Faim de loupd’après Le Petit Chaperon rouge des frères GrimmConception : Laurie Cannac, mise en scène : Ilka Schönbein

LIVRET PÉDAGOGIQUEPar Carole Guidicelli,

docteur en études théâtrales, directrice de la collection « Classe théâtre »

■ INTRODUCTION � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 3

■ DES CLÉS POUR L’ANALYSE DE LA REPRÉSENTATION : un spectacle initiatique mêlant le rire et la peur

Le dispositif scénique du spectacle � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 7

Analyse de la première séquence du spectacle � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 8

Un processus : la métamorphose � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 10

■ DE LA SCÈNE AU TEXTE : théâtre-récit, théâtre des voix

La structure du conte � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 13

La structure du spectacle � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 13

Un système énonciatif et figuratif complexe mais très lisible � � � � � � � � � � � � � � 15

■ LE POINT DE VUE DU RÉALISATEUR � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 17

■ POUR ALLER PLUS LOIN � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 19

■ FICHES ÉLÈVE

FICHE 1 Entrons dans le spectacle ! 6e � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � I

FICHE 2 Avez-vous le sens de l’observation ? 6e � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � III

FICHE 3 Le point de vue du spectateur 6e � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � V

FICHE 4 La petite fabrique de monstres de Laurie Cannac et Ilka Schönbein 6e � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � VI

CORRIGÉS DES FICHES � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � VIII

S O M M A I R E

Faim de loup Conception : Laurie Cannac, mise en scène : Ilka Schönbein

LIVRET PÉDAGOGIQUE

Création graphique : Christophe Bonneterre et Aude Gertou – Mise en page : Aude Gertou – Directrice de collection : Carole Guidicelli. Sauf mention contraire, les photographies du présent livret sont extraites de la captation du spectacle Faim de loup dans la mise en scène d’Ilka Schönbein. Crédits photographiques : Couverture, pages 2, 13 et III : © Serge Lucas. © Nathan – 2014.

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F aim de loup est un spectacle conçu principale-ment à partir de la version du Petit Chaperon rouge écrite par les frères Grimm. La collection

« Classe théâtre » entend par ce choix faire une place au conte en soulignant le fait qu’avant de se fixer en un texte littéraire, le conte est une pratique artistique orale qui se déroule devant un public rassemblé pour l’occasion autour d’un conteur. En cela, il relève bien du spectacle vivant.

Pour autant, les contes sélectionnés dans cette col-lection ne sont pas de simples récits théâtralisés ou dramatisés par des conteurs. Ce sont au contraire des spectacles à part entière combinant tous les éléments du théâtre (décor, lumière, musique, jeu d’acteur…) et conçus par des artistes de renom

issus de différents champs des arts du spectacle : dramaturges, marionnettistes, metteurs en scène, chorégraphes, artistes de cirque, etc.

Ainsi le spectacle Faim de loup, conçu et interprété par Laurie Cannac, clown, marionnettiste et actrice, et mis en scène par Ilka Schönbein, elle aussi marionnet-tiste, constitue-t-il une véritable réécriture scénique du Petit Chaperon rouge. Le choix de ce « solo pour une comédienne et tout un univers de marionnettes » est aussi l’occasion de souligner la parenté natu-relle entre l’art du conte et celui de la marionnette : dans les deux cas, nul ne s’étonne que les animaux se mettent à parler ou que les objets prennent vie, et les pouvoirs des marionnettistes n’ont rien à envier à ceux des fées, des sorcières et des magiciens.

Au collège, c’est naturellement en classe de 6e que l’étude de Faim de loup est pertinente, à la fois comme analyse de conte et comme initiation au théâtre. Le spectacle permet ainsi, à travers un dis-positif scénographique et technique simple, d’appré-hender plusieurs types de jeu avec et sans marion-nettes (clown, acteur marionnettiste jouant à vue ou non, corps, corps-castelet1, acteur conteur, voix off). Il offre l’occasion de réfléchir, à partir d’exemples immédiatement repérables, à la variété des moyens de représenter sur scène des personnages, des lieux et des situations souvent invraisemblables.

De plus, Faim de loup fait avancer le récit par une série de métamorphoses du corps de l’actrice mani-pulatrice grâce aux marionnettes, masques et objets qui font naître de puissantes images scéniques, tantôt inquiétantes, tantôt comiques voire grotesques. On verra là des occasions de proposer aux élèves de travailler sur l’analyse de l’image (essentiellement dans sa valeur narrative) comme le préconise le pro-gramme, en lien avec l’histoire des arts (en particu-lier « la représentation du texte théâtral »), mais aussi en relation avec des œuvres artistiques ou architec-turales (notamment les grotesques de l’Antiquité ou de la Renaissance, la représentation des monstres dans la mythologie, la peinture et l’architecture).

