cahier de la radiocommunication...

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#21

MOBIL WORLDCONGRESS

Le “Mobile World Congress 2015” se tiendra àBarcelone, en Espagne, des 2 au 5 mars pro-

chains. n

SYSOCOEQUIPE LA PLAGNE

Sysoco va installer à La Plagne (qui compte on-ze stations villages et 225 kilomètres de pistesbalisées) un système de radiocommunication nu-mérique à la norme TETRA. Il comprendra troissites exploitant six porteuses radio,soit 23 voies de communication ra-dio. L’exploitation opérationnelle estprévue pour l’été 2015. n

CRITICAL COMMUNICATIONS

WORLD 2015La 17éme édition du Critical CommunicationsWorld 2015, intégrant le Tetra World Congresaura lieu du 19 au 21 mai prochains à Barce-

lone, en Espagne. n

Cahier de la Radiocommunication Professionnelle news

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Basculez facilement en numérique grâce à la gamme VXD !

La série eVerge fonctionne sous le protocole numérique le plus usité à travers

le monde : le DMR. Vous aurez ainsi une compatibilité avec tout autre appareil

fonctionnant en DMR, quelle que soit sa marque, mais également la possibilité

de converser en analogique avec votre parc existant !

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KENWOOD NX-330EXEAu sein de la gamme professionnelle Kenwood, est apparu un portatif UHF

Nexedge Atex haut de gamme hybride, c’est à dire numérique / ana-logique. Il porte la référence NX-330EXE. Parmi ses caractéris-

tiques, on citera son GPS intégré, ses fonctions vox, PTi,messages courts, son indicateur de force des si-gnaux reçus, mais aussi sa compatibilité en ana-

logique avec les sélectifs 5 tons et les tonali-tés sub audibles CTCSS et DQT . n

MOTOROLA SL 300

Le portatif Motorola Mo-totrbo SL 300 a rem-

porté le “Good DesignAward 2014”. Ce prixreconnaît l’excellence

de cet appareil, en ma-tière d’élégance, de

minceur et de légèreté(la moitié du poids desportatifs de la généra-

tion précédente). n

Les structures métalliques et bétonnées,ainsi que la roche constituent des obs-tacles à la bonne propagation des ondes.Surtout lorsqu’elles se superposent sur plusieursniveaux, parfois même sous terre ! Pas étonnantdonc que dans des tunnels ou des parkings sou-terrains, les réseaux non prévus pour y fonc-tionner (réseaux PMR, INPT MS71, GSM 2G-3G,LTE 4G, WiFi, …) n’offrent que des couvertures

très aléatoires, voire totalement inexistantes !C’est à ce moment qu’intervient ATIS. Ses ingé-nieurs équipés des matériels de mesures les plusrécents, se chargent de réaliser un audit dres-sant un état (généralement très mauvais) descouvertures radio du site. Puis ils étudient lesproblèmes posés et ils proposent des solutions.De la forêt tropicale aux tunnels routiers ou fer-roviaires, en passant par les immeubles de grandehauteur “IGH” et les mines, ATIS connaît les solu-tions techniques pour offrir à ses clients une cou-verture radio satisfaisante. Chaque client se voitdonc suggérer par les ingénieurs d’ATIS uneréponse technique détaillée lui garantissant unecouverture radioélectrique optimisée. Cette solu-tion sur mesures met en oeuvre toutes les tech-nologies disponibles sur le marché.

DES SERVICES “TOUTES BANDES” ATIS étend ou crée des couvertures radioélec-triques dans toutes les bandes de fréquences,donc pour toutes les technologies. Il peut s’agirde canaux radio employés par la DDE, RUBIS(gendarmerie nationale), la FM (radiodiffusionentre 88 & 108 MHz), la VHF des SDIS, le DAB,l’INPT (TETRAPOL – ANTARES), DMR/TETRA(réseaux numériques), la TNT, le GSM, la 3G, la WiFi, la 4 G (LTE), … On précisera que les com-

Depuis une quinzaine d’années, le groupe ATIS a accumulé une remarquable expérience dans le domainede la propagation des ondes en milieux fermés, dits confinés. Ses équipes qui maîtrisent les particula-rités de ces situations, offrent à leurs clients des solutions de couvertures radioélectriques de qualité.

ATIS le spécialiste “INDOOR”

Cahier de la Radiocommunication Professionnelle

pétences d’ATIS sont reconnues pour assurer lacontinuité de service radioélectrique de l’INPTdans certains ERP (Etablissement Recevant duPublic). ATIS, c’est d’abord une capacité d’ana-lyse : expertise radio d’un site, des systèmes exis-tants et de leurs structures. ATIS, c’est aussi unefaculté de conception de produits (répéteurs RF-RF, RF-FO, multi couplage) pour la couvertured’espaces confinés. ATIS ce sont également desprojets : maîtrise d’?uvre, gestion et suivi de pro-jets clés en mains. Enfin, ATIS c’est une force deRecherches & Développements : des servicesadaptés aux besoins des clients.

