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RAPPORT ANNUEL 2011 DU CORAF/WECARD

Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le

Développement Agricoles

West and Central African Council for Agricultural Research and

Development

RAPPORT ANNUEL

2011


RAPPORT ANNUEL 2011

SOMMAIRE

Consolider les opérations de recherche et de développement agricoles pour une agriculture durable en Afrique de l’Ouest et du Centre

Principaux Sigles, Abréviations et Acronymes

Mot du PCA et du DE :

ZOOM

PPAAO/WAAPP : le Programme phare en Afrique de l’Ouest

-‐ Gros plan sur le Programme -‐ Résultats significatifs -‐ Principales conclusions du 4è CRP

PRINCIPALES REALISATIONS EN 2011

LES PROGRAMMES

-‐ Réalisations par domaine de résultat du Plan Opérationnel, -‐ Point des Projets commissionnés et compétitifs, -‐ Planification et suivi-‐évaluation, -‐ Initiatives régionales, -‐ Résultats des Bases Centres

GOUVERNANCE INSTITUTIONNELLE

-‐ Réunions des Organes -‐ Revue à mi-‐parcours du Plan Opérationnel -‐ Recrutement nouveau DE -‐ Gestion des ressources humaines -‐ Gestion des Ressources Financières

Compte d’exploitation Audit et certification des comptes

-‐ Information et Communication

PLAIDOYER ET PARTENARIATS


-‐ Au niveau de la coopération régionale, continentale et internationale -‐ Au niveau de la coopération scientifique

LE TCHAD A L’HONNEUR

L’agriculture, socle de l’économie tchadienne

ANNEXES

-‐ Principaux ateliers et missions en 2011 -‐ Instances du CORAF/WECARD (AG, CA, CST et SE) -‐ Responsables des coordinations nationales WAAPP -‐ Pays des SNRA membres -‐ Listes des responsables des SNRA -‐ Responsables des Bases Centres


PRINCIPAUX SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES

ACDI Agence Canadienne pour le Développement International

ACVM Virus de la mosaïque du manioc africain

AFAAS Association Africaine d’Appui au Conseil Agricole

AFD Agence Française de Développement

AG Assemblée Générale

AgGDP Produit intérieur brut agricole

AO Afrique de l’Ouest

AOC Afrique de l’Ouest et du Centre

APESS Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane

ASARECA Association pour l’Amélioration de la Recherche Agricole en Afrique de l’Est et du Centre

AUC Commission de l’Union Africaine

AusAID Agence Australienne pour le Développement International

BID Banque Islamique de Développement

CA Conseil d’Administration

CARBAP Centre Africain de recherches sur bananiers et plantains

CCAFS Changement Climatique, Agriculture et Sécurité Alimentaire

CCARDESA Centre de Coordination de la Recherche et le Développement Agricoles en Afrique Australe

CEA Commission Economique pour l’Afrique (Nations Unies)

CEDEAO Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest

CEEAC Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale

CERAAS Centre d’étude régionale pour l’amélioration de l’adaptation à la sécheresse

CFC Fonds commun des produits de base

CIRAD Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement

CIRDES Centre International pour le Développement de la Recherche sur l’Elevage dans les zones humides

CNRA Centre National de Recherche Agronomique (Côte d’Ivoire)


CNS Centre National de Spécialisation

CORAF/WECARD Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles/ West and Central African Council for Agricultural Research and Development

CRDI Centre de Recherches pour le Développement International

CRI Institut de Recherche sur les Cultures (Ghana)

CSIR Conseil pour la Recherche Scientifique et Industrielle (Ghana)

CSIRO Organisation de Recherche Scientifique et Industrielle du Commonwealth (Australie)

CTA Centre Technique pour la coopération agricole et rurale

DFID Département pour le Développement International (Royaume Uni)

DONATA Diffusion des nouvelles technologies agricoles en Afrique

ECOWAP Cadre de politique agricole de la CEDEAO

FAO Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture

FARA Forum pour la Recherche Agricole en Afrique

GCRAI Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale

GIC Gestion de l’Information et de la Communication

IAR4D Recherche Agricole Intégrée pour le Développement

ICAC Comité Consultatif International sur le Coton

ICRISAT Institut International de Recherche sur les Cultures des zones tropicales semi-‐arides

IER Institut d’Economie Rurale (Mali)

IFPRI Institut International de Recherche sur les Politiques Agricoles

ILRI Institut International de Recherche sur l’Elevage

INERA Institut de l’Environnement et de Recherche Agricole (Burkina Faso)

INRA Institution Nationale de Recherche Agricole

INRAB Institut National de Recherche Agricole du Bénin

INRAN Institut National de Recherche Agricole du Niger

ITRAD Institut Tchadien de Recherche Agricole pour le Développement

MDTF Fonds Fiduciaire Multi-‐Bailleurs

MTR/RMP Revue à mi-‐ parcours

NEPAD Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique

NRI Institut des Ressources Naturelles (Royaume Uni)

NTFPs Produits Forestiers non ligneux


PBB Programme Biotechnologie et Biosécurité

PC-‐ SSA Programme Challenge pour l’Afrique Sub-‐saharienne

PDDAA Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture en Afrique

PEPA Programme Elevage, Pêche et Aquaculture

PGRN Programme Gestion des Ressources Naturelles

PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement

PO Plan Opérationnel

PPAAC Programme de Productivité Agricole en Afrique Centrale

PRASAC Pôle régional de recherche appliquée au développement des savanes d’Afrique centrale

PTBA Programme de travail et de budget annuels

RAILS Système Régional d’apprentissage et d’information agricole

RYMV Virus de la panachure jaune du riz

SNRA Système National de Recherche Agricole

TIC Technologies de l’Information et de la Communication

UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine

UFM Union du Fleuve Mano

UNFCCC Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique

USAID Agence Américaine pour le Développement International

WAAPP/PPAAO Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’ouest


Mot du Président du Conseil d’Administration et du Directeur Exécutif :

Afrique de l’Ouest et du Centre : la consolidation des sillons d’une agriculture durable

2011, la troisième année de mise en œuvre du Plan opérationnel (PO) 2008-2013 du CORAF/WECARD, consacre la consolidation de ses programmes sous-régionaux et de son partenariat régional, continental et international.

C’est pourquoi, nous osons affirmer que les résultats déjà obtenus, qui passent pour être pleins de sens pour le développement agricole de notre sous-région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, sont les fruits mûrs d’une jonction arborée de multiples actions et activités « semencières et productrices ».

En leur travers, l’Organisation sous-régionale (OSR) a semé ces graines pour récolter une meilleure coordination de la recherche agricole, un solide accroissement des activités de génération et de transfert de technologies et d’innovations agricoles, un renforcement suivi des capacités des acteurs et des partenaires, une diversification sans relâche de ce partenariat interne et externe.

Sur le plan organisationnel, une fois avoir dégagé ses forces et faiblesses, Entreprise Development Services (EDS) et Management System International (MSI), cabinets d’audit internationaux, procédant à la revue à mi-parcours du PO et à la revue institutionnelle de l’OSR, ont fait germer, dans le cœur de tous les acteurs agricoles, tels d’ingénieux faits, de grands espoirs. Sur quoi nous fondons-nous pour affirmer ceci ?

Ces deux revues, en consolidant, efficacement, le rôle de coordination sous-régionale de la recherche et du développement agricoles du CORAF/WECARD, nous en sommes convaincus, en feront de même, de par ses hardies


recommandations, avec le PO en vigueur et avec le prochain de 2014-2018, en ancrant profondément les bases de sa préparation.

Qui plus est, vient s’y greffer le processus, déjà à terme échu, de manière participative et totalement transparence, de sélection du nouveau directeur exécutif du CORAF/WECARD par le Conseil d’administration en cela appuyé par le cabinet international, Executive Search (SRI).

A la 10e Assemblée générale prochaine, prévue du 14 au 19 mai 2012, il revient, à cet égard, d’entériner le choix du futur directeur exécutif, en la personne du Dr Harold Roy-Macauley, jusque-là directeur des programmes de l’institution, à qui, au demeurant, nous renouvelons nos chaleureuses félicitations.

Sur le plan coopératif, le plaidoyer, soutenu et multi-dimensionnel déployé par nos soins, a aussi fini par payer : la consolidation de notre partenariat. Il nous plaît alors de vous signifier, chers lecteurs, l’importance de l’avénement de la convention de partenariat avec l’Australian Agency for International Development (AusAID) ; le renforcement du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) et son élargissement à 7 autres pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ; l’effectivité du Fonds multi-bailleur (MDTF) du CORAF/WECARD alimenté par l’Union européenne (UE) et l’Agence canadienne pour le développement international (ACDI) ; la mise en œuvre de nouvelles initiatives continentales — UniBrain, AfricaInteract qui est une plateforme d’échanges entre décideurs et scientifiques sur le changement climatique en Afrique, etc. — appuyées par le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA).

Sur le plan financier, tous ces efforts se sont traduits par la mobilisation et la sécurisation des ressources additionnelles destinées au financement de l’actuel PO. Il s’agie de 27 735 897 de dollars américains (USD) octroyés par le MDTF, 12050 000 de dollars US par l’AusAID et de 3161 000 de dollars canadiens (CAD) par l’AfricaInteract, de 6000 000 de dollars US pour le WAAPP 1B et 9000000 de dollars US pour le WAAPP 1C.


Ils se sont également traduits par un audit externe qui a, sans ambages, certifié la bonne tenue de la gestion des ressources financières du Plan de travail et budget annuel (PTBA) 2011, tout comme lors des années antérieures.

Sur le plan de la coordination et de la coopération scientifique, en lançant 14 nouveaux projets de recherche-développement, dont 6 financés par l’AusAID et 8 par le MDTF, apportent la preuve de leur caractère opérationnel l’ensemble des huit Programmes du PO — élevage, pêche et aquaculture ; cultures vivrières ; cultures non vivrières ; gestion des ressources naturelles ; politique, marchés et commerce ; biotechnologie et biosécurité ; gestion des connaissances ; renforcement des capacités et coordination.

L’année 2011 a été aussi pour le CORAF/WECARD celle de l’amélioration de sa visibilité, de son système d’information sur les résultats de recherche gérés par une base de données réorganisée, l’élaboration de 4 portails pour une meilleure communication des résultats générés par les initiatives communes aux partenaires, le renforcement des relations avec les média, le reserrement des relations entre ses acteurs et ses partenaires, le perfectionnement du système de collecte et de gestion de l’information des Systèmes nationaux de recherche agricole (SNRA) par le renforcement des capacités de leurs spécialistes de la communication.

Celui à l’honneur, cette fois, c’est le SNRA du Tchad, au travers de l’Institut tchadien de Recherche agricole pour le développement (ITRAD), son représentant au sein du CORAF/WECARD.

Deuxième pilier de l’économie tchadienne après le pétrole, l’agriculture y est fortement soutenue par la recherche, du reste, fortement affectée par les différents conflits armés qu’a vécus le pays. Cependant, Il est encourageant de noter les efforts de relance du système de recherche et de développement agricoles à l’actif des autorités nationales et avec le soutien du CORAF/WECARD.


C’est dire donc que trois ans après avoir tracé les sillons d’une agriculture durable pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, grâce à l’adoption de son Plan opérationnel, il y a tout lieu d’espérer que cette année 2011 présage, en 2012, d’une marche cadencée vers l’atteinte progressive de l’objectif et des résultats que le CORAF/WECARD s’est fixé, lui-même, « en âme et en conscience ».

Bonne lecture à toutes et à tous.

Prof. Yusuf ABUBAKAR

PCA Dr Paco Sérémé

Directeur Exécutif


ZOOM

PPAAO/WAAPP: le Programme phare en Afrique de l’Ouest

Gros plan sur le programme

Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP) est un programme initié par la CEDEAO, en 2008, avec l’appui financier de la Banque Mondiale.

Son objectif est de contribuer à l’augmentation durable de la productivité dans les filières prioritaires nationales et régionales tout en apportant un appui à l’intégration régionale comme instrument de promotion d’une croissance partagée et de réduction de la pauvreté en Afrique de l’Ouest.

