surface-a-m-j. 2009:mars-avril. 2008€¦ · surface-a-m-j. 2009:mars-avril. 2008 5/12/09 6:05 am...

Envoi de publication Convention No 40027121

DOSSIERLes distributeurs sur le net

POSELa norme ISO 13007

ENTREVUESurface rencontre Batimat

Surface-a-m-j. 2009:Mars-avril. 2008 5/12/09 6:05 AM

5SURFACE • Avril-mai-juin 2009

2105, rue de SalaberrySaint-Bruno-de-Montarville, Qc J3V 4N7

Téléphone : 450 441-4243Télécopieur : 450 441-6997

Le magazine SURFACE est l’or ga ne d’infor ma tion de l’in-dustrie du couvre-plancher du Québec. Il est publié cinqfois par an née à l’intention des fa bri cants, dis tri buteurs,designers, dé tail lants, dé co ra teurs, po seurs, net toyeurs pro-fession nels. Les opi nions émi ses par les colla bo ra teursn’en ga gent qu’eux-mêmes et les an non ceurs con ser ventl’en tière respon sabilité du con te nu et de la for me de leurpu bli cité pa rais sant dans la re vue. Toute repro duc tion d’ar -ti cles ou d’il lus tra tions doit clai re ment men tion ner laprove nance de cette information.

ÉDITEURSoury Communications ltée

RÉDACTION et RÉVISIONSophie Bergeron, Pierre Blanchet, Daniel Bruneau, Marie-Élaine Gervais, Pierre Hébert, Sylvain Racine, Yves Rivardet Marcel Soucy

ÉDITION ÉLECTRONIQUESoury Communications ltée

REPRÉSENTATION PUBLICITAIREMarcel Soucy Tél. : 450 441-4243 Courriel : [email protected]

IMPRESSION : Imprimerie ChicoinePages intérieures imprimées sur papier 100% recyclé post-consommation

TIRAGE : 5 000 exemplaires

DÉPÔTS LÉGAUX Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1490-8417Bibliothèque nationale du QuébecEnvoi de publication – Convention no 40027121

Mot de l’Éditeur.........................5Dossier................................6 à 12Chronique Peinture................14Chronique Pose.................16-17Nouvelles FQRS..................20-21Nouvelles .........................22 à 25

Guide-ressources 2009 erratum........................27Entrevue..........................28-29Nouveautés ....................30-32Événements..........................34

C’est au tour des distributeurs de mettreleur site Internet sur la table. Après avoiranalysé les sites de fabricants, le magazinea scruté à la loupe celui de plusieurs dis-tributeurs québécois. Nous avons aussidemandé l’opinion de certains profession-nels de l’industrie – architectes et design-ers – sur l’utilisation qu’ils font de cettegrande toile.

Et tant qu’à aborder ce sujet, votremagazine en profite pour vous annoncerque son site Internet est complètementrefait. Avec un nouveau design et unearchitecture complètement modifiée, lewww.magazinesurface sera plus interactif.Nous y avons ajouté un blog dans lequelnous discuterons techniques d’installa-tion, nouvelles, événements spéciaux, etc.

De plus, vous pourrez réagir en nousposant des questions sur les produits etles difficultés d’installations. Le magazines’est adjoint la collaboration de plusieursspécialistes qui se feront un plaisir derépondre à vos demandes. Dans un avenirassez rapproché, le magazine aura aussisa version « webzine », avec de nombreuxliens électroniques qui enrichiront soncontenu. Même les annonceurs en profi-

teront puisqu’ils pourront intégrer danscette version électronique des élémentsqui seraient impensables dans la versionpapier : vidéo, audio, pdf de brochures,etc.

Pour nous aider à livrer ce formida-ble outil dans votre ordinateur, nousavons besoin de vous. En fait, nous avonsbesoin de votre adresse courriel. Envoyez-nous la à [email protected]. Enretour, vous recevrez régulièrement denos nouvelles et surtout celles de l’indus-trie. Pour ce faire, allez immédiatementen p. 31, pour plus d’information.

Le magazine Surface vous réserve denombreuses surprises et des nouvellespercutantes : comme cet aperçuéconomique de la situation du couvre-plancher aux États-Unis (p. 24-25).

Pour terminer, je vous invite à vousinscrire le plus rapidement possible autournoi de golf de la FQRS. Vous trouverezun formulaire en p. 21. J’aurai très cer-tainement le plaisir de vous y rencontrer.Bon été à tous et à toutes.

SURFER SUR WWW.MAGAZINESURFACE.CA

Céramique italienne présentée à Coverings


6 SURFACE • Avril-mai-juin 2009

Les sites des distributeurs : Internet 2.0

Dans le but d’évaluer l’état deschoses en termes de pratiquescommerciales électroniquesayant cours au sein de l’indus-trie, Surface poursuit sa série dedossiers portant sur l’évaluationde sites internets. Suite au con-stat portant sur les portails desfabricants paru dans le numéroprécédent, il revient maintenantà ceux des distributeurs d’êtrescrutés à la loupe.

Si posséder un site internet fait aujourd’huipartie des pratiques minimales attendues dumilieu des affaires, en général, et du revête-ment de sol, en particulier, il appert toutefoisque seulement un faible pourcentage desjoueurs en ont vraiment bien saisi les tenantset aboutissements. En effet, quiconquepromènera sa souris sur des sites d’entre-prises, toutes catégories confondues, décou-vrira à quel point il ne s’agit que d’une carted’affaires, jetée là comme ça, dans l’océanvirtuel, sans possibilité d’interactivité réelle(sauf le courriel), sans valeur ajoutée pour laclientèle.

Et si le concurrent, lui, avait réellementsaisi tout le potentiel de promotion qu’un siterecèle intrinsèquement ? Et si ce dernier avaitégalement intégré l’outil virtuel à ses métho-

des de gestion afin de diminuer ses coûtsd’exploitation ? Et si une certaine partie dulean management, si populaire depuis lesannées 2000, passait par une exploitationéclairée et efficace d’internet ? Et si le présentdossier vous permettait de comprendre lesnombreux avantages stratégiques qui voussont offerts, soit exactement ceux que l’on neretrouve pas encore chez le concurrent ?

Trois catégories possiblesAfin d’améliorer l’interaction et le niveau defidélisation de la clientèle, tout gestionnaired’entreprise doit envisager son portail en tantqu’instrument conçu pour traduire uneapproche commerciale, et utilisé par unclient motivé par un acte d’achat. Même sichaque site est unique, on peut distinguertrois catégories principales, nécessitant destechniques de développement spécifiques :

VitrineConçu pour mettre en valeur la structure, lesavoir-faire, les gammes de produits, ainsique les références. Le développement estgénéralement réalisé en langage HTML. Ilpeut être agrémenté de DHTML, plus vivant,relié à du JavaScript permettant une pro-grammation plus événementielle. Il est aussipossible pour ce type de site d’utiliser ducode Flash, langage récent aux temps dechargement réduits et à la présentation beau-coup plus esthétique.

CatalogueObjectif : présenter une multitude de pro-duits. L’utilisation d’une base de données per-met d’offrir aux visiteurs de nombreux outilsextrêmement performants. Les modules derecherche multicritères, notamment, permet-tent à l’internaute de localiser rapidement etefficacement un produit précis selonplusieurs critères de recherche.

CommerceUn site transactionnel efficace résulte de lacombinaison d’une base de données perfor-mante et actualisée à un système de paiementsécurisé. On appelle commerce électroniquel'utilisation d'un média électronique pour laréalisation de transactions commerciales. Laplupart du temps il s'agit de la vente de pro-

par Yves Rivard



duits à travers le réseau internet, mais leterme de e-Commerce englobe aussi lesmécanismes d'achat par internet (pour le B2B).

Il ne se limite pas à la seule vente enligne, mais englobe également : la réalisationde devis en ligne, le conseil aux utilisateurs,la mise à disposition d'un catalogue électro-nique, un plan d'accès aux points de vente, lagestion en temps réel de la disponibilité desstocks, le paiement en ligne, le suivi de lalivraison, le service après-vente. Dans cer-tains cas, le commerce électronique permetun haut niveau de personnalisation des pro-duits, notamment si le site de commerceélectronique est couplé avec le système deproduction de l'entreprise.

L’avantage du transactionnelPlusieurs avantages découlent de la créationd’un site transactionnel, dont l’élargissementgéographique de la clientèle potentielle,l’augmentation de l’accessibilité à l’entreprise

24 heures par jour, la rapidité et disponibilitéd’informations actualisées, l’augmentation dutemps disponible à consacrer aux meilleursclients, la réduction du coût pour les ques-tions courantes et le traitement des deman-des, la réduction des erreurs lors de la prisedes commandes, la réduction du temps et descoûts en télécommunications, etc. Impossibled’en douter, en ces temps de rationalisationet d’optimisation de la gestion, le commerceélectronique constitue un avantage certain,peut-être même celui par lequel des clients,actuels ou futurs, peuvent évaluer leur four-nisseur.

