daf programme dula 7ème réunion des lonctionnaires de liaison a été déclarée ouverte par mr....
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i Mauritanie
2 Sénégal3 Cap-Vert4 Gamble5 Guinée Bissau6 Guinée7. Sierra Léone8 Libéria
9 Côte d'ivoire10. Ghana11 Togo
12. Bénin13 Nigéria
14 Cameroun
DANDA
Guinée Equatoriale
Gabon
São Tomé et PrincipeCongo
Zaire
Angola
0.
e
DEPARTEMENT DE COOPERATION ET DU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL DU DÄNEMARK
ORGANISATION DES NATIONS L1!iES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE
DI PA PROGRAMME POUR LE DÉVELOPPEMENT 3YÉGRÉ S
PÊCHES ARTISANALES EN AFRIJE DE L'OLlEST
DAF
PROGRAMME DU
Rapport Technique N° 52 décembre 1993
Rapport de la Septième Réuniondes Fonctionnaires de Li.tison du DIPA
(Cotonou, Bénin, 22-24 novembre 1993)
Rapport Technique N° 52 décembre 1993
Rapport de la Septième Réuniondes Fonctionnaires de Li.tison du DIPA
(Cotonou, Bénin, 22-24 novembre 1993)
ORGANISATION DES NATIONS-UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE
Cotonou, décembre 1993
Les appellations employées dans cette publication et la présentation desdonnées qui y figurent, n'impliquent de la part de l'Organisation des NationsUnies pour l'Alimentation et l'Agriculture aucune prise de position quant austatut juridique des pays. territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités niquant au tracé de leurs frontières ou limites.
La référence bibliographique de ce document est
Anon., - Rapport de la Septième réunion des Fonctionnaires de Liaison, Cotonou, Bénin,1993 22-24 novembre 1993. Cotonou, Programme de Développement Intégré des
Pêches Artisanales en Atrique de l'Ouest. 77p., DIPA/WP/52.
Les réunions antérieures des Fonctionnaires de Liaison ont eu lieu:
Projet DIPAFAO
B.P. 1369Cotonou, République du Bénin
e Première: 11 - 15 mai 1985, Cotonou, Bénine Deuxième: 11 - 14 novembre 1986, Freetown, Sierra Leone° Troisième: 02 - 04 décembre 1987, Cotonou, Bénine Quatrième: 21 - 23 novembre 1989, Dakar, Sénégal° Cinquième: 16 - 18 avril 1991, Cotonou, Bénine Sixième: 01 - 05 février 1993, Banjul, Gambie.
Télex: 5291 FOODAGRI Fax: (229) 33.05.19 Tél: (229) 33.09.25
Rapport Technique du DIPA N° 52
TABLE DES TIERES
Page
Tab! des Matières
Section 1. Rapport de la 7ème Réunion des Fonctionnaires de Liaison du DIPA i
Section 2 Annexes 9
Liste des Participants IO
Ordre du Jour de la Réunion 12
Liste des documents de travail soumis à la session 13
Section 3. Documents de travail soumis à la session 14
3. 1 Rapport de la Sixième Réunion des Fonctionnaires de Liaison etsuite donnée aux recommandations 15
3.2 Rapport d'activités janvier - novembre 1993 23
3.3 Revue de l'Approche Intégrée expérimentée par le ProgrammeDIPA en Afrique de l'Ouest 37
3.4 Synthèse de la Phase III du DIPA 55
3.5 Proposition de Plan de Travail pour janvier-décembre 1994 70
Rapport Technique du DIPA N° 52
SECTION 1
LE A PPORT
RAPPORT DE LA 7ème REUNION DES FONCTIONNAIRESDE LIAISON DU DIPA
Point 1. Ouverture de ta session
La 7ème réunion des lonctionnaires de liaison du Programme pour le développementintégré des pêches artisanales en Afrique de l'Ouest' s'est tenue conjointement avecl'atelier sui les conflits dans tes pêcheries côtières en Afrique de I Ouest du 22 au26 novembre 1993 à l'hôtel Palm Beach à Cotonou, à l'aimable invitation dugouvernement de la République du Bénin.
Mr. G. Mensah. Directeur des Pêches du Bénin a souhaité la bienvenue à Mr ManetA. Ndiave. Ministre du Développement Rural et aux fonctionnaires de liaison duDEPA et a invité Mr. G. Diagne, Représentant de la FAO au Bénin, à bien vouloirprendre la parole.
3 Au nom du Directeur Gênerai de la FAO, Mr. E. Saouma et du Sous-DirecteurGénéral par intérim du Département des Pêches, Mr. W. Krone, Mr. G. Diagne asouligné l'importance de la pêche artisanale dans la region comme source essentiellede protéines animales pour l'alimentation humaine et d'emploi. Il a également misl'accent sur la nécessité de collaboration régionale et a remercié le gouvernement duDanemark de fournir les moyens financiers du Programme. Mr. Diagne a misl'accent sur l'importance quïl y a à appliquer la stratégie de développement intégrépour le développement de la pêche artisanale dans la région.
La 7ème réunion des lonctionnaires de liaison a été déclarée ouverte par Mr. M. A.Ndiaye, Ministre du Développement Rural de la République du Bénin qui a rappeléle rôle important que joue la pêche artisanale dans la région. Il a insisté sur lanécessité d'effectuer un suivi du secteur et d'assister les pays à mettre en place desmesures pour minimiser les conflits qui ont lieu en raison du fait que les ressourcessont partagées. Le Ministre a aussi rendu hommage à DANIDA. l'agence donatricepour le Programme DIPA.
La 7ème réunion des fonctionnaires de liaison s'est tenue du 22 au 24 novembre1993. Les délégués de 19 pays parmi les 20 associés au Programme DIPA ontparticipé à la réunion. L'Angola n'a pu y participer. La liste des participants estdonnée en annexe t. (in forum élargi a assisté à l'atelier sur les contlits dans leszones côtières en Afrique cle l'Ouest.
Point 2. Adoption de l'ordre du jour
6 Mr. G. Mensah, Directeur des Pêches du Bénin, a été élu à l'unanimité Président dela réunion avec Mie M. Bondja du Cameroun et Mr. M. N'jie de Gambie commerappo rieurs.
2 Rapport Technique du DIPA N° 52
L'ordre du jour figurant en annexe 2 a été adopté. Lannexe 3 donne la liste desdocuments soumis à la session et les documents eux-mêmes sont présentés en annexe4.
Le Secrétariat de la réunion a été assuré par le personnel du Progrtrnme DIPA.
Point 3. Rapport de Ia 6ème réunion des fonctionnaires de liaison
q Le rapport a été brièvement présenté et les participants invités à intervenir. Lestonctionnaires de liaison ont exprimé leur satisfaction quant aux actions entreprisesSuite aux recommandations de la 6ème reunion des tonctionnaires de liaison. Enparticulier, les améliorations apportées à la present4tiorl et à lédition de la Lettred'information du DIPA ont été appréciées. Cependant. DIPA devrait correctementmentionner les auteurs des contributions à la Lettre d'intormation.
lu. Les participants ont mis l'accent sur l'importance qu'il y a à bénéficier du statut decadre-assistant du DIPA et des voyages d'étude qui permettront d'accroître lescapacités des participants à mettre en oeuvre les actìvités dans leur propre pays.L'amélioration des rapports des cadre-assistants et des bénéficiaires des voyagesd'étude a été notée et il a été recommandé que ces rapports soient distribués auxpays hôtes et aux fonctionnaires de liaison.
Point 4. Rapport d'avancement janvier - novembre 1993
Le rapport d'avancement a été présenté et les participants ont remercié le Programmepour l'assistance fournie. Plusieurs pays ont exprimé la nécessité d'une interventionplus active du DIPA pour que plus de pays tirent un bénéfice substantiel duProgramme. Le Secrétariat a réitéré l'importance du rôle des fonctionnaires de liaisonà cet égard et leur a demandé d'attirer l'attention de leurs autorités sur les capacitéset limites du Programme afin que le DIPA puisse mieux collaborer avec leursgouvernements respectifs dans la résolution des problèmes du secteur de la pêcheartisanale.
La Mauritanie et le Congo ont exprimé leur sentiment d'être négligé par leProgramme étant donné que pas ou peu d'activités ont eu lieu dans leur pays. LeProgramme a répété que le DIPA travaille dans les pays qui en font la requête afind'assurer une collaboration avec un impact durable Le Programme a conseillé auxparticipants de passer en revue les critères suivis par DIPA pour entreprendre desactivités dans les pays associés. La discussion plus concrète a été reportée au point7, le programme de travail pour 1994.
Rapport Technique du DIPA N° 52
Les participants ont regretté qu'un séminaire sur la sécurité en mer dans la sous-région ford ait été reporté. Le Secrétariat a expliqué ce report par la nécessité dccollecter et analyser des informations supplémentaires et d'avoir une meilleurecompréhension de accidents en mer grâce aux activités en cours avant dorganiserle séminaire.
Les participants tout en félicitant le DIPA pour les efforts faits en matière dedeveloppement dc ressources humaines. Ont souhaite que l'accent soit mis sur ICformation, en particulier en statistiques. Le Secrétariat a précisé que chaque activitéentreprise contient une torte composante de formation sur le tas ce qui inclut dans laplupart des cas la collecte d'in!ormations et de données.
Les participants ont unanimement confirmé l'utilité de la Méthode Accéléree dcRecherche Participative (MARP) en tant qu'outil permettant de sensibiliser et dedonner du pouvoir aux communautés de pêcheurs pour l'amélioration de leurscompétences dans le processus de prise de décision. Ils ont endossé la propositiond'organiser un atelier de sensibilisation à la MARP au profit des décideurs du secteurde la pêche. Les participants ont recommandé que le DIPA donne une priorité à cetteméthode et continue de promouvoir la MARP en fournissant une formation sur uneplus grande échelle pour le bénéfice d'un plus grand nombre de pays.
Le DIPA couvrant une vaste zone, il ne peut pas travailler en étroite collaborationavec tous les pays en même temps. Il a dès lors été recommandé de poursuivrel'amélioration de la preparation et d'accélérer la diffusion des documents du DIPAafin que tous les pays de la région bénéficient des expériences acquises.
Point 5. Leçons tirées de l'application de la stratégie de développenient intégré despêche artisanales eu Afrique de l'Ouest.
Les leçons tirées de l'application de l'approche intégrée pour le développement despêches artisanales ont été présentées. Les remerciements ont été étendus aux cadre-assistants du DIPA qui ont lourni les études de base pour la rédaction du documentde synthèse.
L'utilité et l'importance de l'application de l'approche intégrée pour le développementde la pêche artisanale ont été fortement soulignées par les fonctionnaires de liaison.Les fonctionnaires de liaison ont noté que là où les infrastructures et les servicespublics sont inadéquats, et à condition que la ressource halieutique soit importante,le développement des activités horizontales est essentiel au succès du développementdu secteur des pêches.
En réitérant la validité continue de l'approche, les participants ont aussi insisté sui'le fait que le concept est flexible et qu'il était nécessaire d'équilibrer les activitésintégrées verticalement et horizontalement selon les situations spécifiques.
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Les participants ont souligné l'importance d'avoir un personnel qualifié et motivé afinque la mise en oeuvre de l'approche intégrée soit couronnée de succès.
Point 6. Domaines prioriLlires pour Ia 3ème phase du Programme
Le Secrétariat a présenté une synthèse de la 3ème phase du Programme DIPA. Ledocument de projet a été préparé en étroite collaboration avec des représentants desous-reglons nommes lors de la 6ème reunion des fonctionnaires de liaison à Banjulen février 1993. La 3ème liase est basée sur les recommandations de la misSiond'évaluation (octobre 1992) et les recommandations de la 6ème reunion destonctionnaires de liaison. Les priorites de la 3ème phase du DIPA qui est ploposeeSont le renforcement des ressources humaines et des capacités institutionnelles tant auniveau local que national. Ces éléments sont indispensables pour le développementdurable du secteur des pèches.
2') Les fonctionnaires de liaison ont marqué leur accord avec le document de projet pourune possible 3ème phase du DIPA et exprimé le souhait que DANIDA finance cette3ème phase.
Le délégué de Sao Tomé et Principe a demandé pourquoi l'aspect environnementn'était pas pris comme objectif specilique du Programme DIPA. Le Secretariat aprécisé que les question liées à lenvironnement sont une composante implicite del'objectif concernant [aménagement de la ressource qui met l'accent sur la pècheresponsable et la pérennité des actions entreprises.
Point 7. Nan de travail pour 1994
Le Secrétariat a présenté la méthodologie utilisée pour la préparation des plans detravail annuels, le plan de travail pour 1994 et la procédure suivant laquelle ce plansera mis en oeuvre.
Les participants ont accepté la méthodologie d'élaboration des plans de travail et laprocédure de mise en oeuvre du plan de travail 1994, Ils ont cependant attirél'attention du Programme aim qu'aucun pays de la région ne soit marginalisé ounégligé. Le Programme devrait éviter une duplication des efforts avec d'autresProgramme régionaux comme le Programme pour la valorisation des produits de lapêche artisanale financé par la CE et exécuté par un consortium d'ONG dans larégion de la CEDEAO.
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Les participants ont souhaité une clarification quant au cours de tormation prévu enmatière d'assurance qualité du poisson pour les pays lusophones.. Le Secrétariat anforrné les participants que ce cours sera organisé conjointement par le DIPA ei. un
autre projet financé par DAN1DAet basé au siège de l'Organisation. Ce projet a pourubjectit l'amélioration de la qualité des produits de la pêche et l'accès continu desespèces de haute va'eur sur les marchés d'exportation. U's manuels de lornYìtion surle sujet sont maintenant disponibles en portugais. Le Mozambique, quoique ne faisantpas partie de la région du DIPA, sera invité au cours de formation sur l'assurancequalité.
Le Nigeria et la Mauritanie ont demandé de bénéficier du programme de formationen assurance qualité. La Mauritanie a également demandé une assistance entechnologie de la pêche et du poisson.
2. Les participants ont noté que la réunion des fonctionnaires de liaison est un lo rum trèsimportant pour I echange in!brrnel dinformation entre les pays de la région
Les fonctionnaires de liaison ont demandé que les ONG puissent bénéficier desactivités de formation organisées par le DIPA. Le Secrétariat a noté qu'il sagit d'unebonne idée mais a expliqué que ce n'était pas toujours possible en raisons des limitesfinancières. Il a été suggéré que des financements alternatifs soient recherchés pourde telles activités.
Un bon nombre de fonctionnaires de liaison ont exprimé leur préocupation quant auxproblèmes de sécurité en mer. Ils ont été informés qu'en raison de l'importance dela sécurité en mer. le sujet a été le thème principal de la Lettre d'information N' 19en septembre 1993. Le DIPA poursuit également l'idée d'un projet pour la sécuritéen mer dans la zone nord de la région avec des donateurs potentiels.
Les participants ont exprimé leur déception que DANIDA n'ait pu envoyer unobservateur à la réunion. Ils ont estimé que ceci les avait privé de l'opportunité d'uneinteraction directe avec l'agence de financement du DIPA.
Les fonctionnaires de liaison ont recommandé que la FAO ne cesse pas ses eltortspour convaincre DANIDA ou d'autres donateurs de l'importance que les paysmembres accordent à ces activités essentielles du Programme qu'il a été nécessairede supprimer ou réduire fortement en raison des contraintes financières.
Les participants ont exprimé leur appréciation pour les efforts que le DIPA lait pourencourager l'emploi d'experts de la région dans ses travaux et pour les contacts déjàétablis avec les institutions de recherche, d'autres projets et ONG. Les fonctionnairesde liaison uni. reconiinandé que ces efforts soient poursuivis.
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Point 8. La situation actuelle de la peche artisanale dans la région
Mr. F.A. Camara, Directeur National du projet Kaback en Guinée a présenté leprojet pilote pour le développement intégré des pêches artisanles à Kahack. Uneattention particulière a été accordée au système de crédit qui est opéré selon un¿chéma tormel pa le projet lui-même. Une surtaxe de 10% décidée par ic ComitéVillageois de Développement est perçue sur la vente de moteurs hors-bord et desengins de pêche afin de générer des tonds pour lexecution de micro-projets.
Mr. L.I. Braimah, Directeur National du projet Yeji au Ghana. a présente lesactivités du projet en mettant l'accent sur la pérennité des activités entreprises dansla communauté de pêche de Yeji. Le Centre Communautaire de Pêche qui doit encoreêtre construit sera géré selon les principes d'une entreprise privée.
Mr. T. Adeghite et M. Baglo ont décrit le projet financé par GTZ pour la promotiondes pêcheries lagunaires au Bénin qui a une forte composante d'exploitation durabledes mangroves.
Dr. G. Touinha. de la Division Pêche Lagdo du projet nord-ouest de Benouc auCameroun a Iresenté les éléments et mécanismes visant à assurer la pérennité desactivités du projeL
Les discussions sur ces quatre présentations ont été d'un haut niveau techniques et lesparticipants ont exprimé l'utilité d'un tel exercice et insisté pour qu'il soit répété lorsdes reunions à venir.
L'expert en développement communautaire du DIPA a présenté quelques réflexionsconcernant la pression de la population et le développement des pêches. Elle aexprimé le souhait que les participants prennent note des questions liées à lacroissance de la population dans le cadre du développement des pêches artisanalesdans leurs pays respectifs.
Le technologiste des pêches du DIPA a présenté une liste des prix des équipementset matériels de pêche. Les contributions du Bénin, du Ghana. du Nigeria. duCameroun, de la Côte d'ivoire et de la Guinée, ainsi que celles des projets associésa DIPA à Yeji et à Kamsar ont été dûment remerciées. En raison du fait que les prixdes engins de pêche sont déjà périmés au moment où ils sont publiés, la réunion amarqué son accord pour que cette activité soit suspendue.
L'expert principal en planification et vulgarisation de l'Antenne de Conakry a informéles participants des développements qui se sont produits dans les Comités d'Usagersdes Débarcadères depuis la 6ème réunion des fonctionnaires de liaison. Un comité aété formé pour coordonner les activités entreprises dans les différents débarcadères.
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Point 9. Autres matières
4. Les fonctionnaires de liaison oni vivement exprimé leur remerciemems à l'agence definancement DANIDA pour son intérêt continu dans le projet.
4 Le Gouvernement du Bénin a éle remercié pour son hospitalité.
Point IO. Adoption du rapport
Les lonctionnaires de liaison ont adopté le présent rnpport et demandé au Secrétariatde bien vouloir assurer sa tinalisation et proceder i sa distribution.
Point U. Clôture de la réunion
La 7ème reunion des lonctionnaires de liaison dc DIPA a été déclarée close par Mr.G. Merisab, Directeur des Pêches de la République du Bénin.