Mandaté par la CEDEAO pour assurer la gestion régionale du Programme, le CORAF/WECARD assure la coordination des activités du PPAAO/WAAPP dans les pays participants,

Il assure une diffusion au niveau régional des acquis du programme;

Il assure également une mise en réseau des Centres nationaux de spécialisation (CNS) et le suivi évaluation de l’efficacité des mécanismes de diffusion des technologies et de l’évolution des indicateurs de productivité agricole dans les pays.


Le PPAAO/WAAPP est articulé autour de 4 composantes :

Composante 1 : Conditions propices à la coopération régionale en matière de développement et de dissémination des technologies améliorées,

Composante 2 : Centres nationaux de spécialisation,

Composante 3 : Financement à la demande du développement et de l’adoption des technologies améliorées,

Composante 4 : Coordination, gestion et suivi-‐évaluation

Le PPAAO/WAAPP, en chiffres (en 2011)

13 Pays participants WAAPP 1A (3 pays) Sénégal, Mali, Ghana WAAPP 1B (3 pays) Côte d’Ivoire, Burkina Faso,

Nigéria WAAPP 1C (7 pays) Bénin, Gambie, Guinée,

Libéria, Niger, Sierra Léone, Togo

Sommes mobilisées par groupe de pays

WAAPP 1A 45 millions de Dollars soit 15 millions par pays

WAAPP 1B WAAPP 1C

Le mécanisme de financement se fait soit par prêt ou par don auprès de la Banque Mondiale ou d’autres partenaires financiers.

Des Résultats significatifs pour la sous région

Au Mali, trois variétés améliorées de riz, déjà homologuées au Sénégal, ont été adoptées et baptisées localement par les paysans des régions de Tombouctou et Gao. Il s’agit de : (1) WAS 62 ou SUTURA qui signifie la quiétude pour la couverture des besoins en riz; (2) WAS 49


= SAKU (Satisfaction de toutes les attentes) ; (3) WAS 197 dénommé WAPMO (le riz du WAAPP). Toutes ces variétés ont un rendement supérieur d’au moins 15% par rapport aux variétés locales paysannes’. Au Sénégal, l’appui du Programme a permis d’homologuer 16 variétés de riz, 8 variétés de maïs et 6 variétés de sésame. Par ailleurs, 4 variétés d’arachide ont été envoyées à l’OAPI pour le certificat d’obtention végétale. Trois (3) variétés de sorghos adaptées aux différentes zones agro-‐écologiques du pays et ayant des qualités de graines appropriées à la consommation humaine et animale ont été mises au point. Par ailleurs, l’Institut de Technologie Alimentaire du Sénégal, avec le soutien du WAAPP a développé un partenariat avec les producteurs, les Organisations Non Gouvernementales (ONG) et le Secteur privé (artisans transformateurs et Agro-‐industriels) du Sénégal. Ce partenariat a abouti à la production et la diffusion d’une farine boulangère incorporant 15% de céréales locales de mil ou de maïs. Vingt (20) sessions de formation sur l’utilisation des produits locaux notamment les céréales et légumineuses ont ainsi été exécutées au profit de 200 bénéficiaires. Au Ghana, 4 variétés de manioc ont été homologuées. Il s’agit de : (1) AW 1 CSIR-‐CRI Buroni bankye avec un rendement de 59T/ha (2) AW 18 CSIR-‐CRI Ampong avec un rendement de 40T/ha ; (3) AW 34 CSIR-‐CRI Sika bankye avec un rendement de 56T/ha et (4) K 25 CSIR-‐CRI Otuhia avec un rendement de 65T/ha. Des homologations de 6 nouvelles technologies d’igname et de patate douce sont en cours cette année.

Au niveau régional

Le PPAAO/WAAPP, en 2011, s’est étendu à 13 des 15 pays de la CEDEAO, ceci est un signe de l’engouement des pays pour ce programme mais aussi le fruit du plaidoyer du CORAF/WECARD et de la CEDEAO.

En outre, dans le cadre de la collaboration régionale entre les chercheurs, une vision qui fonde l’existence du PPAAO/WAAPP, des échanges scientifiques sont régulièrement organisés pour permettre aux chercheurs d’apprendre des uns des autres et pour partager leurs expériences.

L’implication de tous les acteurs que sont les producteurs, les chercheurs, les transformateurs, le secteur privé et les décideurs politiques tant aux niveaux national que régional est le gage de la durabilité des activités du PPAAO/WAAPP.

Après trois années de mise en œuvre, le PPAAO/WAAPP est totalement approprié en Afrique de l’Ouest et se présente comme le programme phare pour l’amélioration de la productivité agricole. Ce qui augure des perspectives heureuses pour la sous-‐région


Les principales conclusions du 4ème Comité Régional de Pilotage:

Le SE a organisé, conjointement avec le pays hôte, le Sénégal, le CRP du PPAAO qui a réuni les équipes du PPAAO 1A, 1B et 1C. Cette session a été particulièrement marquée par le passage du nombre de pays de 3 à 13 et très bientôt à 15. Compte tenu de ces circonstances, le CRP a décidé que ses règles de fonctionnement devraient être révisées tout en gardant à l'esprit ses objectifs. Les propositions concrètes ont été faites par les participants à cet effet.

Les progrès sur le PPAAO 1A ont été évalués et les participants ont apprécié les efforts du SE concernant l'extension du programme PPAAO à davantage de pays membres de la CEDEAO, et ont salué ses efforts également dans la préparation du PPAAO 2A. L'extension du PPAAO à d'autres pays dans la sous-‐région est une indication de la reconnaissance croissante par les pays de l'importance du rôle du CORAF/WECARD et de ses responsabilités dans la valeur ajoutée au processus de la recherche et du développement agricoles de leurs pays. De nos jours, le PPAAO est considéré comme un mécanisme durable d’'appui des pays au Plan opérationnel du CORAF/WECARD (2008 – 2013).

Le CRP a fortement recommandé aux nouveaux pays du PPAAO de redoubler leurs efforts dans la levée des contraintes pour permettre à leurs programmes de devenir effectifs. Cela permettra également de faciliter les progrès dans la préparation du PPAAO 2A et l'intégration des deux autres pays membres de la CEDEAO (Guinée Bissau et Cap Vert).


PRINCIPALES REALISATIONS EN 2011

LES PROGRAMMES

En 2011, les programmes ont mené la coordination des activités de génération des technologies agricoles, de développement d’options politiques, de renforcement des capacités et gestion des connaissances devant conduire à l’atteinte des résultats du Plan Opérationnel 2008-‐2013 mais aussi, l’on a enregistré le lancement de 14 projets de recherche et développement. Le programme Cultures non vivrières est fonctionnel. Son gestionnaire a pris fonction et les priorités de recherche ont été identifiées et validées. Ci-‐dessous les principales réalisations par domaine de résultat du Plan Opérationnel

• Réalisations par Domaine de Résultat du Plan Opérationnel

-‐ Résultat 1 : Des technologies et innovations appropriées élaborées

Le programme Elevage, Pêche et Aquaculture, dans le cadre de la coordination du projet élevage-‐maraichage (PLM) a permis de générer les principaux résultats suivants : Six plateformes d'innovation ont été mises en place pour promouvoir le développement durable et rentable des systèmes mixtes élevage-‐laitier-‐ maraichage; quatre essais ont mis en place pour enquêter sur (a) les systèmes d'irrigation à faible coût qui accroîtront durablement la production légumière, (b) la production fourragère basée sur le double objectif cultural et


graminées fourragères semi aquatiques (bourgou), (c) la gestion de la fertilité des sols des cultures légumières à base de déchets bovins, et (d) l'amélioration des techniques post-‐récolte traditionnels de fromages Wangash.

La coordination des projets compétitifs du Programme Cultures vivrières a produits de nombreux résultats, à savoir: la mise en place de quatre plates-‐formes d'innovation et des protocoles d'essais variétaux participatifs sur le maïs, le sorgho, le niébé et l’ arachide afin de déterminer la performance de rendement des meilleures variétés sous deux régimes de fertilisants.

Le Programme Biotechnologie et Biosécurité a contribué à la mise en place d’une méthodologie de nettoyage et de multiplication de manioc qui combine des techniques in vitro et in vivo en serre dans le cadre d’un projet commissionné de l’Initiative globale de réponse à la sécurité alimentaire. Toujours dans le cadre de cette initiative, cinq lignées isogéniques de riz (NIL) portant sur l'allèle Rymv1 ont été développés à travers la sélection au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Ghana, en Sierra Leone et au Nigeria, et deux NILS (NIL2 et NIL16) ont été observées sur le terrain et dans tous les essais des pays comme étant les lignées les plus prometteuses en termes de performance en matière de résistance agronomique à la panachure jaune du riz (RYMV). Autres résultats significatifs obtenu, c sont la caractérisation artificielle du niveau réel et la nature de cette résistance, en utilisant divers isolats de RYMV collectés in situ; et une méthode intégrée innovante combinant la culture tissulaire de manioc et la multiplication sur le terrain (système de repousse) pour produire de grandes quantités de matériel végétal sain pour les agriculteurs.

A travers le projet FSP-‐Coton, des bio-‐indicateurs pour le suivi des dynamiques de populations de ravageurs du niébé ont été identifiés.

-‐ Résultat 2 : Les Options stratégiques de prise de décision pour les politiques, les institutions et les marchés sont élaborées

Le Programme élevage, pêche et aquaculture à travers le Projet PLM, a défini des options stratégiques facilitant l’accès aux marchés des intrants et des produits provenant des systèmes mixtes de production laitière et maraîchère.

Programme Cultures vivrières : le développement de 57 nouveaux entreprenariats pour la production, le traitement et la commercialisation de semences améliorées d'igname (2) et de sorgho (55), qui faciliteront l’accès aux marchés

Sous le programme Biotechnologie et Biosécurité, des options stratégiques pour la dissémination des OGM et les règlementations régionales sur les OGM ont été définies. On note aussi la définition d’options stratégiques pour l’acceptabilité du niébé Bt au Burkina Faso et une étude ex ante sur l'impact socio-‐économique de l'adoption de la technologie des gène modifiés (GM) en Afrique de l'Ouest. Les connaissances générées à partir de ces


études ont abouti à une meilleure compréhension de l'importance de la technologie GM par différentes catégories de parties prenantes. Un des principaux résultats a été l’autorisation accordée par l'Agence nationale pour la biosécurité au Burkina Faso à l'INERA pour mener des tests sur le niébé Bt.

-‐ Résultat 3 : Le système sous régional de recherche agricole est renforcé et coordonné

Dans le cadre du programme élevage, pêche et aquaculture, les capacités de 12 chercheurs ont été renforcées sur la méthodologie de sélection des sites d’intervention du projet PLM, sur le concept de l’IAR4D, sur l’analyse de la chaîne de valeur et sur les questions de genre. Quatre étudiants ont entamé des travaux de recherche pour des Masters et Doctorats.

A travers les projets qu’il coordonne, le programme Cultures vivrières a renforcé les capacités des 2585 producteurs, 77entrepreneurs, 464 transformateurs dont 70% de femmes provenant de 9 pays où sont exécutés des projets ainsi que deux étudiants sur différentes technologies objet de transfert.

Au Mali, au Burkina Faso et au Sénégal, 121 entrepreneurs du secteur privé ( dont 101 hommes et 20 femmes) ont vu leurs capacités renforcées dans la production de semences de sorgho et leur commercialisation; les capacités de 1080 producteurs, dont 21% de femmes, ont été renforcées en matière de lutte intégrée contre le striga dans le sorgho; 300 agriculteurs et entrepreneurs ont été formés à la production et la commercialisation de semenceaux d'igname au Ghana, au Nigeria, au Togo et au Bénin.

A travers le projet sur le changement climatique dont la mise en œuvre a commencé en Avril 2011, le Programme Gestion des ressources naturelles a procédé à l'affinement du cadre des résultats du projet, à l'élaboration des principales activités et à l'identification des principaux acteurs régionaux ainsi que leurs rôles et responsabilités. Il ya eu également la sensibilisation des parties prenantes clés et les Communautés Economiques Régionales en Afrique de l’ouest sur la logique et la conception de projet.

