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syria

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  • Syria

    J. Gunneweg, I. Perlman et J. Yellin, The Provenience, Typologyand Chronology of Eastern Terra Sigillata, Qedem 17. (Monographsof the Institute of Archaeology, The Hebrew University ofJerusalem).Catherine Abadie-Reynal

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    Abadie-Reynal Catherine. J. Gunneweg, I. Perlman et J. Yellin, The Provenience, Typology and Chronology of Eastern TerraSigillata, Qedem 17. (Monographs of the Institute of Archaeology, The Hebrew University of Jerusalem). . In: Syria. Tome 62fascicule 1-2, 1985. pp. 196-197.

    http://www.persee.fr/doc/syria_0039-7946_1985_num_62_1_8569_t1_0196_0000_3

    Document gnr le 28/09/2015

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    ments d'Hrode, il convient de le souligner, occupent une place importante dans ce qui tait une lacune chronologique l'extrme fin de la priode hellnistique, la charnire avec la nouvelle architecture impriale. Ces plans hrodiens, qui s'intgrent sans nul doute dans l'volution gnrale de l'architecture hellnistique, oprent au reste avec des formules simples tout en dmontrant une libert vidente dans la combinaison de ces formules courantes, sinon mme banales.

    De fait, le problme le plus passionnant soulev par le Greater Herodium reste celui de la conception et de la fonction du palais- forteresse. Cette partie a t l'objet d'une enqute approfondie de l'auteur dans son chap. V. La discussion est prcise et bien taye et on nous prsente l'image claire des diffrentes restitutions possibles; les fig. 126 et suiv. sont particulirement bien venues dans ce contexte. L encore les rfrences sont certaines et dment voques par E. Netzer quoique trs strictement hrodiennes et palestiniennes : les tours de Jrusalem avec celles de l'Antonia, mais si cette fois nous pouvons faire tat de monuments prcis, nous ne pouvons faire plus : ils ne survivent que grce au texte de FI. Josphe.

    Une place part revient cependant l'Hrodium en raison de son plan d'un ct, des particularits de son lvation, de l'autre, dans laquelle le remblai d'o mergeait le cylindre avec ses annexes constitue l'lment le plus surprenant et de fait unique. Les remarques de l'auteur, pour tre soutenables, restent flottantes en fin de compte. Il n'y a pas lieu sans doute de s'arrter longuement la notion mme de palais-forteresse : aprs tout, d'autres priodes ne serait-ce que le Moyen ge europen ont connu des formules analogues. La situation particulire de la Palestine, jointe au temprament trs particulier d'Hrode qui souffrait pour le moins d'une mfiance pathologique , ont jou un rle certain dans la gense de ce monument unique.

    Cela suffit-il comme explication? E. Netzer carte la suggestion de ceux qui pensaient expliquer une solution exceptionnelle par une fonction donne exceptionnellement un palais-forteresse : c'est la proposition de reconnatre dans l'Hrodium le mausole mme du souverain. Sans doute E. Netzer a-t-il raison de souligner que la comparaison avec le mausole d'Auguste Rome reste superficielle; il est peut-tre moins certain que la fouille ait t suffisamment exhaustive pour rendre impossible l'installation d'un caveau. Malgr tout le cylindre merge d'un tumulus et qu'Hrode ait pu songer se servir d'un monument qui portait son nom comme du mausole qui devait un jour accueillir ses restes ne surprend pas absolument. Le monument si bien tudi par E. Netzer risque de garder quelque chose du caractre trange de son auteur.

    E. W.

    J. Gunneweg, I. Perlman et J. Yellin, The Provenience, Typology and Chronology of Eastern Terra Sigillata, Qedem 17 (Monographs of the Institute of Archaeology, The Hebrew University of Jerusalem). Un vol. in-4 de vin + 120 p. dont 25 fig., Jerusalem 1983. Ce livre marque une tape dcisive dans

    l'tude des sigilles orientales, ou, plus prcisment, de la sigille orientale A (d'aprs la terminologie de K. Kenyon) et de la sigille dite chypriote (J.W. Hayes, RDAC 1967, p. 65-77) ; en effet, contrairement ce que le titre pourrait laisser croire, il n'est pas question des autres types de sigilles orientales : la plus grande partie du matriel tudi provient de fouilles effectues en Isral o, apparemment, ils sont absents.

