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LA PRESSE, MONTREAL. SAMEDI 1er AVRIL 1995 A5 PHOTO MICHEL CRAVEL.U Presse La SPCA entend poursuivre sa mission même si elle a perdu le contrat avec la ville de Montréal. PHOTO JEAN COUPIL. L3 PresscT Un instrument extraordinaire pour amasser des fonds. - : La SPCA Vise maintenant le contrat de Laval JEAN-PAUL SOULIÉ Avec ou sans contrats municipaux, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux ( SPCA ) entend poursuivre sa mission. Il y a un an, l'or- ganisme qui a ses bureaux rue lean-Ta- lon. à Montréal, et boulevard Saint-EI- zcar, à Laval, perdait le contrat de fourrière de I J million de dollars de la ville de Montréal. La SPCA et son porte-parole officiel, Pierre Barnotti, visent maintenant le contrat de Laval. Pour y arriver, la SPCA n a pas hésité à sabrer de 240 000 $ sa première sou- mission, présentée il y a deux mois. La première offre de la SPCA. pour trois ans, s'élevait à 888 000 $. La dernière est de 648000 $. « Sans couper dans les services, affirme M. Barnotti. » Un seul compétiteur Le seul compétiteur en lice pour ce contrat, le Berger Blanc, était, pour le premier appel d'offre, en dessous du prix de la SPCA : 735 000$, toujours pour trois ans, dit le président Pierre Couture. Les services rendus pour ces sommes pourraient faire toute la diffé- rence et influer sur la décision du Co- mité exécutif de Ville de Laval. Il y a aussi les taxes. « Nous avons 13,7 p. cent de taxes à faire payer en plus du montant de notre offre, explique Pierre Couture, de Ber- ger Blanc. La SPCA, à cause des tradi- tions de non taxation des organismes à but non lucratifs et religieux, n'a pas de taxes à payer ! Même si une grosse par- tie des taxes que nous devons facturer retourne à la municipalité, ça fait quand même une différence de traite- ment... » Nanette Workman Pierre De Cotret, directeur des com- munications à Laval, donne les chiffres inscrits sur les dernières offres. « La SPCA demande 648000 $, et le Berger Blanc 837 569.25 $. L'offre du Berger Blanc comprend les taxes, sur lesquelles la Ville de Laval a une ristourne d'un peu plus de trois p. cent. » D'ici quelques jours, les offres de la SPCA et du Berger Blanc seront trans- mises au contentieux de la Ville de La- val, puis retournées après étude au Co- mité exécutif pour approbation. À la SPCA, après une opération « plan de relance » patronnée par la rociceuse Nanette Workman, après des coupes Révères dans le Conseil d'admi- nistration, et des aventures rocamboles- ques au chapitre de la présidence, une campagne de financement par lettres vient d'être lancée, avec cette fois le concours de Brigitte Bardot — la déci- sion a été prise avant qu'elle reparte en guerre contre la chasse aux phoques. L'été dernier, quand le groupe baptisé Coalition de réforme de la SPCA a pris le pouvoir au conseil d'administration, la situation était quasi désespérée : cof- fres vides et un million et demi de dol- lars de dettes, des créanciers très impa- tients, des employés pas payés, des locaux insalubres. Héritage La SPCA demeure un instrument ex- traordinaire pour amasser des fonds. Récemment encore, une vieille dame décédée léguait à l'organisation une somme rondelette de 30 000$. a dit à La Presse M. Barnotti. Des dons sembla- bles entrent dans le financement régu- lier de la SPCA. Les legs déposés en fiducie et dont seuls les intérêts sont versés à la SPCA représentent un revenu variable. M. Barnotti n'a pas voulu préciser le mon- tant de ce capital, mais il estime que suivant les taux d'intérêt en vigueur, la SPCA reçoit chaque année de 10 000$ à 20 000 $ de ces placements. Selon lui. la campagne de redresse- ment aurait produit plus de 200 000$. À 20 p. cent de commission, le dynami- que porte-parole doit savoir de quoi il parle. Mais il annonce surtout les réali- sations du côté des économies : des frais fixes de 52 000 S par semaine ramenés à 20 000 $. des « têtes coupées », un syn- dicat réduit à seize ou dix-huit mem- bres. Côté syndical lustement, côté syndical, on déplore qu'il y ait encore beaucoup de retard dans les salaires et que 2 000 dollars de cotisations syndicales retenues à la source n'ont pas été versées, ce que re- connaît M. Barnotti. Mais comme la > SPCA cherche un contrat d'affaires sans,, tache avec Laval, le porte-parole ajoute ^ que tout est mis en oeuvre pour régler,! ces détails. r Au chapitre des priorités. les nou—; veaux dirigeants de la SPCA annoncent * le démantèlement de deux chambres à î gaz défectueuses, l'abandon de prati- ques de saignée à blanc de chiens er-- rants pour fournir du sang aux vétéri- naires, la création d'un réseau de familles d'acceuil pour les animaux confiés à la SPCA. la réduction des pra- tiques d'euthanasie, dont le pourcenia-,;; ge serait passé de 75 à 12 p. cent. . Enfin, la nouvelle SPCA a fait appel à de nombreux volontaires. « Pour les, animaux, ça va un peu mieux qu'il y a quelques mois, dit un employé syndi- qué. Mais il y a encore beaucoup trop d'animaux malades, dont certains rcs- ; tent de trois à quatre mois en cage. Une dizaine de bénévoles viendraient aider les employés, mais les vétérinaires sont, encore trop rares et ne restent pas assez*!