Sous le programme Biotechnologie et Biosécurité, 27 chercheurs et techniciens ont vu leurs capacités renforcées dans les domaines de l’évaluation et la gestion des risques liés aux Organismes génétiquement modifiés (OGM), à travers des formations en cours au CIRDES, la construction de serres, l’acquisition du matériel de laboratoire et de produits chimiques pour la conduite des expérimentations sur les biotechnologies identifiées pour les projets.

Au niveau du Programme Politique, marchés et commerce, 77 personnes composées de spécialistes des SNRA, du personnel du SE du CORAF/WECARD , de la BM ont été formées dans le domaine des politiques de sauvegarde environnementale et sociale et 30 chercheurs


des 22 SNRA ont été formées sur les méthodes d’analyse des impacts des politiques agricoles.

Dans le cadre du PPAAO, une Charte pour la visite d’échanges des chercheurs a été élaborée avec les parties prenantes et les mécanismes de fonctionnement des centres nationaux de spécialisation ont été discutés.

-‐ Résultat 4 : La demande pour le système d’innovation agricole provenant des groupes cibles est facilitée et satisfaite

La coordination des programmes et des projets a permis de générer des publications et des connaissances générées à travers des manuels, des revues, des articles, des brochures, des fiches d’informations et des notes politiques. Sur le terrain, il y a eu la mise en place de champs écoles, de parcelles de démonstration et de plateformes d’innovation et la réalisation d’émissions de radio et de télévision ainsi que des visites d’échanges

Spécifiquement dans du FSP Coton, une base de données sur les insectes qui se nourrissent du coton dans le système de culture conventionnelle à l’aide des produits chimiques au Bénin, au Burkina Faso, le Mali et le Togo a été mise à jour et les connaissances existent sur l'abondance relative et la diversité des différentes familles d'insectes, de leur lien avec les activités agricoles, la dynamique des populations des différentes espèces, et l'importance des différentes espèces pour la pollinisation.

-‐ Point des Projets commissionnés et compétitifs

L’année 2011 a permis de poursuivre la mise en œuvre des projets commissionnés et compétitifs en cours ou lancés en 2010. Quatorze nouveaux projets de recherche et développement ont été lancés au niveau des programmes cultures vivrières, gestion des ressources naturelles et politique, marchés et commerce.

Tableau 1 : Liste et objectifs des 14 projets lancés en 2011

N°

Projet Budget (US$)

Pays de mise en œuvre et durée

Objectif

Projets compétitifs financés dans le cadre du MDTF

1 Externalités négatives de l'intensification des terres cultivées: méthodes et outils d'évaluation et pratiques alternatives (PGRN)

490 050

Burkina Faso,

Togo, Sénégal

2011 -‐ 2014.

Analyser les risques de contamination et développer des mécanismes de gestion

alternative pour l'alerte précoce liée à l'utilisation massive de


fertilisants organiques et minéraux.

2 Optimisation des compromis entre productivité et diversité des espèces pérennes associées dans les systèmes cacaoyers d’Afrique de l’Ouest et du Centre (PGRN)

794 800

Cameroun, Côte d'Ivoire,

Ghana 2011 – 2014

Renforcer les Capacités des cacaoculteurs à accroître et diversifier la production et les revenus tout en préservant la

diversité des cultures intercalaires pérennes et l'intégrité écologique des systèmes agroforestiers du

cacao améliorées. 3 Introgression de zébus

sahéliens dans la population trypanotolérante de Boss taurus d'Afrique de l'Ouest (PGRN)

449 828 Burkina Faso, Mali, Benin. 2011 – 2014

Evaluer le risque de bovins trypanotolérants d'Afrique de

l’ouest à travers la caractérisation phénotypique et

génétique. 4 Politiques, programmes et

stratégies de gestion des ressources naturelles avec un accent sur les produits forestiers non ligneux (PFNL): Ce qui marche pour les petits exploitants et les ressources au Burkina Faso, au Cameroun et au Sénégal? (PPMC)

290 000

Burkina Faso, Sénégal, Cameroun

2011 -‐ 2014

Promouvoir le développement des politiques, programmes et stratégies pour la gestion et l'utilisation de la base de

ressources naturelles de NWFP qui sont efficients, efficaces et équitables afin de renforcer la contribution des PFNL à la subsistance des petits

exploitants, en particulier les femmes et autres groupes

vulnérables. 5 Appui à l'amélioration

durable de la productivité et la compétitivité du secteur laitier en Afrique de l’Ouest et du Centre (PEPA)

454 250

Sénégal, Burkina Faso, Cameroun, Niger et Tchad

2011 -‐ 2014

Augmenter durablement la productivité et la compétitivité de la chaîne de valeur laitière

6 Eradication de la pauvreté et autonomisation à la base par le développement intégré durable de l'aquaculture: Production Riz avec poissons et porcherie. (PEPA)

500 000

Sierra Leone, Nigéria,

Cameroun

2011 -‐ 2014

Contribuer à mener l'aquaculture à la durabilité de la pisciculture intérieure et la diversification des efforts de l'agriculture dans la zone

augmentée 7 Aquaculture intégrée

durable à étangs avec la production avicole et du riz: évaluation économique, sociale et environnementale. (PEPA)

500 000

Nigéria, Cameroun, Sierra Leone

2011 -‐ 2014

Contribuer à la création de la croissance durable de la

productivité agricole dans la zone du projet grâce à la

contribution de la production aquacole intégrée


8 Intensification écologique des systèmes de pisciculture familiale extensive en Afrique de l’Ouest et du Centre à partir d'une analyse du processus d'innovation; systèmes de pisciculture extensive (SyPiEx) (PEPA)

498 452 Cameroun, Bénin, Côte

d’Ivoire, Libéria

2011 – 2014

Améliorer la durabilité systèmes de petite aquaculture extensive de en Afrique de l’ouest et du centre basée sur une analyse des processus d'innovation de

l'aquaculture.

FINANCEMENT TOTAL 3 977 380

Projets commissionnés financés dans le cadre de AUSAID

1 Évaluation des tiques et des maladies du bétail émergents et les stratégies de lutte intégrées en Afrique de l'Ouest

500000 $ Burkina Faso, Cameroun,

Bénin 2011-‐2014

Le projet vise à étudier l’impact et les risques associés à l’introduction en Afrique de l’Ouest et du Centre, d’une tique exotique du bétail, Rhipicephalus (Boophilus) microplus (Bm). L’approche pour y arriver est basée sur l’application raisonnée de produits acaricides efficaces, l’évaluation de la résistance des tiques aux acaricides couplée à une gestion intégrée de la lutte contre les tiques.

2 Un système intégré arbres/céréales/élevage pour une utilisation durable de la terre et des conditions de vie améliorées pour les petits exploitants agricoles du Sahel (CerLiveTreeS)

2 100 000$

Burkina Faso, Mali, Niger, Cameroun 2011-‐2014

Améliorer les systèmes intégrés céréales-élevage-arbre et les moyens de subsistance des petits agriculteurs grâce à une gestion durable du territoire dans le Sahel, dans le contexte de la dégradation des terres agricoles et du changement climatique.

3 Intensification durable des systèmes intégrés

agriculture-‐élevage pour augmenter la productivité des systèmes agropastoraux et la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et du

Centre (ISIAE)

2 090 000$

Burkina Faso, Sénégal,

Cameroun, Tchad

2011-‐2014

Améliorer durablement la productivité et la production à travers l'intensification des systèmes intégrés de production végétale et d'élevage, et de contribuer à la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté dans les régions semi-arides et subhumides en AOC

4 Options d’intensification

durable des Systèmes de production agro-‐sylvo-‐

pastoraux)

2 500 000$ Burkina Faso, Mali, Sénégal,

Niger 2011-‐2014

Améliorer de façon durable la productivité des systèmes agro-

sylvo-pastorales des zones subhumides et semi-arides de

l'Afrique de l'Ouest


5 Intensification durable des systèmes intégrés d’élevage de moutons et de chèvres en

Afrique de l’Ouest 1 199 000 $ Ghana, Mali,

Gambie, Bénin 2011-‐2014

Améliorer la sécurité de la productivité agricole, des

revenus et de la nourriture par le biais des cultures intégrés des

systèmes de production de petits ruminants

6 Renforcement des systèmes semenciers en Afrique de

l’Ouest et du Centre

1 300 000$

Burkina Faso, Ghana, Mali, Cameroun 2011-‐2014

Etablir des systèmes semenciers efficaces et durables pour les principales cultures de base (sorgho, mil, maïs, niébé et arachide) au Burkina Faso, au Cameroun, au Ghana et au Mali.

Total financement

9 689 000 USD

-‐ Planification et suivi-‐évaluation,

Cette Unité a suivi la mise en œuvre du plan de travail annuel du SE du CORAF/WECARD à travers l'organisation de la revue annuelle des programmes/projets, la planification et le lancement des projets de fonds compétitifs et des projets commissionnés, la finalisation d’une stratégie de Suivi-‐évaluation (S&E) pour la gestion de la performance des projets et l’établissement des rapports techniques et financiers pour le Secrétariat Exécutif. D'autres résultats importants obtenus par ces Cette Unité concernent:

-‐ l’élaboration d’un plan d’évaluation et de gestion des risques pour le SE pour faciliter la coordination et la gestion des projets ;

-‐ En matière de renforcement des capacités, les résultats suivants ont été générés : 21 membres des SNRA provenant de 9 pays formés sur l’utilisation de l’outil « Smart Toolkit » pour le Suivi – évaluation (S&E), en collaboration avec le CTA et la capacité des spécialistes de planification et de suivi-‐évaluation du CORAF/WECARD renforcée en matière de gestion axée sur les résultats, lors d’un atelier organisé par le FARA du 21 au 25 février 2011, à Accra. Il y a également la formation du personnel de S & E des PPAAO 1A & 1B sur l’élaboration du cadre de mesure du rendement, la collecte de données, l'analyse et le reporting fondés sur les résultats pour améliorer la performance globale du projet PPAAO et la formation du personnel de S & E des projets financés dans le cadre du DFID du programme cultures vivrières sur les approches de gestion axée sur les résultats et le reporting ;

-‐ la Revue à mi-‐parcours du PTBA 2011 et l'élaboration du PTBA 2012 pour le SE ; -‐ l'élaboration d'un cadre de mesure du rendement pour le projet: «Programme

d'échange entre chercheurs et décideurs politiques pour l’ adaptation au changement climatique »


-‐ Initiatives régionales

Outre le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP) dont il assure la coordination régionale, le CORAF/WECARD a poursuivi la mise en œuvre d’autres initiatives régionales dans lesquelles il est impliqué, à savoir, le SCARDA, DONATA, RAILS, PROMISO.

SCARDA : une approche régionale de renforcement des capacités pour le développement et la recherche agricoles en Afrique a été élaborée. Vingt sept étudiants dont 18 % des femmes ont vu leurs capacités renforcées et ils ont été appuyés pour leur intégration dans leurs SNRA d’origine et les capacités des membres du SNRA ont été renforcées dans le domaine de l’intégration des aspects du genre dans les activités des projets agricoles. Les activités de cette initiative se poursuivent sur le terrain mais l’appui du Bailleur qu’est le DFID a pris fin.

DONATA : les plans et budgets annuels 2011 des points focaux DONATA et RAILS ont été consolidés en janvier à Accra et les capacités de 11 étudiants ont été renforcées à travers des formations en MSc, celles des 1294 acteurs des plateformes d’innovation sur la production et la transformation du manioc et du maïs et celles de 12 points focaux des SNRA et de leurs collaborateurs sur l’innovation en technologies et la diffusion des bonnes pratiques. Grâce à l’appui du CORAF/WECARD, la notion de plateforme d’innovation est de plus en appropriée et mise en œuvre dans les pays et les décideurs, les médias et d’autres acteurs sont sensibilisés et impliqués dans les plateformes et cela contribue à un meilleur transfert des technologies.