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SECTION 2
ANNEXES
Rapport Technique du DIPA N° 52 9
Mr. Gilbert MensahDirection des PêchesB.P. 383Cotonou - BENIN
Mr. Momodou N'jieFisheries DepartmentBanjul - THE GAMBIA
Mr. Alexander C.V. FordeFisheries DepartmentDepartment of Marine ResourcesYouyi Building,Freetown- SIERI' LEONE
Mr. Olavo AníbalCabinet du Ministre du Commerce,Industrie, Tourisme et PêcheB.P. 59SAO TOME & PRINCIPE
Mr. Domingos BarrosDirection Générale de la Pêche ArtisanaleB.P. 102Bissau - GUINEE BISSAU
Mr. André BitoumbaDirection Générale de la PêcheB.P. 1650BRAZZAVILLE - CONGO
Mr. Olawande Foluso AdebiyiFederal Department of FisheriesPMB 12529Victoria Island,LAGOS - NIGE
LISTE DES PARTICIPANTS
Mr. Mamaiou DoumbiaDirection des PêchesB.P. V19Abidjan - COTE D'IVOIRE
Mr. Sylvain A. Boyer,Direction de l'Océanographie etPêches MaritimesB.P. 289Dakar - SENEGAL
Mr. M.L. Ould MeymounMinistère des Pêches/DPAB.P. 137NOUAKCHO'FI' - \I URITANIE
Dr. Podé Mamadou KahaDirection O.P.P.A.B.P. 296Conakry GUINEE
Mme. Bondja MoniqueEconomiste des PêchesMinistère de l'Elevage, des Pêches et desIndustries AnimalesYAOUNDE - CAMEROUN
Mr. Mba Nguéma LéonResponsable des Brigades de PêchesMaritime, Ministère des eaux etForêts, de la Pêche et de l'EnvironnementB.P. 1128LibrevilleGABON
Mr. José Bikoro Eko AdaMinisterio de Ganaderia y PescaMalabo, Bioko NorteGUINEA ECUATORIAL
Annexe i
[O Rapport Technique du DIPA N° 52
Mr. Yaovi AddraDirection de l'Elevage et des PêchesB.P. 4041LOME - TOGO
Mr. Kisalima KatsongoMinistère de l'Environnement etConservation de la Nature et TourismeB.P. 12348Kinshassa- iZAIRE
IDAF Team
F. Houéhou
L. Hansen
B. Kamphorst
K. Demuynck
R. Reusen
H. Stokholm
U. Heinbuch
J.P. Gallène
J.P. Johnson
B. Horemans
B.P. Satia
Mr. Martin A. MensahFisheries DepartmentP.O. Box 630ACCI - GIINA
Mr. José M. RamosInstitut National du Développement desPêchesMinistère des PêchesCP 30PraiaCABO VERDE
Mr. Isaac FlowersFisheries DepartmentMonrovia, LIBERIA
FAO ROME
Mr. M. Doeff
Mr. G. Everett
Logistic Support
A.M. OuffouéA. QuenumR. KinnonV. AditéD. 1-lounsouR. Adidémin
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Annexe 2
Oi IRE DU JOUR DE LA REUNION
1. Ouverture de la session
Adoption de l'ordre du jour/Aspects Administratifs
Rapport de la 6ème Réunion des Fonctionnaires de Liaison et des Actions suite auxrecommandations de la 6ème réunion
Rapport de Progrès, janvier - novembre 1993
Revue de l'Approche Intégrée Expérimentée par le Programme DIPA en Afrique del'Ouest
Synthèse de la Phase III du DIPA
Proposition de Plan de Travail pour janvier - décembre 1994
K Revue d'état de la pêche artisanale dans la région
Autres
Adoption du Rapport
Clôture de la réunion.
12 Rapport Technique du DIPA N° 52
Annexe 3
LISTE DES DOCUMENTS SOUMIS A LA SESSION
DOCUMENTS DE TI' AVAIL
Rapport de la Sixième Réunion des Fonctionnaires de Liaison et Suite donnée auxrecommandations
Rapport d'activités janvier-novembre 1993
° Revue de l'approche intégrée expérimentée par le Programme en Afrique de l'Ouest
° Synthèse de la Phase III du DIPA
Proposition de Plan de Travail pour janvier-décembre 1994
DOCUMENTS D'INFORMATION
Informations pour les participants
° Présentation du Projet Pilote de Développement Intégré de la Pêche Artisanale àKahack GUI/87/025
° Pêche Artisanale et Durabilité - Développement Intégré de la Pêche Artisanale à Yeji
Le Projet "Promotion de la Pêche Lagunaire" (PPL)
Présentation du volet Pêche du Programme "Développement Rural dans le Bassin dela Bénoué" du Projet Nord-Est Bénoué de la Mission d'Etudes pour l'Aménagementde la Vallée Supérieure de la Bénoué (M.E.A.V.S.B.)
° Quelques réflexions sur la relation entre la croissance démographique et ledéveloppement des pêches
Présentation d'une liste des prix des équipements et matériels de pêche.
Rapport Technique du DIPA N° 52 13
SECTifON 3
DOCUMENTS DE T.. 'VAILp,
SOUMIS A LA SESSION
14 Rapport Technique du DIPA N° 52
Point de l'agenda 3
Rapport. de la sixième iéunion des Fonctionnairesde Liaison et suite donnée aux recommandations
La sixième réunion des Fonctionnaires de Liaison a eu lieu à Banlul en Gambie, les1er et 2 février 1993. Le rapport de la réunion y compris les annexes et les documents detravail ont été publiés comme rapport technique SOUS le numéro DIPA/WP/44.
Vous trouverez-ci-joint un extrait de ce rapport ainsi que la Suite donnée auxrecommandations issues de cette réunion.
Le comité est invité à apprécier les progrès réalisés, et à émettre en cas de besoin,des observations sur les actions entreprises.
Rapport de la 6ème Rénion des Fonctionnaires de Liaison du DIPA
Point 1. Ouverture de la session
I. La 6èm réunion des fonctionnaires de liaison du Programme pour le développementintégré des pêches artisanales en Afrique de l'ouest s'est tenue conjointement à l'atelier surles organisations de pêcheurs du 1er au 5 février 1993 au Centre International deTrypanotolérance (ITC) à Kerr Seringn près de Banjul, à l'aimable invitation dugouvernement de la Gambie.
Mr. O.K.L. Drammeh, Directeur des Pêches de Gambie a souhaité la bienvenue auxfonctionnaires de liaison, et à demandé au Dr.E. Bayaghona, Représentant de la FAO enGambie, de bien vouloir prendre la parole.
Au nom du Directeur Général de la FAO, Monsieur Edouard Saouma et du sous-directeur général par intérim du Département des Pêches, Monsieur W. Krone, Monsieur E.Bayagbona a remercié le Gouvernement de Gambie d'avoir bien vouloir accueillir la Session.Il a souligné l'importance des pêches artisanales dans la région, la nécessité de promouvoirla collaboration régionale, a rendu hommage à DANIDA, l'agence donatrice pour leprogramme DIPA et souhaité également voir d'autres donateurs s'intéresser au programmeDIPA.
Rapport Technique du DIPA N° 52 15
Ii a réitéré le rôle du comité consultatif que les fonctionnaires de liaison représententauprès du DIPA. Il a également indiqué qu'il est important de définir des orientationsréalistes pour les différents sujets inscrits à l'ordre du jour et en particulier jiour laproposition de formulation de la 3ème phase éventuelle du Programme.
La session fut déclarée ouverte par LvIr. Ebou Mannei, Secrétaire Géneral duMinistère des Ressources Naturelles et de l'environnement de Gambie.
La réunion des fonctionnaires de liaison s'est tenue du 1er au 2 février 1993 après lacérémonie d'ouverture mentionnée ci-dessus. Les délégués de dix huit pays parmi les vingtassociés au programme DIPA ont participé à la réunion. Le ZaIre et le Lihéria n'ont pas puparticipé à la réunion. La liste des participants est donnée en annexe 1.
Point 2. Adoption de l'ordre du jour.
Mr. O.K.L. Drammeh Directeur des Pêches de Gambie fut élu à l'unanimité à laprésidence de la réunion, avec les Fonctionnaires de Liaison de la Côte d'Ivoire et du Nigériacomme rapporteurs.
L'ordre du jour figurant en annexe 2 a été adopté. L'annexe 3 donne la liste desdocuments soumis à la session tandis-qu'à l'annexe 4 figure le texte de documents clésprésentés à ladite Session.
Le Secrétariat de la Session a été assuré par le Programme DIPA
Point 3. Rapport de la cinquième réunion des fonctionnaires de liaison et des actionsentreprises suite aux recommandations de la cinquième session.
IO. Les participants ont pris note des actions entreprises par le Programme pour répondreaux recommandations formulées lors de la 5ème réunion des fonctionnaires de liaison. Ils ontestimé que les recommandations ont été largement satisfaites.
Il. Ils ont noté l'importance de la lettre d'information et ont félicité le Programme pourles efforts entrepris pour améliorer le contenu et la présentation de la lettre du DIPA.Toutefois, ils ont insisté pour que celle-ci serve à la fois comme moyen d'échanged'information et d'expériences, et comme support publicitaire pour obtenir le soutien desgouvernements et attirer les donateurs potentiels. Les participants ont recommandé que,lorsque nécessaire, le Programme assure la dactylographie des documents qui lui sontenvoyés et garantit une édition qui permettra à l'auteur et au DIPA d'être fier de la qualitéde la publication. Le Secrétariat a fait observer que les sujets les plus divers relatifs à lapêche artisanale sont attendus et a souhaité qu'ils ne dépassent pas 4 pages dactylographiées.Les photos, les graphiques ou dessins, de préférence bien imprimés et contrastés, pourillustrer les articles devraient être envoyés avec ces articles.
16 Rapport Technique du DIPA N° 52
12. Les participants ont également apprécié le fait que les voyages d'étude soient unélément essentiel de la stratégie du DIPA. En accord avec le Secrétariat, ils ont noté que cesvoyages ne sont pas toujours pris totalement au sérieux par les bénéficiaires. Or, si le
Programme souhaite poursuivre et développer cette activité, il faut impérativement que leurutilité pour les pays bénéficiaires soit démontrée. C'est pourquoi, ils ont recommandé quela rédaction d'un rapport circoustancié et de bonie qualité soit rendue obligatoire à la ¿uitede chaque voyage d'étude. Le Programme devrait fournir le canevas pour ces rapports.
Point 4. Rapport d'avancement, du 1er avril 1991 au 31 décembre 1992
13. Les participants ont examinés le document IDAF/Vl/93/3 intitulé 'Rapport d'Activitésdu 1er avril 1991 au 31 décembre 1994. Les F nctionnaires de liaison ont estimé que dansl'ensemble les réalisations ont correspondu aux besoins. Cependant certains participants ontregretté que leur pays n'ait pas été mentionné en raison de l'absence d'activités entreprisespar le DIPA dans leur pays. Aussi ils ont souhaité connaître les modalités qui permettraientdans l'avenir à leur pays de bénéficier de l'assistance du Programme. Le Secrétariat a préciséqu'il existe pour cela trois possibilités:
la réunion des fonctionnaires de liaison qui permet de définir les besoins et depréciser les actions retenues dans le programme de travaiL
les requêtes exprimées par les responsables nationaux lors de la visite desexperts du DIPA dans les pays et
les requêtes officielles envoyées au DIPA par les gouvernements ou les projets.
14. Les participants ont remarqué que dans le passé les fonctionnaires de liaison n'aientpas toujours été associés aux actions entreprises par le projet sur le terrain, Ils ontrecommandé que dorénavant ceux-ci soient étroitement associés aux activités du DIPA.
15. Les participants ont manifesté leur attachement aux voyages d'étude qui leurpermettent un échange d'expériences. Les fonds disponibles d'ici la fin de la Phase Il étant.très limités, il a été recommandé de rechercher des sources de financement alternatives, telsque les projets nationaux, lorsque possible.
16. En ce qui concerne le rapport du séminaire sur le crédit organisé en 1991 à Abidjanen collaboration avec la CEE, le Comité a été informé que sa publication est de laresponsabilité du siège de la FAO et de la CEE. Si celle-ci n'est pas finalisée en mars, leDIPA envisage de publier un document de travail qui comprendra les 5 documents présentéssous sa responsabilité lors de ce séminaire.
17. Le Secrétariat a précisé que certaines actions telles que des essais de captures desespèces Centolla à Sao Tome et Principe, de l'élaboration d'un catalogue d'engins de pêchepour le Congo, ainsi que de la mise en place d'un réseau de 'chercheurs sur les migrationsde pêcheurs planifiées en collaboration avec d'autres projets n'ont pu être réalisées pendantla période pour des raisons qui sont en dehors du contrôle du DIPA.
Rapport Technique du DIPA N° 52 17
Eoint 5. Résumé des conclusions et recommandations de la mission d'évaluation dudipa Phase II
Les participants orn pris bonne note es informations contenues dans le documentsIDAFIVI/93/5. Ils ont en particulier apprécié la recommandation de la mission d'é aluationconcermnt le statut et le r;le des lonctionnaiies de liaison. Le Secrétariat a rappeL qu'à fademande du DIPA les fonctionnaires de liaison ont été officiellement flomiTléS par lesautorites compétentes en occurrence le Ministre chargé de la pêche dans leur pays respectifs.De plus, ils sont dorénavant etroitement associes aux activités du DIPA notamment parI envoi systématique de leurs publications et celles de leur suppléant. Le Secrétariat a émisle voeu de voir les fonctionnaires de liaison contribue activement au I enVoi desinformations. De plus, ils seront informes des ditferenis points de contacts établis par lesexperts du DIPA pour des sujets specifiques.
Les participants ont recommande que les responsables du Programme profitent de leuipassage dans les pays membres pour visiter les plus hautes autorités du secteur en compagniedu lonctionnaire de liaison.
Les participants ont estimé que la mission d'évaluation aurait dû visiter plus de troispays. et que les fonctionnaires de liaison auraient dû être associés à ces travaux. li a éterépondu que les contraintes hudgetaires ont malheureusement forcé la mission à limiter sesdeplacements et qu'à ce moment le noueau processus de nomination des fonctionnaires deliaison n'avait pas encore été initié.
Afin de fournir un soutien effectif aux fonctionnaires de liaison, certains pairucipantsont suggéré que le Programme supporte des réunions nationales fonctionnaires deliaison/DIPA/ projets nationaux. Le Coordinateur a estimé que cela devrait être examiné caspar cas.
Certains fonctionnaires de liaison ont estimé que l'approche intégrée et son relais surle terrain, l'Unité de Développement des Pêches, reste à la hase de la philosophie du DIPA.Ils ont regretté que la mission d'évaluation donne l'impression de recommander l'abandonde cette stratégie. Le Secrétariat a précisé qu'il ne s'agissait pas d'abandonner cette stratégiemais de l'élargir à d'autres éléments.
Les participants ont tenu ì souligner l'importance qu'ils attachent à larecommandation concernant la poursuite du travail sur les pêcheurs migrants notamment ence qui concerne leur statut, droits et obligations dans les pays d'accueil.
Certaines contradictions apparentes du rapport ont été relevées par les participants:
(a) que le caractère régional du Programme soit une force mais que sa couverturegéographique soit eonsidcrec comme trop ambitieuse.
Le Secrétariat a expliqué que cela a amené la mission à recommander d'adapter lesactivités du DIPA à chacune des 3 sous-régions.
1 Rappurl Technique du DIPA N° 52
(h) que les résultais obtenus par I 'antenne en Guinée soient jugés posittjs mais quela mission recommande la fermeture de cette même antenne;
Il i été précisé que les actions entamées seront poursuivies jusqu'à leur terme maisiu la création d'une antenne avait sans doute empêché le programme de bénéficier d'unemasse critique au siège. De plus, l'antenne a dû compter sur de. experts-associés dont lefinancement n'est pas garanti et
(c) que le Programme embrassait un champ J 'activée trop vaste mais que lanouvelle straiéçie recommandée inclut de nouveaux éléments.
Il a été souligné que la mission recommandait au Programme de se dégager desactivités non directement liées au secteur de la pêche pour englober des aspects tels que laplanification du développement, ce qui n'est pas contradictoire
25 Finalement, les participants ont considéré que les résultats de la mission sont trèspositifs et ont vivement remercié le gouvernement danois pour sun soutien continu auProgramme DIPA.
Ils ont endossé la recommandation que Danida envisage sérieusement la possibilitéde linancer la troisième phase de ce Programme.
Point 6. Programme de travail janvier - décembre 1993
Le Secrétariat a presenté un aperçu du programme de travail proposé pour 1993(document IDAF/VI/93/4) et demandé des commentaires, observations et recommandatïons.
Un certain nombre de fonctionnaires de liaison ont félicité le DIPA pour la bonnepréparation des documents. Ils ont exprimé un accord général sur l'orientation du programmede travail.
Les participants ont remarqué que le programme de travail est très ambitieux. 11 a étésuggere que DIPA se concentre sur un nombre limité d'activités bien choisies ayant unimpact à long terme et d'effet houle de neige. Les participants ont recommandé que lesystème d'information soit renforcé en vue d'une meilleure dilfusion des résultats. Ils ontégalement recommandé une auto-évaluation systématique des activités du DIPA.
Un grand nombre de participants ont exprimé le voeu de voir l'accent mis sur lesaspects technologie du poisson et commercialisation des produits. Ils ont recommandé quela collaboration entre DIPA et le Programme régional pour l'amélioration de l'utilisationaprès récolte des captures de la pêche artisanale soit renforcée.
Un nombre important de participants ont également attiré l'attention sur leurpréoccupations concernant la Sécurité en mer. Le Cap-Vert et la Guinée Bissau, le Sénégalet Sao Torne et Principe ont souhaité que DIPA leur fournisse assistance dans ce domaine.
Rapport Technique du DIPA N° 52 19
Le mécanisme de "Cadre-Assistant du DIPA tut trés apprécié et les participants ontexprimé leur satisfaction à propos de cette initiative. Ils ont demandé qu'une large diffusionsoit faite de cette stratégie afin que plusieurs pays et spécialistes de la région puissent yadherer.
Les participants ont noté la valeur des voyages d'étuie régionaux qui renforce leursconnaissances professionnelles. Ils ont aussi exprimé le souhait de voir organiser une réunioninter-projets.
Plusieurs pays ont demandé l'assistance du DIPA pour la mise en place d'un systèmede collecte des données statistiques pour la pêche et ont exprime leur satisfaction concernantLatelier sous-régional à ce sujet que le Programme DIPA et le Secrétariat du COPACE seproposent d'organiser pour les pays du Golle de Guinée Centrale.
Le Nigéria et plusieurs autres pays ont demandé que les Séminaire-Ateliers sur la\déthode Accélérée de Recherche Participative (MARP) soient organisées dans leurs pays.
Des preoccupations turent exprimees au sujet du statut et des droits et des obligationsdes pêcheurs migrants dans les pays Waccueil.
37 La Guinée et le Nigéria ont requis l'assistance du DIPA pour mener à bien uneevaluation économiqueíétude de Íaisibilite de différents types de bateaux de pêche.
La Côte d'ivoire a souhaité collaborer avec DIPA pour la préparation d'un cataloguedes engins de pêche.
Les participants ont également souligné la nécessité de prendre en compte les activitésféminines.
Le Gahon a sollicité être retenu comme un des pays pilote pour des étudesapprofondies sur la situation du sous-secteur dans trois pays de la région.
Enfin, ils ont exprimé leur satisfaction d'avoir été consultés sur le contenu duprogramme de travail 1993.
Point 7. Idées pour la formulation d'une proposition de projet pour une 3ème Phasedu DIPA
Le Secrétariat a présenté le document [DAF/V[/93/6 soulignant que la Missiond'Evaluation Tripartie du DIPA phase El avait recommandé qu'en tenant compte des conceptset stratégies, dont le Programme s'engage à encourager/valoriser, les fonctionnaires deliaison doivent s'associer intimement dans la tormulation du DIPA phase III.
20 Rapport Technique du DIPA N° 52
Les fonctionnaires de liaison ont clairement exprimé le sentiment qu'une 11Ième phasedu Programme était nécessaire et devrait se concentrer sur la durabilité des actionsentreprises. L'organisation du programme est proposée en trois thèmes principaux: durabilitéet questions socio-économiques; transfert de technologie; et planification et aménagement,a reçu leur total soutien
Certains participants ont exprimé leur malaise avec la formulation de la
recommandation de la Mission d'Evaluation qui demande au Programme d'abandonner laréférence exclusive à l'approche intégrée. [is ont souhaité que le langage utilisé dans laproposition de projet pour la phase III soit moins sujet à une mauvaise interprétation. Ils onten effet souligné l'importance qu'ils continuent à attacher à l'aspect intégré de l'approche deDIPA.
Plusieurs participants ont demandé que la formulation de la section "Aménagementei. développement durable des ressources halieutiques" soit légèrement modifiée pour prendreen compte leur sérieux intérêt dans l'aménagement des zones de mangroves côtières afin demaximiser leur production halieutique.
4G. Le comité a estimé que la sous-division de la région en trois segments nord, centreet sud était une bonne façon d'adapter les activités du DIPA aux différents besoins etpriorités.
Les participants ont montré d'une façon dénuec de toute ambiguïté leur désir d'êtreassociés à la formulation de la proposition de projet pour la troisième phase. Tous Ontaccepté l'idée que chaque sous-région choisisse un représentant pour participer à lalormulation de la phase III du Programme.
