semaine digitale #13 - fleishman-hillard france

8
+ La Semaine Digitale #13 (vue par) Fleishman-Hillard France Semaine du 25 au 29 avril 2011 Contact : Michael JOVANOVIC Directeur des Stratégies Digitales [email protected]

Upload: fleishman-hillard-france

Post on 30-Oct-2014

822 views

Category:

Technology


1 download

DESCRIPTION

 

TRANSCRIPT

Page 1: Semaine Digitale #13 - Fleishman-Hillard France

+

La Semaine Digitale #13

(vue par) Fleishman-Hillard France Semaine du 25 au 29 avril 2011

Contact : Michael JOVANOVIC – Directeur des Stratégies Digitales – [email protected]

Page 2: Semaine Digitale #13 - Fleishman-Hillard France

2

La Semaine Digitale #13

Fleishman-Hillard France

La Semaine Digitale #13

Lundi 25 avril

Mash-up digital

Google : les 3 premiers résultats d’une recherche génèrent 6 clics sur 10

Une étude très intéressante menée récemment sur l’impact du placement des liens dans les recherches Google.

Nous y apprenons que les 3 premiers résultats génèrent quasiment 60% des clics des internautes effectuant des recherches :

- 36,4% pour le premier - 12,5% pour le second - 9,5% pour le troisième

De façon assez surprenante mais logique, la 11

e position (c'est-à-dire le premier lien de la 2

e

page de résultats) est souvent bien plus cliquée que la 10e, preuve que dans l’esprit de

l’internaute, les résultats en haut de page sont les plus « pertinents ».

Les lettres Z et X plébiscitées dans le nom donné aux médicaments

Une étude très intéressante avait été publiée en décembre 2010 par le British Medical Journal, reprise ici par le site Super Gélule. Un constat qui montre et qui explique l’essor des noms en X et Z dans les médicaments des laboratoires pharmaceutiques.

L’essor des carnets de santé en ligne

Un très bon article du Figaro revient sur l’essor des outils « online » pour gérer ses données médicales.

Le Figaro revient sur les différents acteurs de ce changement de masse qui incite les utilisateurs à être plus autonomes sur la gestion de leur propre santé et de celle de leurs proches.

Un essor qui pose d’autres problèmes : la confidentialité et la sécurité des données hébergées par ces services mais également la capacité des internautes à s’auto-éduquer, et ce d’autant plus depuis l’annonce de la semaine européenne de la vaccination

Page 3: Semaine Digitale #13 - Fleishman-Hillard France

3

La Semaine Digitale #13

Fleishman-Hillard France

Mardi 26 avril

Digital et médias sociaux : usages professionnels et personnels dans l’entreprise

Deux types d’usages peuvent être distingués

- L’usage professionnel, dans un cadre de communication interne - L’usage personnel, via l’utilisation de réseaux sociaux en milieu professionnel

Il est tout aussi important de distinguer un effet générationnel dans l’utilisation du digital, car c’est clairement la tranche 14-27 ans qui tire les usages vers le haut : pour 52% d’entre eux, le temps passé à dialoguer en ligne a tout autant de valeur que celui réellement passé à socialiser dans la vie réelle.

Du point de vue de l’usage professionnel

Même si 14,5% des professionnels du marketing et de la communication avouent ne toujours pas utiliser Twitter dans le cadre de leur travail, il faut ici sortir des outils pour entrer plus profondément dans les usages. Deux cas récents prouvent qu’une bonne gestion des règles d’utilisation de l’outil digital en interne peut avoir divers effets très bénéfiques.

Le cas Texas Instruments

En mettant en place un programme de formation pour faire de ses commerciaux de véritables « conversation agents », Texas Instruments forme ses collaborateurs à mieux utiliser les outils digitaux en interne, mais aussi pour représenter la parole de l’entreprise sur les médias sociaux et sites officiels de l’entreprise.

A terme, c’est près de 29 000 employés qui devront être capables de répondre à une sollicitation d’un client, à juger de la tonalité d’une retombée online, et à agir ou réagir en fonction.

