois le dire.

Je pensais que le public monégasque serait «différent»,

que tout le monde serait en vison, couve rt de bijoux, plu -

tôt snob, et j’ai découve rt un public magnifique, simple,

j oyeux et tout à fait aimant. De plus, il y avait un match

de foot ce soir là, au Stade Louis II avec l’AS Monaco, et

j’étais persuadée que la

salle serait à moitié pleine.

J’ai fait salle comble ! J’ai

joué deux soirs consécu -

t i fs ! Quel bonheur ! «Ça Va

Nettement Mieux» est la

suite d’un premier spec -

tacle que j’ai donné aux

B o u f fes Pa risiens : « On

m’a pas Préve nue … ». A

force de jouer ce spectacle

en tourn é e, il s’est tra n s fo r -

mé et affiné et, avec la par -

ticipation du publ i c, est

d eve nu incroya bl e m e n t

plus drôle. Du coup, je me

suis sentie nettement

mieux et, c’est la ra i s o n

pour laquelle j’en ai fait le

titre de mon spectacle. » .

Dans l’ambiance fe s t i ve du

mois de décembre, et jus-

qu’à la fin janvier 2008, au

p r o gramme : « A

C h ri s t m a s - T h e m e d

S p é c i a l », le 6

décembre ; « D e

Sacha à Guitry »

par Jean Piat, les

15 & 16 décembre ;

« G u l l i ver & Fils»

par la Cie des

Trottoirs du

Hasard, les 21 &

22 décembre ; «

L’Huitre » en créa-

tion avant Pa ri s,

avec J a c q u e s

B a l u t i n et A xe l l e

A b b a d i e, du 10 au

13 janvier et, du 31 janvier au 3 février prochain, «

L’ E ventail de Lady W i n d e rmere » d’Oscar Wilde ! La

s u i te? Un lever de rideau réservé à l’humour pour lequel

il vous fa u d ra ve n i r, car c’est follement désopilant !

Les spécialités gastronomiques du pays nordafricain à l’honneur à l’Hôtel Marriott

CAP D’AIL - Sous l’impulsion de soni n é p u i s a ble directeur ventes & marke-ting T h i e r ry Derrien, magistra l e m e n tassisté par Laetitia Macconi, l’HôtelR i v i e ra Marriott de Cap d’Ail enchaînede plus en plus d’initiatives intéres-santes pour son restaurant haut degamme “Le Cap”.Cette fois ci, c’était autour de la cuisine tunisienne d’être àl ’ h o n n e u r, avec un échange des chefset une semaine à l’enseigne des spé-cialités du pays nordafricain (qui serabientôt reproposée) et qui a atteint sons u m mum le vendredi 16 nove m b r e,avec un dîner-dégustation.Sur la photo,de gauche à droite :Mr Mohamed Lamine Maherzi, Consul de Tunisie à Nice ;Mr Hababoui Seiffe d d i n e, V i c ePrésident de la Mairie de Marsa ;Mrs Fetia Kenani, Représentante Générale de l’Office du To u risme Tu n i s i e nà Pa ris ;Mr Ben Ali Borhene, Représentant de l’Office du To u risme Tunisien à Lyon ;Mr Lotfi Baccouche, SousChef de Cuisine du Renaissance Tunis Hôtel Côtes de Carthage ; Mr Marc Cosyns, Directeur Général duR i v i e ra Marriott Hôtel ; Mr Nebil Sinaoui, Directeur Général adjoint du Renaissance Tunis Hôtel Côtes deC a rthage ;Mr T h i e r ry Derrien, Directeur Commerciale et Marketing du Riviera Marriott Hôtel.

Brasserie “Le Cap” • Riviera Marriot Hôtel - La Porte de Monaco • Port de Cap d’Ail

Saveurs tunisiennes sur Le Cap

CHARLOTTE DE TURCKHEIMsera de retour à Monacole 4 décembre avec son spectacle “Ça Va Nettement Mieux !!!”

Photos © TPG

JEAN PIAT

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Page 13: n57dec07

L’Orchestre Philarmonique de Radio France pour la première fois à MonacoPA R SO P H I E HA S S O N-GR I M A L D I

MONTE-CARLO - L’équipe du Festival et son

Conseil d’Administration ont présenté, en avant-

première cet automne, la composition du pro-

gramme 2008. Autour d’un cocktail de sons, de

mots et d’images toujours plus vivants, Marc

Monnet, Directeur Artistique, s’évertue d’année

en année à juxtaposer de sensationnels défis

artistiques et humains. Pour sa cinquième édi-

tion, le directeur artistique a relaté tous les

moments cruciaux inhérents au Printemps des

Arts. Celui-ci présentera une programmation

artistique, se voulant de plus en plus phénomé-

nale, pour un public enchanté par son rayonne-

ment à partir de la Principauté vers Menton et

l’Italie, Nice, Cannes... Pour avoir une idée de

cette création 2008, qui se veut particulièrement exaltante, notons les moments clés de beauté, de nou-

veauté qui aspireront notre émotion, vers le haut bien sûr !

