the armed forces of royal hungary in 1526

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too, as the recruiting methods were very similar in both countries. As the facts also show, neitherthe composition of the Hungarian troops encamp ed at Mohács, nor the actual strength of the mobilised forces did meet the requirements of the former military regulations, as 50% were alreadyinfantrymen, mostly consisting ofmercenaries that were mobilised independently from the scopeof the old structure. Thus, in my opinion, the conelusions that can be drawn from the laws of the

late 15th century can only be applied to a limited extent to the troops participating in the militaryoperations of the 1520s.Examining the armament and the tactics of the branches of service, we can lay down as a fact

once again that the two armies encountering at Mohács showed remarkable similarities, only theoften blamed Hungarian heavy cavalry was unmatched among the Ottoman troops. Concerningthe armament, it is probable that the Hungarians used small arms on a larger scale than their opponents, compared to their total strength.

In the next part of the study, the author will present the two opposing armies' possibilities ofdeployment and the course of the battle, and discuss the practical differences.

János B Szabó

LA BATAILLE DE MOHÁCS ET LA RÉVOLUTION MILITAIRElérepartie: L'armée royale hongroise en 1526

Résumé

Dans le débat scientifique sur la révolution militaire , le röle de la Hongrie ainsi que celui dela bataille de Mohács ont considérablement changé. Le livre de Geoffrey Parker parlait a peinedu pays et il mentionne la bataille seulement en raison de la menace croissante qui pesait alorssur la Pologne. Cependant Jeremy Black, I'un des critiques majeurs de Parker, a accordé bien plusd'attention au défi ottoman qui avait touché I'Europe au XVeet XVIesieeles, puisque les victoiressuccessives des Ottomans avaient fait de Ieur État un des empires des poudres les plus puissantsde I'age moderne naissant. En vertu de cette approche, la bataille de Mohács de 1526 est devenueI'un des maillons de la critique de la révolution militaire de Parker. Toutefois Andrew Ayton,spécialiste de l'histoire militaire du Moyen Age, considérait cet événement comme le point finald'une époque, ce qui correspondait a I'approche traditionnelle. Il a souligné, com me Black, le duelentre la grosse cavalerie hongroise de type occidental et I'artillerie et I'infanterie ottomanes, mais,contrairement a celui-ci, il a insisté sur le fait qu'a Mohács il s'agissait de la défaite d'une armée

médiévale face a une armée de I'age moderne naissant.Malgré les 23 publications (artieles, études, livres) parues sur cette bataille depuis 1960 - donlle livre de Géza Perjés publié exceptionnellement aussi en anglais -, on ne trouve aucune référenceaux ceuvres des auteurs hongrois dans la littérature anglo-saxonne.

Basée sur les sources et les ouvrages connus, I'objectif de cette étude consiste a apporter desprécisions sur la composition, I'armement et la tactique de 'armée hongroise mise en placeliMohács ainsi qu'a tenter de répondre a la question de savoir si tous ces éléments ont eu un impactsur I'issu de la bataille - com me affirment les acteurs du débat sur la révolution mi itaire .

Le plus important témoin oculaire hongrois, le chancelier István Brodarics, a estimé I'effectifde I'armée hongroise a 24-25 mille soldats tandis que le nonce apostolique du pape, généralemenlbien informé, a fait état de 25 a 30 mille hommes. Horrnis les soldats, 85 canons, 500 couleuvrinesde Prague, 5 mille charrettes et 15 mille chevaux de trait ont été rassemblés. En comparant ceschiffres avec ceux du sieele précédant la bataille, nous pouvons constater qu'il s'agissait de I'unedes plus grandes armées hongroises du Moyen Age tardif et qu'elle représentait une force consi·dérable meme a I'échelle européenne de I'époque.

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Cependant cette réflexion est passée inapen;:ue dans la littérature nationale spécialisée, carl'armée hongroise de l'époque des JagelIon étaitjugée de faryonunilatérale et négative en raison del'énorme contraste apparent entre les succes militaires de I'armée du grand roi Mathias et la défaitede Mohács. Mathias n'a pourtant pas pu considérablement améliorer les conditions militaires de la

Hongrie, étant donné que la situation du pays est restée inchangée. De plus, la postérité a ten dancefl. oublier que le sens stratégique excellent du roi a joué un róle tres important dans ses victoiresdans la mesure ou il attaquait systématiquement ses voisins les plus faibles.

Toutefois les guerres permanentes ont imposé des charges insupportables au pays. Ainsi leschercheurs de l'époque des JagelIon estiment·ils que les hommes politiques d'apres 1490 cher·chaient fl. réorganiser I'armée en fonction des contraintes territoriales, démographiques et budgétaires. En comparant le systeme crééfl. l'époque avec I'organisation militaire des autres pays, ilapparait que le pays ne comptait pas parmi les plus faibles: l'effectif de l'armée réguliere par rapport fl. la population est semblable en France et dans l'empire ottoman.

