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Novembre 2013 1
Quels indicateurs de suivi de l’efficience des services de
transports ?(focus sur les agglomérations de plus de 100 000
habitants)
Florian Vanco - CERTU
Situation 2011
« Au 1er janvier 2014, les 8 Cete, le Certu, le Cetmef et le Setra, fusionnent pour donner naissance au Cerema »
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 2
Un panorama pour situer entre eux les réseaux des agglomérations de plus de 100 000 habitants
Depuis 1999, le Certu propose un panorama des villes à transports collectifs urbains pour les agglomérations de plus de 250 000 habitants.
Ce panorama qui portait initialement uniquement sur les agglomérations disposant de transports collectifs en site propre (TCSP), a évolué vers un panorama selon la taille des agglomérations.
En 2013, le CERTU a réalisé deux panoramas :
● un panorama des agglomérations de 100 000 à 250 000 habitants,● un panorama des agglomérations de plus de 250 000 habitants.
Le présent document présente quelques exploitations issues de ces panoramas en relation avec les thématiques d'attractivité des réseaux et d'équilibre budgétaire.
Les données sont issues de :
● de l’enquête annuelle Transports Collectifs Urbains – DGITM-Certu-GART-UTP (données 2011),
● de la base TCSP du Certu,● des enquêtes ménages déplacements standard Certu.
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 3
Les 65 agglomérations sélectionnées
L’agglomération retenue est l’unité urbaine (UU) définie par l’INSEE comme une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200m entre deux constructions) qui compte au moins 2 000 habitants.
La notion d’UU reflète donc une réalité physique tandis que la présente analyse des réseaux de transports collectifs urbains se fait sur les périmètres de transports urbains (PTU), qui relève d’un découpage administratif et de groupements locaux.
65 périmètres de transport urbain ont été finalement retenus pour le présent panorama : – 24 PTU centres d’unités urbaines de plus de 250 000 habitants – 41 PTU centres d'unité urbaines entre 100 000 et 250 000 habitants
Certaines agglomérations comptent de 100 à 250 000 habitants au sein de leur PTU mais font partie d'une UU de plus de 250 000 habitants : Aubagne et Fos – Martigues (UU de Marseille – Aix-en-Provence) ; Antibes, Cannes et Grasse (UU de Nice). Ces réseaux ont été intégrés à l'échantillon.
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 4
Les 65 agglomérations sélectionnées
Parmi les 65 périmètres étudiés, on trouve en 2011 :
• 5 réseaux à métro – Lille, Lyon, Marseille, Rennes et Toulouse
• 12 réseaux à tramway – Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble, Montpellier, Nantes, Nice,
Orléans, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Valenciennes, Angers, Le Mans, Mulhouse et Reims
– Lyon, Lille, Marseille et Toulouse ont aussi une ou plusieurs lignes de tramway en service
• 2 réseaux avec un Bus à Haut Niveau de Service (BHNS)– Nancy, Douai, Caen, Lorient, Maubeuge et La Rochelle– Rouen, Nantes, Toulouse et Lyon ont également des lignes de BHNS en service
• Les autres réseaux sont en bus classique
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 5
Métro
Tramway
BHNS
Bus
Les agglomérations de plus de 250 000 habitants
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 6
Les agglomérations de 100 000 à 250 000 habitants
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 7
1. éléments de contexte
2. Étendue et densité des réseaux
3. Les facteurs de l'efficacité commerciale
4. Offre et usage des réseaux de TCU
5. Conclusion
Sommaire
Novembre 2013 8
Éléments de contexte
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 9
Globalement la mobilité en transports collectifs est plutôt en progression
Évolution de la mobilité en transports collectifs : nombre de déplacements en transports collectifs par habitant et par jour.
La mobilité en TC progresse sur toutes les villes qui ont mis des TCSP en service. La baisse de la mobilité TC sur St Etienne s'explique en partie par un élargissement du périmètre aux communes péri-urbaines. Quatre villes se détachent : Grenoble, Lyon, Rennes et Strasbourg. Elles ont poursuivi une politique dynamique de déplacements, déjà observée en 2008.La mobilité en TC à Valenciennes reste faible, du fait sans doute d'un PTU étendu et peu dense.
Nombre de déplacements en TC par jour et par habitant
Source : enquêtes ménages déplacements, standard Certu
Nombre de déplacements en TC par jour et par habitant
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 10
Un retour des modes alternatifs à la voiture
.
Évolution des parts modales de la voiture et des modes alternatifs sur les agglomérations étudiées.
La part de marché des modes alternatifs à la voiture suit une même évolution sur l’ensemble des villes.
Aujourd’hui, les modes hors VP progressent de nouveau dans toutes les agglomérations, grâce aux investissements réalisés dans les transports collectifs et plus généralement grâce aux politiques globales de déplacements initiées dans les PDU.
Pour autant les écarts entre agglomérations peuvent être importants.Certaines agglomérations ont à nouveau franchi la barre des 50 % de modes alternatifs et de nombreuses agglomérations se situent entre 40 % et 50 %.
Source : enquêtes ménages déplacements, standard Certu
Novembre 2013 11
1– L' étendue et densité des réseaux influencent l'efficacité économique
et commerciale d'un réseau
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 12
Couverture de l'UU par les PTU (+ de 250 000 hab.)
Couverture de l’unité urbaine par le PTU en population (foncé) et surface (clair) (en%). Si le recouvrement dépasse 100 %, le PTU est plus peuplé et/ou plus vaste que l’unité urbaine.
La moitié des PTU couvre l’unité urbaine et, au-delà, à la fois en population et encore plus en surface, marquant l’extension des PTU vers les zones péri-urbaines.
A l’inverse, les PTU de Bordeaux, Grenoble, Lyon, Nancy, Tours et Toulon intègrent avant tout la (ou les) ville(s) centre(s) de l’unité urbaine, avec une faible extension géographique. Ce sont aussi les périmètres à plus forte densité de population.
L’unité urbaine de Douai-Lens est couverte par les deux PTU de Douai et Lens. L’agglomération de Aix-en-Provence-Marseille est couverte par 3 PTU avec sa plus grande surface et population couvertes par les PTU de Marseille et d’Aix-en-Provence (le PTU d’Aubagne n’est pas étudié dans ce panorama). Dans ces agglomérations, les PTU présentent également des différences de population et de surface importantes.
Les PTU d’Avignon et de Nice couvrent très partiellement leurs unités urbaines. Ces dernières sont cependant également couvertes par d’autres PTU (non étudiés dans ce panorama) : Orange et Carpentras pour l’UU d’Avignon et Cannes et Antibes pour l’UU de Nice.
