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MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION
UN AGE D’OR
DES ARTS DECORATIFS
1814-1848
12 octobre - 30 décembre 1991
GALCRIES NATIONALES DU GRAND PAL&ISPARIS
SOMMAIRE DU DOSSIER DE PRESSE
Le Mécénat de LVMH Moèt Hennesy Louis Vuitton
Renseignements pratiques
Publications
Texte de presse
Une présentation dans le goût de l’époque : des couleurs oubliées
Les palais royaux sous la Restauration et la Monarchie de Juillet
Les expositions des Produits de l’Industrie entre 1819 et 1849
La Manufacture royale de Sèvres
Les Soieries de Lyon
Chronologie
Liste des oeuvres exposées
Liste des documents photographiques disponibles pour la presse
Rencontres de l’Ecole du Louvre: l’orfèvrerie au XIXe siècle
Cette exposition a été organisée par la Réunion des muséesnationaux avec le soutien de LVMH Moêt Hennessy Louis Vuitton
Commissariat
Daniel AicoufTe, conservateur général chargé du département des Objets d’art duMusée du Louvre
Pierre Ennès, conservateur au département des Objets d’art du Musée du Louvre
Anne Dion-Tenenbaum, conservateur au département des Objets d’art du Musée duLouvre
Comité scientifique
Daniel Aicouff’e, Aune Dion et Pierre Ennès
Pierre Arrizoli-Ciémentel, conservateur général chargé du musée historique des Tissuset du musée des Arts décoratifs de Lyon
Jean Coural, administrateur général du Mobilier national
Chantai Gastinel-Coural, conseiller technique au Mobilier national
Marie-Noélie de Grandry, conservateur au musée des Arts décoratifs
Geneviéve Guilieminot-Chrétien, conservateur à la Bibliothèque nationale
Amaury Lefébure, conservateur au département des Objets d’art du Musée du Louvre
Isabelle Leroy-Jay Lemaistre, conservateur au département des Sculptures du Muséedu Louvre
Odile Nouvel-Kammerer, conservateur au musée des Arts décoratifs
Colombe Samoyault-Verlet, conservateur général au musée national du Château deFontainebleau
Jean Toulet, directeur de la Réserve des livres rares et précieux du département desImprimés, Bibliothèque nationale
Muséographie Laurent de Commines, décorateur; Eric Gizard, architecte
Relations avec la presse
Sylvie Poujade, Aude du ChéRéunion des musées nationaux34 quai du Louvre 75041 Paris Cedex 01
42603926 Poste 3863
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Entrée Porte Champs-Elysées, square Jean Perrin
Horaires tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 20h, le mercredi jusqu’à 22h(fermeture des caisses à 19h15, le mercredi à 21h15).Prix d’entrée 34 F, tarif réduit et samedi 23 F.Visites-conférences et visites tuidées groupes limités à 25 personnes. Réservationuniquement par écrit au service de l’accueil, Galeries nationales du Grand Palais,avenue du Général Eisenhower 75008 Paris. Renseignements, (1)44 13 17 10Métro Champs-Elysées Clemenceau.
PUBLICATIONS
Petit Journal illustré en noir et blanc.
Catalogue de l’exposition : ouvrage collectif sous la direction de la conservation dudépartement des objets d’art, Ed. RMN. relié, format 23 x 30,5 cm, environ 368 p.,325 iii. couleur, 150 III. noir et blanc. Prix: 550 F environ.
SOMMAIRE DU CATALOGUE
IrrrRonuaro N
CHRONOLOGIE
Les soieries de Lyon sous la Restauration et la Monarchie de Juilletpar Pierre A rizzo!i-Clémenrel
Papiers peints panoramiquespar Odile Nouvel-Kammerer
L& RESTAURATION
I - LE RETOUR DES BOURBONS: LA PERIODE DETRANSITION
II - Louis XVIIIL’ameublement des châteaux royauxpar Colombe Samoyault-VerIezUne tradition de l’Ancien Régime restauréeL’exposition des Produits de la manufacture de porcelaine du Roipar Pierre EnnèsLes commandes royalesLes travaux des manufactures royales
III - L’ExposiTioN DES PRODUITS DE L’INDUSTRIE DE 1819Introduction parAnne Dion-TenenhauniOeuvres présentées â l’expositionOeuvres en rapport avec l’exposition
IV - L’rjcposrnoN DES PRODUITS DE L’INDUSTRIE DE 1823Introduction par A nne Dion-TenenbaumOeuvres présentées à l’expositionOeuvres en rapport avec l’exposition
V - QUELQUES GRANDS AMATEURS
VI - CHARLES XLes commandes royalesLes travaux des manufactures royales
VII- LA DUCHESSE DE BERRY
VIII - L’aposrrloN DES PRODUITS DE L’INDUSTRIE 0E 1827Introduction parA nne Dion-TenenbaumOeuvres présentées à l’expositionOeuvres en rapport avec l’exposition
LA MONARCHIE DEJUILISr
IX - LOUIS-PHILIPPE DE 1830 A 1840L’ameublement des palais royauxpar Colombe Samoyault- Vertet
L’évolution d’une tradition de l’Ancien Régime
L’exposition des Produits de la manufacture de porcelaine du Roipar Pierre Ennès
L’avènement de Louis-Philippe
L’ameublement des palais royaux
Marie d’Orléans
Les travaux de la manufacture de Sèvres
X - L’ExposiTioN DES PRODUITS DE L’INDUSTRIE DE 1834Introduction parA nne Dion-Tenenbaurn
Le bronze d’artpar Isabelle Leroy-Jay Lemaistre
Oeuvres présentées à l’exposition
Oeuvres en rapport avec l’exposition
XI - LE MECENAT DU DUC D’ORLEANS
XII - L’EXPOSITION DES PRODUITS DE L’INDUSTRIE DE 1839Introduction parA nne Dion- Tenenbaum
Oeuvres présentées â l’exposition
Oeuvres en rapport avec l’exposition
XIII - Louls-PHuIPPE: DE 1840 A 1848
Les dernières années du règne
L’ameublement des demeures royales
Les travaux des manufactures royales
XIV - L’ExPOSITION DES PRODUITS DE L’INDUSTRIE DE 1844Introduction parA nne Dion- Tenenbaurn
La renaissance de l’ivoirepar Isabelle Leroy-Jay Lernaistre
Oeuvres présentées à l’exposition
Oeuvres en rapport avec l’exposition
XV - QUELQUES GRANDS AMATEURS
XVI - L’EXPOSITION DES PRODUITS DE L’AGRICULTURE ET DE L’INDUSTRIE DE 1849Introduction parAnne Dion-Tenenbaum
Oeuvres présentées à l’exposition
Oeuvres en rapport avec l’exposition
XVII - L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1851 : LA PARTICIPATION FRANÇAISEIntroduction par DanielA Icouffe
CENEALOGIE
NOTICES BIOGRAPHIQUES
BIBLIOGRAPHIE
INDEX
UN AGE D’OR DES ARTS DECORATIFS
1814-1848
Cette exposition a été organisée par la Réunion des musées nationaux avec le soutien deL VM H Mo& Hennessy Louis Vuiuon.