RAILS : Les réalisations du CORAF/WECARD, dans le cadre de ce projet concernent : le renforcement des capacités des 18 points focaux RAILS en Web 2.0 et la gestion du contenu eRAILS ; le matériel informatique a été déployé et les spécialistes en communication été formés en Guinée; l’appui en terme de gestion du contenu eRAILS aux points focaux du Cap Vert, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée Bissau dans leurs Institutions et SE pour la mise en œuvre du projet ; le matériel informatique a été réceptionné au Togo, au Tchad, en Guinée Bissau. Le spécialiste en informatique du CORAF/WECARD et le spécialiste en gestion de données ont été formés en Ouganda sur l’Outil E-‐rails 2 de gestion de base de données. Le processus d’acquisition du matériel informatique pour le Sénégal et la Mauritanie a été conduit par le SE.

PROMISO : les outils de suivi-‐évaluation ont été développés et les capacités de 22 membres des SNRA impliqués dans la mise en œuvre du projet ont été renforcées sur l’utilisation de ces outils et sur le concept de l’IAR4D


-‐ Résultats des Bases Centres

CERAAS

Le Centre régional d’étude de l’amélioration de l’adaptation à la sécheresse (CERAAS) a pour mission de fournir des solutions techniques pour réduire l’effet dépressif de la sécheresse sur les productions agricoles. Ces solutions techniques ciblent la lutte contre la désertification, l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, la réduction du déficit alimentaire et l’amélioration du niveau de vie des populations.

En 2011, plusieurs activités scientifiques à caractère national et régional ont été menées dans le cadre de la mise en œuvre de projets, de la formation d’étudiants et de la participation à des rencontres nationales et internationales.

L’essentiel des activités a été consacré à la mise en œuvre des activités du PPAO/WAAPP, le

CERAAS étant le Centre national de spécialisation sur les céréales sèches. Les principales

réalisations concernent la Gestion intégrée de Striga Hermonthica à travers les champs école

paysans (CEP). Des gains de rendement supérieurs à 40% ont été obtenus; la production de

semences prébase des nouvelles variétés de mil, de maïs et de sorgho. Les quantités

suivantes ont été obtenues : 6,064 tonnes de semences de mil, 2,707 tonnes de sorgho et 5,

156 tonnes de maïs. A ces résultats, il faut ajouter également l’homologation de 3 variétés

de mil, de 4 variétés de sorgho. Les tests de ratio alimentaire effectués ont montré que ces

variétés de sorgho à faible teneur en tannins donnaient des gains de poids vifs d’animaux

supérieurs au témoin constitué de 50% maïs.

Des densités de peuplement et des pratiques de fertilisation pouvant améliorer d’au moins

40% les rendements de la culture du sorgho de décrue ont été identifiées.

Il y a aussi la mise au point d’un prototype de « Granulateur multifonctionnel (arraw,

couscous et Thiackry) » de moyenne capacité. De nouvelles molécules (Ethyl ITC et

l’Isopropyl ITC) ont été décelées dans des plantes pour une protection des stocks de

céréales.

Autre fait majeur à signaler pour l’année 2011, c’est le départ de Dr Ousmane N’Doye, ancien Directeur du CERAAS, il a été remplacé par Dr Cissé N’Diaga, depuis février 2011.

CARBAP

Les principales activités du Centre africain pour la recherche sur les bananiers et plantains (CARBAP) durant l’année 2011 ont consisté en la mise en œuvre de projets régionaux et au


renforcement des capacités des producteurs et des chercheurs pour le développement de la culture du bananier et du plantain.

Mise en place de plateformes pour diffuser les innovations

Cette activité qui visait à contribuer à diffuser les innovations pour optimiser le développement des filières banane et plantain en Afrique Centrale a donné les principaux résultats suivants : la Formation des formateurs en faveur des groupements qui ont nouvellement adhéré à l’action du projet ; la construction d’unités de multiplication horticole; la mise en place de champs semenciers; le suivi des innovations transférées dans les plateformes ; la réalisation d’enquêtes économiques sur le fonctionnement de la filière. Promotion de technologies de gestion intégrée de la culture de plantain pour améliorer la productivité des exploitations

Dans le cadre de ce projet du CORAF/WECARD coordonné par le CARBAP dont l’objectif est de contribuer à transférer et promouvoir de nouvelles variétés et des techniques améliorées de gestion pour une plus grande productivité et profitabilité entre les petits producteurs en Afrique Centrale et Occidentale a permis d’obtenir les résultats suivants : -‐ Enquête diagnostique sur la situation de référence a été faite dans tous les pays et les échantillons de sol et de feuille sont en cours d’analyse, la mise en place de deux plateformes dans chacun des six pays bénéficiaires du projet, la formation des formateurs et des producteurs la technique de multiplication horticole et les méthodes de lutte contre les biogresseurs, un diplôme académique (MSc) a été soutenu, la planification et le suivi-‐évaluation au niveau régional et au niveau national ont été faits.

Amélioration des systèmes de culture des bananiers et plantains en zone périurbaine centra-‐africaine

La mise en œuvre de ce projet qui vise à améliorer durablement la compétitivité de la filière bananière en Afrique centrale dans le cadre des stratégies nationales de développement de cette filière a généré les principaux résultats qui sont : l’étude sur l’évaluation du pouvoir des pathogènes des nématodes dommageables présentes dans les différentes plantations commerciales a fait l’objet d’un mémoire d’ingénieur et les inventaires floristiques réalisés dans quatre plantations commerciales de banane dessert ont permis de faire une liste des adventice sous bananiers et évaluer leur statut vis-‐à-‐vis des nématodes.

En 2011, outre ces activités de suivi et de mise en œuvre des projets, le CARBAP a également organisé des ateliers et pris part à des rencontres régionales et internationales pour renforcer sa visibilité, renforcer les capacités de ses chercheurs et pour le plaidoyer dans la mobilisation de ses ressources.

CIRDES


Les principales activités du Centre International pour le Développement de la Recherche sur l’Elevage dans les zones humides (CIRDES) durant l’année 2011 ont consisté en la mise en œuvre de projets régionaux et au renforcement des capacités des producteurs et des chercheurs pour le développement de la filière élevage.

Contrôle stratégique des maladies à vecteurs

Développer et vulgariser des outils et stratégies adaptés aux capacités technico –économiques des bénéficiaires pour un contrôle efficient des trypanosomoses africaines et des maladies transmissibles par les tiques et de leurs vecteur ; ce sont les principaux objectifs de ce projet. De nombreux résultats ont été obtenus à travers sa mise en œuvre en 2011 :

-‐ Un test ELISA basé sur la détection d’un biomarqueur sérologique anti-‐protéine salivaire des glossines a été développé et est en cours de phase de validation finale avec des peptides plus spécifiques ;

-‐ L’élevage des glossines à l’insectarium du CIRDES a été mieux maitrisé et les systèmes de piégeage et les écrans de lutte sont devenus 2 à 5 fois plus performants en terme de capture suite à leur miniaturisation ou association avec des odeurs de synthèse ;

-‐ Des populations isolées génétiquement ont été mises en évidence chez les glossines et une évolution clonale des souches de Erlichia ruminantium localement se révélé être le principal frein au développement d’un vaccin régional ouest africain

Biodiversité et amélioration génétique

Au titre du programme Biodiversité et amélioration génétique, le CIRDES a réalisé :

- La caractérisation génétique à l’aide de marqueurs microsatellites chez les zébus du Niger révèle une forte variabilité génétique dans les différentes populations se traduisant par une classification en 2 ou 3 clusters.

-‐ L’inventaire de la faune ichtyologique dans deux bassins du Burkina Faso révèle 49 espèces reparties dans 18 familles dans la « Comoé » et 66 espèces reparties dans vingt une (21) familles sur une partie du « Mouhoun » ;

-‐ Le suivi de la dynamique des populations d’insectes de 8 familles d’hémiptères (Jassidae, Miridae, Pentatomidae, Cicadellidae, Coreidae, Pyrrhocoridae, Lygaeidae et Alydidae) indique que celles-‐ci sont en augmentation croissante dans les champs de coton génétiquement modifié, causant des pertes de production et des dépréciations de la qualité de la fibre. Par ailleurs, les espèces Junonia orythia et Acraea serena ont été identifiées comme des bioindicateurs probables de charge biocide dans l’environnement.


Gestion intégrée durable des ressources agro-‐sylvo-‐pastorales

Ce projet coordonné au niveau régional par le CIRDES, a dans le acdre de sa mise en œuvre généré les principaux résultats suivants :

-‐ Mise en place des cadres de concertation villageois fonctionnels dans 7 villages de la province ;

-‐ Formation des producteurs sur la Recherche-‐Action en partenariat ;

-‐ Installation de 1600 fosses fumières et compostières et développement des modes de production de fumure organique innovants (compost de tige de cotonnier) ;

-‐ Mise au point des itinéraires techniques pour la culture de plante fourragère (mucuna), des associations maïs/légumineuses (mucuna et niébé), le semis sur couverture végétale, la production et la régénération naturelle assistée du Faidherbia et sur la technique du travail du sol en sec couplé à l’utilisation de fumure organique

Le fait majeur en 2011 au CIRDES a été le choix et la prise de fonction du nouveau Directeur général, Dr Valentine CHIA Gnaoré. Le Centre a également organisé des ateliers et pris part à de nombreuses rencontres régionales et internationales sur l’élevage.

PRASAC

Le PRASAC (Pôle régional de recherche appliquée au développement des systèmes agricoles d’Afrique centrale) est une Institution de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) en même temps qu’il est un outil opérationnel du CORAF/WECARD. Son rôle est de faciliter la mise en œuvre et la coordination des activités de recherche agricole en Afrique Centrale, sous ensemble de l’espace CORAF/WECARD. Il favorise la constitution des équipes thématiques régionales et les accompagne dans la mise en œuvre des projets sous financements divers (généralement acquis sur appel à projets). En 2011, le PRASAC a ainsi abrité quatre (4) projets (MANIOC, VALRENA, PLANTADIV, ACACIAGUM, ) dont le plus important est le projet MANIOC qui a débuté en décembre dernier 2009.

MANIOC

Ce projet qui concerne la Production durable du manioc en Afrique Centrale et intégration au marché a pour objectif de contribuer à augmenter de façon durable la productivité des systèmes de production des petits paysans du manioc pour améliorer sa qualité et favoriser son intégration aux marchés. En 2011, les principales réalisations ont été : l’organisation d’ateliers méthodologiques, des réunions des Comités de pilotage, scientifiques et recherche-‐développement et des missions de suivi dans les six pays.

ACACIAGUM


Ce projet intitulé, Gestion innovante des arbres d’acacia Sénégal pour améliorer la productivité et la production de la gomme arabique au sud du Sahara est mis en œuvre dans quatre pays : le Cameroun, le Niger, le Kenya et le Sénégal a pour objectif d’augmenter la quantité mise en marché de gomme arabique provenant de l’Acacia Sénégal et sa qualité. Les premières activités de mise en œuvre de ce projet ont commencé en 2011.

PLANTADIV

Ce projet intitulé, Evolutions de la diversité des ressources génétiques domestiquées dans le bassin du lac Tchad est mis en œuvre au Tchad et au Niger et vise à mesurer les évolutions de la diversité des ressources génétiques domestiquées dans le Bassin du lac Tchad. Dans le cadre de cette initiative, des formations ont eu lieu et des études de terrain ont été menées.

VALRENA La Recherche appliquée pour la valorisation et la transformation des ressources naturelles dans un processus de lutte contre la pauvreté au Tchad et au Cameroun a permis de renforcer les capacités des institutions partenaires à développer en collaboration, des recherches scientifiques appliquées permettant l’amélioration de la santé, la connaissance et la maîtrise du patrimoine environnemental et l’augmentation du niveau de vie de la population dans un processus de développement participatif. Pour accroître la visibilité de l’Institution et contribuer à mobiliser les ressources pour appuyer les pays membres de la CEMAC, les experts du PRASAC ont participé à des rencontre internationales, régionales et sous régionales

GOUVERNANCE INSTITUTIONNELLE

-‐ Réunions statutaires

Au cours de l’année 2011, les réunions statutaires du CORAF/WECARD ont été tenues.