Une méthodologie d’évaluation reconnue par l’industrie mondialeAfin de déterminer le niveau d’interaction etle degré d’utilité des quelques sites des dis-tributeurs reconnus comme actifs au Québec,la présente analyse se basera sur quatrecritères universellement reconnus par leséminences en la matière (ComScore,

MediaMatrix, CEFRIO, etc.), soit : - le e-Commerce (l’ensemble des applica-

tions permettant de négocier via la toile);- la e-Communication (mission, historique,

informations nécessitant ou non un accèsidentifié, etc.);

- la e-Intelligence d'affaires (collecte et analyse d'infos sur les partenaires, distributeurs, réalisations, etc.);

- la e-Collaboration (consultation des stocks ou liens vers les portails logis-tiques via un accès identifié; plateforme permettant des communications mo-dernes.

L'ergonomie internet tient dans larecherche d'un site à la fois rapide, pratiqueet efficace. Une bonne ergonomie peut sedéfinir par trois éléments : l'utilisabilité(architecture et système de navigation), l'uti-lité (contenus et services), et le design. Uneergonomie optimale exerce une influencepositive sur l'achat et la fréquentation.



ceratec.comCeratec œuvre dans l’importation et la distri-bution de carreaux de céramique, de pierrenaturelle et de produits de pose. Au niveau dela e-Communication, la page d’accueil offreune version entièrement française del’ensemble des informations, ce qui contribueà le rendre plus facile et plus agréable d’utili-sation au Québec. Le menu est clair et con-cis, et permet ainsi une identification rapidedes éléments et sections. Les différents con-tenus sont pertinents. Les éléments visuels(photos) pourraient toutefois bénéficier deplus d’impact et d’intérêt si les dimensionsoffertes étaient revues à la hausse. À noter : lesite de Ceratec est optimisé pour InternetExplorer avec une résolution de 1024 x 768.C’est malheureusement faire fi de ceux quiutilisent Firefox (et ils sont incroyablementnombreux !), qui se retrouvent avec uneprésentation certes moins efficace et malagencée.

Au chapitre de l’e-Collaboration, unmoteur de recherche permet de trouver rapi-dement les catégories de produits. Le siteoffre un accès identifié permettant de placerdes commandes et de les modifier rapide-ment, si besoin est. « Parce que le choix deproduits de décoration peut évoluer en coursde route, vous devez être en mesure d’ac-céder de nouveau à vos choix et de les modi-fier au besoin », peut-on lire au-dessus descases d’identification. L’Assistant de projet Macéramique, un outil élaboré pour mieuxservir les architectes, les designers et lescommerçants, se révèle particulièrementutile.

Quelques liens vers des partenaires d’af-faires, dont Trouver un conseiller en décora-tion, suffisent à assurer la présence d’un volete-Intelligence d’affaires. Le site n’étant pastransactionnel, pas de trace d’e-Commerce.

torlys.comS’il faut saluer Torlys pour ses efforts enmatière de bilinguisme, force est d’avoueraprès visite du site que la démarche n’est pascomplète. Ainsi, lorsqu’on choisit la sectiondomestique du site, les onglets se lisentcomme suit : Leather – Bois Franc – Laminés– Liège – Linoleum – Find a store – Entretien(…). Si l’on désire que chaque page soitofferte en français, il faut cliquer chaque fois

sur l’onglet identifié, le site n’étant pas navi-gable dans la langue de Molière suite à unclic unique de conversion.

Dans la section Contrat site web, ce quine veut rien dire réellement lorsqu’on réalisequ’il s’agit de la section dédiée aux profes-sionnels de l’industrie, on retrouve toutefoisdes ressources intéressantes. Il est ainsi pos-sible de commander en ligne des échantil-lons, de consulter une pléthore de spécifica-tions de produits (malheureusement toutesprésentées dans la langue de Shakespeare),d’adresser des demandes directement àl’équipe de Torlys, et de s’abonner au bulletind’information. Seul la section Espacesinspirés, au demeurant très belle, ne semblepas avoir de vocation spécifique autre quecelle de présenter quelques décors identifiés.D’ailleurs, le site pourrait certainement béné-ficier de visuels plus nombreux : produits,échantillons, rendu, pose, etc. On parle doncici d’e-Collaboration minimale.

Au niveau de l’e-Intelligence d’affaires, lesite offre de nombreux liens vers des associa-tions liées à l’industrie canadienne du revête-ment de sol. Le site est e-Collaboratif dans lesens où, comme l’indique l’icônePanier/Wishlist situé en haut, à droite, il estpossible de commander des produits ou deséchantillons. Un processus décisionnel peutdonc y prendre place immédiatement en touttemps.

centura.caL’internaute qui accède au site de Centurarisque fort d’être surpris par ce portail mini-maliste, qui ne dépasse guère le niveau d’une« page internet » puisqu’on y retrouve deséléments décidément ancrés dans la mou-vance Internet 1.0. Au nombre des caractéris-tiques permettant ce constat : le matérielphotographique, qui oscille entre les dimen-sions d’un gros timbre poste et celles d’unecarte de crédit, comme en témoigne la sec-tion Nouveaux produits. En fait, une drôled’impression résulte de l’exploration du sitede Centura. On aurait tendance à conclureque l’entreprise pancanadienne recherchaitun site très économe en bande passante…

Autre critère susceptible d’être amélioré :le faible indice d’e-Intelligence d’affaires. Sila section Fournisseurs présente bien les

logos des entreprises, aucunes coordonnéesou liens directs n’accompagnent toutefoiscette liste. La section Détaillants fait un peumieux : lorsque l’on entre un code postal,une liste détaillée des détaillants régionauxavec coordonnées apparaissent, mais sanslien internet. Le site offre un accès sécurisé àses clients, ce qui compte comme principed’e-Collaboration. Pas d’éléments d’e-Commerce.

shnier.caSi à prime abord le site de Shnier semble êtreplacé sous le sceau de l’Internet 2.0 (anima-tion Flash, présentation sobre), une rapideexploration des différentes sections forcetoutefois à revoir cette impression. En effet,tout indique que le site web est un simplecomplément aux activités traditionnelles, cequi le confine à des applications basiques.Outre la présence d’un accès identifié perme-ttant des pratiques d’e-Collaboration, on neretrouve aucune application ou fonction per-mettant d’enrichir l’expérience au-delà de lacarte d’affaires virtuelle.

La documentation de référence est perti-nente, mais le contenu visuel pourrait béné-ficier d’images plus nombreuses et plusgrandes (les visuels de la section Produits ontdes dimensions de gros timbre postal).

Pas d’éléments d’e-Commerce mais unebelle touche d’e-Intelligence d’affaires par leréférencement offert dans la sectionEnvironmentalité, qui décrit bien les philoso-phies commerciales des fournisseurs (Pergo,Armstrong, Wicanders, etc.).

goodfellowinc.comOn note un bel effort du côté de la e-Communication sur le site du spécialiste desplanchers de bois, avec notamment laprésence d’un intranet réservé aux employés.Si la documentation est importante en ter-mes de quantité et de qualité, force estd’avouer que le processus de consultationpeut en déconcerter plus d’un. Par exemple,le document 09-Finition, destiné aux archi-tectes, est très pertinent et bien documenté(produits, spécifications, conseils, etc.), maisil s’agit d’un fichier PDF de 68 pages, ce quirend la recherche rapide d’informationsplutôt difficile. Même chose pour leCatalogue (disponible dans la section



Produits), un document PDF de 130 pagesque l’internaute doit parcourir en utilisant lasouris et les flèches directionnelles verticales.Un moteur de recherche aurait certainementété plus efficace.

Pas d’éléments d’e-Commerce ni d’e-Collaboration, mais un zeste d’e-Intelligenced’affaires par le biais d’une listeFournisseurs, qui présente les logos, sansaucunes coordonnées, et via la sectionTrouvez un détaillant, conçue à l’attention desconsommateurs.

quickstyle.comLe critère qui distingue le site de Quickstyleest sûrement la e-Communication. À preuve :le menu offre un accès rapide et facile auxproduits et à leurs spécifications respectives.On y retrouve beaucoup de documents enformat PDF. Les fiches signalétiques sontclaires et généreuses en spécifications, toutcomme les guides d’installation et lesbrochures offertes en téléchargement. Deplus, afin de faciliter le processus, on retrou-

ve une section Installation facile, qui offreune vidéo de démonstration. Indubitable-ment, des images qui valent des millions demots.

Malheureusement, le site manque cru-ellement de photos de produits disponiblesen galeries. En effet, pour avoir accès à desvisuels, il faut télécharger chaque fois le fi-chier PDF afférent, ce qui empêche doncd’effectuer un choix à partir de visuels endémonstration. La section Salle de montre,malgré quelques photos d’ambiance fonc-tionne également selon ce principe.

Pas de traces de-Commerce, d’e-Collaboration ou d’e-Intelligence d’affaires.

ceragres.caPrésentation élégante et moderne : voici lecritère qui définit le mieux le portail deCéragrès. Basée sur le modèle du télécharge-ment, la e-Communication est précise etdétaillée. La catégorie Services aux profes-sionnels propose une galerie de nombreux

fichiers PDF téléchargeables, ce qui empêched’effectuer une sélection à partir de visuelsen démonstration. Fait étrange : les types deproduits sont titrés de manière verticale,voulant probablement rappeler une étagèrede binders, mais qui ralentit malheureuse-ment davantage les recherches, l’élégancel’emportant ici sur la pertinence, voire l’effi-cience. Une section Nouvelles vient compléterles ressources informationnelles.

