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Ville d’Herblay Contact diffusion Direction des affaires culturelles Johannes Pramsohler Direction / programmation : Vincent Lasserre 2/15 [email protected]

Production lyrique 2015

Falstaff de Salieri Opéra en 2 actes

Livret : Carlo Prospero Defranceschi

d’après Les Joyeuses Commères de Windsor de William Shakespeare

Direction musicale : Iñaki Encina Oyón

Mise en scène : Camille Germser

Scénographie : Caroline Oriot

Création costumes : Agathe Trotignon

Création lumières : Alexandre Ursini

Création vidéos : Maxime Trevisiol

Ensemble Diderot (sur instruments d’époque)

Falstaff : Philippe Brocard, baryton

Mr Ford : Sébastian Monti, ténor

Mrs Ford : Yun Jung Choi, soprano

Mrs Slender : Eléonore Pancrazi, mezzo-soprano

Mr Slender : Wiard Witholt, baryton

Betty : Maria Virginia Savastano, soprano

Bardolfo : Olivier Déjean, baryton-basse

Chef de chant au pianoforte : Philippe Grisvard

Assistant à la mise en scène : Sébastien Fevre

Production Théâtre Roger Barat - Ville d’Herblay

En collaboration artistique avec la compagnie La Boulangerie

Avec le soutien d'Arcadi Ile-de-France

Les productions lyriques du Théâtre Roger Barat sont soutenues par le Conseil général du Val d’Oise,

l’Éducation nationale et les cars Lacroix.

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Calendrier de la production

Mars 2014

Auditions des chanteurs au Théâtre Roger Barat d’Herblay

Du 27 au 29 mars 2015

Résidence à la Fondation Royaumont de l’Ensemble Diderot, encadrée par Iñaki Encina Oyón, Johannes

Pramsohler (1er violon) et Philippe Grisvard (pianoforte)

Une fenêtre sur cour[s] le dimanche 29 mars 2015 à 17h conclura cette formation à l’Abbaye Royaumont

Avril-mai 2015

Répétitions musicales et scéniques au Théâtre Roger Barat – 4 semaines de plateau

Mai 2015

Représentations au Théâtre Roger Barat :

Mardi 19 mai (générale – scolaire)

Jeudi 21 mai 2015 (scolaire)

Samedi 23 mai 2015 (tout public)

Mardi 26 mai 2015 (scolaire)

Jeudi 28 mai 2015 (tout public)

Dimanche 31 mai 2015 (tout public)

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Falstaff

d’Antonio Salieri

Livret : Carlo Prospero Defranceschi,

d’après William Shakespeare, Les Joyeuses Commères de Windsor

Création : Vienne, Kärntnertortheater, 3 janvier 1799

Trop souvent réduit à l’état de grand rival de Mozart, en particulier depuis la pièce et le film Amadeus, Antonio

Salieri (1750-1825) n’en reste pas moins une figure majeure de la musique. Né à Legnago, en territoire vénitien,

il débute à Vienne sous la protection de son maître Gassmann et de Gluck.

Protégé de l’empereur Joseph II, il hérite, en 1774, du poste de Gassmann à la cour, tout en poursuivant sa

carrière lyrique. Personnalité incontournable de la vie musicale viennoise pendant un demi-siècle, il compte parmi

ses élèves Beethoven, Schubert, Meyerbeer, mais aussi le tout jeune Liszt ou encore Süssmayr, Reicha,

Moscheles, Czerny et le second fils de Mozart.

Il est l’auteur d’une quarantaine d’opéras qui sont joués à Milan, Venise, Rome, Trieste et surtout à Paris où il

débute en 1784 avec Les Danaïdes dont il a hérité le livret de Gluck. Après ce succès, Beaumarchais qui

souhaite écrire un opéra, confie son livret à Salieri. Tarare (1787) est à nouveau un succès. Il est ensuite révisé

pour Vienne, en italien, sous le titre d’Axur, Rè d’Ormus.

Responsable de l’opéra bouffe italien au Burgtheater de Vienne, où il a fait débuter le jeune librettiste Lorenzo

Da Ponte, futur collaborateur de Mozart, Salieri est nommé Kappelmeister de la cour de 1788 à 1824, sous

Joseph II puis Léopold II. Il est libéré de ses fonctions officielles à l’opéra en 1790 mais continue à composer

pour Vienne, notamment Falstaff en 1799, succès de sa fin de carrière. Cet illustre représentant de la période

classique, musicien aux hautes compétences et compositeur de talent, à l’aise dans tous les styles, meurt à

Vienne en 1825.

Avec Falstaff, Salieri, fort de son expérience de l’écriture pour la scène, met en œuvre une dramaturgie moderne,

dont avait rêvé ses maitres et collaborateurs Gluck, Beaumarchais et le grand librettiste Métastase.

