diagnostic de risques suite à une chute de bloc, en

Rapport d’expertise :

Diagnostic de risques suite à une chute de bloc, en décembre 2018, dans la

commune de Couze-et-Saint-Front (24)

BRGM/RP-68686-FR Février 2019

Cadre de l’expertise :

Appuis aux administrations ☒ Appuis à la police de l’eau ☐

Catastrophe naturelle ☐ Autres ☐

Date de réalisation de l’expertise : 17/01/2019

Localisation géographique du sujet de l’expertise : Couze-et-Saint-Front (Dordogne)

Auteur BRGM : C. Garnier

Demandeur : Préfecture de la Dordogne (SIDPC)

Le système de management de la qualité et de l’environnement du BRGM est certifié par AFNOR selon les normes ISO 9001 et ISO 14001.

Ce rapport est le produit d’une expertise institutionnelle qui engage la responsabilité civile du BRGM. Il constitue un tout indissociable et complet ; une exploitation partielle ou sortie du contexte particulier de l’expertise n’engage pas la responsabilité du BRGM.

La diffusion des rapports publics est soumise aux conditions de communicabilité des documents, définie en accord avec le demandeur. Aucune diffusion du présent document vers des tiers identifiés ne sera volontairement engagée par le BRGM sans notification explicite du demandeur. Le BRGM a mis en place un dispositif de déontologie visant à développer une culture de

l’intégrité et de la responsabilité dans le quotidien de tous ses salariés.

Après examen, il est ressorti qu’il n’existait aucun lien d’intérêt :

- entre le BRGM et l’objet ou les différentes parties prenantes de la présente expertise,

- entre les salariés du BRGM qui seront impliqués et l’objet ou les différentes parties

prenantes de la présente expertise.

susceptible de compromettre l’indépendance et l’impartialité du BRGM dans la réalisation

de cette expertise.

Ce document a été vérifié et approuvé par :

Vérificateur : Date : 25/02/2019

Nom : C. LEVY Ingénieure géotechnicienne

Approbateur : Date : 07/03/2019

Nom : N. PEDRON Directeur du BRGM Nouvelle-Aquitaine

Mots-clés : expertise, appuis aux administrations, mouvement de terrain, chute de bloc, Nouvelle-Aquitaine, Dordogne, Couze-et-Saint-Front

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

Garnier C. (2019) - Diagnostic de risques suite à une chute de bloc, en décembre 2018, dans la commune de Couze-et-Saint-Front (24). Rapport d’expertise. Rapport BRGM/RP-68686-FR. 16 p., 14 ill., 3 ann.

© BRGM, 2019, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l’autorisation expresse du BRGM.

Diagnostic de risques - Couze-et-Saint-Front (24)

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Sommaire

1. Introduction .............................................................................................................................. 5

2. Contexte général ...................................................................................................................... 6

2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ............................................................................................ 6

2.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE ET MORPHOLOGIQUE .......................................................... 7

2.3. HISTORIQUE....................................................................................................................... 7

3. Constat ...................................................................................................................................... 9

4. Diagnostic ............................................................................................................................... 15

5. Risques résiduels ................................................................................................................... 15

6. Recommandations ................................................................................................................. 16

7. Annexes .................................................................................................................................. 17

Liste des illustrations

Illustration 1 - Localisation générale de la zone d’étude (https://www.geoportail.gouv.fr/carte) ....................... 6

Illustration 2 - Localisation détaillée de l’événement (www.geoportail.gouv.fr) ................................................ 6

Illustration 3 - Extrait de la carte géologique BRGM 1/50 000 (©BRGM) et localisation du site d’étude .......... 7

Illustration 4 - Arrêté de catastrophe naturelle pour mouvement de terrain, concernant la commune de Couze-et-Saint-Front (www.georisques.gouv.fr) ........................................................................ 8

Illustration 5 - Véhicule impacté par la chute de bloc du 03/12/18 (source : journal Sud-Ouest) ..................... 9

