songadina numéro 001 - avril-mai-juin 2009 (conservation international)

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Bulletin trimestriel 001 - Avril - mai - juin 2009 Pourquoi ce bulletin de liaison ? La crise écono- mique mondiale et les soubre- sauts politiques que Madagascar a connus depuis le début de l’année n’ont en rien atténué les dés environ- nementaux  auxquels nous faisons face, bien au contraire. En ces temps troublés, le devoir de préserver les ressources naturelles et les bénéces qu’elles nous apportent devient encore plus impératif. De ce point de vue, j’ai été frappé par le courage extraordinaire et le dévouement manifestés par le staff de Conservation International et par ses partenaires dans la poursuite de leurs activités sur le terrain au bénéce des communautés, au milieu desquelles nous travaillons. Ainsi a pu être préservé et consolidé tout le chemin que, ensemble, nous avons parcouru au cours des dernières années. Je pense en particulier à tout ce qui a été fait pour créer et mettre en place quarante Nouvelles Aires Protégées. Ce travail n’aurait jamais pu être accompli sans les efforts des ONGs de terrain, dont le travail est trop méconnu. « Songadina » se veut donc être une plate forme où les uns et les autres pourront présenter leurs réalisations, échanger leurs expériences et être ainsi un lieu de partage et de rencontre, et faire mieux connaitre nos succès sans minimiser nos préoccupations communes. Léon Rajaobelina Vice-Président Régional Conservation International Madagascar Songadina E d i t o r i a l Dernier habitat des espèces rares et endémiques de la ore et de la f aune de Madagascar, ce corridor localisé dans le Biome de l’Est, est l’un des plus grands vestiges de la forêt dense humide de l’Ala atsinanana. Sur le point d’être désigné comme nouvelle aire protégée, ce corridor assure la connectivité biologique et le maintien des services écologiques tels la protection des bassins versants, des sources d’eau et des rivières. Ce qui contribue au développement socio-économique et culturel local, régional, national. En l’occurrence le euve Ivohitra qui alimente la centrale hydro-électrique d’Andek aleka et Ivondro. Seulement, les pressions exercées sur la forêt sont à la mesure de ses richesses : fortes et dévastatrices. Sa mise en protection est une priorité. Nouvelle Aire P rotégée intégrée dans le Système des Aires Protégées de Madagascar, les orientations de sa gestion visent à concilier la conservation de la biodiversité et le bien-être de la population riveraine. Conservation International y propose une approche innovatrice de partenariat pour en faire un « Pôle de Croissance pour la Conservation » Ce concept vise à capitaliser et harmoniser les interventions avec les acteurs locaux et les communautés locales pour mettre en place une structure de gouvernance de cette aire protégée, appuyer toutes les actions communes telles que les transferts de gestion des ressources naturelles, le suivi-écologique participatif, les activités de restauration forestière, la mise en valeur de l’écotourisme, la création d’opportunités économiques au niveau local et le développement de mécanismes de nancement durable à travers la vente de crédits de « carbone ». un joyau de l’Ala Atsinanana CORRIDOR   ANKENIHENY -ZAHAMENA

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Bulletin trimestriel N° 001 - Avril - mai - juin 2009

Pourquoi ce bulletin de liaison ?

La crise écono-mique mondialeet les soubre-

sauts politiquesque Madagascara connus depuisle début del’année n’onten rien atténuéles dés environ-n e m e n t a u x auxquels nousfaisons face,bien au contraire.

En ces tempstroublés, le devoir de préserver les ressourcesnaturelles et les bénéces qu’elles nousapportent devient encore plus impératif.De ce point de vue, j’ai été frappé par lecourage extraordinaire et le dévouementmanifestés par le staff de ConservationInternational et par ses partenaires dansla poursuite de leurs activités sur le terrainau bénéce des communautés, au milieudesquelles nous travaillons. Ainsi a pu êtrepréservé et consolidé tout le chemin que,ensemble, nous avons parcouru au coursdes dernières années. Je pense en particulierà tout ce qui a été fait pour créer et mettreen place quarante Nouvelles Aires Protégées.Ce travail n’aurait jamais pu être accomplisans les efforts des ONGs de terrain, dontle travail est trop méconnu. « Songadina »se veut donc être une plate forme où lesuns et les autres pourront présenter leursréalisations, échanger leurs expériences etêtre ainsi un lieu de partage et de rencontre,

et faire mieux connaitre nos succès sansminimiser nos préoccupations communes.

Léon Rajaobelina Vice-Président Régional Conservation International Madagascar

Songadina E d i t o r i a l

Dernier habitat des espèces rares et endémiques de la ore et de la faunede Madagascar, ce corridor localisé dans le Biome de l’Est, est l’undes plus grands vestiges de la forêt dense humide de l’Ala atsinanana.

