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Carrière de La Chapelle-La-Reine

Communes de La Chapelle-La-Reine et d’Amponville (77)

Dossier de demande dérogation V0

novembre 2016

Dossier de demande de dérogation à la législation

sur les espèces végétales protégées

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SIBELCO – Carrière de la Chapelle-la-Reine (77) Dossier de demande de dérogation à la législation sur les espèces végétales protégées

Page 2 septembre 2016

Présentation du dossier

Etude réalisée pour :

Laurence VOUILLOT

Responsable environnement

Immeuble Le Colisée - Bat C

8 avenue de l'Arche - ZAC Danton

92419 COURBEVOIE CEDEX

[email protected] Tél : 01 53 76 82 19

Etude réalisée par :

Coordination et contrôle de la qualité : Olivier BECKER

Directeur

Inventaires et analyses floristiques : Matthieu ESLINE et Tristan SEVELLEC

Chargés d’études floristiques

SIG et cartographie : Laure BOURJOT

Cartographe

Contrôle qualité :

Contrôle réalisé par : Olivier BECKER

Date du contrôle final : 15 novembre 2016

Historique des modifications :

Version : Date :

V0 15 novembre 2016

Photos de couverture de gauche à droite : Carrière en activité de la Chapelle-la-Reine (M. Esline - Ecosphère), Odontite de Jaubert 1 (T. SEVELLEC - Ecosphère), Odontite de Jaubert 2 (M. ESLINE - Ecosphère), Friche en voie de fermeture où se développe l’Odontite de Jaubert (M. ESLINE - Ecosphère).

Citation recommandée :

Ecosphère, 2016. – Projet de carrière, la Chapelle-la-Reine. Dossier de demande de dérogation à la législation sur les espèces végétales protégées. Etude réalisée pour le compte de Sibelco 66 p.

Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, hors du cadre des besoins de la présente étude, et faite sans le consentement de l’entreprise auteur est illicite selon le Code de la propriété intellectuelle (art. L.122-4) et constitue une contrefaçon réprimée par le Code pénal

Référence étude : La Chapelle-R CNPN

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SIBELCO – Carrière de la Chapelle-la-Reine (77) Dossier de demande de dérogation à la législation sur les espèces végétales protégées

Page 3 octobre 2016

� Contexte de la demande de dérogation

La société SIBELCO France exploite une carrière de sable sur les communes de la Chapelle-la-Reine et d’Amponville (77), au lieu-dit « les Carrières », au sud-ouest du bourg de la Chapelle-la-Reine.

Dans le cadre d’un projet d’extension de la carrière, Ecosphère a réalisé en 2014, 2015 et 2016 des prospections « faune/flore/habitats ». Ces dernières ont mis en exergue la présence d’une espèce végétale protégée, l’Odontite de Jaubert dont :

� une station aux abords immédiats de la carrière mais hors périmètre d’extension projeté ;

� quatre stations dans un secteur défriché par la société SIBELCO en 2008, inclus dans le périmètre d’autorisation actuel datant de 2001. Ces populations se sont développées dans un milieu favorable créé par le défrichement et vraisemblablement à partir de graines issues de la population située aux abords de la carrière.

La société SIBELCO souhaitant exploiter ce secteur courant 2018, une demande de dérogation au titre de l’article L.411 du code de l’environnement, pour le déplacement de ces quatre stations, fait l’objet du présent dossier.

� Mission d’Ecosphère

Afin d’apporter des éléments d’appréciation auprès de la direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie d’Ile-de-France et du conseil national de la protection de la nature, et à la demande de la société SIBELCO, Écosphère a rédigé un dossier spécifique accompagnant la demande de dérogation à la législation sur les espèces végétales protégées.

La rédaction du présent dossier s’appuie sur :

� les investigations écologiques menées en 2014, 2015 et 2016 par Ecosphère ;

� une enquête auprès des conservatoires botaniques nationaux afin de disposer d’un retour d’expérience sur les méthodologies de déplacement des populations d’Odontite de Jaubert et leurs résultats.

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Page 4 octobre 2016

Sommaire

1. CADRE JURIDIQUE DE LA DEMANDE DE DEROGATION ET ESPECES CONCERNEES ......................................... 6

1.1. CADRE JURIDIQUE DE LA DEMANDE DE DEROGATION .............................................................................................. 6 1.2. ESPECES CONCERNEES ...................................................................................................................................... 7

3. PRESENTATION DE SIBELCO ......................................................................................................................... 8

3.1. HISTORIQUE DU GROUPE SIBELCO ...................................................................................................................... 8 3.2. SIBELCO EN FRANCE ......................................................................................................................................... 8

4. PRESENTATION DE LA CARRIERE .................................................................................................................10

4.1. LOCALISATION .............................................................................................................................................. 10 4.2. HISTORIQUE DU SITE ...................................................................................................................................... 10 4.3. MODE D’EXPLOITATION .................................................................................................................................. 10 4.4. PLAN DE REAMENAGEMENT ............................................................................................................................ 11

5. JUSTIFICATION DU PROJET ..........................................................................................................................14

6. PRESENTATION DU CONTEXTE ECOLOGIQUE ..............................................................................................15

6.1. ZONAGES OFFICIELS DE BIODIVERSITE ................................................................................................................ 15 6.1.1. Espaces naturels protégés ou gérés .................................................................................................... 15 6.1.2. Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique ....................................................... 15 6.1.3. Sites Natura 2000 ................................................................................................................................ 16 6.1.4. Trame Verte et Bleue Régionale .......................................................................................................... 17

6.2. MILIEUX EN PLACE ......................................................................................................................................... 22 6.3. SYNTHESE DES RESULTATS D’INVENTAIRES .......................................................................................................... 23

6.3.1. Habitats ............................................................................................................................................... 23 6.3.2. Flore..................................................................................................................................................... 24

7. PRESENTATION DE L’ODONTITE DE JAUBERT ..............................................................................................26

8. IMPACTS BRUTS ..........................................................................................................................................30

8.1. IMPACTS BRUTS ............................................................................................................................................ 30 8.1.1. Impacts directs .................................................................................................................................... 30 8.1.2. Impacts indirects ................................................................................................................................. 30

9. MESURE D’EVITEMENT ................................................................................................................................31

10. MESURES DE REDUCTION ............................................................................................................................32

10.1. MESURES GENERIQUES DE REDUCTION .............................................................................................................. 32 10.2. TRANSPLANTATION DES STATIONS D’ODONTITE DE JAUBERT .................................................................................. 32

10.2.2. Recherches pour la mise en place d’un protocole de déplacement adapté .................................... 35 10.2.3. Protocole retenu pour le déplacement de l’Odontite de Jaubert .................................................... 36

10.3. GESTION DES STATIONS DEPLACEES D’ODONTITE DE JAUBERT ................................................................................ 39 10.4. ESTIMATION FINANCIERE ................................................................................................................................ 39

11. IMPACTS RESIDUELS....................................................................................................................................40

12. MESURES DE COMPENSATION ET D’ACCOMPAGNEMENT ...........................................................................41

13. SUIVIS ECOLOGIQUES ..................................................................................................................................42

13.1.1. Nature des suivis ............................................................................................................................. 42 13.1.2. Evaluation financière des suivis ...................................................................................................... 43

14. CONCLUSION ...............................................................................................................................................44

BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................................................45

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SITES INTERNET CONSULTES ........................................................................................................................................... 46

ANNEXE 1 : METHODES MISES EN ŒUVRE POUR L’INVENTAIRE DE LA FLORE ET DES HABITATS ..........................47

ANNEXE 2 : ESPECES VEGETALES INVENTORIEES DANS LA ZONE D’AUTORISATION ET SES ABORDS.....................48

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Page 6 septembre 2016

1. CADRE JURIDIQUE DE LA DEMANDE DE DEROGATION ET

ESPECES CONCERNEES

1.1. Cadre juridique de la demande de dérogation

L’article L.411-1 du code de l’environnement précise que « lorsqu'un intérêt scientifique particulier, le rôle essentiel dans l'écosystème ou les nécessités de la préservation du patrimoine naturel justifient la conservation de sites d'intérêt géologique, d'habitats naturels, d'espèces animales non domestiques ou végétales non cultivées et de leurs habitats, sont interdits :

� la destruction, la coupe, la mutilation, l'arrachage, la cueillette ou l'enlèvement de végétaux de ces espèces, de leurs fructifications ou de toute autre forme prise par ces espèces au cours de leur cycle biologique, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente ou leur achat, la détention de spécimens prélevés dans le milieu naturel ;

� la destruction, l'altération ou la dégradation de ces habitats naturels ou de ces habitats d'espèces… ».

La liste de ces espèces végétales, dites « protégées », est fixée par arrêté ministériel ainsi que la nature et la durée des interdictions, les périodes de l’année et les parties du territoire où elles s’appliquent.

L’arrêté du 20 janvier 1982 (JORF du 13 mai 1982), modifié par les arrêtés du 31 août 1995 (JORF du 17 octobre 1995), du 14 décembre 2006 (JORF du 24 février 2007) et du 23 mai 2013 (JORF du 7 juin 2013), fixe la liste des espèces végétales protégées au niveau national en tout temps. L’ensemble des interdictions mentionnées à l’article L411-1 est repris pour les espèces figurant à l’annexe I de l’arrêté. Pour celles figurant à l’annexe II, le ramassage ou la récolte, l’utilisation, le transport, la cession à titre gratuit ou onéreux sont soumis à autorisation du ministre chargé de la protection de la nature après avis du comité permanent du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN).

Pour la région Ile-de-France, l’arrêté ministériel du 11 mars 1991 (JORF du 3 mai 1991) fixe la liste des espèces végétales protégées au niveau régional en tout temps. L’ensemble des interdictions mentionnées à l’article L411-1 est repris dans l’arrêté.

L’article L411-2 du code de l’Environnement prévoit que des dérogations aux interdictions énumérées ci-dessus peuvent être accordées « à condition qu’il n’existe pas d’autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle ».

Ces dérogations peuvent être accordées notamment « dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publiques ou pour d’autres raisons impératives d’intérêt public majeur, y compris de nature sociale ou économique et pour des motifs qui comporteraient des conséquences bénéfiques primordiales pour l'environnement ».

L’arrêté ministériel du 19 février 2007 modifié fixe les conditions de demande et d’instruction des dérogations. Il précise également le contenu de la demande. Dans le cas général, la demande est faite auprès du préfet du département. La décision est prise après avis du conseil national de protection de la nature (CNPN) ou du conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) selon la nature de la demande de dérogation.

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1.2. Espèces concernées

Parmi les 290 espèces végétales recensées lors des inventaires, une seule s’avère protégée et impactée. Il s’agit de l’Odontite de Jaubert, espèce protégée au niveau national, qui fait l’objet d’une demande de dérogation au titre de l’article L.411 du code de l'environnement pour le déplacement de quatre stations qui se sont développées dans un milieu favorable créé par le défrichement et vraisemblablement à partir de graines issues de la population située aux abords de la carrière.

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3. PRESENTATION DE SIBELCO

3.1. Historique du groupe Sibelco

Le Groupe SIBELCO est né en 1872 à MOL en Belgique.