Pas de volet e-Commerce ni d’e-Collaboration, mais une simple référence àdes fournisseurs dans l’onglet Piscine de lasection, ce qui est trop peu pour être consid-éré comme une présence pro forma d’e-Intelligence d’affaires.

floorsbyphoenix.comPhoenix semble avoir décidé de mettre l’em-phase sur l’e-Intelligence d’affaires. En effet,la page d’accueil du site permet à l’internautede choisir tout de go entre les trois catégoriesde produits distribués par Phoenix : Gerflor,Forbo, Tapis commerciaux et industriels. Très



bien documentés et adéquatement illustrées,ces sections sont faciles à consulter. De plus,le site offre une section Trouvez un détaillant.

L’e-Communication y est basique, et pro-pose une section Information technique, quioffre de nombreux fichiers PDF de spécifica-tion en téléchargement. Le site n’offreapparemment pas d’options d’e-Commerce nid’e-Collaboration.

couvreplancherelite.comDans le monde du site basique, celui d’Élitecouvre-planchers est roi. Au niveau de la e-Communication, plusieurs bogues. Dans lasection Catalogue de produits, qui comptecinq catégories, deux d’entre-elles étaienthors d’usage lors de notre passage, soient PGet Mondo. L’onglet Projets en photos n’étaitpas disponible non plus. Toutefois, les visuelsofferts sont de bonne qualité et de dimen-sions adéquates.

Une section Liens utiles présente une listede liens cliquables de cinq entreprises. Voilàpour l’e-Intelligence d’affaires.

Évidemment, le site n’est pas transaction-nel et n’offre pas d’accès identifié, donc exitl’e-Commerce et l’e-Collaboration. On parledonc ici d’une simple carte de visite virtuelle.

L’avis des professionnels : une question de qualitéInternet a beau être présent dans les activitésprofessionnelles quotidiennes depuis près de15 ans, lorsqu’on aborde l’aspect méthode etpratiques de son utilisation, on se rend vitecompte à quel point tout est relatif et que lesopinions sont partagées. Pour Michèle Bélair,présidente de Intérieur Bélair-Pagnetti, inter-net est parfaitement bien intégré dans lesméthodes et pratiques de l’entreprise. « Madynamique est la suivante : si je découvre unnouveau produit dans une revue, je metournerai alors rapidement vers les sitesinternet des distributeurs pour tenter d’ensavoir plus. Ce qui m’intéresse, ce que jerecherche, c’est : qu’y a-t-il d’innovant dansce revêtement de sol, ou que fait-il de mieux? Car pour les autres produits, on les connaîtdéjà, on se tient constamment à jour ».

Pour sa part, le designer Jean StéphaneBeauchamp, n’utilise presque jamais la Toiledans ses activités professionnelles pour

effectuer des recherches liées aux revête-ments de sol : « Pourtant, en tant que per-sonne, j’utilise internet constamment. Mais,quand vient le temps d’effectuer des choix detapis ou de prélarts, jamais. Le seul temps oùj’ai recours à la Toile est lorsque je désiresavoir qui distribue un produit en particulier,c’est tout. Pour moi, un site web, c’estuniquement une carte d’affaires, qui donnedes informations basiques : qui, quoi, où,comment ». M. Beauchamp justifie cette si-tuation en arguant que les couvre-planchersne sont pas des produits qu’il achèterait viainternet. « Je veux voir, toucher, inspecter.Voir un plancher de bois franc en photo neme dit rien. »

Placé devant unetelle possibilité, celled’une utilisation presquenulle d’internet, il con-vient alors de poser unequestion fort pertinente,du genre qui démontrela dynamique délicatedu phénomène internet :les sites attractifs, rapi-des et interactifs sont-ilsvraiment recherchés parles professionnels de laspécification ? Le quoti-dien professionnel desspécificateurs intègre-t-ilparfaitement bien cetteutilisation desressources en ligne ?Est-ce une affaire degénérations ? Car, suite àl’analyse des sites quiprécède, il convient évidemment de remettreles choses en perspective : pourquoi mettreen ligne un portail aux mille options, si laclientèle visée (designers et architectes) esttoujours attachée aux méthodes antérieures,c'est-à-dire le téléphone et la visite in situ ?Cela risque-t-il de changer avec la nouvellegénération de professionnels ?

Témoignages de ceux qui utilisent le virtuelSi pour la plupart des professionnels, il nefait aucun doute que les sites des distribu-teurs peuvent représenter des outils positifssuscitant des gains de temps pour tous les

intervenants de la chaîne de l’industrie, toutest toutefois lié directement au menu de fonc-tions et d’applications qu’on y retrouve, oupour être plus précis : que les distributeursont jugé bon d’y associer.

Invitée à livrer ses remarques et com-mentaires, Maryse Crôteau, de CréationMaryse Crôteau (CMC), cite au nombre desapplications générales qu’elle aimeraitretrouver de manière standard sur les sitesde distributeurs, celle de visuels de plusgrande qualité. « Notre secteur d’activitésnous amène à consulter certains sites de dis-tributeurs, notamment en matière decéramique, explique-t-elle. Mais, la plupart

du temps, les photosprésentées sont loind’être révélatrices, etencore moinsséduisantes. Trop petiteset souvent de trop bassequalité pour susciterl’envie d’en savoir oud’en voir plus ».

Ainsi, face à untel site, il est impossiblede susciter un processusdécisionnel. Ladémarche de recherchese solde alors par dutemps improductif,puisque rien n’en ressortni pour le designer nipour le client. Il fautrecommencer, en utili-sant cette fois des échan-tillons physiques, si on

les a à portée de la main, sinon, il faut lescommander ou se déplacer… Un constat queconfirme Mme Crôteau, qui ajoute : « On vi-site alors le site seulement pour voir les prix,et pour demander au représentant de nousfaire parvenir les nouveaux échantillons, c’estbien peu. »

Chez Intérieur Bélair-Pagnetti, on utilisebeaucoup les ressources de la Toile. « Afin depouvoir bien travailler avec internet, j’aibesoin d’obtenir de grandes et belles photosdes produits, photos dont les couleurs sontreproduites avec exactitude. De plus, si jepeux avoir accès à des visuels de très hautequalité qui me présentent ensuite le même

« Ma dynamique est la suivante :

si je découvre un nouveau produit

dans une revue, je me tournerai

alors rapidement vers les sites

internet des distributeurs pour

tenter d’en savoir plus.

Ce qui m’intéresse, ce que je

recherche, c’est : qu’y a-t-il

d’innovant dans ce revêtement de

sol, ou que fait-il de mieux ?

Car pour les autres produits,

on les connaît déjà,

on se tient constamment à jour ».



produit intégré à un décor, alors là, il y asynergie. Le temps investi est justifié, etle client en ressort plus satisfait. »

À ce stade-ci, une question méritecertes d’être posée : que pourraientajouter les distributeurs à leurs sitesrespectifs pour plaire davantage à leursclients ? « Pouvoir effectuer un devis entemps réel : voilà ce qui nous arrangeraitvraiment bien », note Mme Bélair. « Êtreen mesure d’ajouter par un simple clicdes fiches techniques au sein de nosdevis serait très utile », ajoute pour sa partMaryse Crôteau, car pour l’instant, nous con-sacrons beaucoup de temps à prendre lesphotos d’échantillons et à remplir lesdescriptifs. Si tout ça pouvait se faire en lignevia une application, cela nous simplifierait lavie ». Sans compter que la marge d’erreurs’en trouverait du même coup drastiquementdimi-nuée.

Et la modernité dans tout ça ?Les portails et les plateformes Internet 2.0offrent de multiples avantages aux usagers.Suffit d’une volonté d’innover de la part dufournisseur et d’une compréhension des réelsbénéfices et avantages qui en découlent de lapart de l’usager.

Ainsi, la vidéo offerte en streaming, trèspopulaire en Europe, en Asie et en Amérique

du Nord, est presque totalement absente dessites des distributeurs, souvent des joueursinternationaux de l’industrie. On ne retrouvemême pas de lien menant vers une démo deproduit offerte sur Youtube, soit une actionqui ne demande qu’un seul clic. Que penserde cette absence, de cette offre basique ?Pour Michèle Bélair, la vidéo n’est pasrecherchée : « C’est trop long. Lorsque je merends sur un site de fournisseur, il faut queça soit très rapide et très facile de trouverl’information recherchée ».

Suite aux entrevues menées, il appert quebien peu de designers utilisent l’accès identi-fié avec mot de passe pour consulter lesstocks ou vérifier l’avancement des livraisons.« Je ne vais jamais consulter les inventairesen ligne, et je ne passe jamais de commandes

de cette façon, témoigne Mme Bélair.Dans mon métier, je vends le produit, et jele commande ensuite. Dans la plupart descas, ce n’est pas important s’il y a desdélais de livraison deux ou trois mois.Pour un designer, l’important c’est le pro-duit et sa qualité ».