DES REFERENCES Les clients d’ATIS sont extrêmement variés, preuveindéniable de ses compétences en Indoor. Ils sontissus du monde du transport (tunnels routiers,ferroviaires, fluviaux, métros, …), de l’industrie(sites industriels, centres de stockages souterrains,centre spatial, …), de la sécurité (sites militaires,ministères, applications MS71 de continuité del’INPT, …) ou encore des collectivités (parkings,musées, mairies, ERP publics, hôpitaux, centrescommerciaux, galeries marchandes, …). Les pres-tations vont de l’étude initiale du besoin jusqu’àla mise en œuvre d’ensembles complexes com-posés de multiples répéteurs avec un grand nombred’antennes ou câbles rayonnants, ou à des sta-tions distantes de répétition optique multi-bandes, ... Dans nos prochains numéros nousallons vous faire découvrir quelques exemples deces prestations réalisées sous les directives desingénieurs d’ATIS. n

4Cahier n°21 • • Radio PRO Connection

Sous le sigle “2J”, se cache un fournis-seur mondial de solutions d’antennes,dans des domaines aussi variés que l’au-tomobile, la marine, ou encore la télé-matique. Sans oublier le M2M (machine tomachine)… La société possède deux sites dedéveloppement de produits “RF”, en l’occur-rence des antennes. A savoir, un en Slovaquie etun au Royaume Uni. Grâce à ceux-ci, elle s’estprogressivement façonnée une réputation d’ex-cellence en ingénierie. Elle a été également bienvite appréciée pour ses capacités à fournir rapi-dement des antennes personnalisées à ses clients,selon des cahiers des charges bien précis.

R & DIl n’y pas de secrets. Pour pouvoir se positionnerfavorablement sur un marché concurrentiel, lasociété “2J” n’a pas ménagé ses efforts. Dansleurs laboratoires, ses ingénieurs disposent d’unepanoplie d’outils modernes, dont des analyseurs,des chambres anéchoïques, mais aussi des logi-ciels de simulation et des imprimantes 3D. Desappareils qui contribuent à réduire considéra-blement les étapes de conception des antennes.Ce qui contracte d’autant les délais de réactionaux besoins des clients. Ils constituent des gagessupplémentaires de réponse rapide et efficaceaux moindres sollicitations.

ANTENNES COMBINEESA côté des antennes mobiles spécialisées, “2J”s’est dotée d’une gamme de plus en plus éten-due d’antennes combinées. En témoigne sonimposant catalogue. A chaque fois, le défi pourses ingénieurs consista à concevoir des ensemblesgratifiés d’un joli design associés à d’excellentesperformances. Des modèles qui se repèrent faci-lement aux multiples connecteurs qui sortentsous leurs socles…

CERTIFICATION ISO Les antennes “2J” bénéficient d’une certifica-tion ISO / TS 16949 : 2009. En effet, le site de

production certifié en Europe Centrale assure lafabrication de produits de haute qualité. Lesantennes sont toutes fabriquées en conformitéavec la directive ROHS et sont auréolés de la cer-tification “REACH” (Registration, Evaluation,Authorisation and restriction of CHemical sub-stances). Les techniques d’injection plastique sontparfaitement maîtrisées. L’assemblage des pro-duits et le contrôle qualité sont effectués eninterne. Tout est mis en oeuvre pour offrir unegrande souplesse dans la fabrication et la four-niture de produits à des prix compétitifs.

PREPARER L’AVENIRLa société “2J” est convaincue que les radio-communications sans fil poursuivront sur la voied’un développement rapide dans les prochainesannées. Pour ses dirigeants, elle doit se prépa-rer dès maintenant à répondre aux besoins quivont s’accroître. Elle prévoit des demandes accruespour la 4G (LTE), ainsi que pour les applicationssatellitaires Iridium & Galileo. Pour ses ingénieurs,il s’agit de coller aux évolutions des besoins etd’avoir une vision aussi claire que possible desfutures demandes. n

C’est au Nautic que nous avons découvert l’existence de la société “2J”. Sur son stand, ses représentantsfaisaient découvrir sa gamme d’antennes marines. Comme nous allons le voir, cette société est présente surla plupart des marchés où règnent les liaisons sans fil… Nous avons été séduits par le design et la qualitéde fabrication de ces dernières…