En revanche, il est difficile d'apporter une réponse sans équivoquefl. la question de savoir sic'est une armée hongroise médiévale ou féodale qui se trouvait,fl. Mohács, en face de la premiere armée ottomane de I'iige moderne naissant . II est indiscutable qu'en 1526, l'organisationmilitaire hongroise fonctionnait encore sur des bases médiévales, mais il en était de meme pourI'empire ottoman, puisque, dans les deux États, les méthodes de recrutement pour compléter l'armée étaient semblablesfl. bien des égards. Cependant il est manifeste que ni la composition del'armée ne correspondfl. la proportion des armes figurant dans les ordres militaires, ni les effectifs,qu'on peut déduire des ordonnances, au nombre réel des soldats: 50% des forces déployées étaientdes soldats d'infanterie, pour la plupart des mercenaires mobilisésfl. l'extérieur des cadres de l'ancienne organisation. Par conséquent, je pense que les conclusions qu'on peut tirer des lois de lafin du XV siecle sont peu applicables aux troupes qui participaient aux événements militaires desannées 1520.

L'examen des armements et de la tactique des armes permet de constater que les deux arméesqui se sont affrontéesfl. Mohács présentaient des ressemblances remarquables, sauf la grosse cavalerie hongroise, archaYque et souvent incriminée, n'avait pas d'équivalent dans l'armée ottomane.Quant aux armements, il est probable que les Hongrois aient utilisé plus d'armesfl. feu par rapportfl. leur effectif que leurs adversaires.

La part ie suivante de I'étude traitera les différences éventuelles constatées apres l'examen dela bataille et de l'exploitation des deux armées.

János B Szabó

DIE SCHLACHT BEI MOHÁCS UND DIE MILITÁRISCHE REVOLUTION .Teil 1: Die armee des königreichs ungarn im jahre 1526

Resümee

Im wissenschaftlichen Diskurs über die Militarische Revolution hat sich die Rolle Ungarns,und damit auch die Rolle der Schlacht bei Mohács im Jahre 1526 bedeutend verandert. Im Buchvon Geoffrey Parker stand noch kaum ein Wort über das Land, und auch über die Schlacht selbstschrieb der Autor nur bezüglich der sich verstarkenden Bedrohung Polens. Einer der wichtigstenKritiker Parkers aber, Jere my Black, lenkte seine Aufmerksamkeit immer mehr auf die osmanische Herausforderung , mit der sich das Europa des 15-16. Jahrhunderts konfrontiert sah. Mitder Erfolgsserie der Osmanen avancierte nam lich ihr Land zu den bedeutendsten neuzeitlichen SchieBpulverreichen der frühen Neuzeit. In diesem Ansatz wurde die Schlacht bei Mohács imJahre 1526 zu einem Kettenglied der Kritik an der Militarische Revolution von Parker. Der sich

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mit der Militiirgeschichte des Mittelalters beschaftigende Andrew Ayton bewertete hingegen dieses Ereignis - in traditioneller Art und Weise - als einen Endpunkt einer Ára. Zwar hob er, genauso wie Black, den Zweikampf zwischen der ungarischen schweren Kavallerie westlichen Typsund der ihr gegenüberstehenden osmanischen Artillerie und Infanterie hervor, doch betonte erim Gegensatz zu Black mit Nachdruck, dass bei Mohács eine mittelalterliche Armee gegen eineArmee der frühen Neuzeit verloren hatte.

Zwar sind in Ungarn seit 1960 nicht weniger, als dreiundzwanzig historische Artikel, Studienund Bücher über die Schlacht erschienen (von diesen erschien das Buch von Géza Perjés als seltene Ausnahme auch in englischer Sprache), trotzdem findet sich in der angelsachsischen Literaturkein einziger Verweis auf die Werke der ungarischen Verfasser.

Ziel der vorliegenden Studie ist es, mit Hilfe bekannter Quellen und Aufarbeitungen ein genaueres Bild über die Zusammensetzung, Bewaffnung und Taktik der ungarischen Armee zu skizzieren, die auf das Schlachtfeld bei Mohács zog. Dadurch will die Studie die Frage zu beantwortenversuchen, ob ali das den Ausgang der Schlacht beeinflusst hat - so, wie das von den Verfassern,die an der Diskussion um die Revolution im Militarwesen teilnehmen, behauptet wird.

