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    ACTAORIEI\TALIA

    ACADEMIAE SCIENTIARUMHUNGARICAE

    ADIUVANTIB,US

    K. czEGLEDy, L. FEKETE, ;. NEmerH, s. TELEGDI

    REDIGI.T

    L. LIGETI

    ;i TOMUS VI

    ACIA ORIENT. HUNG.

    FA SCI CULI 1._]

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  • LE PO KIA BING EN PCNTTUNE 'PHAGS-PAPar

    LOUIS LIGETI

    "f ffiL*L'6criture 'phags-pa, dont l'usage fut ordonn6 par Koubilai (d6cret

    imp6rial de 1269), avait 6t6 cr66, selon les t6moignages unanimes de texteschinois et mongols, pour les besoins de la langue mongole. Bien que les textesn'en fassent, pas mention, la nouvelle

  • L r4rF

    textes mongols en icriture 'phags-pa contenaient bm nomhre de mots chin6ig ;noms de personnes, de lieu, etc. Dds l8bb, Wylie publh le penlr toxte chinoisqui ait 6t6 conserv6 dans cette dcriture.a Quelques ann6es plus tfld, d^',s une6tude restde cdldbre jusqu'i, nos jours, G. Pauthier eesayait & dmner unexpos6 ddtaill6 de l'6criture 'phags-pa d partir de textes'chinsis.r

    cependant, bien que les sinologues eussent de bonne heure ma,nifestd auxtextes chinois en 6criture 'phags-pa un int6r6t qui ne se rela,cha jamais, rim-'portance de ces textes pour l'histoire de la langue chinoise ne fut r€connueque bien plus tard. Et ceci pour deux raisons. D'une part, Ies documents furentlongtemps assez ra,res et, d'autre part, les recherches de phon6tique historiquechinoise 6taient i, eette dpoque trop peu 6voludes pour permettre de donnerdes textes chinois de l'6poque Yuan un jugement d.e valeur sur le plan phon6-tique.6 Dang ces cond.itions, on comprend parfaitement que la tentative d,A.rvanov (1909) d'interprdter du point de vue linguistique un document chinoisen 6crit'ure 'phags-pa, ainsi que l'a montr6 A. Dragunov, ait compldtement,6chouch6, 6chec auquel, ir vrai dire, il contribua lui-m6me par l,impr6cisionet le caractdre fantaisiste de sa transcription. Il reste qu,un sp6cialiste desrecherches de phon6tique historique chinoise aussi 6minent que p. pelliotssmprit imm6diatement Ia grande valeur des documents chinois en 6criture'phags-pa et ne manqua jamais d'en tenir compte pour ses 6tudes de l,histoirede la langue chinoise.

    rJn tournant d6cisif se produisit lorsque A. Dragunov, cet 6rudit dont.la mort prdmatur6e fut une si grande perte pour la science, soumit la questiona, un nouvel examed et,, rassemblant tous les matdriaux chinois en transcrip-tion 'phags-pa dont il disposait, chercha, arrec un grand d.iscemement, i con-fronter leur t6moignage a,rrec les r6sultats de la phon6tique historique chinoisemoderne. Le m6rite de Dragunov est d'autant plus grand qu'il travaillaitavec des mat6riaux relativement r6duits (ne pouvant s'appuyer que sur latranscription de 703 caractdres chinois) et qu'il eut A, affronter les difficult6sd'interpr6tation de certains signes d.e l'dcriture 'phags-pa, difficult6s quisubsistent encore de nos jours.

    a A. Wylie, Ancient 'inscription 'in Chi,nese and Mongol, dans Tramsactions o! theChirw Branch ol the Rogal Aeiati.c 9oc'iety, t. V (T{onkong l8EE), pp. 6d-gl.5G. Pauthier, De l"al'phabet d,e Pq,'-sse-pa, et de la tentatiae laite par Khoubilni-hlun au XIII9 sii,cle d'e notre Are pour tro,nscrire la l,angue figurati,ae iles Chinois ounoyen d,'unn i,criture alphabdtique, dans.Jou,ttr,. As. 1862, pp. 5_47.

    3 B. Karlgren, Etud,es sur la phonolog,ie chdnodse, pp. 28-24, so rnontrait oncorer*r r€aerv6 d l'6gard des (il faut entendre les transcrip-*n du chinois en 'phags-pa), toutofois, plus tard (o7t, cit., p. 860) il a tente d.e mettrei p'frt le t6moignage de ces transcriptions pour expliquer les initiales occlusives defr;n chinois.

    t -l- Dragunov, Thz, hPhngs-pa, script and, Anci,ent Ma,nd,a,rin, paru d.ans Hgsecrnq.[r- ll--r"f OCCP. r93O, pp. 627-647, 778-797.

  • I,E PO EIA SI]TC EN fCR,ITUR,E 'PIIAGS-PA

    En mdme temps que Dragunov, mais ind6pendamment de lui, un savantjaponais, M. :#itf- Oshibuchi Hajime, tenta d'intdgrer les mat6riauxchinois en 6criture 'phags-pa dans les cadres de la phon6tique historiquechinoise.s M. oshibuchi essaya de rdsoudre le probldme en confrontant lesmat6riaux chinois en 6criture 'phags-pa avec I'interpr6tation fournie sur le+Ili'€EE Tchong yuo,n yin Aun pil M. fi' tJjfrff.h Ishiyama Fukuji.e Sontravail reste malheureusement bien inf6rieur en pr6cision et en authenticit6ir, l'6tude de Dragunov ; d'autre part, il ne sut tirer suffisamment parti desconclusions qui se d6gagent de cette confrontation. N6anmoins, le travail deM. Oshibuchi m6rite que I'on s'y arr6te : il embrasse des mat6riaux bien plusinportants que 1'6tude de Dragunov.

    On comprendra que ces 6tud.es de caractdre synth6tique aient accru lavaleur des documents pris en particulier. Il nous faut donc accorder une atten-tion sp6ciale }l, chacun des documents retrouv6s ou insuffisamment connus.

    T,es meille'rs recueils connus de documents chinois en 6criture 'phags-pasont, : le c6ldbre album de Bonaparte,lo les Lelccii de Pozdneev, dont nous&vons parl6 plus haut, l'excellente monographie d.'Ed. Chavannes ;11 en dehorsdes documents, ces recueils publient les fac-simil6s. Mentionnons encore touteune s6rie de documents de moindre importance publi6s en divers endroits,documents dont il serait vain d'entreprendre 1'6num6ration ici. rI nous fautd'autre part suivre attentivement les documents en langue mongole et en&riture 'phags.pa, la plupart d'entre eux contenant bon nombre de nomschinois. La majorit6 des docurnents ont un caractdre 6pigraphique, et rareseont ceux qui figuraient dans des manugcrits ou des textes imprim6s et nousont 6td transmis cornme tels.

    C'est pourtant d, cette dernidre cat6gorie qu'appartient le E *M. Polci,a si,ng, ouwage bien connu de tendance p6dagogique qui comprend les nomsde famille chinois simples et composds les plus corurus, en 6criture 'phags-pa,sans toutefois comporter le commentaire traditionnel.

    Le texte en 6criture 'phags-pa du Po hi,a si,ng est connu de longue date.Dis 1855, Wylie en fait 6tal et,, dans la m6me ann6e,le fac-simil6 en est publid

    8 Oshibuchi Hajimo, Chitgen on-in chn no Ixuryn ii nirn, utaaaretaru kanji, on ndtarr'fe, dans Lldlanges Ogawa Taltu,ii,, Ky-6to 1930, pp. 60l-641.

    e Ishiyama Fukuji, Kdtei, Chdgen on-in, daos T6gd Bunko rons6, t. I, Tokyo1925, in-8 raisin, 2, 5,6, 402,99 pages. A propos de cet ouvrage voir les notes critiques& P. Pelliot, dans T'oung Pao XXYI, p. 359.

    r0 Prince Roland Bonaparte, Documants d,e. l'i,7nrye, mnngole d,es XIIP et XIVI.ii&s- Inscriptiont en si,r l,angues ile la porte ile Kiu-yong Koan, ,prds d,e Pdki,n ; Lettres,jb4 monncr'ies en icri,ttt're oui'goure et 'Pha'gs-pa d'ont les estanxpe,ges enistent en France.P.ris 1895.

    rrEd. Chavannes, Inscriptions et pidces d,e cho,ncellerie ch,inoises d,e l,'d,poque mon-;oL, dqns T'oung PaoY (1904), pp.357-447; VI (1905), pp. L-42; IX (1908), p,n.,7-128, avec 30 planches.

    l.

  • L. LIGNTI

    par Edkins.lz Ces premidres publications s'appuient sur un texte transmispar le EfrJrllf$fffi T'ang K'i,ng tch'ouan pai pi'en de l58l ; le ch. LXXXI decet ouvrage est, comme on le sait, consacr6 au Po kia si,ng. Malheureusement,le graveur chinois ayant manifestement ignor6 cet'te 6criture, les signes 'phags-pa sont tellement d6formds dans cette 6dition qu'aucune conclusion ne peuten 6tre tir6e avec certitude, ni pour les signes sp6ciaux de l'alphabet chinois,ni pour 1'6tat phon6tique de la langue chinoise des Yuan. D'ailleurs, lors dela premidre publication, le texte ne fut pas transcrit, Wylie n'ayant cherch6qu'ir restituer le titre et les 15 premiers noms dans leur forme correcte en 6criture'phags-pa et i, les.transcrire. Cette premidre tentative estsiprimitive et6mail-l6e d.'erreurs que nous n'aurons &ucun scrupule ir, ne pas en tenir compte.

    Dans le volume II de ses Lelcci,i, consacr6 entidrement il l'6criture 'phags-pa et aux documents en cette 6criture, Pozdneev aborde i, nouveau la questiondu Po ki,a si,ng. Ne disposant ni du King tch'ouan pai' p'ien, ni du texte d'Ed-kins, il ne peut s'y rapporter, mais en publie en fac-simil6 le texte int6grald'aprbs une autre 6dition chinoise, d.ont un mongolisant de P6kin lui avaitremis la copie. Pozdneev ne donne malheureusement &ucune pr6cision surl'ouwage chinois qui sert d.e base d, son 6dition.

    Quoiqu'il en soit, malgr6 les l6gdres divergences qu'il offre, le texte dePozdneev se rattache indiscutablement A, la tradition du Ki'ng tch'ouan paipien. Ce texte contient des lignes verticales allant de gauche i, droite (4, lafagon mongole), contrairement au texte d'Edkins, ot les lignes verbicalessont dispos6es de droite i, gauche, c'est-i,-dire ), la fagon chinoise. Ceci mis A,part, les deux 6ditions concordent absolument, d, une seule et importantediff6rence prds : dans le texte de Pozdneev,le ft\g lou si,ng figure, p&r ereur,deux fois successivement, la premidre fois i, la fin d.'une ligne, Ia seconde foisau d6but de la ligne suivante; Cette erreur de copie n'est cependant pas repro-duite dans la transcription en 6criture 'phags-pa des noms chinois. C'estainsi que le chinois fou s'i,ng,6crit pour la deuxidme fois, se trouve au-dessousdt mu-lci 'phags-pa, tandisque le chinois )il* mo-lc'i est plac6 au-dessousdu in-go 'phags-pa, au d6but de la ligne suivante. Le d6calage se poursuitau d6but de la ligne suivante or), sous Ie la-k'iw 'phags-pa on trouve le i{t$tchou-ko chinois. La s6rie d-'erreurs se cl6t ici, le chinois FSE lia-li'i,eou ayantpurement et simplement 6t6 omis de la liste.

    Le texte de Pozdneev n'est donc en rien sup6rieur d, celui d'Edkins :tout comme ce dernier, c'est une copie entach6e d'erreurs provenant de lasource commune. II est facile de s'en convaincre en consid6rant le texteen dcriture 'phags-pa, qui est, aussi d6form6, donc aussi inutilisable que celuid'Fldkins.

    12 J. Edkins, Sctnscrit arul, Xtongolian ch,a,racterr : Tra,nsact'ions of the China Br.of the R. /.. /S., V, pp. 101-108, avec 4 planches.

