billaed courrier de l’oise -...

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^BELLSVllXE. ide Riu, * tS StptenUtn 4tti, M h^re, ,.. lin. fil y a lieu, dfl M 'G »«n, grelStt NantèoU. ^ ;^ÏOM Q IV D R El BILLAED » NOIR X rui»s ur Oiffard SQUE NEUF *l«oe Henri IV, n* 9. RISON l.ft RADIOALC ■ leUM 1H AWmh hSmS u n NertesUp ^ ss^ n ssf. 1^1 n  X M n uM âi u s VArtnMs^ut. IM i M u u lWOW*A#» rttw t»<UontiH 67* Année, 72 VÀflBlGl inU MMAIRR DE L’AGMCULTURS.- obef: Henry Saomiib.- Mileor, ISO, boolfiTud D. Paris. — Un an^tr. ' da numéro 1639, da 16 Henry Sami&. Chro* e. — Pouiuél. Questiooi 1. ~ 1ht J^'CoUol. Lei J fg. — Egaue. La pomme s l’alimeniation. — Sa* | et progrès de rhonical* druu. Couvertures pour I BroMtick. Courrier I . — lyoude. Les Comieci 1 Belgique.— Aeool.BoDil* I Ignonnes et iwuiliies da I — i n t o n ts . Comment | bonne agriouHnre? - I olété nationale. — Rmf. 1 mm^ale. — Botte lu I I MOiBis : Convertoni | oies (3 flg.). le de rensdpemeou s et antres faits po>i ornai doit être aocoiB'I ibro-poste de Otr.UT Irépondui. ENAGE ene et le Jeudi Paramant k Prix «Ml rAbonn«ment t reuB SKHUS ■ Un an . . . . . Ufr. Six mois................................ . . 7 »> Tiois mois ................................. ii» COURRIER DE L’OISE ■die 6 Septembre 1899. Prix de rAbonnenaent i rOVB LK DÉrjünTBMBIlT ■ Un an ............................................. <6 Ih Six mois..................................... 8 » Trois mois............................ , i 50 X n Amiummm., œcUunem et itueeltonm eemeenmnt Part, et te, Oépartemtee^f. »9"l reçue, au Bureau du Jauruat. «, plaee de VHiteUde-VOte, à SenUe. rn ix DES IRiSBltTIONS Aanoncas : La ligné, 0.20 c. — L’annonce au-dessous de 5 lignes, 1 fr. Réclames : La ligne. 0,40 c. — En faits diwra. 0.60 c. AVIS AV% abonnés L'abonnement est payable devance. 11 n’est jaBDaU^nterrompu et est considéré comme renouvelé si à l’expiration on ne donae pas d’avis contraire ON S'ABONNE A SENLIS, au Bureau du Journal, 6, place de l’HOtel-de-Villc, et chez tous les Libraires du département n)£S J T OFFRES I. I .E P A P E , qn!»! à Senlts» demaadi' e un apprenti. il. Poulln-I'hterryi r et né^ocisDt en vins, 1 te>Haienoo, demandé te an voyageur éé* muni de bonnes rè’ n demande de boas sors-* Aiécaniolensi bonnes références ; trard stable. GARDEL, à Beauvais. D a ch ètera i t d e auité d’un an» race pure»' Bernard on GraBdi I. 1, route de Creil. >n désire acheter dé onim ee de terre nor pour nourriture dé )r offres Villa des Arènes, Senlis. ’U R E S Fils USES EN TOUS 6BIBES. U 5 Septembre 1896 Fermons nos Coffres!... O ertâin s jo uroaux étrangers reviennent encore aujourd’hui» avec une complal- gance qui ne manque pas deumalice» sur la déconvenue éprouvée en France par le rusé mandarin LÎ-Hung-Tchang. dont..le voyage (un peu coûteux pour nous) eût pu devenir plus coûteux encore si l’on s’était laissé prendre dans les rèts de la cauteleuse diplomatie du vice*roi de Petchili. Nos confrères étrangers s’étonnent que les plans de l’envoyé de l’Empire du i “ Milieu aient échoués. Et» nous leur pa> raissons tout changés. Notts, qu’on con> ' sidérâit dans le monde»comme le banquier des Etats» se peut-;il que nous serrions ainsi les cordons de notre bourse !1 Enfin» la France s’assagissait donc!!... Et, plus ménagère de ses biens» elle n’écoutait • ' plus aussi bénévolement les quémandeurs internationaux... Ces réflexions de journaux étrangers» réflétant évidemment l’opinion de leur pays» et l’opinion de tous nos voisins, nous touchent profondément, et nous iuspirent de graves méditations... On peut même dire qu’elles contiennent en elles*mèmes un sérieux enseignement ot j qu’il n’est pas superflu d’y prêter toute la plus judicieuse attention. Car» notre .défaut national est l’insouciance» et le désintéressem ent; chevaleresques en tout» nous donnons notre or comme notre sang» sans compter. Nous payons les dettes de nos voisins (même de nos ennemis fu turs)» avec un empressement sans égal» et nous remettons» entre temps» des cou ronnes sur les tètes dépossédées. Cette politique» toute de sentiment» peut devenir dangereuse à la fin ; et» comme beaucoup de bons esprits» nous pensons qu’elle a fait son temps et qu’elle doit avoir un terme. 11 n’est pas trop tôt» ni surtout inutile d’y songer tout à fait sérieusement ; car nous sommes environnés de tous côtés de voisins qui ne visent que notre bourse» en recherohant notre amitié et en nous fai sant les plus gracieux sourires. La France est visée par toutes les na tions. Sa prospérité» fruit de son travail et de son intelligence» hypnotise» affole DOS voisins. Aussi» quand on ne nous fait pas une terrible guerre de tarifs..., on cherche à profiter de notre labeur en nous soutirant notre épargne ; et, on nous fait (on on cherche à nous faire) ce que les ^ursiers appellent : « le coup de T em prunt ta » Il s’agit désormais de savoir nous en garer de c ce coup >. Four cela, fermons nos coffres. Le monde entier nous tend la main : Sans parler de l’itâlie» qui ....................... ........................... attend des jours meilleurs, l’Espagne» la pauvre blessée» dont le meilleur sang s’échappe par la plaie cu- l)aine, a besoin d'argent. C’est une nation SŒur, o’est une consanguine et une sym pathique» allons-nous lui refuser le con cours financier qu’elle ne peut manquer d’implorer bientôt? La Turquie va également avoir besoin de nous... Notre philanthropie... et notre intérêt de ne pus hâter la mort^ de « tkonime malade » » vont peut-être nous porter à nous laisser fléchir et a ouvrir notre cœur et notre porte- monnaie. Les Grecs cherchent de même à nous ihtérésser (ti ' gros intérêts) à leur sort. . I La Serbie» elle aussi, a besoin d ar- I gent ..... Il lui en faut» et tout de suite ...... )r, beaucoup de gens pensent que nous ne saurions refuser au roi Alexandre» le protégé de noj alliés les Russes, les fa cilités financières que nous ne refusons à personne. Les Bulgares, qui ont fait la paix avec la Russie, pour nous complaire, esti ment que nous devrons bientôt leur payer le prix de leur complaisance. La Belgique» elle-même» espère bien que nous fournirons au Congo belge les moyenj.d’assurer» en Afrique, une domi nation» qui, appuiera notre établissement du Congo français tout en nous fai sant une désastreuse concurrence. Enfin» le bouquet! 'était la « de mande d’emprunt... tenté sur parole » par le vieux madré chinois Li-Hung- Tchang. Tout cela est très beau, très flatteur pour notre crédit et notre fortune natio nale» Mais» tout cela» à la longue, devient dangereux. L épargne française n’est pas inépui sable. Il s’agit de n’en pas tarir la source par des libéralités imprudentes de fils prodigue. Nous devons d’abord songer à nous ; il nous faut d’abord nous inquiéter de l’état de nos affaires» du Commerce et de l’In dustrie. Nous devons protéger l’Agricul ture» la grande nourrice du pays; nous devons penser h la reconstitution de nos vignobles... en certainsepdroits détruits» et enfin» après avoir employé nos res sources ê nos besoins de France» nous aurons encore à penser à ce que nous avons à faire pour la conservation et la bonne utilisation de notre grand domaine colonial. La tâche est grande... lourde, t Aussi bien» rappelons-nous que» comme dit le proverbe : c si on ne prête qu’aux riches >» de même : < il n’y a que les pauvres... gui empruntent ». fions-nous donc des emprunts et des sol licitations financières les plus pressantes, d’où qu’elles viennent. Ménageons .sage ment notre or comme notre sang. Préfé rons ministres et hommesd’Etat èconom^j a des ministres et hommes d’Ëlat écono mistes. O’est seulement sur le terrain de la aa^tSBSi;» tla la pru^ouoe et dea Ai/unu- MIES que peut et doit surtout, à l'heure actuelle, s’exercer utilement et fruc tueusement notre patriotisme. F ernand B oddeville . INFORMATIONS Le Prriident de It Rèpobllqne eit allé an Tilleal, A qaelquea kilomèires d^Etretat, cbMier sur la ferme de M. Dnboao, grand négociant havraia et ami intime de M. Félix Faute. Le Préiidant eat rentré an Hâvre dana la ■cirée. Une dépêche d’Ath^nea annonce que le roi de OrèCA, en quittant Gopenbagne, doù il partira probablement la aemaine prochaine, ae rendra A Paria {il aura une entrevue aveo M. Félix Fanre. 11 ira eninite A Vienne, odUae rencontrera aveo l’empereor d’Antriehe. M. Bdonard Delpeneh. aoua aeerélaire d’Etat dea poilea, a viaité hier 1<>bbureaux téléphoniquee de la rue Ontenbarg, du Gbâtean-d’Eau et de la me de la Roquette. Le aoua-aecrétaire d’Elata’eat rendu compte de l’état d'avaoeement déa travaux du aecond mul tiple da eonalrnetion A l’hôtel dea téléphonée et a preaerit de* meaurea néeeauirea pour que ce mnl- ■iple entre eu naege dès le 1*' octobre. TJné^dépêehe de Londrea annonce que le gou vernement britanniqné p aeeuaé réception da la notiflution de la loi déclarant Madagaaear colonie française. D’aprèe la déclaration da M. Hanotaux, A la tribune de la Chambre, dana la séance du 20 juin, l’Angleterre et les Elala-Unis avaient aenla Âut des réaervea sur les conséquences de l’annexion de Madagaeur an domaine colonial de la France. Dapni"» le< Etats- Unie avaient adhéré A la prise de pouession de l1le én invitant les consuls amé ricains Asoumettre leurs nationaux établis A Ma dagascar A la juridiction des tribunaux français. La déclaration que fait aniourd’hui l’Angleterre met fia A tonte espèce de litige. On nous communique la note suivante : Le ministre de France en Chine vient d’obtenir, après de longues et laborieuses négociationa, réparation de toutes les violences dont les mis- sionnairea du Konei Tchéou et leurs établisse ments avaient été victimes depuis dix ans. Lee' chrétiens injustement di>t«nus depuis 1880 ont été libérés, nos religieux réintégrés dans les villes de Tsouen 01, Mey-Tan et autres, d’od ils étaieiit exilés depuis la même époque. La mission raçoii, de plus, une indemnité, et ses persécuteurs se ront poursuivis conformément A la loi. Le snpérieur de la mission, M. Ouichard, a remercié M. Gérard, dans les termes les plus chalenreni, de l’énergie avre laquelle il a su amener une solution si favorable A nos intérêts. Mardi prochain sera lancé A Lorient le cuirassé 8uint Louis. Le Saint Louis, dont le commencement du montage sur cal-i dite du 25 mars 1805, est en- tièr«m>nt en acier : son déplaeemeot est de* 11.275 tooDe.iux.. Set carictéristique* sont les suivantes: longaeur. 117m 50 largeur 20m .20, tirant dnau. 8 m. 40. Scs machines, d’une puis- BHüce de 14 500 cb 'vaux, aciinnuent trois hélice*. La vit -sa prévu» est de 18 iiœuds. S 0 artilier e eomprond 4 canons de 305 roilli- m è iro , 10 <M138, 6 A tir rapide. 8 de 100, 16 da 47, 10 de 37 et B canuns-revulvers de 37 II sera, <>0 ouire, muni de 4 tubes lance torpilles. Sou équipaKO sera de 31 officiers et de 60l> hnmniai. uAs, pisus uv tfa uuira'ivn soni 'lus au nireileur des constructions navales Thibaudier. Le prix de revient de ce bAtim“nteit de 27 mil lions oiÛ.929 fr., dont 3.082 036 pour l'artillerie et 259 400 pour les torpibes. T - ---------------------------------------------------------- )ieu de la promenade pour les troupes qni partent pour Cuba. ‘ L'évêqne de Vitoria a prononcé un sermon, et, a’adnssBDt aux troupes, il leur a dit que la dra peau espagnol, surmonté de la croix, ne pouvait être vaincu. Il a exprimé les regrets du roi de ne E uvoir conduire ses soldsts A la victoire; puis, la nédiction papale a été donnée A ces derniers devant tous les assistants agenouillés. L’octroi de Paris a donné en recettes pour les hait premiers mois de l’année, 97.551.602 fr., en augmentation de 263.214 fr. sur la période corres pondante de 1895. Les étndes des deux palais destinés A remplacer le Palais de l'Industrie pour l’année 1900 se pour suivent avec activité. > Le grand palais est étudié sur ses trois faces par MM. Louvet, Deglonx et Thomas. L’esquisse de là façade principale a été dresaée eonformément aux indiestiona données par le comité des directeurs. Elle comporte trois grands portails entourés d'une colonnade grecque : le mo- nument ne sera surmonté par aucun dôme. Le petit palais étudié par M. Qirault, archi tecte en chef, présentera sur sa façade un grand vestibule elliptique, donnant accès A droite et A gauche sur deux grandes galeries prenant le Jour sur la grande avenue. Un jardin semi circnlaire et entouré de portiques se trouve au milieu. On sait que le petit palais est destiné A recevoir l’exposi- tion rétrospective de l’art français en 1900 et A êtye transformé ensuite définitivement en musée. Un groupe d’artistes russes vient de fonder, A Paris, une Société dont le but est de créer des bourses de voyage en faveur des jennes artistes maaes qui a caressent le rêve de venir A Paris, centre de ions les arts, pour y cultiver leur talent «t s’y perfectionner ». Celte Société s'intitnle s Union des artistes de Rouie t. Elle a son siège social A Paris. Son but euentiel est, comme un le voit, de venir en aide aux artistes de Russie, de leur permettre de per- fMCtionoer leurs études en admirant les œuvres exposées dans nos Musées, et en pr<‘nant des leçons de nos maîtres sculpteurs et peintres. Une messe et un service fnnèbre ont été célé brés en l’église ruue de la rue Daru, pour le repos de l'Ame du prince Lobanof, Tout le personnel de l’ambaspade russe en grmd uniforme, ayant Asa tâte M.le baron de Mobren- heim, assistait A la cérémonie. Le président de la République, le présidant du conseil, les ministres de la guerre et de la marine s’étaient fait représenter. On remarquait la présence du ministre des affaires étrangères, accompagné de son sous-chef de cabinet; de MM. Crozier, chef, et Mollard, chef adjoint du protocole; Jusserand, directeur des affaires politiques par intérim, et Boœpard, directeur des consuiata. la baronue de Mobrenbeim et les membres de la colonie russe étaient également présents. NORMAil CONCOURS ad d itio n d ’e a u | : S U P É R I E U R [es Imitations! FamUIe Dourjes enfants en bas.^>. ourMIIteriesenége. nmande par tous les mMecIns. [STEH,ll,n> IDES M isons D'EnCERie (48) FEUILLETON PARISIENS ET PROVINCIAUX ALEXANDRE DUMAS fPRiX ConMortAgrlost* I MantsaillsHasddSb | ie-t»JalU«tl8N Ce jonr-là, celui qui eûl tu Madeleine et qui eût connu sa manière aage de cnaswr en ballant le terrain pied à pied, sans ometlre un buisson, sans oublier une louue de bruyère, avec son chien sous le canon de wn fusil; ce jour-U, celui qui eût vu Madeleine arpentant le lerrâln plat el laissant son chien travailler en pointer, desceudanl la mon tagne comme une avalanche, la gravissant comme s’il eûl monté à l’assaut, celui-là n'eût pas eu de doute que Madeleine ne lût en nroie à une vive prôoccupalion. Hais celle vive prôoccupalion p avau au cune influence sur le rayon visuel de Made leine; Madeleine envoyait son coup au ha sard, — il le semblait, du moins, — el les Reprodustloo luterditè aaxjoamàux n’ayaotpu de traité avee la m ^ a OalmaaB-Lévf. M. Mélin# contiDuc Ane pas iiurdre de vue les iotérêta de dos agriculteurs. Eu raiioQ de Je •itUâtioD orése aux cultivatRurs par la sffoberrue persiatBQte, dea mesures aDslogaas A celles prises eu 1893 relativement A l’exercice du p&inrage dans les forêts soumises su régime forestier vieonent d’être conseoties. M. le Ministre de l’Agriculture a prié MM. les Conservateurs des forêts d’exami ner avec la plus grande bienveillance et 1s pUe large tolérance les demandes adressées per les cultivateurs au snjet du parcoure en forêt. Les intéressés n’ont donc, A cette heure, qu'A faire une demande pour recevoir l’autorisation né cessaire. M. André Lebon. ministre des colonie*, prési dera dimanche, A cinq heures et demie du soir, au Grand-Orient de France, rue Cadet, le banquet annuel de l’Union compagnonnique du Tour de France. perdreaux tombaient, les lapius roulaient, les faisans faisaient le plongeon. • La carnassière de Madeleine dégorgeait. Figaro ôtait au comble de l'enthousiasme pour son maître. Il n’avait jamais si bien chassé, si fermement arrêté, si ûilèiemeni rapporté. Made'eine jusiillait le proverbe nue le bon iir< ur fiiil-le bon chien. Aussi merveilleuseiiieiit secondé par Figaro, pen sant à toute au'ro chose que la chusse, tuant mécaniquement, pour ainsi dire, il envoyait son coup de fusil au gibier, quel qu'il fûl, et laissait le soin du reste à Figaro. ^ Dans sa préoccupation, il venait de dé passer Figaro, qui tomba on arrêt derrière fui, sans qu’il le vit; mais, au bout d’uoe ou deux serondes, il enlendit un aboi, se re tourna el vit, à soixante mètres, un lapin qui débouchait d’un buisson. Il lui envoya son coup de fusil, reconnut qu'il lut avait cassé la cuisse, et s’arrêta pour recharger son fnsil. ... C’ôlait pendant ce temps d arrêt que, d ha bitude, Figaro le rejoignait, et, s asseyant gravement sur son derrière, lut présenteit te gibier i la hauteur de la main. Le fusil re chargé, Madeleine, étonné de ne pas voir Figaro, se retourna, Figaro avait disparu. Hais, comme le lapin s'êtait dii^igé vers un ènoriné buisson placé à une vingtaine de mètres de celui d^où il éUiit sorti. Madeleine pensa qu’il s’ôtait enfoncé dans le buisson, que Figaro l'avait suivi, et que le chien, avec ou sans lapin, ne tarderait pas à le rejoindre. Il continua donc son chemin, fai sant à la fois la besogne do chasseur et du chien, c’est-à-dire faisant lever le gibier, goil devant lui, soit en frappant les butesqns dû pied ou du canon (Je son fusil. Arrivé aux limites de sa chasse, il se rel Les fuoérailles du prioea Lobanof-Rostowski auroat lieu dimaaeha, A M oscou, au monastère de Novo•pa»^ky. A propos do la mort du prince Lobanof, il est A reoiarquer que de 1814 à 1898, la Kuasie n'a eu que 4 mii>i«trea des affaires étrangères ; de Neauelrod* (1814-1862), G'irichakuf (1862 1882), de Oiers (1882-1895). rt Lobanof Pondant ce temp«-là la France n'en a psa eu moins de 7 0 1 Lord Düfferin, dont nous annondons l'arrjvée A Paris, est reparti pour Londres, ainsi que sir Edmond Monson, ambassadenr d'Angteterre A Vienne, qui doit remplacer Lord Dnfferin A Paris. On é'-rit de Genève que M H"nri Rouch<>r. mi nistre du commerce, a vUité, dimenehe, l'Expo sition naiionHle iautsllée 'Isns celte vide, et dont le» honneurs tui ont été faits par M. ’Turettini, pré-idnnt du Comité central de l’Expnsition et président du conseil administratif de la ville de Genève, ainsi que par M M. Raoul Pictet, l'illustre savant iienevois, et Cartier, directeur général de l'Exoniitiott. Or iV r?’’’.J?’*’*tre part, la présence A Genève .. j,Ü0UVe U 'O rj ,.— • ,f dimanche, l'Exporition nationale et qui a assisté, le toir, en même temps que M. Boucher. A une confÀrenee faite par le professeur Honri Dufour, su pavillon R. Piolet. On nons télégraph'O de Saint-Sébastien que le jeune roi d’E»pagne, revêtu de l’uniforme de 1 eeole d’infànterie, assistait A niie messe célébrée en mi- touroa; mais, aassi loin qae sa vue pu- s ’é t e n d r e , il chercha vaiDemeot Figaro. Point de Figaro. ' Madeleine appela et silTla Figaro, gagna le versant de la inonlagne pour voir si Figaro n’étiit pas descendu aii inarais. Pas plus de Pigino dans la valléu que dans la |ilaiiie. MiidelHiiie s'airôlt, po<a la croise de son fusil a tfi-re, appuya tes deux mains sur le ciinun el se mil u songer. Où diable pouvait être Figaro? Tel élail le problème qti'il se posait et que, malgré sa grande expérience, il ne pouvaürésoudre. .Si Madeleine eût tiré sur un lièvre el eût cassé la cuisse d’un lièvre au lieu de casser la cuisse d'un lapin, on eût pu dire que Fi garo, semant le lièvre blessé, s’était emporié sur lui; et encore Figaro menait d’un tel train, qu'au bout d'un kilomètre, il eûl forcé le lièvre, et qu’on l’eût vu le rapportant la lèle haute. Peut-être Figaro était-il pris à quelque piège; mais qui diable pouvait venir tendre des pièges dans la chasse de Made leine ? D'ailleurs, Figaro» pris au piège, eût crié de douleur et d'impatience. Et l'écho n’apportait pas la moindre note que l’on pût attribuer à la vocalisation de Figaro. Madeleine se gratta l’oreille; il y avait là un mystère dont, tout expérim**nlè qu'il était en fait de chasse, il ne pouvait se ren dre compte. Il jeta son fusil sous son bras et se dirigea vers l’endroit où il avait tiré le lapin; un OU deux bouquets de poil à l’endroit où le coiip avait porté pronvérent que l’animai avait été louché. Quelques gouttes de sang, brillant comme des rnbis, sur la route qu il aTait dû suivre pour se rendre du petit bois- Jendi soir, vers neuf heures. QDesacouMR de tmioblement de terre a ébraoté p*odaat une di- zaioe de secondes le -cl de la ville de O'iuai. Le» habitaota effrayés sortirent précipitamment de leurs maison ; maisaucun accident n’eat sigualé. On attribue généralement ces secousses à des affaissements de terrain dus au voisinage des mines. Deux Toyogenses françaises, M°” ’ Gabrielle Francheterre et Eugénie Lanceer, viennent d'arri ver A Tiflis. Après une exploration dans le Gau case, elles se rendent snr le territoire de l’Asie transeaspienne. AOaircs de Turquie. 4 septembre. Le vapeur Gironde, amenant les prison niers arméniens compromis dans les événe ments de Galata, est arrivé la nuit dernière à Constanlinople; cesdix-sept individus sont de robustes gaillards, paraissant appartenir à une classe pluiét ai.sée Le plus jeune a dix-huit ans, le plus âgé pas encore treule : ce sont eux, vous le savez, qui, avec huit compagnons, lenlèrenl le coupde main contre ta Banque ottomane. Après leur reddition et leur transfert sur le y.ichl de sir Kdgar-Vin cent, ils furent embarqués, le 27 août, sur la Gironde ; mais leur effervescence fut Ion gue à se calmer, et c’est à grand'peine que l'équipage les empêcha de retourner à terre pour se porter au secours de leurs frères massacrés pendant les troubles qui suivirent l'affuira de la Banque. Dès leur arrivée ici, ils ont été conduits à la prison de Saint Pierre, oû II sera statué* sur leur cas. On dit qu'ils seront prochaine- meut transportés à New-York. A l’escale du Pirée, les Arméniens ont reçu la visite d'un groupe de leurs compa triotes réfugié.s en Grèce. Tous portent des noms de guerre : celui du chef est Arinen Garo, ce qui signiüe « Arménie Baptiste »; il parle correctement le français et possède une instruction assez soignée. . A l'arrivée de la Gironde à Constantl- nople, .la poste apportée par ce vapeur a failli être enlevée; il a fallu l'intervention énergique du commandant et de l'équipage pour rapporter à bord tous les sacs que leurs porteurs, effrayés par la fusillade, avaient abandonnés ; tes dépêches intactes ont été débarquées le lendemain, sous l'escorte des troupes turques requises par l’ambassadeur. E jx p lo sio x i à. T 'oulozi. ' Une nouvelle explosion vient de se pro duire à l'Ecole de pyrotechnie de la marine, oû il y a quelques mois a eu lieu une sem blable catastrophe. L’accident s'est produit à deux heures après-midi. Deux hommes ont été griève ment blessés; un commencement d’incendie se déclara. Grâce aux prompts secours, l’incendie fut aussitôt éteint et les victimes secourues. Le Voyage du Tzar. Le comte de Montebello, ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg, et M°>* de Mon- lebelio, sont arrivés à Paris, hier après- midi, venant de Saint-Pétersbourg. M. de Montebello n’a pas apporlé l’accep tation définitive de l’empereur des divers projets qui lui ont été soumis par tu Gouver nement français. Le programme n'est donc pas établi ne varieiur, ce qui permet d'élu- dier de nouvelles idées. Lest ce qu'a fait, hier, le Conseil d'administration de lu Com- piignie (te l’uuest. La gare de la Porle-Dauphine offre, comme débarcadère, les incouvétiienls que nous avons signalés. L'escalier monumental, qui sera construit, serait tiès ruide, en rai son du peu de place dont on dispose pour le d'arrivée, situé à une centaine de métrés de la gare de la Muette, en face de l'entrée du boulevard Beaiiséjour. En cet endroit, la voie ne passe pas dans une tranchée, et elle traverse un des plus jolis coins du bois de Boulogne. Les larges et verles pelouses, qu'ombragent des bouquets de grands arbres, formeiont un somptueux lapis, et il sera très facile d'édiller dans ce cadre si noble un salon de réception. Le cortège impérial so formerait dans l’allée des fortilications et irait rejoindre la porte Dauphine pour faire, son entrée solennelle dans Paris. On ne ferait d'ailleurs qu’imiter, au cas oû la Muette l'emporterait sur la porte Dau- phine, ce qui fut fait en 1873 pour la récep tion du' chah de Perse. C'est la, en effet, que le chah débarqua à Paris. L'expérience est donc acquise, et elle donna de brillants ré sultats. Ceux qui aiment le bois de Boulogne n’ont pas à redouter la cognée du bûcheron pour abattre quelques arbres qui gêneraient la construction de ta gare du Tsar. La haie vive qui forme la bordure du chemin de fer tomberait seule pour permettre l’accès de cette gure, et pas un arbre ne serait atteint. Ënlin, le Conseil d'administration de la Compagnie a examiné une autre question. Il est acquis aujourd'hui que les souverains russes voyageront en Europe dans leurlrain a eux; ce train les amènera vraisomblable- iiient à Paris. Mais le Président do la Itépu- blique a le vif dusir de se rendre à Cherbourg au-devant des souverains russes. C'est lo train présidentiel, que la Compugnie de l’Ouest a l’ambition de composer do très belles et très confortables voilures, qui pré céderait, au retour de Cherbourg, te train impérial. La direction de ce travail, auquel on s'est rois dès aujourd'hui, a été conüee à M. Ciérault, ingénieur en chef. son au grand, le prouvèrent encore bien mieux. ' A rrivé!^ gros buisson, Madeleine vit sa passée é la r^ par la passiie subséquente de Figaro. .Madideine lit lo tour du buisson; peut- éir>‘ Figiiro a\iiit-il gueiileti^ ie lupin dans te r urrc, el, su Irouvuni hms de la vue, proli- tiiii-il de lu pusiliiiii pour iedi'voior tout à son aise ; mais, dans lu conviction de Madu- leine, Figuro éiuitiocapabie d'un pareil abus de cüuflance. Et, en effet, Madeleine eut beau fouiller le buisson du regard, il ne vit absolument rien. 11 appela Figaro. En réponse à cet appel, il lui sembla entendre une de ces plaintes comme les chiens en font entendre dans leurs moments de tendresse pour leurs maî tres, ou de détresse pour eux. il répéta son appel, la plainte se fil entendre une seconde fois. Madeleine s’aventura dans le buisson avec ses grundes guêtres de cuir cl sa culotte de velours. Il ne risquait pas grand'chuse. Seulement, comme les épines aiguôs avaient pénétré deux ou trois fois jusqu'à la chair, Madeleine résolut de ne point aller plus avant sans s’étre assuré qu'en se rappro chant du centre du buisson, il se rapprochait de Figaro. Il appe u une troisième fois, une troisième fois Figaro répoudii ; mais la plainte qui sembliiit venir de dessous terre di'généraen hurlement. Non-seulement Fi garo repondait, mais il appelait à sou se cours. Madeleine n'hésita plus, et, au prix de quelques nouvelles égrutigiiures, il arriva au bord d’une excavation qui ressemblait à l’entrée d'un puits creusé à ras de terre. Cette fois, Figaro, sentant que l’on s’ap- , procball de lui, û’aitendil point qu’on rap pelât, mais fit entendre un gémissement pro longé, qui indiquait la situation précaire dans la<iuolle il se trouvait. Madeleine comprit tout; emporié à la poursuite du lapin qui s'utuit probablement précipité dans ce trou, Figaro s’y était pnici- pilé après lui. ot, lonibu .t unu vi> gtaine de pieds au d<‘.»siius du >ol, ne [louvait pas re monter a la surfacu. Lo chasseur se rappro chu lu plus (pi'il put de l'oiilicu béant, frappa du pied, et sous son pied la lerre s'éboula, faisant tomber une pluie do cailloux qui, en tombant sur Figaro, iui fit jeter un cri de douleur. Il n’y avait plus de douto, Figaro avait culbuté dans une espèce do trou dont il ne pouvait pas sortir. Il fallait l’en liier; mais il importait d'abord d’en counailre la pro fondeur. Madeleine arracha nne poignée d'herbes sèches, la roula, y mit le feu et la jeta dans i’iDlérieur de l ouverture, qu'elle éclaira pendant cinq minutes. Il put alors distinguer une excavaliou taillée dans la pierre, à la profondeur de quinze à dix-huil-pieds. Figaro était au fond, se dressant sur ses pattes de derrière el essayant de remonter le long des parois; mais il ne pouvait se rap procher de l'ouverture au point d'en sortir. Madeleine était bien décidé à ne pas lais ser Figaro dans une position si perplexe; mais il n'avmt aucun moyen pour duscemire et no pouvait raisoniiablument risquer un saut do quinze pieds pour le tirer d'affaire. Et, risqtiât-il le saut, une fois près de Figaro, il se serait trouvé aussi embarrassé que lui. Ses regards se portèrent sur le rendez vous de chasse, el sa mémoire iui rappela qu’il y avait dans la cour de la petite maison Le Conseil municipal, convoqué officieu sement par s^n président, M. Pierre Baudin» s'est réuni vendredi, à trois heures et demie, al'H()tel de Ville. I.e président a demandé, an nom du I ureau, que pleii s pouvoirs fussent accor dés à ce bureau pour régler, d’accord avec le gouvernement, la participation de la ville de Paris à la réception des souverains russes. Il a dit que le Conseil municipal avait à différentes rèprises, à l'occasion ae la venue des marins russes en 4893 à Paris, lors de la mort de l’empereur Alexandre III, mani festé ses sentiments pour la nation russe et pour son souverain. M. Pierre Baudin a même rappelé en quels termes émus son prédécesseur, M. Champoudry, avait annoncé au Conseil la mort d'Alexandre III. Le discours de M. Champoudry fut accueilli par d'unanimes applaudissements. Une adresse et une couronne furent envoyées E ar les soins du bureau; et la séance fut avèe en signe de deuil. < Le Conseil, dit M. Pierre Baudin, res tera fidèle à ces traditions qui l’honorent. > Les pleins pouvoirs demandés pour le bu reau du Conseil municipal, par H. Baudin, iui ont été accordés. Le comité d'initiative des groupes syndi caux, en présence du succès de la souscrip tion, vient de décider en principe que le souvenir à offrir à l'empereur et à i’impêra- irice de Russie, au nom de l’industrie et du commerce français, consistera en un groupe symbolique rappelant la présence des sou verains en France. L'exécution de cette œuvre d’art sera confiée à un de nos premiers statuaires. Kiav, 4 septembre, 9 henres I.e tsar et la tsarine sont partis hier soir pour Bre.^iau. Toute la population s’était portée sur le passage du cortège, Les élèves de l’Iostilnt el des gymnases, ainsi qu'un grand nombre (le femmes, jetaient des fleurs tout le long du parconr.s. Le train est parti au milieu d’acclamations enthousiastes. Breslau, 4 septembre. L'empereur et l'impératrice d'Allemagne sont arrivés un peu après une heure et demie civifeVét inîiTtâirês!................ ' ......... L’impératrice était en voiture, i'empereur suivait à cheval. * . * * Il est maintenant certain que le Standard, le nouvuâu navire construit pour le tsar, transportera le couple impérial russe de Kiel à Copenliague. Il sera escorté par les yachts impériaux .Scarriia'ia-^P(?.s(/a (Etoile polaire) el TSa* rema. Il traiispoi lera ensuite les souverains russe de Copenhague en Ecosse et de Ports- mouth à Cherbourg. GuillaumeJU Dresde. L'empereur Guillaume est arrivé à Dresde mercredi, à six heures quarante du soir» sansisalves d'artillerie; aucune haie, aucune escorte de troupes, mais, en revanche, par une pluie diluvienne. En dépit de ce mauvais temps, Guillaume II a fait il pied son entrée au Palais du Roi précédé par une compagnie d'honneur, dra peau el musiiiuo ou téle. I.e roi de Saxe marchait A ses côtés. Derrière eux suivaient plusieurs princes, dont les princes Gcürgo.s do Saxo et Louis de Bavière; puis un certain nombre de géné raux, parmi lesiiuels lo ministre Gossler, le chef d'ëtat-inujor général de Schlieffen et le cabinet militaire avec lo général do llahnke. Tous les généraux étaient en grande tenue. Lo cortègo, assez maigre, ainsi formé, a traversé, sous une averse torrentielle, ies rues envahies par la foule. Les parapluies masquaient complètement le coup d'cèil. Guillaume II a invité le général en re traite de Lewinski à assister à la grande une échelle de cinq â six mètres qui faisait justement son affaire. Il déposa son lusil contre un buisson et prit sa course vers le petit rendez-vous dn chasse. Cinq minutes après, il en sortait» l'échelle sur l'iqi iuie. Figiiio, ipii avait fait entendre son plus lugiibie hiiriemeiil eu ^entant son maître s'ultiigiier (le lui, le llaira de loin et aboya joyeusement en le sentant se rapprocher. Madeleine foula le buisson à grands pas sans paraître se préoccuper beaucoup des nou velles égratignures qu'il pouvait se faire, et descendit résolûment son échelle dans l’ex cavation. Figaro se dre.ssa contre réchelle et y ap puya ses deux pattes, comme pour venir au- devant do son maître et lui épargner une portion du chemin. Mais Madeleine, depuis son retour, parais sait moins préoccupé de l'idée dé retirer Figaro de son trou que d'une autre idée qui lui était venue depuis. Il s'assura que l'échelle posait bien carré ment sur le sol et s'appuyait solidement à l’orifice extérieur, et se mit à descendre dans l'excavation, oû il disparut bientôt tout entier. Il arriva au fond sans accident. Fi garo l'y attendait, son lapin à la gueule, prouve qu'il éiait incapable du. crime dont i'iivail un insliiiil sou|içoiinéMadeleine. Hais Madüloiiieg comme nous l’avons dit, élail en proie A une préocciipaiion qui venait de le iruidro depuis quelques insiaoLs. Il passa sa main sur la tête de Figaro, le compli menta, en lui disant qu'il était un 6eau chien. Puis, sans s’inquiéter davant.ige de Figaro ni de sou lapin» il battit le briquet et alluma une bougie. Figaro lo regardait faire d’an oü dans

