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FACULT DE MDECINEVTRINAIRESECTEUR:ANALYSE DES DENRES ALIMENTAIREDPARTEMENT: SCIENCES DES DENRES ALIMENTAIRES
EXPOSITION DES POPULATIONS INUITES AUXCONTAMINANTS BIO-ACCUMULABLES TRAVERS
LA CHANE ALIMENTAIRES AQUATIQUE DE LARCTIQUE.
INUIT EXPOSURE TO BIOACCUMULABLE COMPOUNDSTHROUGH THE AQUATIC FOOD CHAIN IN ARCTIC
Charlotte TATON
Travail de Fin dEtudesen Mdecine Vtrinaire
ANNEACADMIQUE 2008-20093me GMV
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REMERCIEMENTS
Je remercie tout dabord ma promotrice de mavoir aiguille sur un sujet si
intressant, et donn lenvie de poursuivre ... Je remercie tout particulirement mon
oncle, Paul-Emile Bernard, docteur en Science de lIngnieur, de mavoir guide et
soutenue jusquau bout, et surtout davoir prt tant dintrt mon sujet dans ces
discutions interminables la taverne. Je remercie ces amis particuliers: Annabelle,
Cline, Mlina, Rawad, dj diplms, qui nont jamais lch ma main malgr les
kilomtres. Many, Laetitia et Michael qui ont toujours t au prs de moi. Ma famille
galement, Mes parents, Alize et puis Misha qui je dois cette magnifique carte du
monde. Et enfin jadresse une pense pour Pascal, qui nous a quitt prmaturment au
cours de mon cursus, et qui aurait t fire de voir russir mes rves...
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EXPOSITION DES POPULATIONS INUITES AUXCONTAMINANTS BIO-ACCUMULABLES TRAVERS
LA CHANE ALIMENTAIRES AQUATIQUE DE LARCTIQUE.
OBJECTIF DU TRAVAIL.
Evaluation du niveau de contamination de polluants organiques persistants du rgime
alimentaire des populations isoles de larctique et de limpact de celui-ci.
RESUME.
Les populations de lArctique sont particulirement exposes aux polluants
organiques persistants (POP) en raison de leurs murs alimentaires. En effet les POP
sont bio-amplifis dans la chane alimentaire et bio-accumulables. Lalimentation des
populations de lArctique comprend quand elle une plus grande proportion de
denres alimentaires dorigine marine et en particulier, de viande et de graisse en
provenance despces des plus haut niveaux trophiques. Cette alimentation est
indissociable de leur mode de vie. 12 POP ont retenu lattention des Nations Unies:
Laldrine, le chlordane, le DDT, la dieldrine, les Polychlorodibenzo-p-dioxines et
Polychlorodibenzofuranes, lendrine, lhexachlorobenzne (HCB), lheptachlore, le
mirex, les biphnyles polychlors (PCB) et le toxaphne. Ceux-ci seront tudis
qualitativement et quantitativement. Les normes tablies seront prsentes. Le rgime
alimentaire dune population inuite isole, les Qikiqtarjuaq, sera dtaille et la
quantit de toxique ingre tentera dtre value sur base de relevs tablis dans la
faune aquatique. Ces donnes seront compltes par la littrature et enfin limpact de
ces polluants sur les populations humaines, en particulier les populations inuites sera
discut.
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INUIT EXPOSURE TO BIOACCUMULABLECOMPOUNDS THROUGH THE AQUATIC FOOD
CHAIN IN ARCTIC
PURPOSE OF THIS WORK.
Assessment of contamination levels of persistent organic pollutants in the diet of
isolated Artic populations and impact this one.
SUMMARY.
The Arctic populations are particularly vulnerable to persistent organic pollutants
(POPs) because of their traditionnal diet. Indeed, POPs are bio-magnified in the food
chain and bio-accumulative. The feeding of Arctic populations inclued great part of
food from oceans, in particular, meat and fats from species of higher trophic levels.This diet is inseparable from their lifestyle. 12 POPs are described by the United
Nations: Aldrin, chlordane, DDT, dieldrin, polychlorinated dibenzo-p-dioxins and
Polychlorinated, endrin, hexachlorobenzene (HCB), heptachlor, mirex ,
polychlorinated biphenyls (PCBs) and toxaphene. These pollutants will be studied
qualitatively and quantitatively. The standards will be introduced. We will detail the
diet of an isolated Inuit population, the Qikiqtarjuaq. We will try to evaluate the level
of exposure to pollutants ingested according to the statements made in aquatic fauna.
These data will be supplemented by literature and finally the impact of these
pollutants on human populations, particularly the Inuit peoples, will be discussed.
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TABLE DES MATIRES
1.1. Aspects qualitatifs
1.1.1 Laldrine
1.1.2 Le chlordane
1.1.3 Le DDT
1.1.4 LA dieldrine
1.1.5 Les Polychlorodibenzo-p-dioxines et Polychlorodibenzofuranes
1.1.6 Lendrine
1.1.7 Lhexachlorobenzne (HCB)
1.1.8 Lheptachlore
1.1.9 Le mirex
1.1.10 Les biphnyles polychlors (PCB)
1.1.11 Le toxaphne
1.2. Aspects Quantitatifs & Lgislation
1.2.1 Emissions
1.2.2. Normes alimentaires
2. Inuits, surexposition aux composs bio-accumulables
2.1. Rgime Alimentaire Inuits
2.2. Niveau de Contamination
2.3. Etude Dune communaut de lle de Baffin
3. Impact des pop sur les populations humaines
4. Impact des pop sur les populations indignes de lArctique
5. Conclusion
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1.CONTAMINANTS BIO-ACCUMULABLES DANS LA FAUNE MARINE ARCTIQUE
1.1.ASPECTS QUALITATIFS
Larctique et sa faune aquatique sont exposs aux polluants bio-accumulables, comme
latteste de nombreuses tudes (Cotham and Bidleman, 1991; Barrie et al., 1992; Muir
et al., 1992; Lockhart et al., 1992; Thomas et al., 1992; Iwata et al., 1993, Kishta et al.