Les ANTENNES


Les tragiques événements de janvier, ontmis en évidence, si cela était nécessaire,que les radiocommunications jouent unrôle primordial dans les situations d’ur-gence, que ce soit du côté des forces de l’ordreou bien du côté des secours. Au plan national lechoix a été fait de déployer l’INPT, comprenezl’Infrastructure Nationale Partageable desTransmissions. Elle repose sur un réseau à lanorme franco française, TETRAPOL. Ce réseause décline en un système “ACROPOL” avec des“conférences” pour les forces de l’ordre et unsystème “ANTARES” avec des “Talk Groups”pour les pompiers et la Sécurité Civile. De nosjours, l’INPT accuse des lacunes face aux besoinsexponentiels des utilisateurs qui souhaiteraienttransmettre de gros fichiers de données, ainsique des vidéos… Des solutions sont donc recher-chées pour en améliorer les capacités, en atten-dant le basculement sur une nouvelle INPT…dont l’échéance est reculée d’année en année,faute de budget !

LA VOITURE DE POLICECONNECTEE MOTOROLALes véhicules d’intervention sont concernés aupremier chef, par les évolutions des moyens decommunication. Aux Etats Unis, les policiersson eux aussi confrontés à des besoins croissants,dans ce domaine. Bien consciente des enjeux quisont sous jacents, la société Motorola travaille àla mise au point de la future voiture de patrouillede police… Elle sera bourrée d’électronique, demoyens de communication et de systèmes vidéo :de multiples caméras contrôleront l’environne-ment du véhicule sous tous les angles. Nous avonsdéjà eu l’occasion de présenter le projet qui étaitexposé au “Critical Communications World” 2013qui s’est tenu à Paris (voir Cahier Pro N°11). Cettevoiture connectée se comporte comme une bulletactique radio au service du policier et de ses col-lègues basés au poste de commandement. Lors-qu’il quitte sa voiture de patrouille, le policier resteconnecté par divers moyens avec son véhicule quise comporte alors comme un relais…

AMBUCOMMais revenons, au projet AMBUCOM, qui signifieAmbulance Communicante. Il est piloté par lasociété TPL Systèmes. Parmi les partenaires duconsortium figurent Airbus Defence & Space (exCassidian), Gifa (spécialisée dans la fabricationd’ambulances), Parsys (acteur innovant sur lemarché de l’équipement médical), Armines (labo-ratoire de recherche), Cea (laboratoire derecherche), le SDIS 13 et la BSPP (utilisateursfinaux). S’y ajoutent des partenaires associés,comme DGSCCS, ENSOSP, Fédération Nationale,SDIS 59, SAMU de France, …). Il s’agit derepenser l’ambulance de premier secours (parexemple, le VSAV des pompiers), en lui faisantintégrer nativement un grand nombre d’outilscommunicants. Le but étant de permettre untransfert d’informations médicales (relevées surle terrain) vers une salle de commandement oude régulation médicale. Le projet se trouve auxdeux tiers de son avancement. Il devrait êtrecommercialisé d’ici à la fin 2015.

LE “BUC” Ambucom doit apporter des réponses à laproblématique de désertification médicale ;doit améliorer la prise en compte des patients ;doit faciliter l’échange d’informations entrele terrain et les centres de gestion opéra-

Le salon Secours Expo s’est tenu début février, à Paris, Porte de Versailles. Nous y sommes passés afin, d’unepart, d’assister à quelques conférences dont les sujets nous paraissaient intéressants, mais aussi pour ydécouvrir des matériels susceptibles de faire l’objet d’un reportage détaillé. Voici donc le compte rendu desconférences dont les thèmes se trouvaient étroitement liés aux radiocommunications : le projet “AMBUCOM”présenté par Stéphane Malpont de TPL Systèmes & “l’avenir des communications mobiles pour les servicesde secours : la norme LTE” présenté par Francis Di Giorgio, président de l’association Intercom..

Salon

SECOURS EXPOPar Philippe GUEULLE



tionnelle ; doit offrir une réponse techniqueà l’augmentation continue de sollicitationopérationnelle en matière de secours àpersonne. Pour y parvenir, il convient de s’ap-puyer sur une intégration complète dans l’am-bulance des vecteurs de communication, desmatériels médicaux et d’une interface utili-sateur. Ambucom reposera sur un BoîtierUniversel de Communication “BUC”. Cetélément majeur de l’ambulance en matièrede communication, assurera l’acheminementdes données en tous points du territoire. Cesliaisons se feront selon le cas via les réseaux

3G, LTE, EDGE, GPRS, ANTARES, TETRA, ou4G. Le BUC permettra l’interconnexion et letransfert de l’ensemble des éléments de récu-pération des données. Les sources pourrontêtre une tablette, un écran tactile, une caméra,un GPS, une imprimante, un télécardia, ouparametrys.

