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DOCUMENT PÉDAGOGIQUE
A L’ATTENTION DES ENSEIGNANTS
DE L’ÉDUCATION NATIONALE
POUR LE CONCERT PÉDAGOGIQUE
DU 4 FEVRIER 2013 ______________________________________
Date : Lundi 4 février 2013
Heure : 15h
Lieu : Salle Gaveau
45, rue la Boétie - 75008 Paris - 01 49 53 05 07
www.sallegaveau.com
Programme :
Jean Sibelius, Valse triste op.44 n°1
Joseph Haydn, Symphonie n°88 en sol majeur
1er, 3
ème et 4
ème mouvements : Allegro, Menuet, Allegro con
spirito
Ludwig van Beethoven, Concerto pour violon en ré majeur, op.61
Finale
Orchestre : Orchestre de l’Alliance
Direction : Pejman Memarzadeh
Soliste : Amaury Coeytaux, violon
Document pédagogique - Concert du 4 février 2013
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Introduction
Ce dossier est destiné aux professeurs des élèves qui participeront
au concert pédagogique du 4 février 2013. Ce document fournit des
clés pour préparer les jeunes spectateurs, en leur donnant des
repères qui faciliteront leur expérience musicale et rendront leur
écoute plus active.
Le concert pédagogique du 4 février 2013, donné par l’Orchestre de
l’Alliance sous la direction de Pejman Memarzadeh, est réalisé grâce
au mécénat du groupe Safran et en partenariat avec le ministère de
l’Éducation nationale.
A travers ses deux Fondations et ses engagements dans différentes
actions de solidarité, le groupe Safran appuie sa démarche de mécénat
sur des partenariats durables.
Il en est ainsi des projets soutenus par la Fondation Safran pour
l’insertion qui a pour objectif d’aider à l’insertion sociale et
professionnelle de jeunes adultes victimes d’un handicap moteur,
sensoriel, mental ou social. La Fondation Safran pour la musique
accompagne, quant à elle, des jeunes musiciens d'exception dans leur
formation ou leur essor professionnel.
Au croisement de ces deux vocations, le mécénat de solidarité
s’attache, chaque fois que possible, à créer des liens entre le
social et le culturel. Depuis 2007, le Groupe est ainsi engagé aux
côtés de l’Orchestre de l'Alliance dans le cadre des Saisons de la
Solidarité : huit grands concerts ont déjà été donnés pour soutenir
des causes humanitaires majeures. Grâce au partenariat noué avec
l’Orchestre et le ministère de l’Education nationale, le Groupe a
déjà invité à trois reprises plusieurs centaines d'enfants issus des
quartiers sensibles de la région parisienne à assister à un concert
de musique classique. Cette quatrième édition permettra de nouveau
aux élèves des académies parisiennes d’assister à un concert
exceptionnel interprété par les 35 musiciens de l'Orchestre de
l'Alliance et le violoniste prodige Amaury Coeytaux.
L’accès à la culture est un puissant vecteur d’intégration. Par de
telles initiatives, Safran contribue à la cohésion sociale et
favorise l’égalité des chances.
Document pédagogique - Concert du 4 février 2013
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Sommaire
I.Les artistes ............................................... 4
L’Orchestre de l’Alliance .................................. 4
Amaury Coeytaux, Violon .................................... 6
II. Les compositeurs ......................................... 7
Jean Sibelius (1865-1957) .................................. 7
Joseph Haydn (1732-1809) ................................... 7
Ludwig van Beethoven (1770-1827) ........................... 8
III. Les œuvres .............................................. 9
Valse triste op.44 n°1 de Sibelius ......................... 9
Symphonie n° 88 en sol majeur de Haydn .................... 9
Concerto pour violon en ré majeur op.61 de Beethoven ....... 9
IV. Compléments ............................................. 11
La composition de l’Orchestre symphonique ................. 11
V. Bibliographie ............................................ 13
VI. Contacts.................................................13
Document pédagogique - Concert du 4 février 2013
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I.Les artistes
L’Orchestre de l’Alliance
L’Orchestre de l’Alliance a été créé en
1995 à partir d’un rêve : mettre la
musique au service de l’Homme. Pejman
Memarzadeh est le fondateur de cet
ensemble. Il le dirige depuis l’an 2000.
