UN SPORT UNE LESION
UNE IMAGE
A Denis*, S Combelles*, F Lapegue***, J Vial*,
G Richardi**, F Pey*, H Chiavassa-Gandois*, N Sans*, JJ Railhac*
* Service Central d’Imagerie CHU Purpan –Toulouse
** Nouvelle Clinique de l’Union – Toulouse
*** Centre de Radiologie – Narbonne
boxe
danse natation haltérophilie snowboard
tennis
athlétisme
golf
football
Rugbybaseballsoftball
cyclismelutte
tir à l’arc
basket ball
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Ski alpin
OBJECTIFS
Certains sports ont donné leur nom à des
lésions musculo-squelettiques spécifiques:
tennis leg, rugby finger
Le but de ce travail est de familiariser le
radiologue avec l’aspect de ces lésions et
de préciser la place de l’imagerie dans le
diagnostic et le suivi évolutif de ces
lésions
SPRINT: Lésion du droit fémoralTraumatisme indirect = Lésion intrinsèque
Droit fémoral +++ muscle bi-articulaire
Contraction excentrique du muscle
2 grands types de lésions:
Désinsertion myo-aponévrotique centrale Désinsertion myo-tendineuseproximale (tendon direct) ou distale
DEMI-FOND: Fracture de fatigue du calcanéum
Resultent de sollicitations excessives
et inhabituelles sur un os sain
Le membre inférieur en général et le
pied en particulier, constituent les
sites préférentiels de fracture de
contrainte du sportif
Les os du pieds les plus souvent
atteints sont le calcanéus et les
métatarsiens
Y penser devant l’apparition de
talalgies mécaniques aigues ou
subaigues chez un coureur
DEMI-FOND: Fracture de fatigue du calcanéum
Rx standard
normales à la phase initiale
Apparition à J15 d’une bande de
condensation perpendiculaire aux lignes de
force (grosse tubérosité +++)
IRM
Plage oedémato-inflammatoire du spongieux
mal limitée en hyposignal T1, hypersignal
STIR
Trait de fracture en hyposignal T1 et STIR
Scintigraphie
Recherche plusieurs sites de fracture
Fracture de fatigue de la grosse tubérosité du calcanéus: coureur de 5000m
Rx standard: bande d’ostéocondensation perpendiculaire aux lignes de force du calcanéus
IRM: œdème intra-osseux, trait de fracture en hyposignal T1 et T2
MARATHON: Périostite tibiale (shin splint)
Sollicitations excessives de l’os qui devient
douloureux
Hypersollicitation → Résorption
ostéoclastique accrue qui peut se compliquer
de microfissures voire de fractures
Clinique
douleurs mécaniques de la portion antéro
et postéro-médiale des 2/3 distaux du
tibia
Atteinte bilatérale possible
MARATHON: Périostite tibialeRx standard
Épaississement focal et hétérogène de la
corticale antérieure du tibia
Réaction périostée
TDM
Raréfaction osseuse corticale
Microcavités corticales
Aspect strié de la corticale
Appositions périostées
IRM
Anomalies corticales (cf TDM)
Œdème de la moelle osseuse en regard des anomalies corticales
Œdème périosté le long de la corticale antéro-
médiale du tibiaœdème périosté
IRM
microcavités corticales
TDM
SAUT EN HAUTEUR: RUPTURE DU TENDON CALCANEEN
Douleur en « coup de fouet » à la
partie basse du mollet, sensation de
claquement
Diagnostic clinique: signe de Brunet-
Guedj et manoeuvre de Thompson
SAUT EN HAUTEUR: RUPTURE DU TENDON CALCANEEN
Échographie
Confirme le diagnosticImage typique de solution de continuité rarement retrouvée
Plus souvent aspect d’effilochage du tendon
Indique le choix du traitementSiège de la rupture
Etat des moignons tendineux
Réductibilité de la lésion
Recherche un tendon plantaire grêle
IRM
Si doute diagnostique
Intérêt pour les lésions sur tendon pathologique
International: rupture complète du tendon calcanéen à l’entraînement
SAUT EN LONGUEUR: Rupture de l’aponévrose plantaire
La rupture de l’aponévrose plantaire
survient lors d’une impulsion violente
(saut, course d’élan)
Elle est favorisée par un terrain dur, un
changement de poids ou de chaussage
Survient de façon inaugurale ou fait
suite à une souffrance chronique
La rupture siège en pleine voûte ou à
l’insertion calcanéenne
calca
SAUT EN LONGUEUR: Rupture de l’aponévrose plantaire
L’échographie suffit le plus souvent pour faire le diagnostic
Visualisation à la partie moyenne de l’aponévrose d’une zone hypoéchogène ayant perdu son caractère fibrillaire
IRM (plan sagittal et coronal)Plage en hypersignal T2 au sein de l’aponévrose
Réaction oedémateuse péri-aponévrotique dans la graisse plantaire et le muscle court fléchisseur des orteils
