AlternmagOctobre 2001La Micro alternative sanscensure

Exclusif : l’interview de Bill Mc Ewen,le bossd’Amiga.LesnouveauxAmigasdévoilés!

RubriqueAminet!*

Un RiscPCdévoile sestripes*

Desjeuxjamaistestésdansaucunautrema-gazine: AquaetPayback

Comment jouer à la Playstationsur sonAmiga*

Un compatibleAtari et toutdevientMagic

Dossier: L’histoiredel’Amig a & d’Atari

Et aussi:LesnewsAmiga,Atari, RiscOs.

LesTests: Modulescalamus,Mcccontrol,Earth21400.. .

L’économieversionM$ décryptée!

ScèneAmiga. . .

Faitesle grandsaut: Passezà l’alternative!

1

2 Alternmagn�1 . . .

EDITO

Faireunerevuedemicro-informatiquealternativeestuneépreuve, et l’on estrarementrécompensédesontravail...

Le lecteurva en effet rarementêtre satisfait depayerle prix d’un magazinepour1/3ou1/4derevueconsacréeà SA plate-forme.Passéles articlesd’in-formatiquegénérale,il ne s’intéresserasansdoutepas au test de "Mongolo 0.34beta"sur une plate-forme "autre", d’autantplus que lui, il utilise "Tri-zom1.563.2"sursonordi, probablementle meilleurprogrammedecetype,touteplate-formeconfondue(et c’estsansdoutevrai)...

D’autrepart,dansle pire descas,on déprimedevoir quesur telle autreplateforme,il font tel ou telprogramme,qui manquecruellementà la nôtre,ouquetel ou tel Hardwareestdisponible,alorsqu’onattendtoujoursnotrenouvelleCarteMèreà20GHz,qui auxderniersmessagesdu concepteur(datantde9 mois)devrait êtredela bombe...

Enfin, il estévidentquela rédactionde la revueest totalementdévoué à une autre plate-forme(entouscaspasla nôtre)car il n’arrêtentpasde passerdestonnesde news dessus,alorsquepour nous,ilsn’y ena jamais...

C’est normal,c’est compréhensible,prévisible...Et pourtant,celan’estpassansposerunsérieuxma-laise...

En effet, à quoi sertd’avoir uneplate-forme"ou-verte"si lesespritsnele sontpas?

Ne sait-on pas que dansune situation difficile,il faut savoir se serrerles coudes,et s’allier entrefaiblespouraumoinssurvivre?

N’y a-t-il aucunemanièrede menerdes déve-

loppementsencommunsentreplate-formesalterna-tives? (a priori les espoirssont faibles,vu la diffi-cultésde coordonnerdéjàdesgroupesutilisantslesmêmesmachines...maisqui sait,s’il y avait émula-tion entreprogrammeurs?)

D’autrespart,oncherchesurtout,(entouscassurle miga), à resterdansle vent,en pouvant toujoursfaire ce qu’un PC sousWindows fait en routine...Certes,c’estsûrementunbesoinvital, carle moindremanqueest un sérieuxcoup contrela pérennitédela machine(quoi, il n’y a pasça? Bon, benje doisacheterunPC,alors...)...Maissuivrewindows,c’estsecondamnerà toujoursresterderrière...Estcenor-mal departiciperà unecourseoù le coureurde têtefixelesrègles,le parcours,et le monopoledela ventedeschaussures?

Bref, lorsquej’entendsparlerd’informatiqueal-ternative, dois-je entendreinformatiquedu pauvre(d’esprit?) ou puis-je espérerune véritable infor-matiquedifférente,qui, tout en s’intégrantaux be-soins courantsdes utilisateurs, pourrait proposerautrechosequedespâlescopiesdecequi setrouvesousWindows, et soit vraimentinnovant? Pourlut-tercontrelessuperbourrinsqui font le monde"à leurimage",il faudraitpeutêtrecommencerà faireautrechosequed’essayerdesebattresurleur terrain...

Un vrai monde alternatif reste à créer... Il nepourraqu’êtrele fruit del’effort detous...

Sommesnousprêtà le fournir?

Lionel Menou

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

NEWSAMIGA Enbref...

PegasOset Mor phOS, AmigaOneet OS 4.0, émulateurs Amiga... Dumouvementen perspective!

Têtu commeuneémule.

Alors qu’on attend de pied fermele nouvel AmigaOS 4.0 pour les pro-cesseursPowerPC,voilà qu’Amiga an-noncedeuxémulateursAmiga 68k pourles .. Pc! On se souvient de l’émula-teur officiel Amiga Forever de l’éditeurCloanto qui n’avait pas eu le succèsescompté(performancestrop faibles?Manqued’engouement?) et, disponibledepuisplusieursannéesmaintenant,Wi-nUAE fait déjà tourner le WorkbenchsousWindows. Pour se démarquer, cesdeux nouveaux émulateursont adoptéunephilosophiedifférente.Lesdeuxsontbaséssurle noyaud’un OSqui tournesurPCafindefaciliter l’accèsdel’AmigaOSau matérielprésentsur le PC. A savoirqu’Amithlon, développéparunallemandetunaustralien,estbasésurunnoyauLi-nux. Il permetde prendrele contrôledumatérielPc présentet de lancer l’Ami-gaOScommes’il se trouvait sur un vé-ritable Amiga. Ainsi, il est possibledeprendresondisquedurformattéAmigaetle brancherdanssonPc.Nul n’estbesoind’avoir Linux ou Windows installé,toutestinstalléenmémoireaudémarrageduPc.L’autre émulateur, baptiséAmigaOSXL et développéparHaage&Partner(lesauteursd’AmigaOS 3.5 et 3.9), est en-tièrementbasésur uneversionde QNX.QNX profiteainsidesnombreuxlogicielsAmiga et inversement,AmigaOSprofitedu supportde Javascript,RealAudiodela lectureMPEG et de la mémoirevir-tuelle en provenancede QNX. Cetteso-lution s’apparenteen fait à l’émulateurUAE JIT (JustIn Time, recompiléeà lavolée)portésur le systèmeQNX. On necomprendpasbienpourquoiAmiga pro-posecesdeux produitsqui annoncentapriori les mêmeperformances(plusieursfois la vitessedu plus rapidedesAmiga060 actuel)et visent le mêmemarché,àsavoir celui desnostalgiquespasséssur

Pcdepuisunboutdetemps.ChezAmiga,on expliquequec’estpour leur redonnergoûtaux joiesde l’AmigaOS et les inci-ter à passersurdu vrai hardwareAmiga.Pour faire un peu d’argent aussicertai-nement...A noter que cesdeux émula-teurs ne pourront executer les applica-tions PowerPcAmiga, chosequedevraitfaire AmigaOS 4.0 qui n’en finit plusd’arriver.

Nouvel Amiga : Allemagne 1- Angle-terr e0.

L’AmigaOne d’Eyetech a été an-noncéavec pasmal de retardpour unesortieenfin d’année.Rappelonsquecettemachineseconnecteraà un Amiga 1200en tour, fera tourner le nouvel AmigaOS 4.0 PPCet pourrautiliser le harddu1200pour les anciennesapplications.Aterme,les futuresversionsde l’OS per-mettront de se débarrasserde la cartemèredu 1200,pour ne plus tournerquesur l’Aone seul(la carteétantau formatATX). D’abordattendupour le début del’année,puispour l’été, on sedirige plu-tôt désormaisversunedisponiblitédansle courant des fêtes de Noël. Ces re-tardsuccessifsont profitéà uneautreso-ciétégravitant autoutdu petit mondedel’Amiga. BplanGMBH estunepetiteso-ciétéallemandeconstituéedesanciensdePhase5,célèbrefabricantdéfuntd’accé-lérateursPowerPCpourAmigaetPower-Mac. Ils avaient annoncésdepuisun anqu’ils fabriqueraientunecarteATX Po-werPc indépendantequi permettraitdefaire tourner Linux PPC, Morphos (unOS compatibleAmigaOS) voire mêmeMacOs.Bref, unevraie cartePPCATXqui ne vient pasd’Apple. Et bien c’estquasimentchosefaite.Dansuneannoncefaite à la presseen Setpembredernier,bPlanaffirme avoir un Pegasosqui faitbooter Linux PPC et Morphos (c’est àdireégalementlesapplicationsAmigaOS68k etPPC).

MorphOS,le seulsystèmePPCnatif surAmigaà l’heureactuelle

Ils sont désormaisà la recherched’in-vestisseurspour passerà la prodcutionde série. Le hardware Amiga risqueainsi de s’enrichir d’une solution inté-ressante,maisdissidenteparrapportà lavoie lancéepar Amiga Inc. eux-mêmes.Egaliseront-ilsavantla fin du match?

Descendstesfrites et passe.

Le développeurbelge Hyperion an-nonce l’arrivée imminente de DescentFreespacesurAmiga.Si vousneconnais-sezpasle jeu Pc d’origine, sachezqu’ils’agit d’un jeu à la Wing Commanderdanslequelvousattendentplusieurscam-pagnesde missiond’entraînement,d’es-corteou d’attaque.Un tutorial bienfoutuparlé en 3 langues(dont le français!)vous

Freespaaaaaaaace

fera découvrir les possibilitésde votrevaisseau,lescommandespourdonnerdesordresà voscoéquipiersou encorecom-ment rentrerdaredareà la baseen casde fiasco. Le tout sur fond de guerreinterstellaire,de cinématiquesconvain-canteset descénarioà rebondissement...Le jeu est prévu pour tournersur cartegraphiqueseulementmais en modePo-werPC ou 68k (060 fortement recom-mandé).Un jeu qui a la frite quoi (ndlr :çac’estdela conclusion!).

3 News

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

NEWSATARIPegasus, Magic, Fanzines...Les

newsdu mondeatari !

Le Pegasusprend la relève!

En guisede mise à jour pour toutescelleset ceuxqui n’auraientpaseuéchodesprojetsde la scèneAtari, sachezquele projet Milan 2, basésur un 68060,a été malheureusementabandonné.Lesraisons,multiples,ont étéénoncéesà lascèneAtari sur le groupede discussionfr.comp.sys.atari.Mais,MedusaSystems(connupour sesMedusaet Hadès)tra-vaille sur le projet Pegasus,compatibleTOS basésur un processeurColdfire.Asuivre.

MagiC encoreplus alléchant

Renforcéepardebonsrésultats,l’as-sociationEuropeShareware livre désor-mais MagiC avec les logiciels suivants,ceciafindefaireplaisir auxutilisateurs:

– Aniplayer– AtariICQ– Jinnee– MagiCScripter

www.europe-shareware.org/atari/logiciels/magic.html

L’Atari ne manque jamais de res-sources!

Dorénavantéditépar EuropeShare-ware,RessourceMasterestvenduauprix

de 22.50Euros(soit 147.60F). Cet édi-teurderessourcespourraêtreutilisépourrendrelesinterfacesdevoslogicielsplusbelleset faciliter le travail d’édition. Unmustassurément.

Jeuveuxdu jeu !

Un logiciel commercial est prévuprochainementsur Atari. Des versionsbétâsont d’ores et déjà téléchargeablessurle sitedel’auteur. Cejeuexisteégale-mentpour la plupartdesmachinesalter-natives: Amiga, Linux, et mêmemacin-tosh! Ce n’est peut-êtrepasle meilleurmoyenpouravoir rapidementuneversioncomplètedu jeu quede sedispersersurplein de supportsdifférents...Celadit lejeu sembletrès prometteurne serait-cequ’auvu descapturesd’écran.Sonnom?Talesof Tamar.www.kawecki.atari.org/

Fanzine100% TOS

Quasisimultanémentavecnotrepré-sente publication, un nouveau fanzineAtari vient de sortir appeléAtTOS. Ilest édité par l’équipe s’occupantdepuisquatreannéesdu fanzineRevival, 100%jeu vidéoalternatifet parlantnotammentde toutesles consolesAtari qui ont uneactualitéplus que chargée ces dernierstemps.Au menu de AtTOS n

�1, news,

tests,humeurs,dossierMagiC, etc. 34pagesA5 bourréesà craqueravec cou-verture et quatrièmede couverture necomportant que des captures d’écran

en couleur. La rédaction cherche parailleurs de bonnesvolontéspouvant ap-porter leurs compétencesquelque soitle domaine (programmation, internet,rubriques pratiques,...). Pour acquérirAtTOS, rien de plus simple : envoyerun chèquede 20F (ou 3 euros.Ainsi çacoûtemoinschereneuros!) chez:

Cyril DENIS8, Boulevard LouisLumière42000SAINT-ETIENNE

Plusderenseignements:rayxamber@acbm.com

(Capitaine Flam tu n’es pas de notre)Galaxy

La carte Galaxy, mise au point parMario Becroft,veut le biendevotrema-chine.Elle comporteun bus VME et sedestineauxMegaSTEetTT. Elle offre lapossiblitéd’avoir enfinunesortieSVGAet une interface Ethernetde 10 mega-bit. En terme de caractéristiquestech-niquesla résolutionpourraaller jusqu’à1280x1024à 76 Hz et 65536couleurs.Elle rajoute4 Mo deRAM video.DeplusdesdriverspourMiNT sontfournis(pourla partieEthernet).Et pourceuxqui sou-haiteraientdévelopperdes drivers pourd’autressystèmes(Linux, MagiC entreautres),les constructeurssontprêtsà di-vulguerun maximumd’informations.N’hésitezpasà contacterl’auteur directe-mentparmail pourplusd’informations:mb@gem.win.co.nz

NEWSRISCOSRepertoireRiscOS

Andrew Harmsworth a commencéàétendrele déjà large répertoirede lienspourRISCOSsurle OpenDirectoryPro-ject. Il y a actuellementplusde900liensde sociétés,logiciels et plus, et la listegrossitprogressivement.http ://dmoz.org/Computers/Systems/RISC_OS/

Cerilica Vantage

Présentationde la premièreversioncommercialede ce puissantlogiciel devectoriel et publication. Il proposedestechonologiesjamaisvuessur RISC OS

comme des transparencesvectoriellesdynamiques,remplissagecomplexe ouavec image, ainsi que le gestonnaired’encreTRUISM II et l’éditeur de texteet polices de caractèresFontX. Pourconnaître toutes les caractéristiquesetvoir desexemples:http ://www.cerilica.com/vantage/

Paradise sort un nouvel ensemblede tablettesgraphiques.Ellespermettentd’améliorerl’utilisation de logicielsgra-phiques,améliorantainsilesprogrammesbaséssur l’utilisation de la souris et lebureauRISCOS.Le logiciel flexible lespilotant vousdonneun contrôletotal de

toutesles caractéristiques,commela ca-libration de la zone de travail, courbede sensibilité de la pression,pressionde clic et définition des boutons.Ellesse connectentà n’importe quelle priseRS232(série)disponible.http ://www.paradise-uk.net/

RISC OS Select

RISC OS Ltd distribuera la futureversion26 bit de RISCOS (version4.5)sur la based’une souscriptionannuelle,

� 1000F, ce qui permettrad’obtenir plusde3 CD paranpourmettreà jour RISCOS.

4 News

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

http ://www.riscos.com/select/

SLYM - NC LCD compact

Cumana/CannonComputing(en as-sociation avec Castle) ont annoncéunnouveau concept " tout en un " . Laconceptiondu "SLYM " intègrela tech-nologie RISC OS dans le boitier d’unécranLCD, elle permetaussid’accéderàd’autresenvironementssurvotreréseauenutilisantCitrix.http ://www.cumana.net/products/acorn/nc.htm

Image Software

Supervision réseau,proxy web etcache.-BigBro, supervisionréseau.Per-met d’administrerun réseaupourvoir lebureaud’autresmachinesRISCOSsurleréseau. 300F.- ImagePrxy, proxy/cacheHTTP pour RISC OS. En l’utilisant surunemachineRISC OS connectéà Inter-net vous pouvez accéderau WWW detoutes les machinesqui sont sur votreréseaulocal (RISC OS, PC, Mac, etc).

� 400F.- Cassia,cacheOregano.Version1 machinede ImagePrxypour l’utiliserencachelocalpourOregano.� 50F.sales@imagesoft.co.uk

http ://www.imagesoft.co.uk/

TablettesgraphiqueschezParadise

NetChess

client internetd’échec.Logiciel dis-tribuable pour se connectersur des In-ternetChessServerspour joueravecdesgensautourdu monde.http ://www.netchess.iconbar.com/

PsiFSv 1.50

Logiciel gratuit pour la connectionavec les PsionSIBO/EPOC.Maintenantle presse-papierdesmachinesEPOCestcomplétementintégré au presse-papier

globaldeRISCOS,rapiditédestransfertaméliorée.

http :�/www.thouky.co.uk

/software/psifs/

GCCide, GCC

Interfacegratuitepourle compilateurGCC. Inclus un gestionnairede projet,paramétragede compilateurpar un en-sembled’outils, génèreles " makefiles", fonctionneavec toutesles versionsdeGCC,facilite la gestiondelibrairies.http ://www.davea.web.btinter net.co.uk/gccide/

Python v2.1

Interpréteurorientéobjet, langagedeprogrammationdehautniveau.http ://www.schwertberger.de/

Pilote RISC OS Mesav0.36b6

Cetteversion fonctionneavec Mesa3.4.1. et donneles possibilitésde la li-brairiegraphiqueMesa3D pourle rendud’image.http ://www.david.boddie.net/Mesa/

Switch v1.51

Fournit un menu qui permetd’icô-niser, épingler, fermer, ou envoyer aufond/devant de la pile n’importe quellefenêtreactuellementouverte sur le bu-reau.Cette versionajoute la possibilitéd’agir simultanémentsur toutes les fe-nêtresouvertes.http://www.starfighter.acornarcade.com/mysite/utilities.htm#

VoiceConv0.08

Reconnaissancede parolebaséesurles phrasespour RISC OS 3.5 et pluspour les gens utilisant les échantillon-neurscompatiblesaveclesmicrophones.Cetteversionaméliorela reconnaissancedeparolebaséesurlesphrasespourRISCOS 3.5 et plus pour les gens utilisantleséchantillonneurscompatiblesaveclesmicrophones.Cette version améliorelareconnaissance,édite la capacitéet leprofile système,et ajoutele supportpourla RiscStation.

http ://www.trib beck.com/voicecon/

WebsterXL

Cenavigateurwebestmaintenantli-vré avec le supportFlash,manipulationMIDI (logiciel et matériel) et PDF. //http ://www.rcomp.co.uk/

RiscCPS

Emulateurde CapcomPlay System.EmulelesCPS1etCPS2,borned’arcadeayantdesjeux commeFinalFight,StreetFighter, Strider, Ghoulset Ghosts.http ://www.acornemus.fr eeserve.co.uk/risccps/rcps_info.htm

Acorn Dune II

Jeude stratégiecompletMaintenantdisponiblegratuitement.http ://www.trib beck.com/dune2/

Kino v0.1

Lecteurvidéo MPEG 1 et MPEG 2,lit lescouchessonMPEG2 et 3.http ://www.eqrd.net/english/riscos/

ANS en français

Pour savoir ce qu’il se passedansle mondeRISC OS on vous offre 1 andetraductiondesinfos du site ANS. Can’a pasvraimentchomépuisqu’il y a eu77nouveautésgénérales,129nouveautéscommerciales,ainsi que79 nouveauxlo-gicielsetplusde183miseàjour encequiconcernelesdomainespubliqueset lesli-brementdistribuables.Ce qui représenteenmoyenneplusd’1événementparjour.http ://gdrisc.fr ee.fr/Data/ARMazines/Articleshtmgdrisc@free.fr

5 News

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

NEWSTOSCalamusSL2000

Depuisplusieursmois, CalamusSL2000estdisponible.Toujoursimporté,ettraduit,parCybèleMaia Graphiquecettenouvelle version proposebon nombred’ajouts important. A commencerparl’apparition de petitesfonctionsqui fa-cilitent la vie : rotation de cadre à lasouris,import/export simplifié : plus be-soin de sélectionnerson type de fichieravantchargement(parsimpleappuipréa-lablesurla toucheControl).Notonsaussila présencede nombreuxmodulesad-ditionnels : le module Franklin désor-maisprésentenversioncomplète.A vousles joiesdela prévisualisationlors d’unemodificationde courbede gradation.LemoduleNavigator fait aussison appari-tion et permetde suivre en continul’en-semble du document(en vue réduite)tout en travaillant sur une partie pré-cisede cemêmedocument.Dorénavant,le logiciel est fourni sur CDRom avecl’intégralité desversions(allemande,an-glaise,...) et lesdocumentationsenhtml.Malheureusementseulela doc html al-lemandeestdisponiblepour le moment.Qu’à cela ne tienne,CybèleMaia Gra-phiqueproposetoujoursunedocumenta-tion papier(à rangerdansun petit clas-seurfourni gracieusement),qui serévèlepluspratiquequ’unedochtml. Et puis iln’y a pasbesoinde l’imprimer par sespropresmoyens! Désormais,il est pos-sibledes’enregistrerdirectementsur In-ternet,faisantgagnerbeaucoupdetempsavec l’allemagne(paysd’origine de Ca-lamus).Cybèle Maia Graphiqueréaliseun site entièrementdédiéà sonoutil detravail favori qui proposemoults (friteset) infos et aussidestrucset astuces(pasencorefait au momentde l’écriture deceslignes).Sachezpar ailleursqu’entredeuxversionsdeCalamus,il esttoujoursproposédesversionsintermédiairescor-rigéesdebugsmineurs.Cesversionssontdisponiblesentéléchargement.Actuelle-mentla R7(releasen

�7) estdisponible.

AcesHigh

AcesHigh estun jeu nefonctionnantquesurFalconpouvantsejoueràdeuxouà quatre.Chaquejoueur contrôleun bi-

planetdoit détruirelesautresadversairespour l’emporter. Le maniementrespecteun minimumle pilotagedecetyped’en-gin. On nepeutdoncpasfairen’importequoi avec! Les auteursannoncentqu’ilsera possiblede tirer 6 balles par se-conde,ce qui prometde rudesbatailles.Le jeu estquasiterminé.Il ne resteplusqu’àajouterdesbruitagesetquelquespe-tits détailsau niveaude l’animation desbiplans.Il serapar ailleurs proposédif-férentsmodèlesdebiplans,chacunayantdes caractéristiquesdifférentes.Le jeufonctionneraindifféremmentsurVGA etRGB. Codépar hencox,réalisationgra-phiquedeInSTream.A suivre.