RADIOCOMMUNICATIONSETAT DES LIEUXActuellement les services de secours françaisinstitutionnels (sapeurs-pompiers & SAMU)utilisent principalement la voix (phonie) via des

réseaux radio analogique et numérique I.N.P.T.(ACROPOL / ANTARES). Ils utilisent égalementles échanges de data mais à faible débit :statuts et géo-localisation (de type GPS). Pourleur part, les associations de secouristesutilisent principalement la voix (phonie) viades réseaux radio analogiques et numériques(DMR dPMR), qui sont incompatibles entreeux ! Rares sont ceux qui échangent desdonnées, et encore s’agit-il de data à faibledébit : là encore exclusivement statuts et géo-localisation. Il découle de ces constatationsque les réseaux institutionnels et associatifs



> Nouvelle gestion électronique.

sont incompatibles entre eux ; que les débitsde données de tous ces réseaux existants sonttrop faibles (environ 4800 bps) pour permettrecorrectement des applications de transmissionsde fiches de victimes et de télé médecine.Enfin, trop peu d’applications métiers sontdisponibles sur le marché.

LES ENJEUX DE LA LTE Par LTE, qui signifie Long Term Evolution, onveut parler de la 4G Professionnelle. Ellepermettra de répondre aux besoins “en trans-missions de données mobiles à haut débitfiables et constantes” ; de faire référence àune norme ouverte pour les développeursd’applications ; d’ouvrir à tous les construc-teurs le marché des terminaux, donc de lerendre concurrentiel. A titre indicatif, lesréseaux INPT & PMR classiques offrent des

débits de données réels radio de l’ordre de4,800 kbps. Avec la LTE, les débits attendussont de 100 Mbps. Soit plus de 20 000 foisle débit actuel de la PMR… Non seulementcela permet de transmettre de la voix sousforme de téléphonie en full duplex (commeavec le GSM), en P2T (type PMR), mais aussides données (brutes et des applications),ainsi que des images (photos et vidéos entemps réel). A titre indicatif, un canal LTEéquivaut à 1000 Talk Groups ! Concrètement,la LTE apportera des transmissions de donnéesenfin efficaces en mobiles pour les orga-nismes de secours. Dans le domaine médical,cela permettra la transmission rapide desfiches de victimes et des bilans, mais aussid’images circonstancielles fixes et animéesen temps réel et ou en différé HD. Cela ouvrela porte aussi à la télé-médecine avec des

systèmes de monitoring des patients, ainsique la transmission de fichiers lourds (carto-graphie, par exemple) .

LA LTE, C’EST POUR QUAND ? Ceux qui désirent accéder à la LTE le peuventdéjà dans certaines régions : celles qui sontéquipées de la 4G. La LTE sera égalementproposée sous peu par les M.V .N.O., c’est àdire les Mobile Virtual Network Operator. Il pourra s’agir de groupes fermés d’abonnésou de priorités / préemption. On peut aussiprévoir, dans un certain nombre d’années,l ’arr ivée de la LTE, sur l ’ infrastructurenationale de type INPT. D’ailleurs cela s’avèredéjà disponible, sous forme de complémentde couverture par des bulles tactiques : viades relais indépendants portables : les RIP…Demain, la LTE va offrir une vraie normeidentique pour tous, avec des interfacesouvertes (IP) facilitant l’interopérabilité et lamise en concurrence. Selon Francis Di Giorgio,les ut i l isateurs n’auront plus de radiosclassiques, mais des PDA “Pro” durcis…CesPDA seront multi vecteur : selon les catégoriesd’utilisateurs et les paramétrages de leursterminaux, i ls auront la faculté de seconnecter sur la 4G des trois opérateurs(Orange, SFR & Bouygues), la WiFi (indoor), laLTE ( INPT), la LTE (Pro/Privés), le 4G LTEMVNO, la LTE RIP classique, …

UN TOURNANT A NE PAS MANQUERA noter que l’ARCEP vient tout récemment d’an-noncer l’ouverture de la bande des 700 MHz (ex TV) pour développer du LTE, notamment pourles services de secours… Ces derniers ont vive-ment intérêt à se manifester au plus vite, carcomme chacun sait, les fréquences se font deplus en plus rares. A défaut, on pourra craindreque d’autres intérêts commerciaux ne s’empa-rent de cette portion de spectre qui a étérestituée… n