Réseau à métro Réseau à tramway Réseau à BNHS
•
Réseau bus - Source : enquête annuelle TCU – DGITM-Certu-GART-UTP
0% 50% 100% 150% 200% 250%
75%
18%
48%
90%
67%
98%
133%
157%
61%
61%
60%
47%
58%
98%
136%
116%
135%
131%
131%
146%
134%
170%
35%
44%
108%
139%
214%
Rapport surface PTU sur surface UU
AIX-EN-PROVENCE
AVIGNON
TOULON
METZ
TOURS
HAVRE (LE)
DIJON
LENS
DOUAI
NICE
GRENOBLE
BORDEAUX
NANCY
NANTES
SAINT-ETIENNE
ORLEANS
VALENCIENNES
MULHOUSE
STRASBOURG
ROUEN
MONTPELLIER
CLERMONT-FERRAND
MARSEILLE
LYON
TOULOUSE
LILLE
RENNES
0% 50% 100% 150%
23%
40%
76%
76%
86%
100%
103%
117%
38%
55%
80%
85%
90%
99%
101%
101%
103%
103%
104%
105%
107%
108%
67%
83%
97%
109%
128%
Rapport population UU sur population PTU
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 13
AIX-EN-PROVENCE
TOURS
AVIGNON
LENS
METZ
DIJON
TOULON
HAVRE (LE)
VALENCIENNES
DOUAI
SAINT-ETIENNE
ROUEN
MULHOUSE
ORLEANS
CLERMONT-FERRAND
MONTPELLIER
NANTES
NICE
GRENOBLE
BORDEAUX
STRASBOURG
NANCY
RENNES
TOULOUSE
MARSEILLE
LILLE
LYON
280
684
748
790
809
1145
1177
1284
584
657
670
747
815
836
936
994
1143
1148
1296
1308
1515
1845
667
990
1722
1841
2508
Des densités de PTU très disparates (+ 250 000 hab.)
Densité en habitants par km² (données INSEE 2009)
Les densités observées sont très variables, reflétant des réalités territoriales complexes et diverses.
Ainsi, deux PTU apparaissent plus denses que les autres : Lyon et Nancy. Cela s’explique notamment par le fait que les PTU de Lyon et Nancy sont sensiblement petits par rapport à leur unité urbaine (continuité bâtie). Mais c’est aussi le cas d’autres PTU moins denses : Dijon, Le Havre,Toulon, Bordeaux et dans une moindre mesure Marseille et Avignon.
A l’opposé, d’autres PTU sont sensiblement plus étendus que leur unité urbaine et sont nettement moins denses que celle-ci. C’est particulièrement le cas de Montpellier et Rennes, et dans une moindre mesure de Saint-Etienne, Clermont-Ferrand, Rouen et Strasbourg.
Deux autres PTU couvrent en outre un large territoire péri-urbain. Il s'agit de ceux des PTU d'Aix-En-Provence et de Lens.
Dans tous les cas, Les PTU à plus faibles densités sont moins favorables à une desserte en transports publics.
Réseau à métro Réseau à tramway Réseau à BNHS
•
Réseau bus - Source : enquête annuelle TCU – DGITM-Certu-GART-UTP
Densité médiane : 941 habitants/km²
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 14
Fos – Martigues (1)Grasse (2)Antibes (2)
Pointe-à-PitreBayonne
Le Tampon (3)AnnecyTroyes
AngoulêmePoitiersAmiens
LimogesDunkerqueMontbéliard
Fréjus – Saint-RaphaëlSaint-Denis
Fort-de-FranceBesançonThionville
Valence
Aubagne (1)Cannes (2)Annemasse
ChambérySaint-Nazaire
PauLe Havre
BrestDijon
Saint-PierreSaint-Paul
NîmesPerpignan
Le MansReims
MaubeugeMulhouse
CaenLa Rochelle
AngersLorient
11%13%
19%53%
66%80%
92%98%100%
109%110%110%110%111%
115%116%
127%134%
141%168%
7%15%
55%72%
81%85%
100%106%107%
113%128%
134%137%
90%101%
105%105%
112%118%
124%165%
Couverture de l'UU par le PTU (100 – 250 hab.)
Plusieurs réseaux disposent d’un PTU qui ne couvre pas la totalité de la population de l’UU : - un seul PTU couvre une petite partie seulement de l’UU (ex. : Annemasse) - plusieurs PTU couvrent le territoire d’une seule UU (ex. : Nice) - A l’inverse, d’autres réseaux couvrent un PTU qui dessert au-delà de l’UU : - un seul PTU couvre deux UU (ex. : Valence)une politique forte de desserte des communes périurbaines est mise en œuvre (ex. : Lorient)
Part de la population du PTU par rapport à celle de l’unité urbaine (en %)
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 15
Une bonne couverture de l’UU se traduit par un PTU de faible densité (100 – 250 hab.)
La densité de population est très disparate d’un PTU à l’autre. Elle va de moins de 500 hab/km² dans 14 PTU de l’échantillon à plus de 2 000 hab/km² à Reims et Cannes.
Les PTU peu denses sont généralement étendus (ex. : Nîmes). Ils desservent bien les territoires souvent au-delà du périmètre de l’UU, vers des communes périurbaines peu denses (ex. : Lorient).
Les PTU très denses couvrent plutôt de petites superficies (ex. : Reims). Certains PTU ont une densité élevée car ils couvrent une partie seulement du territoire de l’UU, généralement limitée aux communes les plus denses (ex. : Bayonne).
Densité de population au sein du PTU (en hab/km²)
GrasseFréjus – Saint-Raphaël
ValenceBesançon
LimogesThionville
PoitiersAmiens
AngoulêmeAntibes
MontbéliardSaint-DenisDunkerque
Fort-de-FranceAnnecyTroyes
Bayonne
NîmesSaint-Nazaire
Saint-PaulPerpignanAubagne
Saint-PierreChambéry
PauBrest
AnnemasseDijon
Le HavreCannes
LorientAngers
MaubeugeLa Rochelle
MulhouseLe Mans
CaenReims
227331
412422430
492558577
643663671695
788984
11531197
1266
344376395416430455478
6269801027
11451284
2362
401530541
731815
11961204
2430
Médiane de l'échantillon : 635 hab/km²
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3 – Les facteurs de l'efficacité commerciale d'un réseau
(offre, fréquence, remplissage, complémentarité bus - TCSP)
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 17
Un usage des TCU encore plus contrasté, dans un rapport de 1 à 8
Déplacements* par habitant (données insuffisantes sur Douai et Aix-en-Provence)
Globalement l’usage a progressé sur les réseaux à TCSP depuis 2008 sauf à Montpellier, Clermont-Ferrand et Saint-Etienne, où les déplacements diminuent ou restent stables.
Douze réseaux ont un usage supérieur ou égal à 100 déplacements par habitant. Les autres réseaux ont un usage inférieur ou égal à 80 déplacements par habitant.
Au sein d’une même catégorie de réseaux, les différences entre réseaux se creusent lorsqu’on passe du métro au BHNS. Pour le tramway cet indicateur varie dans un rapport de 1 à 4.
Parmi les réseaux sans TCSP, Le Havre et Dijon ont en 2011 une fréquentation comparable aux meilleurs réseaux à tramway.