L’Orchestre de l’Alliance s’est produit
avec des solistes de renommée
internationale sur les plus grandes
scènes françaises (Théâtre des Champs-
Elysées, Salle Gaveau, Hôtel de Ville de
Paris, Opéra de Lille, Festival des Baux de Provence...). Il a
également donné en octobre 2004 une tournée qui l’a mené dans les
plus prestigieuses salles européennes : Staatsoper de Berlin,
National Concert Hall de Dublin et Radio Nationale Polonaise de
Varsovie.
L’Orchestre a toujours été une pépinière de talents et a révélé de
nombreux jeunes solistes à l’aube d’une carrière internationale :
Serhiy Salov, Alexandru Tomescu, Siheng Song, Sarah Nemtanu, Romain
Leleu, Nima Sarkechik, Silvia Carredu, Nemanja Radulovic... Ce
dynamisme et son implication dans le soutien aux jeunes artistes lui
ont valu la mise en place d’une collaboration privilégiée avec le
Concours International Long-Thibaud.
L’Orchestre de l’Alliance est un ensemble mature, atypique et engagé,
jouissant de l’appui de mécènes fidèles et de partenaires qui
soutiennent ses activités et permettent de développer des projets
toujours plus ambitieux. Ses actions solidaires lui valent d’être
reconnu d’intérêt général.
L’Orchestre de l’Alliance est à l’initiative des Saisons de la
Solidarité. Ces concerts de musique classique servis par la plus
haute qualité artistique et les plus grands solistes internationaux
sont organisés depuis 2005 à la Salle Gaveau. En 20 concerts, les
Saisons de la Solidarité ont permis de récolter plus de 520 000 euros
intégralement reversés à 16 associations humanitaires ou caritatives
dont l’AFM-Téléthon, la Croix-Rouge Française, le WWF-France, ELA, la
Fondation d’Auteuil, Aviation sans Frontières ou encore Mécénat
Chirurgie Cardiaque. Les Saisons de la Solidarité, reconnues
d’intérêt général, ont notamment bénéficié du soutien du groupe
Safran, d’H.Tax Planners, d’Eiffage Construction, d’Axone Invest,
d’Akléa, d’Allianz, de BDV.fr ou du groupe Loret.
Plus d’informations sur www.orchestredelalliance.fr
© Juliette Diemer
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Pejman Memarzadeh, Direction
Pejman Memarzadeh, violoncelliste de formation, est
le fondateur de l’Orchestre des Musiciens de La
Prée, renommé en 2009 Orchestre de l’Alliance. Il en
est aussi le directeur artistique et musical. Il
dirige cet ensemble avec passion et dynamisme et
donne avec lui de nombreux concerts à travers le
monde. Remarqué et encouragé par Miguel Angel
Estrella, Pejman Memarzadeh a été l’un des
principaux chefs de l’Orchestre pour la Paix,
constitué de musiciens israéliens et du monde arabo-musulman lors de
plusieurs tournées en France et à l’étranger.
Il a dirigé, avec l’Orchestre de l’Alliance, de nombreux solistes
parmi lesquels : Gérard Caussé, Olivier Charlier, Bruno Pasquier,
Jean-Philippe Collard, Gérard Poulet, Gary Hoffman, Miguel-Angel
Estrella, Daishin Kashimoto, Svetlin Roussev... Pejman Memarzadeh a
contribué à découvrir et faire connaître de nombreux jeunes musiciens
dont Sarah Nemtanu, Romain Leleu, Alexandru Tomescu, Nima Sarkechik,
Nemanja Radulovic, Laure Favre-Kahn... La qualité du travail produit
par l’Orchestre lui a valu la réalisation d’une collaboration
privilégiée avec le Concours International Long-Thibaud. À travers
une direction d’orchestre pleine de sens, de passion et d’humilité,
Pejman Memarzadeh a construit un ensemble mature en y apportant son
dynamisme, ses valeurs et sa vision artistique unique.
Pejman Memarzadeh est également le fondateur et directeur artistique
du festival de musique classique « les Escapades Musicales » dont la
4e édition se déroulera du 14 juin au 22 juillet prochains. Ce
festival a accueilli en 3 éditions plus de 11000 personnes dans les
plus beaux sites à ciel ouvert du Bassin d’Arcachon.