Rendez-vous avec l’imprévu !

C’est dans un esprit où l’habitude n’a surtout pas sa place que, le Printemps des Arts présentera durant

deux jours un portrait du compositeur Janacek, né avant Debussy. Mais aussi, trois récitals Chopin dans

la même soirée, un « Voyage Surprise » qui invite dans un lieu encore secret à entendre des musiques

étranges. Du théâtre, avec deux des plus prometteurs metteurs en scène actuels, Pascal Rambert et

Stanislas Nordey. La venue, pour la première fois à Monaco, de l’Orchestre Philharmonique de Radio

France, avec le célèbre Chef d’Orchestre Myung-Whun Chung et celui de Nice avec le Chef Russe

Guennedi Rodjdestvenski. Une J o u rnée Cinéma avec deux films histori q u e s, l’Orchestre

Philharmonique de Monte-Carlo, ainsi qu’une coproduction avec le Louvre. Un « Événement » avec

l’Intégrale des sonates de Beethoven par François-Frédéric Guy, l’un des pianistes les plus en vogue,

en dix récitals. Un saut dans le passé, au XIIIème et XVIème Siècles, avec un double portrait de deux

époques, « L’Ars Nova et l’Ars Antiqua ». En marge du Festival, des Mots dans la Cité, partout, de façon

inattendue, mais aussi des Concerts décentralisés et ceux à domicile. Une Exposition de Paladino en

collaboration avec le Nouveau Musée National de Monaco. Des Concerts pour les enfants et aussi des

Créateurs invités, des Rencontres avec les artistes et également un Photographe et ses images inédites.

Dans une ambiance unique, articulée entre l’art ancien et l’art nouveau, Marc Monnet a ajouté : « En 4

ans, notre progression est de 100 %. Notre collaboration avec la Mairie de Monaco, toutes les Institutions

monégasques comme, entre autres, l’Opéra, les Ballets ou encore les Archives audiovisuelles,

l’Académie de Musique Prince Pierre ou l’École d’Art Plastique, mais aussi la convention de décentrali -

sation avec Nice, Menton, Beaulieu, Grasse, Sofia Antipolis … font de ce Festival une large diffusion cul -

turelle sous l’angle du XXIème siècle ! ».

A rt C u l t u re

MONTE-CARLO - Le Grimaldi Fo rum, inaugure un nouve lévénement annuel «La Place des Arts», un événementdédié aux métiers d’art, en invitant, à tout seigneur touthonneur : la Manu facture Nationale de Sèvres qui présen-t e ra dans une scénographie réalisée par le Gri m a l d iFo rum, des objets parmi les plus précieux de la maisonr oyale fondée sous le règne de Louis XV, en1740… La production de Sèvres sera illustrée au travers dequelques 70 pièces, provenant des collections de laM a nu facture (oeuvres, outils et moules) ; des piècesa p p a rtenant aux collections du Palais Princier et plusieursobjets emblématiques provenant d’une collection pri v é e. Anoter que l’exposition, présentée dans une scénogra p h i eréalisée par le Grimaldi Fo rum, offre une double lecturep é d a g o g i q u e : l’une histori q u e, à travers une vingtaine depièces embl é m a t i q u e s, l’autre, technique, par regr o u p e-ment d’oeuvres illustrant les différentes étapes de fa b ri-cation des pièces.

Les conférences L’ exposition qui aura lieu sous la grande ve r rière du Grimaldi Fo rum du 18 au 30 décembrep r o p o s e ra deux conférences données par David Caméo, Directeur de la Manu fa c t u r eNationale de Sèvres. D avid Caméo retra c e ra l’historique de la Manu facture et démontreraen quoi l’institution est à la fois un lieu de mémoire et un foyer pour la création contempo-raine : en effet, la Manu fa c t u r e, aujourd’hui, consacre près de la moitié de sa production àla création contemporaine : A rman, Gabrielle Wambaugh, Ettore Sottsass, Marina Karella,Yayoi Kusama, Pierre Soulages, Hilton McConnico, Pierre Alechinsky (entre autres) sontentrés dans les collections de la prestigieuse maison… Conférences : le 18 décembre à18h00 : Histoire de la Manu facture Nationale de Sèvres – Le 19 décembre à 18h00 : L aCréation contemporaine (entrée libre). ( A . C. )

« Place des Arts » – La Manufacture nationale de Sèvres – Du 18 au 30 décembre 2007 – GrandeVerrière Grimaldi Forum Monaco

La collection de Sèvre s1ère invitée de la 1ère “Place des Arts” au Grimaldi Fo r u m

Du 28 mars au 13 avril 2008 au programme de la manifestation des moments de convivialité exceptionnels

Le Printemps des Arts :15 jours de passionata !