L’exposition présentée aux Galeries nationales du Grand Palais évoque un âge d’ordes arts décoratifs qui vit s’épanouir, sous l’impulsion du mécénat royal et de labourgeoisie montante, une création particulièrement somptueuse et réapparaître ouse développer les techniques les plus variées. Les quelque 350 oeuvres exposéestémoignent de l’étonnante créativité dont firent preuve les artistes de l’époque etrecréent la magnificence des demeures royales et princières lits et fauteuils en acajouet bronze doré, tables, guéridons et bureaux marquetés, luminaires aux formes lesplus variées, bijoux incrustés de pierres précieuses, tapisseries des Gobelins, vaisselLeen argent ou en porcelaine de Sèvres, vases aux effigies des souverains, etc...
Sous la Restauration et la Monarchie de Juillet (18 14-1848) les arts décoratifs ont étémarqués par l’évolution progressive du style néo-classique, hérité de l’Empire, à unstyle historiciste qui apparut au début du règne de Louis-Philippe. Le parcourschronologique proposé retrace fidèlement l’histoire de cette évolution du style qui aconcerné l’ensemble des techniques.
Le changement politique intervenu en 1814 n’a pas entrainé de rupture brutale avec lestyle Empire. Les Bourbons, lors de leur installation aux Tuileries, trouvent un palaisremarquablement entretenu et abondamment meublé. Bien sûr on note desaménagements nécessités en particulier par la remise à l’honneur de certainespratiques abandonnées depuis longtemps, comme le Grand Couvert le 1er janvier et le25 août, mais une part importante du mobilier reste en place, témoignant d’uneconformité de goût entre les deux périodes. Même l’utilisation des bois indigênes, laforme gondole, le renouveau de la marqueterie qui caractérisent en général l’époquede la Restauration apparaissent déjà, en réalité, dans les dernières années del’Empire. Les principales transformations réalisées aux Tuileries pendant cespremières années concernent le renouvellement d’une partie du mobilier des GrandsAppartements remis à la “convenance’ de l’époque par Brion, Jacob-Desmalter ouBellangé et la restauration de la chambre du Roi, comme celle de la salle du Trône,décidées respectivement en 1817 et 1819. La transformation complète de la salle duTrône confiée par Louis XVIII au dessinateur Dugoure est significative d’un point devue politique et importante pour l’évolution du style. Elle témoigne de la volonté duRoi de surpasser en richesse l’éclat de la salle du Trône de Napoléon.
Pour stimuler l’économie nationale, susciter l’innovation dans le domaine des artsdécoratifs et lutter contre la concurrence étrangère, en particulier anglaise, lesgouvernements successifs ont organisé entre 1819 et 1849 sept expositions desProduits de l’industrie française où étaient représentées toutes les techniques textileset papiers peints, orfèvrerie et ébénisterie, sculpture et céramique,bronze et ivoire,reliure et joaillerie. Les fabricants avaient ainsi l’opportunité de montrer leursdernières créations au gouvernement français, à la bourgeoisie montante comme auxgrandes cours d’Europe. Un jury composé de personnalités éminentes telles Fontaine,Ternaux, Chaptal, Gérard, Arago ou Percier, décernait des prix aux réalisations lesplus marquantes. Ces expositions nationales, dont la première avait été organisée en1798, sous le Directoire, furent remplacées â partir de 1851 par les expositionsuniverselles.
La salle du Trône de Louis XVIII aux Tuileries a pu exceptionnellement êtrereconstituée dans l’exposition ainsi que d’autres ensembles somptueux: le grand salonde Madame du Cayla, favorite de Louis XVIII, au château de Saint-Ouen, la chambrede la duchesse de Berry aux Tuileries, dont le mobilier est à l’heure actuelle dispersé,le salon néo-gothique de Marie d’Orléans également aux Tuileries ainsi que certainssalons et chambres des demeures de Louis Philippe et de sa famille à Pau, Eu etRandan.
Parmi les objets les plus spectaculaires exposés, il faut mentionner la chambre auxmeubles ovales réalisés par l’ébéniste Baudry en 1827, le vase monumental en argentoffert par les gardes nationales à La Fayette, le cabinet de style chinois, provenant dela manufacture de Sèvres et conservé dans les collections royales de Suède ou lecabinet en ébène de Grohé, de style néo-Renaissance, conservé dans les collectionsroyales d’Angleterre.La reconstitution de ces ensembles majeurs comme la diversité des objets présentéstémoignent de la multiplicité des recherches auxquelles s’adonnèrent les artistes sousla Restauration et la Monarchie de Juillet et de la grande richesse que connurent lesarts décoratifs pendant cette période encore peu connue en France.
UNE PRESENTATION DANS LE GOUT DE L’EPOQUE:DES COULEURS OUBLIEES
Bronzes, acajoux, cristal, ors ou tapisseries sont exposés au Grand Palais dans uncadre qui ne manquera pas de surprendre ceux qui ont oublié le goût de cette premièremoitié du XIXe siècle pour ces couleurs les plus étonnantes. Nos regards habituésdorénavent â plus de sobriété vont redécouvrir ces rouges vifs, jaunes acides, vertspomme, bleus durs, violets, roses, parmes... qui se cotoient, se marient et se heurtentafin de servir d’écrin aux objets les plus raffinés.
Le vocabulaire architectural néo-classique a inspiré la salle consacrée à laRestauration symétrie et géométrie des espaces soulignent la continuité du goût quisuit la période impériale.
Le mouvement “gothique troubadour” glisse une allusion théâtrale dans cet ensemble.Après 1830, un cheminement irrégulier fait découvrir une époque éclectique, oùchaque objet s’observe en lui-même : tissus, papier peints et sculptures juxtaposentleurs références pour recréer l’univers d’une société.