AIX-EN-PROVENCE
LENS
AVIGNON
TOULON
METZ
TOURS
HAVRE (LE)
DIJON
DOUAI
VALENCIENNES
ORLEANS
SAINT-ETIENNE
MULHOUSE
ROUEN
NANCY
CLERMONT-FERRAND
NICE
MONTPELLIER
BORDEAUX
NANTES
GRENOBLE
STRASBOURG
MARSEILLE
LILLE
TOULOUSE
RENNES
LYON
2546
5758
6582
121
4164
72767778
89102
115115
146151
163
98111
128143
188
Médiane : 89 déplacements par habitant en 2011
Réseau à métro Réseau à tramway Réseau à BNHS Réseau bus
L'astérisque (*) renvoie au lexique en fin de document.Source : enquête annuelle TCU – DGITM-Certu-GART-UTP
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 18
Un usage très variable d’un réseau à l’autre et indépendant de la présence ou non d’un TCSP
Nombre de voyages annuels réalisés par habitant du PTU (en voy/hab
Le nombre de voyages annuels par habitant du PTU varie fortement suivant les réseaux :près de 1/4 des réseaux ont un usage annuel supérieur à 100 voyages par habitantprès de 1/4 des réseaux ont un usage annuel inférieur à 48 voyages par habitant
La présence ou non d’un TCSP ne permet pas d’expliquer systématiquement ces variations.
L’usage des réseaux de Dijon et de Besançon montre que l’attractivité d’un réseau ne passe pas forcément par la mise en service d’un TCSP.L’usage du réseau de Maubeuge est faible, malgré une ligne de BHNS.
Fréjus – Saint-Raphaël
Grasse
Valence
Thionville
Antibes
Bayonne
Amiens
Troyes
Limoges
Dunkerque
Montbéliard
Angoulême
Saint-Denis
Poitiers
Annecy
Besançon
Saint-Paul
Perpignan
Aubagne
Saint-Pierre
Saint-Nazaire
Annemasse
Pau
Nîmes
Cannes
Brest
Chambéry
Le Havre
Dijon
Maubeuge
La Rochelle
Lorient
Mulhouse
Angers
Caen
Le Mans
Reims
4
16
45
45
50
53
65
67
70
73
78
87
100
106
107
131
18
35
44
45
48
56
69
71
71
88
88
106
143
38
54
89
95
103
128
135
150
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 19
AIX-EN-PROVENCE
LENS
AVIGNON
TOULON
TOURS
METZ
HAVRE (LE)
DIJON
DOUAI
CLERMONT-FERRAND
MULHOUSE
VALENCIENNES
SAINT-ETIENNE
MONTPELLIER
ROUEN
NICE
STRASBOURG
NANCY
GRENOBLE
ORLEANS
NANTES
BORDEAUX
MARSEILLE
LILLE
TOULOUSE
LYON
RENNES
1519
2729
3135
3842
172626262728
3035
3737
393940
45
2536
4141
48
Une offre qui varie du simple au triple
Kilomètres totaux* parcourus par habitant du périmètre de transport urbain (km/habitant)
La moitié des réseaux a une offre supérieure ou égale à 35 kilomètres par habitant :
- Rennes, Lyon, Toulouse et Lille pour les réseaux à métro ;
- Bordeaux, Nantes, Orléans, Grenoble, Nancy Strasbourg et Nice pour les réseaux à tramway ou système guidé ;
- Dijon, Le Havre et Metz pour les réseaux sans TCSP.
L’offre est faible à Douai, Aix-en-Provence et Lens et dans une moindre mesure à Marseille, alors que Dijon et Le Havre, qui font partie des agglomérations les moins peuplées, disposent d'une offre forte. D'ailleurs ces deux réseaux ont mis en service un tramway en 2012.
L'offre a fortement augmenté depuis 2008 sur Bordeaux et Nancy.
Réseau à métro Réseau à tramway Réseau à BNHS
Réseau bus
Médiane : 35 km par habitant en 2011
L'astérisque (*) renvoie au lexique en fin de document.Source : enquête annuelle TCU – DGITM-Certu-GART-UTP
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 20
Des écarts importants sur les kilomètres offerts par habitant du PTU, que l’on ait ou non un TCSP
Kilomètres annuels offerts par habitant du PTU (en km/hab)
Une quinzaine de réseaux de l’échantillon ont une offre kilométrique supérieure à 36 km/hab par an : ils se situent au même niveau que les réseaux des grandes agglomérations comme Grenoble, Nantes, Lyon, Bordeaux ou Strasbourg.
Parmi ces réseaux, certains n’ont pas de TCSP en service en 2011 (ex. : Dijon), voire aucun projet de TCSP dont la mise en service n’est prévue avant 2015 (ex. : Angoulême).
A l’opposé, 9 réseaux réalisent moins de 25 km/hab par an. Leur offre est généralement limitée à quelques lignes.
Parmi ces réseaux, certains ont un projet de TCSP dont la mise en service est prévue avant 2015 (ex. : Aubagne), voire un TCSP en service en 2011 (ex. : Maubeuge). Ces réseaux sont généralement implantés sur des PTU peu denses (voir diapo. 15) à l’exception de Cannes et, dans une moindre mesure, d’Annemasse.
Fréjus – Saint-RaphaëlGrasse
AntibesValence
LimogesTroyes
Saint-Denis
AnnecyAmiens
ThionvilleMontbéliard
BesançonBayonne
Dunkerque
PoitiersAngoulême
Annemasse
CannesAubagne
Perpignan
Saint-PierrePau
ChambérySaint-Nazaire
Saint-PaulNîmes
Brest
Le HavreDijon
Maubeuge
MulhouseReims
La Rochelle
AngersLe Mans
CaenLorient
8,514,7
19,523,1
23,728,0
30,3
32,132,7
34,836,2
37,137,8
38,9
40,341,0
22,1
22,223,0
29,3
29,529,7
31,133,6
35,436,4
36,6
37,842,0
24,1
26,434,3
36,3
37,837,9
41,042,0
Médiane réseaux à TCSP : 37,0 km/hab
Médiane de l'échantillon : 33,6 km/hab
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 21
DOUAI
ROUEN
NANCY
NANTES
MULHOUSE
VALENCIENNES
LILLE
ROUEN
TOULOUSE
SAINT-ETIENNE
CLERMONT-FERRAND
ORLEANS
LYON
MONTPELLIER
STRASBOURG
MARSEILLE
BORDEAUX
NANTES
GRENOBLE
NICE
MARSEILLE
LYON
RENNES
LILLE
TOULOUSE
1816
108
1716
1514131313
1211
1110
1010109
7
85
443
Des contrastes très importants sur les intervalles théoriques de passage
Intervalle théorique de passage* par mode et par réseau (en minutes).
Cet indicateur rend compte du temps théorique entre deux passages d’une rame de TCSP.
L’intervalle théorique de passage rend compte d’un niveau de service : plus il est petit, plus un véhicule passe souvent et meilleur est le service.
Les intervalles théoriques de passage montrent de forts contrastes, y compris pour un même mode.
Les réseaux à métros ont de très petits intervalles sauf à Marseille où, en 2011, l’amplitude horaire est réduite en soirée.
Les intervalles sont plus importants sur les tramways à l'exception de Nice. Sur ce dernier réseau on n’observe en effet que peu de variations des fréquences en fonction des horaires, jours de la semaine et période de l'année.
Certains BHNS ont des intervalles théoriques de passage réduits, comme le « Busway » de Nantes et le TVR de Nancy ce qui montre une qualité de l’offre comparable à de nombreux tramways.
métro tramway BHNS
Source : enquête annuelle TCU – DGITM-Certu-GART-UTP
L'astérisque (*) renvoie au lexique en fin de document.