    Les auteurs se proposent, partir d'une tude trs prcise et complte de la composition chimique des ptes par activation neutro- nique, de constituer des groupes et, en partant du principe que l'argile d'un endroit a

  • 1985] BIBLIOGRAPHIE 197

    toujours une composition diffrente de toutes les autres argiles, de dterminer la provenance de ces groupes ; les risques de cette mthode qui peuvent paratre grands si l'on pense toutes les rgions, en particulier dii bassin oriental de la Mditerrane, pour lesquelles on ne dispose pas d'tude de ce genre permettant des comparaisons, semblent limits par le grand nombre d'lments qui entrent en jeu dans l'analyse chimique.

    Ainsi, on parvient constituer deux groupes de sigilles "orientales appels Eastern Terra Sigillata I, qui correspond peu prs la sigille orientale A, et ETS II, qui correspond la sigille dite chypriote. La composition chimique du premier type de pte permettrait de le rapprocher d'argiles utilises diffrentes poques dans la partie orientale de Chypre alors que jusqu' prsent, on situait plutt l'origine de cette production en Syrie ou en Palestine. Quant la sigille dite chypriote, si l'origine propose par J. W. Hayes n'est pas exclure, il se pourrait aussi qu'elle ait t fabrique dans le Sud de l'Anatolie (vers Aspendos ou Sid). Enfin, le mme systme d'analyse, appliqu des sigilles considres comme occidentales, a rvl qu'une partie d'entre elles aurait t produite en Orient, peut-tre dans les rgions d' Izmir, d'Assos, d'Alabanda ou mme Chypre.

    Ces hypothses, formules d'ailleurs ( juste titre) avec prudence, sont suivies d'une typologie qui, pour l'ETS I reprend grosso modo celle de Samarie III tandis que les formes de base de l'ETS II sont rduites au nombre de cinq. Une chronologie est propose pour chacune des formes, dans la mesure o la confrontation des donnes stratigraphiques fournies par les principaux sites publis de la rgion le permet. Les datations ainsi obtenues paraissent en gnral justes. Cependant, il faut remarquer que certaines remises en question rcentes sont ignores : ainsi, la datation des dpts de l'Agora d'Athnes a-t-

    elle t modifie (cf. J. W. Hayes, Hesperid 42 [1973], p. 468 et S. I. Rotroff, The Athenian Agora XXII, Hellenistic Pottery, Athenian and Imported Moldmade Bowls [1982], p. 110). Enfin, on peut dplorer que les auteurs n'aient pas eu connaissance de la publication de C. Diederichs, Salamine de Chypre IX, Cramiques hellnistiques, romaines et byzantines (1980) ; ils proposent en effet de situer l'origine de l'ETS I dans la rgion de Salamine ; or, la cramique de ce site ne semble gure confirmer l'existence d'une telle production proximit.

    Malgr ces imperfections et mme si les hypothses mises doivent encore tre vrifies, ce livre fournit une bonne synthse des rsultats obtenus dans les fouilles israliennes et, par l'originalit de la dmarche, ouvre de nouveaux horizons aux cramologues.

    Catherine Abadie-Reynal.

    Archologie au Levant, Recueil la mmoire de Roger Saidah, Collection de la Maison de l'Orient mditerranen n 12 Srie archologique, 9 (Lyon 1982), 502 pages. Disparu l'ge de quarante-neuf ans,

    R. Saidah n'a pas eu le temps de laisser une uvre trs abondante. Le volume qui est ddi sa mmoire viendra heureusement tmoigner de l'ampleur de son activit au Service des Antiquits du Liban, ainsi que du nombre et de la qualit des amitis qu'il s'tait acquises. Ce ne sont pas moins de quarante-quatre savants, reprsentant une bonne douzaine de pays, qui ont tenu s'associer cet hommage. Plusieurs de leurs tudes sont d'ailleurs consacres des trouvailles provenant des fouilles de R. Saidah, la plus longue tant mme une vritable publication d'un des derniers chantiers dirigs par lui (N. Duval et J.-P. Caillet, Khan Khald (ou Khald III), p. 311-394; voir aussi Ch. Gebara, Remarques sur la sigille orientale

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