Avec plus de 250 unités de production dans le monde entier, SIBELCO est une société importante en termes d'extraction, de production et de distribution sur cinq minéraux clefs pour l'usage industriel : quartz, cristobalite, néphéline, argile plastique et olivine.

Par ailleurs SIBELCO traite beaucoup d'autres minéraux comme la barytine, la bentonite, la calcite, la dolomite, l’hydromagnésite, le kaolin, le feldspath, la wollastonite, le talc, l’huntite, ...

En tant que pionnier dans son métier, SIBELCO peut se prévaloir d’une expérience de près de 140 années et d’un savoir-faire unique. SIBELCO extrait et transforme différents types de sables et de minéraux. En France, il s’agit essentiellement de sables siliceux destinés à l’industrie.

Aujourd’hui, SIBELCO avec des implantations réparties sur les 5 continents est actif mondialement dans ce secteur.

En 1958, SIBELCO créé sa filiale française SIFRACO, à vocation d’approvisionner le marché français des industries consommatrices de silice. Début 2009, SIFRACO est devenue SIBELCO France et en 2014, le siège social est transféré à La Défense.

SIBELCO FRANCE est spécialisée dans l’extraction, le traitement et la vente de sables siliceux et de silices broyées auprès des différents marchés de l'industrie consommateurs de silice. La société extrait et transforme également d’autres minéraux essentiels à l'usage industriel comme le kaolin, les galets de silice ou encore les abrasifs.

Aujourd'hui, l'entreprise exploite 10 usines de traitement de sables extra-siliceux et une vingtaine de carrières et sablières en France. Deux unités de broyage permettent également la production de silice broyée et de silice micronisée et une usine permet le traitement d'abrasifs de sablage. Au travers de sa filiale Sibelco Green Solutions, Sibelco France exploite 5 usines de recyclage de verre ménager et industriel.

Avec sa large gamme de produits, SIBELCO fournit un grand nombre de marchés : verrerie, fonderie, céramique et réfractaires, bâtiment, chimie, traitement des eaux et filtration, forages, travaux publics et génie civil, colles, adhésifs et peintures, produits de charge, produits techniques auxiliaires, sablage et traitement de surface, sport et loisirs et gazons.

3.2. Sibelco en France

Le Groupe SIBELCO est présent sous 3 entités :

SIBELCO France, SIBELCO GREEN SOLUTIONS et MINERALS PLUS.

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4. PRESENTATION DE LA CARRIERE

Les descriptifs ci-dessous sont en grande partie issus de la demande de renouvellement et d’extension de la carrière de La Chapelle-la-Reine datant de 1998.

4.1. Localisation

Cette carrière est située à cheval sur les territoires communaux d’Amponville et de La Chapelle-la-Reine, au sud-ouest du département de la Seine-et-Marne.

L’exploitation est distante d’environ 2 km des centres urbains d’Amponville et de La Chapelle-la-Reine et d’environ 1 km des hameaux de Buteaux et Jacqueville.

L’emprise cadastrale totale de l’exploitation représente 32 ha 05 a 41 ca.

4.2. Historique du site

L’ouverture de la carrière sur le territoire d’Amponville remonte à l’après-guerre, en 1947.

En 1980 puis en 1995, la carrière s’étendait par deux fois sur le territoire communal de La Chapelle-la-Reine.

En 2001, un renouvellement et une nouvelle extension sont autorisés pour une durée d’exploitation de 30 ans soit, jusqu’en 2031 (arrêté préfectoral n°01 DAI 2M 012 du 27 février 2001).

4.3. Mode d’exploitation

Les travaux de découverte sont effectués en trois temps :

� décapage sélectif de la terre végétale et des limons ;

� abattage des calcaires à l’aide d’une dent de déroctage, extraction à la pelle hydraulique puis évacuation par tombereaux ;

� abattage des grès à l’aide d’un brise roche hydraulique, extraction à la pelle hydraulique puis évacuation par tombereaux.

La découverte calcaire est utilisée pour la remise en état du site, tout comme la moitié des grès impropres à la consommation.

L’extraction du gisement est réalisée à l’aide de chargeuses pneumatiques sur 4 niveaux, selon la qualité des sables.

Les sables sont débarrassés des granules ou débris gréseux directement au front de taille à l’aide d’une petite unité mobile de criblage.

Les sables pré-criblés sont ensuite acheminés par camion jusqu’à l’installation de lavage-criblage ou bien vendus en l’état.

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4.4. Plan de réaménagement

Le plan de réaménagement présenté ci-dessous est celui figurant dans un dossier de demande de modification déposé en janvier 2016 et dont l’instruction est en cours par les services de l’Etat. Il devrait se substituer à terme à celui annexé à l’arrêté préfectoral n°01 DAI 2M 012 du 27 février 2001.

La remise en état finale prévoit un aménagement à triple vocation sylvicole, agricole et naturelle par la restitution d’espaces boisés et cultivés sur les terrains plats ou faiblement pentus, et la création de zone naturelle sur les talus et le carreau résiduel.

La vocation sylvicole est conservée pour compenser les défrichements autorisés sur ce site, soit moins de 7 ha. Ces boisements seront répartis sur le talus qui forme la limite de la carrière ainsi que sur le carreau haut de la carrière, à l’ouest.

La vocation agricole sera conservée par la restitution de terres cultivables au nord, auxquelles s’ajoutera une zone à vocation prairiale qui servira également de zone tampon entre les parcelles agricoles et les zones pentues de la carrière qui ont une vocation naturelle.

Cette vocation naturelle est en effet recherchée dans les aménagements, notamment par la création de milieux susceptibles de conserver une avifaune inféodée aux carrières (fronts de taille), l’aménagement d’une zone humide sur le carreau résiduel et la constitution de pelouses calcicoles sur les talus.

Etant soumis aux vents dominants, les talus situés au nord et à l’ouest seront ensemencés afin de limiter les risques d’érosion. Une recolonisation naturelle sera en revanche recherchée sur les autres talus.

La composante paysagère est apportée par la répartition des plantations, en haies ou bosquets, pour souligner quelques traits morphologiques du site tout en évitant le boisement systématique de l’ensemble du site afin de conserver son caractère ouvert.

La conservation des fronts sableux et calcaires présentera également un intérêt géologique.

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Page 14 août 2016

5. JUSTIFICATION DU PROJET

Le projet de carrière bénéficie d’une autorisation préfectorale d’exploiter en date du 27 février 2001 considérant notamment que les conditions d’aménagement, d’exploitation et de remise en état de la carrière, telles qu’elles sont définies dans l’arrêté, permettent de prévenir les dangers ou inconvénients de l’installation pour les intérêts mentionnés à l’article L.511.1 du code de l’environnement, notamment pour la protection de la nature et de l’environnement.

Jusqu’à aujourd’hui, la carrière de La Chapelle-la-Reine avait fait l’objet de plusieurs études d’impact mais aucune n’avait mis en évidence la présence de l’Odontite de Jaubert. Cette espèce, jusqu’alors inconnue sur le site, s’est développée dans un milieu favorable créé par un défrichement et vraisemblablement à partir de graines issues de la population existante située aux abords de la carrière.

Les quatre stations sont localisées dans un secteur pour lequel l’autorisation d’exploiter a été accordée par arrêté préfectoral en date du 27 février 2001 et qu’il est prévu d’exploiter courant 2018.

Afin d’éviter la destruction des stations d’Odontite de Jaubert, il est proposé un déplacement de ces stations par déplacage vers des parties déjà réaménagées de la carrière abritant des habitats favorables au développement de l’espèce. Cette mesure permettrait de concilier préservation des populations de l’espèce et exploitation des gisements de sable dans l’esprit actuel des textes préconisant une gestion économe et rationnelle des ressources primaires.

En effet, cette mesure permettrait d’exploiter le gisement, sur une quarantaine de mètres de hauteur, pendant encore une dizaine d’année, en utilisant l’ensemble des infrastructures déjà en place (forage d’alimentation en eau, bassins de décantation, ateliers, bureaux et locaux sociaux, pistes, quai de chargement).

De plus, le gisement exploité est constitué de sables de Fontainebleau du Stampien moyen (Oligocène). Dans la région, cette formation est présente en grande partie dans le massif de Fontainebleau désigné en site Natura 2000 au titre des directives « Habitats » et « Oiseaux » et classé en réserve de Biosphère. La ressource exploitable est donc rare et la sensibilité écologique de la sablière de la Chapelle-La-Reine, localisée au sein des grandes cultures, est bien moindre que celle des sablières situées dans le massif de Fontainebleau ou sur ses marges.

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6. PRESENTATION DU CONTEXTE ECOLOGIQUE

6.1. Zonages officiels de biodiversité

Les descriptions des sites sont issues des bordereaux officiels : fiches ZNIEFF, Formulaires Standards des Données Natura 2000, etc.

6.1.1. Espaces naturels protégés ou gérés

La carrière de la Chapelle-la-Reine se trouve dans la partie sud-est du Parc Naturel Régional (PNR) du Gâtinais français (FR8000038).

Elle est également incluse dans la Réserve de Biosphère « Fontainebleau et Gâtinais (FR6500010) » qui est

composée de trois zonages différents : une zone centrale polynucléaire, des zones tampon autour de cette

dernière et une zone de transition englobant la zone centrale et les zones tampon. Cette zone de transition

occupant une surface importante (95 595 ha), elle n’a pas été représentée sur la cartographie pour des raisons de

lisibilité. Le site d’étude est localisé dans la zone de transition entre deux noyaux de zone centrale.

De plus, à environ 4,8 km au sud-est de la zone d’étude se trouve la Réserve Naturelle Régionale « Marais de Larchant » (FR9300024).

6.1.2. Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique

La carrière de la Chapelle-la-Reine est située à proximité de quatre zonages d’inventaire localisés dans un rayon de 4 km. Il s’agit de :

� la ZNIEFF de type 2 « Massif de Fontainebleau » (n°77186121), située à environ 800 m à l’ouest, est le plus grand massif forestier d’Ile-de-France. De par sa géologie très particulière et diversifiée, ce massif présente une importante biodiversité et abrite de nombreuses espèces remarquables. Cette diversité s’exprime au sein d’un complexe d’habitats varié allant des landes sur platières aux pré-bois à chênes pubescents, en passant par les pelouses calcaires et les junipéraies. En outre, le maintien de peuplements forestiers soustraits à toute intervention anthropique a permis la persistance d’une faune et d’une flore riche.

� la ZNIEFF de type 1 « Sablières de La Chapelle-la-Reine » (n° 2417041), située à environ 2,6 km au sud-est, a été désigné pour ses landes, ses pelouses sèches ainsi que pour ses cavités intéressantes pour les chauves-souris ;

� la ZNIEFF de type 1 « Sablières de Larchant » (n°2417045), située à environ 3,7 km au sud-est, est composée de petites platières mais surtout de bon nombre d’affleurements rocheux tant calcaires que silicicoles avec des colluvionnements de sables et cailloutis calcaires dans les fonds de vallées sèches ;

� la ZNIEFF de type 1 « Marais de Larchant et abords » (n°2417043), située à environ 4,2 km au sud-est, a été désignée pour son marais alcalin à Cladium mariscus, ses roselières, ses aulnaies à Thelypteris palustris, ses mégaphorbiaies et ses pelouses sèches, ainsi que pour les espèces animales associées comme le Blongios nain, le Busard des roseaux, la Couleuvre vipérine ou encore le Grillon des marais.