2001). Ceux-ci sont de 2 natures: les mtaux lourds (Me, Cd, Pb, Se,...) qui ne sont
pas lobjet des prsents travaux, et les Polluants Organiques Persistants ou POP.
Douze substances parmi les POP ont t retenues par le Programme des Nations Unies
pour l'Environnement (PNUE). Celles-ci comprennent, dune part, un grand nombre
dinsecticides organochlors tel que laldrine, la dieldrine, lendrine, lheptachlore,lhexachlorobenzne (HCB) , le mirex le DDT, le toxaphne et le chlordane; et dautre
part quelques produits chimiques industriels: les biphnyles polychlors (PCB), les
dioxines et les furanes.
Les POP sont, de faon plus gnrale, des hydrocarbures aromatiques polycycliques
ou halogns. Selon le rapport dvaluation des POP labor pour le programme
international sur la scurit des substances chimiques (L. Ritter et al. 1995.), ilsrsistent la dgradation quelle soit photolytique, biologique ou chimique. Cest
cette caractristique qui les rendent persistants. Ces composs sont mis par lactivit
humaine agronomique et/ou industrielle. Ils peuvent atteindre locan directement via
les eaux uses ruisselantes, ou indirectement par rejet atmosphrique. En effet, les
POP possdent une semi-volatilit inhabituelle qui leur permet dtre transports sur
de longues distances. Ils se volatilisent dans les rgions chaudes puis se condensent
dans les rgions plus froides (Falconer and Bildeman, 1994). Cest ainsi quon les
retrouvent dans les endroits les plus reculs de la plante, locan arctique ne faisant
pas exception. Les POPs sont galement lipophiles. Trouvant refuge dans les tissus
adipeux, ils ne sont que difficilement limins. Ceci leur permet dtre bio-concentrs
dans les organismes partir de lenvironnement et bio-amplifis dans la chane
alimentaire. Le plancton, maillon initial de celle-ci, absorbe ces polluants, il sera
ingr par les animaux phytophages qui sont eux-mme soumis la prdation.
chacun des sauts de la chane alimentaire, la concentration des composs bio-
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accumulables dans les tissus vivants samplifie, jusqu atteindre des concentrations
maximales dans les plus hauts niveaux trophiques. En arctique, il sagira des phoques,
morses, dauphins, baleines carnivores tel que les blougas, certains animaux terrestres
tel que les ours (Eric Dewailly et al., 1993); et enfin les populations humaines dontcertaines, telles que les inuits, se voient plus exposes que dautres en raison de leurs
murs alimentaires particulires (Vilhjalmur, 1935).
Voici une prsentation succincte des 12 POP retenues par le Programme des Nations
Unies pour l'Environnement (PNUE). (Ritter et al., 1995) (INRS, 2008)
1.1.1LALDRINE
Laldrine se fixe dans les sols puis se volatilise. Il est rapidement mtabolis en
dieldrine par les tissus vivants, ce qui implique des mesures de concentration faibles.
Sa bio-concentration se fait par lintermdiaire de ses produits de transformation.
Laldrine est toxique pour lhomme, une intoxication aige se caractrise par des
maux ttes, des tourdissements, des nauses et des vomissement accompagns par la
suite de secousses musculaires, spasmes myocloniques et convulsions. Cette
substance est classe en Europe dans la catgorie 3 des substances cancrognes,
savoir les substances proccupantes pour lhomme en raison deffets cancrognes
possibles mais pour lesquelles les informations disponibles ne permettent pas une
valuation satisfaisante.
Laldrine est un insecticide utilis dans la culture du mas, de la pomme de terre, du
riz et pour la protection du bois contre les termites. Selon la convention de Stockholm,
le production daldrine nest plus autorise. Son utilisation est limite comme
Ectoparasiticide local et insecticide.
1.1.2LE CHLORDANE
Le chlordane a des proprits de semi-volatilit qui lui permettent de se retrouver
dans latmosphre. Il se fixe aux sdiments aquatiques et est bio-concentr dans lestissus adipeux. Sa demi-vie dans les sols est estime un an. Il a t dtect dans lair,
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leau et les organismes de lArctique. Son exposition peut provenir des aliments, mais
il ne sagit pas de la voie principale. Le chlordane est, de la mme faon que laldrine
class en Europe dans la catgorie 3 des substances cancrognes.
Le chlordane est un insecticide qui tait utilis sur diverses cultures. Selon la
convention de Stockholm, la production de chlordane fait lobjet de drogations
spcifiques. Son utilisation est limite comme ectoparasiticide local, insecticide,
termiticide dans les btiments et les barrages, termiticide sur les routes, additif dans
les adhsifs pour contreplaqus. Le chlordane est considr comme un agent
cancrogne probable pour les humains.