Au lycée, la captation de Faim de loup ne pourra deve-nir un objet d’analyse pertinent qu’à la condition que le conte soit débarrassé de sa dimension enfantine pour être replacé dans un corpus plus large et une problé-matique qui fasse porter l’attention sur les procédés de composition de la narration et les processus de créa-tion de l’œuvre. L’objet d’étude qui s’y prête le mieux est celui des « réécritures », spécifique à la classe de 1re littéraire2. Faim de loup pourrait ainsi donner lieu à une analyse comparée de différentes réécritures scé-niques contemporaines du Petit Chaperon rouge, par exemple celle de Joël Pommerat3, puisque les deux spectacles ont pour point commun d’être le fruit d’une « écriture de plateau », c’est-à-dire de résulter d’un

Le loup déguisé en grand-mère [00:35:41].

■ INTRODUCTION

1 Le corps-castelet est une technique de manipulation contemporaine où le corps du marionnettiste devient la scénographie de la marionnette qu’il manipule. 2 BO spécial no 9 du 30 septembre 2010. 3 Joël Pommerat, Le Petit Chaperon rouge, coll. « Actes Sud Papiers / Heyoka jeunesse », Arles, 2005.

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processus de création au cours duquel le texte, le jeu d’acteur, le rapport aux objets, à la lumière et à l’espace s’écrivent conjointement au cours des répétitions.

Nous espérons enfin que ce livret permettra à toute personne désireuse de mieux connaître et com-prendre la marionnette contemporaine, son réper-toire, ses techniques et son esthétique d’y trouver les éclairages qu’elle attend.

L’œuvre et son contexte

Les frères Jacob Grimm (1785-1863) et Wilhelm Grimm (1786-1859) sont deux philologues alle-mands dont les noms sont si intimement associés dans leurs vies et leurs œuvres qu’il est difficile de les distinguer. Collecteurs de contes et légendes populaires d’Allemagne (leurs Contes de l’enfance et du foyer, publiés à partir de 1812, complétés, sans cesse réédités et traduits depuis), ils ont aussi tra-duit en allemand d’anciennes légendes et épopées danoises. Leur travail incomparable de recherche et de publication de textes fondateurs de la culture ger-manique leur a assuré à la fois une reconnaissance académique et une grande popularité.

Éminents linguistes, ils cosignent un Dictionnaire allemand (1854-1878) que Jacob (déjà auteur d’une Grammaire allemande, 1819-1840 et d’une Histoire de la langue allemande, 1848-1853) terminera seul juste avant de suivre son frère dans la tombe.

Leur version du Petit Chaperon rouge reprend celle de Perrault (1697), mais en ménageant un

dénouement heureux où un chasseur vient ouvrir le ventre du loup repu et ronflant pour en sortir le Chaperon et sa grand-mère.

La petite fille de Faim de loup rêve de découvrir le monde, de traverser la grande route pour aller dans la forêt retrouver sa grand-mère. Un jour, restée seule à la maison, elle s’affranchit des règles impo-sées par sa mère pour nous raconter sa version du Petit Chaperon rouge. C’est ainsi que l’espace aseptisé dans lequel elle est enfermée se peuple de créatures monstrueuses… Dans ce solo, Laurie Cannac nous entraîne dans une série de métamor-phoses où la soif de grandir côtoie le désir de se faire peur, de détruire ou de dévorer, mais aussi de séduire et de donner la vie. Un récit initiatique tout public.

L’équipe de création

Ilka SchönbeinOriginaire de Darmstadt (Allemagne), Ilka Schönbein s’est formée à la danse eurythmique de Rudolf Steiner (qui prône l’alliance du geste et de l’âme plutôt que la technique) et à la marionnette à fils auprès d’Albre-cht Roser. Elle trouve son propre langage artistique, selon ses propres termes, en « coupant les fils » de ses marionnettes et en les laissant « prendre posses-sion » de toutes les parties de son corps : c’est-à-dire en commençant de les manipuler tout contre elle, comme autant de personnages imaginaires auxquels elle prête ses propres jambes, son buste, un bras etc.

Les spectacles de sa compagnie, le Theater Meschugge (« théâtre fou » en yiddish), sont marqués