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6.1.3. Sites Natura 2000

Trois sites Natura 2000 se trouvent à proximité du projet. Il s’agit :

� de la Zone Spéciale de Conservation (ZSC n° FR1100795) et de la Zone de Protection Spéciale (ZPS n°FR1110795) « Massif de Fontainebleau » désignées respectivement au titre des directives Habitats et Oiseaux. Situés à 1,3 km à l’ouest et à 2,3 km à l’est, ces deux zonages, d’une superficie de 28 092 ha et répartis sur 31 communes, possèdent des limites identiques.

Ce vaste massif forestier abrite une diversité biologique remarquable à la fois en termes de flore, de faune et d’habitats naturels. Il s’agit du plus important noyau de diversité d’Europe pour ce qui est des arthropodes (avec notamment 3 300 espèces de coléoptères et 1 200 espèces de lépidoptères). Du point de vue de la flore, environ soixante espèces végétales protégées s’y développent.

On citera notamment les espèces végétales et animales suivantes :

- le Dicrane vert (Dicranum viride) ;

- le Flûteau nageant (Luronium natans) ;

- le Taupin violacé (Limoniscus violaceus) ;

- le Triton crêté (Triturus cristatus) ;

- le Petit Murin (Myotis blythii) ;

- le Grand Murin (Myotis myotis) ;

- le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii).

Cette diversité animale et végétale est étroitement liée à la diversité importante d’habitats en présence. Les platières gréseuses et les chaos de grès sont généralement entourés de landes, de pelouses calcaires et sablo-calcaires ou bien de chênaies pubescentes et de hêtraies. Cette succession d’habitats est induite par des conditions de sols et d’expositions très particulières (plateaux calcaires par endroits, colluvions sablo-calcaires, sables et grès dans d’autres).

Cette diversité végétale et animale est associée à une diversité avifaunistique très importante qui a induit la création de la ZPS. On y trouve notamment les espèces suivantes :

- l’Aigle botté (Hieraaetus pennatus) ;

- l’Alouette lulu (Lullula arborea) ;

- l’Engoulevent d’Europe (Caprimulgus europaeus) ;

- le Pipit rousseline (Anthus campestris).

� de la Zone Spéciale Conservation n°FR1100799 « Haute vallée de l’Essonne » désignée au titre de la directive Habitats, à 4,7 km au sud-ouest. Cette ZSC polynucléaire est constituée d’une vallée qui traverse un plateau calcaire recouvert de limons marno-argileux. La diversité des faciès de sols et d’expositions est importante, ce qui permet l’expression d’une importante variété de milieux. Les coteaux sont occupés par des habitats secs comme les pelouses calcaires ou sablo-calcaires, les landes et les chaos gréseux tandis que le fond de vallée est recouverts d’habitats plus frais, voire humides, comme des forêts alluviales, des marais et des tourbières.

Cette diversité de milieux permet le développement d’une importante diversité animale et végétale avec des espèces comme le Lucane cerf-volant, le Vertigo de Des Moulins, le Vertigo étroit, etc.

Cinq autres sites Natura 2000 se trouvent dans les environs éloignés du projet :

� la ZSC « Vallée de l’Essonne et vallons voisins – FR2400523 », à 9,2 km au sud-ouest ;

� la ZSC « Rivières du Loing et du Lunain » – FR1102005, à 10,4 km à l’est;

� la ZSC « Carrière de Darvault » - FR1102009 à 15 km au sud-est ;

� la ZSC « Pelouses calcaires du Gâtinais » - FR1100802, à 15,3 km au nord-ouest ;

� la ZSC « Basse vallée du Loing » - FR1100801, à 17 km au nord-est.

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6.1.4. Trame Verte et Bleue Régionale

Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) distingue trois sous-trames qui concernent les milieux boisés et les milieux herbacés (trame verte) ainsi que les milieux aquatiques et humides (trame bleue).

La carrière de la Chapelle-la-Reine se situe dans une matrice majoritairement agricole et n’est traversée par aucun corridor.

Pour les milieux herbacés, ceux-ci se localisent au sein des boisements environnants (lisières, allées forestières), milieux potentiellement favorables aux échanges entre individus des groupes faunistiques associés (insectes des milieux herbacés, petits mammifères notamment).

Pour les milieux boisés, ils se situent autour du site étudié, excepté au sud. Ils facilitent les échanges pour l’ensemble des groupes faunistiques (en particulier les ongulés et les chauves-souris).

Pour les milieux aquatiques et humides, deux grands cours d’eau encadrent la carrière, à savoir l’Essonne à l’ouest et le Loing à l’est.

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6.2. Milieux en place

La zone d’étude est située à l’extrémité sud-ouest du département de la Seine-et-Marne, au sud de la forêt domaniale de Fontainebleau, au sein de la région naturelle du Gâtinais. Cette région naturelle est caractérisée par les grandes cultures ponctuées de bois et de bosquets.

Au sein des limites d’autorisation de la carrière, les habitats sont assez peu diversifiés. La majeure partie du site est occupée par la carrière en cours d’exploitation où quelques friches sur sable se développent dans les zones les plus anciennement remaniées. Quelques zones réaménagées sont localisées dans les parties ouest et sud de la carrière. Lorsque des plantations de conifères ou de feuillus n’y ont pas été réalisées, des friches sur substrat calcaro-marneux se sont développées.

L’extrémité est de la carrière est occupée par une coupe forestière ainsi que par les lisières d’un boisement de type chênaie-charmaie mésophile neutrocalcicole. La lisière sud de la carrière est constituée d’un fourré dense de Prunellier et de Ronce commune. Enfin, une mare mésotrophe à myriophylle se trouve dans la partie sud-ouest de la zone autorisée.

Photo 1 : Carrière en cours d’exploitation (Cliché : M.ESLINE, Ecosphère)

Photo 2 : Coupe forestière à l’est est de la carrière (Cliché : M.ESLINE, Ecosphère)

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Photo 3 : Zone réaménagée colonisée par une friche thermophile calcaro-marneuse (Cliché : M.ESLINE, Ecosphère)

6.3. Synthèse des résultats d’inventaires

Les inventaires ont été réalisés les 2 avril, 6 mai, 12 juin et 31 juillet 2014, le 8 septembre 2015 et le 12 septembre 2016. Ils ont permis de dresser une liste des habitats et des espèces végétales du site et de définir et hiérarchiser les enjeux « flore/habitat ».

6.3.1. Habitats

Comme indiqué précédemment, la diversité en habitats est assez faible dans la zone d’autorisation. Seulement

8 habitats ont été identifiés :

� Chênaie-charmaie neutrocalcicole ;

� Boisement rudéral sur substrat remanié ;

� Plantation mixte d’arbres feuillus et de conifères ;

� Plantation de conifères ;

� Fourré de Prunellier et de Ronce commune ;

� Friche vivace mésophile sur substrat calcaro-marneux ;

� Mare mésotrophe à communauté de myriophylles ;

� Phragmitaie

� Carrière en exploitation

Aucun habitat déterminant de ZNIEFF en Ile-de-France ou bien d’intérêt communautaire n’a été identifié. Il s’agit globalement d’habitats assez fréquents ou artificiels qui, intrinsèquement, ne possèdent pas un enjeu particulier de conservation. Néanmoins, les friches vivaces mésophiles sur substrat calcaro-marneux abritent une diversité floristique assez remarquable avec notamment 29 espèces peu fréquentes en Ile-de-France (assez communes à rares).

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6.3.2. Flore

Au total, 290 espèces végétales ont été inventoriées dans la zone d’autorisation et ses proches abords. Cette diversité peut être considérée comme moyenne pour la région. Toutefois, étant donné la faible superficie de la zone étudiée, cette diversité est en réalité importante d’autant plus que la zone prospectée est en majeure partie occupée par des sols dépourvus de végétation liés à l’exploitation de la carrière. Cela implique que la majorité des espèces est présente sur une surface et dans un nombre d’habitats restreints.

Parmi les espèces indigènes inventoriées, une part significative (18 %) est composée d’espèces peu fréquentes. Ce chiffre assez élevé indique que malgré l’état de dégradation des habitats, les cortèges floristiques en présence revêtent un certain intérêt écologique. Ceci est dû aux habitats pionniers ainsi qu’à la diversité des types de substrats : sableux, sablo-calcaire, calcaire et calcaro-marneux.

Parmi les espèces inventoriées, 6 sont menacées ou quasi menacées en Ile-de-France :

� 1 espèce est en en danger d’extinction (EN) : l’Odontite de Jaubert (Odontites jaubertianus), protégée au niveau national ;

� 3 espèces sont vulnérables (VU) : le Myriophylle à fleurs verticillées (Myriophyllum verticillatum), la Guimauve hérissée (Althaea hirsuta) et l’Orchis singe (Orchis simia) ;

� 2 espèces sont quasi-menacées (NT) : la Brunelle laciniée (Prunella laciniata) et l’Héliotrope d’Europe (Heliotropium europaeum).

En dehors de l’Héliotrope d’Europe et d’une station d’Odontite de Jaubert qui sont localisés dans les abords sud de la carrière, toutes ces espèces sont situées dans la zone d’autorisation actuelle de la carrière.

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Carte 1 : Habitats

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7. PRESENTATION

Odontite de Jaubert

Odontites jaubertianus var. jaubertianus

Famille des Orobanchacées

Description, biologie et écologie de

Préambule :

L’Odontite de Jaubert peut être divisée en deux écotypes dont l’écologie et la morphologie présentent des caractéristiques bien spécifiques. Les deux écotypes sont jaubertianus var. chrysanthus. Seul le premier écotype est présent Chapelle-la-Reine. Dans la suite de cette fiche descriptive et de ce dossier, seul cet écotype est pris en considération.