1.1.3LE DDT
Le DDT est un compos semi-volatil. Il est lipophile et se distribue dans les tissus
adipeux des organismes vivants. Il peut tre la fois bio-concentr et bio-amplifi. Sa
demi-vie dans lenvironnement est comprise entre 10 et 15 ans. Ses produits de
dgradation sont le TDE et le DDE, plus persistants encore. On retrouve ces rsidus
partout, y compris dans les rgions arctiques, dans lenvironnement ainsi que dans les
aliments. Il provoque de faon significative une augmentation de maladies crbro-
vasculaires. Son action faiblement strognique entraine des modifications du
dveloppement foetal. Il aurait galement un impact sur laugmentation du cancer du
sein (Laden et al, 2001). Il est class en Europe dans la catgorie 3 des substances
cancrognes.
Comme chacun sait, le DDT a t utilis ds 1946 contre les vecteurs du paludisme etdu typhus, en pulvrisation directe sur les personnes pour ces mme raisons et plus
largement sur les cultures agricoles. Une prise de conscience des effets nfastes du
DDT sur lenvironnement nest apparue que dans les anne 70, son utilisation a alors
t limite ou interdite dans les pays dvelopps. Selon la convention de Stockholm,
lutilisation et la production de DDT est aujourdhui acceptable dans le but de lutter
contre les vecteurs de maladies. Une drogation spcifique est accorde lorsquil sert
dintermdiaire la production de dicofol.
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1.1.4LA DIELDRINE
La dieldrine se fixe dans les sols ou elle possde une demi-vie de 5 ans. Elle estpersistante et lipophile, de cette manire elle peut tre bio-concentre et bio-amplifie
travers la chane alimentaire. On a dailleurs calcul des facteur de bio-
concentration important chez quelques espces de poissons: 12500 chez le guppy,
13300 chez le chabot. Elle a t dtecte dans leau latmosphre et la faune de
lArctique. Elle est classe en Europe dans la catgorie 3 des substances
cancrognes.
Lutilisation de la dieldrine concerne la lutte contre les termites, les scolytes et les
ravageurs textiles. Mais elle est galement un des produits de dcomposition de
laldrine.
1.1.5LES POLYCHLORODIBENZO-p-DIOXINES ET POLYCHLORODIBENZOFURANES
Il sagit de composs tricycliques aux proprits chimiques similaires. Ils sont, de
faon gnrale, lipophiles et trs persistants, la demi-vie est de 10 12 ans dans les
sol pour les ttrachlorodibenzodioxines (TCDD). Ils peuvent tre bio-concentrs avec
des facteurs levs: 26707 chez la truite arc-en-ciel pour la 2,3,7,8-TCDD. Ils peuvent
galement tre transports par voie atmosphrique et ont t dtects dans les
organismes de larctique. Etant donn la diversit des composs appartement ces 2
groupes, un facteur dquivalence de toxicit (FET) t attribu chacun deux,
facteur qui a pour lment de comparaison la dioxine de Sves: 2,3,7,8-TCDD. Cecipermet de faciliter lapprciation de la toxicit des mlanges de dioxines et de furanes.
Ces substances provoquent chez lhomme de faon certaine, de la Chloracn, mais
sont suspecte de provoquer galement des troubles nerveux priphriques et
centraux, hpatite, hypertrophie hpatique, porphyrie cutane tardive, sarcome des
tissus mou et cancer de lappareil respiratoire, ainsi que des altrations de limmunit.
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Par opposition aux substances prcdement cites, ils ne sont pas produits de faon
volontaire. Les dioxines sont souvent issue de la fabrication de substances chlores,
Les furanes sont lis au PCB. Dioxines et furanes manent des incinrateurs et des
automobiles.
1.1.6LENDRINE
Lendrine peut se volatiliser dans latmosphre et contaminer les eaux de surface par
ruissellement. Sa demi-vie dans les sols peut atteindre 12 ans. Il peut tre bio-
concentr mais il ne saccumule pas autant dans les graisses que les autres POP car il
est rapidement mtabolis, sa demi-vie dans les tissus nest que de 4 semaines.
Aucun effet sur la sant humaine na pu lui tre attribu avec certitude, il nest donc
pas considr en Europe comme substance cancrogne.
Lendrine est un rodenticide ainsi quun insecticide utilis pour la culture du coton et
des crales.
1.1.7LHEXACHLOROBENZNE (HCB)
LHCB est soluble dans les solvants organiques. Il est trs rsistant la dgradation
est donc trs persistant, sa demi-vie peut atteindre 22,9 ans dans les sols. Il se bio-
concentre dans les graisses avec des facteurs qui peuvent atteindre 106840 chez le
lumbricus variegatus. Il traverse la barrire placentaire et se retrouve dans le lait. Il
est transport sur de longues distances et a t dtect dans leau, lair et les
organismes de lArctique. Il est prsent dans lenvironnement ainsi que dans tous les
types de denres alimentaires. LHCB est responsable de divers symptmes cutans:
lsions photosensibles, hyperpigmentation, hirsutisme, ainsi que de coliques, faiblesse
et dbilitation, troubles de la synthse de lhme qui peuvent aller jusqu la mort.
Cette substance est classe en Europe dans la catgorie 2 des substances
cancrognes, savoir les substances devant tre assimiles des substances
cancrognes pour lhomme car il existe suffisamment dlments pour justifier une
forte prsomption que lexposition de lhomme de telles substances peut provoquer
un cancer.