Plus d’informations sur www.pejman-memarzadeh.com
© Juliette Diemer
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Amaury Coeytaux, Violon
Musicien parmi les plus talentueux et
prometteurs de sa génération, le violoniste
français Amaury Coeytaux a séduit les publics
du monde entier par sa grande sensibilité
musicale, sa technique irréprochable et sa
sonorité chaleureuse. Il joue régulièrement
avec les plus grands solistes et dans les
festivals les plus prestigieux.
Sorti diplômé avec de nombreux prix du CNSMDP
(avec Jean-Jacques Kantorow), Amaury Coeytaux
continue ses études à la Manhattan School of
Music (avec Pinchas Zukerman). Lauréat du
concours Lipizer en Italie, Amaury Coeytaux
s’impose sur la scène internationale en obtenant un Premier Prix
ainsi que cinq prix spéciaux pour ses prestations remarquables. Il
est également lauréat des Premiers Prix Eisenberg-Fried, Julius
Stulberg, Rosalind & Joseph Stone, Waldo Mayo... En 2004, il fait ses
débuts au Carnegie Hall dans le « Stern » auditorium, avec le
concerto de Brahms. Depuis ce succès, il est invité à donner des
concerts à travers le monde dans des salles prestigieuses telles que
le Weill Hall (Carnegie Hall, New York), le Kennedy Center
(Washington), l’Ottawa Center (Canada) et la salle Gaveau à Paris.
Ses derniers engagements l’ont amené à jouer avec les orchestres
philharmoniques de Rome, d’Ukraine, de Roumanie, de Cordoue et
Santiago en Espagne, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse
sous la direction de Tugan Sokhiev, ainsi que pour TF1. Après avoir
été violon solo super soliste de l’Orchestre d’Auvergne et il vient
tout juste d’être nommé violon solo super soliste de l’Orchestre
Philharmonique de Radio France. Il joue un violon italien Guadagnini
de 1773.
Plus d’informations sur www.amaurycoeytaux.com
@DR
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II. Les compositeurs
Jean Sibelius (1865-1957)
Né en 1865 en Finlande, Jean Sibelius compose ses
premières œuvres à l’âge de 10 ans. Après de brèves
études de droit à Helsinki, Sibelius se tourne vers
une formation à la musique qu’il poursuit à Berlin et
Vienne, avant de devenir professeur au conservatoire
d’Helsinki. Il compose ses premières musiques
d’orchestre en 1890 et son génie musical est reconnu
pour la première fois dans le monde de la musique par
Gustave Mahler en 1899. Sibelius s’impose rapidement
comme le compositeur de l’Ecole nationale finlandaise.
Une pension à vie lui est accordée par l’Etat pour qu’il puisse
composer en toute quiétude. Alors que son pays connait une période de
troubles (résistance à l’occupant russe, indépendance en 1917) sa
musique prend valeur d’acte patriotique. Contrairement à l’opinion
répandue, son œuvre n’est pas folklorique mais relève plutôt d’un
cheminement spirituel personnel. Sibelius publie ses dernières œuvres
en 1929 avant de se retrancher dans un silence à peu près définitif
pour les trente dernières années de sa vie. Sa production symphonique
est abondante : sept symphonies, de nombreux poèmes ou « légendes
symphoniques », plusieurs musiques de scène. L’une des
caractéristiques de la musique de Sibelius est de se tenir à l’écart
des formes préétablies. C’est notamment le cas de ses symphonies qui
suivent un schéma assez libre basé plutôt sur une "évolution et
une croissance thématique" que sur les canons traditionnels de la
structure classique.
Joseph Haydn (1732-1809)
Joseph Haydn est né à Rohrau en Autriche en 1732. Il
fut l’un des plus grands compositeurs européens de la
fin du XVIIIème et du tout début du XIXème siècle,
apogée de la période dite « classique ». Après une
jeunesse difficile, il entre au service des princes
Esterhazy en 1761. Employé de Nicolas « Le Magnifique
» jusqu'au décès de ce dernier en 1790, Haydn mène une
existence sédentaire, alimentant de quantité d'œuvres
instrumentales surtout, mais également lyriques la riche vie musicale
et la bibliothèque du palais d'Esterhaza. La situation de l'artiste
contraste avec la circulation de sa musique grâce aux nombreuses
éditions de ses partitions. Sa renommée se développe partout en
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Europe et plus particulièrement en Angleterre. Le triomphe que Haydn
remporte lors de ses deux séjours outre-Manche (1790-1792 et 1794-
1795) en donne la mesure. Avec son abondante production de
symphonies, de quatuors à cordes et de sonates pour piano, entre
autres, le compositeur autrichien apporte une contribution
irremplaçable à la définition des grandes formes de la musique
classique. Le souci de cohérence, d'équilibre et de symétrie qui
caractérise son esthétique va de pair avec un discours inventif,
l’énergie rythmique, ainsi que le goût de la surprise. De retour en
Autriche en 1795, il devient maître de chapelle. Trois ans plus tard,
il présente son oratorio "la Création", un véritable chef-d'œuvre
reconnu comme sa plus grande composition. A cette époque, l'Europe
entière salut son talent et les compliments affluent de toute part.