Description :

L’Odontite de Jaubert est une plante annuelledressée à rameaux assez lâches et son aspect pubescent. Les feuilles sont opposées, sessiles, à limbe linéaire à lancéolé, entières ou à une ou deux dents. L’inflorescence forme des grappes allongées de fleurs d’un jaune lavé de rose. La lèvre supérieure de la fleur est jaunes et solitaires. Les étamines et le style sont incoctobre. Le calice est divisé en quatre dents triangulaires. La corocapsule oblongue qui est cachée par le calice à maturité. Les graines sont ensuou le plumage des animaux. Cette plante est une hémiparasite de diverses graminéessuçoirs » qui parasitent leur plante hôte

Biologie et écologie :

Cette espèce se rencontre principalemese rapprochent d’un climat subméditerranéen

Cet écotype est lié avant tout aux jachères et aux friches postégalement sur les bermes des chemins agricoles, cultures, etc. Parfois, tout comme l’écotype

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RESENTATION DE L’ODONTITE DE JAUBERT

T. SEVELLEC - ECOSPHERE

Statuts réglementairesvégétale protégée

l’ensemble du territoire

Plan d’action

Liste rouge régionaledanger d’extinction

Description, biologie et écologie de l’espèce :

peut être divisée en deux écotypes dont l’écologie et la morphologie présentent des caractéristiques bien spécifiques. Les deux écotypes sont Odontites jaubertianus var. jaubertianus

. Seul le premier écotype est présent dans et aux abords de la carrière de La Reine. Dans la suite de cette fiche descriptive et de ce dossier, seul cet écotype est pris en

plante annuelle, de taille moyenne (20 à 55 cm). Elle est caractérisée par son allure dressée à rameaux assez lâches et son aspect pubescent. Les feuilles sont opposées, sessiles, à limbe linéaire à

ou deux dents. L’inflorescence forme des grappes allongées de fleurs d’un jaune de la fleur est presque aussi longue que la lèvre inférieure.

solitaires. Les étamines et le style sont inclus dans la corolle. La floraison intervient entre août et . Le calice est divisé en quatre dents triangulaires. La corolle mesure environ 8 mm de long.

capsule oblongue qui est cachée par le calice à maturité. Les graines sont ensuite dispersées par le vent, le pelage Cette plante est une hémiparasite de diverses graminées : elle rejette des «

leur plante hôte.

ette espèce se rencontre principalement sur les terrains calcaires du Centre-Ouest de la France où les conditions subméditerranéen : sol sec et exposition très ensoleillée.

est lié avant tout aux jachères et aux friches post-culturales du Dauco-Melilotiégalement sur les bermes des chemins agricoles, les talus routiers, les lisières de boisement

Parfois, tout comme l’écotype var. chrysanthus, il peut se développer au sein de pelouses calcaires.

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AUBERT

Statuts réglementaires : espèce végétale protégée sur

l’ensemble du territoire

Plan d’action : aucun

Liste rouge régionale : espèce en danger d’extinction (EN)

peut être divisée en deux écotypes dont l’écologie et la morphologie présentent des Odontites jaubertianus var. jaubertianus et Odontites

dans et aux abords de la carrière de La Reine. Dans la suite de cette fiche descriptive et de ce dossier, seul cet écotype est pris en

, de taille moyenne (20 à 55 cm). Elle est caractérisée par son allure dressée à rameaux assez lâches et son aspect pubescent. Les feuilles sont opposées, sessiles, à limbe linéaire à

ou deux dents. L’inflorescence forme des grappes allongées de fleurs d’un jaune soufré presque aussi longue que la lèvre inférieure. Les anthères sont

floraison intervient entre août et lle mesure environ 8 mm de long. Le fruit est une

ite dispersées par le vent, le pelage : elle rejette des « racines-

Ouest de la France où les conditions

Melilotion. Il se rencontre de boisements secs, parfois dans les

, il peut se développer au sein de pelouses calcaires.

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Risque de confusion :

La distinction des différentes espèces du genre Odontites est parfois difficile et nécessite un examen précis des échantillons. Lorsque les fleurs sont fortement lavées de rose comme c’est parfois le cas sur le site de La Chapelle-La-Reine, la confusion avec l’Odontite tardif (Odontites vernus subsp. serotinus) est aisée. Un critère de détermination relativement fiable porte sur les feuilles et bractées inférieures qui sont entières ou à 1-2 dents chez l’Odontite de Jaubert tandis qu’elles possèdent 4 dents ou plus chez l’Odontite tardif.

Un second critère porte sur le caractère glanduleux de la plante. L’Odontite de Jaubert n’est pas glanduleuse tandis que l’Odontite tardif l’est.

Répartition et état de conservation des populations :

Au niveau européen :

l’espèce est une endémique française et est absente du reste de l’Europe.

Au niveau national :

l’espèce est principalement localisée dans les parties centre et ouest du territoire, au sein des régions Centre – Val de Loire, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Quelques populations en limite d’aire sont également présentes, notamment en Normandie, en Bourgogne et en Champagne-Ardenne. Bien qu’il ait beaucoup régressé dans le Bassin parisien, l’écotype var. jaubertianus est dans une situation peu fragile.

Figure 1 : Répartition de l’Odontite de Jaubert en France (source : Tela Botanica, 2016)

Aucun statut dans la Liste Rouge Nationale.

N.B. : Sur la carte ci-dessus, les stations localisées le plus au sud (Aveyron, Pyrénées orientales et Tarn-et-Garonne) correspondent à l’Odontite des Causses (Odontites cebenensis) qui était considérée jusqu’à très récemment comme une sous-espèce d’Odontite de Jaubert.

Dans le Bassin parisien :

les principaux noyaux de population sont localisés dans les parties nord-ouest et sud-est de la région Centre – Val de Loire, au sein des secteurs agricoles de la Beauce et du Berry. En Ile-de-France, bien que deux données historiques soient connues dans les Yvelines et le Val-d’Oise, le seul noyau de population connu à ce jour se trouve dans la partie sud de la Seine-et-Marne, aux environs de la Forêt de Fontainebleau. La carrière de la Chapelle-la-Reine est incluse dans ce noyau.

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Figure 2 : Répartition de l’Odontite de Jaubert dans le Bassin parisien (source : CBNBP & MNHN, 2016)

En danger d’extinction sur la Liste Rouge de la région Ile-de-France.

Au niveau local :

au sein des communes de la Chapelle-la-Reine, d’Amponville, de Larchant et de Boissy-aux-Cailles, le CBNBP a recensés 7 stations d’Odontite de Jaubert entre 2013 et 2014. Elles se développent au sein de pelouses et friches sèches plus ou moins rudéralisées localisées en bord de culture, de boisement, de route ou de voie ferrée. Toutes ces stations sont indiquées comme étant dans un bon état de conservation.

Au niveau de la carrière et ses proches abords :

Une première station d’environ 200 pieds a été observée au niveau de la lisière sud de la carrière par le CBNBP en 2013. Elle a été revue par Ecosphère en 2015 et 2016 et comprenait environ 300 pieds en 2016. Elle se trouve en lisière d’un chemin agricole et se développe sur des sols sablo-calcaires peu épais et très tassés. Son état de conservation est bon mais le développement du Robinier faux-acacia à proximité de la station peut menacer sa pérennité.

Quatre autres stations se situent dans le périmètre d’autorisation actuelle de la carrière, dans des zones récemment défrichées et débroussaillées en vue d’une exploitation prochaine. Ces quatre stations sont localisées au niveau de l’extrémité est du périmètre d’autorisation et comptent en 2016 un total de 69 pieds contre 95 en 2015. Elles ont bénéficié de l’ouverture du milieu et se développent sur des substrats limono-calcaires. La station située le plus au nord comptait 65 pieds en 2015. En 2016 elle n’en comptait plus que 8 car le milieu s’est fortement fermé suite au développement de la Coronille bigarrée. A contrario, la station localisée au sud-est comptait 10 pieds en 2015 et en compte aujourd’hui 40. La station se développe dans une zone ouverte favorable à l’Odontite de Jaubert. La station sud-est est stable et comptait en 2015 et 2016 une vingtaine de pieds. Une quatrième station, d’un seul pied a été observée en 2016 mais était absente en 2015.

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300 pieds

8 pieds en

20 pieds

40 pieds

1 pied

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8. IMPACTS BRUTS

8.1. Impacts bruts

8.1.1. Impacts directs

La station la plus importante (300 pieds), située en lisière sud de la carrière, se trouve en dehors de la zone d’autorisation et ne subira aucun impact direct induit par l’exploitation de la carrière comme jusqu’à aujourd’hui. Elle est localisée le long d’un chemin agricole qui a été fermé à son entrée, empêchant ainsi le passage de tout véhicule.

Les quatre autres stations (69 pieds au total) sont situées dans une zone récemment défrichée en vue d’une exploitation prochaine (courant 2018). Elles seront donc entièrement détruites. Ces populations se sont développées dans un milieu favorable créé par un défrichement et vraisemblablement à partir de graines issues de la population située en lisière sud de la carrière.

8.1.2. Impacts indirects

Le seul impact indirect induit par la carrière est relatif au dépôt de poussière sur les pieds d’Odontite de Jaubert situés en lisière sud de la carrière. Cependant, cet impact est déjà présent aujourd’hui et ne sera pas plus important dans le futur. Il devrait même devrait diminuer avec l’avancement des fronts d’exploitation et de la remise en état vers l’est. Etant donné qu’il n’empêche pas le développement de l’espèce (dont les stations sont dans un assez bon état de conservation), cet impact indirect est jugé négligeable.

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9. MESURE D’EVITEMENT

Aucune mesure d’évitement efficace ne peut être mise en œuvre car les stations d’Odontite de Jaubert, qui se sont développées dans un milieu favorable créé par un défrichement et vraisemblablement à partir de graines issues de la population située aux abords de la carrière, sont localisées dans un secteur pour lequel l’autorisation d’exploiter a été accordée et qui devrait être exploité en 2018.

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10. MESURES DE REDUCTION

10.1. Mesures génériques de réduction

Dès la découverte des stations en 2015, un balisage de ces dernières a été mis en place pour les préserver. Ce balisage a été affiné le 12 septembre 2016. En outre, la circulation des engins ainsi que le dépôt de terre à proximité des stations a été proscrit.

10.2. Transplantation des stations d’Odontite de Jaubert

Afin d’éviter la destruction totale des pieds situés dans la zone d’autorisation, un déplacement par déplacage soigné des 4 stations est proposé en hiver 2017. Les zones réceptacles se trouvent au sein de la carrière. Il s’agit de friches thermophiles déjà réaménagées situées dans les parties sud de la carrière. Ces friches sont situées à proximité immédiate des stations actuelles (entre 140 et 300 m).

Le déplacement de l’Odontite de Jaubert a de fortes probabilités de réussite. Il s’agit en effet d’une espèce pionnière, annuelle et hémiparasite, qui se développe sur des milieux assez variés et souvent rudéraux comme sur des sols squelettiques sous des glissières d’autoroute, des friches thermophiles calcaires, des bordures de cultures, etc. Ces milieux sont simples à recréer ou à restaurer et présentent une bonne résilience. De plus, en dehors d’un milieu thermophile à dominante calcaire et dont la végétation est peu dense, l’Odontite de Jaubert ne présente pas de contraintes écologiques fortes et rédhibitoires.

Le protocole de déplacement retenu est le déplacage soigné. Cette méthode permettra de transférer le milieu abritant l’Odontite de Jaubert ainsi que la banque de graine de l’espèce et de ses espèces hôtes. Cette mesure est présentée ici comme une mesure de réduction compte tenu de ses grandes chances de réussite.

Afin que l’ensemble du personnel de la carrière s’approprie la mesure, une formation en interne du personnel de la carrière sur la reconnaissance de l’Odontite de Jaubert et sur l’opération de transplantation sera réalisée.

10.2.1.1. Conditions stationnelles des différentes stations d’Odontite de Jaubert

Afin de définir les zones réceptacles, des sondages pédologiques à la tarière ont été réalisés le 12 juillet 2016. Ils ont été effectués à proximité immédiate des cinq stations afin de connaître les conditions stationnelles sur lesquelles l’espèce se développe.

Les quatre stations situées dans le périmètre de la carrière se développent sur des sols limoneux présentant de nombreux morceaux de roches calcaires de petite taille. Le sol est homogène jusqu’à 40 cm de profondeur. La station située en lisière sud de la carrière n’a pu faire l’objet de sondage pédologique profond. Il s’agit en effet d’un sol sablo-calcaire xérique vraisemblablement squelettique. Les sondages n’ont pu dépasser 3 cm malgré 5 tentatives.