MONTE-CARLO - MarcoBeteta, peintre mex i c a i n ,petit-fils d’un célèbre aqua -relliste auprès duquel il abeaucoup appri s, a contra c -té le virus de l’art très jeune,mais il a su prendre sone nvol vers une ex p r e s s i o na rtistique très personnelle,très contempora i n e, à desannées lumière du cliché dufolklore qui colle à la peaudes mexicains comme lab a g u e t t e, le béret et le litrede rouge colle à la peau desf rançais ! Expressionnistea b s t rait, admirateur deRauschenberg, Barcelo,Ta p i è s, Marco Beteta applique une difficile technique égyptienne ve nue de la nuit des temps pourcomposer ses couleurs et les appliquer à ses rêves de cosmos, à sa pensée magique, à l’infini, aumystère de l’univers qui explose dans ses toiles.Marco Beteta brillant chef d’entrepri s e, propri é t a i r ede 19 restaurants à Mexico fait ra rissime pour un artiste : vit très bien cette double vie aux anti -podes… Mais, sourire aux lèvres, il avoue quand même avoir hâte de fêter ses 50 ans, jour où ile n t r e ra (c’est décidé !) définitivement en peinture ! Marco Beteta était de passage à Monte-Carl opour mettre la touche finale, avec Mary Coles organisatrice d’expositions qui le représente enP rincipauté, à la grande rétrospective qui aura lieu durant quinze jours au début du printemps 2008,dans le cadre de la Banque Safra en exclusivité avant les villes de Lugano et Londres qui l’atten -dent… (renseignements :M a ry Coles :o r g a n i s a t rice d’expositions d’art au 06 07 93 83 43). ( A . C. )

Site internet : www.marcobeteta.com

Un mexicain à M o n a c oUne rétrospective au programme pour le printemps à la Banque S a f r a

G é r a rd de Cortanze, auteur de plus de soixante ouvrages,Prix Renaudot 2002 pour «Assam», nous off re peut-être son

plus beau plus livre : autobiographie de ses jeunes années avecen toile de fond, la France de l’immédiate après-guerre, celle dedeux mutations majeures : la décolonisation et la modern i s a -tion. La France des appare i l sménagers «ces amis desfemmes», et des huit actifs pourun retraité, celle des yéyé, de la4 C V, de Poujade, de MinouD rouet, du Spoutnik et del’Ange Blanc, de l’ORTF et duj o u rnal Pilote, de la fin de lasoutane et de l’apparition ducollant, mais aussi la Francequi ne conçoit pas de pro j e tsocial sans brutalité, qui s’arc -boute sur ses acquis, qui oppose déjàles jeunes aux vieux.. La France aussi, qui se relève et qui court,mais vers quoi ? Et puis il y a ceci « (…) Tous les livres me sontmiel. J’ai une telle soif de lecture que rien ne m’ennuie. To u t ephrase est bonne pour s’y lover. Toute histoire nécessaire à marêverie. Toute description suffisante à ma connaissance.» L aFrance aussi de ceux qu’on appelait alors avec un mépris bienf r a n c h o u i l l a rd «macaroni» : une belle leçon de vie, une belleleçon d’amour pour un pays, pour une langue, jusqu’à en deve -nir l’un de ses meilleurs écrivains…_ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _«De Gaulle en maillot de bain» Gérard de Cortanze(Editions Plon)

A gée de vingt-sept ans, Marisha Pessl a grandi à Asheville, enC a roline du Nord. Elle est diplômée de l’Université de Columbia

et vit à New-York : «La physique des catastrophes» son pre m i e rroman est tout simplementéblouissant ! Sélectionné par le«New York Times BookReview» parmi les cinqmeilleurs romans 2006, il areçu plusieurs prix litté -r a i res… 600 pages de vraiplaisir de lire un ro m a ndrôle, cocasse, insolite et poi -gnant, étourdissant de verveet de brio qui brosse le portraitd’une héroïne qui vit une viede nomade aux basques un pèreintellectuel, exubérant, qui l’entraîne de joutes oratoires en jouteso r a t o i res (truffées de citations savantes !) refaisant l’histoire de la lit -t é r a t u re et de la physique quantique ! Une chance, je n’en suis qu’àla page 372 : la valeur n’attend pas le nombre des pages !!!_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _«La physique des catastrophes» Marisha Pessl (EditionsG a l l i m a rd )

Lire et regarder... par Amanda Coutelle

13Décembre 2007 LaP r i n c i p a u t é

Marc MonnetPhoto © PdA

Page 14: n57dec07

Claude Zidi, et de l’acteur

italien Giulio Scarpati - a

annoncé le Palmarès lors

d’une conférence de presse

qui a eu lieu le 24 nove m b r e

d e rnier à l’Hôtel de Pa ris de

M o n t e - C a rl o.

