crédit photo m.f. · 2016-12-09 · crédit photo m.f. etiquetage des calories : l’europe durcit...

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N U M É R O 9 / S E P T E M B R E 2 0 1 5 / 7 , 7 5 E U R O S

L A R E V U E D U V I G N O B L E

p.19Les confréries viniques à la Cathédrale de Strasbourg� A C T U A L I T E S�

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VitiplantationPourquoi ? Quand ? Comment ?

sommaire

MensuelSeptembre 2015

EDITORIALLes Crémants souhaitent une clarification de l’offre des vins effervescents p.3

� R E T R O S P E C T I V E�

L’essentiel des mois d’août et septembre p.4

� A C T U A L I T E S�

� L E S V I N S D ’ A L S A C E / S e p t e m b r e 2 0 1 5 / N ° 9 �

La production de crémants, en repli en 2015, s’enrichit de l’AOC Savoie p.5

Affaire Albrecht Jérôme Bauer, Président de l’AVA, a rencontré le Juge d’instruction p.6

Vitiplantation : Pourquoi ? Quand ? Comment ? p.7

Arev : RésolutionAccords de libre-échange UE-USA (PTCI/TTIP) p.8

� T E C H N I Q U E�Vignes vivantes Que faire si la flavescence dorée arrivait en Alsace ? p.10

Bretts : difficiles à éliminer, même sur les cuves inox p.12

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Etiquetage des calories : l’Europe durcit sa position p.9

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Autorisation d’acidification p.23

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Déclaration de récolte 2015 p.21

Vendanges 2015 en Alsace Un millésime très précoce et prometteur, mais de petits volumes p.22

Agenda du Civa p.23

Mercuriales des vins d’AlsaceCumul permanent provisoire des contrats de vente de vins d’Alsace p.24

L’Univers du Goût en Alsace a fait sa rentrée p.16

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Au Domaine Pierre et Frédéric BECHT à Dorlisheim De royales vendanges p.13

Kirsch d’Alsace, Quetsch d’Alsace, Mirabelle d’Alsace, Framboise d’Alsace, Whisky d’Alsace : des mentions sous protection p.14

Censure du Conseil Constitutionnel p.15

A la Foire aux Vins de Colmar Les Confréries viniques ambassadrices des vins d’Alsace p.17

Les Confréries viniques à la Cathédrale de StrasbourgLa grand-messe des vins d’Alsace p.19

le chiffre du mois

Organe officiel de l’Associationdes Viticulteurs d’Alsace

12 avenue de la Foire aux VinsB. P. 91225

68012 Colmar CedexTél. 03 89 20 16 50Fax. 03 89 20 16 60

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Président :Jérôme BAUER

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Rédactrice en chef :Simone KIEFFER

Secrétaire de rédaction :Simone SCHMIDT

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Inscription CommissionParitaire des publications et Agences

de Presse N° 0119 G 84 200

La reproduction des textesn’est autorisée qu’avec indication

précise de la source et sans amputation

ASSOCIATIONDES VITICULTEURS D’ALSACE

Le Syndicat Général de Défense des Appellations

MensuelSeptembre 2015

235 000L’estimation de la récolte AOC Crémant d’Alsace en hectolitres

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Depuis le dépôt fin 2011 des 36 Cahiers des Charges instituant la possibilité à 36 régions de pro-duire des vins effervescents sous la bannière des Indications Géographiques Protégées, la Fédération Nationale des Producteurs et Elaborateurs de Crémant a engagé 36 actions auprès du Conseil d’Etat.33 des 36 Cahiers des Charges, soit 92 % des dossiers ont été annulés par la plus haute juridiction de l’Etat, les dernières décisions datant du 6 mars dernier.Dans le Journal Officiel du 27 juin 2015, nous découvrons qu’une nouvelle série de 8 dossiers revient à la charge, justifiant d’une modification des articles des Cahiers des Charges incriminés et qui avaient été jugés irrecevables. Des précisions relatives au lien au terroir sont reformulées pour certains, des justifica-tifs en matière d’historique de production de vins effervescents sont complétés pour d’autres. Comme si par magie cet état de fait était apparu depuis les décisions du Conseil d’Etat… Nous ne partageons pas cette approche très cavalière !Notre Fédération avait déploré à l’époque qu’aucune concertation n’avait été entreprise entre les Comités Nationaux de l’INAO, à savoir ceux régissant les règles des IGP et ceux représentant les AOC, alors que les textes le prévoient clairement. Cette tentative de passage en force nous semble déplorable et nous avons donc analysé finement les différents contenus desdits Cahiers des Charges.Certaines zones de production sont aussi vastes qu’un quart du territoire national. Certaines régions permettent l’utilisation de plus de 90 cépages pour la production de ces vins, parmi lesquels l’ensemble des cépages alsaciens d’ailleurs déjà autorisés pour la production de leurs vins tranquilles y figurent. Une pure hérésie ! Comment peut-on imaginer faire des vins effervescents de qualité avec des Sylvaner, des Gewurztraminer produits et élaborés en zone méridionale, alors que l’acidité semble déjà trop faible en Alsace ? Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, mais lorsque ces conditions sont conjuguées avec celles citées précédemment, elles n’en deviennent que pire encore et je m’explique. Un quart du territoire de la France pour 90 cépages autorisés : mais quel lien commun peut-il seulement exister entre tous ces vins d’une même IGP ?On ajoutera à cela qu’entre les IGP elles-mêmes, il existe des méthodes d’élaboration particulièrement disparates. Certaines sont autorisées en Vins Mousseux, d’autres en Vins Mousseux de Qualité (cuve close permise), les plus sérieuses enfin s’obligeant à une seconde fermentation en bouteilles. Où est l’équité entre elles, où est l’équité entres elles et les Crémants, entre vous chers amis viticulteurs et entre ceux qui tentent de profiter d’une vague sur laquelle nous voguons grâce aux méthodes draconiennes de production et d’élaboration que nous nous sommes imposées ?Lorsque nous avons découvert cette nouvelle manoeuvre, le Bureau de notre Fédération s’est réuni et a provoqué une entrevue d’urgence avec les responsables des IGP, réunion qui s’est déroulée dans les locaux de l’INAO et en présence des Présidents respectifs des Comités Nationaux.Aucun consensus n’ayant été trouvé, nous avons décidé sur le champ, par mesure conservatoire, d’in-tervenir dans la Procédure Nationale d’Opposition (PNO) comme cela nous est permis par les textes qui régissent l’Institut. Ces interventions ont été appuyées par les syndicats régionaux en charge des Crémants au niveau de chacune des régions. J’aimerai remercier l’AVA qui s’est jointe à cette intervention afin de crédibiliser encore notre action. Nous attendons maintenant qu’une ultime négociation puisse se concrétiser, faute de quoi, et à défaut d’obtenir raison de la part de l’Institut, nous n’hésiterons pas à saisir une nouvelle fois le Conseil d’Etat pour défendre notre vision d’une offre claire des vins effervescents en France, pays de référence, qui est redevenu le premier producteur de vins au niveau Mondial.

Jacques CATTIN,Président de la Fédération Nationale des Producteurs et Elaborateurs de Crémants

Président du Syndicat des Producteurs de Crémant d’Alsace

Les Crémants souhaitent une clarification de l’offre des vins effervescents

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L’essentiel des mois d’ août et septembre

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La première pluie salvatrice est tombée le 9 août.Elle a permis aux vignes de se remettre des températures caniculaires du mois de juilletet de sauver la situation. Les vendanges ont démarré précocement et ceci en prévendanges dès le 29 août pour l’AOC Crémant.

Durant le mois d’août, l’AVA a active-ment participé à la Foire aux vins. Le mois de septembre a essentiellement été dédié aux vendanges.

Les réunions des mois d’août et sep-tembre ont été les suivantes :- Rencontre avec les services de la

DRAAF concernant le contrôle des structures

- Réunion des membres du Bureau de l’AVA

- Réunion des membres du Conseil d’administration de l’AVA

- Participation aux manifestations organisées par les FDSEA 67 et 68

- Assemblée générale de l’AVA

- Organisation des vendanges avec Pôle Emploi et la MSA

- Participation aux travaux d’estima-tion de la récolte

- Réalisation des constats Vendanges tardives/Sélection de grains nobles

- Réunion du CRINAO

- Participation à la commission mixte des salariés des exploitations agri-coles (discussion sur l’évolution du contrat santé et des cotisations pré-voyance et décès avec AGRICA)

- Rencontre de la commission pari-taire des prix de raisins CIVA

- Rencontre des méthanisateurs.

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La production de crémants, en repli en 2015, s’enrichit de l’AOC SavoieLa production de crémants, en repli en 2015 du fait de la météo de cet été, s’enrichit de l’appellation Savoie, reconnue par le Journal officiel du 13 septembre. Tels sont les points qui ressortent de la rencontre annuelle qu’a organisée la Fédération nationale des producteurs et élaborateurs de crémants (FNPEC) le 15 septembre.

bassin de production doit correspondre un cépage particulier. La vendange manuelle est un autre critère indispensable. Un autre critère encore est le taux de pressage du raisin : pour produire 100 litres de crémant il faut 150 kilos de raisin, alors que pour un vin tranquille il en suffit de 130 kilos.