calca
BASEBALL: SLAP LESIONSSuperior Labral Anterior Posterior: désigne
une lésion du labrum supérieur en regard de
l’insertion du tendon du long chef du biceps
Le lancer se décompose en 3 phases
L’armé: 1500 millisecondes (ms)
Le fouetté: 80 ms
La décélération: 350 ms
Tractions excessives et répétées sur le
complexe bourrelet-biceps lors de la phase
de décélération
Clinique: douleurs, blocage, craquements ou
ressauts
BASEBALL: SLAP LESIONS9 types de SLAP
SLAP 2 et SLAP 3: 50% des cas
IRM: hypersignal T2 intralabral
Arthro-scanner, arthro-IRM
Type 2: passage de produit de contraste sous
le labrum supérieur
Type 3: anse de seau du labrum supérieur
Recherche de lésions associées: coiffe des
rotateurs, intervalle des rotateurs, lésions
osseuses de passage (Bankart, Hill-Sachs)
SLAP 3
SLAP 3
Joueur de
Joueur de baseball amateur 20 ans, SLAP 9 et lésions associées
Anse de seau
Long biceps
Lésion de Bankart
Lésion du labrum post
Encoche Hill-Sachs
CYCLISME Syndrome du tractus ilio-tibial (TIT)
Lors de la répétition de flexion-extension du genou, la bandelette ilio-tibiale balaie le condyle fémoral externe: « syndrome de l’essuie-glace »
Clinique évocatrice:
douleurs du compartiment latéral du genou survenant après un certain kilométrage variable selon chaque individu
La douleur réapparaît de façon plus intense et plus précoce à chaque reprise d’activité
La douleur disparaît en 24-48 heures
Le test de Renne (flexion en appui monopodal à30°) cherche à reproduire la douleur
CYCLISME Syndrome du tractus ilio-tibial (TIT)
D’après Netter
Echographie: examen de première intention
Examen comparatif+++
Épaississement focal (épaisseur normale =3mm)
Plage hypoéchogène ou liquidienne entre le TIT et le condyle latéral avec souvent hyperhémie en mode doppler
IRM
Anomalies de signal (hypersignal T2 et STIR) de l’interface vasculo-graisseux situé entre le TIT et le condyle latéral
Epaississement focal du TIT
Intérêt pour le diagnostic différentiel (ménisque ext)
Coureur cycliste professionnel, douleur compartiment latéral du genou gauche
Tractus ilio-tibial (TIT): flèche jaune
Hypersignal T2 entre le TIT et le condyle fémoral latéral
FOOTBALL: LES PUBALGIES
Il s’agit d’un terme générique désignant les syndromes de surcharge locorégionale des éléments ostéo-musculo-aponévrotiques du carrefour pubien
Initialement rattachées au football, elles sont maintenant décrites dans d’autres sports comme le rugby
Elles toucheraient entre 20 et 30% des joueurs au cours de leur carrière
On distingue 3 formes anatomo-cliniques +/- liées:
L’ostéo-arthropathie pubienne ou ostéo-enthésopathie pubienne (OEP)
Les tendinopathies d’insertion des adducteurs (+ rarement des grands
droits)
Les hernies du sportif
LES PUBALGIES: l’OEPElle est d’origine microtraumatique, secondaire aux contraintes en
cisaillement lors des changements rapides de direction
Cliniquement, il s’agit d’une douleur pubienne, retrouvée à la
palpation
Imagerie:
Il existe 4 stades évolutifs (classification de Brunet)
Stade 1: ostéite sous-chondrale ostéoclastique avec
érosions ou géodes sous-chondrales
Stade 2: coexistence de phénomènes ostéoclastiques et
ostéoblastiques (aspect condensé et irrégulier des bords de
la symphyse)
Stade 3: accentuation de l’ostéocondensation sous-
chondrale
Stade 4: hyperostose, réaction périostée et synostose
Pas de parallélisme radio-clinique/ nombreux patients
asymptomatiques
STADE 2
STADE 4
LES PUBALGIES: l’OEP
IRM
Permet de rechercher des anomalies
symphysaires osseuses: de l’œdème intra-
osseux (séquences STIR) à l’ostéosclérose
(séquence T1)
Permet d’analyser le signal du disque
interpubien:
Siège habituel d’une fente médiane
Il peut exister une « seconde fente » en son sein
en faveur d’une fissuration du fibro-cartilage
Permet d’étudier les berges symphysaires:
liseré parasymphysaire en hypersignal T2 en
faveur d’une enthésite
CORO
AXIAL
LES PUBALGIES: les tendinopathies d’insertion
Elles concernent l’insertion du long adducteur et du gracile
Cliniquement: douleur survenant aux changements de direction. A
l’examen, la douleur est provoquée par la contraction contrariée
L’échographie permet de visualiser l’insertion du tendon conjoint
sur le pubis sous la forme d’un triangle hypoéchogène homogène.