Le Grand Prix pour la

meilleure comédie a été

d e c e rné au film italien «

Lezioni di cioccolato» d e

Claudio Cupellini ave c

Luca Argentero, V i o l a n t e

P l a c i d o, Neri Marcore et

Hassani Shapi, tandis que le

P rix Spécial du jury et Pri x

du 1er Film a été decerné au

film americain « The Dukes »

de et avec R o b e rt Dav i,

Chazz Pa l m i n t e ri, Pe t e r

B o g d a n ovich, Fra n ck

d ’ A m i c o, Elsa Baskin et

Eloise Dejori a .

Le Prix de Meilleur Acteur

est allé à Pat Short t p o u r

son rôle dans « Garage » de Lenny Abra h a m s o n

( I rl a n d e ) . Meilleure Actrice pour cette édition du

Fe s t i val était Violante Placido pour son rôle dans

« Lezioni di cioccolato » et le Prix pour le meilleur

s c é n a rio est allé à Robert Davi pour son trava i l

dans l’oeuvre « The Dukes ».

Décembre 2007LaP r i n c i p a u t é A c t u a l i t é

PAR ALAN PARKER-JONES

MONTE-CARLO – La 7ème

édition du M o n t e - C a rlo Film

Fe s t i val de la Comédie s ’ e s t

a c h evée lors d’une cérémo-

nie de clôture présentée par

le Président du Fe s t i val E z i o

G r e gg i o (acteur et présen-

tateur célèbre de la télévi-

sion italienne), en présence

de nombreux invités du

7ème art et sous le patrona-

ge de S . A . S . le Prince

A l b e rt II de Monaco.

A cette occasion O r n e l l a

M u t i, Zeudi Araya

C r i s t a l d i, Ettore Scola e t

Claude Zidi ont reçu un pri x

pour l’ensemble de leur car-

ri è r e.

Après délibéra t i o n s, le Ju ry

- présidé cette année par

Ettore Scola (réalisateur des

mythiques «Nous nous

sommes tant aimés», César

du meilleur film étranger en

1977 et «Affreux, sales et méchants» p rimé à

Cannes en 1976)

entouré des actrices et

chanteuses S e r e n a

Au t i e r i et O p h é l i e

W i n t e r, du réalisateur

36 lycéens dans l’hémicycle du Conseil Economique et Social de Monaco

M O N T E - C A R L O - L eConseil Eco-nomique et Socialdes jeunes a été crééle 14 novembre der-nier. 36 lycéens et unepoignée de profe s-seurs se sont retrou-vés dans l’hémicycledu CES de Monaco.36, ex a c t e m e n tcomme le nombre deConseillers nomméspar ordonnance sou-veraine à cette assem-blée. Ces jeunes filleset jeunes gens - de 7nationalités - repré-sentent les 3 lycées de la Principauté qui oeuvrent sous l’égide de l’Education natio-nale (Lycée Albert 1er, lycée technique, FANB). Ces jeunes qui sont la société civilede demain vont donc réfléchir, chercher, travailler comme leurs ainés, dans le mêmebut : proposer aux autorités des idées nouvelles, des changements, des améliora-tions dans des domaines économiques ou sociaux. Mais avec leur regard d’ados,avec leur vision de la société de demain, celle qu’ils vont imaginer et dans laquelleils auront envie de vivre. Cette première séance, en présence du bureau du CES,le Président G a r i n o, les vice-présidents Wo l z o k et T h i b a u l t, en présence égale-ment de Mme L a m b i n - B e rt i, Commissaire général chargé de l’EducationN a t i o n a l e, de la jeunesse et sport s, a été très studieuse ; près de 3 heures pas-sées à définir les groupes de travail, et les thèmes de réflex i o n . Au début du pri n-temps 2008, ces 36 jeunes conseillers se réuniront en séance plénière pour fina-liser leurs propositions. Et les transmettre à leurs ainés. Donner la parole à la jeu-n e s s e, la mettre au contact de la vie de la cité, cette initiative du CES de Monacoest deve nue réalité, avec le concours de l’Education Nationale. ( P. Y. R . )

Le palmarès du Monte-CarloFilm Festival de la Comédie

1 4

Ornella MutiPhotos © MFFC

✲ MONACO EN BREF ✲

☞ Le 3ème bain de Noël de Monaco au profit de l’asso -ciation Tatsa aura lieu le lundi 24 décembre, à 9h30, plagede la Rose des Vents au Larvotto. Tatsa scolarise en Thaïlandedes enfants victimes du tsunami. Une petite participationf i n a n c i è re est demandée aux baigneurs, qui étaient près de70 l’an dern i e r, autour du Prince Albert et du parrain de l’as -sociation, Pierre Fro l l a .