Sur le point d’être désigné comme nouvelle aire protégée, ce corridor assure la connectivitébiologique et le maintien des services écologiques tels la protection des bassins versants,des sources d’eau et des rivières. Ce qui contribue au développement socio-économiqueet culturel local, régional, national. En l’occurrence le euve Ivohitra qui alimente la centralehydro-électrique d’Andekaleka et Ivondro. Seulement, les pressions exercées sur la forêt sontà la mesure de ses richesses : fortes et dévastatrices.Sa mise en protection est une priorité. Nouvelle Aire Protégée intégrée dans le Systèmedes Aires Protégées de Madagascar, les orientations de sa gestion visent à concilier la conservationde la biodiversité et le bien-être de la population riveraine. Conservation Internationaly propose une approche innovatrice de partenariat pour en faire un « Pôle de Croissancepour la Conservation »

Ce concept vise à capitaliser et harmoniser les interventions avec les acteurs locaux et lescommunautés locales pour mettre en place une structure de gouvernance de cette aire protégée,appuyer toutes les actions communes telles que les transferts de gestion des ressources naturelles,le suivi-écologique participatif, les activités de restauration forestière, la mise en valeurde l’écotourisme, la création d’opportunités économiques au niveau local et le développementde mécanismes de nancement durable à travers la vente de crédits de « carbone ».

un joyau de l’Ala AtsinanC O R R I D O R ANKENIHENY-ZAHAMEN

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Complexe Ramena : un dé pour le développement durable

La forêt d’Ambohitr’Antsingy, l’îlotNosy Lonjo, la baie d’Ambodivahibe,la forêt d’Oronjia (ou Orangea)constituent un réservoir halieutiqueet une réserve en bois et en charbonpour la province d’Antsiranana.La connectivité biologique et éco-logique et l’interdépendance éco-nomique de ces sites ont pousséles promoteurs de la conservation à la constitution du complexe Ramena en 2008. Conservation International,SAGE, MBG, les communes et lescommunautés locales appuient la Région DIANA et la DREEF pourinclure ce complexe dans le systèmedes aires protégées de Madagascar.

D’Ambodivahibe…Une route difcile mène vers le village d’Ambo-divahibe situé seulement à 29 km de la villed’Antsiranana. Dès l’entrée du petit village, la baiese dessine et s’étire sur une langue de 4 km delongueur qui peut plonger jusqu’à 200 m deprofondeur. Elle est bordée de riches mangroveset de belles plages côtières. Son système de récifscoralliens est animé d’une vie marine riche eten bonne santé.

Mais l’importance d’Ambodivahibe ne se limite pasà ses paysages et ses richesses naturelles. Le phéno-mène le plus impressionnant observé dans cettebaie est le mécanisme de refroidissement queprovoque le système de courant ascendant faisantremonter les eaux froides intérieures de cette baie,rafraichissant l’eau à la surface et protégeantainsi les coraux contre le blanchissement.

Le seul village établi dans la baie compte100 habitants, dont la vie est rythmée par lesactivités liées à la mer et à la Forêt d’Ampiho

qui borde la côte. Selon Jaozandry, le présidentdu village, « certains villageois investissent lesgains de la pêche pour acheter du bétail ». Maisla communauté a également espoir de dévelop-per l’écotourisme : « Nous devons apprendreplus sur le récif et les poissons, apprendre à accueillir des touristes, pour pouvoir proposeractivités de plongée tout en respectant l’environ-nement », explique encore le président duvillage d’Ambodivahibe.

… A Oronjia A quelques dizaines de kilomètres d’Ambodivahibe,la forêt d’Oronjia (ou Orangea) épouse les voca-tions biologiques et écologiques de la Forêtd’Ampiho, justiant la création d’un corridorforestier entre les deux sites, en plus de leur inter-dépendance économique. Elle assure également

le maintien des trois magniques baies, la baiedes Dunes, la baie des Pigeons et la baie desSakalava, où les fréquentations des excursionnistes,des plongeurs et surfers sont plus importantes.Le chef de Corps du 7e Régiment de la Base Aéronavale d’Antsiranana, régisseur de la forêtd’Oronjia, a fait appel à l’assistance de MissouriBotanical Garden pour la gestion, la conservationet la valorisation durable de ce joyau biologique,et pour lutter contre le charbonnage qui sévit pour