Le bras de fer avec des IGP « laxistes »Enfin, soucieux de maintenir haut la barre d’exigence dans les vins effervescents, si malmenés par la concurrence internatio-nale (notamment avec le Prosecco italien et le Cava espagnol), les professionnels de la FNPEC ont obtenu du Conseil d’État qu’il annule 33 IGP (indication géographique protégée) de vins mousseux, sur les 36 demandes. Ainsi, seules trois demandes d’IGP ont été obtenues. « Quand nous avons examiné les cahiers des charges, nous nous sommes aperçus que certains envisageaient de planter 90 cépages différents sur la même appellation », a précisé Olivier Sohler. Les cahiers des charges étaient très hétérogènes : certains s’imposaient la seconde fermentation, d’autres pas. D’une manière générale les IGP annulées l’ont été pour deux motifs : pas de lien entre le cépage et le terroir, et pas d’historique convaincant sur le savoir-faire. « Certains se sont permis de réécrire l’historique. Or, cela ne s’invente pas », s’est exclamé Olivier Sohler.Huit des 33 IGP recalées ont redéposé une demande auprès de l’INAO, l’Institut natio-nal de l’origine et de la qualité, a-t-on appris auprès de la FNPEC.

(Source Agra)

La production de crémants est en repli cette année, parce que les vignerons ont dû arrêter la vendange avant la fin, a indi-qué le directeur de la fédération nationale, Olivier Sohler. « Ils ont été surpris par le niveau élevé des degrés d’alcool ». Or, il faut « de l’acidité et pas trop de degrés pour faire des bons crémants ». La ven-dange des crémants étant manuelle, les vignerons n’ont pas pu hâter la récolte par des machines. Les taux d’alcool s’élevant de jours en jours, ils ont dû mettre fin à la vendange, a expliqué le directeur de la fédération des producteurs de crémants. Les raisins restants ont été récoltés pour la production de vin tranquille.

Commercialisation en baisse de 25 % en 2015/16En Alsace, première des sept régions productrices de crémants, la production devrait diminuer de 13 % en 2015, passant de 270 000 hectolitres en année normale à 235 000 hectolitres, selon Olivier Sohler. Au niveau national, la baisse de production serait plus prononcée. Elle approcherait les moins 25 %, si l’on en croit les estima-tions de commercialisation 2015/2016 évoquées par Olivier Sohler : une cam-pagne de ventes prévues de 60 millions de bouteilles, contre 80 millions la campagne dernière. Autrement dit, la commercialisa-tion plongerait de 600 000 hectolitres à 450 000.Cette production en baisse, combinée à la demande en progression moyenne de 5 %

par an, conduira à des stocks au plus bas en 2016 et à une tension du marché.

La Savoie accepte les critères nationaux du crémantPar ailleurs, la famille des crémants s’enri-chit de l’appellation du crémant de Savoie, qui a obtenu l’appellation par le JO du 13 septembre. La nouvelle génération de vignerons a accepté les règles communes à tous les crémants. Parmi ces règles, figure le lien entre le cépage et le terroir : à un

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Lancement du Vinopôle AlsaceOutre une identité graphique qui décline notre signature collective, une expé-rience utilisateur plus immersive, des contenus très largement enrichis (autour des Grands Crus en particulier) et un affichage optimisé pour les tablettes et mobiles, un soin particulier a été apporté à l’indexation des pages dans les résultats des moteurs de recherche ceci afin d’accroître la progression du trafic naturel vers nos contenus.Je vous invite à y naviguer à l’envie et sachant que le site est encore en phase de rodage (recettage et débogage pour employer des termes informatiques).

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AFFAIRE ALBRECHT

Jérôme BAUER, Président de l’AVA, a rencontré le Juge d’instructionLundi le 28 septembre 2015 à 14h30, le Président de l’AVA a rencontré, en présence de Maître GOEFFT qui suit le dossier pour le compte de l’Association des Viticulteurs d’Alsace, le Juge de l’instruction mandaté pour le suivi du dossier ALBRECHT.

Il a proposé que l’AVA assure une défense groupée des viticulteurs concernés et qu’elle participe à la synthèse des informa-tions, afin de faciliter le travail de la justice, et d’éviter toute dispersion ou accumula-tion d’informations erronées qui nuiraient à la clarté du dossier.Il a réaffirmé le fait que la constitution de partie civile des viticulteurs pourra inter-venir jusqu’au moment où ce dossier sera jugé et que l’action civile ne souffre d’au-cune prescription à ce jour.Le Juge d’instruction a assuré aux parties présentes que l’avancement de l’ensemble de cette affaire se ferait dans l’intérêt d’une bonne justice et surtout des victimes.Son souhait est de ne pas perdre de temps et de faire avancer ce dossier rapidement.

Dans un premier temps, le Juge a éclairé les parties quant à ce qui a été fait et qui était

recevable et dans un deuxième temps, ce qu’il comptait faire et comment.A la demande de l’AVA, qui s’est constituée partie civile dès le mois de décembre 2012, il a reconnu que l’instruction est ouverte à ce jour pour les infractions suivantes :•Abusdebiensocial,•Banquerouteetescroquerie.Il a souligné que les informations d’ores et déjà relayées par l’AVA ont été utiles à l’enquête et il lui a demandé de poursuivre sa collecte et remontée d’informations.Un calendrier de travail a été établi. Il a assuré aux parties présentes qu’il apporte-rait tous les éclairages possibles.Pour une bonne efficacité, il souhaite que l’instruction se concentre sur les points essentiels du dossier.




Communiqué DRAAF / FranceAgriMer ALSACE

VITIPLANTATIONPourquoi ? Quand ? Comment ?A partir du 1er janvier 2016, les autorisations de plantation remplaceront le système actuel des droits de plantation.

données de l’exploitation (SIRET notam-ment), le parcellaire, le portefeuille des droits de plantation (consultation de la fiche de compte) et de demander des modifications éventuelles.

� Inscrire les droits acquis auprès de la réserve (ancien dispositif) au CVI.

� Réaliser les transferts entre 2 EVV (exploitation viti-vinicole) et inscrire les droits au CVI.

� Réaliser les arrachages et déposer les déclarations d’achèvement de travaux (DAT) auprès du service de la viticulture des douanes pour les parcelles pour les-quelles il est prévu d’utiliser les droits de plantation pour réaliser des plantations au printemps 2016.

Pour plus de renseignements :- Appelez le numéro d’assistance tech-nique mis à disposition des viticulteurs au 01 73 30 25 00

- Consulter le site internet : http://mesde-marches.agriculture.gouv.fr/ à la rubrique Exploitation agricole, et cliquer sur « Toutes mes démarches ».

Désormais, l’ensemble des demandes d’autorisation de plantation (pour toute replantation, pour un accroissement de vignoble (plantations nouvelles) ou pour convertir des droits en portefeuille, pour des AOC, IGP ou VSIG,) se fera par inter-net via la téléprocédure VITIPLANTATION. Il ne sera plus nécessaire de s’adresser à l’AVA, à l’INAO ou à FranceAgrimer pour planter des vignes AOC ou IGP et il n’y aura plus de formulaire papier.

Par contre, les obligations déclaratives auprès du service de la viticulture des Douanes restent inchangées (immatri-culation des opérateurs, déclarations de modification de structure, déclarations de plantation, arrachage, surgreffage, récolte, stocks, …).

Avant le 30 novembre 2015Surtout si une plantation est prévue en 2016, il est vivement conseillé avant le 30 novembre 2015 de :

� S’inscrire sur Vitiplantation : Pour cela, une première connexion est

nécessaire afin de créer un compte grâce à son numéro SIRET en pas-sant par le portail « e-services » de FranceAgriMer :

https://portailweb.franceagrimer.fr/ portail/

Un code d’accès sera envoyé par cour-rier par FranceAgriMer. Ce code per-mettra d’accéder à Vitiplantation et y effectuer les démarches relatives aux demandes d’autorisation de plantation. Le suivi des droits en portefeuille, les demandes d’autorisation et les autorisa-tions en cours seront possibles.

� Mettre à jour le CVI, car les informations qui y sont contenues (droits en porte-feuille du système actuel et leur date de péremption notamment) seront transfé-rées et synchronisées dans Vitiplantation. Il est donc nécessaire de vérifier les


Question tarifairesL’AREV souligne que compte tenu du faible niveau de protection tarifaire réciproque actuellement en vigueur dans le secteur vitivinicole, les droits de douane ne sont pas l’enjeu central de ces négociations. C’est donc essentiellement sur les normes et réglementations, qu’elles soient juri-diques, financières, sanitaires, environne-mentales, culturelles, etc. que devrait por-ter l’harmonisation transatlantique.Pour le secteur vitivinicole, ce sont les normes européennes (adossées à celles de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin - OIV), plus ambitieuses, qui ne doivent pas être sacrifiées comme étant des entraves à la libre concurrence. Les enjeux sont donc particulièrement lourds pour le modèle vitivinicole européen et mondial.

Questions réglementairesL’AREV demande en conséquence à la Commission européenne et à ses négocia-

teurs du volet vitivinicole du traité de libre-échange de défendre l’exigence•que les USA renoncent à utiliser,

tant sur leur marché intérieur qu’à l’exportation, les 17 indications géographiques européennes, dites « semi-génériques », mentionnées ci-après, même accompagnées d’expres-sions telles que « du genre », « du type » etc. : Burgundy, Chablis, Champagne, Chianti, Claret, Haut-Sauterne, Hock, Madeira, Malaga, Marsala, Moselle, Port, Retsina, Rhine, Sauterne, Jérez-Xérès-Sherry et Tokaj,

•que les USA renoncent à utiliser, tantsur leur marché intérieur qu’à l’exporta-tion, les mentions traditionnelles euro-péennes telles que : château, classic, clos, cream, crusted/crusting, fine, late bottled vintage, noble, ruby, superior, sur lie, tawny, vintage et vintage character, vin de glace,

•quelesUSAgarantissent lerespectdespratiques œnologiques reconnues par l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) pour tous leurs vins exportés vers le marché européen,

•quelesvinseuropéenssoientexemptésdu certificat d’agrément de l’étiquette (COLA) aux USA,

•que le «vin biologique» européenconforme aux Règlements (CE) 834/2007 et 889/2008 soit reconnu aux USA.