☞ S i g n a t u re d’un accord cadre de parte -n a r i a t e n t re La Fondation Prince Albert II deMonaco et la Fondation canadienne OneD rop. Le 29 octobre dern i e r, à Montréal, GuyLaliberté, fondateur du Cirque du Soleil, aannoncé officiellement la création de laFondation One Drop en présence de ses tro i sp a r t e n a i res, S.A.S le Prince Albert II de Monaco,

J é remy Hobbs Directeur Général d’Oxfam International et de Gordon Nixonprésident de la Banque Royale du Canada. Cette nouvelle FondationCanadienne est essentiellement tournée vers les problématiques de l’eau.

☞ Radio Ethic fête son deuxième a n n i v e r s a i re et sonsuccès : 500 visiteurs par jour sur le site web www.radioe -thic.com et presque autant d’abonnés à la newsletter men -suelle. Une équipe de journalistes professionnels, des évé -nements, reportages, invités, des interviewes exclusives,également disponibles en podcast. Et un clip vidéo à décou -vrir sur http://www.dailymotion.com/radio_ethic. La radio monégasquec o n f i rme les résultats du sondage Ipsos Novembre 2007 qui marque une forteé m e rgence des web radios. Au cours des trois derniers mois 17.5 millions depersonnes ont écouté un programme de radio sur Internet, soit 63% des inter -nautes. Les web radios sont en train de devenir un nouveau MEDIA !

☞ Sous l’impulsion de S.A.S. Le Prince Albert II,la Principauté de Monaco – comme chaque année -a célèbré le 20 novembre dernier la Journée Mondialedes Droits de l’Enfant. La Direction de l’EducationNationale, de la Jeunesse et des Sports et les établisse -ments scolaires de la Principauté ont organisé à cetteoccasion plusieurs actions afin de récolter des fondspour venir en aide aux enfants dont les droits ne sontpas respectés. Durant les mois d’octobre et novembre ,une vente de tickets de tombola et de places pour lespectacle donné par les enfants des écoles a été org a -nisée dans les établissements scolaires. L’ensemble desassociations à caractère humanitaire oeuvrant par

leurs actions à la défense des droits de l’Enfant ont été au re n d e z - v o u s .

☞Un CyberDodo pour expliquer leurs droits auxenfants. Il s’agit d’une série de 7 bandes dessinéespour mieux compre n d re la totalité de la Conventiondes Droits de l’Enfant. Un programme inédit et origi -nal qui place une fois encore la Principauté deMonaco en pointe dans la promotion des droits del’enfant et la lutte contre la violence. C’est l’EducationNationale qui édite cette série de 7 albums, qui s’éche -l o n n e ront sur 3 ans. Le 1er tome a été présenté le 20n o v e m b re, à l’occasion de la journée mondiale desd roits de l’enfant. Souhaitons que de nombreux payssuivent l’exemple de Monaco.

☞ C o n f é rence-débat et Gala del'Association des Femmes Chefsd ' E n t reprises de Monaco. L ' a s s o c i a t i o ndes Femmes Chefs d'Entreprises deMonaco (FCEM), organise son pre m i e rgala de fin d'année le 13 décembre pro -chain à l'Hotel Hermitage. La soirée débu -

tera par une conférence-débat à 19h30 qui sera suivie d'un diner (21H). Acette occasion les 35 membres chefs d'entreprises de la FCEM ont l'honneurd'accueillir l'éminent Professeur belge Françoise Meunier, Directeur Général del ' O rganisation Européenne pour la Recherche et le Traitement du Cancer( E O RTC), qui traitera du thème « La Recherche Clinique en Cancérologie enE u rope ». 230 personnes sont attendues pour cette soirée, parmi elles des chefsd ' e n t reprises, cadres dirigeants et employés d'entreprises monégasques, maisaussi d'entreprises en PACA, médecins de toutes spécialités du corps médicalmonégasque et niçois et des officiels d'institutions publiques monégasques. Lasoirée devrait être animée par un animateur connu et l'événement est d'ailleurssponsorisé par plusieurs entreprises monégasques, notamment ING bank, laSMEG, mais aussi plusieurs entreprises dans le cadre de lots ou dons offerts pourla tombola (aux bénéfices de l'EORTC). Renseignements : Fabienne LavaudSouliès. 06 78 63 63 41 ou [email protected].