LES PALAIS ROYAUX SOUS LA RESTAURATION ETLA MONARCHIE DE JUILLET
A une période de transition, où le néo-classicisme resta apprécié, la Restaurationsurimposa un nouveau rapport au passé un mélange de nostalgie et de désir des’approprier une mémoire encore vivante. Tournés d’abord vers le Moyen Age puisattirés par les fastes de la Renaissance, les artistes diversifièrent leurs sourcesd’inspiration â la fin du règne de Louis-Philippe et favorisèrent notamment le XVII Lesiècle, en particulier le style Louis XV, préparant déjà la sensibilité du SecondEmpire.
Sous la Restauration, une part importante du mobilier Empire demeura en place auPalais des Tuileries, fait qui témoigne d’une conformité de goût entre les deuxépoques. L’état des finances du royaume ne permettait de toute façon pas d’excès.Louis XVIII fit cependant exception â cette règle d’économie par deux fois pour laremise à neuf de deux salles d’apparat du Palais la chambre du roi (1817-1819) et lasalle du trône (1818-1822). La chambre fut restaurée la première car elle jouissaitd’une prééminence politique sous l’Ancien Régime. Il s’agissait là d’un choix politiqueclairement affirmé, qui présentait de surcroît l’avantage d’entrer dans le cadre pluséconomico-politique du soutien aux manufactures. La maison lyonnaise Grand frèresfut chargée du renouvellement des étoffes le velours bleu, teint au prussiate selon lesecret du chimiste Raymond, velours frisé et broché or, est une réalisation unique enson genre. Le décor opulent composé de motifs d’or à bases d’enroulements, dechiffres du roi, de bouquets de fleurs de lys, exécutés d’après les dessins de Saint-Ange, est caractéristique de la Restauration.
Pour la salle du trône, la Maison Grand réalisa un ensemble fastueux un décorcramoisi et or, qui célébrait la gloire de la Restauration à travers le rappel ostentatoiredes emblèmes de la royauté. La conception des modèles fut confiée à Dugoure,dessinateur du Garde-Meuble de la Couronne, dont le talent s’était déjà manifesteavec éclat sous l’Ancien Régime. L’ameublement fut confié à Fr.H.G.JacobDesmalter, toujours d’après des dessins de Dugoure, et les candélabres avecd’étonnantes girandoles en palmier-dattier furent réalisés par Thomire.
Les dix-huit années de la Monarchie de Juillet ont été marquées dans les palais royauxpar une activité intense.Louis-Philippe décida, en effet, de restaurer et remeubler les résidences royales, cellesqui lui appartenaient comme celles qui relevaient du domaine de la Couronne. Lesouverain possédait déjà le Palais-Royal à Paris, qu’il avait entièrement restauré etremeublé depuis son retour d’immigration, le château de Neuilly ainsi que le châteaud’Eu. Dans ces trois domaines, Louis-Philippe avait démontré son goût pour la“bâtisse” et pour les aménagements intérieurs, aidé en cela par Fontaine, sonarchitecte de prédilection Son importante fortune personnelle lui avait permis dedonner libre cours à ces restaurations. Pendant quinze ans il avait dirigepersonnellement l’aménagement de ses demeures et avait pris goût à ces travaux qui,au milieu des soucis du gouvernement, constituèrent ensuite pour lui un dérivatif.
Il fit entreprendre la restauration des châteaux royaux de Fontainebleau, Compiègne,Pau, Versailles et Trianon et fut guidé par un souci de fidélité historique, cherchant aharmoniser les nouveaux éléments mobiliers avec la mémoire du lieu et le décor déjaen place. A Pau, berceau des Bourbons, l’époque choisie fut celle de Gaston Phoebuset de Jeanne d’Albret ; à Versailles le grand appartement reçut un mobilier Louis XIVtandis que les petits appartements de la Reine furent remeublés en Louis XVI et lasalle des Croisades en Moyen Age ; à Fontainebleau, le style dominant etaitRenaissance, ou Louis XIV, suivant les souvenirs attachés à telle ou telle piece.
Ces remeublements historiques ont bien sûr accéléré les achats d’occasion, dans tousles styles, mais également et très rapidement, les copies ou même les faux afin desatisfaire la demande. Il s’agit là d’un des aspects les plus spectaculaires del’ameublement des palais sous la Monarchie de Juillet. Parallèlement, des meublesmodernes étaient achetés de manière continue comme de façon plus exceptionnelle etspectaculaire à chaque exposition des Produits de l’industrie.
Toutefois, comme pour la période précédente, un fonds de mobilier Empire resta enplace, aussi bien aux Tuileries et à Saint-Cloud qu’à Fontainebleau ou Compiègne. Ilen fut de même pour le mobilier Restauration. Le duc d’Orléans qui aimait tant lemobilier ancien avait dans son salon de réception, dans l’aile neuve Rivoli desTuileries, un mobilier Empire en bois doré, complété par des chaises en bois doréd’un modèle Empire livrées en 1836 par Jacob et c’est dans un style Restauration trèsmarqué par l’Empire (consoles à enroulements, sièges à dossiers carrés) que LouisPhilippe fit entièrement remeubler le Palais-Royal et le château de Neuilly.
A partir de 1845, la création en matière d’arts décoratifs a basculé. Si dans la premièrepartie du règne, les dessinateurs faisaient, en effet, oeuvres originales en empruntantde manière assez libre quelques éléments au style de rêférence, autant à la fin durègne, des artistes comme Jeanselme, Monbro, Grohé ou Denière ont mis leur pointd’honneur à créer des objets les plus fidèles possible aux modèles anciens. En cela ilsétaient déjà, en quelque sorte, les artisans du style Second Empire.
LES EXPOSITIONS DES PRODUITS DE L’INDUSTRIEENTRE 1814 et 1849
Théâtre d’un épanouissement remarquable des arts décoratifs, les trente-cinq annéesde la Restauration et de la Monarchie de Juillet furent scandées par sept expositionsdes Produits de l’Industrie française. Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippereprirent en effet le principe de ces expositions, lancé par le Directoire en 1798, afinde stimuler la production nationale par rapport à la concurrence étrangère,notamment anglaise. Ces manifestations offraient un panorama des productions desdiverses branches de l’industrie et constituaient le lieu d’exhibition par excellence depièces admirables ainsi que de prouesses de savoir-faire.
Les expositions furent organisées successivement en 1819, 1823, 1827, 1834, 1839,1844 et 1849 ; les trois premières eurent lieu au Louvre, celle de 1834 sur la place de laConcorde, celles de 1839, 1844 et de 1849 sur le Carré des fêtes aux Champs-Elysées.Les chefs-d’oeuvre rassemblés dans l’exposition du Grand Palais témoignent durenouveau stylistique et technique qui émergea progressivement entre 1814 et 1849.