Le livret de Carlo Prospero Defranceschi adapte avec habilité l’esthétique shakespearienne. Alors que dans Les

Joyeuses Commères de Windsor, c’est en fait le prétentieux Falstaff qui est au centre de la pièce, dans le

Falstaff de Salieri, l’intrigue est simplifiée et le nombre de personnages réduit, pour mettre au premier plan les

deux commères, Mrs Ford et Mrs Slender.

L’arrogant Falstaff, tente de séduire simultanément Mrs Ford et Mrs Slender. Celles-ci se concertent et

décident de lui donner une leçon. Les deux premières farces dont est victime Falstaff, sont aussi

l’occasion pour Mrs Ford de se jouer de son mari amoureux mais jaloux. Falstaff est jeté dans la tamise,

puis déguisé en femme et battu… Les deux dames mettent ensuite leurs maris dans la confidence. Pour

le final, les époux Ford réconciliés et les époux Slender mènent de concert la troisième farce. Harcelé par

la société de Windsor déguisé en fées maléfiques, Falstaff se voit contraint de jurer de ne plus jamais

séduire la femme d’un autre, tandis que Mr Ford se reconnait trop jaloux.

Salieri, fidèle à l’esprit de Shakespeare, a su trouver un langage musical propre à dépeindre les joyeuses

commères : des petites formes closes et des récitatifs brefs pour accentuer l’esprit et la vivacité de la pièce de

Shakespeare. Il fait honneur également au mélange des genres dont le dramaturge est spécialiste. Ainsi, au

contraire des opera buffa traditionnelles (même ceux de Mozart) les personnages de Salieri s’échappent des

stéréotypes. Un même personnage est partagé entre le comique et le dramatique, grâce aux airs qu’il chante.

Enfin, les contrastes de l’œuvre de Shakespeare s’expriment chez Salieri, dans un éclectisme musical qui sert

aussi bien les farces que la poésie.

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Note d’intention de mise en scène

Falstaff, c’est du vaudeville. Ça en a le matériau, les personnages, l’intrigue et, qui plus est, la mécanique est

bien celle d’un divertissement.

Lorsque j’évoque cette notion de divertissement, c’est le sens étymologique de divertir qui m’intéresse « aller

dans une autre direction », je fais alors allusion à une chose qui nous sortirait un peu de notre tête.

Le théâtre et l’opéra ont une chose essentielle en commun : ils font le récit d’une histoire... qui se cache derrière

l’œuvre. L’œuvre est une enveloppe, parfois médiatique, parfois invisible, mais presque toujours en béton que

l’on a tout loisir de peindre et repeindre (le béton) au goût du jour avec la volonté de dépoussiérer, d’actualiser,

d’adapter, alors que l’histoire, en réalité souvent négligée, ternit sous sa couche de béton.

Il faut donc s’employer à désacraliser l’œuvre, au profit de l’histoire. La rendre accessible et limpide, d’une part,

et, d’autre part, la faire résonner dans notre temps et nos codes, sans forcément déployer les grands concepts de

transposition présomptueux.

Il est donc indispensable que le spectateur comprenne non seulement l’histoire et tous les enjeux de l’intrigue,

mais aussi tous les détails, au mot prêt, et à mesure que se joue l’œuvre. Comme lorsqu’on se met devant un

film, le spectateur ne devrait pas avoir à fournir un effort préalable. Je ne veux pas solutionner les problèmes de

lecture du spectacle en arguant du fait qu’un programme sera distribué en salle, que les professeurs auront

préparé les élèves, ou en supposant encore une curiosité du spectateur qui l’aura poussé à s’enquérir de l’œuvre

avant sa sortie au théâtre.

Le défi est de taille, même pour une intrigue de cet acabit, car la musique contraint le jeu, et l’italien est une

barrière de plus après celle de la diction.

La drôlerie du vaudeville est une piste. Elle tient à des situations cocasses, des quiproquos, des répliques, un

rythme soutenu, et tous les chassé-croisé inhérents à la mécanique. Nous sommes à l’opéra et, pour l’acteur-

chanteur, tout est jalonné par la musique : le texte est contraint par la prosodie, tandis que le ton et l’humeur sont

guidés par les thèmes chantés et leurs arrangements. Il faut alors s’employer à créer une sorte de second rythme

au spectacle, pour donner l’illusion que la musique suit le jeu d’acteur et l’intrigue ; cadencer pour mieux raconter,

vers le spectateur.

On ne doit pas amener le public vers telle ou telle œuvre, tel ou tel artiste, tel ou tel art. On doit amener l’œuvre à

lui. Nous sommes certes des exécutants, d’un point de vue technique, mais nous sommes aussi et surtout des

ambassadeurs.

La mise en scène est un paramètre parmi d’autres. Je ne peux pas parler de mise en scène, purement et

simplement. Tout est imbriqué. Je veux que la fonction du costume soit tout aussi extravagante que les

personnages, je veux que le décor soit le terrain vibrant de ce vaudeville, que la lumière exalte et magnifie ce que

la vie en scène ne sera jamais dans la vraie vie, etc… Tous les artifices doivent être au service de tout ce que la

scène peut avoir de glamour. L’opéra ne doit pas échapper au glamour, l’opéra doit être glamour.