^ longtemps, ce qui ne leur permet pas de prendre le contrôle médical des lieux. « Personne n'a l'air de pouvoir fixer des priorités... » Une longue histoire parsemée de nombreuses difficultés JEAN-PAUL SOULIÉ La SPCA a surmonté beau- coup de difficultés durant sa longue histoire. Certains de ces événements méritent d'être résu- més. La SPCA a été fondée en 1869. Pour sa première année d'existence, elle publie 43 000 circulaires { déjà ! ) et affiche des centaines de placards publicitai- res. Mais cette première année est surtout marquée par une quarantaine de poursuites judi- ciaires, intentées et gagnées. Débuts prometteurs d'une ac- tivité lucrative qui va intéresser plusieurs études légales pendant plus d'un siècle et quart. Par exemple, autour de 1900, la SPCA obtiendra 128 condamna- lions dont 112 concernant des chevaux. Au siècle dernier, les animaux errants de Montréal sont abat- tus. S'il y a épidémi' de rage en 1926-27, une épidémie dé- vastatrice déferle d'Ottawa-Huli sur tout le Québec —, les ani- maux sont tirés dans rues et ruelles. Mauvaise année pour les chiens, mais aussi pour deux inspecteurs de la SPCA qui se- ront victimes de leur métier et de la rage. Périodes sombres- Les périodes sombres de la SPCA sont, aussi, celles de l'hu- manité : guerre 14-18, guerre 39-45. la grande crise de 1929 et des années suivantes. La SPCA campagnes de financement, di- minue ses services. Pourtant, même si la population de Mon- tréal ne cesse d'augmenter, le nombre des animaux errants di- minue avec le temps. Arrive 1994 : au bord de la faillite, avec une grève de ses employés syndiqués sur les bras, une épidémie tenace de « toux de chenil » chez les chats, de vi- rus intestinaux chez les chiens, un régime minceur est officielle- ment adopté. « Fini le temps ou la présidente, Mme Small, ga- gnait 75 000$ par an, et dispo- sait de 10 000 $ à 1 5 000 $ d'avantages sociaux, affirme Pierre Barnotti. » Beaucoup de bénévoles abandonnent le ba- teau et se joignent à d'autres or- ganisations qui viennent en aide aux animaux urbains en détres- se. I_ln yrni gçnérlcjue de f ilîî! Les noms à la présidence se succèdent avec la vitesse d'un générique de film. Retenons ceux des derniers six ou huit mois : Alex Wolf, Fleurette loli- coeur, Frère Dominique, Aman- da d u e . phase I, phase H. On en est à |acob Friedman. un très très vieux routier du conseil d'administration. 1994. c'est aussi l'entrée en scène de jeunes loups : les servi- ces de M. Barnotti ont été rete- nus pour lancer une campagne de financement. Ancien courtier immobilier en faillite, son orga- nisation, Promoflash, va aller chercher l'appui de Brigitte Bar- dot, mais aussi près de 20 p. cent des rentrées d'argent. Un pourcentage éhonté, selon le directeur général de la Fonda- tion Brigitte Bardot, de Paris : en Europe, les appels à la géné- rosité du public ne font l'objet que de îO à i2 p. cent de rete- nue par leurs organisateurs. M. Barnotti soumet des chiffres fort différents pour l'Amérique du Nord, où ses 20 p. cent de prélè- vement seraient, selon lui, fort modestes. Une Fondation Doris Day bat tous les records aux États-Unis, avec 96 p. cent prélevés par ses organisateurs, dit M. Barnotti. Mais généralement, les spécialis- tes américains de l'organisation de collectes de fonds garderaient 37 p. cent. La petite histoire La petite histoire de la SPCA retiendra qu'après la prise de pouvoir par une Coalition de ré- formistes de la SPCA, Alex Wolf est nommé président. Ce béné- vole est aussi irrascible. Il sera condamné à une amende pour menaces à un ancien président. Me Rayiïîonu Le Muyne. Au cours de son procès on appren- dra que le bureau d'avocats de Me Le Moyne, le plaignant, avait touché des honoraires de plus de 305 000 $, pour services juridiques rendus. Un saint homme. Frère Domi- nique, succédera brièvement à Alexandre Wolf. Ni lui, ni sa congrégation religieuse ne pour- ront jamais être retracés par les journalistes. Il disparaît. Une ancienne fondatrice de la SPCA de Vicîoriaville, Mme Fleurette îclicoeur, prendra la suite, brièvement. Puis, le docteur Amanda Glew, par deux fois, assumera quelques semaines de présiden- ce. Elle aura le temps d'émettre, selon Pierre Barnotti. quelques opinions tranchées sur l'insensi- bilité des francophones du Que- bec face aux problèmes humani- taires posés par les animaux. C'est maintenant jacob hried- man qui assume la présidence. Pierre Barnotti, qui n'abandon- ne pas son titre de porte-parole, dit clairement que maintenant, «ce n'est pas n'importe qui qui peut entrer au CA ». MK907 Pour ceux qui courent toute la journée Les chaussures de la collection "American Classics" de New Balance incorporent les technologies d'ajustement et de performance reconnues à nos souliers de course. La seule différence; elle paraissent mieux avec un complet. nev\^ balance Une approche plus intelligente à la fabrication de chaussures. 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Page 1: PHOTO MICHE CRAVEL.L U Presse PHOTO JEAN …LA PRESSE, MONTREAL SAMED. I 1er AVRIL 1995 A5 PHOTO MICHE CRAVEL.L U Presse La SPCA entend poursuivre sa mission même si elle a perdu