La première session du Conseil d’Administration (CA) s’est tenue du 25 au 27 mai 2011 à N’djamena au Tchad et la deuxième session a eu lieu du 28 novembre au 2 décembre 2011 à Dakar.

En ce qui concerne le Comité scientifique et Technique (CST), il a tenu une session extraordinaire du 24 au 28 janvier 2011 pour évaluer les propositions de recherche financés dans le cadre du partenariat CSIRO-‐AUSAID. Cet organe a tenu une retraite du 17 au 19


octobre 2011 suivie de sa session ordinaire du les 20 et 21 octobre à Saly Portudal au Sénégal.

-‐ Revues à mi-‐parcours du Plan Opérationnel et institutionnelle du CORAF/WECARD

Le Conseil d'administration a, en sa session de mai 2011 à N'Djamena, validé le choix du Cabinet EDS – Enterprise Development Services et de sa méthodologie proposée pour conduire la revue à mi-‐parcours du Plan Opérationnel. Le SE a facilité les visites de terrain pour l'équipe d'évaluateurs, et facilité l'interaction avec des partenaires dans le domaine. Enfin, le SE a consolidé et transféré au cabinet EDS, les observations des parties prenantes du CORAF/WECARD. Le cabinet a produit début novembre 2011 une version finale de son rapport qu’il a présenté au CA. Les membres du CA ont approuvé certaines des recommandations du Cabinet et a reformulé d’autres avant d’instruire le SE à élaboré un plan de mise en œuvre de ces recommandations et également les grandes lignes du 2ème Plan opérationnel du CORAF/WECARD.

Le Gouvernement des États-‐Unis d'Amérique a lancé une nouvelle initiative -‐ "Feed the Future" (FTF) qui implique les pays ouest-‐africains. A cet effet, l'USAID-‐AO a commandité auprès du cabinet-‐Systems International Management-‐ une évaluation institutionnelle de ses partenaires, le CORAF/ WECARD inclus. Le but de cette évaluation était d'apprécier la capacité institutionnelle du CORAF/WECARD à abriter et gérer les composantes de cette nouvelle initiative. L'évaluation a confirmé l'engagement pris par le CORAF/WECARD de renforcer sa gouvernance, et d'opérationnaliser la mise en œuvre de ses plans stratégique et opérationnel à travers les mécanismes de fonds compétitifs et commissionnés. En conséquence de cette revue, l'équipe d'évaluation a recommandé fortement le CORAF/WECARD à l'USAID comme un partenaire crédible que l'USAID peut valablement soutenir pour la mise en œuvre de sa nouvelle initiative FTF.

-‐ Recrutement nouveau DE : Dr Harold Roy-‐Macauley sélectionné

En Mai 2011, le CA a approuvé le choix du cabinet SRI-‐Search Firm-‐Executive afin d'aider au recrutement du nouveau Directeur Exécutif. Le processus qui a pris 5 mois a permis de présélectionner 4 candidats qui ont été interviewés du 28 novembre au 1er décembre 2011 au cours de la 2ème session ordinaire pour 2011 du Conseil d’Administration à Dakar.

Les candidats présélectionnés ont animé des séminaires sur « le rôle du CORAF/WECARD dans le développement agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre » devant les partenaires et du personnel du SE avant leur interview en session close par les membres du Conseil d’Administration.


A l’issue de l’ensemble de ce processus, Dr Harold Roy-‐Macauley, l’actuel Directeur des Programmes a été sélectionné comme nouveau Directeur Exécutif du CORAF/WECARD. Il prendra fonction le 1er Juillet 2012 dès que l’Assemblée Générale aura entériné son choix.

-‐ Gestion des ressources humaines

Les ressources humaines à l’issue de l’année 2011 se déclinent en 14 cadres supérieurs, 10 cadres moyens et 13 membres du personnel d’appui.

En début d’année, dans le cadre du renforcement du SE, trois cadres suivants ont été recrutés : Dr Abdourahamane ISSOUFOU KOLLO, Chargé de Programme de Partenariat avec AusAID/CSIRO, Dr Ousmane NDOYE, Gestionnaire du Programme Cultures Non vivrières (PCNV) et Mme Aminata SOW, Chargée de la Gestion des Ressources Humaines et des Opérations.

Aux mois de Juillet et de Septembre 2011, les assistants de programmes suivants ont été recrutés: Ndèye Oulèye ANNE, en charge de la gestion des bases de données, et Ndèye Khady LO, en charge de la communication scientifique au SE. Ainsi, le nombre total d'employés au sein du Secrétariat Exécutif est de 37.

Le volume des transactions et des opérations financières du CORAF ayant augmenté au cours des trois dernières années, un processus d'évaluation des besoins de renforcement des capacités du Département des Finances et de l'administration a été engagé et un consultant a été recruté à cet effet.

En termes de formation, le personnel de l'Unité de comptabilité du SE du CORAF/WECARD a été initié aux utilisations de base du logiciel de comptabilité -‐ TOMPRO. Cela a permis aux comptables de comprendre l'environnement du logiciel de comptabilité et l'utilisation de la fenêtre de saisie de TOMPRO pour saisir les données comptables suivant les codes établis. Quatre membres du personnel du département des programmes ont reçu une formation sur l'utilisation sans risque des pesticides dans le cadre de projets de l'USAID en Afrique de l'Ouest.

-‐ Gestion des Ressources Financières

Le budget révisé et approuvé pour l'exercice 2011 s'élève à 8 131 464 000 FCFA (18. 069.920 USD). Les ressources prévues au titre du budget et des recettes au 31 décembre 2011 s'élèvent à 5 245 961 111 FCFA (11.677.691 USD) constituant ainsi 65% du budget approuvé et mobilisé. A partir d'une analyse simple, ce taux est inférieur au ratio de 83% et peut être considéré comme faible. Cependant, il est important de noter que le flux de ressources dépend des règles de chaque partenaire financier.


-‐ Information et Communication

En termes d’information et de communication, les principales réalisations en 2011 ont contribué à améliorer la visibilité de l’Institution, à renforcer les échanges entre les acteurs et les partenaires, à mieux faire connaître les acquis des programmes à travers les publications et le renforcement des relations avec les médias.

Pour contribuer à renforcer les relations et les échanges entre le CORAF/WECARD et ses constituantes ainsi que ses partenaires, plus de 2000 parties prenantes ont été régulièrement informées sur les activités du CORAF/WECARD à travers des listes de diffusion sur les programmes et les projets. Plus de 50 spécialistes de l'information et de la communication des 22 SNRA du CORAF/WECARD ont vu leurs capacités renforcées pour élaborer leurs stratégies de communication en lien avec la stratégie régionale de communication du CORAF/WECARD. Un réseau des spécialistes communication du CORAF/WECARD a été ainsi constitué pour recueillir des informations et des données au niveau national et pour mieux diffuser l'information régionale et les données.

Par ailleurs, la stratégie de communication du PPAAO a été mise à jour par la prise en compte des besoins des pays PPAAO1C et la capacité de 13 spécialistes de communication PPAAO a été renforcée pour améliorer la collecte des informations et contribuer à diffuser les informations aux niveaux national et régional.

Une stratégie de communication du projet «Plateforme d'échanges entre chercheurs et décideurs politiques pour l’adaptation au changement climatique», financé par le CRDI et mis en œuvre par le CORAF a été développée et validée.

En ce qui concerne, les Technologies d’information et de communication et la gestion des Bases de données, 4 nouveaux portails sur le site du CORAF/WECARD ont été développés et mis à jours: le portail AusAID-‐CSIRO, la plateforme du CRDI pour l'adaptation aux changements climatiques, le portail sur l’Initiative pour la sécurité alimentaire mondiale financé par l’USAID et le Portail de la 10ème Assemblée Générale du CORAF/WECARD.

Une base de données du PPAAO a été développée et les données sur les projets, les publications et principaux résultats de recherche ont été actualisées et réorganisées pour une meilleure exploitation par les utilisateurs.

Vingt cinq résultats de recherches issus des programmes et des projets ont été édités et publiés sous forme de brochures, de dépliants, de CD Rom et également postés sur le site Web du CORAF/WECARD.

Dix numéros du bulletin mensuel en ligne-‐ CORAF ECHO ont réalisés et publiés et quatre numéros du bulletin trimestriel CORAF ACTION ont été publiés. Le document sur la Genèse et l’évolution du CORAF a été publié et distribué.

Les relations avec les médias ont été renforcées et cela a conduit à une bonne couverture médiatique des activités des projets et 20 réunions régionales organisées par le SE avec les


SNRA, améliorant la visibilité du CORAF/WECARD. Le film institutionnel du CORAF/WECARD a été diffusé sur une période de six mois dans 14 pays couverts par la chaîne régionale AFRICABLE.

Dans son rôle d’appui aux SNRA en termes de communication, le SE a facilité l’acquisition des équipements du RAILS pour la Guinée Bissau et a formé, dans leurs institutions ou au CORAF/WEACRD, les points focaux communication de la Guinée, de la Guinée Bissau, de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Cap-‐Vert. Par ailleurs les diagnostics des systèmes de communication du Nigeria et du Burkina Faso ont été réalisés dans le cadre du PPAAO 1B.

PLAIDOYER ET PARTENARIATS

Pour une mise en œuvre réussie du plan opérationnel, le plaidoyer du SE, auprès des partenaires au développement, des partenaires techniques et scientifiques, a été intense et a contribué à mobiliser davantage de ressources. Plusieurs types de partenaires ont été ciblés dans le cadre de la coopération.

-‐ Au niveau de la coopération régionale, continentale et internationale

FARA : le CORAF/WECARD a appuyé le FARA dans l’affinement du cadre de résultats de son PO permettant ainsi son alignement sur celui du CORAF/WECARD; dans l’adoption de la Stratégie du Pilier IV du PDDAA développée par le FARA, lors de la réunion des partenaires au développement et des organisations en charge de la mise en œuvre dudit Pilier, à Zurich en Suisse. Il y a eu également la révision et la validation des termes de références du Comité de pilotage du projet UniBRAIN (Universities, Business and Research in Agricultural Innovation) et la participation du CORAF/WECARD au dialogue des Ministres africains en charge de l’agriculture, des Sciences et Technologies organisée par le FARA.

CEDEAO : Avec la CEDEAO, le CORAF/WECARD a réussi à inscrire ses priorités dans le Plan d’actions de l’élevage de la CEDEAO validé par la réunion ministérielle de mars 2011 à Bamako. Le CORAF/WECARD a contribué à la revue de la mise en œuvre de l’ECOWAP/PDDAA lors des réunions technique et ministérielle de la CEDEAO tenues à Accra au Ghana.

Dans le cadre du PPAAO/WAAPP dont le CORAF/WECARD assure la coordination régionale, des résultats significatifs ont été générés.

PPAAO/WAAPP :

-‐ Le SE du CORAF/WECARD a poursuivi ses efforts en vue d’étendre et de garantir l'efficacité du programme PPAAO dans les pays membres de la CEDEAO. Dans cette optique, le SE du CORAF/WECARD a soutenu le Bénin, la Gambie, la Guinée, le Libéria, le Niger, la Sierra Leone et le Togo dans la finalisation des accords de financement et la gestion du programme PPAAO avec la Banque mondiale.