Afin de définir les zones réceptacles, des sondages ont également été effectuées dans l’ensemble des friches déjà réaménagées. Les boisements n’ont pas fait l’objet de sondage car ils ne sont pas propices au développement de l’Odontite de Jaubert et leur ouverture éventuelle n’est pas prévue dans le plan de réaménagement. De plus, ils sont souvent occupés par le Robinier faux-acacia ou bien par des Pins sylvestres. La première espèce eutrophise le sol et la seconde l’acidifie ce qui est défavorable à l’Odontite de Jaubert.

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Le résultat des différents sondages indique que les secteurs les plus favorables sont les friches localisées au sud-est de la carrière. Deux d’entre elles présentes un sol proche des stations initiales. Le sol est limono-calcaire sur 25 cm puis du calcaire brut mêlé de marnes apparait.

En outre, la végétation de ces friches est similaire à celle de plusieurs stations observées dans les communes avoisinante à savoir, une friche du Dauco-Picridetum. Ces milieux sont thermophiles et gérés de manière naturelle par les lagomorphes (lapins et lièvres). La végétation y est assez peu recouvrante et présente des zones de pelouses rases intéressantes pour l’Odontite de Jaubert.

Sur d’autres friches prospectées, bien que le substrat soit potentiellement propice à l’Odontite de Jaubert, la végétation en place est en revanche peu favorable. La végétation y est dense et très recouvrante constituée essentiellement de Coronille bigarrée et de Ronce commune qui étouffent la végétation herbacée sous-jacente. L’Odontite de Jaubert a besoin de zones de pelades xériques et d’une végétation peu recouvrante pour pouvoir s’exprimer au mieux. C’est la raison pour laquelle ces secteurs n’ont pas été retenus. Les secteurs retenus pour le déplacement de l’Odontite de Jaubert sont présentés sur la carte 7.

Tableau 1 : Illustration de la station d'Odontite de Jaubert située au sud-ouest, d'une zone réceptacle et de leurs sondages réspectifs (clichés : M. Esline - Ecosphère)

Photo 4 : Station localisée dans la partie sud-est de la zone

d'autorisation d'exploitation

Photo 5 : Sondage à proximité immédiate de la station sud-

est

Photo 6 : Friche réaménagée située dans la partie sud-est de

la carrière

Photo 7 : Sondage réalisée au droit de la friche réaménagée

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Carte 2 : Localisation des zones réceptacles

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10.2.2. Recherches pour la mise en place d’un protocole de déplacement

adapté

Afin de mettre en place un protocole présentant le plus de chances de réussites possibles, des prises de contact ont été effectuées avec les principaux acteurs concernés par ce type d’opération (Conservatoires botaniques, PNR Loire Anjou Touraine, etc.) et situés dans les zones géographiques où l’espèce est présente (Bassin parisien et partie ouest de la France).

10.2.2.1. Contact avec les acteurs du Bassin parisien

L’antenne de Paris du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien (Philippe Bardin – Responsable du Pôle conservation et Sébastien Filoche – Directeur scientifique adjoint) a été contactée mais aucune transplantation de cette espèce n’a été réalisée dans la région Ile-de-France.

L’antenne de la région Centre – Val de Loire a également été contactée (Jordane Cordier - Directeur de l’antenne) et nous a indiqué qu’aucun déplacement de cette espèce n’a été réalisée en région Centre – Val de Loire ni, à leurs connaissance, dans le Bassin Parisien.

La DREAL Centre – Val de Loire a également été contactée (Francis Olivereau - Chef du service Eau et biodiversité) et confirme qu’aucun déplacement de cette espèce n’a été réalisée dans la région Centre – Val de Loire.

10.2.2.2. Contacts avec le Conservatoire Botanique National de Brest

Le CBNB a été contacté (Cecile Mesnage, chargée d’études Flore/Habitats). Un déplacement d’Odontite de Jaubert a été effectué en Pays de la Loire, dans le PNR Loire Anjou Touraine.

Guillaume Delaunay, responsable du service « Biodiversité et Paysage » du PNR Loire Anjou Touraine, a donc été contacté. La méthode utilisée pour le déplacement a été la récolte de graines puis l’ensemencement de zones réceptacles.

Les semis ont été réalisés sur des terrains décapés et donc dépourvus de végétation. Plusieurs protocoles ont été appliqués :

� décapage jusqu’à la roche mère ;

� enlèvement de 10 cm de terre, puis brassage des 10 cm suivant puis semis en surface ;

� enlèvement de 10 cm de terre, puis brassage des 10 cm suivant puis semis un peu en profondeur, graines recouvertes ;

� enlèvement de 10 cm de terre, sans brassage des 10 cm suivant puis semis en surface ;

� enlèvement de 10 cm de terre, sans brassage des 10 cm suivant puis semis un peu en profondeur, graines recouvertes.

Ces opérations ont eu lieu en 2014 et deux années de suivis ont été réalisées en 2015 et 2016. Bien que l’habitat soit favorable, le milieu ayant été décapé, les plantes hôtes de l’espèce ne sont pas en place. De fait, les taux de reprise sont très faibles et les meilleurs résultats ont été obtenus sur les secteurs où la terre n’a pas été brassée et où le semis a été réalisé en surface.

10.2.2.3. Contacts avec le Conservatoire Botanique National Sud-Atlantique

Dans le cadre de la construction de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique, un déplacement de l’Odontite de Jaubert a été mis en place. C’est pourquoi le CBN Sud-Atlantique (Emilie Chammard, chargée de la coordination des actions de conservation) a été contacté afin de connaître le protocole utilisé et les éventuels retours d’expérience disponibles. Il est à noter que le protocole utilisé dans le cadre de cette transplantation n’a pas été validé par le CBNSA.

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La station se trouvait au droit d’une future zone de dépôt, nécessaire à la réalisation du chantier. Le substrat abritant l’Odontite de Jaubert a été décapé et stocké sous forme de merlon. Le stockage a duré au moins un an. Une fois le chantier terminé, le sol de la zone de dépôt a été dégriffé dans le but de décompacter le sol en place. Les terres abritant l’Odontite de Jaubert ont ensuite été régalées sur l’ancienne zone de dépôt, sur une épaisseur de 5 cm.

Ce mode de déplacement peut fonctionner pour des espèces annuelles classiques. Cependant, l’Odontite de Jaubert est également une espèce hémiparasite qui a besoin de la présence de sa ou ses plantes hôtes (diverses graminées) pour se développer. Le stockage sous forme de merlon, surtout sur une longue durée, a de forts risques d’engendrer une modification du cortège floristique initial et de diminuer la diversité et la densité des graminées au profit d’espèces vivaces et bisannuelles, caractéristiques des milieux rudéraux. Ce phénomène est peu favorable au développement de l’Odontite de Jaubert et ralenti le retour d’un milieu favorable.

Le régalage des terres a été effectué fin 2015 et il n’y a pas encore eu de retour sur la reprise de l’Odontite de Jaubert. Ce protocole n’a pas été retenu ici.

Un cas similaire à celui de la carrière de La Chapelle-la-Reine est en cours sur le territoire d’agrément du CBNSA. Le protocole proposé par le CBNSA consiste à exploiter une partie des stations d’Odontite de Jaubert et adapter le plan de phasage afin de laisser le temps au reste de la population de coloniser les milieux réaménagés et de retrouver a minima l’état de ses effectifs avant exploitation.

10.2.3. Protocole retenu pour le déplacement de l’Odontite de Jaubert

Le protocole envisagé dans le cadre de ce dossier consiste à déplacer les pieds à l’aide d’une petite pelle mécanique par déplacage/replacage de l’horizon de surface. Cette technique a été présentée oralement aux différents acteurs contactés et aucune remarque n’a été soulevée. De plus, les différents retours d’expérience confortent ce protocole car le déplacage permet de maintenir la structure du sol ainsi que les banques de graines de l’Odontite de Jaubert et de ses espèces hôtes. Par conséquent, si le milieu réceptacle est favorable à l’espèce (ce qui est le cas ici), les chances de reprises sont relativement élevées.

Le détail de sa mise en place est présenté dans les paragraphes suivants.

10.2.3.1. Préparation des zones réceptacles

Au niveau des zones réceptacles, la préparation consiste à décaper le sol superficiel sur environ 25 cm de profondeur, à l’aide d’une pelle-bêche, afin de dimensionner des placettes d’accueil à la taille des dalles à accueillir. L’objectif est d’obtenir un nivelé plan, le plus régulier possible, afin qu’il ne subsiste pas de poches d’air entre le substrat de la zone réceptacle et la dalle repositionnée. Cela permet d’avoir un bon contact entre la dalle et le sol et d’assurer une bonne reprise de la végétation.

Le sol préalablement décapé servira en partie à parfaire la jointure entre les différentes plaques, de manière à ce qu’elles ne se délitent pas.

10.2.3.2. Le décapage à proprement parlé

Afin de réaliser cette opération, un piquetage précis des stations à transplanter a été réalisé le 12 septembre 2016. Cette période est la plus favorable pour l’observation de cette espèce. Ce piquetage a été réalisé par un expert en botanique et en écologie végétale.

Protocole de transfert des pieds :

� Étape 1 : repérage et piquetage des pieds devant faire l’objet d’un déplacement ;

� Étape 2 : préparation des sites d’accueil : préparation de placettes décapées dimensionnées à la taille des dalles à accueillir ;

� Étape 3 : prélèvement et réimplantation des pieds à déplacer, selon le protocole suivant :

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- prélèvement de l’horizon superficiel sur une épaisseur de sol de 25 cm de profondeur, permettant d’emporter toute la banque de graine ainsi que les parties souterraines des plantes hôtes de l’Odontite. Permet également d’emporter suffisamment de terre d’origine ce qui facilitera le prélèvement et la réimplantation. Les prélèvements se font sous forme de dalles rectangulaires d’environ 1 m x 1 m, au moyen d’une petite pelle mécanique. L’horizon superficiel prélevé doit être bouleversé le moins possible, pour être réimplanté sans mélange ni brassage. Le prélèvement doit être privilégié en période de repos végétatif (période hivernale) afin d’en assurer la meilleure reprise après réimplantation ;

- acheminement des dalles au niveau des zones réceptacles à l’aide d’un camion ;

- remise en condition des dalles prélevées, immédiatement après prélèvement, dans les milieux favorables préalablement préparés (réimplantation directe).

Les dalles seront dispatchées sur l’ensemble des zones réceptacles afin de diversifier les conditions stationnelles et maximiser les chances de reprises.

Tableau 2 : Récapitulatif des périodes favorables pour le piquetage des stations à transplanter

Période défavorable / Période recommandée

Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juill. Août Sept. Oct. Nov. Déc.

Piquetage des stations à déplacer

Opérations de transplantation

Avant la mise en œuvre de l’opération, un cahier des charges techniques précis décrivant les modalités de la transplantation sera rédigé.