LA PRESSE, MONTREAL. SAMEDI 1er AVRIL 1995 A5

PHOTO MICHEL C R A V E L . U Presse

La SPCA entend poursuivre sa mission même si elle a perdu le contrat avec la ville de Montréal. PHOTO JEAN COUPIL. L3 PresscT

Un instrument extraordinaire pour amasser des fonds. - • :

La SPCA V i se maintenant le contrat de Laval J E A N - P A U L SOULIÉ

• Avec ou sans contrats municipaux, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux ( SPCA ) entend poursuivre sa mission. Il y a un an, l'or­ganisme qui a ses bureaux rue lean-Ta-lon. à Montréal, et boulevard Saint-EI-zcar, à Laval , perdait le contrat de fourrière de I J million de dollars de la ville de Montréal.

La SPCA et son porte-parole officiel, Pierre Barnotti, visent maintenant le contrat de Laval.

Pour y arriver, la SPCA n a pas hésité à sabrer de 240 000 $ sa première sou­mission, présentée il y a deux mois. La première offre de la SPCA. pour trois ans, s'élevait à 888 000 $. La dernière est de 648000 $. « Sans couper dans les services, affirme M. Barnotti. »

Un seul compétiteur

Le seul compétiteur en lice pour ce contrat, le Berger Blanc, était, pour le premier appel d 'offre, en dessous du prix de la SPCA : 735 000$, toujours pour trois ans, dit le président Pierre

Couture. Les services rendus pour ces sommes pourraient faire toute la diffé­rence et influer sur la décision du Co­mité exécutif de Vil le de Laval. Il y a aussi les taxes.

« Nous avons 13,7 p. cent de taxes à faire payer en plus du montant de notre offre, explique Pierre Couture, de Ber­ger Blanc. La SPCA, à cause des tradi­tions de non taxation des organismes à but non lucratifs et religieux, n'a pas de taxes à payer ! Même si une grosse par­tie des taxes que nous devons facturer re tourne à la mun ic ipa l i t é , ça fait quand même une différence de traite­ment... »

Nanette Workman Pierre De Cotret, directeur des com­

munications à Laval, donne les chiffres inscrits sur les dernières offres. « La SPCA demande 648000 $, et le Berger Blanc 837 569.25 $. L'offre du Berger Blanc comprend les taxes, sur lesquelles la V i l l e de Laval a une ristourne d'un peu plus de trois p. cent. »

D'ici quelques jours, les offres de la SPCA et du Berger Blanc seront trans­mises au contentieux de la Vil le de La­

val, puis retournées après étude au Co­mité exécutif pour approbation.