-‐ Dans le cadre du rôle de coordination du SE du CORAF/WECARD, les acteurs et partenaires du PPAAO 1A, 1B et 1C ont, au cours d'une réunion de concertation tenue à Dakar en juillet


2011, discuté des modalités pour (i) le renforcement des mécanismes de la mobilité des chercheurs ; (ii) le fonctionnement des Centres nationaux de spécialisation (CNS) ; (iii) le lancement du mécanisme régional de fonds compétitif de recherche agricole et (iv) le transfert de technologie au sein des pays du PPAAO. Suite à cette concertation des parties prenantes, un appel à propositions a été lancé sur les thématiques suivantes: (i) Recherche et développement (R & D-‐GRN) pour la gestion des ressources naturelles: gestion intégrée des terres et de l'eau pour l'adaptation au changement et la variabilité climatique (4,8 millions USD) ; (ii) recherche et développement sur la productivité agricole en Afrique de l'Ouest (5 millions USD)

Préparation du PPAAO 2A

-‐ La préparation de la deuxième phase du PPAAO 1A a été marquée par une revue des réalisations et des leçons apprises dans ce programme par les pays et le SE du CORAF/WECARD, depuis sa création en 2008. Le CORAF/WECARD et les pays ont atteint des résultats significatifs dans le PPAAO 1A qui a fourni la base pour la coopération régionale dans la génération et la diffusion des technologies agricoles. A partir des réalisations et des leçons apprises dans le PPAAO 1A, une deuxième phase – le PPAAO 2A a été conçue avec une attention particulière sur la composante de diffusion des technologies. Les documents d'évaluation PPAAO 2A ont été élaborés au niveau du CORAF/WECARD et les pays et soumis à la Banque pour financement.

Signature de l'accord de rétrocession avec les pays du PPAAO 1B

Les accords de rétrocession ont été signés avec le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire pour le PPAAO 1 b respectivement en juin et juillet 2011. Une visite conjointe CORAF / WECARD et Banque mondiale a été conduite par le Directeur exécutif du CORAF/WECARD et par le Coordonnateur principal du PPAAO (TTL) au niveau de la Banque Mondiale en octobre 2011 au Nigeria afin d'accélérer la signature de cet accord entre le Gouvernement du Nigéria et le CORAF/WECARD. Le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire ont rempli les conditions d’effectivité (entrée en vigueur, respectivement en juillet et septembre 2011).

Signature de l’accord de rétrocession avec les pays du PPAAO 1C

Dans le cadre de l’application des conditions d’effectivité du PPAAO 1c, des accords de rétrocession ont été signés avec tous les pays : Bénin, la Gambie, Guinée, Libéria, Sierra Leone, Niger et Togo. La Gambie et le Niger ont rempli les conditions d’effectivité.

CEEAC

Grâce au plaidoyer fait par le Secrétariat exécutif, une demande de financement présentée par la République du Congo à la Banque mondiale, en août 2011, pour le financement du


Programme de Productivité agricole en Afrique Centrale (PPAAC) a permis également aux Républiques du Tchad et du Cameroun de s’y joindre, constituant ainsi le nombre minimum de pays requis pour l’éligibilité au programme. La visite de travail du Ministre de la Recherche Scientifique de la République du Congo au Secrétariat Exécutif du CORAF/WECARD en Septembre 2011, suivie par celle du Directeur exécutif du CORAF/WECARD au siège de la CEEAC à Libreville en novembre 2011, a abouti aux efforts combinés et des actions pour que ce programme devienne une réalité et d'identifier une stratégie pour sa préparation au début de 2012.

AFAAS : Avec ce partenaire, le CORAF/WECARD a pris l’engagement d’appuyer la plateforme continentale d’appui conseil pour la mise en œuvre d’activités pour un meilleur transfert des technologies en Afrique de l’Ouest et du Centre. On peut noter également l’amendement et l’adoption du plan stratégique de l’AFAAS suivis de l’initiation d’une plateforme regroupant les pays francophones de l’AOC pour promouvoir les services de conseil agricole lors de l’AG de AFAAS tenue en avril 2011 à Accra au Ghana.

USAID

Depuis 2011, l’USAID met en œuvre une nouvelle initiative, Feed the Future en remplacement de l’initiative globale de réponse à la sécurité alimentaire (GFSR). Dans le cadre de la GFSR, un accord de partenariat de cinq ans (2009-‐2014) est mis en œuvre entre le CORAF/WECARD et l’USAID/WEST AFRICA et porte sur 6 projets qui s’achèvent en 2012. Du 12 au 14 décembre 2011 à Accra, une rencontre a réuni une délégation du Secrétariat Exécutif du CORAF/WECARD et les responsables de l’USAID Afrique de l’Ouest dans le cadre du partenariat entre les deux structures. Le Secrétariat Exécutif du CORAF/WECARD, à partir des leçons apprises des activités en cours, a élaboré un plan d’actions sur la période 2011-‐2016, selon la vision de la nouvelle initiative.

Ce plan d’actions a été partagé avec les partenaires de l’USAID. Les deux parties se sont accordées sur les nouvelles activités à mener en Afrique de l’Ouest dont celles liées à l’élevage et à la laiterie

AusAID/CSIRO

Le partenariat avec AUSAID est rentré dans sa phase pratique en 2011 avec la signature en janvier 2011, de la deuxième phase de l’accord de partenariat entre le CORAF/WECARD et AusAID/CSIRO portant sur : (i) l’appui institutionnel au CORAF/WECARD et (ii) la mise en œuvre de projets compétitifs et commissionnés sur les thèmes intensification des systèmes de production mixtes culture-‐élevage, les systèmes semenciers et la santé animale en AOC qui ont tous lancés avec l’implication de tous les acteurs et partenaires et surtout celle des décideurs politiques de la sous région.

Le CORAF/WECARD a fait une visite de travail en Australie en mars 2011en vue de s’inspirer d’expériences de recherche sur les systèmes de production mixtes culture élevage et d’échanger sur les perspectives de l’AusAID en matière d’appui à l’agriculture africaine à travers l’Initiative Australienne pour la sécurité alimentaire en Afrique.

Banque Mondiale

Avec la Banque Mondiale, la coopération a permis de conduire des missions de supervision des programmes du PPAAO 1A et 1B : les principales recommandations formulées à l’issue de l’atelier de restitution organisé en mars 2011 à Dakar ont porté sur : (i) la nécessité d’une meilleure mis en


œuvre du programme de mobilité des chercheurs, (ii) la préparation de la mise en œuvre de la composante fonds compétitif régional du programme, (iii) une meilleure valorisation des études réalisées sur les Fonds compétitifs nationaux, les Centres nationaux de spécialisation et leur évolution en Centre d’Excellence, (iv) la nécessité d’une plus grande implication de la CEDEAO dans la mise en œuvre du PPAAO.

Le MDTF du CORAF/WECARD, signé le 22 juillet 2011 entre la Banque mondiale et le CORAF/WECARD est devenu effectif le 30 septembre 2011. Une formation sur les procédures de la Banque Mondiale et le système de gestion du fonds a été organisée à l’intention du personnel du Secrétariat Exécutif. Le lancement officiel du MDTF du CORAF/WECARD a réuni des représentants des principaux bailleurs et la Banque Mondiale lors d'une cérémonie organisée le 14 octobre 2011 au Secrétariat exécutif du CORAF/WECARD à Dakar, au Sénégal. Il a permis de présenter aux parties prenantes ainsi qu’aux partenaires du CORAF/WECARD, le nouveau mécanisme de financement du plan opérationnel. A ce jour, les bailleurs de fonds intervenant dans le MDTF sont : l'UE (11.475.000 euros) et l'ACDI (10 millions de dollars canadiens) qui appuient le CORAF/WECARD pour une période de cinq ans.

GCRAI

Le Secrétariat exécutif a soumis en avril 2011, une offre du CORAF/WECARD suite à l’appel à la manifestation d’intérêt lancé par AWARD (African Women in Agricultural Research and Development), une initiative du GCRAI pour le renforcement des capacités professionnelles (recherche et leadership) des femmes dans le secteur agricole en vue du choix d’une institution devant abriter sa représentation en Afrique francophone.

Le CORAF/WECARD a régulièrement participé aux initiatives du GCRAI et impliqué de nombreux centres du GCRAI dans la mise en œuvre de ses projets.

-‐ Au niveau de la coopération scientifique

Les activités au titre de la coordination et la coopération scientifiques ont été poursuivies par la mise en œuvre de projets compétitifs, de projets commissionnés et de projets régionaux, en collaboration avec des partenaires scientifiques et techniques qui sont le CIRAD, l’ICRISAT, le CSIRO, le CRDI.

CIRAD : Un projet coordonné par le PBB sur le coton (FSP-‐Coton Project), financé à hauteur de 544, 480 FCFA par le ministère français des Affaires étrangères et européennes, et mis en œuvre au Mali, au Togo et au Bénin est en cours

CRDI : Un projet coordonné par le PEPA sur le «Renforcement de la résilience des petits éleveurs de bétail et des cultivateurs de légumes afin de réduire la pauvreté dans les zones semi-‐arides d'Afrique de l'Ouest -‐ PLM» financé par le CRDI à hauteur de 2 millions de dollars canadiens (CAD), en est à sa deuxième année de mise en œuvre au Mali, au Niger et au Togo.

Un projet coordonné par le PGRN sur la gestion d'une plateforme d'échange entre les décideurs politiques et les scientifiques du changement climatique en Afrique, et financé à hauteur de 3 millions CAD, a été approuvé en avril 2011


CSIRO : Avec l’appui du CSIRO, 6 projets financés par l’AUSAID, sont mis en œuvre en Afrique de l’Ouest et du Centre. Ce partenaire scientifique assure pour le Gouvernement australien la gestion du partenariat avec le CORAF/WECARD

ICRISAT : Les activités du projet sur le renforcement des capacités des producteurs et des chercheurs pour l’adaptation de manière conjointe des variétés de sorgho, de mil et des innovations sur la productions des cultures (PROMISO), financé par l’UE et le FIDA à hauteur de 3,5 M d’Euros [175 000 Euros allouées aux activités exécutés par le CORAF/WECARD, exécuté en partenariat avec l’ICRISAT et coordonnée par le PRC, se sont poursuivies. Ce projet est mis en œuvre au Burkina Faso, au Ghana, au Mali, au Niger, au Bénin et au Sénégal.

LE TCHAD A L’HONNEUR

L’agriculture, socle de l’économie tchadienne

1. Brève présentation du Tchad

Le Tchad est l'un des plus vastes pays d'Afrique centrale avec une superficie de 1.284.000 km2. Le

régime climatique le structure en trois zones principales en fonction de la latitude :

* La zone saharienne où les pluies sont inférieures à 250 mm. Dans l'extrême Nord, il tombe moins

de 50 mm de pluies et elles peuvent être nulles pendant plusieurs années de suite ;

* La zone sahélienne où il tombe 200 à 800 mm de pluies réparties de juin à septembre ;

* La zone soudanienne ou zone des savanes reçoit plus de 800 mm de pluies par an. A l'extrême Sud,

il tombe plus de 1 200 mm de pluies entre les mois d'avril et octobre.


A l’instar de la plupart des pays d'Afrique au sud du Sahara l’économie du Tchad est caractérisée par

une importante dépendance du secteur rural. Le recensement de 2009, la population tchadienne est

dénombrée à 11 175 915 d’habitants. Cependant, la population rurale représente un peu plus de

78% (8752867).

Plus de la moitié (52%) de cette population active est composée de femmes. Ses principales activités

sont l’agriculture, l’élevage et la pêche. La plupart des ménages tchadiens trouvent l’essentiel de

leurs ressources dans le secteur rural.

Avant l’exploitation du pétrole en octobre 2003, l’économie tchadienne était basée essentiellement

sur la culture du coton qui constituait environ 50% des recettes d'exportation du pays et 20 à 24%

des recettes de fiscalité. Depuis 2003, le pétrole compte pour environ 65% des exportations du pays,

reléguant la contribution de l’agriculture (production végétale) à 17%, avec le coton notamment.

2. Brève présentation du système de national de recherche agricole (SNRA) au Tchad

La recherche agricole au Tchad a commencé réellement en 1921, avec la création du centre

d’élevage de Moussoro. Il a été relayé en 1938 par celui de Ngouri. Un service agronomique du

comité cotonnier de l’Afrique équatoriale française a été mis en place et a entrepris les premiers

essais sur le coton à Fort-‐Archambault (actuel Sarh) en 1931. Il créa la Station de recherche

cotonnière de Fianga (Mayo-‐Kebbi) en 1934 et la ferme de sélection et d’essais de Bémia (Logone) en

1936.

