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Année universitaire 2012 _ 2013
Réalisée par : MAY AHMED
Encadrée par : Dr. Ayari Mohamed Lotfi
INSTITUT SUPERIEUR DE LA SIENCE INFIRMIERE DE TUNIS (ISSIT)
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IntroductionIntroduction
ProblématiqueProblématique
objectifs objectifs
Classification des brûlures Classification des brûlures
Méthodologie Méthodologie
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Principaux résultatPrincipaux résultat
discussiondiscussion
Conclusion Conclusion 9
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Définitions Définitions
Plan
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Introduction
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« Le savoir n’est pas difficile, seul sa mise en pratique l’est »
Au cours de mon cursus universitaire, l’occasion m’a été donnée de
passer un stage infirmier dans un centre hospitalo-universitaire des
grands brûlés.
Durant cette période j’ai pu assister à la prise en charge de ce type de
malade, et à noter quelques défaillances qui pourraient,
éventuellement, mettre le pronostic vital du patient en danger.
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Problématique
D’où l’idée de faire de ce constat, un projet de fin d’études afin de mesurer le degré d’incompatibilité entre les connaissances académiques du personnel paramédical et son application sur le terrain.
Mon projet a été dirigé vers la réduction du fossé existant entre le savoir et la pratique, ce qui aurait pour conséquence directe, la diminution du taux des complications iatrogènes
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Problématique
Objectifs
1- Encourager le personnel soignant à utiliser leurs connaissances théoriques dans la pratique et par conséquent le respect des règles d’asepsie de base en milieu de soins des brûlés.
2- Réduire le fossé existant entre le savoir académique et la pratique.
Objectifs
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C’est l’ ensemble de mesures propres à empêcher tout apport exogène de micro-organismes.
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Asepsie
Définitions
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Réanimation
La réanimation est un service où est appliqué l’ensemble des techniques médicales pour remédier à la défaillance d’une ou plusieurs grandes fonctions vitales.
Définitions
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L’un des autres concepts les plus important c’est d’abord l’hygiène:
Hygiène des mains :il s’agie d’un traitement des mains par un produit ayant un spectre d’activité anti-mirobien ciblé sur les micro-organisme de la flore cutané.
Hygiène corporelle : elle contribue grandement à réduire les infections par des micro-organisme pathogène .
Définitions
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A- Brûlure de 1ére
degré : simple
rougeur douloureuse de
la peau.
B- Brûlure de 2éme
degré : différenciée, elle
est également, en 2ème
degré superficiel et profond
selon la nature des
cellules touchées; formation
des bulles cutanées.
C- Brûlure de 3éme
degré : stade le plus
grave, c'est la
carbonisation., la peau
est cartonnée
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Classification des brûlure
Le type d’enquête : Nous avons adopté une approche descriptive transversale.
Lieu et période de déroulement de l’enquête:
Lieu : L'étude s'est déroulée au service de réanimation des brûlés du centre de traumatologie et des grands brulés de Ben Arous.
Période : du 1 avril 2013 au 31 mai 2013.
Le choix de la population de l’enquête : 45 Personnels infirmiers ont été tirés au sort en utilisant les nombres impairs de la liste des infirmiers du centre de traumatologie et de Grand brûlé de ben Arous.
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Outils de recherche : nous avons utilisé, pour se faire, un questionnaire comprenant 20 items dont la plupart sont fermé répartis sur les 7 thèmes .
Méthode d'analyse des données : SPSS, Excel.
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Figure n°1: Le lavage des mains avant tout soins invasif ou non invasif au lit du patient.
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Figure n°2: L’hygiène de la tenue professionnelle
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Figure n°3 : La désinfection de la collerette canule de trachéotomie
la grande majorité des infirmiers, au delà de 90%, ne trouvent pas
cette action importante, soit par négligence ou par méconnaissance
du problème que peut engendrer une telle pratique il s’agit de la
non désinfection du matériel suivant :
Table de matériel.
bouchon des ampoules, des flacons et des poches de sérum.
Garrot. pavillon de stéthoscope.
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Figure n°4 : Le port de la tenue spécifique pour changer un pansement selon les normes d’asepsie.
Condition d’asepsie pour changer un pansement d’un brûlé :
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Figure n°5 : Le déplacement d’un milieu stérile à un autre non stérile et le changement de la tenue stérile.
Condition d’asepsie pour changer un pansement d’un brûlé :
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Figure n°15 : La formation continue aux techniques d’hygiènes hospitalières
Formation en hygiène hospitalière
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Notre étude a démontré la véracité de nos hypothèses indiquées au début de notre travail et ceci concernant surtout les points suivants :
Selon les études 20 à 40 % des infections nosocomiales sont dues à une transmission manuportée de bactéries. En contre partie notre résultat montre que le lavage simple des mains est une pratique négligée par la majorité des infirmiers.
Dans notre échantillon 15.6 % du staff des infirmiers lave leur tenue une fois sorti du service, contre plus de 80 % qui ne trouvent pas nécessaire de généraliser cette pratique .
Notre étude a fait ressortir que la majorité des infirmiers, à longueur de 90 % ne trouve pas nécessaire de porter une tenue adéquate et stérilisée pour changer les pansements d’un grand brulé .
Les statistiques montrent que 88.9% se déplacent d’un milieu stérilisé à un autre non
stérilisé sans changer de tenue, surtout pendant le changement d’un pansement septique
chez le grand brûlé. Ceci est contraire aux recommandations qui insistent sur ce point
particulier.
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Ceci est encore plus pertinent quant il s’agit de remplacer ces pansements dans un
environnement où les passages d’air sont dus à la non fermeture de la portes. Ceci, va encore une fois,
à l’encontre des règles d’asepsie stipulées dans « Les recommandations qui montrent que la
fermeture de la porte et des fenêtres est important pour éviter la diffusion du produit à l’extérieur de
la chambre.
Plus de 80% du personnel infirmier n’ont pas reçu une formation continue en hygiène
hospitalière malgré l’existence d’un guide de formation qui explique la nécessité de ce type
d’hygiène.
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CONCLUSION
-Le personnel infirmier n’ utilise pas bien son savoir académique à
bon escient dans la pratique en matière du respect des règles
d’asepsie au cours de la prise en charge d’un brûlé.
- Alors il existe, de fait, un fossé entre le savoir académique et le
travail sur le terrain.
CONCLUSION
L’asepsie en milieu de soins intensifs reste, et de loin, le seul indicateur valable pour évaluer la réussite d’une prise en charge d’un patient présentant de multiples atteints. C’est ainsi que, par ce travail, nous avons voulu faire l’état des lieux d’un service de réanimation s’occupant des grands brûlés pour essayer de comprendre le pourquoi de ce fossé qui existe entre le savoir académique et le travail sur le terrain.
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CONCLUSION
Les constatations, une fois recueillies et analysées, ont montré que ce savoir butait sur plusieurs défaillances, entre autres :
La formation continue de ce personnel. Le manque de matériel. L’absence du système organisationnel propre à un service où l’urgence
prime et où l’asepsie devrait être au premier plan de cette prise en charge.
L’absence d’un hygiéniste permanent. Et enfin, l’évaluation périodique du rendement du personnel infirmier.
En conclusion, nous espérons que ce travail pourra contribuer à
l’amélioration de ce secteur qui a, réellement, besoin d’être placé au devant des priorités de nos décideurs.
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Merci pour votre attention !
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