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LHCB est un fongicide utilis en agriculture. Il est galement sous-produit dans la
fabrication de produits chimiques industriels et rentre de faon involontaire dans la
formulation de certains pesticides.
1.1.8LHEPTACHLORE
Lheptaclore est volatil et se retrouve dans latmosphre. Sa demi-vie dans les sols
peut atteindre 2 ans. Il a t dtect dans leau, lair et les organismes vivants de
larctique. Il se fixe aux sdiments aquatiques, il peut tre bio-concentr dans les
graisses sous sa forme originale ou sous forme dpoxyde dheptachlore qui possde
un profil toxicologique similaire. Selon lOMS, le rgime alimentaire est la principale
source dexposition. Il provoque des tremblements et des convulsions chez les
animaux, et augmente significativement les risques de cancers de la vessie chez
lhomme. Il peut galement avoir un effet sur le systme immunitaire. Il est class en
Europe dans la catgorie 3 des substances cancrognes. Lheptachlore est un
insecticide. Il a t utilis galement pour combattre le paludisme.
1.1.9LE MIREX
Le mirex est bio-acumul, bio-amplifi et peu dgradable, sa demi-vie peut-atteindre
10 ans. Il se lie aux sdiments aquatiques. Il a t dtect dans les eaux douces et les
organismes de larctique. Sa principale voie dexposition est lalimentation dorigine
animal marine ou terrestre. Il est class en Europe dans la catgorie 3 des substances
cancrognes ainsi que dans la catgorie 3 des substances toxiques pour la
reproduction savoir les substances proccupantes pour la fertilit et/ou le
dveloppement dans lespce humaines.
Le mirex est un insecticide et un agent ignifuge utilis dans les matires plastiques,
papier peint, caoutchouc et matriaux lectriques.
1.1.10LES BIPHNYLES POLYCHLORS (PCB)
Les PCB sont des hydrocarbures chlors, il en existe 209 diffrents. Ils sassocient
aux sdiments organiques dans les sols et leau ou encore avec le carbone organique
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dissous dans leau. Ils se volatilisent dans latmosphre. La toxicit des BPC est en
relation avec le nombre et la position des atomes de chlore. Les effets sont semblables
ceux des dioxines. Ils modifient les enzymes hpatiques, provoquent
lhpatomgalie, de lacn, des rashs. Ils ont galement ts impliqus lorsdintoxications par ingestion dans lhypertrophie des glandes de Meibomius au niveau
des paupires, dans la pigmentation des ongles et des muqueuses, lhyperkratose, et
provoquent fatigue, nauses et vomissements. Ils rduisent galement la concentration
des IgM, des IgA et des lymphocyte T actifs et auxiliaires. Ils augmentent lincidence
des tumeurs des tissus sanguins et des cancers du tube digestif chez les personnes en
contact prolong. La principale source dexposition est la consommation de denres
contamines, en particulier le poisson.
Les PCB sont utilis dans lindustrie chimique pour leurs qualits dilectriques et
dchange de chaleur. Ils son galement ajouts dans les peintures, les papiers
autocopiants, les plastiques.
1.1.11LE TOXAPHNE
Le toxaphne, dont la dure de vie est de 12 ans dans les sols peut tre bio-concentr
chez les espces animales aquatiques et se volatiliser dans latmosphre. Il a t
dtect dans lair de lArctique. Lalimentation est la voie dexposition principale. Des
aberrations chromosomiques ont t observes chez les femmes travaillant dans les
champs ou le toxaphne avait t pulvris. Il est class en Europe dans la catgorie 3
des substances cancrognes pour les humains.
Le toxaphne est linsecticide qui a t le plus utilis aux tats-Unis en 1975.
1.2.ASPECTS QUANTITATIFS &LGISLATION
1.2.1EMISSIONS
Le 22 mai 2001, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement a labor
Stockholm une convention sur les polluants organiques persistants en vue dliminer
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ou de restreindre leur utilisation et prcise les sources dmission non intentionnelles.
Elle inscrit 9 POP sur la liste A (tableau I) en vue de leur limination: laldrine, le
chlordane, le dieldrine, lendrine, lheptachlore, lhexachlorobenzne, le Mirex, le
toxaphne, les PCB. Le DDT, quand lui est lunique reprsentant de la liste B(tableau II) tolrant sa production pour la lutte contre les vecteurs pathognes
uniquement pour autant que la partie en question ne dispose pas de solutions de
rechange locales sres, efficaces et abordables. Une drogation est accorde lorsque
celui-ci sert de produit intermdiaire la production de dicofol, un pesticide
organochlor inscrit par lorganisation mondial de la sant sur la liste III des polluants
lgrement dangereux. La liste C concerne les Polychlorodibenzo--dioxines et
dibenzofuranes (PCDD/PCDF), lHCB et les PCB en vue de dfinir les sources de
productions non-intentionnelles.
Ce texte fut mis en application en mai 2004 dans 91 pays. Au 3 avril 2009, 152 pays
avaient sign la prsente convention (figure 1), tmoignant, dune part, de la prise de
conscience international du danger de ces polluants, et dautre part de laspect
pratique de ceux-ci.
1.2.2.NORMES ALIMENTAIRES
LOrganisation mondiale de la sant tabli les doses journalires acceptables (DJA),
ainsi que les concentrations tolrables dans la terre, leau et les lgumes pour
laldrine, le chlordane, le dieldrine, le DDT, lendrine, lheptachlore,
lhexachlorobenzne et les PCB. (Tableau III). Ces chiffres ne sont pas dtermins
pour le Mirex et le Toxaphne.