  • T,T, PO KIA SI.ryC EN fCB,ITURE 'PEAGS-PA

    Les pr6ventions de Dragunov quant au texte de Pozdneev sont par

    cons6quent tout il fait justifi6es. Dragunov n'utilisait ce texte qu'avec la plus

    grande r6serve, et, les rares fois qu'il le fit, il dprouva Ie besoin de signaler quetelle ou telle forme 6tait, emprunt6e au Po ki'a si'ng'

    Le texte de Pozdneev 6tant sujet i, ca,ution, les rdserves de Dragunov$taient d.'autant plus fond6es qu'il ne pouvait se baser sur d'es correctionshypoth6tiques, m&is uniquement, sur des faits incontestables. Il convient ce-plrta*"t d.e falre remarquer que les corrections de Pozdneevls valent d'6tre-retenues

    pour I'6poque et, qu'elles contiennent un bon nombre de formes jus-

    tes. Il est wai que les amendements justes sont il attribuer non pas tant i'sa connaissance de la phon6tique historique de la langue chinoise qu'auxconclusions qu'il tira de Ia langue chinoise vivante'

    En dernibre analyse, tout ce qu'on connaissait de Ia variante en 6criture,phags-paduPo kiasi,ng6taitiramener&u Ring tch'ouanpa'i, pi,en.Auiourd'hui,

    or, *nif qo" le texte chinois du Po ki,a si'ng en 6criture 'phags-pa avait 6t'6transmis au King tch'ouan pai' pien, direclement ou indirect'ement' par I'inter-

    m6diaire d'un ouwage chinois des Yuan. II semble que cet ouwage ait eu d'au-tres 6ditions antdrieures. La plus ancienne semble 6tre celle'que contenait legtFE;g Chelinkouang ki, attlj]:bud tffinfi,E Tch'en Yuan-tsing' Cependant,comme I'a montr6 Pelliot,la Tch'en Yuan-tsing est un 6crivain des songs etIe Che li,n lcouang kd qui lui 6tait attribu6 avait plusieurs variantes, dont unecompilation &ccrue en 40 ch., qui, d, son avis, pouvait contenir le vocabulaire

    sino-mongol Tche yuan yi, yu et,, probablement, Ie Po hia sing en 6criture,phags-pa. Pour ma part, je ne saurais contester la date de 1282 propos6e par

    IuW.- ttto'iaa et YanaL ni pour le vocabulaire sino-mongol S-'e;E;F Tcheyuan yi gu, ni pour Ie Po kia sing en 6criture 'phags-pa. M. Ishida connaitune autre ddition dt Che lin kouang ki datant des Yuan et, d'aprds lui, cette6dition remontera,it i, la p6riode #E T',ai-ting (1324-1328). Une fditiondes Yuan, probablement, celle de 1282, est conservde b la bibliothbque nftl,cHNaikaku Bunlrc (Cabinet Libra,ry) h, Tdky6.

    ra pozdneev, op. cit., pp- 4O-42,1a P. Pelliot, Le H67a et Ie Saggid, Husai,n de t'Histoi,re ilps MirW, da,ns T',owng

    poo XXXVIII, pp. 278- 274, note 356. L'exemplaire fragmentaire duChe lin lcounng lc'i,conserv6 A, la Bibliothdque Vaticane ne parait pas contenir le Po lcia si,ng en 6criture'phags-pa. Le vocabulaire sino-rnongol de cet exernplaire ost bien le Tche yuan gi, gu'

    seulement il est incomplet : le titre, les sections I et I ainsi qu'une bonne moiti6 dela section III y font ontidrement ddfaut et le vocabulaire d6bute par rigin

  • L. LIGETI

    D'aprds l'6dition de la p6riode T'ai-ting a 616 faite une 6dition japonaiselsqui, dans son ch. x, ff 2-9, reproduit 6galement le po ki,a ui,ngii dcriture'phags-pa. M. nEwzgl rshida Mikinosuke m'a obrigeamment'communiqu6la copie photographique du texte du po rcia si,ng, d'aprds l,6dition japonaiie;c'est sur cette copie que s'appuie le pr6sent travail.

    si mon texte n'est pa,s encore irr6prochable, il est cependant infinimentsup6rieur a, la variante publi6e dans le K,tng tch'ou,on p;i,pi,en. La plupartdos noms nous sont transmis sous une forme parfaitement correcte, les qi."lioe"rares d6formations de signes 'phags-pa s'expliquent ais6ment du poini devue graphique, si bien que leur correction est 6vidente. Seule la correction dequelques d6formations plus graves nous oblige i recourir aux caractdreschinois.

    rl est hors de doute que le po kia sing pabli| d.ans le che ti,n tcouang kiest un ouwa,ge authentique des Yuan, ce qui nous est d.,ailleurs confirmd parle t6moignage linguistique du Po lcia sing. A l'heure actuelle, ie ,r" posr8demalheureusement aucune indication permettant d'6tablir I'auteur de la variantedu Po kia si,ng en 6criture 'phags-pa ou les circonstances d.ans lesqgelles futfaite cette transcription.

    Lorsque, aprds les tentatives de wyle, d'Edkins et de pozdneev, nousd6cid6,mes d'aborder d, notre tour le probldme du po lcia si,ng et d'en entre-prendre une nouvelle 6dition, nous dtions guid6s par plusieurs consid.6rations.

    L'importance des documents chinois en dcriture 'phags-pa du pointde vue de la phon6tique historique est aujourd'hui inconteJable : les

    """o1i[i"et les interpr6ter nous parait absolument n6cessaire, m6me s'il s'agit d.e d.ocu-ments de quelques mots. A cet 6gard, les ouvrages comme le po kia sing, oitse trouvent de nombreux caractdres qui ne figurent pas dans les documentsdpigraphipues, ont une importance ttute particulidre. Les documents 6pi-graphiques n'arigmentent d' ailleurs que lentement le nombre de caractdresinconnus jusqu'ici: leurs textes sont a, peu pr6s identiques et leur vocabulaireest celui, assez restreint et traditionnel, de la chancellerie sino-mongole.

    A l'heure actuelle, seule la liste de Dragunov nous parait digne de foi(le travail de M. oshibuchi est souvent discutable, sa disposition n,est passuffisamment claire ; par ailleurs, son texte est difficilement trouvable) ; or,cette liste ne contient que z0B caractdres. Nous y trouvons des caractdresprovenant du Po lcia sing, mais comme Dragunov n'avait d sa disposition quel'6dition insuffisante d.e Pozdneev et qu'il n'utilisa cette source qu,avec laplus grande circonspection, le nombre d.es caractdres publi6s ne d.6passe pas64, bien que le Po kia sing en contienne 4lJ. Nous retrouvons 6vid.emmentune partie des caractdres du Po lcia sing dans d'autres documents, mais m6me

    16 Il est bien possiblo qu'il s'agisse de l'ddition japonaise de 16gg, mentionn6epar P. Pelliot, op. cit., p. 274, note.

  • f,E PO EIA A1.VC EN ECRITURE 'PEAGS-PA

    €n en tenant compte, il reste encore 245 caractEres que la liste d'e Dragunovignore. Ce qui revient i, dire que le nombre de caractbres chinoie en transcrip-

    tion ,phags-p& corlnus jusqu'i, pr6sent, pa,sse, avec la pr6sente ddition &t Po bi'q,sing, de 703 i 948.

    Dragunov, pas plus qu'Oshibuchi n'indiquent la source de leurs d.onndes,

    et ils ne donnent malheureusement pas la liste exacte des documents sur les-quels ils s'appuient. Aussi le contr6le de certaines de leurs interpr6tationsest-il pratiquement impossible, ce qui est particulidrement gGnant dans lescas critiques ou abelTants ou, pour v6rifier une donn6e, il faudrait revoir tousles documents. Dans ces conditions, l'6dition critique d'au moins un texteimportant, nous parait motiv6e. Cependant, m6me sur la base de la pr$sente6dition, il nous est interdit de traiter sommairement, les documents connusjusqu'ici, dont quelques-uns, comme l'inscription de 1294 publide par Gaillard,lo

    pr6sentent des particularit6s fort, interessantes.Mais, pourrait-on se le demander, i quoi bon 6tudier des documents de

    peu d'importance alors que nous disposons d'un ouvrage qui a la port{e du

    &fr+EH Mong lnu tseu yun en 6criture 'phags-pa ? En effet, cet ouwageeomprend Ia grande majorit6 des caractdres chinois et, peut nous donner unevue d'ensemble de I'ancien mandarin en dcriture 'phags-pa. Cependant, i, cdt6dt Mong kou tseu yun, dont nul ne conteste I'importance, il n'est pas superflude mentionner et, d'6tudier les documents de moindre valeur, ces derniersrepr6sentant une phase plus 6volu6e de I'ancien mandarin en 6criture 'phags-pa.

    L'6dition de Po lcia sing pose encore d'autres probldmes que nous renon-gons ir r6soudre ici, mais d.ont il n'est peut,-6tre pas inutile de signaler I'oxis-tence. Ce que nous voulons surtout, c'est montrer comment notre texte peut

    contribuer ir, les 6lucider.Le Po kia singi est, il ne faut pas I'oublier, un produit de la litterature

    chinoise sur lequel se sont pench6s d.e nombreux sinologues, s&llil avoir suffi-

    samment 6lucid6 les circonstances de sa naigsancu "tr |'histoire de la trans-

    mission du texte. Parmi les 6tudes et publications parues depuis les premidres

    dditions d,E. c. Bridgman et Herbert, A. Giles (cf. II. Cordier, Bdbl. Bi'n.z,l43g-f 489) et la publication du Po kia sing en amnexe de grands dictionnaires,nous ne nous arreterons ici qu'aux travaux d'8. IlauerlT et d, ceux de J. Weig.re

    16 L. Gaillard, Nanki,m d,'a,l,ors et d,'awiouril,'hui,. Aperpn histari'que et gdograph'ique :Vari,itds sinologiques,, N' 23. Changhai 1903, p. 304 et pl. XXXII. Por:r cetto inscriptionvoir Dragunov, of). cit., P. 642'

    1z E. Ilauer, Das Po-kia-sirca, dans Mitt. d. Sem. f. -Or. Spr., Ostas. Stud'., vol.XXIX (1926), pp. 115-169 et vol. XXX (1927)' pp' 19-85'

    l8Johann Weig, S. Y. D, D'ie chinegischen Fam'il'innnom'en nach d'em' Bikhlein

    E*te nebst Anhang enthaltend, Angaben itber beriiihmte Persdnl'i'ohlceiten d'er chinesi"illen Geschichte, Tsing1qt 1931, Missionsdruckerei, in-8, pp. X, l, 285. Cf. P' Pelliot,drlrJa T,oung Pao XXIX, pp. 138-140. Yoir oneore I{. I{. Hart, The Htmilreil Namps.Abhut introd,uati.on to the stud'y of Chinese qroetry' Berkeley 1933'

  • ]-. LIGET]

    Selon Bridgman, I'auteur de l'opuscule serait T_Fll Wang Tsin-cheng,I'un des commentateurs du San tseu king. Cet'te affirmation est absurde, wangTsin-cheng ayant v6cu dans la deuxidme moiti6 du xvrr" si6cle. selon weig"l'auteur, un vieux lettr6 de Ts',ien-t'ang aurait 6crit son ouvrage sous les Song-Nulle mention n'est:faite ici du nom de I'auteur; l'auteur du commentaire deHauer, EfH Wang Siang, est 6galement muet d, cet 6gard, bien qu'il le situesous les Song. Selon P. Pelliot, dans T'oung Pao XXIX, l3g, la forme actuelledu Po lci'a si'ng remonterait, b la seconde moiti6 du X" sidcle, 6poque i laquelleI'oeuvre devait ddji, avoir des ant6c6dants. Le point de vue adoptd dans cettequestion par Pelliot est assur6ment juste. Pelliot aborde en outre une questionimportante en soulignant que Ie Po kia si,ng avait waisemblablement plusieurs6tat de texte. Et c'est lA, que l'6tude du texte du Po loi,a si,ng en 6criture 'phags-pa peut s'int6grer aux recherches.re

    Le Ki,ng tch'ouan pai pien et le Che lin lnuang ki ont conserv6 une tra-dition du texte identique, que nous pouvons consid6rer, comme nous l'avonsdit plus haut,, comme un texte authentique des Yuan. Or, cette tradition detexte n'est pas conforme i celle de l'6dition de P6kin de 189r, dont rlauers'est servi pour son 6dition. Notre tA,che n'6tant, pas, cette fois, d.'abord.er,l'histoire de la transmission du texte du Po ki'a sing, nous nous bornerons i,quelques rem&rques g6n6rales. Nous prenons pour norme le texte d.e Hauer,auquel nous comparons le n6tre en cas de litige. En voici les d.ivergencesessentielles.

    Le texte en 6criture 'phags-pa ne fait pas figurer, aprds notre l02ecaractdre, les 16 noms suivants de l'6dition de P6kin :

    10 Pour le moment j'ignore si le Po kia si,ng fut publi6 en 6critr:re ouigouro-mongole sous les M.ing ou sous les Ts'ing, mais il n'est pas exclu qu'un recueil d'ouvra-ges chinois traduits en mongol contienne la version mongole de cet ouvrage. Se versionmandchoue est toutefois bien connue, elle est en effet incorporoe dans ls IEIEAHT'ong gin ho pi, en mandchou Tung i,n re bi,tre (6dition de f 82l) sous le titre de'ffiWtr'ft+.& Yu tche Po kia sing che, en mandchou Xan i araXa tangt6 booi yala.Cf. Yu Dawchyuan, Uni,on Catolngue ol Manchu Books in tlw National Library of pei,pingand, ,in the Li,brarg ol the Palace Museum (Peip'ing f 933), p. 21, n" 604; W'. Fuchs,Neu,es Materinl, zur mandfur'ischen Literatur, dans Asia Maior YTI, p. 48O. fl devaitaussi exister une version jiirien du Po kia ting, en qetits caractdres)) jiiLrden, intitul6e-kfr+H'^l$. Jon tchen tseu Po kia ezng. Malheureusement cette version ne nousest pas parvenue, mais elle est indiqu6e par le catalogue d'ouwages jitten du{ifi#ffi#fi Wen yuan lrc chou nrou, ch. XVfff, 8a, dans iHAdSH# Tou houatclta,,i ts'ong chou, ch, XVIII. (Cf. Sseu lc'ou ts'itnn chou tsong mou t',i Uao, p. l?81 ; Ssu-yiiT6ng-Knight Biggerstaff, An Annotated, Biblingraphg ol Selected Chi,nese Relerence'Works, Cambridge Mass. 1950, pp. 22-23.1 Le Po lcia s,ing a ett, en Cor6e, au moinsdenx6ditions: l" #=r-F&'e. Hoa eurn kyei m,ong ori ilestreproduit a,vecleTs,,ientaeu uen et avec d'autres ouvrages p6dagogiques; 2' #;##Fi[t] Hoa e ryoutahgo, recaoil analogue au pr6c6dent, renfermant entrd autres le Po kin si,ng. Cf. M..Courant, Bibldographie Cordenne I, pp. 65, 67, nos 69 et 72.

  • f.N PO KIA SI-VG EN fCI,ITURE'PEAGS-PA

    ffi$ffi)+ ho mou siao Yin

    ml5€F:{/t lc'i mao Yu ti;ftEqfiril mi' Pei' m'i,ng tsang.