Gouvernance de l’internet pour les indications géographiquesSoulignant que c’est l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qui gère l’accord sur les aspects des droits de pro-priété intellectuelle touchant au commerce (ADPIC/TRIPS) relatifs à la protection des indications géographiques (Art. 22 et 23), l’AREV rappelle que la Commission euro-péenne, le Parlement européen et l’OIV ont récemment exprimé de sérieuses cri-tiques auprès de l’organisme américain ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) concernant l’attri-bution de nouveaux domaines Internet de premier niveau générique « .wine » ou « .vin » sans aucune protection des indica-tions géographiques. A cet égard, l’AREV exige que la gouvernance américaine unilatérale de l’internet soit repensée d’ur-gence et qu’elle évolue vers plus de multila-téralisme notamment dans ses procédures d’objection et de recours.

Priorité aux objectifs multilatérauxFace à la multiplication des accords bila-téraux ou interrégionaux, qui affaiblissent les systèmes multilatéraux de l’OMC, de l’OIV et de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), l’AREV considère que sans respect des accords ADPIC/TRIPS de l’OMC de la part des USA et sans le retour des USA à l’OIV (défi-nition du vin, pratiques œnologiques), tout progrès sur l’ensemble des points ci-dessus paraît voué à l’échec. L’AREV demande instamment à la Commission de ne pas déroger aux recommandations et principes fondamentaux de ces organisations inter-nationales de référence que sont l’OMC, l’OIV et l’OMPI (entre autres, la clause de la nation la plus favorisée et les règlements des différends). Il y va de la crédibilité de l’Europe et du maintien de son influence sur l’établissement des régulations, normes et standards internationaux.

Le vin est le plus important produit d’exportation agricole de l’UE.

RESOLUTION

Accords de libre-échange UE-USA (PTCI/TTIP)


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Déjà en 2010, l’obligation d’étiquetage des calories et ingrédients avait été évité de justesse par la filière viticole. En 2015, le danger est de retour. « L’étiquetage est un débat ancien. Depuis plus de 20 ans, la filière viticole entend qu’elle va devoir étiqueter les ingrédients, mais la pression européenne n’a jamais été aussi forte qu’aujourd’hui sur le sujet, notamment sur l’étiquetage des calories. » explique Daniela Ida Zandona, déléguée géné-

rale d’EFOW, la fédération européenne des vins d’origine dont est membre la CNAOC. Actuellement, les boissons alcoolisées sont exemptées au niveau européen de l’obligation d’afficher leurs ingrédients et de fournir des renseigne-ments sur leurs valeurs énergétiques. La Commission Européenne, qui devait initialement rendre un rapport sur l’éti-quetage des boissons alcoolisées avant le 13 décembre 2014, a pris du retard et se trouve confrontée à un front commun pour l’inciter à agir.

La Commission Européenne sous pressionC’est d’abord le Parlement européen qui le premier a appelé la Commission à agir. Le 31 mars dernier en commission ENVI (environnement, santé et sécurité alimen-taire) et le 29 avril en séance plénière, les députés ont adopté une résolution inci-tant la Commission Européenne à mettre en place au plus vite une nouvelle straté-gie « alcool » pour aider les Etats Membres à réduire les dommages liés à l’alcool. Dans cette résolution, les parlementaires demandent notamment que soit publié rapidement le rapport concernant l’éti-quetage des boissons alcoolisées et que soit rendu obligatoire l’étiquetage des calories pour les boissons alcoolisées. Le 20 avril, les ministres européens de la santé réunis en conseil informel ont eux

aussi invité la Commission à une publica-tion rapide d’une nouvelle stratégie « alco-ol ». Face à ces initiatives, le Commissaire Européen à la santé et la sécurité alimen-taire Vytenis Andriukaitis a proposé d’inté-grer la stratégie alcool dans un cadre plus large d’actions concernant les maladies chroniques. Cette annonce a fait bon-dir un autre acteur du jeu européen : les associations de santé. En réaction, elles ont décidé de quitter le forum Alcool et Santé, lieu de dialogue entre les acteurs de la société civile (dont les associations de santé) et la Commission Européenne. Pour Daniela Zandona, « Pour le moment, la Commission fait la sourde oreille, mais elle risque de ne pas résister longtemps face à une telle pression. Il se peut qu’elle prenne des initiatives. » Comme une obli-gation d’étiquetage supplémentaire ?

L’étiquetage des calories dans le viseur« Le risque, c’est de voir la spécificité des boissons alcoolisées remise en cause » explique la déléguée d’EFOW. « Le danger est d’autant plus grand que la filière des boissons alcoolisées au niveau européen est divisée sur le sujet. Certains pensent que l’obligation d’étiquetage des calories est quasiment actée et anticipent déjà la mesure. » Les brasseurs européens ont d’ores et déjà indiqué qu’ils souhaitaient apposer le nombre de calories (pour 100 ml de bière) sur chaque étiquette. Deux grands groupes alcooliers, Diageo et LVMH, ont eux aussi annoncé leur volon-té d’étiqueter les calories sur leurs pro-duits. Dans ces conditions et face à une telle pression institutionnelle, la filière viti-cole peut-elle éviter une obligation d’éti-quetage des calories ? « Seule, la filière viti-cole européenne aura beaucoup de mal à s’opposer à la volonté des Etats Membres et du Parlement. Mais nous pensons qu’il est possible de trouver un compromis, car d’autres solutions existent comme la mise à disposition d’informations sur internet. » précise D. Zandona. « Les pou-voirs publics ont de plus en plus tendance à utiliser l’étiquette comme un support d’informations sanitaires. Ce n’est pas son rôle. L’étiquette doit avant tout rester un outil commercial qui sert à déclencher un acte d’achat chez les consommateurs. » Espérons que la Commission Européenne soit sur la même longueur d’ondes. (JBK)

L’étiquetage des calories et des ingrédients sera-t-il bientôt rendu obligatoire par l’Union Européenne ? Ce débat, qui existe en Europe depuis de nombreuses années refait aujourd’hui surface sous la pression conjointe du Parlement européen, du Conseil et des associations de santé. La filière réussira-t-elle encore une fois à éviter de nouvelles contraintes ?

Etiquetage

L’Europe durcit sa position

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Vignes vivantes

Que faire si la flavescence dorée arrivait en Alsace?Invité par l’association Vignes Vivantes, Mauro Jermini, chercheur à l’agroscope suisse, et travaillant sur la problématique de la flavescence dorée depuis plus de dix ans, a tenu une conférence vendredi 14 août à la halle aux vins du Parc Expo de Colmar. Pour lui, même si la maladie n’est pas encore présente en Alsace, il faut s’y préparer et accepter le fait qu’il va falloir vivre et travailler en sa présence.

est en effet un ravageur redouté des viticul-teurs, car elle est le vecteur de la flavescence dorée, une maladie de quarantaine qui peut entraîner l’arrachage de la parcelle. La cica-delle est un ravageur de la vigne de l’ordre des homoptères (comme la cigale). L’adulte, de forme allongée, marbré de brun et de jaune, mesure de 6 à 7,5 mm. Il est précédé de cinq stades larvaires aptères. Au stade 1, la larve est jaune pâle, aux stades 2 et 3, elle tire sur le jaune et porte à l’extrémité de l’ab-domen deux points noirs caractéristiques.

La cinquième conférence proposée par l’as-sociation Vignes Vivantes a attiré plusieurs dizaines de personnes. Il faut dire que le sujet interpelle. Certes, la flavescence dorée n’est pas encore arrivée en Alsace, mais elle

se rapproche dangereusement. Elle est arri-vée dans les années 1950 dans le Sud Ouest de la France puis dans la Drôme à partir de 2001, et aujourd’hui, elle est en Bourgogne. La Suisse est également touchée depuis plusieurs dizaines d’années. Pas étonnant dès lors d’en parler. « C’est un sujet qu’il faut mettre sur la table avant qu’il ne soit là. La flavescence dorée n’est pas le souci. Elle était déjà là au temps des romains. Le pro-blème, c’est la cicadelle », explique Mauro Jermini. La cicadelle (Scaphoideus titanus)

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Mauro Jermini et Matthieu Boesch.

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Progressivement, les larves des stades 4 et 5 se pigmentent sur l’abdomen, puis sur le thorax. La cicadelle est une espèce univol-tine qui hiverne à l’état d’œuf dans l’écorce des bois de vigne. Les œufs éclosent au prin-temps. Dans des conditions naturelles, les cinq stades larvaires se succèdent tous les dix jours. Au bout de six à huit semaines, les premiers adultes ailés apparaissent (mi-juil-let). La période d’éclosion est toujours éta-lée sur plusieurs semaines. Plusieurs stades larvaires sont donc présents en même temps avec des adultes à partir de juillet. C’est en août et septembre que les pontes sont les plus nombreuses. La cicadelle peut être porteuse de l’agent pathogène de la fla-vescence dorée. Celui-ci se présente sous la forme d’un phytoplasme, agent biologique persistant qui provoque la mort du cep contaminé au bout de deux ans. Une larve devient vectrice en se nourrissant sur une vigne déjà malade. Dès ce premier repas, le phytoplasme circule et se multiplie dans le corps de l’insecte qui devient lui-même infectieux au bout d’un mois. À partir de ce moment, il le demeure et peut contami-ner d’autres pieds de vigne à chaque prise de nourriture. La cicadelle est considérée comme étant inféodé à la vigne sur laquelle elle accomplit tout son cycle. Les larves et l’adulte se nourrissent de sève par piqûre de la face inférieure des nervures des feuilles.