l’approvisionnement de la ville d’Antsiranana.… En passant par Ambohitr’Antsingy La forêt d’Ambohitr’Antsingy surplombe la baie deDiégo et l’ilot Nosy Lonjo, et abrite des sourcesd’eau qui s’écoulent vers la baie d’Ambodivahibe.« La rencontre de l’eau d’Ambohitr’Antsingy et du courant froid de la fosse sous-marined’Ambodivahibe favorise le maintien et la régé-nération de la biodiversité marine et terrestredu complexe Ramena », explique Monica Tombolahy,biologiste marin de Conservation International.Le site historique de la « Montagne des Fran-çais » est à la fois une forêt riche en ressourcesnaturelles et un haut-lieu du tourisme pour lescircuits de découverte des vestiges des forti-cations de la période coloniale française. Lesmembres de l’Ofce Régional du Tourismede Diégo Suarez travaillent étroitement avecla Direction Régionale de l’Environnement etdes Eaux et Forêts (DREEF), la Commune deRamena et le Fokontany d’Andavakoera pourdévelopper l’écotourisme, favoriser la restaura-tion et la conservation du site, et freiner ainsiles coupes illicites et le charbonnage.Un grand dé pour le développement écono-mique et social par le biais d’une gestion har-monieuse du potentiel naturel.

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SCIENCE & DÉCOUVERTES

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Le Damba Emblématique du Lac Kinkony, le Damba ou Paretroplus petiti est une espèce depoisson à la fois endémique et menacée,

à répartition très restreinte, uniquementdans la Région de Boeny. Actuellement,cette espèce se fait rare, voire mêmeinexistante dans certaines parties du lac.Consciente de ce problème, l’Associationdes pêcheurs KMMF à Antongomena a proposé l’élevage en cage de Damba dans le cadre du Programme Node deConservation International en partenariatavec Asity Madagascar à Mahavavy-Kinkony. Et pour mieux conserver ce poisson, l’association pratique la pisciculture de Tilapia. Avant de plonger dans cette aventure, l’association KMMF a bénécié l’appui technique de la Direction de pêche de Mahajanga en combinant les connaissances empiriques de la populationlocale et les études bio-écologiques et comportementales de Paretroplus petiti. An d’améliorerl’habitat de cette espèce, KMMF a replanté des bambous et des plantes aquatiques, Makamba ou Nymphea lotus, pour servir de support aux œufs de damba dans le lac.La survie de cette espèce de poisson est aussi primordiale pour les chercheurs pour résoudrela confusion taxonomique avecParetroplus dambabe . Cette expérimentation est très prometteusepour ce site inclus dans la nouvelle aire protégée Complexe Mahavavy-Kinkony qui est danssa phase de mise en place en protection dénitive.

Schizolaena tampoketsana , de la famille des Sarcolaenacées,appelée communément Sohisika est connue comme étant l’une des plus menacéesdes plantes endémiques de Madagascar. On la trouve dans la forêt subhumide deTampoketsa-Ankazobe, dans des petits fragments forestiers.C’est un arbre de taille petite à moyenne, avec un tronc tortueux. Les feuilles sont engénéral de couleur vert grisâtre, la eur de couleur blanche ou rose pâle, et le fruit estune capsule.Le nombre d’individus adultes recensés actuellement est de 127 et ils sont hautementmenacés par le feu. Selon IUCN, l’espèce est classée Critiquement en Danger et risque

même l’extinction. En vue de sa conservation, des actions in situ et ex situ sont menéespar la population locale avec l’appui de MBG et de Conservation International.Si vous passez par la RN4, une visite de la Reserve Spéciale de Sohisika d’Ankafobes’impose ! C’est une opportunité pour voir cette espèce endémique fortement menacée !Contribuez à sa conservation !

1 Corridor Ankeniheny Zahamena : un joyaude l’Ala Atsinananapar Hanta Ravololonanahary et Bruno Rajaspera

2 Complexe Ramena :le dé pour un développementdurablepar Norotiana Mananjean

3 Le Dambapar Luciano Andriamaro

Schizolaena tampoketsana par Josette Rahantamalala

4 TAMS : Restaurerla nature au bénécede l’hommepar Pierrot Rakotoniaina et Jeannicq Randrianarisoa

Ecotourisme :pour de bon guidespar Andry Randriantsoa

« Ny Alantsika »,les communautés localesse mobilisentpar Bruno Rajaspera

5 Zapping

6 Un partenariat efcace pourmieux conserverla biodiversitépar Haingo Rajaofara

ACCE : Conservation Hero Award 2008

par Hanta Ravololonanahary et Hajasoa Raoeliarivelo

DESS : de nouveaux diplôméspar Hajasoa Raoeliarivelo

7 La nature et l’homme :une harmonie qui se conjugueau quotidienpar Hajasoa Raoeliarivelo

8Lutte contre les feux de

végétation : de nouvellestechnologiespar Solofo Ralaimihoatra

A la loupe - PublicationsFilms - Medias - Agenda

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SOMMAIRFAUNE & FLORE

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Dans le cadre du projet « Ny Alantsika »,

les communautés locales se sont organiséespour surveiller, faire le suivi écologiqueet évaluer la santé de « leurs forêts » dansles grands corridors de l’Est. Appuyé parFondation Ensemble, le projet est mis enœuvre par Conservation International enpartenariat avec le WWF, l’association ASOS et le centre VALBIO.