Je ne crois pas aux idées-miracles. Je crois avant tout à un travail artisanal. Je veux faire la chose la plus

vaudevillesque possible, trouver mille petites idées qui forgeront le rythme, la drôlerie et la singularité de cette

production.

Surprendre le spectateur en l’emmenant dans un endroit où il ne pouvait pas imaginer aller lorsque le spectacle a

commencé. C’est un peu mon credo dans ce métier où l’on crée des choses qui s’adressent à un public dont on

doit gagner l’intérêt, la confiance, et l’écoute : surprendre.

Camille Germser

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Note d’intention de direction musicale

Aujourd'hui parler de Falstaff à l'opéra c'est parler de Verdi. Mais un siècle plus tôt (Verdi créé son Falstaff en

1893 à Milan) et un demi-siècle avant qu’Otto Nicolai adapte lui aussi la pièce de Shakespeare à l'opéra (Les

Joyeuses Commères de Windsor, Berlin, 1849), Salieri triomphe avec son Falstaff, en 1799 à l'opéra de Vienne.

Une partie du succès est due sans doute au livret de qualité fourni par Defranceschi. L'action est davantage

concentrée, éliminant plusieurs personnages. Ainsi le couple de charmants amoureux (Anne/Nanetta et Fenton)

disparaît, ce qui ne fait qu’accroître l'intérêt des autres personnages. Ford n'est pas ici seulement un mari jaloux,

mais aussi un homme amoureux.

L'histoire est magnifiquement desservie par la musique variée et changeante de Salieri, avec de nombreux

ensembles et deux grands finals qui ponctuent chaque acte, où l'on entend l'influence des Noces de Figaro de

Mozart, qui connaît un grand succès à la même époque. On trouve des airs de bravoure et des récitatifs

accompagnés (pour les excès de jalousie de Ford), mais également des airs typiques de l'opéra bouffe, le "trio

des rires" des trois dames très réussi, et même une scena tedesca typique de la commedia dell'arte et de l'opéra

goldonien.

L’opéra obtient un excellent accueil à sa création, comme en témoignent les variations pour piano que Beethoven

écrit sur "La stessa, la stessissima", duo de Mrs Slender et Mrs Ford.

N'oublions pas que Salieri, souvent réduit à l'état de grand rival de Mozart, est une personnalité incontournable

de la vie musicale viennoise de l'époque. Il comptait parmi ses élèves Beethoven, mais aussi Schubert,

Meyerbeer, Czerny ou encore le tout jeune Liszt.

Pour cette nouvelle production herblaysienne, je serai entouré de deux spécialistes de ce répertoire : Philippe

Grisvard au pianoforte pour les récitatifs, et Johannes Pramsohler comme premier violon, à la tête de l'académie

que Le Concert d'Astrée créera pour l'occasion.

Avec ces excellents partenaires et une distribution alliant des talents confirmés et des nouveaux talents à

découvrir, je ne peux que me réjouir de donner une nouvelle vie à cette belle partition méconnue.

Iñaki Encina Oyón

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Equipe artistique

Iñaki Encina Oyón, direction musicale

C’est avec le piano qu’Iñaki Encina Oyón commence ses études musicales. Il

obtient également un prix en clavecin, mais sa passion pour la voix et le répertoire

lyrique l’emporte et il décide de se former, d’abord comme chef de chant au

Conservatoire National de Toulouse, et ensuite comme chef d’orchestre dans la

Classe de Jorma Panula et Enrique García Asensio au Centre Supérieur de

Musique du Pays Basque.

En janvier 2005, il entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris où il

travaille comme chef de chant et chef d’orchestre assistant pour Didon et Enée, Le

Viol de Lucrèce, Les Aveugles de Xavier Dayer, Le Mariage secret de Cimarosa et Mirandolina de Bohuslav

Martinu notamment. Il est vite sollicité pour assister des chefs renommés tels Thomas Hengelbrock (Idomenée

au Palais Garnier et Iphigénie en Tauride au Teatro Real de Madrid), Emmanuelle Haïm (Dardanus et Agrippina

à l’Opéra de Lille, Orlando au Théâtre des Champs-Elysées et Hippolyte et Aricie au Palais Garnier) et Antony

Hermus (Don Giovanni à l’Opéra de Rennes). Il dirige Così fan tutte, Les Noces de Figaro et Le Barbier de

Séville avec l’Orchestre de Chambre de la Radio Roumaine et La Flûte enchantée avec l’Orchestre

Philharmonique de Tirgu Mures dans le cadre de l’Académie Lyrique de Vendôme. En 2010, il fait ses débuts au

Palais Garnier avec un concert consacré aux Madrigaux de Philippe Fénelon et, en mai 2011, il dirige Rigoletto

au Théâtre Roger Barat d’Herblay. En 2012, il participe à la création de La Cerisaie de Philippe Fénélon