Les dioxines et furanes font lobjet dun traitement particulier tant donn leur
multiplicit. Un facteur dquivalence toxique (TEF) est appliqu chacun des 17
congnres dont la toxicit a t tablie et compare la molcule la plus toxique, le
ttrachloro dibenzo-p-dioxine (2,3,7,8 TCDD) ou dioxine de Seveso. La quantit
quivalente toxique TEQ est tablie selon la formule:
TEQ= (congnren x TEFn)
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Le comit expert de lOMS/FAO a valu, pour les dioxines et les furanes, une dose
journalire admissible (DJA) entre 1 4 pg TEQ par kilogramme de poids corporel.
Mais en juin 2001, il a galement spcifi une valeur de 70 pg TEQ par kilogramme
de poids corporel et par mois.
2.INUITS, SUREXPOSITION AUX COMPOSS BIO-ACCUMULABLES
2.1.RGIME ALIMENTAIRE INUITS
Aujourdhui encore, certaines populations sont autochtones de ces rgions arides que
lon rassemble sous le nom de cercle polaire arctique. Elles se rpartissent entre le
Groenland, le nord du Canada, lAlaska, le nord de la Sibrie et mme la Sude, la
Norvge et la Finlande. Parmi elles, la population Inuit, branche de la famille des
Esquimaux, sest tablie sur les territoires du Groenland et du nord du Canada. Celle-
ci possde un rgime alimentaire particulier et essentiel sa survie en raison des
conditions climatiques extrmes de ces rgions ou ne poussent que quelques mousses
exploites par les caribous. Ce rgime alimentaire hors du commun est issu en trs
grande partie de la faune marine arctique, particulirement riche en protines et en
graisses et trs pauvre en hydrates de carbone (Patricia Gadsby, 2004).
La surexposition de ces populations aux polluants bio-accumulables est invitable.
Les populations inuites puisent vitamines et minraux de morceaux choisis tel que
foie de phoque ou peau de Bluga (Karen Fediuk, 2000), ce qui ne permet pas
dliminer les parties les plus contamines, comme le font les Japonais qui, eux aussi,
apprcient la chaire des mammifres marins. De plus, les inuits considrent cette
alimentation saine et quilibre, elle fait partie intgrante de leur culture.
Il est difficile dvaluer prcisment le rgime alimentaire des populations inuits.
Celui-ci est variable selon la rgion tudie la saison, la tranche dge des individus.
En effet les individus plus jeunes consomment moins de nourriture traditionnelle que
leurs ains. Une tude chez les Sanikiluaq fait tat de 47% de nourriture traditionnelle
en moyenne, 60% chez les individus gs, 30% chez les individus plus jeunes (Wein
et al., 1995). Dans lensemble les espces consommes sont des phoques annels,
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phoques barbus, Caribous, baleines, des poissons tel lOmble-chevalier ou le chabot,
des algues et des baies. Une liste exhaustive labore par le CINE, Centre for
Indigenous Peoples Nutrition and Environment, chez les Qikiqtarjuaq est prsente
dans le tableau IV.
2.2.NIVEAU DE CONTAMINATION
Au cours de ces quatre dernires dcennies, les polluants organiques persistants ont
t dtects dans lensemble des denres alimentaires dorigine marine consommes
par les inuits. En 1995, L. Ritter et al., dans le rapport sur les POP qui servira plus tard
pour llaboration de la convention de Stockholm publie un ensemble de relevs
effectus dans diffrentes tudes en vue de dterminer le niveau de pollution du grand
Nord. Ces chiffres sont intressants en raison de leur multiplicit, il sont prsents tel
quel dans les tableaux V. On observe que lensemble des POP se retrouve aux plus
hautes concentrations dans la graisse des grands prdateurs des concentrations
parfois inquitantes. Dans la graisse de phoque annel par exemple, une des denres
alimentaires traditionnelles les plus consommes par les Qikiqtarjuaq, les relevs sont
compris entre 150 et 4500 ng/g de poids frais pour le DDT, 310 et 4100 ng/g de poids
frais pour les PCB, 130 et 2380 ng/g de poids frais pour le chlordane ce qui peut tre
inquitant lorsque lon sait que 2,75% du rgime alimentaire traditionnel, et 0,5 % du
rgime alimentaire total inuit est constitu de graisse de Phoque Annel.
2.3.ETUDE DUNE COMMUNAUT DE LLE DE BAFFIN
Lle de Baffin appartient larchipel arctique canadien, elle ne compte que 11000
habitants pour une superficie de 507 451 km2, soit 0,02 habitant/km2, et prsente sur
ses terres 95% des populations inuites. Cest sur cette le que rside les Qikiqtarjuaq,
une petite communaut denviron 500 habitants dont le rgime alimentaire a t
valu prcisment par le Centre of Nutrition and the Environment of Indigenous
Peoples (CINE). Cette population prsente un intrt particulier en raison de son
isolation et de ses murs alimentaires; en effet leur cuisine traditionnelle possde une
forte proportion de denres alimentaires originaire de mammifres marins. Dans cette
population, en moyenne 15% des denres alimentaires sont dorigine traditionnelle(Tableau V). Il faut avoir lesprit que, si ce pourcentage varie en fonction des
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individus, il varie galement en fonction des saisons jusqu atteindre 20 30% dans
les priodes de consommation leve. Et celui-ci est galement variable
qualitativement. En effet, si le printemps est favorable la prise de phoque, lt est
une saison plus propice la chasse aux caribous (karen Fediuk, 2001). Tous ceslments rendent lestimation prcise du rgime alimentaire des populations inuits
difficile.
