rapport final du conseil consultatif · 2013. 5. 10. · i'homme exigent une education des citoyens...

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  • RAPPORT FINAL du CONSEIL CONSULTATIF

    des EDUCATE URS de la REGION des GRANDS LACS

    2 la COMMISSION M I X T E INTERNATIONALE

    SEPTEMBRE 1993

    ISBN 1-895085-70-5

    lmprimie au Canada sur papier recycle

    Photo sur la couverture : O The Image Bank, Tom Mareschal Gouttes de rosee sur une toile d'araignee

    I I

    Commission mixte internationale International Joint Commission

  • "Bonjour, je m 'appelle Severn Suzuki . . .

    ((Bonjour, je m'appelle Servern Suzuki ... Je fais partie d'un groupe de jeunes gens de 12 et 13 ans qui essaient de deranger ... Je n'ai rien a cacher. -Je me bats pour mon avenir ... Au cours de ma jeune vie, j'ai rQve de voir de grands troupeaux d'animaux sauvages, des jungles et des forQts pluviales pleines d'oiseaux et de papillons, mais maintenant je me demande s'ils seront toujours la pour mes enfants. Avez-vous eu a vous preoccuper de pareilles choses a mon Bge? ... Je ne suis qu'un enfant et je ne possede pas toutes les solutions, mais je veux que vous vous rendiez compte que vous non plus vous ne les possedez pas ... Si vous ne savez pas comment

    ~.

    reparer les choses, s'il-vous-plait arrQtez de les briser.

    Je ne suis qu'un enfant et pourtant je sais que nous faisons tous partie d'une mQme famille qui compte 5 milliards de membres; en fait, elle compte 30 millions d'especes et nous partageons tous le meme air, la mQme eau, le mQme sol - les frontieres et les gouvernements ne pourront jamais changer cela. Je ne suis qu'un enfant et pourtant je sais que nous sommes tous dans la mQme galere et que nous devons agir comme si nous faisions partie d'un seul et meme monde pour atteindre un seul et mQme objectif ... N'oubliez pas pourquoi vous assistez a ces conferences, pour qui vous faites cela - nous sommes vos enfants. C'est vous qui decidez dans quel genre de monde nous grandirons ... Je vous mets au defi; s'il-vous- plait, faites que vos actions correspondent a vos paroles.))

    Severn Suzuki, 12 ans,

    fondateur de Environmental Children's Organization, s'adressant aux &le'gueues de la Confirence des Nations Unies pour l'environnement et le &veloppement & Rio de Janiero, Bre'sil, en 1992.

    i i i

  • Resume des r'ecommandations et conclusions

    I. INTRODUCTION

    11. HISTORIQUE ET RESULTATS h

    Ill. CONSTATATIONS'ET RECOMMANDATIONS

    Annexes

    Liste des membres du Conseil consultatif des .educateurs de la region des Grands Lacs

    References

    vii

    1

    5

    1 1

    23

  • RESUME DES RECOMMANDATIONS E T CONCLUSIONS

    Le Conseil consultatif des educateurs de la region des Grands Lacs recommande que : ~. ~

    Tous les tats et toutes les provinces de la region des Grands Lacs revoient leurs lignes directrices en matiere d'education pour inclure les mandats, ou du moins les objectifs precis des mandats existants, en matiere d'education environnementale, et fournissent le financement necessaire pour assurer leur incorporation a tous les niveaux et dans diverses matieres; et

    ces mandats ou objectifs comprennent les objectifs specifiques visant a incorporer les Grands Lacs dans une variete de matieres a divers niveaux, y compris les sciences, la geographie, les etudes sociales, I'histoire, les mathematiques et I'art mais sans se limiter a ces seules matieres.

    Tous les services de I'education des colleges et universites des Grands Lacs et du Saint-Laurent creent les cours et les programmes necessaires pour assurer que tous les etudiants dipldmes reqoivent une formation en education environnementale. Les questions relatives a I'environnement des Grands Lacs devraient etre incluses dans une variete de matieres, notamment les sciences, la geographie, les etudes sociales, I'histoire, les mathematiques et I'art mais sans s'y limiter.

    Les colleges et les universites de la region des Grands Lacs et du Saint- Laurent mettent au point des programmes d'education environnementale afin de s'assurer que les etudiants dipldmes soient des citoyens respectueux de I'environnement. De tels programmes doivent inclure dans le cadre de I'enseignement les questions environnementales"basees sur la collectivite e t fournir au mil ieu universitaire toutes les possibilites d'incorporer les sujets environnementaux dans une variete de matieres. Les questions liees aux Grands Lacs doivent etre le principal sujet a inclure dans le programme d'education environnementale.