Illustration 6 - Vue générale de la trajectoire du bloc éboulé le 03/12/18 et (cliché de droite) de la falaise sommitale abritant la zone de départ ....................................................................................... 10

Illustration 7 - Zone de départ de l’instabilité du 03/12/18 ............................................................................... 10

Illustration 8 - Fragment du bloc éboulé, atterri en amont de la route ............................................................. 11

Illustration 9 - Zone de départ du 03/12/18 et vue générale de la paroi dans l’environnement proche .......... 11

Illustration 10 - Exemples de compartiments rocheux métriques à plurimétriques menaçants ...................... 12

Illustration 11 - Compartiment délimité en face ouest par une discontinuité subverticale .............................. 13

Illustration 12 - Discontinuité, en face est du compartiment (cf. illustration 11) .............................................. 13

Illustration 13 - Partie inférieure de la discontinuité délimitant le panneau (cf. illustrations 11/12) et sous-cavage en pied ......................................................................................................................... 14

Illustration 14 - Vue depuis l’amont du compartiment potentiellement instable identifié - absence de visuel sur la continuité éventuelle de la fracture arrière ........................................................................... 14


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1. Introduction

La Préfecture de la Dordogne (SIDPC) a sollicité, le 20/12/2018, la Direction Régionale Nouvelle-Aquitaine du BRGM pour établir un diagnostic de risques suite à la survenue, début décembre 2018, d’une chute de bloc, sur le territoire de la commune de Couze-et-Saint-Front (24). Les objectifs de la mission sont les suivants :

- Identifier si possible la cause des désordres constatés ;

- Evaluer le niveau de risques résiduels ;

- Si possible et nécessaire, établir des recommandations en matière de sécurisation.

Ce diagnostic a été établi par un intervenant de la Direction Nouvelle-Aquitaine du BRGM. Il s’appuie exclusivement sur des observations visuelles effectuées lors d’une visite du site réalisée le 17/01/2019, en présence d’un élu de la commune. En complément, une analyse des informations disponibles relatives au contexte général est menée au travers de la consultation des bases de données accessibles.

Un débriefing de l’expertise a été réalisé à l’issue de la visite, au cours duquel les principales mesures de sécurisation recommandées ont été formulées. Ces mesures ont par ailleurs fait l’objet d’un message électronique, transmis aux Préfecture de Dordogne et Sous-préfecture de Bergerac, le 22/01/2019 (cf. annexe).

L’expertise s’inscrit dans le cadre des missions d’Appui aux Administrations, menées par le BRGM au titre de l’année 2019.

Ce rapport d’expertise ne constitue pas une étude géotechnique de détail, mais pointe les éléments pouvant porter atteinte à la sécurité des personnes en particulier et des biens au droit du site expertisé. Il vise également à apporter les premières recommandations en matière de sécurisation, sur la base du diagnostic établi, recommandations qui ont pour partie au moins vocation à être complétées/précisées dans le cadre d’études complémentaires spécifiques.


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2. Contexte général

2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

L’instabilité s’est produite à partir de la falaise de Saint-Front, à 2 km environ à l’est du village de Couze-et-Saint-Front et près de 900 m à l’ouest du Pont-de-Lalinde. La zone de départ de l’événement serait localisée sur les parcelles n°82 ou 84 (à préciser), section cadastrale 0C (cf. Illustrations 1 et 2).

Illustration 1 - Localisation générale de la zone d’étude (https://www.geoportail.gouv.fr/carte)

Illustration 2 - Localisation détaillée de l’événement (www.geoportail.gouv.fr)

https://www.geoportail.gouv.fr/carte


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2.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE ET MORPHOLOGIQUE

D’après la carte géologique au 1/50 000 du BRGM (feuille « Le Bugue » n°807 - cf. extrait sur l’illustration 3), l’escarpement rocheux ayant donné naissance à l’instabilité est constitué de calcaires grossiers jaune-roux appartenant à la Formation dite de Couzé et datés du Campanien (Crétacé supérieur - formation notée c5Cz sur l’illustration 3). Cet escarpement domine un versant également constitué de calcaires grossiers du Campanien (Formation de Journiac - c5Cz), non présent à l’affleurement, dans la zone d’étude, car recouvert d’éboulis et de colluvions.

