édition 5 - 29 septembre 2014

8/11/2019 dition 5 - 29 septembre 2014

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- L e j o u r n a l i n d p e n d a n t d e l U n i v e r s i t d O t t a w a -

ActualitsMur vgtal de FSS p. 3

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Festivits franco-ontariennes

LES CLBRATIONS SE RPTENT

dition du lundi 29 septembre 2014 | VOLUME LXXXIII NO 5


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L

TABLE DES MATIR

Actualits

Mur vgtal de FSS Semaine quitable lU dO vnements de la semaine Le fait franais en Ontario Vox pop Rfrendum sur lindpendance de lcossDbat de la mairie sur lenvironnemConfrence #StartNow Chronique

Arts et culture

Le Cock Show Molly Bloom Festival One World Critiques de films documentairesJourne des Franco-Ontariens E.L.E. Mieux connatre sa scne Calendrier culturel

Sports et bien-tr

Soccer fminin Cross-country Hockey fminin Entrevue avec Yanick Evola Entrevue avec Maura Tse et Tori Turner

L

2 www.larotonde.ca

ditorialComit ditorial deLa Rotonde [email protected]

Mettre un terme au dchirementMalgr les grandes luttes que lesFranco-Ontariens ont d menerpour avoir accs une ducationhonnte dans leur langue mater-nelle, la situation minoritaire de-meure prcaire, en dpit des 400annes de prsence francophoneen Ontario qui seront clbreslanne prochaine. Le statut bi-lingue de lUniversit dOttawa (UdO) prsente, plusieurs gards,

des limites quant au soutienquelle peut offrir aux commu-nauts francophones. Dautresinitiatives sont ncessaires.

Les risques du bilinguismeFace au manque dopportunits

dtudes en franais en Ontario, lU dOest le seul choix pour plusieurs Franco-Ontariens. Les francophones qui quit-tent leur communaut pour accder ces tudes sont confronts un campus

bilingue o il est souvent ncessaire desuivre des cours en anglais pour obtenirson diplme.

Forcer un ctoiement des deuxlangues ofcielles dans lespace universi-taire contribue enraciner langlais dansla culture franco-ontarienne. Ainsi, cetteculture se retrouve de plus en plus asso-cie au bilinguisme, malgr la richesseculturelle que reprsente le fait franaisen Ontario.

En plus davoir une inuence sur lesidentits francophones en Ontario, cettesituation place ceux qui ne matrisentpas langlais dans une position difcile.Cette problmatique est amplie par lefait que, dans de nombreux cours, les lec-tures ne sont pas offertes dans la languedu cours. Il est trop souvent ncessairede passer langlais, que pour assister une confrence ou pour visionner un ex-trait vido.

Revendiquer laccs aux tudesLaccs dcient aux tudes postsec-

ondaires en franais dans le sud et sud-ouest de lOntario est un problme in-quitant. Comme elle la fait auparavant,La Rotonde appuie les consultationsmises de lavant par le Regroupementtudiant franco-ontarien (RFO). Cesconsultations ont pour but didentier les

besoins qui se rapportent lducationpostsecondaire en Ontario. Un meilleur

accs aux tudes postsecondaires estfondamental pour lmancipation de laculture franco-ontarienne.

Les groupes en situation minoritaireont besoin dinstitutions qui peuvent

fournir les services ncessaires laviabilit des communauts. Pour trereprsentatives des besoins, ces institu-tions doivent tre organises et adminis-tres par et pour des francophones.

Le choix actuel des tudiants demeuretrs limit. Pour les communauts duNord de lOntario, outre les programmesquoffre lUniversit de Hearst, la situ-ation oblige plusieurs quitter leurcommunaut pour rejoindre lU dO.LUniversit Laurentienne, Sudbury, etle Collge universitaire Glendon, qui of-frent des cours darts libraux en associ-ation avec lUniversit York en Ontario,font partie de ces options rarissimes.

Pour un francophone de Windsor, ilest ncessaire deffectuer prs de qua-tre heures de route pour se rendre uncollge bilingue, gr par une universitanglophone. Le scnario en dit long surla pitre accessibilit. De plus, ces d-placements causent une charge nan-cire plus leve, en consquence audmnagement quoblige la distance parcourir.

Des communauts fragmentesLes grands dplacements que pro-

voque le manque daccs aux services

fragilisent les communauts. Le mouve-ment durbanisation qui a t alimentpar le manque de services a eu des con-squences graves sur la vitalit des com-munauts francophones dans lOntario

rural. Une fois que celles-ci rejoignentles grands centres anglophones, ellessont confrontes, une fois de plus, de-

voir trouver des services qui permettentleur mancipation.

Ces enjeux sont bien rels. Parler desidentits franco-ontariennes commesi elles constituaient une collectiondans un muse quon doit raviver unefois par an est inappropri. Cette faonde faire tmoigne plutt du manquedengagement pour surmonter les dsquotidiens quprouvent les minoritsfrancophones.

En donnant plus de place des pro-grammes qui ne demandent pas une in-scription des cours en anglais (ou descours ofciellement en franais, maisdont le contenu est dans lautre langueofcielle) an de recevoir son diplme,lU dO a le potentiel de freiner un pro-

blme dont leffet est direct sur lidentitfranco-ontarienne.

Bien que la capacit de sexprimerdans les deux langues ofcielles soit unavantage plusieurs niveaux, entretenirune situation dans laquelle le bilingu-isme est ncessaire ne fait qualimenterlassimilation.

ILLUSTRATION: ANDREYGOSSE


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Actualits

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Christopher Bernard [email protected]

Clmence Labasse [email protected]

@LaRotondeClem

Le mur plein de vie quevantait en fvrier 2013 le mag-azine en ligne de lUniversit

dOttawa Tabaret sembledepuis quelque temps ne plustre la hauteur de sa rputa-tion. En effet, le plus grand murvgtal dAmrique du Nord,du haut de ses 24 mtres, aperdu un peu de son lustre auxyeux de la communaut univer-sitaire depuis que ses feuillesont commenc tomber. Maispour lUniversit, il ny a paslieu de sinquiter.

Sur les rseaux sociaux, nombreux

sont ceux qui ont relev ltat actueldu mur. Sur Twitter notamment,sous un hashtag faisant rfrenceau nouveau slogan de lUniversit, Der les conventions , se trou-

vent diffrents tweets concernantle mur. Par exemple @NCherletcrit : Un mur vivant qui nest pas

vritablement vivant #DefyTheCon-ventional . @NPDMikeC a pour sapart tweetune photo du mur aveclinscription suivante : Voil notremur mort uOttawa. Merci AllanRock pour avoir gaspill des milliersde dollars #DefyTheConventional .

Il semblerait toutefois que les tu-diants soient les seuls tre rel-

lement inquiets sur ce sujet. AlexisMichaud, gestionnaire des servicesauxiliaires aux Services des im-meubles, afrme que nos quipesconduisent une srie de tests pourtenter de dterminer la source du pro-

blme . Il ajoute que peu importe leproblme, cest certain que ce sera r-solu, et ce, probablement dici quelquessemaines .

De nombreuses hypothses sont en

ce moment tudies. Le problmeserait plutt dans lenvironnement quientoure les plantes, cest-dire la lu-mire, les conditions de leau ou mmeles pratiques et matriaux utiliss pourlentretien , explique le gestionnaire. Nous attendons toujours quelques r-

sultats avant de conrmer quoi que cesoit .

Lune des fonctions majeures du murquand il a t install, en plus dtreagrable voir, tait notamment de l-trer lair, 80 % 85 % des composs.

M. Michaud afrme ce propos que

les capacits de ltration (biosont toujours bien prsentesquelles soient probablement efcaces en ce moment. En effmicro-organismes responsablllimination des polluants se

vent dans les racines des plAinsi, mme sil y a moins detes, les racines qui subsistensufsantes.

Dans un article de la Gaze

juillet 2013, le gestionnairemait que seulement 1 % des tes avaient besoin dtre reces, mais il revient aujourdhpeu sur ses propos : Quand lest en pleine sant, oui, cest lDe toute vidence, prsentece taux est signicativemenlev .

La compagnie Nedlaw Walls a conu et bti le mur responsable de son entretien. le contrat, celui-ci na besoin entretenu quune fois par mois

La Rotonde a tent de conAshley DeMarte, qui a conu lvgtal de lUniversit et qui

ticip sa ralisation, mais il nt indiqu que celle-ci ne travplus avec lentreprise.

Il semblerait que le pari duvgtal soit une entreprise riDans la rgion, lUniversit Caet le Collge Algonquin se sont ment dots de murs compaavec celui de Nedlaw.

Tommy Wingreen, professeCollge Algonquin et spcialilindustrie horticole, expliqu

beaucoup de facteurs peuventrainer des problmes avec cede mur. propos du mur du Cil admet que nous avons nouseu des problmes avec notre m

y avait des problmes de temture et darrosage, mais maint

les choses vont mieux .De mme, Carleton, Andy M

employ des services de maintenexplique que notre mur navaassez de lumire, en plus de quproblmes mcaniques, les cnallaient pas aussi facilement qauraient d .

Mur vgtal de la Facult des sciences sociales

Mort ou vivant?

CRDITPHOTO: AYOUBBENSESSI

Aprs avoir t la ert de lU dO, ltat du mur vgtal demeure incertain


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Actualits [email protected] septembre 2014

[email protected]

MARDI 30

11 h 12 h 30 : A Panel on GenocidePrevention, FSS, salle 120 (en anglaisseulement).

16 h 18 h : Lancement automnal desPresses de lUniversit dOttawa, FSS,salle 120.

MERCREDI 01

17 h : Canadas Arctic Future : Look-ing beyond October 2015, pavillonDesmarais (en anglais seulement).

JEUDI 02

12 h 13 h 30 : The Symbolic Politicsof Ethnicity, FSS, salle 120 (en an-glais seulement).

VENDREDI 03

13 h 15 h : mission de dbat tlvsRipostes, Centre universitaire.

vnements de la semaine

Clmence Labasse [email protected] @LaRotondeClem

LUniversit dOttawa (U dO)tait place sous le signe du com-merce quitable et organique,la semaine dernire. Ou tout dumoins, ctait lintention du Bu-reau du dveloppement durable(BDD) en organisant une se-maine thme.

Interrogs lundi parLa Rotonde, beau-coup dtudiants ne semblaient pas tre

au courant de lexistence de cette semaine. Je navais vraiment aucune ide quil yavait une telle semaine , a avou Nata-lie Feltrin, tudiante de quatrime anneen sciences politiques. Alice Tremblay,agente de communication du Bureau, es-time qu il y a quand mme eu une bonneprsence tudiante lvnement, tantdonn les conditions .