Jeusansnom

Patrick Eichkoff, déjà auteurdu lo-giciel de montagevidéo Funmedia,pro-jette de finaliser son jeu (nom indéter-minépourle moment)d’ici la fin del’an-née.Il espèrequ’il fonctionneraaussisurles macintosh(maisne peut testerfautede machineadéquate).Serontimplantésdansle jeu lespointssuivants: MappingdetexturesetombragesdeGouraudpourles micros"rapides"tels Hadèset Milanbaséssurun68060,objets3D animéstelsouverturede portesou roue qui tourne,texturestransparentes,ZBuffer pour or-dinateursrapides,choix entre plusieurspersonnages,gestion du temps précise(exemple: l’heure affichéepar l’horloged’une église correspondraà l’heure dusystèmedevotreordinateur. Et passéhuitheuresdu soir, la nuit arrivera!). Le jeuserashareware.

Extraction d’icônes

Florent LAFABRIE (lafabrie@club-internet.fr) a créé un programmeTOS,Icon Extract version1.1 au momentoùces lignes sont écrites),suite à la com-pétition lancéepar les auteursde Ma-gic : la Little Big Competition.Il est àce propos le seul françaisà avoir par-ticipé... Un doc au format STGuideestdisponibleainsiqu’uneaideen ligne surInternetau format HMTL. Ce n’est pastout! Sontdisponiblesun fichier RSCenfrançais,espagnolet en anglais,unedo-cumentation(11Mo) auformatCDK Ca-

lamusSL 2000pour la versionenregis-trée et en françaisuniquement.Le logi-ciel s’installeà partir del’utilitaire Gem-Setup en version 2.01 Quatre versionssont disponibles,tirant partie au mieuxdespossibilitésdevotrebécane: - 68030- 68030 + 68881/2- 68000 - 68000 +68881/2Le programmefonctionnedanstouslesmodesgraphiquesà partir d’unerésolutionen 640 x 480. Néanmoinsilestconseilléde l’utiliser enmode8 bits.Dansune modesupérieuril y a encoreun petit problèmeconcernantle respectdes256premièrescouleurspourle recal-cul desstructuresCICONen8 bits. Il estpréférabled’avoir un ordinateurrapide(TT, Falconou mieux...)avec un copro-cesseurarithmétiqueet 8 Mo de RAM.Florentfait leschosesbien.Il a testésonprogrammesurunmaximumdeconfigu-rationspossibles: -Falcon 030 (68030-68882)+ CT2rev B -PCPentiumIII 866Mhz (avecMagic PC ) -IMac Power PC333Mhz (avecMagic Mac)

Le programefonctionneindifférem-ment sur Magic ATARI, NAES et TOSmonotâches.Le prix du programmeestfixé à50F, c’estunshareware.Le logicielesttéléchargeablesurle sitedel’auteur:http ://www.club-internet.fr/perso/lafabrie/ou biensurle sitedeMagic on Linehttp ://www.magical-side.de/lbc/

Toki je craque!

Depuis quelquesmois, il est dis-ponible gratuitement en télécharge-ment. Mais l’aventure n’est pas termi-née puisqueson auteur a en projet del’adapterpour Mac et PC. A ce propos,Toki LineTest fonctionne déjà tel quelsurcesmachinesquecesoit avecMagiCou encoreles émulateursPacifiST (PC)et NoSTalgia (Mac). Par contre,l’acqui-sition d’imagesest impossiblecar seulsles driverspour les VidiST et Screeneyesontdisponibles.Testésur Magicmac,ilsembley avoir quelquesincompatibilitésauniveaude l’affichage,et le logiciel nefonctionnepasau-delàde 256 couleurs.Le modeTrue Color n’étant disponiblequesurFalconenrésolutioninférieureà640 par 480.Desexemplesainsi qu’unedocumentationauformatpdf sontdispo-niblessurle site.

TESTATARI par RayXamber

6 News

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

Luna 1.56

Lunaestun éditeurdetexte maispasn’importe quel éditeur de texte. Si Eu-rope Shareware en fait un de sesfleu-rons,ce n’est pasinnocent.Très adaptéà la saisie au kilomètre, ses possibili-tés n’en sontpasmoinsmultipleset lesoptions proposéesquasi infinies. Lunavous permettraaussibien de program-mer en C que de gérer un site web!Pour l’édition proprementdite, il estpossiblede sélectionnerun bloc en co-lonne(option quasiinédite.Pourquoinepasl’intégrer à Papyrus par exemple?),d’insérerdesmarquesdansle texte, depermuterfacilementdeslettres.. .Il pos-sède aussi un chercher-remplacereffi-cace.Mais les grosatoutsde Luna sontl’utilisation de scripts (et la possibilitéd’en créer), la gestionde projet et lesmodules.Les scriptsservent à exécuterdestâchessurle texteactuellementédité.Ils permettentpar exemplede convertirle texte en ISO-Latin, de faire afficherdu texte, d’automatiserdesactionsévi-tant des manipulationsrépétitives (à lamanièrede Word ou Calamus).Un pro-jet estutilisé avec le Luna Text Compi-ler. Avec ceci la gestiond’un site inter-net ne poseaucunproblème.Quantauxmodules,cesontdesscriptsayantun ef-fet uniquementsur desblocs. Un autreatoutdeLunaestla présencedeTaglink,permettantla miseen placede relationsentremotsetfichiers.Côtéoptions,Lunas’accomodeparfaitementde NVDI (lo-giciel de gestion de fontes et d’impri-mantespourcompatiblesTOS,vendusé-parément).Ce dernier permetd’utiliserles pilotes macintosh(sélectionnerQui-ckdraw commepilote) et doncles impri-mantesUSBetmêmedecréeruneimagebitmapou vectorielle.Une aideen ligneauformatSTGuide(logiciel àinstalleraupréalable)estdisponible.Bref, il n’existepasmeilleuréditeurdetextessurAtari etpeut-êtremêmetoutesmachinesconfon-dues. Ce logiciel signé RGF SoftwareDevelopmentestun petit bijou. Bien en-tendu,si vous pensiezfaire de la petitePAO avec,c’estraté.Mais là n’estpaslavocationdeLuna.http ://www.rgf-software.de

Aniplayer 2.16

Le plus célèbreplayer sur Atari estdisponible en version 2.16 Rappelonsque ce logiciel permet de relire sur

Atari la plupart desfichiers multimediaque l’on peut rencontrer: AVI, quick-time, mpeg, mp3 (uniquementen lec-ture), jpeg, wav, aif, ... Les optionssontmultiples et s’accomodentparfaitementdespetitesconfigurationspardessubter-fugesmalins(sauterdesimages,lire le fi-chiersansinterfaceGEM, ...). La grossenouveauté,par rapportà la versionpré-cédente(la 2.15), est la gestiondu for-matDivX. Aniplayercontribuedonctou-jours,etcedepuisdenombreusesannéesmaintenant,à ce que les Atari puissenteux aussi relire n’importe quelle videoet ne pas apparaîtreobsolètevis à visdesamateursdeconfigurationsmusclées.Aniplayer fonctionne qui plus est trèsbien sousMagiCMac. Il était importantde le souligner. et si vousallez jeter unoeil du côtédesnews, Aniplayer estdé-sormaislivré en standardavec MagiC!La prochaineversion devrait accueillirla sauvegardeau format mp3. Il est ànoterqueAniplayer n’appréciepastroples différentesvariantesd’un mêmefi-chier. C’est ainsiquede la videoau for-mat Quicktime enregistréedansun for-mat quelquepeu "tordu" ne serapasli-siblesousAniplayer. Unedernièrechose,il est fourni avec bon nombrede scriptsécritspourMagicScripterle prochecou-sin de Applescript,et qui seratestédansun prochainnuméro.http ://aniplay.atari.orgdidier.mequignon@wanadoo.fr

Vision 4.0d

Un logiciel souvent passéau secondplan, notammentpar rapport à ImageCopy. Mais force est de constaterqueses possibilités sont tout autre et sur-tout qu’il bénéficiede misesà jour ré-gulières,ce qui ne sembleplus être lecasdeImageCopy. Visionestun logicielmulti-fonctions.Il cumulelespossibilitésde cataloguesd’imagestrès poussé(lesoptionssont très nombreuseset simpli-fientvraimentla vie),devisualiseurpuis-santavecsaloupetempsréel,decapturesd’écran(on reprocherasimplementqu’ilfaut absolumentqueVision soit l’appli-cationactivepourcela.Cequi réduitsonchampd’application(dansle menud’unautrelogiciel parexemple),etc. Il effec-tue aussisansrechignerdesconversionsmultiplesdephotosdansunformatprécis(tif, jpeg, gif, bmp,x-img) avecla possi-bilité d’écraserle fichier source(utile sivotre disquedur est saturé!), vous per-

mettrad’utiliser desoutils de dessinru-dimentairesmaissuffisantsdansbiendescas(lignes,aérosol,pinceau,doigt, texte,tableau,...). Il s’accomoderatout aussifacilementdestâchessuivantes: conver-sionsen série(en allant chercherles fi-chiersdans4 dossiersdifférentset dansdessous-dossiers),découpaged’imageàla sauvegarde(nombre de lignes et decolonnes: idéal dans le cas d’imagesà placer sur disquettepar exemple), ...Par contre,son sélecteurde fichiers nesemblepasgérerles nomslongs,autresque8+3 caractères.Dommagequandonutilise MagiC par exemple.Distribué enFranceparEuropeSharewarehttp ://vision.atari.org

GEMGraph

L’auteur de ce postcardware estun professeurde sciencesphysiques.Consternéparle peud’outils (toutesma-chinesconfondues)capablesderépondreà sesexigencesen termede graphiques,il a planchésur le sujetet a confectionnéunsuperbelogiciel. A partir d’un tableaude valeurs,il estcapablede générertouttype de graphique(linéaire, statistique,camembert,polaire,...). De plussespos-sibilitésd’import dedonnéeset d’exportdansun formatd’imagesvectoriellesre-connuespar tous les logiciels Atari (leformat gem) le rendent vite indispen-sable.PapyrusetCalamusserontravis depouvoir s’appuyersuruntel logiciel. Quiplus est, si vous ne possédezaucunlo-giciel d’édition, Gemgraphproposeunesorted’atelierde mini-PAO où l’on peutinsérerles graphiquescréés,ajouterdutexte, desflèches,agrandirle graphique,lui apporterdesmodifications,neconser-ver qu’unepartiedecedernier. . . cequipeut suffire dansle casde rapportspeucomplexes.De plus tout graphiqueresteéditableneserait-cequepour renommerles lignes et colonnesainsi que le nomdonnéau graphique! D’autrespossibili-téssontprésentescommeplacerun fondcoloré (uni ou dégradé)derrièrele gra-phique. Bien entendu,l’impression estgéréevia NVDI. Testésur Magicmacilfonctionneparfaitementavec ce dernier.Pour ceux que ça intéresse,sachezqueGemgrapha étéécrit avec PureC et In-terface2et fonctionnesur toutemachineTOS. Un grandbravo à sonauteurBer-nardle Tirant.Il nelui manqueguèrequela réalisationde graphiques3D commesavait si bien le faire Da’s Vektor à son

7 Tests

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

époque.

Bernard le Tirant37 Av. Alsacelorraine38000GRENOBLEhttp ://perso.club-internet.fr/letirant/ (gemgrap1.jpg)

Bit Bopper

EditéparunesociétépeuconnuesurAtari, O’Wonder, Bit Bopperest un lo-giciel qui a étépassésoussilenceà sonépoque,etqui, depuispeu,estpasséfree-ware. Logiciel d’origine américaine,ilest dédié à l’Atari Falcon et à lui seulen justifierait l’achat. Ils’agit d’un syn-thétiseurdelumièreréagissantaurythmede la musique.Il s’accomodeen entréede n’importe quelle sourceaudio. Celapeutêtreaussivariéqu’unCD,qu’unmi-cro ou qu’un instrumentdemusique!. Etc’estbienlà toutela puissancedeBB (unpetit regret cependantpuisqu’onne peututiliser un fichier audio de l’ordinateur.La sourcedoit être externe).Connecterensuitela sortiedu Falconà une télé età unebonnechaîneHi-Fi et c’est parti!Tout le principe de BB reposesur uneimage statiqueen niveaux de gris, ap-peléeVideogobos.BB peutla manipuleren tempsréelenutilisantdestechniquestellesquecyclagede couleur, filtres, ka-léidoscope,transparenceet ce en tempsréelenréponseavecla musiqueet mêmeen corrélationavec un jeu d’instructionsMIDI. En action, il faut le voir pour lecroire : on agit au clavier en tempsréelpour modifier tous les paramètressansquepersonnene puissevoir à l’écran cequi sepasse.Si celaobligeà maitriserlelogiciel, BB permetune utilisation scé-

nique.DesgroupescommeU2 l’auraientutilisé! Et puis la documentation(enan-glais seulement)est très bien faite. Unelecture approfondieest d’ailleurs indis-pensable.D’autrespossibilitéssont pré-sentes: chargerunephoto(idéalpoursemettreà dostousles invitésenprojetantdesphotoscompromettantes!), program-merdesséquencesà l’avance,afficherdutexte à l’écran et le faire défiler, ... BBpermetdonc une forte intéractionavecla machineet l’improvisation est de ri-gueur. Il a longtempscoûtéplusieursmil-liers de frances.Quandon voit le résul-tat, celasemblecompréhensible.Un trèsgrandlogiciel pourFalcon,malheureuse-mentplusdéveloppéaujourd’hui.Mais ildemeuretrès completet nul doutequ’ilsauras’affranchirdela plupartdessitua-tions. Noter que son architectureest enquelquesorte "modulaire" puisqu’il estpossiblede créer ses propresvideogo-bos!http ://www.owonder.com/bitbopper/index.html

Natframe

Cet utilitaire aura pour effet d’em-bellir votre environnementsous Magicquelquesoit la résolution utilisée. Im-médiatementvos fenêtresse verront af-fectéesd’une superbetexture imitationmarbre.Trèssympa,trèssimpleà confi-gurer (c’est expliqué en anglaisdanslefichier texte accompagnantle logiciel).Si le fichier de datafourni d’origine esttrèsréussi,un utilitaire, appeléDesigner,vousproposerade créervotre proprefi-chier*.dat.

NVDI5

Pour les ataristes,il est très certai-nementl’utilitaire le plus indispensablequ’il soit. Il gèrelesimprimantesGDOS,les polices de caractèresvectorielles,ilest aussi un puissantaccélérateurgra-phiqueetproposepleindepetitsréglagespournotammentconserver un maximumde rétro-compatiblité.Installé de façonquasitransparenteà votre système,qu’ilsoit simple TOS ou puissantmultitâcheà la MagiC,vousn’aurezquasimentplusà vous souciezde lui. Alors qu’apportecettenouvelle version,sortiedepuisplu-sieurs mois déjà? Tout d’abord un re-proche, au final peu gênant, est qu’iln’a pas été traduit en français. Il nefaudrapas être réticent à la languedeGoethe.Mais cet inconvénientest rapi-dementcontrebalancéparla possiblitédegérerde nombreusesimprimantesparmilesplusrécentesdumarché,parle fait depouvoir utiliser ou nonlespolicesdeca-ractèresdumacintoshdanslecadred’uneutilisation sous MagiCMac. A ce pro-pos,NVDI5 peututiliser lespilotesd’im-primanteprévuspour macintosh.Il suf-fit pour cela d’utiliser le pilote d’impri-manteappelé"quickdraw ausgabe".Cepilote ira chercherquel est l’imprimanteutilisée par défaut sous MacOS. Ainsiil n’y a plus aucunrisqued’être coincéen raisonde l’absencede driver adéquatsurAtari. Sansrentrerdanslesdétails,ils’agit d’unemiseà jour majeurepourlesutilisateursde MagiCMac et la garantiepour les ataristespursde pouvoir conti-nuerà acheterdesimprimantesrécentes.Remarque: unemiseà jour estpossibledepuisvotre ancienneversion.DistribuéenFranceparEuropseShareware.

CALAMUS Logiciel dePAO : lesmodulesFiltre et Liberty

Calamusnelaissepasentrer n’importequi : il filtr e!

Calamusest,en versionstandard,undesmeilleurslogicielsdePAO aumondeetpeut-êtremêmelemeilleursurdenom-breuxpoints.Mais, si vousavez la riche(les mots sont pesés...)idée d’acquérirquelquesmodulesadditionnelstelsPaint,Merge ou Filtre, vousen décuplerezlespossibilitésrapprochantCalamusde lo-giciels comme Photoshopalors que cen’est passa vocationpremière.Le mo-dule Filtre, puisque c’est de lui dontnous parlerons,porte bien son nom. Il

consistetout simplementà appliquerdeseffets dansCalamus.Son point fort estquecelaestpossiblesur n’importe queltype de cadre! Ce n’est donc pas can-tonné au seul format bitmap car texteou imagevectorielleou encoregroupe-mentdeplusieurstypesdecadress’acco-modentparfaitementdela situation.Celadit, la résultatfinal, unefois le filtre ap-pliqué,resteauformatbitmapavectoute-fois possibilitéd’en choisir la résolution.On peutrecenseren vrac desfiltres per-mettant le zoom, la rotation, des effetsmosaïque,douche,tourbillon, adoucis-

sement,tramage,aquarelle,etc. Et toussont paramétrablesen intensité notam-ment.Un regret: la prévisualisationn’estpas implantéedanstous les modulesetne facilite pastoujoursles choses.Celadit , Filtre souscouvert d’une apparencesansfioritures,estun moduled’une rarepuissance.Il peutêtreutilisépourréaliserdesombragesréalistes,du texte avecre-lief, desdégradés.CommetoujoursavecCalamus,une grandeliberté est laisséeà l’utilisateur. Cela dérouteraceux quiaimentles "trucs tout faits" à la Micro-soft (tout le mondeà les mêmeseffets

8 Tests

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

Wordart, les mêmescliparts, etc.) maisceux qui prônentla liberté s’en donne-ront à coeurjoie. Conseil: il vautmieuxposséderunemachinepuissantecar cer-tains effets, notammenten casde réso-lution élevée,demandentde longstempsde traitement.Note : quelquesmodules(peunombreux)requierentun coproces-seurarithmétiqueet ne fonctionnentpassousMagiCMacparexemple.Filtre four-nit doncàCalamusdesarmesqueseullecoupleXPress+ Photoshoppossède.Etle prix n’estpasle même,loin s’enfaut!DispochezCybèleMaia Graphique.

Mais Calamusc’estaussila Liberty !

Voici un petit module, tout simplemais tellementefficacequ’on espérele

voir implantéenstandarddansCalamus.Vous connaisseztous le célèbrepresse-papiers interne à Calamus? Très utilepouravoir une(quasi)infinité decopier-coller mais pas toujours très pratiquepuisquel’on aimeraitpouvoir sauvegar-der cepresse-papier. Leséditeursde pu-blicationstypesrevues,fanzines,rapport,etc. pour lesquelsune maquetteest né-cessairepousserontun grandouf desou-lagementcar Liberty permetde sauve-garderl’ensembledupresse-papiersdansun fichier, chargeableultérieurementetmodifiable à volonté. Il devient faciledesecréerdesbibliothèquesd’éléments,d’icônes,... Si son prix est plutôt élevé(plus de 500Fpour uneseulefonction),les professionnelsne se poserontmême

pas la questiontant il leur fera gagnerdutemps.Un bémolcependant,maiscelaestpeut-êtredûauxmachinesdetest(Ha-dès et Mac), puisqu’il sembley avoirdes conflits de palette.De ce fait cer-tainsélémentssauvegardésneserontpasrechargésplus tard avec la mêmeappa-rence.Plutôt génant,cebug semblepro-venir d’incompatibilitésavec le vieillis-sant moteur vectoriel de Calamus.Unversion1.01deLiberty amélioredéjàceproblèmemais ne le résoudpas totale-ment.A vrai dire, il seraplus judicieuxd’attendrela prochaineversionde Cala-musà sortir en2002.Un modulequi de-viendravite indispensable.Distribué enFranceparCybèleMaiaGraphique.

MagicSystèmed’exploitationmultitâchepourAtari, premièrepartie.

MagiC : toute la saga!

MagiC : le système d’exploi-tation multitâches destinés à tousles Atari (du ST aux Hadès et Mi-lan).Présentation Sachez cependantqu’il en existe trois versions: une spé-cifique Milan, unepour le Hadèset uneautre pour toutes les autresmachines.Disponible sur CDRom, il comportequelquesutilitairesenbonusainsiqu’unedescriptiondu fonctionnementdu fichierde configuration,magx.inf. Ce dernierfichier aurabesoind’être édité avec unéditeurde texte pour choisir notammentd’utiliser un logiciel précis pour visua-liser des applications précises.Mêmesi l’on s’en sort aisément,il est quandmêmeregrettablede ne pasavoir prévuun fonctionnementplus pratique, sousforme de menu par exemple. Si Ma-giC est le systèmed’exploitation, il fautpenserà lui adjoindreun bureausym-pathique.Celui fournit en standardavecMagiC est Magxdesket ne laisse pasun souvenir impérissable(et esten alle-mand).Heureusementun deuxièmebu-reau,en l’occurenceJinnee,estlui aussifourni. Nous vous conseillonsd’utiliserce dernier tant son confort d’utilisationestappréciable.Il comportetoutcequ’unbureaumodernesedoit deposséder: jolilook, bloc-notes,multiplesoptionsallantde la configuration des fenêtres(pos-sibilité de les forcer à apparaîtreà unendroitprécis,de modifier le fond de lafenêtre),gestiondesnomslongs,etc. Ils’installedepuisMagiC. De plus MagiC

estmaintenantfourni avecMagiC Scrip-ter le proche cousin de Apple Script.C’estun interpréteurdescriptqui permetd’automatiserdes tâches comme allercherchersescourrielsà telleheure,enco-der automatiquementdesMP3 ou touteautrefioriture agréable.Aniplayer (testédansce numéro)est distribué lui aussidansle packageMagiC et est livré avecpasmal de scripts.SousJinnee,avecunclic droit sur un fichier (ou dossier),unmenu contextuel apparaîtrapermettantd’apportedesmodificationspar le biaisde scripts.Pour les ataristeshabituésausystèmemonotâcheTOS, il faudrapen-serà fermertoutessesapplicationsavantde quitter MagiC. Autre conseil, cer-tains logiciels occupentpar défaut toutela place mémoire disponible (Calamusau hasard),il faudradoncaller modifierlesparamètresinternesà ce typedepro-grammeafin de laisserde la placeauxautres!