Illustration 3 - Extrait de la carte géologique BRGM 1/50 000 (©BRGM) et localisation du site d’étude

Un seul ouvrage recensé dans la Banque de Données du Sous-Sol (BSS) est présent à moins de 300 m de la zone d’étude, mais celui-ci n’apporte aucune information utile aux besoins de l’expertise (source recensée sous l’identifiant BSS001YRQC, sur l’escarpement rocheux, 250 m environ à l’ouest de la zone d’étude).

La falaise de Saint-Front constitue la partie supérieure de l’encaissant rive gauche de la Dordogne. Son sommet se situe vers l’altitude 90 m, soit près d’une soixantaine de mètres au-dessus du cours de la rivière. Dans l’environnement proche de la zone d’expertise, l’escarpement rocheux se présente comme une paroi subverticale de hauteur variable, comprise entre 5 m environ et une quinzaine de mètres.

2.3. HISTORIQUE

La base de données nationale sur les mouvements de terrains BDmvt (www.georisques.gouv.fr), gérée par le BRGM, ne contient pas de phénomène de chute de blocs ou éboulement, dans cette partie du territoire communal, tandis que l’enquête auprès de la mairie ne mentionne pas d’instabilité rocheuse connue d’intensité notable.

Dans la partie ouest de la commune (à l’ouest du village de Couze-et-Saint-Front), l’encaissant de la Dordogne aurait donné naissance, selon la mairie, dans les 1970 ou 1980, à un éboulement ayant

C5Cz : Formation de Couzé

C5JoG : Formation de Journiac

http://www.georisques.gouv.fr/


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impacté la route de Varenne (RD37E1), sans qu’il ait pu être collecté d’information complémentaire en termes de volume mobilisé et de localisation de l’événement.

La base de données nationale sur les cavités souterraines (www.georisques.gouv.fr) recense, sur le territoire communal, de nombreuses carrières, grottes naturelles et autres cluzeaux (abri généralement de faible extension, creusé dans une paroi naturelle, bien souvent à partir d’une cavité naturelle), mais aucun à faible distance de la zone d’étude.

La commune a fait l’objet par le passé de plusieurs arrêtés de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, mais un seul directement lié à une problématique mouvement de terrain (hors retrait-gonflement des argiles). Il n’a pu être collecté de précision sur l’événement à l’origine de cet arrêté.

Illustration 4 - Arrêté de catastrophe naturelle pour mouvement de terrain, concernant la commune de Couze-et-Saint-Front (www.georisques.gouv.fr)

Aucun zonage d’aléas mouvement de terrain n’est disponible pour la commune.




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3. Constat

L’instabilité, survenue en cours d’après-midi du 03/12/18, correspond à la mise en mouvement d’un compartiment rocheux, qui n’a pu être observé (bloc évacué par les services de la commune) mais dont le volume serait voisin de 1 m3 selon les informations disponibles. La zone de départ est clairement identifiable en partie intermédiaire de la falaise de Saint-Front, dont la hauteur atteint environ 12 m dans la zone d’étude et dont le pied domine de l’ordre de 25 m la route communale reliant Couze-et-Saint-Front et le Pont de Lalinde (VC n°100). Le bloc a poursuivi sa trajectoire (roulement et rebonds de faible hauteur) sur un versant boisé incliné à 50° environ en moyenne, avant de percuter un véhicule circulant sur la voie communale. Le conducteur n’a été que très légèrement blessé, mais le véhicule est hors d’état (cf. Illustrations 5 à 7).

