Auditive Connection

Dossier de présentation

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Anil Eraslan

06 61 48 80 13 contact@anileraslan.com

Jeanne Barbieri / voix

Anil Eraslan / violoncelle

Grégory Dargent / guitare électrique

Frédéric Guérin / batterie

Auditive Connection

Au violoncelle d'Anil Eraslan (artiste d'origine turque travaillant depuis 12 ans entre France et Turquie) se joignent une voix, une guitare électrique et une batterie.Depuis 2009, le quartet joue un répertoire composé par le violoncelliste, avec Jeanne Barbieri, Grégory Dargent et Frédéric Guérin, il développe un langage musical où se côtoient jazz, musique improvisée, rock.

Les compositions se caractérisent par des virages inattendus où les mélodies bifurquent de l'énergie tendue de passages polyrythmiques à de sobres unissons. L’écriture musicale d’Auditive Connection explose à plusieurs reprises laissant place à l’émergence brute, à l’improvisation libre. Les instruments, au-delà de ce qu’ils sont, dépassent leurs possibilités d’expression : la voix et le violoncelle se fondent et se confondent, la guitare devient percussive, la batterie se défait de la rythmique et élargit ses accessoires. Les paysages sonores s’élaborent en duo, en trio avant d’unir toutes les voix.

Alternant les langues–français, anglais, turc, langue imaginaire–les textes, abstraits ou absurdes, laissent la place à l’imaginaire de l’auditeur. La voix s’empare des mots et de leurs sons et questionne ainsi la complexité, la beauté, l’harmonie fragile et agile du sens.

les pistes sur le cd:

- Monsters (composition, paroles-a.eraslan)

- Kimsin? (composition, paroles- a. eraslan)

- Nerdesin? (composition, paroles- a. eraslan)

-Tao Pao (composition-a.eraslan / paroles-s. beckett )

Anil Eraslan

Anil Eraslan, violoncelliste né en 1981 en Turquie, se forme au Lycée des Beaux Arts d’Ankara, avant d’intégrer le Conservatoire de Strasbourg. Il se nourrit dans son travail de sa double culture, fusionnant dans son répertoire l’improvisation, la musique contemporaine, le jazz et les musiques traditionnelles.

En tant que musicien improvisateur, il participe à plusieurs projets variés dans le monde entier. Il a collaboré avec des musiciens tels que; Michael Moore, Ab Baars, Axel Dörner, Tobias Delius, Karl Berger, Adam Rudolf, Anne La Berge, Oguz Büyükberber, Trilok Gurtu, Saadet Türköz, Christine Ott, Le Quan Ninh, Göksel Baktagir, Izzet Kizil etc.

Il joue actuellement dans plusieurs groupes différents avec John Lindberg, Sumru Agiryürüyen, Aysenur Kolivar, Ayse Tütüncü, Eric Groleau, Sylvain Kassap et se produit avec des ensembles tels que; Linea, Inextremis, Hanatsu Mirroir, Ovale, Auditive Connection, Kemik, Sereink, Balboura.

En tant que compositeur, il signe les musiques de film (La fin du Silence - France avec Christine Ott Quartet) et des documentaires (Tmmob, Komsu Rokan Var Mi - Turquie) ainsi que des plusieurs projets de thêatre, conte et danse.

L'artiste associé du théâtre l'Illiade à Illkirch (2012 - 2015), il est également l'artiste du CEAAC (Centre Européen d'Actions Artistiques Contemporaines) en résidence à Berlin en 2012 et en résidence à OMI Art Center à New York en 2014. Il poursuit également en parallèle une carrière de photographe.

Jeanne Barbieri

Après dix années de piano classique, Jeanne Barbieri se consacre entièrement à la voix à travers le chant et le théâtre. Diplômée du département Jazz et musiques improvisées du Conservatoire de Strasbourg et munie d'une licence en musicologie, elle se forme comme comédienne hors des écoles auprès de Renato Spera et Chiara Villa. Avec Le théâtre de la Carambole, elle joue le rôle de Juliette dans Le roi se meurt de Ionesco (2009) ainsi que celui de Laura dans La ménagerie de verre de T. Williams (2010). Elle travaille actuellement avec la compagnie villatheatre comme comédienne, chanteuse et assistante à la mise en scène et participe notamment à la création de Mistero Buffo de Dario Fo au Théâtre de Hautepierre à Strasbourg (mars 2013) et à la première de Carmen la gitane au Teatro Poliziano à Montepulciano (juillet 2013).