Trouver un consensus sur les plans d’actions à menerAprès avoir décrit le phénomène et la maladie, Mauro Jermini a reconnu qu’il n’avait pas de solution pour éradiquer la flavescence dorée. En Suisse, il travaille en équipe et en réseau pour traiter le sujet. « Nous avons compris qu’il était impossible de l’éradiquer, mais qu’il était possible de vivre avec en utilisant des outils pour se protéger. Il faut, par exemple, utiliser du matériel traité à l’eau chaude ou un passeport végétal. Mener des prospec-tions sur la présence de S. Titanus et des prospections des plantes ayant des symp-tômes de jaunisse. Il faut également élimi-ner les vignobles abandonnés ou les par-celles avec repousses de vignes sauvages (repousses de porte-greffes). La prospec-tion est un pilier essentiel dans la gestion du territoire et pour l’évaluation des risques », explique Mauro Jermini. Il ajoute qu’il est indispensable de se concerter entre profes-sionnels. C’est d’ailleurs, à l’heure actuelle, un outil peu utilisé comme prévention. Or, il faut former, s’informer et motiver les producteurs. « Il faut également définir des actions de prospection de la maladie et de la cicadelle en accord et en collaboration avec les services officiels. Il faut trouver un consensus sur les plans d’actions à mener. C’est en tout cas la stratégie appliquée en

Suisse pour la lutte », ajoute Mauro Jermini.Du fait de la gravité de la maladie et de son impact économique, la lutte est obligatoire dans les vignobles où elle est identifiée. Elle comprend différents volets :- Des mesures prophylactiques : brûlage des bois de taille, épamprage, élimination des ceps malades, des vignes abandon-nées et des repousses de vignes sauvages.

- Des mesures réglementaires : arrêtés ministériels définissant les traitements obligatoires pour la protection du matériel de plantation (pépinières) et pour celle des vignobles.

- La lutte chimique : elle consiste à combattre la cicadelle vec-trice en appliquant un pro-gramme de deux à trois trai-tements couvrant la période d’activité de l’insecte (un mois après les premières éclosions jusqu’à l’été).

- La lutte biologique recherches sont en cours, en particulier sur l’utilisation d’en-nemis naturels, prédateurs ou parasitoïdes.

« En Suisse, au vignoble, on dévitalise en cours de saison les ceps qui ont des symptômes de jaunisse en coupant la branche à fruit et en arrachant avant le 1er mars de l’année suivante. On arrache les parcelles où, pour la deuxième année consécutive, le nombre de plantes touchées dépasse les 20 % du total des ceps. On arrache toutes les par-celles abandonnées et on lutte obligatoirement au vecteur (à l’eau chaude). En pépinière, la lutte au vecteur est également obligatoire et tout mouvement de matériel est interdit. L’arrêté de lutte obligatoire français est la base sur laquelle a été pré-paré celui appliqué en Suisse », observe Mauro Jermini. Malgré cette lutte, la flavescence dorée est présente en Suisse depuis

2004. Même si, par secteur géographique, une tendance à la baisse est observée, la maladie reste présente. « Le système de la maladie est complexe avec beaucoup d’incertitudes. Pour mieux lutter, il faut apprendre à cohabiter avec la maladie en développant des outils pour avoir le moins d’impact possible au niveau de l’environ-nement. C’est ce qu’on nomme une ges-tion adaptative », ajoute Mauro Jermini. En conclusion, si la maladie arrivait en Alsace, il insiste. « Il faut avoir déjà conscience des problèmes que la flavescence dorée pose, et avoir des producteurs formés pour les prospections du vecteur de la maladie. Il faut également avoir des plans de prospec-tion fruits d’un consensus entre organisa-tions professionnelles et services officiels de l’Etat. Il faut avoir une stratégie de lutte partagée par tous les acteurs, surtout ceux en production biologique. Il faut également trouver une interaction avec la recherche pour mieux connaître le système de la maladie dans les conditions alsaciennes. Il faut surtout chercher à agir maintenant plutôt que de réagir quand la maladie sera installée », conclut Mauro Jermini.

JEAN-MICHEL HELL

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Les Bretts sont redoutables. Les consé-quences de leur prolifération sur les arômes des vins sont bien connues. Mais on sait en outre désormais combien elles peuvent être tenaces, même sur un matériau aussi lisse que l’inox neuf. « Ces levures ont une forte capacité d’adhésion sur l’acier inoxy-dable, indique Pascal Poupault, de l’IFV Pôle Val de Loire et spécialiste de l’hygiène. Des observations microscopiques menées avec l’Inra Agro Paris Tech ont montré que cette adhésion était plus élevée sur l’inox que sur le verre et sur le PET ».Ce phénomène a été confirmé sur cir-cuit-test en dynamique, un système de

tuyauterie qui permet de suivre l’adhésion des micro-organismes dans le temps et d’étudier l’encrassement. « Le comporte-ment bio-adhésif des souches du genre Brettanomyces dépend de la souche, signale Pascal Poupault. Ceci est notam-ment lié à l’affinité de la souche avec l’eau. Nous avons donc mis en évidence un effet matériau et un effet souche, qui lui était plus inattendu pour nous ».Cette capacité des Bretts à se fixer sur l’inox neuf, démontrée par les chercheurs, est encore plus élevée dans les chais sur des cuves inox plus ou moins usagées. « L’état d’usure a un impact sur la capacité d’adhé-sion des micro-organismes. La présence de rayures conduit à une augmentation de la surface en contact avec le moût ou le vin et accroît les risques d’adhésion des Bretts, tout en rendant le nettoyage plus difficile », explique le spécialiste.Pour limiter au maximum les risques liés aux Bretts, un nettoyage rigoureux s’impose, et ce sur tous les éléments en contact avec le vin, même les plus difficiles à désinfecter comme les tuyaux. Deux procédures ont été comparées à l’IFV : un itinéraire usuel (rinçage de la cuve inox avec un nettoyeur haute pression, application de soude et rin-çage à l’eau de la cuve, de la pompe et des tuyaux), et un itinéraire plus strict (rinçage avec un nettoyeur haute pression de la cuve inox, application de soude en circuit fermé pendant 15 minutes dans la cuve, munie d’une boule d’aspersion, la pompe et les tuyaux, rinçage, désinfection de l’ensemble

avec de l’acide peracétique et rinçage final à l’eau).Les vins issus de la cuve nettoyée de façon usuelle ont présenté après 7 mois de conservation en bouteille des teneurs en éthyl-phénols variant entre 404 et 888 µg/l. Les vins issus de la cuve nettoyée selon un protocole plus strict n’ont eux montré aucune trace de contamination.« Une hygiène stricte permet de diminuer les populations résiduelles de Brettanomyces, souligne Pascal Poupault. Il ne faut pas négliger les points difficiles à désinfecter comme les vannes, les robinets, les joints, qui doivent être démontés régulièrement et être mis à tremper dans un liquide désinfec-tant. Les joints poreux doivent être jetés, ce sont des nids à micro-organismes. »Le chercheur travaille sur l’optimisation des procédures de nettoyage-désinfection face aux Bretts. « Les cellules de ces levures, en situation de stress, généré par le SO2 ou le nettoyage, mettent en place des proces-sus de défense pour se rendre encore plus résistantes. Nos travaux vont désormais être axés sur l’incidence des itinéraires de nettoyage sur le décrochement des cellules, en étudiant les débits des nettoyeurs, les températures des rinçages et applications, les natures et les concentrations des pro-duits appliqués. »A l’heure où les vins sont moins sulfités et ont des pH plus élevés, la lutte contre les Bretts doit être sans faille. Pour Pascal Poupault, « ce n’est pas le moment de relâ-cher la pression » sur l’hygiène...

I.P.

Les Brettanomyces adhèrent particulièrement bien à l’inox, révèlent des travaux de l’IFV. Leur ténacité dépend des souches, mais cette nouvelle donnée conforte la nécessité d’un nettoyage rigoureux des cuves, vannes, joints et robinets de dégustation. L’IFV travaille sur les moyens d’éliminer au maximum les Bretts lors du nettoyage.

Bretts : difficiles à éliminer, même sur les cuves inox


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Au Domaine Pierre et Frédéric BECHT à DORLISHEIM

De royales vendanges

Tous les éléments favorables se sont conjugués pour faire de cette journée de vendanges bien particulière un événement d’une qualité rare.