La semaine thmatique a commencpar une journe verte lundi, dontlattraction principale tait un salon lextrieur du pavillon FSS. En plus destables dinformation, on y servait du cafet du th issus du commerce quitabledans des gobelets rutilisables. Aux alen-tours de 14 h cependant, les installations

staient vanouies dans la nature, en rai-son du froid, a indiqu le Bureau.

Nicole Maylor, vice-prsidente au com-merce quitable de lassociation Ing-nieurs Sans Frontires de lUniversitdOttawa et membre du BDD, dplore quela communication sur les options qui-tables sur le campus ne sont pas efcaces.

Un des problmes est le nombre depersonnes qui travaillent sur ces initia-tives. Je crois que pour la journe verte,

une seule personne organisait le tout ,explique ltudiante. Les groupes tu-diants qui tentent dorganiser des vne-

ments lchelle du campus sont souventtrs petits, et je crois quavec un meil-leur appui et plus de fonds de la part deladministration, ces campagnes seraientbien plus faciles , ajoute-t-elle.

Pour les autres jours, aucune activitntait prvue. Si le but de la semaine taitentre autres de promouvoir le nouveau ti-tre Campus quitable de lUniversit,obtenu en mai dernier, aucune communi-cation ultrieure na t faite ce sujet.

Traitement de faveur pour lesgrandes chanes

LUniversit est le septime campus auCanada recevoir ce titre, quelques an-

nes aprs lUniversit de la Colombie-Britannique et lUniversit McGill, entreautres.

Ce que a signie, cest que tous lescommerants non franchiss serventmaintenant des produits quitables. Lesgrandes chanes comme Tim Hortons,Second Cup, etc. peuvent toujours servirleurs produits , explique Mme Tremblay.

Concrtement, pour obtenir cette dsig-nation, il faut dabord que ltablissementait mis en place un comit pilote quiassure un engagement continu pourmaintenir la dsignation de Campusquitable au niveau local , commelcrit sur son site web lorganisme Cana-dian Fair Trade Network.

Il est galement ncessaire de rendre lesaliments accessibles, cest--dire que tousles services alimentaires sur le campus quisont sous le contrle direct de lUniversitou qui sont offerts par des traiteurs(Chartwells, par exemple) au nom de lUdO doivent offrir une varit de produitscertis quitables. Ainsi, tout le caf of-fert sur le campus est cens tre quitable,au moins trois options de ths quitablesdoivent tre disponibles, et au minimum

une barre de chocolat auxendroits o lon en vend.

Finalement, il est req-

uis que le campus com-munique propos de ladisponibilit des produitsquitables et fasse de sonmieux pour informer lapopulation universitairesur ce que cela signie.

Parmi les services nonfranchiss sur le campusse trouvent le Caf Alt etle Caf Nostalgica, bienque ceux-ci soient deuxservices offerts par lesassociations tudiantes,soit par la Fdrationtudiante de lUniversitdOttawa et lAssociation

des tudiants diplms,respectivement.

Des efforts malgrlindiffrence

Depuis des annes,lUniversit a fait des ef-forts pour devenir plusrespectueuse enversson environnement. En2013, le UI GreenMetricWorld University Rank-

ing classait lU dO au25e rang des universitsles plus vertes au mondeet troisime parmi les

universits canadiennesderrire les universits deSherbrooke et York.

En plus du btiment FSS, qui dtient lacertication LEED (Leadership in Energyand Environmental Design), et ce malgrles rcents problmes de son mur vgtal,il y a aussi sur le campus cinq toits verts et50 lots de jardins communautaires.

Pour lavenir, le Bureau compte mainte-nir et amliorer les services dj en place

(le programme de recyclage de mede rduction de dchets, etc.). Mme blay ajoute que nous travaillonscration dune banque de glace quvirait rafrachir les dices et rnotre consommation dnergie, galement une citerne pouvant caun million de litres deau de pluierduire notre consommation deatable .

Semaine quitable lUniversit dOttawa

Beaucoup de chemin reste faire

ILLUSTRATION : AND


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Actualits [email protected] 29 septembre 2014

[email protected]

Frdrique Mazerolle [email protected]

Les francophones et francophilesde lOntario ont clbr, le jeudi 25septembre dernier, la Journe ddie leur drapeau, flottant depuis la

premire leve en 1975, Sudbury.Officialise en 2010, la Journe desFranco-Ontariennes et des Franco-Ontariens fte lhritage et la fi-ert linguistique de la communaut

francophone de la province, bien quecelle-ci doit toujours se battre poursurvivre.

Selon Linda Cardinal, professeure laFacult des sciences sociales et directricede la Chaire de recherche sur la fran-cophonie et les politiques publiques delUniversit dOttawa (U dO), le franaisest primordial. Non seulement dans les af-faires universitaires, mais galement par-tout en Ontario. Sur le plan provincial,cest une loi cadre doffrir des services enfranais de faon active aux communautsbilingues de 5000 habitants francophonesou plus ou o il y a plus de 10 % de la pop-ulation qui est francophone , explique-t-elle.

Un dsquilibre videntSigeant galement au Bureau des gou-

verneurs, Mme Cardinal dclare que loffredes services en franais de lU dO est aucur de la planication stratgique duprojet Destination 20/20, une initiative delUniversit pour atteindre des objectifsambitieux .

Mme Cardinal rappelle quen ce qui con-

cerne lUniversit dOttawa,il existe un dsquilibre vi-dent entre les deux langues,notamment d au fait queseulement prs de 30 %

des tudiants sont franco-phones.

Limportant dans le casde lUniversit, a serait dene pas prendre des mesuresaprs-coups, cest--direde rchir avant de pren-dre ses dcisions , expliqueMme Cardinal. Il faut trefranco-responsable pour as-surer un meilleur quilibre, rajoute cette dernire.

Sur le plan juridique,on a un rgime linguistiquequi est assez limit et quonrfre parfois comme un r-gime bilingue pratique par

rapport un bilinguismeofciel , explique la pro-fesseure. Historiquementparlant, on peut parler duneapproche franco-ontariennecomme une approche de petits pas .

Selon Phyllis Dalley, professeure laFacult dducation de lU dO, les pro-blmes doffres de services en franaisdpendraient non seulement de chaquefacult, mais aussi du nombre dintresss.

Cest sr que cest diffrent danschaque facult, mais dans la notre [Facultdducation], il y une grande place accor-de au franais , afrme Mme Dalley. Nos salles de cours sont peut-tre plus pe-tites que les anglophones et nos cours sont

parfois annuls. Par contre, ce nest pasparce que loffre nest pas l, mais parceque les tudiants francophones ny sontpas .

LUniversit tente dattirer plusdtudiants francophones, notammenten offrant une exonration des frais de

scolarit pour les tudiants internation-aux de langue franaise venant tudi-er lU dO, leur conomisant jusqu10 000 $ par anne.

La ralit franco-ontarienne tre Franco-Ontarien, cest plus

qutre un francophone en Ontario. Cestdaccepter de ne pas prendre le franaispour acquis et de le revendiquer chaquefois , afrme Mme Cardinal.

Lors des dernires annes, plusieurs or-

ganismes ont t mis en place pour, nonseulement protger, mais aussi pour pro-mouvoir les services en franais en Ontar-io. Parmi ceux-ci, on retrouve lAssemblede la francophonie de lOntario, la Fdra-tion de la jeunesse franco-ontarienne et leRegroupement tudiant franco-ontarien.

Ensemble, ces trois organismes fontariens font pression, depuis quannes, sur le gouvernement provpour lobtention damliorations en tdducation francophone, notammcration dune universit entiremexclusivement francophone.

Ces revendications sont autant plportantes lorsquil est calcul que de programmes postsecondaires fphones au sud de la province ne reprque 3 % de tous les programmes qui

offerts.Mme Dalley afrme qutre

cophone en Ontario, cest devoir fchoix chaque jour de poursuivredlaisser la langue franaise .

ChanelleArts visuels

Jespre que a va grandir. On dirait queles tudiants deviennent de plus en plusers de la culture franco-ontarienne.Cest important de faire la promotionde cette culture-l.

quoi ressemblera la culture franco-ontarienne dans 100 ans?MarcusSciences politiques et administrationpublique

Jespre quon va tre choys dans 100ans davoir cette belle langue en On-

tario, quon va pouvoir continuer c-lbrer le 25 septembre dans 100 ansaussi.

CarolineComptabilit et gestion

Je pense que a va continuer de grandirplus quon va la vendre aux gens, plusque les gens vont sintresser a. Vu

que les gens sont forts pour protger lefranais a devrait continuer.

SophieArts

Jespre que a va tre encore ldur de dire quel point les gentre encore ers. Si des Franc

tariens marient des Franco-Ontaon va avoir dautres enfants FrOntariens et a va continuer la cu

Christopher [email protected]

Le fait franais en Ontario

Une langue protger et promouvoi

CRDITPHOTO: AYOUB

Le fait que seulement 30 % de ses tudiants soient francophones tmoigne du dsquilibre litique lU dO

La Rotondeproduit maintenant des vidos reportages!

Passez par notre site web pour voir notre reportage de la semaine,sur la Journe du drapeau franco-ontarien.


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[email protected]

Frdrique Mazerolle [email protected]

Le cours de lhistoire britannique apresque connu un norme changementle 18 septembre dernier, alors quelcosse fut invite voter dans unrfrendum portant sur son indpen-dance. Elle a pourtant rejet cetteoption avec un pourcentage de 55,3% de la population votante qui sestdite contre lindpendance et avecune participation lectorale de 84,6%. La Rotondesest entretenue avecAndr Lecours, professeur de scienc-es politiques lUniversit dOttawa(U dO), qui tait en cosse lors durfrendum.

Lcosse doit-elle tre un paysindpendant?

Telle tait la question pose aux lecteurscossais. Le dbat sur lindpendance descossais lgard du Royaume-Uni ne date

certainement pas dhier. En effet, cest latroisime tentative de la nation de dclarerson indpendance Londres, comme ellela tent en 1979 et en 1997.

Plus rcemment, le premier ministrecossais Alex Salmond avait remis le projetsur la table en 2009 avec le Parti nation-al cossais (SNP), pour ensuite le retirerjusquaux lections de 2011. Aprs avoirgagn une majorit absolue au Parlementcossais cette anne-l, Salmond a faitsigner laccord ddimbourg au premierministre britannique David Cameron enoctobre 2012.

Plusieurs raisons ont pouss lcosse vouloir tenter sa chance lindpendance.Mme si elle possdait une place au Par-lement britannique, plusieurs se sen-

taient quelle ntait pas adquatementreprsente et proclamaient que les val-eurs politiques et sociales de lAngleterre

et de lcosse ntaient pas sur la mmelongueur dondes. De plus, le gouverne-ment cossais dclarait avoir les ressourcesncessaires (dont leurs sources de ptrole)et une conomie assez stable pour mainte-nir son indpendance.