    Aprds le no 310 de notre texte viennent dans l'6dition de P6kin les n*grg i 3t6, et ce n'est, qu'ensuite que nous trouvons les no* 3rl i 3r8; rien n'adonc 6t6 omis, seul I'ordre de certain rrers & 6t6 interverti'

    Des diffdrences plus importantes sont, d relever dans le cas des nomsdoubles. La succession des noms n'est pas Ia m6me dans les deux dditions ;en outre, 12 noms doubles de l'ddition de P6kin manquent dans notre texte.Nous indiquons ci-dessous ces diff6rences en 6num6rant les nohs dans l'ordre

    6tabli par l'6dition de P6kin et en donnant les caractbres chinois pour chacundes noms manquant, d.ans notre texte :

    mo-k''i' sseu-rn&chang -kouan ng eou-yenghia-heoa tchou-lcowen-ien tongJang

    ffij$ ho-lien houang-fouftS wei-tch'e kong-Yang

    iAAAifr t' an-t' ai kong-Yef,. &ffiFk tsong -tcheng pou-Ya'ng

    ffi! chouen-yu chan-Yu7k+X t'ai-chow chen-t'ou

    l$ffi lcong -souen tchon'g -souenFf#a' hien-yuan li'ng-hou

    tchong-l'i y%-wentchang-souen mou-iong

    fl'tft,68 sseu-t' ou sseu-lc' ong.

    Par contre, parmi les noms doubles de notre texte, tri* sien-W et f$-kIiu-k,,i,eow ne figurent pas d.ans I',6dition de P6kin. Autre ldgdre diff6rence :notre 6dition ne donne pas Ia dernidre ligne du texte de P6kin, tr*tf!#Po lcia si,ng tchong. Les noms doubles sont en revanches pr6c6d6s du' $iffi fous,i,ng et,pour d,es raisons faciles d, comprendre, notre titre est diff6rent:- E'*t+#frY Po kia sing mong kou wen.zo

    n Le Che li,n lcouang fti a conserv6 ainsi que I'on ssit une tradition de texte valablopo'r la fin du XIVe si6cle, mais cela n'implique nullement qu'il n'y ait pas eu d'erreuts.bn peut d.'ores et d6jd, signaler au moi.s une alt6ration survenue dans le I'oxte dw Cheti,n iouang lci,. Chez nous, parmi les lou eing, lea norns Chang'kouan et' Ngeou'gang sont

    intervertis. Or, co n'est, certainement pas la tradition primitive, authentique, car Iemrot, yang dans Ngeou-yang doil, fairo rime avec lang, par contro kouan, de notre texte,no iime pas avec fang.

  • l0 L. LIGETI

    En ce qui concerne la prdsente 6dition du Po lcia si,ng en dcriture 'phags-pa,, nous publions les caractires chinois en premidre ligne, en conservant levers original afin d'attirer I'attention sur les rimes, sur lesquelles nous n'insis-tons pas cette fois-ci. Dans la deuxidme ligne suit la transcription du texteen 6criture 'phags-pa et, dans la troisidme, la prononciation actuelle d.escaractbres. Les n* pr6c6dant a et b indiquent les feuillets du Che l,i,n kotra,ngfti, les no'plac6s aprds a et b indiquent les lignes de la page ; enfin, les chiffresentre parenthdses se rapportent aux no' des caractdres chinois.

    Les notes signaleront avant tout les variantes des caractdres chinois.N?ayant pas ltntention de rechercher ici la version primitive et authentiquedu Po kia si,ng, nous rlous contenterons de renvoyer au texte publi6 par rlauer.Nous nous en tenons aux caractdres chinois du Che lin lcouang ftc et publionsen notes les variantes fournies par llauer et d'autros. Cependant, lorsque,pour un caractdre, nous sommes en pr6sence d'une variante des Yuan ou desMing, le texte donnera la variante en usage aujourd'hui et indiquera en notela graphie aberrante &tcheli,n kouang ki,, qui pourra 6tre v6rifi6e sur le fac-simil6. rl va de soi que chaque fois que la legon d'un caractdre chinois, commesing, est fiffdrente de celle g6n6ralement adopt6e aujourd'hui, le cas serasignal6.

    En ce qui concerne les formes en 6criture 'phags-pa, c'est intentionnelle-ment que nous omettons de renvoyer aux textes d6fectueux de Wylie, d'Edkinset de Pozdneev; par contre, nous suivons r6guliirement les formes amend6esde Pozdneev, Ies variantes d'Oshibuchi et de Dragunov, en signalant lesdiffdrences d'interpr6tation, de mdme que toute omission de caractdre chez lesdeux derniers. s'il y a lieu, nous tenons compte de I'interprdtation de M.r,ewicki qui, dans son ouwage sur les transcriptions chinoises des Ming, autilis6 pres de 400 caractdres chinois en 6criture 'phags-pa.zl

    Nous signalons les variantes des signes 'phags-pa qui se pr6sentent dansle texte duPo lci,a s'i,ng, s,insi qus les alt6rations 6ventuelles survenues dans letexte du Chelin kouang ki.La transcription que nous avons adoptee pour lessignes 'phags-pa ne concorde exactement ni avec celle d'Oshibuchi, ni aveccelle de Dragunov, mais nous ne tenons pas compte d.es divergences qui enddcoulent &u cas of leurs transcriptions n'offrent qu'une diff6rence techniqueavec la n6tre, nous leur substituons tacitement nos propres signes de trans-criptions. Dans la plupart des cas cette op6ration n'a pas besoin d'6tre ex-pliqu6e. Les d.ivergences qui valent d'6tre signal6es sont les suivantes :

    21 M. Lewicki, La langu,e m,ongole des transcriTttions chi,noises d,u XIVz c[i*Le.Le Houa-yi gi-yu d,e 7389. ndition crit'ique priciilCe des obserua,ti,ut^s philnlngiqns eta,ccom,pagnde de La reprod,ucti,on phototgp,ique dw terte. Wroclaw 1949. Cf. surtout les pp.29-49.

  • LE PO KIA A/]IIC EN fCRITURE 'PEAGS.PA

    Oshibuchi Dragunov Pour nous

    ueLue

    "h,ihw

    M. Orihibuchi confond les signes 'phags-pa c et 5, ou plut6t leur attribueune valeur phon6tique erron6e, comlne il ressort du tableau publi6 au d6butde son 6tude. Ce faisant, il so rattache machinalement ir, une erreur de trans-cription vieille d.'un sidcle en Europe,2z alors que dans la transcription des mots

    chinois il lui arrive de d6roger il cette erreur' Aussi ne faut-il pas attribuerune trop grande importance d, ce genre d'interpr6tation de M. Oshibuchi.

    Enfin, nos rema,rques concernant les formes de l'ancien mandarin figu-rent 6galement dans les notes. Leur nombre se limite au strict minimum. Nousy u,rroi* recours lorsque la forme offerte par le Po ki'a sfng demande i, 6treexpliqu6e sous le jour de la phon6tique historique chinoise.

    ll

    d,

    tr61'

    e

    ui1t4

    n

    I

    e

    eueo

    e0

    ee

    e

    uo

    eI,

    ee

    uetie

    "hit

    22 G. pauthier, op. a'it., p. 24, se r6clamant de I'autorit6 d.. #F.gF chou ahehouni gao, a d6jd mal d6terrnin6 la valeur des signes o et 5; cepondant' Pauthier estseul responsable de I'erreur.

  • l2 L, LIGET1

    Texte

    Abrdviations : P : Pozdneev, Jlexquu no Hcropur{ mouro.nrcxofi :nneparypsr, rr ;O : Oshibucbi, Chtigen on-'in chil, rw /pa,spa, ,ii, ni,te ubuaaretaru kanji on ni tsuite ;D : Dragunov, The fuPhags-pa script and, Arwiant Mand,arin; Ler' : Lewiczki,La langue mongole des transcri,Tttions ch,ino'iees d,u XIVe eii,cle ; I{ : Ilauer,Das Po-ltia-si,ng ; Chk : Che li,n kounng ki ; Plcs : Po kia sirry ; MA : Monglrcu tseu gun ; arnPh: ancien mandarin en 6criture 'phags-pa.

    2aL

    2a2

    f;su (5)kou

    tr^MbaA gd siiLpo kia sing

    .i<-F

    lili

    '&fnuiLmong

    vwun'wen

    (10)

    l. Cf. D 652 bay. 2. On attendl:lit g!a, mais la legon gd, est, certaine. Il estremarquable que P, dans son texte corrig6, donne 6galement gti. on pourrait songerd, la rigueur h" un ktpsus, car la ressemblance des deux signes gro et ri; est frappante ;d'ailleurs le signe ti de l'6criture 'phags-pa remonte, lristoriquement anya-btags (y souscrit)tib6tain. Toutefois, dans une 6criture peu soign6e les deux bignes se confondent trdsfacilement. C'est sans doute pour cette raison que I'on a g6n6ralement corrig6 le signeii en ya (!a) dans tous les cas ori il r6pondait dutt'ia chinois. C'est ce qu'ont fait Dragunovet Oshibuchi ; n6anmoins M. Oshibuchi ne s'est pas montr6 trds sfrr de ses corrections:M hi"y (hd,g?) 623,:45,6O; 6242 29:. ffi gdn (g!an?) 626:36, etc. Cependant,la correction d'iaw pour ffi i'au;, rsdme sous r6serve, est inadmissable. Pour ma part,je me s6pare, sous ce rapport', de rhes pr6decesseurs et je maintiens la transcription dchaque fois que I'orthographe nous la suggdre. En effet, lo nombre de recoupementsayant un ci

  • I,g, PO KIA.S/-i\-C EN fiCRITURE 'PEAGS-PA

    Et'wah

    wa,ng

    Ir4 ffiexn cutch'en tch'ou

    IETfr

    a&hyairg

    t3

    Jfl

    Ii*tcheou

    Fluhfong

    2aB

    (r5)

    F €IJ"tL iinwou tcheng

    'ffii,rui

    wei

    ffi'ft+#6ion di,m (20) Y&ntsiang tch'en han

    Chk vatiante du caractdre chinois, mentionn6e par Ilauer, dans ll4SOS XXX, p' 65,cornme forme subsidiaire. P u;w (? 'u), D deest, O 620 : 3I d. La transcription t, suppo-sant une voyelle longue, est ind6fendable. D, dans les cas analogues (ncs 489-492)'donne uniform1rnent, u et il considdre la voyelle essentiellement brdve. Ceci est wai,mais jusqu'ici on ne s'est, pas rendu compte que devant cette voyelle, d I'initiale' nous

    "-rorr" ."rr"o"u un signe, 1n signe fort simple, il est vrai, qui est' compos6 d'une bare

    horizontale a,vec un petit, trait vertical au milieu qui se rattache au sigrre suivant. Dansrna transcription, ce signe est figur6 par '. Le signe ' n'est employd que devant certainesvoyelles, devant d'autres on se sert du signe ", ddriv6 dtt"a-ihen tib6tain. Dragunovtrinscrit Ie "a-ihen 'phags-pa par ' et il I'interprdte, d la lumidre de la phon6tiquehistorique du chinois, comme une sorto d'aspiration. cependant son interpr6ta,tionne me

    -parait pas satisfaisante. Quoi qu'il en soit', I'emploi des deux signes ' e6 " ne se

    circonscrit pr" "11

    chinois, ils s'6crivent, dans les m6mes conditions, d, l'initiale des mots

    mongols. 13. P iik, D i]'eest. ].4; P ua'id (,'uak), D 405 ,uah, o 611 : 48 uait.

    La transcription de M. Oshibuchi est, inexacte. Il a transcrit le ua-zur par u), ce quiest en fin de compte possible, il a omis de transcrire le signe initial, c'est encore danscertaines conditions, un proc6d6 irr6prochatile. Mais la combinaison des deux omissionsdans la transcription de ce mot est ind6fendable, car elle induit en erreur en faisantcroire qu'on r u,ffu,i"" d I'initiale uei, a,lots qu'il s'agit en r6alit6 de I'initiale tinglesvocalique sans explosionr. Et cela est inadmissible, puisque le Pks sinsi qus I'arirPhen g6n6ral distingue soigneusement les deux initiales I'une de I'autre. 15. Da'nschlc le mot est orthographi6 hiih, (c'est aussi la legon adoptee par o 636 : 29), mais e'estsans aucun doute un lipsus dt' copiste : le premier 6l6ment graphique (d/ du signeri est nne faute 6vidente pour le uta-zur (p ) , h, l'aide de cette conection simple on aula

    !uh, legon r6gulidre d.u mot. Le fiac6 du signe d est une fois de plus d€fectueux, la barrehorizontale sup6rieure y manque ; cf. notes 3, 4. P Nh, D ilcest. 17. chlc donne le car.chin. avec la cl6 113 et, non pt" u,n." la cl6 145, ce dernier 6tant la forme usuelle dunom de famille, indiqu6e pu," H, Ts'eu yuan, etc. D dcest. f:B. D deest. 19. P Ttirl,D deest, o 611 : 53 olaid.