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^BELLSVllXE. ide R iu, * tS StptenUtn 4tti,M h ^ r e , ,.. l in . f i l y a lieu , dfl M 'G » « n , grelStt NantèoU. ^

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Q I V D R E l

BILLAED» N O I RX ru i» s

ur OiffardSQUE NEUF *l«oe Henri IV, n* 9.

RISONl . f t RADIOALC ■ leUM 1H A W m hhSm S u nNertesUp^ s s ^ n s s f .11 n  X M n u M â i u s V A rtn M s^ u t. IMi M u u lWOW*A#»

rttw t»<UontiH

6 7 * Année, — 72

VÀflBlGl inUM M A I R R

DE L’AGMCULTURS.- obef: Henry Saomiib.- Mileor, ISO, boolfiTud D. Paris. — Un a n ^ tr . ' d a numéro 1639, da 16 • Henry S a m i& . Chro* e. — Pouiuél. Questiooi 1. ~ 1h t J^ 'C oU ol. Lei J fg. — Egaue. La pomme s l’alimeniation. — Sa* | et progrès de rhonical* d ru u . Couvertures pour I— BroM tick. Courrier I . — lyoude. Les Comieci 1 Belgique.— Aeool.BoDil* I Ignonnes et iwuiliies da I— in to n ts . Comment | bonne agriouHnre? - I

olété nationale. — R m f. 1 mm^ale. — Botte l u I

I MOiBis : Convertoni | oies (3 flg.).

le de rensdpem eou s e t antres faits po>i ornai doit être aocoiB'I ibro-poste de Otr.UT Irépondui.

E N A G E

ene et le JeudiP a ra m a n t k

P r i x «M l r A b o n n « m e n t t

r e u B SK H U S ■

U n a n . . . . . U f r .

S ix m ois................................ . . 7 »>

T io is m ois................................. i i » COURRIER DE L’OISE

■die 6 Septembre 1899.

P r i x d e r A b o n n e n a e n t i

rO V B LK D É rjü n T B M B IlT ■

U n a n .............................................<6 I h

Six mois..................................... 8 »

Trois mois............................ , i 50

X n Am ium m m ., œ c U u n e m e t i tu e e l to n m e e m e e n m n t P a r t , e t t e , O é p a r te m te e ^ f . » 9 " l r e ç u e , a u B u r e a u d u J a u r u a t . « , p l a e e d e V H i t e U d e - V O t e , à S e n U e .

r n i x D E S IR iSB ltT IO N SAanoncas : La ligné, 0.20 c. — L’annonce au-dessous de 5 lignes, 1 fr.

Réclames : La ligne. 0,40 c. — En faits diw ra. 0.60 c.

A V IS A V % a b o n n é s L'abonnement es t payable devance. 11 n’est jaBDaU^nterrompu et est considéré comme renouvelé

si à l’expiration on ne donae pas d’avis contraire

ON S 'ABONNEA SENLIS, au Bureau du Journal, 6, place de l’HOtel-de-Villc,

et chez tous les Libraires du département

n)£S J T OFFRESI . I . E P A P E , qn!»! à S e n lt s » d em a a d i'

e u n a p p r e n t i .

i l . P o u l ln - I 'h t e r r y ir et né^ocisDt en vins, 1 te>Haienoo, d em an d é te a n v o y a g e u r éé* m u n i d e b o n n e s rè’

n d e m a n d e d e boas so r s -* A ié c a n io le n s ibonnes références ; trard stable.GARDEL, à Beauvais.

D a c h è t e r a i t d e auité d ’u n an » r a c e pure»' B e r n a r d o n GraBdi I.1, route de Creil.>n d é s i r e a c h e t e r dé o n im e e d e t e r r e n o r p o u r n o u r r i t u r e dé

)r offres Villa des Arènes, Senlis.

’U R E S

F i l s

USES EN TOUS 6BIBES.

U 5 S e p te m b r e 1896

Fermons nos Coffres!...O e rtâ in s jo u r o a u x é t ra n g e r s re v ie n n e n t

e n c o re a u jo u rd ’hui» av e c u n e co m p la l- gance q u i n e m an q u e pas deumalice» s u r la d é c o n v e n u e é p ro u v é e en F ra n c e p a r le ru s é m a n d a r in L Î - H u n g -T c h a n g . dont..le voy ag e (u n p e u c o û te u x p o u r no u s) e û t pu d e v e n ir p lu s c o û te u x e n c o re s i l’on s’é ta i t la is sé p re n d re d a n s le s r è ts d e la c a u te le u se d ip lo m a tie d u v ice * ro i de P e tc h il i .

N o s c o n f rè re s é t ra n g e r s s’é to n n e n t qu e les p la n s d e l’e n v o y é d e l ’E m p ire d u

i “ M ilieu a ie n t éc h o u és. E t» n o u s l e u r pa> ra isso n s to u t c h a n g é s . N o tts , qu ’on con>

' s id é râ it d a n s le m onde»com m e le b a n q u ie r des E ta ts» s e peut-;il q u e n o u s s e r r io n s a in s i le s c o rd o n s d e n o tre b o u rse !1 Enfin» la F ra n c e s’a ssa g issa it d o n c ! ! . . . E t , p lu s m én a g ère d e ses biens» e lle n ’é c o u ta it

• ' p lus a u s s i b én é v o lem en t les q u ém a n d eu rs in te rn a tio n a u x ...

C es ré flex io n s d e jo u r n a u x é tra n g ers» ré f lé ta n t év id e m m e n t l ’op in io n d e le u r pays» e t l ’op in io n d e to u s nos v o is in s , nous to u c h e n t p ro fo n d ém en t, e t n ous iu sp ire n t d e g ra v e s m é d ita t io n s ... O n p eu t m êm e d ire qu ’e lle s c o n tie n n e n t en e lles*m èm es u n sé r ie u x e n se ig n e m e n t o t

j qu’i l n ’e s t pas su p erflu d ’y p rê te r to u te la p lus ju d ic ie u s e a t te n t io n . Car» n o tre .défau t n a tio n a l e s t l’insouciance» e t le d é s in té re s se m e n t; ch e v a le re sq u e s e n tout» n ous d o n n o n s n o tre o r com m e n o tre sang» sans c o m p te r . N o u s pay o n s le s d e tte s de nos v o is in s (m êm e d e nos en n e m is fu ­turs)» a v e c u n em p re ssem en t sa n s égal» e t n o u s rem etto n s» e n tre tem ps» d es c o u ­ro n n e s s u r le s tè te s dépossédées.