Ctait une atmosphrelectrisante. , raconte M Lecours. Dunpoint de vue visuel, on pensait vraimentque ctait le OUI qui allait lemporter, carles partisans de lindpendance taientceux qui taient dans les rues et qui procla-maient leur vision , explique ce dernier. Cest certainement une campagne qui a faitvibrer lcosse .

En effet, comme lnonce le profes-seur, la campagne du rfrendum surlindpendance tait polarisante et a di-vis les camps dans la population cos-saise.

Il est important de noter que trois se-maines avant le rfrendum, des sondagesmontraient une avance pour le OUI (soit51 % contre 49 %), une premire depuis le

dbut de la campagne. Plusieurs facteurspourraient avoir jou un rle dans la dci-sion des cossais, savoir les promesseslectorales du Parlement britannique,comme celle de stabilit du nancementdu systme de sant de lcosse et une aug-mentation de pouvoir au Parlement cos-sais en ce qui a trait la taxation.

Le retour de Gordon Brown, ancienpremier ministre britannique et cossaisdorigine, aurait aussi inuenc lopiniondes cossais. Ce quil a fait, cest ramenerau bercail plusieurs lecteurs travaillistes.Il leur a dit Ce nest pas seulement un gou-vernement conservateur qui est pouvoir,comme le camp du OUI veut nous le fairecroire, mais aussi un foyer de justice socialeet de solidarit , rajoute Andr Lecours.

Suite au vote, seulement trois rgions

de lcosse, soit celles de Dundee, Glasgowet North Lanarkshire, se sont dites en fa-veur majoritaire de lindpendance. Aulendemain matin du rfrendum, le pre-mier ministre Cameron sest empress deremercier la population pour son choix eta dclar quil allait assurer les promessesquil avait faites aux cossais. Salmond aquant lui donn sa dmission, effectivele 13 novembre prochain. Des lections g-nrales auront lieu au printemps prochain.

Le modle qubcoisPour sa part, le Canada a gal

connu des vnements de la sorte, rapatriement de la Constitution en 1les deux essais lindpendance du Qen 1980 et en 1995, qui causa beaucremous sur la scne politique fdraLecours croit bien que le Canada pen tirer certaines leons par rappomanire dont le Royaume-Uni sest de la situation.

Cest difcile de risquer dentrepune campagne qui ne fait que crla position indpendantiste , rM. Lecours, en faisant allusion lapagne contre lindpendance menle Royaume-Uni intitule Bettgether . Nafcher que les probllindpendance na certainement pa charmer les cossais , souligne-professeur note galement la difcumaintenir un statu quo sans offrir dpromis, chose que le Royaume-Unfaire en bout de ligne.

Plusieurs politiciens, notammentains qubcois, se sont prononcs question de lindpendance de lCertes, les dputs pquistes AleCloutier et Pierre Karl Pladeau stous deux dits dus des rsultats, mgalement divulgu que cette tentascession pourrait raviver le mouvsouverainiste au Qubec. Il est quen 1995, le Qubec est pass un prs dobtenir leur indpendance, arsultat de 49,42 % pour le OUI.

Nanmoins, M. Lecours ne pas ncessairement que le dbalindpendance qubcoise sera ravimaintenant, mais quil en sera cement inspir.

Cest sr que les rsultats du rdum en cosse auront des rpercu

sur la politique qubcoise. Sil y a tre rfrendum, cest sr que lexde lcosse sera plus rcent, donpertinent , dclare le professeur. galement rfrence la question et prcise qui fut offerte aux lectequi pourrait tre un bon exemple udans le cas du Qubec, tant donn lfusion qui a suivi ses deux tentativfrendaires.

Rfrendum sur lindpendance de lcosse

Le Canada peut-il en tirer des leons?

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ILLUSTRATION : ANDREYGOSSE


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Actualits [email protected] 29 septembre 2014

[email protected]

Dbat de la mairie sur lenvironnement

Des initiatives pour une capitale plus verte Soraya Benchekroun [email protected]

Alors que le maire de la VilledOttawa Jim Watson se dit fier des

progrs qui ont t faits en matire dedveloppement durable pendant lesquatre annes de son mandat, MikeMaguire, candidat aux prochaineslections, a profit du dbat organis

par le groupe cologie Ottawa pourcritiquer ce bilan.

Dans le cadre des lections municipalesdu 27 octobre prochain, Maguire et An-war Syed, galement candidat la mairie,ont accept mercredi dernier de divulguer

leurs opinions et ides sur la question envi-ronnementale, bien que M. Syed soit rare-ment intervenu. Jim Watson a quant luiexpos les projets qui ont ret le plus sontravail en tant que maire durant les quatredernires annes.

Le maire a cit quelques-unes desmesures entreprises sous son mandat,notamment le train lger, le Plan dactionde la rivire des Outaouais, le plan de baissedu niveau de carbone, les pistes cyclablesde la rue Laurier, ainsi que la question dedalimentation biologique. M. Watson aaussi indiqu que son gouvernement a faitdOttawa la ville la plus durable au Canada,et la troisime plus durable en Amriquedu Nord. Cest ce qua report une tude du

magazine Corporate Knights, en 2013.Plusieurs points ont t dbattus lors

du dbat, tels que les objectifs relatifs linfrastructure verte. Interrog ce su-jet, M. Maguire a rpondu que, selonlui, les toits verts taient une sourcedinquitudes. Il a expliqu que bien quilappuie lutilisation des toits verts, il les

croit trop couteux.Le maire Jim Watson sest ensuite pro-

nonc sur la question du manque apparentde pistes cyclables dans la Ville dOttawa.Les demandeurs ont prcis quil y a unmanque de supports vlo au centre-villedOttawa . cette question, M. Magu-ire a lanc une attaque en rgle envers lemaire : Ceci est simple rsoudre en fait,je ne comprends pas comment ce problmepeut exister et pourquoi il na toujours past rsolu .

M. Watson sest dfendu en soulignantlimportance du projet de supports vlo

et de pistes cyclables sur la rue Laurier,qui ce jour ont t utilises par 1,3 mil-lion dusagers . Il a ensuite ajout que ceprojet permet de remplacer une voiture par10 12 vlos, ce qui est un investissementtrs rentable , selon lui. La piste cyclablede la rue Laurier est un projet qui marcheet qui va demeurer , explique M. Watson.

Davis contraire, M. Maguire ajoute que ce projet ne marche pas et il va cesser! .Selon lui, lide de mettre une piste cy-clable au milieu dune ville dun million depersonnes, sur une double voie achalandepar des voitures, est une ide folle . Il sou-ligne en outre quil faut assurer la scuritdes cyclistes, et que ce projet ne rpond pas ce critre. Il propose de mettre la pistecyclable sur la rue Gloucester, une rue sens unique, plus grande et plus scuritairepour les cyclistes .

La promotion du vlo ne peut pas sefaire au dtriment de la scurit des citoy-

ens. Il y a obstruction pour les personneshandicapes, pour les para-transports,pour les voitures en hiver et je veuxmassurer de la scurit des cyclistes danscette ville , a expliqu M. Maguire.

Dautres sujets, comme lnergie re-nouvelable, ont t abords durant le d-bat. Lune des solutions prsentes par

M. Maguire est tout comme Corsoit dacheter lnergie dHydro-Qpuisquelle est 100 % renouvelaquelle coute dix fois moins chre .

Pour ce qui est du candidat Syed, au sujet des prix levs des dautobus OCtranspo, il a avou queles cartes de bus coutent trop chrcontribuables et tout le monde ne pesoffrir sa carte mensuelle ce prix.donc baisser le prix des transports qce que ce soit gal zro . Il a aussila pertinence de mettre en place deslectriques pour faciliter le transp

pour augmenter le nombre dusagersDes rapports dtaills, cumuls

groupe cologie Ottawa, seront publleur site web an de prsenter les podes candidats la mairie ainsi que ceConseil municipal. ce jour, 70 rpont t comptabilises et elles serontties en cinq rapports.

CRDITPHOTO: AYOUBB

Les candidats la mairie dOttawa ont dbattu sur la question environnementale, lors du dbat organis par cologie Ottawa

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8/20


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Clmence Labasse [email protected]

@LaRotondeClem

Le chapitre de lUniversitdOttawa du magazine en ligneHer Campus a organis lun des

plus gros vnements de son his-toire : une journe entire de con-

frences intitule #StartNow, sa-medi dernier. Diffrents orateurset panlistes se sont runis pour

discuter dune varit de sujets,allant du journalisme au rseau-tage en passant par la place des

femmes dans le monde du tra-vail. Un thme principal sest d-

gag lors de la journe : mettre delavant ses capacits de leadership

pour se distinguer.

Lavenir cest vous! , a lancYaroslav Baran, ancien directeur descommunications du premier minis-tre Stephen Harper et confrencierinvit, une centaine dtudiants ras-sembls, samedi dernier. Le simplefait que vous soyez l devant moi cette

n de semaine et pas dans votre lit entrain de soigner votre gueule de boiscomme nimporte quel autre tudiantprouve que vous tes les leaders de de-main , a-t-il afrm.

Si vous voulez vous dmarquer,retenez ceci : lcole nest pas tout.Fates dautres choses, saisissez lesopportunits qui se prsentent vous,

vous ne savez jamais o vous pourriezatterrir , a expliqu M. Baran.

Ce conseil de linvit, qui a entam

la journe, a dailleurs servi de lconducteur aux diffrents panels quilont suivi. Jessica Mastronardi, chefde lvnementiel et du markting

Her Campus, explique qu en tantqutudiants de nos jours, on travaille

beaucoup luniversit, mais il estparfois dur dapprendre faire du r-seautage et mettre le leadership ac-quis avec des activits extracurriculai-res en avant pour lappliquer au vraimonde, un vrai travail. Cest de lquest ne cette confrence. Si celle-cisappelle #StartNow, cest quil ny apas de meilleur temps pour saisir desopportunits que maintenant. Cest lemoment davancer dans la vie .

Lquipe Her Campusa runi plusdune vingtaine de panlistes, en-tirement bnvoles, dont certainssont chefs dentreprise, jeunes pro-fessionnels, ou tudiants. Les sixpanels taient dautant plus varis : Journalisme et Radiodiffusion , Comment faire de votre Start-up unsuccs , Rseautage, modedemploi , etc.

Les tudiants prsents ont sembl yavoir trouv leur compte. En sortantdu panel sur les femmes, SabrinaRedford, tudiante en didactiquedes langues secondes, a racont que ctait trs informatif. Jai aimque chaque intervenant ait un back-grounddiffrent .

Lauditoire durant la journe deconfrences tait majoritairementcompos de jeunes femmes anglo-phones. Mais Mme Mastronardi af-rme que la confrence ne ciblait pasun public en particulier. Quelqueshommes taient dailleurs prsents,ainsi que quelques tudiants dautrestablissements de la rgion.

Bien que tous les participantstaient encourags parler de

lvnement sur les rseaux sociaux,le hashtag#StartNow na pas russi tre trending Ottawa ce jour-l.