Il produit encore de grandes pièces, comme son autre célèbre oratorio
"les Saisons" (1801) et ses six derniers "Quatuors à cordes" (1797).
C'est donc en pleine gloire que le compositeur décède d'une longue
maladie, à l'âge de soixante-dix-sept ans, le 31 mai 1809.
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Né à Bonn en 1770, Beethoven manifeste un don pour
la musique dès son plus jeune âge et reçoit une
éducation musicale très soutenue. Il quitte sa
ville natale en 1792 pour s’installer à Vienne où
il prend des leçons auprès de Haydn et travaille
notamment avec Salieri. Pianiste et improvisateur
de génie, il sait se faire apprécier de la bonne
société. En 1802, le bonheur de cette vie viennoise s’estompe
face au drame d’une surdité naissante qui le frappe
profondément. En dépit du triomphe de ses œuvres et de la
reconnaissance de ses contemporains, Beethoven plonge dans la
misanthropie et s’enferme dans sa surdité devenue totale. A la
charnière des XVIIIème et XIX
ème siècles, l’œuvre de Beethoven,
reflet de la pensée orchestrale novatrice recherchant
l’éclatement des modèles antérieurs, transcende le classicisme
et porte en elle les prémisses du romantisme. Beethoven peut
être considéré comme un artiste inclassable selon les propos
mêmes d’Haydn vers 1793: « Vous me faites l’impression d’un
homme qui a plusieurs têtes, plusieurs cœurs, plusieurs âmes ».
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III. Les œuvres
Valse triste op.44 n°1 de Sibelius
En 1903, Sibelius accepte de composer une musique de scène pour
illustrer la pièce Kuolema (« la Morte ») écrite par son beau-
frère le dramaturge Arvid Järnefelt pour le Théâtre National
Finlandais :c’est la Valse triste, la première partie de cette
composition, qui rend ce compositeur célèbre dans le monde
entier. Cette promenade crépusculaire, d’un expressionnisme
pathétique et languide à la fois, illustre l’épisode dans
lequel une veuve danse au bras de la Mort - croyant y voir son
défunt mari. Valse douce, hésitante parfois, elle recèle
néanmoins une énergie et une ardente intensité qui nous
laissent « désarmés ».
Symphonie n° 88 en sol majeur de Haydn
1er, 3
ème et 4
ème mouvements : Allegro, Menuet, Allegro con
spirito
Composée par Haydn en 1787, la Symphonie n°88 est l’une des
plus « concentrées » jamais écrites par un symphoniste. Cette
qualité est due au strict monothématisme de chacun des
mouvements permettant d'exprimer énormément avec un matériau
thématique limité. Le compositeur fait ici usage de moyens
hérités de Vivaldi : liberté et intrépidité des rythmes,
lyrisme contrôlé des mouvements lents, rigueur harmonique.
L’œuvre démarre sur un Allegro au motif court doté d’une
immense énergie, imposant une grande virtuosité des bois et
cors. Le Menuet (Allegretto) constitue une sorte de danse d’une
extrême vigueur. Le Finale (Allegretto con spirito) constitue
le deuxième grand rondo symphonique de Haydn.
