reproduction :© Dieter Roth Foundation Hamburg

15ème colloque de l’ALEPH

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samedi 5 avril 2014 à Lille

SKEMA de Lille, avenue Willy Brandt

59777 Euralille Métro : gares

Renseignements www.aleph-savoirs-et-clinique.org

ou Sylvie Boudailliez au 06 08 77 98 54

9 h 15 - 10 h 45 : Ouverture : Isabelle Baldet, psychanalyste à Lille, présidente de l’ALEPH, membre du CP-ALEPH Présidente de séance : Dr Catherine Adins, psychiatre, praticien

hospitalier et médecin coordinateur de l'UHSA-CHR de Lille Discutants : Dr Emmanuel Fleury, psychanalyste, psychiatre, à Lille, membre du CP-ALEPH ; Jean-Claude Duhamel, psychanalyste, psychologue, à Lens et Liévin, membre du CP-ALEPH

Le syndrome d’Asperger et la clinique de l’inconscient Dr François Morel, psychanalyste, psychiatre, à Marseille, membre du CP-ALEPH Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la clinique psychiatrique reste constamment en évolution. Ainsi surgissent du réel de nouvelles entités cliniques, venues de la possibilité d’un regard clinique nouveau. Nous n’évoquons pas ici la nosographie psychiatrique (et justement critiquée) des diverses éditions du DSM, mais la possibilité qu’un regard clinique nouveau, fidèle à ce que Lacan, faisant référence à Clérambault, avait appelé “l’enveloppe formelle du symptôme”, puisse lire des écritures du symptôme jamais lues comme telles jusques alors. La découverte progressive du syndrome d’Asperger, qui s’étale tout au long de la moitié du 20

ème siècle et se développe encore,

fait partie de cette évolution moderne de la clinique. Souvent inaperçu, par manque d’éducation des cliniciens mais aussi à cause d’un certain silence clinique, son diagnostic ne se fait pas forcément dans l’enfance, et la rencontre clinique avec le syndrome d’Asperger se fait souvent vers la fin de l’adolescence ou parfois tard dans la vie adulte. Chez ces jeunes adultes issus d’une clinique nouvelle peu explorée par la psychanalyse, se repose donc la question de leur rapport à l’inconscient, et des moyens que peut donner l’orientation analytique. Nous nous poserons cette question autour d’un cas clinique d’un jeune adulte venu consulter dans les suites du diagnostic.

De l’aube à la nuit, Romain Gary, ou la réincarnation par l’écriture Dr Brigitte Lemonnier, psychanalyste, psychiatre, à Arras, membre du CP-ALEPH L’écriture, disait Romain Gary, lui permettait de se réincarner. Quelle signification en donnait-il et à quelle nécessité répondait-elle ? Ce sont ces questions que nous examinerons à travers

les témoignages que l’écrivain a laissés sur son adolescence à l’avenir prometteur, jusqu’à la note retrouvée après son

suicide. 10 h 45 - 11 h : Pause Café 11 h - 12 h 30 : Président de séance : Wim Galle, président du Gezelschap voor Psychoanalyse en Psychotherapie (Gand), psychanalyste Discutants : Antoine Verstraet, psychanalyste, psychologue, à Lille, membre de l’ALEPH ; Anne Ermolieff, psychanalyste, à Grenoble, membre du CP-ALEPH

Sur le passage à l'acte du massacre d'Akihabara Daisuke Fukuda, Docteur en psychanalyse de l’Université de Paris VIII, maître de conférences à l’université Aoyama Gakuin (Tokyo) En juin 2008, un jeune homme de 25 ans a fait 7 morts et 10 blessés. Cet événement a lieu au milieu du quartier Akihabara, symbole de la culture populaire japonaise. Dès son arrestation, les médias ont révélé le profil de l'auteur de ce massacre : un passionné de mangas cloué à son ordinateur, isolé et marginalisé dans plusieurs lieux professionnels. De nombreuses hypothèses ont depuis été émises sur la cause de ce crime commis par un "jeune d'aujourd'hui", mais peu de chercheurs se sont intéressés à la tentative de la reconstruction logique de cet événement que l'auteur lui-même ne cesse de reproduire en prison. Le sujet de mon intervention porte sur l'analyse de cette écriture in progress.

Pièges-à-jeunes Geneviève Morel, psychanalyste à Lille et Paris, présidente du CP-ALEPH Il existe bien des façons de passer d’une rêverie « normale » à une attitude hors-la-loi ou à un comportement qui vous sera préjudiciable. Par exemple la fascination par l’image, lorsqu’elle est multipliée de façon exponentielle par les réseaux sociaux (cf. The Bling Ring, Sofia Coppola, 2013) ou la croyance naïve au mythe néolibéral du plaisir pur (cf. The Spring Breakers, Harmony Korine, 2012), mais vous pouvez aussi faire confiance aux bons vieux fantasmes pour vous piéger efficacement. J’en donnerai des exemples cliniques et culturels. 12 h 30 – 14 h 30 : Pause Déjeuner