    Des partenariats entre les organismes d'education, le commerce et les medias d'information soient crees afin d'ameliorer la quantite et la qualite de I'information presentee a la television. ~ t a n t donne que la television constitue la principale source d'information des Canadiens et des tats uniens, un programme wVigie des Grands Lacsn semblable aux segments tres populaires de Earthwatch (Vigie de la Terre) devrait htre mis au point et fourni aux televisions locales qui le presenteraient au debut ou a la fin des actualites. II faut egalement des annonces des services publics et autres methodes rentables pour informer le grand public. v i i

  • INTRODUCTION

    En tant qu'habitants des ~ t a t s - ~ n i s et du Canada, nous apprenons presque chaque jour de nouvelles decouvertes concernant les problemes de I'environnement, comme I'epuisement de la couche d'ozone, la destruction des forBts ombrophiles, I'extinction d'especes et la pollution de notre atmosphere, notre eau et notre sol. Malgre notre souci d'un environnement sain, les problemes peuvent sembler incomprehensibles ou au-dessus de nos moyens en raison de notre aptitude limitee a mettre nos idees en ac- tion. Malgre nos meilleures intentions et nos efforts pour traiter des ques- tions locales par le biais du recyclage et de la conversion de I'eau, bon nombre d'entre nous se sentent impuissants a fournir des solutions aux preoccupations environnementales regionales et planetaires, et nous continuons a vivre notre vie de tous les jours.

    L'effet de cette inaction est evident. ~ t a n t donne que notre vie est de plus en plus influencee par la mondialisation de I'economie en cette fin de siecle et par les politiques qui vont au-dela de la collectivite locale, il devient de plus en plus difficile de reconnaitre et de comprendre la f a ~ o n dont les actions personnelles influent sur la sante de I'ecosysteme local, regional et m6me planetaire. Et pourtant, cette reconnaissance et cette apti- tude a tenir compte des considerations locales et planetaires dans nos agissements est m6me plus essentielle de nos jours que jamais auparavant. L'interdependance entre les nations et le fait qu'il est de plus en plus impor- tant de relever les defis environnementaux pour assurer la survie de I'homme exigent une education des citoyens de la terre pour qu'ils puissent agir en fonction des besoins de la collectivite locale et planetaire.

    L'education est la cle du changement a long terme de la valeur que chacun accorde a son milieu et de la f a ~ o n dont chacun agit envers son environnement. L'education environnementale, qui est le theme ou le slo- gan de ccpensez mondialement, agissez localement)), peut favoriser les changements au niveau de la personne et de la societe qui s'attaquent aux causes de la pollution et de la deterioration de I'environnement. Elle y parvient en fournissant aux citoyens de tout bge la possibilite de participer a un apprentissage qui a trait a leurs interBts ou a leurs preoccupations, en se concentrant sur des actions qui refletent leurs connaissances et leurs valeurs et en aidant les apprenants a Btre responsables de leurs actions dans le contexte de I'interconnectivite et de I'interdependance avec le milieu dans lequel ils vivent.

    L1educati,on environnementale permet aux,etudiants et aux citoyens de comprendre le rapport qui unit les humains .et-le milieu naturel. Elle leur fournit les ccoutils)) necessaires pour prendre des decisions individuelles et societales eclairees au sujet de I'utilisation des ressources naturelles. Une strategie efficace en matiere d'education environnementale, comme le souligne ((Water Quality 2000)), ((commence a I'ecole primaire ou I'objectif est de presenter les sciences de !'environnement - de la nature - comme

    1

  • Ce rapport comprend une etude des programmes entrepris au cours des quatre dernieres annees par la Commission et son Conseil consultatif des educateurs des Grands Lacs pour encourager I'utilisation des themes et des e tudes d e cas des Grands Lacs a f i n d e favo r i se r I 'educat ion env i ronnernenta le dans la region. D'apres les eva luat ions d e ces programmes et une recherche additionnelle, les initiatives actuelles en ma t ie re d 'educat ion env i ronnementa le y s o n t sou l i gnees e t l es recommandations en vue de mesures prises par tous les secteurs de la collectivite des Grands Lacs et du Saint-Laurent y sont presentees.

    Le degre de sensibilisation vis-a-vis des problemes concernant les ecosystemes locaux, regionaux et planetaires a ete considerablement accru au cours des dix dernieres annees. II y a tout lieu d'btre optimiste etant donne que de nombreux citoyens sont de plus en plus conscients des p rob lemes e t qu ' i ls accroissent les connaissances necessaires p o u r connaitre leur r61e dans la sante de I'ecosysteme des Grands Lacs et d u Saint-Laurent. La region continuera de connaitre des problemes de gestion de I'ecosysteme jusqu'a ce que les experiences d'apprentissage permettent a tous les citoyens d'acquerir les connaissances, les competences et I'engagement necessaires pour participer aux efforts en matiere de protec- t ion et de restauration de I'environnement et de les appuyer. Ce faisant, nous nous doterons des cles pour nous assurer qu'en tant qu'habitants de la region des Grands Lacs et du Saint-Laurent, nous pourrons vraiment agir selon nos valeurs et nos preoccupations pour la sante de toutes les parties de cet ecosysteme.

  • I I .