« autrement » en s’appuyant sur les tradi-tions remises au goût du jour, les gastrono-mies, l’animation touristique. Elles sont en cela très proches des confréries.Une troupe de vendangeurs très particu-liersCette troupe de vendangeurs très particu-liers s’est mêlée aux vendangeurs habituels du Domaine pour récolter les grappes de riesling dorées à souhait et satisfaire aux exigences des photographes de la presse ou privés et d’une équipe de tournage d’un clip vidéo, le CIVA ayant en effet profité de ces vendanges de charme pour en tirer de belles images. D’ailleurs Jean Louis VEZIEN Directeur et Josiane FLORY coordinatrice des Reines veillaient à ce que cette ren-contre participe au rayonnement de ces vendanges 2015, millésime remarquable qui sans nul doute restera dans les annales.Laëtitia est à présent assurée d’enrichir son année de règne d’une cuvée de ce millé-sime 2015 dont elle pourra, outre le sou-venir qu’il représente, avec enthousiasme vanter les mérites et ceux du vinificateur Frédéric BECHT qui saura en tirer le meil-leur parti. Une bonne valorisation de sa fonction de Reine des Vins d’Alsace 2015.Et tradition, tradition quand tu nous tiens et pour bien assurer que les Vins d’Alsace for-ment les meilleurs accords vins-mets, pas de royales vendanges sans le traditionnel et savoureux repas du vendangeur. Merci Christa. JEAN PAUL GOULBY

Par ce mardi 29 septembre, sous un soleil radieux, dans une magnifique parcelle de Riesling du Stierkopf offrant la vue d’un paysage de toute beauté sur tout le sec-teur de Molsheim et laissant apercevoir la Cathédrale de Strasbourg, les vendanges royales organisées par Pierre, Frédéric et Christa BECHT pour honorer Laëtitia PANTZER, Reine des Vins d’Alsace 2015, se sont déroulées dans une ambiance conviviale et non dépourvue d’émotions et d’amitié. Il est vrai que Laëtitia débute sa carrière professionnelle dédiée aux Vins d’Alsace au Domaine et que le statut de l’heureuse élue permet de produire et vinifier la « Cuvée de la Reine ». Et c’est jus-tement les raisins très riches et très sains récoltés ce jour-là qui serviront à l’élabo-ration de la célèbre et noble cuvée : un Riesling Stierkopf dont la belle naissance laisse présager d’exquises bouteilles.La famille BECHT est experte en ven-danges « communicatives », et il lui est souvent arrivé d’accueillir des Ministres

ou Commissaires Européens dans ses vignes pour des vendanges « syndicales », mais cette année c’était plus la valorisation des Vins d’Alsace à travers leurs ambas-sadrices qui était d’actualité, car il y avait là aussi le Comité des Reines représentée par la Présidente Martine GUTH, Claudia RENEL, Dorothée WOLFF toutes porteuses de la bonne parole vinique. Il est vrai que le Comité des Reines s’est donné comme ambition de représenter les Vins d’Alsace

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C’est un Riesling Steinhopf qui a été retenu pour la «Cuvée de la Reine».

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Le nouveau VinsAlsace.com (version française) est désormais en ligne !

Le Conseil Interprofessionnel des Vins d’Alsace, la Chambre d’Agriculture Région Alsace et l’Institut Français de la Vigne et du Vin vont signer un accord cadre visant à renforcer leur collaboration pour l’accompagnement des viticulteurs alsaciens, le 7 août 2015, à 12 h, lors de l’inauguration de la Foire aux Vins de Colmar, sur le stand de la Chambre d’Agriculture Région Alsace {dans le parc agricole).Depuis plusieurs années, le Conseil Interprofessionnel des Vins d’Alsace, la Chambre d’Agriculture Région Alsace et l’Institut Français de la Vigne et du Vin conjuguent leurs actions, mettent en synergie leurs moyens, leurs compétences et leurs ressources afin d’acquérir des données annuelles sur l’évolution du millésime et des références tech-niques permettant aux producteurs alsaciens de gérer efficacement la conduite de la vigne et de la vinification.La mutualisation des compétences de ces trois organismes portera désormais le nom de Vinopôle ALSACE avec deux implantations géographique : le Biopôle de Colmar et l’ADAR du Vignoble à Obernai. Elle s’effectuera en partenariat avec I’EPLEFPA de Rouffach, le Centre INRA de Colmar et ALSACE-VITAE.


Les eaux-de-vie concernéesCinq eaux-de-vie d’Alsace ont obte-nu leur homologation en « Indication Géographique d’Alsace » depuis le 30 Décembre 2014 par l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO). Les pro-duits concernés sont :

•Eau-de-viedeKirschd’Alsace•Eau-de-viedeQuetschd’Alsace•Eau-de-viedeMirabelled’Alsace•Eau-de-viedeFramboised’Alsace•Whiskyd’Alsace

Période transitoire pour la mise en place de l’IG Eaux-de-Vie d’AlsaceLe Syndicat des Distillateurs et des Liquoristes d’Alsace, reconnu comme

Organisme de Défense et de Gestion (ODG) de ces Appellations, a pour mission

d’informer les professionnels qui élaborent et/ou vendent ces produits qu’une période de tran-sition d’un an est octroyée pour se mettre en conformité par rapport à ces cahiers des charges. Cette période de tran-sition a commencé à partir de la date de publication au Journal Officiel, c’est-à-dire au 14 Janvier 2015.

Alsace, signe de qualitéLes règles d’élaboration spé-cifiques à chacune de ces eaux-de-vie sont consignées dans des cahiers des charges consultables sur le site de l’INAO ou sur simple demande au Syndicat des Distillateurs et Liquoristes d’Alsace. L’Indication Géographique de ces Eaux-de-Vie d’Alsace est un label fort qui permettra de maintenir la men-tion « origine Alsace », vecteur de tradition et garant de qualité pour l’avenir de nos produits.Au-delà de ce délai (fin Janvier 2016), les professionnels non identifiés auprès du Syndicat (ODG) ne pourront plus béné-ficier de la mention « Alsace » sur l’ensemble de ces cinq eaux-de-vie.

Kirsch d’Alsace, Quetsch d’Alsace, Mirabelle d’Alsace, Framboise d’Alsace, Whisky d’Alsace : des mentions sous protection


Où se renseigner ?Pour consulter les cahiers des charges : www.inao.gouv.fr ou INSTITUT NATIONAL DE L’ORIGINE ET DE LA QUALITE, site de Colmar, 12 avenue de la Foire aux Vins, 68000 COLMAR, tél : 03 89 20 16 80contact : Gérard Meyer,[email protected]ésion et divers : Syndicat des Distillateurs et Liquoristes d’Alsace, 119 rue Principale, 67310 Balbronn. [email protected] tél : 07 83 31 24 37

Deux principes pour revendiquer ce signe de qualitéPour revendiquer la mention Alsace sur vos eaux-de-vie, il faut, d’une part, adhérer au Syndicat des Distillateurs et Liquoristes d’Alsace et, d’autre part, respec-ter les cahiers des charges établis pour ces produits.Tous les acteurs de la filière sont concernés : les distillateurs profes-sionnels, les bouilleurs de crus ambu-lants et les viticulteurs. Il est important de fédérer un maximum d’acteurs pour mettre en valeur une production tradi-tionnelle et qualitative sous la bannière Alsace. Cette démarche gagne en cohé-rence quand elle est envisagée collective-ment.

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Le Gouvernement avait porté cette sécuri-sation juridique suite aux débats parlemen-taires durant lesquels des élus de toutes sensibilités politiques avaient plébiscité la nécessaire distinction entre information et

publicité pour lutter contre l’autocensure sur le vin et les régions viticoles dans les médias. L’objectif était de lever le flou juri-dique qui avait entraîné la condamnation de plusieurs articles de presse1 requalifiés en publicité. En effet, toute évocation du vin est aujourd’hui considérée en France comme de la publicité par les juges2 et cette insécurité complique grandement le travail d’information journalistique et oeno-touristique.

« Nous souhaitons vivement que l’engage-ment de clarification fait par le Président de

Au travers de Vin & Société, les 500 000 acteurs de la vigne et du vin en France prennent acte de la décision du Conseil Constitutionnel. Ce dernier n’a pas remis en cause l’objectif de la clarification de la loi Evin portée par le Gouvernement, mais considère que ces dispositions ne sont pas directement liées au projet de loi pour la croissance et l’activité, dit projet de loi Macron.

Censure du Conseil Constitutionnel :

Vin & Société appelle le Président de la République et le Gouvernement à honorer leur engagement de clarification de la loi Evin.

la République et le Gouvernement à toutes les régions viticoles, véritables poumons économiques pour notre pays, soit tenu. Nous restons mobilisés et confiants pour la suite. L’oenotourisme est un axe majeur de développement de notre activité et les jour-nalistes doivent pouvoir informer sur notre produit et nos régions sans craindre une assimilation de leur travail à de la publicité. Le respect de cet engagement politique est un choix de raison et d’efficacité » conclut Joël Forgeau, Président de Vin & Société.

CONTACT VIN & SOCIÉTÉ

01 55 35 08 [email protected]

WWW.VINETSOCIETE.FR

1 *Condamnation de Paris Match (mars 2013), Le Parisien (décembre 2007), Les Echos (juin 2007). En savoir plus : www.vinetsociete.fr/revenezmonsieurevin

2 Décision de la Cour de Cassation – Arrêt du 3 novembre 2004 : « tout acte en faveur d’un organisme, d’un service, d’une activité, d’un produit ou d’un article ayant pour effet, quelle qu’en soit la fina-lité, de rappeler une boisson alcoolique »

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L’Univers du Goût en Alsace a fait sa rentrée !

Comme des milliers d’élèves et d’enseignants, l’Univers du Goût en Alsace a repris le chemin de l’école, début septembre, avec de beaux projets dans son cartable.

et membre de son Conseil d’Administra-tion depuis fin 2014, s’investit dans sa vie associative en participant aux Conseils d’Administration, Assemblée Générale et groupes de travail et se veut force de pro-position dans le développement de cette association nationale, fédératrice des pro-fessionnels référents en éducation au goût.Donc, emploi du temps bien rempli, qui devrait permettre de mener des projets col-laboratifs utiles au rayonnement de l’Uni-vers du Goût en Alsace.

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Au niveau régional,•réalisation de la formation «classes du

goût » inscrite au plan départemental de

formation des enseignants du Haut-Rhin.•participation au forum des partenaires

éducatifs et culturels du Centre Alsace pour rencontrer les maîtres des circons-criptions de Sélestat, Erstein, Obernai, Colmar, Andolsheim et Ingersheim et envisager le développement de projets autour du goût.

•développement d’actions avec l’asso-ciation EPICES (Espace de Projets d’In-sertion Cuisine Et Santé) de Mulhouse dans le cadre du projet « le Goût des autres, altérité des Goûts » Des projets inter-degré (Classes SEGPA et Maternelles) et pour certains en lien avec les parents, pour lesquels l’Univers du Goût en Alsace, qui a signé une conven-tion de partenariat avec Epices, viendra en appui pour l’éducation au Goût.

