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UNIVERSITE MOHAMMED V AGDAL -RABAT FACULTE DES SCIENCES La lagune de Merja Zerga ( Maroc ): Variables collectées pour le calcul du bilan biogéohimique Master II :Biodiversité , Gestion , et Conservation Présenté par : Mlle JAAFOUR Sakina - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
UNIVERSITE MOHAMMED V AGDAL -RABATFACULTE DES SCIENCES
La lagune de Merja Zerga (Maroc):Variables collectées pour le calcul du bilan
biogéohimique
Master II :Biodiversité , Gestion , et Conservation
Présenté par :
Mlle JAAFOUR Sakina
Annaba (Algérie), 14-15 février 2012
Plan Introduction
Localisation
Caractéristiques du site:
Caractéristiques hydrologiques
Caractéristiques physicochimiques
Menaces liées aux activités anthropiques dans le site
Solutions et plan de gestion
Les variables disponibles
Les difficultés, lacunes et incertitudes
Les calculs préliminaires
conclusion
IntroductionLa lagune de (Merja Zerga) constitue l’une des premiers quatre sites retenue par la convention de RAMSAR relative à la conservation des zones humides d’importance internationale pour la conservation des oiseaux d’eau.
La Merja reste exposée à des activités
humaines très importantes et donc au
risque de pollution, de désertification, de
dégradation et de perte d’habitats.
Situation géographique du site
La Merja Zerga est une grande lagune, de
forme elliptique située sur la côte
atlantique au (nord- ouest) du Maroc à
proximité de la station balnéaire de la
lagune de Moulay Bousselham.
Occupe une vaste dépression
intérdunaire
d’une superficie de 27km²
Hydrologie
La Merja Zerga est soumise à une double
influence océanique et continentale mais
reste tributaire du rythme marégraphique:
Les eaux marines : se sont les apports
les plus importants pour l’alimentation de
la lagune, ils sont assuré par un goulet
situé au nord –ouest de la lagune et
permettant une communication
permanente avec l’océan.
Les apports superficiels continentaux:
assuré par deux canaux importants:
Canal Nador
Oued Drader
Canal Nador Oued Drader
Les apports d’eau souterraine : les ressources en eau souterraines du bassin de Merja Zerga sont assez importantes représentée par deux aquifères qui
constituent un véritable château d’eau du bassin :
Nappe Dhar El Hadchi : située au Nord de la Merja
Nappe d’El Fahis : localisée à l’Est de la lagune
Ces différents origines d’eaux peuvent
être influencer par certains paramètres
physiques tels que la température et le pH
et par des paramètres chimiques comme:
+ Salinité et conductivité
+ Matières en suspensions (MES)
+ Demande biochimique en oxygène
(DBO5)
+ Le carbone organique total (COT)
+ Oxygène dissous (O2 D)
+ Les éléments azotés
+ Chlorophylle a
+ Les détergents
Cette confluence océano-continentale
classe le site comme une réserve d’intérêt
biologique puisqu’elle abrite beaucoup
d’espèces végétales et animales.
En plus de sa richesse floristique, le site
refuge énormément de taxons d’une part
d’invertébrés (tableau 1)qui se trouve
aussi bien au niveau des vasières supra
tidales que dans les habitats palustres
avoisinantes
Tableau 1 : Les principaux taxons
d’invertébrés
ClasseGastéropodes
Bivalves Oligochètes
Crustacés Insectes
Ordres ProsobranchesPulmonata
Eulamellibranches
Prosopores CladocèreOstracodeCopépodeIsopodeDécapode
EphéméroptèreOdonateHétéroptèreDiptèreColéoptère
Total des taxons
5 2 3 41 71
D’autre part quelques classes des
vertébrés:
+ Poissons,
+Mammifères,
+Amphibiens et reptiles.
Anguilla anguilla (Anguillidae ) Diplodus puntazzo (Sparidae) Dicentrachus labrax (Moronidae)
Solea vulgaris (Soleidae) Solea sensgalensis Liza ramadan Liza aurata
Liza salien (Mugilidae ) Mugil cephalus Chelon labrosus
La lagune présente aussi un
quartier d’hivernage, d’escale
migratoire et de reproduction d’un
important contingent d’oiseaux
d’eau.