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En région parisienne les associations quibénéficient d’un agrément de sécuritécivile comme la Croix Rouge, se sont lan-cées ces dernières années dans unespectaculaire et indispensable campagnede renouvellement de leurs PC mobiles.Ces derniers, qui certes, sortent et roulent peu,finissaient par devenir néanmoins complètementobsolètes. Certains, montés sur des châssis quine sont même plus commercialisés, accusaientun âge pour le moins avancé ! Parfois, ils attei-gnaient des dizaines d’années de fidélité depuisleur première mise en service ! Et, comme il sedoit, ils sont demeurés jusqu’au bout mobili-

sables 24 h sur 24. Il n’empêche, il devenaiturgent de les remplacer car se posait un véritableproblème de fiabilité en terme de mécanique etde performances des installations électriques etélectroniques embarquées. En outre, les maté-riels montés d’origine n’étaient plus du tout adap-tés aux exigences modernes. De même, les fonc-tionnalités de ces anciens PC ne répondaient plusaux nouvelles spécificités de notre époque. Ainsi,la plupart de ces PC mobiles n’étaient même pasinformatisés ! Ou bien quelques PC avaient étéajoutés là où restait encore un tout petit peu deplace disponible ! Pour répondre aux nouveauxbesoins exprimés par les utilisateurs, les aména-gements de ces types de véhicules ont considé-rablement évolué. Quant aux moyens de radio-communications, ils ont eux aussi changé : ilstendent à la migration vers les réseaux numé-riques, tandis que l’informatique embarquée estdevenue omniprésente …

UN PCM SUR MESURESConçu et agencé selon le Cahier des Charges deses futurs utilisateurs, le Poste de CommandementMobile de la Croix Rouge pour les Hauts de Seine

(Dpt 92), a été entièrement financé par l’asso-ciation. Succédant à un véhicule datant des années90, il représente un investissement global del’ordre de 100 000 euros. Il a été mis en serviceau début de 2012, donc il y a tout juste deuxans. Le modèle de véhicule retenu est un châs-sis Fiat Ducato. Il se caractérise par une impo-sante cellule, notamment en hauteur, assez simi-laire à celle des ambulances récentes. Ce qui offrel’avantage aux personnes amenées à travaillerdedans de pouvoir se tenir debout à l’intérieursans la moindre difficulté. La cellule a été volon-tairement cloisonnée en deux parties. Ces der-nières sont volontairement d’inégales impor-tances. De fait, sur le PCM 92 a été privilégiéela partie commandement qui monopolise envi-ron les deux tiers de l’espace disponible. Elle setrouve reléguée à l’arrière du véhicule. Elle estadaptée à la tenue d’une réunion entre les dif-férents organes de commandement du site, qu’ilssoient internes ou externes à la Croix Rouge. Ony trouve quelques équipements informatiques ettéléphoniques. S’y ajoute une surface d’affichage(plan de secours, plan du site, listing d’effec-tifs, …). Entre l’habitacle et la zone arrière, a étéconstituée une zone plus restreinte mais néan-moins très fonctionnelle (voir photos). Elle estattribuée à la zone Transmission radio/télépho-nie. Y sont logés et rassemblés la grande majo-rité des moyens de communication.

Lors de notre venue à Secours Expo, nous avons remarqué la présence sur le parking, devant le hall, deplusieurs véhicules PC mobiles. Tous modernes, appartenaient à la toute dernière génération de ces engins.Nous sommes parvenus à visiter le PCM 92 de la Croix Rouge des Hauts de Seine. Quelques dispositifsoriginaux dont il a été équipé, nous ont instantanément séduits…

Le PCM 92 de

La CROIX ROUGEPar Philippe GUEULLE



MAT PNEUMATIQUESur le toit de la cellule, on découvre plusieursantennes mobiles fixées par perçage. Particu-larité de l’installation, il s’agit systématique-ment d’antennes bi-bandes VHF & UHF. Parfai-tement centré au milieu du pavillon, a étéintégré un imposant mât pneumatique servantà dégager des antennes et à améliorer la portéedes liaisons depuis le PCM. Ce robuste mât,ne nécessitant pas de haubanage, permet dehisser deux antennes à près de neuf mètresde hauteur. Il suffit de presser sur des inver-seurs regroupés sur un panneau de commandes

(voir photo) pour le déployer ou au contrairele rentrer. Sur le haut du mât a été fort judi-cieusement ajouté un rotor d’élévation. Cedispositif peu banal sur un PC mobile (qui serapeut-être amené à se généraliser) assure lebasculement automatique des deux antennesafin qu’elles se retrouvent en position parfai-tement verticale. A l’inverse, quand le mât setrouve complètement replié, les deux antennesfixes omnidirectionnelles Kathrein (une VHFet une UHF) à 0 dB de gain sont positionnées

au repos, à l’horizontale. Ainsi, elles ne risquentpas de heurter des obstacles… On notera laprésence d’un gyrophare vert sur le mât. Unefois allumé, il sert de point de repère pour lesintervenants de la Croix Rouge.