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 22
Un intervalle théorique de passage en augmentation sur la plupart des réseaux de TCU
Intervalle théorique de passage des véhicules sur le réseau de TCU (en min
L’intervalle théorique de passage est inférieur à une heure sur la plupart des réseaux à TCSP. Il est plus élevé à Maubeuge, du fait de l’offre kilométrique totale plus faible et d’un contexte économique difficile, et à Angers, car le réseau périurbain est très développé.L’intervalle théorique de passage est très contrasté sur les réseaux sans TCSP. Il est globalement plus élevé que sur les réseaux avec TCSP, mais certains réseaux, comme Dijon, Dunkerque ou Besançon, ont des performances équivalentes à celles des meilleurs réseaux à TCSP.L’intervalle théorique de passage a tendance à augmenter depuis 2008, ce qui s’explique généralement par des extensions de PTU ayant conduit à créer de nouvelles lignes à faible fréquence (ex. : Nîmes).Quelques réseaux voient toutefois leur intervalle théorique de passage diminuer depuis 2008, suite à une réorganisation des lignes de bus (ex. : Pau) ou à une augmentation de l’offre kilométrique totale (ex. : Thionville).
Fréjus – Saint-Raphaël
Saint-Denis
Angoulême
Antibes
Montbéliard
Limoges
Thionville
Annecy
Amiens
Troyes
Valence
Poitiers
Bayonne
Besançon
Dunkerque
Saint-Pierre
Nîmes
Aubagne
Perpignan
Saint-Paul
Cannes
Saint-Nazaire
Brest
Le Havre
Annemasse
Chambéry
Pau
Dijon
Maubeuge
Angers
La Rochelle
Lorient
Caen
Mulhouse
Reims
Le Mans
235
170
155
148
105
98
79
79
65
53
50
48
47
35
33
251
184
142
140
117
103
95
84
70
63
59
48
29
170
108
67
53
37
34
34
28
Médiane de l'échantillon : 74 min
Médiane réseaux à TCSP : 45 min
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 23
Des taux d’utilisation des TCSP inégauxTaux d’utilisation des TCSP en voyages par kilomètre offert (ratio du nombre total de voyages* sur les km totaux*).
L'utilisation des métros par rapport à l'offre kilométrique est élevée à Lyon comme à Marseille, avec un écart important avec les trois autres réseaux à métro léger qui sont moins capacitaires.
Presque tous les tramways ont un taux d’utilisation compris entre 11 et 15 voyageurs par km offert. Le tramway de Nice se distingue par un taux d’utilisation proche de ceux des métros de Lyon et Marseille.
Lille, Orléans et Valenciennes sont des réseaux étendus desservant des territoires moins denses, d'où des taux d'utilisation plus faibles.
Enfin, à l'exception de Douai, on note que les BHNS sont bien remplis et font jeu égal avec les tramways.
Les écarts constatés peuvent s'expliquer, en partie, par des matériels de capacités différentes, des fréquences variables, différentes formes de réseaux TC et une demande inégale de déplacements.
Par ailleurs, tous les voyages, quelle que soit la distance parcourue, ont le même poids dans le calcul du taux d'utilisation. Cette approche ne permet pas d’intégrer la portée des déplacements et fait chuter les ratios des PTU multipolaires et/ou étendus.
DOUAI
ROUEN
NANCY
NANTES
VALENCIENNES
LILLE
ORLEANS
ROUEN
GRENOBLE
STRASBOURG
MULHOUSE
SAINT-ETIENNE
CLERMONT-FERRAND
MARSEILLE
MONTPELLIER
NANTES
BORDEAUX
LYON
NICE
LILLE
TOULOUSE
RENNES
MARSEILLE
LYON
2
7
10
14
5
6
7
10
11
12
12
13
13
13
13
14
14
14
22
8
12
14
26
30
métro tramway BHNS
Source : enquête annuelle TCU – DGITM-Certu-GART-UTP L'astérisque (*) renvoie au lexique en fin de document.
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 24
Le taux d’utilisation varie dans un facteur de 1 à 10
Nombre de voyages par kilomètre offert sur le réseau (en voy/km)
Le remplissage est globalement meilleur sur les réseaux à tramway, grâce à l’implantation d’une ligne de TCSP sur un axe à forte demande et l’utilisation d’un matériel roulant offrant une forte capacité. Le taux d’utilisation est particulièrement élevé à Reims, ce qui peut s’expliquer par un bon remplissage des tramway.Les réseaux de Mulhouse et du Mans sont aussi remplis l’un que l’autre, mais l’offre kilométrique est beaucoup plus importante au Mans. La clientèle potentielle est plus importante au Mans qu’à Mulhouse, car la densité y est plus forte.Certains réseaux sans TCSP ont également de bons taux d’utilisation, comparables aux réseaux avec TCSP les plus remplis :les réseaux de Besançon et de Dijon ont à la fois un bon remplissage de leurs bus et une offre kilométrique élevéeles bus sont bien remplis à Saint-Denis et à Annecy, avec une offre kilométrique modéréeCannes a un bon remplissage de son réseau de bus, mais l’offre kilométrique est faible
Fréjus – Saint-RaphaëlGrasse
Thionville
BayonneDunkerque
ValenceAmiens
AngoulêmeMontbéliard
Troyes
PoitiersAntibes
LimogesAnnecy
Saint-DenisBesançon
Saint-PaulPerpignan
Saint-Nazaire
Saint-Pierre
AubagneNîmes
PauBrest
AnnemasseChambéry
Le Havre
CannesDijon
La Rochelle
MaubeugeLorient
Angers
CaenLe Mans
MulhouseReims
0,41,1
1,3
1,41,9
2,02,0
2,12,2
2,3
2,62,7
2,93,3
3,33,5
0,51,2
1,41,6
1,82,0
2,32,4
2,52,7
2,8
3,23,4
1,5
1,62,1
2,7
3,13,6
3,64,4
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 25
Des réseaux à deux vitesses ?
Rapport d'intervalle (1) entre le TCSP et le bus (exemple de lecture du graphique : À Lyon, en moyenne, pour un passage de bus classique, il passe 6,2 métros et 2,7 tramways).
Les écarts d'intervalles entre les TCSP et les bus classiques sont importants, ce qui est normal car les TCSP ont été construits pour offrir une offre de qualité supérieure aux bus.
Les écarts sont plus accentués entre métros et bus qu’entre tramways et bus.
Les rapports d'intervalles entre tramway et bus sont globalement en baisse depuis 2008.
Cela est dû à des restructurations des réseaux de bus dans les réseaux. Par exemple, Lille, Toulouse, et Bordeaux ont renforcé leur offre bus sur la période.
En ce qui concerne les BHNS, les rapports d'intervalle sont en hausse entre BHNS et bus sur les agglomérations de Nantes (hausse de la fréquence du BHNS) et Nancy (du fait d'une baisse de la fréquence bus).
Nantes et Rouen positionnent leur BHNS au même niveau que leur tramway.
(1) : le terme « intervalle » désigne ici l'intervalle théorique de passage, tel que défini dans le lexique.