A titre d’exemple, le monitoring sur les médias sociaux a été étendu à l’ensemble de l’entreprise qui – pour des raisons budgétaires – associait auparavant la veille de la réputation en ligne uniquement aux départements « profitables ».

Concernant le programme de e-learning, c’est un module de 50 minutes qui permettra aux employés de comprendre et interagir sur les réseaux sociaux que sont Facebook et Twitter mais également auprès de blogs et blogueurs influents.

Le cas Pfizer

Pour Pfizer, le souci était un peu différent : après avoir fait feu de tout bois pour utiliser l’outil digital en interne et à tous les niveaux hiérarchiques, la cellule de communication interne s’est finalement retrouvée dépassée aux alentours de 2008 :

- Près de 400 sites intranet d’informations étaient disponibles au niveau mondial au sein de l’entreprise

- Les équipes internes avaient quant à elle réussi à ouvrir plus de 10 000 espaces collaboratifs, une grande majorité étant obsolètes et/ou inactifs

- Pas de charte graphique harmonisée et aucun outil de tracking et/ou de mesure

de satisfaction des employés sur la mise en place de ces espaces collaboratifs

Page 4: Semaine Digitale #13 - Fleishman-Hillard France

4

La Semaine Digitale #13

Fleishman-Hillard France

Un large programme interne, « Pfizer World » a donc été monté autour de 3 piliers : CONNECT, EDUCATE et LISTEN (to employees)

- CONNECT, pour permettre aux employés d’accéder plus simplement aux espaces collaboratifs qui les concernent directement, mais aussi et surtout via mobile

- EDUCATE, pour donner accès via un « learning center » à un programme de certification et de formation où les employés pouvaient créer leur avatar, leur profil et prendre des cours en ligne autour de l’histoire de Pfizer

- LISTEN, en donnant la possibilité aux employés de remonter des idées, transmettre

leurs feedbacks et des expériences terrains sur le « Colleague Message Board », accessible à tous

Du point de vue de l’usage personnel

Les fameuses « social media policies » sont très souvent le point de départ d’une règlementation d’usage des réseaux sociaux dans l’entreprise.

Pour autant, nombreuses sont les « policies » parfois trop larges – et donc difficilement applicables car permissives sans vraiment l’être, et n’explicitant pas les éventuelles sanctions encourues par les employés dérogeant à ces règles – ou parfois trop intrusives.

Le récent cas d’un employé licencié pour avoir insulté l’un de ses supérieurs sur Facebook est en passe de faire jurisprudence aux Etats-Unis : en effet, l’employé en question a réussi à faire plier son entreprise après avoir indiqué que les « social media policies » en vigueur étaient beaucoup trop vagues en matière de ce qu’il était possible ou non de faire.

Et l’article en question lève des points très intéressants sur le fait que la sphère privée et professionnelle ne sont aujourd’hui qu’une unique et même sphère lorsque l’usage des réseaux sociaux est autorisé sur le lieu de travail.

D’où le choix de plus en plus d’entreprises de préférer fermer l’accès à ces réseaux sociaux depuis les postes de travail des employés, pour ne plus avoir à faire face - entre autres - à ce type de cas de figure. A ce sujet, trois articles intéressants à lire :

- Comment gérer l’usage personnel d’Internet ? - Internet au bureau : les entreprises vont-elles devoir instaurer le filtrage des sites

Internet ? - Le filtrage d’Internet, déjà une réalité dans les entreprises

Page 5: Semaine Digitale #13 - Fleishman-Hillard France

5

La Semaine Digitale #13

Fleishman-Hillard France

Mercredi 27 avril

Les instituts de sondage en ligne pour 2012

Nous en avions parlé dans La Semaine Digitale #2, les partis politiques ont pris d’assaut les réseaux sociaux, en créant leurs propres plateformes communautaires, en passant par les « créateurs de possibles », mais également le collectif « OMG » et la Coopol.