Les objets présentés aux deux premières expositions demeuraient encore très marquéspar le style néo-classique. La référence était toujours l’antique et bien des exposantsdistingués par le jury étaient des vétérans du Premier Empire comme Biennais etOdiot. Dans la section meuble, la commode de l’ébéniste J.-J Werner remporta un vifsuccès. De forme géométrique simple, décorée de bronzes par Denière, son intérêtprovenait de l’utilisation de bois français comme l’if et le fréne. Le berceau du duc deBordeaux, réalisé par l’ébéniste F. Rémond, mais présenté par les bronziers Denièreet Matelin, témoignait de la créativité des artistes dans une des branches principalesdu commerce parisien depuis le XVIIIe siècle, celle du bronze ciselé et doré. Latoilette de cristal taillé, présentée par Madame Désarnaud-Charpentier, impressionnabeaucoup la duchesse de Berry, qui l’acheta à l’exposition de 1819.Les meubles étaient exposés dans une salle ornée du papier peint panoramiquereprésentant L’Histoire de Psyché de la manufacture Dufour, d’après des dessins de L.Lafitte et M.J. Blondel. Véritable art mural se substituant à moindre frais à latapisserie, les papiers peints panoramiques sont une création originale françaisegénéralement posés dans les salons et les salles à manger, ils introduisaient leurmonde imaginaire dans la vie quotidienne.
L’exposition de 1827 parut plus novatrice comparée aux deux autres, la rupturestylistique avec le néo-classicisme se faisant plus franche. En mobilier, si la mode étaittoujours aux bois indigènes ornés d’incrustations ou de bronzes, on notait unassouplissement des formes qui trouva son apogée avec un ensemble présenté parl’ébéniste F. Baudry, dont un lit en forme de nacelle reposant sur une estrade avec desgradins qui s’évasent progressivement en un jeu de courbes. La performancetechnique résidait tant dans la réalisation du bâti que dans le travail de placage et demarqueterie sur forme curvilignes. La pendule de Feuchêre destinée au cabinetgothique de la comtesse du Cayla au château de Saint-Ouen est l’exemple type de cespendules en bronze doré, en forme d’édifice gothique, qui se multiplièrent à cettepériode.
Sous Louis-Philippe, le retour progressif aux styles anciens obligea les ébénistes àdiversifier leurs recherches esthétiques et à ressusciter des techniques délaisséesjusque là comme la marqueterie Boulle. Lors de l’exposition de 1834, le roi et safamille manifestèrent leur intérêt par des visites et des achats nombreux. Le roi acquitnotamment une table de famille en palissandre ornée d’incrustations de houx et debronzes dorés, oeuvre de L. Bellangé. En orfèvrerie, Wagner obtint une médaille d’orpour son procédé de niellure par gravure â la mécanique.
L’importance du bronze dans la décoration intérieure sous Louis-Philippe est liée àl’évolution du goût de plus en plus porté vers le modèle de la Renaissance, les oeuvresles plus novatrices étant en bronze à patine sombre. L’amélioration des techniques defonte au sable, les systèmes de réduction et d’agrandissement mécanique, dont le pluscélèbre est celui d’Achille Colas (1839), la naissance de la profession d’éditeur d’artformaient les conditions idéales au développement d’une petite sculpture en bronze,statuette d’histoire, de genre ou statuette-portrait, que chacun se devait de posséderdans son salon. Le bronze argenté du sculpteur J.A. Barre, représentant la reineVictoria, illustre bien le genre de petits portraits d’actualité qui était alors en vogue.
Le goût des artistes pour le style néo-Renaissance s’affirma avec force lors del’exposition de 1839, avec notamment une commode-secrétaire en palissandre deGrohé frères, ou un papier peint intitulé “Chasse et pêche” dit aussi décor “style de laRenaissance”, dans lequel des scènes sont traitées en trompe- l’oeil dans unearchitecture néo-Renaissance. Cette exposition constitua aussi un épisode capitalpour l’orfèvrerie française puisque trois personnalités y révéLèrent leur talent pour lapremière fois Froment-Meurice, qui exposait un service à café où se mêlaitréminiscence Renaissance et fantaisie orientale, ainsi que les deux frères Marrel,orfèvres, bijoutiers et marchands de curiosité dans le domaine de la bijouterieRenaissance. Le roi leur acheta une coupe dont la forme s’inspire d’une coupe enargent doré augsbourgeoise du XVIIe siècle, acquise en 1832 par le Louvre etattribuée alors à Benvenuto Cellini. Des figures de la mythologie et des allégoriesornent l’intérieur et l’extérieur de la coupe où des portraits d’artistes en médaillonsreprésentent Ohiberti, Dûrer, Cellini, Palissy etc. Cette pièce remettait aussi àl’honneur l’inclusion de pierres précieuses dans le décor, technique abandonnéedepuis la Renaissance.
La dernière exposition de la Monarchie de Juillet, celle de 1844, fut comme laprécédente particulièrement brillante dans le domaine de l’orfèvrerie. L’inspirationallait du Moyen Age au style rocaille, sans oublier la Renaissance toujours à l’honneuret ce dans une grande variété de techniques. Froment-Meurice exposait denombreuses pièces, comme la Coupe des vendanges, tandis qu’en ébénisterie, la plusgrande réussite fut le meuble-musée des frères Grohé, une étagère tournante sur pivot,en ébène et de style Renaissance, destiné à la présentation de petits objets d’art.
Les produits de l’agriculture furent réunis pour la première fois à ceux de l’industrielors de l’exposition de 1849. Froment-Meurice fut loué en particulier pour le surtoutdu duc de Luynes, d’après le modèle de J. Feuchére. Les quatre coupes présentées icisont des répliques, avec quelques variantes, de celles de ce surtout dont l’exécutiondura de 1846 à 1855. Pour ces petites coupes portées chacune par un groupe d’enfantssymbolisant les quatre saisons, l’artiste réinterpréta avec beaucoup de talent desmodèles du XVITIe siècle.
A partir de 1851, les expositions universelles prirent le relais des expositions desproduits de l’industrie. La première, inaugurée par la reine Victoria, se tenait au pleincoeur de Londres. La réussite la plus spectaculaire fut sans doute le bâtiment destinéaux exposants le fameux palais de Cristal, gigantesque édifice de métal et de verre,conçu comme une cathédrale. Froment-Meurice s’y distingua avec la toilette de laduchesse de Parme, dont le style éclectique était annonciateur du Second Empire.