Selon (Kuhnlein et Soueida 1992), on peut estimer que ces populations ingrent en
moyenne 2500 kcal par jour avec un rapport protine/graisse/carbohydrate de 45:49:6.
Un tel rgime serait quivalent un poids 1100g de viande/organe, 133 g de graisse et
200 g de plantes par jour, soit une quantit totale de 1433g daliments par jour. Maisici aussi des variations saisonnires sont prvoir en raison du climat et de la
variation de labondance des ressources; les valeurs de prise journalire calorifique
peuvent tre comprises entre 1500 et 3500 kcal par jour, comme latteste dautres
tudes plus anciennes (Hoygaard 1941.) (Rabinowitch et Smith 1936). Une tude de
2007, labore par H. V. Kuhnlein et O. Receveur, fait tat de limportance des
denres alimentaires traditionnelles aujourdhui encore chez les Yukon, Dene/Mtis et
les inuits avec un taux energtique moyen de 217035 kcal et un rapport protine/graisse/carbohydrate de 34:30:35.
Comme Karen Fediuk (2001), jai utilis ces chiffres pour estimer lingestion
quotidienne moyenne par espce sur base des donnes fournies par le CINE sur les
Qikiqtarjuaq. Ces calculs ne tiennent donc pas compte des variations qualitatives et
quantitatives en fonction des saisons. Par exemple, si le phoque annel reprsente 6%
du rgime alimentaire total, que lon se base sur un poids de prise alimentaire
journalire moyen de 1433g, on peut estimer que le phoque annel est ingr en
moyenne par jour et par personne raison de 86g de poids frais. Ces chiffres sont
repris dans le tableau VI.
Nous avons vu prcdemment que dans la graisse de phoque annel les relevs
effectus sont compris entre 150 et 4500 ng/g de poids frais pour le DDT, 310 4100
ng/g de poids frais pour les PCB, et 130 2380 ng/g de poids frais pour le chlordane
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(Ritter L. 1995). Hors, la graisse de phoque annel est absorbe raison de 7,2 g de
poids frais par jour en moyenne selon les calculs prcdents. Labsorption de polluant
par cette voie pourrait donc tre comprise entre 1080 ng/j et 32400 ng/j pour le DDT;
2232 et 29520 ng/j pour les PCB; entre 936 et 17136 ng/j pour le chlordane. Unindividu Qikiqtarjuaq de 60kg absorberait donc entre 0,1 et 2,7 % de la DJA pour le
DDT, entre 41,3 et 546,6% de la DJA pour le PCB et 3,1 et 57% de la DJA pour le
chlordane uniquement par son absorption de graisse de phoque annel, constituant
0,5% de son rgime alimentaire total moyen. Il est donc a noter que les aliments
contenant les niveaux de contaminants les plus levs ne sont pas les plus
consomms.
Ces chiffres ne sont donns qu titre indicatif. Ils font tat de larges variations en
raison de la variabilit des relevs rcolts par Ritter L. et ne concernent que le DDT,
les PCB et le chlordane. Mais ils sont nanmoins interpellants et font tat de la
ncessit de comptabiliser des relevs actuels plus prcis.
Il est intressant de sattarder sur une tude, publie en 1995 par Kuhkein et al., qui
fait tat de l'exposition alimentaire au PCB, au chlorobenznes (CBZ), au chlordane
(CHL), au dichlorodiphnyldichlorothylne (DDE), au dichloro-
diphenyltrichloroethane (DDT), au dieldrine (DIE), au hexa-chlorohexanes (HCH), et
aux toxaphenes (TOX) des femmes appartenants 3 communauts inuites diffrentes,
dont les Qikiqtarjuaq. La population fminine a t partage en catgories dge. La
dose ingre par jour pour chacun de ces polluants est reprise dans le Tableau VII.
Leurs rsultats montrent que deux populations inuites, consommant toutes deux de
grandes quantits de nourriture traditionnelle, prsentent une exposition diffrente aux
POP. Les Qikiqtarjuaq prsentent un risque beaucoup plus lev d'exposition aux
contaminants organiques par rapport aux communauts Saht Dene et Mtis en raison
de la plus grande ingestion de mammifres marins. Il est intressant de noter que
mme si les taux dorganochlors dans la viande de phoque annel sont relativement
faibles en comparaison avec ceux des tissus adipeux, le fait de consommer de grande
quantit de viande fait contribuer celle-ci hauteur de 15% de l'apport total des CBZ,HCH et PCB. En revanche, si la consommation de graisse de narval est relativement
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faible, elle contribue prs de 50% du taux de toxaphne dans le rgime alimentaire.
Plus intressant encore, selon cette tude, lingestion quotidienne de CBZ, de DDT et
de HCH a t en de des DJA pour les Inuits de Baffin. Par contre, plus de 50%
(mdiane) des relevs de consommation ont dpass la DJA pour la CHL et TOX, etun pourcentage non ngligeable pour la DIE et le PCB (Figure 2).