Toutefois, Mme Bélair souligne qu’elleaimerait voir les prix de détail êtreaffichés sur les sites. « Cela nous éviteraitbeaucoup de problèmes, notamment dansla dynamique liant les différentes échelles

de gamme et les clients. »

De ce qui précède, il est facile de déduirequ’une partie la clientèle des distributeurs ades demandes claires et précises concernantl’utilisation de ressources virtuelles. Del’autre, force est d’avouer que peu de distrib-uteurs perçoivent la potentialité d’un siteinteractif. Questions : des sites revampés etoptimisés susciteront-ils une hausse d’utilisa-tion ? Ou la hausse d’utilisation forcera-t-elleles sites à procéder à l’intégration de nou-velles dynamiques ? L’avenir le dira. Et, il esttout près.



SSOPHIE

BERGERON

Directrice dudesign et de lacouleur chez

Benjamin Moore,Sophie Bergeronest membre del’association

américaine ColorMarketing Group

ainsi que du Color Council deBenjamin Moore.

Pour de plusamples

renseignements,composez le

1 800 361-5898 ou consultez le sitewww.benjaminmoore.ca

En tant que directrice couleur et designpour Benjamin Moore, j’ai la chance derencontrer des gens très intéressant maissurtout de participer à des projets plusfascinants les uns que les autres.Quel est mon dernier coup de cœur? Notrecollaboration avec la compagnie LG.

Tout comme Benjamin Moore est unchef de file dans l’industrie de la peintureet de la décoration, LG est un chef de filemondial du numérique qui se démarqueautant dans la téléphonie, l’électronique,les électroménagers que dans l’informa-tique.

Avec des produits d’une qualité incom-parable, LG a toujours su développer desdesigns novateurs au look urbain, peuimporte la pièce à laquelle est destinée leurproduit.

Ma collègue anglophone, SharonGrech, et moi avons été invité à créer desharmonies de couleurs exclusives, pour lesnouvelles laveuses et sécheuses Truesteamde LG.

Ces harmonies de couleurs, inter-changeables et personnaliséespour chacune des couleurs deces machines, ont été dévelop-pées avec la gamme de couleursAffinité, la toute nouvelle col-lection de Benjamin Moore.

Ces machines à laver innova-trices utilisent non seulementune nouvelle technologie vapeur,mais la couleur des machineselles-mêmes vous feront cra-quer : rouge cerise, bleu mari-ne, gris perle, titane et bien sûrun incontournable : le blanc.

Des couleurs riches et fabuleuses quis’agencent facilement dans tous les décors,dont l’aménagement-couleur se fait encoreplus facilement, grâce à nos conseilscouleurs.

Une première pour moi, grâce à ceprojet : avoir la chance de tourner surécran vert, le fameux green screen! Après avoir fait de la radio et de la télévi-sion, je dois vous avouer que de filmer surun écran vert est une expérience excep-tionnelle où je devais prétendre que j’étaisréellement dans une pièce. L’équipe étaitdynamique et le résultat final plus que sur-prenant!

Je vous invite à consulter le siteInternet : lg.ca/laundry pour voir le résultatde visu.

Il était tout naturel que deux compa-gnies telles que Benjamin Moore et LG col-laborent sur un tel projet d’envergure. Et jesuis très heureuse d’avoir eu la chanced’en faire partie. Bon visionnement!

Un brassage de couleurs pour Benjamin Moore



Dans ce dernier article, nousvous présentons la classifica-tion pour les adhésifs à dis-persion : les « mastics », lesadhésifs réactifs et les coulis.Rappelez-vous que la normeIS0 13007 permet d’identifierla caractéristique et la per-formance d’un produit par lebiais d’un systèmealphanumérique. Voici unexemple : D1T ou CG2WAF. Unefois les quelques codesmaîtrisés, ce sera un jeu d’en-fant. Voir le tableau « Classi-fication selon les normes ISO13007 ».Dans le cas des adhésifs à dispersion, cetype de produit est identifié par D, lesadhésifs réactifs (typiquement unmélange de deux composants A et B)sont identifiés R, les coulis cimentairesCG et finalement les coulis réactifs RG.

Les produits rencontrant les exigencesstrictes de la norme ISO 13007 sontclassés : 1 (normal) ou 2 (amélioré).

Par ailleurs, voici un rappel de l’iden-tification utilisée pour souligner des ca-ractéristiques supplémentaires :

E : Temps d’affichage prolongé F : Prise rapideT : Résistant au glissementA : Résistance élevée à l’abrasionW : Absorption d’eau réduite

Afin de clarifier tous ces termes, com-mençons par les adhésifs à dispersion.

Premièrement les performances d’adhé-rence sont obtenues en conduisant desessais en cisaillement (contrairement auxadhésifs cimentaires [réf. deuxième arti-cle] qui sont évalués en traction directe).L’adhésif de classe D1 permet d’obtenirune performance d’adhérence d’aumoins 1 MPa (145 lb/po2), dans un envi-ronnement sec (tel un dosseret de comp-toir de cuisine). Les adhésifs ayant unecaractéristique supplémentaire T offrentune résistance accrue au glissement.

Les adhésifs à dispersion D2 offrentune performance d’adhérence d’aumoins 0,5 MPa (72,5 lb/po2). À pre-mière vue, on peut s’interroger sur cettevaleur laquelle étant moins élevée quepour l’adhésif D1, mais il faut savoir queles essais en performance sont autrementplus stricts et ce sont donc les adhésifs declasse D2 qui sont spécifiquementconçus pour être employés dans desendroits exposés à l’eau de façon inter-mittente (pour l’installation de carrelageaux murs d’une douche par exemple).Les adhésifs ayant la caractéristique Frencontrent des performances d’adhé-rence dans un laps de temps plus court.

Les adhésifs qui offrent une caractéris-tique supplémentaire E permettent d’ef-fectuer la pose d’un carrelage jusqu’à 30minutes suivant l’application. Pas malpour des mastics.

Maintenant passons aux adhésifs réac-tifs R1, ces derniers offrant des perfor-mances d’adhérence d’au moins 2 MPa(290 lb/po2), tant en milieu sec qu’enimmersion et ce jusqu’à 20 minutesaprès l’application. Certains peuvent êtreformulés pour rencontrer la norme derésistance au glissement T. Les adhésifsréactifs R2 offrent en plus des perfor-mances d’adhérence de 2 MPa (290lb/po2), suite à l’essai de choc thermique.L’essai consiste à soumettre une séried’échantillons dans un bain d’eau bouil-lante (100° C) selon la procédure décritedans la partie quatre de la norme ISO 13007.

Abordons maintenant les couliscimentaires classés CG et ceux formulésde résines réactives classés RG. Voici lescaractéristiques propres à chacun. Lescoulis CG1 offrent une résistance àl’abrasion permettant d’obtenir une pertede volume inférieure à 2 000 mm3, unerésistance à la flexion de 2,5 MPa (357lb/po2), lorsque soumis à des essais de

Enfin la norme ISO 13007troisième et dernier article

par Pierre Hébert,directeur des services techniqueset du département des échantillonschez MAPEI

D1T

CG2WA


condition standard et degel/dégel, une résistance à lacompression de 15 MPa (2145lb/po2) lorsque les échantillonssont soumis à des conditionsstandards et à des conditions degel/dégel. Ils offrent un retraitd’au plus 3 millimètres parmètre et absorbent, au plus,moins de cinq grammes d’eauaprès 30 minutes et, au plus, 10grammes après 240 minutes.Les coulis CGF1 rencontrenttoutes les exigences ci-dessusmais les résistances en com-pression sont atteintes après 24heures ou moins au lieu de 28jours. Les coulis cimentairesoffrant la caractéristiques A pro-curent une résistancesupérieure à l’abrasion avec uneperte d’au plus 1 000 mm3 et lescoulis offrant aussi une absorp-tion réduite de deux grammesaprès 30 minutes et cinqgrammes après 240 minutespeuvent afficher la caractéris-tique W.

Les coulis réactifs RG offrentune résistance à l’abrasion quise traduit par une perte de vo-lume de moins de 250 mm3, unerésistance à la flexion de 30MPa (4290 lb/po2) lorsqueéprouvé en laboratoire dans des

conditions standards, une résis-tance à la compression de 45MPa (6435 lb/po2), un retraitlinéaire d’au plus 1,5 mm/m etun taux d’absorption égal ouinférieur de 0,1 gramme après240 minutes.

Le tableau ci-contre pourravous servir d’aide-mémoire. Àl’usage, vous vous y retrouverezde plus en plus facilement. Pourceux qui désirent recevoir unecarte d’affaire plastifiée avec untableau descriptif du système declassement selon la norme ISO13007, veuillez communiquer àl’adresse courriel : [email protected].

Ce système vous permet dechoisir le bon matériel pour lebon emploi, et ultimement desélectionner les produits offrantun rendement supérieur afind’atteindre une durée de viemaximale de l’ouvrage.


Classification selon lesnormes ISO 13007

RG



Le Comité ACCES Construction, dont l’acro-nyme signifie (Actions concertées pour con-trer l’économie souterraine dans le secteurde la Construction)poursuit ses visites sur leschantiers de construction. Bien que tous lessecteurs de l’industrie soient visés par cesinterventions, le comité ACCES Constructionvise les chantiers sur lesquels se font destravaux de coffrage, de maçonnerie et depose de systèmes intérieurs ainsi que destravaux après sinistre.