L’Institut de recherche sur le coton et le textiles (IRCT), créé en 1946, reprit la même année au

Service d’Agriculture et de la Production animale du territoire du Tchad, la ferme cotonnière de

Tikem (Mayo-‐Kebbi), puis celle de Bébédjia, bientôt aménagée en station de recherche.

En 1960, la station centrale d’amélioration des plantes vivrières de Déli (près de Moundou) reprit les

travaux de Bâ-‐Illi et leur donna une vocation nationale en s’appuyant sur le réseau des fermes

administratives assez bien réparties sur l’ensemble du territoire cultivé du Tchad. C’est en ce

moment que la production des semences pour les cultures vivrières a été lancée au sein du Ministère

de l’agriculture.

En effet, c’est en 1972 que la structure de recherche du ministère de l’agriculture a été réduite au

rang de division des études agronomiques. Peu de temps avant la guerre de 1979, la division

d’études agronomiques était transformée en division de recherche agronomique, mais les


événements avaient interrompu ses activités. La division de recherche agronomique ne reprit vie

qu’en 1984, mais sous une redénomination en bureau de recherche agronomique (BRA).

Conçu comme en 1975 ; le BRA devait démarrer ses activités en s’appuyant sur la station de Dougui.

Faute de ressources suffisantes en eau, cette station s’était avérée peu propice à une multiplication

sécurisée des semences. Pour pallier cette difficulté, il a été créé la station de recherche

agronomique de Gassi (située à 15 km à l’Est de N’Djaména, en amont sur le fleuve Chari) en 1984. Le

projet « semence » avait des objectifs élargis d’expérimenter la production de semences en pluvial et

en irrigué, ainsi que le test des pratiques culturales à la station de Gassi, puis la diffusion des

semences en milieu paysan.

En 1986, le bureau de recherche agronomique (BRA) recevait un appui de la Banque Mondiale dans

le cadre du projet de restructuration des structures agricoles (RSA), financé par le prêt IDA.

Une réorganisation du BRA le fait disposer de deux divisions, l’une chargée de la recherche

agronomique et l’autre de la production de semences. A l’intérieur du pays le BRA avait la

responsabilité d’un réseau de 7 fermes administratives utilisées pour la production de semences et la

recherche, qui couvrait assez bien les grandes régions écologiques et administratives du pays.

Depuis l’étude du Ministère du développement rural (1991), le système national de recherche

agricole (SNRA) du Tchad a évolué vers la création plus formelle (en 1998) de l’Institut tchadien de

recherche agronomique pour le développement (ITRAD), sa deuxième principale composante

principale avec le Laboratoire de recherche vétérinaire et zootechnique (LRVZ). L’ITRAD a pour

mission la recherche dans les domaines des productions végétales, forestières, halieutique et des

ressources naturelles, la production de semences de base, la participation à la conservation des

ressources phytogénétiques et la participation à la formation des cadres spécialisés. A ces deux

principales composantes du SNRA tchadien, s’ajoutent les établissements d’enseignement

supérieurs. Pour mener à bien les activités de recherche, le SNRA s’appui sur un réseau de

partenaires au développement composé principalement de l’Office National de Développement

Rural (ONDR), les différentes Organisations Non Gouvernementales (ONGs), ainsi que les différentes

Organisations des producteurs (OPs). On peut noter la prégnance du Programme National de

Sécurité Alimentaire (PNSA) qui est désormais un partenaire important du SNRA tchadien en terme

de commanditaire des activités de recherche et de production de matériel végétal en réaction aux

problèmes spécifiques de développement.

3. Présentation de l’ITRAD


L’Institut Tchadien de Recherche Agronomique pour le Développement (ITRAD) est un établissement

public à caractère scientifique et technique (EPCST) doté de la personnalité juridique et d’autonomie

financière. Créé par la loi N° 001/PR/98 du 27 janvier 1998, l’ITRAD a ainsi mis fin aux différentes

structurations et dénomination de la recherche agricole au Tchad. Ses prérogatives couvrent les

domaines de la production végétale, halieutique et forestière, puis les technologies agroalimentaires,

ainsi que les politiques agricoles, la formation et l’encadrement des jeunes cadres nationaux. Il est

placé sous la tutelle administrative du Ministère de l’Agriculture et de l’Irrigation et dépend

essentiellement de la subvention nationale sur le trésor public.

L’ITRAD est une composante prépondérante du système national de recherche agricole (SNRA). Il

assume son mandat en partenariat avec les autres institutions composant le Système. A ce titre, le

SNRA tchadien à l’instar de ceux des autres pays africains a un certain nombre de défis à lever dans

un contexte d’insécurité alimentaire récurrente et de croissance démographique galopante,

contraint par le phénomène de changement climatique qui a des effets négatifs de plus en plus

importants sur les productions agricoles.

En dépit de l’adoption dès 1993 du Plan National à Long Terme de la Recherche Agricole (PNLTRA) au

Tchad, puis en 2002, du premier Plan à Moyen Terme de la Recherche Agricole (PMTRA I) pour la

période 2003-‐2007, la recherche agricole tchadienne est restée très limitée dans sa capacité

d’accompagner les politiques agricoles du pays.

Tirant les leçons de la mise en œuvre très peu efficace du PMTRA I, l’ITRAD, appuyé par les

partenaires du développement, s’est engagé depuis 2007 dans un processus de transformation

institutionnelle de ses méthodes, de ses pratiques et de ses relations fonctionnelles.

C’est ainsi qu’une relecture critique du PMTRA I a été faite et a abouti à l’élaboration du second Plan

à Moyen Terme de la Recherche Agricole au Tchad (PMTRA II) pour la période allant de 2010 à 2014.

Afin de faciliter une mise en œuvre efficace et efficiente des activités, l’ITRAD a élaboré avec

l’assistance de la FAO un plan opérationnel de mise en œuvre du PMTRA II.

En effet, avant 1998, année de création de l’ITRAD, la recherche agricole tchadienne a connu

quelques balbutiements quant au réel statut qui devait lui être attribué aussi bien aux rôles qui

devaient lui être dévolus. Allusion est faite ici au vrai rôle de production de connaissances et de

technologies en vue d’un développement durable de l’agriculture tchadienne, riche en ressources

foncières et hydro-‐agricoles, mais sous-‐exploitées.

Grâce à l’appui de la haute autorité du pays, la recherche a fait un progrès appréciable en réponse

aux moyens qui sont mis à sa disposition, l’ITRAD a revu son premier plan à moyen qui a abouti à un


second. Différents thèmes de recherche sont mis en œuvres, ainsi que des publications des

chercheurs qui en sont découlés. La production de semences qui vient en appui aux structures de

développement a connu depuis les quatre dernières années, une évolution exponentielle. Ceci

montre que la recherche agricole au Tchad a fait un bond significatif dans sa démarche recherche de

performance tant en qualité qu’en quantité.

Aussi, dans un contexte de changement climatique où les productions agricoles sont de plus en plus

hypothéquées par la mauvaise répartition des pluies tant dans le temps que dans l’espace, les

chercheurs sont davantage sollicités pour proposer des alternatives. Il s’agit là de mettre au point où

d’introduire des connaissances et technologies adaptées à ce nouveau défi qu’est le changement

climatique. Pour ce faire, il est nécessaire et indispensable de renforcer les capacités de l’institution

tant en moyens financiers, matériels qu’en personnel hautement qualifié. Pour l’instant le budget

annuel de l’ITRAD est d’environ 3 milliards, avec des matériels pour la pluparts vétustes, avec un

personnel scientifique en dessous de la cinquantaine.

La principale source de financement de l’Institution est l’Etat. A cela s’ajoutes les partenaires

scientifiques et techniques comme le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) du

Ministère français des Affaires étrangères, le CORAF/WECARD, Le centre du riz pour l’Afrique,

l’Institut du Sahel (INSAH), etc.

3.1. Production de matériel végétal

A défaut de structures spécialisées, l’ITRAD s’occupe également de la production de matériel végétal.

Cette activité consiste à multiplier les graines semencières et les plants de façon à les rendre

accessibles aux producteurs.

Cette présentation fait uniquement mention de la production de semences pour illustrer les efforts

faits dans ce domaine depuis les quatre dernières années (fig.2).

L’activité de production de semences vivrières à l’ITRAD se fait à trois niveaux : i) production de

semences de prébase, ii) production de semences de base et iii) production de semences de

première reproduction (R1). La production des semences de prébase et base relève des prorogatives

de l’ITRAD. Cependant, les semences de prébase sont produites uniquement au niveau des stations

de recherche agronomique, tandis que les semences de base sont produites certes en milieu

contrôlé, mais au-‐delà des stations : cette activité est menée également sur les fermes d’appui de


l’institution. En outre, la production de semences R1 est faite aussi par l’ITRAD du fait du manque

d’institutions spécialisées en la matière.

Figure 1 : Evolution de la production des semences en 4 ans (2007 à 2010)

La production des semences R1 paraît la plus intéressante dans la mesure où elle est destinée

directement aux producteurs. Chaque année l’ITRAD fait des efforts nécessaires pour augmenter la

production de cette catégorie de semences afin de répondre au besoin des producteurs en semences

améliorées. En quatre ans, l’effort consenti est passé d’environ 169 tonnes en 2007 à 1 768 tonnes

en 2010, soit un peu plus de 10 fois la production de l’année de référence (2007). Il faut souligner par

ailleurs que les productions des années antérieures étaient bien en deçà de celles de l’année de

référence citée dans cette synthèse (fig. ci-‐dessus).

Sur le plan financement, à partir de 2006, l’Etat a consenti un effort important en augmentant le

budget alloué à l’ITRAD (fig. 2). Il convient de souligner que le budget de l’institution est

essentiellement basé sur la subvention de l’Etat. Il évolue cependant en dents de scie. A partir de

2008, les recettes propres contribuent de manière croissante au budget annuel de l’institution. La

contribution des conventions avec les partenaires se signale certes, mais de manière faible,

irrégulière et décroissante pendant cette période 6 ans.


Figure 2 : Evolution du budget de l’ITRAD en 6 ans, de 2005 à 2010

3.2. Quelques projets et/ou programmes mis en œuvre par l’ITRAD

L’ITRAD met en œuvre quelques projets et/ou programmes pour l’atteinte de ses objectifs en

matière de recherche agricole. On peut citer entre autres, les projets sur :

L’ « Amélioration de la productivité du maïs (Zea mays L.) et de sa diffusion par la promotion des

technologies de gestion intégrée dans les savanes du Cameroun, du Nigeria et du Tchad ».

Le « Réseau d’analyse des facteurs limitant les productions vivrières, la diversification agricole et

l’accès au marché (AFOMDnet) »

L’ « Amélioration de la Compétitivité du Riz en Afrique Centrale CFC/FIGR/14 »

ANNEXES

-‐ Principaux ateliers et missions en 2011 -‐ Instances du CORAF/WECARD (AG, CA, CST et SE) -‐ Responsables des coordinations nationales WAAPP -‐ Listes des responsables des SNRA -‐ Responsables des Bases Centres -‐ Pays des SNRA membres

- 200 000 000 400 000 000 600 000 000 800 000 000

1 000 000 000 1 200 000 000 1 400 000 000

2005 2006 2007 2008 2009 2010

Subvention Etat

Recettes propres

Appui Partenaires


ANNEXE 1 : Principaux ateliers, rencontres stratégiques et missions organisés par le SE du CORAF/WECARD ou auxquels il a participé

Rencontres statutaires

Session extraordinaire du Comité scientifique et technique pour évaluer les propositions de recherche financées dans le cadre du partenariat CSIRO-‐AUSAID, 24 -‐ 28 janvier 2011, Dakar. Première session 2011 du Conseil d’Administration, 25 -‐ 27 mai 2011, N’Djamena.

Retraite du Comité scientifique et Technique (CST), 17 au 19 octobre 2011, Saly Portudal, Sénégal

Session ordinaire du Comité scientifique et technique, 20 -‐ 21 octobre 2011, Saly Portudal, Sénégal.


Deuxième session ordinaire du Conseil d’Administration, 28novembre au 2 décembre 2011, Dakar.