Plus récemment, même Bayrou s’essayait à une interview Twitter pour tenter de rester dans la tendance tandis que le Twittoscope était lancé par TNS SOFRES, TF1 News, Métro et Semiocast.

En réponse à ce positionnement de TNS Sofres, l’institut de sondage Ipsos vient de créer la plateforme « France(s) 2012 » :

- Une plateforme qui prend des airs d’entretiens qualitatifs avec 100 français représentatifs de la population

- Une approche basée sur des retours qualitatifs et non plus quantitatifs (comme c’était le cas pour le Twittoscope)

- Une véritable création d’un fil rouge emmenant les internautes vers 2012, en

analysant le ressenti de ces 100 internautes face à l’ensemble des prises de parole politiques

A cette occasion, l’institut Ipsos s’est prêté au jeu de l’auto-interview pour expliquer plus en détail l’intérêt de créer cette « communauté quali online », et Brice Teinturier a posté une vidéo expliquant la démarche ici.

Un événement qui ne va pas plaire forcément à tous les politiques, puisque la triangulaire « médiatico-politique et sondagière » dénoncée par Ségolène Royal semble n’en être donc qu’à ses débuts (dans le Petit Journal du 21 avril, à partir de 8.30min).

Page 6: Semaine Digitale #13 - Fleishman-Hillard France

6

La Semaine Digitale #13

Fleishman-Hillard France

Jeudi 28 avril

#Marrakech #Argana

Une fois de plus lors du récent attentat mené à Marrakech, Twitter était en première ligne pour diffuser les premières informations et échanger autour de ce drame.

Un rôle important qui s’est traduit par la création d’un hashtag de circonstance (#Marrakech) et des actions directement liées :

- Relais des premières photos et vidéos du lieu de l’explosion - Appel à témoignages et mise en relation avec les différentes ambassades - Appel à donner son sang dans les différents hôpitaux proches du drame - Un véritable contre-pouvoir au manque d’information des médias classiques

L’occasion de sélectionner une quinzaine de tweets qui retracent la « timeline » de l’événement.

Page 7: Semaine Digitale #13 - Fleishman-Hillard France

7

La Semaine Digitale #13

Fleishman-Hillard France

.

Page 8: Semaine Digitale #13 - Fleishman-Hillard France

8

La Semaine Digitale #13

Fleishman-Hillard France

Vendredi 29 avril

Will ♥ Kate et inversement

Du point de vue digital, ce qui était important ce vendredi, c’était la forte mobilisation sur le web pour relayer le mariage de Will & Kate, d’après le constat qu’en faisait le site Slate.fr

D’après certaines estimations du Telegraph, et à seul titre d’exemple :

- Plus d’1 milliard de personnes dans le monde devraient avoir regardé le mariage à la télévision, bien plus que l’investiture de Barack Obama, pourtant hautement plus symbolique

- Quant à Twitter o 5000 tweets par minute, c’est ce qui est attendu lors du mariage, et

c’était aussi l’annonce de la mort de Michael Jackson o 3000 tweets par minute, c’était lors du but espagnol en final de la Coupe

du Monde 2010 o 1200 tweets par minute, c’était lors du tsunami au Japon

Une grande démesure donc… qui a également été relayée sur Google, puisque près de 9 000 articles par jour ont été postés autour de ce mariage, à l’approche de l’événement.

Dans un souci d’efficacité, cet événement a également permis à Twitter de se positionner une nouvelle fois au-delà du simple usage « journalistique ». Cette fois-ci, Twitter rend la télévision plus « live ». Selon Robin Sloan, la TV tweetée, c’est l’avenir. En France, DevantLaTele.com s’est lancé en février 2010 pour donner une dimension sociale à la petite lucarne. D’où l’importance du hashtag (#rw11 #royalwedding #BuckinghamTaRace…) qui permet de donner vie à un événement.

Comme un symbole, même 3M a profité de l’occasion pour afficher son Post-It.