    La Commission mixte internationale (Commission) a joue u n r61e important dans la sensibi l isat ion des col lect ivi tes des Grands Lacs en mat ie re d'environnement au cours des v ing t dernieres annees. Des reunions publiques tenues sous les auspices d u Groupe de consultation sur les pollu- tions dues aux utilisations des terres, des reunions annuelles et biennales sur la qualite de I'eau des Grands Lacs, des tables rondes, des conferences transmises en direct par satellite et des publications ont toutes fourni une abondance d'informations et de possibilites de parti'ciper a la restauration et a la protection de I'ecosysteme des Grands Lacs. La Commission a permis d'accroitre la sensibilisation en matiere d'environnement dans le domaine de l'education par le biais de plusieurs initiatives au cours des dix dernieres annees. qui reconnaissent le r61e fondamental que joue l'education en ce qui a trait aux progres realises en vertu de I'Accord relatif a la qualite de I'eau dans les Grands Lacs.

    Ripertoire du matiriel 6ducatfdes Cjrands Lacs

    Le Comi te des cons idera t ions sociales et economiques d u Consei l consultatif scientifique pour les eauxdes Grands Lacs de la Commission a commence a cooperer avec le monde de I'education en 1984 lors d'une enquete faite aupres de plusieurs centaines d'educateurs et de createurs de programmes d'education afin de determiner le materiel qu'ils trouvaient le p lus ut i le pour enseigner au sujet des Grands Lacs. Cette enquQte a egalement identifie ce qui etait utilise le plus souvent par les professeurs dans les diverses domaines et a divers niveaux.

    U n questionnaire de suivi a ete envoye au debut de 1987 par le Conseil consultatif scientif ique pour mett re a jour les reponses de sa premiere enquete. Ces resultats o n t ete combines pour produ i re la premiere edition du Directory of Great Lakes Education Material (repertoire d u materiel educatif des Grands Lacs). Ce repertoire n'etait pas conGu pour constituer une liste exhaustive de tout le materiel disponible. La liste qu i y f igure servait plut6t a identifier le materiel le plus utilise et les sources d'autres programmes sur les Grands Lacs.

    Les resultats des deux premieres enquQtes ont indique plusieurs choses interessantes au sujet du type de materiel sur les Grands Lacs et de sa disponibilite jusqu'au milieu des annees 1980. Alors que la majeure partie du materiel produit au cours des annees 1970 s'adressait a des auditoires plus jeunes et avait tendance a mettre I'accent sur la geographie, I'histoire et la navigation, le materiel ecrit au debut des annees 1980 s'adressait a des auditoires plus vieux et portait sur les questions de qualite o u de quantite de I'eau des Grands Lacs. Une grande variete de depliants et de rapports tech- niques publ ies par les agences gouvernementales et les organisations environnementales et de recherche ont ete utilises par les educateurs pour

  • sujet des questions relatives aux Grands Lacs.* II est particulierement recommande que :

    ((... les ~ t a t s , les ministeres de I'education, les districts scolaires et les associations professionnelles ... accordent une grande priorite a la formation prealable et en cours d'emploi des enseignants sur les quest ions re lat ives aux Grands Lacs ... Le Groupe d e t rava i l recommande qu'un groupe dl.experts en formation prealable et en cours d'emploi provenant des diverses localites se reunissent afin de determiner les strategies visant a presenter une telle format ion pa r t i cu l i e re aux Grands Lacs e t a d e t e r m i n e r les r d l e s et responsabilites des diverses organisations c~ncernees. ) )~

    Vers la f in de 1989, la Commission mixte internationale a repondu en creant le Conseil consultatif des educateurs des Grands Lacs (Conseil), constitue des experts en education environnementale provenant de chaque tat et province de la region des Grands Lacs, pour conseiller le Conseil consultatif scientifique pour les eaux des Grands Lacs, et ensuite le personnel de la Commission, et I'aider au depart a repondre aux besoins deseducateurs. Afin d'encourager les educateurs a developper les connaissances, les apti- t u d e s e t l a con f iance necessaires p o u r i n c o r p o r e r I ' educa t ion environnementale des Grands Lacs dans leurs pratiques d'enseignement, les membres d u Conseil ont organise des ateliers d'une journee et des stages d'une semaine dans leur localite respective, et termine la recherche sur le statut et les besoins de I'education environnementale des Grands Lacs et d u Saint-Laurent. Voici un resume des activites et des constatations du Conseil dans ces domaines.

    Ateliers

    Les membres d u Conseil ont tenu o u parraine 33 ateliers partout dans la region des Grands Lacs, de juillet 1990 a mai 1993. La duree des seances a varie de 4 heures a 2 jours, avec plusieurs objectifs generaux. Les partici- pants ont p u :

    recevoir une introduction et du materiel au sujet des principaux aspects d e I'ecosysteme des Grands Lacs - Saint-Laurent, de la valeur des lacs pour la region, des questions environnementales dont doit faire face la region et les impacts des activites humaines sur I'ecosysteme; clari f ier leurs connaissances personnelles, leurs at t i tudes et leurs valeurs au sujet de cet ecosysteme;

    Divers chercheurs de 1'6tude intitulee ((Relative Effectiveness of Four Modes of Dissemina- tion of Curriculum Materials)), 1985, dont Rosanne Fortner, membre du Conseil, ont conclu qu'ccil ne suffit pas de simplement donner une activite a un professeur. Elle ne servira pas ... Pour la propagateurs de materiel d'education, i l est clair que I'argent est mieux utilise en petits ateliers qui ont tendance a attirer les professeurs qui utiliseront le plus le materiel presente.)) Commission des Grands ~acs; 1989. Great Lakes Education : Issues and Opportunities for the Region's Classrooms, Final Report of the Task Force on Great Lakes Education to the Great Lakes Commission. Ann Arbor, Michigan, p. 31.