Des interventions sur Colmar (collège Molière/écoles maternelles Pfister, Anne Franck et Pâquerettes) et Mulhouse (Passerelle Victor Hugo Bourtzwiller) sont d’ores et déjà planifiées.•les formations «Plaisir à la Cantine»

seront reconduites en Alsace et Lorraine en 2016.

Au niveau national, l’Univers du Goût en Alsace, adhérente de l’ANEGJ (Association Nationale d’Education au Goût des Jeunes)


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À la Foire aux Vins de Colmar

Les confréries viniques ambassadrices des vins d’Alsace

C’est bien connu, la Foire aux Vins de Colmar est une alchimie entre les concerts, les expositions et les Vins d’Alsace. Chaque partie apporte sa contribution au succès populaire indéniable que représente cette manifestation qui draine bon an mal an un public de plus de 280 000 visiteurs.

C’est donc l’intronisation de la Reine des Vins 2015, Laëtitia Pantzer, et de ses Dauphines, Joséphine Spannagel et Alix Roeckel qui ouvrait le ban. Grand moment chargé d’émotion pour les sortantes Marine Sohler, Gladys Wintermantel, Sandra Herzog, interventions courageuses et recherche des meilleurs mots pour les entrantes, ceci devant une haie d’honneur formée par les Confréries Viniques qui déjà se signalent comme la « garde rapprochée » des Reines et ouvrent ainsi une année ou ensemble ils vont animer le vignoble.L’apport du vin à la Foire par les Confréries est toujours un moment symbolique, mais très fort. Il signifie que la Foire ne vit qu’à travers les viticulteurs qui lui apportent leur vin pour la sustenter. Grand moment également, la dégustation par le Président du Groupe Crédit Mutuel Michel Lucas, la nouvelle Reine des Vins d’Alsace et ses Dauphines, du premier vin de la Foire, avec l’obligation de dire s’il est digne de rentrer dans la Foire aux Vins 2015. Cette année, la personnalité à l’honneur, Michel Lucas, était particulièrement en verve pour commenter le muscat 2013, très croquant, qu’il a apprécié. Un petit peu espiègle, il a cité un adage comparant les discours les plus longs et les descentes de cave les plus rapides, qu’il préfère bien sûr. Normal, il est lui-même aussi viticulteur en tant que Président d’un GFA viticole en Bourgogne. Après tout cela, le coupé du ruban fut une simple formalité.

Carton plein pour les Aperos-VinoCela tient-il de la formule, magique, de cette présentation ludique de tous les cépages d’Alsace. Mélange harmonieux entre musique, l’excellent orchestre Alsa-band, une Confrérie, la Reine des Vins et ses Dauphines, un cépage par soir, une animation rondement menée par Yves Boog et coordonnée par Jean-Paul Goulby, des projections vidéo permanentes et le tout recueille un succès sans cesse gran-dissant. Entre 200 et 300 personnes par soirée selon le jour, ainsi plusieurs milliers de visiteurs ont pu découvrir les Confréries Viniques d’Alsace en action, un cépage, la dégustation, les terroirs, les gastronomies

Cette année malgré un soleil de plomb, la journée et des soirées frôlant encore les 30°, le niveau de fréquentation a été tenu ce qui en soit représente presque un exploit. Et le tout sans incident majeur en dehors d’une évacuation des lieux précoce et maîtrisée suite à un mini-ouragan.Le Parc Expo de Colmar, est présidé par Christiane Roth et le Commissariat de la Foire dirigé par Christophe Crupi, qui travaillent sans cesse pour assurer ce bel équilibre et pour nous, réserver la juste place aux Vins d’Alsace. Beaucoup d’efforts ont été réalisés par les exposants

« vins » et l’arrivée de la Maison Louis Hauller de Dambach-la-Ville, le stand collectif du CIVA, qui regroupe les diffé-rentes familles professionnelles, la feuille de vigne située à un endroit stratégique dans la halle aux vins et la mise en place de plusieurs animations sur le thème des Vins d’Alsace. Une nouveauté cette année avec la création de deux séances « After-wine », dégustation commentée de 10 vins avec explication des différences de terroirs alsaciens, dans le contexte de l’avènement des premiers crus. C’est Romain Iltis, meilleur sommelier de France, meilleur ouvrier de France et Caroline Furstoss, meilleure sommelière de l’année qui ont animé ces dégustations et fait le plein d’amateurs.

Une touche vinique et conviviale lors de la cérémonie d’inaugurationLa cérémonie d’inauguration de la Foire est toujours ponctuée d’une série de discours incontournables et aussi souvent atten-dus. Après ces temps d’écoute studieuse, il est bien agréable pour les participants d’aborder la partie festive de l’événement. D’ailleurs le protocole a été revu pour orga-niser en deux phases distinctes la cérémo-nie : les discours et le convivial.

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qui l’accompagnent et les attraits touris-tiques du vignoble. Chacune d’elle se pré-sente avec ses particularités et le public apprécie.

Un Apéro Vino est réservé à l’Associa-tion des Sommeliers d’Alsace qui œuvre également dans le choix des vins pour la Feuille de vigne et les restaurants. Soirée très suivie que celle des Sommeliers. Le Président Serge Dubs, meilleur somme-lier du monde 1989, à la personnalité très simple, abordable, d’une compétence hors du commun est adulé par le public. Avec lui son fidèle Vice-Président Jean-Marie Dirwimmer, qui connaît les vins d’Alsace et les producteurs comme une encyclopédie.Le Comité des Reines des Vins d’Alsace est également de la partie pour un Apéro-Vino, de classe celui-là. Associées cette année à la Confrérie des Rieslinger, les anciennes Reines ont prouvé qu’elles n’ont rien perdu depuis leur mandat. Présidé à présent par Martine Guth, le Comité se veut être utile au vignoble et réfléchi aux actions possibles. La participation du Comité des Reines aux Apéros-Vino, au ras-semblement des Confréries de Strasbourg démontrent que les chemins sont paral-lèles sur bien des points.

Découvrir de vieux millésimes et des accords vins fromageLa Confrérie St Etienne d’Alsace demande 12 bouteilles de chaque vin accepté au Sigille pour abonder son œnothèque. Cette collec-tion constitue sans nul doute la mémoire des vins d’Alsace puisqu’elle contient quelque 60 000 bouteilles depuis 1947, dont le vieil-

lissement est perpétuellement surveillé par les Conseillers. Souhaitant faire bénéficier ces richesses à des amateurs avertis et his-toire de tordre le cou aux a priori tels que le « vin blanc ne vieillit pas bien » la Confrérie organisait deux dégustations de vieux mil-lésimes, les samedis après-midi, à la Foire aux Vins. Bien suivie par un public parfois étranger, des Coréens, des Russes, qui s’est montré très surpris de déguster par exemple un Gewurztraminer 1967. S’attardant sur la couleur, les arômes, le goût, les accords vins-mets possibles, Jean Marc Bentzinger, Jean-Paul Goulby, Jérôme Buecher, Pascal Schiele, Frédéric Becht, Eric Fargeas, assu-rant tous une fonction à la Confrérie, ont analysé, disséqué, confronté avec les par-ticipants les différents vins soumis à leur sagacité. Un point sur lequel tout le monde est tombé d’accord : pour bien vieillir, un vin doit au départ être bien équilibré, acidité-sucrosité-alcool. Moyennant quoi tout est possible, 20, 30, 40 ans… et un bon vin est celui qui vous procure des émotions.Le même exercice était organisé le dimanche autour de Jacquy Quesnot, en y ajoutant le plaisir, mais aussi la difficulté du plateau de fromages travaillé par le célèbre fromager de Colmar. Des accords inimaginables pour un public non initié. Cela valait la peine de faire le déplacement.Au cours de cette édition 2015 de la Foire aux Vins, les confréries viniques d’Alsace ont donc été très actives, pour le rayonnement des Vins d’Alsace.

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Les Confréries viniques à la Cathédrale de Strasbourg

La grand-messe des vins d’Alsace

Par un beau dimanche de juillet, les Confréries viniques d’Alsace ont rayonné à Strasbourg, de la Place Broglie à la place Kléber, avant de se rendre à la Cathédrale pour une messe solennelle qui leur était dédiée.