On recherchera des érosions osseuses en regard, des calcifications,
un aspect hypertrophique du tendon ou des images liquidiennes en
son sein (ruptures). L’examen sera comparatif (fréquentes
anomalies asymptomatiques)
L’IRM est supérieure à l’écho pour rechercher les lésions fissuraires
(hypersignal T2) des enthèses
L’association de mouvements en hyperextension-abduction de hanche et de l’hyperpression abdominale liée à l’effort serait à l’origine d’une faiblesse du fascia transversalis voire d’une fissuration du tendon conjoint des muscles obliques
Cliniquement, il s’agit d’une douleur inguinale bilatérale ou sus-pubienne en barre. Elle est déclenchée par la contraction brutale des abdominaux (toux, éternuement…)
En échographie, on peut visualiser le bombement du fascia transversalis en dedans des vaisseaux épigastriques, sans véritable sac herniaire. Ce bombement est toutefois souvent symétrique y compris chez des patients indemnes de pubalgie
L’intérêt de l’échographie est surtout d’éliminer une véritable hernie
L’IRM est souvent décevante dans les formes pariétales pures de pubalgie
LES PUBALGIES: LA HERNIE DU SPORTIF
LES PUBALGIES
L’IRM est actuellement l’examen para-clinique de
référence pour établir le diagnostic étiologique d’une
pubalgie
Elle permet aussi d’éliminer de multiples diagnostics
différentiels (coxopathie, tendinopathie de l’iliopsoas ou
du droit fémoral, fracture de fatigue de la ceinture
pelvienne)
Le rôle essentiel de l’échographie dans les pubalgies est
d’exclure une hernie inguinale « vraie »
MUSCULATION: Lésion du grand pectoral
Muscle large divisé en trois faisceaux:
claviculaire, sternal et abdominal
Mécanisme lésionnel indirect: contraction
musculaire brutale lors de séances de
développé-couché
Les ruptures intéressent le corps, la
jonction myotendineuse ou l’enthèse
Le faisceaux sternal est le plus souvent
lésé
le spectre lésionnel va de la simple
contusion à la rupture complète du muscle
D’après Netter
MUSCULATION: Lésion du grand pectoralButs de l’imagerie: préciser le type et le siège de la lésion, analyser le degré de rétraction musculaire
Echographie
Rupture: Plage anéchogène (liquide) ou hétérogène (sang)
Étude en contraction évalue le degré de rétraction
Recherche avulsion osseuse humérale
IRM→ Coupes transversales
Rupture: Plage en hypersignal T2 (liquide)
Œdème osseux à l’insertion humérale
Tardivement : amyotrophie et dégénérescence graisseuse
Rupture complète du corps musculaire avec rétraction musculaire
LUTTE: Lésion du nerf accessoire (XI)Assure l’innervation motrice des muscles
trapèze et sterno-cléïdomastoïdien
Le rameau externe du XI est vulnérable
dans le triangle cervical postérieur
Mécanisme lésionnel: étirement ou
compression du nerf
Clinique: décollement supérieur et
médial de la scapula, amyotrophie du
trapèze, chute de l’épaule
Diagnostic différentiel: atteinte du
serratus antérieur et des rhomboïdes D’après Netter
SCM
TRAPEZE
LUTTE: Lésion du nerf accessoire (XI)
IRM: recherche signes de neuropathie
Séquences T1 et STIR
Exploration dans les 3 plans de l’espace
Œdème intra-musculaire: hypersignal
diffus en STIR
Amyotrophie
Dégénérescence graisseuse (T1)
Antenne centrée sur le trapèze
D’après Netter
Ancien lutteur professionnel, atteinte du nerf accessoire (XI)
Décollement de la scapula droite
Hypersignal intramusculaire diffus en T2 intéressant exclusivement le trapèze
BOXE: Lésions des bandelettes sagittales des doigts (Boxer’s knuckle)Traumatisme à poing fermé répété(touche le plus souvent le 3ème rayon)
La rupture des bandelettes sagittales entraîne une instabilité du tendon extenseur commun qui se luxe dans la vallée-intermétacarpienne lors du passage de la flexion à l’extension de la MCP
Cette subluxation est parfois visible et peut être accompagnée d’un ressaut