Cette opération de transplantation sera réalisée sous la surveillance d’un expert en botanique et ingénierie écologique afin de s’assurer de la bonne mise en œuvre des mesures et du respect des prescriptions d’ordre écologique.

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Figure 3 : Protocole de déplacement de l’Odontite de Jaubert (source : Écosphère)

LES DIFFERENTES ETAPES DU DEPLACAGE

Étape 1: creusement d’une tranchée de 25 cm de profondeur et de 1 m de large face aux zones à déplaquer

Étapes 2 et 3 : prédécoupage des bandes (à gauche), puis des plaques (à droite)

Étapes 4-5-6 : prélèvement des plaques (4), transport (5), déchargement sur la zone réceptacle par patchs (6)

Étape 7 : repositionnement des plaques sur la zone réceptacle (photographie in situ issue d’un autre chantier)

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10.3. Gestion des stations déplacées d’Odontite de Jaubert

A l’heure actuelle, les milieux dans lesquels seront déplacées les 4 stations d’Odontite de Jaubert ne montrent aucun signe de fermeture. La gestion se fait de manière naturelle par les lagomorphes (lapins et lièvres). Ils exercent une pression sur la végétation qui empêche le développement d’espèces ligneuses et favorise le développement d’espèces herbacées.

Selon le résultat des suivis post transplantation, si des signes de fermeture venaient à apparaître, une gestion de ces friches serait mise en place. Elle consisterait en un broyage mécanique avec exportation des produits de coupe. Ce broyage serait réalisé à raison d’un passage tous les 2-3 ans au court du mois de mai.

10.4. Estimation financière

Désignation des opérations Quantité Prix

unitaire H.T.

Prix total H.T.

Recherche et balisage des stations avant l'opération de transplantation

Recherche de l'Odontite de Jaubert dans les milieux récemment remaniés et balisage précis de ces dernières ainsi que de celles déjà connues.

1 j 650,00 € 650 €

Opérations de transplantation

Déplacage soigné sur 25 cm d'épaisseur et repositionnement de l'horizon de surface des plaques, y compris acheminement à 300 m de l'espace pour repositionnement (environ 100 m²)

100 m² 30 € 3 000 €

Suivi des opérations de transplantation

Suivi quotidien de l'opération de transplantation 2 j 650,00 € 1 300 €

Rédaction d'une note sur le déroulement de l'opération 1,5 j 650,00 € 975 €

Gestion conservatoire des friches réceptacles

Le cas échéant, si les suivis indiquent une dégradation de l'habitat réceptacle des stations d'Odontite de Jaubert, une gestion conservatoire sera mise en place. Elle consistera en une fauche mécanique avec exportation des produits de coupe. La gestion sera réalisée tous les 2 à 3 ans et aura lieu au mois de mai. Elle perdurera sur toute la durée d'autorisation d'exploitation soit jusqu'en 2031. L'estimation ci-contre est haute et établie suivant une gestion à partir de 2020.

� 5 opérations de fauche sur 8 000 m² soit 40 000 m² au total.

~ 40 000 m² 1,50 € 60 000 €

TOTAL H.T. 65 925 €

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11. IMPACTS RESIDUELS

Au total, 81 % de la population locale d’Odontite de Jaubert est conservée. De plus, les stations ayant été favorisées par l’exploitation de la carrière et la transplantation ayant de bonnes chances de réussite, l’application des mesures préconisées devrait permettre de n’avoir aucun impact résiduel significatif (faible) sur les populations locales et supra-locales qui sont dans un bon état de conservation.

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12. MESURES DE COMPENSATION ET D’ACCOMPAGNEMENT

L’impact résiduel sur la population locale à supra-locale n’étant pas significatif, aucune mesure de compensation ni d’accompagnement n’est proposée.

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13. SUIVIS ECOLOGIQUES

Les mesures doivent être accompagnées d’un dispositif de suivi et d’évaluation destiné à assurer leur bonne mise en œuvre et garantir la réussite des actions prévues.

13.1.1. Nature des suivis

Ces suivis permettront de :

� disposer d’un état des lieux précis et régulier des stations d’Odontite de Jaubert déplacées ;

� juger de l’efficacité des mesures mises en œuvre ;

� le cas échéant, proposer des mesures correctives éventuelles ;

� réaliser un bilan pour un retour d’expériences et une diffusion des résultats.

Les suivis écologiques concerneront les zones réceptacles accueillant les stations déplacées.

Le tableau suivant détaille les suivis écologiques qui devront être effectués.

Tableau 3 : Description et fréquence des suivis à réaliser

Description Fréquence

Après transplantation, suivi des stations déplacées et de leur gestion.

Suivi annuel des stations déplacées et recherche de l'espèce dans les milieux réaménagés et favorable durant trois ans après la transplantation. Le rythme de suivi sera ensuite d’un passage tous les 3 ans jusqu’au terme de la période d’autorisation d’exploitation.

Des comptes-rendus de suivi seront à établir régulièrement et à diffuser aux acteurs concernés.

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13.1.2. Evaluation financière des suivis

Tableau 4 : Evaluation financière des suivis

Désignation des opérations Quantité Prix

unitaire H.T.

Prix total H.T.

Suivi des stations déplacées et en lisière sud de la carrière

Suivi annuel des stations déplacées et recherche de l'espèce dans les milieux réaménagés et favorable durant trois ans après la transplantation. Le rythme de suivi sera ensuite d’un passage tous les 3 ans jusqu’au terme de la période d’autorisation d’exploitation. Un total de 7 passages sur 13 ans sera réalisé

7 j 650,00 € 4 550 €

Rédaction de notes régulières relatives à l'évolution des stations déplacées et de l'espèce dans l'enceinte de la carrière

4 j 650,00 € 2 600 €

TOTAL H.T. 7 150 €

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14. CONCLUSION

Conclusion sur les impacts résiduels du projet sur l’état de conservation des populations d’Odontite de Jaubert

Sur les 5 stations d’Odontite de Jaubert localisées dans l’aire d’étude, la plus importante (81 % de la population locale) sera entièrement préservée car elle est située aux abords immédiats de la carrière. Les quatre autres stations, qui se sont développées dans un milieu favorable créé par un défrichement et vraisemblablement à partir de graines issues de la population située aux abords de la carrière, sont localisées dans un secteur pour lequel l’autorisation d’exploiter a été accordée et qui devrait être exploité en 2018

Afin d’éviter la destruction totale des pieds situés dans la zone d’autorisation, un déplacement par déplacage soigné des 4 stations est proposé en hiver 2017. Cette méthode permettra de transférer le milieu abritant l’Odontite de Jaubert ainsi que la banque de graine de l’espèce et de ses espèces hôtes. Cette mesure est présentée ici comme une mesure de réduction compte tenu de ses grandes chances de réussite. Il s’agit en effet d’une espèce pionnière, annuelle et hémiparasite, qui se développe sur des milieux assez variés et souvent rudéraux comme sur des sols squelettiques sous des glissières d’autoroute, des friches thermophiles calcaires, des bordures de cultures, etc. Ces milieux sont simples à recréer ou à restaurer et présentent une bonne résilience. De plus, en dehors d’un milieu thermophile à dominante calcaire et dont la végétation est peu dense, l’Odontite de Jaubert ne présente pas de contraintes écologiques fortes et rédhibitoires.

Les zones réceptacles se trouvent au sein de la carrière. Il s’agit de friches thermophiles réaménagées il y a un peu moins de 10 ans, aujourd’hui gérées naturellement par l’activité des lagomorphes (lièvre et lapin) et ne présentant aucun signe de fermeture.

En outre, une gestion (si nécessaire) et un suivi de cette population seront réalisés jusqu’au terme de la phase d’exploitation (2031).

Ces différentes mesures permettront de pérenniser la population locale et vraisemblablement d’augmenter ses effectifs.

L’exploitation de la carrière n’est donc pas susceptible de remettre en cause l’état de conservation des populations d’Odontite de Jaubert d’autant plus que l’espèce est assez bien représentée localement. En effet, outre les cinq stations situées dans la zone d’étude, le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien a inventorié (entre 2013 et 2014) six autres stations d’Odontite de Jaubert au sein des communes environnantes de la Chapelle-la-Reine, d’Amponville, de Larchant et de Boissy-aux-Cailles.

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BIBLIOGRAPHIE

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DUSAK F. & PRAT D. (COORDS), 2010. – Atlas des Orchidées de France. Biotope, Mèze (Collection Parthénope) ; Muséum National d’Histoire naturelle, Paris, 400 p.

FILOCHE S., PERRIAT F., MORET J., HENDOUX F., 2010 – Atlas de la flore sauvage de Seine-et-Marne. Librairie des musées/Conseil général de Seine-et-Marne, 688 p.

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JULVE P., 1993. Synopsis phytosociologique de la France (communautés de plantes vasculaires). LEJEUNIA, N.S., 140 : 160 p.

LAMBINON J. & al., 2004. Nouvelle flore de la Belgique, du Grand-Duché du Luxembourg, du nord de la France et des régions voisines- 5ème éd., Ed. du patrimoine du Jardin Botanique de Belgique, Meise, 1167 pp.

LAUBER K., WAGNER G. 2007 – Flora Helvetica 3ème édition. Haupt, 1 631 p.

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RAMEAU, J.C., MANSION, D. & DUME, G.,1989. Flore Forestière Française ; guide écologique illustré ; vol.1 : plaines et collines. IDF, DERF et ENGREF - Dijon, 1785 pp.

TISON J.-M & DE FOUCAULT B. (COORDS), 2014. – Flora Gallica. Flore de France. Biotope, Mèze, xx + 1196 p.

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Page 46 octobre 2016

SITES INTERNET CONSULTES

https://inpn.mnhn.fr/accueil/index

http://cbnbp.mnhn.fr

www.cbnsa.fr

www.cbnbrest.fr

http://siflore.fcbn.fr

http://ofsa.fr/

http://www.tela-botanica.org

www.seine-et-marne.gouv.fr

www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr

www.poitou-charentes.developpement-durable.gouv.fr

http://www.geoportail.gouv.fr/accueil

http://www.bing.com/mapspreview

https://www.google.fr/maps

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ANNEXE 1 : METHODES MISES EN ŒUVRE POUR L’INVENTAIRE DE LA FLORE ET DES

HABITATS

� Recueil des données

L'étude qualitative a consisté à dresser une liste générale des espèces végétales vasculaires aussi exhaustive que possible. A cet effet, l'ensemble de la zone en cours d’exploitation ainsi qu’une zone tampon de 50 m autour ont été parcourus au cours de plusieurs passages, en périodes favorables à la flore, soit entre avril et septembre. Tous les habitats ont été échantillonnés de manière qualitative. Pour les espèces remarquables, une estimation de la taille de la population a été effectuée (comptage précis ou évaluation selon les espèces).

Les espèces ont été identifiées sur le terrain ou en laboratoire, à l'aide des ouvrages de détermination les plus appropriés pour le secteur biogéographique concerné [Flora Gallica. Flore de France. TISON J.-M & DE FOUCAULT B. (2014), Nouvelle flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du nord de la France et des régions voisines, LAMBINON et al. (2004)… ].