    7

  • grand nombre etait d'avis que pour ameliorer leurs connaissances et leur niveau de confiance pour &tre tout a fait-confortables et pouvoir incorporer ces sujets dans leur cadre d'enseignement de facon reguliere, i ls avaient besoin d'instructions supplementaires e't d'un .appui additionnel. Le Conseil a donc etudie diverses options, notamment des seances o u des stages d 'une sema ine tenus - e n coopera t i on avec les o rgan isa t i ons . communautaires ou regionales qui pourraient .parrainer'ces . stages . au cours

    . . des prochaines annees.

    Le premier de ces stages s'est tenu a Isle Royale en juillet 1991 a titre de projet pilote avec le Centre d u lac ~ u p e r i e u r . Les m&mes objectifs utilises dans la conception des seances de I'atelier on t ete incorpores dans

    . . la conception d u stage et elargis pour comprendre :

    des possibilites de premiere main d'obtenir les resultats des recherches les plus recentes sur les Grands Lacs de la part de scientifiques qui se trouvent dans la region ou se tient le stage, de reunir les participants appartenant a une variete d'agences, de groupes et d'organisations qu i peuvent fournir des informations et de I'assistance; partager des activites et des programmes d'enseignement deja elabores par les participants; et mettre au point des echantillons de lecon o u des canevas d'etude pour utilisation individuelle ou en groupe, a I'aide de techniques qui tiennent comptent de divers modes de pensee et divers styles d'apprentissage et d'enseignement.

    Apres que les stagiaires eurent termine avec succes ce stage pilote, d'autres recherches ont ete faites afin d'identifier les organisations, agences o u universites qui pourraient donner des stages d'education environnementale sur les Grands Lacs et le Saint-Laurent dans d'autres regions des lacs. U n point d'interet axe sur chaque lac a ete developpe par le Conseil en fonction des resultats d u stage pilote, auquel cas les participants provenant des tats et des provinces des alentours etaient peu interesses a apprendre au sujet d u lac Superieur en tant que microcosme representant cette grande region. Cette approche a egalement ete utilisee avec succes pendant plusieurs annees dans le bassin d u lac Erie, ou le Ohio State University (Universite de tat de I'Ohio) donne u n cours d'une semaine sur I'education sur les Grands Lacs a son Stone Laboratory, sur I'ile South Bass.

    En 1992, le Conseil a participe a la production d u stage sur le lac Ontario en cooperation avec I'universite Brock, alors que le stage sur le lac Superieur a ete parraine et tenu entierement par le Audubon Center for the North Woods. Ces entites poursuivront leurs programmes couronnes de succes au cours des prochaines annees, e t deux autres stages sont ac tue l l emen t pa r ra ines p o u r les lacs M i c h i g a n e t Huron, d o n n e s respectivement par I'University of Wisconsin -Green Bay et le Michigan Sci- ence Teachers Association. A la f in de ces deux derniers stages pilotes, u n stage d'education environnementale sur les Grands Lacs a ete cree pour le bassin hydrographique de chaque lac. D'autres etudes sont necessaires pour mettre au point un stage portant sur I'ecosysteme du fleuve Saint- Laurent.

  • III. CONSTATATIONS E T RECOMMANDATIONS

    STATUT DE L'ED UCATION ENVIRONNEMENTALE DANS LES ETATS E T LES PROVINCES DES GRANDS LACS

    Mandats en matiire d'e'ducation environnementale

    Le Canada et les ~ t a t s - ~ n i s partagent des similarites et des differences lorsqu'il est question des mandats de I'enseignement regulier. La Loi constitutionnelle de 1867 du Canada permet a chaque province de legiferer en matiere d'education selon sa propre culture et sa propre histoire. Les provinces etablissent les objectifs et les normes en matiere de programmes de cours, et chaque commission scolaire locale designe ses programmes de cours pour repondre a ces exigences ainsi qu'aux besoins locaux. Les com- missions scolaires sont assez autonomes et peuvent ajouter d'autres exigences ou priorites afin de repondre aux besoins de leur collectivite.

    A Itinstar du Canada, les normes en matiere d'education aux ~ t a t s - Unis sont des droits constitutionnels reserves a chaque tat, qui est libre d'etablir ses propres objectifs que des programmes d'education adoptes et finances par le federal essaient de completer. Par exemple, le National En- vironmental Education Act de 1990 a etabli des partenariats entre IiEnvironmental Protection Agency des ~ t a t s - ~ n i s et d'autres agences federales, les institutions d'enseignement locales, les agencies des etats et les organisations non gouvernementales afin d'accroitre la comprehension du public relativement a I'environnement nature1 et faire avancer et developper I'education et la format ion en matiere d'environnement. Des subventions sont accordees en fonction de la loi pour accroitre les efforts des tats et de chaque region, et creer un National

    '

    Consortium for Environmental Education and Training, etabli en 1992 a I'Universite du Michigan. Comme dans le cas des commissions scolaires provinciales, les commissions scolaires des tats disposent d'une grande liberte et d'une grande autonomie en ce qui a trait a la conception des programmes scolaires pour repondre aux exigences fixees par tat et a toutes les dispositions que ces commissions scolaires jugent importantes

    ' pour le bien de leur collectivite.