Les Fonctionnaires de Liaison de la Gambie, de la Côte d'Ivoire et du Cameroun ontété choisis pour représenter les sous-régions respectifs.
Point 8. Autres questions
Les Fonctionnaires de Liaison ont exprimé leur profonde gratitude à la DANIDAl'agence donatrice du DIPA pour son soutien continue au Projet.
Le Gouvernement de la Gambie a été remercié pour son hospitalité et pour avoiroffert un cadre agréable de travail pour la session.
Point 9. Adoption du rapport de la réunion
Les Fonctionnaires de Liaison ont adopté le présent rapport. Ils ont égalementdemandé au Secrétariat d'assurer sa finalisation et sa ventilation.
Point 10. Clôture de la réunion
La sixième réunion des Fonctionnaires de Liaison a été déclarée close par Mr. A.Samba, Sous-Secrétaire Général du Ministère des Ressources Naturelles et l'Environnement.
Rapport Technique du DIPA N° 52 21
SUITE DONNEE AUX RECOMMANDATIONS
22 Rapport Technique du DIPA N° 52
Rectrnmandatione Actions menées
Le DIPA doìt assurer l'éditing des articles envoyéspour être publiés dans la Lettre du DIPA"
[tes efforts ont été déployés pour améliorer la présentation Ctle contenu de "la Lettre du DIPA"
Un rapport doit être présenté è la suite de chaquevoyage d'études 'iuivant le camera fourni par leProgramme
DIPA a fournit le carnavas a pour ces rapports. Les voyagesd'études retenus etaient ceux susceptibles de contribuer aurenforcement dea capacités professionnelles dea bénedcinires
3. Recherche de sources de hinancentent alternativespour les voyages d'études
les cadres de (tomée h3issau et ceux de SterraLeone onteffectués des voyages d'études en Duinee. ces ovages ont Ctesupportés par les proleis nationaux resitecti t
4 Due les Fonctionnaires de Liaison soient étroitementassociés aux activités du DlPí\ dans leur pays
les Fonctionaires de Liaison ont éte iiitplique dans toutesactivités que le programme a menées dans letti oassiespectit
Renforcer la collaboiation entre le l)IPA et lesprojets régionaux t('FE Valorìsation des produitsde pêchiet
le démarrage de la 2ênte plisse du projet LE est prevue pourle mois de décenthre 1993. Toutefois le l)1PA è iecontré Icprésident de l'agence d'exécution dii proet et des domainc t'
d 'intervention i techtiologie de poisson et co au oie de q ua!i teont été identifiés
6. Assurer une large dihfusion de Ia nose â contributtoiides C'adres-Assistants[)lPA
la lettre du DIPA No. to a publié tin article sur Ia strategie etla nécessité d'utiliser les ('adres-AssistautsUIPA. Les cadrescontribuent efficacement â la réalisation de la lettre du D1PA
Point de l'agenda 4
Rapport d'activités janvier-novembre 1993
A. RESUME
Le présent rapport résume les activités entreprises par le Programme deDéveloppement Intégré des Pèches Artisanales en Afrique de l'Ouest pour la periode allantde janvier à novembre 1993.
Le Programme DIPA continue de couvrir les 20 pays côtiers et insulaires comprisentre la Mauritanie et [Angola. Ce Programme vise toujours l'application d'une approcheintégrée et participative, en travaillant en collaboration avec les projets déjà existants. lesinstitutions de recherche et les Départements de pêche qui sont les bénéficiaires directs deses actions. Quelques 600.000 pêcheurs artisanaux et environ 2 millions de personnesimpliquées à des degrés divers dans la transformation. la distribution, la vente de poisson.etc.. constituent le second groupe-cible du programme
La phase 11 du projet en loccurrence celle qui s'exécute à présent, prend linadministrativement le 31 décembre 1993. Néanmoins, elle continuera ses activités jusqucnmars 1994 grâce aux économies réalisées au cours de sa mise en oeuvre. Un document deprojet pour la phase III a été préparé par une équipe de Fonctionnaires de Liaison et lepersonnel du DIPA. sur la base des recommandations issues de la revue tripartite Lic
novembre 1992 qui ont été adoptées ar la 6ème Réunion des Fonctionnaires de liaison. LeProjet a été soumis à DANIDA accompagné d'une requête de prolongation de financemenLEn principe, DANIDA est d'accord avec la proposition de la 111ème Phase du projet.Cependant, le budget excédait le montant plafond pour un financement sur fonds fiduciaires.Il a donc été demandé de rédiger une nouvelle proposition suivant les mêmes orientations.mais en réduisant les activités et le budget. La réponse de DANIDA est toujours attendue.Le rapport final de la phase 11 est en préparation.
Pour réduire au maximum la durée de la période d'attente avant le début d'exécutionde la phase III, des contacts ont été pris avec des institutions, des projets el des Directionsdes Pêches dans la région. De cette manière, les activités pourraient commencer dès quel'approbation de la troisième phase serait reçue.
Les dix années d'expérience du Programme DIPA dans la mise en oeuvre del'approche intégrée pour le développement des pêches artisanales ont été étudiée en vued'appliquer les leçons apprises à la future évolution du Secteur des pêches artisanales.L'expérience est publiée sous le titre de !!Application de la Stratégie Intégrée dans les PêchesArtisanales en Afrique de l'Ouest' DIPA/WP/50 et un résumé en sera présenté à cetteréunion.
Rapport Technique du DIPA N° 52 23
La crise envisagée avec la diminution croissante des ressources de poissons, en raisondes pêches excessives et de la destruction des habitats, rendra probablement plus âpres lacompétition et les conflits entra les pêches industrielle et artisanale. Pour intervenir dans cedomaine, la documentation biologique et économique est indispensable. Ainsi, le DIPA ainitié des études et des revues du secteur pour développer un système de suivi qui devraitcréer les buses pour la tormulation et la documentation sur l'imlurtance du secteur despêches artisanales sur les plans macro et socio-économique. Dans cet ordre d'idées. le
Programme a organise, en collaboration avec le Secretariat du COPACE. un Groupe dcTravail, en vue de revoir les systèmes de collecte dc donnees et didentilier les domainesnécessitant une amélioration des statistiques des pêches artisanales pour la partie Ouest duGolte dc Guinée, le Nigeria et le Cameroun.
Dans l'effort visant à assurer la participation active des pêcheurs à la gestion desressources, l'accent a été mis sur l'emploi de la Méthode Accélérée de RecherchParticipative dans les projets sur le terrain et des études sur les inter-relations entrepopulations, pêche et aspects environnementaux ont été entreprises.
Dans la phase Ill du projet DIPA, un objectif majeur est : d'identifier, d'évaluer etde propager des stratégies et des mécanismes pour une gestion et un développement durablesdes communautés de pêche artisanale'. En vue de poursuivre cet objectif. il importe dedisposer d'une hase solide d'informations et de compréhension des aspects verticaux ethorizontaux du développement dans la communauté de pèche. Ainsi, il est essentiel dcrecueillir des expériences, des enseignements et leçons tirés des projets et activités descommunautés autonomes, afin de concevoir une méthodologie appropriée ou des directivespour un développement durable des communautés de la pêche artisanale. Le DIPA, encollaboration avec le Département des Pêches de Gambie, a donc entrepris une étude sur laérennitè des actions, dans les communautés de pêche à Tanji et Gunjur.
Le Programme poursuit un aspect de la gestion des installations d'une communautéartisanale où le suivi et l'évaluation sont des instruments obligatoires pour créer la hased'informations nécessaires aux prises de décisions justes et à l'orientation des activités. Envue de promouvoir la gestion des communautés de pêche, un manuel pour la gestion desmini-projets est en préparation.
B. OBJECTIFS DU PROGRAMME DIPA
Le premier objectif de développement à long terme est d'aider les pays d'Afrique del'Ouest qui souhaitent développer et mieux gérer leurs pêches artisanales, à tirer de cetteactivité le maximum d'avantages économiques et sociaux, grâce à une approche basée suila communauté et visant à améliorer la productivité et à accroître le bien-être et l'autonomiedes pêcheurs, ceux qui sont responsables de la transformation et de la distribution du poisson,de même que tous ceux qui travaillent dans ce secteur.
Les objectifs immédiats de ce programme sont
1. améliorer l'efficacité des projets locaux de développement et de gestion des pêchesartisanales;
24 Rapport Technique du DIPA N° 52
développer et tester des approches adéquates et des systèmes de suivi pour ledéveloppement des différents types de pêche artisanale;
encourager l'installalion dans différents pays d'un système d'Unités deDéveloppement de la Pêche (UDP);
accroître la compétence technique régionale dans le développement des pêchesartisanales;
installer un système regional pour collecter et échanger des informations et desconnaissances sur les différents types de pêche artisanale en Afrique de l'Ouest, leurscaractéristiques et leurs tendances de développement.
C. PRINCIPALES REALISATIONS
Les principales activités entreprises par le DIPA pendant la période examinée sont lessuivantes
Objectif 1. Améliorer l'efficacité des projets en cours
Le Programme a poursuivi son aide aux projets associés et aux Départements desPêches de plusieurs manières. Des propositions de projet furent formulées au nom du Gabunpour l'installation d'une base de données informatisées pour le secteur de la pêche'. au nomdc la Guinée Equatoriale pour les 'Améliorations Technologiques des pirogues traditionnelleset l'amélioration des techniques des constructeurs locaux de pirogues" et pour le TogoF Assistance pour l'élaboration du plan sectoriel de développement des pêches artisanaleset de l'aquaculture". La proposition de projet pour le Gahon fut approuvée; celle du Togoest en instance d'approbation, tandis que celle de la Guinée Equatoriale a été suspendue, lepays étant censé recevoir une. assistance financière de près de 700.000 Dollars U.S. de laBanque Africaine de Développement (BAD) pour le secteur de la pêche.
Le Programme a aussi contribué aux révisions du document de projet de la phase Ildu projet Kaback qui est actuellement approuvee pr le PNUD. De plus, l'Antenne DIPAdeConakry fournit beaucoup de conseils techniques et d'informations sur lesquels s'est basé unprojet d'assistance aux commerçantes de poisson des ports urbains de la pêche artisanale deBoulbinet, Temintaye et Bonfi à Conakry. On espère que ce projet sera financé par l'ACCT.en collaboration avec la Province Canadienne du Nouveau Brunswick, pour un coût totalestimé à 2 millions FG (lFG = 9,5 $US).
Des améliorations ont été apportées à la pompe à eau manuelle adaptée au puits dugroupe des femmes de pêcheurs à Grand-Popo en octobre 1992. On espère que cesmodifications rendront l'appareil plus stable, qu'il va accroître ses rendements et réduire lesdifficultés liées à l'irrigation des jardins de légumes. Un expert-associé du DIPA (sociologue)travaille avec le Groupe des Femmes en vue de suivre et d'évaluer les implications socio-économiques associées à l'utilisation de cet équipement. Dans le même contexte, le
Programme fournit une assistance technique au Groupement des Femmes d'Affaires deGuinée (GFAG) dans la conception et la construction de leur centre de fumage de poisson
Rapport Technique du DIPA N° 52 25
à Boulbinet (Conakry). Le mini-projet était financé par l'Ambassade du Canada à Conakry.En utilisant la proposition de projet préparée par le Programme, le GFAG recherche unfinancement addtionnel pour compléter et agrandir son centre rie traitement artisanal dcpoisson à Boulbinet.
Les résuiats d'une année le pêche expérimentale le long de la côte du Béninentreprise par la Direction des Pêches, avec l'assistance du Programme. a indiqué qu'il n'estpas rentable d'investir dans la pêche des espèces démersales. en utilisant des filets mono-filaments, en raison dc la pauvrete des ressources halieutiques et de la grande perte quesubissent les engins de pêche à cause des fonds rocailleux. De la même façon. desprospections ont été entreprises par des spécialistes en technologie de la pêche duProgramme. à la demande de l'Office pour la Promotion de la Pêche Artisanale (OPPA) enGuinée. L'essai a montré que la possibilité d'introduire des filets maillants n'est pasencourageante. à cause des faibles stocks de crevettes.
Une enquête-cadre et une étude socio-économique des pèches artisanales et de sesoperations ont été entreprises le long de la côte béninoise. L'étude a révélé que la rentabilitédiminue. De plus, les contraintes dans les petits sites d'accostage sont trop difficiles àappréhender par le pêcheur artisanal qui tend à abandonner pour se tourner vers lacontrebande d'essence ou des activités génératrices de revenus autres que la pêche.
Dans le domaine de la "sécurité en mer", l'Antenne DIPA de Conakry a fourni uneassistance technique aux Comités d'Usagers des débarcadères à Boussoura et à Boulbinet dansla construction de mini-phares. Le Programme a aussi collabore avec le Projet Canada-CECIpour la sensibilisation des pêcheurs, à travers des démonstrations techniques sur diversaspects de la 'sécurité en mer" au bénéfice du personnel des institutions de pêche, despropriétaires de pirogues et des pêcheurs en Guinée Conakry. La Direction Sénégalaise dela Protection et de la Surveillance des Pêches (PSPS) était aussi assistée par le DIPA sur lesquestions de sécurité en mer. Le Programme collabore avec le PSPS et les AutoritésGuinéennes en répertoriant les cas d'accident en mer. Plus de 60 cas d'accident impliquantdes pêcheurs, avec des pertes de matériel évaluées à plus de 150 millions de Francs CFA,l'équivalent de 500.000 Dollars US ont été rapportés au Sénégal en 1991.
26 Rapport Technique du DIPA N° 52
Tableau 1. Résumé de l'appui technique aux projets dans le région de janvier à novembre1993.
Objectif 2. Développement et test des approches adéquates
Le Programme a entrepris une étude sur l'inter-relation entre population et ressourceshalieutiques à Yeji sur la rive ouest du Lau Volta (au Ghana), comme suite au travail réaìis-l'année dernière en Gambie, Dans les deux cas. les gens sont très conscients de l'importance
Projet/"ays Dates ssistance du DIPA
(jahon Janvier 1993 Formulation d'une proposition pour une1,ase de données informatisé. pour lesecteur de la pêche
Guinée Equatoriale Janvier 1993 Proposition de projet sur l'améliorationde la technologie des piroguestraditionnelles et l'amélio ion destechniques dea constructeurs locaux depirocues.
Bénin Avril-Mai 199$
Avril-Mai 199$
Juin 199$-Mai 1993
Enquête-cadre et étude socio-économiques de la pêche marineartisanale
Amélioration de la pontpe è eau poutles femmes des pêcheurs de Grand-Popo
Essais de pêche avec des filets deutonofilaments pour les espècesdémersales.
logo Juillet 1993 Formulation d'une proposition de projetpour un plan de développement dusecteur des pêches.
Ghana Septembre 199$ Prospection pour des essais de pèched'huitres et d'anchois.
Cameroun Sepienibre-No embre 1993 Démonstration de pêche avec des filetsmaillanLs.
Guinée
Kakack
juillet 1993
Avril-Septembre 1993
Démonstration technique dans les diversaspects de la sécurité en mer, encollaboration avec CECI-( 'souda.
assistance technique pour laconstruction du Centre de Sauté dcMatakang et réparation de léquipenietitde communication radio de lacommunauté ñ Khunyi et Koitittiodiautilisant les 10% de taxe sui les sentesdes projets.- Révision du document de la plisse Il.Formation sur le tas avec I'UDP deKaback à travers des rencontrestechniques hebdomadaires.
Sénégal (PSPS) Avril 1993-Novembre 1993 Conseils sur la sécurité en mer.Elaboration de la Méthodologie et letravail préliminaire de catalogage desaccidents en nier.
Rapport Technique du DIPA N° 52 27
de la ressource, en tant que source d'emploi, de revenu et d'alimentation pour aujourd'huiet pour l'avenir. A Yeji, ils ont également perçu des changements dans les stocks de poisson,comme en temoigne une réduction des captures par unité d'effort, mais ont associé cela auxchangements climatiques, à l'utilisation des techniques de pêche destructrices et d'engins depêche non autorisé, particulièrement les filets treuillés. Ceci contraste avec les pêcheursgambiens qef, eux, associent ht réduction de la prise. principa1eme:t à l'accroissement del'effort de pêche.
Un troisième cycle de tormation en Méthode Accélérée de kecherche Participative(MARP) a eté organisé au profit de 19 agents de l'Office pour la Promotion des PêchesArtisanales (OPPA), de la Direction Nationale des Pêches Artisanales (DNPA). des AutoritésPortuaires Nationales (ANAM) et de la Direction Nationale des Eaux et Forêts (DNEF) enGuinée. Les participants ont travaillé dans 4 ports urbains à Conakry. L'un des motifs de cetexercice est la creation d'un Comité de Développement des Débarcadères (CDD) è Coleahet le travail prealable à l'installation d'un autre à Mayore. A travers l'investissement humain.le Comité des usagers du port de Coleah a construit une digue en roc. lournissant ainsi desancrages au Port de Coleah. Le Programme, en collaboration avec l'OPPA, a établi descontacts entre les Comités des usagers des ports de Coleah et de Boussoura. avec desbailleurs de tonds et des projets; l'aide reçue a permis de débarrasser ces ports de plusìeuistonnes de déchets.
L'utilisation des techniques de la MARP en Guinée a donné une bonne impressionauprès des agences gouvernementales locales. Par exemple, le Maire de Matam a délivré uncertificat spécial d'appréciation pour travail efficace au personnel de l'OPPA de Matam quia été formé dans les domaines de la MARP et de la formulation de mini-projets par le DIPA.De plus, les demandes de formation ont cru. Lorganisation d'un quatrième cycle deformation, notamment un cours de remise è niveau et d'échanges d'idées pour desformateurs sélectionnés est programmé pour début 1994.
Le Programme a aidé la Direction des Pêches de la Republique du Bénin àentreprendre des études de base dans les ports de Cotonou et de Placondji, en utilisant lestechniques de la MARP. En plus de cela, tout en permettant aux pêcheurs eux-mêmesd'identifier les problèmes de leur communauté, il leur a offert l'occasion de chercher encommun des solutions à ces problèmes. Les pêcheurs sont en train de finaliser leurs micro-projets et ont établi des contacts avec des ONG pour bénéficier d'une assistance financière,
L'assistance technique a été fournie à l'Office pour le Développement des PêchesArtisanales (OPPA) en Guinée pour développer et tester un mécanisme pertinent decoordination du travail des agents de terrain à Conakry. Connu sous le nom de Comité pourla Coordination de la Formation et de l'Expérimentation, il est composé des Chefs d'Equipesde terrain de I'OPPA et d'autres Agences impliquées dans les pêches artisanales à Conakry.Le Comité se réunit une fois par semaine, et à travers un modèle participatif, il revoit,coordonne et fournit des orientations aux activités dans les quatre principaux ports de pêcheartisanale et aux Comités des Usagers installés dans ces ports ou dans d'autres ports deConakry. Les autorités gouvernementales suivent avec intérêt son évolution et celle d'autresapproches initiées par le Programme, avec l'idée de les revaloriser dans les pêches maritimesartisanales en milieu t'ural en Guinée,
Rapport Technique du DIPA N° 52
En développant les stratégies pour les pêches artisanales, il est obligatoire de connaîtreles résultats de l'effort fourni et du capital investi. Par conséquent, le Programme DIPA alancé au Bénin une étude pilote sur les coûts et revenus des différentes techniques de pêche.el. types de pirogues par ranport aux investissements nécessaires et au travail fourni. Laméthodologie qui sera développée sera valorisée dans d'autres situations.
Le DIPA, en collaboration avec la Direction des Pêches en Gambie, a donc initié uneétude dans les communautés de pêche à Tanji et Gunjur en vue de développer laméthodologie pouvant permettre de conduire des études relatives à la pérennité des activitésdans le secteur.