Leadership? Oui, mais en anglais

Malgr le fait que quelques pan-listes et la confrencire Julie BlaisComeau taient francophones,lintgralit de lvnement sestdroule en anglais, du marktingsur les rseaux sociaux aux diffrentspanels de la journe.

Il est vrai que la publicit pour#StartNow a t faite en anglais, maisdevenir plus bilingue est quelquechose sur lequel nous pourrions tra-

vailler , avoue la responsable dumarkting.

Lune des raisons qui expliquer-aient que la journe ait t organisede faon unilingue est que le maga-zine fminin lectronique afrme saprsence sur les rseaux sociaux trsmajoritairement en anglais. MmeMastronardi rtorque cependant cela que nous crivons quelques ar-ticles en franais, nous avons une r-dactrice francophone, Gloria Charles-Pierre .

En se rendant sur leur site internetpourtant, La Rotonde na pas russi en trouver. Elizabeth Radtke, cor-dactrice en chef duHer Campus, pr-

cise ce sujet que nous navons pasencore publi darticles en franaiscette anne, mais nous en avons faitsun peu lanne dernire. Cest encorele dbut de lanne, et nous navonspas eu le temps de rassembler noscrivains francophones .

Nous aimerions avoir plus derdacteurs francophones. Malheu-reusement, quand nous ouvrons unposte, les applications en franais sontrares , a dplor Mme Mastronardi.

Confrence #StartNow

Lcole nest pas tout! ChroniqueHarper et lislamistesChristopher [email protected]

Il y a trs peu de sujets qui ne sonpropices la partisanerie et aux gainstiques lorsque lon fait partie du gouvment conservateur de Stephen Harppreuve en a t faite encore une foissemaine alors que le gouvernement c

vateur sest servi de la crise internatque constitue ltat islamique pour fairpetite politique.

Mardi dernier, alors que le gouvernannonait une nouvelle mesure pourquer les passeports de Canadiens paltranger se battre pour le djihad, le mde lImmigration Chris Alexander en a ppour marquer la diffrence entre lappconservatrice et celle librale. Cette

velle mesure, selon le gouvernement, preuve que seul le gouvernement conteur avait un plan crdible pour lutter le terrorisme.

Le ministre Alexander faisait alofrence un commentaire jug imperpar les conservateurs dans la foule dtentats du marathon de Boston que le cParti libral avait fait. Celui-ci avait alopertinent de souligner les causes profqui expliquent lengagement terroriste

Cette vision de la lutte au terrorisme contraste vident de la vision conservLa vision conservatrice est simple : il faudur avec les terroristes, comme il faudur avec les criminels. Essayer de diavec eux, de comprendre le pourquoitre mou. Le Canada nest pas un pamous, il importe donc de se tenir debou

droit devant la menace djihadiste. Cescette raison que le Canada doit se joinla coalition internationale pour comltat islamique et suspendre les passdes combattants canadiens.

Au lieu de reconnatre que les orgtions terroristes qui eurissent au MOrient en ce moment sont largement altes par des jeunes occidentaux, StHarper dcide de rduire le phnomnplus simple expression : les mchantau Moyen-Orient, on va les liminer, lelme va tre rgl.

Il existe cependant un problmetmique en Occident. Comment se fait-des socits supposment volues comntre continuent dalimenter en djihales groupes extrmistes? Est-ce un pro

dintgration? Peut-tre, mais ce nestainement pas en vitant la question phnomne se rsorbera.

Alors non, M. Harper, le problme npas rgl par des frappes ariennes spositions stratgiques de ltat islamiqfaut plus que a. Il faut un examen descience. Il faut, comme la dit M. Truse demander pourquoi un jeune Can

voudrait aller se battre en Syrie pourislamique. Tant et aussi longtemps quridiculiserez lide mme de se posquestions, le terrorisme se portera trs

CRDITPHOTO: MAYSEMATYAOUI


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www.larotonde.cawww.larotonde.ca

Alexandre Millaire et Didier Pilon [email protected]

Arts et culture

Alexandre [email protected]

Les soires de fte se poursuivent jusquau26 octobre et embarquent public et commu-

naut artistique avec des dgustations debires locales, musique en direct et les uvresde plus de 50 artistes exposant le coq soustoutes ses allures.

Lambiance tait chaleureuse en entrant au AtomicRooster lundi dernier, la musique instrumentale du

Adam Saikaley Trio retentissant des murs. Quoi demieux? , sexclame Mindy Amelotte, artiste impliquedans le concours, un groupe jazz qui fait des coversde Mos Def . cela sajoute la dgustation de cinqnouvelles bires de la brasserie Turtle Island, dont HerMajestys Secret, bire stout 12 pour- cent aux aprs-gots de Jack Daniels, et la Red Oktober, bire rougeau parfum de melon. videmment, les toiles de la soi-re sont avant tout la cinquantaine dartistes locaux qui

ont soumis leurs peintures, dessins et sculptures pourcette dition du Cock Show.

Pour y participer, les artistes devaient soumettre leurchef-duvre au thme de coq prt accrocher, munidun prix et de leur info contact, par le 17 septembre.Chaque client avait droit de voter pour leur oeuvreprfre, et ce, une fois par jour jusquau 26 octobre.Le grand gagnant recevra 200 $ de bons dachat pourle magasin dart Wallacks et aura lhonneur davoirson uvre reproduite sur tous les dessous de verresutiliss par le Atomic cet an. Cest sans doute notreplus grand vnement artistique de lanne , racon-tait Meghan Penner, grante du bar et douanire des

bires micro-brasses. Adam Saikaley proclamait que cest un bon modle, une bonne ide pour faire sortirles gens. Si chaque artiste fait sortir cinq amis, a ne

prend pas longtemps avant que la salle se remplisse ,et effectivement, il ny avait quasiment aucun sige li-

bre pour un mardi soir.Certaines lacunes dans la prsentation de

lvnement se manifestaient cependant. Comme il y aeu un nombre record de soumissions cette anne, lesuvres se chevauchaient quasiment sur les murs et ilsavrait difcile dapprcier les uvres individuelles.Les tlviseurs taient rests allums, ce qui distrayaitde lvnement et drobait le vernissage de sa magie.Les clients nissaient aussi par se regarder crochelorsquun deux devait se pencher au-dessus de la tabledun autre pour apprcier une uvre dart. Ceci tant

dit, le vernissage ainsi que le mois qui va en suivreapprcier ces morceaux de crativit collective esdes plus belles initiatives artistiques du coin. En

de donner vie au blason du Atomic Rooster, cesexcellente occasion de venir dcouvrir la manire

vibre la communaut.Lart joue videmment un rle central au sein

bar, au coin des rues Bank et MacLaren. Sous la tion artistique de Shelley Braun, chaque table est dune peinture dun artiste local et la programmmusicale nous propose un concert presque chsoir, une des seules scnes ouvertes mettant une ba(et parfois un batteur) la disposition des clientsque des ateliers de dessin nu pour engager le publ

Le Cock Show au Atomic Rooster

Un vernissage ridiculement clectiqu

CRDITPHOTO: AYOUB

Les oeuvres dun cinquantaine dartistes locaux taient prsents au Atomic Rooster, dans le cadre du Cock S

Mendel Pladeau-HouleBnvole

Mise en scne du dernier chapitre duroman Ulyssede James Joyce, la pice

Molly Bloom tait prsente au Cen-tre national des Arts du 24 au 27 sep-tembre. Rien a priori ne destinait ce

texte rput difcile passer la rampe.Joyce, pourtant, savre ici accessible.Linterprtation dAnne-Marie Cadieux,magistrale, est pour beaucoup dansla russite de cette adaptation sur lesplanches. Le dpouillement de la miseen scne met de lavant la brillance deson interprtation et limportance de laparole dans un texte qui revendique sondsir de transgression.

Quelques images de fond vaguementsuggestives, une sorte de forme en boisau centre la fois vocatrice du corpsfminin et des rminiscences marines(aussi lubriques) de Molly Gibraltar forment le dcor. Le ton est donn pourun monologue, qui, sa publication en1922, a t lun des premiers afrmerune sexualit fminine encore stigmati-se par lglise catholique.Molly Bloom

est la parole dun corps : celui femme libre en proie ses dsio la parole de Cadieux est uideturelle, le spectateur, pourtant, sde dcouvrir un corps lent et maOr, cette discordance, au nal, le langage dans une temporalito linstant est ternit. Ce temppourrait-on dire, est celui du dsir

Molly Bloom

Monologue dune femme libre


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Arts et culture [email protected] septembre 2014

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Slim EssidBnvole

Chasseurs et puissances ol-ifres menaent danantir unedes espces de primate les plus

sensibles au monde. Le ralisa-teur Orlando von Einsiedel nousplonge dans la vaste beaut duCongo et de ses courants noirs.

Le parc national des Virunga, au Con-go, se distingue mondialement par sa

biodiversit et son histoire. Pourtant, ilest souvent cibl pour ses ressources na-turelles par le gouvernement congolais.Le ralisateur londonien nous dpeintun parc dune beaut quasiment irrali-ste avant de nous plonger de le mondede la protection environnementale.

Au cur des missions protectrices

nous retrouvons le lieutenant Rodrigueet son patron belge, Emmanuel DeMerode, qui, en dpit de nouvelles ten-sions causes par la mort de plusieursgardes de scurit, doivent persisterdans leur travail. Lune des raisonsdtre de cette noble lutte est la prsencedes derniers gorilles qui vivent libre-ment dans leur habitat naturel. Qua-tre de ces gorilles ont t tus en 2007par des ennemis du parc, rduisantleur nombre moins de 100 individus.

Lenvergure de la tragdie nous est miseen vidence alors quon nous prsentedes images de gorilles morts et de leursorphelins, ainsi que la sympathie hu-maine incarne par Andr, scientiqueet gure paternelle des quatre dlaisss.

Les chasseurs ne sont pas le seul pro-blme dans la rgion ; la parution du

groupe rebel M23 ainsi que la prsencede la compagnie dnergie SOCO, ven-ue chercher du ptrole dans le lac lo-cal, viennent ajouter aux problmesenvironnementaux. Intervient alorsMlanie, journaliste franaise qui nerecule devant rien. Le rythme du lmsacclre alors. On est plongs dansdes investigations, camras cachestentant de piger SOCO, qui travailleapparemment avec les rebelles an desolidier leur position dans la rgion,transformant le documentaire en unesrie rebondissements. La lutte pourla prservation de lenvironnement estau centre du documentaire et von Ein-siedel fait preuve de matrise pour sa

manipulation de plusieurs narrativessimultanes. On est plongs dans cha-cune dentre elles, hypnotiss par ce quelon voit.

Le ralisateur combine donc des im-ages magniques, choquantes, une in-trigue captivante et un ralisme vouluan de produire cette excellente uvrecentre sur plusieurs sujets dactualit,comme la lutte pour la protection delenvironnement, la chasse au ptrole etla guerre civile.