3.IMPACT DES POP SUR LES POPULATIONS HUMAINES
Dune manire gnrale, si les effets dune intoxication aige par les POP chez
lhomme sont bien documents (Pestaori et al., 1993), il nen va pas de mme pour
lintoxication chronique, ce qui constitue un paradoxe tant donn la longue demi-viede ces derniers dans les organismes vivants. Pourtant, au sein de la faune aquatique
marine, divers effets nfastes ont t corrls la prsence de POP dans
lenvironnement: dcroissance de population pour certains mammifres marins
(Reijnders,1986; Duinker, 1985), diminution de la viabilit des larves de divers
poissons (Hansen et al.,1985), altration de la fonction de reproduction chez les
prdateurs aquatiques des grands lacs (Colborn, 1991), incidence de tumeurs lev
chez les blugas du Saint-Laurent (Swain et al.,1992), lsions thyrodiennes chez lessaumons des Grands Lacs (Leatherland, 1992). Il est nanmoins admis quune
exposition aux POP des concentrations plus faibles peut induire: immuno-
dficience, dficits neurologiques, troubles de la reproduction, anomalies
comportementales et cancrogense (Parkinson and Safe, 1987, Francine Laden
2001).
Concernant lexposition alimentaire, divers travaux ont t effectus. La prsence de
BPC, dioxines et furanes pourrait causer la rduction du taux de CNK ou cellules
tueuses naturelles (Svenson et al.,1993). Selon DeWailly et al. (1993), les enfants
absorbant une nourriture contamine par les POP sont 10 15 fois plus sensibles aux
infections que les autres enfants.
4.IMPACT DES POP SUR LES POPULATIONS INDIGNES DE LARCTIQUE
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Enfin, si lon en croit Ayottee et al. (1995), les populations de lArctique canadien, o
les taux de PCB dpassent la dose journalire acceptable, seraient confronts des
problmes de reproduction et de dveloppement. Toujours daprs DeWailly et al.
(1993), parmi les enfants de cette rgion, ceux qui absorbent BPC, dioxine et furanespar lintermdiaire du lait maternel, prsentent une incidence dotite plus forte que les
enfants nord-canadiens nourris au biberon.
CONCLUSION
Si lon parcours lensemble des donnes bibliographiques, on saperoit par
recoupement entre les relevs de concentration des POP dans les organismes de
larctique et la liste des denres alimentaires traditionnellement consommes, que les
populations inuits consomment des aliments hautement contamines. EN 1995,
Kuhkein nous rvle que chez les Qikiqtarjuaq, la majorit des femmes absorbent un
taux de chlordane et de toxaphne suprieur la DJA et un pourcentage non
ngligeable de celles-ci dpassent la DJA pour la dieldrine et les PCB. Rappelons que
le chlordane, le toxaphne et la dieldrine sont considrs comme des agents
cancrognes probables pour les humains. Rappelons quen ce qui concerne le
chlordane, si lexposition peut provenir de lalimentation, il ne sagit pas de la voie
principale. Rappelons que les PCB modifient les enzymes hpatiques, provoquent
hpatomgalie, acn, et rashs; ont ts impliqus dans lhypertrophie des glandes de
Meibomius, dans la pigmentation des ongles et des muqueuses, dans lhyperkratose,
et provoquent fatigue, nauses et vomissements. Ils rduisent galement la
concentration des IgM, IgA et lymphocyte T. Ils augmentent lincidence des tumeurs
des tissus sanguins et des cancers du tube digestif chez les personnes en contact
prolong. Il est vident que lexposition alimentaire chronique aux polluants
persistants est dltre pour la sant humaine mais celle-ci nest que fort peu
documente chez lhomme. Il serait intressant de faire des tudes longues, cibles sur
les personnes risque.
La dtermination prcise du rgime alimentaire des populations de lArctique est
particulirement difficile en raison de la variation de celui-ci en fonction de la
localisation gographique, des saisons, et des individus. Il serait pourtant intressant
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dtablir celui-ci prcisment afin de dterminer la dose journalire absorbe en
fonction de ces variations et dtablir des valeurs minimale et maximales.
En outre, la convention de Stockholm a t mise en application en 2004, il serait
opportun de faire de nouvelles mesures pour les onze POP retenus, dans les denresalimentaires destination de ces populations isoles, et constater leur efficacit.
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FIGURE 1.CONVENTION DE STOCKHOLM -ETATS ADHRENTS AU 03/04/2009
152/163 tats ont sign la convention de Stockholm sur les POP (en blanc).
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FIGURE 2 DISTRIBUTION DE LEXPOSITION AUX ORGANOCHLORS VIA LES DENRESALIMENTAIRES TRADITIONNELLES CONSOMMES PAR LES FEMMES DES RGIONS DELARCTIQUE.KUHNLEIN ET AL.1995
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TABLEAU I: ANNEXE A DE LA CONVENTION DE STOCKHOLM SUR LES POLLUANTSORGANIQUES PERSISTANTS
Liste des drogations linterdiction dutilisation et de production des POP en vuedune limination progressive et raisonne.
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TABLEAU II: ANNEXE B DE LA CONVENTION DE STOCKHOLM SUR LES POLLUANTSORGANIQUES PERSISTANTS
Liste des drogations linterdiction dutilisation et de production des POP en vuedune restriction raisonne.