À la S P C A , après une opé ra t i on « plan de relance » patronnée par la rociceuse Nanette Workman, après des coupes Révères dans le Conseil d'admi­nistration, et des aventures rocamboles-ques au chapitre de la présidence, une campagne de financement par lettres vient d'être lancée, avec cette fois le concours de Brigitte Bardot — la déci­sion a été prise avant qu'elle reparte en guerre contre la chasse aux phoques. L'été dernier, quand le groupe baptisé Coalition de réforme de la SPCA a pris le pouvoir au conseil d'administration, la situation était quasi désespérée : cof­fres vides et un million et demi de dol­lars de dettes, des créanciers très impa­tients, des employés pas payés, des locaux insalubres.

Héritage

La SPCA demeure un instrument ex­traordinaire pour amasser des fonds. Récemment encore, une vie i l le dame décédée léguait à l 'organisation une somme rondelette de 30 000$. a dit à

La Presse M . Barnotti. Des dons sembla­bles entrent dans le financement régu­lier de la SPCA.

Les legs déposés en fiducie et dont seuls les intérêts sont versés à la SPCA représentent un revenu variable. M . Barnotti n'a pas voulu préciser le mon­tant de ce capital, mais il estime que suivant les taux d'intérêt en vigueur, la SPCA reçoit chaque année de 10 000$ à 20 000 $ de ces placements.

Selon lui. la campagne de redresse­ment aurait produit plus de 200 000$. À 20 p. cent de commission, le dynami­que porte-parole doit savoir de quoi il parle. Mais il annonce surtout les réali­sations du côté des économies : des frais fixes de 52 000 S par semaine ramenés à 20 000 $. des « têtes coupées » , un syn­dicat réduit à seize ou dix-huit mem­bres.

Côté syndical

lustement, côté syndical, on déplore qu'il y ait encore beaucoup de retard dans les salaires et que 2 000 dollars de cotisat ions syndicales retenues à la source n'ont pas été versées, ce que re­

connaît M . Barnotti. Mais comme la > SPCA cherche un contrat d'affaires sans,, tache avec Laval, le porte-parole ajoute ^ que tout est mis en oeuvre pour régler,! ces détails. r

Au chapitre des priorités. les nou—; veaux dirigeants de la SPCA annoncent * le démantèlement de deux chambres à î gaz défectueuses, l'abandon de prati­ques de saignée à blanc de chiens er--rants pour fournir du sang aux vétéri­naires, la c réa t ion d'un réseau de familles d'acceuil pour les animaux confiés à la SPCA. la réduction des pra­tiques d'euthanasie, dont le pourcenia-,;; ge serait passé de 75 à 12 p. cent. .

Enfin, la nouvelle SPCA a fait appel à de nombreux volontaires. « Pour les, animaux, ça va un peu mieux qu'il y a quelques mois, dit un employé syndi­qué. Mais il y a encore beaucoup trop d'animaux malades, dont certains rcs- ; tent de trois à quatre mois en cage. Une dizaine de bénévoles viendraient aider les employés, mais les vétérinaires sont, encore trop rares et ne restent pas assez*!̂ longtemps, ce qui ne leur permet pas de prendre le contrôle médical des lieux. « Personne n'a l'air de pouvoir fixer des priorités... »

Une longue histoire parsemée de nombreuses difficultés JEAN-PAUL SOULIÉ

• La SPCA a surmonté beau­coup de diff icultés durant sa longue histoire. Certains de ces événements méritent d'être résu­més.

La S P C A a é té f o n d é e en 1869. Pour sa première année d'existence, elle publie 43 000 circulaires { déjà ! ) et affiche des centaines de placards publicitai­res. Mais cette première année est surtout marquée par une quarantaine de poursuites judi­ciaires, intentées et gagnées.

Débuts prometteurs d'une ac­tivité lucrative qui va intéresser plusieurs études légales pendant plus d'un siècle et quart. Par e x e m p l e , autour de 1900, la SPCA obtiendra 128 condamna-lions dont 112 concernant des chevaux.

Au siècle dernier, les animaux

errants de Montréal sont abat­tus. S'il y a épidémi ' de rage — en 1926-27, une épidémie dé­vastatrice déferle d'Ottawa-Huli sur tout le Québec — , les ani­maux sont tirés dans rues et ruelles. Mauvaise année pour les chiens, mais aussi pour deux inspecteurs de la SPCA qui se­ront victimes de leur métier et de la rage.