FICH E TECH N IQU E

Solo pour une comédienne et tout un univers de marionnettes

Mise en scène : Ilka Schönbein

Conception, interprétation et manipulation : Laurie Cannac

Marionnettes : Laurie Cannac, Ilka Schönbein et Serge Lucas

Scénographie et Régie : Serge Lucas

Son : François Olivier, Guy Pothier et Claire Moutarde

Lumière : Luc Mesnier-Pierroutet, Sébastien Choriol

Assistanat à la mise en scène : Nathalie Pagnac

Travail clownesque : Céline Chatelain

Voix off : Laurie Cannac, Isabelle Guyot, Nicolas Dufour

Musique : Serge Lucas

Production : Les Métamorphoses Singulières, Le Grand Parquet et la Compagnie Graine de vie� Co-production : Theater Meschuge, Arcadi, Théâtre de l’Espace, Scène nationale de Besançon� Avec le soutien de l’Institut international de la

marionnette de Charleville-Mézières, de la DMDTS (aide à la maquette), de la DRAC de Franche-Comté, du Conseil régional de Franche-Comté, du Conseil général du Doubs, de la Vile de Besançon et l’aide de L’Arche de Bethoncourt, du CREAM de Dives-sur-Mer, de Scènes Jura, de la Ville de Paris, de la région Île-de-France et de la Mairie du 18e�

Création du spectacle au Grand Parquet (Paris 18e) en mars 2009�

Film réalisé par Wilfried Thierry au Quai d’Angers en décembre 2009�

Durée : 55 minutes�

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par un imaginaire à l’humour acide, inspiré d’Europe centrale, et qui joue volontiers avec les figures de la mort et du monstrueux. Sa première création, Métamorphoses, connaît cinq versions différentes : il est d’abord joué en rue au début des années 1990, puis en salle sous le titre Métamorphose des méta-morphoses. Tout en conservant un mode de vie nomade, Ilka Schönbein abandonne le théâtre de rue au milieu des années 1990 et s’adjoint des partenaires de jeu venus de divers horizons (musi-ciens, circassiens, marionnettistes). À côté de ses adaptations de contes des frères Grimm comme Le Roi grenouille (trois versions, 1998-2005) ou La Vieille et la Bête (2011), elle transpose visuel-lement des œuvres musicales (Le Voyage d’hi-ver de Schubert et Müller, en 2003) ou des récits sombres, grotesques et poétiques comme celui d’Aglaja Veteranyi (Pourquoi l’enfant cuisait dans la polenta ?) qui a donné le spectacle Chair de ma chair (2006).

Laurie CannacFormée comme comédienne notamment au Théâtre École du Passage, sous la direction de Niels Arestrup et Alexandre Del Perugia, elle apprend la marionnette d’abord en jouant dans la rue, pra-tique qu’elle enrichit en collaborant avec différents artistes marionnettistes et compagnies de marion-nettes. En 1997, elle fonde la compagnie Graine de Vie. Son premier spectacle officiel, L’Homme de la Manche, d’après Don Quichotte, est rapidement repéré par le Théâtre de la Marionnette à Paris et il tourne encore. En 2004, elle crée Petits rêves faits main pour trouver dans l’essence de la manipula-tion une ode au dénuement. Son petit castelet et

sa valise voyageront des années, jusqu’en Iran où elle jouera en hijab et manteau de rigueur ! C’est après avoir vu ce spectacle au festival Momix en 2007 qu’Ilka Schönbein cherche à rencontrer cette clown marionnettiste. Deux spectacles naissent de leur collaboration : Faim de Loup (2009) et Queue de poissonne (2013).

Serge LucasSerge Lucas, aguerri à un éventail impressionnant de matières et de techniques, exerce aujourd’hui principalement en tant que scénographe et plasti-cien. Éclectique, il crée des sculptures monumen-tales et des installations plastiques. Photographe de talent, il réalise aussi des projections vidéo et diapo fascinantes et inclassables.

Éditions de référence

La Bibliothèque nationale de France, à l’occasion d’une exposition consacrée aux contes de fées, propose un ensemble de ressources en ligne et de pistes pédagogiques notamment autour du Petit Chaperon rouge. Vous pourrez donc trouver plu-sieurs versions du conte (version nivernaise, ver-sions de Perrault et des frères Grimm) ainsi que cinq réécritures contemporaines à l’adresse http://expositions.bnf.fr/contes/pedago/chaperon/indcorp.htm.

La collection « Carrés classiques » de Nathan pro-pose aussi un groupement d’extraits original inti-tulé Le Loup dans les fables (édition présentée par Laurence Simonot, Carrés classiques, Nathan,

2014). Vous y trou-verez la version du Petit Chaperon rouge de Charles Perrault (1628-1703) dont se sont inspirés les frères Grimm, ainsi qu’un corpus de textes permettant d’explo-rer les multiples facettes du loup, notamment dans les Fables de La Fontaine, mais aussi dans des romans, contes et nouvelles.

Étudier une adaptation scénique du Petit Chaperon rouge au collège

Le Petit Chaperon rouge relève d’une tradition orale multiséculaire et universelle puisque la trame de ce récit et les figures qu’il convoque se retrouvent dans des histoires appartenant à des cultures variées sur tous les continents.

Aborder ce conte à travers une adaptation théâtrale qui mobilise les techniques de la marionnette et du cirque permet de renouveler complètement l’ap-proche d’un récit que les élèves croient probable-ment tous connaître très bien.