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TABLEAU III:NIVEAUX DE CONTAMINATION ACCEPTABLES PAR LES POP
Concentrations tolrables pour la sant humaine par
DnominationDJA
(mg/Kg.j)Contact direct
(mg/Kg.dm sol)
Consommation de
lgume
(mg/Kg.dm sol)
Consommation
deau de boisson
(g/L)
Aldrine 0,0001 50 0,1 2
Chlordane 0,0005 250 0,1 10
DDT 0,02 10000 1000 400
Dieldrine 0,0001 50 0,1 2
Dioxines et furanes 1 4 . 10-9 TEQ
Endrine 0,0002 100 8 4
HCB 0,0005 250 20 10
Heptachlore 0,0001 50 0,1 2
Mirex Non d ermin
PCB 0,00009 45 6 1,8
Toxaphne Non d ermin
Chiffres publis par lOrganisation des Nations unies pour l'alimentation et
l'agriculture (FAO)
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TABLEAU IV. NOURRITURE TRADITIONNELLE CHEZ LES Q IKIQTARJUAQ
Espce Partie Prparation Poids frais
(Kg)
% du poids
des denres
alimentaires
traditionnelles
% du poids de
la totalit du
rgime
alimentairePhoque Annel viande bouilli 13295 18,5 2,75
Caribou Viande cru 11610 16,25 2,25
Caribou Viande Bouilli 8115 11,25 1,75
Phoque Annel viande cru 6265 8,75 1,25
Narwhal mattak cru 5050 7 1
Phoque Annel bouillon bouilli 4655 6,5 1
Omble-chevalier viande bouilli 2640 3,75 0,5
Morse viande mtur 2205 3 0,5
Algues entier cru 2055 2,75 0,5
Jeune phoqueAnnel
viande bouilli 1050 2 0,25
Narwhal viande sch 1205 1,75 0,25
Moules entire crue 1100 1,5 0,25
mres entier cru 1085 1,5 0,25
Phoque annel graisse mtur 1025 1,5 0,25
Omble-chevalier viande cru 1000 1,5 0,25
Morse graisse mtur 830 1,25 0,25
Caribou viande sch 745 1 0,25
Phoque annel graisse cru 700 1 0,25
Caribou viande sch 685 1 0,25Phoque annel viande mature 625 0,75 0,25
Jeune phoque viande cru 500 0,75 0
Morse viande cru 500 0,75 0
Caribou graisse cru 476 0,75 0
Phoque barbu viande sch 455 0,75 0
Morse mattak matur 405 0,5 0
0 0 0 400 0,5 0
Phoque annel nageoires matur 375 0,5 0
Myrtilles entier cru 320 0,5 0
Narwhal graisse cru 320 0,5 0Caribou moelle cru 305 0,5 0
Phoque barbu viande bouilli 250 0,25 0
Omble-chevalier viande sch 225 0,25 0
Phoque annel graisse matur 198 0,25 0
Chabot viande cru 155 0,25 0
Jeune phoque graisse bouilli cru 128 0,25 0
Phoque annel coeur cru 125 0,25 0
Donnes tablies par le Centre for Indigenous Peoples' Nutrition and Environment(CINE)
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TABLEAU V:RELEVS DE CONCENTRATIONS DE POP(EN ng/g DE POIDS FRAIS) TABLISCHEZ LES VERTBRS, POISSONS, MAMMIFRES ET OISEAUX MARINS PUBLIS PAR L.RITTER EN 1995 DANS A REVIEW OF SELECTED PERSISTENT ORGANIC POLLUANTS.
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TABLEAU VI. CONVERSION DU POURCENTAGE DE LA TOTALIT DU RGIMEALIMENTAIRE POURLES DENRES TRADITIONNELLES LES PLUS CONSOMMES, EN POIDSPAR/J SUR BASE DUN ESTIMATION DU POIDS TOTAL DU RGIME ALIMENTAIRE DE 1433g/
j CHEZ LES QIKIQTARJUAQ
Espce Partie Prparation % du poids desdenres
alimentairestraditionnelles
% du poidsde la totalitdu rgime
alimentaire
poids/j de latotalit du
rgime
alimentaire (g)
Phoque Annel viande bouilli 18,5 2,75 39,4075
Caribou viande cru 16,25 2,25 32,2425
Caribou viande Bouilli 11,25 1,75 25,0775
Phoque Annel viande cru 8,75 1,25 17,9125
Narwhal mattak cru 7 1 14,33Phoque Annel bouillon bouilli 6,5 1 14,33
Omble-chevalier viande bouilli 3,75 0,5 7,165
Morse viande matur 3 0,5 7,165
Algues entier cru 2,75 0,5 7,165
Jeune phoque Annel viande bouilli 2 0,25 3,5825
Narwhal viande sch 1,75 0,25 3,5825
Moules entire crue 1,5 0,25 3,5825
mres entier cru 1,5 0,25 3,5825
Phoque annel graisse matur 1,5 0,25 3,5825
Omble-chevalier viande cru 1,5 0,25 3,5825
Morse graisse matur 1,25 0,25 3,5825
Caribou viande sch 1 0,25 3,5825
Phoque annel graisse cru 1 0,25 3,5825
Caribou viande sch 1 0,25 3,5825
Phoque annel viande mature 0,75 0,25 3,5825
Total 92,5 14,25 204,2025
Calculs tablis partir des donnes fournies par le Centre for Indigenous Peoples'Nutrition and Environment (CINE)
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TABLEAU VII. DOSE QUOTIDIENNE D'ORGANOCHLORS INGRS PAR LES FEMMESINDIGNES ARCTIQUES DE DIFFRENTS GES CONSOMMANT LA NOURRITURETRADITIONNELLE.KUHNLEIN ET AL.1995
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