Ces visites visent à informer les entrepre-neurs et les travailleurs sur les actionsmenées par ACCES Construction dans sa luttecontre l’évasion fiscale et le travail au noirdans l’industrie de la construction, à aug-menter la visibilité de ce groupe et à permet-tre la réalisation des mandats de chacun desministères et des organismes engagés enmatière d’inspection, de vérification et d’en-quête.

ACCES Construction, c’est quoi?ACCES Construction est composé de diversgroupes de travail qui interviennent dans dif-férents champs d’activités. Il peut agir, parexemple, de l’échange d’information et descommunications, des donneurs d’ouvragepublics ou de la réalisation d’interventionsconcertées.

ACCES Construction est composé deRevenue Québec, de la Commission de lasanté et de la sécurité du travail(CSST), duDirecteur des poursuites criminelles etpénales (DPCP), du Ministère des Finances,de la Régie du Bâtiment(RBQ), et de laCommission de la Construction duQuébec(CCQ)

ACCES Construction :pour lutter contre letravail au noir

Inscrivez-vous dèsmaintenant autournoi de golf del’industrie



Planchers Mercier est heureux d’annoncer son partenariat avecWood Pro comme distributeur de ses produits en NouvelleAngleterre, USA. Avec six bureaux répartis dans les États de NewYork, Rhode Island, New Hampshire, le Massachussetts et leMaine, Wood Floor Pro servira les détaillants spécialisés, encombinant son professionnalisme et son expertise à l’engage-ment de Mercier de livrer des produits de la plus haute qualitédans les planchers de bois franc prévernis.

Wood Pro s’engage à fournir un service supérieur et à satis-faire les besoins de ses clients en leur fournissant des produitsde valeur de qualité distinctive. Wood Pro poursuit commeobjectif et intention, d’offrir des services et des produits de cali-bre supérieur.

Fondée à Montmagny en 1980, PLANCHERS MERCIER sespécialise dans la conception et la fabrication de planchers debois franc. Au fil des ans, l’entreprise s’est développée à unrythme soutenu. Grâce à la mise au point et à la parfaitemaîtrise de ses procédés technologiques d’avant-garde, PLANCHERS MERCIER s’est acquis une réputation d’excellence àl’échelle nationale et internationale. Aujourd’hui, PLANCHERSMERCIER est reconnue comme l’un des leaders les plus innova-teurs de son industrie. L’entreprise est présente à Montmagny età Drummondville et emploie 230 personnes.

Wood Pro distribuera les planchers Merciers en Nouvelle-Angleterre

Dans son effort de continuellement améliorer la qualité de sesproduits et de son service, Planchers Mercier a été enregistrécomme conforme au standard international ISO 9001 : 2000,portant sur le développement et la fabrication de planchers pré-vernis. Cette certification est le résultat d’une coopération del’ensemble de l’organisation, travaillant ensemble à l’atteinte dehauts standards de service, et répond à une demande soutenue

des clients de Mercier pour une qualité de produits, de serviceset de processus, supérieure et constante. En acquérant cette cer-tification, Mercier démontre sa dévotion au maintien d’un parte-nariat d’affaires basé sur la confiance en se soumettant à desprocessus structurés et efficaces, maintenant une qualité con-stante et en améliorant continuellement le système de gestion.

Un trio écolo pour Torlys : certifications FSC, SFI et PEFC

Planchers Mercier conforme au standard ISO 9001 : 2000

Torlys poursuit son engagement environ-nemental. L’entreprise, dont le siègesocial est à Toronto, a obtenu une triplecertification de la part des organismessuivants : Forest Stewardship Council(FSC), Sustainable Forestry Initiative(SFI) et le Programme for theEndorsement of Forest Certification(PEFC).

« Il s’agit pour nous d’une étapeimportante, » dit Tino Couto, directeursénior de produits. « Notre engagementpour l’environnement passe d’abord pardes produits durables qui sont fabriquésdans un respect total de la nature. Ça faitmaintenant partie de la culture de notreentreprise, » poursuit-il. En obtenantcette triple accrédiation d’organismesaussi reconnus que le FSC, le SFI et le

PEFC, Torlys obtient, par le faitmême, une crédibilité incroyablepour ses revendeurs – archi-tectes, designers, détaillants spé-cialisés – et en bout de lignepour tous les consommateursqui partagent le même intérêtqu’eux pour des couvre-plan-chers écologiques.

Avec ce trio écolo, Torlyspeut assurer à tous ses clientsque les planchers de bois provi-ennent de forêt gérées saine-ment. Elle peut aussi affirmerque toute la chaîne de produc-tion, allant de l’approvisionn-ment au produit final, respecteles plus hautes normes environ-nementales.

Voici l’arbre que Torlys utilise pour ses planchersd’ingénierie : le liège. L’endos sur lequel est posé lebamboo est fait de liège, un matériau qui, de façonnaturelle, insonorise et isole parfaitement.


Tél. : 514 354-1971 • 1 800 361-5510Téléc. : 514 354-1627courriel : [email protected]

ANNONCENouveau départ pour NationalNationnal Carpet Mills réorganise la distribution de ses produits et chosit

Tapis Beaver comme distributeur exclusif pour la province du Québec.

À compter d’aujourd’hui, Tapis Beaverest devenu le distributeur exclusif pourtous les produits de National dans laprovince du Québec. Toutes les deman-des de renseignements et les commandesdoivent être acheminées à Tapis Beaver

National a pris de nouvelles initiatives qui seront très profitables pour la clientèle québécoise. Toutes les gammesde produits ont été revues au goût du jour, et de nouvelles gammes se sont également ajoutées. De plus, leséquipements ont été modernisés et nos processus d’affaires ont été revus et sont maintenant plus efficaces pourla clientèle. National est fier de continuer à desservir la clientèle du Québec en collaboration avec Tapis Beaver.

Tapis Beaver est une entreprise de distribution solide-ment établie depuis 55 ans et qui a été acquise il y atrois ans par Stéphane Léveillé. Depuis, Tapis Beaver aajouté plusieurs produits de couvre-plancher à leursgammes déjà distribuées par la passé. Avec l’ajout desproduits provenant de chez National, l’offre de pro-duits de Tapis Beaver est bonifiée et apporte une valeurajoutée pour les clients du Québec. En s’approvision-

nant de tapis, vinyle en feuille, laminés, carpettes etautres produits au même endroit fait économiser tempset argent à tous les détaillants de couvre plancher duQuébec. National a toujours su bien servir la clientèlequébécoise pour tous leurs besoins en tapis commercialou résidentiel, et est fier de continuer cette relationd’affaires par l’entremise de son nouveau distributeurTapis Beaver.

L’AVENIR AVEC NATIONAL CARPET & FLOORING ET TAPIS BEAVER

Pour plus d’information, consulter www.nationalcarpet.ca

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Après le Salon Surfaces de Las Vegas, le ma-gazine Surface avait rendez-vous dans labelle ville de Chicago à la plus importanteexposition de céramique en Amérique duNord : Coverings. Ce qui était une impressiondans la ville du jeu est devenu une réalitébien concrète dans la ville des vents : larécession frappe très fort chez nos voisins dusud.

En conférence de presse, Eric Astrachan,directeur exécutif du Tile Council of NorthAmerica, a fait un bilan exhaustif de la situa-tion du couvre-plancer aux États-Unis. Mêmesi certaines données ont de quoi faire peur,nous désirons partager avec vous les résultatsde cette étude.

Un aperçu du marché de la céramiqueAprès avoir atteint un niveau record de plusde 3,32 milliards de pi ca, la vente de car-reaux de céramique a connu une chute con-tinue de 2007 à 2009. En 2008, il s’est instal-lé pour 2,1 milliards de pi ca, une baisse de21,5 % par rapport à 2007, des ventes simi-laires à 1999. En valeur, les ventes de 2008se sont chiffrées à 2,39 milliards de dollars,une baisse de 15,6 % par rapport à 2007.

En 2006, 82,4 % de la céramique étaitimportée alors qu’en 2008 ce chiffre était de80,2 %. Toujours en 2008, de tous les paysproducteurs, c’est le Mexique qui est a venduen volume la plus grande quantité de cenoble matériau, dépassant pour la premièrefois l’Italie. Ce grand fabricant de céramiquea d’ailleurs vu ses ventes baisser au cours deshuits dernières années. De leur côté, les fa-

bricants américains ont aussi connu unebaisse marquée des ventes dans leur paysavec 466 millions de pi ca, le plus bas niveaudepuis 1986. Ce qui représente une baisse de14,5 % par rapport à 2007. Par contre, lesexportations de céramique américaine ontaugmenté de 6,08 %. C’est d’ailleurs auCanada qu’ils ont fait le gros de leurs affairespuisque 53,6 % de leurs ventes à l’étrangeront été faites chez nous.