Virunga, dOrlando von Einsiedel :Lutte pour la sauvegarde dun parc naturel envoie de disparition


Histoire de lacharnement deRaphal Lemkin, lhomme qui

a invent le mot gnocide etqui a ddi sa vie pousser lidede la criminalisation des crimesperptrs par les gouvernementssur leurs propres citoyens.

Le ralisateur Edet Belzberg nous of-fre un coup de matre avec son docu-mentaire Watchers of the Sky, inspirdu livre rcipiendaire du prix Pulitzerde lessai en 2003, A Problem From

Hell : America and the Age of Geno-

cide, de Samantha Power.Le l conducteur du long mtrage est

la vie et lhritage qua laisss RaphalLemkin, juif polonais qui a cern, daprs

lextermination des Armniens, la ca-pacit universelle de lhomme de per-ptrer des actes inimaginables contre ltranger . Cest ainsi que commenasa qute pour trouver un mot qui pourraservir doutil pour motiver les nations concevoir une loi an de traiter descrimes perptrs par les gouvernementssur leur propre peuple. Lapplication etla ratication de cette loi, tales pournous dans leurs dtails les plus frus-trants, consumeront sa vie alors quil se

transforma en lobbyiste inlassableNous suivons quatre vision

de la cause humanitaire duralm : Samantha Power, ambassdes tats-Unis aux Nations unies Moreno-Ocampo, procureur ende la Cour pnale internationale

jamin Ferencz, ancien procurechef pour les tats-Unis des procNuremberg ; et Emmanuel Ukundo, agent de rfugis lONportrait de chacun ainsi que desqui les entourent sont dlicatemepeints parmi les histoires dhorrdinassouvissement qui forment leutidien. Le documentaire est rendticulirement poignant par ses chsujets dentrevue, tous des hauts-et des experts dans leur champs res

Linclusion du dessin animne au documentaire un caractrnest quasiment jamais vu dans cde lm. Hommes, femmes et esont reprsents par de simples

dencre de Chine. Ceux-ci aparaet disparaissent tout au long dunous laissant le sentiment de vde perte sans pour autant surchle visuel dimages de guerre. La sonore et le montage taient aussticulirement bien russis et donnau doc le rythme ncessaire pour gle spectateur engag. fortemecommander pour cinphiles, amde documentaires et tous ceux penchent sur le sort de lhumain.

Watchers of the Sky, dEdet Belzberg : Lamour en dpit de la diffrence, et, plutcause delle - Lemkin

Alexandre Millaire [email protected]

Dans le thtre des archivesnationales, organisateurs, b-nvoles et spectateurs se sontrunis pour clbrer le quart decentennaire du plus ancien Festi-val de documentaires au monde,changer des ides et songer notre avenir.

En 1989, de gens proccups par lesort de lhumain et de lenvironnementse sont runis pour fonder un organ-isme leur permettant de passer des ac-tions concrtes. Sous le nom World In-

teraction Mondiale, ils se sont dcidsde monter un visionnement de docu-mentaires touchant aux thmes qui leurtenaient cur. Nous voil dj 25 ansplus tard. Le Festival, depuis renommle Festival de Films One World, est

maintenant celui de plus longue durede son genre dans le monde entier.

En discutant avec Pixie Cram, direc-trice depuis les quatre dernires an-nes, les maintes difcults dorganiserun festival de cette taille qui marche quepar le dvouement dune cinquantainede bnvoles deviennent apparentes. Le plus difcile est laspect techniquede la chose. a et le fait que les sujetsquon entame sont souvent lourds etrequirent beaucoup dinvestissementsur le plan motif , explique la direc-trice. Les organisateurs principaux,Mme Cram incluse, visionnent nor-malement de 60 90 documentairespar anne dans le but den choisir

cinq satisfaisant lescritres du traite-ment des questionsdes droits de lhumain,de la justice sociale etde lenvironnement.

Laspect le plus r-munrateur? Lesgens! , afrme la co-ordonatrice de com-munication, VroniqueStrasbourg, ajoutantque souvent, sonmot de rfrence cestcommunaut. Cesta limportant. Cenest pas le nombre degens quon a dans lasalle pour chaque lm, ce nest pas lenombre total quon va avoir la n delvnement, [] cest le fait que toutle monde se rassemble et en discutepar aprs . Cest ce mme sentiment

de partage qui est quasiment paldans le thtre comme on sy inpour visionner les lms. Reste si leffet des lms nous aidera incet esprit dans notre quotidien diprochain.

Le 25eFestival de Films One World

La camra au service du militantisme

Cette anne, les lms choisis sontAbove All Else, ViSong from the Forest, Watchers of the Skyet On thof the Road.


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Arts et culture [email protected] 29 septembre 2014

Didier [email protected]

Une estrade gigantesqueest apparue, comme parmagie, au coin des ruesUniversit et Cumberland.Deux trios de Prescott-Russell prennent la scne loccasion de la Journefranco-ontarienne.

La foule sest assemble, petit petit, dans un enclos de barriresface la terrasse du Caf Nostal-

gica. Alors que le soleil se couche,une cinquantaine de projecteurssallument et clairent lestradede leurs lueurs multicolores pouraccueillir Pandalon, trio de St-Bernardin, et mastik, trio deRockland, dAlfred et de Planta-genet.

Pandalon est un groupe quiopre deux vitesses. Parfois,lcho minimaliste de la batte-

rie de Jean-Philippe Levac ac-centue lambiance prcaire duclavier de son frre, Frdric. Laguitare de Marc-Andr Labelle

sy ajoute note par note, con-tribuant latmosphre simpleet mlodieuse. Ensuite, presqueinstantanment, tout sintensie.Latmosphre spaissit dans unson rock ou et exprimental.

Tout au long de la prestation,il fallait parfois se frotter les yeuxpour bien conrmer quil ny avaitque trois musiciens sur scne.Lors des moments calmes, lesparoles douces et prononces ontpris lavant, traant des paralllesentre la vie de campagne et lasituation moderne. Lors des mo-ments dintensit, par contre, cestla guitare qui prenait le contrle.

Tout dun coup, Labelle sclataitde convulsions incontrlables,grattant son instrument commeun musicien grunge perdu danssa musique. On ne savait plus silfallait simplement apprcier oucommencer lexorcisme.

Durant lentracte, la foulesest chappe de lenclos andaccder au Caf Nostalgica.Les quelques serveurs ont couru

gauche et droite pour obires et nachos au troupeaspectateurs. Malheureusemles barrires taient position

de sorte que, pour retournerle spectacle, il fallait faire totour du bloc, passant par Laet Copernicus. Au dpourvprochain groupe, la foule sessemble sur la terrasse pouprcier le concert distance.

Lorsque mastik a pris la sil ne restait que quelques zaines de spectateurs devantToutefois, cela ne les a pas echs de verser toute leur ndans ce concert. Leur son aux inuences reggae a vautant les rythmes ska de lime que les airs indie-rocKarkwa. Les chants et les sol

guitare de Chris Coshall ont psur la musique de Simon PoLachance la batterie et de tin Charbonneau la basse.

En arrire-scne, accogn de leur chienne Mayadailleurs gure sur deux de pistes, mastik montre le chant de leur humour et

vrais opinions quant la cophonie en Ontario.

Journe franco-ontarienne

Spectacle Rock ta rentre

Mastik

Frdric Levac, chanteur de Pandalon

Visitez notre

page web poulire nosentrevues avePandalon e

mastik

LaRotondeL

Simon Poirier Lachance, batteur de mastik

Pandalon

CRDITPHOTOS: MAYSEMATYAOUI


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SOLUTIONS DIMPRESSION

abordables, rapides et faciles

CRDITPHOYOS: MAYSEMATYAOUI

Le passage du groupe Sonreal fut lundes faits saillants du festival E.L.E.

Didier Pilon

[email protected]

Pour la deuxime anne conscu-tive, le campus a accueilli le festi-val E.L.E., vendredi dernier. Unediversit poustouflante dartistesa pris la scne en face du CafNostaligica.

Tout au long de laprs-midi,latmosphre tait dcontracte. Les ar-tistes senchainaient sur scne dans le

va-et-vient quotidien de la vie universi-taire alors que des commerants ont in-stall leurs tables de marchandises et de

petites bouches au long de la rue Uni-versit.

Toutefois, tout a chang 20 h, lorsquectait nalement au tour de The Lionyls.La lumire multicolore des projecteursprend un air disco alors que la forma-

tion se rapproche de la foule. Le chan-teur, Zach Raynor, sest mis danser sa manire soulfunk alors que leurguitariste Robbie Rigg, vtu style Mo-

town 1975, a perform des solos de gui-tare foudroyants. La foule de plus de 200spectateurs de tout ge et de toutesorgines se croyait une autre poque!Leur collaboration avec le rappeur CityFidelia, particulirement la chason HIGH! , ont fait bouger bien des pieds.

Quoique Zoo Legacy fut surpris derecevoir un silence assourdissant lors deson cri inaugural ( Go Gees-Gees! ), ila vite regagn la foule au son de sa mu-sique hip-hopIndie entrainante. Cestimpossible de dprimer en coutant cegroupe, exception faite de la chanson Ghost , mettant en valeur le clavier etla voix sduisante de Sarah Bradley, quia su hypnotiser la foule pour quelques

minutes. Lors dune entrevue, Bradleycone avoir beaucoup de respect pour laformation. Ctait quand mme un dde sortir de ma zone de confort , conela jeune Ontarienne, mais a ma permide grandir en tant que musicienne .

Festival Everybody Love Everybody

Amour transdisciplinaireTania Rancourt

Bnvole

Marc-Andr [email protected]

Jonathan, jeune personnage sousa navet, est esclave de la curiositmains dans chaque scne de la piceen touchant quil dcouvre tout, et apsurtout connatre son amie Sara. Lple se laisse enivrer par leur imaginLeur relation rythme lhistoire qui ddra rapidement tragique, malgr leuplicit. Cest avec les mains de Jonque Sara dvoile ses fantasmes et sesdoigts de pianiste demeurent au du rcit. Malgr les jugements des personnages, qui ne comprennent pdsir dentendre la musique qui mcelle qui deviendra sa complice, les ase dvoilent avec une intensit rsante, o la colre de lun ctoie lasance de lautre. Audacieuses, les rp

senchanent et se bousculent au rdes notes de piano qui demeurent orsentes. Laccent est mis sur la rpde certains mots qui placent le touccentre du rcit. Ces rpliques imagisferont lauditeur attentif. Malgr lment svre de sa mre, Jonathan, a ses impulsions, commet lirrvocab

Les mains de JonathLe toucher guid la curiosit


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Alexandre Millaire

[email protected]

Ces quatre jeunes musicienscherchent gagner leur vie avecleur son hard rock et smooth

soul . Leur dsir pour la grandescne, dmontr par leur partici-pation au festival E.L.E. et auBig Money Shot, sentend aussiclairement que leur amour frater-nel se ressent.