MagiC... Mac : et le plus rapide desAtari devint un Mac. . .

Magicmacest un systèmed’exploi-tation pour Macintosh, fonctionnantenparallèleavec MacOS.C’est-à-direquel’on peutbasculerd’un systèmeà l’autreparPomme+WmaisMagicmacn’estpasunprogrammequel’on exécutedansunefenêtreMac. Une fois sousMagicmac,MacOSestentièrementmasqué,et vice-versa.Magicmaca l’indéniableavantaged’être,auchoix,coopératifoupréemptif!Il suffit pourcelade le configurer, via le

CPXMagiCTimesliceet le tourestjoué.Le modepréemptifdivisele tempsdetra-vail du processeurentretoutesles appli-cationsactives.Ainsi, il est possibledecompiler un scène3D sousPOV, d’uti-liser son traitementde texte favori touten écoutantdesfichiersmp3! Alors quele modecoopératifpermetdelancerplu-sieurs applicationssimultanémentmaisseulel’application active utilise le pro-cesseur. Cellesgéréesen tâchede fondsontalorsgelées.Cederniermodeestce-lui utilisé par MacOSet autantdire quece n’est pas la panacée...Revers de lamédaille,le préemptifutilise en généralplus de ressourcesmachinesmais,alorsque le multitâchespréemptifde MacOSX met un G3 à genoux,celui de Ma-gicmac est plus rapide que le coopéra-tif de MacOS 8. Impressionnant! Ma-gicmaca besoinde MacOS.Il se nour-rit de lui. D’ailleurs, on ne peut le lan-cer que depuis ce dernier et en aucuncas faire démarrerla machineà partirde Magicmac. En effet, il utilise Ma-cOSpour tout ce qui estgestionde mo-dem, de carte graphique,d’imprimante. . .En fait le fonctionnementde Magic-macesttel quel’on n’a plus aucunpro-blèmepour savoir, commec’était le cassurAtari (et ça l’est toujours),s’il existeun driver adaptéà tel ou tel périphériqueavantdel’acheter: onutilise touslesdri-versMac,qui, bienquemoinsnombreuxque sur PC, couvrentune grandeéten-duedespériphériquesexistants.Entermedeconfiguration,lesprincipalestâchesà

9 Tests

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

effectuer serontde déterminerla quan-tité de mémoireà allouer à Magicmacet quellesvont être les partitionsrecon-nuessousMagicmac.Celapeutêtreunepartitionphysiqueoubiensimplementundossier! Il ne faut pasnon plus oublierd’insérer un CD dansson lecteur pourqueMagicmacsachequevotreMac pos-sèdeunlecteurdeCD! Eneffet,surAtaril’icône du lecteurCD est toujours pré-sentà l’écran mêmequandil n’y a pasde CD d’inséré,ce qui n’est pas le cassur Mac où l’icône apparaîtaprèsinser-tion. Une suite logiqueà ce qui précèdeest de penserà insérerun CD multis-sessionafin d’allouer un icône de lec-teurpourchaquesession.Sinon,unefoissousMagicmac,vous ne verrez que lapremièresession.MagiCMac est un lo-giciel traduit à 99% en français. Il neresteguèreque quelquesmenusen al-lemand (on se demandebien pourquoid’ailleurs...)qui ne poserontpastrop deproblèmes.Pourplusderenseignements,il convient de bien lire la doc de Ma-gicmac traduite en françaispar EuropeShareware,qui reprendpointparpoint laversionallemande.Mais MagiCMacuti-lisé seulnedonnerapasencoresapleine

puissance.Un logiciel quasimentindis-pensableàsonfonctionnementestNVDIversion 5 (testédansce numéro)qu’ilconviendrad’acquérirséparément.(ma-gicmac.jpg)

En bref

En résumé,les ataristesen mal depuissanceetqui ontenvie depouvoir res-ter dansla courseauDVD et tout le tou-tim trouverontlà unesolutionimparablecombinantles avantagesindéniablesduMacintosh ne serait-ceque par le faitquecettemachinen’estpastombéedansl’oubli pourle grandpublic(celasignifie,desplug-ins,peu de problèmepour na-viguersur Internet(Flash. . . ), et surtoutêtre certain de pouvoir utiliser les der-niers périphériquesUSB, Firewire sanstropdesoucis)et lesavantagesdumondeAtari commeune optimisationpousséedeslogicielsgarantissantunerapiditédetraitementincroyable,la présencede lo-gicielssympaenmargedela grandedis-tribution et qui font le charmedesma-chinesditesalternatives,quelques(il enrestepeumalheureusement)grandslogi-cielscommerciauxincluantdesfonctions

sanséquivalentsur aucunemachinequecesoit (Calamusparexemple)etunecer-taine fiabilité. Et puis, le Macintoshat-tire de plus en plus d’ataristes.Quedirealorsde la présencede logiciels commeiCab (version mac du navigateur webCab(CrystalAtari Browser))encenséparla pressepoursarapiditéouencoreRain-bow Painter version remaniéede Rain-bow2 trèsconnusur Falconnotamment.Magicmacseprésentedonccommela so-lution idéale de compromiset se justi-fie pleinementà l’heure actuelle.C’estunesolutionpermettantagréablementdefaire perdurer"l’esprit Atari". De plus,uneversion6.2estprévueprochainementet MagiCMacseracomplètementréécritpour Mac OSX ! Pourfinir, un conseil:ne laisseztournerquele minimumd’ap-plicationssousMacOSen mêmetempsqueMagiC car les plantagesserontplusfréquents.De mêmeMacOS9.1 sembleposerquelquesproblèmesde compatibi-lité puisqueMagiC nécessiteun patchpour fonctionneret deslogiciels commeEmailer ne fonctionne plus alors qu’ilfonctionnait sur la version immédiate-mentantérieureau9.1

TESTAMINET Le DP Amigapar Jean-PhilippePinon

L’Amiga ne serait peut être plussi le domaine publique n’avait pas étéla pour combler le manque de pro-grammesévident durant cesdernièresannéesd’incertitudes. (Très) bref tourd’horizon du DP Amiga ce mois-ci.Ces derniers temps il est remarquablede voir que l’Amiga revient petit à petitgrâceà desprojetsdeplusen plusnom-breuxcommeles cartesPowerpcou lesfameusescartesZorro/Pci enfin dispo-nibles.Ceci n’est sûrementqu’un débutcard’autresprojetssontencourscommel’Aone par exemple (voir par ailleurs).Alors ne désespérontpas de voir reve-nir notremachinepréféréesur le marchécarelle le méritebienet ceseraitunesu-perberécompensepour tout cesutilisa-teurspassionnésqui ont supportéet sup-portetoujourscettemagnifiquemachine(ndlr : Alleluia!). Le domainepubliqueregorge de programmesqui couvrentquasimmenttousles domaines.Certainssont de qualités quasi commercialeetd’autresne valentguèrela peinede s’yattarder, maisceconstatestvalablepourtoute les plateformes.Depuislongtemps

déjàles"Amigaïstes"onlineontpourha-bitude de se fournir en programmegra-tuits ou à faible coût sur le site Aminet(http ://de.aminet.net/aminet/) qui dis-posede plusieursmiroirs un peupartoutdans le monde. Cette rubrique tenteradonc de vous faire découvrir quelquesfreewares ou sharewares récents.Mal-heureusement,cemoisci n’a pasététrèsricheennouveautéset le tempsm’a man-quépour faire un dossiercomplet.Maisnevousinquiétezpasla rubriqueAminetserabienpluscomplètedansle prochainnuméro.

QuickFile_3.27.lha

QuickFileestunepetitebasededon-néesaux possibilitéssurprenantes.Vouspouvez mélanger textes et images leplus simplementdu monde. Quelquesexemplessont livrés avec l’archive. Lacréationd’unebasededonnéeset trèsin-tuitive et les index sontau rendez-vous.Une interface Arexx offre pas mal depossibilité à ce programme.Cependantattentioncet utilitaire ne fait paspartie

du DomainePubliquemaisestlibrementdistribuablesouscertainesconditionsqueje vous invite à lire dansla notice.Cecidit mêmesi l’interfacegraphiquen’estpasdesplus bellesce logiciel risquedene plus vous quitter une fois que vousl’aurezessayé.

Diamchal.lha

Une espècede labyrinthe, un petitpersonnageenformedeboule.Mission:récupérerles"diamants".Pourcefaire,ilvousfaudraramasserdesclésqui ouvrentdesportes(ndlr : Un jeu pour intellec-tuelsen définitive!. Le joystick estobli-gatoire et le jeu qui doit sûrementêtreprogramméen AMOS, ne cessedèssonlancementde faire patiner mon disque. . .C’estmignonmaisje detestelesaccèsconstantsur mon dur. Jele met doncaupanieret je lanceDetrisqui lui aumoins,est"OSFriendly. Deplus,il nepassepassontempsà sollicitermondisquedur.

10 Tests

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

Detris.lha

Tiens encore un tetris n’ayant pasgrand choseà me mettre sous la dentpour le momentje vaistout demêmees-sayer. Sansêtre bien original, le jeu selancedansunepetitefenêtresurle Work-Bench.Surprise! le jeu estvraimenttrèsagréableet sonergonomienefait pasdé-faut. Vous avez la possibilitéde redéfi-nir les touchesdu clavier ou encoredejouer à l’aide de votre joystick. Presquetout est redéfinissablecomme les cou-leursdespiècesparexemple.C’estdoncunbonpetitjeuqui trouverasaplacedansun coin du WB et quevousaurezplaisirà lancerpendantune impressionou uneautreactivité de votreAmiga. De plus ilest entièrementgratuit puisquel’auteurne demandequ’un e-mail pour vousen-

registrer. Alors pourquoisepriver?

Detris, le 231175meTetris dela création

A la prochaine

J’aurai aimé vous présenter Pf-paint_V26 1 mais celui-ci est tellementcompletque je préfèrevousen parler laprochainefois. Il mérite vraiment quel’on s’y attardemais rien ne vous em-pêchede le cherchersur Aminet pourl’essayer. Pour les personnesne dispo-sant pas encored’un accèsinternet, illeur est possiblede commanderles fa-meux cdrom Aminet qui sont en réalitéunecompilationde ce qui se trouve surle site du mêmenom. De plus le cdromcontientsouventunprogrammecommer-cial qui estoffert, commeparexemplelejeuCapitalPunishmanpourle numéro41maisje vousenparleraipluslonguementla prochainefois. En attendantsavourezbienvotrenouvellerevue:-)

MESSENGERPRO 2.50Client Email etNewssousRiscOS

Il y a envir on deux ans, alors queMessenger en était arri vé à une ver-sion suffisamentstableet performante(la 1.40f),l’auteur décidades’attaquerà uneversion commercialede sonpro-duit, c’estainsi quecommençale déve-loppementde Messenger Pro, qui pro-fita donc desdernièresavancéesde laversion Freeware, mais qui bien sûr,fut doté de nouvelles fonctionnalités.On tr ouvera en particulier une basede bonnéede messagesintégrée,bapti-sée!MsgServe. Voyonscelaen détails!

Les nouveautés

L’arrivéede la version2.50,au moisdeMars2001apporteencoredenouvel-lepossibilités.Les changementsvisibles.Onpeutdéjàenvoir dansla fenêtreprin-cipale(affichagedesgroupes),avecl’ap-parition de quelquesIcônessupplémen-taires,utiliséesen particulieren relationavec!Msgserve. Mais c’est en ouvrantla fenêtred’un groupeque la différence

se fait vraiment sentir! Les messagesnon lus sontrepérésparunepetiteicônereprésentantune enveloppe(jaune)tim-brée,si le messagecomporteun/desat-tachements,cetteicôneprenduneformearrondie/ovalisée.

Gestiondesmessages

Les messageslus, sont eux, symbo-liséspar une feuille écritenoir sur fondblanc,aveclesvariantessuivantes:Avecattachement(s), unefeuille a fondjauneclair apparaiten superposition,enarrièreplan.marqué "Requiring Attention" , undisquerougeapparaîtsurla "feuille".Répondu : un "check Mark" vert appa-rait, etc.A noterque le symboled’un Threadestlui aussimodifié selon que l’ensembledesmessagesqu’il regroupeaéténon-lu,partiellementlu, ou totalementlu.Options deGroupe. Lesoptions,enpar-ticulier pour l’affichage,sont réglables

pour chaqueGroupe,par le Menu "Dis-play -> Settings -> Edit". L’affichagepeutcomporterjusqu’à5 niveauxde tri,éventuellement"Reversed",ce qui per-metd’avoir lesmessageslesplusrécentsversla hautdela fenêtreetainsidemoinsavoir à naviguer avec les ascenseurs.On peutégalementchoisiruneSignaturepourlesmessagesenvoyés/répondusàcegroupe.

Strip Attachments. Cetteoption,ac-cessiblepar un menu,efface le(s) atta-chement(s)du messageactuellementaf-fiché; utile pour limiter l’encombrementdu DisqueDur unefois quel’on asauve-gardéle(s)fichier(s)attaché(s).A utiliseravecprécaution,toutefois.L’affichage desChamps. Ca c’est nou-veau.Si, par exemple,unepersonneré-pondà quelqu’und’autrepar "Mail", enfaisantune"CC" à uneMailing List, leschamps"To" et"CC"serontaffichésdansle "Top Panel"dela fenêtrelorsquevouslirez le messageen questionsur la diteMailing list.

1Version2.8actuellement

11 Tests

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

La boite d’envoi d’un messageap-paraît maintenantsousune forme sim-plifiée. En cliquantsur"Show AdvancedOptions", l’ensemblede toutes les op-tions apparaitalors, il estaussipossibled’avoir cette boite étendueen perma-nence en activant l’options correspon-

dantedans"Choices" -> "Advancedop-tions"."Request receipt". Demandéemaintesfois par les utilisateurs,cetteoption estmaintenantimplémentéedans la boited’envoi demessage,elle n’estactive quepour le messageque l’on veut envoyer.

Notez la présencedes boutons"Defer"permetde sauvegarderun messagequel’on esten train d’éditer afin de pouvoirenterminerl’édition plustard.

Groupeprincipal

"Spell" . Appellele vérificateurd’orthographepourle mes-sagequel’on vient d’éditer. La boîteétenduedonneaccèsauxchamps"BCC", "Reply To" ainsi qu’au choix de la signature(on peut en définir plusieurs),à l’activation/désactivation del’encodageMIME.

Les deuxoptions"Encrypt" et "Sign" ne sontdisponiblesquesi "PGP"a été"vu"par le Filer. Dansles "Choices",il y’auneoptionpermettantd’utiliser "GnuPG"à la placedePGP.

La Basede Messages

L’utilisation de !NewsBaserestepossible,mais il estpré-férablede faire importerlesMsgsdans!MsgServe, la basedeMsgsinclusedansMessengerPro,cecipermetd’avoir accèsàla ré-éditiondesmessagesqui setrouventdansla queued’en-voi, directementdepuisMessengerPro. De plus !MsgServeestplus rapideque !NewsBase.Notonsaussique !MsgServe

12 Tests

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

permetunegestionfacile desGroupes,par l’intermédiairede"Choices" � "Group management",en particulierpour chan-ger la duréed’expiration,maiscomporteaussidenombreuses

fonctionscommel’import depuis!NewsBase,parexemple.Laversion2.50offre unegestionpluscomplètedesdifférentsuti-lisateursdeMessengerquel’on peutavoir.

AMIGAMCControl Sauvegardesdesjeux PlaystationsurAmigapar Mc PtitNeO

MCContr ol, de Guido Mersmann,est un logiciel mailware (c’est à dir equ’il faut simplementenvoyer un emailpour s’enregistrer. Sympa,non?) per-mettant de gérer, charger, sauver etmodifier les sauvegardesde vos jeuxPSoneet Playstation.

Le lecteur deMemory Cards

Evidemment,Le lecteurde MemoryCardsn’est pas fourni de série sur lesAmiga et le logiciel tout seul ne suf-fit pas: il faut pouvoir lire et écriresurles Memory Cards.Si, si. J’ai person-nellement tenté d’enfoncer la Memory

Carddansle lecteurdedisquettesdemonAmiga mais sansgrand résultat...Vousavezdoncla possibilitédesuivre lesins-tructions donnéesdans la doc de MC-Control (en nanglais,of course)et fa-briquer vous-même,pour quelquesdi-zainesdefrancset un peudemotivation,un lecteurde Memory Cardspour votreAmiga. Plusieursversions sont dispo-nibles, connectablesrespectivementsurlesportsparallèleou lecteurdisquettedel’Amiga (cettedernièreversionest inté-ressantecar le lecteurutilise l’alimenta-tion de l’Amiga et sebrancheà un portmoins fréquemmentutilisé...). La docu-

mentationestassezbienconçueetil n’estnul besoind’être agrégéen électroniquepourpouvoir s’ensortir, le montageétantrelativementsimple.Vous pouvez fabri-quer, si çavouschante,uneversionmul-ticonnecteursrendantpossiblela gestionde 4 Memory Cardsen simultané! Ce-pendant,le plus délicat dansla réalisa-tion d’un lecteur maisonétant de trou-ver ou de fabriquerun connecteurpourla Memory Card(à vousde dégoterunePSXayantrendul’âmeoudesacrifierunquadrupleur),cetteversion familiale dulecteurestà reserver auxpluscourageuxd’entrevous:-)

PatchezvosjeuxPsx!

Aller giquesau bricolage?

Mais quelesallergiquesaubricolagese rassurent,MCControl est égalementcompatibleavec quelquespériphériquescommerciaux(ouf ;-)), à savoir le PSX-Port(testédansBoing11),accessoireex-clusivementdestinéà l’Amiga etpermet-tant d’y connectermanetteset MemoryCardsPlaystation(vous aurezalors be-soin d’un quadrupleurPlaystationcar lePSX-Port lui-même ne possèdepas deconnecteurMemory Card), et le DEX-Drive, qui est un lecteur pour PéCé.Ilestànoterque,contrairementauresteduprogramme,le pilote pourcedernierpé-riphériqueestshareware(il vousencoû-tera10DM pourla versioncomplète).Le

programme(aprèsl’ef fort, le réconfort).

LecturedesMemory Cards

L’accès à la Memory Card est as-sez rapide et la plupart des cartesmé-moire sont reconnues,mêmeles cartesspécialesqui contiennentun plus grandnombrede"blocs"quela normale(c’est-à-dire 15). Cependantune de mes Me-mory Cardn’est pasreconnue...Le plussûr est d’utiliser les Memory Cardsho-mologuéespar Sony. Sinon, il faut tes-ter différents réglagesdes préférencesde lecture. Détail agréable,ceux desmarquesles plus courantessont préen-registrés.MCControl esttrèscomplet.Ilest bien sûr possiblede lire et d’écrire

les "blocs" descartesmémoire,maisonpeut aussiles sauvegardersur le disquedur, sousdifférentsformats : la sauve-garded’un seul jeu ou le contenuentierdela MemoryCardpeuventêtreenregis-trés.

Formats supportés

De nombreuxformats sont suppor-tés: mcd,vgs,gme,psm,psx,mem.Lacompressiondessauvegardesest renduepossiblegrâceau supportd’XPK. Unefonctionintéressantepermetaussideres-taurerdessauvegardeseffacéesacciden-tellementsur la MemoryCard,pour peuque rien n’ait été enregistré par dessus.

13 Tests

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

On peut égalementmodifier les sauve-gardesau moyen d’un convertisseur, cequi permet de transformerune sauve-gardedela versionjaponaised’un jeu encelle de la versioneuropéennedu mêmejeu (pratiquelorsqu’ontrouvedessauve-gardesétrangèressurle net)...

Patchezvossauvegardes!

Il y a aussiun manipulateurpermet-tant, comme vous ne vous en doutiezpas,demanipulerlessauvegardes(gniarkgniark;-)). Ainsi, pour peu qu’un patchait étéécrit pour le jeu choisi, il devientpossiblede modifier très simplementlenombre de vies, de points, etc... Vouspouvezaussiécrirevosproprespatchessivousavezquelquesnotionsde program-mation (pas comme moi, donc). Autrefonctionnalité intéressante,MCControlgèreautantde"MemoryCardsvirtuelles"

quenécessaireet supportele drag’n’dropdessauvegardesentreles différentesfe-nêtres.Petitplusqui fait tout le fun, l’au-teur a récemmentinclus la reconnais-sancedespetitesicônessymbolisantlessauvegardes,et il est mêmepossibledeles sauvegarderau format if f :-) (dansladernièrebeta).Cesimagesservent aussid’icônespardéfautpour lessauvegardescorrespondantes.Mais le fin du fin, c’estune basede donnéesinterne,régulière-ment mise à jour, permettantau pro-grammede modifier les titres peuexpli-citesdecertainessauvegardes.Ainsi unesauvegarde intitulée "GC" est affichée"Guardian’s Crusade"...quedemandelepeuple?

Conclusion: du tout bon?

MCControl est utilisable avec toutAmiga sous OS 2.0, mais la gt-

drag.library v3.2+ est nécessairepourpouvoir utiliser le drag’n’drop, et cettedernièrene fonctionnequesousOS 3.0ou supérieur. Le programmeconsommepeudemémoire.MCControlestlocalisédansdenombreuseslanguesdontle fran-çais. C’est l’outil indispensabledesac-crosdela Playstationqui veulentconser-ver leurs encombrantsreplaysde GranTurismo2 ouqui veulenttrichersansAc-tion Replay:-) Si vousêtesdansl’un oul’autre de cescas,je ne sauraisquetropvousrecommanderceprogrammeaurap-port qualité/priximbattable,à condition,bien sûr, d’être un fan de Mac Gyver,sansquoidesdépenses(raisonnables)se-ront nécessaires.Personnellement,Macmedoit tout cequ’il saitdoncje n’ai paseu de grandesdifficultés...;-). Dernièreversionendate: v1.59Siteofficiel (enanglais).http ://mccontrol.online.fr

DOSSIER: L’HISTORIQUE AMIGAIl faut avoir vu un amigaïsteutiliser

sonAmiga pour comprendrequele lienavecsamachineestvraimentspécial.Audelà de la passionqui anime cette "es-pèce"rarede la jungle qu’est le mondeinformatique,l’Amiga resteunealterna-tive viable au mondeaseptiséet parfoisbien fadede"qui voussavez" . Certains,bienmal informés,pensaientd’ailleursàtort que l’Amiga avait rejoint le muséed’histoire de l’informatique, rayon "dis-parus".Rempliesd’humilité faceà un sivastesujet,les lignesqui suiventsepro-posentde retracerl’histoire tourmentéede l’Amiga jusqu’àaujourd’hui.Portraitd’unemachineatypique.