Ce projet lié à la mise en place des nouvellesaires protégées des corridors Ankeniheny-Zahamena et Fandriana-Vondrozo, appuieles communautés riveraines qui serontles futures structures de gouvernance deces aires protégées au niveau local.

Ces communautés participent à une compé-tition de suivi-écologique les incitant à la conservation. Les critères d’évaluationsont basés soit aux aspects biologiques,c’est-à-dire issus des résultats des inventaireset du suivi-écologique; soit à l’aspectorganisationnels de chaque communauté,soit liés aux pressions exercées sur chaque« forêt » déterminée.

Les communautés gagnantes sont primées.Elles choisissent elles-mêmes la nature deces récompenses en fonction de la valeurattribuée à leur rang. Ces primes contribuentau développement durable au niveau localet aideront à motiver davantage les com-munautés locales dans les actions deconservation.

TAMS : Restaurer la nature au bénéce de l’homme Le projet TAMS (Tetik’Asa Mampody Savoka) a une ambition : allier conservation et bien-êtrehumain, et trois objectifs : reconstituer la forêt naturelle entre les différents massifs forestiersdu Corridor Ankeniheny-Zahamena, préserver l’habitat pour la biodiversité unique de cette région,et améliorer les conditions de vie de la population.

« Ny Alantsika », les communautés locales se mobilisent

Initié par le gouvernement malgache et Conservation International en 2004, ce projet est devenu unprojet carbone forestier pilote dans le cadre du mécanisme de développement propre (MDP),sous le protocole de Kyoto. Actuellement, ce projet comprend une structure locale de gestion,l’ANAE et les agents facilitateurs, et une unité de coordination du Fond BioCarbon Fund auniveau du MEEF. 3 000 ha de restauration forestière avec des espèces autochtones pour la séquestration de carbone et 2 000 ha d’agroforesterie pour activités alternatives sont prévus.TAMS projette de produire environ un million de tonnes de crédits « carbone », pendant les 30prochaines années.Les bénéces générées par le projet sont multiples : création de plusieurs centaines d’emplois,revenu carbone perçu par les communautés sur le long terme, les bénéces pour le climat etla reconstitution des habitats pour la biodiversité.

La technique de guidage présente encore deslacunes : tel est le résultat des enquêtes dans lesecteur touristique menées par ConservationInternational dans un projet nancé par l’USAIDet renforcées par les professionnels américainset britanniques lors de l’Eductour organisé parConservation International et l’Ofce Nationaldu Tourisme en novembre 2008.Pour combler ces lacunes, de nouveaux conceptsde guidage (accueil, identication et satisfactiondes attentes…) et des outils (livres, cartes…)ont été recommandés lors de la formation des30 guides locaux issus des différentes régionsde l’île. Une opportunité exceptionnelle pour

bénécier des partages de compétences des deux spécialistes de notoriété internationale dans cedomaine. Leur approche innovante s’exprime à travers des méthodes interactives et variées, baséesur de nouvelles techniques de communication telles que les jeux.Cette formation a amélioré la compétitivité de la destination Madagascar déjà reconnu par sa biodiversité riche et singulière. Elle a aussi servi de tremplin d’échange unique pour ces guidesgénéralement isolés les uns des autres.

Ecotourisme : Pour de bons guides An d’améliorer le métier de guide à Madagascar, une formation en technique de Guidageanimée par deux spécialistes en guidage de & Beyond, Tour operator sud africain de renomméinternational, a été organisée à Andasibe en Janvier 2009, avec la collaboration de MadagascarNational Parks et le nancement de l’USAID. Le guidage étant un des éléments clés dutourisme, cette formation revêt une importance particulière quant à la promotion dela destination Madagascar.

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ACTIVITÉS

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n ORPAILLAGE ILLICITE À DIDY Au cœur de la forêt d’Ambohilero, dans la partieNord-Ouest de la Réserve de Ressources Naturellesd’Ankeniheny-Zahamena, les activités d’orpaillageillicite s’intensient, avec des excavations aurifèresqui se multiplient et provoquent des dégâtsimportants sur la forêt. Au niveau local, le mairede la Commune rurale de Didy et les différentsVondron’Olona Ifotony (VOI) ont réagi en mettanten place des comités de patrouilles et de surveillance.La Fédération des VOI de Didy et le Maire de cettecommune rurale lancent un appel au gouvernement,aux forces de l’ordre et à tous les partenairestechniques et nanciers pour mettre en place desactions concrètes an de stopper ce désastre.