En classe de 6e, où l’étude des récits et leur imitation est un enjeu essentiel, aborder le conte à travers le spectacle Faim de loup permet d’amener les élèves à se poser un peu autrement la question : « Comment raconter une histoire ? »

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De plus, Faim de loup ouvre l’imaginaire des élèves à d’autres façons de figurer les contes, loin des clichés habituels. En les initiant à une forme particulière de spectacle vivant, cette œuvre les incite aussi à se poser une question-clé : « Comment représenter des personnages, des lieux et des événements sur une scène ? »

Objectifs pour la classe de 6e

• Redécouvrir sous une forme différente une histoire très connue.• Repérer les différentes façons dont l’histoire est racontée.• Identifier les éléments essentiels de la représen-tation théâtrale (scénographie, costumes, person-nages, jeu d’acteur) et repérer leur évolution au cours du spectacle.• Repérer différentes façons de représenter un même personnage dans un spectacle.• Repérer différentes techniques de manipulation de marionnettes dans un spectacle.• Exprimer ses impressions, émotions et réflexions de spectateur oralement et /ou par écrit.• Histoire de l’art : découvrir le monstrueux et le fan-tastique médiévaux.• Écriture d’invention : être capable d’écrire un conte merveilleux en inventant un personnage monstrueux.• B2i collège : suivre un lien Internet donné, naviguer sur un site, suivre les consignes d’un atelier en ligne pour créer une image, remplir un formulaire en ligne, imprimer l’image et le formulaire ainsi créés.

SÉANCE 1 Entrons dans le spectacle (analyse des 6 premières minutes du spectacle, fiche n° 1) EObjectifs : voir fiche no 1. E Durée et démarche : voir fiche no1 [1 h 30 à 2 heures].

SÉANCE 2 Visionnage du reste la captation [environ 50 min]

SÉANCE 3 Les choix de figuration des personnages ( fiche no 2, exercices 1 et 2) EObjectifs : voir fiche no 2. E Durée : 1 heure.

SÉANCE 4 Exprimer ses impressions sur un spectacle EObjectifs : voir fiche no 3. E Travail préparatoire à la maison : fiche no 3. E Durée et démarche : correction de l’exercice [1 heure].

SÉANCE 5 Schéma narratif du conte / structure du spectacle E Support : édition en ligne des différentes versions du conte + schéma du conte

selon P. Delarue (http://tinyurl.com/o2sqzhv) (Voir De la scène au texte). EObjectifs :

• Établir le schéma narratif du conte tel qu’il apparaît dans le spectacle. • Comparer les différentes versions du conte (Grimm, Perrault, version nivernaise) et les choix textuels faits par Laurie Cannac et Ilka Schönbein. • Établir le schéma du spectacle.

EDurée : 1 à 2 heures, selon que l’on se limite au premier objectif ou que l’on traite les trois.

SÉANCE 6 Monstres et histoire de l’art EObjectifs : voir fiche no 4 (1re partie). E Démarche et durée : travail en classe à partir du tableau Margot la folle

de Pieter Bruegel l’Ancien [1 heure].

SÉANCE 7 La petite fabrique des monstres… et des contes ! EObjectifs : voir fiche no 4 (2e partie). E Démarche et durée : travail en classe à partir d’un site de la BnF [1 heure].

SÉANCE 8 Évaluation / Correction E Évaluation : travail à la maison ou en classe (fiche no 4, rédaction). E Correction du sujet de rédaction [1 heure].

POU R U N E SÉQU E NCE E N CLASSE DE 6e

III

© É

ditio

ns N

atha

n –

2014

.

Nom : Prénom :

Fiche no 2 Collège 6e Faim de loup

a. Quel est le personnage du conte qui se trouve sur la photo ? Justifiez votre réponse.

Photo 1

Photo 2

AVEZ-VOUS LE SENS DE L’OBSERVATION ?

Support : Le film Faim de loup (55 minutes) qui aura été visionné préalablement par les élèves.

Objectifs :• Repérer différentes façons de représenter un même personnage dans le spectacle.• Repérer différentes techniques de manipulation de la marionnette dans le spectacle.

Durée : 1 heure.

1 Observez très attentivement les photos suivantes tirées de Faim de loup, puis répondez aux questions.

1 2 3

© Serge Lucas.

4

IV

© É

ditio

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atha

n –

2014

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Nom : Prénom :

Fiche no 2 Collège 6e Faim de loup

Photo 3

Photo 4

b. Dans quelle position la marionnettiste se trouve-t-elle ? Comment s’y prend-elle pour manipuler sa marionnette ?

Photo 1

Photo 2

Photo 3

Photo 4

2 Comment représenter le loup ?

Trouvez cinq façons dont le loup est représenté dans le spectacle.

a. b.

c. d. e.