1982: un projet...excitant!

L’aventuredébute en 1982, lorsque3 investisseursaméricainsdécidentd’in-vestir 7 millions de francsdansun "pro-jet excitant" : l’informatiquesembleêtreunebelle voie! La société,alorsconnuesousle nom"Hi-Toro", décided’engagerdesspécialistesdu domaine.C’est ainsiqueRJMical, Carl Sassenrathet surtoutJay Miner, alors chez Atari, rejoignentl’équipe. Ce derniervenait d’achever laconceptionde l’Atari 800 et voulait dé-sormaiss’investir dansun projet de ma-chine16 bits à basede68000,le fameuxprocesseurde Motorola. Les sommesdéjàinvestiesdansla conceptiondu 800

et le prix élevédela rametduprocesseurontcoupécourtauxdiscussions.Atari neveut pasentendreparler de ce projet etJayMiner décidede quitter la boutique.Celui ci débarquedonc chez Hi-Toroavec un projet ambitieuxen tête.L’idéedes investisseursest alors de concevoir"une consolede jeux haut de gamme".La compagnie,rebaptisée"Amiga" estconstituéede personnespassionnéesparce projet. Tout ce beaumondese metalorsautravail, y comprisle chiendeJayMiner, qui selon l’anecdote,trotte dansles locaux! Rapidement,le prix doit êtrerevu àla hausse.Le développementcoûtecheret il fautélargir le domainedecom-pétencede la machinepour assurersonsuccès.L’idéeinitiale deJayMiner prendforme!

L’Amiga 500: naissanced’un mythe...

En1984,lepremierprototypeestpré-sentéau"ConsumerElectronicShow" deChicago,un des plus gros salon infor-matiquede l’époque : de grossescom-pagniessontprésentes,notammentCom-modore...La machinefait forte impres-sion avec la démo Boing représentantla désormaiscélèbre boule quadrilléede rouge et blanc rebondissantsur ellemême.

Lesfinancessontalorsdansle rouge.Lescapitauxdedépart,largementdépas-

sés,ne suffisent plus et il faut trouverun nouvel investisseur. JayMiner penselogiquementà Atari. Tramiel dirige àl’époquela sociétéaméricaineetsaitper-tinemment qu’Amiga n’est pas réelle-mentenmesuredenégocier.

500000dollarssontprêtésetTramielpropose1 $ paraction.Commodorepro-posebeaucoupmieux et rachèteAmigacetteannée.L’Atari ST débarquesur lemarchéen1985!

L’Amiga1000: l’ancêtre!

Le premierAmiga, l’Amiga 1000,arriveenfin en 1985, suivi du 2000 en 1987.Cettemêmeannéesort l’Amiga 500, in-tégrant l’ensemblede l’ordinateur dansun mêmeboîtier, à l’image du Commo-dore64.

. . .Test 14 Dossier. . .

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

Une machinepuissanteperçuecommeune"consolede jeux"

L’Amiga 500resteaujourd’huilama-chine qui aura laissé le plus de sou-venirs dansla tête desutilisateurs.Quise souvient du marché ludique du Pcà cette époque : écran monochrome,soninexistant? La machinede Commo-dore est donc baséecommel’Atari STou le Macintosh,sur le fameux68000de Motorola. Le systèmeAmigaOs,ra-pide, compact,multitâchepréemptif,re-prendla philosophied’Unix toutenétantplus facile d’accès.Puissante,assistéepar desco-processeursgraphiqueset so-nores,cette machineest (malheureuse-ment?) rapidementperçuecomme uneformidable consolede jeux! Le scrollhard, la palettede 4096couleursou en-core le processeursonore,baptiséPauladonnentnaissanceàdesjeux incroyablespourl’époque.

Le fameuxAmiga500

Qui n’a passouvenirdelonguesnuitspasséesdevant DungeonMaster, de par-ties acharnéesà Lotus jusqu’à 4 heuresdu matin ou encoredu voisin maudis-santla dernièredémoAmiga tournantàplein volumesur la chaînehifi ? Sesper-formancesgraphiquesen faisaientéga-lementun formidableoutil pour le gra-phisme à l’époque. L’austérité des Pcjoueparadoxalementenleur faveur. Mal-gré des performancesnettement infé-rieures, le Pc est perçu comme unemachine"professionnelle".Quoiqu’il ensoit, l’Amiga coule des jours heureux.Les années1988et 1989voient le mar-ché du 500 exploser, en grandepartiegrâceauxperformancesdansle domainedes jeux et du graphisme.En 1990, àl’instar du STE chezAtari sort l’Amiga500+, proposantune évolution du 500sanstoutefois être révolutionnaire.Lesdeuxcompagniescontinuentde jouerauchatetàla souris.A cepropos,le PDGde

CommodoreFrance,FranckLanne,dé-clare à l’époqueavec un léger soupçonde parano: "J’ai toujourscru quele butd’Atari Franceétaitd’empêcherle déve-loppementdeCommodore!".

Entr e demi-succèset échecs

Le CDTV, premiermicro équipéenséried’un lecteurde CD-ROM, est dé-voilé l’annéesuivante.Le designestaus-tère, le logo est absentdu boîtier, lamachineperdantmalheureusementla re-connaissancedesutilisateursAmiga. Deplus, les logiciels sont rares et le prixélevé: le CDTV n’auraguèrele tempsdes’imposeret l’échec est retentissant.En1992,l’IDE, standardsurPc,fait sonap-parition avec l’Amiga 600 qui débarquesur le marché.Commodoredévoile lefameux chipset graphique’AGA’ (Ad-vanced Graphics Architecture) capabled’afficher 16 Millions de couleurs.Lapremièremachineéquipéede ce chipsetest l’Amiga 4000,unemachinehaut degammeéquipéed’un 68040et visant lemarchéprofessionnel.Le nouveausys-tème AmigaOS 3.0 fait égalementsonapparition.

Dansle hautdela gamme: l’Amiga4000.

1993 : On prend les mêmeset on re-commence?

PourNoël 1992sort le 1200qui veuttoucherunlargepublic.A basede68020,donc compatibleavec l’Amiga 500, etéquipédu chipsetAGA, la machineseplacedansun créneauprochedu Falcond’Atari. La guerreAtari/Amiga est ellerepartiepour un tour? Pas tout à fait :moins puissanteque la machined’Atariqui estéquipéed’un DSPet d’un 68030,elle estnéanmoinsplusabordableet sonarchitectureest plus ouverte grâceaux

slots d’extensionpermettantfacilementl’ajout decartesaccélératrices.

L’amiga1200

Cescartes"filles" se branchenten effetfacilementsurlacartemèreetremplacentle processeurd’origine. La présenceenstandardde slots IDE permetégalementde s’équiperd’un disquedur du mondePC.La machinepossèdedoncdesquali-tés,maisla concurrenceestrudeavec leFalcon et surtout le PC,qui ne cessedegagnerdu terrain. La dernièremachineestampillée’Commodore’,le CD32,suiten 1993. Il s’agit d’une console32 bitséquipéed’un lecteurde CD ROM et ca-pable de lire des vidéos en FMV(FullMotion Video).Cettemachineestbaséesur le hardware du 1200 mais avec unchipsetsupplémentairebaptisé"Akik o",améliorant la 3D. Malgré ces perfor-mancesprometteuses,le succèsest toutrelatif : la machine,sous exploitée, sevendmal.

1994: Le déclin s’amorce

Jay miner nousquitte en 1994.Fal-lait il y voir un signe? Toujours est ilque cettemêmeannée,Commodoreestmis en liquidation judiciaire. Les éven-tuelsrepreneurssontnombreux,maisau-cune offre concrèten’est proposée.Lenom de DELL circule, mais c’est fina-lementla sociétéallemandeEscom,ap-paremmentpleinede bonnevolonté,quireprendla boutique.Escomprometentreautrede faire passerl’Amiga à la tech-nologieRisc.Lesgrandsprojetstombentpourtant rapidementaux oubliettes.Onpeut à cetteépoquetrouver simplement

. . .Test 15 Dossier. . .

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

des 1200 accompagnésde logiciels oud’un modempoursurfersurinternetàbasprix.

Heureusement, plusieurs sociétéscommeApollo, Mtech et surtoutPhaseV produisentdes cartesfilles accéléra-tricesà basedesprocesseurs68030,040et 060 pour toute la gammeAmiga. Du600 au 4000,unemise à jour partielledu hardware est donc possible.La so-ciété françaiseAtéo développe l’AtéoBus,proposantdesconnecteursISA pour1200.Mais le chantdessirènesest tropfort, et les utilisateurs commencentàquitter la plate forme pour le côté obs-cur... La sanctiontombeen1997: Amigachangeunenouvelle fois demain.Gate-way, le géantde l’informatique, devientle nouveaupropriétaire.Amiga Inc., em-menéepar Jim Collas et Jeff Schindlerestcrééecetteannée.

Amiga, Haage&Partner et PhaseV : leloup, la chèvreet le chou...

Alors que les propriétairesd’Amigapossèdetouslesdroitsmaisqu’aucundesprojetsn’aboutit,PhaseV fait doncdou-cementévoluerle hardware.Fin 1997,lasociétéallemandedévoile enfin les Cy-berstormPPCet sonnoyau "Power Up".Il s’agit des premièrescartesPowerPC(PPC) pour Amiga, famille de proces-seurséquipantdéjà les Mac à l’époque.Pour se procurer ces cartesà basede68060et de PowerPc604, il suffit alorsdesortirsonchéquieretdegrincervigou-reusementles dents: l’addition est sa-léeet peutatteindreallègrementles6000francs! La faiblediffusionet la présencededeuxprocesseursexpliquentenpartiece prix. Paradoxalement,le 68060 pré-sent sur certainesde ces cartesgonfledavantagele prix que le processeurPo-werPC : ce microprocesseurn’est pasproduit en grandequantité- il n’y a ja-mais eu de Mac à base de 060 - etseule une usine Motorola le produit àun rythmeanémique.Cescartesdonnentpourtant un élan nouveau au mondeAmiga : les programmesPPCsont tousles jours plus nombreux,et le systèmesemblese diriger tout doucementversce standard.De plus, pour les posses-seursde1200,lescartesgraphiques’Bvi-sion’ pourA1200permettentdes’affran-chir duchipsetAGA, désormaisdépassé,et d’accéderà l’accélération 3D sans

l’achat d’un coûteux "fond de panier"Zorro (la normesur Amiga). Cescartesse connectenten effet sur le slot spé-cial descartesPPCet sont équipéesduchip 2D/3D deTexasInstrument/3Dlabs,le "Permedia2".

PowerPc? Euhton chéquier, je remplisl’chèque!

En 1998, dansune boutiqueamiga,on peuttrouver cescartesPPCpour desprix variant de 2500 à plus de 7000francs( !). LesBvisions(A1200)et Cvi-sions (A4000/A3000) sont disponiblespour environ 1500francs.Malheureuse-ment, le gain apportén’est paspropor-tionnel à l’allègement du compte ban-caire: AmigaOsestécrit pour 68K et lesystèmedit "compagnon"relèguele pro-cesseurPowerPcau rang de "superco-processeur".

Pendantce temps,la sociétéHaage& Partner, déjà responsablede produitcommeArt Effect (retouchephoto),faitévoluer AmigaOS,proposantsonnoyau"WarpOs", malheureusementincompa-tible aveccelui dePhaseV, "Power Up".La situation est paradoxale: alors quele marchéAmiga ne secessede se res-treindre,lesprincipauxacteurssontinca-pablesdes’entendre!

Haage& Partner et PhaseV sont surun bateau...2

Malgré lesannoncesdecartesà basedes"prestigieux"G3/G4,PhaseV coulefin 1999.Le coup est dur pour la com-munauté: la sociétéqui faisait réelle-ment figure de pionnier dansle mondeAmiga déposele bilan. La compagnieallemandeDCE assure(mal) le SAV etl’écoulementdesstocksdescartesPhaseV avantd’entreprendreunenouvellepro-duction.LesBvision sontà nouveaudis-ponibles l’année suivante, mais il fautdésormaiscompterdansles 1800francspour acquérirune de cescartes! Haage& Partner semblealors avoir le champlibre avecsonnoyauWarpOS: la version3.5 d’AmigaOSestd’ailleurs disponiblecettemêmeannée,proposantnotammentles’indispensables’pourinternet.

Les projets "G3/G4" : "J e les ai vusScully !"

Malgré tout, on croit encore auxautresprojetsambitieuxannoncés: cartesfilles accélératricesAmijoe G3 (Meta-box), Boxer, cartemèreIwin... Malheu-reusement,ces annoncesont plus dé-chaînéles intervenantsdes newsgroupsque le marchéAmiga. Les cartesaccé-lératricesAmijoe G3 sontsanscessere-pousséeset le Boxer, carte mère com-plète, est aujourd’hui devenu, à tort ouà raison, un sujet de plaisanteriedansla communautéAmiga. La société"fan-tôme" Iwin, retourne rapidementd’oùelleestvenue,c’estàdirenullepart! Lesprojetsannoncéssemblaientde toutefa-çonbientropambitieux.

Pendant ce temps chez Amiga, on ré-fléchit beaucoup...

Aprèsunebonnecuredevitaminesetdesvacancesàla montagne,onsesentenformechezAmiga,alorsforcément,on adebonnesidées. . .

Fin 1998,Amigaannoncequele pro-chainsystèmeAmiga seraQNX. CetOsse rapprochede la philosophieAmiga(compact, stable, rapide...) et l’équipede QNX estconstituéeà 70% d’anciensamigaïstes.L’annonceest donc promet-teuse,mais une nouvelle fois, le pro-jet tombeà l’eau : QNX est abandonnél’annéesuivante! Amiga, qui n’en finitplus d’annoncer, présentealors le pro-jet "MultimediaConvergenceComputer"(MCC) qui commeson nom l’indique,devait êtreéquipédesdernièresinnova-tions en matièrede multimédia.Le sys-tème est basésur Linux, le processeurest inconnu mais le nom de Transmetacircule. C’est presquesanssurprisequel’on apprendfin 1999 que le MCC estabandonnéà son tour. Amiga frôle dé-sormaisle ridicule : lesmultiplesrevire-mentsdepolitiquediscréditentla société.Gateway, dontla qualitédesidéesestdé-cidémentinversementproportionnelleàsesmoyensfinanciers,n’apporterafinale-mentrien à la communautéAmiga, lais-santen outreunetâchebien hardueauxéventuels"repreneurs". . .

2H&P poussePV à l’eau . . .

. . .Dossier 16 Dossier. . .

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

Aux C.. Gateway! Le pouvoir auxvrais Amigaïstes!

La tête de la compagnie changeune nouvelle fois en Janvier 2000. Per-sonnene s’en plaindracettefois. La so-ciétéAmino Development,emmenéeparFleecy Moss et Bill mac Ewen rachèteAmiga. La nouvelle politique s’orientedésormaisversle software,la productiondu hardware étant confiéeà des parte-nairesqualifiés (Eyetech,Bplan). Rapi-dementun partenariatest annoncéavecTao-Groupqui seraresponsabledunoyaude l’Amiga DE (Digital Environment).Son système"Elate", annoncécommela basedu futur AmigaOsou AmigaDE(pour Digital environment)pourraaussiéquiperles assistantspersonnels(PDA),les mobiles, les boîtiers de connexionsà internet, etc. Le concept de "digi-tal convergence" fait ainsi son appari-tion chez Amiga. Sur ces machines,lesystèmepourra fonctionneren natif ous’exécuterde façontransparenteà partird’un OShôte.Côtémicro,onsaitaujour-d’hui quedansun premiertemps,il ferapartieintégrantedesprochainesversionsdel’AmigaOSactuel.L’idée sembleatti-rante: utiliser un AmigaOSredynamiséet amélioré,l’AmigaDE intégrédefaçontransparenteau système.Ajoutons qued’aprèsles dernierséchos,la technolo-gie brevetéeparTao,s’inspirantdeJava,sembleprometteuse.

L’AmigaOne/AmigaDE : le verre àmoitié plein ?

A l’heure actuelle, les utilisateursAmiga constituentunecommunautédy-namiqueet (encore)enthousiaste.Toute-fois, il faut bien avouer que ses’parti-sans’ressemblentà un noyau d’irréduc-tibles: beaucoupd’utilisateursont quittéla plate forme, lasséspar les annoncessanssuite. Pourtantles derniersévéne-mentsnous permettentd’être raisonna-blement optimistes. En octobre 2000,Amiga Inc. annonçaitl’AmigaOne, enquelquesortele cahierdeschargesMI-NIMUM à respecterpour le standard

Amiga, et donc le support de l’Ami-gaDE. Ces futures machinesdevront,entre autre, respecterles spécificationssuivantes(spécifications’Zico’) :

– PPC,Arm, Mips, X86, etc.– Une carte graphiqueMatrox pro-

chainegénération– PCI,AGP, USB1.0– 64 Mo deRam– Firewire– DVD...Eh oui, le prochainsystèmepourra

tourner sur x86, avec les standardsdumonde PC! Les premières machinesAmiga à supporter ce standard de-vraient être les "AmigaOne" 1200 et4000 de la société anglaise Eyetech(http ://www.eyetech.co.uk). Cescartes,disponiblesavant l’AmigaDE, s’utilise-ront dans un premier temps avec unecartemère1200/4000pourun maximumde compatibilité.AmigaOsserad’abordémulé via le PowerPC de ces cartesavant que le systèmene deviennentPo-werPc natif. Les AmigaOne constitue-ront à termeunesolutioncomplète.An-noncéespour l’été 2001,ce matérielseprésentecommeunenouvelle basepourla prochainegénérationd’Amiga. Rap-pelonsque la plate forme matérielleac-tuelle (cartemère1200/4000)n’est plusfabriquée.

AmigaOs,AmigaDE, Linux, MacOSet... Mor phOS

Entre temps,les annoncesde hard-ware pour Amiga (1200/4000)se sontmultipliées: MediatorPCI(Elbox), Pre-dator SE (Eyetech), GrexPCI (DCE),carte filles Shark G3/G4 (Elbox), Ma-chinesBPlan... Aujourd’hui, le Media-tor PCI d’Elbox et le Predatord’Eye-tech sont bel et bien disponibles,per-mettant l’utilisation des cartesPCI peuonéreuses: Graphiques,son,réseau...LemarchéAmiga n’a jamaisautantbougéque cesderniersmois! Evidemment,laplupart des tâchescourantessont faci-lement faisablessousAmigaOs3.9 au-jourd’hui : Internet& réseaux,ICQ, re-

touchephoto,MP3, gravure de CD, bu-reautique...Leslogicielssharewaressontnombreux(voir rubriqueaamineta)et leslogiciels commerciauxcontinuentd’ar-river sur le marchéà un rythme, il estvrai, bien moinssoutenu: on penseévi-demmentauxnavigateurswebsousAmi-gaOs qui souffrent de la comparaisonavecd’autresplatesformes.Néanmoins,il est assezfacile de contournerce pro-blème.

Prenantle risqued’enfairehurlercer-tains,il fautsignalerquesi le besoins’enfait sentir, unemachineAmiga peutéga-lementtournersousLinux 68K ou PPC,disposantalors des développementsef-fectués pour Mac. Cette solution pos-sèdel’avantaged’être entièrementgra-tuite. MacOSest un systèmequi a tou-joursétébienémulésousAmiga,lespro-cesseursétantde la mêmefamille : 68ket depuispeu PPC.L’émulateurde Po-wermac,"I Fusion" est en effet dispo-nible depuisce début d’année.Evidem-ment,cessystèmessontassezgourmandsenressources,contrairementàAmigaOs.

Enfin,onnepeutparlerdesdifférentssystèmessanstoucherun mot de Mor-phOS, cet OS développé indépendam-mentd’Amiga Inc. Mêmes’il estencoreen version"Beta" et difficilementinstal-lable sur certainesmachines,ce systèmepossèdede sérieuxatoutspuisqu’il est100% PowerPCest "compatible"(com-patibilité WarpOs+émulationJIT 68K)avec AmigaOS. Une évolution dans lacontinuité que semble devoir suivre àcourt termeAmigaOS,désormaisdéve-loppé par Haage& Partner mais aussiHyperion pour le support 3D ou en-corel’équipedePicasso96,déjàrespon-sablede l’excellent systèmeRTG (sup-port cartegraphique)...

Les récentesannonceset le dyna-misme du marché actuel, même res-treint, permettentdonc d’être raisonna-blement optimiste. Le prochain rendezvous est pris pour 2002, avec la sortiedu couple PegasOS+MorphOSsuivi deAmigaoneet de l’OS 4.0 . . . La malé-diction prendra-t-ellefin en2002?

DOSSIER: HISTORIQUE ATARI1984, la micro-informatique tra-

verseune gravecrise.La Warner, pro-priétair ede la marqueAtari chercheàs’en défaire.Jack Tramiel, ex big-bossde Commodore rachète Atari en mai.

Son objectif : relancer la marque ensortant une machine révolutionnair ecapable de ri valiser avec le tout nou-veauMacintosh d’A pple.

Parlons un peud’histoir e.

Au Comdex de Las Vegas,Atari dé-voile pour la premièrefois son projet :processeur16/32 bits (68000),interface

. . .Dossier 17 Dossier. . .

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

ultra conviviale, souris et hauterésolu-tion. Le 520 ST (Sixteen/ Thirty two)était né, premiermicro-ordinateurcom-patible TOS de l’histoire. Venduà prèsde 10 000 F en Franceen juin 1985, ilestvenduenpackavecun lecteurdedis-quetteexterneainsiquele TOS(TramielOperatingSystem)sur une disquetteet512Ko demémoire.