☞ Le Gouvernement Princier, sous l’impulsion d eS.A.S. le Prince Souverain, a considérablement accru sese fforts en matière de coopération internationale. Dans lec a d re de cet effort, un programme de Vo l o n t a i re sI n t e rnationaux Monégasques (VIM) a été créé, à l’instar dece qui se fait déjà dans la plupart des pays développés.Destiné au premier chef aux jeunes monégasques âgés de 21 à 35 ans, diplô -més de l’enseignement supérieur ou technique, avec au minimum une annéed’expérience professionnelle (stage, mission, emploi…) et une expérience àl ’ é t r a n g e r, ce programme prévoit d’engager le volontaire par contrat d’un anrenouvelable deux fois dans l’un des domaines d’intervention de laCoopération monégasque. Les volontaires qui seront recrutés après publicationd’appels à candidatures au Journal Officiel, précisant les profils de poste, exer -c e ront leur mission dans un des pays cibles de la Coopération monégasque(bassin méditerranéen, Afrique sub-saharienne, océan indien). Contact :Département des Relations Extérieures - Direction de la CoopérationI n t e rnationale - 9, rue Princesse Marie de Lorraine - Tél. : +377 98 98 89 63.

☞ Bilan de la mission économique de laCDE en Grèce du 11-13 octobre 2007. Le pro -gramme court mais intense de cette missionéconomique a permis à la délégation moné -gasque conduite par le Président de la CDEFranck Biancheri, de constater cette vitalitég recque sur le terrain mais aussi dec o n v a i n c re du dynamisme économique de laPrincipauté lui aussi méconnu de l’autre côté

de la Méditerranée. En termes de communication, un v?u mutuel de lutterc o n t re les idées reçues a incité le Centre de Presse de Monaco qui re n c o n t r a i tle Service de presse du Gouvernement grec, à concrétiser un accord d’échangesde journalistes entre Monaco et la Grèce, afin que ceux-ci puissent constatersur place les réalités économiques des deux pays puis en re n d re compte dansleurs supports nationaux.En termes d’aff a i res, shipping, tourisme, et biend ’ a u t res secteurs off rent des perspectives de collaboration intéressantes. La tra -ditionnelle séance de de-briefing organisée prochainement à la CDE révèleraces rapprochements en cours entre entreprises monégasques et grecques.

☞ C a b a ret médical : Victorian Christmas - Pour lat roisième année, le cabaret médical se re f o rme et pré -p a re un grand spectacle de Noël de haut niveau le 5d é c e m b re 2007 à 19h, Salle du Ponant – ThéâtrePrincesse Grace, donné au bénéfice de l'association dec a rdiologie Monaco Maroc. Ce spectacle est assuré pardes médecins et employés du Centre Hospitalier Princesse Grace, sur une ini -tiative du Pr Nadir Saoudi, chef de service de cardiologie, mais également pas -sionné d’opéra et de comédies musicales. Les artistes « maison » sont accompa -gnés d'une équipe de professionnels, avec entre autres le pianiste StuartB a rham. Les places sont en vente au 06 80 86 09 39.

☞ Le syndicat des journalistes de Monaco a 60 ans.Depuis 1947, année de sa création, le SJM re g roupe des jour -nalistes professionnels exerçants en Principauté. Il a pour objetde défendre les intérêts moraux et financiers de ses membre s ,et de participer à l’organisation de la profession à Monaco.A u j o u rd’hui, le SJM cherche un partenaire avec qui dialo -

g u e r. En effet, malgré le nombre important de journaux, magazines et autre spubliés en Principauté, il n’existe pas de syndicat patronal de presse à Monaco.

☞ « Le joueur de handball et sa santé », c’était le thèmed’une soirée débat organisée au stade Louis II par l’ASMHandball le 21 novembre. Protection de la santé des sportifs etlutte contre le dopage, tabac, nutrition, réglementations ; autantde thèmes présentés par des spécialistes reconnus, qui ont ensuite répondus auxquestions du public. Une initiative intelligente de l’ASM HB.

Un CES pour les jeunes

Edité parG L O B A LM E D I AA S S O C I ATES Sas

“ Le Beausoleil de Monaco” 6, bd de la Turbie 06240 Beausoleil

Tél. : +33 09.50.79.90.84+33 08.70.79.90.84

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D i recteur de PublicationR o b e rto Vo l p o n i

Rédacteur en ChefPatrice Zehr

Rédacteur en Chef A d j o i n tP i e r re - Yves Reichenecker

Avec la collaboration deLisa A rq u e t t e

T h i e r ry Bert r a n dAmanda Coutelle

Sophie Hasson-GrimaldiIsabella Lanciotti

P i e r re-Alain Mart i n iA l e s s a n d ro Papare l l a

Alan Parker- J o n e s

P h o t o sClaudia A l b u q u e rq u e

O l i v i e r A l m o n d oC e n t re de Pre s s e

P rojet graphiqueP D C M i l a n o

P romotion & PublicitéGlobal Media A s s o c i a t e s

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Diffusion Monaco & Côte d’AzurSEC