Le niveau taxonomique retenu est la sous-espèce (subsp.) quand il existe, car les sous-espèces ont été ou sont susceptibles de devenir des espèces à part entière. Elles sont par ailleurs le plus souvent discriminantes au plan des conditions écologiques. Cependant, dans le corps du texte, par simplification, on ne rappelle pas systématiquement « espèces ou sous-espèces », le mot « espèces » englobant les deux types de taxons.

La nomenclature utilisée est celle du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien agrée pour le territoire étudié.

Les inventaires « flore/habitats » ont été effectués les 2 avril, 6 mai, 12 juin et 31 juillet 2014, le 8 septembre 2015 et le 12 septembre 2016. La base du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien a par ailleurs été consultée et a permis d’apporter quelques données botaniques, notamment une station d’Odontite de Jaubert au niveau de la bordure sud-ouest de la zone d’autorisation actuelle de la carrière. Cette station a été retrouvée lors des sessions de septembre 2015 et 2016.

� Traitement des données

Les espèces végétales ont été classées en groupes écologiques ou en groupes phytosociologiques, suivant nos connaissances et la littérature. Les unités de végétation ont été analysées en fonction des espèces qu’elles abritaient et en essayant de les rattacher à des formations déjà décrites dans la littérature.

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ANNEXE 2 : ESPECES VEGETALES INVENTORIEES DANS LA ZONE D’AUTORISATION ET SES ABORDS

Légende : - Indigénat Ile-de-France : I = indigène ; N = naturalisée ; Ps = subspontanée

- DH2 : espèce inscrite à l’annexe 2 de la directive Habitats ;

- PN : espèce protégée au niveau national ;

- LRN : espèce inscrite sur les listes rouges nationales UICN;

- PR : espèce protégée au niveau régional ; - LRR 2014 : statut sur la liste rouge régionale établie par le CBNBP (Sébastien Filoche, Maëlle Rambaud, Anne Beylot, Frédéric Hendoux, CBNBP/MNHN, 2014. Catalogue de la flore vasculaire d’Île-de-France

(raretés, protections, menaces et statuts). Paris. 171 p) ; - Rareté IDF : niveau de rareté au niveau de la région Ile-de-France (Sébastien Filoche, Maëlle Rambaud, Anne Beylot, Frédéric Hendoux, CBNBP/MNHN, 2014. Catalogue de la flore vasculaire d’Île-de-France

(raretés, protections, menaces et statuts). Paris. 171 p) ;

- DZH : espèce déterminante de zone humide selon l’arrêté 24 juin 2008 modifié par l’arrêté du 1er octobre 2009 ;

- Envahissante : espèce exotique envahissante selon la liste hiérarchisée d’Ile-de-France (Sébastien Filoche, Maëlle Rambaud, Anne Beylot, Frédéric Hendoux, CBNBP/MNHN, 2014. Catalogue de la flore vasculaire d’Île-de-France (raretés, protections, menaces et statuts). Paris. 171 p).

NB : Sauf mention contraire dans la colonne « Remarques », les espèces citées dans le tableau ci-dessous ont été recensées par Ecosphère lors des prospections de terrain.

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Erable champêtre Acer campestre L. I CCC

Erable plane Acer platanoides L. N/Ps CC rang 0

Erable sycomore Acer pseudoplatanus L. N/Ps CCC rang 0

Achillée millefeuille Achillea millefolium L. I CCC

Marronnier d'Inde Aesculus hippocastanum L. Ps nc

Aigremoine eupatoire Agrimonia eupatoria L. I CCC

Agrostis capillaire Agrostis capillaris L. I CC

Agrostis stolonifère Agrostis stolonifera L. I CCC x CBNBP 2002

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Page 49 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Ailante glanduleux Ailanthus altissima (Mill.) Swingle

N AC rang 4

Bugle de Genève Ajuga genevensis L. I AR

Bugle rampante Ajuga reptans L. I CC

Rose trémière Alcea rosea L. Ps nc

Alliaire Alliaria petiolata (M. Bieb.) Cavara & Grande

I CCC

Aulne glutineux Alnus glutinosa (L.) Gaertn. I CC x

Vulpin des champs Alopecurus myosuroides Huds.

I CC

Guimauve hérissée Althaea hirsuta L. I VU R

Amarante hybride Amaranthus hybridus L. N CC rang 3

Orchis pyramidal Anacamptis pyramidalis (L.) Rich.

I LC AC

Mouron rouge Anagallis arvensis L. I CCC

Mouron bleu Anagallis foemina Mill. I AC

Buglosse des champs Anchusa arvensis (L.) M.Bieb. I AC

Angélique des bois Angelica sylvestris L. I CC x

Cerfeuil commun Anthriscus caucalis M.Bieb. I AR CBNBP 2013

Anthyllide vulnéraire Anthyllis vulneraria L. I AR

Arabette de Thalius Arabidopsis thaliana (L.) Heynh.

I CC

Grande bardane Arctium lappa L. I CC

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Page 50 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Petite bardane Arctium minus (Hill) Bernh. I CC

Sabline à feuilles de serpolet

Arenaria serpyllifolia L. I CCC

Fromental élevé Arrhenatherum elatius (L.) P.Beauv. ex J. & C.Presl

I CCC

Armoise commune Artemisia vulgaris L. I CCC

Asperge officinale Asparagus officinalis L. Ps/N CC

Astragale à feuilles de réglisse

Astragalus glycyphyllos L. I AC

Arroche étalée Atriplex patula L. I C

Barbarée commune Barbarea vulgaris R.Br. I C

Pâquerette vivace Bellis perennis L. I CCC

Bouleau verruqueux Betula pendula Roth I CCC

Brachypode penné Brachypodium pinnatum (L.) P.Beauv.

I CC

Brachypode des bois Brachypodium sylvaticum (Huds.) P.Beauv.

I CCC

Colza Brassica napus L. Ps nc

Brome mou Bromus hordeaceus L. I CCC

Brome stérile Bromus sterilis L. I CCC

Bryone dioïque Bryonia dioica Jacq. I CC

Buddleia du père David Buddleja davidii Franch. N/Ps C rang 3

Calamagrostis épigéios Calamagrostis epigejos (L.) Roth

I CC

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Page 51 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Campanule raiponce Campanula rapunculus L. I CC

Campanule à feuilles rondes

Campanula rotundifolia L. I C

Capselle bourse-à-pasteur

Capsella bursa-pastoris (L.) Medik.

I CCC

Cardamine hérissée Cardamine hirsuta L. I CC

Chardon penché Carduus nutans L. I AC

Laîche espacée Carex remota L. I C x

Laîche des bois Carex sylvatica Huds. I CCC

Charme Carpinus betulus L. I CCC

Fétuque raide Catapodium rigidum (L.) C.E.Hubb.

I AC

Centaurée gr. jacée Centaurea jacea L. I CC

Petite-centaurée commune

Centaurium erythraea Rafn I CC

Petite-centaurée délicate

Centaurium pulchellum (Sw.) Druce

I AC

Céphalanthère à grandes fleurs

Cephalanthera damasonium (Mill.) Druce

I LC AR

Céraiste des champs Cerastium arvense L. I AR

Céraiste à pétales courts

Cerastium brachypetalum Desp. ex Pers.

I R

Céraiste commun Cerastium fontanum Baumg. I CCC

Céraiste aggloméré Cerastium glomeratum Thuill. I CC

Céraiste à 5 étamines Cerastium semidecandrum L. I AC

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Page 52 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Petite linaire Chaenorrhinum minus (L.) Lange

I C

Cerfeuil penché Chaerophyllum temulum L. I CCC

Grande chélidoine Chelidonium majus L. I CCC

Chénopode blanc Chenopodium album L. I CCC

Chénopode hybride Chenopodium hybridum L. I AC

Chicorée amère Cichorium intybus L. I AC

Cirse des champs Cirsium arvense (L.) Scop. I CCC

Cirse commun Cirsium vulgare (Savi) Ten. I CCC

Clématite des haies Clematis vitalba L. I CCC

Clinopode commun Clinopodium vulgare L. I CC

Liseron des champs Convolvulus arvensis L. I CCC

Vergerette du Canada Conyza canadensis (L.) Cronquist

N CCC rang 3

Cornouiller mâle Cornus mas L. I C

Cornouiller sanguin Cornus sanguinea L. I CCC

Noisetier Corylus avellana L. I CCC

Aubépine à un style Crataegus monogyna Jacq. I CCC

Crépide capillaire Crepis capillaris (L.) Wallr. I CCC

Chiendent pied-de-poule

Cynodon dactylon (L.) Pers. I AC

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Page 53 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Genêt à balais Cytisus scoparius (L.) Link I CC

Dactyle aggloméré Dactylis glomerata L. I CCC

Carotte sauvage Daucus carota L. I CCC

Digitaire sanguine Digitaria sanguinalis (L.) Scop. I CC

Roquette jaune Diplotaxis tenuifolia (L.) DC. I AC

Cabaret des oiseaux Dipsacus fullonum L. I CCC

Vipérine commune Echium vulgare L. I C

Epilobe à petites fleurs Epilobium parviflorum Schreb. I CC x

Epilobe à quatre angles Epilobium tetragonum L. I CCC x (subsp.

tetragonum)

Epipactis à larges feuilles

Epipactis helleborine (L.) Crantz

I LC CC

Prêle des champs Equisetum arvense L. I CCC

Vergerette acre Erigeron acer L. I AR

Vergerette annuelle Erigeron annuus (L.) Desf. N C rang 3

Bec-de-grue à feuilles de ciguë

Erodium cicutarium (L.) L'Her. I CC

Drave printanière Erophila verna (L.) Chevall. I CC

Panicaut champêtre Eryngium campestre L. I CC

Eupatoire à feuilles de chaNvre

Eupatorium cannabinum L. I CCC x

Euphorbe petit-cyprès Euphorbia cyparissias L. I AC

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Page 54 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Euphorbe réveil-matin Euphorbia helioscopia L. I CC

Euphorbe des jardins Euphorbia lathyris L. N C rang 1

Fusain d'Europe Euonymus europaeus L. I CCC

Renouée faux-liseron Fallopia convolvulus (L.) A.Love

I CC

Fraisier des bois Fragaria vesca L. I CCC

Frêne élevé Fraxinus excelsior L. I CCC

Fumeterre officinale Fumaria officinalis L. I CC

Sainfoin d'Espagne Galega officinalis L. N AC rang 3

Galéopsis tétrahit Galeopsis tetrahit L. I CC

Gaillet gratteron Galium aparine L. I CCC

Gaillet mollugine Galium mollugo L. I CCC

Géranium des colombes

Geranium columbinum L. I CC

Géranium découpé Geranium dissectum L. I CCC

Géranium à feuilles molles

Geranium molle L. I CCC

Géranium des Pyrénées

Geranium pyrenaicum Burm.f. I CCC

Géranium herbe-à-Robert

Geranium robertianum L. I CCC

Géranium à feuilles rondes

Geranium rotundifolium L. I CC

Benoîte des villes Geum urbanum L. I CCC

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Page 55 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Lierre terrestre Glechoma hederacea L. I CCC

Lierre grimpant Hedera helix L. I CCC

Hélianthème jaune Helianthemum nummularium (L.) Mill.