Depuis1986,le 520STFremplacele520ST: le TOSestenROM, le lecteuretl’alimentationsontplacésà l’intérieur duboîtier. Uneversionéquipéed’1 Mo aurapournom: 1040STF. Puisen1987,uneversion destinéeau marchéprofession-nelleestlancée: Le MegaSTéquipéde2ou 4 Mo demémoireetdublitter (copro-cesseurgraphique)qui équiperales mo-dèlessuivants.

Un 520STflambantneuf

Sam Tramiel (fils de Jack) prend lesrennesde la marqueau mont Fuji deuxansplustard,en1987.Il lancesurle mar-chéle premier"TOScompatible"32 bits(68030): le TT (Thirty Two). L’étenduedescouleursde la palettepasseà 4096couleurs,le sondevientStéréohautequa-lité, le lecteurdedisquettedevientdouble

face.Desversionsamélioréesdu basdela gammeviennentensuitecompléterlecatalogueaccompagnédescapacitésgra-phiqueset autresaméliorationsdu TT :les 520 STE et 1040 STE (son stéréoDMA, scroll hard,paletteétendue. . . ).

Pourfinir, Atari sort en 1992un pe-tit bijou, afin derelancerle marchéde lamicro-informatiquefamiliale Atari com-mencentà sefairegrignoterparlesAmi-gaset PCs.Le Falcon 030 est lancé,ilreprendle look de la gammeSTF/STEmais passeen 32 bits (68030).Grandenouveautédansle mondede l’informa-tique,un DSP(Digital SoundProcessor)accompagnele processeurcentral danscertainscalculs(pour le son principale-ment).Le TOS devient multitâche,l’af-fichagepermetle modeVGA et mêmeplus.

Cet ordinateur, n’ayant pas rencon-tré le succèsescompté,oblige Atari àlaisser tomber le marchéde la micro-informatiqueau profit du mondede laconsole(Lynx et jaguar).1998, Hasbrorachètela marqueafinderécupérerlesli-cencesde vieux jeux Atari pour les res-sortir à la sauce3D.

Atari reprit par lesutilisateurs.

Ce monde n’a pas attenduque degrossessociétésdiversesremettentdel’essencedans le moteur, la commu-nautéAtari s’est développéeun réseaude chercheurset de fabricantsavec depetits moyens mais de grandesidées.Les micro-ordinateursd’Atari ont subi

quelqueschangements.Ils sont passésà des processeursbien plus puissants(68060et bientôtColdFireet PowerPC),les périphériquesstandardsse sont gré-phés au reste (CD-ROM, disquesdurshautescapacités...).

Il existedésormaisdesclonesplusoumoinscompatiblesTOS:

L’Hades(SystemSolution) : 68040ou68060,busPCIet ISA, portsEIDEet SCSI,modeminterne...

Le Milan (Milan Computers): 68040et bientôt68060,bus PCI et ISA,portsIDE. Il estlivré avec le TOS5 et NAES (multitâcheamélioré).Un Milan 2 (68060) devait êtrecrée,maisle projetfut annulé.

Le Phenix(Centek): Ceclônesurpuis-santfut annulésuiteà un arrêtdudéveloppementdu systèmed’ex-ploitation: Dolmen.Il devait com-porter1 à 2 68060,1 DSP56301,desportsIDE, Ultra SCSIet USB,et donc un nouvel OS 100assem-bleuret multitâche.

2001,descriptionlessystèmesd’exploita-tion utilisés sur compatiblesAtari sonttoujours le TOS (bien amélioré) et leMint, basésurUnix.

Les ordinateursau mont Fuji sontaujourd’hui en pleine effervescence,denouveaux clones approchentà basedeColdfire ou PowerPC. Décidément,onestpasprêtdevoir la fin dela sagaTOS.

Screetch, à l’assautdu montFuji

ACORN?Humeur.. .

Acorn,kékséksa? Qui connaîtcettemarquedefabriquantde micro ordinateur? Personne,et c’est bien normal,puisquepersonnen’en cause! Seulsquelquesinitiés....Jen’ai pasdechiffres de ventesdesmachinesAcorn sur le territoire, j’ose-raisdire ici quenotreimportateuret / ouAcorn lui mêmen’ontpasvoulu ou pu assurerunediffusiondignedecenomdanslepublic.NoussommesdonccombienenFranceàutilisercesmi-cros? Jel’ignore et peum’importe.Mais si noussommestrèspeunombreuxenFrancea utiliser cesjouets,estcecependantuneraisonpournepasévoquercesmachinesassezoriginales?J’ai toujoursconsidéréun énormevide de la pressespéciali-sée,eu égardsoit au sasfeplus,soit pire à desmachinesdis-paruesmaisdont les développementscontinuent.Doit-on né-cessairementêtremuselésparcequenousn’entronspasdansle moule du "standard"? Avec l’arrivéede cettenouvelle re-vue, un nombreassezimportantd’utilisateurs,de passionnés,trouveront ce qui fait défaut sur les rayonnagesdesmaisonsde presse.En tout casesperonsle ! Cette revue j’en ai long-tempsrêvé...et aujourd’huije meretrouveacteur. Acteursans

doutemodeste,trop modeste,je ne suis qu’un minableutili-sateurlambda,pasau top. (ndlr : Euh, . . .Ne sautepasJean-Luc! ;) Mais ayantsuivi d’assezprèsl’aventureAcorn, je meproposedansle prochainnuméro,fauteà pasle tempspourvousconcocterunpremiervrai article,dedémarrerunchapitreconsacréeà cettemarque.Vousretrouverezun historique,uneprésentationde la gamme,une descriptiondétailléedu BBCqui fut assezconnu,puis du premiermicro RISC grandpu-blic, (l’Archimedes)et enfindeleur dernierjoujou, le RiscPC.Il devrait êtreprincipalementquestiondesfameuxprocesseursARM, et évidementde RiscOSqui est le systèmed’exploita-tion qui animecesmachines.Je seraisassezmal placepouraller aufond deschoses,je nesuisni informaticien,ni journa-liste d’ailleurs et ma passionmicro est tombéeau point mortdepuislongtemps.J’espèrequed’autresmordusprendronslerelais pour évoquerle présent,qui paraîtraitêtrebien vivant.N’ayant pasInternet,et sansl’aide de la pressefrançaise( !),j’ai biendu mal a êtreau courantde la successionqui sembledonc être bien la.En tout cas,si l’informatique actuellevous

. . .Dossier 18 Dossier. . .

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

donnedesboutons,si vousdésirezposséderunemachineori-ginale, ou plus sérieusementvous polarisersur l’assembleurARM parexemple,vouspouveztoujoursvousprocurerduma-tériel NEUF cheznos voisins Anglais. Car ARM et RiscOS

sontnéslà bas.Commejadis lesAmstrad,Sinclair, Oric, Dra-gon,New brain(etc).SontétonnantscesAnglais!Donc,rendezvousauprochainnuméro.

Jean-Luc

AQUA un jeuétonnantqui neprendmêmepasl’eau...par Kokinou

Les bons jeux bon marchésont rar es...Aqua est pour-tant deceux-ci,unebonnesurprise qui nousvient tout droitde chezCrystal Interacti ve...Coup d’oeil averti sur un jeuqui sentlesprofondeurs...

L’HIST OIRE (et la géographie)

Toutadébutélorsqu’unviolentorage,qui aéclatéaularge,a causéla destructiontotaled’uneplate-formemétalliqueet desoncontenu,plate-formeérigéedansle but defaire l’étudedumodedevie desbaleinesdanslesprofondeursocéanes...Bou-diou! Vousêtesaussitôtenvoyésur leslieux pourtenterderé-cupérerl’essentieldestravauxeffectués,et afin devoir cequis’estpasséexactementpourquela constructionsoit engloutie,ellequi devait résisterà tout...Pourvaquersousl’eau,c’estpasun chard’assautqui vousfaut; impossibled’y aller à la nage,vousqui nagezavec l’aisanced’un fer à repasser... Non, c’estun petit sous-marinde locationqui vouspermettrade débutercetteétrangemission.Etrange,le mot estfaible...

LE BEGINNING

Vous voilà donc sur le pontonau basduquelest amarrévotresous-marindepoche(voir Tintin et le trésordeRackhamle rouge,pourceuxqui nesauraientpascequ’estunsous-marindepoche).Hop,ouverturedel’habitacle(étanche,hein),entréedansla bestiole,miseen routedesgazet c’est parti... vers lebas.Votresous-marindescendà la verticale,etvousvoilà dansde beauxdrapsau beaumilieu de l’océan...Une rapide ins-pectionde votre minusculecabinevouspermetde repérerunpetit placardmural si l’on peutdire, à l’intérieur duquelsontplacésun livre,unefeuille decarnethâtivementarrachéeet unmini enregistreurvocal.Vousallezdevoir avanttoutessayerdecomprendrelesagissementsdesbaleines,etceenun tempsre-cordgrâceauxnotesdeschercheursqui, eux,ont misdesmoisetdesmois(vraiment,y’en abienqui sontpayésàrien faire:-)pourdécouvrirle principed’orientationdesbaleines...Rapide-ment,vousapprenezquelesbaleineseffectuentleurstrajetsenusantde petiteschansonpersonnelles(qui ressemblentplutôtà de vaguescris glauques; oui, un peucommeLarussodansses,euh,chansons): voilà l’élémentdebasedevotremission.Autantdire quec’estpasgagné...

Un bateaufantômecommeenfait plus

LES CHIFFRES...

6, 3, 2, 4, 0. Voilà. Hormis ceschiffres peu significatifs,penchons-noussurle côtétechniquedu jeu.J’ai commandélesoftdirectementsurle sitedeCrystalInteractive,et j’ai rapide-mentreçule colis,qui n’était enl’occurencequ’uneenvelopperenforcéeavecmonadresseécritedessus,adresseapparemmentécritepar un autisteatteintde la maladiede Parkinsonsi l’onen juge par l’originalité de l’écriture :( J’ouvrai doncle colispour y trouver un petit sachetplastiquetout minable,avecunvulgairepapierde10cm2qui m’expliquetoutsurl’interdictiondeduplicationdu programme.Le papierestvite parti à la pou-belle,vu queje laissele piratageà d’autres,qui excellentencedomaine...Le CD lui-mêmen’est pastrèsbeaunonplus (uneétiquettemalcollée),cequi n’a riend’engageant: l’aspectpre-mier du soft laissepenserà quelquedistribution amateure.Ra-pidement,la galetteestinséréedansle lecteur, et je peuxenfinprofiter de ce programme.Aqua tournesur tout Amiga AGA,avec ou sanscartegraphique.Pourles cartesgraphiques,toutpassepar la gestiondu RTG; à priori, le Picasso96 était géré(c’est sûr),maisle CyberGraph’Xrestaitincertain.Confirma-tion : le CGX4 fonctionneà merveille! Le jeu tient surun seulCéDérom; commeje l’annonçaisensous-titre,il s’agit-làd’unclônede Myst, ou plutôt de Labyrinth of Time, à savoir quevousprogressezdansun mondeimaginaire,et quetout estre-présentésousformed’écransstatiquesen imagesdesynthèse.Pourinfo, le jeu aétécrééparl’auteurdeBeautySchool(voussavez, le logiciel testédansBoing 11 qui vous permetd’ap-pliqueruneperruquesurun visage:-), auteurtrèssympatocheaudemeurantet qui, commevous,lira cetestpuisqu’il a com-mandéce numéro:-) Avant de débuter l’aventure,vous avezdroit à une petite intro paspiquéedesvers : on a vu mieux,maisonasurtoutvu bienpire...Le jeu lui-mêmesedécoupeen4 partiesprincipales: Le sous-marin,le mondeextérieuret ses3 îles pour le côtéjardins,le bateaufantôme,et la dimensionparallèle(la plussurréalisted’ailleurs).

. . .Dossier 19 TestsJeux

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

De joyeuxdrilles3 sillonentla dimensionparallèle

Toutestconstruitsousl’égided’un scénariosimplistemaisintéressant,qui met en scènesi l’on peut dire une entité su-prêmemaléfiquequi, pour satisfaire sasoif de pouvoir, cana-lise en sonsein l’ensembledesénergiesde toutesles dimen-sionsd’Aqua; trash,c’est vrai mais abordablepour nos cer-veauxde bonvieux françaisanglophobles.Le jeu esten effeten nanglé,maiscelaneposeaucunproblèmemajeurdecom-préhension,carle texteestrelativementrestreint(hormis2 ou3bouquinsàdécouvrir)dansAqua.Toutsejouedoncsurle prin-ciped’écransenimagesdesynthèse.Pourcequi estdela qua-lité desimages,tout dépenddespassagesdansle jeu.Certainslieux (surtoutdansle mondeextérieur, au début) ne sontpastranscendants; d’autresparcontre(commeparexempledanslatouroudanslebâteau)vousplongerontdansl’ambiancesurréa-liste du jeu. C’estmalgrétout, dansl’ensemble,de trèsbonnefacture.Le jeu nesecontentepasde simpleécrans,maispro-poseaussidesanimationsà demultiplesendroitsdu scénario,animationsqui vous feront frémir, car accompagnéesde mu-siqueset sonstrèsprochesd’unetelleambiancemystérieuseetmystique.L’ambiancesonore,parlons-end’ailleurs...C’estter-rifiant ! Il est fortementdéconseilléde jouer à Aqua seul,parune nuit d’oragedansun manoir abandonnéen pleine Tran-sylvanie.Bon OK, y’a peudechancespourquecesoit le cas,maisc’est préférablecar l’ambiancedu jeu estsonpoint fortexclusif. Les musiqueset bruitagesont étésoigneusementsé-lectionnés,pour votreplus grandplaisir. Le scénarioestriche

en rebondissements,et atteindrade véritablesdéliresdanslebâteaufantômeestsessquelettesfacétieux.La duréedevie estintéressante,sansplus.Pris dansl’engouementdu jeu, je n’aipasvu le tempspasseret l’ai fini enmoinsde4 après-midi(unequinzained’heuresenviron, si l’on prendsontemps).Chaquepartiedu jeu possèdesespropresdifficultés,et tout niveauasonissuemêmesi l’on paraîtbloqué.Il fautdire aussiqu’avecMôoMôo,qui m’a secondédanscespériples,nousavonseupasmaldechancedansle bâteaufantôme,çaaide:-)

Le servicedesécuritén’a pasl’air commode!

EN CLAIR ET SANSDECODEUR

Commentpasserà côtéd’un petit bijou commecelui-là?Proposépar CrystalInteractive pour moinsde 200 francs,ac-cessibleà tous(du moindrepetit Amiga 1200+ CéDéromaugros4000PPC,tout le mondey trouve soncompte),et d’unequalité d’ensembleindéniable,Aqua mérite d’être découvertparvotrepropreegosurtoutsi, commemoi, vousêtesfandecetype de jeux. Pourfaire sonacquisition,il vousfaudrapasserparle sitewww.crystal-interactive.com; il sepeutqu’unreven-deurfrançaisle proposedanssoncatalogueau momentoù jevousparle.Si par malheurce n’est pasle cas,n’hésitezpasàmedire si le jeu vousintéresse,on pourraenvisagerunecom-mandegroupée.Bonneaventureà tous!

L’émulationPlaystationsurAmigapar ptit Neo

Emuler un Game Boy ou une NES, c’est bien... Maisémuler la Playstation, c’est mieux :) Et c’est désormaischosepossiblesur nos bons vieux Amigas, avec, dans unpremier temps,la sortie d’un certain SOPE,puis celle,plusrécente,de FPSE.

Il faut tout d’abord préciserque dans l’état actuel deschoses,l’émulation PSX sur Amiga en estencoreà un stadeexpérimental.Celasignifiequesi vousespérezpouvoir joueràGranTurismo2 en60 imagesparsecondedansunefenêtredevotreWorkbench,il va falloir attendreunpeu:). Pourl’instant,il y aencoredenombreuxbugs,le sonn’estpasémulé,etc’esttrès lent (du moinssur ma machine).Pourquoiessayerun telprogrammealors? D’abordpourle fun indéniablequeprocurele fait devoir tournerun jeuPSXsursonAmiga.Ensuite,pourpouvoir admirerles nombreusesdémosde coderscrééespour

la Playstationet qui jonchentle Net. La Playstationétantuneconsole32 bits, la config requisepour faire tournerSOPEetFPSEestrelativementmusclée.PPC603/604sousWarpUp4+,cartegraphiquesousCgfx 3+,32Mo deRAM etOS3.0sontlestrict minimum.SOPEexploite aussiuneéventuelleaccéléra-tion 3D matérielleparlebiaisdeWarp3D(v 3+).Il fautimpéra-tivementposséderunecopiedu fichier imagedu BIOS (ROM)dela Playstation(la versionSCPH1001étantàpréférer)...C’estparfaitementillégal si vousnepossédezpasdePlaystation,et ladiffusionenestinterditeà causedu copyright deSony, doncilvousseraassezdifficile dele trouver sur le net...difficile maispasimpossible;) Au pire,si aprèsdesheuresderecherchesin-fructueuses,vousn’avezrien trouvé,écrivezmoi.

3n.m.[drij] (del’ancienFrançais"drille" : chiffon.)� Joyeuxdrille, hommejovial

. . .Dossier 20 TestsJeux

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

SOPE

Premierà êtresorti, SOPEa étéportésur Amiga par Ma-thias "Amidog" Roslund,la dernièreversionen dateétantlav000502.Contrairementà FSPE,SOPEpeututiliser MiniGLpour le rendu,grâceà Warp3D, mais la versionMiniGL estmoins fidèle à la PSX que la version"rendu software", sanspour autantêtre beaucoupplus rapide(avec ma BVision, dumoins).SOPEpeutlancerdesexécutablesPSX(#?.exe) dansunefenêtredu Workbenchou dansun écranpropre,en 16 ou32 bits, mais ne supportepasle CD-ROM (il ne sert donc àrien de mettreun jeu Playstationdanssonmange-disques,çadedémarrerapas...).

Sope

L’installationdeSOPEestdesplussimples: décompactezl’ar-chive où bon voussemble,ajoutezle fichier BIOS (renomméainsi) dansle tiroir où se trouvent les différentesversionsdeSOPEet c’est tout! PourdémarrerSOPE,augmentezd’abordla pile (stack100000<entrée>)puis choisissezla versiondeSOPEquevousvoulezutiliser (MiniGL ou pas,émulationdy-namiqueou recompilation"interpretive") et éxécutezla com-mande"sope<nomde la version>.exe <nom de l’exécutablepsx>.exe <optionséventuelles><entrée>".SOPEn’a pasdeGUI (FPSEnon plus). Jen’ai paspu lancerun seul jeu avecSOPE,en fait j’ai justepu exécuterles démossetrouvantsurun antiqueCD fourni avec les pemièresPlaystations,nomméDemoOne.SurceCD setrouventdeuxdémossympathiques:Manta,uneraie...mantaen 3D qui nagemagestueusementaumilieu d’unemyriadedepetitspoissons(oulalakeskecébô:)).Le pad(qui estenfait notreclavier usépardesheuresd’intensetravail) permetde diriger la caméraet d’appelerles poissons.L’autre démo (ma préférée)s’appelleTrex, et c’est, commevousnel’avezpasdeviné,un T-Rex en3D :).

SOPE

Ici le pad,enplusdedéplacerla caméra,permetaussidefairefaire différentesgrimacesau saurien(tournerla tête,ouvrir la

gueule,montrerles dents).Si vous voulezvous procurercesdeuxdémosécrivez-moi,je vouslesenverrai(ellesnefont quequelquescentainesde Ko). Celle du T-Rex m’a servi de ré-férencepour comparerla vitessedesdeux émulateurs(cf ta-bleau).SOPEest, danssa version"rendu hardware", très fi-dèle à la Playstationau niveaude la gestiondeslumièresetde l’affichagedes textures.Par contre il est lent, mais alorsLENT ! Notre pauvreT-Rex plafonneà 2 images/secsur ma603à200Mhz...etce,enrendusoftwarecommeavecMiniGL.L’émulationutilisant la "recompilationdynamique"estsensi-blementmoins lente que l’émulation dite "interpretive" sanschangergrandchosedu point devuedu rendu.L’atout majeurdesversionsMiniGL estla possibilitéd’activer le bilinear fil-tering,c’est-à-direle lissagedestextures(quasimentsanspertedevitesse),et c’esttoutdesuiteplusbeau:).

FPSE

FPSE,pourFreePlaystationEmulator, estun émulateurenOpen-Source,porté lui aussisur Amiga par MathiasRoslund(que ferait-on sanslui, je vous le demande:)). Il en est à saversion0.08 et ça promet! En plus de reconnaîtredifférentstypesde fichiers imagede d’exécutablesPSX, il supportelesCD-ROMSet aunebonnecompatibilitéaveclesjeux (lesjeuxanciens,car je n’ai pasréussià fairetournerbeaucoupdejeuxayantmoinsdetroisans...).CommepourSOPE,il estpossiblede lancerFPSEdansune fenêtredu Workbenchou dansunécran.Il n’existe en revanchepasde versionWarp3D (doncpasde lissage...).L’installation de FPSEeststrictementiden-tique à celle de SOPE,à la différenceprèsquele BIOS de laPlaystatlondoit êtrenommé"scph1001.bin".Sonlancementsefait égalementcommecelui deSOPE.FPSEutilise audémar-rageles fichiers"fpse.ini" et "fpse.cfg"contenantles réglagespardéfautdesdifférentesoptions,cequi estbienpratiquelors-qu’onutilisetoujourslesmêmes(il suffit alorsd’éditercesdeuxfichierscommeonveutetc’enestfini descommandesintermi-nablesau lancementde chaqueémulation).Dansla pratique,FPSEs’estrévéléeneffet compatibleavecquelquesjeux rela-tivementanciens.Enfait, il démarrecorrectementla plupartdutemps: écranSony ComputerEnteratinment,puislogoPlaysta-tion, etc...jusqu’àuncertainmoment- le plussouvent,lorsquela Playstationdoit afficherdesgraphismes3D - où l’émulateurbloque.