14 h 30 - 16 h 45 : Présidente de séance : Dr Diana Kamienny, psychanalyste, psychiatre, à Paris, membre du CP-ALEPH Discutants : Dr Philippe Sastre-Garau, psychanalyste, psychiatre, membre du CP-ALEPH ; Sylvain Masschelier, professeur agrégé de lettres classiques, Lucile Charliac, psychanalyste à Paris, membre du CP-ALEPH

Jeunes psychotiques: entre l'errance et la contrainte Dr Kada Ouldamar, psychiatre, praticien hospitalier à L'EPSM

des Flandres à Bailleul Après le déclenchement de leur psychose, certains jeunes patients ont du mal à l'accepter et s'inscrire dans un projet de soins. A travers l'histoire marquée par l'errance et l'incurie de trois jeunes patients psychotiques "rebelles" à toute prise en charge psychiatrique, nous posons la question en forme de dilemme de la légitimité en derniers recours de la contrainte des soins et de l'hospitalisation prolongée.

Jeunes surdoués en famille Franz Kaltenbeck, psychanalyste à Lille et Paris, membre du CP ALEPH Les enfants dits surdoués soutiennent dans la règle les idéaux du moi de leur famille. Arrivés à l’adolescence, ils manifestent parfois des symptômes ou une orientation sexuelle qui plaisent beaucoup moins que leurs dons intellectuels. Ils déstabilisent alors le système familial et rendent leurs parents perplexes. Ils sont ressentis comme des étrangers de la part de leurs frères et sœurs, comme des intrus qui les désarçonnent par leur différence face à la norme. Une observation clinique et un roman récent nous donneront l’occasion de parler de ces adolescents qui ont cessé de se conformer à l’idéal familial et des effets ainsi produits sur leurs proches voire sur la société.

A propos d'un usage "ambigu" d’internet Vincent Le Corre, psychologue clinicien et psychanalyste à Paris Un des défis actuels pour la psychanalyse pourrait être de penser le rapport des jeunes au numérique, sans tomber dans le catastrophisme, ni dans l’apologie béate. Pour ce faire, rien de tel que de revenir à la clinique du cas, afin de tenter de saisir par exemple comment l’usage d’Internet peut intervenir dans les processus adolescents.

16 h 45 - 17 h : Pause Café 17 h - 18 h 30 : Présidente de séance : Isabelle Baldet Discutants : Dr Eric Le Toullec, psychanalyste, psychiatre, à Toulouse, membre du CP-ALEPH ; Aline Bourjot, psychologue clinicienne à Lens et Lambersart, membre de l’ALEPH ; Frédéric Yvan, psychanalyste à Lille, membre du CP-ALEPH

Tous des Bolos ? Dr Laurent Gourarier, psychiatre, praticien hospitalier à la Terrasse, CSAPA du Groupe Hospitalier Maison Blanche, à Paris

Ce néologisme des années 2000, cri de guerre des émeutiers des cités, est un mélange sémantique. Il y a de la lobotomie, de la « bourgeoisie » et des lopettes là-dedans. Quelle liberté dans un corps qui contraint ? Quelle expression dans un monde sans parole, sans histoire et sans forme ? Quel destin personnel à plusieurs milliards sur la toile? Nulle place sans éclairage, personne dans le ciel ni de bout au monde. La question « que voulons-nous ? » est plus cruelle encore. La psychiatrie publique actuelle, surtout quand elle vise les « jeunes », intervient sur des publics « fragilisés ». Auprès de gens éloignés des règles du langage commun (poly-addictés, polyhandicapés et bien d’autres). Il sera question de trouver ou pas un chemin pour le désir. Est-ce là que nous attendrait quelque chose entre l’avenir et la dérive ?

« Je l’aime, lui, cet homme, un Punk » Sylvie Boudailliez, psychanalyste, psychologue clinicienne, à Lille

et Roubaix, membre du CP-ALEPH Le cas dépliera le parcours d’une jeune étudiante, encore mineure, qui vit une aventure sentimentale avec un S.D.F. Nous situerons les points de bascules aux confluents des conflits familiaux et sociaux, auxquels la jeune fille se confronte et verrons comment à certains égards ils résonnent avec L’éveil du printemps de Frank Wedekind qui étudie les conséquences de la répression de la sexualité soulignées dans l’argument du colloque. 18 h 30 : Clôture du colloque par Monique Vanneufville, psychanalyste à La Madeleine, secrétaire de l’ALEPH

BULLETIN d’INSCRIPTION

15ème colloque de l’ALEPH

Jeunes : de l’avenir à la dérive ? Un défi pour la psychanalyse

à renvoyer complété et accompagné de votre chèque

à l’ordre d’ALEPH

à Brigitte Lemonnier, 3 cité Riverin, 7510 Paris

NOM : ……………………………………………………………………………………………… PRENOM : …………………………………………………………………………………………. ADRESSE : ………………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………………… e-mail ………………………………………………………@.......................................... téléphone : …………………………………………………………………..

Inscription individuelle oui 30 €

Tarif réduit oui 10 €

(étudiants – 26 ans, demandeurs d’emploi) (joindre justificatif)

Inscription prise en charge oui 100 €

par une institution (joindre lettre d’accord)

Je désire une facture oui non

Vous recevrez en retour un carton à présenter à l’entrée accompagné de votre pièce d’identité le jour du colloque