En entrant dans la maison o les qua-tre membres des Lionyls pratiquent,

chose certaine est que le sentiment fa-

milial est omniprsent. Ayant dj toffert lasagne, salade et gteau par lamre du batteur, Anto Rizzuti, le ca-

jolement et les mini-disputes de tousceux runis autour de la table mtaientaussi offerts. Les discussions continu-ent sous une allure diffrente lorsquonse rend vers le sous-sol. L, les pouvoirsdorganisation du chanteur sagencentaux solos fulgurants de la guitare de

Robbie Rigg et les passes debasse dAlex Jee Rodriguez.De son rle derrire la bat-terie, Rizutti, lui, garde lepas, courtant des dbatsqui risqueraient autrementde faire drailler la session.

Comment crivez-vousvos chansons? On com-mence habituellementavec une ide quon joueet rejoue jusqu ce quunestructure se forme pourla chanson. [] Des fois,a nous prend des mois

jouer la mme chanson demille et une manires avantden arriver quelque choseavec lequel on est tous con-tents , rpond le groupe.Effectivement, ayant passquelques mois en com-pagnie de ces jeunes hom-mes, cest vident que leur

processus dcriture en estun qui se dmarque par sa

volont daller jusquau bout des c

Cette formation, vieille de ment deux ans, a eu loccasion de plusieurs concerts de haut prole festival E.L.E (Everybody Loverybody), fond en grande partle groupe en 2013. Ldition la plcente dE.L.E., passe cette semadonn loccasion 11 diffrents grde collaborer ensemble, dont Thonyls avec City Fidelia. Lentre e

jours libre, mais les dons recueillisoutenir les Candlelighters, orgaqui offre confort et ressources aufants atteints de cancer. Cest cavoir un bb et de le voir gran

jeune personne qui aide les gens informe le chanteur, Zach Raynor

Rcemment, le groupe sest produit au Big Money Shot, srie oise par la station de radio Live

Ayant dj plac parmi les cinq grnalistes, les membres se sont rau Heritage Studios Mississaugasemaine pour une session de produde leur nouvelle chanson, SummLove . Le grand gagnant de la ctition aura droit 5000 $ de temdveloppement et loccasion de jopremire partie pour le concert dTrews, le 23 octobre. Si vous cher

vous remplir les oreilles de haret smooth soul et de vous faire ble derrire, ne manquez surtout paprochaine prestation la nale d

Money Shot au Ritual Nightcluboctobre prochain.

MIEUX CONNATRE SA SCNE


Espace sale, fort et cru sait at-tirer de grands noms internatio-naux tout en desservant la com-munaut ottavienne. Lieu du BigMoney Shot, on pourra voir plus-ieurs des groupes de la rgion syproduire, le 17 octobre.

Au coin des rues Dalhousie et Besse-rer rside une bte particulire dansle monde musical dOttawa, le RitualNightclub. De longues les, de grands etgros garons de scurit et une norme

boule disco nous accueillent en entrant.En montant au deuxime tage, nous

nous retrouvons dans une salle princi-pale, grand espace ouvert, pas terrible-ment bien entretenu, mais qui acco-mode confortablement 250 personnes,taille rarissime dans lOutaouais.

Ayant dbut comme une bote de nuitspcialiste en dubstep, leur partenariataux botes de production Kapacity En-tertainment, Spectrasonic et World Fa-

mous Music a su attirer des lgendes delinternational telles Lee Fields & TheExpressions, Hypnotic Brass Ensemble,Dj Sneak, M.O.P et Afrika Bambaataa.Des vedettes canadiennes comme HeyOcean! et The Wooden Sky, ainsi quedes groupes locaux tels MackenzieRhythm Section, The Souljazz Orches-tra, DJ Zattar et The Hornettes sy trou-

vent aussi souvent. Un nouveau chap-itre a dmarr pour le bar lorsque leMavericks ferma ses portes aux groupes

mtal. Pas tonnant, ils se sont eux aus-si retrouvs au Ritual avec des groupesinternationaux comme Moonspell, duPortugal, et Atrocity, dAllemagne.

Grce aux plus petites salles dans lecomplexe, on peut souvent nir par ap-prcier plusieurs diffrents styles demusique dans la mme soire avec desDjs dans les salles secondaires. Ceci

tant dit, avoir tant de gens sur telle-ment de diffrents tages et quune sallede toilette au sous-sol peut savrer pro-

blmatique, particulirement pour ceuxavec des difcults de mobilit. Atten-tion ceux qui sont maladroits sur leplancher de danse, car le sol dans la salleprincipale est muni de plusieurs march-es difciles voir dans la noirceur. Pourceux qui sont sensibles doue, le son estgnralement trs fort et boueux prsde la scne. Lespace est hereusement

assez long quil est possible dapple tout du fond de la salle sans potant se sentir au loin de la performLes boissons ne sont pas donnes imagines, mais les prix de billetpour des soires rgulires et 14moyenne pour les grands noms, foclub un choix accessible pour tuet le grand public.

Le 17 octobre, vous pourrez vgrande nale du Big Money Shocinq groupes locaux sur scne au RCe concours, organis par la chan88.5, permet plusieurs groupes

viens de se faire mieux connatreplan local, gagner des prix et prenpouls de lindustrie de la musiquequi aiment le Ritual apprcierontle Babylon, surtout ceux avec decults de mobilit puisque le toruni sur un tage.

The Lionyls

Une famille unie par la musique

Ritual Nightclub

Bote de nuit aux mille et une saveurs

CRDITPHOTO: MAYSEMATYAOUILes quatre membres du groupe The Lionyls ont jou plusieurs concerts, tels que le festival E.L.E.

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CALENDRIER CULTURELLUNDI 29 MARDI 30 MERCREDI 01 JEUDI 02 VENDREDI 03 SAMEDI 04 DIMANCHE 05

Concert Jazz:Brigitte Ledoux,Les Brasseurs duTemps.

17 h 30 19 h30 : Dvoilementde la program-mation musicale2014-2015, Max-wells.

Concert :Rich Au-coln and more,House of TARG

21 h : Concert Rock-Punk: OLCD, TheTenenbaums, The Te-nenbaums, Randy She-nanigans. Avant-Garde.

Concert: The Ar-tistic ShowcaseFt. Rita Carter,Michelle Willis,Brandon Wint,Jerushah Wright,

Pressed Caf.

Beach House w/ SkylerSkjelset, Steve Strohm-eier, Centre Bronson.

19 h : Words ToLive By. Presents: Freedom Writer,Pressed Caf.

16 h 30 18 h 30 :Lancement de livre :Tisser le fl rouge. Leprintemps rable enOutaouais. Caf Tonik,Universit du Qubecen Outaouais.

Concert: CaptureThe Crown For AllThose SleepingIceNine Killsmyka,Relocate, Maver-icks

21 h 30 23 h 30 :Bur-lesque: Capital TeasesSmoke N Garters!Monthly BurlesqueNight au FatboysSouthern Smokehouse.

20 h : Soire hu-mour: Jim Jeffer-ies, CNA.

Larry and His Flask,Good For Grapes, TheStreamers, Mavericks.

19 h : Posie: WhenFrenemies Collide,10 Fourteen.

Concert: Bad River,The Backhomes, GrimeKings, The Heavy Medi-cine Band, Pressed Caf.

Concert: Norteo.Quatrime Salledu CNA

Thtre Francophone:Fool for love. Motel Concord. 20 h : Alex Nevsky avecChlo Lacasse, Studiodu CNA.

Beaus Oktoberfest. Radio Radio, Groenland,

Zeus. The Strumbellas.Otown Hodown:

20 h : The Back-sliders. PressedCafe.

21 h : Sin Bur-lesque. The Rain-bow Bistro.

21 h : Ray Harrisand the BSOBs.Lunenberg.

21 h : Doghouse Rose.The Rainbow Bistro.

21 h : Old Whis-key Road. AtomicRooster.

21 h : O-Town HoedownWrap Party. House ofTarg.

Arts et culture [email protected] 29 septembre 2014

Dbat tlvis | Televised Debate :

RIPOSTES

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3 OCT 3 13H | 1:00PM

PARIS!

#Ripostes

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15/20

www.larotonde.ca

Sports et bien-treMoussa Sangar-Ponce [email protected]

Moussa Sangar-Ponce [email protected]

Lquipe de soccer fminin delUniversit dOttawa, classequatrime dans le SIC, a eu une se-maine charge mais dominante.Avec trois victoires en cinq jours, les

joueuses se positionnent bien pour

finir la saison fortement.La semaine dernire, les Gee-Gees ont

remport deux matchs 5-0. La premirevictoire a eu lieu contre le Collge mili-taire royal (RMC) mercredi dernier et a tsuivie dune autre victoire le samedi contrelUniversit Laurentienne. Donnant un peude repos certaines de ses partantes, lesGee-Gees ont quand mme pu dominer lesPaladins du RMC. Cinq diffrentes joueus-es ont marqu, notamment la dfenseureHannah Landry. Lquipe de soccer a ter-min cette semaine charge avec une vic-toire de 5-1 contre Nipissing.

Trois matchs en cinq jours donnent uneapproche diffrente pour lquipe. Cestplus dur et a change le rythme de la se-maine. En plus on joue la maison donc on

veut bien faire, cest plus puisant , sou-ligne la gardienne Cynthia Leblanc. Celle-ci

a eu une semaine parfaite, nelaissant aucun but tre marqucontre elle.

Pilar Khoury de son cta elle aussi eu une bonne se-maine pour les Gee-Gees. Ellea ni la semaine en produisantquatre buts contre Nipissinget lUniversit Laurentienne.Contre Nipissing, Khoury sestmontre particulirementdominante mais articule quece ntait pas aussi facile quea en avait lair. Ce nest pasfacile, cest plus quelque chose

qui arrive dans le moment. Jeragis plus que rien dautre, explique-t-elle. Khoury etsa coquipire Julia Franckicontinuent de mener lattaque,mais selon lentraneur SteveJohnson, il reste encore du tra-vail pour trouver qui va jouer leurs cts. Jaime Khouryet Francki ensemble, maisjessaye de dcouvrir quelleautre attaquante irait mieuxavec elles. Faythe Lou seraitla plus facile mettre, mais elle joue telle-ment donc on doit en trouver une autre ,afrme-t-il. Malgr cela, la chimie dquipesest grandement amliore depuis le dbutde la saison. Selon Khoury, la chimie estincroyable. Lors des premiers deux matchs,certaines dentre nous ntaient pas famil-ires avec certains styles. Depuis, on a mar-

qu beaucoup de buts et cest parce quon amaintenant identi qui peut faire quoi .