NANTES
DOUAI
NANCY
ROUEN
NICE
NANTES
SAINT-ETIENNE
BORDEAUX
MARSEILLE
ORLEANS
STRASBOURG
TOULOUSE
VALENCIENNES
LYON
CLERMONT-FERRAND
GRENOBLE
ROUEN
MULHOUSE
MONTPELLIER
LILLE
RENNES
TOULOUSE
LILLE
LYON
MARSEILLE
5,94,0
3,32,1
6,14,7
4,23,43,23,22,82,82,82,72,62,52,42,3
1,91,9
11,611,1
7,86,2
3,9
métro tramway BHNS
Source : enquête annuelle TCU – DGITM-Certu-GART-UTP
L'astérisque (*) renvoie au lexique en fin de document.
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 26
Les TCSP sont logiquement plus remplis que les bus
Comparaison des taux d’utilisation des TCSP et des bus, en voyages par kilomètre (voyages/km totaux*).
Les TCSP sont logiquement plus remplis que les bus, puisqu'ils sont situés dans les zones les plus denses, où la demande est plus forte.
Les écarts entre taux d'utilisation des bus s'expliquent en partie par les démarches de rationalisation et de restructuration des réseaux bus, engagées par plusieurs AOT visant à optimiser leur offre.Ainsi, Lyon, Rennes, Strasbourg, Dijon, Grenoble et dans une moindre mesure Nantes ont à la fois un bon remplissage de leurs bus, mais aussi les plus importantes offres kilométriques globales.
L'écart entre l'utilisation du métro et des bus est plus important pour les réseaux à métros classiques (Lyon et Marseille) que pour les réseaux à métro léger.
L’écart entre l'utilisation du tramway et des bus est plus important à Nice et Bordeaux que sur les autres réseaux.
Le BHNS de Nantes est aussi bien rempli que les VAL et que la plupart des tramways.
DOUAI
ROUEN
NANCY
NANTES
VALENCIENNES
LILLE
ORLEANS
ROUEN
GRENOBLE
STRASBOURG
MULHOUSE
SAINT-ETIENNE
CLERMONT-FERRAND
MARSEILLE
MONTPELLIER
NANTES
BORDEAUX
LYON
NICE
LILLE
TOULOUSE
RENNES
MARSEILLE
LYON
2
7
10
14
5
6
7
10
11
12
12
13
13
13
13
14
14
14
22
8
12
14
26
30
1,3
1,9
2,0
2,7
1,6
2,2
1,5
1,9
2,9
3,5
1,8
2,5
2,3
3,2
2,4
2,7
1,6
3,4
2,0
2,2
2,1
2,4
3,2
3,4
Taux d'utilisation des TCSP et taux d’utilisation des bus sur les réseaux à TCSP
Taux médian d’utilisation des bus : 2,2 voyages/km
Taux médian d’utilisation des TCSP : 12,5 voyages/km
Réseau à métro Réseau à tramway Réseau à BNHS Réseau bus
L'astérisque (*) renvoie au lexique en fin de document.Source : enquête annuelle TCU – DGITM-Certu-GART-UTP
Novembre 2013 27
4 – Évolutions des indicateurs financiers
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 28
LENS
TOULON
AVIGNON
HAVRE (LE)
TOURS
METZ
DIJON
AIX-EN-PROVENCE
DOUAI
NICE
VALENCIENNES
SAINT-ETIENNE
MULHOUSE
MONTPELLIER
ROUEN
STRASBOURG
NANTES
GRENOBLE
NANCY
BORDEAUX
ORLEANS
CLERMONT-FERRAND
MARSEILLE
LILLE
LYON
TOULOUSE
RENNES
56 €62 €
80 €83 €84 €
87 €97 €
103 €
57 €61 €
64 €68 €
76 €86 €
90 €96 €
99 €101 €102 €104 €106 €107 €
69 €88 €
114 €114 €
117 €
Des inégalités de richesse importantes
Rendement du versement transport* (VT) par habitant, ramené à un taux de 1 %.
Le rendement du VT met en évidence les potentiels de revenus pour les agglomérations et donc des inégalités de richesse. Ce rendement moyen du VT est passé de 86€/hab à 89€/hab entre 2008 et 2011
Certaines AOTU disposent de ressources importantes en VT comme Toulouse, Rennes, Lyon, et dans une moindre mesure Clermont-Ferrand et Orléans.D’autres sont nettement plus défavorisées : Marseille, St Étienne, Valenciennes , Toulon et Nice et particulièrement Lens et Douai.
Cela peut expliquer parfois des investissements moindres et/ou plus tardifs sur ces villes.
Médiane : 88€ en 2011
Réseau à métro Réseau à tramway Réseau à BNHS Réseau bus
L'astérisque (*) renvoie au lexique en fin de document.Source : enquête annuelle TCU – DGITM-Certu-GART-UTP
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 29
Des charges par habitant dans un rapport de 1 à 4,5
Charges d’exploitation* par habitant (en euros) et évolution en pourcentage par rapport à 2008 (€ courant).
Les charges d'exploitation par habitant sont directement liées à l'offre kilométrique mais non à l'existence ou au type de mode lourd.
Lens, Aix-En-Provence et Douai ont des charges d'exploitation particulièrement faibles, correspondant à une offre kilométrique par habitant également basse.
Les charges d’exploitation par habitant progressent fortement sauf à Rouen, Grenoble et Clermont-Ferrand qui maintiennent ce coût avec une offre kilométrique totale qui évolue peu pour les deux premiers et plus fortement pour le troisième, notamment du fait de la fusion des PTU de Rouen et Elbeuf .
Rennes et Saint Étienne connaissent une situation intermédiaire.
Les réseaux performants en termes de déplacement/habitant comme Lyon, Grenoble, Strasbourg ont des coûts d'exploitation forts, en lien avec leur offre.
AIX-EN-PROVENCE
LENS
TOULON
AVIGNON
TOURS
METZ
HAVRE (LE)
DIJON
DOUAI
SAINT-ETIENNE
VALENCIENNES
MULHOUSE
CLERMONT-FERRAND
ROUEN
MONTPELLIER
NANCY
ORLEANS
NANTES
NICE
BORDEAUX
STRASBOURG
GRENOBLE
TOULOUSE
RENNES
LILLE
MARSEILLE
LYON
64 €80 €
145 €153 €153 €155 €
187 €220 €
106 €147 €149 €154 €
170 €189 €
198 €217 €218 €
228 €231 €237 €
261 €267 €
219 €228 €230 €
245 €271 € 14%
15%15%
8%26%
1%12%19%20%12%12%11%21%
0%3%
12%8%
21%17%13%32%11%
nd
nd
ndnd
ndMédiane : 198€ en 2011
Réseau à métro Réseau à tramway Réseau à BNHS Réseau bus
L'astérisque (*) renvoie au lexique en fin de document.Source : enquête annuelle TCU – DGITM-Certu-GART-UTP
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 30
LENS
AIX-EN-PROVENCE
METZ
TOURS
HAVRE (LE)
TOULON
DIJON
AVIGNON
BORDEAUX
SAINT-ETIENNE
ORLEANS
VALENCIENNES
NANTES
MULHOUSE
NANCY
DOUAI
ROUEN
NICE
CLERMONT-FERRAND
GRENOBLE
MONTPELLIER
STRASBOURG
RENNES
TOULOUSE
LILLE
LYON
MARSEILLE
4,21 €4,40 €4,41 €
4,91 €4,94 €5,06 €5,24 €
5,56 €
5,28 €5,48 €5,59 €5,64 €5,68 €5,84 €5,90 €6,14 €6,24 €
6,56 €6,59 €6,85 €7,10 €7,10 €
4,76 €5,39 €
6,29 €6,58 €
9,71 €
Charges par km
Des réseaux à TCSP plus coûteux ?