n APPEL COMMUN DES ONGSLe 27 mars dernier, onze ONGs environne-mentaux travaillant à Madagascar ont lancé unappel aux autorités compétentes et aux citoyens

malgaches à agir pour préserver les ressourcesnaturelles pendant la crise politique et économiqueactuelle. Ce communiqué déplore l’augmentationde l’exploitation illicite. Ces ONGs rappellent queles actes de pillage des ressources naturelles ne fontque contribuer à l’appauvrissement du pays et à priver les générations futures du peuple malgachede leur héritage naturel unique.

n APPROBATION DE LA COAPLa refonte du Code de Gestion des Aires Protégéesa été approuvée par le Sénat et l’Assemblée Nationaleau mois de Novembre 2008. La nalisation des textesd’application est en cours.

n AIRES MARINES PROTÉGÉES :DE NOUVEAUX OUTILSLe document d’orientation et manuel de procédurepour la création et la gestion des Aires MarinesProtégées sont actuellement disponibles. L’objectif du premier document est d’établir un cadre techniqueet des lignes directrices aux gestionnaires des airesprotégées. Le deuxième document concerne la créationdes nouvelles aires marines protégées (AMP).

n AMBODIVAHIBE : UNE FÊTEPOUR MIEUX AVANCER Une fête a été organisée à Ambodivahibele 23 janvier 2009 pour marquer la réalisation dela phase préliminaire de création de l’Aire MarineProtégée de la Baie Ambodivahibe. Les autoritésrégionales et locales ainsi que les communautésont assisté à cette fête.

n CAG : 22 PROJETS FINANCÉSEn juin 2008, CI et USAID, à travers le projet MIARO,ont lancé un programme de petites subventions enappui au développement du système des aires protégéesde Madagascar (SAPM). Ces Conservation Action Grants(CAG) ont nancé les projets qui contribuent à la création et/ou à la gestion des nouvelles aires protégées.En tout, 22 projets étaient nancés pour un total de$456,000 et ces projets ont tous été clôturés entre janvier et mars 2009.

n CONSERVATION DU MANTELLA COWANIPour sécuriser l’habitat de la grenouille fortementmenacée d’extinction,Mantella cowani , Man andthe Environment (MATE) et ses partenaires locaux à Amoron’i Mania ont organisé plusieurs atelierset ont conduit des consultations publiques.Deux VOI (Vondron’olona Ifotony), ont été formellementcréées, un plan de développement a été élaboré etapprouvé et un contrat de gestion a été signé par

toutes les parties prenantes.n MAROMIZAHA : UN APPUI AU GERPL’association GERP (Groupe d’Etudes et de Recherchessur les Primates de Madagascar) a bénécié d’unesubvention de MIARO pour l’élaboration du plande gestion de la forêt de Maromizaha à Andasibe,pour la conduite d’un inventaire biologique, le renfor-cement des activités de surveillance et des patrouillesvillageoises, le renforcement de la sensibilisation etl’éducation à l’environnement dans cette zone.

n PREMIÈRES AIRES PROTÉGÉESSPÉCIFIQUES POUR LES CHAUVES SOURISPour appuyer leurs initiatives pour la conservationdes chauves souris à Madagascar, Madagascar Voakajy a reçu un nancement CAG de MIARO pour préserverles petits blocs de forêts, dans la région Alaotra Mangoro,

où niche plus de 4 000 individus de renardsvolants (Pteropus rufus ), la plus grande chauve-souris de Madagascar. L’espèce est classiéemenacée d’extinction par l’IUCN.La gestion de ces forêts comme Aires Protégéesseront assurées par les communautés environnantes.

n REDD : MADAGASCAR PARTAGESES EXPÉRIENCESUne réunion d’échange et de partaged’informations sur REDD (Réductiondes Emissions liées à la Déforestation et la Dégradation des forêts) focalisée sur l’Afriqueet l’Asie du Sud Est a été organisée par WoodsHole Research Center à Manaus au Brésil du16 au 19 mars. CI Madagascar a participé avecONE et le MEFT pour partager ses expériencessur le Corridor Ankeniheny Zahamena etle REDD à Madagascar. Le forum serait à poursuivre pour le développement de capacitédes pays Sud-Sud en matière de REDD.

n COFFAV : LA MISE ENPLACE DE LA NOUVELLE AIREPROTÉGÉE AVANCEDans le cadre de la mise en place de l’aire pro-tégée du Corridor Forestier Fandriana-Vondrozo(COFFAV), des consultations publiques ont étéeffectuées sur 47 communes et ont permis dedénir les limites de cette nouvelle aire protégée,de son noyau dur ; puis de collecter les donnéesde base pour la préparation du plan de gestion.Ce processus de préparation du plan de gestionse fait actuellement d’une manière participative

en y impliquant le secrétariat technique régio-nal et divers partenaires locaux. Le plande gestion dénira les orientations de gestionainsi que la structure de gouvernance y afférente.

n ALA ATSINANANA, UN PATRIMOINE MONDIAL Avoir les forêts humides de l’Est parmi les patrimoines mondiaux devrait être une erté pour les malgaches.Ces forêts méritent d’être aimées, visitées, protégées pour être héritées par les générations futures. Actuellement, un Plan de Gestion Intégré des différents sites (six parcs) du Patrimoine Mondial des ForêtsHumides de l’Atsinanana est en cours d’élaboration an d’assurer une bonne gestion.