Les joueuses entrent maintenant dansune phase plus comptitive de la saisonavec des matchs contre les Rams de Ry-erson, le Varisty Blues de Toronto venir.

Elles vont aussi renouveler la rivalit avecCarleton lorsquelles affronteront les Ra-

vens le 11 octobre au terrain Matt AnFinalement, elles affronteront lUniQueens domicile pour la premidepuis que les Gaels les ont liminsries liminatoires lanne dernire

me la mentionn Steve Johnson, tie la plus difcile de lhoraire est v

Natalie TheriaultBnvole

Les Gee-Gees se sont dirigs Canton dansltat de New York pour une comptition decross-country et o les deux quipes sont parv-

enues trs bien se classer.

Cette n de semaine en fut une pleine dadrnaline etde succs pour les quipes masculine et fminine des Gee-Gees au cross-country. Les deux quipes, constitues de31 coureurs et coureuses, soit 14 hommes et 17 femmes, sesont rendues lUniversit St. Lawrence de Canton pourle St. Lawrence Invitational. La comptition a pris place lesamedi 27 septembre dernier. Les quipes ont couru surun parcours de 8 km et de 6 km, respectivement.

Chez lquipe masculine, Alex Berhe fut le plus rapide

des Gee-Gees avec un temps chrono de 27,09,33 sur leparcours de 8 km, suivi par Adrian Tsang avec un temps de27,19,51. LUniversit dOttawa a pris la troisime positionlors de la course chez les hommes, la premire positionayant t donne lUniversit St. Lawrence et la deux-ime au club Ottawa Lions. Ce club, lui aussi dOttawa, atrs bien perform lors de ce tournoi. Les Gee-Gees ontni troisimes au classement, parmi huit quipes.

Katie Phillips fut la plus rapide des Gee-Gees duct fminin, prenant la deuxime position au 6 kmavec un temps chrono de 22,18,92, suivie par IsabelleKanz (quatrime position) avec un temps de 22,36,05.LUniversit St. Lawrence a encore pris la premire posi-tion lors de la comptition sur le ct des femmes, suivieen deuxime position par lUniversit dOttawa. Cette fois,les Gee-Gees ont termin deuximes dans une srie dehuit quipes.

Classement et pointage total de linvitation chez leshommes :

St. Lawrence University (20), Ottawa Lions (60)versit dOttawa (77), Plattsburgh St. (109), Cl(128), Paul Smiths (167), Sunny Canton (212), PoSt. (220).

Classement et pointage total de linvitation chfemmes :

St. Lawrence University (25), Univerist dOttawPlattsburgh St. (92), Clarkson (111), Carleton Uni

(140), Paul Smiths College (181), Sunny Canton Potsdam St. (210).

Les Gee-Gees se sont dmarqus trs tt cette saiscross-country et bien quil soit encore trop tt pour si les Gee-Gees continueront donner de belles pmances comme ils lont fait Canton, il ne sera pas snant de voir certains athltes de cross-country reprlUniversit dOttawa au tournoi national Terre-NLes Gee-Gees seront de nouveaux la course le 11 o la rencontre du Collge Hamilton.

Cross-country

Un bon dpart pour les Gee-Gees

Soccer fminin

Des victoires qui solidifient lquipe

CRDITPHOTO:MAYSE

Lquipe de soccer fminin de lUniversit dOttawa a remport trois victoires en cinq jours.


16/20

52 -Le nombre de buts marqus par

les Gee-Gees lan dernier

La Papineau RobichaudBnvole

Le dbut de saison approche

grands pas pour lquipe de hockeyfminin de lUniversit dOttawa.La formation de Yanick Evola a pris

part cinq matchs prparatoires aucours des dernires semaines afindtre prte pour le premier matchde la saison qui se droulera lUniversit Carleton, le 18 octobre.

Encore une fois cette anne, le Griset Grenat se retrouve avec une quipeplutt jeune, compose entre autres dehuit recrues. Cependant, ce nest pas und qui effraie les joueuses.

Je crois que la saison devrait bien

aller. On a une nouvelle gardienne debut qui est trs solide. On est plus dfen-sives et on a aussi beaucoup de nouvellesforces lattaque , dcrit la joueuse detroisime anne, Cindy Laurin.

Le Double G a notamment remportla coupe Laura Secord lors de la saisonprparatoire, grce une victoire en fu-sillade contre lUniversit Brock.

On travaille fort et on ne lche ja-mais. On a eu des matchs hors-concourset a a super bien t, mme si on napas gagn tous les matchs. On joue trs

bien ensemble je trouve et on veut justesamliorer , lance celle qui a t nom-me sur lquipe dtoiles des recrues dela RSEQ lan dernier, Cynthia Whissell.

Lesprit dquipe devrait faire la dif-

frence cette anne. On a vrai-ment un bon esprit dquipe. Jepense quon est toutes des joueus-es vraiment talentueuses donc jecrois que ce bon esprit dquipe

peut juste nous aider , souligneWhissell. Les lles, mme si onne parle pas ncessairement lamme langue, on est tellementproches. Cest comme une famille, renchrit Asha Kauffeldt, quien est sa cinquime et dernireanne dligibilit.

Montral et McGillComme chaque anne, les

gros ds des Gee-Gees seront lesmatchs contre lUniversit Mc-Gill et lUniversit Montral, desquipes qui se classent presquetoujours dans le top 3 canadien.Cependant, cette anne, Kauffeldt

compte bien vaincre ces qui-pes qui leur causent des maux de ttechaque saison. Cest ma cinquimedonc ma dernire anne, alors mes at-tentes sont hautes. Cette anne, on veutvidemment gagner des matchs contreMontral et McGill. Si on peut les bat-tre, on veut essayer de suivre a dans lessries et les battre sur la route au cham-pionnat national , afrme-t-elle.

Maude Lvesque-Ryan est frache-ment arrive dans la formation et part-agera le let avec les vtranes Stph-anie Mercier et Caitlin Fowler. Motivepar la qualit de la comptition quil y adans la division du Qubec, elle espre

bien pouvoir voir un peu daction cette

anne. On va voir a un match la fois.

Je pense quon est plusieurs qui sont ca-pables de faire le travail devant le let. Ilfaut que japprenne des vtranes aussimais je pense que jai la chance de faireun bon travail ds cette anne , raconteLvesque-Ryan.

Nouvel entraneurOutre les recrues, un autre lment

sest greff lquipe cette anne :Philippe Bergeron. Celui qui a t en-traneur au programme sports-tudes lcole secondaire De Mortagne Boucherville occupe un poste tempsplein, ce qui donnera un bon coup depouce lquipe autant sur la glace

quavec les activits hors de la glace.

Le fait davoir un nouvel entraadjoint, a permet davoir des diff

feedback, davoir le point de vquelquun dautre , afrme Lauriexplique bien et donne de bons co, ajoute Whissell. Il ny a pas juhockey, a aide au niveau commtaire aussi. a nous permet doffrcore plus de services et dencadr nos jeunes afrme pour salentraneur en chef Yanick Evola.

Il ne reste quun match hors-con la formation de Yanick Evola avcommencer la saison rgulire. LeGees affronteront Windsor au Comsportif Minto, le 3 octobre 14 h.

Hockey fminin

McGill dans la mire des hockeyeuses

4 le nombre dquipes que les Gee-Gees affronteront cette anne pendantla saison rgulire (Montral, Concor-dia, McGill, Carleton)

18 octobre -Premier match de la sargulire contre Carleton

24 octobre - Premier match domcontre Concordia

1 -Le nombre de joueuses qui en sont leur cinquime anne dligibilit :Asha Kauffeldt

Trois joueuses surveiller :

1- Vickie Lemire2- Maude Larame3- Lune des trois gardiennes entre CaFowler, Maude Lvesque-Ryan et Stanie Mercier qui parviendra se dquer

9-11 La fiche de victoires et de d-faites des Gee-Gees lan dernier

2009 -La dernire fois que les Gee-ont fini la saison avec une fiche de ,50mieux

Sports et bien-tre [email protected] septembre 2014

[email protected]

CRDITPHOTO: MAYSE

Le 18 octobre prochain aura lieu le premier match de la saison, lUniversit Carleton.

@GeeGeesWHockey

CRDITPHOTO: MAYSEMATYAOUI

La saison venir en chiffres


17/20

[email protected] [email protected]

Sports et bien-tre [email protected] 29 septembre 2014

ottawa.ca/votez

OTEZFaites votremarqu

2014

LUN

27OCT

Journes spciales de vote par anticipation

Du 1er au 3 octobre (de 8 h 20 h)Cette nouvelle priode de vote de trois jours offre aux lecteursde nouvelles possibilits pour faire leur marque lun des troisendroits suivants de la ville.

Htel de ville dOttawa, Place-Jean-Pigott, 110, avenueLaurier Ouest

Place-Ben-Franklin, salle 1A, 101, promenade Centrepointe

Bibliothque publique dOttawa, succursale de Cumberland,salle Lori-Nash, 1599, chemin Tenth Line.

Les bulletins de vote pour tous les quartiers seront disponiblesaux trois endroits.

Jours de vote par anticipation conventionnels

Le 9 octobre (de 10 h 20 h)

Le 18 octobre (de 10 h 17 h)

Jour de voteLe 27 octobre (de 10 h 20 h)

Soyez lafft de votre avis de scrutin dans le courrier

Si vous avez le droit de vote et si votre nom figure sur la listelectorale, vous recevrez un avis de scrutin la fin septembrequi indique : votre quartier

votre quartier

le nom de votre conseil scolaire

o vous pouvez voter le jour du scrutin et les jours de votepar anticipation

Votre nom figure-t-il sur la liste lectorale?

Si vous navez reu aucun avis dici le 30 septembre, trouvez sivotre nom figure sur la liste lectorale. Vrifiez en ligne ottawa.

ca/vote ou communiquez avec le Bureau des lections, toutcentre du service la clientle ou lhtel de ville au 3-1-1.

Si votre nom ne figure pas sur la liste ou sil est erron, vouspouvez obtenir un formulaire de Demande dajout ou demodification de mon nom sur la liste lectorale disponible auBureau des lections et tout centre du sortez le formulairedment rempli votre bureau de vote.

Vous ne pouvez pas voter lors des jours de vote par

anticipation ou le jour du scrutin?Pour quun ami ou un membre de votre famille (un mandatairpuisse voter pour vous, veuillez remplir un formulaire deNomination dun mandataire (disponible compter du 12septembre, aprs 14 h, au Bureau des lections ou dans toutcentre du service la clientle). Pour voter en votre nom, lemandataire doit prsenter le formulaire dment rempli au Burdes lections ou dans tout centre du service la clientle durales heures normales douverture ou entre midi et 17 h un desjours de vote par anticipation. Linscription du mandataire doiavoir lieu avant 16 h 30, le 27 octobre.