0%6%1%
10%0%
12%14%
6%11%
2%10%
nd5%
nd11%17%12%
2%-7%
14%nd
22%nd
10%21%
nd9%
Charges d’exploitation* par kilomètre réalisé (en euros) et évolution en pourcentage par rapport à 2008.
Les charges d’exploitation par kilomètre sont en hausse, sauf sur cinq agglomérations : Lille, Rennes, Nice, Saint Étienne qui maîtrisent leur coût kilométrique et Bordeaux qui le fait baisser.
Toulouse et Rennes ont des coûts inférieurs à ceux des villes à métros classiques du fait notamment de l'automatisme du VAL. L'écart avec les charges d'exploitation de Lille, équipé également de VAL, peut s'expliquer par un volume plus important sur ce réseau des charges de sous-traitance.
Marseille a des coûts plus importants que les autres, en partie du fait d'une faible vitesse commerciale sur l'ensemble des modes.
Les réseaux à bus ont logiquement des coûts moins élevés, pour autant Avignon et Dijon ont des coûts voisins des réseaux à tramway comme Bordeaux ou Saint-Etienne.
Strasbourg, Montpellier et Grenoble ont des charges/km plus élevées que les autres réseaux à tramway en lien avec une part de l'offre faite avec un TCSP plus forte que dans les autres réseaux.
Médiane : 5,64 € en 2011
Réseau à métro Réseau à tramway Réseau à BNHS Réseau bus
L'astérisque (*) renvoie au lexique en fin de document.Source : enquête annuelle TCU – DGITM-Certu-GART-UTP
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 31
Une baisse des taux de couverture entre 2008 et 2011
Rapport des recettes usagers* sur les charges d’exploitation*.
Le réseau de Lyon est atypique avec un taux de couverture proche de 50 %. La majorité des réseaux voient leur taux de couverture se dégrader depuis 2008 sauf dans 7 réseaux, notamment Nantes et Grenoble avec des recettes qui ont augmenté plus vite que les charges d'exploitation et que la fréquentation. Les causes de cette progression sont à rechercher dans la restructuration de la grille tarifaire et dans l’augmentation des tarifs.Les taux sont les plus faibles à Valenciennes, Douai, Lens, Avignon et Aix-en-Provence, en lien avec un usage plus faible du réseau.
Ce ratio est aussi le reflet de politiques tarifaires qui peuvent avoir des volets sociaux forts, mais peut aussi être le reflet d'une augmentation de la fraude.
Ces évolutions appellent la question suivante : quelle politique tarifaire mettre en place dans un contexte de crises économique et financière, qui soit acceptable pour les budgets des collectivités ?
Participation des usagers aux charges d’exploitation
Reste à financer par la collectivité
LENS
AVIGNON
AIX-EN-PROVENCE
DIJON
HAVRE (LE)
TOULON
METZ
TOURS
DOUAI
VALENCIENNES
ROUEN
MULHOUSE
GRENOBLE
BORDEAUX
SAINT-ETIENNE
NANCY
ORLEANS
CLERMONT-FERRAND
NICE
STRASBOURG
NANTES
MONTPELLIER
LILLE
TOULOUSE
MARSEILLE
RENNES
LYON
10%17%19%21%23%28%30%33%
90%83%81%79%77%72%70%67%
89%87%
77%76%72%72%71%71%70%70%69%67%67%64%
73%71%71%68%
51%
11%13%
23%24%28%28%29%29%30%30%31%33%33%36%
27%29%29%32%
49%
Réseau à métro Réseau à tramway Réseau à BNHS Réseau bus
L'astérisque (*) renvoie au lexique en fin de document.Source : enquête annuelle TCU – DGITM-Certu-GART-UTP
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 32
AIX-EN-PROVENCE
LENS
DIJON
HAVRE (LE)
AVIGNON
TOULON
TOURS
METZ
DOUAI
VALENCIENNES
MULHOUSE
GRENOBLE
NANTES
STRASBOURG
HAVRE (LE)
ROUEN
BORDEAUX
CLERMONT-FERRAND
SAINT-ETIENNE
MONTPELLIER
NICE
NANCY
ORLEANS
TOULOUSE
RENNES
LILLE
LYON
MARSEILLE
0,32 €0,38 €
0,53 €0,56 €
0,70 €0,78 €
0,80 €
0,48 €0,50 €0,50 €0,52 €0,52 €0,53 €
0,57 €0,58 €0,58 €0,60 €
0,62 €0,69 €
0,82 €1,02 €
0,50 €0,52 €
0,56 €0,71 €0,73 €
Un coût du déplacement pour l’usager très différent selon l’agglomération
Participation des usagers en euros par déplacement* (montant des recettes usagers* sur les déplacements. Données insuffisantes sur les réseaux de Douai et Aix-en-Provence).
Orléans reste un réseau atypique avec une contribution des usagers de 1,02€/déplacement en 2011. On y constate une forte part des voyages à tarif plein (plus de 60 %).
Marseille, Lyon, Nancy, Metz, Tours et Toulon font plus appel que les autres réseaux à la participation des usagers (plus de 70 centimes par déplacement).
La participation des usagers des autres réseaux à TCSP s’échelonne de 48 centimes par déplacement à Douai à 69 centimes par déplacement à Nice.
Pour les réseaux bus Tours, Metz et Toulon ont une participation relativement élevée des usagers. A Lens, qui a la plus faible participation des usagers, plus d'un voyage sur deux est effectué gratuitement.
Depuis 2008 , la participation des usagers évolue peu, hormis sur le réseau d'Orléans (augmentation de 0,13€) et de Clermont-Ferrand (augmentation de 0,11€).
Médiane : 0,57 € en 2011
Réseau à métro Réseau à tramway Réseau à BNHS Réseau bus
L'astérisque (*) renvoie au lexique en fin de document.Source : enquête annuelle TCU – DGITM-Certu-GART-UTP
Decembre 2013 COTITA – CETE Méditerranée 33
TOULON
HAVRE (LE)
DIJON
AVIGNON
TOURS
METZ
LENS
AIX-EN-PROVENCE
NICE
STRASBOURG
GRENOBLE
VALENCIENNES
HAVRE (LE)
SAINT-ETIENNE
NANCY
ROUEN
MONTPELLIER
NANTES
ORLEANS
BORDEAUX
MULHOUSE
DOUAI
CLERMONT-FERRAND
MARSEILLE
LYON
LILLE
RENNES
TOULOUSE
74%80%
88%95%98%102%
126%225%
46%74%76%78%80%83%84%86%86%87%88%88%89%
96%113%
57%74%77%
92%105%
Le produit du VT participe inégalement au financement des charges d’exploitation
Couverture des charges d’exploitation par le versement transport (en %).