Si vous connaissez…Le nom de cette espèce (nomscientique et/ou vernaculaire),envoyez-votre réponse à[email protected] le 10 juin 2009(nom et adresse).Le gagnant au tirage au sortdes bonnes réponses gagnera

un exemplaire du nouveau livrede Conservation International :« A Climate for Life » !Le résultat sera dans le prochainnuméro de Songadina.

n 5, 139, 986 ha est la supercietotale des Aires Protégées à Mada-gascar jusqu’en n 2008.

En chiffres n 29Nouvelles Aires Protégéesd’une supercie de3, 340, 082 ha ont obtenu le statut de protection

temporaire entre 2005 et 2008.

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ZAPPING

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Ensemble , pour mieux conserver la biodiversité

DESS : DES NOUVEAUX DIPLÔMÉSLa deuxième promotion d’étudiants ayant obtenus le DESS (Diplôme d’EtudesSupérieures Spécialisées) en Sciences de l’Environnement de la Faculté des Sciencesde l’Université d’Antananarivo est sortie solennellement en février 2009.Cette formation professionnalisante est sanctionnée par une soutenance de mémoiredurant laquelle les étudiants présentent des travaux effectués sur le terrain dansle domaine de la conservation. Quatre de ces étudiants ont été appuyés nanciè-rement par Conservation International et ont choisi d’étudier les stratégies deconservation pour différentes forêts classées de Madagascar (Mahabo-Mananivo,

Manombo-Farafangana, le site de Maromizaha dans le corridor Andringitra-Zahamena,Andringitra) mais aussi du Mont Mzékukulé (Mohéli-Comores).Le thème intitulé « étude écologique des différents types de formations végétalesde Maromizaha (Corridor biologique Ankeniheny-Zahamena) : Plan de gestionet schéma d’aménagement» a été développé par le major de cette promotion.

Développer un partenariat efcace avec ceux disposant des capacités et de compétences néces-saires : tel est l’un des dés de ConservationInternational pour la durabilité des actions deconservation à Madagascar et dans les îles del’Océan Indien. An d’atteindre les objectifsde conservation et d’amélioration du bien-êtrehumain, nous avons fait le choix stratégiquede travailler étroitement avec des organisationscommunautaires de base, des Associations,des ONGs, et des institutions académiques.

Une forte mobilisation pour un engagementsoutenu des partenaires pour la conservation

s’avère nécessaire. L’appui se traduit par un appuinancier sous forme de subventions pourla réalisation des projets, un renforcementde capacités aussi bien sur le plan techniquequ’organisationnel (formations, échanges, struc-turation…). 150 partenaires ont pu bénécier

directement de Conservation InternationalMadagascar de ces subventions qui s’élèventactuellement à $ 11 200 000 au total depuis 2002.Outre ceci, des partenaires ont pu recevoir aussides appuis de Conservation International siège.

Comme les communautés locales sont lesplus dépendantes des ressources naturelles etsont plus vulnérables aux aléas des modifi-cations des paramètres environnementaux,CI Madagascar met un accent particulier surles entités œuvrant à la base. D’où sa volonté deporter appui sur les activités de conservationdurable qui contribuent à améliorer le bien-être

de ces partenaires, tant sur le plan économiqueque social.

Développer un mécanisme qui permet aux communautés d’avoir accès aux ressourcesfinancières pour mener des actions deconservation et de développement durable,

les accompagner pour renforcer leurs capacitésde gestion et d’organisation : l’ambition de CIMadagascar de décentraliser les ressources l’a amenée a créer le « Programme Node ». Avec la collaboration de « partenaires-relais » appelés« Nodes », elle a développé un programmede petites subventions destinées aux acteurslocaux dans les sites prioritaires d’intervention.Ces partenaires relais ont également pourmandat d’appuyer la réalisation des activitéset de renforcer les capacités des organisationslocales. Le programme Node est mis en œuvredans le corridor Ankeniheny Zahamena,

Corridor Fandriana Vondrozo, Mahavavy-Kinkony, Daraina, Nosivolo, Menabe etTsitongambarika (Anosy). Depuis 2004,430 petites subventions d’un montant de$950 000 ont été octroyées à 270 acteurs locaux à travers ce mécanisme « Node ».