FPSE

. . .Dossier 21 TestsJeux

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

J’ai puconstaterqueFPSElisait lesvidéoscorrectement(àen-viron 2 images/sec,doncmieux vaut utiliser Froggerpour lesadmirer:)) etaffichaitbienlesécrans2D (menus,logos...)avecpourtantparfoisdeserreursdepalette.Parmi lesjeuxoudémosde jeux que j’ai essayéde lancer, ceux qui n’ont pasbloquésont : NightmareCreatures,ISS 98 (les joueursn’ont pasdetête!), CrashBandicoot2 (lentissime: moins d’1 image/sec,et avec desbugs d’affichagedespolygônes),FantasticFour,Colin Mc RaeRally (seulle ciel apparaît,il n’y a ni route,nivoiture...),Le CinquièmeElément,Command& Conquier(lespalettesdecouleursdu jeu sontmauvaises),Pitfall 3D et biensûrMantaet T-Rex. J’ai étédésolédevoir queMetal GearSo-lid, FinalFantasyIX, TombRaider2/3ouQuake2 (entrebeau-coupd’autres)nefonctionnentpas...pourle moment,espérons-le. Cela est probablementdû au trop grandnombrede fonc-tions non implémentées,et exploitéeshabituellementpar cesjeux récents.Il faut être patientet attendredesversionspluspoussées:). Questionvitesse,FPSEestmeilleurqueSOPE.Onatteint les 6,5 images/secen moyenne(on a desdespointesà 10) avec le T-Rex. Questionrendu,le dino est moins beauqu’avecSOPE(pasdegestiondela lumièreni delissage)maisau moins,mêmesi ça restelent, on n’a pasl’impressiond’undiaporamadecapturesd’écranetonpeutfairetournerdesjeux!J’ai eudroit à quelquesplantagesdu PPC,et il mesemblequedela RAM à outrancesoit nécessairelors de la lecturedesvi-

déos.

Conclusion.

SOPEest résolumentorientédémos.C’est le plus fidèleà la Playstation(en rendusoftware) et il ne peut lancerquedesexécutablesPSX. C’est donc l’émulateurà utiliser pourvisionnerdebellesdémosrécupéréessurle Net.FPSEestpluspolyvalentpuisquedéjàcompatibleavec quelquesjeux. C’estaussi,etdeloin, le plusrapide,maisla vitesseresteinsuffisantepour pouvoir jouer convenablement(les jeux tournentmoinsvite quele T-Rex). Pour l’instant, l’émulation PlaystationsurAmigan’enestqu’àsesbalbutiements,mais,si SOPEcesseunjour d’évoluer(cequi n’estvraimentpasàsouhaiter),FPSEestOpen-Sourceet on peutespérerquesondéveloppementva sepoursuivre rapidement.Quandà la questionde la lenteur, celarisquedechangeravecun G3et uneVoodoo3,doncpatience...TéléchargezSOPEet FPSEdepuisle sitedeMathiasRoslund.http ://www.amidog.com/emu/

Configdetest: A1200T, PPC603@200/040@25,BVision,40 Mo RAM, OS3.5,WarpUp4, Warp3D4, Cgfx 4.

Tom Granger/ ptitneo@free.fr

EARTH 2140La Terreen2140(y’a du souciàsefaire)par Kokinou

Après Exodus, c’est Earth 2140 quivient s’ajouter à la liste des jeux destratégiesur Amiga. Aperçu détaillé dece qui est désormaisune référenceenla matière.. .

L’HIST OIRE

Tout sepasseen 2140(wouah,c’estmêmedansle titre!), alorsque la Terrea étéravagéepar les nombreuxdésatresécologiques...Depuis le tempsqu’on leleur dit à ces Messieursbien pensantsqui nousgouvernent; fallait bien queçaarrive un jour... Sur Terre, seulesdeuxgrandesforcessubsistent: l’UCS (qui re-groupeen fait l’Amérique, l’EuropeOc-cidentaleet l’Afrique du Nord), et l’ED(rien à voir avec la chaînede supermar-chés allemands,ce sont juste les paysd’Europede l’Est et d’Asie). "Et l’Aus-tralie? Et le reste de l’Afrique ?" medemanderez-vous...Et bien tout est dé-sert par là, car désormaisinhabitable!Commeparhasard,malgrél’état critiquede la planète,les deuxsuper-puissancesrestantesne peuvent pass’empêcherdese mettre sur la tronche...Cette année2140est le paroxysmede ce conflit : del’UCS oudel’ED, uneseulepuissancenerestera...Pas de bol, c’est vous qui êtesaux commandesde l’une d’entreelles...

C’estdonc50missionsquevousallezde-voir voustaper; aprèsplusieursjours dejeu et de découvertes,j’en suisencoreàla mission7 :-). Avant toutechose,il vavousfalloir procéderàl’installation.Lorsde celle-ci, le logiciel vous installe sapropre library (earth2140video.library),qui sera fort utile pour l’intro. Troismodesd’installationsontpossibles: mi-nimal (la plus petite,de 5Mo qui garan-tit de nombreuxaccèsCD), le modere-commended(47Mo tout de même,pourun minimumdeconfort)et le modelarge(100Mo, gros disque dur requis, pourun presquemaximumdeconfort).Quoi-qu’il en soit, mêmeen installationtypelarge,le CéDéestnécessairepour lancerle jeu, alors...Toujoursavant de débuterle jeu, vous pouvez jeter un oeil atten-tif sur l’intro : sansvaloir l’intro d’Exo-dus, celle-ci s’en rapprochefortement:d’une duréede plus de 5 minutes,ellesseprésentesousforme d’animationtrèsexplosive qui vous présentedes cyber-squelettesprenantd’assautla baseenne-mie, le tout dansuneambiancetrèsfutu-riste,età la bande-sonstyle"Paramount"du cinoche.

C’est impressionnant,et ça donnebienun avant-goûtdecequi vousattendquelquesminutesplus tard, dansle jeu

lui-même...Une fois l’intro terminée(sivousvoulezpassersurcelle-ci,unsimpleclic sur le mulot la stopperainstantané-ment), vous tombeznez à nez avec lesoptions; le menuoriginal,carsousformede tunnel en pierre que vous faire tour-ner à 180r, vousproposedéjàde choisirvotre camp(j’opte pour l’UCS, vu quej’habite un peuen EuropeOccidentale),ou de charger une mission (ça, c’est sivousenavezdéjàsauvegardéauparavantet quevousne voulezpasà chaquefoistouteslesrefaire),puisle choixduniveaude difficulté (j’opte pour le modeEasyparcequeje saisqueje suisun grosblai-reauà ce type de jeux), puis vouslaissesélectionnersurla cartedu mondele lieudesaffrontements...Pourcetteoption-là,pasle choix,uneseuleestpossibleaudé-but : le nord de l’Amérique centrale:-)Dèsquetoutestchoisi,benc’estparti...

JE L’AI DIT, C’EST PARTI !

Pas tout-à-fait, parce qu’il y a en-coreunepetiteanimationd’unetrentainede secondespour faire joli... Le pire,c’est que ça fait vraiment joli :-) Là,c’est parti pour de vrai et pour de bon(et paspour du beurre).Apparemment,tout resteassezclassique: vous dispo-

. . .Dossier 22 TestsJeux

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

sez de bâtimentset de troupes,le mi-nimum vital, quoi. Au tout début, vousn’avez d’ailleurs mêmepasde bâtimentà l’écran, vu quevotre maison-mèreestsous forme de gros engin, un camiondu style l’outilleur Auvergnat qui vientsur la placedu marchéde votre patelin

unefois parmois...Là, c’estpareil,saufqu’enguisede matérielagricoleet d’us-tensilesquotidiens,ce camioncacheunbâtimententier du style building : vousplacezvotrecamionsurunesurfacebienplane,et cliquez hargneusementdessuspour lui dire de s’installer là. Cela aura

pour conséquencede mettreen place,àune vitesseque mêmeBouygueset sesmaisonsde maçonsn’égalentpas, uneimmensestructurequi laisseraplaceen-suite à votre maisonmère.Ce principeestillustré desuperbemanièrepar la fig.Bécassine-c’est-ma-cousine.

Earth 2140 Earth 2140

En fonctiondu typede bâtimentquevouscréez,celui-ci vousserad’une uti-lité différente : le Robot Factory vouspermettrade créer vos troupesd’infan-terie, le Heavy Techconstruiravosvéhi-culesblindéset autreswalkersd’attaque,le Power Plant fournit l’énergie, etc...Unefois habituésaugraphismedesbâti-ments,il esttrèssimpledeserepérerpoursavoir qui fait quoi. Pource qui estdestroupes,celles-ciévoluentaufil desmis-sions.Siaudébutvousn’êteslimitésqu’à3 ou 4 typesde véhiculespar exemple,de nouvelles armestoujours plus puis-santes(commele TigerAssault,unesortedegrosWalker qui balancedesmissiles)feront leur apparition,du fait de l’effica-cité de vos scientifiques.Tout le mondele sait de toutesfaçons,les scientifiquessont toujours très efficacespour mettrele boxon...Mais gaffe tout demême,carle camp dirigé par l’Amiga accroît luiaussisonarsenal! Méfiance,donc...Plustechniquement,c’est excellent : les gra-phismessontd’unefinesseexemplaire,etle résultatestplus joli qu’Exodus,mêmesi moins coloré. La bande-sonse com-posedebruitagesetdemusiques.Celles-ci sontsontde tousstyles: 2 ou 3 mu-

siquesassezplanantes,2 ou 3 musiquesstyle "peplums" et Jasonet les Argo-nautes,2 techno-dancesde bonne fac-ture, une musiqueà basede cris d’oi-seauxpour une ambiancechampêtre,etmêmeunemusiqueplutôt orientéehard-rock! C’est varié,c’est bien composéeton nes’enlassepas.Seulregret,unefoisles9 pistespassées,la bande-sonselimi-teraaux seulsbruitages.Attardons-nouslégèrementsur l’animation : de ce côté-là, c’estclair quec’estpasunA500 qu’ilvousfaut.Un gros040estle strict mini-mum,etle060estplusqueconseillépourne pas avoir trop de saccades...A dé-conseillerauxépileptiques,donc.QuelespossesseursdePPCserassurent,celui-ciestsupportéet soulagegrandementl’af-fichage.Autre choseà noter, le choix dumoded’écran,qui vous permetde goû-ter aux joies de la stratégieen 800*600.Terminonsavec un facteurassezimpor-tant : la possibilitéde jouerenréseau,etdemettreen lice 6 joueurshumanoïdes:justehistoiredepasserunebonnesoiréeentreamis...

INCONT OURNABLE ?

Presque! Trèsagréableàutiliser, dôtéd’une difficulté progressive, beau, in-téressantet impressionnant: voilà lesmaîtres-motsde Earth2140.Deux seulsdéfautssont à relever : tout est en nan-glé(maisc’estvraimentundéfautmineurpour ce type de jeu où tout est très vi-suel),et il sepeutquevousne compre-niez pastoujoursle but de chaquemis-sion...La nécessitéde posséderunemé-chanteconfig’ (060 ou PPC très reco-mandés)seraaussiun frein pourtouslespossesseursde petits Amiga. Espéronsqueceux-ciréagirontà l’appel del’Ami-gaOne...Proposéauprix de325frs cheznosrevendeursbienà nous,il resteabor-dablecarinférieuràsonprix deventeini-tial sur PéCé; car il s’agit en effet d’unportage...Commequoi, y’a pasque dumauvais sur la plate-formela moins al-ternative de la planète...Saprésentationvous bluffera totalement,le jeu est eneffet proposé(commeSimonthe Sorce-rer 2) dansun magnifiqueboîtier styleDVD-Romducommerce.Non,vraiment,Epic Interactive et Pagann’ont pas faitles chosesà moitié : un bijou de straté-gie, tout simplement...

. . .Dossier 23 TestsJeux

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

Earth 2140

PAYBACK Jesuisun bandit,j’écrasedesgenset c’estmonchoix,par Le Baron / Mr Belett’

Vous rêviez d’êtr e un gangster?Vousle pouvezdésormaisgrâceau tra-vail d’A pex Design effectué sur Pay-back, qui n’est ni plus ni moins qu’unclônedeGTA. Voyonsvoir...

PRESENTAGE

Avant toutechose,je tiensà préciserque les fans de GTA sur PC et PlayS-tation ont tout de suite mordu... Résu-mons: commedanstoutesleshistoiresdetruands,il y a toutenhautdela pyramideunbossqui vousdonneradifférentesmis-

sionsà accomplir. Cesmissionssonttrèsvariées: parexemple,voler unebanque,massacrerdes policiers, assassiner, vo-ler des marchandises,tuer un gang ri-val, un livre, un jour, voire mêmepiquerun tank pour tuer avec frénésieet moij’adore ça. P’tain c’est de la tuerie...Lavie d’ici sepasseaux Etats-Unis(on ditaussi "USA", "States","première puis-sancemondiale","Nationdec**s dirigéepar un c**, etc...).Lesdécorsde la villesonttrèsvariés,et il enva demêmepourles niveaux.Il y a pléthorede détails,eton endéduitquelesgraphistess’ensont

donnésà coeurjoie, avecnotammentleschutesde neigesen pleinenuit qui sontsaisissantesderéalité.

La force du jeu réside en l’intelli-genceartificielle : vousparticiperezà devraiescoursespoursuitesavec la policequandvous ferez des chosespas bien.Forcémentsi voustuezdespiétonsavecunevoiturevolée(quoique,mêmesi elleestàvous)vousrisquezfort d’avoir lapo-lice auxfesses.Enfait,Paybackc’esttoutunsport.Maiscommentsavoir si lesflicsnevousen

veulentpas,histoirequevouspartiezcommettrevos larcinsl’esprit tranquille? Vousaveztout simplementunemiseà prixqui apparaîtraenhautdel’écranavecdesétoiles.

Promenadedesanté. . .

S’il y a 4 étoiles,ils dresserontdesbarrageset vousferezofficedechargeurvide commenulle partailleurs.A vousdenégocieraumieuxvossortiesdusamedisoir...

. . .Dossier 24 TestsJeux

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

DANS LE VIF DU SUJET

Paybackpeutsejouerdansn’importequellerésolution,quecesoit enAGA ouavecunecartegraphique.Un bémoltoutde même,pourceuxqui sontéquipésde030 ou 040, le 320*240 est de rigueurpouravoir un bonrapportdeFPS.Quantà nous,possesseursde 060, on peut sepermettrede jouer en 640*480 mais ilfaut reconnaîtrequeçaramemêmesi çarestejouable.Depuis,l’éditeurasortidespatchsqui améliorentun peu la chose.Maiscequi estcertain,c’estquele résul-tat seradirectementlié auxperformancesde la cartegraphique.Vous êtespréve-nus...

Avant de débuter le jeu lui-même,vousvous trouvereznez-à-nezavec uneintro qui, il faut l’avouer, n’est pasfran-chementterrible et qui, cerisesur le gâ-teau, rame.Au vu de la qualité du jeuon aurait pu s’attendreà quelquechosequi fassepleurerlesviolettes,etbiennony’a pasde quoi cassertrois pattesà uncanard:-( Bon, on dira quela beautédujeu suffit amplement.Pourrésumer, l’in-troductionn’est ni plus ni moinsqu’unecoursepoursuiteentrevous et la policelors d’un braquagede banque,et le toutd’une banalité affligeante...A côté, lepoint routeaprèsle journalde13 heuresestbienplusexaltant...

Aprèstoutça,ondoit alorss’occuperde la configurationet desparamétragesdansles options,dont le menuestcom-poséd’objets en 3D à la Wipeout (ma-nette,disquette,meilleursscores).

FAIS CHAUFFER ROBERT !

Une fois la partiechargée,on sere-trouve dans un parc où plusieurstélé-phonespublicssonnent: c’est en décro-chantque vous aurezvotre mission,un

peucommedanslesDrôlesdeDames:)La mission apparaitdansune barre enbasde l’écran.A ceproposje tiensà re-mercierElwoodqui s’estchargédefairela traduction...Apparaîtalorsuneflècherougequi indiquele cheminàsuivrepourarriver à bon port. Mieux vaut ne pasavoir de scrupulespour aller plus vite :piquezunevoiture,etqui plusestunmo-dèle rapide! Il existe en effet plusieursmodèlesde véhiculespossibles,trèsdif-férentsles unsdesautres! Les GTI, vé-ritables bombes: (diablo, vapour, puggti...), auxquellesil ne manqueplus quel’autoradioPioneeret le sapinmagique,mais aussi des gammesmoins rapidesmais beaucoupplus résistantescommelesPick-Ups,ou lesfourgons.A cesujet,l’équipe d’Apex a une imaginationdé-bordantepuisquequel’on peutmêmeseretrouverdansla peaud’un marchanddeglaces:-) En appuyantsur la barred’es-pace,unejolie musiquesefait entendre,qui couvre les cris des piétonsécrasés.Enfin, la gammepoidslourd, plus résis-tanteaux tirs desfusils à pompeet pourdéfoncerlesbarrages...

Payback

Les armessontvariéeset au nombredehuit : fusil de chasse,fusil-mitrailleur(mon préféré pour faire de la tuerie a

la volée:-), lance-flammes,grenade,ba-zooka,la bombeàretardement,etc...Vosarmessetrouvent au coin desruesmaisce sont les plus banales,et il faudravaincrevotre vertigeen montantsur lestoits pour en trouver de meilleurespouruneboucherieassurée...

CONSEILS... DE GUERRE

Roulerà tombeauouvert n’estpaslameilleuresolutionsi l’on neveutpasre-faire tous les murs de la ville. Un peude délicatessedansun mondede brutesnevousferapasdemal pourarriver sainet sauf...De mêmeévitezdecognertoutle mondelors d’un embouteillage,sinonc’est l’explosion! Et ne restezpas de-vant les pontsou vous risquezde vousfaire écraser, car les adversairesaimentparticulièrementécraserles gensdevantles ponts,d’ailleurs...Un détail très im-portant : quandvous êtessur la neige,vousmettrezplus de tempsà tourner, etsur la glacen’y comptezmêmepascarvotre voiture est incontrôlable.Le plussimple pour tourner, si vous roulez unpeu trop vite, c’est de seservir du freinà main.Dernierconseil,ni votre voitureni vousne savez nager, alorssortezvitedel’eau...

ALORS ?

Si vousaimezêtreun gangster, tuerdespetitesvieilles, desgangsrivaux etvoler des voitures, achetezPayback. Ilvousen coûterapeut-être420frsmais illesvautà conditiond’avoir uneconfigu-ration un tant soit peumusclée.Pourlesmieux équipésd’entre vous, le jeu seracertainementadaptésousPCC,etc’estlàqu’il prendratoutesonampleuralorspa-tience...

TESTJEUXTOSBoisqu’un coup!

Boinkout vous fera passerun pe-tit moment agréableen sa compagnie.Grâceà lui, retrouvez les joies enfouiesdu casse-briques.L’avantagede cetten-ième version est de fonctionner sousGEM et doncde s’accomoderde la ma-chine qui l’accueille (il fonctionnetrèsbien sousMagic par exemple).Qui plusest, il est entièrementparamétrable.Onpeut donc, à loisir, modifier le décor

de fond en chargeantune imagede sonchoix (auformatimg), chargerdifférentsmodesdejeu, ...).

Un Fent Vort, euhvent fort, souffle...

Fanwor (appeléaussi- TheLegendofGEMda- v. 1.12)seprésentecommeunremake de la célèbreLégendede Zelda.Il s’agit du tout premiervolet de la sé-rie qui étaitsorti à l’origine surNintendoN.E.S.Cetteadaptationestfidèle.On re-

trouve globalementlesmêmesécransdejeu. Testésur un Falconnonaccéléré,lejeu apparaîtralent, trop lent pour susci-ter l’intérêt pendantplusieursheures.Onle laissedoncrapidementtomber. Dom-mage car c’est le genre de jeu capti-vant. Par contre,il fonctionnesur toutela gammeAtari car il utilise une inter-faceGEM. Au niveaudesoptions,le jeugére le joypad Jaguaraussibien que leclavier. Maiscedernierestàdéconseillercar il répondplus lentementqu’un joys-

. . .Dossier 25 TestsJeux

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

tick. Le jeu proposeen fond sonore,unsoundtrack(fichier mod) de la musiqueoriginelle de la série.A voir maisespé-ronsqu’uneversionplus optimiséearri-veraprochainement.A noter l’existenced’une page linux où l’on pourra trou-ver les sourcesde ce jeu, ce qui laisseàpenserquelesaméliorationsserontnom-breusesparla suite.C’esttout le malquel’on souhaiteà cettebonneidée.http ://www.uni-ulm.de/

� s_thuth/atari/fanwor_e.html

Cinq gonds

Pentagonappartient à la catégoriedesjeux de réflexion. FonctionnantsousGEM, il vousferapasserunagréablemo-ment.Il est réalisépar Mario Becroft etproposeà deuxjoueursdes’affrontersurunegrille de5 par5. Chaquejoueur, tourà tour, peutdéposerunepiècerondeden’importe quel côté de la grille. L’arri-vée d’une autrepièceau mêmeendroitprovoquerale glissementdela piècedéjàen place.Le vainqueurseracelui qui ar-riveraà créerun ligne, verticaleou hori-zontale,decinqpièces,le matchnul étantpossible.Pentagonest donc un procheparentde puissance4 et se révèle toutaussiprenant.Dernièrenote, deux ma-chinespeuvent être connectéespar pro-tocole TCP. En théoriecar cela n’a pasétévérifié parnossoins.http ://gem.win.co.nz/mario/software/pentagon.html

Pousseta caisse!