Cour Anc. Gare SNCFI m p re s s i o nG r a f i c o l o r

Regione Prati - Arma di Taggia (IM)Le tirage de ce numéro a été de 2 7 . 3 0 0 e x e m p l a i re s

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Le premier journal d’actualité de Monaco

Page 15: n57dec07

Lo n d o n e s s e n c eest un nouvel e-

mag altern a t i ve surLondres et ses nou-velles tendances, des-tine aux voyageurs quise rendent dans lacapitale bri t a n n i q u e.Prendre une « pinte »dans le pub en vo g u e,ne pas rater la piècede théâtre du moment, ou encore ne pas se perdre à Camdent own, ce site Internet indépendant sera le guide de vos esca-pades londoniennes. A consulter avant d’embarquer pourvotre we e k - e n d . Il est le lien incontourn a ble pour qui souhaite( r e ) d é c o u v rir Londres, y compris pour les nombreux ex p a t ri é sen Gra n d e - B r e t a g n e.

☞ h t t p : / / w w w. l o n d o n e s s e n c e.co.uk (en anglais,français et italien… pour l’instant)

Ma rtine Lacroix et Claude Rodelato forment un couple

de jeunes quadras très sport i f s . Résidents en

Principauté – Claude dirige la société Monaco plaisance –

ils ont deux enfants de 7 et 3 ans. En compagnie de JPP,

agent immobilier à Monaco,ils se sont lancé un défi :c o u-

rir le marathon de New York en moins de 4 heures.Vo i c i

comment ils ont reussi à gagner leur pari.

N E W YORK - Claude et moi avons décidé de participer aumarathon de New York. Décision prise l’année dern i è re à lasuite de l’opération du genou de Claude qui s’était cassé lesligaments croisés lors d’un saut hasardeux en snow-board. Cen’était pas une « pre m i è re » car nous l’avions déjà fait en 2005(un défi). De plus nous pratiquons pas mal de sports (VTTw a k e - b o a rd …). Donc OK. On y va. On prévient notre copainJPP que nous l’inscrivons aussi (c’est pour son bien).Inscription obligatoire dans une Agence spécialisée dans lesévénements sportifs : Il est quasiment impossible de s’inscrire entant que particulier, notamment à New York. Cette épreuve estbookée d’une année sur l’autre. Tous les dossards sont réservéset il n’y a plus de place pour les particuliers. Plusieurs Agencesvendent « le marathon » clé en main : avion + hôtel +marathon.L’entraînement prend un peu de temps : 4 séances de course àpied par semaine pendant les 8 semaines précédant le mara -thon. Nous suivons avec assiduité notre plan d’entraînementpour « faire » le marathon en 3 heures et 45 minutes.M a l h e u reusement, lors de la cinquième semaine d’entraîne -ment, nous décidons d’escalader le Monte Matto, au départ deLimone. Je me blesse les deux tendons d’Achille. Deux semainesde repos obligé ! Ce n’est pas bon pour mes perf o rmances ! Lemédecin-ostéo que je consulte me propose de réaliser monentraînement dans l’eau, afin que je n’arrête pas toute activitéphysique. C’est ainsi que je vais au Larvotto entre midi et 14h e u res avec ma combi, pour courir dans l’eau, en apesanteur.Je re p rends la course un dimanche, jour de la sortie longue : 2h e u res et quart, que nous faisons du cap martin jusqu'à laf ro n t i è re italienne. Les tendons tiennent bon. Ca va aller.L’échéance arrive vite. Le froid aussi.. J’ai un petit mal de gorg e ,rien de grave. Nous partons le 1er novembre à l’aube pourParis, où nous avons rendez-vous avec l’Agence. 6H45 : arri -vée à l’aéroport de Nice. Surprise : Claude n’a pas mis mon sac

dans le coff re de la voiture. Il pensait que je l’avais fait. Tro pt a rd pour faire un aller- re t o u r. J’ai les billets et les passeportsdans mon sac à dos, ainsi que… mes chaussures. Et oui !Quelqu’un de bon conseil m’avait dit : « j’ai toujours mesc h a u s s u res avec moi en cabine dans l’avion, comme ça, quoi -qu’il se passe, je pourrai courir ». Je le bénis, j’ai bien fait d’ap -pliquer son conseil. Je voyagerai donc « léger ». A Paris, monmal de gorge ayant empiré, je me rends à la pharmacie deRoissy. J’en ressorts avec des antibiotiques. Cela ne va pas amé -l i o rer mes perf o rmances ! Je n’ai pas trop le moral mais pas letemps de m’apitoyer sur mon sort : nous filons au re n d e z - v o u savec l’Agence. Là, le coup de grâce : l’Agence m’apprend que jesuis inscrite en tant « qu’accompagnante », que je n’ai pas den u m é ro de dossard, je ne suis donc pas inscrite au marathon,