ACCE : CONSERVATION HERO AWARD 2008

L’ACCE, une association des jeunes et des communautés locales à Moramanga, pour la protectiondes « Fanihy », fut créée en 1998 à l’initiative de Rabearivelo Andriamanana, son Président fondateur.Un chasseur de gibier qui s’est converti en protecteur de fanihy.

De petites questions en enquêtes villageoises, son intérêt grandissant pour cet animal si particulierl’a amené à devenir « L’AVOCAT des FANIHY », animal considéré jusqu’ici comme nuisible.Conservation International n’a pas hésité à apporter son appui à la jeune association. En bénéciantd’un renforcement de capacité en l’an 2000, l’association a pris son envol pour devenir, quelquesannées plus tard, une référence dans le domaine de la conservation des fanihy et de leurs habitats.La remise ofcielle du trophée à Madagascar aura lieu au mois de mai à Moramanga.Nos félicitations à l’ACCE et à son président !

La Disney Worldwide Conservation Fund (DWCF) a décerné le titre de ConservationHero Award 2008 au Président de l’Association Arongampanihy, Culture, Communicationet Education (ACCE), pour ses efforts en matière de conservation de la plus grandechauves-souris de Madagascar, le renard volant ou Fanihy (Pteropus rufus ).

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NOS PARTENAIRES

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7/27/2019 Songadina numéro 001 - Avril-Mai-Juin 2009 (Conservation International)

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B U L L E T I N T R I M E S T R I E L

N° 001 - Avril-mai-juin 2009

Rédacteur en chefHajasoa Raoeliarivelo

Comité de rédactionLéon RajaobelinaSahondra Rajoelina

James MacKinnonPierrot RakotoniainaMichèle AndrianarisataHaingo Nirina RajaofaraBruno RajasperaHanta RavololonanaharyNorotiana MananjeanLuciano Andriamaro

Josette RahantamalalaAndry RandriantsoaHajasoa Raoeliarivelo

Photographes James MacKinnonAndry RandriantsoaSterling Zumbrunn

Jeannicq RandrianarisoaHajasoa RaoeliariveloToky AndrianjohaninarivoAlain AndriamamonjisoaLuciano AndriamaroBruno RajasperaGeorge Schatz/MBG

Design :Carambole

Songadina est une publicationde ConservationInternational

6, Rue RazafindratandraAmbohidahy, AntananarivoMadagascar

e-mail :[email protected]@conservation.org

Lutter contre les feux de brousse, le tavy : un des dés de Madagascarpour sauver son patrimoine naturel, pour son développement durable,pour le bien-être de sa population ! Pour répondre à ce souci, un systèmede suivi de feux a été mis en place grâce au partenariat entre le Ministèrede l’Environnement, des Eaux et Forêts et du Tourisme, IRG/Jariala del’USAID, Conservation International, l’Université de Maryland et la NASA.Pour être alerter à temps !Deux satellites de la NASA, TERRE et AQUA, font chaque jour deux tours

sur leur orbite respective pour capturer quotidiennement quatre infor-mations pour un point donné. C’est par ce système que Madagascar peutsuivre et être alerté à temps réels de la présence des feux de végétation.

Les deux satellites repèrent les foyers de feux d’une supercie de 50 m2 au moins à travers le pays. Ces points sont transmis automatiquementet archivés dans une base de données à l’Université de Maryland. Lesdonnées du système d’alerte-feu est accessible à tout moment par toutpublic qui s’abonne sur le site http://realerts.conservation.org. Grâce à cesystème, les informations sur la situation des feux de brousse et des tavy aussi bien au niveau national que même communal sont connus à tempsréel par tous les abonnés, en particulier les responsables. L’objectif étantde limiter l’ampleur des dégâts. Un manuel de gestion des feux existeaussi pour aider les populations à gérer les feux.

De nouvelles technologies pour lutter contre les feux de végétation

22-30 avril 2009 :Mission deconstatation des réalisations des diversprojets soutenus par ConservationInternational et prospection de futurecollaboration aux Comores.

2-9 mai 2009 : Atelier sur le dé-veloppement de capacité pour la préparation du 4e rapport nationalsur la Convention sur la DiversitéBiologique à Addis Abeba.

22 mai 2009 :Journée internationalede la diversité biologique. Le thèmeest : les espèces exotiques envahissantes.

23 mai - 2 juin 2009 :Réunionannuelle d’International Coopera-tive Biodiversity Group (ICBG) à Baltimore.

5 juin 2009 :Journée mondialede l’Environnement. Thème :« Votre planète a besoin de vous.Unissons-nous contre le change-ment climatique ». La célébrationnationale est prévue se déroulerà Antsiranana. Du 1erau 4 juin, untaxi brousse environnemental partd’Antananarivo pour sensibiliserla population le long de la RN4 etla RN6. Conservation Internationalorganisera des évènements aussibien à Antsiranana qu’à Toamasina,Fianarantsoa, Port Bergé et Anta-nanarivo.