Die Starke der Armee, die sich yor der Schlacht versammelt hatte, wird vom wichtigsten

ungarischen Zeugen, Kanzler István Brodarics, mit 24-25 000 Mann angegeben. Auch der imAllgemeinen gut informierte Gesandte des Papstes berichtete über eine ungarische Armee von25-30 000 Mann. Im Lager von Mohács wurden zusammen mit den Soldaten 85 Kanonen, 500Prager Büchsen, 5000 Pferdefuhrwerke und IS 000 Zugpferde zusammengezogen. Verglichen mitden Daten des Jahrhunderts yor der Schlacht, können wir feststellen, dass diese eine der gröl3tenArmeen war, die im Spatmittelalter ein Lager bezogen hatte. Sogar im zeitgenössischen Europagalt sie als eine Armee von ziemlich bedeutender Starke.

Diese Erkenntnis ging jedoch in der früheren ungarischen Fachliteratur fast völlig unter,da wegen der Illusionen von der Armee aus der Zeit von Matthias Corvinus und wegen desscheinbar riesigen Kontrastes zwischen den Erfolgen der Armee des machtigen Königs unddes Fiaskos von Mohács, die einseitige und negative Beurteilung der Armee aus der Zeit derJagellonen ziemlich stark war. Es scheint, als ab die Nachwelt vergessen würde, dass es bei

unveranderten Gegebenheiten des Landes wahrscheinlich auch Matthias nicht gelungen ware, dieMilitarverhaltnisse Ungarns wesentlich zu modifizieren. Zudem spielte auch das hervorragendestrategische Gefühl des Königs eine bedeutende Rolle, da er immer die schwachsten Nachbarn alsZielpunkt der ungarischen Angriffe gewahlt hatte.

Die endlosen Fehden bürdeten dem Land auch so fast unertragliche Lasten auf, deshalb gelangten die Forscher der Jagellonen-Ára zu dem Schluss, dass die ungarische Politikergarde nach1490 innerhalb der Grenzen, die ihr von der Flache, der Bevölkerung und den Staatseinnahmenvorgezeichnet worden sind, versuchte, die Landesverteidigung neu zu organisieren. Wenn wir dasdamals geschaffene System mit der Organisation des Militarwesens anderer Staaten vergleichen,stelIt sich heraus, dass das Land im europaischen Vergleich nicht als bedeutend schwach galt: beimVergleich von Bevölkerung und Starke der stand igen Armee erhalten wir im Falle Frankreichs unddes Osmanischen Reiches ahnliche Verhaltnisse.

Auf die Frage, ob die ungarische Armee, die bei Mohács auf die erste frühneuzeitlicheArmee der Osmanen stiel3, mit dem Attribut mittelalterlich oder feudal zu bezeichnen ist,können wir - wenn wir die Organisation des ungarischen Militarwesens in der Jagellonen-Ára untersuchen, keineswegs eine eindeutige Antwort geben. Es ist eine unbestrittene Tatsache, dass dasungarische Militarwesen im Jahre 1526 im Grunde noch im Rahmen des früheren Jahrhundertsfunktionierte, also tatsachlich auf mittelalterlichen Grundlagen basierte. Genauso war es jedochauch im Falle des Osmanischen Reiches, da die Methoden der Heereserganzung der beidenStaaten in vielerlei Hinsicht ahnlich waren. Gleichzeitig ist gut zu erkennen, dass wederdie Zusammensetzung der Armee im Lager von Mohács den Truppengattungsverhaltnissenin den früheren Bestimmungen des Militarwesens gleichgesetzt werden kann, noch die ausden Bestimmungen erschliel3baren Angaben bezüglich der Starke unbedingt in einem engem

Verhaltnis zur tatsachlichen Zahl der in den Krieg ziehenden stehen. 50% der eingesetztenKrafte waren nami ich bereits Infanteristen, in bedeutendem Teil Söldner, die von aul3erhalb desRahmens der alten Organisation mobilisiert wurden. Deshalb bin ich der Meinung, dass dieSchlussfolgerungen aus den Gesetzen vom Ende des IS. Jahrhunderts nur sehr beschrankt als gültig

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angesehen werden können, wenn wir von den Truppen sprechen, die an den Kriegsereignissen der1520er Jahre teilgenommen haben.

Wenn wir uns die Bewaffnung und die Taktik der Truppengattungen an seh en, kommen wirwohl ebenfalls zu der Feststellung, dass die beiden Armeen, die sich bei Mohács gegenüberstanden,interessante Áhnlichkeiten aufwiesen: einzig die oft verdammte, als überaltert angesehene ungarische schwere Kavallerie hatte kein Pendant in der osmanischen Armee. Was die Bewaffnungbetrifft, ist sogar wahrscheinlich, dass die Ungarn - im Vergleich zu ihrer Starke - in gröBeremMaBe Handschusswaffen verwendeten, als ihre Feinde.

Der nachste Teil der Studie beschaftigt sich - indem er auch einen Überblick über dieVerwendungsmöglichkeiten der beiden, einander gegenüberstehenden Armeen und über dieSchlacht gibt - mit den in der Praxis aufzeigbaren eventuellen Unterschieden.

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