    Les objectifs du ministere de ta ducat ion de IfOntario en matiere d'education, fixes en 1980, comprennent des exposes generaux sur I'inclusion- de I'education environnementale. ~ t a n t donne que ces objectifs ne contenaient rien d'officiel, le pourcentage de I'enseignement portant sur I'environnement dependait en fin de compte de I'interiSt et de la motivation de chaque enseignant et des directives qu'il recevait de la commission scolaire locale. La province est en train de reorganiser le processus d'apprentissage de la premiere a la neuvieme annee, de facon a ce qu'a la

  • ressources naturelles)) (Illinois), ccdes consequences ecologiques des choix dans I 'ut i l isation de I 'environnement et des ressources naturelles)) (New York) et c(de I'education en matiere de conservation de I'energie et des ressourcesn (Ohio). En Indiana, les questions environnementales sont integrees dans les programmes de connaissances off iciels, de la maternelle a la douzieme annee.

    La restructuration qu i se fait actuellement en Pennsylvanie, au Michigan, au Minnesota et en Ontario af in d'inclure, entre autres, I'education environnementale est encourageante. Cependant, etant donne que rien de precis n'est etabli dans la plupart des directives des tats et des provinces des Grands Lacs et que la plupart des educateurs n'ont pas reGu de formation afin d'incorporer les etudes environnementales dans leur enseignement, le pourcentage de I'education environnementale qu'un enseignant a deja inclus ou va inclure dans le cadre officield'apprentissage depend de son niveau d'interet, des directives et de I'appui fourni par le \ Conseil d'education local ou les autres organismes.

    D'apres le nombre de reunions d'associations de I'education et de seances de preparation des enseignants demandees et tenues sur les ques- tions environnementales et la methodologie de I'education, il apparait clairement que l'education environnementale est un mouvement de base qui produit certains resultats positifs en ce qui a trait au niveau global de sensibilisation a I'environnement dans la region. Ce mouvement de base pousse egalement les agences des tats a reviser leurs directives en matiere de programmes d'enseignement et leurs normes en vue de I'obtention du dipl6me, te l que soul igne dans bon nombre des descr ipt ions susmentionnees.

    Mi5me avec les progres realises suite a ces initiatives informelles, les buts, les objectifs et les programmes de I'education environnementale ne seront pas consideres comme des elements legitimes et necessaires a I'education de chaque enfant tant que les gouvernements locaux et les gouvernements des tats et des provinces de la region ne s'engageront pas plus a fond et ne fourniront pas un plus grand financement. ~ t a n t donne que de nombreuses matieres bataillent deja pour avoir une place dans le programme scolaire, meme les professeurs les plus engages sur le plan de I'environnement ont de la difficulte a trouver du temps pour introduire ces notions dans leurs classes de cours. L'engagement officiel entraine automatiquement la reconnaissance, le financement et le soutien en matiere de formation pour assurer que les professeurs disposent des connaissances et de la confiance necessaires pour infuser cette matiere a tous les groupes d'sge.

    Tout aussi important, le Conseil est au courant qu'il y a un nombre limite de conseils scolaires dans cette region - le Niagara South Board a St. Catharine's, Ontario, le Sandusky, Ohio public school system et le Windsor, Ontario public schools - qui incluent des directives pour I'instruction au sujet des Grands Lacs a divers niveaux. On continuera a prendre les lacs pour acquis tant que les jeunes n'apprendront pas des leur tout jeune %ge au sujet des lacs, de leurs valeurs economiques et esthetiques pour la region et des impacts que les humains ont sur I'ecosysteme. Si les

  • Dans le cadre d'une etude independante du Conseil, 22 universites de I'Ontario et du Quebec ont ete questionnees. Trois ecoles des sciences de I 'education on t repondu qu'el les avaient incorpore ent ierement I'education environnementale dans leur programme de formation des enseignants, alors que quatre avaient fait quelque chose de semblable et huit davaient aucun programme precis a ce sujet, mais avaient inclus I'environnement dans un contexte plus large dans les cours de geographie ou de sciences. Cinq ont signale que les Grands Lacs constituaient un sujet mineur ou que ce sujet n'etait pas inclus dans leur programme, et quatre signalaient que les lacs etaient un sujet enseigne dans d'autres matieres, comme la biologie ou les sciences aquatiques. Aucune de ces universites n'a signale les Grands Lacs comme un element fort de leur programme.

    Les etudes environnementales ne sont pas considerees comme un domaine de concentration pour le premier certificat d'enseignement en Ontario, c'est pourquoi les etudiants qui ont un inter& particulier pour cette matiere doivent completer un processus de qualification additionnelle. Le processus de reorganisation du ministere de ducatio ion de I'Ontario devrait . inclure des disposi t ions exigeant un programme de format ion des enseignants en education environnementale pour les enseignants pratiquant et les nouveaux. A I'heure actuelle cependant, ces exigences n'incluent pas les Grands Lacs comme un sujet prioritaire.