I AC

Héliotrope d'Europe Heliotropium europaeum L. I NT R

Berce commune Heracleum sphondylium L. I CCC

Epervière piloselle Hieracium pilosella L. I C

Orchis bouc Himantoglossum hircinum (L.) Spreng.

I LC C

Hippocrepis à toupet Hippocrepis comosa L. I AC

Argousier Hippophaë rhamnoides L. Ps nc x (subsp. fluviatilis

Houlque laineuse Holcus lanatus L. I CCC

Millepertuis perforé Hypericum perforatum L. I CCC

Inule conyze Inula conyza DC. I C

Iris fétide Iris foetidissima L. I AC CBNBP 2013

Iris faux-acore Iris pseudacorus L. I CC x

Tabouret perfolié Kandis perfoliata (L.) Kerguélen

I AR

Linaire bâtarde Kickxia spuria (L.) Dumort. I C

Knautie des champs Knautia arvensis (L.) Coult. I CC

Koelérie pyramidale Koeleria pyramidata (Lam.) P.Beauv.

I AR

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Page 56 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Aubour faux-ébénier Laburnum anagyroides Medik.

N AC rang 1

Lamier blanc Lamium album L. I CCC

Lamier à feuilles embrassantes

Lamium amplexicaule L. I C CBNBP 2013

Lamier jaune Lamium galeobdolon (L.) L. I C

Lamier pourpre Lamium purpureum L. I CC

Lampsane commune Lapsana communis L. I CCC

Gesse à larges feuilles Lathyrus latifolius L. N C rang 1

Gesse tubéreuse Lathyrus tuberosus L. I AC

Liondent d'automne Leontodon autumnalis L. I C

Passerage drave Lepidium draba L. N AC rang 1

Corne-de-cerf écailleuse

Lepidium squamatum Forssk. I C

Marguerite commune Leucanthemum vulgare Lam. I CCC

Troène commun Ligustrum vulgare L. I CCC

Linaire couchée Linaria supina (L.) Chaz. I R

Linaire commune Linaria vulgaris Mill. I CCC

Lin purgatif Linum catharticum L. I C

Listère ovale Listera ovata (L.) R.Br. I LC CC

Ivraie vivace Lolium perenne L. I CCC

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Page 57 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Chèvrefeuille des bois Lonicera periclymenum L. I CCC

Chèvrefeuille des haies Lonicera xylosteum L. I CC

Lotier corniculé Lotus corniculatus L. I CCC

Lotier à gousse carrée Lotus maritimus L. I R

Mahonia faux-houx Mahonia aquifolium (Pursh) Nutt.

N/Ps AC rang 2

Pommier cultivé Malus domestica Borkh. Ps nc

Petite mauve Malva neglecta Wallr. I CC

Matricaire inodore Matricaria perforata Mérat I CCC

Matricaire camomille Matricaria recutita L. I CC

Luzerne tachetée Medicago arabica (L.) Huds. I CC

Luzerne lupuline Medicago lupulina L. I CCC

Mélilot blanc Melilotus albus Medik. I C

Mercuriale annuelle Mercurialis annua L. I CCC

Mercuriale vivace Mercurialis perennis L. I C

Sabline hybride Minuartia hybrida (Vill.) Schischk.

I AC

Muscari à grappes Muscari neglectum Guss. ex Ten.

I R

Myosotis des champs Myosotis arvensis Hill I CCC

Myosotis ramifié Myosotis ramosissima Rochel I C

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Page 58 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Myriophylle à fleurs verticillées

Myriophyllum verticillatum L. I VU RR

. Narcissus x incomparabilis Mill.

Ps nc

Odontite de Jaubert Odontites jaubertianus var.

jaubertianus (Boreau) D.Dietr. ex Walp.

I PN1 EN RRR

Odontite de printemps Odontites vernus (Bellardi) Dumort.

I CC

Onagre bisannuelle Oenothera biennis L. N AR rang 3

Bugrane épineuse Ononis spinosa L. I CC

Onopordon fausse-acanthe

Onopordum acanthium L. I AC

Ophrys abeille Ophrys apifera Huds. I LC AC

Ophrys mouche Ophrys insectifera L. I LC R

Orchis pourpre Orchis purpurea Huds. I LC C

Orchis singe Orchis simia Lam. I LC VU R

Origan commun Origanum vulgare L. I CCC

Ornithope délicat Ornithopus perpusillus L. I R

Orobanche de la picride

Orobanche picridis F.W.Schultz

I AC

Coquelicot Papaver rhoeas L. I CCC

Panais cultivé Pastinaca sativa L. I CCC

Fléole des prés Phleum pratense L. I CCC

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Page 59 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Roseau commun Phragmites australis (Cav.) Steud.

I CC x

Picride fausse-vipérine Picris echioides L. I CCC

Picride fausse-éperviaire

Picris hieracioides L. I CCC

Pin noir d'Autriche Pinus nigra Arnold Ps nc

Pin sylvestre Pinus sylvestris L. N/Ps C rang 0

Plantain corne-de-cerf Plantago coronopus L. I C

Plantain lancéolé Plantago lanceolata L. I CCC

Grand plantain Plantago major L. I CCC x (subsp.

intermedia)

Orchis verdâtre Platanthera chlorantha (Custer) Rchb.

I LC C

Pâturin annuel Poa annua L. I CCC

Pâturin comprimé Poa compressa L. I C

Pâturin des bois Poa nemoralis L. I CCC

Pâturin des prés Poa pratensis L. I CCC

Renouée amphibie Polygonum amphibium L. I CC x

Renouée des oiseaux Polygonum aviculare L. I CCC

Peuplier blanc Populus alba L. N AC x rang 1 CBNBP 2002

Peuplier tremble Populus tremula L. I CCC

Peuplier grisard Populus x canescens (Aiton) Sm.

N/Ps C rang 1

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Page 60 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Potentille tormentille Potentilla erecta (L.) Rausch. I C

Potentille printanière Potentilla neumanniana Rchb. I AC

Potentille rampante Potentilla reptans L. I CCC

Primevère officinale Primula veris L. I CC

Brunelle laciniée Prunella laciniata (L.) L. I NT R

Brunelle commune Prunella vulgaris L. I CCC

Merisier vrai Prunus avium (L.) L. [1755] I CCC

Bois de Sainte-Lucie Prunus mahaleb L. I C

Prunellier Prunus spinosa L. I CCC

Chêne sessile Quercus petraea Liebl. I CCC

Chêne pubescent Quercus pubescens Willd. I AC

Chêne pédonculé Quercus robur L. I CCC

Renoncule rampante Ranunculus repens L. I CCC x

Radis ravenelle Raphanus raphanistrum L. I AC

Réséda jaune Reseda lutea L. I CC

Réséda des teinturiers Reseda luteola L. I C

Renouée du Japon Reynoutria japonica Houtt. N C rang 5

Nerprun purgatif Rhamnus cathartica L. I C

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Page 61 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Robinier faux-acacia Robinia pseudoacacia L. N CCC rang 5

Rosier des champs Rosa arvensis Huds. I CCC

Rosier des chiens Rosa canina L. I CCC

Garance voyageuse Rubia peregrina L. I R

Ronce commune Rubus fruticosus (Groupe) I CCC

Ronce à feuilles d'orme Rubus ulmifolius Schott I C CBNBP 2002

Petite oseille Rumex acetosella L. I C

Oseille agglomérée Rumex conglomeratus Murray I CC x

Oseille crépue Rumex crispus L. I CCC x (subsp.

uliginosus)

Oseille à feuilles obtuses

Rumex obtusifolius L. I CCC

Saule blanc Salix alba L. I CC x

Saule pleureur Salix babylonica Ps nc

Saule marsault Salix caprea L. I CCC

Saule cendré Salix cinerea L. I CC x

Sureau yèble Sambucus ebulus L. I C

Sureau noir Sambucus nigra L. I CCC

Petite Pimprenelle Sanguisorba minor Scop. I CC

Saponaire officinale Saponaria officinalis L. I C rang 1

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Page 62 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Coronille bigarrée Securigera varia (L.) Lassen I C

Orpin acre Sedum acre L. I CC

Orpin blanc Sedum album L. I C

Séneçon du Cap Senecio inaequidens DC. N AR rang 3

Séneçon jacobée Senecio jacobaea L. I CCC

Séneçon commun Senecio vulgaris L. I CCC

Compagnon blanc Silene latifolia Poir. I CCC

Moutarde des champs Sinapis arvensis L. I CC

Sisymbre officinal Sisymbrium officinale (L.) Scop.

I CC

Morelle douce-amère Solanum dulcamara L. I CCC x

Morelle noire Solanum nigrum L. I CCC

Laiteron des champs Sonchus arvensis L. I CC

Laiteron rude Sonchus asper (L.) Hill I CCC

Laiteron potager Sonchus oleraceus L. I CCC

Alisier torminal Sorbus torminalis (L.) Crantz I C

Spargoute des champs Spergula arvensis L. I AR

Spargoute rouge Spergularia rubra (L.) J. & C.Presl

I R

Epiaire droite Stachys recta L. I AC

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Page 63 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Mouron des oiseaux Stellaria media (L.) Vill. I CCC

Tanaisie commune Tanacetum vulgare L. I CC

Pissenlit commun Taraxacum ruderalia (groupe) I CC

Thym précoce Thymus praecox Opiz I AR

Tilleul à petites feuilles Tilia cordata Mill. I CC

Torilis des champs Torilis arvensis (Huds.) Link I C

Trèfle des champs Trifolium arvense L. I AC

Trèfle des champs Trifolium campestre Schreb. I CC

Trèfle des prés Trifolium pratense L. I CCC

Trèfle blanc Trifolium repens L. I CCC

Tussilage Tussilago farfara L. I CC

Orme de montagnes Ulmus glabra Huds. I AC CBNB 2006

Orme champêtre Ulmus minor Mill. I CCC

Grande ortie Urtica dioica L. I CCC

Mâche potagère Valerianella locusta (L.) Laterr.

I AC

Molène bouillon-blanc Verbascum thapsus L. I CC

Verveine officinale Verbena officinalis L. I CCC

Véronique des champs Veronica arvensis L. I CCC

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Page 64 août 2016

Nom vernaculaire Nom scientifique Indigénat

IDF DH2 PN LRN PR LRR 2014 Rareté IDF DZH Envahissante Remarques

Véronique à feuilles de lierre

Veronica hederifolia L. I CC

Véronique officinale Veronica officinalis L. I C

Véronique de Perse Veronica persica Poir. N CCC rang 1

Véronique luisante Veronica polita Fr. I AC

Viorne mancienne Viburnum lantana L. I CC

Vesce à épis Vicia cracca L. I CC

Vesce hérissée Vicia hirsuta (L.) Gray I C

Vesce cultivée Vicia sativa L. I CCC

Vesce des haies Vicia sepium L. I CC

Vesce à quatre graines Vicia tetrasperma (L.) Schreb. I C

Pensée des champs Viola arvensis Murray I C

Violette odorante Viola odorata L. I CCC

Vulpie queue-de-rat Vulpia myuros (L.) C.C.Gmel. I CC

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SIBELCO – Carrière de la Chapelle-la-Reine (77) Dossier de demande de dérogation au titre des espèces protégées V0 (provisoire)

Page 65 août 2016