Durant ces dix dernières années, le Programme a travaillé avec et par l'intermédiairedes projets exécutés par la FAO, ainsi que d'autres projets dans la région, des institutionsde recherche et des Directions des Pêches dans différents pays. Il s'est intéressé aux besoinsparticuliers des pêches artisanales, en utilisant les principes directeurs de la stratégie intégréede développement des petites pêches adoptés à la Conférence Mondiale sur les Pêches en1984. Pour savoir à quel point ces concepts ont été appliqués dans les projets sur le terrain.quelles en sont les implications socio-économiques, les principales leçons retenues à partirde l'application de l'approche intégrée et les implications pour l'amélioration desinterventions en faveur des artisans pêcheurs. le Programme a entrepris, en collaborationavec des cadres-assistants du DIPA, des études de cas dans les projets de développementintée.re des pêches artisanales à Yeji (Ghana), Kahack (Guinée) et en Gambie.
Les études ont révélé que, malgré ses insuffisances, la stratégie intégrée demeurevalable pour le développement des pêches artisanales en A1'rique de l'Ouest. La mise enoeuvre de la stratégie a contribué à rompre l'isolement des communautés de pêche, àaccroître les opportunités d'emploi dans le sous-secteur de la pêche artisanale, à améliorerles conditions de vie des pêcheurs, et dans plusieurs cas. elle a eu un impact sur l'économienationale. En tant que concept relativement nouveau, chaque communauté de pêcheurs a desenseignements à donner sur la stratégie intégrée, veritable instrument et ressource pour ledéveloppement rural. Les principales leçons sont résumées dans le document DIPA/WP/50.
Rapport Technique du DIPA N° 52 29
Tableau 2. Vue Générale des activités concernant ledéveloppement des approches de travailde janvier à novembre 1993.
Objectif 3. Encourager l'installation des Unités de Développement de Pêche (UDP)
Les difficultés économiques dans la plupart des pays couverts par le DIPA et lesréductions de personnel des Directions des Pêches imposées par les Programmesd'Ajustement Structurel (PAS) dans la région qui diminuent la capacité de vulgarisation desservices gouvernementaux ne favorisent pas l'installation de nouvelles UDP. Cependant, leProgramme continue de fournir des orientations techniques et de l'assistance aux UDPexistantes (voir détails dans le Tableau 1).
De plus, le DIPA travaille avec 1'UDP de Kahack pour la préparer à uneindépendance' du genre de celle des ONG prévue pour la fin de la première des deux
années de la phase II qui a commencé en octobre 1993. A cette fin, le DIPA et le projet deKahack, avec l'assistance financière du PNUD, ont organisé durant les mois d'août et de
30 Rapport Technique du DIPA N° 52
l'aysÍProjet Date Assistance du DII 'e
(iuinée Biseau mars-avril 1993 Revue du secteur des pêches artisanales
j('ameroun mui-juin 1993
octobre-novembre 1993
revue du secteur des pêches artisanales
Liudes préliminaires sur la vente desproduits des pêches artisanales é laIrontières maritime N inéria-Cameroun
Cuittée 1993
1993
Développement ei test du mecauisntepour coordonner le ira ail des agence deterrain et les activités dans les ports depéclte at usanale et datte le Comité desI (cagers du Port à ('onakry
()risattisation des équipes de terrain de1 ((PPA à Coitakry en une variante deI'IJDP louruissattt uit appui technique età la gestion aux ports urbaïtts de pêchecit lieu et place des villages de pêchequi sont généralement des clients desI JDP
(hann Yeji niars-jinn 1993
juin-juillet 1993
Etttde de linier-relation population -cesso it ree
Leçons tirées de la stratégie intégrée
(iambic mai-juin 1993 Leçons tirées de la stratégie intégrée
Béntit jtiillet-octobre 1993 Etude sur les coûts et revenus de lapêche artisanale dans le Port deCouono u
Cambie Septembre-Novembre 1993 amélioration dans la gestion autonomedes ('entres de pêche communautaires
études initiées sur les éléments etmécattismes de viabilité et desapproches participatives.
septembre 1993 une série d'Ateliers de Revue et d'Orientation' concernant les expériencespassées et les possibilités qui pourront s'offrir aux Conseils Villageois de Développement deKahack, et spécialement aux UDP. Un cadre-assistant expérimenté du DIPA. Mr. AkambiLassissi et un Consultant National en a personne de Mr. Maxime Koivogui ont joué un rôledécisif dans la planification et l'exécution de cette série d'ateliers auxquelLs 15 personnes.0 total, (13 homms el. deux femmes è ont pris part.
Objectif 4. Accroître la compétence technique régionale
Dans son effort visant è préparer une méthodologie qui permette la conception d'uninstrument de suivi de la planificatïon. de la politique de développement et d'aménagementdans le secteur de la pêche artisanale et qui pourrait être utilisé dans les autres pays de lasous-région, le Programme a dépêché des missions de cinq semaines en Guinée Bissau et auCameroun, pour entreprendre une revue du sous-secteur des pêches artisanales, en mettantl'accent sur son importance et en identifiant les indicateurs de suivi du secteur. Une leçonparticulière tirée de cet exercice pilote est le manque de données statistiques et d'autresinformations pouvant permettre une analyse significative du secteur.
C'est sous cet éclairage que le Programme a organisé, en collaboration avec leSecrétariat du Comité des Pêches de l'Atlantique du Centre Est (COPACE). un groupe detravail sur les statistiques des pêches artisanales pour la partie Ouest du Golfe de Guinée. leNigeria et le Cameroun. La rencontre a eu lieu dans les locaux du Programme DIPA è.Cotonou au Bénin, du 03 au 07 mai 1993, avec 11 participants venus de la Côte-d'Ivoire.du Ghana, du Bénin, du Nigeria. du Caineroun. du Siège de la FAO à Rome et duProgramme DIPA.
Le groupe de travail a revu les systèmes de collecte des données dans la sous-régionet a identifié les domaines à améliorer. Les discussions étaient d'un niveau technique trésélevé, tous les participants ontsignalé l'utilité d'un tel exercice, et ont insisté pour qu'il soitrepris dans d'autres sous-régions. Parmi les principales recommandations, on note:
une grande priorité doit être donnée à l'amélioration des systèmes d'information surla pêche dans la sous-région
les études sur l'évaluation des prises sont basées sur des données non tiahies oudépassées. l'échantillonnage et l'estimation des données doivent être revus. Pour unecouverture plus complète de l'effort de pêche, il faudrait considérer des voies etmoyens alternatifs poor mobiliser suffisamment de personnes pour la collecte desdonnées;
- l'intensification de la collaboration entre les diverses agences gouvernementalesresponsables des statistiques pour assurer une utilisation optimale des ressourceshumaines;
- des projets pilotes de statistiques avec des objectifs spécifiques et de courte duréedoivent être mis en oeuvre dans la sous-région, dans le hut d'évaluer les étudescourantes, de conseiller sur les aspects méthodologiques et opérationnels et d'élever
Rapport Technique du DIPA N° 52 3i
le niveau des compétences nationales dans la conception des études, des techniquesde statistiques appliquées et des méthodes de compilation;
des séries de manuels et de documents techniqaes qui fournissent des informations surles principaux système d'échantillonnage, les prototypes de systèmes et les normesinformatiques devraient être préparés par la FAO.
En vue d'encourager l'échange d'expérience dans le domaine des organisations depécheurs parmi les partenaires et la clientèle du DIPA. le Programme a commande septetudes de cas dans trois environnements socio-économiques dit térents par des auteurs qui sonteux-mêmes des acteurs dans les organisations de pécheurs. Lii atelier a été organise plus tardà Banjul en (iambic, du 03 au 05 février 1993. à la suite de la sixième réunion desFonctionnaires de Liaison. Trente sept personnes avant participe à cet atelier ont eu uncehange d'expériences fructueux.
La Sixième Réunion des Fonctionnaires de Liaison s est tenue au Centre Internationalde Trypanotolérance (CIT) à Banjul en (iambic les lcr et 2 lévrier 1993. Elle a rassemblédes Fonctionnaires de Liaison de dix huit pays sur les vingt qui sont associes au DIPA (lesreprésentants du Libéria et du ZaIre n'ont pu assister à cette rencontre). Des membres dupersonnel du Siège de la FAO à Rome ont aussi pris part U la session.
Des occasions ont aussi été offertes pour le renloreement des capacités, à traversl'organisation de trois voyages d'études, le recrutement dc six hommes-mois de consultationspour des experts de la région ei. la fourniture de six hommes-mois de consultation par lesexperts du DIPA.
Des experts associés, spécialistes en activites féminines et en crédit à l'Antenne(DIPA/GANT) de Conakry ont participé au Séminaire-Atelier Conjoint Crédit/Coopérativedes Pêches pour la Sierra Léone organisé SOUS les auspices du Programme des PêchesArtisanales el du Développement Communautaire de l'Ouest et du Nord-Ouest (AFCOD).du 29 au 31 mars 1993. Ils firent un exposé sur les leçons tirées des études comparatives desprogrammes de crédit en Guinée. Les experts visitèrent également les projets de l'AFCODet de Tombo el ont présenté les résultats des études sur l'interface Projet/Communautéeffectuées auparavant au niveau de ces projets. En retour, trois experts et leurs homologuesdu projet AFCOD ont entrepris une visite extensive de cinq projets en Guinée du 25 au 31mai 1993. La visite était organisée par le DIPAíGANT. Les participants ont exprimé leursatisfaction au sujet de l'échange d'idées qu'ils ont ainsi eu avec leurs collègues et ontspécifié que les visites étaient enrichissantes sur le plan professionnel.
32 Rapport Technique du DIPA N° 52
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Objectif 5. Collecte et Diffusion de l'information
Trois parutions de la lettre d'information du DIPA, totalisant 110 pages ont étéventilées en temps opportun. Les principaux thèmes développés étaient
Lettre d'information N° 17. Mars 1993 (41) pages). Entretenir l'Esprit d'Equipe.
Lettre d'intormation N° 18. Juin 1993 (38 pages). Au Service des Communautés dePêcheurs.
Lettre d'information N° 19, Septembre 1993 (32 pages). La Sécurité en Mer : unePriorité Absolue.
La couleur qui a été introduite avec le nouveau lormat de publication, à partir de laparution du N° 16 de décembre 1992, a été maintenue et sera utilisée par la suite. Lesréactions face à la présentation et au contenu de la lettre ont été bonnes et favorables. LesF'onctionnaires de Liaison et les membres du DIPA ont activement contribue à la réalisationdes lettres en y assurant jusqu'à 4Y pages d'articles. Linnovation dans la publication estFintroduction d'un supplément en portugais pour satisfaire les besoins de notre clientèlelusophone.
Onze rapports (documents de travail et din1ormation) ont été produits pendant lapériode de révision (voir Tableau 5.). Une nouveauté fut introduite avec la production d'undépliant de vulgarisation "Faîtes-le Vous-Même! Une pompe à eau efficace, durable, maisbon marché basée sur notre expérience dc travail avec les femmes pêcheurs de Grand-Popoau Bénin.
Conformément au calendrier de 1994. une compétition de Photo Choc a étéorganisée à travers les lettres d'iniormation du DIPA. La participation n'a pas été tresencourageante. Des prix ont été offerts aux trois meilleures photos provenant, curieusement.de principaux animateurs du secteur de la pêche artisanale dans leurs pays respectifs. Lesrécipiendaires étaient:
- Premier Prix : Mr. Sékou Touré - Pêcheur Artisan, Secrétaire Administratif etFinancier de l'Association Régionale des Pêcheurs de Conakry en Guinée.
- Deuxième Prix : Mr. M.L. Quid Meymoun - Chef du Service des Pêches à PetiteEchelle et Fonctionnaire de Liaison du DIPA en Mauritanie.
Troisième Prix : Mr. M.E.A. Ogundélé - Chef du Chantier des Bateaux de Pêche -Igbokoda, B.P. 176, Okiki-Papa, Ondo State, Nigeria.
Le calendrier du DIPA pour l'année 1994 a été publié suivant le modèle de celui del'année 1993.
34 Rapport Technique du DIPA NC 52
En plus de la Sixième Réunion des fonctionnaires de Liaison qui s'est tenue à Banjulen Gambie en février 1993, le Programme a organisé 5 ateliers et séminaires de formationsur différents sujets, et participé également à deux autres ateliers organisés par le projetAFCOD sur le crédit en Sierra Léone et le Pmgramme de la Baie du Bengale (BOBP) surla modélisation hio-socioéconomique en pèche artisanale à Phuket en Thaïlande (voir Tableau1.). Ces rencontres ont permis aux Cadres de le région d'échange: des expériences sur desquestions spécifiques. Le socio-économiste du DIPA a été l'une des personnes ressources a[Atelier organisé par le BOBP.
Table 5. Pubhcations
News Letter N° 17 March 1993 - Keeping Alive the Team SpiritNews Letter N° 18 June 1993 - At the Service of Fishertolk CommunitiesNews Letter N° 19 September 1993 - Safety at Sea.
Houndékon, B. et Affoyon L., Rapport du séminaire-atelier de sensibilisation sur la méthode19Y3 accélérée de recherche participative tenu à Libreville Gahon en Novembre
1992. Cotonou, Projet DIPA, Sôp., DIPA/WP!43.
Anonym, Rapport de la sixième réunion des fonctionnaires de liaison Banjul. Garnhie 1-5IJ93 février 1993. Cotonou, Projet DIPA, 57 p.. DIPAWP144.
Anonym, Report of the sixth IDAF Liaison Officers Meeting Banjul, The Gambia I - 51993 February 1993. Cotonou, IDAF Project, 60 p.. IDAF!WP/44.
Horemans, B. and B. Satia (eds), Report of the Workshop on Fisherfolk Organisations in1993 West Africa. Cotonou, IDAF Project, 93 p.. IDAF/WP/45.
1-loremans, B. et Satia, B. (éds), Rapport de l'atelier sur les organisations de pêcheurs en1993 Afrique de l'Ouest. Cotonou, Projet DIPA, 102 p.. DIPA/WP/45.
Kéhé. M., Gallène, J. et Thiam, D. Revue sectorielle de la pêche artisanale en Guinée1993 Bissau. Programme de Développement Intégré des Pêches Artisanales en
Afrique de l'Ouest (DIPA), 32 p. + annexes. DIPA/WP/46.
Horemans B., La situation de la pêche artisanale en Atrique de l'Ouest en 1992. Cotonou.1993 Programme de Développement Intégré des Pêches Artisanales en Afrique de
l'Ouest, 36 p., DIPA/WP/47.
Horemans B., The situation of artisanal fisheries in West Africa in 1992. Cotonou, IDAF1993 Project, 35p., IDAF/WP/47.
Kéhé, M., Njock, J.C. et Gallène, J., Revue sectorielle de la pêche maritime au Cameroun.1993 Programme de Développement intégré des Pêches Artisanales en Afrique de
l'Ouest (DIPA), 30 p. + annexes, DIPA/WP/48.
Rapport Technique du DIPA N° 52 35
Kébé, M., Njock J.C. and Gallène J. A sector review ut the Artisanal Fisheries uf1993 Cameroon. Cotonou EDAF Project, 41 p. + annexes, IDAF/WP/48.
Anonym, Report of the Working Group on Artisanal Fisheries Statist'cs for the Westen1993 Gulf of Guinea, Nigeria and Cameroou (CECAF). Cotonou, Benin 3-7 May
1)93. p DIPAWP/49.
Satia, B. P.. Application ut the integrated Strategy in Artisanal Fisheries Development. in1993 West Africa. Programme tor the Integrated Development of Artisanal Fisheries
in West Africa p IDAFWP/50.
Stokholm, F-I., Isohor, C., The fisheries of ilisha afri cana in the Coastal Waters ei Repubh1993 uf Benin and Lagos State. Nigeria. Programmez for the Integrated Devclopnient
of Artisanal Fisheries in West. Africa......p. -t- annexes, IDAF WP 5 i
D. Personnel du Programme DIPA
Personnel National POUU la contre-partie
Mr. G. Mensah, Director of Fisheries and Liaison Officer for BeninMr. 1. Keita, Director o! OPPA and Liaison Officer tor Guinea.
Personnel International
B.P. Satia, CoordinatorJ.P. Johnson, Senior Adviser Planning and Extension (Conakry)U. Heinbuch, Community Development OfficerJ.P. Gallene, Fishing TechnologistB. Horemans, Socio-EconomistH. Stokholm, APO BiostatisticsK. Holvoet, APO Women Activities (Conakry) (separation 19/04/93)G. Anthonis, APO Monitoring and Evaluation (Conakry) (separation 31/03/93)R. Reusen, APO Credit and Insurance (Conakry)
Demuynck, APO Sociology (arrival date 21/3/93)B. Kamphorst, APO Socio-Economist (arrival date 2/5/93)
Hansen, APO, Monitoring and Evaluation (arrival date 19/5/93)
36 Rapport Technique du DEPA N° 52
Cadre 1. Quelques grands principes et idées dìrectjices de lastratégie sur L'aménagement et le développement despêches artisanales
Etant donné que les problèmes qui intéressent le-s communautés rurales depêcheurs et de pisciculteurs -ne sont pas particuliers au secteur de la productionde poisson. le meilleur moyen de développer la pêche artisanale pourrait êtrede l'envisager dans le contexte du développement rural intégré. Les princIpesadoptés par la Conférence mondiale sur la réforme agraire et le développementrural devraient donc être largement applicables pour le développement de lapêche artisanale et de l'aquaculture.
ii L'éducation, la formation et -autres formes d'investissement social devraientêtre considerees comme un element essentie' du developpement de la petitepêche. Un nombre accrû de vulgarisateurs devraient être fOrmés au seín descooperatives et de communautes d'artisans p&heurs, notamment dans lesdomawes swvants tcclmologie de la pêche, serjces sc'cmu et de ,rel ppranentcommunautane, admimstrauon et fonctionnement des petites entreprises etorganisations. La liaison entre la vulgarisation et la recherche pratique devraitêtre renforcée. Le rôle partìculier de la pêche artisanale dans l'économie desEtats insulaires, où elle constitue souvent la princìpale source d'emploi et derecetres eri devises, devraìt être dûmentexaininé.
Point de l'Agenda 5
Revue de ¡'Approche Intégrée expérimefltée par leProgramme DIPA en Afrique de ¡'Ouest
Introd uction
Le Programme pour le Développement Intégré des Pêches Artisanales en Atrique del'Ouest (DIPA) a été initié en 1983, grâce à l'assistance fiñancière de DANIDA et de laNorvège, dans le but d'aider comme ils le souhaitent quelques 20 Etats cötiers de laMauritanie à I' Angola à développer et à gérer leurs pêches artisanales par les approchesparticipative et intégrée (voir annexe).
Les approches participative et intégrée font partie de la stratégie adoptee par laConférence Mondiale sur l'aménagement et le développement des pêches tenue SOUS lesauspices de la FAO en 1984 (voir Cadre 1).
Rapport Technique du DIPA N° 52 37
Cadre I (suite)jj Il faudrait encourager la participation active des communautés d'artisans
pêcheurs la piarificatiori t à la formulation des act-ivtés de développementafin dassurer qu'elles soient mises en oeuvre avec suceès. Pour y parvenir.il serait utile quL. dans certains p.vs cette participaJon soit assurée arl'íntermédìaire d'organIsmes de coordination tels que les conscil ou unionsde coopératives.
iv Les programmes de développement des pêches devraient reconnaître que lesfemmes touent souvent un rôle important dans les communautés de p6cheurs,pour ce qui concerne le commerce et la transformation des produits, et ilfaudrait prévoir la valorisation dc ce rôle.
y. II est nécessaire de s'assurer la coopération et la participation des pêcheurs sil'on veut que les programmes d'aménagement de la pêche artisanale soientcouronnés dc succès. Il faudrait considérer [es organisations de pêcheurscomma une voie par laquelle les décisions en matière d'aménagement pourrontêtre mises à effet et Fassìstance technique et tìnancíère pourra être acheminée.
vi Pour assurer, sur une base soutenue. de bonnes conditions de vie aux artisanspêcheurs, il sera peut-être suerit nécessaire de Irou\er des sourcessupplémentaires ou d'autres sources de revenu et J emploi pow les pêcheurs.afin de réduire les pressions qui s'exercent sur des ressources halieutiqueslimitées, peut-être par: la pratique de l'aquaculture.
v1. U faudrait étudier attentivemeru les possibilités d'adapter et de modifier lesméthodes et l'équipemen1mis au point sui place pour utilisatìon dans lesecteur de la pêche artisanale, avant de procéder directement au transfert detechnologies élaboréesaileur, et plus spécialement de technologies à forteintensité de capital.