rappelle que « leur tradition est intimement liée aux fêtes religieuses… Certaines puisent au moyen âge des traditions actualisées au goût du jour pour rendre hommage aux vins d’Alsace et aux gastronomies qui les accom-pagnent. Elles accueillent et rencontrent des amateurs avertis ou intéressés. C’est ainsi qu’elles célèbrent l’ardeur et la subtilité du travail du Vigneron, au souci de beauté, qui l’amène à produire et élever de grands vins d’Alsace, lien entre la terre et le travail des hommes. Ces créations sont de véritables œuvres d’art ».Faisant également allusion au millénaire de ses fondations, Jean-Paul Goulby relevait « que la Cathédrale, du haut de ses 142 mètres, rayonne sur les vignes d’Alsace et pas seulement de Strasbourg, mais jusqu’à la région colmarienne et est indissociable de ce vignoble qui recèle des trésors de cha-pelles, baptistères, églises à l’architecture remarquable, entourés de lieux évocateurs et de grands crus. Pour le plus grand bon-heur des Alsaciens et des visiteurs »Au cours de la messe, Michel Wackenheim a célébré le baptême d’Amalia, une petite Franco- Luxembourgeoise qui sera surprise, lorsqu’elle grandira, d’apprendre qu’elle a été baptisée en un jour aussi particulier et aux confins d’une symbolique très forte : d’un côté mille ans d’histoire et de l’autre… l’avenir et la construction de nouvelles Cathédrales.À la sortie de la grand–messe, les représen-tants des Confréries posent un instant devant le portail principal de la Cathédrale. C’est l’ef-fervescence. On se bouscule presque pour

parvis et à l’intérieur de la Cathédrale, ils ont montré, si besoin était, que la manifes-tation participait également à l’animation strasbourgeoise. La Reine des vins d’Alsace 2014, Marine Sohler et pour la première fois le Comité des Reines, qui était représenté par trois anciennes élues, ont apporté une touche de classe au rassemblement.Accueilli par l’Archiprêtre de la Cathédrale, homme simple et affable, Michel Wackenheim, a exceptionnellement ouvert le grand portail de cet édifice d’une beau-té extraordinaire et invité chacune des Confréries à s’avancer au son de l’orgue en partageant une émotion extrême pour se rendre vers le « chœur », qu’il a une nouvelle fois très aimablement proposé pour cet événement qui allie « spiritualité et convivia-lité ». Dès l’entrée, dans une allocution de bienvenue, Xavier Muller, Grand Maître de l’Ordre Œnophile de Marlenheim, relevait le caractère exceptionnel du millénaire des fondations de la Cathédrale.Au moment de l’eucharistie, les Confrères de St Urbain accompagnés des Grands Maîtres des différentes Confréries ont offert le vin et le pain à l’Archiprêtre. L’occasion pour Michel Wackenheim, de saluer « la grande famille du vin du Haut-Rhin et du Bas-Rhin » et de rendre hommage à « ceux qui veillent sur la vigne qu’ils ont plantée ». Un message qui a touché les intéressés, pré-occupés par les effets de la canicule sur le vignoble.Pour expliquer la signification de la présence des Confréries Viniques à la Cathédrale Jean-Paul Goulby, coordinateur,

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Le long du parcours, les nombreux tou-ristes ont applaudi ce cortège constitué des Confrères dont les tenues témoignent de la diversité des terroirs de Cleebourg à Ammerschwihr. Tout aussi présents sur le



prendre en photo les stars du jour. Également très applaudie, la Reine des vins d’Alsace, Marine Sohler, qui s’est prêtée au rite de boire au loyala, opération délicate inscrite au protocole des Rieslinger de Scherwiller.Avec cette fois l’orchestre folklorique, les Winnwages de Marlenheim en tête, les Confréries et le Comité des Reines s’en sont retournés en cortège Place Broglie. Ceci toujours pour le plaisir des yeux des tou-ristes et des Strasbourgeois, qui ont pu être sensibilisés par une campagne d’affichage à Strasbourg mise en place par l’Office du Tourisme, la Ville de Strasbourg et le CIVA.Après la nourriture spirituelle, la nourriture des corps. Ce ne sont pas moins de 136 convives qui se sont retrouvés au Mess des Officiers pour des agapes quasi rituelles préparées par le talentueux chef Richard Guyomard selon le principe « dix mets, dix vins, c’est divin ». Du grand art gastrono-mique. Ce merveilleux repas a été orches-tré, testé, accordé par Gérard Gouello, le Grand Maître de la Confrérie du Haut Koenigsbourg faisant fonction d’échanson. Les accords vins-mets, chaque Confrérie (10) ayant la responsabilité d’un vin de son ressort, ont été magiques et Gérard Gouello nous a en outre prouvé sa dextérité en sabrant le Crémant.Les Confréries Viniques d’Alsace ont fait, ce dimanche de juillet à Strasbourg, une belle démonstration de leur efficacité dans la pro-motion et pour l’image des vins d’Alsace. Elles ont en plus rendu un bel hommage aux traditions et à la diversité des terroirs d’Alsace. JPG

Les Confréries Viniques d’Alsace- La Confrérie des Quatre Bans : Cleebourg- L’Ordre Œnophile de Marlenheim- La Confrérie de la Corne d’Ottrott- La Confrérie des Bienheureux du Frankstein : Dambach-la-Ville

- La Confrérie du Haut Koenigsbourg- La Confrérie des Rieslinger : Scherwiller- La Confrérie ST Etienne d’Alsace- La Confrérie des Amis d’Ammerschwihr et du Kaefferkopf

- La Confrérie ST Urbain : Kintzheim

- La Confrérie du Haut KoenigsbourgLa Confrérie des Rieslinger : Scherwiller

� L E S V I N S D ’ A L S A C E / S e p t e m b r e 2 0 1 5 / N ° 9L E S V I N S D ’ A L S A C E / S e p t e m b r e 2 0 1 5 / N ° 9 �L E S V I N S D ’ A L S A C E / S e p t e m b r e 2 0 1 5 / N ° 9 �


Déclaration de récolte 2015Optez pour la déclaration de récolte électronique sur le site du CIVA www.vinsalsace.pro

Le portail sera accessible à partir du 19 octobre 2015Vous vous connectez avec votre identi-fiant (n°CVI) et votre mot de passe.

ATTENTION : si vous êtes adhérent à une cave coopérative ou vendeur de rai-sins, rapprochez-vous de votre Cave ou de votre acheteur.

Contacts au CIVA :Pour toute question relative à la déclara-tion de récolte :- Dominique Wolff ou [email protected]

En cas de perte de vos codes de connexion :- Vincent Bullière ou [email protected] Mireille Egensperger ou [email protected]

DOMINIQUE WOLFF SERVICE ÉCONOMIQUE/INFORMATIQUE DU CIVA

Quels avantages ?- Si vous optez pour la déclaration élec-tronique, vous ne déposez plus de déclaration papier en mairie

- Les Douanes vous accordent un délai supplémentaire : 10 décembre (au lieu du 25 novembre)

- Un maximum de calculs automatiques (moins de risques d’erreurs)

- Vous renseignez en quelques clics la répartition de votre récolte et l’identité de vos acheteurs

- Vous pouvez saisir, par cépage, les volumes d’usages industriels soutirés et ainsi le cas échéant, faire apparaître votre volume de vin clair. Cependant, si vous le souhaitez, il est toujours possible de les saisir globalement par appellation

- Pour vous faciliter l’inscription sur la DRM, vous trouverez une annexe spé-cifique reprenant les données de votre récolte sur place, conformément aux colonnes de la DRM

- Vous pouvez à tout moment inter-rompre votre saisie et la reprendre ulté-rieurement sans perte de données

- Une aide en ligne vous est proposée tout au long de la saisie

- Vous pouvez également consulter vos déclarations des années précédentes

� C I V A I N F O S� 21

Vendanges 2015 en Alsace :

Un millésime très précoce et prometteur, mais de petits volumes

En cette mi-septembre, les vendanges battent leur plein et les professionnels sont plus qu’enthousiastes au vu de la qualité des raisins qu’ils récoltent, même si les volumes s’annoncent un peu faibles.

septembre pour tous les lieux-dits et tous les cépages (sauf exceptions demandées par certaines Gestions Locales).

•Pour les mentions Vendanges Tardiveset Sélection de Grains Nobles, le 21 sep-tembre.

Les conditions climatiques de début de vendanges sont idéales. L’état sanitaire des raisins est absolument parfait. De plus, les journées ensoleillées et les nuits plus froides contribuent à préserver la fraîcheur, car le sujet de cette année est bien la ques-tion de la tenue et de la gestion de l’acidité. Cette année consacrera les talents d’équili-bristes avérés : il faudra être très précis dans la gestion des équilibres alcool/sucres rési-duels/acides.Pour ce qui concerne le Crémant d’Al-sace, l’évolution très rapide des maturités fin Août (+2 degrés en une semaine !) a conduit plusieurs entreprises à solliciter des dérogations afin de débuter les vendanges plus tôt. Certaines parcelles destinées ini-tialement à cette AOC ont finalement été récoltées en AOC Alsace. Néanmoins, les premiers vins de base Crémant ont mainte-nant terminé de fermenter. Ils sont très nets et très élégants.Petit tour d’horizon des différents cépages : les Sylvaner s’expriment de manière superbe sur des notes de pamplemousse. Les Muscats Ottonel et d’Alsace sont bien typés : croquants et très aromatiques. Les Pinots Blancs et Auxerrois présentent beau-coup de gras et d’onctuosité. Les Pinots Noirs sont magnifiques avec des couleurs très profondes et des tanins soyeux, assu-rément la grande réussite de ce millésime ! Autre motif de satisfaction, les Pinots Gris : outre un excellent potentiel aroma-tique, leurs équilibres sont parfaits. Les Gewurztraminer sont fruités et élégants de fraîcheur. Les premiers jus des Riesling sont nets, frais et citronnés avec de superbes équilibres selon les secteurs.Compte-tenu des conditions climatiques et de l’état sanitaire actuel, bon nombre d’entreprises envisagent l’élaboration de Vendanges Tardives et Sélection de Grains Nobles.Le volume prévisible de récolte 2015, toutes AOC confondues, devrait se situer autour d’un million d’hectolitres, soit une petite récolte pour la troisième année consécutive.