    Aux ~ t a t s - ~ n i s , des' programmes d'etude environnementale sont disponibles dans presque 200 colleges et universites du pays. Peu ont cependant des l iens directs avec les programmes d u ministere de ducation ion. Dans la region des Grands Lacs, 26 des 40 institutions qui ont repondu a u n questionnaire d u Conseil of f rent une certaine fo rme d'education environnementale ou des etudes sur les Grands Lacs dans leur programme de formation des enseignants, particulierement dans des cours de sciences. Dans les universites ou il existe d'importants programmes, ces derniers sont directement lies aux mandats et aux normes de tat, comme au Wisconsin et, plus recemment, en Pennsylvanie.

    ~ t a n t donne que les col leges, universi tes et autres ecoles professionnelles forment la plupart des gens qui enseigneront aux enfants au Canada et aux ~ t a t s - ~ n i s , ils doivent etre responsables de fournir la for- mation necessaire pour assurer que les educateurs peuvent transmettre leurs connaissances, leurs competences et leur engagement relativement a I'ecodeveloppement de la region des Grands Lacs et du Saint-Laurent, et du monde. Par consequent, le Conseil recommande que :

    tous les services d'education'des colleges et universites de la region des Grands Lacs et du Saint-Laurent creent les cours et les programmes necessaires pour s'assurer que tous les eleves diplemes reqoivent de la for- mation en education environnementale. Les questions environnementales des Grands Lacs doivent btre incorporees dans une variete de matieres, y compris mais non seulement les sciences, la geographie, les etudes sociales, I'histoire, les mathematiques et I'art.

    Ces memes colleges et universites sont responsables de la preparation des gens qui gereront les institutions publiques et privees. ~ t a n t donne que les

    1 5

  • AMELIORER LES PARTENARIATS DE L'EDUCATION ENVIRONNEMENTALE DES QRANDS LACS

    Le Conseil croit qu'il est essentiel que I'education environnementale des Grands- Lacs soit reconnue et institutionnalisee dans les structures existantes de I'education, et reconnait qu'une croissance continue en ce sens se fera le plus souvent par une approche ascendante. L'education environnementale est et demeurera un effort de base de par ses objectifs et sa conception.

    Le succes des efforts visant a ameliorer la sensibilisation au sujet de I'ecosysteme des Grands Lacs et du Saint-Laurent est principalement le fruit de ces approches. Les centres d'interpretation de la nature par exemple sont le point central de nombreux programmes communautaires sur I'environnement. Les directeurs voient des changements positifs dans la f a ~ o n dont les enseignants utilisent ces centres; les educateurs cherchent des programmes qui font participer activement les enfants relativement aux preoccupations environnementales plut6t que demander simplement I'information. C'est la un pas dans la bonne direction vis-a-vis des methodes d'education axees plus sur I'action, comme celles mises de I'avant dans I'education environnementale.

    Programmes et matiriels

    Dans la region des Grand5 Lacs et du Saint-Laurent, les organisations existantes et nouvelles participent de plus en plus aux programmes de sensibilisation au sujet des lacs. Le Center for Great Lakes and Aquatic Sciences de Ann Arbor au Michigan metactuellement sur pied une exposi- t ion it inerante qu i sera presentee aux visiteurs dans les centres

    'commuriautaires, les marinas, les hbpitaux, les aeroports et les centres commerciaux et, dans la mesure du possible, lors de journees portes ouvertes sur les navires de recherche regionaux offertes par une variete d'institutions. Le Center for Environmental Study, egalement au Michigan, termine actuellement une etude pilote pour une serie de messages radio hebdomadaires d'une minute soulignant les questions et les problemes des Grands Lacs. Ces messages seront diffuses aux heures de pointe par les stations commerciales partout dans la region. L'universite McMaster en Ontario produit actuellement une serie radiophonique en 40 parties sur des sujets environnementaux propres au Canada, notamment une discussion des questions des Grands Lacs.

    Ces programmes et d'autres programmes du genre sont des elements essentiels du scenario de I'education environnementale des Grands Lacs etant donne qu'ils donnent au grand public la chance d'apprendre au sujet des questions relatives a I'ecosysteme de la region et de participer a la solution de ces problemes. Le Conseil recommande que:

    des partenariats soient crees entre le service d'enseignement, le secteur commercial et les medias afin d'ameliorer la quantite et la qualite de I'information donnee a la television. ~ t a n t donne que la television est la

  • dans la region par le biais d'ateliers obligatoires, comme ce fut le cas avec les programmes eprouves. Un tel projet devrait l t re entrepris des qu'on aura trouve un financement suffisant et permanent provenant dune coali- tion d'agences, d'organisations et d'industries afin d'assurer la repartition et I'utilisation adequate des ressources.