LA MANUFACTURE ROYALE DE SEVRES
Alexandre Brongniart (1770-1847), nommé par Napoléon à la tête de la Manufactureroyale de Sèvres, en 1800, la dirigea également sous la Restauration et la Monarchiede Juillet. Ingénieur des mines et auteur d’un fondamental Traité des arts céramiques(1844), Brongniart eut à coeur de diversifier la production de la Manufacture et d’yencourager les progrès techniques.
Le coffret de la tabatière du Roi est une des oeuvres les plus extraordinaires réaliséespar la Manufacture sous la Restauration; ce coffret était destiné, en réalité, à contenirles vingt-quatre miniatures en porcelaine peintes par Marie-Victoire Jaquotot. Unetabatière était enchâssée dans le couvercle orné d’une peinture en imitation de camée,genre très apprécié par Louis XVIII, qui représentait “la peinture personnifiéeappliquant son art sur la porcelaine, reçoit de Cybèle, Pluton et Vulcain, lesmatériaux qui lui sont nécéssaires”.
Toujours à la pointe des mouvements de mode, la duchesse de Berry commanda uncoffret gothique à la Manufacture, en 1829. Le style gothique était presque unenouveauté à Sèvres. La duchesse possédait déjà une bibliothèque gothique, premieressai timide et indice d’une mutation du goût à la manufacture royale. 1e guéridongothique ou guéridon du “Paradis perdu”, d’après l’oeuvre du poète anglais Milton,prouve le désir de Brongniart d’engager la Manufacture sur de nouvelles voiesesthétiques. Cette oeuvre romantique témoigne aussi de recherches techniques surl’utilisation de la porcelaine pour la fabrication des meubles.
Sous Louis-Philippe, la manufacture se livra à de véritables prouesses techniques. LeCabinet chinois (1843-1844), le plus grand meuble de porcelaine jamais réalisé àSèvres, est issu d’une collaboration entre la Manufacture et l’ornemaniste L.Feuchère. Cette pièce d’une grande somptuosité ne trouva cependant acquéreur qu’en1861, en la personne de Napoléon III qui l’offrit à Charles XV, roi de Suède.L’inspiration orientale de ce meuble participe d’un goût plus général pour l’exotismedéjà illustré à Sèvres par le déjeuner “chinois réticulé” de la reine Marie-Amélie. Lapaire de vases “Adélaïde” est un autre témoignage des recherches techniquesapprofondies menées par la Manufacture. Ces vases, qui présentent un décor enimitation d’émail peint, anticipent la création d’un atelier d’émaillage sur métaux àSèvres, en 1845.
En 1824, un atelier de peinture sur verre avait été créé à la Manufacture mais il fallutattendre la Monarchie de Juillet pour voir l’art du vitrail se développer réellement. Cephénomène fut sans doute lié aux interventions du Roi, qui désirait orner de vitraux lachapelle royale de Dreux. Le chef-d’oeuvre de cette production est le grand vitrail dela “Renaissance”, réalisé d’après des dessins d’A. Chenavard et destiné à fermer unecroisée du pavillon de l’Horloge du Palais du Louvre.
LES SOIERIES DE LYON
Sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, l’industrie du tissage de la soie à Lyona connu des innovations majeures grâce aux recherches des fabricants et desingénieurs. Ces années voient ainsi le prodigieux développement de l’industriechâlière, avec l’emploi pour la première fois en France par Guillaume Ternaux duduvet de cachemire et la création par le fabricant Ajac d’un atelier de châles en bourrede soie, premiers châles bon marché offerts à la clientèle.
A partir de la Restauration, la production de la soie naturellement blanche, dite“sina”, est de plus en plus soignée et sa culture en grand qui connait un prodigieuxdéveloppement remplace la soie jaune ordinaire, connue en France depuis plus dedeux siècles. Ceci explique le succès croissant des crêpes et tulles français dans lecostume féminin ; le crêpe, longtemps resté la propriété exclusive de l’italie, futintroduit en France à cette époque par les fabricants Bance et Rast-Maupas.
La teinture des fils et des tissus connaissent aussi de grandes améliorations renduespossibles par l’aplication des travaux de Lavoisier la teinture écarlate sur laineobtenue avec la seule garance, puis celte d’autres tons délicats comme l’aurore, lestons de chair et d’olive, le bleu de prussiate qui remplace l’indigo dans la teinture de lasoie, découverte complétée en 1827 par l’invention du bleu d’outremer factice. Lescouleurs naturelles tirées de produits végétaux sont employées jusque vers 1840, date àpartir de laquelle les couleurs chimiques se généralisent peu à peu
En 1836 Perret découvre l’emploi des pyrites pour la fabrication de l’acide sulfurique,produit fondamental de toute l’industrie chimique. Cette découverte est complétée en1845 par celle de Guinon sur les propriétés tinctoriales de l’acide picrique,immédiatement appliquée à la soie, puis par celle de Verguin de la fuchsine paroxydation de l’aniline, qui passera outre-Rhin et deviendra le point de départ de laprospérité de la fabrication des matières colorantes d’Allemagne et de Suisse. Lesprogrès dans le domaine de la teinture furent secondés par l’établissement de grandesfilatures, qui permirent d’appliquer la mécanique et la vapeur à l’industrie séricicole,donnant aux soies françaises une qualité supérieure.
La production principale de Lyon à cette époque est celle des étoffes unies lesmaisons Arquillière et J.C Bonnet qui se spécialisent dans les étoffes de soie noiresunies, dites “gros de Suisse”, ce noir qui est la couleur de l’habit bourgeois du siècle,connaissent un succès prodigieux. L’accroissement du nombre des métiers à Lyon àcette époque (6 500 en 1801 ; 30 000 en 1826 ; 50 000 en 1844) s’explique par cetteproduction principale mais aussi par l’apparition de l’impression sur soie, appelée àun extraordinaire développement, comme par celle des nouveaux métiers, ceux dutulle et des dentelles mécaniques.
Cette production d’unis de qualité ne faisait pas l’affaire des grandes maisonshéritières du XVIIIème siècle, spécialistes des façonnés coûteux, qui voyaient lescommandes royales diminuer, malgré certaines relances de leur activité, notammentlors du renouvellement des étoffes de la chambre du roi et de la salle du trône desTuileries sous Louis XVIII, ou à partir de 1830 lors du renouvellement de la tenture dela chambre de la reine Marie-Amélie aux Tuileries Cette diminution des commandesroyales sera toutefois compensée par une progressive augmentation des commandesde certains riches particuliers, qui allaient culminer sous le Second Empire en 1846,le duc Honoré de Luynes commanda ainsi à la maison Yemeniz une étoffe en soie etlaine, or et argent, pour les portières et les rideaux de croisée du grand salond’honneur du château de Dampierre.