C e tte politique» to u te d e sen tim en t» p e u t d e v e n ir d a n g e re u se à la fin ; et» com m e beaucoup d e b ons esp rits» n ous p e n so n s q u ’elle a f a it son tem ps e t qu ’elle do it a v o ir u n te rm e .

11 n ’e s t p as t ro p tôt» n i s u r to u t in u tile d ’y so n g e r to u t à f a it s é r ie u se m e n t ; c a r nous som m es e n v iro n n é s d e to u s cô té s de v o isins q u i n e v is e n t q u e n o tre bourse» en re c h e ro h a n t n o tre a m itié e t en n o u s fa i­sa n t le s p lu s g ra c ie u x so u rire s .

L a F ra n c e e s t v isé e p a r to u te s le s n a ­tio n s. S a prospérité» f r u i t d e son tra v a il e t d e so n in te lligence» hypnotise» affole DOS v o is in s . Aussi» q u a n d on n e n o u s fa it pas u n e te r r ib le g u e r r e d e t a r i f s . . . , on c h e rch e à p ro f ite r d e n o tre la b e u r e n n ous so u tir a n t n o tre ép a rg n e ; e t , on n o u s fa it (on o n c h e rc h e à n o u s fa ire) ce q u e les ^ u r s i e r s a p p e lle n t : « le c o u p d e T e m ­p r u n t ta »

I l s’a g i t déso rm ais d e sav o ir n o u s en g a re r d e c ce coup >. F o u r c e la , f e r m o n s nos c o ffr e s .

L e m o n d e e n t ie r n o u s te n d la m ain :S ans p a r le r d e l’itâ lie » q u i .......................

........................... a t te n d d es jo u rs m e il le u rs ,l ’E spagne» la p a u v re blessée» d o n t le m e illeu r sa n g s’éc h ap p e p a r l a p la ie c u - l)aine, a b e so in d 'a r g e n t . C’e s t u n e n a t io n SŒur, o’e s t u n e co n sa n g u in e e t u n e sy m ­pathique» a llo n s-n o u s lu i re fu s e r le c o n ­cours f in a n c ie r qu ’e lle n e p e u t m an q u e r d’im p lo re r b ie n tô t?

L a T u rq u ie v a ég a le m e n t a v o ir beso in de n o u s . . . N o tre p h i la n th ro p ie ... e t n o tre in té rê t d e n e p u s h â te r la m o r t^ d e « t k o n im e m a la d e » » v o n t p e u t-ê tre nous p o r te r à n o u s la is se r f lé c h ir e t ao u v rir n o tre c œ u r e t n o tre p o rte -m onnaie.

L es G recs c h e rc h e n t d e m êm e à nousih té ré s se r (ti ' g r o s in té r ê ts ) à le u rs o r t . .

I L a S erb ie» e lle a u s s i , a beso in d a r -I g e n t..... I l lui en faut» e t tou t de su ite ......) r , b ea u co u p d e g e n s p e n se n t q u e n ous

n e sa u r io n s re fu s e r a u ro i A lexandre» le p r o té g é d e n o j a l l ié s les R u sse s , les fa­c ilité s fin an c ière s q u e n o u s n e re fu so n s à p e rso n n e .

L es B u lg a re s , q u i o n t fa it la p a ix avec la R u ss ie , p o u r n o u s c o m p la ir e , e s ti­m e n t q u e n o u s d e v ro n s b ie n tô t le u r p a y e r le p rix d e le u r com plaisance.

L a B elgique» elle-m êm e» e sp è re b ien q u e n o u s fo u rn iro n s a u C ongo b e lg e les m o y e n j .d ’assu rer» en A friq u e , u n e dom i­nation» q u i , a p p u ie ra n o tre é ta b lissem e n t d u C ongo f ra n ç a is to u t e n n ous fa i­s a n t u n e d é sa s tre u se c o n c u rre n c e .

E nfin» le b o u q u e t ! 'é t a i t l a « d e ­m an d e d ’e m p ru n t . . . t e n t é s u r p a r o l e » p a r le v ie u x m a d ré c h in o is L i-H u n g - T c h a n g .

T o u t ce la e s t t r è s b e a u , t r è s f la t te u r p o u r n o tre c r é d i t e t n o tre fo r tu n e n a tio ­nale» Mais» to u t cela» à la lo n g u e , d e v ie n t d a n g e re u x .

L ép a rg n e fra n ç a ise n ’e s t p as in ép u i­sa b le . I l s’a g i t d e n ’en pas t a r i r l a so u rc e p a r d e s l ib é ra li té s im p ru d e n te s de fils p ro d ig u e .

N o u s dev o n s d ’a b o rd so n g e r à n ous ; il n o u s fa u t d ’a b o rd n ous in q u ié te r de l’é ta t de n o s affaires» du C om m erce e t d e l’I n ­d u s tr ie . N o u s devons p ro té g e r l’A g r ic u l­tu re» la g ra n d e n o u rr ic e d u p a y s ; n ous dev o n s p e n se r h la re c o n s ti tu tio n d e nos v ig n o b le s ... en c e r ta in s e p d r o its détru its» e t enfin» a p rè s a v o ir em p lo y é nos re s ­so u rc es ê n o s b e so in s de F ran c e» n ous a u ro n s e n c o re à p e n se r à ce q u e n ous av o n s à fa ire p o u r la c o n se rv a tio n e t la b o n n e u ti lis a t io n d e n o tre g ra n d dom aine co lo n ia l. L a tâ c h e e s t g r a n d e .. . lo u rd e ,

t A u ss i bien» ra p p e lo n s-n o u s que» com m e d i t le p ro v e rb e : c si o n n e p r ê t e q u ’a u x r ic h e s >» d e m êm e : < i l n ’y a q u e les p a u v r e s . . . g u i e m p r u n te n t » . M é­fio n s-n o u s d o n c d es e m p ru n ts e t des so l­l ic ita tio n s financ ières le s p lu s p re ssan tes , d’o ù qu ’e lle s v ie n n e n t. M énageons .sag e­m e n t n o tre o r com m e n o tre sa n g . P ré fé ­ro n s m in is tre s e t ho m m esd ’E ta t èco n o m ^j a d es m in is tre s e t hom m es d’Ë la t éc o n o ­m is te s . O’e s t s e u le m e n t s u r le te r r a in dela aa^tSBSi;» tla l a p ru ^o u o e e t dea Ai/unu-MIES q u e p e u t e t d o i t s u r t o u t , à l 'h e u r e a c t u e l l e , s’e x e r c e r u t i l e m e n t e t f r u c ­t u e u s e m e n t n o t r e p a t r io t i s m e .

F e r n a n d B o d d e v il l e .

I N F O R M A T I O N SLe Prriident de I t Rèpobllqne e it allé an

Tilleal, A qaelquea kilomèires d^Etretat, cbMier sur la ferme de M. Dnboao, grand négociant havraia et ami intime de M. Félix Faute.

Le Préiidant eat rentré an Hâvre dana la ■cirée.

Une dépêche d’Ath^nea annonce que le roi de OrèCA, en quittant Gopenbagne, doù il partira probablement la aemaine prochaine, ae rendra A Paria { il aura une entrevue aveo M. Félix Fanre.

11 ira eninite A Vienne, odUae rencontrera aveo l’empereor d’Antriehe.

M. Bdonard Delpeneh. aoua aeerélaire d’Etat dea poilea, a viaité hier 1<>b bureaux téléphoniquee de la rue Ontenbarg, du Gbâtean-d’Eau et de la m e de la Roquette.

Le aoua-aecrétaire d’E lata’eat rendu compte de l’état d'avaoeement déa travaux du aecond mul­tiple da eonalrnetion A l’hôtel dea téléphonée e t a preaerit de* meaurea néeeauirea pour que ce mnl- ■iple entre eu naege dès le 1*' octobre.

TJné^dépêehe de Londrea annonce que le gou­vernement britanniqné p aeeuaé réception da la notiflution de la loi déclarant Madagaaear colonie française.

D’aprèe la déclaration da M. Hanotaux, A la tribune de la Chambre, dana la séance du 20 juin, l’Angleterre e t les Elala-Unis avaient aenla Âut des réaervea sur les conséquences de l’annexion de Madagaeur an domaine colonial de la France.

Dapni"» le< Etats- Unie avaient adhéré A la prise de pouession de l1le én invitant les consuls amé­ricains A soumettre leurs nationaux établis A Ma­dagascar A la juridiction des tribunaux français.

La déclaration que fait aniourd’hui l’Angleterre met fia A tonte espèce de litige.

On nous communique la note suivante :Le ministre de France en Chine vient d’obtenir,

après de longues et laborieuses négociationa, réparation de toutes les violences dont les mis- sionnairea du Konei Tchéou et leurs établisse­ments avaient été victimes depuis dix ans. Lee' chrétiens injustement di>t«nus depuis 1880 ont été libérés, nos religieux réintégrés dans les villes de Tsouen 01, Mey-Tan et autres, d’od ils étaieiit exilés depuis la même époque. La mission raçoii, de plus, une indemnité, et ses persécuteurs se­ront poursuivis conformément A la loi.

Le snpérieur de la mission, M. Ouichard, a remercié M. Gérard, dans les termes les plus chalenreni, de l’énergie avre laquelle il a su amener une solution si favorable A nos intérêts.

Mardi prochain sera lancé A Lorient le cuirassé 8uint Louis.

Le Saint Louis, dont le commencement du montage sur cal-i d ite du 25 mars 1805, est en- tièr«m>nt en acier : son déplaeemeot est de* 11.275 tooDe.iux.. Set carictéristique* sont les suivantes: longaeur. 117m 50 largeur 2 0 m .20, tirant dnau. 8 m. 40. Scs machines, d’une puis- BHüce de 14 500 cb 'vaux, aciinnuent trois hélice*. La vit -sa prévu» est de 18 iiœuds.

S 0 artilier e eomprond 4 canons de 305 roilli- m èiro, 10 <M 138, 6 A tir rapide. 8 de 100, 16 da 47, 10 de 37 et B canuns-revulvers de 37 II sera, <>0 ouire, muni de 4 tubes lance torpilles. Sou équipaKO sera de 31 officiers et de 60l> hnmniai.uAs, pisus uv tfa uuira'ivn soni 'lus au nireileur des constructions navales Thibaudier.

Le prix de revient de ce bAtim“n te it de 27 mil­lions oiÛ.929 fr., dont 3.082 036 pour l'artillerie et 259 400 pour les torpibes.

T - ----------------------------------------------------------

)ieu de la promenade pour les troupes qni partent pour Cuba.‘ L'évêqne de Vitoria a prononcé un sermon, et,

a’adnssBDt aux troupes, il leur a dit que la dra­peau espagnol, surmonté de la croix, ne pouvait être vaincu. Il a exprimé les regrets du roi de ne

Euvoir conduire ses soldsts A la victoire; puis, la nédiction papale a été donnée A ces derniers

devant tous les assistants agenouillés.

■ L’octroi de Paris a donné en recettes pour les hait premiers mois de l’année, 97.551.602 fr., en augmentation de 263.214 fr. sur la période corres­pondante de 1895.

Les étndes des deux palais destinés A remplacer le Palais de l'Industrie pour l’année 1900 se pour­suivent avec activité. >

Le grand palais est étudié sur ses trois faces par MM. Louvet, Deglonx et Thomas.

L’esquisse de là façade principale a été dresaée eonformément aux indiestiona données par le comité des directeurs. Elle comporte trois grands portails entourés d'une colonnade grecque : le mo- nument ne sera surmonté par aucun dôme.

Le petit palais étudié par M. Qirault, archi­tecte en chef, présentera sur sa façade un grand vestibule elliptique, donnant accès A droite et A gauche sur deux grandes galeries prenant le Jour sur la grande avenue. Un jardin semi circnlaire et entouré de portiques se trouve au milieu. On sait que le petit palais est destiné A recevoir l’exposi- tion rétrospective de l’art français en 1900 et A êtye transformé ensuite définitivement en musée.

Un groupe d’artistes russes vient de fonder, A Paris, une Société dont le but est de créer des bourses de voyage en faveur des jennes artistes maaes qui a caressent le rêve de venir A Paris, centre de ions les arts, pour y cultiver leur talent «t s’y perfectionner ».

Celte Société s'intitnle s Union des artistes de Rouie t. Elle a son siège social A Paris. Son but euentiel est, comme un le voit, de venir en aide aux artistes de Russie, de leur permettre de per- fMCtionoer leurs études en admirant les œuvres exposées dans nos Musées, et en pr<‘nant des leçons de nos maîtres sculpteurs et peintres.

Une messe et un service fnnèbre ont été célé­brés en l’église ru u e de la rue Daru, pour le repos de l'Ame du prince Lobanof,

Tout le personnel de l’ambaspade russe en grmd uniforme, ayant Asa tâte M .le baron de Mobren- heim, assistait A la cérémonie.

Le président de la République, le présidant du conseil, les ministres de la guerre et de la marine s’étaient fait représenter.

On remarquait la présence du ministre des affaires étrangères, accompagné de son sous-chef de cabinet; de MM. Crozier, chef, et Mollard, chef adjoint du protocole; Jusserand, directeur des affaires politiques par intérim, et Boœpard, directeur des consuiata.

la baronue de Mobrenbeim et les membres de la colonie russe étaient également présents.

N O RM A ilC O N C O U R S

a d d i t i o n d ’e a u |

: S U P É R IE U R

[es Imitations!

Fam U IeDourjes enfants en bas.^>.

o u rM IIte rie sen ég e . nmande par tous les mMecIns. [STEH,ll,n>IDES M isons D'EnCERie

(48) FEUILLETO N

PARISIENSET

PROVINCIAUX

A L E X A N D R E D U M A S

f P R i X ConMortAgrlost* I

MantsaillsHasddSb | ie -t»JalU «tl8N

Ce jo n r-là , celui qu i eû l t u M adeleine et qui e û t connu sa m anière aage d e cnasw r en ballan t le te rra in pied à pied, san s om etlre un buisson, sans oub lier u n e louue de bruyère, avec son ch ien sous le canon de w n fusil; ce jo u r-U , celui qui eû t vu M adeleine arp en tan t le le rrâ ln p la t e l laissan t son chien trava ille r en p o in ter , desceudanl la m on­tagne comme une avalanche, la gravissant comme s’il eû l m onté à l’assaut, celui-là n 'eû t pas eu d e doute que M adeleine ne lû t en nro ie à u n e vive prôoccupalion.

H ais ce lle vive prôoccupalion p a v a u au ­cune influence su r le rayon visuel de Made­le in e; M adeleine envoyait son coup au ha­sard , — il le sem blait, du m oins, — e l les

Reprodustloo luterditè aaxjoamàux n’ayao tpu de traité avee la m ^ a OalmaaB-Lévf.

M. Mélin# contiDuc A ne pas iiurdre de vue les iotérêta de dos agriculteurs. Eu raiioQ de Je •itUâtioD orése aux cultivatRurs par la sffoberrue persiatBQte, dea mesures aDslogaas A celles prises eu 1893 relativement A l’exercice du p&inrage dans les forêts soumises su régime forestier vieonent d’être conseoties. M. le Ministre de l’Agriculture a prié MM. les Conservateurs des forêts d’exami­ner avec la plus grande bienveillance et 1s pUe large tolérance les demandes adressées per les cultivateurs au snjet du parcoure en forêt. Les intéressés n’ont donc, A cette heure, qu'A faire une demande pour recevoir l’autorisation né­cessaire.

M. André Lebon. ministre des colonie*, prési­dera dimanche, A cinq heures et demie du soir, au Grand-Orient de France, rue Cadet, le banquet annuel de l’Union compagnonnique du Tour de France.

perdreaux tom baient, les lapius roulaient, les faisans faisaient le plongeon.

• La carnassière de M adeleine dégorgeait.Figaro ô tait au comble de l'enthousiasm e

p our son m aître. Il n ’avait jam ais si bien chassé, si ferm em ent a rrê té , si ûilèiemeni rapporté. M ade'eine ju siillait le proverbe nue le bon iir< u r fiiil-le bon ch ien . Aussi m erveilleuseiiieiit secondé par Figaro, pen­sant à toute au 'ro chose que la chusse, tuant m écaniquem ent, pour ainsi d ire , il envoyait son coup de fusil au g ib ier, quel qu 'il fûl, et laissait le soin du reste à Figaro. ^

Dans sa préoccupation, il venait de dé­passer Figaro, qui tomba on a r rê t derrière fu i, sans qu’il le v it; m ais, au bout d ’uoe ou deux serondes, il en lendit un aboi, se re­tou rna e l vit, à soixante m ètres, un lapin qui débouchait d ’un buisson. Il lui envoya son coup de fusil, reconnut qu 'il lut avait cassé la cuisse, e t s’arrê ta pour recharger son fnsil. ...

C’ôlait pendant ce temps d a r rê t que, d ha­b itude , F igaro le rejoignait, e t, s asseyant gravem ent su r son derrière , lut p résenteit te g ib ier i la h au teu r de la m ain. Le fusil re­chargé, M adeleine, étonné de n e pas voir Figaro, se re tou rna, Figaro avait disparu. H ais, comme le lapin s'ê tait dii^igé vers un ènoriné buisson placé à une vingtaine de m ètres de celui d^où il éUiit sorti. Madeleine pensa qu’il s’ô tait enfoncé dans le buisson, que Figaro l'ava it suivi, e t que le chien, avec ou sans lap in , ne tarde ra it pas à le re jo indre. I l continua donc son chem in, fai­san t à la fois la besogne do chasseur e t du ch ien , c’es t-à -d ire faisant lever le gibier, goil devant lu i, soit en frappant les butesqns d û pied ou du canon (Je son fusil.

Arrivé aux lim ites de sa chasse, il se re l

Les fuoérailles du prioea Lobanof-Rostowski auroat lieu dimaaeha, A M oscou, au monastère de Novo•pa»^ky.

A propos do la mort du prince Lobanof, il est A reoiarquer que de 1814 à 1898, la Kuasie n'a eu que 4 mii>i«trea des affaires étrangères ; de Neauelrod* (1814-1862), G'irichakuf (1862 1882), de Oiers (1882-1895). r t Lobanof

Pondant ce temp«-là la France n'en a psa eu moins de 7 0 1

Lord Düfferin, dont nous annondons l'arrjvée A Paris, est reparti pour Londres, ainsi que sir Edmond Monson, ambassadenr d'Angteterre A Vienne, qui doit remplacer Lord Dnfferin A Paris.

On é'-rit de Genève que M H"nri Rouch<>r. mi­nistre du commerce, a vUité, dimenehe, l'Expo­sition naiionHle iautsllée 'Isns celte vide, et dont le» honneurs tui ont été faits par M. ’Turettini, pré-idnnt du Comité central de l’Expnsition et président du conseil administratif de la ville de Genève, ainsi que par M M. Raoul Pictet, l'illustre savant iienevois, et Cartier, directeur général de l'Exoniitiott.

Or iV r? ’’’.J?’*’*tre part, la présence A Genève.. j,Ü0UVe U' Orj ,.— • • ,fdimanche, l'Exporition nationale et qui a assisté, le toir, en même temps que M. Boucher. A une confÀrenee faite par le professeur Honri Dufour, su pavillon R. Piolet.

On nons télégraph'O de Saint-Sébastien que le jeune roi d’E»pagne, revêtu de l’uniforme de 1 eeole d’infànterie, assistait A niie messe célébrée en mi-

to u r o a ; m a is , a a s s i loin q a e sa v u e pu- s ’é te n d re , il chercha v a iD em eo t Figaro. P o in t d e Figaro.

' Madeleine appela e t silTla Figaro, gagna le versan t de la inonlagne pour voir si Figaro n ’é t i i t pas descendu aii inara is. Pas plus de Pigino dans la valléu que dans la |ilaiiie.

MiidelHiiie s 'a i rô l t , po<a la cro ise de son fusil a tfi-re, appuya tes deux m ains su r le ciinun e l se m il u songer. Où d iab le pouvait ê tre F igaro? Tel é la il le problèm e qti'il se posait e t que, m algré sa grande expérience, il ne pouvaürésoudre .

.Si Madeleine eû t tiré su r un lièvre e l eû t cassé la cuisse d ’un lièvre au lieu de casser la cuisse d 'u n lap in , on eû t pu d ire que F i­garo, sem an t le lièvre blessé, s’é ta it em porié su r lu i; e t encore Figaro m enait d ’un tel tra in , qu 'au bout d 'un kilom ètre, il eû l forcé le lièvre, e t qu’on l’eû t vu le rapportan t la lèle haute. P eu t-être F igaro éta it-il p ris à quelque piège; m ais qui diable pouvait venir ten d re des pièges dans la chasse de Made­leine ? D 'a illeurs, Figaro» pris au piège, eû t crié de douleur e t d 'im patience.

E t l'écho n ’apporta it pas la m oindre note que l’on pû t a ttrib u er à la vocalisation de Figaro.

M adeleine se g ra tta l ’o re ille ; il y avait là un mystère don t, tou t expérim**nlè qu'il é ta it en fa it de chasse, il ne pouvait se ren ­d re compte.