    Ateliers et stages

    En ce qui a trait aux educateurs, le Conseil a appris que les ateliers et les . stages sont essentiels pour fournir aux participants le suivi necessaire afin

    qu'ils se sentent a I'aide lors de I'utilisation d u materiel sur les Grands Lacs dans le cadre de I'enseignement. Le succes reel de ces seances peut etre mesure non seulement en termes de valeurs de I'experience pour les educateurs, mais egalement par.la f a ~ o n dont les experiences motivent les participants a I'action. Ces ateliers et stages permettent le plus souvent un engagement personnel de la part des educateurs a integrer I'ecosysteme des Grands Lacs et d u Sa in t -Laurent dans l eu rs p r o g r a m m e s d'enseignement sur une base permanente. Le Conseil conclut que les stages d'une semaine, crees pour chaque Grand Lac, offrent une chance unique aux agences et aux industries dans la region de chaque lac de refleter leur engagement a la restauration des Grands Lacs en parrainant des stages a venir offerts aux educateurs et au grand public, et le Conseil les encouragent a collaborer avec les commanditaires existants pour assurer la bonne application de chaque stage dans les annees a venir.

    Bureau principal des Cjrands Lacs et du Saint.Laurent

    La C o m m i s s i o n m i x t e i n te rna t i ona le a j oue u n r61e c le dans l e developpement et la croissance de I'education environnementale dans la region des Grands Lacs. Sa creation d u Repertoire du materiel educatif des Grands Lacs et d u Conseil consultatif des educateurs de la region des Grands Lacs, son appui aux ateliers et aux stages, et le developpement d'une variete de materiels d'information et d'education on t grandement ameliore le niveau de sensibilisation aux questions relatives aux Grands Lacs partout dans la region. Ce faisant, la Commission est devenue la principale source de materiel et d'entraide a ce qui a trait a I'information destinee aux educateurs dans ce bassin hydrographique.

    Les citoyens et les educateurs recherchent une source commune qu i leur fournisse un acces facile a une variete de materiels sur les Grands Lacs e t le Saint-Laurent, une source q u i assure I'entraide e t la fo rmat ion necessaires pour les aider a comprendre et a s'engager davantage dans la solution des problemes relatifs a I'ecosysteme des Grands Lacs et d u Saint- Laurent. On s'attend a ce que la Commission poursuive son r61e d'entraide e t de coordinat ion en matiere d'education et de sensibi l isat ion d e la collectivite jusqu'a I'etablissement d'une autre ressource.

    U n tel centre de ressources o u bureau principal devrait, d'apres le Conseil, jouer plusieurs r6les. Premierement, le r61e le plus important serait d e serv i r d fen t rep6 t o u d e cent re d e d i s t r i bu t i on d u mater ie l , des

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  • deja inclus. Cet institut a des liens etroits avec les programmes d'enseignement dans plusieurs secteurs preoccupants et peut beneficier de nombreux colleges et universites de la region de Niagara : I'universite Brock et le State University of NewYork a Buffalo, qui loge le Great Lakes Re- search Consortium et le Great Lakes United.

    Le sous-comite du Conseil croit que le Eastern Michigan University, a Ypsilanti, au Michigan, constitue egalement un emplacement possible comme bureau principal, bien qu'il serait difficile d'y assurer un acces facile aux deux pays et que cette universite n'a pas ete aussi active en matiere de gestion environnementale dans la region des Grands Lacs. Les bureaux secondaires possibles qui ont exprime leur interkt en ce sens comprennent les organismes suivants, sans y Qtre limites;

    Lake Superior Center, Duluth, Minnesota Milwaukee Lake Schooner, Ltd., Milwaukee, Wisconsin Chicago Academy of Sciences, Chicago, Illinois University of Michigan via the National Consortium for Environmental Education and Training, Ann Arbor, Michigan Northern Michigan University, Marquette, Michigan Michigan Technical University, Houghton, Michigan Consortium for International Earth Science Information Network, Saginaw, Michigan Great Lakes Commission, Ann Arbor, Michigan Ohio State University in Columbus, Ohio Centre de prevention de la pollution dans les Grands Lacs, Sarnia, Ontario Centre des sciences de IfOntario a Toronto, Ontario Brock University in St. Catharine's, Ontario University of Windsor, Windsor, Ontario Maritime Discovery Center, Rochester, New York The American Forum for Global Education, New York, New York Biod6me de Montreal, Montreal, Quebec

    II faudra voir si d'autres emplacements et d'autres programmes de cooperation pourraient Qtre appliques a cet effort de bureau principal d'information regionale. Le Alliance for Environmental Education par exemple cree actuellement un reseau interactif de centres de formation et d'education environnementales partout aux ~ t a t s - ~ n i s , en cooperation avec le Tennessee Valley Authority et I'Environmental Protection Agency des Etats-Unis. On s'attend a ce que chaque centre developpe un savoir-faire propre a sa region geographique et cree des programmes de d'information et de formation qui peuvent ktre partages avec les autres regions.