BOXE: Lésions des bandelettes sagittales des doigts (Boxer’s knuckle)
Echographie avec manœuvres dynamiques
(flexion des MCP) pour mettre en évidence
la luxation du tendon dans la vallée
intermétacarpienne
IRM
Manœuvres dynamiques pour mettre en
évidence la luxation tendineuse
Signes indirects: hypersignal T2 des parties
molles peritendineusesTendon extenseur
Bandelette sagittale
D’après Netter
Boxeur amateur, lésion de la bandelette sagittale de l’extenseur du 3ème doigt (bandelette radiale)
Echographie dynamique (poing serré)Luxation du tendon extenseur sur le versant ulnaire de la MCP
SKI: Lésion de Stener (Skier’s thumb)
Accident de la dragonne du
bâton de ski: traumatisme en abduction forcée
Entorse grave de la métacarpo-phalangienne du pouce:
Rupture complète du ligament collatéral médial (LLI) du pouce
Effet Stener: interposition entre les 2 extrémités du LLI rompu de l’expansion aponévrotique dorsale de l’adducteur du I rendant toute cicatrisation spontanée impossible
Pronostic fonctionnel avec instabilitéde la pince pollici-digitale
SKI: Lésion de StenerDiagnostic positif: hyperlaxité de la MCP du I
ImagerieRadiographies standard
Normales ou fracture-avulsion de la base de P1
Clichés de stress en valgus: diastasis MCP
Echographie avec manœuvres dynamiques +++Rétraction du LLI sur M1: structure arrondie, nodulaire, hypoéchogène sur la face dorsale de l’ADD du I
Aspect irrégulier et flou de l ’aponévrose de l’ADD signant le passage superficiel du fragment proximal du LLI
Arrachement osseux
IRM: spécifique mais peu utilisée en urgence
Traitement chirurgical en urgence+++
TENNIS: TENNIS LEGDésinsertion myo-aponévrotique distale du gastrocnémien médial (GM)
Coup de fouet dans le mollet
Phases de jeu avec impulsion: montée à la volée, smash
Évolution de 1,5 à 4 mois
Traumatisme du sportif vétéran
2 signes échographiques: perte de l’aspect triangulaire du GM et décollement entre le GM et soléaire
Intérêt de ponctionner l’hématome: prévient la fibrose et l’enkystement
Intérêt de la compression: prévient la récidive
Doppler: recherche de thrombose veineuse associée
Désinsertion myo-aponévrotique du gastrocnémien médial
Lésion au stade initial
Évolution défavorable en l’absence de traitement: ponction +++
TIR A L’ARC: Ténosynovite de De Quervain
Ténosynovite constrictive du long
abducteur du I (LAP) et du court
extenseur du I (CEP)
Mécanisme: mouvements répétés
d’inclinaison radiale-ulnaire du poignet
en excentrique et de fermeture-
ouverture de la pince pollici-digitale
friction des tendons LAP et CEP
contre la styloïde radiale
Diagnostic clinique: manœuvre de
Finkelstein
TIR A L’ARC: Ténosynovite de De Quervain
Echographie: Examen de référence +++
Diagnostic positif
Epaississement de la gaine tendineuse +++
Épaississement du ou des tendons LAP, CEP
Aspect hypo-échogène du/des tendons
Collection, infiltration péritendineuse
Doppler énergie: hyperhémie tendineuse et péritendineuse
Facteur favorisant
Septum intertendineux
Pronostic
Fissure tendineuse (risque de rupture)
IRM: hypersignal T2 intratendineux, épaississement tendineux et
épanchement péri-tendineux
Ténosynovite de De Quervain
Coté sain pathologique
Hyperhémie en mode doppler Epaississement de la gaine tendineuse et des tendons
ESCALADE: Rupture des poulies digitales
Anamnèse évocatrice +++
Effort sur une prise en arqué
(flexion à 90° de l’IPP, extension de IPD)
Douleur vive à la face palmaire de P1 ou P2
Craquement perceptible
Clinique:
2° et 3° doigt
A2 et A4
En flexion, saillie du tendon fléchisseur prenant la corde de l’arc
ESCALADE: Rupture des poulies digitales
Diagnostic positif: Echographie, TDM, IRM
Écart anormal entre le tendon fléchisseur et la phalange lors d’une flexion contre résistance