Quelques espèces d’oiseaux
Limicoles Ansériformes (en haut), laridés (en bas)
Toute cette richesse faunistique et
floristique est menacé par l’exploitation
anthropique massive :
l’agriculture
le pâturage
le tourisme
La pèche
Ces activités sont vitales pour les habitants
de la lagune mais la surexploitation des ces
ressources affectent l’écosystème en le
polluant, le dégradant et en causant la perte
définitive de certains habitats
Dysfonctionnement
liée aux activités
anthropiques
Activité
Menaces Espèces cibles
Habitats cibles
Agriculture
-Pollution des terres et des ressources d’eau due à l’utilisation des engrais chimique tel que les herbicides, pesticides conduit à l’eutrophisation;
-pompage excessif de l’eau des nappes phréatique entraine son épuisement même sa disparition;
-développement des terrains de culture au dépend des habitats naturelles.
Arbre
Arbuste
Terres agricoles
-Nappes phréatiques
-Pelouse humide
-Marge externe des vasières
-jonc
-dunes
Pêche -surexploitation halieutique qui est due à la pêche non sélective et par l’utilisation des filet non réglementaire ces qui entraine un épuisement des stocks de poissons voir leur disparition.
Palourde Vasières et les chenaux
Mulet Chenaux sub-tidaux et les vasières d’inondations
La sole Chenaux et passesL’anguille Canal de Nador et chenaux
sub-tidaux
Pâturage - le pâturage engendre la dégradation des écosystèmes ;- Provoque aussi l’érosion des sols;- La dégradation des ressources en eau;-la perte de la biodiversité;- La désertification avancé.
végétaux-Pelouses humides
- Prairies à salicornes et à
joncs
Tourisme - Pollution de la lagune au rejet des déchets par les deux campings .
-Oiseaux
-Quelques espèces de poissons
- Palourdes
-Marins
-Terrestre
-lagunaire
Solution et plan de gestion
Agriculture
-Diminution de l’utilisation des engrais chimiques;
-Stopper l’extension des terrains agricoles au dépend des habitats naturels.
Pêche
-Réglementer les mailles utiliser dans la pêche et interdire tous les engins qui ne le respectent pas;
-Respecter les périodes du repos biologique;
Effectuer un contrôle et un suivie des engins utilisés, la taille de la prise et la période ou elle a été effectué
Pâturage
- Diminuer le surpâturage pour stopper la dégradation
et la désertification de certaines habitats ( pelouse et
prairie);
- Interdire la coup du jonc;
Le tourisme
- Interdire le rejet des déchets dans la lagune.
- Interdire la pêche sauvage des palourdes par les touristes
pour sauvegarder l’espèce de l’extinction
Variables disponibles
Variables requises Abréviation Unité Echelle temporelle/spatiale
Surface de la lagune
Asyst km² --------
Volume de la lagune
Vsyst m3 --------
Volume apporté par les rivières
VQ m3/an --------
Volume apporté par les précipitations
VP m3/an -précipitations annuelles :(station lalla mimouna)-Saison humide : (octobre –avril)-saison sèche: ( juin-aout)
Volume évaporé VE m3/an (station lalla mimouna)-évaporation annuelle moyenne-Saison humide : (décembre-février)-saison sèche: (juin-septembre)
La profondeur p m
Volume des apports souterrains
VG m3/an -nappe de Dhar el Hadechi :
-nappe d’El Fahis:
Volume des effluents VO m3/an
Salinité de la lagune S system psu ou /oo • saison humide (hiver)• saison sèche (été)
Salinité des eaux souterraines SG psu ou /oo
Phosphore Inorganique Dissous
DIP mM (micromoles)
Azote Inorganique Dissous DIN mM (micromoles)
Carbone Inorganique Dissous DIC mM (micromoles)
Température °C
T °C - (7 stations )• saison humide (hiver) (février-mai)• saison sèche (été) (juillet- septembre)
Nitrate
(NO3-) µM/l - (7 stations )• Saison humide (hiver) (février-mai)• saison sèche (été) (juillet- septembre)
Ammonium
(NH4+) µM/l -(5 stations) :-- S1 :Zone de passe-- S2:2km de la zone de passe - S3: goulet- S4 : oued Drader- S5: canal Nador• Saison humide ( février – avril)• Saison sèche ( mai- juin)
Nitrite (NO2-) µM/l - (7 stations )• saison humide (hiver) (février-mai)• saison sèche (été) (juillet- septembre)
Potentiel d’hydrogène
pH - (7 stations )• saison humide (hiver)- (février-mai)• saison sèche (été) (juillet- septembre)
Chlorophylle a
µg/l A marée hauteA marée basse• Saison humide ( octobre- février )• Saison sèche ( avril – juin )
Phéopigment a
µg/l (5 stations) :- S1 :Zone de passe- S2:2km de la zone de - S3: goulet- S4 : oued Drader- S5: canal Nador• Saison humide ( février – avril)• Saison sèche ( mai- juin)
Matieres en suspension
M.E.S mg/l A marée hauteA marée basseSaison humide ( octobre- février )Saison sèche ( avril – juin )
Nombre d’habitants
----- ----- - 1997
Bétail ----- ----- - 1997
Oxygène dissous
O2 l (5 stations) :- S1 :Zone de passe- S2:2km de la zone de - S3: goulet- S4 : oued Drader- S5: canal Nador• Saison humide ( février – avril)• Saison sèche ( mai- juin)
Surface du bassin versant
Km² - Oued drader - Canal nador
Difficultés,lacunes et incertitudes
-Ecart très important entre les variables disponibles.