(commande de l’Opéra national de Paris) et dirige la première production de Vanessa de Samuel Barber en Île-

de-France. En juin 2012, il a dirigé La Finta Giardinera à la MC93 avec les solistes de l’Atelier Lyrique de l’Opéra

national de Paris, en avril 2013 L’Isola disabitata de Haydn avec les solistes de l’Atelier Lyrique de l’Opéra

national de Paris et en mai-juin 2013 Zanetto et Abu Hassan au Théâtre Roger Barat d’Herblay. Cette saison, on

le retrouvera avec l’Atelier Lyrique pour une nouvelle production de Don Giovanni et à la tête de l’Orchestre

Pasdeloup pour Le Consul à Herblay et à l’Athénée théâtre Louis-Jouvet. En projet pour les prochaines saisons,

chef assistant et chef du chœur à l’Opéra de Dijon pour Castor et Pollux, et à l’Opéra de Lille pour Idomeneo et

directeur musical de la production 2015 du Théâtre Roger Barat, Falstaff de Salieri.

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Camille Germser, mise en scène

Elève au Conservatoire National de Région de Lyon, il apprend le clavecin, le

trombone, puis la composition électroacoustique. Plus tard, il étudie la

composition instrumentale, l’harmonie jazz et classique, le contrepoint et l’analyse,

puis complète sa formation de compositeur à Paris auprès d’Antoine Duhamel.

Parallèlement à ses études musicales, il suit des cours de théâtre, de claquettes

et de chant.

Il compose pour l’audiovisuel, la musique contemporaine, le théâtre, la musique

de chambre, la chanson, la pédagogie musicale. En 1997, il compose la comédie

musicale L’Affaire Broadway, dont il cosigne le livret avec Emmanuelle Villemaux.

Les éditions Fuzeau leur commandent une adaptation pour le jeune public, qui paraît en 1999.

Pour les éditions Lugdivine, il met en musique trois recueils de Fables du Monde, parues entre 1999 et 2001.

C’est en créant sa compagnie, La Boulangerie, en 2001, qu’il aborde concrètement la mise-en-scène, tout en

poursuivant son activité de création musicale. Il propose une adaptation de La Flûte enchantée au festival

Automne en Normandie, dont il signe la musique et la mise en scène. Puis il écrit et réalise Suzanne, un conte

musical en forme de dramatique-radio. Aux Subsistances (Lyon), il crée Le Syndrome de Taylor qu’il compose et

met en scène.

En 2004, le Théâtre de la Renaissance, à Oullins (Lyon), accueille sa compagnie en résidence. Il y créera les

premières moutures de La Sublime Revanche, revue de cabaret qu’il écrit sur mesure pour l’ensemble de sa

troupe, en signant la musique, le livret, la mise-en-scène et la chorégraphie. Ce projet s’imposera comme le

spectacle phare de sa compagnie, à travers différentes reprises et tournées, un passage en Avignon en 2007, et

une série de 50 représentations à Paris en 2011, au Vingtième Théâtre.

Toujours au Théâtre de la Renaissance, il crée Cheek to cheek en 2005 (musique et mise-en-scène), Les

Impétueuses Tribulations de madame Barnes en 2006 (mise en scène), et Les Muses, opéra glamrock, en 2009,

(livret, musique et mise-en-scène).

Parallèlement à cette résidence, il crée In Situ en 2006, avec Emmanuel Daumas à l’Elysée Théâtre (Lyon), Two

Ladies en 2007, au Théâtre du Point du Jour (Lyon).

En 2010, il réalise les arrangements musicaux de L’impardonnable revue pathétique et dégradante de Monsieur

Fau, avec Michel Fau, au Théâtre du Rond-Point (Paris).

Il met en scène pour la première fois un classique, Les Précieuses ridicules de Molière, façon music-hall, au

Théâtre de la Croix-Rousse à (Lyon), qu’il reprend et enrichi de sa propre création musicale en 2012.

En 2013, La Sublime revanche fête ses 10 ans ; il en signe une nouvelle version, qu’il crée au Théâtre de la

Croix-Rousse. En 2015 il met en scène Falstaff de Salieri au Théâtre Roger Barat d’Herblay.

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Caroline Oriot, scénographe

Diplômée de l'ENSATT en 2008 et d'un BTS design d'espace, elle conçoit et

réalise des scénographies de spectacles et d'expositions.

Elle travaille avec plusieurs compagnies de théâtre en imaginant les espaces pour

Théâtre mobile, la Cie Ariadne, Théâtres de l'entre-deux et la Cie Halte.

Elle rencontre Camille Germser et La Boulangerie lors de la création des Muses

en 2009, ils poursuivent leur collaboration lors des Précieuses Ridicules et de la

recréation de La Sublime revanche en 2011.

Parallèlement, elle participe à la réalisation des expositions Bêtes et Hommes et

Kreyol Factory à la Grande halle de la Villette et assiste depuis 2009 le scénographe des Rencontres d'Arles

(festival international de photographie) sur la conception des espaces d’exposition.