Lésion complète isolée: 2 à 5 mm
Lésions complètes multiples: (5 à 8 mm)
Poulie épaissie (normal <0,5 mm) et hypoéchogène
Traitement chirurgical: suture avec plastie d’agrandissement
RUGBY : RUGBY FINGERAvulsion distale du fléchisseur commun profond d’un doigt
Mécanisme: agrippement du maillot d’un joueur adverse lors d’un plaquage
Touche le plus souvent le 4ème doigt (80%)
Impotence de l’IPD, douleur traçante dans l’axe du doigt remontant à la paume
Tuméfaction/ecchymose de l’ IPD
Perte flexion active IPD, palpation douloureuse du canal digital
Image du Dr Patrick Houvet
RUGBY FINGERCouple clichés standard / échographie :
à réaliser en première intention
recherche arrachement osseux de P3
diagnostic positif échographique
évalue la gravité: rétraction tendineuse
L’atteinte du vinculum long se traduit par
une rétraction du FCP en amont de la
décussation du fléchisseur superficiel et
entraîne une dévascularisation distale
Traitement: chirurgical le plus précoce
possible (délai maximum de 21 jours)
Image du Dr Patrick Houvet
GOLF: Epicondylite médiale Golfer’s Elbow
Microtraumatismes répétés du tendon conjoint
des muscles pronateurs-fléchisseurs (fléchisseur
superficiels des doigts +++)
Mécanismes
Sollicitations excessives en flexion et valgus: swing
répétés au practice
Choc directs du club sur le sol
Touche le coude droit chez les droitiers
Douleurs de la région épicondylienne médiale
reproduite par les manoeuvres de flexion forcée
du poignet ou de pronation de l’avant-bras
GOLF: Epicondylite médiale Golfer’s ElbowClichés standard
Le plus souvent normauxRecherche enthésophytes, calcifications ou ossifications tendineusesIrrégularités de l’épicondyle médial
EchographieTendon hypoéchogène +/- épaissiHypersignal dopplerRecherche de désinsertions, ruptures complètes ou partielles → manœuvres dynamiques +++ (faire serrer le poing)
IRMEpaississement tendineuxHypersignal T1 et T2 intratendineux (tendinose)Hypersignal T2 intratendineux: rupture partielle ou complèteAnomalies de signal de l’os spongieux adjacent
SNOWBOARD: Luxation antéro-latérale des tendons fibulaires
D’après Netter
Mécanisme: flexion dorsale forcée
associée à une contraction brutale
des fibulaires
La déchirure ou l’arrachement
périosté du rétinaculum supérieur
des fibulaires permet la luxation
Clinique:
douleur de siège rétromalléolaire
latérale, sensation de claquement,
ressaut
Luxation reproduite par les
manœuvres d’éversion contrariée
SNOWBOARD: Luxation antéro-latérale des tendons fibulaires
D’après Netter
Rx standard Recherche avulsion osseuse en regard de la malléole latérale
EchoIntérêt des manœuvres en éversion contrariée qui permet de visualiser la luxation de façon dynamique
Épaississement du rétinaculum
Différencie luxations paramalléolaires, intra ou intertendineuses
TDMRecherche avulsion ostéo-périostée
Analyse la forme de la gouttière retro-malléolaire à la recherche d’anomalies pouvant favoriser la luxation
SNOWBOARD: Luxation antéro-latérale des tendons fibulaires
Malléole lat
Luxation paramalléolaire des tendons fibulaires lors des manœuvres d’éversion
EVERSION CONTRARIEE
CF LF
Malléole lat
CF LF
Retinaculum sup des fibulaires
Malléole lat
DANSE: FRACTURE DE FATIGUE BASE DU 2ème METATARSIEN
Fracture de contrainte : déséquilibre entre les contraintes
exerçées et la résistance élastique de la pièce osseuse
microfractures fracture macroscopique
Fractures épiphyso-métaphysaires proximales,
articulaires, à prédominance plantaire
Prédominance pour le 2ème métatarsien
Douleur dorsale mécanique ou mixte, à la base de M2,
progressivement croissante, acutisée par la position en
pointe et demi-pointe
Trait oblique en dehors et en arrière, à partir de la
corticale médiale de M2 (jonction métaphyso-diaphysaire)
vers la base de M2.