Orb est un clone du célèbrejeu depousse-caisses(ou Sokoban), fonction-nantsousGEM.Le principe: pousserdescaissessurlesemplacementsprévusàcet

effet. Mais, il est impossiblede les ti-rer. Simple,non?Bienquetrèsdépouillé,notammentgraphiquement,il se révèlesympathiqueàparcourir. Il comporteuneribambelledeniveaux,tousplustortueuxpour lesméningeslesunsquelesautres.Heureusement,un codevousestoctrôyéà la fin de chaqueniveau, permettantdeventilervotrecerveaubouillonnantenvous accordantune pause.Rien à dire,la réalisationesttrèssobremaiselle im-portepeudanscetypedejeu.JeuréaliséparMario Becroft.http ://gem.win.co.nz/mario/software/orb.html

Asteroids

Mario Becroft,encorelui, proposederetranscrirle plaisir dejeu procuréparleAsteroidsdesarcadessurinterfaceGEM.A nousles joiesdu graphismedit "fil defer", le tout en noir et blanc commeàl’époque! Le jeu est sanssurprise: ondétruit avecbonheurlesastéroïdeset lesnavettespassantpar là. Attentioncepen-dant à bien paramètrerle jeu car selonvotremachine,la vitessepeutrapidementrendrela partie injouable.C’est en touscasle cassur G4 à 466 MHz équipédeMagiCMac! Sympamais c’est du déjàvu. En touscasc’est unebonneidéededévelopperdes jeux au standardGEM,ainsi n’importe quelle machinecompa-tible TOSestà mêmedepouvoir le fairetourner. Certainsfanasde certainsjeuxST (au hasardDungeonMaster)tententmême d’adapterdes jeus ST pour lesfairefonctionnerdansunefenêtreGEM!(astscrenn.gif; astsettings.gif)

"J esuisuneboulede flipper"

Pinball Dreams est un ancien jeucommercial,éditéil y a maintenantplusdecinqans.Il vient récemmentdepasserfreeware: l’occasionpournousderepar-ler de ce superbejeu de flipper, en pro-venancedirectede l’Amiga (uneversionPC existe aussi). Sacheztout d’abordqu’une fois téléchargé, il faut placerlesfichiers sur une disquetteet lancer ins-tall.prg. Sinon, impossible de l’instal-ler. Une fois cette manipulationeffec-tuée,vousêtesaccueilliparunemusiquesoundtrack(Fort heureusementle fondsonoren’a rien à voir avec le célèbre"tube" de Corinne Charby).etun menuproposantun choix entre quatre tablesde flipper. La réalisationestplus qu’ho-norable: les flippersrépondentparfaite-ment, les rebondsde la bille sont réa-listes, et certainestables proposentunbon challengeà relever. Graphiquementc’est simple, clair et précis et l’anima-tion est sansfaille (notammentle scrol-ling vertical).Un seulreproche: lesmu-siquesont tendanceàrepartirdezérodèsqu’un événementsonoreintervient pen-dantle jeu. Et neditespasquele Falconnesaitpasgérerplusieursvoies,ceseraitlui faire injure. Hormis ce petit défaut,PinballDreamssauravouspassionner. Lejeu fonctionneindifféremmenten RGBcommeenVGA. La finessedupointétantcependantplusagréableenRGB.Un desraresjeux éditéssur le Falconà côtédu-quel personnene doit passer. Une initia-tive trèsdésintéresséedela partdeFatal-Design.Pourquoine pasfaire de mêmeavecla plupartdesjeux commerciauxduST?http ://www.fatal-design.com/pinball/

Coursd’économie! un regardsurle marchédeslogiciels,par LionelMenou

Le marché des logiciels non lu-diques est monopolisédepuis de nom-breusesannéespar une société pro-posant des produits coûteux, de qua-lité souvent médiocre, face à uneconcurrence ayant proposé des pro-duits de qualité supérieure (AmigaOS,par exemple) et/ou gratuit (Linux,pour n’en citer qu’un). Pour quelleraison? Conspiration mondiale? Phé-nomène surnaturel?Des mécanismesbeaucoupplus simplespermettent, enfait, d’expliquer cetétatdefait...

Rentabilité ?

On sait que la production d’unsystème d’exploitation, ou d’un logi-ciel"commercial" a un coût élevé, carelle nécessitel’interventiond’un grand-nombre de personneshautementquali-fiées à tous les niveaux de la concep-tion. Par contre, une fois finie, la du-plication du logiciel ne coûtequasimentrien,estpresqueinstantanée,et n’estpaslimitée...Doncplus le nombre de logi-ciel venduestimportant,plus le coût derevient diminue, jusqu’à "pratiquement

rien". Le bénéficepar logiciel venduvadonc augmenterau fur et à mesuredesventes.Ainsi, si Machinsoftdépense10000000 francspour développerun logi-ciel, le coûtderevientsera

de10 000FF si il s’envend1000

de1 FF s’il s’envend10 millions...

Ce n’est évidementpas le cas pour lereste de l’industrie, y compris celleDuhardware informatique.En raisonde cephénomène,le marchéfinit toujoursparselimiter à quelquesgrossesboitespou-vant vendreen massepour rentabiliser

. . .Testjeux 26 Dossier

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

et soutenirleur développement.Les bé-néficesobtenuspourront toujoursservirpourfairedelapubetbourrerencoreplusle moudesconsommateurssur les "qua-lités" deleurproduits.

Les externalités de réseauxet l’impos-sibilité d’un marchéconcurencielle

Mais cela n’explique pas tout. Eneffet, la concurrencepourrait s’exercerdanscemilieu,etunepetitestartuppour-rait boulverserla donneavec un produitinnovant,si un deuxièmefacteurmajeurne venait pas interférer. Dansle casoùles utilisateursd’un produit forment unréseau,par exemples’ils doivent échan-gerdesinfos entreeux,apparaissentcer-taines "externalités" liés à ce produit.Les "externalitésde réseaux"designentle fait que l’utilité du produit croît avecle nombredepersonnesl’utilisant. Ainsi,je peux ne pasaller voir un film mêmesi des millions de personnesl’ont déjàvu, où préférerune voiture peu vendueà uneautre,parceque je pourrais(si jenesuispastrop sensibleà la mode)fairedes choix, baséssur le prix, la qualitédu véhicule,mon goût personnel...Parcontrel’utilisation deWord,deWindowsou descassettesVHS, apporteun inté-rêt,parcequepratiquementtoutlemondel’utilise déjà,et quec’estdoncbeaucoupplus facile pour acheterou s’échangerun document,un exécutableou un film.Donc, n’en déplaiseaux informaticiensbavant les discoursmarketingde Micro-soft, la principaleraisond’utiliser Win-dows...C’estque tout le mondel’utilisedéja! L’effet de ces externalitésde re-seauxestenbouledeneige: désqu’il estrelativementmajoritaire, le produit ten-draà représenter90-95%du marché.Pas

d’équilibre possible (supporteriezvousdenepouvoir visionnerquela moitiédestitres vidéos disponiblessous prétextequel’autremoitiéestproduitdansunfor-matconçupouruntypedemagnétoscopedifférent?).

Ventes forcéeset "prix" des logicielsgratuits

L’exploitation de phénomènesd’ex-ternalitésa conduisà élaborerdesstra-tégies de "tapis de bombe", consistantà inonder le marchéavec son produit"gratuit" pour le rendreincontournable.Ainsi, au début desannées90, Netscapes’estinstallésur le marchépratiquementvierge des Browsers,et l’a rapidementdominé,avecsonlogiciel quasimentgra-tuit.Se sentantmenacésur un marchéstratégique,Microsoft, a, on s’en sou-vient, lancéla grossecavalerie.N’ayantpu s’acheterNetscape,il a fallu à la so-ciété, en plus de proposerson Brow-sermaison"gratuitement",le fournir di-rectementavec Windows, et forcer laported’Apple pour l’imposer sur Mac...La ficelle était grosse,tellementgrossed’ailleurs, qu’elle a valu à Microsoft unprocèstrèsmédiatique.Maisla techniquene marchepas à tous les coups.Linuxtardeà s’imposerdansle grandpublic,dessuitesbureautiquesgratuitesont desparts de marchésridicules malgré leurcompatibilité avec Office . . .Cela parceque Windows arrive déja installé sur lamachine,et que le prix deslogiciels estdiluédansceluidel’ordinateur.Grospro-blème,donc,pourl’informatiquealterna-tive non "Libre" : il n’y a pasde possi-bilité denoyer le prix du développementdansle prix de l’ordinateurou des"ser-vices".Lesbrowserscommed’autreslo-

giciels sont donc vendusau lieu d’être"offerts", et ils sont d’autantplus chersquela communautéeestrestreinte.

Micr osoftet le piratage "autorisé"

Autreparadoxelié àcesfameusesex-ternalités: le piratagereprésenteen faitun facteurcompétitifpourlesgrossesso-ciétés.Au dessusd’un certainrevenu,lescopiespiratéespermettentd’occuperleterrain dansdes"segmentsde marchés"(principalementdesparticuliers)nepou-vant pas se permettred’acheterle pro-duit, et donc clients potentiels de so-lution moins chèresou réellementgra-tuite (pourquoiutiliser Linux si on peutavoir Windows gratos?). Le piratagere-présentedoncunpuissantmoyende"cas-ser les reins" des concurrents.La dis-ponibilité de copiespiratesde logicielsprofessionnelspermet aussi d’éduquerdes utilisateursdébutants à un produitdonné,produitsqui serapar la suitepré-féré (et acheté)durantla carrièreprofes-sionnelle.Donc la positionde Microsoftlui permetde bénéficierdu piratage,quien propageantdes logiciels pour "Win-dows",affermissentsespartsdemarchés,et occupentl’espacepouvant resterà laconcurrence.Sil’on se procureune ver-sion"pirate"d’un logiciel "qu’onn’auraitde toute façonpas acheté",on commetenapparenceunlarcinlimité. Cependant,onentretientdecettefaçonlesréseauxdepiratage,et on alimentele cerclevicieuxqui conduitsleséditeursà l’arrêtsdesac-tivitéssursaplate-formealternative.Etresur uneplateformealternative à un prix,celui devoslogiciels.Ne piratezpas.

SATURN DANS MA TETE : Partie1Critiquée par la presse(spécialisée

ou non) et par les joueurs lambda (lespossesseursde l’autr e 32bits), mise aurancard lesgrandessurfaceset relayéeà l’arrièr e boutique des magasin spé-cialisésparisiens.Elle nousrevient au-jourd’hui sur devant de la scènesousle nom de la machinedes« otakus»ouencoredes« hard coregamers»(termetotalement fantaisiste inventé par unjour naliste peu scrupuleux en mal desensationsforteset relayépar la massemedia? ). Mais que connaît le joueurmoyen de ce standard Sega? Rien ou

à peu près rien. (ndlr : chic, on va ap-prendreplein de trucs !)

Avantd’aller plus loin dansle vif dusujet je tiensà préciseraux profanesdel’import que toutesles informationsoupresquesur la machineet l’économiedeSega sont pour le Japon.Si cela peuxsemblerarbitraire,vouscomprendrezenlisantcedossier.

Le lancement

En 1994Sega ne contrôlaitplus que10% du marchéjaponais,le resteétant

détenuparNintendo.C’estsurceconstataccablantque la société Sega lancerasa 32bits, suivis de peu par la machinede Sony qui est un autreconcurrentdetaille carsoutenuespardemultiplesédi-teursdontNamco(frèreennemisdeSegaen arcade). Les objectif de Sega sontà ce momenttrès ambitieux : 500 000consolesvenduesavant la fin del’année,et 2 millions avant la fin 1995. Pour yparvenir Sega avait du réorganisersonsystèmededistribution, afin deproposersamachinedansplus de 7000pointsdeventeaujapon.Il créadoncsapropreso-

Dossier 27 Dossier

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

ciétédedistribution (SegaUnited),passades accordsavec Hitachi media force,qui commercialisala Saturndanssonré-seaude magasinsd’électroménager, etd’autresavec Toshiba-Emi,qui la pro-posadanssesdifférentmagasinsde mu-sique.

Le 22 novembre1994 Sega sort laSaturnofficiellement, le scoreest sansappel : il s’est vendu200 000 machineen deuxjours,grâceausuccèsdeVirtuafighter. Segaallait enfingoûterausuccèssur sonpropreterritoire. Fort du succèsde la machineauprèsdu publique,bonnombred’éditeursnetardèrentpasàgon-fler la liste desjeux prévussurla Saturn.Par la suitebonnombredetitressortirentsur la machineet nombre d’entre euxétaientdequalitéexceptionnelsur32bits(on peuxciter pour 95–96: Sakuratais-sen,Dragonforce,Lunar).Mais quefaitla concurrence? Hé bien elle sereposaitsurseslauriers! En fait la Playstationneproposaitquedestitres au succèsponc-tuelstel queTekken2ou Ark the lad. Lepubliquenes’étaitpastrompé,lesindécisou lespossesseursd’unePlaystation,bla-sés,seruèrentsur la Saturn,pourarriveràunesituationquel’on nereverrajamaisoù la Saturnsevendaitsix fois plus quesa concurrente.Mais c’était sanscomp-teravecSquare,qui dégoûtéparlestech-niquesmarketing de Nintendoet la fai-blessede la N64 décidèrentde dévelop-persurla machinedeSony. L’effet nefutpasimmédiat,maisavec la sortiede Fi-

nal Fantasy7 lesventesdela playstationont atteintdessommets.Celaeuaussiuneffet bénéfiquesurla créativité desdéve-loppeurssurSaturn,la contre-attaquenesefit pasattendreavecdestitrescommeGrandiaou Shinning force III : l’équi-libre étaitmaintenu.

La saturn

L’année1998fut sansaucundouteundesmeilleurscrusen matièrede jeu surSaturn,mais Sega mis fin à tout les es-poirsdespossesseursde leurs32bits.Eneffet la sortie prématuréede la Dream-cast,causala désaffection de beaucoupd’éditeurs tiers ou l’annulation de cer-tains titres par d’autres.Mis au pied dumurpardesmilliardsdedollarsdedettesSega ne pouvait plus faire autrement(àcausedu bide commercialen occident,voir plus loin dansle dossier)malgrélesexcellentschiffresdu japon.

Une politique chaotique

Pourl’histoire, il fautsavoir qu’avantde se lancer seul sur le territoire eu-ropéen,Sega était épauléepar Virgin,avec le succèsque l’ont connaît.C’esten juillet 1995 que la Saturnarriva en

Francedansl’indif férencela plus totale,et pour cause: la date était mal choi-sie; aucunecouverturemédiatiquenefutprévue. C’est sur un terrain préparéàl’avancepar son concurrent(la honte!)que vint s’installer Sony quelquesmoisplus tard, relayéepar de grandescam-pagnespublicitaires.

Et ce n’est pas tout, aprèsde nom-breux licenciements au sein de leurgroupeaux USA et en Europe,les di-rigeants de Sega world ne trouvèrentmieuxquedediminuerde joursen jourslesirresponsabilitésdeleursfiliales.A telpointquelaseulefonctiondesemployéesétaitd’allumerle faxet attendreenlisantun magazineafin de se tenir au courantdes nouvelles de Sega, le comble pourunegrandesociété!

En arcadece fut pire encore,avecsapolitiquedecourseàla technologie,Segadevint le roi incontestable,mais les prixdesbornesétait de plus en plus élevés.Les petits exploitant mirent la clé sousla porte un par un, jusqu’aujour ou lesjeux n’étaientplusrentables.Segasemitalors à construirede grandscomplexes,regroupantlesjeux dela marque(tel que« la tête dansles nuages»à Paris). Il aainsiproprementtuéle marchéet lesjeuxsefont de plus en plus rares,malgrélescartesNaomi (carted’arcadebaséessurla Dreamcast)qui sont peu onéreusesàl’achat.

A suivre.. .

ScèneAmigaLe douzième numéro du Fanzine

BoingAttackvientdeparaître.Lesadhé-rents de l’associationTriple A trouve-ront au sommairedes28 pagesles testsde Earth 2140, Aqua, Payback,des re-portagessur le Sintep et l’Amig@funet toute l’actualité de l’Amiga. En pa-rallèle, l’association Triple A organise#l’@lchimie# qui seraune amigabouffese déroulant les 29 et 30 Septembre2001 dans la région deValence. Dansune salle pouvant accueillir 200 per-sonnes,de nombreusessurprisessontprévueslors de ceweek-endfestif. Pourla Feri@2000(notrepremièremanifesta-tion),desAmigafansvenusdetrèsloin sesontàpeineremisdel’événement; quantà#l’@lchimie#n’espérezpasenressortirindemne."Triple A StyleGaranti!".

A très bientôt. Nous vous répondronssur: m.belett@voila.fr"

Décrypter d’ur gence!

La maladiede la vachefolle a vrai-ment tapéfort... Si vous en voulez unepreuve, allez jetter un coup d’oeil surle site de l’e-zine anglais "The crypt"www.thecrypt.uklinux.net

"La crypte" est un fanzine amiga,certes,mais les rédacteursayantadoptéla recettedu gloubiboulgacommeligneéditoriale,on retrouve de tout et surtoutdu n’importequoi danschaqueédition.

Recettesdecuisine,coupsdegueule,histoires en tous genres,jolis dessins,parfois des chosessur l’Amiga et sur-tout, surtout,destonnesde blaguessontau menu,et vousvousrégalerez,si tou-

. . .Dossier 28 . . .ScèneAmiga

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

tefois vousne maitrisezpastrop mal lalangueet la culture anglaise(parcequeparfois,c’estàla limite dupatois). Si parcontre,vous êtesanglophobe,vous ris-quezl’indigestiongrave, la taille del’ar-chive lha étantenmoyennede2 à 3 Mo(avecun recordpour le numéro17, avec

3.8 Mo, soit la taille d’unebonnegrossedémojouable)

Les numérossortent tous les deuxmois (en gros, hein...), mais vous pou-vez consulterles numérosrécentsdirec-tementsurle site,avecuneinterfacesem-blableà la versionoriginale...

Alors,si vousavezenviederigolerunpeu(quelquesoitvotreplate-forme)allezlire au hasardun ou deuxarticlessur lesite(ouallezvoir l’histoire du magazine,çavousdonneravite le ton).

Bill McEwen,big bossd’Amiga Inc. eninterview !En exclusivité pour la commu-

nauté francophone,Bill McEwen, Pré-sident/PDG d’Amiga Inc. depuis ledernier rachat à Gateway en janvier2000,s’exprime au sujet desprojetsencours de la marque et de son avenir.Explications d’un retour tant attendu,prévu pour cetteannée...Question : Bill, tout d’abord quelquesrenseignementspersonnels : pouvez-vousvousprésenteretnousdirequelquesmots à proposde votre parcoursavantAmiga Inc.?Bill McEwen : Mon nom estBill McE-wen, je viensjustede fêter mon 39èan-niversaire.J’ai un fils de6 ans,William,une fille de 12 ans,Carolann,et je suismariédepuis7 ansàmafemme,Trish.Jesuis dansl’industrie software depuis15ans.J’ai une moto V-Twin 1500ccVic-tory, un quadPolaris,trois chevaux, unscooterdesmerset un 4x4 JohnDeere.Tout celaremplit pleinementmesweek-ends:-).Question : En janvier 2000, vous avezrachetétousles droitset licencesAmigaà Gateway, pourquoi? Quelles étaientvosréellesmotivationsavecFleecy Moss(votre Vice-Président- ResponsableduDéveloppement)?Bill McEwen : Lesréellesmotivations?Nousn’avions jamaiseu la chancesousGateway demettreenoeuvrenosprojetset notrestratégie.Nouscroyions à notremissionet à nosobjectifs,le seulmoyend’y parvenir était alors que nousrache-tions Amiga et d’aller ainsi dansle sensdela stratégiequenousavionsprévue.Question: Qu’est-cequ’un "Amigaïste"pourvouset le fameux"EspritAmiga"?Bill McEwen : Un Amigaïsteest quel-qu’un qui comprendqu’unordinateurestsimplementun outil et qu’un Amiga estderrièrecet outil. C’est uneprésentationélégantede la forme et de la fonction.C’estun systèmequi motive l’utilisateuret qui lui donneles moyensd’accomplirdes choses exceptionnelles.Un Ami-gaïsteest le premierà setournerversle

futur, et le premierà trouver la voie dufutur, avecpleind’idéesetenthousiasme.Un Amigaïstenedit jamaisquec’estim-possible,il y a toujoursd’autrescheminspouraccomplirsatâche.

Bill Mc Ewenauxcommandes

Question : Pouvez-vousprésenterElate,conçu par Tao Group, et votre nouvelAmigaDE(Digital Environment)? Pour-quoi est-il si "révolutionnaire"?Bill McEwen : "Intent" est le produitsurlequelnousdévelopponsl’AmigaDE."Intent" est un produit exceptionnelquiproposeun noyauindépendantdel’hard-ware avec le mêmecode machineexé-cutablesur plus de14 processeursdiffé-rentset 10 systèmesd’exploitation.C’estexponentiel et de plus en plus avancé.Ce sonttoutesles clésde la réussitequenousprojetonspour le nouvel Amiga, etqui nous garantissentau-delàde 4 ansde travail intense en nous consolidantavec un partenaireformidable.Ne vousméprenezpas, Tao est notre partenaired’aujourd’huietdedemain.Question : Pouvez-vous nous donnerdesexemplesconcretsdespossibilitéset

d’applicationsAmigaDE?Bill McEwen : Commel’AmigaDE estcapablede tournersur différentesplate-formeset systèmes,il trouverasa placeau sein de votre télévision,chaînehifi,palm, lecteurMP3, consolede jeux, lec-teurDVD, téléphoneportable,ordinateurde bureau, borne interactive, et appa-reils Internet.Cequi signifie une inter-facecommunepour l’utilisateur final etune nouvelle expérienced’utilisation àtravers tous ces systèmesnumériques.Pourlesdéveloppeurscelasignifiequ’ilspeuventcréerdesapplicationsqui sedé-ploierontsur chacundessystèmesmen-tionnés sanschangementde leur codesource.Question: Combiend’applicationsAmi-gaDE possédez-vous aujourd’hui? les-quelles? avecbeaucoupdejeux?

Bill McEwen : Nousavonsactuelle-mentunpeuplusde300titresAmigaDE.La plupart de ceux-ci sont des outils,mais beaucoupsont des jeux et autresapplications.Nous avons un client decourrierélectronique,un client SMS,unclient ICQ, un bloc note pour ce clientICQ, Doom,Quake,PlanetZed,Convex,AmiSame, Joyride, et des centainesd’autresqui sont en cours de dévelop-pement. J’aimerais encouragerchacunà aller visiter notre site Internet (ndlr :http ://www.amiga.com)et regarder lavariétéde titresqui sontprêtset ceuxencours.