    - 2,0. Le signe I rl'ms tirn est estropi6 : il est ferm6 des deux

    .cot6s au moyen d'une barre horizontale ce qui ne donne pas de sens' O'640: 19' 3I'en enlevant Ia barre horizontale, du c6te droit, a abouti d la legon iim, rnais cette legon

    ne vaut pas d'6tre retenue car elle ne peut 6tre ramen6e h" aclt' ,il'!em. En supprirnantla partie sup6rieure de la barre, a, gauche, on obtiendra i'im, legon r6gulidre du mot.Le car. chin. se lit actuellement, comme norrr de famille, chen (Il]artet: MSOS XXX,p. 3g, note 144), ach. ',!am, amPh'iim (Mg I.I, 24b), ce qui n'est pourtant pas p9ysu4rrendre, car le Plcs ne suit pas toujours la legon t'radit'ionelle des noms de famille'

  • r4 L. LIGETI

    FT

    hahiu

    )thiwyeou

    tu dlegi iattche tchang

    * 2a4cin

    EIalu

    *Jutchou

    irJyoho

    *giarL

    kiang

    Ryiiyu

    siahtchang

    ffi'u'iwei

    (40)

    Hti,wteou

    4.gdm

    kim

    ffic1,

    ts'i

    2aG +Fbaypo

    +Lk'uhk'ong

    W.nemyen

    (25)

    (30)

    #ywehoua

    ts'in

    Hcmt)

    tb'ao

    (35)

    ff{ze

    sie

    rlc{uichouei

    p6

    tawt'ao

    &B

    txwtseou

    (45)

    2aB

    P Cin, D d,eest. 2l-23. D desunt. 24. p yEa?, D d,eest, O 625: EO Vin.26. Chk porte r:no forme particuli6re du signe la qui d6signe dans les doclments a,ncioneet, dans le Pks un l, palatalis6, figur6 fi, dans ma transcription pour le d"istinguer dusigne Ia non palatalis6. Dans Pls les deux signes s'emploient ind.iff@remment I'un pourI'autre. rl en est de m6me du signe lr en tant que prernier 6l6ment du l. zs.D dcest.30. D deest. 32. D ileeat, o 680: 4g |ato. 31; p yy;a, suivi d'un point d'inter-rogation. 36. D d,eest. 37. D dnest, o 62g: 42 oir le renvoi au mot yao duTalwnc yu,o,n n'est pas juetifi6. cf. o 630: 48, avec r€fdrence correct€. BE L,ortho-graphe de la tra,nscription on'phage-pa est 6quivogue, il eat asssz difficile de decid.ers'il faut ljro gian ott grifi, ; la legon g,joh me parait pourtant plus vraieemblable- p gd,h,D gjah" O 610 : L glah. 39. D d'ee*, O 616 : 9l cri (peut-dtre une faute d'inpression)-40. La graphie &tchlc est bien distincte, la legon ze ne fait aucun douto ; cf. o 6Bb : 4g zc-D 25 se r6f6rant d Pks a enregistr6 la forrne surprenante ie qu'il a cherch6 A rapprocherde ach. d['!a- ot, ie retnonto au texto estropi6 de Pozdneev, corrig6 un peu plus loinon zci ou (z)e. La forme propos6e par D ne serait pas irnpossible phon6tiquement, puis-que lo car. chin., d'aprds le K'ang hi, tseu tden, petti avoir la valeur de $f c1e, *tt- ia:ia.cependant, cetto correction pour ing6nieuse qu'elle soit ne s'impose pas. 41. Lesecond 6l6ment (ii) dt signe ?) (hi,) est corrig6 ultdrieurement d.,un e.p gho suivi d'unpoint d'interrogation. 42. P 'ii, D d,eest. 48. rrauer dn.ns Mgo,s XXX, p. 34,note 133, indique, pour fft po, la forme subsidiaire ff, po (wi,d p6kin), c'est cettedernidre variante qu'ont P et o 623: 51, D deest. 41.D deest. 1,i.p tius, avec'i palatal; D d,eest. 46. Cf. D 387. 47. P yiln, avec un point d'interrogation ;

  • T,N PO EIA 8I,IIIC DN fCRITURE 'PEAGS.PA

    (50)

    l5

    -+3x'rrinyun

    ffi8U

    sou

    2a7

    (55)

    Hgo

    ko

    iffi^potr

    ,

    l+.,rui

    wei

    €h6

    hi

    6lulou

    pan

    trla*fan

    {t gllpih lafi,p'eng lang

    EIEIcantch'ang

    ,r;nxcl

    ma

    D ileest ; O 625: 53 usi,n, d propos de ce dernier voir note 14. 48. Chk, variantodu oar. chin. D d,eest. 49. Chli, variante du car. chin. Caractdre d plusieurs tl',i,e :lo ach. ,p'ui,n, arnPh ,p'6n (Mg II, 7b); 2" ach, ,b'ud,n, arnPh *,pdn, etc. Chk, portenettement bdn, legon qui ne r6pond d aucun des ts'ie aujourd'hui connus. La legonb6n est' bien distincte, pourtant on pounait supposer ld une alt6ration su-rvenue danslo texte &t Chk. On attendrait .une forme p6n, et la diff6renco entre les signes b et p'est en effet insignifiante. Cependant, la, correction ne va, pa,s de soi. Dragunov, p.632,a d6jd montr6 que les documents chinois en 6criture 'phags-pa qu'il a 6tudi6s n'ontque deux signes pour les bilabiales, notamment b- .et p-. D'aprds sos obsorvations, lesdocrrments en 'phags-pa ont p- pour p'- et b'- de l'ancien chinois, et b- pour ach. p-.Le probldme lui paraissait d'autant plus compliqu6 qu'il supposait qu'on devait compterdans I'ancien mandarin avec les initiales p-, p'-, b'-. C'est pourquoi il devait concluro:

  • 16 L. LIGETI

    2a8

    (65)

    2a9

    khtlahoua

    lieou

    fJi'tah (70)t'ang

    ffim,eu

    miao

    TiK

    yil;yu

    H.luhfong

    Edimjen

    ffi.Lem

    lien

    (75)

    gtl

    lurtfong

    Rlifei

    ,+tEt

    luilei

    (60)

    &uan

    yuan

    frlahfang

    filliw

    f0bawpao

    F}sci

    sie

    1fr,yi)"

    Ea2

    che

    yt.Ic'tm,

    F1

    voho

    tch'en

    tnt'aht'ang

    57. P 6'eh, &vec e estropi6. 59, 60. D d,esunt,est une legon fautive qui ne doit pas 6tro retenue. Dans les doeuments anciens (entroautres dans le Mg),lo signe lvp ddsignant f est soigneusement distingu6 du D4 propre-ment dit. 63. P 'ii, D d,eest. 64, P Lin, avec une finale -rn,. 65. Cl*, v*i-a,nte du car. chin. D d,eest, O 628: 33 ud,n, sur ce dernier voir notes 14,47. 55. Dd.eeat. 67. D deest. 68. P bato, O 630: l2l bato, D ileest. fs6s *mPh, densson ancienno phase, on a, pour ce mot, 'pau; (My fI, l3b), mais le P/ca refldte @nmeon I'a vu (cf. note 49) la deuxidme phase de I'ancien mandarin en 6critlrre 'plrags-pa.Il s'ensuit que I'initiale b- y est d, tous points de I'ue normalo : le mot at at ts6 clwng,r6pondnnt d l' acfiael pao'. 69, 71. D desunt. 73. P 6in, avec i lnlatal et avecla finale -n. D ileest. Dans le ma. moderne, en tant que nom de famille, le mot se litts'en (cf. Eauer, Riidenberg, etc.). fl est int6ressant de voir que Ie P&a se s6pare, unefois de plus, de la legon traditionnelle. Mais ici la divergence n'est qu'app*rente. Enr6alit6 nous sommes en pr6sence d'une particularit6 phon6tique du dialecte de P6kin :I'ancionne supradentale y a donl6 parfois la dentale (ts-, ts'-). D'apres le Eon4 woutcheng gun, le not est a lire tqam, anssi bien cornme nom @ulmun que comme nom defamille. 75. P lui, avec i vocalique finale qui est certainement une graphie altdr6ea,u lieu d'rm j final primitif. D ilzzst. 77. P .i, D ilecst. Le car. chin. se bb soit yd,soit n'i. Pour le norn de fa,mille, Ilauer a pref6re la legon ni,le Pks I, Giles et Riidenberg

  • T,E PO KIA 81-Ii/C EN fCB,ITURE'PEAGS.PA t7

    2al0 ffifinL

    t'eng

    9Bg.:*yau)yao

    +bipi

    Wlolo

    (85)

    w.''in

    yin

    +''u

    yu

    tsci,

    ts'i

    fi15

    hawho

    ftpuip'i

    sI'uwou

    2alI

    fbenpien

    (80)

    4.'uitL

    ngan

    '#'dahtoh'ang

    r.t @{i twche fou

    (e0)

    Rlc'ahk'ang

    ont admis les deux. ?9. Le second 6l6rnent du signe ii est corrig6 d'un e, cf. note 41.P ti,it, q,vec ri palatal, D d,eest. 80. Le car. chin. a plusieurs ts'in : ,'iin, "iam, '!en',etc. ; j,ai pr6f6r6 lo premier pour des raisons de ton. Par ailleurs, en amPh, ac]p. 'idnet .ian ont donn6 gniform6ment "in, h" condition que les mots appartiennent i la IIIedivision. Dans le cas pr6sent, .!En esl en effet de la IIIe division, ce qui revient d direqu'il faut poser poru ce mot, en ach. une forme 'i!dn. C'est' pour la rrr@me raison que,par exemple, nous avons en amPh B ii" (My II., 2b) qui suppose un ach. 'ddn, motrentrant dans la IVe division. . 82. Variante du signe b. D d,eest. B?. P yaut,D, O d,eest. 84. P uru,, D d,eest. 87. D'aprds llauer, dans J}{SOS XXX' p. 70'nota 245, le mot se ]it, en tant que nom de famille, plutot .gto. 88. Chk pofta yii,rnais c'est une graphie alt6r6e pout "ii,' dans une 6criture n6glig6e les signes y et " seconfondont facilement. La forme "d est d'ailleu-rs bien attest€e m6me dans Plcs, cf.nc 420, 4g2. P 'ii, D 536 "ii, o 6Lg : 30 ".il, eb yii (cette dernidre variante remonte s&nsdoute au Pfts,). 90. D il,eest. 91. P pui', avec i vocalique final ; D d,eest, O 615 :al pri (p'ui ? ) ; Mg T, 24b pu!. sans entrer dans la discussion dt:. lw-k'eou, il faut faireobu""rr"t que dans amPh le ho-lc'eou (lo plus souvent vocalique) apparait, sous certainesconditions, aprds les initiales labiales avec une grande rdgularite en fa,ce dt lc'ai-k'eoude I'ancien chinois. Quant d la graphie pu!, elJe ne s'explique pas de la m6me manidredns Mg que dans P/rs. L'initiale p- du Mg terl:rontn directemont d I'initiale sonore deI'ancien chLois (b'iig), tandis que f initiale p- dtt Plcs r6pond r6gulidrement A, I'initialerepiree (p'-), qoi, dans les mots au p',ing cheng, remonte d, I'ancienne initiale sonore-h ph6nomdne ne devient g6n6ral, touchant toutes les initiales sonores, que dans le*y.o mandarin; c'est co ph6nomdne que refldte le Pks, avec un certain nombred'rutres documents "I}

    'pha!*-pr, seulement au compte des bilabiales. 92..P ben,D ikcst, o 628 : 77 ben ; Mg II, 9b pen. La forme ben offerhe par le Pks est une fois dephrs tout a, fait r6guli6re, le mot 6tant, a;tk'iu cheng; cf. notes 49, 68, 91. 93. Cf.D 173 ci, o 614 : 3 ci et 3i (la legon 5i est erron6e). 94. D ileest. 95. D 492 u,

    2 lcta orientalia vU1-3.

  • 18

    ŷityu

    (100)

    I,. LIGETI

    2al2

    fidiil (105)tch'eng

    #rnawmao

    )u'uiinJruan

    +Fpih y6hp'ing houang

    tbupou

    s(il,aytai

    ffi'|.L

    wou

    EH

    gukou

    FIgi,

    ki

    (e5)

    ftmultmong

    tRlufou

    *sunsong

    ztkv)<

    tamttan

    ,EE

    pah (ll0)p'ang

    ffiKUk'iu

    2al3

    wIiahleang

    f€nunhioung

    ffi8U

    chou

    #Egi,

    ki

    -€dutt,

    tong

    qhiihhiang

    2al4 diJutchou

    Ft:

    (120) Iamlan

    tttutou

    (115)

    lrtoUiin

    yuan

    Hn'i,nmin

    O 621 : 65 a, cf.note 12. 96.P "il,D d,eest. 97.D 277'Wn ; O 628 : 33 wiim,cf. note 14. 9B.D ileest. ' l0l. D 370 Nk, O 636 : 29 biir (lqon erron6e). 102.P y6it,D daest,'"O 6fl: 43 yon, cf.'note 49. B. I(arlgren, Phon. chiri.; pp.813-814,a propos6 uAng pout cef,te finale ; plus ta,rd, dans Arlal. Di,ct., Gram. ^Ser., il a modifi6sa restitution en u;6tng. En amPh on a Enh, sauf aprds I'initiale y-,' dans co demieroas nous avons 6ia ce Eri repr6sente un ho-lc'eou voca,liquo (wilng). 107, 109. D

    ll3. Chlcilewnt. ll0. D d,eest, O 611 : 37 pah (p'ah?).porte nettement hdh. P hdfi, O 612 : 86 lulafr,, D ileest.

    ll?.Chk., variante du car. chin. Cf. D 559. ll8. P ldi,D ileest. ll9.D d,eest. 120. D d,eest : O 628 42 ufin, ef. note 14. l2l-123. D ilcw,nt.124. My I, 25b gilQ. O 628 : 42 a 6galement, gzii, sans doute d'aprds le Pks. D 8l a adoptegd sur I'autorite de texte estropi6 du P/cs ce qui est ind6fendable de m6mo que gni, fornocorrig6e par P. C'est un mot au ho-lieou,' aussi Maspero, Le d,inkcte de Tdttong-ngansoue las T'anq, p, l0l, a-t-il suppos6 pour le chinoisdes VfIe et \Ilile siecles une forrne&arl. Selon Ka,rlgren, Grammnta Serie,a, p. 261, n" 538, /ri du manda,rin rnoderne eet

    ll3. D d,eest.116. D d,eest.