DANSE: FRACTURE DE FATIGUE BASE DU 2ème METATARSIENImagerie:
Radiographies standard (3/4 déroulé incidence planto-dorsale ++)
Retardée errance diagnostique
IRMExcellente sensibilité
Bonne Spécificité:Signes indirects: oedème intra-osseux (hypo T1, hyper STIR)Signe direct (inconstant): trait de fracture (hypo T2)
ScintigraphieExcellente sensibilité dès le début des douleurs
Mauvaise spécificité: signe une ostéoblastose
TDMSensibilité intermédiaire
Spécificité excellente: trait de fracture
Traitement médical: arrêt du sport, antalgiques, +/- contention souple
BASKET BALL: Tendinopathie patellaire JUMPER’S KNEE
Le tendon patellaire (TP) s’étend de l’apex de la patella à la tubérosité du tibia mesurant 43 mm en moyenne
Jumper’s knee: enthésopathie proximale du tendon patellaire, la plus fréquente des tendinopathies patellaires
Les tendinopathies patellaires sont favorisées par les réceptions de saut
L’appareil extenseur du genou est soumis àd’énormes contraintes: 11 fois le poids du corps pour un saut de 1m
Les revêtements durs favorisent l’apparition de ces tendinopathies
BASKET BALL: Tendinopathie patellaire JUMPER’S KNEE
Rx standard
Analyse insertions du TP: recherche de
séquelles d’ostéochondrose de croissance
Recherche calcifications tendineuses
Echographie
Epaississement hypoéchogène de la partie
proximale du tendon
Recherche de microruptures (image
linéaire anéchogène), de calcifications
Hyperhémie en mode Doppler
BASKET BALL: Tendinopathie patellaire JUMPER’S KNEE
IRM
Examen à visée pré-opératoire
Epaississement proximal du tendon
Les anomalies de signal prédominent à
la face postérieure du tendon (partie
centrale)
Foyers en hypersignal T2, hyposignal
T1 localisés dans les couches
profondes du tendon
Correspondent à de l’œdème et/ou des
déchirures partielles
Nodule hypoéchogène du versant profond du ligament patellaire
T1 fatsatgado
T1T2
Enthèsopathie patellaire proximale
Natation : tendinopathie bicipitale
Douleurs d’épaule: 40 à 80% des nageurs
Nages concernées: crawl, papillon, dos
Physiopathologie double:Mécanique: hypersollicitation par étirements répétés (3000-6000 mvtscomplets / entraînement)
Métabolique: hypovascularisation (retour aérien et fin de phase de propulsion)
Facteurs favorisants:Défaut technique:
Retour balistique bras tendu +++Défaut technique lors du crawlConstant pour le papillon
Entrée dans l’eau bras en rotation interne pour le crawl (normalement: RE + ABD)
Laxité d’épaule
Déséquilibre musculaire entre les muscles agonistes (ADD + RI) et antagonistes (ABD + RE)
Natation : tendinopathie bicipitale
Moyens de prévention:Mécanique:
Correction du geste technique (crawl→ retour balistique bras en flexion)
Quantifier le travail en papillon
Entretien de la flexibilité du biceps
Favoriser le travail musculaire aérobie
Limiter la laxité articulaire:Éviter les assouplissements articulaires pourvoyeurs de laxité
Renforcer les stabilisateurs de l’épaule, rééducation proprioceptive, reprogrammation neuro-musculaire
Eviter / limiter:Utilisation de plaquettes
Wii™: Wiiitis
Augmentation constante des lésions
musculo-squelettiques liées à la
pratique des jeux vidéos en
particulier depuis la
commercialisation de la Wii™
Fréquence des tendinopathies
(poignet, épaule et genou) liée à une
sur-utilisation de la console
Traumatismes aigus plus rares:
hémothorax !!!