Il je ta son fusil sous son bras e t se dirigea vers l’endro it où il avait tiré le lap in ; un OU deux bouquets de poil à l’endro it où le coiip avait porté pronvéren t que l’anim ai avait été louché. Quelques gouttes d e sang, b rillan t comme des rnb is, su r la route qu il aTait dû su ivre pour se re n d re du petit bois-

Jendi soir, vers neuf heures. QDesacouMR de tmioblement de terre a ébraoté p*odaat une di- zaioe de secondes le -cl de la ville de O'iuai.

Le» habitaota effrayés sortirent précipitamment de leurs maison ; maisaucun accident n’eat sigualé.

On attribue généralement ces secousses à des affaissements de terrain dus au voisinage des mines.

Deux Toyogenses françaises, M°” ’ Gabrielle Francheterre et Eugénie Lanceer, viennent d'arri­ver A Tiflis. Après une exploration dans le Gau case, elles se rendent snr le territoire de l’Asie transeaspienne.

AOaircs de Turquie.4 septembre.

Le vap eu r G ironde, am enant les prison­n iers arm én iens compromis dans les événe­m ents de G alata, est a rriv é la n u it dern ière à C onstanlinople; cesdix-sept individus sont de robustes gaillards, paraissant apparten ir à une classe p lu iét ai.sée Le plus jeu n e a d ix -huit ans , le plus âgé pas encore treu le : ce sont eux , vous le savez, qu i, avec huit compagnons, len lèren l le coupde main contre ta Banque ottom ane. Après leu r reddition et leur tran sfe rt su r le y.ichl de s ir Kdgar-Vin­cent, ils furen t em barqués, le 27 août, sur la Gironde ; m ais leu r effervescence fut Ion gue à se calm er, e t c’est à grand 'peine que l'équipage les em pêcha de re tou rner à terre pour se po rter au secours de leurs frères massacrés pendant les troubles qui suivirent l'affuira d e la Banque.

Dès leu r arrivée ici, ils ont été conduits à

la prison de Sain t P ie rre , oû II sera statué* su r leu r cas. On dit qu 'ils seront p rochaine- m eut transportés à New-York.

A l’escale du P irée , les A rm éniens ont reçu la visite d 'u n groupe de leurs compa­triotes réfugié.s en Grèce. Tous po rten t des noms de guerre : celui du chef es t Arinen Garo, ce qui signiüe « Arménie Baptiste »; il parle correctem ent le français e t possède une instruction assez soignée.. A l'a rr iv ée de la G ironde à C onstantl-

nople, .la poste apportée par ce vapeur a failli ê tre en levée; il a fallu l'in tervention énergique du com m andant e t de l'équipage pour rapporter à bord tous les sacs que leurs porteurs, effrayés p a r la fusillade, avaient abandonnés ; tes dépêches intactes on t été débarquées le lendem ain, sous l'escorte des troupes turques requises par l’am bassadeur.

E j x p l o s i o x i à . T ' o u l o z i .

' U ne nouvelle explosion v ien t de se pro­d u ire à l'Ecole de pyrotechnie de la m arine, oû il y a quelques m ois a eu lieu une sem ­blable ca tastrophe.

L’accident s 'est produit à deux heures après-m idi. Deux hommes on t été griève­m ent blessés; un com m encem ent d ’incendie se déclara.

G râce aux prom pts secours, l ’incendie fut aussitôt é te in t e t les victimes secourues.

Le Voyage du Tzar.Le com te de Montebello, am bassadeur de

F rance à S ain t-Pétersbourg , e t M°>* de Mon- lebelio , sont arrivés à P aris, h ie r après- m idi, venant de Saint-Pétersbourg.

M. de Montebello n ’a pas apporlé l’accep­tation définitive d e l’em pereur des divers projets qui lui on t été soumis par tu Gouver nem ent français. Le program m e n 'est donc pas établi ne va rie iu r , ce qui perm et d 'é lu - d ie r de nouvelles idées. L e s t ce q u 'a fait, h ier, le Conseil d 'adm inistration de lu Com- piignie (te l’uuest.

La gare de la P orle-D auph ine offre, comme débarcadère, les incouvétiienls que nous avons signalés. L 'escalier m onum ental, qui sera constru it, sera it tiès ruide, en ra i­son du peu de place dont on dispose pour le

d 'arriv ée , situé à une centaine de m étrés de la gare de la Muette, en face de l'en trée du boulevard Beaiiséjour. En cet endro it, la voie ne passe pas dans une tranchée , e t elle traverse un des plus jolis coins du bois de Boulogne. Les larges e t verles pelouses, qu 'om bragent des bouquets de grands arb res, form eiont un somptueux lapis, e t il sera très facile d 'éd iller dans ce cadre si noble un salon de réception. Le cortège im périal so form erait dans l’allée des fortilications et ira it rejo indre la porte D auphine pour faire, son en trée solennelle dans P aris.

On ne ferait d 'ailleu rs qu’im iter, au cas oû la Muette l'em porterait su r la porte Dau- phine, ce qui fut fait en 1873 pour la récep­tion du' chah de P erse . C'est la, en effet, que le chah débarqua à P aris. L 'expérience est donc acquise, e t elle donna de brillants ré­sultats. Ceux qui aim en t le bois de Boulogne n ’ont pas à redou te r la cognée du bûcheron pour ab a ttre quelques arbres qui gêneraient la construction de ta gare du Tsar. La haie vive qui forme la bordure du chem in de fer tom berait seule pour perm ettre l’accès de cette gure, e t pas un arb re ne serait atteint.

Ënlin , le Conseil d 'adm inistration de la Compagnie a exam iné une au tre question. Il es t acquis au jourd 'hu i que les souverains russes voyageront en Europe dans leu rlra in a eu x ; ce train les am ènera vraisomblable- iiient à P aris. Mais le P résident do la Itépu- blique a le vif dusir de se rendre à Cherbourg au-devant des souverains russes. C'est lo tra in présidentie l, que la Compugnie de l’Ouest a l’am bition de composer do très belles e t très confortables voilures, qui p ré­cédera it, au re tou r de Cherbourg, te train im périal. La direction de ce travail, auquel on s 'est rois dès au jou rd 'hu i, a été conüee à M. C iérault, ingénieur en chef.

son au g ran d , le prouvèren t encore bien mieux.' A r r i v é ! ^ gros buisson, Madeleine v it sa

passée é l a r ^ par la passiie subséquente de Figaro.

.Madideine lit lo tour du buisson; peut- éir>‘ Figiiro a\iiit-il gueiileti^ ie lupin dans te r u rrc , el, su Irouvuni hm s de la vue, proli- tiiii-il de lu pusiliiiii pour ied i'v o io r tout à son aise ; m ais, dans lu conviction de Madu- leine, Figuro é iu itiocapabie d 'u n pareil abus de cüuflance. E t, en effet, M adeleine eut beau fouiller le buisson du regard , il n e v it absolum ent rien.

11 appela Figaro. En réponse à ce t appel, il lui sem bla en tendre une de ces plaintes comme les chiens en font en tendre dans leurs m om ents de tendresse pour leurs m aî­tres, ou de détresse pour eux. i l répéta son appel, la plain te se fil en tendre une seconde fois.

M adeleine s’aven tu ra dans le buisson avec ses grundes guêtres d e cu ir c l sa culotte de velours. Il n e risquait pas grand 'chuse. Seulem ent, comme les épines aiguôs avaien t pénétré deux ou trois fois ju squ 'à la cha ir, M adeleine résolut de ne point a lle r plus avant sans s’é tre assuré qu 'en se rappro ­chant d u centre du buisson, il se rapprochait de Figaro. Il appe u une troisièm e fois, une troisièm e fois Figaro répoudii ; m ais la plainte qui sembliiit venir de dessous terre d i 'g én é rae n hurlem ent. N on-seulem ent F i­garo repondait, mais il appelait à sou se­cours. M adeleine n 'hésita plus, e t, au prix de quelques nouvelles égrutigiiures, il a rriv a au bord d ’une excavation qui ressem blait à l ’en tré e d 'u n puits creusé à ras de terre.

Cette fois, Figaro, sen tan t que l’on s’ap - , procball d e lui, û ’a iten d il point qu’on ra p ­

pelâ t, m ais fit en tendre un gém issem ent pro­longé, qui ind iquait la situation précaire d ans la<iuolle il se trouvait.

M adeleine com prit to u t; em porié à la poursu ite du lapin qui s'utuit probablem ent précipité dans ce trou , Figaro s’y é ta it pnici- pilé après lui. ot, lonibu .t unu vi> gtaine de pieds au d<‘.»siius du >ol, ne [louvait pas r e ­m onter a la surfacu. Lo chasseur se rappro chu lu plus (pi'il put de l'oiilicu béant, frappa du pied, e t sous son pied la lerre s'éboula, faisant tom ber une pluie do cailloux qui, en tom bant su r F igaro, iui fit je te r un cri de douleur.

Il n ’y avait plus de douto, F igaro avait culbuté dans une espèce do trou dont il ne pouvait pas so rtir. I l fallait l’en l i ie r ; mais il im portait d 'abo rd d ’en counailre la pro­fondeur.

M adeleine a rrac h a nne poignée d 'herbessèches, la roula, y m it le feu e t la je ta dans i’iD lérieur de l ouverture, qu 'elle éclaira pen d an t cinq m inutes. Il put alors distinguer une excavaliou taillée dans la p ierre, à la profondeur de quinze à dix-huil-pieds.

F igaro é ta it au fond, se dressant su r ses p attes de d e rriè re e l essayant de rem onter le long des paro is; mais il ne pouvait se rap­p rocher de l'ouverture au point d 'en sortir.

M adeleine était bien décidé à ne pas lais­se r Figaro dans une position si perp lexe; mais il n 'avm t aucun moyen pour duscemire e t no pouvait raisoniiablum ent risquer un sau t do quinze pieds pour le t ire r d'affaire. Et, risqtiât-il le sau t, une fois près de Figaro, il se serait trouvé aussi em barrassé que lui.

Ses regards se portèren t su r le rendez vous de chasse, e l sa m ém oire iui rappela qu’i l y avait dans la cour de la petite maison

Le Conseil m unicipal, convoqué officieu­sem ent par s^n p résident, M. P ie rre Baudin» s 'est réuni vendredi, à trois heures e t dem ie, al'H ()te l de Ville.

I.e président a dem andé, an nom du I u reau , que pleii s pouvoirs fussent accor­dés à ce bureau pour régler, d ’accord avec le gouvernem ent, la participation de la ville de Paris à la réception des souverains russes.

I l a d it que le Conseil m unicipal avait à différentes rèprises, à l'occasion a e la venue des m arins russes en 4893 à P aris, lors de la m ort de l’em pereu r A lexandre II I , m ani­festé ses sen tim ents pour la na tion russe e t pour son souverain.

M. P ie rre Baudin a m êm e rappelé en quels term es ém us son prédécesseur, M. Champoudry, avait annoncé au Conseil la m ort d'A lexandre III.

Le discours d e M. Champoudry fu t accueilli par d 'unanim es applaudissem ents. U ne adresse e t une couronne fu ren t envoyées

Ea r les soins d u b u re au ; e t la séance fut avèe en signe de deuil.

< Le Conseil, d it M. P ie rre B audin, re s ­tera fidèle à ces traditions qui l’honorent. >

Les pleins pouvoirs dem andés pour le bu ­re au du Conseil m unicipal, p a r H . Baudin, iui ont été accordés.

Le comité d 'in itia tive des groupes syndi­caux, en présence du succès d e la souscrip­tion, vient de décider en principe que le souvenir à offrir à l'em pereur e t à i ’im pêra- irice de Russie, au nom de l ’industrie et du commerce français, consistera en un groupe sym bolique rappelan t la présence des sou­verains en France.

L 'exécution de cette œ uvre d ’a r t sera confiée à un de nos prem iers statuaires.

Kiav, 4 septembre, 9 henresI.e tsa r e t la tsarine sont partis h ie r soir

pour Bre.^iau.Toute la population s’é ta it portée su r le

passage du cortège, Les élèves de l’Io s tiln t el des gymnases, ainsi qu 'un grand nom bre (le femmes, je ta ien t des fleurs tout le long du parconr.s.

Le train est parti au m ilieu d ’acclamations enthousiastes.

Breslau, 4 septembre.L 'em pereur e t l'im pératrice d'Allemagne

sont arrivés un peu après une heure e t demie civifeVét inîiTtâirês!................ ' .........

L’im pératrice é ta it en voiture, i 'em pereu r suivait à cheval.

* .* *

Il est m ain tenant certain que le Standard , le nouvuâu nav ire constru it pour le tsar, transportera le couple im périal russe de Kiel à Copenliague.

Il sera escorté par les yachts im périaux .Scarriia'ia-^P(?.s(/a (Etoile polaire) e l TSa* re m a . Il traiispoi lera ensuite les souverains russe de Copenhague en Ecosse e t de P o rts- mouth à Cherbourg.

Guillaum eJU Dresde.L 'em pereur Guillaum e est arrivé à Dresde

m ercredi, à six heures quarante du soir» sansisalves d 'a r tille r ie ; aucune haie, aucune escorte de troupes, m ais, en revanche, p a r une pluie diluvienne.

En dépit de ce mauvais temps, Guillaume II a fait il pied son en trée au Palais du Roi précédé par une compagnie d 'honneur, d ra­peau e l musiiiuo ou téle.

I.e roi de Saxe m archait A ses côtés.D errière eux suivaient plusieurs princes,

dont les princes Gcürgo.s do Saxo et Louis de B avière; puis un certain nom bre de géné­raux, parm i lesiiuels lo m inistre Gossler, le chef d 'ëtat-inujor général de Schlieffen e t le cab inet m ilitaire avec lo général do llah n k e .

Tous les généraux éta ien t en grande tenue.Lo cortègo, assez m aigre, ainsi formé, a

traversé, sous une averse torrentielle , ies rues envahies par la foule.

Les parapluies m asquaient complètement le coup d'cèil.

Guillaum e I I a invité le général en r e ­tra ite de Lew inski à assister à la grande

une échelle de cinq â six m ètres qui faisait justem ent son affaire.

Il déposa son lusil contre un buisson e t p rit sa course vers le petit rendez-vous dn chasse. Cinq m inutes après, il en sortait» l'échelle su r l'iqi iuie.

Figiiio, ipii avait fait en tendre son plus lugiibie hiiriem eiil eu ^entant son m aître s'ultiigiier (le lui, le llaira de loin e t aboya joyeusem ent en le sen tan t se rapprocher. Madeleine foula le buisson à grands pas sans para ître se préoccuper beaucoup des nou­velles égratignures qu 'il pouvait se faire, e t descendit résolûm ent son échelle dans l’ex­cavation.

Figaro se dre.ssa contre ré ch e lle e t y ap­puya ses deux pattes, comme pour venir au - devant do son m aître et lu i épargner u n e portion du chem in.

Mais M adeleine, depuis son re tour, parais­sait moins préoccupé de l'idée dé re tire r Figaro de son trou que d 'une au tre idée qu i lui éta it venue depuis.

Il s 'assura que l'échelle posait b ien ca rré­m ent su r le sol e t s'appuyait solidem ent à l’orifice ex té rieu r, e t se m it à descendre d ans l'excavation, oû il d isparu t bientôt tout en tier . Il a rriv a au fond sans accident. F i­garo l'y attendait, son lap in à la gueule, prouve qu'il é ia it incapable du. crim e dont i'iivail un insliiiil sou|içoiinéM adeleine. Hais Madüloiiieg comme nous l’avons d it, é la il en proie A une préocciipaiion qui venait d e le i ru id ro depuis quelques insiaoLs. Il passa sa m ain su r la tête de Figaro, le compli­m enta, en lui disant qu 'il é ta it u n 6ea u chien. Pu is, sans s’inquiéter davant.ige de F igaro n i de sou lapin» il b a ttit le briquet e t allum a une bougie.

F igaro lo regarda it fa ire d ’a n o ü dans

w

i«> ne des Ironpes d a 6‘ corps d 'a rm é e , qui do it a r o ir lieu l e 6 s e p te m b re .,

Le généra l do L ow insti a préc isém en t com m andé ce corps d 'a rm é e po n d an t s j i ans .

O d a apDoncé Que le colooel géQ érat de Loe, com niandanl e u chef d e la M arche de B reodebuurg e t go u v ero eu r d e BerllD , d lail d a o s riuteDtioQ d e d em an d er s a re tra ite p o u r ra isons de san té.

O n d it q u 'il e s t question d e lo i d o n n er p o u r successeur le g én éra l d e B a h n k e , chef d u cabinet m ilita ire de l 'em p ereu r, d o n t les dém ôlés a re c l’an c ien m in is tre d e la g u erre ,

Sénéral B ropsart d e Schellendorlf, o n t fait» ern iè re m e n t, beaucoup d e b rn it .

là l iE D ^ R E S M C iY lL E R IE. Les dW lsions M assiet e t de C olbert, qui m anceorren l sous la d irec tion d u ' g én éra l HaoD, o n t p ris con tact jeu d i, à B rleniio . Le

én é ra l a passé la n u it au ch â teau avec son cta t-m ajo r. Le m alin , il e s t p a r ti de bonne h eu re e t a assisté aux opérations d e la d iv i­sion M assiet, qu i figure l'en n e m i e t qui, so rtie d u bois d^Ajou après quelques esc a r­m ouches avec les av an t-gardes d e la d ivision C olbert, é ta it tou te p rê te à c h a rg e r .

L e général Uapp a fa it, à ce m om ent, sus­p en d re les hostilités e t a fa it la c r it iq u a de la m anœ uvre. . ,

La jo u rn ée n ’étg it pas te rm in ée . La d iv i­sion C olbert s 'é ta n t re tirée s u r P e rth es , la d iv ision M assiet l’a se r ré e d e près e t le choc s 'e s t p roduit e n tre U s routes d e L esm ont e t B étignicourt.

L e spectacle de ces v in g t-m u le cavaliers ô tait superbe dan» les nuages d e poussièr-» q u e soulevaien t les pieds d e 'le u rs chevaux.

A près un re p as pri? su r le te rra in , les tro u p es 86 son t ren d u es d a n s leu rs ca n to n ­n em en ts respectifs.

A ujourd’h u i, les opérations se co n tin u e­ro n t en m arc h an t su r Arcis, où le g én é ra l Kapp é tab lira son q u a r tie r '

èl

Les Sons étrangers.O n sait que des ém eutes assez sérieuses

o n t été provoquées su r p lusieu rs po in ts, en p rovince , à l'occasion du re fus des sous é tra n g ers qui so n t encore d an s la c ircu la­tio n . A ce su jet, M. G ruet, d ép u té d e B or­deaux , v ien t d 'ad resse r au m in is tre des finances la le ttre su ivan te, qu i ré su m e exac­tem en t la situa tion :

« J ’ai le devo ir d e signaler à v o tre a tte n ­t io n la crise qui sév it ac tuellem en t à B or­d eaux à cause d u billon é tra n g e r qu i circu le depuis de longues an n ées d ao s n o tre rég ion , p a r ce fa it que la su rveillance e s t trop sou­v e n t m ise en défaut su r nos fro n tiè res e t d a n s nos ports.

< G rèce à u n e to lérance d é jà fort an ­c ie n n e , encouragée en q u elq u e .so rte p a r les g ra n d es adm in istrations telles que Compa­gn ies d e chem ins de fe r ou d e tram w ays, p a r les bureaux d e tabacs e t m ôm e p ar c e r­ta in es caisses dép en d an t de l ’E ta t, le public s’é ta it hab itué, m alg ré p lusieu rs av ertisse­m en ts , à recevo ir ce tte m onnaie a u m êm e t i tr e que la m onnaie française.

c Tout à coup, p a r un b rusque a r rê t de la circu lation , p rovenan t du re lu s d e ces mômes caisses qui, h ie r encore, accep ta ien t le b illon é tra n g er , les d é te n te u rs de c e tte m onnaie, ou v riers , em ployés, petits com m erçants, o n t TU u n e p a rtie d e le u r sa la ire ou de leu r m odeste pécule transform ée e n u n m étal “ tt^H ^& ‘% um preuurez, m onsieu r le m i­n is tre , sans que j ’y insiste , com bien es t profond le troub le apporté d an s . u n e foule d e pauvres m énages p a r u n p a re il éta l de choses e t com bien est g ra n d le p ré judice causé a tan t de b raves gens, innocen tes v ic­tim e s d 'u n trafic condam nable qui n ’a pas tou jours clé su llisam m ent réprim é.

« Dans la séance du 30 m ars 1806, ré ­pon d an t ù u n e question qu i lu i é ta it posée s u r le m êm e objet p a r .M. Bepm alo, député d e la Ilau te -G a ro n n e, M. D oum cr, alo rs m in is tre des finances, in form ait la C ham bre q u ’il s 'é ta it e n q u is auprès des tréso rie rs gé­n érau x e t des p réfets, de la proportion de bronze é tra n g er in tro d u ite d an s les d ép arte­m en ts , afin de co n n a itre l 'é ten d u e du m al.

« P eu t-ê tre , a in s i (|ue le fa isa it espérer v o tre honorab le prédécesseur, trouverez- vous, M onsieur le m inistre , dans les r é ­p onses de ces fonctionnaires, les indications n écessaires pour rem éd ier é une situa tion s u r laquelle je p rends la liberté d 'appe ler tou te votre sollicitude.

c Veuillez ag réer , etc.« C h a r l e s G i i u e t ,

« D épulé de la G ironde. »

L '/l5 « ii« //rti 'f li nous com m unique, d ’au tre p a r t , la no te suivant'e :

« S u r p lusieu rs points du te rr ito ire , e t no ­tam m ent dans la région du S u d -E st, des difficultés se son t produites à la su ite du re fu s presque généra l des m onnaies de billon étran g ères qui o n t été m ises en circulation p a r des spéculateurs.