-Une différence entre les données anciennes et les données actuelles cela est due peut être a un changement au niveau de la lagune au cours du temps.
-Merja zerga est parcouru par un réseau de chenaux .
- Utilisation des variables des stations proches (par exemple: station de lalla mimouna) faute de manque de valeurs propres à la lagune.
- Insuffisance de données sur les éléments nutritifs, à cause d’une insuffisance d’étude sur la qualité des eaux et surtout l’enrichissement du milieu en nutriments.
-Absence total de quelques données :
• azote organique particulaire• Phosphore organique particulaire• Carbone organique particulaire• Rapports C/N/P des MES
Calculs préliminaires
Calculs des volumes
Volume de la lagune : Vsyst = S X P (ca dépend de la profondeur) S= …… m² P= ……m V = SX P= …..m³ Volume apporté par les rivières : - oued drader : V= ……. m3/an - Canal nador: V= ….. m3/an VQ = V (oued drader) + V (canal Nador) VQ= ………….m3/an
Volume apporté par les précipitations : (station lalla mimouna) VP = S x P /nombre de jour :
saison humide (Octobre-Avril) :
Pm= ……..mm Nombre de jour = …………jrs VP = S x pm / nombre de jrs = ….. m² x …… m /nbr de jrs = ……… m³ x 365jrs = ……. m³ /anDonc : Vp ( saison humide) =…… m³ /an
Saison sèche (Juin- Aout) :
Pm= …….mm Nombre de jours = ……jrs VP = S x pm /nombre de jrs = ……… m² x….. m/nbr jrs =……. m³ x 365jrs = …….. m³/ an Donc : VP (saison sèche) = …… m³ /an
Volume évaporé : (station lalla mimouna) VE = S x E /nombre de jour
- saison humide (décembre- février) : Em= …..mm Nombre de jours= ……jrs VE= S x Em/ nbr jrs = m² x m/nbr jrs =…… m³ =……m³ x 365 jrs =………m³/an Donc : VE (saison humide) = ………m³ /an - saison sèche (juin-septembre) : Em= …….mm Nombre de jours= 122jrs VE= S x Em/ nbr jrs = m² x m/nbr jrs =…… m³ =……m³ x 365 jrs =………m³/an Donc : VE (saison sèche) = ….. m³ /an
Volume des apports souterrains : Nappe dhar el Hadechi : V=…….
m³/an Nappe el Fahis : V= ……..
m³/an VG= V (nappe dhar el hadechi) +V
(Nappe el Fahis) VG=…… m³/an + …… m³/an
VG= ……. m³ /an
Conclusion
La Merja Zerga présente une valeur
patrimoniale relevant de certaines particularités
lesquelles en font une lagune remarquable.
Sa fonction écologique réside dans le fait qu'elle
constitue un site important pour les oiseaux
migrateurs et nicheurs.
Malgré la non-disponibilité de données
complètes et rigoureuses, je pense qu’il est
possible d’estimer le bilan BGC de la lagune.
Néanmoins, il faudra rester prudent dans les
intérprétations.