Une mise à jour de l’industrie du couvre-plancherEn 2008, on estime qu’il s’est vendu au paysde l’Oncle Sam pour 19,1 milliards de dollarsde couvre-sol tout genre confondu. Un mon-tant qui semble énorme, mais représente toutde même une baisse de 12 % par rapport à

l’année précédente, ce qui semble être leniveau le plus bas depuis 1999.Tendances de l’industrie de la céramiqueIl semble bien que les ventes de produits

importés vont con-tinuer de baisser àla faveur de car-reaux produits loca-lement. Cependant,la baisse des impor-tations est plus im-portante que lacroissance desventes de céra-mi-que américaine. Lapopularité desgrands formats con-tinue de progresser.

Il ressort aussi que les consommateurs veu-lent des produits durables et écologiques. Deplus, le designe et les planchers radiantsseront de plusen plus endemande. Il yaura aussiune demandeaccrue pourles systèmesd’installationnovateur.

Les Italiens ne perdent pas le moralLe président de la Commission pour la pro-motion et le marketing de la céramique itali-enne, Vittorio Borelli, est bien forcé d’admet-

tre que les ventessont en baisse.« Nous avons perdu20 % de nos ventesen Amérique duNord, dit-il, mais leCanada est beau-coup plus vigou-reux que les États-Unis. Leur impor-tante participation àCoverings est juste-ment dûe au faitque ça se passait àChicago, donc pas

très loin du Canada.

Le regroupement de fabricants italiensmisent d’ailleurs sur une reprise rapide desaffaires aux États-Unis, c’est pourquoi ils ontdécidé de participé au InternationalContempory Furniture Fair qui se tiendradu 16 au 19 mai à New York.

Ça va encore mal aux États-Unis

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La stratégie espagnoleL’Association des fabricants de céramique d’Espagne (ASCER) est unorganisme privé dont l’objectif principal est de promouvoir lescéramiques espagnoles au travers le monde.

L’industrie de la céramique est composée de plus de 220 fabri-cants surtout concentrés dansla région de Castellon. Les pro-duits espagnols sont distribuésdans plus de 180 pays, maisleur plus important marché est,sans contredit, celui des États-Unis. Voilà pourquoi ils ontdressé, à Coverings, le pavillonde l’Espagne sur plus de 16 000 pi ca pour démontrertout leur savoir-faire.

Encore une fois cetteannée, c’est Patti Fasan, uneconsultante en céramique quise passionne pour ce matériau– une canadienne en passant –

qui a présenté à la presse spécialisée ce que l’Espagne a de plus beauà offrir. Après avoir vanté les mérites des nouvelles technologies quipermettent maintenant de fabriquer des carreaux de plus en plusgrands et de plus en plus minces, elle nous a démontré que l’industrieespagnole s’est lancée à corps perdu dans la production écologique.Pour elle, la céramique est le produit durable par excellence : les

usines espagnoles recyclent etelles conservent l’eau en circuitfermé. La céramique est totale-ment inerte, durable et n’émetaucun COV. Surtout que les fa-bricants de colle et de coulissont maintenant très sensibles àcette question. Mais au delà detoutes ces considérations, laplus grande force de l’Espagnedemeure leur merveilleusecréativité.



CoupercroiserTél. : 514 523-4830www.coupercroiser.comDeux jeunes écodesigners ont décidé de réaliser ce qui serait une pre-mière au Québec : détourner des sites d’enfouissement des retailles detapis de grands fabricants locaux pour les convertir en carreaux inter-changeables faites de carpettes.Information : François Palmer, Jean-François Rousseauwww.coupercroiser.comBeaulieu Canada335, Chemin Roxton, Acton Vale, Québec – J0H 1A0Tél. : 450 546-5000 ou 800-853-9048 • Téléc. : 450 546-5027

Internet : www.beaulieucanada.caFabricant de tapis résidentiel et commercial. Commercialise les mar-ques résidentielles : À Votre Style, Peerless Comfort et Coronet.Commercial : Bolyü, Cambridge, Aqua, Coronet, Peerless hospitality etNexterra. Distributeur de plancher de bois solide. Contrecollé composé etlaminé. Commercialise les marques : Beaulieu Canada et Berry Floor.Distributeur de plancher résilient. Commercialise les produits Beauflorainsi qu’une collection de produits Gerflor.

Boa-Franc/MirageSiège social : 1255, 98e rue, Saint-Georges de Beauce (Québec) – G5Y 8J5Tél. : 418 227-1181 • 1 800 463-1303 • Téléc. : 418 226-3867Internet : www.planchersmirage.comSur le site Internet de Mirage, vous découvrirez toutes les nouveautés pro-duits 2009 ainsi que toutes les informations sur l’ensemble des collec-tions offertes par Mirage. Ce site est une excellente référence afin derépondre aux exigences de vos clients pour des planchers de bois francprévernis de qualité. En plus de nombreuses photos et d’outils design,vous y trouverez également des trucs et astuces pour l’installation, l’entre-tien et la réparation des planchers de bois franc de vos clients, de mêmequ’un soutien technique professionnel pour vous faciliter la vie.

2255, Place Transcanadienne, Dorval (Québec) – H4R 2B3 Tél. : (514) 683-3553 • 1 800 463-1039 • Téléc. : (514) 683-1300.Internet : www.krausflooring.com

Tapis résidentiel et commercial Kraus. Tapis en carreau Kraus.Congoleum. Kahrs. Alloc. Amtico. Carreaux de vinyle haut de gammeKraus. Laminé Kraus. Domfoam. Dura.

Planchers Mercier330, rue des entrepreneurs, Montmagny (Québec) – G5V 4T1Tél : 418 248-1785 • Téléc. : 418 248-9126www.planchersmercier.com • [email protected] Mercier est le pionnier du prévernissage des planchers de boisfranc en Amérique du Nord. Établi depuis 1980, Planchers Merciercommercialise ses produits en Amérique du Nord et en Europe. Le vernisMercier GÉNÉRATIONS garantit 35 ans un plancher durable dont labeautétraverse le temps, dans les lignes Solide, Exotic et Engineered. Avecle programme Design+ unique à Mercier, les consommateurs peuventchoisir en 3 étapes parmi près de 2000 produits.

RubiDaniel Bruneau, représentant pour le CanadaTél. : 514 349-7824 Internet : www.rubi.comCourriel : [email protected] d’outils spécialisés pour la pose de céramique.

Bureau Montréal, 10 000, boul. Louis-H.-Lafontaine, Anjou (Québec) – H1J 2T3Tél. : 514 352-2224 • 1 800 361-3824 • Téléc. : 514 352-1663Courriel : [email protected] Québec, 2665, rue Dalton, Ste-Foy (Québec) – G1P 3S8Tél. : 418 653-1221 • 1 888 653-1221 • Téléc. : 418 653-8021Responsables : Jacques Lemay – Montréal ; Roger Gilbert – Québec.Distributeur de Kronotex (planchers laminés); Imagine (vinyles flottants);Anderson (bois franc); ForesFloor (bois franc); Formica (planchers stra-tifiés); Collection intemporelle (carpettes); Ceramica Bella (céramiques); Dura(sous-tapis de pneus recyclés); Triad (pro duits d’entretien pour planchers).Gamme complète de membranes acoustiques, sous-planchers et moulures.

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Magazine Surface : En 2007, Batimat afait du développement durable sa lignedirectrice. Que nous réserve 2009 ? Allez-vous encore mettre l’emphase sur cet enjeumajeur de la construction et de la rénova-tion ?

Virginie Kortza Malet : Batimat 2009 seraune édition placée sous le thème de laRénovation Durable. Le thème de la rénova-tion est au coeur des grandes évolutions de laconstruction dans les prochaines années :réduction des déperditions énergétiques,développement des énergies renouvelables,isolation acoustique, accessibilité aux person-nes à mobilité réduite, maintien à domiciledes personnes âgées, mais aussi les autresfonctions telles que la sécurité, la santé et leconfort.

Autant d’objectifs qui sont les mesuresphares du Grenelle de l’Environnement dontBATIMAT 2009 sera l’illustration d’un an d’en-gagement et de réalisations. Si 70% desfrançais jugent positives les mesures prisesdans le cadre du Grenelle de l’Environnement,il reste aujourd’hui à traduire cette volonté surle plan législatif.

BATIMAT 2009 s’inscrit dans ladynamique gouvernementale pour soutenir lemarché de la rénovation et relancer le secteurde la construction neuve :- l’Eco-prêt à taux zéro pour les travaux de

rénovation énergétique des logements anciens qui permettra de financer la rénovation de 800.000 logements d’ici 2012,

- le plan de relance pour financer la reprisedes projets de construction dès 2009.

Par ailleurs, deux constructions demaisons seront présentes sur BATIMAT pourmontrer les solutions techniques de demain- Maisons « Be-Twin », Construisons

Demain 2 : maisons de ville. Le succès rencontré par « Construisons Demain » en 2007 encourage les organisateurs de BATIMAT à renouveler ce projet en partenariat avec Architectures à Vivre et

EcologiK.

Il s’agit de deux maisons de ville en boisd’un étage à l’empreinte écologique minimaleet bénéficiant d’équipements communs. Cesmaisons devront être conçues avec des matéri-aux sains et respectueux de l’environnementpour allier architecture, environnement, tech-nologies, design et confort. Elles serontexposées à l’entrée du Parc des Expositions.Par ailleurs, un concours d’architectes sur lemême thème, organisé par EcologiK a étélancé en décembre 2008 et permet de sensi-biliser les architectes aux techniques et enjeuxde demain.