11 faudrait envisager de mettre à la disposition des artisans pêcheurs desservices de crédìt à des conditions et clauses conformes à leurs moyenseconomiques generalement faibles et a leurs besoins speclaux
Les gouvernenients, par Yínterrnédiaire de leurs départements des pêches, deleurs mirnstère de la pbnthcatwn et autres services competerits, devraientfaire ei' sorte les mtéiêts de h pêche artmsanate soient dê'rent çrlS erconsideration dans les plans d'utilisation des terres et des eaux
Rapport Technique du DIPA N° 52
L'adoption de ladite stratégie indique non seulement l'importance des besoins dusecteur mais également sa valeur en terme de production d'aliments riches en protéines et sacontribution dans le domaine de I emploi. Aussi, il a été estimé que la mise en oeuvre de lastratégie permettrait de corriger les politiques négligentes et inadéquates de la part desgouvernements et agences internationales d'aide dont le secteur de la pêche artisanale a étévictime. Les politiques ont été en faveur de la pêche industrielle. Or. la tentatived'industrialisation des pêches na pas positivement contribué au développement socjoéconomique des pays. Au contraire, les principales tendances de développement qui sedégagent de la politique d'industrialisation qui. taudrait-il le rappeler, ne s'était pas limiuieau secteur de la pêche, comprennent la taible croissance de la productivité, L augmentationde la dette nationale, la faiblesse des exportations, la détérioration des conditions sociales etla pression croissante sur les ressources aquatiques à cause du déplacement des populations.
Engagement du Programme DIPA
En s'occupant des besoins particuliers des pêches artisanales à travers l'utilisation desprincipes directeurs de la stratégie de développement intégré des petites pêcheries, leProgramme DIPA travaille et collabore avec un certain nombre de projets associés.d'institutions de recherche et de Directions des Pêches de la région. Ainsi, la stratégieintégrée a été essayée ou appliquée dans les projets qui figurent au tableau 1. L'objectif dedéveloppement de ces projets est de diversifier l'économie dans les communautés de pêche.de créer plus d'emplois, d'augmenter le revenu des artisans pêcheurs et d'améliorer leniveau de nutrition en augmentant l'approvisionnement en poisson pour la consommationlocale.
Quelques différences entre l'approche conventionnelle et l'approche intégrée dedéveloppement de la pêche artisanale que prône le Programme DIPA figurent au tableau 2.
Rapport Technique du DIPA N° 52 39
Cadre. I (Suite et fin)X, U importe de meUre ail point de nouvelles et meiUeires méthodes d'évaluafìon
des activités dans le secteur de la pêche artisanale, tenant eompte noneiiJemejt des lacteurs tecrtiques et économques, mais aussi les facteurs
moins £acile à mesurer tels que les éléments de confort, la sànté, l'éducatìonet les communications
Source: Stratégie d'Aménagement et de Développement desPêches. Organisation des Nations Unies pour'AIimentation et ['Agriculture, Rome 1986, 29 p.
Tableau i
Nombre de ces projets ont démarré non sans difficultés. Certains d'entre-eux ontcommencé bien avant l'adoption, en 1984. de l'approche intégrée dans le développement despetites pêcheries. Ces projets reposaient sur le concept de Centre Communautaire de Pêche(CCP). C'est le cas de la première phase (1979-1987) du projet gambien ainsi que celui des
PAYS P R( )Jl TS DONATEUR D Ei tI FI
Bénin Projet Modèle DANIDA l9)4
Bénin Projet Pêche Lagunaire GT'L l9Ú
(Tameroun Projet de Développement dc la Pêche Lagunaire FED 1
Côted'ivoire
Projet de Développement de la Pêche Artisanale surla lagune Ahv
FIDA I9G
(jahon Projet pour la Promotion des Pêches d'OwendoPromo- Pêche
CEE I 913
jainbie Projet de Développement intégré de la Pêche MarineArtisanale
FF1) I -7'
Gambie Projet de 1)évelotteuient de la l'èche Estuarienne ITALIE IYJ*4
Guinée-Conakry
Projet de Dévcloppeuieut de la l'èche Artisanale dajisla Région de Kamsar
PNUI) l94
Guinée-Lonakry
Projet de Développement des petites Pêcheries sur111e de Kaback
PNI JI) I
Ghana Projet de Développement intégré de la PêcheArtisanale à Yeji
PN(Jl) I
Nigéria Projet de Développeutent Intégré dc la Pêche Rurale PNtJI) l97
Nigéria Projets de Développement de la Pêches Artisanaledans les Etats de Akwa-lbom, Rivers et Cross Rivers
FIDA I 991
Sierra Léone Projet de Développement de Pêche de Tombo (iTZ i90)
Sierra Léone Projet de Développement Intégré des Pêches dans lesVillages de Pêche Rurale de la Région de Shenge
PNUD l919
Sierra Léone Projet de Développement des Pêches de Kissi et deGoderich
EEl) I99
Sénégal ATEPAS, Projet pour [amélioration des techniques depêche artisanale au Sénégal
ACDI 1973
Zare Appui à la mise en oeuvre du Plan Directeur desPêches au Zaire
PNUD t
Régional INFOPECHE. Service d'Information et deCoopération sur le Commerce de la Pêche
NORVEGE i9J'i4
41) Rapport Technique du DIPA N3 52
premières étapes des projets nigérian, gabonais, camerounais et sierra léonais. De plus, lefinancement et la dimension des CCP ont été exagérés. Mieux, certains agents dedéveloppement ne faisaient pas la différence emre le concept de CCP et l'approche intégrée.
Après 10 années d'expérimentation de ces approches, il est nécessaire d'analyser àquel point elles ont été adeptées et aussi d'.ttirer l'attention ur les principales leçonsretenues, en vue d'améliorer nos interventions en faveur des populations d'artisans pêcheursafin d'analyser et d'évaluer l'impact Ainsi, entre 1989 et 1993, le Programme DIPA aréalisé un certain nombre d'etudes. Au cours du premier semestre 1993 el avec le concoursdes cadres assistants du DIPA. des études de cas ont été réalisées dans les projets dedéveloppement intégré de la pêche artisanale à Yeji, à Kahack et en Gambie. De même, uneanalyse a été faite sur les expériences du Projet Modèle du Bénin auquel le Programme DIPAa prêté main forte pendant Son execution entre [983-1989.
Le travail s'est effectué en deux phases complémentaires et interdépendantes uneétude de bureau sur les informationsidocumentations disponibles et des investigations sur leterrain. Au nombre des documents consultés figure tout un ensemble de documents de projetstels que des rapports de progrès, des rapports annuels, des rapports d'évaluation, ainsi quedes rapports sur des questions et sujets spécifiques etc..
Les investigations sur le terrain ont aidé à obtenir des informations à traversl'observation directe, les réunions et discussions, les interviews avec les informateurs cléset privilégiés et également avec des groupes cibles spécifiques.
1.3. Caractéristiques des sites choisis pour les études de cas
Les projets de Yeji, Kaback et de la Gambie. sont tous Situés dans desenvironnements riches en ressources halieutiques tandis que le stock du poisson disponibleau Bénin a été relativement faihle Cependant, chacun d'eux possède aussi descaractéristiques qui leur sont propres.
Le Projet Modèle du Bénin a été basé à Cotonou où il a entrepris de travailler dansles villages côtiers. Une infrastructure de formation, à savoir un centre communautaire depêche a été construit à Cotonou. Les cours étaient axés sur l'amélioration des engins ettechniques de pêche et motorisation des pirogues. Les activités non liées à la pêche ont étéentreprises dans les villages selon les besoins el souhaits exprimés par les populations elles-mêmes. Toutefois, les villages au Bénin sont petits et les ressources naturelles (terre, sols.eau, forêts et stocks halieutiques) ainsi qu'autres infrastructures socio-communautaires étaientlimitées. Etant donné que le maximum des produits de pêche étaient vendus à Cotonou, lapossibilité de manutention et de traitement de poisson au niveau des villages était réduite.
Au fur et à mesure que les pêcheurs étaient aidés pour devenir plus productifs, laplupart d'entre eux s'étaient déplacés pour s'installer au port de Cotonou qui offre plus depossibilités de travail. Les pirogues peuvent entrer et sortir du port à n'importe quel momentce qui n'est pas le cas dans les autres point de débarquement à cause des vagues. Lespêcheurs qui travaillent à Cotonou étaient libres d'aller à la mer, même le jour où, selon Iatradition, la pêche est interdite dans leur village d'origine. Les pêcheurs du Bénin, étaient
Rapport Technique du DIPA N° 52 41
des émigrés temporaires. Ils «ont pas pu s'intégrer aux populations autochtones. Leurcampement n'était pas réalisé avec des matériaux définitifs. Ils étaient réticents à toutinvestissement humain ou financier pour le développement socio-sanitaire de la localité. Lemangue de ressource et de cohésion sociale ont rendu difficile l'application dc l'approcheintégrée.
Le Projet Modèle du Bénin a été financé par la Norvége et exécuté par la FAO entre1983 et 1989.
Le projet de la Gambie avait démarré en 1979 et a évolué d'abord SOUS le conceptclassique de Centre Communautaire de Pêche et à partir de 1988 il a adopté la stratégieintégrée. Financé par la Communauté Economique Européenne (CEE), par le canai du FondEuropéen pour le Développement (FED), le projet a été réalisé par le bureau d'étude italien"IDROCONSULT". Les activités du projet visaient six sites côtiers (Gunjur, Tarìji, Kartong.Brufut, Sanyang et Batokunku). Le nombre d'habitants du village dont les revenusproviennent de la pêche et des activités y afférani. est de 3.500 environ dont 1.600 sont despêcheurs et 1.900 des opérateurs secondaires (fumeurs, sécheurs, commerçants. dunilas.mareyeurs etc). 35 % de ces opérateurs sont des femmes. La production du secteur en 1992est de 11.500 MT environ.
Une évaluation du projet a été faite en janvier-février 1992 par le bureau d'étudesbritannique "Integrated Marine Management" et a abouti à la conclusion suivante "Leprogramme a presque atteint le stade de son autonomie et s'il est conduit avec succès austade suivant il pourrait devenir l'une des interventions les plus réussies dans le domaine dela pêche artisanale en Afrique de l'Ouest". La gestion de certains des centres est maintenantconfiée aux Comités de Gestion des Centres de Pêche (C.G.C.P.), le personnel de laDirection des Pêches servant de facilitateurs.
Le projet de Yeji est situé au centre du Ghana sur la rive ouest du lac Volta. Avantla construction du barrage d'Akossomho en 1964, le fleuve Yeji n'avait que 160 ni environde large. Aujourd'hui il s'étend sui plus de 8 kin. La population est d'environ 76.000habitants éparpillés dans quelque 342 villages de pêche. Il y a environ 18.000 d'artisanspêcheurs professionnels et 7.000 femmes opératrices impliquées dans le traitement et lacommercialisation de poisson ainsi qu'un nombre considérable d'autres personnes impliquéesdans les activités auxiliaires. La production maximale soutenable du lac Volta et de 40.000T.Or chaque année, l'équivalent d'environ 8.000 T de produits de pêche traités (fumés-séchés)font l'objet d'une transaction à la fois complexe et séduisante à Yeji. Le projet de Yeji quia démarré en 1989 est financé par le PNUD et est exécuté par la FAO. Contrairement à lamajorité des projets de la pêche artisanale côtière intégrée de la région il est situé àl'intérieur des terres.
L'ile de Kaback se trouve à environ 35 km au sud-est de Conakry. Elle mesure 15km de long et 8 1cm de large. La population est d'environ 8.000 habitants dont 800 sont despêcheurs. L'économie de la région est basée essentiellement sur la culture du riz et la pêche,90 % des habitants étant des agriculteurs pêcheurs.
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Le projet a démarré en 1988 eI est financé par le PNUD et exécuté par la FAO. Lesactivités du projet sont concentrées dans trois villages : Matakang (le siège du Projet),Konimodia et Khunyi. En 1992 Ia production a dépassé 6.000 tonnes. Beaucoupd'innovations et d'hypothèses significatives telles que l'institution d'un plan de crédit lié auprojet, une taxe supplémentaire de 10 % perçues sur l'achat des moteurs hors-bord et des11èces de rechange. et l'utilisation de techniques de la Méthode Accélérée de RechercheParticipative (MARP) dans l'identification des micro-projets ont été testées à Kahack. Lesuccès du projet a joué aussi un rôle de catalyseur en suscitant l'intérêt des bailleurs de fondsparticulièrement la CEE à travers le Projet FED 'Développement Rural de la RégionMaritime" en Guinée el l'ambassade canadienne pour la lourniture de moteurs hors-bord.ainsi que l'Association des Volontaires Français pour le Progrès (AVFP) pour la constructionde puits pour l'approvisionnement en eau.
ACTIVITES ET RESULTATS
Dans les projets associés au DIPA, l'accent a été mis sur quatre pointsinterdépendants:
la mise en place d'Unités de Développement des Pêches (UDP)
- l'établissement et/ou le renforcement de structure institutionnelle ainsi que le
développement des capacités organisationnelles locales des communautés de pêche;
la détermination de la combinaison appropriée des activités d'intégration verticale ethorizontale en prenant en compte les conditions spécifiques du milieu;
- l'identification des voies et moyens par lesquels obtenir et maintenir la participationdes communautés au processus de développement.
Les Unités de Développement des Pêches (UDP) ont été mises en place dans 12projets et sont chargées, entre autres, de créer ou d'encourager la création de structurescommunautaires fonctionnelles qui pourraient garantir la pérennité des activités et donner plusd'atouts à la communauté quant aux encouragements et soutien qu'elle pourrait recevoir del'extérieur notamment des Organisations Non-Gouvernementales (ONGs).
L'importance, le champ d'action et l'efficacité des UDP ont non seulement varié d'unprojet à un autre, mais également ont eu un impact sur les efforts des différents projets envue d'atteindre les objectifs de la stratégie intégrée. Les UDP des projets d'Owendo auGabon, Lagdo au Cameroun ou Lagune Aby en Côte d'ivoire étaient relativement plus faiblesque celles de Yéji, Kaback, Shenge et AFCOD en Sierra Léone ou du Projet Modèle auBénin.
Les UDP, à leur tour ont créé des micro-structures de participation aux activitéscommunautaires.
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La création de ces micro-structures ne fut point chose facile et ce, pour plusieursraisons
l'environnemcnt administratif, économique et politique n'était pas du tout favorableà cette approche qui se démarquait des procédés traditionnels
l'indifférence était générale à l'endroit des mesures non rigoureuses tels que laplanification par le bas, le renforcement des institutions et le développement desressources humaines
sur pratiquement tous les sites où la stratégie intégrée a été testée, il est apparu qu'ilexistait déjà, d'une manière ou d'une autre, des comités villageois. Cependant, cescomités, pour la plupart des gouvernements traditionnels de village, avaient étépolitises sous l'appareil du parti-état ou SOUS des économies centralisées. Ils étaientstratifiés et autocratiques et prétendaient oeuvrer pour le bien-être social.
La première priorité était donc de convaincre les structures existantes qu'il n'était pasdans l'intention du projet de remplacer le traditionnel gouvernement du village des ancienset des politiciens, mais plutôt de créer un forum où tous les groupes sociaux notamment leslemmes et les jeunes seraient aussi représéntés. Ceci signifie développer de nouvellesattitudes et une nouvelle compréhension de ce que le développement de la pêche artisanaleavec l'appui extérieur peut réaliser et du fait que ce développement dépend de la forteparticipation de tous à tous les niveaux dans le processus de décision. Cela veut égalementdire rompre avec les tendances traditionnelles de jalousie et d'autonomie au sein desdépartements gouvernementaux, des tendances qui semblent diminuer leur enthousiasme àsuivre les directives d'un autre département ou à contribuer à un projet dont le crédit estalloué à une agence. De plus, cela veut dire changer radicalement la confiance que legouvernement a mis dans le développement rural, c'est à dire remplacer la politique dugouvernement qui consiste à accorder des primes par une politique qui met l'accent surl'auto-organisation et l'autonomie dans laquelle les ressources locales sont mobilisées etorientées vers des priorités à plus long terme de restructuration et de rehaussement desstructures sociales de la communauté. Ces dernières deviennent aussi moins dépendantes dessources externes directes.
En dépit de ces difficultés, plusieurs projets ont mis en place ou transformé desstructures locales existantes qui sont passées de groupements essentiellement sociaux à ceuxéconomiques avec des représentants des différentes couches socio-professionnelles de lacommunauté.
Avec des appellations différentes selon les projets et les localités, ces micro-structuresont joué un rôle décisif dans l'identification des micro-projets, la mobilisation des ressourceslocales et dans l'exécution d'un certain nombre d'activités à hase communautaire. Leursmembres ont reçu une formation en gestion et certains des cadres sont légalement reconnus.Cependant, pour presque toutes ces structures existantes une formation supplémentaire engestion, en évaluation des performances en évaluation des activités entreprises par les projets,ainsi qu'une formation dans les compétences requises pour gérer une unité de pêche comme
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une entreprise commerciale sont indispensables pour leur permettre d'être indépendants etautonomes.
L'une des principales imperfections de certaines structures de gestion, le Comité deDéveloppement de Village de Kaback par exemple, est le rôle marginal joué par les femmes.Bien que mobilisées pour )articiper aux activités communautaii.s elles n'ont pas pris unepari active dans le processus de prise de décision. Il y a aussi le problème de partage desressources. 11 est apparu que lorsqu'il y a des améliorations dans une communauté, ce sontles plus privilégiés" ou les personnes éclairées qui en sont les premiers bénéficiaires.
Les catégories professionnelles à savoir les groupements d'individus faisant le mêmecommerce ou la même activité dans le domaine de la pêche ou de la communauté despêcheurs.
Les catégories professionnelles les plus fondamentales et les plus populaires sont lesmareyeurs et les transformateurs de poisson où les femmes sont en majorité sur tous les sitesoù la stratégie intégrée a été testée.
Une assistance a été apportée aux membres fondateurs des catégories professionnellespour leur permettre de définir et d'adopter un ensemble de lois et de règlements y comprisdes procédures de mesures disciplinaires à l'encontre des membres qui n'assistent pas auxréunions ou ne paient pas leurs contributions Dans la plupart de ces catégoriesprofessionnelles, les membres doivent payer une contribution au fonds de l'association, cequi permet d'avoir un système d'épargne et de crédit au niveau du village. Les fonds ainsimobilisés permettent aux membres d'avoir accès aux ressources qui jusque là leur étaientinaccessibles. Tout comme les traditionnels clubs d'épargne à rotation, les membres reçoiventchacun à leur tour et les défaillants savent qu'ils privent le prochain membre de son prêt.
Les catégories professionnelles ont joué un grand rôle dans le changement du paysagesocio-économique des villages de pêche. En Gambie par exemple, les transformatrices depoisson soucieuses de se consacrer plus à leur commerce de poisson, au fumage et auséchage au centre de pêche de Gunjur, ont construit une crèche grâce à leurs économies; ellesont pu étendre leurs infrastructures de transformation (IDROCONSULT 1992). Avec lesnombreuses primes accordées à Kaback une taxe de 10 % est perçue sur l'achat de moteurshors-bord et de pièces détachées. Elle est déposée sur un compte communautaire et utiliséepour financer des investissements communautaires tels que les puits, la construction de route,de silos, etc...
Promotion de l'inté ration verticale et horizontale
La création, la restructuration et/ou le renforcement des structures institutionnellesoffrent aux équipes de projet la base sur laquelle il faut initier et appliquer correctementl'intégration verticale et horizontale dans nombre de communautés de pêcheurs.