Oubliés les soucis rencontrés à la même période en 2014. Les drosophiles suzu-kii, les conditions climatiques difficiles ne sont plus que de mauvais souvenirs. Cette année, toutes les conditions sont réunies pour que 2015 soit un très grand millésime !L’hiver n’a pas été particulièrement rude, et au début du printemps, nous avons béné-ficié de précipitations supérieures à celles de l’an dernier. La première partie du cycle végétatif a été très proche de celle de l’an-née passée. La douceur d’après Pâques a donné un coup de fouet à la végétation. Le débourrement est intervenu mi-avril (dans la moyenne des trente dernières années), et la floraison début juin, dans des condi-tions climatiques plus favorables qu’en 2014. Les chaleurs de juin et juillet ont favo-risé la croissance de la vigne. Mais rapide-ment une période de sécheresse s’est ins-tallée, plus ou moins marquée selon les ter-roirs et les secteurs géographiques, entraî-

nant çà et là des ralentissements, voire des blocages du cycle végétatif. Dès lors, le potentiel de rendement, déjà plus faible que la moyenne, a été impacté dans les terroirs les plus sensibles. Les fortes tempé-ratures (plus de 40° début juillet !) ont été accompagnées d’épisodes orageux avec parfois de la grêle, notamment dans le sec-teur de Dambach-la-Ville. Heureusement, les pluies de mi-août sont venues à point nommé. La réaction de la vigne a été spec-taculaire avec une reprise de la croissance et une accélération de la maturation des raisins. Fin août, les vignes présentaient un état sanitaire parfait.Les acidités sont plus faibles que les années précédentes. L’acide malique ayant été dégradé par les fortes chaleurs, les concen-trations en acide tartrique sont particu-lièrement élevées. Fort heureusement, la situation n’est pas comparable à celle du millésime 2003, la chaleur n’ayant pas eu d’effets négatifs sur la composition aroma-tique des raisins.Fixées comme chaque année à la lumière des contrôles de maturité, les dates de vendanges 2015 ont été les suivantes, confirmant ainsi la grande précocité de ce millésime :

•Pour l’AOCCrémantd’Alsace, le2sep-tembre.

•Pourl’AOCAlsace,le7septembrepourtous les cépages.

•Pour lesAOCAlsaceGrandsCrus, le7


Cré

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22 � C I V A I N F O S�


Agenda du Civa Septembre/Octobre/Novembre 2015

10-13/09 /2015 Salon Consomateurs "MITT KÖK" en Suède - Göteborg

13-16/09/2015 Accueil Sommeliers norvégiens - Alsace

17/09/15 COTEC oenotourisme - Alsace

17 au 19/09/2015 Accueil Journaliste US - Alsace

19/09/15 Chapître Confrérie Saint-Etienne - Kientzheim

20/09/15 Accueil Journaliste australien - Alsace

21-23/09/2015 Gastvrij Rotterdam http://www.gastvrij-rotterdam.nl/ - Rotterdam

28/09/15 Journée professionnelle des vins d'Alsace en Italie - Milan

29/09 au 2/10 Accueil d'une journaliste belge - Magazine Tendances - Alsace

30/09 - 02/10/2015 Conférences / Dîner de Presse - Russie

01 au 10/10/2015 Journées d'Octobre - Mulhouse

02/10/15 Déjeuner de presse - Paris

6 au 10/10/2015 Conférences Vins d'Alsace au Japon avec Inter-Rhône - Tokyo/Osaka

06/10/15 Cluster Oenotourisme Atout France - Paris

08/10/15 Réunion Directeurs CNIV et V&S - Paris

08/10/15 Conférence Ecole Polytechnique - Paris

13-14 octobre 2015 Voyage de presse France - Alsace

14-oct-15 Soirée VinBefore Paris (3/3) - Paris

14/10/15 Conseil d'Orientation V&S - Paris

15/10/15 Conseil Exécutif CNIV - Paris

16/10/15 Vino Bravo - Reims

16-18/10/2015 Accueil presse néerlandaise - alsace

19/10/15 Réunion Concours des Vins d'Alsace à Colmar - MVA

22-23/10/2015 Réunion DGDDI - Colmar

23 au 26/10/2015 Megavino - Bruxelles

23/10/15 Conseil de Direction CIVA - MVA


24/10/15 Opération caritatif « 12 de Cœur » - France

01-03/11/2015 Mini-expo / Conférences - Chine

05-08/11/2015 Meilleur Sommelier d'Asie / Conférences - Hong Kong

02/11/15 Journée professionnelle Alsace Grands Crus Kientzheim - Kientzheim

07/11/15 Championnat de France de la RVF - MVA

5-8/11/2015 Salon Consomateurs "MITT KÖK" en Suède - Stockholm

09-14/11/2015 Manifestations en partenariat avec CEJA - Japon

13/11/15 Conseil de Direction CIVA avec présence du Directeur CNIV - MVA

16/11/15 Journée professionnelle Alsace Grands Crus Paris - Paris

20/11/15 Conseil de Direction CIVA - MVA


25/11/15 AG Vin & Société - Paris

26/11/15 AG CNIV - Paris

� E N B R E F�

L’autorisation d’acidification des vins d’Alsace a été obtenue

le 24 septembre par la DIRECCTELa DIRECCTE informe que l’autorisation à titre exceptionnel des vins de AOC « Alsace » et « Crémant d’Alsace » est accordée pour la récolte 2015, sous réserve de validation par le prochain Comité National de l’INAO, qui aura lieu en novembre. Cette validation est probable du fait de l’avis favorable de la DIRECCTE et des services de l’INAO.Cette autorisation exclut les mentions « Vendanges tardives » et « Sélection de Grains Nobles » et les AOC « Alsace Grand Cru ».Nous vous rappelons l’obligation de :- faire une déclaration préalable d’intention d’acidification pour les

AOC « Alsace » et « Crémant d’Alsace » de la récolte 2015 au plus tard 48 heures après la 1ère opération soit directement sur le site PRODOUANE soit par courrier ou par mail à la DIRECCTE [email protected]

- tenir un registre d’acidification (entrées, sorties, utilisations) comme pour la chaptalisation.

Merci de transmettre ce message à l’ensemble de vos adhérents et à toute personne pouvant être concernée.

� C I V A I N F O S� 23

� L E S V I N S D ’ A L S A C E / S e p t e m b r e 2 0 1 5 / N ° 9 �� L E S V I N S D ’ A L S A C E / S e p t e m b r e 2 0 1 5 / N ° 9 �

24 � C I V A I N F O S�

Mercuriale des vins d’AlsacePériode du : 01/07/2015 au 31/07/2015Arrêté provisoire au : 10/08/15Nombre de contrats enregistrés au CIVA : 90

Cépages

Nombre de lots

Volume vendu en HL

Prix moyen €/L

SYLVANER/CH 13 1 058,32 1,78

EDELZWICKER 14 620,71 1,61

PINOT BLANC 14 981,70 2,23

RIESLING 31 2 364,50 2,39

PINOT GRIS 29 3 157,64 3,20

MUSCAT 8 388,21 2,22

GEWURZTRAMINER 25 2 027,89 3,90

PINOT NOIR 18 1 156,14 3,05

TOTAL 152 11 755,11

Vins de base Crémant d’Alsace : période du 01/07/2015 au 31/07/2015 : Nombre de lots insuffisant pour publication

Mercuriale des vins d’AlsacePériode du : 01/08/2015 au 31/08/2015Arrêté provisoire au : 07/09/15Nombre de contrats enregistrés au CIVA : 68

Cépages

Nombre de lots

Volume vendu en HL

Prix moyen €/L

SYLVANER/CH 10 225,59 1,86

EDELZWICKER 6 198,67 1,94

PINOT BLANC 12 847,20 2,25

RIESLING 30 1 709,64 2,44

PINOT GRIS 15 687,59 3,10

MUSCAT 6 143,50 2,14

GEWURZTRAMINER 25 996,42 3,99

PINOT NOIR 15 302,21 3,11

TOTAL 119 5 110,82

Vins de base Crémant d’Alsace : période du 01/08/2015 au 31/08/2015 : Nombre de lots insuffisant pour publication

Cumul permanent provisoire des contrats de vente de vins d’AlsaceTransactions en vrac entre Opérateurs du vignoble Alsace AOC (hors Grands crus et hors vins de base Crémant d’Alsace)

Campagne 2013/2014 : du 01/12/2013 au 31/08/2014Campagne 2014/2015 : du 01/12/2014 au 31/08/2015 Arrêté provisoire au : 07/09/2015

Cépages

2013/2014 2014/2015 VARIATION

Vol. venduHL

Prix moyen€/L

Vol.venduHL

Prix moyen€/L

Volume Prix moyen%HL %

SYLVANER/CH 22 977,79 1,56 20 496,26 1,69 - 2 481,53 - 11 + 8

EDELZWICKER 9 356,40 1,55 8 108,05 1,70 - 1 248,35 - 13 + 10

PINOT BLANC 24 659,88 1,81 21 289,95 2,03 - 3 369,93 - 14 + 12

RIESLING 45 826,48 1,97 37 353,30 2,27 - 8 473,18 - 18 + 15

PINOT GRIS 22 288,07 2,70 24 238,57 3,04 1 950,50 + 9 + 13

MUSCAT 1 995,55 2,19 3 254,86 2,17 1 259,31 + 63 - 1

GEWURZTRAMINER 24 613,67 3,33 26 553,63 3,88 1 939,96 + 8 + 17

PINOT NOIR 9 760,52 2,97 11 243,86 3,12 1 483,34 + 15 + 5

Volume total 161 478,36 152 538,48 - 8 939,88 - 6

Nombre contrats 1 248 1 244 - 4

Nombre de lots 2 361 2 434 73 + 3

Nota : Total définitif en fin de campagne 2013/2014 : Volume : 176 320,91 hl Nombre de contrats : 1 417

� P E T I T E S A N N O N C E S�

� E N B R E F�

Règlements en espèces

limités à 1 000 €

Depuis le 1er septembre, les règlements es espèces sont limités à 1 000 € contre 3 000 € auparavant. Cette règle vaut pour les résidents en France. Les clients étrangers n’y sont pas soumis. Les paiements en monnaie électronique sont également plafonnés à 1 000 €.

crédit photo m.f. · 2016-12-09 · crédit photo m.f. etiquetage des calories : l’europe durcit...

Documents