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Rencontres de l’Ecole du Louvre:L’orfèvrerie au XlXème siècle
Pour la première fois, à l’initiative de I’Ecole du Louvre,du département des Objets d’art du musée du Louvreet de l’inventaire général, conservateurs, historiens,historiens de l’art, universitaires et chercheurs européenset américains se retrouveront autour d’un domaine desarts décoratifs du XlXème siècle peu abordé jusqu’à cejour, celui de l’orfèvrerie.
En soulignant le rôle des expositions universelles,desinnovations techniques, le renouveau des commandesreligieuses, privées, ainsi que les particularismes desdifférentes productions européennes et américaines,ces nouvelles “Rencontres” brosseront un large panoramade i’historicisme à l’Art nouveau, un tableau précieuxdu siècle et de ses goûts, d’or et d’argent
Expression d’une époque et de ses bouleversements,culturels, sociologiques, technologiques et économiques,l’orfèvrerie s’offre comme le somptueux mirroir de lamarche d’un siècle. Un XIX° siècle éclectique, industriel,consommateur, nostalgique et aventureux, impérial, royalet républicain.
Avec la contribution deDaniel Alcouffe, Catherine Arminjon,Marc Bascou, Bernard Berthod, Marie—Reine Charvolin,L. de Conink Van Gerwen, John Culme, Anne Dion,Robert Derome, Pierre Ennes, Marc de Ferrières, BernadetteFric, Marie—Noèlle de Gandry, Olivier Gaube du Gers, WidarHalen, Albert Lemeunier, Hildegard Lutkenhaus, DavidMac Farren, Fernando A. Martin, Francis Muel, Leonord’Orey, Eva—Maria Preiswerk—Losel, Lorenz Seelig, EricTurner, Charles Venable, René Villeneuve et Vera Vokacova.
Rencontres de l’Ecole du LouvreL’orfèvrerie au XlXème siècleLes 12 et 13décembre 1991Galeries nationales du Grand PalaisAuditorium, Porte A, avenue du Général Eisenhower.75008 ParisEntrée libre et gratuite
InformationsEcole du Louvre, 34, quai du Louvre, 75001 ParisTél.: (1) 40.20.56.05. Télématique :36.15 code EDL
LVMHMOET HENNESSY • LOUIS VUITTON
“UN AGE D’OR DES ARTS DECORATIFS 1814 - 1848”
MESSAGE DU PRESIDENT, M. BERNARD ARNAULT
Le Groupe LVMH est heureux et honoré de soutenir l’expositionUN AGE D’OR DES ARTS DECORATIFS (1814-1848) “, organisée par
la Réunion des Musées Nationaux au Grand Palais.
Cette rétrospective des Arts Décoratifs sous Louis XVIII, Charles Xet Louis Philippe nous remémore combien cette période fut historiquementimportante pour les industries de prestige dont, aujourd’hui, aux yeuxdu monde entier, LVMH porte avec fierté le flambeau.
Les inventions qui ont fait la richesse et la gloire de ce 19èmesiècle ont permis à l’artisanat de trouver de nouveaux moyensd’expression, de nouveaux débouchés, par le rapprochement opéré avecl’industrie naissante. C’est le triomphe des “ Arts et Manufacturesdes “ Arts et Métiers
De 1815 à 1850, en ces années où prospèrent déjà certaines de nosMaisons, Moèt et Chandon, Hennessy, Veuve Clicquot et où Louis Vuittons’apprête à ouvrir son premier atelier, naît véritablement le conceptd’’ artisanat industriel “ qui s’amplifiera jusqu’en notre 20ème siècleet que nos industries de prestige savent aujourd’hui excelleinnientremettre en oeuvre.
Tant d’exemples nous prouvent enfin combien il est précieux, pourl’Industrie, de promouvoir une forme séduisante d’esthétisme qui,s’alliant à la plus haute qualité, peut alors créer la quintessencede l’art de vivre et, souvent, des oeuvres d’art elles—mêmes.
Pour cette belle exposition, la grande générosité des prêteurs apermis au Département des Objets d’Art du Musée du Louvre, de rassemblerun extraordinaire florilège d’objets et de thèmes de cette Restaurationqui souvent rima avec passion.
Affirmant son ambition d’oeuvrer pour le rayonnement des Arts et de laCulture, LVMH souhaite aujourd’hui permettre à tous de s’évader pour unvoyage que j’espère mémorable pour l’esprit et l’émotion.
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LVMHMOET HENNESSY+ LOUIS VUITTON
“UN AGE D’OR DES ARTS DECORATIFS 1814 - 1848”
LVMH MECENE
Le Groupe LVMH, par la volonté de son Président, M. Bernard ARNAULT,démontre un engagement nouveau à agir en faveur des arts et de laculture.
Le soutien apporté à l’exposition “UN AGE D’OR DES ARTS DECORATIFS1814 — 1848” est une grande première pour le Groupe, qui se félicitede cette nouvelle collaboration si fructueuse avec la Réunion desMusées Nationaux. Cette initiative présage déjà très favorablementune coopération accrue pour le futur.
LVMH, leader au plan mondial dans le domaine des produits de prestige,retrouve au travers des thèmes développés tout au long de cetteexposition une part de ses racines la tradition et l’innovation,l’artisanat et l’industrie. Cette période de 1814 â 1848 est, en effet,exemplaire pour les industries de prestige. Le concept d’artisanatindustriel, aujourd’hui si florissant, prend naissance en ces années dela Restauration. Il était légitime d’agir pour la redécouverte d’unepériode encore trop peu connue et pourtant déterminante historiquement,culturellement et économiquement.
Autant d’éléments ont motivé l’engagement du Groupe LVMH à permettre auplus grand nombre de retrouver un pan essentiel du patrimoine de chacun.
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argent
Colm
ar,M
uséed’U
nterlinden-
F-faussmann
Frères
:V
asede
fleurssur
unpiédestal.