« Le G ouvernem ent av a it A m aintes r e ­p rises signalé au public le.'i inconvénients

■ o u rra ien t ré su lte r, à un m om ent donné, facilité avec laquelle ces m onnaies

é ta ie n t acceptées en paiem en t. Des a v e rtisse ­m ents rap p elan t l’In terd iction d e recevo ir le billon é tra n g e r d a n s les caisses p u b liq o et o n t été adressées e n 1893, ,1894 e t 1895, mur n e p a r le r que d e ces d e rn iè re s an n é es .1 y a quelques m ois à peine , des notes p a ­

ra issa ien t, s u r sa dem ande, d an s d iv e rs jo u rn au x , e t & la fin d e 1895, p lu s de 70.000 affiches, apposées d a n s les b u re a u x d e poste e t les déb its d e tabac, ra p p e la ien t aux in téressés que ces m onnaies é ta ie n t r e ­fusées dans les caisses publiques.

f M alheureusem ent, ces av is n 'o n t pas é té suffisamm ent écoulés, e t , p a r insouciance, le public s’ost trouvé ainsi fa ire le je u d e la spéculation.

€ En présence des faits q u i v ien n e n t d e se produ ire , le G ouvernem ’e n t s 'es l-em p ro ssé d e p rescrire d es m esures rigoureuses des ti­nées & em pêcher la circu lation du b illon é tra n g er ; il s ’pst préoccupé d ’en facilite r e t d ’en ac cé lé rer le renvoi^ d an s les pays d ’origiire. »

La situa tion es t pén ib le pour to u t le m onde... e t il se ra it tem ps que l’adm in is­tra tio n com prit e t son dev o ir, e t les in té rê ts des contribuab les, en p re n an t telles m esures rad icales qu i m e ttra ie n t An & u n é ta t de choses v ra im en t in to lé rab le pour le com ­m erce com m e pour les p articu lie rs .

Que font donc les d o u an ie rs , s’ils la issen t passer les sous de c o n tre b a n d e ? ? ...

F . B .

Les champignons vénéneux.De tous côtés on signale des accidents

m ortels causés p ar les cham pignons véné­neux : à la T aland ié re , p rè s d e S a in t- E tienne, deux en fan ts, les jeu n e s A rial e t B erthaud , o n t succom bé m erc red i. Un nom m é Chaize a été tran sp o rté à l ’h ô p itaU son é ta t e s t désespéré.

A Sain l-C haraond, u n e m énagère , M' K uhn , es t m orte m erc red i so ir, ap rès tro is jo u rs d e v ives souffrances. . ,

A Lyon, deux h ab itan ts d e M ontpiaisir, M. e t M°>* DIache, son t depuis d im an ch e d an s un é ta t trè s g rave.

A V alence, la femm e d ’un re s ta u ra te u r, chez lequel plusieurs cas d ’em poisonnem ent se son t produ its, G uérim and, v ien t de m o u rir. D aos les env irons de V alence , à M onim iral, u n cu ltiva teu r, M. C banove, sa femm e e t un de ses o u v rie rs , M. B onnet, on t échappé à la m ort grâce à u n e cr ise de vom issem ents, m ais on n 'a pu sau v er uq garçon d e treize ans , le je u n e B lachon, qui avait partagé leu r repas.

On éc rit de Belfort qu ’un nom m é B eau- seigneur é ta n t a llé d im anche c h e rc h e r des cham pignons d an s la fo rêt, les m angea en com pagnie d e son fils e t d 'u n boucher nom m é D evaud. Tous tro is re ssen tiren t aussitôt les symptômes de l'em po isonnem en t : le fils B eauseigneur m o u ra it m ard i m atin , le boucher Devaud est m o rt h ie r ; Beausei- g n eu r es t considéré com m e perdu .

E nfin , d an s u n petit v illage ita lien voisin d ’A lbertv ille , à Centallo , to u te la fam ille de l'au b erg is ie Rossi a été em poisonnée : un en fan t d e dix ans es t m ort sam edi m atin , un a u tre sam edi so ir, u n tro isièm e d im an ch e , le quatrièm e lu n d i; u n oncle d e l'au b er­giste Rossi a succombé m erc red i. Les cham ­pignons av a ien t été apportés d e vallée d ’Aoste p a r deux dom estiques d 'u n e dam e R icard i, q u i v ien t de m o u rir em poisonnée, e lle aussi.

M INISTÈRE DE LA GUERRE

F o u r n i t u r e d e P a i n d é t r o u p e & l a r a t i o n .

Le Sam edi 26 S ep tem bre 1896, â deux h eu res d e re levée , â la M airie d e B eanvais, ad judica tion p ab liq u e , s u r sonm isslons ca­chetées, d e l eu tre p rise d e la fo h rn itu re db l»ain d e troupe â la ra tio n nécessa ire du

6 octobre 1896 au 30 septam bre,1897» dans la p lace d e garn ison d e SedliSi ' '

Les personnes ou sociétés q u i désiren t p re n d re p art aux ad jud ica tions d e v ro n t faire p a rv e n ir, av a n t le 14 sep tem bre 1896, term e de rig u eu r, a u S o u s-In ten d a n t m ilita ire du chef-lieu du dép a rtem en t d an s leq u é l elles o n t le u r dom icile légal, u n e dem a n d e d ’ad­m ission , in d iq u an t les p laces pour lesquelles e lles d em a n d an t à concourir, e t acôpmp^- gnëes des pièces exigées.

P o u r p lus d e déta ils , v o ir les affiché^ aji- »sées d an s toutes les places d e garn ison ,

. . s é ta ts d e renseignem en ts spéciaux â chh- que p lace déposés à la S o u s-ln le n d an e e de B eauvais, e t le ca h ie r des charges générales

* dqns tou tes les S ous-In tendances .

e t f i e r O l o e .

r f a

à MM. les In d u s tr ie ls e t C om m erçants q u i fo n t v o y a g er en A u trich e-H o n g rie .

Les voyageurs d e com m erce d es maisons au tric h ie u u es ej. a llem andes q u i vont en A u triche-H ongrie jo u isse n t d ’u n ta r if ré d u it pour le tran sp o rt d e leu rs m alles d ’échan­tillons.

Le bénéfice d e ce ta r if (1 k ré n zer par 10 kilogram m es e t p a r k ilom ètre) p e u t être dem andé au jo u rd 'h u i p a r les voyageurs ' com m erce frança is, pourvu q u e ceux-ci so ien t m unis d 'u n e carte de lé g itim a tio n ré ­digée en langue allem ande e t d é liv ré e par les C ham bres de com m erce.

Les m aisons d e com m erce d u départem en t d e l ’O ise, qu i d és ire n t pro fiter d e ces avan­tages p o u r leu rs voyageurs, so n t inv itées â dem a n d er â M. le P ré s id e n t d e la Chambre* d e com m ercé d e B eauvais e t d e l’Oise* la' ca rte d e légitim ation qu i le u r e s t nécessaire, en d o n n an t les repseiguem eu ts su iv an ts :

1« Les nom s e t p ronom s d e le u rs voya- ged rs ;

2<> Le nom , la ra ison sociale e t le siège de la m aison qu i fa it voyager ;

3" Le nom bre d e m alles d ’éc h an tillo n s ;4« La désiguatlon so m m a ire d e la natu re

des éc h an tillo n s . (C ette d é sig n a tio n devra ê tre donnée en la n g u e a llem a n d e .)

L a ca rte d e lég ilim ation leu r s e r a immé­d ia tem en t adressée , dûm en t signée e t rêvé lue du tim bre d e la C ham bre d e com m erce e lle d ev ra ê tre renouveiee chaque an n é e .

o i m o N i o t i G n É r ü n T D i i i D n T i i L i i

L a c h a s s e e t l e s p e t i t s o i s e a u x .

La n ép u b liq u e F ran ç a ise rappelle , à l’oc­casion d e l’ouv ertu re d e la chasse, qu ’il est nécessaire de p ro téger les oiseaux u tiles à l 'ag ricu ltu re, c’e s l-â -d ire tous les petits oiseaux'.

I l es t v ra i que ce ne son t pas les chas­seurs qui leu r font le p lus do m al ; la p lu ­p art les déda ignen t com m e no v alan t pas un coup de fusil ; m ais parfois aussi ils se ven­gen t su r ces pauvres volatiles de leu r insuc­cès avec le vrai g ibier.

On sa it q u 'u n e conférence in te rn a tio n a le , réu n ie â P aris , il y a un un en v iro n , a éla­boré le program m e d ’une convention p ar laquelle tous les Etals d 'E urope s’engage­ra ie n t â p re n d re des m esures uniform es pour la prolection des oiseaux. Ce pro jet est soum is, depu is ce m om ent, aux d ivers gou­vernem ents ; on peut esp é re r qu’il l ’adopte­ro n t sans re ta rd désorm ais.

Celle question Inquiète tou jours d ’a illeu rs les am is de l 'ag ricu ltu re . G râce aux vœux ém is par les Conseils généraux e t les asso- cialiotis agricoles, la répression des délits est devenue plus ac tive , du m oins dans qufd<|iies régions. Mais il faul que ce tte ré­pression so it généra le . Ménagés ici, les oiseaux do passage sera ien t m itra illé s a il­leu rs : ceux qui les au ra ie t protégés n 'e n ti­re ra ie n t aucun bénéfice.

C’est pourquoi une convention in te rn a tio ­nale s’im pose, si l'on veut ob ten ir des résu l­tats p ra tiques : celle-ci n e peut plus se faire a tten d re désorm ais.

SE N L ISU n télégram m e confirm ant officiellem ent

que la m ort du p rin ce Lobanoff n e changera rien aux d ispositions a r rê té es p a r l ’Em pe­re u r p o u r son voyage en F ran ce a été adressé, av a n t-h ie r , à M. ilan o lau x d e l ’am bassade d e F ran c e à S a in t-P é tersbourg .

La p rochaine a r riv ée d u T sa r se ra fôlé dans le pays en tie r .

On p rend déjà p a rto u t des m esures pour l ’organ isa tion d e m annifesta tions franco- russes.a g  ^ &%^^a&m\DisfratiÔD'seront d 'a i l le u i^ trè s prochainem en t, inv ités à d o n n er leu r concours à des pro jets acceptables qui au ro n t po u r b u t de re h au sser la so lenn ité des r é ­jou issances qui, d an s toute la F ran c e , m ar­qu ero n t la < sem aine ru sse ».

M. Jeslaz , v é lé r in a ire e n 2” au 8* rég im ent de h u ssards, détaché aux étab lissem ents h ip ­piques de Suippe, passe avec son g rad e au 2* rég im en t de h u ssards, d irec tio n de l ’an­nexe de rem onte d e R om abèche.

S o c i é i é « r A j ^ r i c u l i u r eDE L ’A H H D N D ISSEIIEN T DE S E N L IS

La prochaine séance de la Société d 'a g r l cu ltu re a u ra lieu le M ardi 8 Septem bre p ro ch a in , à deux h eures e t dem ie précises, en la suite o rd in a ire des réun ions, place du Parv is-N otre-D am ê.

Voici l’o rd re du jo u r de celte séance :1® Lecture du p rocès-verbal.2° D épouillem ent d e la correspondance.3® La loi su r les sucres.4® Les adm issions tem poraires.5® La d éna tu ra tion des alcools e t leu r

ploi d an s l’éc lairage e t l’in d u str ie .G® Q uestions d iverses.

S o c i é t é « n i o p i i e i i U u r eDE l ’A U RO N D ISSEH EN T DE S E N L IS

DIX-HUITIÈM E EXPOSITIO N L a d ix -h u itiè m e Exposition d e Légumes,

F ru its , F leu rs coupées. P la n tes e n pots, de

se r re chaude ou tem pérée, d 'o ra n g erie on pleine te rre , e t d ’in s tru m e n ts nouveaux perfectionnés u tile s à l 'h o rü c u ttu re ou à"

l’ap icu ltu re , o rgan isée p a r la Société, i^nra lieu à S m li i , r « tO , « et i t Septem bre p ro e k a in . , . .

P our tous renso ig n em o n ts , s ad resse r a „ . D etam olte, sec ré ta lra -g é n éra l d e la So­ciété, ru e d e Gom piégue, a S ea lls .

DtmoncAe ô Septem bre 4890 , R éunion d u Conseil d 'ad m in is tra tio n , à

. h . 1/2 , en la sa lle o rd in a ire d es ré u n io n s , p lace d u Parv ls-N olre-D am e.' R éunion g é n é ra le ,â 2 b . 1 /2 , au e n im e lieu .

A ^ i o n des Sections p en d a n t le m o is de Septem bre.

I Ç répy-en-V alols, d im an ch e 1^, *â deux h eù res , âV E cole com m unale d es garçons.

Betz, jeu d i 17, à deux h eu res , â la M airie. La C hapelle-en-Serval, d im an ch e 20 , à

deux heures, â la M airie. / N anleuil-le^H audouin, je u d i 24 , â deux

heures, à la M airie.C rell, d im an ch e 27, à d eu x h eu res , â la

M airie.C onform ém ent au R èglem ent, les Leçons

d 'h o rticu ltu re sont- suspeudues p e n d a n t le m ois d e Septem bre .

A insi, p a r n n e m er trè s forte , tro is hom m es se son t je té s â la m er vêtus d u lourd costum e d e terres neuves : < c irés » , < su ronâs » e t grosses bottes.

L’appare il de sauvetage consiste e u un p lastron en d u it d e n o ir d e fum ée, p las tro n qu i sq place ap to u r d u co rps, sous le c ciré ».

G râce â ce t ingénieux en g in d e sauvetage, e t m algré le poids considérable d u costum e porté p a r les tro is hom m es e n question , ceux-ci o n t pu trè s facilem ent, se so u ten ir s u r l’ea u , n ag er e t b o ire a leu r gourde .

l u s t r a c t i o n p r i n s a i r c *D ates d es conférences pédagogiques qu i

a u ro n t lieu en octobre 1896 :10 octobre , Betz.12 octobre, N éu iily -en -T belle e t S en lis.17 octobre, N an teu il- le -H au d o u in .»19 octobre; G répy-en-V alois.24 octobre, Greil.26 octobre, P ont-Sain te-M axence.

E n 1896, d an s l ’O ise, 2.580 ca n d id ats se son t présentés a u ce rtifica ld ’é tu d e s p rim aire s élém en taires, 2.025 o n t é té adm is.

P e r s o n n e l e n s e i B ^ n a n t .P a r a r rê té d u 31 août 1896, o n t é té nom ­

m és :In s ti tu te u r s :

A T h iers, H . S elinger, in s ti tu te u r âR osoy- en M ultien. . .

A R osoy-en-M ultien, M. L ab ltte , in s titu ­te u r a Bussy.

A B la ïucourt, H . G u ilbert, in s titu te u r â A bancourt.

A B ray-R u lly , M. G ornet, in s titu te u r-a d ­jo in t à Mouy.

A T ru m illy , M. Saffroy, in s ti tu te u r à Mou- lin -sous-T ouveut.

A E rcuis, M. D obigny, in s ti tu te u r â V al- d am pierre . .

In s titu te u rs -a d jo in ts .A V erneuil, M. Bouilé, in a tiiu te u r-a d jo in l

en congé.A C ham bly, M. D um esnil, in s ti tu te u r à

B reu il-le-V eit.In s titu tr ic e s .

A U lly-Saln t-G eorges, M»® PoilTaut, in s ti­tu trice à G am broune.

A Seuneviëres^ M“* M éziéres, in s titu trice - ad jo in te à Crëpy.

A Gouvieux (Ecole m ate rn e lle ), M’ * C he­v ron , iu s titu trice -ad jo in te à S a in l-L e u -d ’Ës-

G r a n d e A t l r a c U o n ,A ujourd’h u i e t dem ain d im an ch e , à h u it

h eu res d û so ir, ex tra o rd in a ire R ep résen ta­tion ac ro b atiq u e , d o n n ée p a r le cé léb ré éqoU ibriste Orscel, surnom m é < Le G ham - pion am éricain ». .

H . O rscel tra v a ille ra s u r u n fil d e fe r ten d u au-dessus de la place d e la H a lle , du g re n ie r-d e la m aison T hléquot â ce lu i d e M. B rault.

M arche en av a n t e t e n a r r iè re ; passage en sabots, p u is avec des p an ie rs a ttach és aux p ied s; e x e rc ic e prodig ieux d ’audace e t d ’adresse su r un trapèze suspendu a u fil de fe r. H . O rscel ch a n te ra , su r le fil, u n couplet d e l’opéra d e M ignon.

Le program m e se ra term in é p a r u n m er­veilleux trava il de O rscel, i ’é to n n a n te élève d e sou père.

Cette trè s ém ouvante re p rése n U lio n aé rien n e n e peu t m an q u e r d ’a tt ire r , s u r la place, u n e foule considérable e n ces deux soirées. _______ __ _

G h « m i n d e f e r d u N o r d *ABONNEMENTS

La Compagnie d u C hem in d e fe r d u Nord v ien t d e p re n d re u n e nouvelle m esu re qui ce rta inem en t sera appréciée du public .

Depuis le 1*' sep tem bre, les abonnés peuvent se p ro cu rer des ca rtes d 'u n m ois, tro is m ois, six mois ou u q a n , pour les p a r ­cours d e 3 , 4 e t 5 k ilom ètres, e n payan t pour ces d istances, au lieu d 'a c q u itte r com m e ac tuellem en t le p rix d e 6 k ilom ètres.

Les nouveau p rix son t les su ivan ts : d i s t a n c e s

8 kilom. 4 kitom. 5 kiloin.

A S àin t-L eu -d 'Ë ssere n t, H"* D u b ret, in s ­titu trice â P récy -su r-O ise .

A P récy -su r-O ise , M«* P h alip p o n , in s ti­tu trice â O rry-la-V ille . f» w-

ad jo in te â C reil,

ETA T C IV IL D E S E N L I SN aissances,

du 29 ao û t au 5 sep tem bre 1896.2 9 . T h iébaul (Z utm a-Y vonne), ru e d u F a u - , bourg-Sain t-M artin .

Décès.30 . M®*® S orel (M arie-A ssin-A délie), veuve

de M. M oitié, 77 an s 11 m ois, ru e de la C hancellerie.

31 . M"* Q uinchant (A lbertine), épouse deM. M arriére , 75 an s , ru e d u F a u b o u rg - Sain t-M artin).

Mariages.3 1 . M. Desseaux (Je an -B ap tis te -L o u is \ car­

r ie r deiueui a u l à S eu lis, e t m adem oi­selle G rungeriM argueriieA lphonsine], m ao o u v n é re , d em e u ran t à S en lis.

5 . M. C oilrau (P ascal-A lfred). ch a rre tie r, dem eu ran t à S eu lis, e t m adem oiselle Laisué (A ugusiioe-M éianie), dom es­tique, dem eu ran t a S en lis,

P u b lica tio n s de M ariages.(N éant).

2* cl. 3* cl.

Troi» moi». 12* cl.(3* cl. ( l " c l .

Six moi» . . 12* cl.(3* cl.

i l« c l . 2» ci. 3* cl.

14 20 24U 15 187 10 12

81 44 5424 33 4116 22 2747 67 8285 50 6124 83 4171 100 12253 75 9135 60 61

A V I SS u r chem in la té ra l, en tre le p o n t e t

m aisonnette d e V iliem élrie , il a é té perdu^ le 31 ao û t d e rn ie r , un é tu i en c u ir , g ravé C harpen tie r, op ticien , re n ferm a n t lu n eties- conserves en o r , v e rres bleus.

Le ra p p o rter au b u re au du jo u rn a l . Bonne récom pense.

E n ten d u à Sen lis :— U ne le ttre d e vo tre am oureux , m ade­

m oiselle Ju lie , d it le b rav e facteur e n ten­d a n t le poulet, m ais san s le lâcher.

Àhl quoi am o u r d ’hom m ol rCpoodsoubre tte .

— H y a six sous d e po rt.— O h l q u elp ig n o u ff

E n tre chasseurs :— O ù avez-vous fa it l ’o u v ertu re , cette

a nnée?— Mais, comme tous les a n s ... a u m arché

S ain t-P ie rre !

P o u r bonifier u n potage e t le re n d re p ar­fa it, v ive le M a g g i en flacons I

M a r e h é d e S e o l i sDU MARDI 1®' SEPTEM BRE 1896.

F n g i n s d e s a u v e t a g e *Après les curieuses expériences des bouées

lum ineuses d e M. B ouraine , d e B ienv iüe , — expériences qu i o n t p arfa item en t réussi à C on ip légneel Rouen — voici qu ’on v ien t d e fa ire à Saiiit-M alo un essai trè s heu reu x d’un appareil de sauvetage in v en té p a r M. R o b ert; il est, lui aussi, appelé à re n d re d e g ra n d s services à nos m arin s .

D É B IO H A T IO HDIS onama

Pri» dM

100 kU.

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Froment.

Seigle. . Avoine.

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11 70 7 40 7 50 6 70

H.,0,25«.Id.Id.

Sand ver. Id.Id.