Le produit du VT est supérieur aux charges d’exploitation à Toulouse, Clermont-Ferrand , Lens, Metz et Aix -en-Provence, ce qui permet à ces AOTU d'utiliser une partie du VT pour l'investissement en complément des recettes tarifaires avant de mobiliser leur budget propre.
Ce n'est pas le cas des autres agglomérations, surtout Nice et Marseille qui ont plutôt de fortes charges d'exploitation et un faible rendement du VT, induisant ainsi un modèle économique différent pour financer les TC.
Lens, Douai, Tours et Avignon ont un réseau à la mesure de leur potentiel VT sans trop alourdir les contributions publiques.
Médiane : 86,5 % en 2011
Réseau à métro Réseau à tramway Réseau à BNHS Réseau bus
L'astérisque (*) renvoie au lexique en fin de document.Source : enquête annuelle TCU – DGITM-Certu-GART-UTP
Fréjus – Saint-RaphaëlGrasse
Fos – MartiguesThionville
Saint-DenisBayonne
DunkerqueTroyes
ValenceLimoges
BesançonAngoulêmeMontbéliard
AntibesAnnecyAmiensPoitiers
Saint-PierreSaint-Paul
AnnemassePerpignanAubagne
NîmesCannes
Le HavreChambéry
Saint-NazairePau
BrestDijon
MaubeugeLorient
MulhouseLa Rochelle
AngersReims
Le MansCaen
434849
52737374
7878
889191
9495
102109
112
4045
525356
6566
8186
8990
9596
6165
7377
889193
108
Médiane de l'échantillon : 77 €/hab par an
Produit théorique annuel du VT à un taux uniforme de 1 % rapporté à la population du PTU (en €/hab)
Les écarts entre agglomérations sont importants, ce qui met en évidence les inégalités de ressources entre les réseaux.
Certaines agglomérations, comme Caen, Amiens et Poitiers, ont des revenus potentiels plus élevés que les autres. Ces revenus sont comparables à ceux des agglomérations de plus de 250 000 habitants ayant les meilleurs rendements du VT.
D’autres agglomérations, telles que Saint-Pierre, Fréjus – Saint-Raphaël ou Saint-Paul, ont un potentiel de ressources liés au VT beaucoup plus faible, ce qui peut expliquer des investissements moindres et plus tardifs sur leurs réseaux de TCU. Malgré un faible rendement du VT, Aubagne a un projet de tramway pour 2014 car ses charges par habitants sont inférieures à la médiane de l'échantillon (cf. diapo. Suivante).
L’observation des évolutions sur la période 2001-2011 montre que le rendement du VT a progressé de 15 % sur l’ensemble de l’échantillon, pour une inflation de 20 % pendant la même période (selon la progression de l’indice de prix du PIB). Cependant, les projets de TCSP se multiplient dans les villes moyennes et beaucoup d'entre elles disposent de marges pour augmenter leur VT.
Échantillon observé : 38/41
Un potentiel de rendement du VT par habitant variant du simple au triple selon les agglomérations
Le rendement du VT permet de comparer les potentiels de ressources entre les agglomérations de l’échantillon.
Fréjus – Saint-RaphaëlFos – Martigues
AntibesValence
Saint-DenisLimoges
TroyesThionville
AnnecyAngoulêmeMontbéliardDunkerque
PoitiersBayonne
BesançonAmiens
AnnemasseSaint-Pierre
Saint-PaulSaint-Nazaire
AubagnePerpignan
CannesPau
ChambéryBrest
Le HavreNîmesDijon
MaubeugeLorient
La RochelleMulhouse
AngersCaen
Le MansReims
3440
7592
100101103
110131136
142149153157
170173
73102105106107109
127134
158173
187203
220
100147
154154
178209
222261
Médiane de l'échantillon : 136 €/hab par an
Médiane réseaux avec TCSP : 166 €/hab par an
Charges d’exploitation annuelles par habitant du PTU (en €/hab)
Échantillon observé : 37/41
Les réseaux à TCSP présentent des charges d’exploitation par habitant d'environ 25 % supérieures à celles des autres réseaux de l’échantillon, ce qui s’explique par une meilleure offre kilométrique et des coûts unitaires plus élevés.
Les charges d’exploitation du réseau de Reims, comparables à celles de Grenoble ou Strasbourg, sont particulièrement élevées du fait de la circulation en zone dense (qui favorise une faible vitesse commerciale)
Les réseaux qui supportent les charges d’exploitation par habitant les plus élevées sont ceux qui possèdent les meilleures offres kilométriques par habitant (ex. : Dijon).
La mise en œuvre d’une politique forte de desserte des communes périurbaines a un coût élevé pour les réseaux (ex. : Nîmes).
L’observation des évolutions sur la période 2001-2011 montre que les charges d’exploitation par habitant ont augmenté de 54 % sur l’ensemble de l’échantillon, pour une augmentation de l’offre kilométrique par habitant de 19 % et une inflation de 20 % pendant la même période (selon la progression de l’indice de prix du PIB). La mise en place de nouvelles conventions collectives (régimes de retraites) et les 35 h ont probablement contribué à l'augmentation des charges salariales.
Des charges d’exploitation par habitant dans un rapport de 1 à 8
Fréjus – Saint-Raphaël
Montbéliard
Amiens
Thionville
Antibes
Valence
Bayonne
Dunkerque
Angoulême
Poitiers
Limoges
Troyes
Annecy
Besançon
Saint-Denis
Aubagne
Saint-Pierre
Nîmes
Pau
Perpignan
Chambéry
Saint-Paul
Saint-Nazaire
Dijon
Le Havre
Brest
Cannes
Annemasse
Lorient
Angers
Mulhouse
Caen
Reims
Maubeuge
Le Mans
La Rochelle
9%
12%
14%
16%
20%
20%
21%
23%
23%
24%
25%
27%
27%
28%
32%
6%
10%
16%
17%
17%
19%
19%
20%
22%
23%
36%
37%
21%
22%
22%
23%
24%
25%
27%
38%
91%
88%
86%
84%
80%
80%
79%
77%
77%
76%
75%
73%
73%
72%
68%
100%
94%
90%
84%
83%
83%
81%
81%
80%
78%
77%
64%
63%
79%
78%
78%
77%
76%
75%
73%
62% Rapport entre le produit annuel de la vente des titres aux usagers et les charges d’exploitation annuelles (en %)
L’usager du réseau médian paie 22 % des charges d’exploitation du réseau qu’il utilise dans les agglomérations de l’échantillon. Cette participation est inférieure à celle relevée sur les réseaux des agglomérations de plus de 250 000 habitants, qui est de l’ordre de 30 %.
En France, la politique de transport des réseaux de TCU intègre une tarification sociale. La compensation tarifaire est importante, ce qui diminue le taux de couverture des charges par les usagers.