Illustration 5 - Véhicule impacté par la chute de bloc du 03/12/18 (source : journal Sud-Ouest)


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Illustration 6 - Vue générale de la trajectoire du bloc éboulé le 03/12/18 et (cliché de droite) de la falaise sommitale abritant la zone de départ

Sans impact sur le véhicule, il est possible, si ce n’est probable, que le bloc aurait poursuivi sa trajectoire jusque dans la Dordogne (située 15 m en contrebas de la route environ). A noter qu’avant d’atteindre la voie communale, le bloc a franchi (sans conséquence en l’absence de randonneur) le sentier de randonnée pédestre dit Chemin du Coulobre, qui passe approximativement aux deux tiers supérieurs du versant entre la route et le pied de falaise.

Illustration 7 - Zone de départ de l’instabilité du 03/12/18


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Un élément rocheux, de l’ordre d’une centaine de litres, résultant vraisemblablement de la fragmentation du compartiment lors de sa chute, est présent dans le versant, quelques mètres en arrière du talus routier (cf. illustration 8).

Illustration 8 - Fragment du bloc éboulé, atterri en amont de la route

Au-delà de l’événement récent en lui-même, des constats ont été faits sur l’escarpement rocheux, sur une vingtaine de mètres environ de part et d’autre de la zone d’expertise (cf. illustration 9). La paroi y présente des aspects assez hétérogènes, avec un calcaire tantôt massif tantôt à l’aspect ruiniforme, avec de nombreuses discontinuités. Plusieurs compartiments rocheux présentant des conditions de stabilité défavorables (discontinuités plus ou moins étendues et ouvertes, surplombs, action de systèmes racinaires) ont été observés, avec des volumes au départ (c’est-à-dire avant fragmentation) très variables, allant de l’ordre de 1 m3 à plusieurs dizaines de m3 (cf. Illustration 10).

Illustration 9 - Zone de départ du 03/12/18 et vue générale de la paroi dans l’environnement proche


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Illustration 10 - Exemples de compartiments rocheux métriques à plurimétriques menaçants

Au droit de la zone de départ du 03/12/18, la paroi rocheuse est marquée par l’existence, côté ouest (à droite en faisant face à la paroi), d’une vaste fracture arrière, d’ouverture centimétrique à pluricentimètrique, et d’extension apparente sur l’ensemble de la hauteur de l’escarpement. Cette discontinuité se retrouve, coté est, mais de façon plus « discrète », présentant notamment une ouverture globalement moins marquée, délimitant ainsi un panneau de l’ordre de 250 m3 (largeur moyenne 8 m, épaisseur moyenne 3 m). Le pied de ce compartiment est par ailleurs fragilisé par un sous-cavage d’une profondeur métrique, sur 1 à 2 m de hauteur. Il n’a pas été observé d’indice net de dégradation récente du pied du panneau.

Par ailleurs, la qualité des observations, réalisées en sommet de falaise, est grandement limitée par les terrains de couverture et amas végétaux, ne permettant pas d’identifier clairement le découpage arrière du panneau sur l’ensemble de son extension (cf. Illustrations 11 à 14).


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Illustration 11 - Compartiment délimité en face ouest par une discontinuité subverticale

Illustration 12 - Discontinuité, en face est du compartiment (cf. illustration 11)

Zone de départ

03/12/18


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Illustration 13 - Partie inférieure de la discontinuité délimitant le panneau (cf. illustrations 11/12) et sous-cavage en pied

Illustration 14 - Vue depuis l’amont du compartiment potentiellement instable identifié - absence de visuel sur la continuité éventuelle de la fracture arrière

? ? ?


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4. Diagnostic

Selon les informations collectées, l’instabilité du 03/12/18 serait survenue hors événement météorologique particulier. Aucun élément déclencheur particulier n’a pu été identifié. L’instabilité résulte ainsi probablement de la rupture d’équilibre d’un compartiment rocheux désolidarisé de la paroi par les discontinuités affectant la matrice rocheuse et dont les conditions de stabilité étaient vraisemblablement « limites ». Les phénomènes érosifs associés aux agents météoriques (écoulements d’eau, gélifraction) et à la végétation (par le biais des systèmes racinaires) ont probablement pris une part active dans la mise en mouvement, par rupture des ponts rocheux résiduels.