Agathe Trotignon, création costumes

Originaire des Pays de Loire, Agathe Trotignon suit d’abord des études en théâtre,

histoire de l’art et archéologie. Son amour de la ligne et son goût pour l’artisanat et

les coulisses du spectacle la dirigent tout naturellement vers le métier de

costumière auquel elle se forme grâce à un Diplôme de Métiers d’Art à Nogent-

sur-Marne suivi d’un perfectionnement en coupe historique à l’ENSATT de Lyon.

Depuis 2005, elle travaille dans des maisons telles que l’Opéra Bastille, l’Opéra-

Comique de Paris, l’Opéra de Rouen, l’Opéra de Lyon et le TNP de Villeurbanne.

Elle crée également des costumes pour le théâtre, la danse, les spectacles jeune

public et les spectacles musicaux.

Son envie d’aller plus loin dans l’expression scénique la pousse à s’intéresser de plus près à la mise en scène.

En parallèle du costume, elle crée depuis 2012 des mises en scène pour des ensembles musicaux lyonnais

(Epsilon, Alkymia).

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Distribution

Falstaff – Philippe Brocard, baryton

Après des études de piano, Philippe Brocard se consacre au chant et à l’art

lyrique avec Hanna Schaer puis Denise Duplex qu’il rencontre grâce à Jean-

Philippe Lafont. Il est lauréat de plusieurs prix dont celui du meilleur interprète

masculin Concours International Armel Opéra (Hongrie). En 2014, il remporte

le 1er prix au Concours International d’Opérette de Marseille.

A l’opéra il chante Figaro (Les Noces de Figaro), Belcore (L’Elixir d’Amour de

Donizetti), le rôle-titre de Don Giovanni, Papageno (La Flûte Enchantée), le

Baron (La Vie Parisienne), le Comte Oscar (Barbe Bleue), le général Boum (La

Grande Duchesse de Gerolstein), Agammenon (La Belle Hélène), Gugliemo

(Cosi Fan Tutte)… dans des salles telles que le Théâtre du Chatelet, l’Opéra national de Szeged (Hongrie),

musée national de Pékin, Opéra de Shangaï…

En 2013, il interprète le rôle principal de A death in the family de William Mayer à l’opéra d’Avignon et le

Comte (Madame l’Archiduc d’Offenbach) au Grand Théâtre d’Angers et en 2014 John Sorel dans Le Consul

de Gian-Carlo Menotti à Herblay.

Mr Ford – Sebastian Monti, ténor

Sebastian Monti étudie le violon baroque, l’orgue et le clavecin et le chant. En

2007, il reçoit le Diplôme d'Etudes Musicales de chant du Centre de musique

baroque de Versailles. Il aborde également le répertoire classique et romantique

auprès de Micaela Etcheverry. Il chante régulièrement sous la direction

d’Emmanuelle Haïm.

A l’opéra il interprète le rôle-titre d’Atys de Lully avec l’ensemble Almazis, le rôle-

titre d'Actéon de Charpentier avec les Talens Lyriques sous au Théâtre Impérial

de Compiègne, le rôle-titre d'Orphée de Gluck, Orfeo dans Le Carnaval de Venise

de Campra, Apollon dans Le Pouvoir de l'Amour de Pancrace Royer aux Théâtre Montansier de Versailles, le

rôle-titre de Platée de Rameau à l'opéra de Massy…

En musique sacrée il chante notamment San Giovanni dans La Passione di GesuCristo de J. Schuster,

les Vêpres à la Vierge de Monteverdi, la Grande Messe en Ut de Mozart, l'Evangéliste de la Passion selon Saint

Jean de Bach à la Philharmonie de Berlin, et Il Tempo dans l'oratorio Il trionfo del Tempo d’Haendel.

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Mrs Ford – Yun Jung Choi, soprano

Diplômée de l’Université Hanyang, à Séoul et du Conservatoire Guiseppe Verdi de

Milan, la soprano sud-coréenne Yun Jung Choi participe entre 2005 et 2006 à

l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris.

Elle s’est produite sur de nombreuses scènes prestigieuses italiennes en

interprétant les rôles de Donna (Don Giovanni) de Fiordiligi (Cosi fan tutte) ou

Violetta (La Traviata). Entre 2006 et 2008, l’Opéra National de Paris lui permet

d’interpréter les rôles de Donna Cretese, (Idomeneo), d’Elise (Louise) et de

Blumenmächen (Parsifal).

Elle prend part à l’Orfée et Eurydice de C.W. Gluck, chorégraphié par Pina Bauch.

Puis elle chante le rôle d'Echo dans Adriadne auf Naxos de Richard Strauss dirigé par Philippe Jordan à Paris.

L'Opéra National de Corée lui offre le rôle d'Eurydice, qu’elle reprend en février 2012 sous la direction de Thomas

Hengelbrock à Paris. Elle a également interprété Mme Cortese (Le voyage à Reims) et Marchesa del Poggio (Un

Giorno di Regno) et le rôle titre de Vanessa de Samuel Barber à Herblay.