Prix da Paia da iB Ian e .. . 0,80 le k .(8etu ver. 1** aa 16 Sept. ISie-bUoe 0 25 — | Id.

Paiioe : lee I00kUog.,26fr.75. — Sens verieüoa.

SATOH DES FfiINGES DU CONGOLe p lus parfum é des savons d e toilette .

3 g rands p rix , 20 m édailles d ’o r.

FAITS LOCAUXB a r b e r y *

U n des h u it ca n ard s volés d an s la nuit da ® a u 2 sep tem bre, d an s la basse-cour du

ch e f d e g are d e B arbery , a été trouvé le leu- dem ain m atin su r la rou te deSenlisA C répy. p a r le je u n e B redanx, qu i l’a rapporlé sa p ro p rié ta ire . Les v o leu rss’é ta ia n t serv i d’uni p ince en fe r pour soulever, p a r ' pesées, lu po rtes d e la basse cour, e t d^un p an ie r pour em p o rte r leu r récolte. Le p ap ie r é ta it resté v ide. .

Le v o la d û ê tre exécuté vers onze h iurei . . dem ie, c a r on en te n d it q u elq u e b ru it â ce m om ent-lâ , m ais on e u t to r t d e n e pas y a tta c h e r d 'im portance .

M algré d 'ae tives recherches, ces hardis v o leu rs son t restés in trouvab les.

Nous lisons l'en tre file t su iv an t que noot som mes heureux d e re p ro d u ire :

Caritas, t») Mt le titré d’oae ebennaote poiiii qe» vient de eooronner le Sodété d'eaeeaiageia»Bt eu bien.

Le n p p e r t offleiel déeerne lee 41ogee !«• plai flettean à l'autenr de Caritas qai a obtena It n en tiea d'honneor.

Noe leeteun ne seront e e u doate p u sarprii d’epprendne qae eetle nonveUe dûtiaotioD hou- riflqae — njoatie i teot d’e a tru — e été déeereii A M. Meoebien, l’exquii e t délieet poète et litti- reteor bien eenno de t o u noe leeteare.

N ous adressons à H . H a cab ia u nos très sincères félicitations.

B a i^ ; i iy *U n incendie v ie n t d e d év o rer complète­

m en t, le 1®' sep tem bre, vers q u a tre heures d u m atin , u n e m eute de.b lé d e m ars appar­te n a n t â H . F le u ry , cu ltiv a teu r â Bargny. La m eu le é ta it dé jà com plètem ent embrasée q u an d on a r r iv a p o u r te n te r d ’arracher quelque chose des 3.000 g erbes 4 o n t elle é ta it composée.

O n ne sa it â quelle cause a ttr ib u e r cet in­cendie. La p e r te e s t évaluée à 1.300 francs.H . F leu ry es t assu ré à la com pagnie l’A&eiKei

B é t b i s y - S a i i i t - P i e r r e *On nous éc rit :A u teu r d u p rem ie r ar tic le re la tif à l’orga-

nisationd 'uD concours p a ru , d au s le num éro. I d u 23 aoû t d u L ib ^ a l d u Valois, j e ne v e u pas répondre à l 'a rtic le c r itiq u e ou fantai­siste paru dans le num éro d e d im anche d6^ n ie r d e ce jo u rn a l.

J e ferai sim plem ent re m a rq u e r que je os m e su is pas fa it le po rte-paro le des commer­çan ts n i l 'écho d ’un groupe p o litiq u e ; étrao- g e r non au pays m ais au com m erce e t, Biea m e rc i! aussi à la pô liiique, j e n 'a i émis l'id ée de ce concours que parce qu ’e lle me para issa it réa lisab le e t équitab le .

Tout chacun a des idées différentes.11 y a des détrac teu rs e t au ssi des bla­

g ueurs parto u t e t su r tout.Aussi, si jam ais m on idée v en a it à vouloir '

n a ître , j e conseille aux o rgan isa teu rs , s'ils v eu len t s 'év ite r tous reproches u ltérieu rs, do d em an d er p a r u n ré férendum , l'av is d u peu* pie bé lhyzien . FftANÇois.

B l a i n c o u r t .Fête, pa tro n a le les d im anche 13 e t luodl I

14 sèpiem bré 1896.Le d im anche 13, à deux h eu res , réceplioa

d e la Sociélé m usicale les A m a teu rs réunit | d e N eu illy -en -T helie , vin d ’b o u n eu r e t con­c e rt m usical su r la place de la M airie.

L e lu n d i 14, d e deux à q u a tre heures, je u x d ivers p o u r les jeu n e s gens e t les de­m oiselles. A q u a tre h eu res , tirag e de la tom­bola su r la place de la M airie , e n présence | d e la M unicipalité.

Les deux jo u rs de la fê te , g ra n d bal de n u it sous u n e ten te p arquetée e t richem ent décorée.

B rillan tes illom inations , m anège d e che­vaux de bois, t i r à la ca rab in e , attractions d iverses.

Des salves d 'a r tille r ie annonceron t la fête e t les dilTérentes partie s d u program m e.

C h a m b l y *L a v ille de Cham bly organ isé pour le di­

m anche 13 sep tem bre, jo u r de Fa fête com­m unale, des Courses vélocipédiques : course d e fond, course locale, course de vitessoi course d e consolation e t course d 'honneur.

C h a a t i l l y *M. le duc d ’A um ale a in v ité l ’em pereu r et |

l’im péra trice d e R ussie à v is ite r le châteao i d e C hantilly . Mais il e s t Dossible qu ’en ra4* son du court séjou r qu 'e lles fe ron t à Paris, Leurs M ajestés ue pu issent se ro n d re â i'ai«. m able inv ita tion du prince .

M aurice Versepuy.Nous avons signalé le re to u r en F rance de

H . M aurice Versepuy, le je u n e e t hard i ex­p lo ra teu r, qu i v ien t, au m ilieu d e mille d an g e rs , d e trav e rse r d e l 'e s t â l'ouest le m ystérieux con tinen t africain.

I l a b ien besoin de se re trem p er dans un bain sa lu ta ire d 'a ir du pays, d an s la sa|ne. e t v ivifiante atm osphère d e la belle région d e Chantilly , ca r sa constitu tion es t absolu­m en t délabrée .

L’atroce c lim at do co n tin en t n o ir a eu ra iso n de sa robuste santé.

leq u e l é la it ré u n ie tout en tiè re la som me d 'in te llig en ce(lo n l le Seigiioiir l ’avait d o u é; m ais il é ta it év iden t que son intelligence n ’a lla it point ju sq u 'à pouvoir Cüm[)rendro ce q iie son m n itie voulait fa ire en éc la iran t ce tte espèce de g rô lle , quand il pouvait re ­g ag n e r e t lui fa ire regagner à lui la lum ière d u soleil, qui lui p araissait b ien préférable â celle d ’une bougie.

Mais il para it que celle exp lo ra tion , a la­q u elle Figaro n ’eû t pas consenti à perdre lin in s tin l , sem blait des p lus in téressan tes ù M adeleine, ca r il prom ena la lum ière do sa boug ie contre les parois de l'excavation e t en p a rc o u ru t e t an a ly sa lescouclies successives.

A u fu r e t à m esure qu ’il accom plissait cet •x am e n , sa figure p re n a it u n e expression joyeuse, q u ’accom pagnaien t des ah I a h f de p lu s en plus accentués. F o u r accom plir cette « xploration , tro is fois il av a it rem onté aux deux tiers les deg rés de son éch elle e t deux fois il les avait descendus. L a seconde e t la tro isièm e fois, le couteau à la m ain , il avait

Serciité la p ierre , e t les sons q u ’av a ien t ren - üB les trois lu n es superposés les uns aux

^ i r e s , sons d an s lesquels on pouvait rècon- fia llre une d ifiérence m arquée, ava ien t p a rucom plètem ent satisfaire M adeleine.

R edescendu d e son é c h e lle , M adeleine re g a rd a autour de lui e t re co n n u t (ju’on a v a it, du point cen tral où il é ta it, percé q u a tre galeries dans q u atre d irec tions oppo­sées, com m e font les rayons d ’u n e éio ile . Il su iv it, toujours en exam inan t leu rs paro is, ces q u a tre g a le rie s l 'une ap rès l 'a u tre , e t le ré su lta t d e son exam en p aru t ê tre des p lus satisfaisan ts. . . , . .

U ne de ces g a le rie s fut 1 objet de son t tie n lio n -p lu s p a rtic u liè re . C’é ta it ce lle qu i, 16 re n d an t vers l ’ouest, se d irig ea it vers la

pente de la m ontagne d o n t le bas éta ilco loyé pur la riv ière d ’O urcq. A rrivé à l'ex trém ité , il ta trouva non poin t ferm ée, com m e les trois au tres , par tro is bancs de p ierre su p er­posés, m ais p ar un m ur de m oellons qui sem blait cacher une o u v ertu re ex té rieu re . Il souilla sa bougie afin do voir s’il ne d is tin ­guerait po in t le jo u r p a r les in terstices des muclloDS. 11 ne vil rien e t se trouva plongé dans l’obscurité la plus com plète. Un seul petit point lum ineux é c la ira it le sol. Il ve­n a it de l'o iiverluro p a r laquelle M adeleine é la it descendu.

Il compta les pas du m u r e t m oellons à l’ouvertu re : il y en av a it v ingt-sept, i l fit s igne â F igaro d ’a lle r se coucher au pied du m u r en m oellons; m ais Figaro m anifesta une telle répugnance pour o b éir, que M adeleine fut obligé d e re to u rn er à l ’ex tréro ité d e la g alerie , d ’é te n d re sa veste à te rre e t d 'o r­do n n er à F igaro do se coucher dessus. Cette fois, l’an im al obéit. I l com prenait q ue , du m om ent que sou m aître le chargeait do g a rd er sa veste, ce n 'é ta it po in t de ra b a n d o n n e r tui-m éino. Ce n e fut cependan t pas san s in ­qu iétude que Figaro le vil rem on te r vers le jo u r e t le la isse r dans les ténèbres. 11 poussa u n d e rn ie r h u rlem en t comme appel à la conscience d e M adeleine, puis se coucha r é ­signé su r la veste.

Arrivé à l’orifice do l'excavation , Made­leine s’o rien ta , v it do quel côté s 'onfonçail la galerie au fond de laquelle é ta it couché F igaro, e t com pla v ingt tro is pas. Là, com­m ençait la déclivité d e la m ontagne. Q uatre pas au d elà , en d e scen d a n t tou jours, e lle éta it coupée à pic dans u n e h au te u r de h u it ou dix pieds. Cotte coupure m etta it à n u les m êm es bancs de p ierre q u e M adeleine avait reconnus â l 'in té rieur. Un iaiye buisson

s’élevait devan t u n e portion de ce tte surface dénudée. M adeleine s'engagea d a n s le buis­son , e t, de la baguette de fer d e son fusil, il sonda u n e partie d u rocher. La baguette s 'enfonça d an s les interstices d 'u n e m uraille d 'u n m ètre de large su r tro is m ètres de hau t. Cette m uraille é ta it bâtie on m oellons.

Au b ru ilq u e fil la baguette en s'en fonçan t, M adeleine c ru te n te n d re d e rr iè re la m u raille des abois sourds. I l é ta it de l ’a u tre côté de la g a le rie où il av a it laissé F ig a ro couché su r sa veste.

P u is il je ta un coup d'œ il s u r la déclivité de la m ontagne, su r la distance où il ô ta it de la riv iè re d ’O urcq ; e t, toujours de plus en

f)lus satisfait à chaque découverte faite p a r ui, il re v in t à l ’ouvertu re de la ca rriè re ,

descendit, ra llu m a sa bpugiOj parco u ru t de nouveau les q u atre galeries d a n s toute leu r longueur, rem it sa veste su r son dos, sac&V--, n assière su r sa veste, son lap in d an s sa c a r­nassière , p rit F igaro e n tre ses b ras , l 'em ­brassa ten d re m en t s u r le m useau , m onta l’éch elle avec lu i, e t, a r r iv é au d e rn ie r échelon , le poussa à sa g ra n d e satisfaction hors do l’o u v ertu re . P u is , do ce pas de gym­nastique à l'u sage des v ra is m arc h eu rs, de ce pas qui fait six kilom ètres à l ’heu re , il re ­v in t vers la ferm e.

Nous avons d it com m ent M adeleine trouva su r le perron les deux jeunes gens p rê ts à se m ettre à sa rech erch e , inqu ie ts qu 'ils é ta ie n t d ’une absence qui se pro longeait o u tre m esu re ; nous avons d it conim onl il s 'é la it, en d o n n an t toute liberté à don Luis, opposé au d ép a rt d 'H e n ri, com m ent les deux jeu n es gens s’é ta le n t em brassés une d e r­n ière fols, com m ent don Luis av a it sau té au g rand galop e t av a it d isparu .

A la suite de cette diiparition , H enri, tout

étourd i encore de ce q u i v en a it de se passe r, se tou rna vers M adeleine, e t , m oitié peiné de ne poin t ê tre p a rti, m oitié h eu reu x d ’ê tre res té :

— J e vous a i obéi, m on v ieil am i, lui d it- il, sans vous d em a n d er d ’explica tion , tan t j 'a i confiance dans l'am itié q u e vous me portez. Mais qne va-t- il ad v e n ir de moi ?

— J e p re n d s la responsab ilité , rép o n d it so lennellem ent M adeleine.

Sous celte p h rase que le m édecin prononce au lit d e m o rt d u m alad e d o n t il répond , quoi q u 'il so it aban d o n n é d e tous, H e n ri courba la tête e t a tten d it l 'a v e n ir avec rés i­gnation.

Od la fabnité è tt donnée par Madeleine â 'U . le comte de Rambotean de renveraer le viens Paria et d’en rebâtir an nenf.

M adeleine re n tra à la fe rm e, où H e n ri le duivii, tê te basse , comme un en fan t su it son professeur.; M adeleine avait refusé d e s ’e x p liq u e r ; H enri e sp é ra it q u 'il la issera it échapper quelques paro les qui p o u rra ien t le m ettre su r la voie d e ses pro jets.

Mais M adeleine av a it trop faim pour p a rle r d e ses projeis quels qu ’il» fussen t. I l se m it à la tab le que v en a ien t d e q u itte r les deux jeu n e s gens e t dévora les restes du repas. H n ’y avait rien là dedans d o n t H enri p û t t ire r un renseignem en t (|uelconque. M adeleine av a it tou jours bon appé tit. I l ava it, ce jo u r- là , m eilleu r ap p é tit encore que les au tres jo u rs , voilà tou t. La seu le chose qui le frappa com m é inso lite , c’e s t que F iga ro q u i, d ’bâol*

tude , m angeait à la cu isine e t se con ten ta it de ce q u 'il pouvait trouver, fut in tro d u it par M adeleine lu l-m ém e d an s la salle à m anger, e t y reçu t d e la p ropre m ain d e son m aître u n e copieuse pâtée.

D’oû venait ce tte faveur qu’o b ten a it Figaro d ’un m altre ju ste , m ais m édiocrem ent ten d re à l 'e n d ro it de ses ch iens ? C 'élait san s doute un des m ystères d o n t s’enveloppait Made­leine. A près le dé je u n er, M adeleine s’hab illa , m it lu i-m êm e le cheval à la t^ r r io le e t d e ­m anda à H enri s’il é ta it d isposé à e n tre r im m édiatem ent en fonctions, com m e son p rem ier com m is. E t, s u r sa réponse affirma­tive :

•— H onte à cheval, lu i d it-il, va a u village d e Soucy e t donne rendez-vous ic i, pour de­m ain m atin , au p ère A ugustin. S ’il n ’e s t pas chez^M. G iberli il se ra aux ca rriè res .

Le p è re A ugustin , chef d es trav a u x de H . G ibert, qu i, o u tre deux ou tro is m ille a rp en ts d e te rre , explo itait deux ca rriè res , éta it l 'hom m e d u d ép artem en t q u i passa it pour se mieux conna ître en essences de p ierres. S eulem ent, les deux c a rriè re s qu 'ex­plo ita it M. G ibert é ta n t à peu p rè s épuisées, il y avait lieu' d ’e sp é re r qu ’il jm u rra it m ettre sa g ra n d e expérience a u profit d ’u n e exploi­tation nouvelle.

S ans faire aucune observation , H e n ri sella son cheval e t p a rtit. Jusqu 'au village de Dampleux, ca rrio le e t cheval su iv iren t le môme chem in ; m ais, là , M adeleine e t H enri se séparèren t. H enri appuya à la d ro ite e t p r i t le chem in de Soucy. M adeleine con tinua de m arc h er dans la m êm e d irec tion , qu i éta it celle d e V illers-C otterêts.

Trois heures ap rès , chacuû d ’eux é ta it de re to u r à la ferm e. H e n ri ra p p o rta it la p ro - la e iie do p è re A ugostln d ’â trê la lendem ain ,

â six heu res d u m atin , chez M adeleine. M adeleine v idait ses poches e t son porte­feuille su r la tab le. 11 rapporta it tren te mille francs I e t, de p lus, un g ra n d liv re v e r t à ferm oirs de cu ivre .

— M onsieur m on com m is, d it- il à H enri, vous allez m e faire le p la is ir d e po rte r tren te m ille francs à mon avoir.

H enri ne fit pas la plus p etite objec tion ; il p r i t une plum e e td e l ’encre e t po rta tren te m ille francs à l 'av o ir de M adeleine.

— E n vérité , lu i d it ce lu i-ci, tu as une m agnifique éc ritu re.

— Que voulez-vous I d it H e n ri essayant d e p la isan ter, m a in ienan t que vous m e la payez, j e m ’applique.

( i su ivre .)

C H A R A D EDdounde mon premier,Leetear, i U mailqae,Pendent qne mon dernier Une pleine t’indigne;Aetronome, l’entier Appartient â la Franoe :Je paie le glorifier En toute cooeoienoe.

B. M.— «o* —

Le mot de notre logogriphe da 27 août est t

CIRAGB

dans leqnèl en tionve !OUUlj «ARB, RAM, A il, AIB, CAOl, «RAOI,

CIOARI

Mate te jo ie de revo ir sa fam ille, de resp irer I l'air de F ra a c e Tool rdD im é; e l un de nos

Mofrères d a M atin, d ès ce pré tn ier jo u r , a I na en profiter pour lui dem ander quelques

ienselgoements su r son expédlUon.O n 'w tp M , i proprcneat pwlw, • axpli^ai

H, Vetaepap, o m «xpèditioo qas j ’xi roula b ira , U B M B d^ do earieox, piqaè «o rif pxr lo

; do pwM r l'oboeuritè q u onroloppe onoore : |M rdgiODo'iiHnUlDW qui oiporout Ix eOto orioa*{ i|i« do TAfriqao ot loa tooo da.N joni* da ooado l gaCoogo^ J'ovoU laoridofflOBtloo réoilo ottOBtoo

tNrotMono doo royogoo' faoioox do Liriogttooo it do StaÂloy.' Léo troixo oxplorotoaro qai m 'ov^oat dorxaoi

I ifûont ropporto do ooo ecoudoo do* ilMueboo do ^rteo iaoomplètoo, doo roloréo plao d'ooo foio

I lootHUa, doo poiatnroo oddaiMntoo joiqa’o po> ftftto ftoiiqnoo. Jo rdoolao d'y allor i mou toor ot il BO MO porot pH im po^blo do roadro oio*i quel* flxoi Nrriooo i lo Miooeo. no lAt-oo qu'on rcoon*

lo oitootioB ootaoUo. J'ooroU pu foUioitor l’octroi d’nno ■iooion offleioUo. Jo proférai rootor Lbre do toato otucho pour opéror A mo gaïoo.

[ Jwtomoot, j'oroio renconlré dono l’Oioe, on chu*I uni, un hommo non moino éprio qno moi do roTOfltnro, lo boron do Romon. Nooo eonnnmoo dopordr ontomblo.

Le je u n e explora teur a b ien voùlu racon- (erensuite A no tre confrère com m ent, arrivés A Zanzibar, son compagnon e t lui ava ien t organisé le u r caravane. Klle é ta it p rê te le 7 juillet. E lle se com posait de ce n t cinquante

' wrsOnnes, d o n t qu inze A skaris. Aux p or- leiirs on av a it ad jo in t n n ce rta in nom bre d'ines pour le gros des v ivres e t des b r a ­ies, m ais on avait com pté sans la te rr ib le mouche tsetié, qui s 'a ttaq u e aux bâtes de lomme, vo ire aux é lé p b a n u , e t qui les fait périr. E n ré a lité , il n e fa lla it com pter que lar les porteurs. E sB n, tou te la troupe se

I trouva transportée è Momba.L 'a ttitu d e des A ng la is .

Dans ce pays, te rre angla ise , la caravane j sursit c ru pouvoir com pter su r la protection I des A nglais; m ais M. versepny n ’a pas eu I précisément à se louer d 'eux ; e t il rapporte

10 vilain souvenir des su jets de la re in e I Victoria.

Ah, diooit il Toatra Jçar, porUz-moi deo An- I doU. Si oooo Bommea encore vivonta, ce n’eat poa l-riaDrprévoyooeeqaenoua le devona. L’Allemo.