Le taux de participation des usagers aux charges d’exploitation diminue sur l’ensemble des réseaux de l’échantillon. L’usager médian payait 29 % des charges d’exploitation du réseau qu’il utilisait en 2001. Seuls quelques réseaux sont parvenus à stabiliser ce taux pendant la période 2001-2011 (ex. : Caen). Cette baisse de la participation s'explique par la hausse des charges d'exploitations car les recettes par usagers sont restées stables sur la période 2001-2011.
Les compléments apportés par les collectivités (VT ou contributions directes) pour financer l’exploitation des réseaux de TCU ne cessent de croître.
Participation des usagers aux charges d’exploitation
Complément apporté par la collectivité
Échantillon observé : 36/41
Une participation des usagers aux charges d’exploitation en recul par
rapport à la participation de la collectivité
MontbéliardAntibes
Saint-DenisAnnecyPoitiers
AngoulêmeBesançonLimogesGrasse
ThionvilleAmiensValenceTroyes
DunkerqueBayonne
Fréjus – Saint-Raphaël
AubagneSaint-Pierre
NîmesChambéry
PauDijon
Le HavreSaint-Nazaire
BrestAnnemasse
PerpignanCannes
Saint-Paul
LorientCaen
MulhouseAngersReims
Le MansMaubeuge
La Rochelle
0,22 €0,30 €0,31 €
0,34 €0,34 €0,36 €0,36 €0,36 €0,38 €0,39 €0,39 €0,41 €0,42 €
0,46 €0,63 €
0,68 €
0,00 €0,13 €
0,29 €0,31 €0,31 €0,32 €
0,39 €0,43 €0,45 €0,47 €
0,52 €0,63 €
1,12 €
0,33 €0,37 €0,37 €0,39 €0,41 €
0,44 €0,65 €
1,07 €
Médiane de l'échantillon : 0,40 €/voy
Produit annuel de la vente des titres aux usagers rapporté aux voyages annuels réalisés (en €/voy)La recette par voyage varie fortement d’un
réseau à l’autre, sans que la présence d’un TCSP ne soit discriminante. Elle dépend de la politique tarifaire appliquée sur le réseau et de la structure de la population du PTU.
La Rochelle et Saint-Paul ont des recettes par voyage beaucoup plus élevées que les autres réseaux. Aubagne est passé à la gratuité en 2009.
La participation des usagers aux dépenses d’exploitation ne dépend pas uniquement de la recette moyenne par voyage. Une recette modeste ne signifie pas nécessairement un faible taux de couverture (ex. : Annecy) et, inversement, une recette élevée n’assure pas un bon taux de couverture (ex. : Fréjus – Saint-Raphaël). Le remplissage est aussi un critère à prendre en compte (voir diapo. 23).
L’observation des évolutions sur la période 2001-2011 montre que la recette moyenne par voyage a augmenté de 21 % sur l’ensemble de l’échantillon, pour une inflation de 18 % pendant la même période (selon la progression de l’indice de prix des dépenses de consommation finale des ménages).
Échantillon observé : 37/41
Une recette moyenne par voyage très variable d’un réseau à l’autre et indépendante de la présence ou non d’un TCSP
La recette moyenne est donnée par voyage plutôt que par déplacement. Le calcul de ce dernier nécessite de connaître les taux de correspondance. Cette donnée est moins bien renseignée que les voyages annuels et, lorsqu’elle est renseignée, elle est souvent ancienne ou trop fragile.
AnnecyDunkerque
TroyesThionvilleLimogesBayonne
MontbéliardPoitiers
BesançonAmiensValence
AngoulêmeFréjus – Saint-Raphaël
Saint-DenisFos – Martigues
Antibes
AnnemasseNîmes
PerpignanSaint-Pierre
Saint-PaulLe Havre
ChambéryDijon
CannesAubagne
BrestSaint-Nazaire
Pau
ReimsLorient
Le MansMulhouse
La RochelleAngers
CaenMaubeuge
71%77%79%82%83%83%
90%95%96%101%
110%121%
129%131%
153%190%
43%58%
64%70%
77%78%
87%87%91%94%
98%105%
121%
63%79%
84%85%86%89%
93%110% Rapport entre le produit net du VT et les
charges d’exploitation annuelles (en %)
Dans la plupart des réseaux, le produit du VT couvre plus des 2/3 des charges d’exploitation. Les charges d’exploitation sont couvertes par le produit du VT sur 10 réseaux.
Cette ressource contribue aux dépenses d’investissement prévues sur le réseau de TCU, comme à Pau ou à Antibes.
Dans d’autres agglomérations, le produit du VT ne couvre en revanche pas les dépenses d’exploitation, même en le cumulant avec les recettes tarifaires (ex. : Nîmes). Les collectivités doivent compléter le financement du budget d’exploitation, ce qui réduit leur marge de manœuvre pour investir dans le développement de leur réseau de TCU.
Ces inégalités entre les agglomérations sont liées au niveau de l’offre de service sur le réseau, qui fixe en partie le volume des charges d’exploitation, au taux de VT appliqué et au rendement du VT.
Échantillon observé : 37/41
Une participation inégale du VT aux charges d’exploitation du réseau
Le produit du VT couvre 100 % des charges annuelles d'exploitation
Conclusion
Depuis 2001, les PTU ont tendance à s’étendre vers les communes périurbaines. Ces extensions vers des communes souvent peu peuplées et peu denses ne favorisent pas l'efficacité financière des réseaux (charges d'exploitation par habitant). En revanche, on constate globalement une augmentation de l'offre comme de l'usage dans la majorité des réseaux.
On observe ainsi souvent que lorsqu'une agglomération met en place une offre importante, notamment par la mise en place d'un TCSP ou d'une offre de bus renforcée, la fréquentation a tendance à augmenter dans des proportions variables liées au contexte local et l'avancement des projets.
Toutefois, mettre en service un TCSP ne suffit pas à garantir une fréquentation élevée sur l’ensemble du réseau. Des agglomérations de taille équivalente sans TCSP mais avec un réseau de bus performant (comme Dijon ou Besançon) peuvent avoir une fréquentation au niveau de celle d’un réseau avec TCSP.
Certains réseaux ont des fréquentations comparables à celles des réseaux des agglomérations de plus de 250 000 habitants, qu’ils aient un TCSP (comme Reims) ou non (comme Dijon).
L'usager paie environ un tiers des charges d'exploitation. Cette participation est en baisse depuis 2001, ce qui contraint les collectivités à solliciter d’autres sources de financement (versement transport, contribution du budget général de la collectivité,...).
Le VT permet d’alimenter les investissements, en particulier ceux liés au TCSP. Pour les agglomérations de 100 000 à 250 000 habitants, il reste des marges de manœuvre d'augmentation du VT, notamment pour celles qui n'ont pas encore initier de projet de TCSP. Le 3ème appel à projet de TCSP lancé en 2013 devrait contribuer à accélérer les efforts d'investissement dans ces réseaux.
Enfin, il est toujours important de coordonner toutes ces actions avec des politiques d'urbanisme et de déplacements cohérentes : limitation de l'étalement urbain, politiques de requalification et de densification de certains quartiers, politiques de restriction de l'usage de la voiture (stationnement, parc relais, zones 30...) et le développement des modes alternatifs tels que le vélos et l'aménagement de pistes cyclables.