Elle a interprété Cleopatra (Giulio Cesare de Händel) sous la direction d’Emmanuelle Haïm à l’Opéra national de

Paris en avril 2013. En 2014 elle chantera à nouveau à l’Opéra national de Paris les rôles de Eurydike (Orpheus

und Eurydike de W.C. Gluck), La Première Nymphe (Rusalka) ainsi que la doublure de Morgana (Alcina).

Mrs Slender – Eléonore Pancrazi, mezzo-soprano

Eléonore Pancrazi débute ses études de chant à l’âge de 16 ans. Après l’obtention

d’un prix des Conservatoires de la ville de Paris, elle poursuit son apprentissage à

l’Ecole Normale de Musique de Paris où elle obtient une Licence de concertiste à

l’unanimité, avec les félicitations du jury. Elle participe à plusieurs Masterclass

avec François Leroux, Inva Mula, Jeff Cohen, Leontina Vaduva, Jeanine Reiss ou

Felicity Lott. Elle est notamment lauréate du 1er prix, à l’unanimité, catégorie

opérette, au concours de Béziers et du 2e prix en mélodie française au concours

de Marmande.

Elle fait ses débuts avec les rôles de Zerlina (Don Giovanni) Berta (Le Barbier de

Séville) et Papagena (La Flûte Enchantée) au festival « Les Nuits d’été de Corté » puis Chérubin (Les Noces de

Figaro). Elle participe à l’Académie jeunes chanteurs du Festival d’Aix en Provence en intégrant la résidence de

Mélodie Française.

Avec la troupe de la Péniche Opéra elle interprète le rôle de Hänsel (Hänsel et Gretel de Humperdinck).

Récemment elle a interprété le rôle-titre de Carmen dans le cadre du Festival « Les folles journées du Japon » et

intègre l’opéra studio de l’Opéra de Lyon en interprétant le rôle de Jody dans Jeremy Fischer d’Isabelle Aboulker.

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Mr Slender – Wiard Witholt, baryton

Le baryton Wiard Witholt à la Nouvelle Académie d'Opéra d’Amsterdam, l’opéra

studio des Pays-Bas et finalement à l'Atelier Lyrique de l'Opéra national de Paris. Il

est lauréat du Concours Cristina Deutekom.

Avec la troupe de l’Opéra de Dessau il chante Papageno (La Flûte enchantée),

Pietro (La Muette de Portici), Schaunard (La Bohème), Valentin (Faust)… En 2011, il

fait ses débuts au Teatro Real de Madrid (Frère Léon dans Saint-François

d’Assise d’Olivier Messiaen) ; à l’Opéra Royal de Wallonie (Il Conte Almaviva dans

Nozze di Figaro) et à l’Opéra national du Rhin (Falke dans Fledermaus). En 2014 il

participe à la création mondiale de Hiob de Erich Zeisl et Jan Duzynski. Il se produit

également dans de nombreux concerts et récitals notamment à l’Opéra national de Paris, à l’Opéra de Lille, à

l’Opéra-Comique…

Il chantera prochainement le rôle-titre de Don Giovanni et regagnera l'Opéra d'Amsterdam pour une production

revisitée du Il viaggio a Reims de Rossini.

Betty – Maria Virginia Savastano, soprano

Née à Buenos Aires, Maria Savastano a été membre de l’Institut Supérieur des Arts

au Teatro Colón, et de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. Elle remporte

des nombreux prix prestigieux et internationaux tel que le prix du Concours

International « Neue Stimmen» à Gütersloh.

Depuis 2004 elle a interprété Belinda (Dido and Aeneas), Norina (Don Paquale),

Zerlina (Don Giovanni), Monica (The Medium), Musetta (La Bohème), Despina (Cosi

fan tutte), Elisetta (Il Matrimonio segreto), Adina (L’Elisir d’amore), Clarice (Il Mondo

della luna), Servilia (La Clemenza di Tito), Angelo (La Resurrezione), la Messe en Ut

de Mozart en tournée au Japon avec Marc Minkowski.

Ses récents engagements incluent après Silvia dans Zanetto de Pietro Mascagni à Herblay en 2013, les rôles de

Servilia (La Clemenza di Tito) à l’Opéra de Paris, Amor (Orfeo ed Euridice) à Salzburg, Serpetta (La Finta

Giardiniera) avec Emmanuelle Haïm à Lille et Dijon, et Susanna (Le Nozze di Figaro).