G a et rAngleterre oe dupaient lo prépondéronee. iTitane roee tréa forte, trèa roboate, intellU

I uni», gntrrière, lei Moaol, en latte perpétuelle I Bvee IM Bantoa. moia déteaUnt oveo fureur lea I blanoa, anrtont lee ADgloia,qni eu t une répatotion In tn tée de eroooté. Piua d'nne foia, lea Aile- I manda étoblio prindpalement A Oaor-ea Salom ont I dd a’iaterpoaer entre les tribui révoltéea et leara I Toiana menacés.I Ces boatilitéa commandaient onx Aogloia de I Bona avertir, ainon de noua b ire escorter le long I da catb intermmBble route. Ha n'ont pe» craint de Ittona jeter sur lea lances des iudigànea. Un de I laxra compatriotea, Dick, a'était engage doua I natérieor, e t il était retena pruonnier oa il étaitI t&é.I L’Ofieier anglais posté à Kikaja nona invita i I l’aller délivrer en nuns frayaut un chemin, et il I Bona donna généreuaement une garde da trente I bommea. Nona avtona A nona quinu fusils, «e qui I b au t qaatante-cinq en tout J'éiaia A cheval,I armé d’un fusil de petit calibre. A quatre juura de I marche, nona tombons sur an rataemblcment de

cinq A aix cents H»aaï qui noua atuquent à l'im-

S" roviate. Uoe partie de no» porieora désertent.laia uons tenons ferme e t nona abattons quatre-

1 ringt cinq de noa ennemui, qui a'entuient dans la I brouise. Leur chef é tù t à terre, mais j'oubliai de I {ure ramiaaer son bâton de eomniaudement. en- I valoppé de poil de singe, espèce de féticbe Noua I {aptuiiona un troupeau de deux cents bêiea A 1 eotoea et des Anes. Üick était mort. Mais nous I l'avions bien vengé. , . ,1 8avex-voua ce que fit 1 officier anglais Gi kison?I II eonfitqna le troupeau e t les Anes que nous ré- I pour contiouor notre chemin. Le surlun-I damain il parti de Kiltuju, aveo 3.U0Ü indigénua I tieruiéa contre les Maïaï pour faire le tour du l ebamp de bataille et il en rapporta le bâton du 1 ebef. J ’inaiatai pour l'avoir, puisqu'il noua appar- |taDut{ m ûa 1 Anglais me répondit tranquille- I ment : « J e l’annexe ».

La m arche en avan t,El c 'e sl a insi qu’au m ilieu des plus épou-

I vBQtables dangers, M aurice Versepuy e t ses leompagQODS coo tinuèreu l le u r rou le vers iR abaï, au D jipé, & T avela. L’eau leu r m ao- Ique , leurs j^ r te u rs les abaudooneu t. Heu- Ireasem eot que dans u n poste allem and, I commandé p a r le cap ita ine Jobannès, ils ■ reçoivent l 'hospita lilé la plus em pressée.I Leurs m isères e l leu rs souffrances aug- Im euleat d an s le passage e n tre les lacs iNyansa e l A lbert Edouard . M. Versepuy n ’en Itenaii pas m oins irèsassiilûm eo l son jou rnal Ido route, qu i contient des indications abon- Idanles e t précises. 11 a ainsi reclilié plus I d'une e r re u r de S tan ley . Un golfe que celui- Ic i indique s u r le N yanza, n 'a jam ais existé. iD es riv ières, placées parallèlem en t à la côte, IIqI sont, au con tra ire , perpendiculaires.I Après av o ir traversé le S am li-K i, M. V er- I te p u y e ts e s com pagnons, rem o u iau t su r la Irlve o rien ta le de l'A lb ert-E d o u ard e l au Inord du lac , o n t a tle in l i 'i lu r i qu 'ils on t des- Iceudue ju sq u 'é Bassoko, prem ière station Ibetge d an s l ’E tat in dépendan t d u Congo. Illieo oe peu t, on t-ils dii< d o n n er u n e idée Ide la p lén itude d e n o tre satlsfacüon en re - Itrouvant» a insi les sen tinelles avancées de

l ’accablait, te vaillan t explora teur. C 'est à peine s 'il M ut se rappeler com m ent, terrassé lar la m afadie, il fut, a u Congo, transportep i _________. ____ . ________, .

jusqu’à Borna, capitale d e l'E tat congolais, où le gouverneur le flt em barquer su r son yacht pour rejo indre la station de Kobinda,n>\ il «KM la /'nhnmuriiOÙ il S em barqua su r le C aboserio , no m au­vais paquebot portugais q u i le ram ena à Lis­bonne.

Mais bientôt, ses forces revenues, il pourra faire profiter son pays d e ses laborieuses e t périlleuses recherches, e n exp liquant lu i- m ém e la valeur des résu lta ts scientiQqnes de son héro ïque traversée d e la région africaine la m oins connue e t la p lus dangereuse qu 'il y a it à celte heu re su r le con tinen t no ir.

E t le départem eut d e l'O ise pourra s 'énor- g ueillir d e le p a n p rise p ar un d e ses en­fan ts à la pacifique cobquAté d ’un pays in ­connu que se d ispu ten t toutes les na tions du globe.

Ifo rf de U . Versepuy.Le jeu n e e t hard i explora teur qu i venait

de re n tre r en F rance après avoir accompli la traversée de l'A frique, de la céte o rien la te à la côte occidentale, renouvelant ainsi le cé­lèb re voyage de Livingstone, est m ort avant- h ie r so ir, à Chantilly.

I l a été em porté p a r la m aladie qu ’il avait contractée sous l'éq u a teu r, au cours de son périlleux voyage.' Le jeu n e explora teur — il n ’av a it que vingt-sep t ans — m eu rt au m om ent où il a lla it vo ir ses efforts couronnés.

La Société de Géographie, en effet, à qui l’im p o rtan ce , de rexp lo ralion Versepuy n ’avait pas échappé, se proposait d e d o nner prochainem ent un de ses p rix a u jeu n e voyageur.

H Versepuy é ta it p arti d e M arseille pour Zanzibar avec H. de Rom an, le 3 m ai 1895.Il traversa l’Afrique en passant p a r la ré­gion des G rands-Lacs e t gagna le Congo belge. Il é ta it de re to u r depuis u n e q u in ­zaine de jours.

P rochainem ent, d it-o n , on ré u n ira e t pu­b liera des docum ents du plus h au t in térê t, les observations géographiques e t e thno­graphiques précieuses contenues d an s le Jou rna l de route du je u n e explora teur fran­çais, victim e de la science, e t qu ’on pour­ra it appe ler le Livingstone français.

M. Versepuy é ta it un anc ien é lève de Suint-V incent d e Sen tis.

Compièf^e*D im anche, 6 couran t, à m idi, la Société

am icale des Anciens Combattants 1870-71 fera d ire une m esse, à l'église Sain t-Jacques de ('om piégne, à l'in ten tion des soldats m orts pendant la cam pagne contre l’Allem agne 1870 71.

La quête sera faite p a r H*”* la m arquise de Thuisy.

A . l ’issue de la m esse, les m em bres de la Société se re ndron t en corps au cim etière de Glam art, pour y déposer une couronne au m onum ent com m ém oratif élevé à la m ém oire des soldats m orts pendant la cam pagne 1870-71.

Voila on bon exem ple de confratern ité à im iter.

Coye.Demain d im anche. Pôle foraine, jeux e t

am usem ents variés. A deux heures , grand concert vocal el instium en ta l, donné par la F anfare m unicipale e l VUnion chorale. Le soir, illum inations bal de nuit.

Lundi, jeux pour les jeunes gens. A deux heures, d istribution des prix aux enfants des écoles com m unales. A quatre h< ures, bal d 'en fan ts. Le so ir, illum inations, bal de nuit.

M ardi, tirage de la tom bola, concours de t i r à la ca rab ine (nom breux prix en espèces).

Creil.Conseil m u n icip a l.

S ^ C B DU &8 AOUT 1896.Ce Conseil d é lib èresu rles projets su ivan ts : 1* Révision du règ lem ent e t du taraf de

l’octroi. — Les bureaux seron t ouverts : 1° Depuis six heures d u m atin ju sq u ’à hu it h eu res d u . soir, au lieu de sept heures du m atin , penidailt les mois de novem bre, dé­cem bre, jan v ie r e l fé v rie r ; 2® D epuis cinq heures du m alin ju sq u 'à neuf heures du soir, a u lieu de dix h eu res du so ir p en d an t les mois de m ai, ju in , ju ille t e t août.

Le ta rif est modifie ainsi que su it :10 Les viandes dépecées au tres que celles

de veau e id e porc, e t 2® les viandes dépecées de veau qui paien t actuellem ent A fr. e t 3 fr. les 100 kilog., sont proposées pour i fr. 40 et 3 fr. 50 respectivem ent ; 3o La charcuterie cuite ou non est séparée des v iandes de porc e t ta x é e à f i f r . les 100 k ilog .; 4* Les volailles (poules, coqs, podtbts, canards), qui paieo tac- luellem enlO fr O é.sontproposéçspourO fr.lO ; 5* Le poisson de m er, qui n ’éta it pas impose, in sera à ra ison de 0 fr. 05 le kUog. ; 6*

2® O uverture d e nouvelles rUes. — L’af­faire es t renvoyée à la Commission spéciale pour sta tuer su r les propositions d e quelques propriétaires.

3® Fosses d ’aisances dem andées p a r le conseil de fabrique de l'église pour te p ro­p riété de la place d u Marché. — Le Conseil n ’approuve pas te projet parce q u 'il e s t trop coûteux e t que les ressources de la fabrique ne perm ettent pas de le m ettre en exécution. I l dem ande on au tre devis plus m odeste.

4*. Travaux à l’abreuvoir de la faïencerie e t serru re rie d u garde corps d e la place C arnet. Le Conseil autorise quelques m e­nus travaux à l’abreuvoir de la faïencerie. I l exam ine e t approuve un projet dn consolida­tion du garde-corps de la place Carnot, don t la dépense est évaluée à 270 fr.

5® S ûreté publique. — M. le M aire, su r les observations de M. Copin, qu i a été vic­tim e d ’unedA che agression, donne l’assu ­ra n ce qn 'il va prendre un arrê té pour obvier, d an s les lim ites permises p a r la loi, à cer­taines m anœ uvres de quelques m alfaiteurs.

Le Conseil se forme eu com ité secret e t d onne un avis favorable à p lusieurs d e ­m andes de soutien de famille.

Rien non plna ne laorait exprimer notre reoon- liù u an ee pour la sollioUade, les aoio», que noua ItrodiguèrentlM Belges à la descente da Congo. Ikilhearenaement, la fièvre noua avait ataai|lia. I E. de Roman e t moi, aar tes liaièrea de la foret

iquatoriale, ai touffue, ai denae, ohargèe deva- penra toardei e t maligoea. Autant noua éüona n - {ooreux et alerte» quand noua ctiwaïona avec psMioD sur te grand lac lea bippopoumea, et dan» II» boia les rhiaoeèros e t tes élépbsnte, autant ions étions tout d'un coup frappés d'ane faiblesse nortellè.

Le re to u r .Tels son t les prem ie rs renseignem ents

qu’a pu d o n n er, su rm on tan t la fièvre qui

M. Potel, receveur de l'enregistrem ent de 1» classe à A ire-sur-la-Lys (P as-de-C alais), es t nommé à la résidence de Creil, en rem ­placem ent de M. de Romlszowski, appelé aux m êm es fonctions à Complëgoe.

C p é p y .Voici l é program m e de la Fête de gymnas­

tique organisée par la Française, le d im an­che 13 septem bre.

Réception des Sociétés à la gare , à l’a r r i­vée des trains.

Les Sociétés seron t conduites d irec tem ent au gym nase de la F rançaise , qui serv ira de vestiaire .

A une heure e t dem ie, réunion des So­ciétés place de ta G are pour le défilé.

Après le défilé, v in d 'honneur offert auk Sociétés.

A deux heures e t dem ie, te rra in de la fête (avenue de Geresmes) :

1® Mouvements d 'ensem ble de la F ête fédérale d ’Alger, exécutés par toutes les Sociétés réun ies, sans m usique;

2® T ravail en section aux appareils, par 'chaque Société, ba rre fixe, b i.rres parallèles e t sauts.

(I l n ’y au ra pas de portique d ’insta llê).3® Mouvements spéciaux p a r chaque S o­

c iété, boxe, canne, bâton, une série au choix;4® Vin d 'h o n n eu r offert aux Sociétés ;5* D istribution des m édailles commémo­

ra tives ; '6® A sept heures, banquet p ar souscrip ­

tion au prix d e 4 fr. Les chefs de gym nas­tique y seront invités gra tu item ent aux frais de la fra n ça ise .

D ans la n u it du 30 au 31 août, u n m alfai­teu r poussé très probablem ent par un désir de vengeance, s’est in irodm t dans la basse- cour de M. M agnier, p roprié taire à Crépy, eu ouvran t la porte principale au moyen d 'u n e fausse clé. Il a duluchè le chien de garde qui est très m échant e t qu 'il devait certainem ent cotiiiHlire, puis ayan t ouvert les portes des clapiers, il a donné au chien l'occasion de s’exercer au plaisir de la ciiasse su r les m aliieureux lapins.

Le lendemain m atin, quand le dom estique a rriv a à la basse-cour, il trouva v ingt-quatre lapins étranglés e l gisant de d ivers côtés. M. Mügoier les fit d istribuer à ses locataires.

Ou ii'u constate la disparition d 'aucun objet, ce qui fait croire avec raison à un acte de vengeance dont l’au teu r est resté in co n n u ..

Mello.Le Cercle vélocipédique de Cires-les-M ello

organise pour dim anche 13 septem bre dos Courses veiocipëdiques à Mello, sous le pa­tronage de la .Municipalité.

1® A dix heures, course in teroa tiona le , 30 kilom ètres. P rix : 40 fr ., 25 fr ., 10 fr., m édaille d ’argent.

2® A deux heures , course réservée aux m em bres du G. V. M., 12 kilom ètres. Trois

Erix : m édaille de verm eil, d ’a rg en t e t de roDze.3® Course départem entale, 20 kilomètres.

P rix : 25 fr ., 15 fr ., 10 fr ., m édaille d 'a r ­gent.

4® Steeple-chase. P rix : 15 fr ., 10 fr ., m édaille d ’argent.

5® Course de consolation, 10 kilom ètres. P rix : 10 fr., 5 Ir ., m édaille de bronze.

On peut dem ander le program m e e t règle­m en t des courses, au secréta ire, M. G alleux.

I Mortefontalne*Deux ouvriers couvreu rs, Genest et

Foyolles, se sont disputés, d im anche soir, au café Tassin. P u is , s 'é tan t em poignés, ils rou lèren t tous deux su r le ca rreau , se d istri­buèren t m utuellem ent force horions, e t G e-

de Foyolles, fut

€ Un général de division es t a rriv é inopi­ném ent pour assister aux m anœ uvres de cavalerie . Il a été aussitôt tém oin de deux accidents.

«f Deux chevaux, appartenan t au 9* cui­rassiers, se sont aba ttu s; les cavaliers o n t e u , l'un le bras cassé, l 'au tre u n e blessure à la tôle.

c^Les blessés, m is im m édiatem ent d an s .voiture d ’am bulance, fu ren t d irigés

incontineiit su r l'H ôtel-D ieu d e Guise. »

' P o n U S n t n t e - M a x e n c e .P t f u i les dern ières nom inations qui on t

e u lieu dans l'O ise, concernaQl les o lllclers m io is té r ie ts , nous voyons le nom de H . Dherbe, qui est nommé huissier à P ont- Salote-U axence, en rem placem ent de M. Co- n in , dém issionnaire.

j H ^ ire u v e Boucher, re n tiè re , constata, en a rriv an t m ardi m alin à son ja rd in , situé au lieu d it le Chemin Vert, que des m araudeurs avafeni, pendant la nuit, escaladé la clô tu re e t fait eu.<uile la récolte d 'envii-on 150 belles poires, su r cinq poiriers. E lle estim e ces fru its à une tren ta ine de francs.

S é r y - M a g n e v a l *Le garde-cham pêtre M alteux avait acheté,

il y a quelques sem aines, pour 2 fr ., deux m orceaux de bois en grum e, qu ’il laissa au lieu dit rA iicienne M ontagne. P a r m esure d e propreté ou de prévoyance, un s ieu r C ..., ouvrier d ’usine, s'em para des deux pièces et les rapporta chez lui.

Le garde, l'ayan t appris, a lla les lu i de-Bpder. C... prétendit que ce bois lui avaité vendu, m ais cette allégation a été re ­

connue fausse. I l a été l’ob jet d ’un procès- verbal.

H . le comte de R eauregard, m aire d e S éry , avait pris il y a que'qnes jo u rs comme chef de euisioe, pour rem placer son cu isin ier appelé pour ses v ingt-huit jo u rs , un nom m é Ravauld (A lbert), âgé d e 55 ans , dom icilié à P aris, avenue W agram , 24.

Jeudi m atin , un a ide-cuisin ier allan t, vers h u it heurés, à la cham bre du chef, le trouva p endu près d e son lit.

O n ne sait à quelle cause a ttrib u er ce suip ide; cependant on cro it qu’il e s t dû aux chagrins qu éprouvait ce pauvre homme par su ite des pertes im portantes qu ’il avait faites.

La femme Ravauld a été aussitôt p révenue p a r télégramme.

V e r b r r i e »M. Chanleloube, de Saint-V anst de Long-

m ont, coiislala jeudi m atin , en a rriv an t à son champ, silué au lieu d it la C endrière, territo ire de V erberie, qu ’on lui avait enlevé

Ïendant la nuii environ 45 kilog. d 'oignons.1 n ’a aucun soupçon su r le m araudeur.

V e r n e u i l .M. Patin, garde particu lier de M. Riguet,

re layeur, ayant rem arqué le chien des frères Léon et Cyrille G aillard, de V erneuil, en ­tré dans sa propriété réservée, leu r en fil des observations un peu vives. Léon Gail­lard riposta, p a ra ll- i l .p a r des propos in ju ­rieux et des menaces qui fu ren t su r le point ■ ‘i dégèni'i pr en voies de fait.

M. Patin a déposé p lain te.

M. Esmi^ry (V alentin), ja rd in ie r h V er- nouil, a constaté que, pendant la n u it du 31 août au 1*' septem bre, on était en tré dans son poiager clos, situé au ham eau de M ont- liiville, el qu 'on lui avait cueilli environ 200 poires d ’espalier, esiim(>es20 fr.

Le m araudeur est resté inconnu.

L’avoine paiera 0 fr . 60 par 100 k ilog ., au .« .wlieu de 0 fr. 30 ; 7® Le bois blanc en grum e ' gyj arrac h a it la barbe ou éq u arri et 8® les p lanches de bots Diane, g ravem ent m ordu au pouce qui supportent respectivem ent u n e taxe de 1 fr. e t 1 fr. 50 par s tère , sont proposés pour celles d e 1 fr. 50 e l 2 fr. ; 9® U n d ro it de 0 fr . 20 par 100 k ilog ., au lieu d e 0 fr . 15, sera perçu su r le p lâ tre ; 10* La p ierre de ta ille es t taxée à 1 fr . le m ètre cube au lieu d e 0 fr . 75 ; 11® Les m oellons e t pavés sont taxés à 0 fr. 20 le m ètre cube an lieu de 0 fr. 15 ; 12® Les briques sont taxées à 1 fr . 50 le m ètre cube au lieu de 1 fr . 25.

Ces modifications e l augm entatiohs donne­ron t une plus-value de 3.800 fr . destinée à com penser la perle subie par la suppression du d ro it d 'abatage su r les v iandes venant du dehors. , .

Le nouveau ta r if sera mis en v igueur à p a rtir du 1*» jan v ie r 1897.

gravem ent m ordu au pouce gauche p ar ce de rn ie r. L 'intervention des tém oins m it fin à ce tte lu tte sauvage.

N o y o n .Le b ru it court en ville, d it le Libéral de

Noyon, que plusieurs accidents v iennen t d ’a r r iv e r au 9* cuirassiers, au cours des évolutions de brigade qui on t lieu aux envi­rons de Guise.

E n exécutant une charge, cinq ou six ca­valiers sont tombés dans un chem in creux e t se trouvent gravem ent blessés. On les a d irigés su r l'hôpital de Sain t-Q uentin .

D 'au tre part, la Tribune de l ’A isne publie la no te suivante, sous la ru b rique t Mac- quigny » :

ju l'Mpèm, nM ooQ»«il», qu»nd il »ar» la 1* Isttre BoiTSBle dont J» v«i» lai «nvoyor eopin, owk on prèeiuus doeum»Dt pour le» proprléteire» dw Pi- Jule» Piok, poor penoDoe» piU»». du D'W itii*»*, e t o’e»t tk ooQ»èer»tioQ irrèveceble do In nierveu- leuie vertu de» Pilate» Piok. Cette lettre éin»n»it d'uD èmineot mèdeoin de Moneille, M. le dooteur RoMi,71, ruede le République, qui. ■pontftoé- meol, Don» donne aon »pprèei»lion, et, u n» ar­rière penièe, ooo» antoriM â la publier.