  • T,E PO EIA Al.Vd EN $CRITURE 'PEAGS.PA t9

    d&

    kei,h

    k'iang

    *.gitiki

    rffizisi

    fu'u'i (r30)

    2br

    ffi(r35) {ih

    cheng

    ffinuIma

    (r25)

    wel

    ffiyanyen

    EI(145) ten

    t'ien

    rfF.giikia

    Itgtiie

    kiang

    WI'ulou

    E.tuht'ong

    IaIi,wleou

    2b2

    Hc'ary

    ts'ai

    +n+l)gwaw

    kouo

    4dawtiao

    2b3 ffilawlo

    trlimlin

    '&ziisiu

    ffirnuimei

    wfuntchong

    fr.(t4o) k'iw

    k'ieou

    ffiFlgaw hiakao hia

    irr6gulier. I25. D deest. 126. Chlr, variante du car. chin. La legon /cdi, estcertaine. P kdh, O 612 : 78 kiah', D d,eest, 127. La, legon gci est assur6e par un petitlxaitddroite. P gii,O 633:32gla; Dd'eest. 129.P Jz), sansrzfinal; Dilaeat-130. P oui, avec zl final vocaliqte; D d'eest, l3t. P gdh ; O 610: l, D 402 et Lew255 ont giai. I32. P t'ufr,, la correction de P repose eette fois encone sur la pro-nonciation moderne. 133. P yo,n, corcig6 sur la prononciation modeme. 134. Pgero, forme alt6r6e qui s'explique par la ressemblance graphique dw un-zur et du signe e,Lew 422 gyaw (gew),' la legon subsidiaire propos6e, entre pa,renthdsee, par Lew s'expli-que de la m6me fagon que la fausse legon de P. I35. P mui, avee i vocalique. Ddeest. 137. Variante du signe Z. 13B. L€ signe d est corrig6 ult6rieurementd'rme ft. P tiiu; ; Q 629 : 12 il,riu, rapproch6 d tort de fJ tao, ach. tiu, a"rnPh^ d,au:. D ileest-

    139. D tl,eest. 140. Dans le texte corrigd de P, le mot n'est pas bien distinct,on pourrait lire A, la rigueur d,eil, rnais eette legon est inadmissible ; la correction enzf, forme seule correcte, n'offre aucune difficulte. D dcest. l4l. II donne ce carac-tire chinois avec la cl6 163. Les deux caractiree sont interchangeables, aussi leur pro-nonciation est-elle identique, au moins des I'a'rcien chinois. D d,eest. 142., r43.,ll5- D dcsunt. 147. D d,eest. De"ns le Pks et dans les documents 6pigraphiquesde Dragunov, les initiales dentilabiales .issues soue certaines conditions, des anciennesinitiale fei, fou, pi,ng, sont, repr6sent6es uniformdment par l. A vrai dire, le probldmede nouvelles initiales fei, tou, long dt moyen chinoie parait plut6t compliqu6. D'aprdsE- rr €ro, Etud,es sur la phoniti,qte hianriquc ile la langue annamitq p. 39, on ne peut,

    T

  • 20

    ,E

    (r55) g&nkouan

    2b5

    L. I,IGETI

    {iitche

    trlah (160)fang

    2b4 tr'uyii

    ryfrHIEEfan yu li,il hEautfan hou ling houo

    ,&

    6erntsan

    IA]

    w&nwan

    .fpI

    go

    ko

    rE21RtuIou

    (r50)

    Frnawmo

    k'ieou

    Wwu?noIc

    tD,gi'n

    king

    *ki,w

    compter, en d6pit des anciens philologues chinois, qu'avec les initiales f eto. Par contre,B. I{arlgren, rttud,es sur La phonologi,e chinoise, p. 553, estirne que I'opinion de Masperone s'impose pas et, por.r appuyer co qu'il affirme, il se r6fdre an Hong uou tcheng gumqui, selon lui, distinguerait scrupuleusement le I du l'. Or, le Mong kou tseu yuru so con-formant aux moddles chinois admet bien les trois initiales l, f', u, les m6mes initialessont figrrrdes an.rssi en 6criture 'phags-pa. Cependant, dans le corps de I'oul'rage onn'a que deux initiales, celles de I et de 'u. Tout ceci cadre fort bien avec les inforrrrationsf,ournies pat le Tcheng yun qt;j, ma1gr6 l'affirmation de M. Karlgron, ne distingue pointI'initiale I de I'initiale f', mais il les r6unit sous la nouvelle initiale f, en I'opposant d,I'initiale o. Aussi le tableau des initiales dt Tcheng gun qrr.e nous offre le Sam oun syenghnud a-t-11 ornis tout simplement I'initiale f' ; cf. M. Courant, Bi,bliographie corienne I,581 Dans le cas pr6sont,le My fI 6b offre uan qlui, en face de ach. b'!won, est en effetr6gulier. Le signe o rend donc, dans rnon systdme de transcription I'initiale dentilabialesonore, figur6e dans I'orthographe 'phags-pa soit par la combinaison d'une forme sp6-cialo du signe lt, et, dtt uta-an', soit, d.ans certains cas, par le signe ft,. Il convient de fairerernanquer qu'en rn6me temps, j'ai adopt6 yt et w pour transcrire les signes usa-zur et,IDa. 149, D d,eest. 150. P yaut) D d,eest. 154. Le car. chin. se lit /co (ach.kd,, arnP}r go) et, lc'o (ach. k'd' arnPh lc'o), ce dernier 6tant aujourd'hui la legon du nomde famille ; le Plcs ne suit pas, une fois de plus, la legon traditionnelle. D ileest. f 55.Le promier signe 'phags-pa est alt6r6, sous sa forme actuelle il rappelle le signe g, maisen allongeant la barre horizontale inf6rieure et en supprirnant d gauche un petit traitvertical, on aura la forme r6gulidre d'un g. Caractdre chinois d double ts'ie (tsan etts'a,n), on tant que nom de famille, on lit tsan, leqon adopt6o cette fois ar-rssi par le Pfrs.

    156. D 255 (sans se r6f6rer alt Pks) et O 627: 19 ont gon, P g6n ; ef. note

  • LN PO KIA A1-IT(7 EN ECRITURT 'PEAGS.IA 2l

    +Mgan hiaykan hiai

    jP8en

    chan

    Tddh

    ting

    6t!'iiyu

    CIsuansiuan

    ffi'ihying

    2b6

    tfi.yahhang

    Hbuipi

    ril. ,ti(165) guh

    tsong

    Hllffihteng

    fltyunhong

    (170)

    de famille, ce caractdre se lit actuellernent, mi,ao, rdpondant, it, ach. mltiu, ce qui donneraitntpw ett amPh, mais cette forme n'est, pas attestde dans les sources dont noue dispo-sons aujonrd'hui. La legon uu, pr6sentde par le P&s, repose sur ach. mjulc, yirononciationqui a abouti, d'une manidre irr6gulidre, il., mou [mu J dans les dia]ectes mandarins moder-nes. L'6volution aberrante de certains groupes de rrot's appartenant d, I'ancienne ini-tiale rni,ng qui ne sont pas pass6es d l'initiale taei, err moyen chinois, a 6t6 souvent dis-cut6e ; cf. B. Karlgren, frndes sur la phonolog'ie chi,noi,se, pp. 57-69., P. Nagel, Beitrtigezur Rekonstrulct'ion der Ts'deh-giin-Sprache aul Grund, aon Ch'en Li's Ts"ie-yiin-k'au,dans T'oung Pao XXXVI, p. 133. Or, dans amPh, rm de ces groupes offre

  • n I,. I,IGETI

    E.w)p'*o

    E.c'u'i,

    ts'ouei

    #puip'ei

    hjsil'nsiun

    Ffi(r?5) ia

    ichou

    /, Zb7 ngo gitso che

    ffigilnkong

    +trl

    sdki

    ffi(r80)' ft,iw

    nieou

    Elnlu

    2b8

    ffi f.f,ii,rl hitcheng hi

    ;la.I'FI

    (185) yuahoua

    z*tn'uilwong

    (le0)

    +yahyang

    T|Ihiifrhirg

    *un

    yong

    tt,u

    wou

    _,*

    hduihouei

    P et O 629 z 29 ont baus. D deeat. Caractdre d plusieurs ts'ie dont le plus connu est ach.pau, annP}r baw ; cf. My II l3a baut. Le Td gun et le Tch,eng grzza indiquent en outreutta',ieb'au; c'est d cette legon que se rattacherait la forrne paudaPlcs, si la traditiondu Chk est, dans ce cas, authentique. Quoi qu'il on soit, dans Pfrs, lo signo p est biondigtinct et cett€ initiale eet inconciliable avec ach. pau, malgr6 le traitemont aborrantdes bilabiales de certains documents en dcriture'phags-pa. 176.P itii, avec i voca-lique ; correction ind6fendable. 177. Le texte en 6criture 'phags-pa porte go, maiscette graphie altdr6e peut 6tre corrig6e en 50 sans difficult6; cf. note lbb. La formeostropi6e daChlc a 6td amendde parO 632:49 eni'o ce qui n'est pas A, retenir.D d,eest.

    178. D ileest. 179. P c'ui, avec i vocalique. D deest. fBO. O 616 : g3 offre,sans doute par inadvertance, la fovne gei au lieu de gdi (potll nous gd). l81.. P ni,ut,O 639 : 39 fii,w, My II l8a iii,w ; D d,eest. L'initiale niang, inconnue des docurnentsdpigraphiques, est abondamment attest6e dans le Mong lcou tseu yun. 182. D ileest,

    lB3. P 6',iit, rcstibuiion bas6e sur la pronociation moderne. D ileest. 184. Parinadvertance tomb6 du texte corrig6 de P, mais il se trouve dans le texto estropi6 (cf.p. 34, ligne 19) ; on y distingue trds netternent 4, le signe 4 est toutefois m6connaissable.D 164 hA (un soul recoupement, daprds le Pks ). Le caractdro chinois se lit /6i et ft,i. Pourle norn de famille, I{auer a adopt6 la legon lti, P , Pelliot, dars T'oung Poo XXVIII, l?7,est plut6t en faveur de la leqon i,i. lB5. Variante du car. chin: le Chft porte, pource caractdre, la cl6 163 au lieu de la cl6 18. O 636 : 40 reproduit la variante du Ci,ft, mais,en m6me temps, il corrige la legon 'phags-pa en hdk. P hidh. D 355 hitu. 186. L'ini-tiale p du nom est certaine tant du point de wue graphique que du point de vue de laphon6tiquo historique et pourtant, O 615 : 41 ne sait pas ddcider s'il faut lire pui o,tp'uk. P puri, D d,eest. tBB. D ileest. 189. P yiih, testitrttion bas6e sur la pronon-ciation moderne. D d,eest. Le nom de famille se lit aujourd'hur Jong- l9O.P wih,, fowneimpossible pour amPh. D 558 .uk, cit6 d'aprds le Plcs. 191., 192. D ileaunt. 193.

  • I"E PO KIA A^rlY@ EN fCR,ITURE'PEAGS.PA 23

    ET

    idntchen

    ,R'uwou

    4,k

    wumou

    (le5)

    (2r5)

    (200)

    2bto

    UA

    'uiwei

    fficu'tch'ou

    Mwuwou

    2btt

    tliianchan

    zbe Mlcuk'iu

    9fluhfong

    ffi(205) ziitr,

    song

    (210)

    xgiakia

    ffigdn

    kin

    +gilhkong

    '.egukou

    ffirnuimi

    EI

    lu*fou

    Bbapa

    M)fyiyt

    t{Fpdirping

    etuEX-

    t6ntouan

    &3dwtsiao

    }Eiuijouei

    iFgiki

    *3ihtsing

    Caractdre d double ts'ie : a) yu, ach. 'ltoo (d' la rigueur 'i!u;o, le rnot appartenant I laTTTe division), amPh .r; (cf. D 515, 516) ; b) usou, anh. 'ua, s'mPh 'z (cf. D 495, 496).Le nom de fa,mille selit yu.P .ii. f94. P hui; O 617 : ll2 hiii ; D 185 ft,jzf (deuxrecoupements, indbpendants du P&s.). Le Chk port€ nettement hiui. 195. D iteest.

    196. P gii ; O,D ileest. 197. P gti. Chk offro franchement gla ; cf. liote 2-199. P. Zu,i, a,vec i vocalique. O 618 : I4O Zii (rang6 sous la nrlre ta'd) ,' 6lg : 24,622 zlLO(eons la timre gu). D deest, 201. P i'zi, restitution influencde par la prononciationmoderne. D 520 iii (probablement une faute d'impression poun 6tl)- O 62O z 35 iii.2O2.O,D ileest. 203.D d,eest. 204.D d'eest; O 637:56 Nit. On attendrait nor-maloment bi,it,. La fotrne bi,it offerte par P ne dit pas grand'chose, car elle ost corrig6ed'apr€s la prononciation moderne, par contre My T lla biit est authentique.'En toutcas, I'orthographe pik ilt Chlc ost aberrante et elle supposerait I'initiale soit p', soitD' n+is que je ne trouve pas dans mes aources. 2O5. P ileest. 206. P zuh,. Ddaed. O 608:4 zuk. 207. O, D d'eest. 208. O 627 : 33 tmt. D d'eest. 209. P !u,restitu6 sur la forrne modorne. 2lO. D ileest. 212. P Vlaut, forme impossibleponr a,mPh. O 629: 6 ctfut- D deest. 213. Variante du signe b. D ileest. 214. Dilad. 215. P rnru, cotrection faite sur la prononciation moderne ; dans le texteeetnopi6, le signe ro est bien distinct. D deest. Sur I'initiale tted, da,ns ce mot, voir note162. 216., 2lB. D ilesunt. 219. Caractdre d double ts''ie: a) lciu, ach. ltftoo,.DPh flz (My I 29a ; D d,eest) ; b) tclt'd, ach..il6''ia, amPh c'd (My II 27b ; D 24 c'ii,d'.fEes le Pks). Les deux legons sont possibles comme noms de famille,' mais d P6kin

  • 24 IJ. LIGETI

    -+

    cQ,

    tch'ii

    2br2 4'cluints'iuan

    tslufou

    Ryiwheou

    agAtL

    kong

    IEuli

    (220)&,puhp'ong

    #x ,f+c''i,w iants'ieou 'tchong

    mng

    (235)

    4W

    (225) n.ih' yang

    (230)

    ffil6nlouan

    ,xza,n,

    #[c1,

    tch'e

    sbanpan

    Fyiyi

    4lL

    ki,wk'ieou

    s+

    ii*tchen

    ,&r

    nL,n 2bt3

    f;-ganT

    kan

    *baupao

    long

    on lit plut6t rch'6 ; cf. Ilauer, dans MSOS XXIX, p. 128, note. 220. On attendraitnor:nalement y'iu, caro dans amPh, Ia finale l,ieow des mots appartenant d la divisionI apparait sous la forrne k)u. La seule exception d, cette rigle est constitu6e par les rnotsd initiale hi,a (et, hiao) qti ont, iut au lieu de ttn, rnais il ne peut faire aucun doute quenous avons affaire A, une particularit6 orthographique de I'dcriture 'phags-pa. Aprdsles autres initiales, I'orthographe Cu est de rigueur aussi bien dans P&s que dans My.Il est donc assez surprenant de voir dans D les formes aberrantes suivantes : a,) ffi ach,kVu, Ph g,iw, AM ki,y, (MyII l9b gtilD); b) ffi ach. 'pu,P}:''i,tu, AM'dr* (MyTI 2Ob.iw;Pks 351, 4Ol 'iw); c) FF a,ch. t'qu (!), Ph t'i'w, AM t'i,gr' (aeb- d"7u, MyII 2Oa t:iw).