- La maison des gestes et du développementdurable.

Ce projet, soutenu par M. Jean-Louis BORLOO,Ministre de l’Écologie, de l’Energie et duDéveloppement Durable, est réalisé, entreautres, avec le concours de la FondationAlbert de Monaco, de l’ADEME, de GDFSUEZ… Il s’agit d’une maison modulaire etitinérante répondant aux nouvelles normesenvironnementales BBC (à savoir50KW/HEURE/M2/AN) et qui est en mêmetemps un lieu d’exposition des dernières tech-nologies en matière d’économie d’énergie.

Magazine Surface : Vous avez aussi tenueune première réunion internationale d’ar-chitectes. Allez-vous répéter cette expéri-ence cette année ? Si oui, quelle forme pren-dra-t-elle ?

Virginie Kortza Malet : Comme en 2007,BATIMAT organise un congrès d’architectes.Ce congrès sera une présentation de projetsde construction exemplaires sur le thème duDéveloppement durable. Les intervenantsseront des architectes renommés avec le prin-cipal industriel partenaire du projet. La duréede ce congrès sera de 2 jours (mardi 3 et mer-credi 4 novembre).Magazine Surface : Quelle est la place dudesign à Batimat ? Cet élément importantde l’industrie du bâtiment a-t-il, au Salon

Batimat, une saveur surtout française ouest-il résolument international ?

Les Trophées du Design récompensent lesentreprises qui lancent des produits nouveauxen partenariat avec des designers. Les produitsinscrits concourent dans 8 classes :1 - Gros œuvre ; 2 – Menuiserie ; 3 - Stores, fermetures et automatismes ; 4 - Quincaillerie et accessoires ; 5 - Revêtements de sols, murs, plafonds ; 6 - Cheminées et inserts, 7 - Aménagement intérieur ; 8 - Outillage et machines outils

Ce concours est reconnu et attendu parl’ensemble des visiteurs et de la presse spé-cialisée. Le design tient une place particulière-ment importante sur Batimat. Nous avons crééce concours pour encourager les entreprises àfabriquer de nouveaux produits en collabora-tion avec des designers intégrés ou externes.

En 2007, sur 51 dossiers présentés auxTrophées du Design, plus de 30 % étaientinternationaux en provenance de 10 pays :Suisse, Chine, Italie, Liban, USA, Pologne,Finlande...

Cette année, un Espace Innovation et Designaffichera tous les produits nominés aux con-cours au cœur même du salon.

Magazine Surface : Le couvre-plancherétant partie intégrante de la décoration etdu design, qu’allons-nous découvrir dans cesecteur en visitant Batimat 2009 ?

Virginie Kortza Malet : Nous avons denombreux exposants dans les revêtements desol parquet, céramique, lambris, etc. Cesexposants vont bien entendu révéler leursnouveaux produits et innovations sur BATIMATcomme tous les exposants de tous lessecteurs. Pour rappel nous avons 1 089 nou-veaux produits présentés sur Batimat 2007,nous en espérons autant, voire plus, en 2009.Malheureusement, je ne peux pas vous révéler

Virginie Kortza Malet est responsable marketing et communication inter-national pour les salons professionnels Batimat, Equip’Baie et Metalexpo. Elle est en charge du plan stratégique marketing et communicationà l’étranger (50 pays). Voici ce qu’elle a répondu à nos questions.



Batimat ouvre ses portes au magazine Surface

les nouveautés dans ce secteur étant donnéqu’elles sont révélées sur le salon. Lesexposants attendent justement le salon pourprésenter leur nouveauté, événement attendupar tous nos visiteurs.

Magazine Surface : Impossible d’évoquerla récession quand on pense construction.Celle-ci est pratiquement planétaire. Aura-t-elle un impact sérieux sur le déroulementdu Salon ? Attendez-vous moins d’ex-posants, moins de visiteurs ? Ou au con-traire, êtes-vous confiant que la fin de l’an-née 2009 marquera le début de la reprise etde la confiance ?

Virginie Kortza Malet : A six mois de sonouverture, BATIMAT 2009 s’annonce sous debons auspices. Avec ses sept salons en un,BATIMAT 2009 accueillera une offre produitstoujours aussi large et permettra aux visiteursde découvrir toutes les nouveautés de leurssecteurs. Dans un contexte économique diffi-cile, les exposants misent beaucoup sur larénovation et attendent beaucoup du salonBATIMAT 2009 ; les témoignages le prouvent.

Voici un point par secteur à 6 mois du salon :

GROS ŒUVRE :Le secteur du Gros Oeuvre enregistre un tauxde remplissage de 85 %. La plupart des grandsacteurs sont présents. Pour Sophie Chevallon,Directrice des Relations Extérieures de Saint-Gobain qui depuis 2007 s’est orienté au tra-vers de son offre globale vers le marché del’habitat et de l’efficacité énergétique du bâti-ment, « BATIMAT est l’occasion de présenter ànos clients prescripteurs toutes les solutionsinnovantes et pratiques à mettre en oeuvre ».Certains exposants comme POUJOULAT, leadereuropéen des conduits de cheminées et dessorties de toit métalliques, reviennent aprèstrois éditions d’absence. « En 2010, commel’explique André Prunier, DirecteurCommercial, POUJOULAT participera active-ment, dans le cadre du Grenelle del’Environnement et de l’application de la RT2010, dans la construction neuve et la rénova-tion.

Le salon nous permettra d’exposer nosinnovations en matière d’efficacité énergétiqueet de nous positionner comme un acteurmoteur dans le développement des énergies

renouvelables. »

MENUISERIE FERMETURE :Affichant un taux de remplissage de 80 %, lesecteur de la Menuiserie et de la Fermeturebénéficie d’une grande fidélité de sesexposants. « Participer à l’édition 2009 deBATIMAT est plus que jamais, comme le con-firme Mme Mussigmann, directrice Marketingde la société HORMANN France, une nécessitécar ce salon reste une vitrine internationaleincontournable pour présenter nos produits etun lien important avec les professionnels. »HORMANN France a d’ailleurs décidé d’aug-menter la surface de son stand (385 m2) pourmettre en valeur ses nombreuses nouveautés.

FINITION & DÉCORATION :Salon dans le salon consacré aux aménage-ments intérieurs et extérieurs, Zoom accueillede nombreux exposants du secteur de l’a-gencement intérieur. Daniel ARSAC, Présidentde la société HUBLER, distributeur exclusif depanneaux décoratifs (bois, métal, magnétique,pierres) aura un stand plus grand car « enpériode de crise, il faut toujours plus commu-niquer. S’attaquant au marché luxembour-geois et marocain pour un développement surles pays du Maghreb, HUBLER compte beau-coup sur BATIMAT qui accueille à chaque édi-tion de nombreux visiteurs français etétrangers. »

BATIMAT 2009 : sept salons incontournablesréunis en un même événement

MATÉRIEL ET OUTILLAGE :Le secteur Matériel et Outillage regrouperal’ensemble des outils de travail des entrepri-ses et industriels. Le secteur des véhicules uti-litaires rassemblera tous les grands construc-teurs et équipementiers. Les acteurs majeursde l’outillage et du matériel de chantier ontaussi déjà confirmé leur présence.Notamment, la société MERLO, un des leadersmondiaux dans la conception et la productiond’élévateurs télescopiques, sera présente avecun stand d’environ 500 m2 car selon M.Galliano, directeur, « même si les utilisateursfont moins d’investissements aujourd’hui dansle matériel, il faut penser à l’après-crise. BATI-MAT reste le salon où nous rencontrons tousnos clients concessionnaires et utilisateurs(maçons, couvreurs, etc.). »

GESTION DURABLE DES BATIMENTS :La présence d’organismes majeurs tels quel’ADEME, l’AQC... ainsi que celle d’exposants,leaders de leur activité (Etna Fapel, Systaic,Decayeux, Thirard...), confirme le dynamismedu secteur Gestion Durable des Bâtiments quioeuvre pour anticiper et être en adéquationavec les mesures gouvernementales liées auGrenelle de l’Environnement sur la maîtrise del’énergie mais aussi sur les thèmes de l’acces-sibilité, de la sécurité et du confort.

SERVICES :Tous les professionnels du bâtiment retrou-veront ici l’ensemble des Services leur étantdestinés avec de nouveaux acteurs présentsdans ce secteur comme AXA et VéoliaPropreté. Grande nouveauté, BATIMATaccueille cette année les Comités d’Expansionet les Agences de développement économique.C’est ainsi que l’Agence de développementéconomique Bordeaux Gironde, dirigée parRobert Ghilardi de Benedetti, participe pour lapremière fois à BATIMAT « afin de montrer ledynamisme de la région et présenter l’ensem-ble de l’offre territoriale de la CommunautéUrbaine de Bordeaux (notamment l’ÉcoparcBordeaux-Blanquefort, un parc d’activité nou-velle génération dédié à l’éco-construction)pour attirer de nouvelles entreprises, en parti-culier des campus privés de formation ainsique des centres de démonstration de systèmesinnovants... »

INFORMATIQUE :Les grands acteurs du secteur Informatiqueayant tous confirmé leur participation à cetteédition, tous les outils destinés à améliorer laproductivité des professionnels du bâtimentseront présentés.