« Je «ai» hbureux, ècrit-it, de vou» oommau- quer l’obtervedon eoiveote :

« Amélie 0 ..., 15 »n», n’n jsmai» été réglée, elle e«t atteinte d'anémie grave aveo palpitation» de coeur, doulanra d*ne le» jambe», la»»itude ex­trême, appétit caprieieux, évanoui»»em»nt» fré- unenU. Aprè» loi avoir preacnt de» Pilule» Pipk, j ai eonatatè nn mieux eeniible dè» le quiosième joer. Aprè» deus moi» de traitement, l'appétiteet revenu, plue d'év»nouU»ement, le» règle» eont apparue», le virage a perdu »a pâleur, 1« mn- qu 'Uie» «ont eolurèr», la digestion est facile ; en un mot, la jeune fille astaauvëe »'

Comme le principe de cette médication est la ri^g^nAralioi) du «biiget'ua tonique de» nerf», son action a'éteod sur bien de» maladie», même

iiBud d'autre» remède» ont échoué : anémie, rhuinatiime», seiatique, uôvrcilgie, paraljiie, atsKie locomotrice, danse de Sami-Ouy, maux de têto, névrose», rcrolulos, etc. Le» Pilule» Piok rerloDoeni de bsllua couleur» eux teiqt» pâle»; agissent dans toute»' lea phases d'affsibliaaement chez ta femme et produiaent.sor le» homme» une HCtioQ efficace contre toutv» les maladie» cansèe» par le surmenago. physique et mental et par le» excès.

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B I O Y O X . i E T X E S

Paul BÜTET, C onstrucleuiaiCÏCLETTES — ^ A T ELIERS

pneumutique» A ^ éCAQiquct

m w i

aauorumetii

Passant e t m endiante.— El vous avez beaucoup d 'enfants, pau­

vre femme ?— O ui, m adame, j'en ai douze .... e t 1 aîné

n ’a pas deux an s I— Vous avez bien du m érite.— O ui... d ’au tan t plus que je suis veu^e

depuis b ien tô t dix a n s l

MmWM HIRACIILËUXA MARSEILLE

Nous lisons dans le ,P etit U arseillais :Il y a environ dix moi», je fi» un voyage dan»

l’oQRSt et Je me trouvai sur le bord de la mer près d’uce magnifique forêt de pin» dan» l’île d'Oléron, en compagnie d'un vieux camarade de collège qui avait amené là »e» deux enfani». une jeune fillette de quioze an» â peine, et un vigoureux garçon de douze an». La jeune fille était pâle et presque tr»D«psrente; elle formait an pénible contraste avecxoQ Jeune frère.

a J’ai conduit cette pauvre enfant ici, me dit la père, pour tenter de la sauver sans médecin, aveo t’air de la mer et de la forêt de pin». Depuis quel­que» année». Je lutte contre une terrible anémie qui la terrasse. Le» nuits sont sans sommeil, «e»

— jourasan» plaisirsetsan»Joie». Elle souffre ■an» cesse de palpitation», de maux de tête, d'étour- dissement» et ne man^e pa». Je suis désespéré.

Malgré toute» me» ex­hortations avant de me séparer de lui. il »e re­fusa à essayer pour sa fille up remède dont J’avai» souvent vérifié les effei» surprenant». J 'a i «-n depuis & deux ou trois repr »-*» des nou­velles de 11 fille de mon ami, elle est toujours dans le même état.

Son père sera pent- êlie convaincu et suivra.

Piei’u» Jououous pour biejcioiies.S e u l R e p r é s e n ta n t d e la m«rçu« « W h itw o r th »

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Senlts. ^ Im prim erie T h . Nouvian.

Tableau synoptique des Marchés du Département.

LOCALITÉS

_ L m U . ^ làuuvUlere... l§nndvilU«rt..IMmIIIm.........I Jr«rM .I8eanuiy<.......I h d u b V c h . .

l|tat*aU..........IFormerie........

IChnmODt........ICrèveeorar I hnteou.......IIHunUI*........I hanieoU .|Vent-St-lBAX..I SoMcdl.l^avaU .,..,. I Qtmoot. .. . ■ Ç o n r lU n ...,

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IM Ml. . . . â 38 01 98 09 99 9996 75 9H 06 96 41 96 7696 48 16 11

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Cowant.............ProehalD..........Sapb-Ociobre... 4 demUra.........

C oarant........... - •

Sept Octobre.. 4 Ueruiurs

Disponible........Courant..........PrnehniD............Bept-Otiebre. . . 4 «ern lers........

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8 V O BC o ara n t..» ................. .............Prochain....................................Jaillct Août.................... ..4 d'Ociobre.............................. .Koax »8 defrèa......................M41. deraffiner.................

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3 Septembre.M O T ■OOTOB

1/4 derrière. 1 . . 4 170 l/4 d « fa n t . . .7 0 I 30Aloyad 1 . . 9 50. i è h t t e h d 190 1 40

▼■AQE x t r a . . . . . . 16041601 - qualité..*. 146 1 56 9 * n a l iU . . . 130 140 3* q u alité .., 110 1 >6 4«qnalité ... ! . . 108 Pan,«aiM et. 1 40 190

1** n a l i u r * 1 764190 9 * ^ l t 4 . . . 136 170 8< ^ i U . . . 9u ISO G iM U ... . . . 16 'i 9x0CarréaparÀ- 110 9 Ho A fneaa ité te I . . 160

tomel '* q n a lit4 ... 1164196 9*q u a l i t é , .9 0 ! . . S 'q a a l i té . . . . 80 . 96 PeftriBMsal. .9 0 180

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I '<aaq. d’Alfér ' B to sà G ia M

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Est algerian..E s t . . . . ..........L vea...............Midi................N ord..............Orléans..........Orl.-Ckàlons.Oaest..............Snd de la F r .. Ouest alxé r... Doekadellars. Magasins géa. Coma. T raas. GasLomp.par-

— aet.)onis. Mess, m arit.. Omn.de Paria. Voit. 4 Paris, Can. Corinthe Can. Panama. Saea Actions.- Délégat.— Partsdel

! ... Bous tr- Doc. civ

Tél Par àiN-l L. gèu.d E aai Uas central . Etabhs.Duvai Petit jou rnal.

.. . . Lit» militaires iH 26 L eP rin teaes.

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1610 . . 384 80

roMN e'àTAT ÉTRAiieau. -O UttA T.aiTRaSUAnkrich-40/0. lor. 95 500 f. 4 0,0.

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italien 5 OfO.. 8’ pO 'S f. 3 0/D 77.- V. Em. 995 SU a e. 3 O/o 79. 6Î9 '.1

Rosse40/067. 103 05 f. 3 0/0 79. 491 . .- 5 0/0 79. 1 e. 3 0/0 80 507 50- 4 0/0 80. iÔ9 .*! f. 3 0/0 83. 459 60— 6 0/0 83. . . . 0 . U r. S 0/0 85. 606 . .— 4 0/089. 105 . . r S 0/0 91. 407 60- 4 0/0 90. 104 40 C.8 0/0 91. 5U8 , .

Dette te r-40/0 9U 30 -3C 0fr.p . 489 50B. Ottomane. 547 . . Bons 100 f. 69 . ,C .fonc.d 'A at. 1961 .. Banq. bvpoth.

Est 5 0/6........564 . .

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C .aob.Espag. *63 - SO /O n... 486 . .Andaluns. . . . 1x9 75 Lven 5 0A)... 1801 . .Aotr.-Hongr.. 780 . . - 30 /056 . 4e0 60S.-Aou-Lomb 9«5 . . Méditer. 5 0/0. 665 . .M éndd’lu lie 591 . . — 80/0 476 80Nord Espsgn» 1 4 . Foslon a n s .. 476 . .Purtagai». . . HO 1'< — noov.. 480 . .Saraxohoe... Gai d» Madrid

Ti . Midi 3 0 / 0 . . . 47 5 6034 50 - nonv 479 60

(;»u PauaiDX t.. bu Nord 3 0 /0 .,. Oriéans 8 0/0.

489 . .> S0/0K4tp 15 . . 479 50^ 40/084 tp 16 50 - 3 0 /0 a i8'> , .

.. uouv.lOOO «3 , Grand-CeairaJ 478 *.Haas ‘ • 618 ..

493(O M S t30 /0 ,..iOMstéO/Onet

479 91483 . .

— IL é o a s ip 87 iO m iI h u . . . . , 619 40

JOURNAL OB SliNUN

A n n o n c e s J a d i o i a i r c o *

ABTiCLB l ’LElude de M* Emile DEMEUN.

liMDOié eu droit, avoué à Senlls, rue de Villeven, n* 7,

Sue’ de H" Dbi.oovs et Thbubt.

S* A H' SAINTE-BEUVE, avoué à Senlis, co-Uciiant;

3 ' A M‘ PILLEROUT, Dotaire à Crépy-ea-yaloie, rédacteur ot dépo­sitaire du cailler dos charges.

P u r g é e L j é g n l c *

• Suivant exploit do Lhomme, huis­sier à Creii, en date du cinq Septembre mil huit cent quatre-vingt-seize, enre­gistré;

Et à la requête de la commune Nogent-les-l^erges (Oiso), poursui et diligences de U. Gustave Dema- gnez, propriétaire, demeurant à No- gent-Ies-Vlerges, maire de ladite commune;

Pour laquelle domicile est élu Senlis. rue de Vlllovort, numéro 7, en l’étude do H* Emile Démelin.avoué,

Notification a été faite A Madame Amélie Mille, épouse de M. Emile-Jo- seph Ghiot, marchand épicier et grai­netier, avec lequel elle demeure a Mogent-les-Vierges ;

AT m s irma rT T *S U R B A IS IB IM M O B lIilB R K

d’diib

rM "E uiL i D B H E L IN , [ licencié en d ro it,\ avoué à Senlis, rue/ de Villevert, n*7;) GsonCBS LOHBOIS, I uoiaireàPréoy-sur'\ Oise.

PR O P R IE T E

VKNTE SUR LICITATIONd’unb

3 V I A I S 0 3 VSise à PRËCY-SUR'OISE,

en la rue du Havre,

Sise à G O t l V I E U X ,canton de Creil,

arrondissement de Senlis, près le passage A niveau de la route

de Lamorlaye A Chantilly, derrière la gare de Chantilly.

59 P ièces de T e rre

A M. le Procureurde la Républlqui

£rès le Tribunal civil do premièn kstance de Seulis;De l’expédition d’un acte fait au

Greffe du Tribunal civil de Senlls, lo quatorze Août mil huit cent quatre- vingt-seize, enregistré, constatant )e dépôt fait audit Greffe, par M* Dé- méiin, avoué do la commune de No- gent-les'Vierges, de la copie par lui coUationnée, certifiée conlorme, visée pour timbre et enregistrée le treize Août même année;

D’un ' acte administratif passé en exécution de l’urlicle seize de la loi du vingt et un Mai mil huit cent tren te -six , A la date du premier Août rail huit cent quatre-vingt-seize, enregistré, et contenant vente par M. Emite-Joseph Ghiot, marchand épi­cier e t grainetier, demeurant A No- gent-les-Vierges ; A la commune de Nogent-les-Vierges, d ’une parcelle de terrain comprise dans l’emplacement du chemin rural de petite communi­cation de l’ancienne route numéro 16 A la voirie du Grand Marais, située sur le territoire de Nogeut-les-Vier- ges, et d’une contenance superficielle de cent soixante-six mètres vingt- deux décimètres carrés;

E t ce moyenuant le prix principal de douze cents francs, outre les charges ;

Avec déclaration en outre A Ma dame Ghiot et à M. 1e Procureurde la République, que le dépôt fait au Greffe du Tribunal, de la copie de Pacte de vente sus-relaté, l’insertion d’un extrait dudit acte dé vente au tableau A ce destiné, placé dans l'au­ditoire dudit Tribunal, et ladite noti­fication avaient lieu en conformité des articles 2193 et 2194 du Code Civil pour arriver à la purge des hypothè­ques légales do toute nature pouvant exister indépendamment des inscrip- fions et gréverl’immeuble sus-désigiié vanilii àiiv tprmn,: rtp. l'Jiele SU S-relulo:

sises terroirs de PBËCY-SUR-OISE, V1LLER8-S0US-

SAINT-LEU, St-LEÜ-D’ESSERENT et THIVERNY.

L’adiudicatlon aura lieu, savoir : l e U i m a n o h e O S e p t e m b r e

t S 9 6 , à deux heures de relevée.

_n l’Riude et par le ministère deH* Loubois, notaire A Précy-s.-Oise.

commis à cet effet,Pour les immeubles sis commune et

terroir de Précy et formant les sept premiers lots,

E t le D im a n o h e 13 S e p t e m b r e 1896,

d deux heures de relevée,En l ’une des salles de la Mairie

de Saint-Len-d’Easerent,P ar le ministère de H* Losibois,

I , notaire,Pour les immeubles formant les cin­

quante-trois autres lots.

Etude de M' SA IN T E -B E U V E , avoué A Senlis.

L’adjudication aura lieu l e S a m e d i S A S e p t e m b r e

1 8 9 6 ,d une heure et demie de l’aprés-midi En l’andience des criées du Tribunal

civil de première Instance de Sen- ils. au Palais de Justice de ladite ville, rue de la République.

petite, une Table de nult-ChIffonnier huya et palissandre, un petit Guéri­

don, im Pautenil crapaud, une Pen­dule ancienne dorée, une Glace, Ta­bleaux, un beau Poêle-Cuisinière, Balterledecnisine.Vaisselle, Rideaux, Livres,

M a t é r i e l e t O a t l l l a g e .Un Etabli complet en chêne avec

tiroir A clef, un autre pins petit, un Etau A chaud et son Billot, un grand SouflIet de forge, une Enclume et son outillage, une Bascule et sa série de poids, une Brouette, une Echelle double, une Machine -A percér dans

S'adresser p our les renseignements 1’ A M* SAINTE-BEUVE, avoué

A Senlls ;2* Et au Greffe du Tribunal civil

de Senlis, oû le cahier des charges est déposé.

t:iude de M * SA IN T E -B E U V E ' avoué A Senlls.

VENTE SUR UClTVnONDB

I. l i a N u e - P r o p r i é t é

M A I S O NRéCBHHBNT COMSTBOnB

CINQ P IÈ C E S , tV E C J I IID II I u a c o x j v u a u t i .A FL E U B IN E S

S'adresser A M. LbpAvhb-Boulhoib, A Senlis. On poarra tr tiU r avant Pa4)adioaUon

'adresser A

louble, uneM achlne-a percér d a n s j'état àe . neuf, une Meule, q u a t r e l o O l S Q O . P O m & D g OiMAOna AM Faw ...lAtfliA Afl*AnHs L'tailT I .fer, q iu tre grands Ltaux,

deux grands Tréteaux. Ouillagecompletdeserrurerie.Clefs

PBBMIÛBB QUAUTi

de serrurerie ,'un Sac portalü com-1 ' ( 1 e r

S’adresser A M. LAURENT, ainé, A Samt-Léonard, par Senlls..

plet d’Outils, quantité' <fe Fers pleins I pleins et carrés, Solives en ie r (envi- rou 60).

R t quantité d ’autres Objets.

ExppaaaA m ant a u ComptanL

On p o u tra o irite r le Dimancfa dans la mofinéa.

M . P R É V O S T , m a i r e e t o u l t l v a t e u r à A u g ;« r > S a ln t - V l n o e n t f r é s e r v e s a c h a s s e s u r t o u t e s l e s t e r r e s q u ’i l t i e n t s u r l é t e r r i t o i r e d ’A u*

Elude de H ' Léon BARANGER, commissaire-priseur

des ville et arrondlssément de Senl

A . V I S

U Dimatuhe <01 àdeux I

ptembre W S ,

G B A N D E ^ A i S O NSise A THURY-EN-VALOIS,

place du ChAteau,K UU6E DE COIIERCE

Etude de M * U e n B À R A N O eR ,commissaire-priseur

des ville et arrondissement de Senlis.

Pour renseignements, H' HtziÈBB, notaire.

Etude de M ’ D E S A B I E , notaireA Creii (Oise).

HOTEL DES VENTES DE SENLISR u « d u F o u r, n* 1,

VEN TE MOBILIÈREAprès décès e t départ.

l e Dimanche 9 Septembre 4899, à ufie /leure de relevée,

Par le ministère de H' Babanobr, commissaire priseur A Senlis.

A D J U D I C A T I O N En la H aiiie de Mogent-les Tierges.

Le Dimanehe 97 Septembre 4899, d deux heures,

Par le miuislère de M' Dbsabib, notaire A Creii,

DB

lê P lèc n d e ler re & B o issises terroirs de

NOOBRT-LBS-ViBBOBS et MONOUT-S'-Eloi.

M . C l i É R E T T , boulanger Dijon, I n f o r m e l e s c o m n i e r - y a u t s « le V e r b e r l e (O is e ) , q u ’i i n e p a i e r a a u c u n e d e t t e

V e n te a u x e n c h è r e s p u b l i q u e s l ç o u t r a e i é e p » r C jm U l e - R ié o n t lu e G A U K b t v d U l j

Etude de M ’ I j e i i i c q u e e notaire A Nanteuil-le-Uaudoum.

w mAu Marché Frbnc,

A. vendre par at^judicationD A Ë M A I& O A I

U N E M ü i S O i VSise A BËTHISY-SAINT-PIERRE,

en la m e de la Gavée des Vaches,

S’adresser p o u r les renseignements : V A M’ DÉMELIN, avoué A Senlis;

poursuivant la vente ;3* A H’ LEVIEUX, avoué A Senlis,

présent à la vente ;3* Et A M’ LOMBOIS, notaire A

Précy-sur-Oise, dépositaire du cahier des charges.

M" EniLB D Ë H E L IN ,licencié en d ro it, avoué A Senlis, rue do Villevert, n’ 7;

TOURTILLE, notaire A Neuiliy-ea-Tbelle.

VENTE SUR UaTATlOND’CNB

X S O NSise A DIEUDONNE,

en la rue du Bout d'En Bas.

U S

vendu aux termes de l'acte sus-reluté; Et que tous ceux du chef des-

il pourrait être pris des inscrip-qu e ls .. r -------------- .tions d’h\pothc‘(iuc légale u dont pas connus de la requérante, elle forait publier ladite uotitlcatioii dans uu journal d’annonces judiciaires, con­formément à l’avis dit Conseil d’Elnt du premier Juin mli huit cent sept,

Pour insertion

L’adjudication aura lieu le D I m a D c b e S e p t e m b r e

1 8 9 6 ,d trois heures de relevée.

En la Mairie de Dieudonne,Par le ministère de M’ ToonriLLE,

notaire è Neuilly-on-Thello, commis à (jet effet.

i a . 16 c . de T e rreSis terroir de

BÉTJIISY-SAINT-PIERRE, lieu dit la Ruellette ou Brissoroile,

L’usu fru itière est âgée de 69 ans. 11. U a T o u t e - P r o p r l é t é

4DB

7 Pièces de Terre & PréSises terroir de

BÉTUISY-SAINT-PIERRE,IS n 9 JL o ts ,

Avec faonlté derinnion partielle ou totale L’adjudication aura lieu le

D i m a n c h e S e p t e m b r e1 8 9 6 , '

â une heure de l'après-midi.En l’Etude et par le ministère

de M' Fbrby, notaire à Béthisy- Samt-Pierre,

commis A cet effet.S'adresser pour les renseignements

y A M* SAINTE-BEUVE, avoué A Senlis

Le Jdardi 8 Septendtre 4896, d 4 heures de relevée.

T rès beau Breack

I s o n é p o u s e , q u i a q u i t t é l e I « i o m lo i l e e o n |u g ; a I .

à q u a t r e r o u e s ,BT D’OR.

Etude H' FER1£; notaire a Senlis, I ru e BelloD, n* IB.

Sise A LAGNY-LE-SEC, en la rue conduisant de la place

}-Bellevilte,Le Dimanche 90 Septembre 4896,

â d e u x heures,I En la KalMn d'Ecole de Lagny-le-Seo

Par le ministère de H*. Lkmigoui.

C A B R IO L E TLe tou t dana UU trè s bon état.

Aucune Voilure ne sera. r e t i f ^ . |

Elude de M* OOLLAS, notaire A Mello (Oise).

A Vendre par adjudicationl *- 6 1 “ 4 3 “ de T e rre 23 P ièces de T e rre

G r e f i f e d e l a J u s t l o e d e P a i xau ClITOI Ul ltUliLT-Ui-1ULLI (OIM)

Faillite v eu v e LEMAIRC.de M. A. CuALB, syndic de lailile faillite.

VENTE MOBILIEREA BüRAN. place de i'fcgiiso.

Le Dimancne 13 Septembre 1896, a u n e heure précisé.

Par le ministère de H’ T u o u a s , grellier à Neuilly-en-'i'heKe,

P r e dX B o i s ,E n quinze H éces,

su e s terroirs de lUlERS, PUNTARMÉ et NEUFMOüLlN,

Le Dimanche 6 Septembre 1896, d tro u heures de relevée.

En la maison d’Ecole de Thiera, Par le ministère de M’ Fk&tâ, notaire

A Senlls.

Nord-Esti — JŸouds. Les ComUM agricoles esBelglqne.— Aeeol.Iles bourguignonnes et boniliies da commerce. — Antonis, Commm faire de la bonne agriculture? _ MarsaU. Société nationale. — jÛmh Revue commerciale. — Boite m lettres.

Gbavdbbs roibbs : ConvertarM pour les meules (8 flg.).

On ponrra v isite r le Dimanohe dans la matinée.

o g c :m i o n

A .

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Tonte demande de renseignemsui snr les annonces et antres faits nu bllés dans le Journal doit être a o e ^ pagnée d ’un timbre-poste de 0 fr. u pour qu’il y soit répondu.

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Ii^eoteiu* Oifiardpresque « euf

S’adresser : Place Henri IV, ;i* 9.

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si vous employez

LA TISANE RUSSE

sises terroirs de SAINT-VAAST-LES-MELLO

MONTAIAIRE et LAIGNËVILLEA vendre par aoupdicauuu

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