    22I^. P m'i, D d,eest, Mg I 28a au ; cf. note 147. 222. D d'eest. 223. D ileest-O 628 : 34 ct1tin, forme juste. 224. D ileest. 225. Le signe b est l6gdrement alt&6.D ileest. 226. D 381, O 612 : IO2 ft'!ah. 227. Le signe c' est l6gdrement, estropi6.

    228. P 6iin, O 609 : 63 iiih. D 572 cite, d'aprds un document, 6pigraphique, la, forme6rlf,. Si cette variante est authentique, elle est' trds int6ressante car allerefldte une phaserrlterierrre de l'6volution. Dans le Pks et dans le My, la finale lung ost pass6e d ziz aprdsles initiales tnhe et tch'6, rnais elle est restde ilit' aprds I'initiale t'ch'eng. 231. Vari-ante du car. chin. 232. Les signes fr et a sont combin6s d'r:ne fagon insolite. P giw.D ileest. 233. Variante du car. chin. O 626 : 12, Lew 165 lon. D deest. 234. Lesigne b est estropi6, sous sa forme actuelle il rappelle plutdt le signe iz. P baw, O 630 : 121irclzr (gtw?),D d,eest. MyII I}b po,u.Le mot,6tant' atk''i'u cheng nours avons adopt6la restitution baw ; cf. notes 49, 68. 236. Pour ce norn I{ suit uno autre tradition,il a 4 t'eou (ach. t'Vu) ott teou (ach. d,'pu). D'aprds le R'ang hi' tseu tden les deux canac-tere sont r:suels comrno noms de famille. A en croire H. Giles (Chdnese-Engl'ish Di'c-ticnairy, suppl6ment contenant les noms de famille), c'est, le Chk qui a conserv6 la tra-dn*n primitive do Pls. P d,iw, amendement fait sur la prononciation moderne du

  • LE PO EIA SI-IIG EN 6CR,1TUR,E 'PEAGS.PA

    2bt+(240)

    25

    "l+ 4tlu Li'wfou lieou

    MB

    3utsou

    ft'tDu

    wou

    EIemtchan

    Ja

    hii,rL

    hing

    tr8U

    chou

    'lsisseu

    (260)

    (245)

    3al

    1ffl

    pawpo

    Epaapo

    (250)-traeye

    *tegawkao

    ffiYffi

    pup'ou

    rtEEE.

    LUn

    long

    JinEEt

    8eu)

    chao

    _ttr-JF-

    Siirking

    R1j

    91,

    ki

    ffisiisiu

    &td

    li

    FIJ

    yinyin

    (255)

    ,l'91

    yweyhouai

    3a2 ht5t'ayl'ai

    '/fre. gFciih hawts'ong ngo

    cat. $l teou; cependant, dans le texte estropi6, le premier signe est ua i quelquep",, Jlt6"6, le second signe est, nettement un a, le troisidme est illisible- Edkins a, da's^son

    fac-simild $f qu'il lit d, tort, "teu".o 639: t ii,m.D d,eest. 237,,238.D ileeunt.289. p gu i O 620 : bg cu, D 5O4 gu. 241. Chlc porte ce caractdre avec la cl6

    140, po'rtant,, nous avons adopt6 la cl6 118' car, selon I{auer et Giles, c'est la variant'eprimilive du p/rs. o G20 : 42. D ileest. My | 27b ou. 242.' 243. D ileeunt. 244. Le-rigrr"

    , est incomplet. P ian, D il,eest. 245. D deest. 2-116. Lew 32I luit' forrneiJpossible po.rt u,*ph ; cf. MgIlobliiix.D d,eest. 247.D ilepst- 218.0 637 :92ofte !i,it,, legon erron6e qui s'explique par le fait que O a confondu le ga'btags avec leura-zur. La forme hi,h, de P, emprunt6e par D 327, n'est pas d retenir non plus. 249'variante du signe s.P s6, avec la pr6tendue combinaison de sig-ne a'd (:d) ayant lavaleur de il. 250. P dat, restitution influencde par la prononciation moderne' Ddeest. 25]r. D ileest. 252. Variante du signe l. D deest. 254. P baw. D d'eest'

    255. P .,i,n, swr I'original on peut lire plut6t y otr' (ces deux signes se confondentfacilement dans une copie peu soign6e), mais non pas ' ('a'6huh)' 256' Variantedu sigrre s.D ileest. 257'. Yariante du sipe p.P bag.D d'eest. 259.P bu.D deest.o 620: 37 pu (p'u?). 260.D ileest. 261. D'aprds un document 6pigraphiqueD donne la forme giiir, rernontant d, ach. tslwong, ts''ie e"lternlive du ?sa gun' Les forrnes&r et yiiir, propos6es par O 609: 64 refldtent cette fois fid6lement deux va.riantes r6ellesd'E m6me mot. 262. P ,gaw, da,ns I'original hau;, l6gdrernent alt6r6' 263' D

  • n

    E8A,W

    so

    glqawtcho

    tr8U

    siu

    ffiwunwen

    3a3

    (275)

    Ii IIGETI

    (265)

    Etut'ou

    w.i,

    yu

    3a4

    E#hiam cehien tsie

    #1laylai

    flx, €ii kewtch'e k'iao

    ffili,nlin

    H'imyin

    4.muhmong

    (270)

    .trwc'ah dEait,ts'ang chouang

    'ft, &d,ah, taytang tchai

    +grn

    chen

    HE

    ndhneng

    (280)

    d,eest. 265. II donne ce caractdre avec la cl6 118. En effet, loe deux caractdros eontpossibles cornme noms do famille. Selon Giles, c'est la variante reprod.uite par 11 quifait partie des noms de famille du p&o. cependant, dans le cas present, on ne peut piassonger d une simple confirsion des cl6s. Le caractdre de llauer se lit aujourJ'h'i;i,a'eh. ilz'fiitlc, amPh cd (D 659, doux rocoupements t Mgl2ob ci), il esf d.onc hors d.ecause ici, car la transcription 'phags-pa suggdre nettement ce. Le caract€ro da Chk adeux legons : a) tai, ach. d,z'!tik, amph ci (My I ZOb cn) ; bl tcie, *,b- dz.ia, amph *ce{dans My la finale e manque). Il est 6vident que c'est cetto demi6re legon qui est vis6eparlechlc.P ci; o 635 E2gi; Dd,eest. 2dG.varisntodueigno t.D dnest.267- P iato (iew?). o 680:52 propose alternativement igann et ieu; r,ew 42J iwwffetr:). La legon iew est inadmissible, elle s'explique par une variante du eigne e q*,onconfond facilement avec le wa,zur. D d,eeat. 26/!., zct. D ataam*. 27o. cf. lrot l.Le signe ri. est cette fois-ci impeccable. 271. p ii. D decd. 222. D il"n8t. D 42sdonne l'6quivalence suivant€ : ffi. ach. g'inu, ph Eeu, AV g.ieg. L'anomalie n'estqu'apparente, car ce caractdre a deux ts'de : tl e,,c:b- gfiiiu, amph &era (atteste dansl'6dit mongol de Bugantu qdn, cf. M. Lewieki, rts irwipi

  • LE PO K,IA 81ITd EN fCBITUBE'PEAGS.PA

    3ab

    27

    #astamt,'an

    #pah(285)

    *ilutou

    *'xttrlautlao

    Fgutlkong

    $fii,n

    chen

    lffigd

    ki

    p ang

    s+Bl5Eem 1ay lijur tsai li

    t&rcu(2e5)

    3a6 AIIk'ik'i

    #.lufou

    (2s0)

    ffigii'ikoueik'iu

    w'ti)h

    yong

    *so'ilsang

    tant quo nom de famille, adoptee par l{auer (Giles admet tti et tohad). Le caractdrochinois a plusiours ts''ie: a) td, a,ch. d,'ielc, atnPhtd (My I Sb/ "

    b) tchai, ach' d'oft, amPhday (Myi lZo1. C'est d co dernior quo se rattache la legon tay dtt Pfts, legon singulidrogui s'explique probablement par Ie fait que le mot appartonait d, la IIe division et quoson initialorepr6sontait, au moins dds les T'ang, une supradentale et qu'il servait, dansle systdme d.'Amoghavajra, d la transcription du sanscrit d'h,. La prononciation pure-ment dentale (t, t') de I'initiale de cos mots est conserv6e par certains dialectos sirao-6trangers et par quelques dialectes du Sud. Cf. II. Maspeto, Le d,i,alecte d'e Tch'ang-nganoou, 1", T'ang, p. zS ; 4 ff Li Jong , "WEH=e,=g. Ts'de yun gin hi, P6kin 1952' p' Il3'La correspondance est toutefois surprenante et, resto sans analogigg sn emPh.283.D d,iest. 286. D d,eest, o 6ll : 3? pair, (p'atr,?). caractdre d plusieurs le'oe.'a,l fong, ach. .b'!wong, amPh ,uuh, (My I 9a) ; b) p'ong, ach' .b'wtg, amPh .pzn(My I Bb) ; c) p,ang, ac]n. ,b'&ng, arnPh .pah, (My I I'a). C'eet cett€ dernidreiegon qu'offre lo plcs, adopt6o comme nom de famille par Ilauer, Giles (d'aprds cedernier ce nom ne rentrerait pas dans le Pks), etc. 288. Le signe ri est estropi6,il rappelle le signe .e. Cf. D 290, O 624 : 4 ,in. 2S9. D alzest. MY 1 27b au. 29O.o aeest. 2gl. P

    ^am. D deest. 292. o 623 : 36 cay. D dcest. 293. Variante

    du signe I. D d,eest. 294. Le signe ri dans ti (riu) est imparfaitement tracd : la petitebarre verticale tnanque. La forme amPh suppoee u-n &ch. 'iirrtong au lieu de 'ltoong'

    295.O ileest.D 654 I ach. k'idk,Ph/c'i.Pourmaparb, j'aiadopt6 ach.k'ink; cf.Karlgren, anal,. Dict. no 501, Gram. Ber. no 776, K',arry hi, tseu tien, s. v. Parfois onconfond ce caractdre avec 'f[ lc"itn, adn. k'iak, amPh lc'ettt (My II l4b), mais, dansle cas pr6senh, cettn confusion est hors de question. Pour le.moment, je ne trouve dans

    -o "olo""* rien d I'appui de ach. lc'id,te, propos6 par D. 296. O,D d'eest. Caractdro

    i double ts'ie: a) k'iu,ach. ,g'fiuo (T'ang yun),amPh ,kii (MyI 29a) ; b) lciu, ach' lcfut;o'(Kotnng gun), a,rnPh gii, (My, ibid.). Le nom de famille se lit k'iu (llauer, Giles)'prooonciaiion adopt6e cette fois aussi par le Plcs. 297. Variante du signe s. D*ua 29S. P gu|. D d,eest. 2gg. O,D deest. 301. Mot A,initiale chan, dans

  • % L. LIGETI

    #tg(300) diw t'uh

    cheou t'ong

    iH+bu hi,wpou nieou

    &siki

    Et&v'uhou

    (305)iEbanpien

    415

    giakia

    14z,i,

    si

    ffizujoo

    F,r

    uyu

    Elenlien

    g',.F

    nLu

    ruou

    Eywanhouan

    3a7

    /Hbup'ou

    iffiytinyen

    #Ir-€

    nuhnong

    fiJ{anchang

    3a8

    {Ft-hayngai

    (310)

    Eaiihyong

    (315)

    I'ancien chinois. Les documents 6pigraphiques en dcriture 'phags-pa et IeP&r rendentcetto initiale par.i, autrement dit, les initiales chen ($,9) eb chon (l/ ne edistinguent,pas dans ces sources. D'ailleurs, ce traitement des deux initialee estnomsl et rcpondbien d l'6tat tardif de I'ancien mandarin repr6sent6 par ces documents. Ilfuut toutefoisfaire remarquer que, sous ce rapport, le t6moignage des documents ehinois en futur:e'phags-pa est loin d'6tre u,nanime. Ainsi que Dragunov, op. cit., pp.642-64i1, I'a mon-tr6, dans I'inscription de 1294, les initiales chenet, chansont soigneusement distingueesAjoutons que l'information de cette inscription n'est point isol6e, elle est pleinementconfirm6e par le Mong kou tseu gun qui a, par ailleurs, 2fu; (IT f8b) pour c€ mot.303. P ben. D d,eest- 305. Le signe n est estropi6, il ressemble i un e. O 628 :73yen. D deest. 306. Le Chlc potte F- qui est surement une erreur, car ce dem.ier carac-tdre se lit g'i, ach. z, amPh yd (My I 2lb). C'est, en effet, S &a qu'ont P, E, et m6meEdkins. 307. P gd,. D d,eest. 308. Variante du signe b. P lu, O 621 : 67 bu. Dileest. On attendrait normalement'p'u, dans Mg (I 27a\ et,'Int dans le P&s. Laforrnebz est difficile d expliquer. Est-elle alterde? Faut-il songer dr, I'influence dr ton clmngcheng exerc6e sur I'initiale? 310., 311., 312., 313. D degunt. 3l4. P s..315. P gdn. 317. D ileest. 3lB. Le nom de farnille se l:tt iong, prononciationmoderne, adopt6e par llauer, Giles, etc. D deest. Cf. note 189. 319. P rmrn.