Elle se produit comme chanteuse au sein de projets essentiellement musicaux comme le groupe Auditive Connection ou dans l'orchestre l'Electrik GEM, ouvert aussi bien sur les chants traditionnels bulgares que sur les approches contemporaines de la voix (sortie du premier disque en janvier 2013 à La Maroquinerie à Paris).

Sa double formation de chanteuse et comédienne l'amène à participer à des projets dans lesquels s'associent la voix parlée et chantée, la construction de personnage et le travail musical. C'est le cas notamment du spectacle Rouge Cabaret mis en scène par Peggy Thomas au Taps Scala à Strasbourg (2012), de la performance Helgeland dirigée par Cyril Pointurier et jouée à La cellule 133 à Bruxelles (2012), du projet de poésie sonore Du spleen au rêve créé au MUDAM au Luxembourg (2012), ou du concert-récit Je ne suis pas là pour mourir, dans lequel elle interprète et met en musique le texte de Marion Muller-Collard avec le contrebassiste Jean-Daniel Hégé (joué notamment lors du colloque international sur les soins palliatifs qui a été donné en mars 2013 à l'Université de Strasbourg).

Lors de ses rencontres, à la fois musicales (avec Phil Minton, Olivier Benoît, ErikM ou Joëlle Léandre) et théâtrales (avec Yoshi Oïda, Tapa Sudana ou Omar Porras), Jeanne ne cesse de poursuivre ses recherches sur les multiples possibilités du corps et de la voix.

Grégory Dargent

Guitariste électrique et joueur de oud, compositeur, réalisateur, il cultive ses schizophrénies musicales et identitaires à travers les musiques improvisées, les transes touaregs, le jazz, le maqam turc, les musiques minimalistes, la pop, les worksongs afro-américains ou la chanson française.

De L’Hijâz’Car à Babx, de la chanteuse berbère Houria Aïchi à Camelia Jordana, des musiques pour l’image aux chorégraphies contemporaines, du plus acoustique des ouds aux guitares les plus nucléaires, il dirige, accompagne, compose, déchiffre, questionne, fouille, se trompe, rebondit, arrange, orchestre et partage inlassablement ses passions musicales.

Frédéric Guérin

Batteur, percussionniste, il s’initie à l’improvisation dans la classe de jazz du Conservatoire National de Région de Strasbourg, lieu de rencontres et d’expériences multiples.

Des ensembles de percussions de rue en action avec le Collectif Off aux percussions recyclées des Furieuz Casrols, du Rock’n Roll Show de Jimmy Bock aux musiques improvisées des groupes La Poche à Sons ou Auditive Connection, de l’Electrik Grand Ensemble de la Méditerranée aux soirées jam-session Funk du café l’Artichaut son appartenance à la scène strasbourgeoise se veut ludique et authentique.

presse:

www.dna.fr/culture/2013/12/21/auditive-connection 3/8

21/12/13 Culture | Auditive Connection

C’est une création musicale, chantée, poétique qui voyage aux rythmes de déambulations improvisées. Portés par un vent de liberté qui balaie toutes les frontières, les musiciens d’Auditive Connection ramifient sans craindre les contrastes violents, des chansons traditionnelles turques, l’esprit intranquille de Beckett ou encore l’énergie free du jazz­rock. Désireux de faire de leur mus ique, l’étendard d’une révolution à venir. Nostalgique des années 70, Anil Eraslan rêve d’émancipation politique et de libération des tympans. Son quartet reformé réunit trois musiciens, tous passés par la classe de jazz du Conservatoire de Strasbourg. Dotée d’une nature timbrale singulière, la musicienne, comédienne et chanteuse Jeanne Barbieri jongle avec les influences. Se risque au vertige de l’improvisation avec des paroles qui nous accostent. Sa guitare électrique bifurque à l’envie, passe le relais au violoncelle, s’épanche contre le balancement de la batterie. Grégory Dargent, side-­man inspiré de Babix, de Camélia Jordana, dirige aussi d’un bel éclectisme, la formation d’Electric Gem. Teintée d’une souplesse sensuelle funky , la frappe du batteur Frédéric Guérin soutient la voix élancée dans les airs ;; la relance un peu plus haut, enveloppant quiconque se trouve à portée d’oreille dans sa mélancolie.