08 juin 2009 :Journée mondiale

de l’Océan.28 mai 2009pour Toamasina, 03 juinpour Fianarantsoa , 12 juinpour Anosy , 17-18 juinpour Antananarivo : Atelier de CloseOut des projets USAID

1er au 10 juin :Conférence desgroupes subsidiaires de l’UNFCCCà Bonn, Allemagne

15 - 16 juin 2009 :4e réunion duComité de Pilotage du projetRéseau des Aires Marines Protégéesde la Commission de l’Océan Indien,Saint Denis, La Réunion

11 au 16 Juillet 2009 :Réunionannuelle du Society for ConservationBiology en Beijing, Chine

Agenda Les chiffres sur la couverture forestière ou le taux de déforestation à Madagascar ont évolués ! L’étudenancée par USAID, à travers le projet Jariala,a fourni des statistiques plus ables sur l’état desforêts naturelles Malgaches. Apportons des recti-cations aux informations encore citées dans les journaux ou sur l’internet :• La couverture des forêts naturelles était de

9,4 million hectares en 2005• Le taux national de déforestation de forêts natu-relles baisse. Il a été de 0,83 % par an entre 1990 et2000 et 0,53 % par an entre 2000 et 2005.• Environ 50 000 hectares de forêts naturelles sontperdus chaque année à Madagascar

• La région d’Atsimo Andrefana est la plus boiséedu pays avec 1,7 million hectares de foret naturelleen 2005, mais la surface défrichée annuellementest aussi la plus élevée dans cette région. La régiond’Itasy est la moins boisée du pays, avec moins de100 hectares de forêt naturelle restante.• Les aires protégées ont un taux de déforesta-tion signicativement plus bas que les forêts non

protégées. Entre 2000 et 2005, le taux de défores-tation à l’intérieur des aires protégées existantes a été de 0,12 % par an, et le taux pour les forêts nonprotégées a été de 0,65 % par an.

A la Loupe

• Système d’Aires Protégées de Madagascar :Documents techniques et juridiques préparés parla Commission SAPM,mars 2009 • Sahonagasy Action Plan- Programme deConservation pour les amphibiens de Madagascar,IUCN/SSC Amphibian Specialist Group,septembre 2008 • Plan d’action pour la conservation deMantella cowani , IUCN/SSC Amphibian Specialist Group(Madagascar),octobre 2008 • Rapport sur la couverture forestière à Madagascar,MEFT, USAID, et Conservation International-mars 2009 • Compilation/Recueil des textes sur le SAPM-mars 2009 • Rapport de l’Atelier de capitalisation de la communication sur le SAPM,mars 2009

• Atlas Numérique du Système des Aires Protégéesde Madagascar, MIARO -mars 2009 • Document d’orientation pour la création et la gestion des Aires marines protégées à Madagascar,MIARO -mars 2009 • Manuel de procédures pour la création des airesmarines protégées à Madagascar, MIARO -mars 2009 • Fanovozan-kevitra mikasika ny Fanabeazana ara-tontolo iainana, MIARO -mars 2009 (CD)• The Forest Carbon Offsetting Survey 2009,Ecosecuritieshttp://www.ecosecurities.com/Standalone/Forest_Carbon_Offsetting_Trends_Survey_2009/default.aspx#19721

Publications récentes

• Fitandroana ny tontolo voajanahary ahafahana miatrika ny ovan’ny toetrandro (VersionMalagasy) -mars 2009 • Préserver la nature pour s’adapter aux effetsdu changement climatique (Version française) -mars 2009

• Healthy forest, healthy family (Version anglaise)/Tontolo iainana salama, mponina salama (VersionMalagasy) - février 2009

Films :

•Time Magazine, 1eravril 2009: The New Age of Extinction (par Bryan Walsh).http://www.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,1888728_1888736,00.html

•BBC news, 19 mars 2009: A happy ending for Madagascar? (par Richard Black)http://www.bbc.co.uk/blogs/thereporters/richardblack/2009/03/for_those_of_us_closer.html

•National Geographic, 23 mars 2009: Lemurs, Rare Forests Threatened by Madagascar Strife,http://blogs.nationalgeographic.com/blogs/news/chiefeditor/2009/03/lemurs-threatened-by-madagascar-strife.html

•The New York Times/ Dot earth, 30 mars 2009: Madagascar forest defenders send SOS(par Andrew Revkin) : http://dotearth.blogs.nytimes.com

•Fox News, 30 mars 2009: Conservationists fear for Madagascar’s wildlife (par Associated press) :http://www.foxnews.com

Dans les Médias Internationaux

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