  • LT, PO KTA SlNr'G EN fORITURN 'PHACIS.PA N

    JBIilf,.'unwen

    ttEzsIaytch'ai

    tfihiah,hiang

    friJ

    bdpie

    B.rcu

    k'iu

    (32o)

    EEtEl

    aefnyen

    #}as+iUan yantchouang yen

    fr(325) i'uh

    tch'ong

    fiDgu yi'kou yi

    WRl,ew gffitleao keng

    ,tgpo

    ko

    {'F&i,n

    chen

    fie

    Juntchong

    (330)

    SalO

    320. D d,eest. Caractdre d double ts'ie : a) p'ie, ach. pitit, arnP}: bri (My TI 27b) ; bl pte,ach. b'!d,t, arnPtr *pe (co dernier n'est pas attest6 da"ns My, car la finale e manque danscetto source). Lew 357 (p. 45) ach. b'!d,t - Ph bci est d corriger en cons6quonce.321. P id,n, forrne reproduite d'aprds I'original estropid. Le signe ci est surgi d'une hmal trac6o, il faut donc compter, dans le texte de P, avec une orthographe ihah. La,legon itiah, cit6e par D 388 d'aprds le Pfrs, est inadmissible, car I'orthographe tib6taine,'son moddle, n'admet pas deux voyelles principales dans une seule et mdme syllabe(les signes 6, eL O sont des exceptions qui ne prGtent d aucr.rne confusion) ; en outre,I'alphabet 'phags-pa ignore la combinaison de sigrre ila.L'orthographe ihah, (avec celles.de 6'hah, ihah,, 6hah,) est amplement attestde aussi bien dans les documents 6pigra-phiques que dans le Mong kou tseu yun. A mon avis, il faut voir dans cett€ orbhographeune sorte d'abr6viation orileft, a la valeur de hi, (:n) afind'6viter l'6quivoque quiconsisterait d 6crire deux signes de voyello principale (vocalique) s6pards parun signe.de consorrne (h). Les graphies ihaft,, i'hah, ihah et Shah doivenf, donc 6tre inter-pr6t6es corilne iirah,, i'tait,6tah,,6iah, r6pondant A, ach. tqfang, tS'i,otry,\l'iarg, g?angCf. Dragunov, op. ci,t., p. 780 ori il essaie de trouver une interpr€tation diffdrente.322. O 626 : 69 donne les legons gan et gan dont seulement yan est authentique, relev6e.aussi par D 225, d'apr6s le Pks. O a lu trop vite ses sources et il aconfondu notro carac-tdre avec E A"n, ach. 'i,en qui a donn6 en amPh en effet ydn (D 2431 ou,, plus exacte-rnent,, ldn (MgII lla). 323.D ileest. 324. Caractere d double ts"ie: a,l k''iu,.e"ch. ,g'iu, anP}a ,lcil (MgI29a); b) lc'iu, ach. kiu', amPh gii' (My, ibid.). Lenomde famille solit k',iu.D d,eest. 325. Variante du car. shin. Q, D ileest. 326. P iuh.

    327. P htih. D d,eest. 329., 330. D destnt. 33f. P geo,fonme inadrnissiblepour amPh; d'ailleurs, le signe e est suivi d'unpoint d'interrogation. D d,eest.332. D d,eest, 333. Le Chlc pofte, d'accord avec llauer, Pozdneev et Edkins, le

    'car. ffi yu, a"ch. !u, atnPh yii (MyI Sla), maisla transcription 'phags-pa repr6sentela legon du car. ffi lceng, ach. Icvng, amPh gi,it, (O 635 : I ; D 328, un seul recoupement,d'aprds le Pks ; My I 136). Iividemrnent, c'est une erreur du transcripteur, mais quenous n'avons pas cherch6e d corrigeq nous nous sommes content6s de substituer le car.keng a"acat. Au, sans consid6rer le fait qu'e keng n'est pas usit6 comme nom de fa-rnTlle.P gin. 334.D deest. 335. Caract6re dplusieurs ts"ie; a'l kd, ach. kfgi', arnPh

  • 30 I,. IJGEfl

    dryuithong

    t#tm,on,

    tuhthheng

    q,X

    g6h

    keng

    w.kiki

    *rd,u

    tou

    (335)

    3al I

    EEIk'Wir guik'ouang kouo

    HgEeh

    kouang

    Ja-

    suchou

    *pupou

    (340)man

    |+LA

    (345) k'iwk'eou

    FA

    k'rlek'iue

    Egiikiu

    vwun'wen

    3al2

    fi'uwou

    trd,uh

    tong

    .r*

    luIou

    +[tili

    ffi'i,w

    ngeon

    (350)

    gd' (Mg l7b) ; b) lc'i, a,ch. g'iei,', atnP}' ki' (Mg T l8a) ; cl ki', ach' lcidt' amPh *gd (nonattest6), c'est ce dernier qui repr6sente la legon traditionnelle du nom de famille (R'anghi keu tien, IJlanet, Giles). La legon adopt6e par le Ple r6pond toutefois bach.fiei-P gi, empruntd par D 34, est un amendement sans autorit6 de P. O ileest. 335. Dileest. 33?. P h,ih,, avec i au lieu de 4. o 636: 40 h;ix. D 330 yuh, rattach6 d ach-yong,rnais D a fait remarquer dans une note que la forme amPh suppose ach. ywoflg.En effet, B. I(arlgren, frtudes sur la phonologie ch'ino'ise, P. 796, a montrd quo le mot'a, dans les dialectes actuels, un traitement aberrant:

  • LE PO EIA AI.ryC EN,fCRITURE 'PFAGS.PA 3l

    tr'iiyu

    tch'ao

    (355)

    4gi,

    tseu

    pwa

    yue

    ffi(360) k'u

    . k'ou

    wimwngeo

    ry 3al3kuik'ouei

    pk

    LUn

    long

    €ffiniinie

    ffik'am

    +sinsin

    Hgiillkong

    ,EJ

    gilt)keou

    Ftr

    8tehe

    ftcew

    VArpIihleng

    E{(365) yiih

    yong

    \aI4/370)

    k'an

    355. Le signe .est alt6r6. Caractdre d double ts',ia : a) gu, a,ch. .fuat (A,la rigueur .iiuet),amPh .ri (My I SOb) ; b) uei, ach. .we,i (d la rigueur .,iwgi,), arnPh .u! (D ltl; My I25a). La nom de famille se lit, u)ei. P 'iij, reatittttion inadmissible. O, D deest. g56.Le premier signo du mot est alt6r6,: c'est, un n qui doit 6tre corrig6 en " (,a-itwn).O 635 : 6O utti, amendement au fond juste sauf I'initiale rrl qui est 6quivoquo ; cf. noto,14. D deest. Lew 376 gpd est wn lapsus, il faut lire oy:d, cf. Mg II 30a. 357. P gui.D d,eest. L'on peut se demander pourquoi il se fait que, dans ce c&s, ae}l.. f ,itui, a donn6gui en amPh, alors quo $ ki (Pkt I24), aclr. kitti aaboluti A, g?rl. IldtoDf-noug de diroque les transcriptions ku! et gil! sont authentiquos et que la divergence des finales n'a,rien A, voir avec le fait que I'une des initiales est sonore et, I'autre sourde. Noug sommeeen pr6sence d'un phdnomdne fort, int6ressant qui caracterise I'ensemble dos documenta-en 6criture 'phags-pa. fl s'agit de la r6partition particulidre de la [[e division entre,les IIIe et IVe divisions dont Tch'en Li a d6jd, parl6 d, propos dw Ts'ia, yun. Ot, gii! appartient, d'aprds ce systdme, d la IV division et kui d,la tfle. 359. P Ji, mais on trouveir c6t6 du signe h (hi : i,) vn d, suivi d'un point d'interrogation ce qui prouve, unefois de plus, la confusion qui se produit constamment dans la copie de Pozdneev entreles signes h eb a. D ileeet. 360. D ilncst. 351. Le texte de llauer offue ffi chd,x,h. 3!a, amPh rid (My II 28a) ; la" tradition &t Chk est, cette.fois eneore, diffdrentede celle suivie par H. 362. Le signe zr est ldgdrement alt6re. D d,eeat. 36i. Le,signe i est estropi6, mais par I'addition, I droite, d'un trait vertical, il est facile d, cor-riger. P itnn, restitlttion influenc6e par la prpnonciation moderne. D deest. 364.Le signe ft,, dans lrd (:d) est corrig6 ultdrieurement.P girt;.D ileest. t55.P .aw-

    366.,367.D ilentnt. 368. Le signe g est, imparfaitement trac6. P gd, confusionentre Ir et ii, D d,eest. 369. Le signe a est quelgue peu alter6. D d,eest. 370. D

  • 32

    eci,it, (375)tsteng

    &wEah giiyang kiu

    IJ! Bfl6aw gquntch'ao kouan

    L. LIGETI

    k'wltk'ong

    & l'Drnuw damou cha

    E-Hsiit tuhsiu fong

    +[nona

    ?a e€gain dewkien jao

    -b,mi,

    mie

    3bl

    (380)

    3b2 ffith'waak'ouai

    ,fH

    (385) siitt'siang

    (3eo)A6a

    tch'a

    4X. #rJ *Iyiw gih Yutrheou king hong

    d,eest. 371. Prononciation actuelle : na et' no' En tant que nom de'famille' o1'Ii!

    dem6me,cecaractdre,n'o(Giles)etno(I{auer)'Parailleurs'no'consid6r6aujourd'huicornmeprononciat'iondelecturo'est'I'aboutissementr6gulierdeach'nd;da'nslestrans-criptionsmongolesa"*v,,','etd'esMingilsertarendrelasyllabeno;cf.Lew6.Laprononciation na est, gelr**r" a*.s les Jialectes actuels du Nord ;

    I(arlgren, Etud'es

    tur la phonologi'" "ni'noi"", p' 714' note' Cette prononciation vulgaire est r]n archaisme ;

    P. Demi6vill e, Araha"ism'es ile prononci'ati'on ei chinois uul'gai're' dars T'oung Pao XL'

    p. 15. P nay. 372""0 A'ZO"3A gdh (giah'? )' D 221 glait" d'aprds Ie Pks' 337"

    3?4. D desunt. 375. p 5n, h" c6i6 du signe ft, on trouvo un ci suivi d'un point d'inter'

    rogation. 0 636 : 34 c'rn, fo*L" "o**""t e' D ileest' 376' Le Chlc su*' cette fois encore'

    .*e tradition d.e texte iiff6""rrt. de celle ad.opt6e par rlauer. rl est vrai que le toxte de

    E porte le car. ft!, mais sur l'autorit6 de son:JTt::'*" selonlequel ce car' se lit

    coorme ft wtu,il fa Jstitu6 pat # 'u)o'tt' t'o,,rde famille bien connu' (Il est int6ressant'

    devoirquenounefigurepasparmile'-1:*"defa'rnillepubli6sparGiles')Aupointde wuephon6tique, tJ;#""tption du cbfu estsatisfaisante

    rnol'|, act.' rn?u, arnPh

    muo (D 118, )IvU zsbll ;"*''u' u"h' rnlw' atnP]r- wu(D 551' M31 I 28a)' 378'

    p rni, O 616 : 7l ni,n"iJest. La loqon m'i' &t Chlc ne fait auc'n doute' cependant elle est

    tr€s probablement sltere€, car ellgreste inconciliable avoc l'histoire rlumot, z mi'e,a,cIt.

    .rnia, a,mph '^a fyii'ziil. 380. D deest' 381' Variante du signe s' Dd*

    cst.rE:z-Dil.eest.38S'Dt"slesigneiunebarreverticalomanque'lesigrrou eet fortement 8lt6re- P Eazc' D ileest' 384' P gon' D ileest' '

    3S5' O' D deest'

    3E6. P saifi ,' O 6lO : 21, D 399' Lew 253 siair" 3B?' P 6ay' D deest' 390'

  • T,E PO KIA AI.V@ EN 'CRITUR,E'PHAGS.PA

    x}

    ffiydw

    yeou

    Tnl,u

    mo-

    ngeou-

    #kUank'iuan

    (400)

    sseu-

    rEIDgallyang

    a!utchou

    (3e5)

    l4si,it

    sing

    3b3 #lulou

    tr*y6n gutlhouan kong

    ,Eftulma

    -t'€Earr, g&nchang- kouan

    GE

    yi,

    vi

    rrl

    si

    f.d

    go

    ko

    f{72

    lufou

    Hfr.