En ce qui concerne les activités techniqaes, un accent particulier a été mis sur lesactivités se rapportant directement à la pêche (intégration verticale). Celles-ci comprennentl'approvisionnement en intrants, généralement à travers un plan de crédit dans le cadre d'un
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projet, et l'amélioration des techniques et technologie de pêche. Cependant, avec le succèsqu'ont connu les activités principales de pêche, le besoin d'entreprendre des activitésauxiliaires et d'autres activités communautaires connexes (intégration horizontale) telles quela construction de routes, l'amé1ioraton de l'approvisiunnement en eau, l'installation de lacommunication radio, la construction de centres de sauté, d'écoles primaires, de crèches.etc... et des activités autres que celles des pêches. source de revenus tels que le maraîchage.le tricotage et le crochetage, etc..., se sont révélées nécessaires. Ces activités assurent debons prix aux produits de pêche, de meilleure profits aux pêcheurs, et assurent l'équité etc...La grande part de ces succès est à mettre à l'actif des structures organisationnelles departicipation créées dans beaucoup de communautés de pêche.
Des efforts concrets ont été faits aussi pour résoudre les problèmes spécifiques liésau sexe et pour donner aux femmes des opportunités égales d'accès à l'assistance de l'UDP.Par exemple, il y avait des experts femmes dans tous les projets. Des cours d'alphabétisationel de calcul étaient organisés spécialement pour les temmes des plans spéciaux de créditétaient établis dans les projets de Kahack et de la Cambie pour les transformatrices , uneassistance leur était aussi apportée et on les encourageait à entreprendre des activitésgénératrices de revenu autres que celles de la pêche.
Implications de la communauté dans le processus de développement
La participation des populations est la pierre angulaire de l'approche dcdéveloppement intégré puisq«elIe crée un climat de confiance réciproque et de responsahilitepartagée entre les bénéficiaires présumés et l'équipe du projet. Une forte implication descommunautés dans le diagnostic des problèmes locaux, dans la formulation de l'ensemble desactions appropriées ainsi que dans [exécution du plan d'action convenu est essentielle pourresponsabiliser les pêcheurs. Une telle implication est aussi utile pour permettre d'atteindrel'un des principaux principes directeurs de la stratégie intégrée c'est à dire la mobilisationdes ressources locales; aussi bien humaines que matérielles pour des actions communautaires.
Cependant, la difficulté a été d'identifier comment obtenir cette participation dans lamesure où
- l'attitude générale était que les projets de développement étaient des occasions uexploiter plutôt qu'une occasion Po Uf l'auto-développement;
- par le passé les intrants avaient été imposés comme des "ensembles" alors que lastratégie intégrée perçoit les intrants offerts comme des mesures que les pêcheurs ontla possibilité de choisir;
certaines équipes de projet ou des experts donnaient l'impression qu'ils avaientréponse à tout, alors que les cadres du gouvernement avaient du mal à accepter le rôlede catalyseurs ou de facilitateurs qui leur était conféré dans le nouveau processus dedéveloppement.
Face à ces implications, un certain nombre d'approches ont été utilisées afin d'obtenirla participation des pêcheurs dans les projets. En plus de la création, la restructuration et/ou
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le renforcement des cadres institutionnels, la participation des institutions gouvernementalesà différents niveaux, ainsi que celle de diverses institutions ont été sollicités pour promouvoiret exécuter les activitás des projets.
Le développement des ressources humaines était une préoccupation majeure dansbeaucoup de projets. La formation comportait des cours théoriques et pratiques sur la pêche,la construction de bateaux ainsi que l'entretien et la réparation des moteurs hors-bord. Lesfemmes recevaient une formation pratique en traitement de poisson, etc.. De plus, la capacitédu personnel des projets associés DIPA ainsi que celle des cadres des différentes Directionsde Pêche a été améliorée à travers des voyages d'étude dans des projets et également àtravers des ateliers sur des thèmes spécifiques. Néanmoins, une insuffisance majeure danstous les projets a été le fait que l'accent n'ait pas été mis sur les compétences requises pourdiriger une unité de pêche comme une entreprise.
Application de la stratégie en tenant compte de stock de ressources halieutiques
L'expérience acquise avec l'évolution de la stratégie intégrée dans la région a montréque l'on ne devrait pas adopter des positions à priori en décidant de ce qui vient le premier,intégration verticale ou horizontale, mais plutôt considérer toujours les compromis entre lespriorités des deux politiques. Tout projet de déVeloppement doit être plus ou moinsdiagonalement intégré et le gradient doit changer avec le temps pour sadapter aux nouvellesconditions. La manière dont la stratégie intégrée a été appliquée dans le projet de Shenge estun bon exemple de cette hypothèse pour un site riche en ressources tandis que le ProjetModèle Bénin est un exemple valable pour un environnement pauvre en ressourceshalieutiques (Voir Cadre 2).
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Cadre La stratégie intégrée par rapport aux ressources
A Shenge le pròjet a mia I'accnt sur la pêche en se basant sur ce que lespopulations pouvaient faire a leur propre profit avec l'appui d'une structurede pê.che au sein de la communauté. Tout d'abord, laccenta é-té mis sur toutce qui touche a la pêche puis sur les acti-viles communautaires et à présent surles aspects techniques des peches eu se basant sur les bonnes conditionsetabbes autrefois grâce a un travail socio.êconomique Important et un travailde réalisti ion d'infrastructures de base (coop&atives, crédit, unités de suivi,routes, écoles, dispensaires. Comme es rc$SOurces halieutiques :50ntabondantes, l'accent mia sur l'intégration verticale semble approprie etencourage du coup les pêtheur a 21cm temps amsi que le gouvernementInvestir davantage dans le secteur Avec adresse et perspicacite les deuxcomposantes de l'approche pourront continuellement se soutenir et se stimulerlune et l'autre. Cependant, le princìpal défi est de déterminer à quel moment
systeme deviendra autonome
Cadre 2 (suite)Le piojet de Shenge est base dans un vlllale et le personnel du projet vit dansle vll'age avec la communaute Du point de vue ethnique, les populations des
:iliages couverts f 4r j:pje sont des émigrant de dverses originespourtant ils font montrC d'une volonté commune de s'installer sur ls lieuxsurtout à cause de la proximité du marché pour les produits de pêcheaccessible par Moyamba el Tombo.
La Sierra Léone n'est pas membre de la zone franc CFA, eUe ne dispose pasd'une monnaie convcrtìble. Ainsi, le fonds de roulement destiné àl'importation de l'équipement et autres engins de pêche est fortement appréciépar la communauté.
Le Pret Modèle du Bénin a été basé à Cotonou, OU il a entrepris detravailler dans les villages e&uers Au fur el à mesure que les pêcheurs taientassistés pour devenir plus productífs, la plupart dentre eux se déplaçaientpour s'installer au port de Cotonou, qui offre plus de possibilités de travaìl.Du point de vue ethnique, les pêcheurs du Bénin manquaient de cohésionsocìale. Cependant, le projet a eu beaucoup de succès en ce qúu cOncernel'introduction de nouvelles techniques de pêche notamment la pêche au filetmaillant sur les fonds rocheux ainsi que l'installation des engins de propulsionà horddes grands bateaux.
Au début, les bonnes prises ont favorisé les améliorations dans la manutentionet les techniques traditionnelles de lainage A cela s ajoutent d'autres aetivitesannexes; En revanche, fe stock de ressources étant faible, les pêcheurs nantisayant afflué vers Cotonon, le travail au niveau des villages était axé sur lesactivités génératrices de revenus notamment pour les femmes . La faiblessede la ressource et le manque de cohésion sociale ont empêché la pérewilsàtiondes activités aussí bien au niveau horizontal que vertical.
Leçons saillantes apprises
11 y a eu aussi des résultats décevants et des déconvenues dans l'application de lastratégie intégrée. Il s'agit de la surexploitation des infrastructures, de l'introduction destechnologies inadéquates, de la livraison irrégulière des intrants etc....tout ceci entraînantun rejet par la communauté ou une sous-utilisation des infrastructures, des contlits au seindes communautés, ou encore un arrêt des activités.
Malgré toutes ses imperfections, la stratégie intégrée reste valable pour ledéveloppement de la pêche artisanale en Afrique de l'Ouest ; la mise en oeuvre de lastratégie a contribué à rompre l'isolement des communautés de pêche à améliorer la situationde l'emploi dans le sous-secteur de la pêche artisanale, à améliorer les conditions de vie despopulations de pêcheurs et dans certains cas, elle a eu un impact sur l'économie nationale.
4t Rapport Technique du DIPA N° 52
En tant que concept encore relativement nouveau, toutes les communautés de pêcheursont des enseignements à fournir concernant la stratégie intégrée véritables instrument elressource capables d'assurer le développement harmonieux du monde rural. Voici quelquesune des leçons saillantes dégagées des applications en Afrique de 1'Ouesi.
La mise sur pied d'organisaLions communautaijes est un processu. lent. Il faut tairepreuve de patience et d'attention en mettant sur pied des organisations dans lescommunautés, si tant est qu'elles doivent devenir des mécanismes viables pourl'institutionnalisation du changement. Il est indispensable de les former afin de lesrendre plus conscients de leurs responsabilités vis à vis d'eux-mêmes, mais aussi dela communauté.
L'institutionnalisation de la stratégie dans les communautés locales requiert du tempsà cause des complexités que rencontre le staff en mettant en oeuvre de maniereparticipative des projets de développement rural. De bons systèmes de supervisìonaident à opérer des changements adéquats de stratégies au niveau de la communauté.mais priorité devrait être donnée aussi à la production des informations qui devraientêtre utilisées comme hase dans la planification des activités de développement.
Les processus pour permettre une plus grande participation des populations depêcheurs dans la conception des projets sont nécessaires pour la planification desprojets particulièrement dans les communautés de pêche éloignées où l'iniormationde base est limitée et la communauté faible. En particulier, l'utilisation des techniquesMARP a montré que le fait de travailler avec et non pour la population est une façonplus efficace d'accroître leur enthousiasme, leur curiosité et leur connaissance. Lesentiment de contribution remonte le moral des populations et leur sens desresponsabilités.
Pour que l'approche marche bien, les UDP ont besoin du soutien des directionstechniques locales. Cependant, comme ces directions tendent à travailler l'une contrel'autre et parfois en contradiction avec la stratégie préconisée, les démonstrationstechniques menées par l'UDF pour enrichir le capital humain et la création d'uneagence de coordination pour rassembler les ressources est nécessaire.
Les femmes jouent un rôle clé dans la stratégie telle qu'elle est appliquée auxpêcheries artisanales. Il y a des zones d'influence spécifiques dans la disposition desrevenus, dans le processus de production, dans l'organisation des catégoriesprofessionnelles, dans les efforts communautaires tels que l'entretien de la santé elde la famille et même dans l'élimination des conflits. Il ne suffit pas seulement decréer des programmes spéciaux pour les femmes. Il faudrait donner aux femmesl'opportunité de jouer un rôle majeur dans les structures organisationnelles locales.
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6. La mobilisation des ressources locales est facile si les micro-projets visent les vraisbesoins de la population. De plus, un projet de développement intégré a besoin d'unpersonad suffisant, bien motivé, ayant des qualités pour une bonne direction, unelarge -'t bonne expertise, une forte capacité de coordination ainsi qu'une fortecrédibilité en vue de motiver la population dc pêcheurs à collaborer à l'identificationde leui besoins et à la i1iise en exécution des plans de déveluppement qui sont cntrain d'être introduits.
La rentabilité de la pêche et de ses activités auxiliaires est sérieusement entravée parle manque de crédit. Il est urgent de concevoir des politiques ei. des procéduresadéquates pour des systèmes de crédit et d'épargne à l'échelle nationale, SOUS-régionale et régionale.
L'on ne devrait pas adopter des positions à priori quand il s'agit de décider sur quoientre l'intégration horizontale et verticale, on devrait mettre l'accent. On doit plutôtconstamment rechercher l'équilibre entre les prìorités des deux politiques de sorteque les deux composantes de l'approche se soutiennent mutuellement et de façoncontinue, voire se stimulent l'une et l'autre.
Les populations de pêcheurs ont démontré une meilleure compréhension de leurenvironnement et en particulier de ressource de hase. La décentralisation de la gestionde la principale ressource et des décisions d'allocation au niveau local serait plusefficace que les efforts de gestion que les agences gouvernementales lointaines moinspourvues en personnel et en finances peuvent fournir, particulièrement dans lecontexte d'économies pauvres et des Programmes d'Ajustement Structurel en coursd'application dans un certain nombre de pays.
Comme l'approche intégrée s'enracine et la base de pêche tend à se stabiliser il estnécessaire de réconcilier les besoins humains et la capacité de l'environnement à faireface aux conséquences des changements socio-économiques dans les communautés depêche. Se fait aussi sentir aussi le besoin d'explorer les mécanismes et les élémentsqui favorisent la durabilité des initiatives et de les promouvoir dans les communautésde pêche.
Epilogue - Regard sur l'Avenir
La stratégie de développement pendant les années 60 et 70 était basée sur laphilosophie selon laquelle les pays en développement manquaient de technologieperfectionnée et de capitaux pour accélérer leur développement. L'industrialisation étaitpromue dans le but de tirer profit de abondantes ressources de pêche. Cependant l'expansionanticipée de l'économie n'a pas eu lieu et l'approche de développement s'est tournée vers unestratégie rurale intégrée où l'accent est mis sur la communauté toute entière afin d'améliorerles revenus et la qualité de vie à travers l'assistance technique et la participation active dela population de pêcheurs et de la communauté.
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Dans ce contexte l'accent était initialement mis sur le concept CCP en tant que moyende promotion du développement de la pêche artisanale. Mais il s'avéra que la présence d'unensemble d'installations et de services réunis pour satisfaire les besoins locaux negarantissait nullement que les structures installations seraient utilisées ou que ledéveloppement allait se produire. La participation active de la population de pêcheurs et lamobilisation des ressources locales et communautaires étaient un impératif en vue d'assurerla durabilité des initiatives entreprises par les projets de développements et/ou lacommunauté.
Jusque-là el d'une façon générale, nous avons travaillé dans le contexte de ressourcede pêche abondante ou apparemment adéquate avec une faible pression de la population. Lescénario est cependant en train de changer et nous ferons bientôt face à la triple contraintede la réduction de stocks de poisson, de la dégradation de l'environnement et de la pressiond'une population croissante. Comme dans d'autres secteurs, il faut prévoir que juste poursurvivre, certaines parties de la population excédentaire des communautés de pêche devrontintégrer les pêches artisanales, ce qui va accroître la concurrence pour les ressources entreles petits pêcheurs en plus de la concurrence déjà existante entre les pêches artisanales etindustrielles avec leur effet conséquent sur l'environnement.
Ce scénario requiert une continuation de la stratégie intégrée dans le développementdes pêches artisanales, mais avec un nouveau compromis l'accent sur les éléments et lesmécanismes qui favorisent la durabilité des initiatives, une pêche responsable ainsi que ladécentralisation de la gestion de la principale ressource et des prises de décision par lacommunauté locale.
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Tableau 2: Quelques différences marquantes entre l'approche conventionnelle etl'approche intégrée de développement des Pêches Artisanales
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Approche Conventionnelle Approche Integrée
Village ou Communauté Situation Sanitaire relativement bonne ou envoie d'amélioration
nécessité d'amélioration des conditions socio-sanitaire des populations
La pêche I existe des problémes spéciliquesnecessitaut intervention technique ouorganisationnelle
existence de lusieuts problèmes certains horsdu domaine de la pêche
Bénéficiaires les pêcheurs ou personnes impliquées dansle trat te me n t de poisson a usi que les la ntiS
Toute la communauté est concernée
Participation Départements de pêche. pécheurs ettraitants de poisson nantis-exclusivement
Participation de la communauté è la prise dedécision et è 'exécution des activités liées auprojet
Maîtres d'oeuvre du projet Département des Pêches, FAO etDépartement des Pêches au niveaunationale,
Autres départements de la FAO ainsi queautres agences du systeme des Nations-Unies,ONG, les bureaux d'études et les autoritésadministratives locals peuvent être impliqués
Nature du Projet Court terme 2 à 3 ans un programme detravail spécifique est lié directement ausecteur de la pêche
longterme au moins 5 ans Programme detravail flexible incluant activités non-liées à lapêche
Résultat économique Les recettes génerées par le projet n'ontpas d'incident directe sur les activitéssocio-comnlunautaires de la localité
les recettes génerées par le projet contribuentà la réalisation des activités socio-conhrnttnautaires
Suivi et évaluation plus direct objectifs et critères de réussiteclairement définis
plus difficile à définir et a évaluer nécessiteune banque de données et la rétro-informationd'autres secteurs socio-techniques
ANNEXE DEFINITION DES TERMES CLES
Pêche artisanale
D'une manière générale, c'est un secteur de pêche à grande intensité de maind'oeuvre où les opérateurs utilisent la technologie simple et pratique, travaillant dans leszones côtières décentralisées, avec une prévision de prises aléatoire, et les revenus réduits.Ils vivent dans les zones isolées généralement dans les conditions très difficiles et occupantun rang social bas dans plusieurs pays. Ce secteur est composé d'entrepreneurs privésopérant avec divers niveaux d'organisations seul, micro-entreprise informelle, ou entreprisetormelle et structurée. La pêche artisanale regroupe en effet plusieurs entrepreneurs; à savoirceux qui sont impliqués dans la capture, le traitement , la commercialisation et les industriesannexes telles que la construction de bateaux, la fourniture des intrants de pêche et de crédit
chacun de ces animateurs contribuant à l'auto-suffisance alimentaire et à la création desemplois.
Lapproche intégrée
Un processus systématique de développement qui tienne compte à la fois des besoinstechniques et socio-économiques des communautés de pêcheurs. Il est composé de deux axes
le premier traite du processus dont le poisson est transformé en un aliment dont on serégale. C'est à dire, tout ce qui est lié à la pêche évaluation de stock, aménagement,capture, technologie post-récolte, transport, commercialisation et consommation. Cet axe estappelé intégration verticale.
Le deuxième axe met l'accent sur le développement de la production physique dansle cadre d'autres besoins complémentaires des villages de pêcheurs; l'accent est mis sur ledéveloppement de la communauté dans l'ensemble et non seulement sur le développementdu secteur de la pêche. Cet axe de développement de l'approche est dénommé intégrationhorizontale.
L' approche participative
Les populations sont concernées, elles sont impliquées dans la prise de décision, dansla hiérarchisation des activités, participent à l'exécution à l'évaluation du programme et aupartage des fruits des efforts collectifs.
Le Centre Communautaire de Pêche (CCP)
Du point de vue de l'infrastructure il représente un complexe de facilités et deservices façonné en fonction des besoins de la localité où il est créé. Il est composé d'unesérie de modules allant d'atelier de réparation, de maintenance de bateau et d'engins de pêcheà, la fourniture de produits de première nécessité en passant par des infrastructures d'accueil(notamment débarcadères).
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En tant que concept. le Centre Communautaire de Pêche représente une stratégied'intégration fonctionnelle impliquant un mélange de différents éléments dans le processusde production et dans celui de l'approvisionnement et de service.
L'Unité de Développement de Pêche (UDP)
C'est une équipe multidisciplinaire composée de techniciens spécialisés et d'expertsen vulgarisation chargés de fournir l'appui technique et organisationnel à une communautéde pêcheurs.
Micro-structure pour susciter la participation communautaire
Une structure de management, chargée d'identifier, de hiérarchiser, de coordonnerles activités à tous les niveaux et d'élaborer un programme de travail complémentaire etcohérent, c'est l'instrument de mobilisation de ressources humaines et matérielles pour laréalisation des activités communautaires. Elle est aussi la courroie de transmission entreI'UDP, les institutions elles communautés. A long terme, elle remplace les UDP
Les diverses catégories professionnelles
Ce sont des groupes de personnes exerçant la même activité dans une communautéde pêcheurs qui se concertent entre eux pour promouvoir leur propre bien-être.
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Point de l'agenda 6
Synthèse de la Phase III du DIPA
S'appuyant sur l'approche intégrée et participative, au cours de sa troisième phasele Programme DIPA mettra l'accent sur le développement des ressources humaines et lerenforcement des institutions locales et nationales afin de garantir un aménagement et undéveloppement durable des ressources halieutiques de la région.