EQUIPEMENTSCOMPLEMENTAIRESToujours sur le toit de la cellule, on remarquerala présence du capteur météo (anémomètre)d’une station Lacrosse Technology. Ce dernierest raccordé à un pupitre qui prend place dansla zone Transmissions. Il indique notamment lesens et la force du vent, données bien utiles encas d’intervention sur un site industriel présen-tant des risques de dégagement de gaz ou defumée toxiques. A l’arrière du PCM, on remarquela présence d’une caméra, indispensable auconducteur pour faciliter les manœuvres… Surtout le pourtour de la cellule, en partie haute, etprioritairement à l’avant, on constatera la pré-sence de multiples dispositifs de feux à leds. Cesflashs lumineux ont été préférés à des gyrophares,car bien moins gourmands en énergie. Implantélatéralement dans un coffre inférieur, un groupeélectrogène relativement silencieux assure l’ali-mentation et donc l’autonomie électrique duPCM. Des prises permettent le branchement surune source extérieure dans l’éventualité d’uneintervention de longue durée.



> Les 2 antennes repliées à l’horizontale... > ... les 2 antennes en cours de redressement.

DEUX OPERATEURS

Logé dans le premier tiers de la cellule, se trouvelocalisé l’espace Transmission qui regroupe tousles moyens de communication. On y découvre,cote à cote, deux postes d’opérateurs. Ces der-niers disposent de cinq postes radio mobiles par-faitement alignés et montés de manière dépor-tée (seulement la façade est visible) en stationfixe. Il s’agit de deux tranceivers Icom IC-F6062.Des postes qui sont de type hybrides, c’est à direqu’ils peuvent fonctionner en analogique et ennumérique. Ils ont donc été programmés sur unplan de fréquences analogiques et numériques.Ce qui tombe bien puisque les réseaux relayésUHF de la Croix Rouge en région parisienne setrouvent en pleine phase de migration vers lesystème dPMR IDAS d’Icom… S’y ajoutent troispostes analogiques : deux IC-F1610 VHF et unIC-F2610 UHF. Tous ces postes fonctionnent avecles antennes montées sur le toit ou sur l’une des

deux antennes du mât. S’y ajoute un mobile,monté sur le montant droit : il s’agit d’un IC-706MKIIG. On remarquera que tous les mobiles sontmunis de leurs micros d’origine. Ils sont poséstout simplement sur les façades de leur posterespectif. Chaque opérateur dispose égalementd’un ordinateur avec écran et clavier indépen-dant. Une connexion ADSL a été bien évidem-ment prévue.

PORTATIFS Une flotte conséquente de portatifs Icom com-plète l’équipement radio du PCM. Ces portatifssont voués à être distribués aux intervenants,lorsque le PCM est activé sur un site. Comme onle vérifiera sur nos photos, les chargeurs de groupepermettent d’en supporter dix huit (douze IC-F4022 UHF et six IC-F3022 VHF, auxquels s’ajou-tent quelques postes supplémentaires hybridesavec chargeurs individuels … Tous les portatifsanalogiques, sont voués à être prochainementremplacés par des modèles hybrides (numérique& analogique). Susceptibles d’être mis en serviceà n’importe quel moment de la journée, ces por-tatifs doivent être régulièrement rechargés afinque leurs batteries soient maintenues en parfaitétat de fonctionnement 24 h sur 24. Deux télé-phones portables DECT (avec bascule sur un ser-veur Astérix) complètent ces équipements ainsique des GSM. De la téléphonie filaire est égale-ment disponible, en cas de besoin. A signalerenfin que l’habitacle possède également un postemobile Icom ICF-410 UHF analogique intégrédans la console centrale (voir photo). Il permetau chauffeur et à son chef de bord de commu-niquer par radio sur les relais Croix Rouge de larégion parisienne lorsque le PCM 92 se rend surles lieux d’une intervention. n



FABRICATION SERIEUSELe nouveau venu, présente la particularité d’avoirété développé à partir d’un modèle Pro aux pos-sibilités plus étendues. Ainsi, il couvrait la bandecomprise entre 400 et 470 MHz et il délivrait unepuissance maximale d’émission de quatre watts.Selon la règle de “qui peut le plus, peut lemoins”,on devine qu’il sera largement exploitéen dessous de ses possibilités dans sa versionPMR 446. Ainsi, il délivre 500 milliwatts et ildonne accès à seize canaux, soit deux fois leshuit fréquences analogiques. Ces canaux serontprogrammés et donc personnalisés avec desCTCSS ou des DCS, selon la volonté de l’utilisa-teur. Détail important : cet appareil possède unchâssis robuste en aluminium. Ce que l’on peutremarquer, lors de la mise en place de l’accu.