1819.P
anneauim
primé
sursoie
Com
plêgne,M
uséenational
duC
hâteauM
anufacturede
Sèvres:
Vase
égyptien.1832,
porcelainede
Sèvres-
From
ent-Meurice
d’aprésP
radier
:bracelet
ornéde
deuxfigures
féminines,
argent,èm
ail.pierres
rougeset
opales
Dijon,
Musée
desB
eaux-Arts
P.L
afaye:
Leduc
d’Orléans
etsa
famille
auxT
uileries,1845,
Toile
Dreux,
Chapelle
royale•S
aint-Rém
y,vitrail
Eu,
Musée
Louis-P
hilippe-Jaco
b-D
esmalier:
mobilier
dupetit
salonde
laduchesse
d’Orléans
Jeanselme
:m
obilierdu
salondes
rois,P
enduleen
bronzedoré,
(cadraném
aillésous
verrebom
bé)
Fontalnehleau,
Musée
nationaldu
châteauC
hau
man
t:feu
auxenfants,
bronzedoré
lustrede
lasalle
debal
Com
piégne,C
hâteaude
Pierrefonds
-C
haisesâ
piedstorsadés
provenantdu
châteaude
Randan
etchaise
provenantdu
châteaude
Maulm
ont
Lim
oges,M
uséeA
drienD
ubouché-A
ttr.à
Alluaud
:Statue
d’Henri
IV,
porcelaine-
Nast
:C
olonneen
biscuit,porcelaine
-N
ast:
Grande
corbeille,porcelaine
-P
ierreT
haraud:
Vase
balustreen
porcelaineblanche,
expositionde
1819.P
orcelaine-A
aronet
Vallin:
Pendule
aucavalier
arabe,
1839,porcelaine
-M
agnac-Bourg:
Buste
duduc
deB
ordeaux,1828,
biscuit
Ptio
vIN
cE-
CO
LL
EC
-I-I0NS
PUB
LIQ
UE
S
Autun,
Musée
Rolin
-F
roment-M
eut-1cc:
Epée
dugénéral
Changarnier,
acier,argent,
vermeil,
bois,cuivre
-D
uponchelet
Klagm
ann:
Epèe
dugénéral
Changaritier,
acier,or.
diam
ants,
rubis,turquoises,
cuir
-C
hu
ard
tL
éavec
méd
aillo
n.
I BIO
,b
leu
- QnIflJvg;
ççom
içOuÇI,a,IIVQÏU,iUY-Ô
rÉgoire
:C
orb
ellede
fleursen
veloursdans
uncadre
enbok
doré- C
hu
ard:
Portrait
deL
ouis-Philippe
-C
hâleen
cachemire
Montargis,
Musée
Girodet
-M
aindron: V
clléda,bronze
-M
oine: Jeune
pécheuren
do
rmi,
bronze
(‘Jantes,M
uséeT
homas
Dobrée
- Gelez:
Chapelle
enverm
eil-
La
duchessede
Berry
etleduc
deB
ordeaux.1826,
miniature
surivoire,
cadrebronze,
etécrin
cuir,atelierd’A
.G
iroux
Orleans,
Musée
desB
eaux-Arts
-Triqueti
Vittoria
Colonisa.
bronze
Pau,
Musée
nationaldu
Château
-Canapé
enérable
marqueté
d’amarante
-P
airede
chaisesnéo-gothiques
enchéne
sculptéprovenant
dum
anoirde
Beauchéne
(cabinetde
Louis-P
hilippe)-
Paire
dechaises
Renaissance
dusalon
d’attenteau
chiffreH
.-
Cham
brestyle
Renaissance
-Chaum
ont:
Lustre
auxchevaliers,
bronze-
Feuchère
:P
airede
brasde
lumiére
dela
chambre
dela
Reine,
bronzedoré
-D
éjeunerde
Henri
TV(plateau.
théière,sucrier,
2tasses
etsoucoupes)
Saint-D
enis,M
uséeC
hristofle-
Fontaine
àthé
offertepar
Charles
Xen
1827,argent
-C
hristoflellonbonniére
etplateau
enfiligrane,
argent
Reim
s,P
alaisdu
Tau
-C
ahier:
Orfévrerie
dum
aitreautel
pourle
sacrede
Charles
Xreliquaire
dela
Sainte-A
mpoule,
troiscanons,
bénitieret
songoupillon,
unencensoir,
2baisers
depaix,
unenavette
Roucn,
Musée
desB
eaux-Arts
-M
anufactu
rede
Sévres
vasede
-M
anufacturede
Sèvres:
Paire
Boieldieu,
porcelaine
Sèvres,
Manufacture
-C
henevard:
Vase
dela
Renaissance,
dessin,salon
de1831
Sèvres,
Musée
nationalde
Céram
ique-
Manufacture
deS
èvres:coupe
descinq
Sens,
porcelaine-
Manufacture
deS
èvres:S
ecrétairedes
Muses,
porcelaine-
Man
ufactu
rede
Sèv
res:V
asede
laR
enaissance,porcelaine
-M
anufacturede
Sèv
res:G
uéridonde
Henri
IV,
1821,porcelaine
Man
ufactu
rede
Sèvres
:D
éjeunerdu
Guesclin,
porcelaine(P
lateau,T
héière)-
Manufacture
deSèvres
:P
endule(C
harlemagne),
porcelaine-
Manufacture
deS
èvres:
Paire
devases
aveccam
éesde
Boudon
deS
aint-Am
ansreprésentant
lafam
illeroyale
etles
anciensrois
deF
rance,porcelaine,
bronzedoré
-M
anufacturede
Sèvres:
Fleu
rs,d’après
Van
Oest
(plaque).porcelaine
-M
anufacturede
Sèv
res:l’endule
(AnaxinlalIdre)
porcelaine•Zleg!cf:
VaseBursaire
àdeux
anses,grès-
Ziegler:
Vase
tripod
e,grés
-U
izschneiderz
Vase
Médicis
imitant
leporphyre,
expositionde
1834,grès
-Utz5chneider:
Vase
oviforme,
expositionde
1839,grès
-V
asede
l’éducationd
esjeun
esgrecs
-P
laqueen
laveém
ailléed’après
ltittorfù
décorpo
mp
éie
n
Strasbourg,
Musée
desA
rtsdécoratifs
-K
irsteinzG
rand
vase,argent
doré
Vcrsallles,
Musée
etD
omaine
nationalde
Versailles
etde
Tr-ianon
F:G
érard:
Portrait
deL
ouisX
VIII
dansson
cabinetde
travailaux
Tuilenes,
Huile
surtoile
-E
Lam
iz
Concert
donnédans
lagalerie
dcG
uiseau
Château
d’Eu,
1843,huile
surtoile
-E
,L
ami
:La
reineV
ictoriadans
lesalon
defam
illeau
Cltûicau
d’Eu,
[Tuile
surtoile
-A
-J-B.