Les instruments de travail et les stratégies que le Programme a initiés au cours desdeux phases antérieures seront perfectionnés/renforcés. Il s'agit notamment de la mise encontribution des cadres assistants du DIPA, des relations triangulaires entre les projets, leProgramme DIPA et les Institutions de Recherche/ONG, de la Méthode Accélérée deRecherche Participative (MARP), des démonstrations techniques, du suivi et évaluation, dela continuité des activités et du renforcement du système d'information.
Cinq objectifs immédiats sont visés
1. Identification, évaluation et diffusion des stratégies et mécanismesd'aménagement et de développement durables de la pêche artisanale au seindes communautés de pêcheurs.
9 Amélioration des compétences du personnel des Départements des Pêchesnationaux en matière de planification du développement et d'aménagementde la pêche artisanale.
Renforcement des compétences techniques dans les disciplines de la pêche,principalement en technologie de la pêche et du poisson.
Amélioration du système d'échange d'informations et d'expériences relativesà la pêche artisanale dans la région.
Promotion de la collaboration régionale et sous-régionale pour ledéveloppement et l'aménagement des pêcheries artisanales.
Le document fournit un résumé de l'état du secteur de la pêche artisanale dans larégion, la justification d'une troisième phase, les attentes, les ressources humaines requisesd'une manière globale, et les activités qui seront menées au cours de cette phase.
Les idées développées dans ce document ont été largement débattues lors de laSixième réunion des Fonctionnaires de Liaison. D'ailleurs, en application du principe del'approche participative que le Programme prône, vous aviez bien voulu désigner trois de VOS
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collègues qui ont travaillé avec l'équipe du DIPA, et avec l'assistance du Siège de la FAOà Rome, pour l'élaboration de ce document du projet.
La durée du projet est de 54 mois.
Les Fonctionnaires de Liaison seront invités à donner au Secrétariat les orientationssupplémentaires ou les conseils pouvant faciliter la mise en oeuvre du projet.
A. CONTEXTE
Les ressources halieutiques qui se trouvent au large des côtes de l'Afrique de l'Ouestsont actuellement exploitées par trois flottes: artisanales et industrielles nationales etindustrielles étrangères.
Le potentiel estimé s'élève à environ 2.500.000 tonnes par an. Les captureseffectuées par les flottes nationales dans les eaux de la région sont estimées à environ1.250.000 tonnes, soit 50% du potentiel. La grande partie des 50% restant est pêchée pardes flottes étrangères dans le cadre d'accord de pêche avec les pays côtiers.
Les débarquements du secteur artisanal représentent environ 930.000 tonnes paran, soit en moyenne pour la région 70% des débarquements de l'ensemble des flottesnationales, ou encore 35% du potentiel estimé. Ceci masque cependant de grande disparitésentre les trois sous-régions. De la Mauritanie à la Sierra Léone les captures de la pêcheartisanale représentent 350.000 tonnes, soit 65% des captures nationales totales de la zone;entre la Côte d'Ivoire et le Nigeria elles sont d'environ 430.000 tonnes soit 77% du total;dans la zone sud qui s'étend du Cameroun au ZaIre' elles sont estimées à 77.000 tonnes soit60% des captures nationales;
En termes d'emplois, le secteur de la pêche artisanale occupe environ 600.000pêcheurs dans la région, dont 200.000 à temps plein, et offre environ 1.800.000 postes detravail dans le secteur secondaire de la transformation, de la distribution et de lacommercialisation du poissn, activités principalement menées par des femmes. A cela il fautajouter les distributeurs de matériel de pêche et de carburant, ainsi que les charpentiersnavals qui dépendent largement de la bonne santé économique du secteur. En plus du rôleimportant que jouent les femmes dans la transformation, la distribution et la
commercialisation du poisson, Elles fournissent aussi traditionnellement du crédit auxpêcheurs en échange d'un prix préférentiel au débarquement. Elles sont également engagéesdans une variété d'activités non liées à la pêche afin de compléter les revenus du ménage.Elles peuvent dépendre largement de ces activités lorsque les captures Sont faibles en raisondes variations saisonnières. Cependant, l'absence ou le caractère inadéquat des moyens et desinfrastructures de transport, ainsi que de stockage et de commercialisation, les ressources
il n'existe malheureusement pas de données fiables pour la pêche artisanale angolaise
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financières limitées, le manque d'information sur les nouveaux marchés sont autantd'obstacles pour les femmes de ces communautés de pêcheurs.
En plus de fournir un emploi à des milliers de pêcheurs et travailleurs associés, lesecteur de la pêche artisanale apporte des protéines animales en grande quantité à unepopulation en croissance. Les protéines provenant de la pêche représentent en moyenne plusdc 40 pourcent de l'offre de protéines animales. Dans certains pays, comme par exemple enSierra Leone, le secteur de la pêche artisanale contribue pour plus de 80 pourcent à l'offrenationale de produits de la mer. Or malgré ces contributions, les communautés de pêcheursvivent une existence précaire juste ou en dessous du niveau de subsistence.
La politique de développement durable du secteur de la pêche artisanale en Afriquede l'Ouest fait face aujourd'hui à un double défi:
celui du développement socio-économique des communautés de pêcheurs parl'amélioration et/ou le transfert de technologie visant la capture, le traitement et lacommercialisation de produits de qualité avec des coûts de production réduits; et
celui de l'aménagement optimal de la ressource halieutique afin de garantir uneexploitation rationnelle et soutenable à long terme de celle-ci.
On peut déjà prévoir que toute solution à ces deux problèmes aura une composanteimportante relative au développement des ressources humaines et au renforcement desinstitutions nationales. De plus, la complexité du secteur obligera à adopter une approcheholistique pour tenter de résoudre les problèmes et conflits existants ou potentiels.
Le marasme économique général des pays de la région provoque actuellement unaccroissement de la pression de pêche sur des stocks déjà bien souvent exploités à un niveauproche du maximum soutenable. Cette pression accrue entraîne naturellement une baisse desrendements. De plus, l'accroissement démographique n'est pas accompagné d'une croissanceparallèle des débarquements ce qui a pour conséquence une baisse du disponible par habitant.Or, et malgré les besoins urgents d'interventions correctives, les ressources humaines etfinancières des Départements des Pêches de la région sont fortement limitées dans le cadredes Programmes d'Ajustement Structurel (PAS). Ceci plaide en faveur d'une attentionspéciale et/ou d'un plus important soutien aux associations de pêcheurs, ainsi que d'unereconnaissance des facteurs socio-économiques dans les questions d'organisation et decommercialisation. Il est également nécessaire de promouvoir des actions complémentairestant par le secteur public que privé afin de contribuer à développer la dimension sociale desPAS.
On constate également qu'en l'absence d'un contrôle et d'une surveillance strictesdes eaux sous juridiction nationale, les conflits avec la pêche industrielle dans les zones depêche proches de la côte où existent des ressources de haute valeur se font plus fréquents.Ceci nécessite un contrôle et un aménagement des pêcheries tant au niveau local que national.
En raison de la faiblesse du pouvoir d'achat des populations, les producteurs sontobligés d'accepter de bas prix pour des espèces pêchées et consommées en grande quantité.
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De plus, la hausse des coûts de production n'est pas toujours compensée par une haussecomparable du prix du poisson, en particulier dans les zones rurales. En conséquence, ilexiste une tendance à exporter des espèces de haute valeur, d'où la nécessaire prospectiondes marchés extérieurs.
Après plusieurs années dc manque d'attention et de politique inadaptée en faveur dusecteur de la pêche industrielle, les gouvernements des pays couverts par le DIPA accordentmaintenant une plus grande importance au secteur de la pêche artisanale. Lesgouvernements adoptent également des attitudes face au développement plus réalistes et plusen rapport avec les besoins des communautés de pêcheurs. La plupart des pays d'Afrique del'Ouest mettent en oeuvre maintenant des projets de développement intégré de la pêcheartisanale. Reconnaissant l'importance du secteur, nombre de gouvernements ont organisédes 'Table Ronde' ou des séminaires nationaux pour discuter des questions spécifiques à lapêche artisanale. Un des résultats positifs de ce genre d'initiative aux quelles la FAO et leProgramme DIPA ont fourni un support technique a été la participation d'un large spectrede la population dans ces discussions et l'élaboration de plan de développement pour lesecteur. Ceci a été le cas pour le Cameroun, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, leNigeria, le Sénégal, la SIerra Léone et le ZaIre.
De nombreux bailleurs de fonds ont pris conscience depuis plusieurs années del'importance du secteur dans la lutte contre la sous-alimentation, ainsi que de son rôleessentiel en tant que source d'emploi et de revenu. Malheureusement, en plus des facteursdéjà mentionnés plus haut, le développement de la pêche dans la région est encore freiné parle manque d'intrants, par la limitation de l'accès au crédit simple el par l'insuffisance ou lecaractère inadéquat des infrastructures et services sociaux.
Les relations du DIPA avec les projets a joué un rôle catalytique en attirant d'autresdonateurs pour des contributions spécifiques au développement des communautés depêcheurs. Durant la première phase du DIPA, il était envisagé que d'intenses activités deterrain concernant l'experimentation de certaines approches se fassent dans le pays hôte, leBénin, sous le nom de 'Projet Modèle', comme partie intégrante du Programme régionalDIPA. En mai 1984 les activités du Projet Modèle Bénin devinrent un projet national financépar Danida qui devint donc le premier projet national de terrain formulé et assisté par DIPA.Depuis lors DIPA a identifié et aidé à la formulation d'autres projets. Ceux-ci incluent:Développement intégré dans les villages de pêche de la région de Shenge, Sierra Léone;Développement des pêches à petite échelle sur l'île de Kahack, Guinée; Développementintégré des pêches dans le nord du Lac Volta (Yeji), Ghana; et Etablissement de centres depêche artisanale dans la région de Kamsar, Guinée.
Le premier objectif de ces projets est d'améliorer les conditions socio-économiquesdes communautés de pêcheurs artisanaux et de renforcer leur contribution à l'exploitation età l'utilisation rationnelle des ressources halieutiques par une approche participative etintégrée. En travaillant avec ces projets ainsi qu'avec d'autres projets pour la pêche artisanaleexistant dans la région, des instituts de recherche et les Département des Pêches, le
Programme DIPA a contribué à des améliorations substantielles ROUf le secteur de la pêcheartisanale dans la région. Par exemple, à Kahack en Guinée, une augmentation significativedes captures et des revenus a été obtenue grâce à l'attention accordée à l'organisation du
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village, à l'approvisionnement régulier en intrants et à un système de crédit lié au projeL AShenge en Sierra Léone, des résultats positifs ont été obtenus en termes de génération derevenus, de développement communautaire, des questions relatives aux femmes, ainsi quedans les domaines de la participation et de l'organisation communautaire, et de laconstruction et l'entretien des infrastructures. Dans cette zone riche en ressources, la
troisième génération des projets de développement intégré a été un succès grâce à un nouvelaccent mis sur les aspects techniques liés à la pêche. Ceci s'est fait sur des hases bienétablies grâce à des travaux socio-économiques et la mise en place d'infrastructuresélémentaires (coopérative, système de crédit, unité de suivi, route, centre de santé etd'éducation, etc.).
Le Programme DIPA a entretenu des contacts très étroits avec les projets dedéveloppement de la pêche artisanale dans la région. Parmi les principaux on peut citer:
- Développement intégré des pêcheries en milieu rural, Nigéria (financé par le PNUD)- Sécurité alimentaire dans les communautés de pêcheurs (financé par les Pays-Ba)- Renforcement du rôle de la pêche dans la lutte contre la malnutrition (financé par la
Norvège)- INFOPECHE - Service Régional d'information et de conseil en matière de
transformation et de commercialisation des produits de la pêche pour l'Afrique(financé par la Norvège)
- Projet pour l'amélioration des techniques de pêche artisanale au Senegal (ATEPAS)(financé par le Canada)
- Projet de développement des pêches artisanales à Akwa-Ibom, Etats de River et CrossRiver, Nigeria (Financé par le FIDA)Projet de développement communautaire et des pêches artisanales de l'Ouest/NordOuest (AFCOD), Sierra Léone (financé par la CEE)
- Projet pour le développement des pêcheries en estuaire, Gambie (financé par l'Italie)- Projet pour les pêcheries artisanales marines, Gambie (financé par le FED)- Projet de développement des pêches de Tombo, Sierra Léone (financé par GTZ)
Projet de développement des pêches lagunaires, Bénin (financé par GTZ)Projet pour le développement des pêcheries de Kissi et Goderich, Sierra Léone(financé par le FED)Projet de développement de la pêcherie de la Lagune Aby, Côte d'Ivoire (financé parle FIDA)Appui à la mise en oeuvre du Plan directeur des pêches, ZaIre (financé par le PNUD)Projet pour la promotion des pêches d'Owendo, Gabon (financement privé)
- Projet pour le développement des pêches dans le réservoir de Lagdo, Cameroun(financé par le FED)
- Programme régional pour l'utilisation des produits de la pêche (financé par la CEE)
En collaboration avec ces projets et les Départements des Pêches des effortssignificatifs ont été faits dans l'amélioration du fumage du poisson, la construction desembarcations, les démonstrations et les cours de formation pour l'introduction des filetsmulti-monofilament et des échosondeurs, etc. dans plusieurs pays. DIPA a également jouéun rôle de premier plan en améliorant les communications au sujet des questions critiques et
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des solutions communes à la région au moyen de son service de collecte et de diffusiond'information via la 'Lettre du DIPA' et les rapports techniques.
De plus, durant la deuxième phase du DIPA dix ateliers, séminaires, groupes detravail, tables rondes, etc. financés ou co-linancés par le DIPA, ont été organisés sur unevariété de sujets intimement associés aux questions de développement durable el. el depromotion de l'approche participative et integrée en 1éche artisanale. Ces réunions qui ouirassemblé un toal de 281 participants, dont 55 furent des femmes, ont offert l'opportunité àdes personnes travaillant dans le secteur d'échanger information et expérience dans lesdomaines du crédit, des migrations de pêcheurs, des embarcations et engins de pêcheartisanale, de la propulsion, de la sécurité en mer, des activités féminines et dudéveloppement comunautaire, de l'aménagement des ressources, du caractère durable, de laméthode accélérée de recherche participative et des organisations de pêcheurs.
Le Programme a également maintenu des contacts très étroits avec le Service Régionald'information et de conseil en matière de transformation et de commercialisation des produitsde la pêche pour l'Afrique (INFOPECHE) financé par la Norvège et le Programme régionalpour l'utilisation des produits de la pêche financé par la CEE afin d'harmoniser lesinterventions au niveau des communautés de pêcheurs. Les activités du Programme CEEnecouvrent cependant pas les sept pays les plus au sud de la région du DIPA.
B. JUSTIFICATION DU PROJET
Le Programme pour le Développement Intégré de la Pêche Artisanale (DIPA) enAfrique de l'Ouest a, au cours de ces dix dernières années, accumulé et partagé beaucoupde connaissances et d'expériences dans les pays bénéficiaires. Toutefois, beaucoup d'effortssont encore nécessaires pour que les résultats soient à la hauteur des attentes. Lapréoccupation immédiate concerne le renforcement des capacités nationales pour unaménagement et un développement durable des ressources dans les pays de la sous-région.Par ailleurs, il est aussi nécessaire d'exploiter le capital accumulé pour un plus grand appuià la pêche artisanale ouest-africaine par le développement des compétencesmultidisciplinaires régionales el l'adoption d'une approche d'ensemble qu'exige lesecteur.
La Mission d'Evaluation Tripartite de la Phase Il du DIPA a souligné que leProgramme possède des avantages comparatifs pouvant lui permettre d'aider les pays dela région à faire face globalement aux besoins et défis de la pêche artisanale. Parmi ceux-cila mission a relevé sa portée régionale, l'appui technique du Département des Pêches de laFAO, sa propre continuité institutionnelle, sa relative indépendance, SOfl équipemultidisciplinaire, ainsi que le fort potentiel qu'il offre en matière d'identification, deplanification et de suivi des propositions faites en matière de politique et d'actions de terraindestinées à fournir un appui aux pêches artisanales tant au niveau national que régional.
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Le Programme continuera donc de travailler avec et par l'intermédiaire des projetsexistants, institutions de recherche, ONG et Départements des pêches des divers paysparticipants afin de rechercher et mettre en oeuvre les solutions aux besoins spécifiques despêches artisanales.
Les clients2 (bénéficiaires directs) du Programme sont le personnel des Directionsdes Pêches, des projets et des ONG travaillant dans le domaine des pêches artisanales des20 pays, tandis que les bénéficiaires ultimes sont tous ceux qui sont impliqués dans le sous-secteur de la pêche artisanale dans la région: les pêcheurs artisanaux eux-mêmes et lescommunautés de pêcheurs.
La mission d'évaluation tripartite de la Phase II du Programme DIPA a conclu quela stratégie de développement intégré promue par le DIPAa été largement adoptée dans larégion. Cependant, elle a estimé que lors d'une troisième phase il serait nécessaire d'élargirle mandat du Programme à la politique de développement et d'aménagement de la pêcheartisanale au niveau national. Ceci permettra au DIPA d'aborder les aspects suivants:
assistance à l'élaboration et à la mise en oeuvre d'une politique nationale dedéveloppement claire et cohérente en faveur du secteur;
conseils en matière d'aménagement et d'allocation des ressources entre les différentesflottes de pêche artisanale et industrielle, nationale et étrangère;
implication des utilisateurs dans la conception et la gestion des infrastructures à terre;
suivi de l'évolution du secteur par la mise en oeuvre d'un système d'indicateurséconomiques adapté aux disponibilités financières et humaines;
amélioration des technologies de captures en fonction des ressources disponibles;
augmentation de la valeur du produit final par l'amélioration du traitement et de lacommercialisation;
promotion du développement communautaire en accord avec les leçons tirées desPhases I et II, et orienté vers la durabilité des actions entreprises;
amélioration du système d'information/communication du Programme.
Comme il a été recommandé, ces activités seront adaptées aux besoins de chacune destrois sous-régions. La diversité des langues parlées dans la région sera reconnue. A cette fin,des efforts particuliers seront faits en direction des pays lusophones.
2 Le terme 'client' est préféré à celui de 'bénéficiaire' parce qu'il implique une relation activeentre le Programme et les institutions/organisations qu'il assiste plutôt qu'une relation passiveconsistant simplement à 'recevoir' des bénéfices.
Rapport Technique du DIPA N° 52 61
Il est maintenant devenu évident que le développement et l'aménagement des pêchesartisanales sont des entreprises de longue haleine. Afin de garantir un caractère durable auxactions entreprises tant par le DIPA que par les projets associés, une intervention à longterme est nécessaire.
Ainsi, la raison d'être de cette troisième phase est de faire appel aux connaissancesaccumulées, à l'expérience et au réseau de relations de travail DIPA/Projets/Instituts derecherche établis par le Programme dans la région afin de réaliser le potentiel pour unsoutien étendu et stratégique au secteur de la pêche artisanale. En effet, les progrèsimportants effectués par le DIPA ont permis que les gouvernements de la régionreconnaissent son potentiel, SOfl haut degré de flexibilité dans ses actions, son appréciationdes contraintes et des opportunités ainsi que la qualité de ses conseils.
C. STRATEGIE DU PROGRAMME
Dans cet esprit, la stratégie du Programme consistera à améliorer les compétenceshumaines à la fois au niveau local et au niveau national. Cette prise en compte des besoinsen matière de planification du développement et d'aménagement des ressources au niveaunational vise à assurer un caractère durable aux actions entreprises. Dans ce sens, le recoursaux cadres assistants du DIPA sera un des éléments-clés de la 'Coopération Technique entrePays en voie de Développement' (CTPD). Dans le même esprit, les relations triangulairesentre projets, le Programme DIPA et les institutions de recherche/ONG seront renforcées afinde mieux rechercher des solutions aux problèmes du secteur.