Bardolfo – Olivier Déjean, baryton-basse

Olivier Déjean étudie le chant au Conservatoire de Montpellier, puis au C.N.S.M de

Lyon. Après avoir obtenu son prix avec mention, il intègre l’Opéra-studio de l’Opéra

National du Rhin. Il y interprète notamment les rôles de Figaro, Leporello et le Comte

Robinson (Il Matrimonio segreto). En 2011, il gagne le prix homme au Forum Lyrique

International d'Arles. Il chante notamment le rôle d'Ajax II (La Belle Hélène) à

L'opéra du Rhin et à l'Opéra de Bordeaux, Polyphemus (Acis and galatea de

Haendel), Antonio (Le Nozze di Figaro) au théâtre d'Avignon et à Massy.

Il entre en janvier 2013, de l’Académie de l'Opéra comique. Il chante récemment

l'Orateur/l'Homme d'arme (La Flûte Enchantée), Lucifer (La Resurrezione) pour la

clôture du Festival de Royaumont et le Prince Yamadori (Madame Butterfly). Il remporte avec la pianiste Marie

Duquesnois le prix « mélodie contemporaine » du VIIe Concours International d'interprétation de la Mélodie

française de Toulouse.

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Ensemble Diderot (sur instruments d’époque)

L’Ensemble Diderot, baptisé ainsi en l’honneur de l’encyclopédiste, écrivain et philosophe du siècle des

Lumières, a été fondé en 2009 à Paris par le violoniste Johannes Pramsohler. Il se consacre à l’exécution et à la

redécouverte du répertoire des sonates en trio baroques des XVIIe et XVIIIe siècles. Avec deux violons, un

clavecin et un violoncelle, l’ensemble fait revivre sur des instruments d’époque la distribution la plus mélodieuse

de la sonate en trio. Régulièrement acclamé pour la virtuosité et la vivacité de son interprétation, l’Ensemble

Diderot est sans aucun doute l’une des formations actuelles de musique de chambre les plus brillantes et les plus

originales d’Europe.

Jusqu’à présent, l’ensemble s’est produit non seulement en France et en Allemagne, mais également en Grande-

Bretagne, en Espagne, en Italie et en Pologne. Il a de surcroît effectué des séjours d’artiste en résidence à Amilly

(France) et Aldeburgh (Grande-Bretagne). En 2010, les jeunes musiciens ont résidé dans le Brandenbourg en

tant qu’ "orchestre de la cour de Rheinsberg" au château de Frédéric II de Prusse et de son frère, le prince Henri

de Prusse.

Depuis 2012, une étroite collaboration lie l’ensemble au Théâtre Roger Barat à Herblay (Val d’Oise), où a été mis

en scène de façon spectaculaire le Combattimento di Tancredi e Clorinda de Monteverdi, agrémenté de musique

de maîtres italiens du XVIIe siècle autour de textes du Tasse.

Un partenariat avec la Fondation Royaumont verra ses fruits en 2015 avec le premier enregistrement mondial

des Sonates en trio op. 2 de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville. En 2015, l’ensemble se produira pour la

première fois en formation d'orchestre. La production de l’opéra Falstaff d’Antonio Salieri au Théâtre Roger Barat,

sera suivie de concerts en Allemagne et en France, avec des cantates de Bach et de Hændel, interprétées par la

soprano Maria Savastano.

Après son premier CD acclamé par la critique internationale, paraîtra au cours de l’été 2015 le premier

enregistrement mondial des concertos pour violon d’Antonio Montanari sous le label Audax Records.

La Fondation Royaumont

Centre international pour les artistes de la musique et de la danse, la Fondation Royaumont a été créée en 1964

par Henry et Isabel Goüin. Propriétaire de l’abbaye, la Fondation a pour missions de conserver et d’enrichir ce

patrimoine, de lui donner vie en le mettant au service des artistes, de le rendre accessible au public le plus

diversifié. La Fondation propose des formations professionnelles destinées aux artistes de la musique et de la

danse et accueillent sept ensembles musicaux en résidence. La programmation compte 40 Fenêtres sur cour[s]

(rencontres avec les artistes en résidence) et un grand nombre de concerts et spectacles à l’abbaye et hors les

murs. Une grande importance est donnée aux actions artistiques, jeunes dans le cadre scolaire, périscolaire et

familial.

La Fondation Royaumont est soutenue par le Conseil général du Val d’Oise, le Ministère de la Culture et de la

Communication (DRAC Ile-de-France, Délégation au Développement et aux Affaires Internationales) et la Région Ile-de-

France. Elle est membre de l’Association des Centres Culturels de Rencontre.