    "iu (405)

    &kiki

    3b4

    D d,eest. 391. P yiw ("iut). 392. D d'eest. 393. P lctn.D d'eeet. 394.Le signe I est estropi6. La transcript'ion lu est aberrante, on attendrait' I'ii (cf. My I3la), r6pondant d, ach. Littok. Dans le toxte de Pozdneev (et d'Edkins), le car. figuresans la cl6 162 ce qui donne en effet ach. lulc, a,rnPh Lu. O,D il'eest. 395. Variantedu car. chin. Caractdre A, double ts"ie : a) ka'i, ach. lcdi, arnPh Cay (D 145, O 623 : 63,MyTSIb); b) Ico, ach. kd'p, amPh go (MgII 25a).Le nom de famille selit &o.39?. O deest ; D 259 yon, d'aprds le Pks ; Lew 163 yon. 400. Variante du sigro.e s.Le Chlc potte sytuit ce qui est certainement une forme alter€e pour ran, atteste m6medans Pks,' cf. note 3. P si'nt'. 4OI'. D ileest. 4O2. P ki. O,D d.eeat. Caw.rtkre h'plusieurs ts'ie: a) sseu, ach. Qz'i, arnPh 6i (MyI22b) ; b) &'i,ach. g'ii'e, arnPhki' (cf.*upra) ; c) Ad, ach. ii,, amPh *iiz (cf. Mg I l8a). Surla pseudo-lqon.gi, voir P. Pelliot,Neul notes sur des questions d,'Asi,e Centrale : La aaleur da ffi k'id'arw les transcript't'onsdes We'i et d,es T'a,ng, dans T'oung Pao XXVI, 225-229; K. A. Wit't'fogel-F6ng Chia-alndng, History ol Chi,nese Society, Lia,o (Phrldelphia 1949), pp. 428-429, note 9. SelonPelliot, ach. d,z"i efrt dfr aboutir, dans les dialectes modernes, il *che /pii/,' I'aboutisse-rnent s (ts, ts') en face d'une ancienne supradentale a (QZ') n'est pas sans exemple. Il estint'dressant de signaler que dans le Hong tttou tchurg yun, potrrf{ on a, out're d'v'd et, Ic"i,rrneprononcia!,ion'zt,6pel6e=;$.-l-z[ian'g-b]n (ch.Vll,rtotsanchangcheng,f. IOb)et, en m6me temps, dans cette mdme source (ch. X, f.7a\la prononciatiott' si, au lc'i'uch.eng, est d6jd signal6e. 403. Variante du signe e. P s4, cf. note 359. 405. P.iu;, avee zl au lieu de;i; cf. note 351. 40B. Pg6nO626;1, D 2541 Low160 ont gon. 4l7.Le signe i estl6gdrement alt6r6. Caractdre d double ts''ie : al tch'ang,

    3 Acta Orientalia Yr/1-3.

  • 34

    ,nhiahia-

    ffiwunwen-

    Eydru

    heou

    E -t4l{ 1,F

    iatt suntchang- souen

    HEl,u k'iwlu- k'ieou

    En1u

    mou-(425)

    H4-

    v6hhouang-

    ffiluntchong-

    L. IJGErl

    *5(4r0)

    {iluh (415)tong-

    =+Ftl

    trtchou-

    (4il)

    Etut'ou

    &*guh rnkong- stcn

    fiz if(43o) frr

    tu*.

    (435) rr' rcn

    (r{0}

    Elroko

    fiftnfang

    zI,n

    jen

    +,ilyu

    3[6

    Egiithyong

    +'.yr

    trJ'ii,

    yu-

    ffisrinsien-

    F#i,n

    chen-

    )E6itch'e

    rt

    li,nling-

    ,r[\

    yuhou

    51u

    vu-

    Th

    lufou

    HE

    td

    li

    aeh. .d'!ang, arnPln ,iair, (Mg I rcb); b) tnlnrq, acb-'fi.rtb oDh'iti (.lfy, ibid.),D'ori I'incerbitude apparente dans les transcriptions lbgr-1:: o cll : g 84ft et iah,,D 384 iati. Dans ce norn de famille il faut l:rE brwtg,6f Fc,dor ,lfsos xxIXp. 126. 419. Variante du signe s. D ileest- 4r. tn 'tlo ' crt dt6rc- 121.P iii, at lieu de tii ; ef. supra. D tleest. 12J2. P bis, d- ryc- J2).P hii.430.P id. 43l.Ddeest. 432.Lesigne"est quelqmlnelndr€- t(laOGll : 43yon. D 4Ol yon. 434. O 621 : 69 bu. D ilzd- llt5 LG Ft€nir dgne n'estpastrds distinct, il rappelle en quelque sorte un c', mais cf' g), 4jt0, t1:11 136. Le sign ero est imparfaitement trac6. 137. D ila,est- 4:3& L dgF t €st dtere- 439 .Lew 2I8 thi'ir (: tik) est nn laparc pour ldrt (Ng I 2$)-

  • LN PO KIA,S/J|/C EN ]'CRITURD 'PHAGS-PA

    A propos du Po ki,a si,ng en 6criture 'phags-pa, iI nous faut encore traiterbridvement deux questions importantes : la premidre concernera l'dcriture'phags-pa, Ia seconde portera sur la fagon dont il convient de juger le textepublid ci-dessus et, en g6n6ral, les documents chinois en 6criture 'phags-padu point du vue de I'histoire de la langue chinoise.

    Fln ce qui concerne l'6criture, la pr6sente version du Po lci,a si,ng necomporte pas de nouveaux signes ou combinaisons de signes, ni m6me &ucunevariante qui m6rite que I'on s'y arr6te. Cependant, nous sommes loin de pouvoiraffirmer que I'identit6 pratiquement parfaite avec les autres documents'phags-pa exclut tout probldme. Au contraire, l'6criture 'phags-pa n'6tantconnue que depuis un sidcle et quelque, chacun adopte presque sans rien ychanger les explications et interpr6tations phon6tiques des preniers commen-tateurs. Or, il y a un sidcle, la langue mongole des XIII" et XI\* siicles 6taitinsuffisamment connue pour que la valeur phon6tique des divers signes ptt,6tre d6termin6e de fagon satisfaisante, fait qui s'affirme avec plus d'6yidenceencore pour I'interpr6tation phon6tique exacte de la langue chinsise 61 1*m6me 6poque. Dans les deux cas, les explications 6taient fourrries par l'6crituretib6taine, dource de l'6criture 'phags-pa. Or, chaque fois que le signe 'phags-pane pouvait remonter A, son ant6c6dant tibdtain, 6tant donn6 que l'alphabet,tib6tain n'avait pas besoin de figurer le son 6tranger que pr6sentait ce signe,cette source ne pouvait 6tre d'aucune utilit6 pour le commentateur. On com-prend. donc parfaitement qu'au ddbut, mongolisants et sinologues se soientplus d'une fois tromp6s lorsqu'il s'agissait d'identifier un signe 'phags-pa. Plustard, les recherches permirent de d6terminer la valeur exacte de certains signes,mais I'absence d'une r6vison g6n6rale de tous les signes de l'6criture 'phags-paa fait qu'une partie des malentendus et erreurs a subsist6 jusqu'i nos jours-

    Il faut dire tout, d'abord qu'aucun travail n'avait encore portd sur l'en-semble des matdriaux des alphabets 'phags-pa.23 Les commentateurs n'avaient,pas accord6 suffisamment d'attention aux variantes des divers signes, quireviennent avec une 6tonnante r6gularit6 et d6sigaent des sons diff6rents.L'incertitude est, manifeste lorsque certains sons sont rendus par des combinai-sons de deux ou de trois signes. Pour ce qui est des documents transmis nonpas sous leur forme originale, mais dans une copie, il nous faut en outre compteravec les malentendus provenant des erreurs de copie : substitution d'unegraphie analogue, mais d'une valeur phon6tique diff6rente. Ces erreurs ontfait accr6diter plus d'une conception erron6e.

    23 Le travail le plus complet sur l'6criture 'phags-pa demeure toujours celui dePozdneev. Dans ses Leltci,i, il discute le probldme de l'6criture d, plusieurs reprises :l'i propos de la transcription des textes chinois, en interpr6tant

  • 36 L. LIGETI

    C'est ainsi Pozdneev, o'p. cit., p. 26, lit apres les initiales 8-, fs-, etc.,et pr6cis6ment sur la foi du texte du Po kia $ng corrig6 par lui, une combinaison

    de signes dd, ir laquelle il attribue la valeur phon6tique d'un ii v6laire. Dansles autres documents, nous trouvons dans la m6me poeition, et souvent dansles mdmes mots, Ia graphie hi it,lu place de la combinaison di, la valeur phon6-tique de cette combinaison 6tant effectivement celle de I'i vdlaire. La combinai-son de signes cii est courante dans tous les documents apres lea initiales guttura-les, etc. ; dans cette seconde combinaison, Pozdneev admet fgalement I'inter-pr6tation par I'ii v6laire. Les deux thdses de Pozdneev ont 6te adoptees parl)ragunov, opt. c,it., p. 778, qui souligne qu'aprAs les initiales 8-,b-, etc., la gra-phie cio : ij est une caract6ristique de I'orthographe particulidre du Po bia, sing.Or, en r6alit6 la graphie cii (pour nous d) aprds les gutturales correspond biend, la pratique des documents 'phags-pa, alors que sa valeur n'est nullement,celle de I'ii v6laire, ce poul des raisons que j'exposerai ailleurs. En ce quiconcerne la prdtendue orthographe aprds les initiales 8-, t8-, etc., cette affir-mation est d6nu6e de tout fondement. Cette orthographe particulidre est dueaux corrections erron6es apport6es par Pozdneev i, une copie du'Po hio siogqui, elle-m6me, fourmillait d'erreurs. Par n6gligence, le copiste avait d6form6 lesigne la en une sorte d'ri, genre de d6formation qui est d'ailleurs assez courantc-z4

    Ainsi, Ies divergences entre les transcriptions d'Oshibuchi et de Dragunov

    d'une part et la n6tre d'autre part sont dues tr, des raisons qui ne sont pasuniquement formelles.

    Bien entendu, I'interpr6tation d.e l'6criture 'phags-pa ne saurait s'inspi-rer uniquement des mat6riaux somme toute assez r6duits du Po bio "inS.Aussi, au lieu de nous borner d, consulter les documents en langue chinoise,avons-nous consult6 tous les documents en 6criture 'phags-pa auxquels nousavions accds. Nous parlerons ailleurs des observations que noua ont suggdreesces mat6riaux pratiquement complets, mais nous tenons ir signaler que nousavons utilis6 dans la pr6sente 6dition du Po lci,o sing le sysGme de transcrip-tion mis dds lors au point.

    Pour identifier la valeur phon6tique exacte de certains signes de I'ecriture

    'phags-pa, il faut savoir interpr6ter ces textes du point de vue de la phon6ti-que historique. Les analyses auxquelles nous nous souunes liE€s i cet effetse fondent sur les mat6riaux connus jusqu'ici (ir I'exception ds I'inscriptionde 1294), ainsi que sur le Po kia sing, qui offre avec oea mat6riaux une identit6

    parfaite. Tout cela constitue un tout homogdne et sur le pl,an dialectal et surle plan diachronique.

    za parmi les alt6rations les plus usuelles qu'ont subies les signes 'phags-pa parla n6gligence des copistes, on peut rappeler : ya - d, y' -

    " - ; (' - i', g'- 3-' Cesalt6rations sont assez cornmunes m6me dans la preeente transcription du Po k'ia singen 6criture 'phags-pa ; le cas 6ch6ant je les ai corrig6, mes c.onections ont 6te toujourssignal6es dans les notes ajout6es d, ma transcription du texte'

  • T,E PO KIA S/.I[G EN fCRITURE 'PEAGS.PA

    A cet 6gard d'ailleurs, le Po hia si,ng apport'e sur plusieurs points de re-marquables contributions. C'est dans le Po lciu s'i'ng qlue figure pour la premidrefois I'initiale niang,les finales i,win, wang, etc. Cependant, en dehors de cescontributions, il reste A, examiner les explications donn6es ; il faut, dans denombreux cas, substituer de nouvelles solutions i, celles gdn6ralement admises.C'est ainsi que I'explication de Ia transcription des initiales kien et ki'un eng et, h 'phags-pa n'est pas satisfaisante; le probldme est d.'ailleurs le mdmepour les autres initiales occlusives et affriqu6es, sourdes et sonores. Et c'estainsi aussi que nous devons aboutir, dans I'interpr6tation des finales des di-visions III et IV des documents 'phags-pa, i, des conclusions diam6tralementoppos6es i, celles de l'ancien chinois adopt6es jusqu'4, pr6sent.

    Si I'on se place du point de vue de I'histoire de la langue chinoise, I'ex-plication du Po lci,a sing ne constitue cependant que la partie d'un tout. Ilconvient d'analyser dans leur ensemble tous les documents chinois en 6criture'phags-pa et d.e les confronter avec le t6moignage des sources chinoises contem-poraines, ant6rieures et post6rieures. Nous nous proposons d'exposer en ddtailscette question dans une monographie consacr6e at Mong.kou tseu yun, doncjugeons superflu d'anticiper ici sur des commentaires qui s'6tendront A, toutesles initiales et b toutes les finales. Cependant, ind6pendamment de cette 6tuded paraitre, il serait peut-6tre opportun de faire d6s maintenant quelquesremarques d'ordre th6orique.

    Le Po ki,a sing, nous l'avons dit, est du point de vue linguistique identiqueaux matdriaux 6pigraphiques connus jusqu'i, pr6sent et examin6s par Dragu-nov dans l'ouwage cit6 plus haut.

    Nouspensons, a,vecDragunov' nous trouver en prdsence de l'ancien m&n-darin. Ajoutons pour nous qu'il s'agit ici de la derniire phase de cette langue,caract6ris6e par la simplification des initiales bilabiales et de cert aines fricatives ,contrairement A, la phase ancienne de l'ancien mandarin en 6criture 'phags-pa(reprisent6e entre autres par l'inscription de 1294 et par le Mong lcuu, tseu yun),or) les mdmes initiales apparaissent sous leur forme primitive et compl}te.

    En plusieurs points, nous souhaitons cependant nous dcarter des con-ceptions admises actuellement. Tout d'abord, nous ne Ea,ufions souscrire A,I'h5ryothdse selon laquelle les textes chinois en 6criture 'phags-pa aurajent6t6 not6s, avec plus ou moins d'etreurs, par des Mongols qui connaissaientplus ou