mais « on va trouver unesolution » me dit Momo del’Agence. Ah bon. Puisque çan’a pas l’air de l’inquiéter,attendons, mais je n’y cro i splus guère. A New York, il faitf roid. Vite je vais m’acheterdes vêtements. Quelquesvisites d’expo et musées plust a rd, je me préoccupe de monmarathon. C’est là que je réa -lise qu’il existe un « marché »des dossards : plusieurs petitesannonces dans le hall del’hôtel proposent des prixdivers et variés qui vont de250 ?uros à 400 dollars ! Ahoui quand même ! MaisMomo intervient : il a tro u v éun dossard à 150 dollars :une bonne occasion vu ladévaluation de la monnaieaméricaine ! Ce dossard al’avantage d’être un « gre e nStart », la même couleur dedépart que Claude et JPP. Ilappartient à un monsieurqui s’est blessé et a cru jus -qu’au dernier moment pou -voir courir. Par contre, jecourrai sous un nom d’em -prunt : Je m’appelle désor -

mais Bénédict (prénom mixte en plus). Ce n’est pas grave, cen’est pas comme si je devais signer un article dans un journ a llocal. Samedi, c’est la course de l’ONU : 3 kilomètres de mise enjambe. On rigole bien : tout le monde est déguisé, c’est la fête…qui masque la grande angoisse générale : est-ce que je vais yarriver ? Le marathon (42,195 Km) de New York est une cour -se d’amateurs principalement. Son parcours (3 montées) nep e rmet pas d’y faire «un temps » mais l’ambiance y est extraor -d i n a i re : 2,5 millions de spectateurs vous encouragent et crientv o t re nom (si vous l’avez inscrit sur votre tee-shirt), les gaminsqui tendent leurs mains (give me 5) et les orc h e s t res qui don -nent le rythme. La veille au soir : repas de pâtes obligatoire pourtenir le coup grâce aux sucres lents. Dimanche, le grand jour :lever matinal pour manger la mixture hyper protéinée au fruc -tose, puis un car nous emmène sur le lieu du départ : StatenIsland. L’attente est longue (2 heures) dans le froid. Nous avonstous prévu des vêtements chauds que nous laissons sur le bas-côté au moment du départ, et que les bénévoles récupère n tpour les nécessiteux. La course part toujours très vite dès le pontVerrazzano, et l’euphorie nous emporte, du moins au début...C’est vrai que quand on connaît le parcours, il semble moinslong. En plus, il faut traduire les miles en kilomètres. Et puisnous passons beaucoup de temps à observer les déguisementsde certains : superman, blues brothers et autres robots, et à lirece que les autres coureurs marquent sur leurs tee-shirts :p resque tout le monde court pour une cause, généralementmédicale (je cours pour combattre le cancer, la leucémie…),ou bien pour ses parents (I will do it 4 U dad), ses copains (enl’honneur de John 1967- 2007) etc. Le coup de barre arrivegénéralement vers le 30ème kilomètre surtout parce qu’on amal géré l’apport énergétique dont on a besoin pour un tele ffort. C’est ce qui nous arrive, mais on sait aussi à ce moment-là qu’on pourra tenir jusqu’à l’arrivée. La 1ère Avenue, silongue, et la marée humaine qui nous précède et nous suit.L’arrivée, à Central Park, c’est le bonheur.. Nous voulions fairemoins de 4 heures, c’est gagné ! 3H57. Nous sommes ravis ;mais pas le temps de nous gargariser de notre résultat : il fautappliquer les consignes : lever la tête pour la photo-finish, conti -nuer à marc h e r, interdiction de s’arrêter et de s’asseoir, souri -re pour la photo souvenir, ne pas oublier de re n d re la puce élec -t ronique. Nous voilà déjà de retour à l’hôtel, où je croise monvendeur de dossard : Benedict. Il nous félicite pour notre tempset nous échangeons nos E-mail et adresses, car je souhaite qu’ilm’envoie « mon diplôme ». Surtout que Benedict a plus de 60ans. Il est classé dans les vétérans. 3H57 à New York, il va êtreclassé 117ème dans sa classe d’âge. Finalement, même si ça fait râler Claude et JPP, moi, j’ai faisun super temps au marathon de New York !

Deux chaussures... et beaucoup d’enthousiasme pour aff ronter une course mythiquePA R MA RT I N E LA C R O I X

Décembre 2007 S p o rt To u r i s m eLe reportage d’une jeune couple de résidents en Principauté bien déterminés à défier tous les obstacles pour accomplir la réalisation d’un de leurs rêves

Mon Marathonde New Yo rk!

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La mode à portée d’un clickVous êtes à la recherche de produits

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LaP r i n c i p a u t é 15

M a rtine plein cadre, et tout

s o u r i r e, d evant Claude !

La foule des concurrents...

(Re)découvrir Londre s

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