Question : Pourquoi pensez-vousquevousréussirezàcôtédesautrescom-pagnieset leursenvironnements(Micro-soft, Windows, Linux,...)? où BeOS aéchouéet Apple/Macintoshessayede-puisdelonguesannées...Bill McEwen : Notre plus grandedif-férencesur "Be" estquenousavonsune

. . .Dossier 29 . . .ScèneAmiga

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

basedéfinie, et le plus importantest lacommunautéAmiga."Be" aessayéd’êtreun autreordinateurApple. Quandla Be-Box aéchoué,ils ontessayéd’êtreunOScompatiblex86pourmachinesWindows.Enfin, ils ont décidéd’être une compa-gnie de systèmed’exploitation pour ap-pareils Internet.Ils ont changéd’objec-tif si souvent qu’ils ne pouvaient plusse concentrer.Nous, chez Amiga, nousavons exactementla mêmestratégieetl’objectif commercialquenousavionsen1997au momentde démarrercettemis-sion.Nousavonsle mêmeplancommer-cial quenousavionsutilisé il y a18moispour lancercettesociété,et nousallonsnousy tenir et réussir. L’AmigaDE seraprésentsur plusieurs systèmeset plu-sieursdeceux-ciserontsurLinux et desproduitsMicrosoft.: Pour les produitsAmigaDE, vous an-nonciezil y a un anquelquesgrandspar-tenaires: Sony, Sun,Corel, JVC, Moto-rola,...Sont-ilstoujoursvospartenaires?Proposeront-ilsbientôtquelquechosedeconcretavecvous?Bill McEwen : Dansvotreliste,nousan-noncionsseulementCorel commeparte-naire.NousannoncionsaussiTao. Nousprécisionsalors que Tao a despartena-riatsaveclesautrescompagniesmention-

nées.ASaint-Louis(ndlr : mars 2001),j’ai annoncéSharp et Psion. Sharp acommencéà présenterdes applicationsAmiga au Tokyo BusinessShow il y adeuxsemaines(mai2001),et ils enmon-trerontau JavaOnecettesemaine(ndlr :San Francisco, juin 2001). Psion sor-tira desproduitsdansles prochainesse-maines,et il y aurabeaucoupplus d’an-nonceset de partenariatsdansun futurtrès proche.ConcernantCorel, depuisledépart de Mr. Cowpland nous n’avonsplus eu d’autres contactsavec eux, etnous devons voir quelle direction leurcompagnievaprendre.Question : En mai, au BusinessShow2001 de Tokyo, Sharpa donc présentédesapplicationsfourniesparAmigapourle systèmeAmigaDEsur leur palmpilot"Zaurus".C’estréellementvotrepremierproduit sous AmigaDE avec un grandpartenaire.Mais quand pourrons-nousacheterce Zaurus sous AmigaDE?BillMcEwen: Le premierproduit estseule-ment destinéau Japon.La sortie mon-dialedeceproduitviendraavantla fin del’année.Jene peuxpasdonnerde datesexactespourle moment,désolé.Question : Pourquoi le Zaurus est-ilaussiprésentésousLinux etJavaaumee-ting JavaOnede San Francisco,et pas

sousAmigaDE?Bill McEwen : Parceque les premièresunités seront en Java et sous Linux.L’AmigaDE n’est pasassezaboutipourfournir toute l’architecture des driverset être déjà supportécommeun uniqueproduit standard.Cesproduitssont pré-vus pour s’interconnecteravec des ca-mérasnumériques,desmodems,dessys-tèmesd’édition, des ordinateursde bu-reau,etc...Nousavonsbesoindesuppor-terplusdedriversperformantsetd’autresinfrastructuresavantdepouvoir proposerquelquechosedepleinementutilisable.Question: Pensez-vousquevousobtien-drez de gros contratspour l’AmigaDEavec d’autres partenairesdans les pro-chainsmois? Pouvez-vousnousdonnerquelquesnomsou les typesde produitsdéveloppésaveceux?Bill McEwen : Absolument,et non, jene peuxpas.Jepeuxseulementdire quenous sommesvraiment occupéset quenousavonsdesdifficultéspour pourvoirpleinement toutes les affaires sur les-quellesnoustravaillonsactuellement.

http://www.amiga.com

HyperionEntertainmentjouela cartedel’alternatifpar BenYoris

Si les jeux Windows sont légion, sion ne sait mêmeplus où donner de latête, la situation sur les OS alterna-tifs est radicalement différ ente. A telpoint que la conversion de quelquesgros titr es sur Mac apparaît parfoiscomme miraculeuse. Il y a pourtantquelquesdéveloppeursqui misent toutsur lesmarchésniches.Un peuplus unpeu plus un peu, ça commenceà fair equelque chose.Telle est la philosphied’Hyperion.

Né de la frustration Amiga.

Ben Hermans,juriste belge de sonétat, avoue avoir fondé Hyperion sur labased’une frustration. "Avant de créerHyperion, l’Amiga avait de nouvellescartes PowerPc, des cartes graphiquesavecdespossibilités3D,etriennesepas-sait. C’est commesi tout celaétait sortidansle vide" confie-t-il. Ne voyant per-sonnerelever le défi,BenHermansetsonassociéEvert CartonfondentHyperion.

Pourprogrammer, BenHermansva allerrecruterdespersonnesd’experiencesurAmigaetc’esttoutnaturellementverslesfameuxfrèresjumeauxThomaset Hans-Joerg Friedenqueseportesonchoix.Lesdeuxallemandsontàl’origine duportagede Descentet Abuse sur Amiga. PourDescent,les deux frèresont mêmecréeunecouche3D basniveaupour l’AmiganomméeWarp3D. Le recrutements’estpoursuivi, toujours avec des program-meurscertespassionnésmaispasforcé-mentamateurs.SteffenHaeuser, unautre"nom" du développementAmiga a viterejoint l’équipe.

Restaità fairedesjeux.Délaissantledéveloppementoriginal (bien trop longet coûteux),Hyperion va commenceràcontacterdeséditeursPc afin d’obtenirdeslicencesAmiga, maisaussiLinux etMac,pourle portagede"vieux" jeux.Parlà, il fautcomprendredesjeuxPcsortisily aunoudeuxansetqui n’ont plusénor-mémentde valeurcommercialepour leséditeurdu mondeWindows. Il n’en res-

tentpasmoinsdesjeuxdequalitéquelesjoueurs

Desaccordsaveclesplus grands

C’est ainsi qu’Hyperion va très vitesigner des accordsde licence avec degrossespointuresdel’édition Pc: Activi-sionpourHereticII, Sin, Soldierof For-tune, Interplay pour Freespace,Mono-lith pourShogoet sonmoteurLithec3D,Team17pour WormsArmaggedonetc...Le but d’Hyperion estde maximiserlespossibilitésdeventesendemandantsys-tématiquementunelicensepourles3 OSalternatifs: Amiga, Mac et Linux. Soittrois marchésencorebienenplaceet quimanquentcruellementde jeux. L’addi-tion deces3 marchésnichespermetaufi-nal depouvoir règlerla noteauxéditeursPc.

Paradoxalement,il n’a pasétési dif-ficile queceladeconvaincrecertainsédi-teurs.Beaucoupont débuté à la grandeépoqueAtari/Amiga/Amstrad et ça ne

. . .Dossier 30 . . .ScèneAmiga

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

les dérangepas d’accepter cet argentfacile en souvenir du passé.C’est làque l’on voit notammentque l’aura dunom "Amiga" est encore bonne dansla profession.Mais parfois, les chiffresdemandéspar certainsde ces éditeurssont hors de proportion avec la réalitéde cespetits marchés."Nous avons es-suyé quelquesrefus de grandessocié-tés"avoueBenHermans."C’estvraimentdommagecar c’est vraimentun rapportgagnant-gagnant.L’éditeur empochedel’argentsansrien faireet redoresonbla-son auprèsdes consommateursalterna-tifs, et nous,nousavonsla possibilitédedonnerà cescommunautésdesjeux fan-tastiques"explique-t-il.

Un courageà toute épreuve

Le premiertitre d’Hyperion fut He-retic II, sorti l’annéedernièresur Ami-

gaPPC.Les ventesn’ont pasétéfarami-neuses,mais il faut dire que les cartesPPCsur Amiga ne sont plus fabriquéeset que tout le monde attend le nouvelAmigaOne prévu pour cet été. Hyper-ion a égalementsorti Shogopour les 3OS il y a quelquessemaines.Et celavamieux.L’avenir chezHyperionpasseparla concrétisationde tous les accordsdelicence.Le prochainsurla listeestFrees-paced’Interplay sur Amiga. Ce jeu estl’exempletypede l’excellentproduitné-cessitantpeude puissanceet qui tourneparfaitement sur les configurationslesplus modestes."Des jeux commeça, ily en a des tonnessur le marchéPc, etce n’est pas parce qu’ils sont sortis ily a plusieursmois qu’ils sont ininteres-sants"explique-t-onchezHyperion,"par-fois même,certainsjeux passentinaper-çus sur Pc car ils sont noyés dans la

masse,et ils netrouventle succèsqu’unefois convertis sur des systèmesoù il ya moins de jeux". Effectivement, lors-qu’on est les parentspauvresde l’in-dustrievideo-ludiqueet qu’on voit arri-ver quelquechose,on a tendanceà nepas le louper et à le ronger jusqu’à lamoëlle.Enfin, Hyperion ne fait pasquedu jeuvidéo.La sociétébelgea étéchoi-sie par Amiga Inc. pour développer lapartie couche3D ainsi que les pilotespourcartesgraphiquesdu nouvel AmigaOS4.0.Et autantdirequela listedescan-didatspotentielsétaitplutôt réduite.

Hyperion entrevoit l’avenir sereine-ment.NouveauxMac, nouveauxAmigaet démocratisationde Linux amènerontchaquejour un peu plus de personnesdans le monde de l’alternatif. Et nuldoutequ’ils aurontenvie dejouerpoursedétendre...

Amiga : Versunnouveau(nouveau)standard?Par MatthieuDebailleul

L’histoir e tourmentée de l’Amigasemble prendre un nouveau virage.Quelqueséclaircissementssur la situa-tion actuelle...

La solution AmigaOne-AmigaDE

A l’heure actuelle, les utilisateursAmiga constituentunecommunautédy-namiqueet (encore)enthousiaste.Toute-fois, il faut bien avouer que ses’parti-sans’ressemblentà un noyau d’irréduc-tibles: beaucoupd’utilisateursont quittéla plate forme, lasséspar les annoncessanssuite. Il est vrai que le "ballotage"subi par la communautéAmiga auraitde quoi en rendre névroséplus d’un!Fort de ce ’sevragepsychologique’,lesfidèles de la marqueà la balle rougeet blanchesont aujourd’hui optimistes!Evidemment,l’Amiga n’en finit plus de(ne pas) revenir diront les mauvaiseslangues! Il estvrai qu’il seraitassezlongde faire un rappelde tous les projetsde’futur amiga’plusoumoinsabandonnés:Amijoe, Boxer, MCC, Iwin...

Pourtant les derniers événementsnous permettentd’être raisonnablementoptimistes.On entend déja les râleursdansle fond de la salle: "Pourquoicelaserait il différent cette fois?" Bref rap-pel desderniersévénements: en janvier2000, la boutiqueest rachetéeà Gate-way par la sociétéAmino Developmentemmenéepar Bill Mac Ewen et Fleecy

Moss.En octobre2000,Amiga Inc. an-nonçait l’AmigaOne, en quelque sortele cahierdeschargesMINIMUM à res-pecterpour le standardAmiga, suppor-tant l’AmigaDE le nouveausystèmequià l’instar deJAVA, reposesur le conceptdemachinevirtuelle (’compile once,runeverywhere’).Cesfuturesmachinesde-vront,entreautre,respecterlesspécifica-tions suivantes(spécificationsdites ’Zi-co’) :

– PPC,Arm, Mips, X86, etc.– UnecartegraphiqueMatrox– PCI,Agp, Usb– 64 Mo deRamEh oui, le prochain système

POURRAtournersur x86 avec les stan-dards du monde PC! Ne fuyez pas :les premièresmachinesAmiga à sup-porter ce standard devraient être les"AmigaOne" 1200 et 4000 à base deG3/G4, de la sociétéanglaiseEyetech(http ://www.eyetech.co.uk).

Un AmigaOs PPCsinon rien !

Ces cartesau format ATX, à prioridisponiblesavant l’AmigaDE, s’utilise-ront dans un premier temps avec unecartemère1200/4000pourun maximumde compatibilité. AmigaOs (68K) serad’abordémulévia le G3/G4decescartesprofitant toutefois des développementsPowerPCdéjàexistants.

Enfin, le systèmedeviendra(rapidement)PowerPc natif (AmigaOs 4.0 puis 5.0).Les AmigaOne, constituerontà termeunesolutioncomplète(comprendre: sansles cartesmères1200/4000).Annoncéespour Septembre2001,cescartessepré-sententcommeune nouvelle basepourla prochainegénérationd’Amiga. Rap-pelonsque la plate forme matérielleac-tuelle (cartemère1200/4000)n’est plusfabriquée.

Du PCI pour l’Amiga !

Entre temps,les annoncesde hard-ware pour Amiga (1200/4000)se sontmultipliées: MediatorPCI(Elbox), Pre-dator SE (Eyetech), GrexPCI (DCE),Prometheus4000 (Matay), carte fillesShark G3/G4 (Elbox), BPlan...Aujour-d’hui, le MediatorPCId’Elbox, le Preda-tor d’Eyetechou le Prometheussontbelet bien disponibles,permettantl’utilisa-tion descartesPCIpeuonéreuses: cartesgraphiques,son,réseau...Depuisla chutedeCommodore,le marchéAmigan’a ja-maisautantbougéquecesderniersmois!

Remarquonsd’ailleurs que la plu-part des tâches courantessont facile-

. . .MondeAmiga 31 Actualité

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

ment faisablessous AmigaOs 3.9 au-jourd’hui : Internet& réseaux,ICQ, re-touchephoto,MP3, gravure de CD, bu-reautique...Leslogicielssharewaressontnombreux(aminet)et les logiciels com-merciauxcontinuentd’arriversurle mar-chéà un rythme, il estvrai, bien moinssoutenu: onpenseévidemmentauxnavi-gateurswebsousAmigaOsqui souffrentde la comparaisonavec d’autresplatesformes.

AmigaOS, AmigaDE, LinuxPPC, Ma-cOset...MorphOS

Notonstoutdemêmequesi le princi-pal interêtrésidedansAmigaOS,la plateforme Amiga a toujours été une plateforme ouverte.Elle autoriseentreautrel’utilisation de MacOS(via l’émulateurPowermac,IFusion)ou deLinuxPPC.

PegasOS: unAmigabi G4 pourMars2002! (Et cettefois,c’estsûr! ;o)

Evidemment,cessystèmessontassezgourmandsen ressources,contrairementà AmigaOs.Enfin, on nepeutparlerdesdifférentssystèmessanstoucherun motdeMorphOS,cetOSdéveloppéindépen-dammentd’Amiga Inc. Mêmes’il esten-core en version "Beta" et difficilementinstallable sur certainesmachines(cer-tains 1200), ce systèmepossèdede sé-rieuxatoutspuisqu’il est100%PowerPCestcompatibleavecAmigaOS.Beaucoupvoient en ce systèmele "vrai" AmigaOs

PPC.Rendez–vous en Mars 2002 chezBplanpourla sortiedu PegasOS!

Uneévolution dansla continuitéquesembledevoir suivre à court termeAmi-gaOS,désormaisdéveloppéparHaage&PartnermaisaussiHyperionpourle sup-port3D ouencorel’équipedePicasso96,déjà responsablede l’excellent systèmeRTG (supportcartegraphique)...

Le bout du tunnel ?

Les récentesannonceset le dyna-mismedumarchéactuel,mêmerestreint,permettentdonc d’être raisonnablementoptimiste.Entreun AmigaOsPPCqu’onespèreultra performantau vu de la ver-sion 68K actuelle,l’AmigaDE ou Mor-phOS,le choixestdonnéauxutilisateurs.Le prochainrendezvousétantpris pourla fin de cet été,avec la sortiedesAmi-gaone...

La guerredesnerfsprendra-t-ellefinen2001?

L’annuaireAmiga francophoneUn amigaïsteprèsdechezvous

L’Annuaire Amiga Francophoneestnéduconstatqu’il manquaità la commu-nautéAmiga un supportcomplet,suiviet mis à jour régulièrement,où chacunpourrait trouver rapidementun contactet des réponsesprès de chez lui, maisaussi entrer en contact avec n’importequel autre amigaïstefrancophonedansle monde.Avec lequel finalementcha-cun verrait qu’il n’est passi isolé qu’ille croyait. Cetannuairerenforceraitalorsles liens tout en aidant la communauté.C’estainsiqu’aétélancéel’idée del’An-nuaire Amiga Francophone,gratuit etsanspub,un après-midide juin 2000surla mailing-listdediscussiond’AmigaIm-pact.com;-). L’enthousiasmequ’a déjàsuscitél’annuairea permisde recueillirplusde540inscritsdepuissacréation,deFrance,dont La Réunion,maisaussideBelgique,Suisse,Canada/Québec,...

Un amigaïsteprèsdechezvous!

Son principe d’envoi régulier (environtous les deuxmois) assureégalementle

suivi et la prisede contactvers les ami-gaïstesque ne proposaientpas encoreles méthodesexistantes,et desnouveau-tés sont venuesaussi l’agrémenteraufur et à mesuredes mois pour renfor-cer son côté convivial.En envoyant unsimple mail à l’adresseélectroniquedel’annuaire ci-dessous,chacun peut s’yinscrire avec sescoordonnées(prénom,nom, et/oupseudo,adressecomplèteouseulementla ville et son nr de dépar-tement, pays, e-mail, site Web perso.,configurationmachine,centresd’intérêtssurAmiga,...).En retour, touslesinscritsreçoivent régulièrementpar e-mail lenouvel annuaireréactualisé.Chacunpeutensuitefairesuivre le messageautourdelui en renvoyant l’adressede l’annuaireà toussescontacts,enparlersur InternetdanssespagesWebeny ajoutantun lienavecsabannière,maisaussisur IRC, lesnews-groups,lesmailing-lists,ou encoredansles fanzines,lors d’Amiga-Bouffesou d’Amiga-Party,...L’Annuaire Amigaest bien sûr égalementl’annuaire desamigaïstesnon connectésau Net. Dansce cas,pour s’y inscrire il suffit soit depasserpar quelqu’un de connectéqui

enverra les coordonnéesà sa place,ousoit d’écriredirectementà l’adressepos-taleci-dessous.Chaquenouvel inscritparcourrierrecevraenretourson1ernuméropar la posteenéchanged’uneenveloppetimbrée pré-remplie.Les numérossui-vantsserontenvoyésdela mêmemanièresur simpledemande.Pourtousceuxquine s’y sont pas encoreinscrits, partici-pez à ce formidableélan en envoyant àvotre tour vos coordonnéesà l’annuaireetalors,"De fil enaiguille,la toile Amigasetissera...":-)annuaire-amiga@libertysurf.frou

SébastienJeudy,"Jedi" 12,NoehlenWeg68000COLMARFRANCE

(joindre uneenveloppetimbréeavecsescoordonnéespourrecevoir l’annuaireparcourrier)ou tout simplementenpas-santpar son site internet,ainsi que toutrenseignement.http ://www.annuaire-amiga.org

Actualité 32 ScèneAmiga

Alternmagn�1 . . . . . .La microalternativesanscensure!

Lestripesdu RiscPCpar Patrick Claude

En routepour l’autopsie d’un Risc PC!

(1) Verrousà fermetureun quart de tour, ils permettentd’enlever le capoten un tour de main et sansoutils, il y en a2 autrespourretirerla "premièretranche"( audessusdel’alim(3) et endessousdu lecteurdeCDROM (5) )

La boîteouverte

(2) Les baies d’extensionsaux nombresde 2, elles seplacenthorizontalementetviennents’enficherdansunconnec-teurspécialnommé"backplane",il possèdeun connecteursu-périeurafin depouvoir enficherun autre"backplane"pour ra-jouter2 autrescartesetainsidesuite"tranche"par"tranche"

(3) le blocd’alimentation,il possèdela particularitéd’avoirsonventilateurà l’intérieur de la machine,cequi permetd’as-sourdirle bruit...

(4) Le lecteurde disquette3"1/2 1M44, capablede reliredesdisquettesPC720et 1,44.

(5) Le lecteurdeCDROM àla normeIDE ATAPI. (Fig 2)la cartemèreapparaîtdanstoutesasplendeur. A droiteon

aperçoit le disquedur, un 3 gigas,deux tiers RISC/OS,1/3ArmLinux. Le disqueestsimplementcaléentredesergotsetestmaintenuparunebride.Lesnappesdisquesontétéretirées.

Fig 4 : Tirer la bonnecarte.. .

(Fig 3)

(1) La ROM qui contientle systèmed’exploitation,le Ba-sic, le Gestionnairedu Bureau( WIMP ) A ce stadeon peutparfaitementseservirde la machine,bon,d’accordil faudraitrebrancherl’alim, unecarteprocesseur, l’écran, le clavier et lasouris.Quelqueseconde,etpuiszou,lebureaus’affiche,parfai-tementfonctionnel,il suffit denepasteindrela machine...Poursauversesfichiers,pasdeproblème: onpeutcréerunRamdiskà la volée,et sansredémarrer. Le rêve.

(2) Le connecteurpour carteprocesseur, un pour un pro-cesseurARM, l’autre pour un processeurPC INTEL, permetd’éxecuterdosou windows3 dansunefenêtredu WIMP...

(3) ConnecteurIDE ATAPI et floppy

(4) dehautenbas: Le boutonreset,sortieaudio( casque),portvidéoPC15broches,portclavier PS/2,portsouris( formatPS/2propriétaire), portparallèle,port série.

(5) connecteurservant à connecterune/la carte réseauEthernet.

mes indicationssont plutôt "cheap", il serait intéressantd’avoir des renseignementssupplémentairessur les compo-sants.

(6) AlimentationCartemère

(7) BarretteMémoireVidéo( extensibleà2 méga)

(8) barretteMémoireprincipale

(9) connecteurd’extension( reçoitle fameux"backplane")

(Fig 4)

A gaucheunecarteavecun processeurARM 610,à droiteunecarteavecunprocesseurStrongARM(5)

Fig 5 : Vued’ensemble

Le lecteurde CDROM, le disquedur, la premièretranche,lefond, tout ceciposésurle couvercle...

Fig 3 : la mèredetoutelescartes

Testhardware 33

. . .La micro alternativesanscensure! Alternmagn�1 . . .

Fig 2 : la trancheenmoins...

Conclusion:Bon,beny’a plusqu’à remontertout ça...

Testhardware 34