Ville d’Herblay Contact diffusion Direction des affaires culturelles Johannes Pramsohler Direction / programmation : Vincent Lasserre 14/15 [email protected]

Johannes Pramsohler, premier violon

Né dans la région du Sud Tyrol, Johannes Pramsohler a d’abord complété ses

études de violon moderne au Conservatoire « Claudio Monteverdi » de Bozen,

avant de partir pour Londres dans la classe de Jack Glickman à la Guildhall

School of Music and Drama. En 2005 Johannes s’installe à Paris pour étudier au

Conservatoire National de Région dans la classe de Patrick Bismuth, et depuis,

n’a de cesse de se consacrer à une brillante carrière de soliste et d’interprète au

sein d’ensembles de musique de chambre, se produisant à travers toute l’Europe

au sein des plus grands orchestres baroques. Il est régulièrement invité à jouer

avec Concerto Köln, Le Concert d'Astrée, Les Arts Florissants, et l'Orchestra of

the Age of Enlightenment . Ses tournées internationales l’ont amené dans toutes les plus grandes salles de

concert européennes, en Amérique du Nord comme en Amérique du Sud ainsi qu’au Proche Orient, Taiwan et

Japon. Parallèlement à l'implication au sein de son Ensemble Diderot, il jouit d’un succès toujours grandissant en

tant que récitaliste et violon solo – ou encore comme directeur artistique et leader de l’ensemble « International

Baroque Players » avec lesquels il enregistre « Pisendel », concertos pour Violon de Dresde. Depuis octobre

2007 Johannes joue sur le célèbre violon « P. G. Rogeri » de 1713, qui appartenait auparavant à Reinhard

Goebel. Son dernier album éponyme, dans lequel il est accompagné de Philippe Grisvard, est consacré aux

sonates pour Violon et Basse continue de Corelli, Telemann, Leclair, Handel, Albicastro.

Philippe Grisvard, chef de chant et pianoforte

Philippe Grisvard étudie la musique ancienne à la Schola Cantorum Basiliensis

(Hochschule für alte musik) à Bâle en Suisse, dans les classes de clavecin et

basse continue de Jesper B. Christensen, et de pianoforte d’Edoardo Torbianelli.

A partir de 2002, Philippe joue avec La Cetra (Barockorchester Basel) sous la

direction de René Jacobs, Jordi Savall et Konrad Junghänel. Aujourd'hui Philippe

vit à Paris et est appelé à collaborer avec principalement avec La Fenice sous la

direction de Jean Tubéry, et comme chef de chant avec Le Concert d’Astrée

d’Emmanuelle Haim. (Fairy Queen, La Resurrezione, Orlando, Agrippina, La

Création, Actéon, Giulio Cesare, La Finta Giardirniera...)

Ville d’Herblay Contact diffusion Direction des affaires culturelles Johannes Pramsohler Direction / programmation : Vincent Lasserre 15/15 [email protected]

Le Théâtre Roger Barat

« Le Théâtre Roger Barat d’Herblay, lieu émergent de la scène lyrique en Île-de-France »

La Terrasse

Depuis 1994, chaque année, la ville d’Herblay produit un opéra. Sous

la direction de Vincent Lasserre, Herblay a rompu avec la tradition du

grand répertoire lyrique et propose désormais de découvrir des

œuvres plus rares (Vanessa de Samuel Barber en 2012). C’est une

gageure pour une ville de 27 000 habitants de porter une production

lyrique qui conjugue singularité du répertoire et qualité artistique.

Ainsi, après la création francilienne de Vanessa de Samuel Barber, en

coproduction avec l’Opéra-Théâtre - Metz Métropole, en 2012, les

deux pépites Zanetto de Pietro Mascagni et Abu Hassan de Carl

Maria von Weber en 2013, la Ville d’Herblay produit en 2014 Le

Consul de Gian-Carlo Menotti, avec le soutien à la production et à la

diffusion d’Arcadi Île-de-France et en coréalisation avec l’Athénée

théâtre Louis-Jouvet où il sera repris les 8, 10, 11 et 12 octobre 2014.

A l’occasion de Falstaff d’Antonio Salieri, le Théâtre Roger Barat entre

en partenariat avec le Concert d’Astrée et la Fondation Royaumont

pour former l’Académie du Concert d’Astrée et confirme ainsi son statut de pépinière artistique. De jeunes

chanteurs déjà dans la carrière mais qui n’ont pas eu encore de premier rôle, se produisent depuis quatre ans sur

la scène du Théâtre Roger Barat.

Les productions de la ville d’Herblay conjuguent qualité artistique et découverte de l’art lyrique qui entraînent

également une reconnaissance institutionnelle.

Pour sa production lyrique annuelle, la ville d’Herblay est en partenariat avec Arcadi Île-de France et l’Education

nationale dans le cadre des nombreuses actions culturelles menées chaque année auprès des écoles sur tout le

territoire du Val d’Oise et de la communauté d’agglomération Le Parisis.

Les dernières productions du Théâtre Roger Barat :

2012, Vanessa de Samuel Barber, en coproduction avec l’Opéra-Théâtre – Metz métropole

2013, Zanetto de Pietro Mascagni et Abu Hassan de Carl Maria von Weber

2013, Combattimento – Fantasmagorie baroque autour des textes du Tasse et de la musique de Monteverdi,

avec l’aide à la diffusion d’Arcadi Île-de-France

2014, Le Consul de Gian-Carlo Menotti, avec l'aide d'Arcadi Île-de-France / Dispositif d'accompagnements, en

mai-juin 2014 au Théâtre Roger Barat et en octobre 2014 à l’Athénée théâtre Louis-Jouvet