Ne dites pas à Anil Eraslan que le violoncelle est l’instrument le plus proche de la voix humaine. « Pas plus que l e trombone », affirme-­t-­il. Après un cursus classique, le jeune homme grandi sur les rives méditerranéennes turques, à Antalya, a bénéficié de l’expérience de Vincent Courtois. Influencé aussi bien par la world music, le free jazz, la musique concrète, les échappées libres vocalistes de Berio, d’Aperghis, le musicien affine son style.

Cette nouvelle création, composée (paroles et musiques) avec Jeanne se métamorphose continuellement. Ce matériau original est ensuite arrangé par le quartet. Paysages sensoriels esquissés en duo ou en trio, avant d’unir toutes les voix, ainsi avance cette traversée onirique. Dans l’une ou l’autre configuration, s’exprime la recherche incessante d’une charge émotionnelle inédite.

Alternant les rythmes des langues –français, anglais, turc–, la partition sonore s’aimante au désir. Animée par unremaniement musical cosmopolite, elle ensemence de nouvelles terres d’aventures. Ouvertes à tous les possibles. Après cette création, la résidence à l’Illiade d’Anil Eraslan sera jalonnée au printemps prochain par deux ateliers. L’un consacré à l’improvisation à l’adresse des élèves de l’école de musique municipale ; l’autre dédié à la musique traditionnelle pour tous les publics de tous niveaux. Le monde change, la musique d’Anil Eraslan en questionne la complexité, la beauté, l’harmonie fragile et agile. Dans le renversement des images (Narcisse, l’aimée la belle Violette), le télescopage des harmonies. Des arpèges à réinventer pour faire danser nos vies.

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Festival Jeunes Talents de l'Illiade 2009

"Depuis treize ans, l'Illiade propose chaque année le tremplin des jeunes talents musicaux de la

région, dans une formule festivalière où musiciens consacrés parrainent des filleuls moins connus

ou méconnus dans le milieu. L'édition 2009, qui a commencé jeudi, s'achève demain dimanche.

Jeudi soir, une ambiance jazz expérimental et improvisation festive donnait le coup d'envoi de la

treizième édition du festival « Jeunes Talents » sous le parrainage du pianiste Christophe Imbs

Dénicher de nouveaux talents, les accompagner et les aider à prendre leur envol, tel est l'objectif

que s'est fixé l'Illiade en créant 1996 le Festival Jeunes Talents. Depuis, de nombreux artistes ont

trouvé leur chemin, comme « Jamazar », présent sur la scène de l'Illiade à maintes reprises, d'autres

attendent d'être lancés sur l'orbite artistique. Car au-delà de la rencontre avec un public avisé et le

plaisir de jouer dans un contexte professionnel, il y a aussi les rendez-vous avec les

programmateurs.

Trois groupes, - Auditive Connection, Bloom K et Caminata -, sélectionnés par le parrain de la

soirée Christophe Imbs ont ouvert les festivités de l'édition 2009. Des sonorités diverses, originales,

tantôt puissantes, tantôt légères comme la plume, les trois groupes ont séduit le public. Le

spectateur passe facilement des inspirations turques d' Auditive Connection à un dialogue entre

deux violoncelles parfaitement mené par les pétillantes musiciennes de Caminata, en passant par les

compositions éclectiques de Bloom K.

I. S.-C, Dernières Nouvelles D'alsace, Samedi 31 Janvier 2009.