Concernant les visiteurs, nous restonsoptimistes sur le nombre. Effectivement, nousavons des indicateurs économiques positifsannoncés en France pour Septembre.

Quant à l’international, nous menonsbeaucoup d’actions, notamment sur nos visi-teurs appartenant à notre top 10 de paysreprésentés sur BATIMAT par le biais de laRussie à l’honneur ou des temps forts autourdu Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie), nousespérons ainsi continuer notre progression en2009.



Schluter®-Systems est fier de lancer DITRA-XL, la nou-velle membrane de désolidarisation spécifiquementconçue pour répondre aux contraintes auxquelles sontconfrontées les carreleurs et les installateurs de revête-ment de plancher.

DITRA-XL possède les mêmes quatre fonctions queSchluter®-DITRA soit la désolidarisation, l’imperméa-bilisation, le contrôle de la vapeur et le sup-port/répartition des charges. Or, la nouveauté seretrouve dans l’épaisseur. DITRA-XL a une épaisseur de5/16" (7 mm), alors celle de DITRA est de 1/8" (3mm).

L’épaisseur accrue de DITRA-XL permet de réaliserune transition égale entre un revêtement de céramiqueet un revêtement de bois franc de 3/4" (19 mm) d’é-paisseur.

Céramique et bois au même niveau

Benjamin Moore continue de hausser la norme en créant la peinture sans COV NATURA

Benjamin Moore ajoute à son répertoireune peinture d’intérieur de qualitésupérieure qui ne contient aucun COV :Natura. Cette peinture est offerte dans unlarge éventail de couleurs et de lustres.Les colorants ne changent pas la teneuren COV car ils sont formulés selon lesystème à base d’eau de BenjaminMoore.

« L’environnement n’a jamais étéaussi haut en couleur, dit PascaleLandreville, directricedes services du détailde Benjamin Moore.Jusqu’à maintenant,les peintures sans COVn’offraient qu’un choixrestreint de couleurs,car les colorants ordi-naires contenaient desCOV, explique-t-elle.Natura, en revanche,est formulée avec descolorants qui n’encontiennent pas. »

Natura est un pro-duit unique, qui

dépassera les prochaines normes envi-ronnementales canadiennes prévuespour cette année. Pour étayer cette affir-mation, Benjamin Moore a fait testerNatura dans un des deux laboratoireseffectuant les analyses d’air intérieur dela Collaborative for High PerformanceSchools (CHPS) de la Californie. Lesanalyses ont montré que Natura émettaitmoins de composés organiques volatilsque d’autres peintures populaires sans

COV. L’institut CHPSest unanimementreconnu pour sesnormes en matièred’émissions de pein-ture les plusrigoureuses; c’estpourquoi les résul-tats ne font plusaucun doute :Natura est sans con-tredit une peinturevraiment novatrice.

Tarkett Résidentiel vient decréer Eco Clicune collection innovatrice de couvre-planchers debois franc aux couleurs très tendance et écologique.Sa fabrication exige moins de matière de bois que leplancher de bois franc traditionnel. Et comme il s’in-stalle sans clous ni colle, les planches cliquant simple-ment l’une dans l’autre, tout bon bricoleur peut fairele travail sans problème.

« Grâce à une technologie de production avancée,Tarkett réussit à créer quelque 30 fois plus de planch-es de bois par arbre que ne le font les méthodes con-ventionnelles », explique Lise LeBreton, directrice dela Création de Tarkett Residential. « On minimise lespertes de bois franc en appliquant une lame de multi-contreplaqué spécialement conçu sous la riche sur-face du bois franc, » poursuit-elle.

De plus, le couvre- plancher profite d’un systèmede clic breveté joint uniclic exceptionnel qui donnedes couvre-planchers stables et solides.



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Quand vient le temps de choisir le bon plan-cher, cela demande réflexion et prudence. Sile design prime, il vous faudra être davantageminitieux dans vos choix.

Terrell Wong, directeur d’immeubles,après mûres réflexions, a opté pour le bam-boo Torlys pour recouvrir les 2000 pi2 de lamaison B du Living City Campus du CentreKortright de Toronto.


Le bamboo éco-ingénierie de Torlys : un choixlogique pour le Centre Kortrigh de Toronto

Pour son 100e anniveraire, Armstronglinoleum vous propose une plus grande va-riété de couleurs en cinq motifs et 126couleurs actuelles de leur plancher en lino.

Depuis plus de 100 ans déjà queArmstrong recycle le liège – d’abord dansdes panneaux isolants, puis comme matéri-aux entrant dans la fabricant du recouvre-ment de sol écologique par excellence : lelinoleum. Ce produit est fabriqué avec desproduits renouvelables (poudre de liège,huile de lin, chaux, pigments organiques etjute. La production de linoleum a augmentéde plus de 50 % au cours des dernièresannées.

Le linoleum est un couvre-plancher rem-commandé par le U.S. Green BuildingCouncil’s Leadership in Energy &Environmental Design (LEED). Il donned’ailleurs trois crédits LEED. Du point de vuede la qualité de l’air, il respecte et dépasseles normes très strictes de la Californie pource qui est de l’émission de COV.

Pour son 100e annivesaire, Armstrong bonifie lapalette de couleur des ses lionleum

« Nous avons choisi le bamboo de Torlysavec son système Uniclic pour plusieursraisons, dit Terrell Wong. D’abord, parcecertains endroits du plancher sont soumis àun niveau élevé de circulation, il est intéres-sant de pouvoir remplacer uniquement leslattes usées plutôt que le plancher au com-plet. Dans notre esprit, il s’agit là d’un aspectimportant d’un produit durable. »

Le bamboo est un choix logique àplusieurs égards : très faible émission deCOV, ressource renouvelable, système d’in-stallation sans colle et sans clous. De plus, lafabrication et la structure du bois d’ingénie-rie en font un produit excessivement solide.L’endos sur lequel est posé le bamboo est faitde liège, un matériau qui, de façon naturelle,insonorise et isole parfaitement.

La question environnementale a joué unrôle majeur dans le choix de ce produit.« Nos produits d’ingénierie pro-environ-nementaux, comme le bamboo, le liège et lenouveau TerraWood provenant uniquent deforêts FSC sont des choix très appréciés desarchitectes et des designers soucieux de l’en-vironnement, » dit John Kocemba, vice-prési-dent du marketing chez Torlys.



Le samedi 21 mars fut une journéebien remplie et un tant soit peutapageuse… En avant-midi,Monsieur Pierre Vercheval, ex-foot-balleur professionnel, a livré uneconférence aux marchands présentssur l’importance d’une équipe forteet gagnante.

En après-midi, les founisseurs-partenaires de Déco Surfaces sesont joints aux membres du groupeafin de fraterniser et de vivre uneexpérience synergique et éner-gisante. Avec l’aide du groupeSamajam tous les participants

présents ont appris à jouer du tam-tam africain. Eh oui, chacun avait sontamtam et a réussi à s’unifier augroupe pour produire une mélodieremarquable. Pour terminer cettejournée mémorable, cocktail animé,souper copieux et soirée de magie etd’illusion en ont surpris plus d’un!

Déco Surfaces tient à remerciertous ceux et celles qui ont pris part àcet événement et adresse un mercitout spécial à ses partenaires-com-manditaires, qui ont grandement con-tribué à ce succès retentissant!

Du 20 au 22 mars derniers, le groupe Déco Surfaces tenait son congrès annuel, à l’hôtelLoews Le Concorde de Québec. Au cours de ce week-end vibrant, les marchands-associésont pu constater que l’équipe Déco Surfaces est prête à aller de l’avant et à marquer despoints importants au niveau de la visibilité du groupe. Depuis l’adoption de sa toute nou-velle image de marque, tout est mis en œuvre pour que la marque Déco Surfaces émergeet soit enfin reconnue à sa juste valeur. De l’intérieur des magasins à la publicité, la marqueDéco Surfaces augmentera sa présence de façon opportune.

DÉCO SURFACES MARQUE ET GAGNE!


Domotex Middle East12 au 14 maiSalon international de couvre-plancherDubai, United Arab Emirates1 800 727-4183www.domotex-middle-east.com

China International FloorCovering Fair8 au 11 [email protected]

Atlanta International Area Rug Market12 au 15 juillet 2009Kevin Malkiewicz404 [email protected]

Tournoi de golf FQRS12 août 2009Golf Le Triangle d’orYves Boudreau514 [email protected]

IIDEX/NeoCon Canada24 et 25 septembre 2009Direct Energy CentreToronto, Canada416 [email protected]

Cersaie 200929 septembre au 3 octobreBologneBologna Exhibition [email protected]

Batimat 20092 au 7 novembreTour Vista52/54 Quai de Dion BoutonChristelle Rey514 861-5668www.batimat.com


surface-a-m-j. 2009:mars-avril. 2008€¦ · surface-a-m-j. 2009:mars-avril. 2008 5/12/09 6:05 am...

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