    Le Conseil croit que I'etablissement d'un bureau principal pour I'education environnementale dans la region des Grands Lacs et du Saint- Laurent, comptant au moins un bureau secondaire dans chaque tat et chaque province de cette region, peut assurer la coordination, I'entraide, I'information et la formation necessaires pour sensibiliser davantage les personnes et les collectivites relativement a cet ecosysteme. Par consequent, le Conseil recommande que :

  • Si les humains continuent a deployer des initiatives fragmentees pour resoudre les problemes environnementaux et eliminer les actions qui menacent serieusement notre ecosysteme regional et planetaire, I'environnement continuera de se deteriorer au point de menacer eventuellement la survie m6me des humains. Alors que nous celebrons la popularite croissante du Jour de la terre, qui demontre effectivement la sensibilisation - si ce n'est I'action - de plus en plus grande du public relativement aux problemes environnementaux qui menacent notre planete, nous devrions songer a le renommer ccJour de I'humaniten etant donne que ce n'est pas la terre que nous essayons de sauver mais plutdt notre capacite a survivre a sa surface suite a nos propres actions. Comme le dit la legende amerindienne, la terre survivra et se remettra de nos erreurs ecologiques longtemps apres que le dernier humain aura quitte la planete.

    En 1987, le Conseil consultatif scientifique a declare ccqu'il etait utopique de croire que nous puissions gerer efficacement des systemes aussi complexes que les Grands Lacs ou I'ecosysteme du bassin des Grands Lacs; tout ce que nous pouvons faire c'est d'influer sur les utilisations et les abus humains des ressources naturelles dont nous dependons)). Par le biais de I'education environnementale, nous pouvons apprendre et enseigner aux autres a apprecier I'impact des activites humaines sur I'ecosysteme et chercher a restaurer et a proteger sa qualite.

    Alors que les adultes se sentent quelquefois depasses par les problemes auxquels le monde est confronte, les enfants n'ont generalement pas peur d'agir. Ils semblent comprendre que m6me si chacun de nous n'est qu'une petite partie de la solution, nos efforts combines peuvent avoir un impact considerable. Les enfants apprennent par leurs experiences educationnelles a respecter I'environnement et a en prendre soin, c'est pourquoi ils peuvent avoir Line influence sur les valeurs et les actions de leurs parents pour creer un changement de comportement au niveau de la societe. Sans ce changement, le systeme actuel de lutte contre la pollution et de preservation de I'environnement par le biais de reglements continuera a echouer.

    La prevention est la. cle du succes en matiere de protection environnementale, aussi bien sur le plan ecologique qu'economique. Les agences federales, provinciales et locales et les agences des tats responsables de la protection environnementale depenseront leur argent intelligemment, en vertu de leur nouveau mandat relatif a la prevention de la pollution, s'ils augmentent leur appui aux initiatives d'education environnementale qui ameliorent les connaissances de la valeur d'une telle perspective. Tous les secteurs de la societe ont des inter6ts dans la restauration et la protection de I'ecosysteme des Grands Lacs et du Saint- Laurent et peuvent jouer un r61e important par le biais d'initiatives

  • DES GRANDS LACS

    Bill Clemens 8 Hunt Club Drive Scarborough, ON M I N 2W8

    Sally DeRoo 5819 Merkel Road Dexter, MI 48103

    Brent Dysart Laurel Creek Nature Centre Waterloo Region C.S.B. 91 Moore Avenue Kitchener, ON N2H 3S4

    Rosanne Fortner Ohio State University 29 W. Woodruff, 059 Ramseyer Columbus, OH 43210

    Paul Heltne Chicago Academy of Sciences 2001 N. Clark Street Chicago, IL 60614

    Linda Humphreys Michigan Department of Natural Resources

    Office of the Great Lakes Stevens T. Mason Building PO Box 30028 Lansing, MI 48909

    Barry Jamason NY State Dept of Education Room 212 EB Albany, NY 12234

    Tom Kearney Educator, Derby Middle School 1300 Derby Road Birmingham, MI 48009

    Mike Kobe School City of Hammond 41 Williams Street Hammond, IN 46320

    Karen Landis 167 Olentagy Street Columbus, OH 43202

    Ed Lanktree Windsor Board of Education Programming Department 451 Park Street West Windsor. ON N9A 6K1

    Dave Marsh Coordinator of Programs West Parry Sound Board of Education 70 lsabella Street Parry Sound, ON P2A 1M6

    Bruce Matthews Coalition/Educ. in the Outdoors P.O. Box 2000, Park Center Cortland, NY 13045

    John Miller P.O. Box 322, 1044 Main Street Beaver Bay, M N 55601

    ,Kim Mumper Pennsylvania Fish Commission Bureau of Education & Information P.O. Box 1673 Harrisburg, PA 17105-1673

    Dan Sivek Wisconsin Center for Environmental Education

    Learning Resources Center University of Wisconsin Stevens Point, WI 54481

    Beverley Croft Commission mixte internationale 100 avenue Ouellette Avenue, 8ieme etage Windsor, ON N9A 6T3 OU C.P 32869 Detroit, MI 48232-2869

    Wally Poole 1605 Station Street Fonthill, ON LOS 1E3

    Sally Cole-Misch Commission mixte internationale 100 avenue Ouellette, 8ieme etage Windsor, ON N9A 6T3 OU C.P. Box 32869 Detroit, MI 48232-2869

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  • ((A MOINS QUE quelqu'un comme vous

    s'en fasse inormiment,

    les choses n'iront

    vraiment pas mieux.))

    The Lorax, par Dr Seuss