Périodes sombres-

Les pér iodes sombres de la SPCA sont, aussi, celles de l'hu­manité : guerre 14-18, guerre 39-45. la grande crise de 1929 et des années suivantes. La SPCA

campagnes de financement, di­minue ses services. Pourtant, même si la population de Mon­tréal ne cesse d'augmenter, le nombre des animaux errants di­minue avec le temps.

A r r i v e 1994 : au bord de la fai l l i te , avec une grève de ses employés syndiqués sur les bras, une épidémie tenace de « toux de chenil » chez les chats, de vi­rus intestinaux chez les chiens, un régime minceur est officielle­ment adopté. « Fini le temps ou la présidente, Mme Small, ga­gnait 75 000$ par an, et dispo­sai t de 10 000 $ à 1 5 000 $ d 'avantages sociaux, a f f i rme Pierre Barnotti. » Beaucoup de bénévoles abandonnent le ba­teau et se joignent à d'autres or­ganisations qui viennent en aide aux animaux urbains en détres­se.

I_ln yrni gçnérlcjue de f ilîî!

Les noms à la présidence se succèdent avec la vitesse d'un génér ique de f i lm . Retenons ceux des derniers six ou huit mois : Alex Wolf , Fleurette loli-coeur, Frère Dominique, Aman-

da d u e . phase I, phase H. On en est à |acob Friedman. un très très vieux rout ier du consei l d'administration.

1994. c'est aussi l 'entrée en scène de jeunes loups : les servi­ces de M . Barnotti ont été rete­nus pour lancer une campagne de financement. Ancien courtier immobilier en faillite, son orga­nisation, Promoflash, va aller chercher l'appui de Brigitte Bar­dot , mais aussi près de 20 p. cent des rentrées d'argent.

Un pourcentage éhonté, selon le directeur général de la Fonda­tion Brigitte Bardot, de Paris : en Europe, les appels à la géné­rosité du public ne font l'objet que de îO à i2 p. cent de rete­nue par leurs organisateurs. M. Barnotti soumet des chiffres fort différents pour l 'Amér ique du Nord, où ses 20 p. cent de prélè­vement seraient, selon lui, fort modestes.

Une Fondation Doris Day bat tous les records aux États-Unis, avec 96 p. cent prélevés par ses organisateurs, dit M . Barnotti. Mais généralement, les spécialis­tes américains de l'organisation de collectes de fonds garderaient 37 p. cent.

La petite histoire

La petite histoire de la SPCA retiendra qu'après la prise de pouvoir par une Coalition de ré­formistes de la SPCA, Alex Wolf est nommé président. Ce béné­vole est aussi irrascible. Il sera condamné à une amende pour menaces à un ancien président. Me Rayi ï îonu Le M u y n e . Au cours de son procès on appren­dra que le bureau d'avocats de M e Le M o y n e , le p l a ignan t , avait touché des honoraires de plus de 305 000 $, pour services juridiques rendus.

Un saint homme. Frère Domi­nique, succédera brièvement à Alexandre W o l f . Ni lui, ni sa congrégation religieuse ne pour­ront jamais être retracés par les journalistes. Il disparaît.

Une ancienne fondatrice de la S P C A de V i c î o r i a v i l l e , M m e Fleurette îcl icoeur, prendra la suite, brièvement.

Puis , le d o c t e u r A m a n d a G l e w , par deux fois, assumera quelques semaines de présiden­ce. Elle aura le temps d'émettre, selon Pierre Barnotti. quelques opinions tranchées sur l'insensi­bilité des francophones du Que-bec face aux problèmes humani­taires posés par les animaux.

C'est maintenant jacob hried-man qui assume la présidence. Pierre Barnotti, qui n'abandon­ne pas son titre de porte-parole, dit clairement que maintenant, « c e n'est pas n'importe qui qui peut entrer au CA » .

MK907

Pour ceux qui courent toute la journée

Les chaussures de la collection "American Classics"

de New Balance incorporent les technologies d'ajustement et de performance reconnues à nos souliers de course.

La seule différence; elle paraissent mieux avec un complet.

nev\̂ balance Une approche plus intelligente à la fabrication de chaussures.

LJJ

O X

LU

tu

MODÈLCST LARGEURS • 2 A

M998 COURSE MK56Û TOUT-ALLER MX6S0 MULTISPORTS MK907 DE VILLE

W998 COURSE WK740 MARCHE WX650 MULTl-SPORTS

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Certains modèles pour hommes jusqu'à pointure 16. femmes 13.

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