Rencontres sur le PPAAO/WAAPP

Atelier sur l’analyse des mécanismes de diffusion des technologies améliorées et des innovations dans l’espace de la CEDEAO, 3 au 4 février 2011, Dakar.

Atelier d’évaluation des besoins des acteurs dans le cadre de la mise en œuvre du modèle de simulation des rendements agricoles couplé aux TIC, 23 au 25 février 2011, Dakar.

Mission du CORAF/WECARD au Siège de Mano River Union pour échanger dans le cadre du WAAPP 1c, 2 au 3 mars 2011, Freetown.

Atelier régional sur la sauvegarde environnementale et sociale et Mission de supervision des activités WAAPP au niveau régional Synthèse des missions de supervision au niveau des pays et au niveau régional, 7 au 11 mars 2011, Dakar.

Signature de convention entre le Gouvernement de Cote d’Ivoire et la Banque Mondiale et de rétrocession avec le CORAF/WECARD dans le cadre du WAAPP 1B, le 20 juin 2011, Abidjan

Atelier de suivi-‐évaluation sur l’opérationnalisation du cadre de résultats du PPAAO/WAAPP 1-‐A et 1-‐B, 27 au 30 juin 2011, Thiès, Sénégal.

Atelier de démonstration de l’outil conçu dans le cadre du projet EarthAudit Agricultural Yield, 29 au 30 juin 2011, Dakar.

Atelier technique sous régional de revue de la stratégie de communication du PPAAO/WAAPP et renforcement des capacités des spécialistes communication des pays membres, 19 au 22 juillet 2011, Cotonou.

Atelier de partage de l'information des acteurs sur les Centres nationaux de spécialisation, la Mobilité des chercheurs, le Fonds Compétitif Régional et les Mécanismes de dissémination et d'adoption des technologies entre les pays membres, 25 au 29 Juillet 2011, Saly Portudal, Sénégal.

Appui au MRU et à la Sierra Leone pour la mise en œuvre du WAAPP 1C, Août 2011, Freetown

Atelier régional de planification du CNS Banane plantain dans le cadre du WAAPP 1B, Septembre 2011, en Cote d’Ivoire

Mission de diagnostic des systèmes de communication du PPAAO/WAAPP du Nigéria, 8 au 10 décembre 2011, Abuja.


Atelier régional de consolidation des rapports pays et du rapport régional pour le PPAAO/WAAPP 2A, 9 au 12 décembre 2011, Accra.

Mission de diagnostic des systèmes de communication du PPAAO/WAAPP du Burkina Faso, 12 au 16 décembre 2011, Ouagadougou.

Autres Rencontres d’appui à la mise en œuvre du PDDAA

Mission de supervision des nouveaux pays du DONATA, 6 au 13 février 2011

Réunion de bilan et programmation du projet de du renforcement de la résilience des moyens de subsistance, 8 au 10 février 2011, Lomé.

Atelier international sur le Changement climatique organisé par la FAO et l’UE, 22 au 26 février 2011, Copenhague.

Séminaire régional de l’Union Européenne sur le développement rural et la sécurité alimentaire, 1er au 4 mars 2011, Dakar.

Mission du CORAF/WECARD dans le cadre du Partenariat Ausaid-‐CSIRO-‐CORAF/WECARD, 18 au 29 mars 2011, Australie.

Atelier de formation des chercheurs sur les méthodes d’analyse des politiques agricoles, 21 au 25 mars 2011, Dakar.

Lancement du projet semencier dans le cadre du partenariat AusAid-‐CSIRO-‐CORAF/WECARD, 28 au 31 mars 2011, Bamako.

Atelier de formation des formateurs à la plateforme eRAILS et à l’Outil Web 2.0, 5 au 8 avril 2011, Ouagadougou.

Atelier de lancement et de planification des projets commissionnés sur les systèmes intégrés agriculture et élevage pour l’amélioration de la productivité, 11 au 14 avril, Ouagadougou.

Atelier régional de diffusion de l’utilisation des services de climatologie en Afrique de l’Ouest organisé par l’USAID, 11 au 14 avril 2O11, Ouagadougou.

3ème Symposium et Assemblée générale de l’AFAAS, 12 au 14 Avril 2011, à Accra.

Réunion avec des Parlementaires australiens sur le Partenariat Ausaid-‐CSIRO et CORAF/WECARD, 12 Avril 2011, Accra.

Atelier de lancement et de planification des projets compétitifs régionaux portant sur le thème intégration agriculture-‐élevage, 18 au 21 avril 2011, Accra.


Réunion de suivi du processus de formulation de la Politique Régionale de Recherche de la CEDEAO, mai 2011, Accra.

Atelier de formation sur l’Evaluation des risques liés aux Plantes Génétiquement modifiées en région tropicale dans le cadre du projet FSP coton, mai 2011, Burkina Faso

Préparation pour la deuxième phase du PPAAO/WAAPP 2A, Juin 2011 à Dakar

Visite du Directeur Exécutif du CORAF/WECARD à la station d’AfricaRice de Saint louis, 29 Juin 2011.

Revue annuelle de la Politique de croissance et de développement agricoles (AGRODEP) organisée par l’IFPRI, 8 au 10 juin 2011, Dakar.

Atelier de validation des méthodologies de recherche des projets dans le cadre du partenariat Ausaid-‐CSIRO-‐CORAF/WECARD, 15 au 17 juin 2011, Cotonou.

Atelier de planification et de lancement du projet sur le contrôle intégré des tiques et des maladies transmises émergentes en Afrique de l’Ouest et du Centre, 20 au 22 juin 2011, Cotonou.

Atelier de formation des formateurs dans le domaine de la gestion intégrée des ravageurs et la sécurité des pesticides dans le cadre des projets commissionnés financés par l’USAID, Juin 2011

Réunion de partage sur la nouvelle initiative de l’USAID-‐Afrique de l’Ouest « Feed the Future », Juin 2011

Atelier méthodologique sur le changement climatique dans le cadre du partenariat CRDI-‐CORAF/WECARD, 27 au 29 juin 2011, Dakar.

Conférence Panafricaine sur le Coton, Juin 2011 à Cotonou au Bénin Lancement des activités de la revue à mi-‐parcours du Plan Opérationnel 2008-‐2013 du CORAF/WECARD, 4 au 8 juillet 2011, Dakar.

Atelier régional sur les politiques et stratégies de transformation des produits alimentaires agricoles en Afrique de l’Ouest et du Centre, 11 au 13 juillet 2011, Saly Portudal.

Atelier régional sur l'élaboration d'un plan d'action pour la mise en œuvre de la politique genre du CORAF/WECARD, 19 au 20 juillet 2011, Conakry.

Mission d’échanges entre une délégation du CSIRO et le CORAF/WECARD dans le cadre du partenariat entre ces deux organisations, 25 au 29 juillet 2011, Dakar.

Atelier régional sur le suivi et l’évaluation de l’ECOWAP/PDDAA, Juillet 2011, Lomé au Togo 2011


Atelier de finalisation de la règlementation régionale en Biosécurité dans l’espace CEDEAO, Août 2011

Validation de l’étude de référence et de détermination des priorités de recherche du PCNV, 1 au 3 Août 2011, Dakar.

Atelier de planification du programme « Climate Smart Agriculture » du PDDAA, Août 2011 à Dakar.

Troisième réunion de concertation UEMOA-‐CEDEAO-‐CILSS sur les initiatives en matière de biosécurité en Afrique de l’Ouest, Août 2011, Ouagadougou

Semaine scientifique d’AfricaRice, Septembre 2011à Cotonou au Bénin

Réunion des experts et des Ministres de Africa Rice, Septembre 2011 à Banjul

Visite de travail du Ministre congolais de la recherche scientifique au Siège du CORAF/WECARD pour la mise en place du PPAAC, le 20 septembre 2011, Dakar

Atelier régional de sensibilisation des acteurs sur le projet de plateforme d’échanges dans le domaine du changement climatique, Septembre 2011, Abuja

Réunion de suivi du processus de formulation de la politique régionale de recherche de la CEDEAO, Octobre 2011, Abidjan.

Renforcement des capacités des spécialistes communication des 22 SNRA, 11-‐14 Octobre 2011, Lomé

Visite d’une mission australienne pour découvrir les Systèmes de culture du coton en Afrique de l’Ouest, Novembre 2011, Mali, Burkina Faso.

Lancement de trois projets compétitifs en Afrique de l’Ouest et du Centre, 1er au 4 novembre 2011, Douala.

Mission de renforcement de la Coopération, CORAF/WECARD-‐CEEAC, 2 au 3 novembre 2011, Libreville.

Atelier régional de développement de scénarios CCFAS en Afrique de l’Ouest, 2-‐4 novembre 2011, Dakar.

Atelier de revue des activités du Partenariat AUSAID-‐CSIRO-‐CORAF/WECARD de l’initiative sur la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre, 9 au 12 novembre 2011, Dakar et Bamako.

Mission technique pour les préparatifs de la 10ème Assemblée générale et de la 3ème Semaine scientifique en Afrique de l’Ouest et du Centre, 14 au 15 novembre 2011, N’djamena.


Atelier régional de formation en suivi-‐évaluation, 14 au 18 novembre 2011, Cotonou.

Atelier régional de lancement de trois projets compétitifs en Afrique de l’Ouest et du Centre, 22 au 25 novembre 2011, Dakar.

Atelier CORAF-‐USAID West Africa sur l’initiative Feed the Future (FTF) de l’USAID, 14 au 16 décembre 2011, Accra.

N° NOMS FONCTION ET INSTITUTION ADDRESSE TELEPHONE E-MAIL

1 ALI MAMSHIE Azara

Project Coordinator - WAAPP Ghana

Min. of Agriculture POBox MB 37 Accra

GHANA 233 222 403 985 alimamshie@

yahoo.com

2 ANGNIMAN Pierre Ackah

Directeur Exécutif FIRCA 01 BP3726 Abidjan 01 22522528181/82

[email protected] [email protected]

3 CHIKWENDU Damian O.

Coordinator WAAPP Nigeria

ARCN Mabushi Abuja NIGERIA 234 80 37 03 61 05 dochik2001@

yahoo.com

4 DABIRE Atamana Bernard

Coordonnateur National-PAFASP

01 BP 6285 Ougadougou 01

226 50 30 42 79 Cel 226 70 20 06 08

[email protected]

5 DEMBELE A. Réjane Koné

Secrétaire Exécutive CNRA

Coordinatrice WAAPP Mali

Rue Mohamed V Bamako MALI 223 66 73 79 10 rkone@cnra-

mali.org

6 DIALLO Boubacar

Coordonnateur Délégué WAAPP1C Guinée - Bureau de

Stratégie et Développement

Ministère de l'Agriculture BP 1523 Conakry

GUINEE

224 60 29 50 45 224 62 29 10 65

[email protected] [email protected]

7 KAINDANEH Pete WAAPP Coordinator SIERRA LEONE kaindaneh@g

mail.com

8 SENE Oumar Coordonnateur - WAAPP Sénégal Sacré Cœur II VDN 221 77 332 71 93 oumarsene20

[email protected]

9 SOSSEH Sheikh Tijan

Coordinator - WAAPP GAMBIA

Néma Kunku THE GAMBIA 220 997 04 06 locust@qanet

.gm

10 ZINNAH Moses

Coordinator for WAAPP Liberia

Min.of Agriculture Somalia Drive, Gardnersville

Monrovia, Liberia

231-6-420-955 [email protected]

11 ADOU RAHIM ASSIMIOU

Coordonnateur opérationnel

WAAPP

Ministère Agriculture, Lomé,

Togo

(+228) 90 18 77 69/ 99 60 47 33

[email protected]

12 Yénakpondji Janvier CAPO-CHICHI

Coordonnateur du ProCAD

Ministère Agriculture Cotonou, Bénin

+229 90 03 32 05

email: [email protected]

13 Assadeck Mohamed

Coordonnateur du WAAPP Ngier

[email protected]


ANNEXE 2 : Liste des Coordonnateurs du WAAPP

rapport annuel 2011 - coraf.org annuel 2011… · uemoa( union(economique(et(monétaire ......

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