Thom
asz
Louis
XV
IIIaccueillant
leduc
d’Angoulêm
eà
sonrelo
urd
’Esp
agne,
1823.huile
surtoile
-J-J
Werner
etD
eniére:
Com
mode-secrélaire.
1819.Frêne,
glaceétam
ée,bronze
-L
-EL
emarchand
zG
uéridonâ
dessusâ
bascule,cuivre,
ébène.étain,
bronze,1838
(Gran
dT
rianon)-
Ch
apuy
-Lep
ine
:P
enduleen
forme
decorbeille
defleurs.
1826.bronze,
cuivre,tâle
-M
anufacturede
Sèvres
:V
asedc
lanaissance
duduc
deB
ordeaux,d’après
Fragonard
peintpar
Beranger
Jacob-D
esmalter
zC
onsole-jardinièrede
lacham
brede
Marie
Am
élieà
Trianon,
fréne,bronze
doré,dessus
marbre
G.
Jacob-D
esmalter,
Tab
ouret
depied,
1822,bois
sculptéet
doré-
G.
Jacob-D
esmalter,
Tab
ouret
depied,
1822,bois
sculptéet
doré-J-F
.G
ou
del:
Guéridon
àplateau
àbascule,
1839-
Chau
mo
nt
zfeu
dusalon
defam
illede
Trianon,
bronzeciselé
etdoré
-P
rosperL
afaye:P
ortrait
posthume
deM
aried’O
rléans
-M
anufacturede
Sèvres:
Déjeuner
deS
aintH
ubert,P
orcelaine,1840,
com
pren
ant
unplateau
ovale.ô
tasseset
leursoucoupe,
2verseuses.
Isu
cner
couvertet
Icrém
ierT
riqu
eti:D
aphniset
Chloé,
ivoireT
riqu
eti:m
iroiren
bronze-T
riqu
eti:P
airede
chan
deliers,
bronze-
Elém
entsdu
‘salonL
ouvois”z
ècran,can
apé,
pairede
fauteuils,paire
dechaises,
bois,tapisserie
aupoint
-N
astzC
abaret(8
pièces)porcelaine,
blancet
orM
obilierprovenant
durhôgeau
deS
aint-Ouen
etconservé
aucliôieau
deH
arouéen
Meurîhe
etM
oselle-
Paire
detorchères,
bronzede
Thom
ire-
P.B
ellangéz salon
Louis
XV
III,m
obilierbois
dore,so
ie:-
P.B
ellangé,cham
brede
Madam
edu
Cayla
-L.
Bellangè
pairede
fauteuils,èbêne,
marqueterie
delaiton
provenantdu
cabinetgothique
etP.
Bellangé
zetC
anapéprovenant
dusalon
debillard
deSt
Ouen
-H
uveet
Feu
chère:
pendulede
styletro
ub
adour,
1825,bronze,
verre
l’Alham
bra,porcelaine
devases
offertspar
Charles
Xâ
PRoviN
ce-
Cot.L
tcnoNs
PR
iEE
S
-C
orderieret
Lem
ire:deux
dessusde
coussinpour
leL
evant,soie
etm
étal• L
emire
:ornem
entsd’église,
vers1844,
soieet
métal
-Gran
d:
Brocart
dela
chambre
âcoucher
duban
quier
Laffitte,
(823-G
rand:
Faille
damassée
dela
tenturede
lasalle
desP
rinces1817,
(Tuileries)
-G
rand:
Bordure
ensatin
dela
chambre
deM
arie-Am
élieaux
Tuileries,
1833• G
rand:
Lé,
fondblanc,
fleurspolychrom
es-
Manufacture
deSèvres
:portrait
deC
harlesX
.porcelaine
-K
lagmann:
groupede
deuxenfants
provenantdu
surtoutdu
ducd’O
rléans
ET
RA
NC
ER
,M
USEESU
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ossin: vase
offertpar
Louis-P
hilippeau
maréchal
Gérard
.argent
doré(M
uséede
Darm
stadt)-
Fossin
: coffretdu
ducd’O
rléans(M
uséede
Darm
stadt)
-F
roment-M
eurice: C
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chiffreM
l-l,argent,
argentdoré,
émail
(Musée
deC
assel)-
From
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Châtelaine,
argent,argent
doré,ém
ail(M
uséede
Cassel)
-B
ibliotièque
destyle
gothiqueâ
quatrevantaux,
auxarm
esde
France
-Crédence
dcstyle
gothique,ornée
dedeux
figureslisant
-P
upitrede
stylegothique
reposantsur
quatredragons
-B
ancde
stylegothique,
garnien
veloursrouge
-Tab
ouret
garnien
veloursrouge
auchiffre
MO
-G
roupede
bronzedo
âla
princesseM
ade,
représen
tant
Jeanned’A
rc-S
oclede
stylegothique
ajourésu
pportan
tce
bronze-
Aq
uarelle
signéeet
datéepar
Roberts,
1849,rep
résentan
tle
cabinetde
lareine
Marie-A
mélie
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uileries
ET
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NG
ER
-C
OLLEC
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Museum
-P
radier:
Sapho,
bronzeargenté
LO
ND
RE
S,collections
dela
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ngleterre- Jaco
b-D
esmalter:
Secrétaire
àcylindre
enm
arqueteriede
Georges
IV,
1825-G
rohé:
Cabinet,
expositionde
1844-
Manufacture
deS
èvres:C
offretde
latoilette
desfem
mes
offertpar
Louis-P
hilippeâ
lareine
Victoria
en1843,
porcelaineet
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and
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Rudoiphi
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outeille,argent
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Vechte
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-M
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réres:C
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argentém
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National
Art
Library:
-L
ivresd’heures
deM
adame
Gallois,
1828-43
Etats-U
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IMO
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Barye:
Cinq
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surtoutdu
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rléans,bronze
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-D
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verre,argent
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Gran
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Marseille
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ood,argent
doré- C
h.O
diot:T
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vers1850
Ch.
Od
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du
service
Dem
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Houllier-B
lanchard:B
oited’arm
es,1844
- Guéridon
gothique,1829,
(Manufacture
deS
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Itaile-
Manufacture
deS
èvres:coffret
deta
duchessede
Berry,
porcelain
e
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deSévres
: Cabinet
destyle
chinois.1843,
porcelaineet
bronzedoré
•l3avozet
Fréres
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forme
decath
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deR
eims,
vers1835,
bronze