Concerto pour violon en ré majeur op.61 de Beethoven
Finale
Contemporain de la quatrième symphonie, ainsi que des trois
quatuors « Razumovski», le Concerto pour violon en ré majeur -
qui est sans conteste un sommet tant en termes d'inspiration
que de liberté dans la forme concertante - a été écrit par
Beethoven à l’intention du virtuose Franz Clément qui le crée
en 1806 au Theater an der Wien. Réputé "injouable" au moment de
sa composition, c'est l'illustre violoniste et compositeur
Fritz Kreisler qui le consacra au tournant du XIXème siècle en
l'interprétant brillamment et régulièrement sur les plus
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grandes scènes. Il composa de plus les somptueuses cadences qui
sont aujourd'hui encore jouées par les plus grands interprètes.
Il est certainement depuis le concerto le plus célèbre du
répertoire pour violon.
Ce concerto évoque un véritable poème d’amour, non sans lien
avec les fiançailles secrètes du compositeur avec Thérèse de
Brunswick. Le Finale, sous forme de Rondo, d'une allégresse et
d'une joie palpable, fait la part belle à une virtuosité plus
spectaculaire et permet à l'auditeur de revenir à la vie
physique avec sérénité et bonheur après le parcours initiatique
que représente l'ensemble du concerto.
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IV. Compléments
La composition de l’Orchestre symphonique
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Le violon
Le violon est l’instrument le plus aigu de la famille des
cordes frottées qui comprend également l'alto, le
violoncelle et la contrebasse.
Le violon est constitué de 83 à 85 pièces de bois
différentes collées ou assemblés les unes aux autres. Il
possède quatre cordes que l'instrumentiste, appelé
violoniste, peut frotter avec un archet ou pincer avec
l'index (ce que l’on nomme « pizzicato »).
La caisse de résonance est formée par un fond (table
inférieure) et une table d'harmonie (table supérieure). La
table d’harmonie est ouverte par des ouïes en forme de f. Le chevalet
et le manche sont en érable, la touche (le dessus du manche) est en
ébène.
L'archet est en général, depuis la fin du XVIIIe siècle, en
pernambouc, bois rougeâtre (provenant du Brésil, province de
Pernambouc), dur et flexible. L’une des extrémités de l'archet est
nommée la pointe (ou tête), l’autre le talon. L'archet permet la
tension d'une mèche de crin de cheval, qu’on enduit d'une résine, la
colophane.
En frottant les cordes avec son archet, le violoniste les
fait vibrer. Cette vibration est transmise à la caisse de
résonance par le chevalet. La hauteur de la note dépend
de la longueur et de la grosseur de cette corde. Plus la
corde est longue, plus le son qu'elle produit est grave.
De même, plus elle est grosse, plus le son est grave. En modifiant la
longueur de la corde, la hauteur de la note change.
Le violon se tient entre l'épaule et le menton, en position presque
horizontale.
Le violon dans l’Histoire :
Les ancêtres du violon datent du IXe siècle. La famille des cordes
frottées est née avec l'apparition des archets qui permettent de
faire entrer les cordes en vibration. Apparu en même temps que la
famille des violes de gambe, le violon a peu à peu remplacé cet
instrument dans le courant du XVIIIe siècle, aussi bien dans la
musique de chambre que dans la musique symphonique.
La forme actuelle du violon remonte à la première moitié du XVIe
siècle.
La fabrication du violon commence au début du XVIe siècle en Italie du
Nord. Les plus illustres luthiers sont alors italiens : Gasparo
da Salò (1540-1609), Giovanni Maggini (v. 1579-1630) de Brescia,
Andrea Amati de Crémone, et surtout Stradivari.
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A ces débuts, le violon est un instrument populaire et de plein air
qui accompagne les chansons à boire, parfois des ballets ou des
processions. François Ier possède un ensemble de violon qui en 1480
accompagne les manifestations en plein-air. Au tout début du XVIIe
siècle, il devient un instrument virtuose en Italie, puis en France
et en Allemagne. Il est adopté par la musique savante avec l'Orfeo de
Monteverdi vers 1600 et à la cour de France avec la troupe des Vingt-
Quatre Violons du roi, formée en 1626.
V. Bibliographie
- Guide de la musique Symphonique, éditions Fayard, 2006
- www.musicologie.org/sites/violon.html
- www.les-instruments-de-musique.fr
VI. Contacts
Pour plus d’informations concernant le projet, l’orchestre de
l’Alliance ou le soliste, contactez Laure Ménégoz à l’adresse
suivante : [email protected] ou au 01 42 71 63 78.
Pour en savoir plus sur le mécénat du groupe Safran :
http://www.safran-group.com/site-safran/engagements/mecenat