PEU DE COMMANDESGratifié d’une esthétique simple et discrète, leDynascan L-99 Plus est loin d’être bardé de com-mandes. Au contraire, comme on va le décou-vrir, il se limite au strict nécessaire. Ainsi, pre-mière constatation, il se passe d’affichage. C’estlà d’ailleurs bien souvent un des signes distinc-tifs permettant de repérer un modèle à vocationprofessionnelle. Un critère que l’on rencontreaussi sur les modèles concurrents… Plutôt com-pact, le L-99 Plus avoisine l’encombrement d’unpaquet de cigarettes, mais néanmoins avecune épaisseur un peu plus importante. Cetalkie-walkie plutôt élégant, a opté pour desangles arrondis, une silhouette galbée et unrevêtement en ABS noir légèrement granité.Petite originalité de la face avant, le nom dumodèle est indiqué en lettres rouges dansune petite fenêtre en bas à droite.

ERGONOMIQUEAvec sa teinte sombre et l’absence de lamoindre sérigraphie, ce talkie-walkie saurase faire oublier. La face avant est particu-lièrement dépouillée, car elle ne comporteaucune commande ! Seulement la grandegrille du haut-parleur incorporé qui mono-polise la moitié supérieure. Juste au dessous,dans l’angle inférieur droit, un petit orifice laissedeviner la présence du micro incorporé. Compact,

En préambule, on rappellera que les por-tatifs PMR 446 analogiques d’usage libres’adressent aussi bien au grand publicqu’aux professionnels. Rien n’empêche cesderniers de s’en équiper, sous réserve qu’ils sesatisfassent de possibilités limitées : courte portée,aucune protection contre les brouillages, absencede la moindre confidentialité, … Concrètement,on trouve parmi ces utilisateurs des grutiers, desgéomètres, des installateurs d’antennes TV, desouvriers du BTP, des magasiniers, du gardien-nage… Privilégiant des portatifs très simples àmanipuler, ces pros qui souhaitent communiquerpour un investissement minimum possèdentgénéralement, à titre complémentaire, un télé-phone portable. On renverra ceux qui souhai-tent profiter d’une confidentialité, d’une puis-sance d’émission de 4 watts, d’une antennedémontable, ainsi que d’une qualité audio constantequelle que soit la distance, vers la présentationdans notre précédent numéro du DynascanDMR 22, soumis à licence…

le L-99 Plus il se transportera facilement au fondd’une poche. Son fabricant n’en pas pour autantnégligé d’en soigner l’ergonomie. Ainsi, on s’aper-cevra instantanément que sa prise en mains serévèle excellente. Et ce, dès les premières mani-pulation. On remarquera que sa hauteur corres-pond à peu près à celle d’une main. En outre, ilse placera quasiment de lui même entre le pouceet les autres doigts de son utilisateur. Les com-mandes latérales, dont la pédale “PTT”, se retrou-vant idéalement positionnées (que l’on soit droi-tier ou gaucher) et faciles à presser …

PAS D’AFFICHEUR !C’est pratiquement la règle sur les portatifs àvocation “Pro” : on se passe d’un panneau d’af-fichage à cristaux liquides. Cet élément s’avé-rant le plus fragile en cas de chute sur le sol oude choc violent, on écarte ainsi la cause la plusfréquente de panne et de passage en SAV se sol-dant par une facture coûteuse voire par la miseau rebut du terminal endommagé. Conséquencede ce choix, il faudra se résoudre à faire son deuilde certaines informations visuelles… Il faudrase satisfaire d’un sélecteur cranté de canaux(sans affichage de son numéro sur un écran),d’une alerte d’accu déchargé, de l’absenced’un s-mètre, … De même les activations

de certaines fonctions (scanner, vox, choixd’une puissance d’émission, …) ne pour-

ront pas être confirmées visuellement.

Au sein de la gamme Dynascan de portatifs importés en France par Sardif, figure un modèle d’usage libre dont les caractéristiques en font un appareil destiné aux professionnels. Plutôt dépouillé, le L-99 Plus privilégie la simplicité, ce qui colle parfaitement avec les exigencesde cette catégorie d’utilisateurs. Nous l’avons essayé.