Une des techniques que le Programme cherchera à promouvoir en matière deplanification et d'aménagement des pêches est la Méthode Accélérée de RechercheParticipative (MARP) qui a été testée lors de la seconde phase du Programme. Elle prenden compte les points de vue et les pratiques des membres de la communauté. La méthodesera rafinée, adaptée et valorisée afin de garantir la participation active des communautés depêcheurs dans l'identification des problèmes et solutions prioritaires et dans la formulation,mise en place et évaluation des activités. Cette approche permettra également au Programmede collaborer avec des spécialistes locaux dans les domaines de la technologie de productionet de l'organisation sociale. Il faut noter que depuis que le Programme DIPA a travaillé danscette direction, de plus en plus de gouvernements de la région ainsi que d'agences definancement ont adopté le principe de cette approche.
L'expérience du DIPA dans l'utilisation de la MARP indique que son utilité estlimitée par deux facteurs: la formation inadéquate des équipes entreprenant cette activité dansles communautés de pêche et l'augmentation des attentes qui ne peuvent pas être satisfaitesdans un délai raisonnable. Pour corriger ces insuffisances le Programme organisera, àl'intention des formateurs, une formation pratique adéquate au niveau national et fournira lesmoyens techniques nécessaires à l'initiation des enquêtes dans les pays concernés. Concernantles attentes accrues, Le Programme mettra un accent sur les activités liées à l'organisationavec les groupes de pêcheurs et la MARP sera introduite, au début, seulement dans les
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régions où les communautés de pêcheurs sont bien organisées et ont fait montre d'une fortecohésion de groupe qui pourrait faciliter la réalisation des activités identifiées. D'un autrecôté, le Programme intensifiera sa collaboration avec les ONGs à travers ses mécanismes deliens triangulaires de manière à ce que ces organisations puissent mieux soutenir les activitésdes communautés de pêcheurs.
Un autre point fort du Programme consistera à développer des méthodes de suivisocio-économique du secteur pour garantir que l'exploitation des ressources halieutiques, lesinvestissements, l'orientation donnée au développement technologique et les changementsinstitutionnels effectués dans le secteur sont cohérents avec les besoins tant présents quefuturs. Les indicateurs économiques incluent la marge bénéficiaire, la rentabilité del'investissement, les revenus du travail, la valeur nette de l'entreprise, le taux d'endettement,la contribution à l'alimentation locale, etc. Ils seront générés par les enquêtes-cadre, lesestimations de la production, des enquêtes de coûts et revenus et des méthodes simplifiéesd'analyse des données.
L'orientation technique et les démonstrations e.n matière de technologie du poissonet de la pêche constitueront également des thèmes importants de la Phase III. Elles serontconçues de manière à obtenir le plus grand impact avec des moyens modestes et basées surdes méthodes, technologies et approches qui sont efficaces et saines pour l'environnementet qui ont fait preuve d'une certaine utilité dans la région. Etant donné que les femmes sontdes acteurs-clés dans les domaines de la transformation, de la distribution et de lacommercialisation du poisson, une attention spéciale sera accordée à ce que les techniquesintroduites n'aboutissent pas à marginaliser ce groupe particulier.
En ce qui concerne la collaboration régionale, depuis la Sixième réunion desFonctionnaires de Liaison, ceux-ci sont officiellement nommés par le ministre de tutelle etsont appellés à jouer un rôle actif dans la planification, l'exécution et le suivi des activitésdu Programme. Dans ce but, le Programme présentera pour discussion son plan de travailannuel durant la réunion des fonctionnaires de liaison. Le rôle des fonctionnaires de liaisoncomplètera celui des cadres assistants du DIPA.
La 'Lettre du DIPA' continuera d'être un véhicule pour l'échange d'information etd'expériences. Elle servira également d'organe de promotion du Programme en vue d'obtenirle soutien des gouvernements et d'attirer l'attention des donateurs potentiels. Une attentionspéciale sera accordée à l'amélioration du système d'information afin de répondre auxbesoins de l'audience très variée du DIPA. Dans ce but des dépliants et prospectus serontintroduits afin de faciliter l'échange d'information en particulier dans les domaines de latechnologie du poisson et de la pêche, ainsi que des activités liées à la sécurité en mer.
Dans sa poursuite d'un développement durable du secteur de la pêche artisanale dansla région, le Programme DIPA durant sa Phase III essaiera de mettre en pratique l'esprit dela Conférence des Nations Unies pour le Développement et l'Environnement (CNUDE),particulièrement en ses principes 1, 3, 4, 7, 8, 9, 10 contenus dans la Déclaration de Rio surl'Environnement et le Développement.
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D. DOMAINES PRIORITAIRES
Les principaux domaines prioritaires et thèmes couverts par la troisième phase duprojet sont résumés dans le tableau ci-dessous.
CAÛRE ASS ITANPS
Différentes stratégies et mécanismes tels que les cadres assistants du DIPA, lesrelations triangulaires entre institutions de recherche/ONG, projets et DIPA, l'importanceaccordée à la formation, l'approche participative, les démonstrations techniques, un suivi etune évaluation réguliers, ainsi qu'une amélioration du système d'information/communicationqui ont été initiés durant les deux premières phases seront renforcés lors de la Phase III. Ilsdevraient contribuer au renforcement des ressources humaines et des institutions des paysd'une part et du caractère durable des actions entreprises d'autre part. II est attendu qu'àla fin de la troisième phase du projet, la région disposera d'un noyau d'experts orientésvers les activités de terrain, capables de répondre aux défis du secteur de la pêche artisanaleet de favoriser SOfl développement dans leur pays en conformité avec leurs propresaspirations et besoins.
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Tiswes
rl Thstabìlité e moeio-Econosuie TransIesf LIi, Technt1oge
* Technologie de la pêche* Technologie du poisson* Sécurité en mer
Commercialisation* Méthodologies pour la
vulgarisation en milieupécheur
P1ettihsi et
* Conseil en politique dedéveloppment
* Aménagement desressources
* Identification, planificationet formulation de projet
* Formation
Service d'information* Aménagement des pêcheries
côtières basé sur lescommunautés
* Suivi du sous-secteurEquité et tôle des femmesQuestions relatives àl'approche intégrée
* Questions relatives àl'approche participativeQuestions relatives à ladurabilitéIJDPs & Associations depêcheurs
ACTIVITES A CHOISIR
Expeefa peíuawt-x
r:
- Socio-Economisle/Specialisteen développement commu-nautatre
- 1 echnologiste des pécites - Spécialiste eu planification
Expe'ts asds
r
- Socto-Econoniiste- Socto-Anthropologue- Gestion, Evaluation et
Ajustement
- Information - Information- Gestion, Evaluation et
Ajustement
SEÇWST NATDNAL EN COMMVN(ATfN
OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT
L'objectif de développement est d'assurer à vingt pays côtiers d'Afrique de l'Ouestun développement et un aménagement durables de leur pêche artisanale en vue de maximiserles avantages sociaux et économiques des communautés de pêcheurs en termes d'emploi, deprotéines et de revenus. Ceci se fera selon une approche intégrée et participative en mettantl'accent sur l'équité, le rôle des femmes, le transfert de technologie, la protection del'environnement, ainsi que le renforcement des capacités humaines et institutionnelles.
OBJECTIFS IMMÉDIATS. PRODUITS ET ACTIVITÉS
Objectif 1. identifier, évaluer et diffuser les stratégies et mécanismes d'aménagementet de développement durables de la pêche artisanale au sein descommunautés de pêcheurs
Produit 1. 1 du personnel des Départements des Pêches formé aux techniques de laméthode accélérée de recherche participative (MARP) et l'utilisant
Activité 1.1.1 préparation du matériel de formationActivité 1.1.2 organisation de 5 ateliers minimum pour la formation des
formateurs et publication des rapportsActivité 1.1.3 appui aux activités de terrainActivité 1.1.4 revue de l'approche participative promue par le ProgrammeActivité 1.1.5 publication d'un rapport sur les leçons tirées de l'approche
Produit 1.2 du personnel des Départements des Pêches formé en planification,suivi et évaluation de micro-projets
Activité 1.2.1 préparation de manuels de planification, suivi et évaluation demicro-projets
Activité 1.2.2 organisation de 5 cours de formation et publication desrapports
Activité 1.2.3 appui aux activités de terrainActivité 1.2.4 publication d'un rapport sur les leçons tirées de l'approche
Produit 1.3 du personnel des organisations de pêcheurs telles que Associations deDéveloppement Villageois, Comités de Développement de Débarcadèreet Unités de Développement des Pêches formé en matière deplanification et évaluation de micro-projets par le personnel desDépartements des Pêches avec l'assistance du DIPA
Activité 1.3.1 distribution de manuels de formation en planification, gestionet évaluation des micro-projets
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Activité 1.3.2 appui sur le terrainActivité 1.3.3 revue de la stratégie d'initiation de micro-projetsActivité 1.3.4 publication d'un rapport sur les leçons apprises
Produit 1.4 les Départements des Pêches disposant d'information pour usage dansle développement et l'aménagement de leurs pêcheries
Activité L4.lActivité 1.4.2
Activité 1.4.3Activité 1.4.4
Activité 1.4.5
Activité 1.4.6
étude sur les besoins et la disponibilité en capitalétude sur le rôle économique des femmes dans lescommunautés de pêcheursétude sur les interactions entre projet et communautéétude sur les politiques fiscales en faveur du secteur(détaxes, subsides, crédit, etc.)étude sur la durabilité des actions de développement etd'aménagementpublication des documents tels rapports, documents detravail et numéros thématiques de la 'Lettre du DIPA'
Objectif 2. améliorer les compétences du personnel des Départements des Pêchesnationaux en matière de planification du développement et d'aménagementde la pêche artisanale
Produit 2.1 un groupe de travail multidisciplinaire national formé aux techniquesde planification sectorielle dans 3 pays3
Activité 2.1.1 identification des besoinsActivité 2. 1.2 formation des fonctionnairesActivité 2.1.3 assistance à la mise en place du groupe de travailActivité 2.1.4 suivi et évaluation des activités du groupe de travail
Produit 2.2 une revue complète du secteur de la pêche artisanale dans 3 pays
Activité 2.2. 1 identification des pays participantsActivité 2.2.2 définition de la méthodologieActivité 2.2.3 conduite de la mission sur le terrainActivité 2.2.4 rédaction du rapport
Produit 2.3 des plans de développement des pêches artisanales élaborés dans 3pays
Activité 2.3.1 identification des pays participantsActivité 2.3.2 définition de la méthodologie
Dans la mesure du possible, les produits 2.1 à 2.4 seront obtenus par des opérations pilotesdans un pays de chacune des trois sous-région.
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Activité 2.3.3 revue des procédures de planification existantesActivité 2.3.4 propositions/révision du plan de développementActivité 2.3.5 rédaction du rapport
Produit 2.4 un mécanisme de suivi du secteur et d'ajustement des politiques mis enplace et fonctionnant effectivement dans 3 pays
Activité 2.4.1 préparation de la méthodologie pour la collecte, le traitementet l'analyse des données de captures, d'effort de pêche et decoûts et revenus
Activité 2.4.2 formation des fonctionnaires nationauxActivité 2.4.3 assistance à la mise en place du systèmeActivité 2.4.4 suivi et évaluation du systèmeActivité 2.4.5 rédaction du rapport
Produit 2.5 des documents de projets nationaux d'appui au développement et àl'aménagement du secteur
Activité 2.5.1 identification des besoinsActivité 2.5.2 formulation de documents de projet en collaboration avec les
responsables nationauxActivité 2.5.3 soumission des documents aux autorités gouvernementales
Objectif 3. renforcer les compétences techniques dans les disciplines de la pêche,principalement en technologie de la pêche et du poisson;
Produit 3.1 des techniques de pêche simples à fort potentiel économique sontintroduites comme, par exemple, les trémails pour crevettes, lespalangres de fond flottées pour les espèces démersales, les palangresdérivantes pour grandes espèces pélagiques
Activité 3. 1.1 construction du matérielActivité 3.1.2 essai et démonstrationActivité 3.1.3 vulgarisation (dépliants, prospectus)Activité 3.1.4 suivi techno-économique
Produit 3.2 les pêcheurs et les autorités nationales sensibilisées au problème de lasécurité en mer
Activité 3.2.1 actions de sensibilisation et d'informationActivité 3.2.2 réalisation d'enquêtes sur les accidents en merActivité 3.2.3 démonstrations techniques
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Activité 3.2.4 test de contrôle sur les mesures de sécurité en collaborationavec les autorités nationales appropriées
Activité 3.2.5 tenue d'ateliers de formation
Produit 3.3 des techniques dc traitement et de conservation des produits de lapêche améliorées (séchage solaire, friture, fumage, utilisation deglacières);
Activité 3.3.1 identification des techniques susceptibles d'améliorationActivité 3.3.2 amélioration des techniquesActivité 3.3.3 essais et démonstrationActivité 3,3.4 vulgarisation (dépliants, prospectus)Activité 3.3.5 suivi techno-économique -
Produit 3.4 Assurance de Qualité (AQ) améliorée dans le secteur de la pêcheartisanale
Activité 3.4.1 identification des approches traditionnelles en matière d'AQ dupoisson
Activité 3.4.2 développement du matériel de formation en AQ au niveau descommunautés de pêcheurs
Activité 3.4.3 organisation de 4 cours de formation pour les formateurs (2 enfrançais, 1 en anglias et 1 en portugais)
Activité 3.4.4 support sur le terrain pour les programmes de formationnationaux au niveau des communautés de pêcheurs
Activité 3.4.5 organisation de démonstrations techniques sur la mise enoeuvre de programmes AQ au niveau des communautés
Activité 3.4.6 suivi et évaluation de l'évolution des standards AQ dans 3 payssélectionnés
Activité 3.4.7 préparation des rapports
Objectif 4. améliorer l'échange d'information et d'expériences relatives à la pêcheartisanale dans la région
Produit 4.1 une lettre d'information publiée quatre fois par an, plus un numérothématique;
Activité 4.1.1 préparation des articlesActivité 4.1.2 publicationActivité 4.1.3 diffusion
Produit 4.2 une réunion des fonctionnaires de liaison du Programme organiséechaque année
Activité 4.2.1 organisation de la réunion
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Activité 4.2.2 tenue de la réunionActivité 4.2.3 préparation et diffusion du rapport
Produit 4.3 un rapport annuel sur l'état du secteur de la pêche artisanale dans larégion
Activité 4.3. 1 collecte des informationsActivité 4.3.2 rédaction du rapportActivité 4.3.3 publication et diffusion du rapport
Produit 4.4 des voyages d'étude organisés dans la région
Activité 4.4. 1 identification des candidats et sujets potentielsActivité 4.4.2 organisation des voyages d'étudesActivité 4.4.3 acceptation du rapport de mission
Produit 4.5 les rapports du projet publiés et largement diffusés
Activité 4.5.1 collecte de l'informationActivité 4.5.2 rédaction des rapportsActivité 4.5.3 publication et diffusion des rapports
Objectif 5. promouvoir la collaboration régionale et sous-régionale pour ledéveloppement et l'aménagement des pêcheries artisanales;
Produit 5. 1 des consultants de la région sont employés pour des missions de courtedurée dans les pays participants au Programme (Cadres assistants duDIPA)
Activité 5.1. 1 contacter les institutions et organisations nationalesimpliquées dans le secteur de pêche afin d'identifierl'expertise technique disponible dans les différents domainesdu développement des pêches artisanaks
Activité 5.1.2 établir et mettre à jour régulièrement un répertoire desexperts disponibles dans la région
Activité 5.1.3 organisation de cours de formation pour les cadres assistantsdu DIPA et rédaction des rapports
Activité 5.1.4 identification des besoins et formalités administratives pourle recrutement de l'expert
Activité 5.1.5 acceptation et publication du rapport
Produit 5.2 des liens établis avec les projets et institutions
Activité 5.2.1 identification des projets et institutionsActivité 5.2.2 mise en oeuvre d'initiatives conjointesActivité 5.2.3 échange d'information
Rapport Technique du DIPA N° 52 69
Point de l'agenda 7
Proposition de Plan de Travail pourjanvierdécembre 1994
En présentant le Programme de travail 1994 pour discussion, le Secrétariat souhaiteattirer l'attention sur la méthodologie selon laquele le plan de travail a été élaboré, ainsi quesur les procédures que le Programme DIPA propose d'utiliser pour mettre en oeuvre le plan.
METHODES DE T £\VALL ET PLANS DE Tk AVAIL ANNUELS
En raison de l'étendue du projet, de la diversité de la région et de la naturedynamique du secteur, il n'est pas concevable d'élaborer un plan de travail détaillé pour toutela durée ed vie du projet. Au contraire, le Programme adopte une démarche pragmatique etune approche systématique dans l'élaboration de son programme de travail sur une baseannuelle ainsi que dans l'exécution de ses activités, cherchant en même temps à étendre lesconcepts à des applications opérationnelles. L'accent est mis sur les activités et micro-projetsau sein des projets associés; sur les composantes et groupes d'usagers dans les communautésde pêcheurs; sur leur renforcement et sur l'amélioration de leurs capacités techniques et degestion. Ceci sont quelques uns des paramètres qui influencent la pérennité des initiatives etdes activités.
Dans ce contexte, le Programme a, de concert avec ses partenaires (projets,Départements des Pêches, Institutions de Recherche, ONG, groupe sociaux, etc.) et depuisla 6èmC réunion des fonctionnaires de liaison, établi une liste d'activités prioritaires qui ontleur support. Les critères suivants ont influencé la sélection des activités:
la priorité et le soutien accordé par le gouvernement;
la capacité de satisfaire les besoins présents et futurs des partenaires du DIPA;
e la pertinence régionale ou sous-régionale et la possiblité de les reproduire;
e le caractère durable et les effets multiplicateurs attendus;
e la participation effective des partenaires du DIPA;
l'apparente faisabilité aux niveau technique, environnemental, économique et social;
. le délai raisonnable pour atteindre des résultats tangibles.
70 Rapport Technique du DIPA N° 52
Les différentes activités ont été regroupées en fonction des résultats attendus duProgramme selon un calendrier trimestriel.
Une fois approuvé lors de la réunion des fonctionnaires de liaison, un protocole serarédigé pour chaque actiovité. Le protocole est un ionstrument de gestion comprenant: le titreou la nature de l'activité, le lieu, la justification, l'objectif, le calendrier, la méthodologie,les intrants, une liste des facilitateurs et les liens attendus ainsi qu'un résumé des résultatsattendus et des actions de suivi.
La principale procédure selon laquelle le plan de travail sera mis en oeuvre inclut:
l'organisation de groupes de travail pour chaque activité principale. Le résultatcomprendra une description de l'état de la situation en ce qui concerne le sujet,indiquant les forces et les faiblesses des connaissances et expériences en vue dedévelopper des méthodologie pour faciliter l'exécution de différentes tâches sur leterrain;
e des études pilotes seront entreprises par le personnel du Programme en collaborationétroite avec les nationaux et les cadres-assistants du DIPA. Ceci afin de développerdes capacités nationales et régionales en promouvant la formation sur le lieu de travailet de faciliter l'échange d'expériences dans la région;
e réplique des activités: la plupart des activités menées par le Programme serontréproduites afin d'obtenir des informations quant à une grande variété de situations
e la participation active des bénéficiaires sera encouragée, ceci sera facilité par desdémonstrations et orientations techniques;
s l'accent sera mis sur le suivi et l'évaluation, le DIPA suivra de près et évaluera sespropres actions, les dfférentes activités entreprises ainsiq ue les performances descadres-assistants du DIPA afin d'accélérer le processus d'apprentissage et d'assurerl'identification des leçons apprises. En travaillant au niveau du terrain lors des étudespilotes, une approche participative en matière de suivi et évaluation sera appliquéedans le but de stimuler le processus d'apprentissage dans le travail quotidien.
Les fonctionnaires de liaison sont invités à faire des commentaires sur laméthodologie utilisée poir l'élaboration du plan de travail, ainsi que sur le Programmede travail proposé pour 1994.
Rapport Technique du DIPA N° 52 71
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