L’énergie accumulée sur les premiers mètres de chute libre du bloc, associée à la forme plutôt arrondie du compartiment et à la déclivité assez marquée du versant en aval de la paroi rocheuse, a été suffisante pour que le bloc se propage jusqu’à la route, en dépit de la végétation.

5. Risques résiduels

Les observations réalisées n’ont pas conduit à mettre en évidence de compartiment rocheux instable (de volume significatif) aux abords immédiats de la niche d’arrachement récente et susceptible de constituer une menace imminente, ou même à très court terme, pour les enjeux aval (sentier de randonnée et voie communale). La cicatrice est apparue propre et l’événement n’a pas conduit à une fragilisation de l’escarpement à l’aplomb de la zone de départ.

Le fragment de bloc stabilisé en contrehaut de la route, quelques mètres en arrière de la tête de talus, ne présente pas en l’état de risque de remobilisation particulier. Il ne constitue pas une menace pour la route de façon imminente.

Au-delà du seul événement de décembre dernier, les observations faites témoignent du fait que la falaise de Saint-Front est susceptible de libérer des compartiments rocheux de volumes très variables, depuis des blocs isolés de un à plusieurs m3, jusqu’à des compartiments de plusieurs centaines de m3. Il n’a pas été effectué de relevé exhaustif des menaces potentielles, ni d’évaluation des échéances de rupture prévisibles. Les premiers constats conduisent néanmoins à redouter l’occurrence de nouvelles instabilités potentiellement au cours des prochaines années, voire à plus brève échéance (cf. compartiments identifiés sur l’illustration 10). En cas de départ, la probabilité d’atteinte de la route est forte.

Le gros panneau identifié sur les illustrations 11 à 14 ne présente pas d’indice mettant en lumière une dégradation récente des conditions de stabilité. Ces dernières ne permettent pas cependant d’exclure un scénario de rupture (par basculement ou rupture de pied) à très court terme.


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6. Recommandations

Dans la mesure où aucun risque imminent lié à l’événement du 03/12/18 n’a été mis en évidence, il n’est pas recommandé de mesure de sécurisation particulière de façon urgente et préalable à la levée des restrictions d’usage attachées à la voie communale et au sentier de randonnée.

En dépit d’un risque de remobilisation faible et de façon à lever toute menace associée à celui-ci, on recommandera que le fragment de bloc atterri en contrehaut de la route soit éliminé au cours des prochaines semaines.

Compte-tenu des constats faits témoignant de l’exposition forte aux chutes de blocs du sentier de randonnée et de la route communale, il est recommandé qu’une étude spécifique soit réalisée au cours des prochains mois par un bureau d’études spécialisé. Le linéaire de falaise à diagnostiquer sera à préciser, entre la route de la Combe à l’ouest et le Pont-de-Lalinde à l’est. L’étude s’attachera à préciser les menaces à plus ou moins court terme et à définir la stratégie de sécurisation appropriée (purges préventives, confortement, surveillance éventuelle des compartiments les plus volumineux, etc.).

Au regard du rôle de la végétation à la fois sur le démantèlement de la paroi rocheuse et sur le déclenchement des instabilités, il est recommandé qu’une information soit faite aux propriétaires concernés de façon à ce que les arbres présents en tête de l’escarpement ou à faible distance de celle-ci, soient élagués sévèrement.


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7. Annexes

Fiche de demande d’intervention


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Courrier de la mairie en date du 07/12/18


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Courriel adressé le 22/01/19 aux services préfectoraux


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Centre scientifique et technique

3, avenue Claude-Guillemin BP 36009 - 45060 Orléans Cedex 2 - France

Tel. 02 38 64 34 34

Direction Régionale Nouvelle-Aquitaine

24, avenue Léonard de Vinci 33600 Pessac - France Tél. : 05 57 26 52 70

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