Portatif PMR 446

DYNASCAN L-99 PLUS


Par Hugues LEPILLIER


DEUX BOUTONS On ne dénombre, sur la tranche supérieure duDynascan L-99 Plus que seulement deux bou-tons implantés juste à côté de l’antenne en caout-chouc indémontable. Ils servent respectivementà choisir un canal parmi seize positions et à ajus-ter le volume sonore des signaux reçus. Plus ontournera dans le sens des aiguilles d’une montreet plus le niveau sonore des signaux reçus seraélevé. Le crantage qui survient en début de course,correspond à la commande marche-arrêt. Entreles deux boutons, un témoin lumineux signalele passage en émission (teinte rouge) ou la récep-tion d’un signal (couleur verte). Sur le côté gauche,on recense pas moins de trois poussoirs. Le plusimposant, situé en haut, fait office de pédale“PTT” commandant la commutation émission /réception. Au dessous, les deux autres poussoirsseront associés à des fonctions programmées viaun ordinateur et le cordon optionnel, selon lesdésirs de l’acheteur.

PRISES & ACCUDu côté droit, sous un imposant capuchon immo-bilisé par une vis, on trouve deux prises Jack per-mettant de connecter un micro écouteur ou unmicro casque. Ce dernier pourra bénéficier de la

fonction Vox possédée par l’appareil. Attention,pour la régler, cela imposera de recourir à la pro-grammation par PC. Au dos du L-99 Plus, s’in-tègre l’accu livré d’origine. Il s’agit d’une batte-rie Li-ion de 7,4 volts et de 1600 mAh. Elles’emboîte par en bas dans deux gorges et se ver-rouille en partie haute. Un petit loquet, l’immo-bilisera sans le moindre jeu. Il suffira de le pous-ser vers le bas, pour pouvoir la démonter… Aupassage on remarquera que le châssis de ce talkie-walkie est en aluminium, gage derobustesse (voir photo). A l’arrièrede l’accu, tout en bas, on trouvequatre contacts qui assureront laliaison avec le chargeur de table.

UTILISATION Lorsque l’on allume un L-99 Plustiré de sa boîte, d’origine, seulsles huit premiers canaux sont uti-lisables. les autres positions pro-voquent une alarme sonore, signa-lant qu’ils ne sont pas programmés.Les huit premiers canaux correspon-dent aux huit fréquences de la gammePMR 446 d’usage libre. En outre, ilssont programmés en mode basique,c’est à dire sans avoir été munis d’uneprotection par CTCSS ou DCS.Concrètement, cela veut dire qu’ils peu-vent recevoir tout le trafic qui s’écoule sur leshuit canaux PMR 446. Il sera vivement recom-mandé de faire programmer des tonalités sub-audio de type CTCSS ou DCS. On en profiterapour personnaliser les autres fonctions commela durée de l’antibavard, l’ANI (identifiant auto-matique du poste), le Vox, … Particulièrementaisé à manipuler et à piloter, le Dynascan L-99Plus offre des performances satisfaisantes (notam-ment en matière de portée), correspondant auxattentes de cette catégorie d’utilisateurs. On sug-gérera au constructeur de le livrer, comme celase fait souvent, avec une programmation stan-dard, notamment avec 8 canaux en CTCSS et 8canaux en DCS, … L’autonomie procurée parl’accu semble correct pour un fonctionnementtraditionnel de l’ordre de 70% en réception et30% en émission. n

> Simplicité d’utilisation> Esthétique dépouillée> Encombrement modeste> Personnalisable par programmation> 16 canaux > Squelch programmable> Antibavard de 0 à 270 secondes> Bonne qualité audio> Deux puissances d’émission> 50 CTCSS> 105 DCS> Contrôle automatique de niveau de la batterie> Autonomie de l’accu (1600 mAh)> Vox programmable> Balayage des canaux> Fonction ANI par DTMF> Prise micro-écouteur> Chargeur de table

> Pas de prise d’alimentation extérieure> Programmation par logiciel & cordon

LES “MOINS”

NOTRE JUGEMENT

LES “PLUS”



CARACTÉRISTIQUES

MARQUE : DYNASCANMODÈLE : L-99 PLUS> Type : portatif UHF d’usage libre > Couverture : 8 fréquences PMR 446> Canaux : 16 mémoires : 8 + 8 > Bande PMR : 446,00625 à 446,09375 MHz> Modulation : analogique> Puissance maxi d’émission : 0,5 watt > Consommation en réception :> Consommation en émission :> Sensibilité : < à 0,2 μv > Sélectivité canal adjacent : > à 60 dB > Stabilité en fréquence : 2,5 ppm> Impédance : 50 Ohms> Température de fonctionnement : - 10° à + 55° C> Système sub-audio : CTCSS & DCS> Alimentation : accu Li-ion 7,4 volts 1600 mA > Sortie audio : ≥ à 500 milliwatts> Longueur de l’antenne : 13,5 cm> Dimensions : 115 x 55 x 30 mm> Poids : 195 g (avec batterie)

cahier de la radiocommunication...

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