Apportez une pice didentit

Vous devrez prsenter une pice didentit originale sur laquefigurent votre nom et votre adresse habilitante Ottawapour voter aux lections municipales de 2014. Une liste despices didentit acceptes est dresse ladresse ottawa.ca/

identification.

Noubliez pas que, pour voter, vous devez :

rsider dans la ville dOttawa, tre propritaire ou locatairedun terrain situ dans la municipalit ou tre le conjoint ola conjointe dun tel propritaire ou locataire;

tre de citoyennet canadienne;

avoir au moins 18 ans;

ne pas faire lobjet dune interdiction lgale de voter.

Renseignements supplmentaires

Bureau des lections de la Ville dOttawa1221, chemin Cyrville, unit B, Ottawa (ON) K1J 7S8Tlphone : 613-580-2660 (ATS : 613-580-2401)Tlcopieur : 613-580-2661courriel : [email protected]

Centres du service la clientle

Htel de ville, 110, avenue Laurier Ouest

Orlans, 255, boulevard Centrum

Kanata, 580, promenade Terry Fox

Place-Ben-Franklin, 101, promenade Centrepointe

Metcalfe, 8243, rue Victoria

North Gower, 2155, promenade Roger Stevens

Kinburn, 5670, chemin Carp

Le joueur polyvalent pour les Gee-Geesa eu une performance monstre contrelUniversit de Toronto. Fisher a attrapcinq passes pour 138 verges et un touch.

Malgr une dfaite crve-cur contre

Carleton, Wendel a su rallier les troupeset a men lquipe une victoire de 41-25 contre Toronto. Le quart-arrirea lanc pour 334 verges et deux tou-chs. Il a aussi utilis ses jambes pourobtenir 51 verges et un touch au sol.

Lattaquante a men une offensivedominante pour les Gee-Gees au soc-cer. En marquant deux buts contreLaurentienne et trois autres contreNipissing, Khoury a encore montrdes habilits qui font delle lune des

joueuses les plus dangereuses du SIC.

toiles dela semaine

Football :Ben Fisher

Football:Derek Wendel

Soccer :Pilar Khoury

La Rotondeest la recherchede bnvoles!

crivez-nous [email protected].


18/20

Moussa Sangar-Ponce

[email protected]

La Rotondesest entretenue avecYanick Evola, lentraneur-chefde lquipe de hockey fminin delUniversit dOttawa (U dO). Il adiscut de son approche avec les ath-ltes ainsi que de sa passion pour lehockey.

Yanick Evola se prpare pour le dbut dela saison et il a des objectifs clairs pour sonquipe. Progresser tous les jours, ne pastrop regarder longtemps en avant, ne pasregarder en arrire, avancer au jour le jour

et travailler sur la cohsion de groupe. Ence moment, cest quand mme un groupejeune de dix recrues. On est encore dans unmode de btir lquipe .

voluer dans la continuit

Evola cherche toujours garder ce quia march dans son systme dans le passet ladapter aux nouvelles situations quise prsentent. toutes les annes, onchange les choses pour garder la motiva-tion des joueuses et sadapter nos adver-saires. la n de la journe, on a toujoursun systme de jeu bas sur loffensive eton compte continuer btir dans cettemme veine-l . Si les Gee-Gees parvien-

nent adhrer aux enseignements dEvola,cette anne les femmes seront peut-tre enmesure de se classer dans le top 10 du SICet davoir de longues sries liminatoires.

Cependant, tout cela sera dtermin parles joueuses. Moi malheureusement jene joue pas sur la glace. Si les lles veulenttre comptitives ; ce sont les lles qui vontfaire la diffrence. Si tout le monde amne

cette attitude-l pendanttoute lanne, on va laguerre chaque partie et onest conants quon va avoirune bonne saison , sou-

ligne lentraneur-chef.

Sadapter aux languesCertaines des joueuses

sont bilingues tandis quedautres ne parlent quele franais ou langlais.Evola tient ses pratiqueset sadresse aux lles dansles deux langues pour quetout le monde reoive bienle message, mais galementpour que celles qui sontunilingues puissent ap-prendre une autre langue.Selon lentraneur, cest exceptionnel tre

bilingue .

Hockey fminin un jour, hockeyfminin toujours

Avant dtre entraneur, Evola a joudans le Midget AAA, le junior majeur et il apass cinq ans comme joueur lUniversitSaint-Franis-Xavier, o il a obtenu unbaccalaurat en ducation physique. Il sestensuite dirig vers Montral, o il a fait samaitrise en psychologie du sport. YanickEvola a eu la chance dentrainer Kim St-Pierre, Charline Labont et Caroline Ouel-lette, de grands noms du hockey fminin.Il a fait ses dbuts dans le hockey fmininlorsque France St-Louis, qui selon Evola

est la Wayne Gretzky du hockey fminin etqui au temps tait propritaire de lActionde Montral (maintenant les Stars), lapouss prendre la charge de son quipe.Yanick Evola a accept et est tomb amou-reux du ct fminin du sport national. a fait 15 ans que je suis avec les femmeset japprends encore grer la clientlefminine , mentionne-t-il.

RecrutementEvola a des connexions dans le milieu

du hockey qui linforment de certainesjoueuses quil devrait recruter ou surveiller.Il examine aussi les membres des quipesprovinciales, notamment du Qubec et delOntario. Lorsquil a une joueuse sous sonradar, il fait beaucoup de rtroaction au-prs des entraineurs pour savoir quel typede personne est lathlte. Pour Evola, laqualit de la personne est aussi, si pas plusimportante que la qualit de lathlte.

Evola reconnait avoir tendance fa-voriser les jeunes hockeyeuses du Qu-bec. En Ontario, dans les Maritimes,elles font leur secondaire et elles ont 17-18ans aprs. Au Qubec, elles doivent fairele Cgep et aprs elles sont plus matures,elles ont vcu seules, elles sont plus fortesphysiquement et elles savent ce quellesveulent dans la vie , soutient-il. Prsente-ment, parmi les 26 joueuses de lquipe, ilny en a que huit qu ne sont pas originairesdu Qubec.

Leadership collectif

Cette anne, aucune femme ne porterade C sur son chandail chez les Gee-Gees.

Un groupe de leadership travaille aentraineurs, reprsente la mental

vestiaire et a une forte thique de tChaque vendredi, le groupe se renavec les entraineurs et discute de ltion de lquipe. Les lettres sur lacest pour le show, pour parler aux arUn capitaine cest un leader sur laquelquun qui est prt se battre, quprpar tous les jours. Que tu aies , un F , un W sur ton chandnest pas a qui compte, ce qui comptre er de ton quipe et venir tratous les jours pour aider ton prograprogresser , soutient lentraneur.

Rivalit interne?

Les Gee-Gees ont souvent rivau

lUniversit Carleton et certaines jocroient que McGill ou Montral soplus grandes rivales de lquipe. a toutefois une opinion diffrente.plus grande rivale des Gee-Gees, cGee-Gees. Quon joue contre Caquon joue contre McGill, cest noallons faire la diffrence, donc il fauprpars tous les jours.

Sports et bien-tre [email protected] septembre 2014

[email protected]

Hockey fminin

Parcours dentraneur : Yanick Evola

DU BNVOLAT POUR UNE JOURNELes Projets de bnvolat dun jouroffrent aux tudiants de l Universit dOttawa la

possibilit de se joindre une quipe pour une journe et de venir en aide uneorganisation communautaire. Voici une occasion en or de rencontrer de nouvelles

personnes et de simpliquer dans la rgion de la capitale nationale!


Pour plus dinformations sur les Projets de bnvolats dun jour venir, ou si vous tes intresss

entreprendre le rle de chef dquipe, veuillez envoyer un courriel [email protected]

auservicedumonde.uOttawa.ca Au service du monde uOttawa @uOBenevolat

CRDITPHOTO: MAYSE

Yanick Evola entrane les Gee-Gees depuis le 1erjuin 2010.


19/20

Sports et bien-tre [email protected] 29 septembre 2014

Moussa Sangar-Ponce [email protected]

La Rotonde a rencontr MauraTse et Tori Turner, deux membres delquipe dquitation de lUniversitdOttawa. Elles ont dvoil plus-ieurs dtails en ce qui concerne le

fonctionnement du programme etla manire dont elles sont devenues

passionnes par ce sport.

La Rotonde : Parlez-nous de lamanire dont vous tes devenues mem-bres de lquipe dquitation et de la faondont vous avez commenc ce sport.

Tori Turner :Je fais du cheval depuis

lge de six ans, donc cest toujours quelquechose que jai aim. Quand je suis venueici [ lUniversit dOttawa], la premirechose que je voulais savoir tait sil y avaitune quipe dquitation. Quand jtaisjeune, je mamusais avec mes petits ponieset mes parents ont dcid de minscrirepour faire du cheval pour vrai, et je suisdevenue accro.

Maura Tse : Je ne savais pas quily avait une quipe. La prsidente dansle temps savait que jallais venir tudierici et elle ma ajoute un groupe Face-book et elle ma aide remplir les ches

dinscription. Cest cause delle que je faispartie de lquipe maintenant. Moi aussijaimais les ponies quand jtais jeune. Jenai mme dessins sur des murs. Cest deve-nu plus comptitif au l des annes jusqutemps que jtais trop vieille. Je montemme plus pendant lt, cest la seule fa-on que je puisse encore faire du cheval.

LR : LUniversit vous a-t-elle fournides chevaux ou devez-vous amener vospropres chevaux lcurie?

MT : On pratique avec les chevaux deSynergy Farm, une ferme Ashton. Cesont des chevaux dcoles prives.

TT : Cest pas cool parce quils nontpas vraiment dcole dquitation, mais onpeut les utiliser et cest trs pratique.

LR : Parlez-nous des diffrents styles decomptitions.

MT :Il y a le hunter et le jumper qui sont plus bass sur le type de cheval,tandis que lquitation met plus laccent

sur la cavalire et son contrle du cheval.

LR : Expliquez la dynamique dquipeen quitation, qui est plutt considrcomme un sport individuel.

MT :La faon que a marche au niveauuniversitaire est quon se classe individu-ellement aux comptitions, mais on accu-mule des points pour notre quipe. Doncon veut que tout le monde sur lquipefasse du mieux quelles le peuvent. Deplus, je pense que toutes mes amies que jaifaites ici, cest grce lquipe dquitation.

TT : On passe beaucoup de temps en-semble. On voyage ensemble, on fait des

soires cinma et dautres activits commeles autres quipes. La seule diffrence est

quon ne pratique pas toutes ensembles.

LR :Y a-t-il un lien entre vous et les che-vaux?

MT : Tout le monde a une connexionavec les chevaux quelles avaient aupara-vant et bien sr, on a une connexion avecles chevaux de Synergy.

TT : On pratique beaucoup chez nouspour dvelopper des techniques que lonpeut appliquer nimporte quel cheval. Onpratique toujours avec des diffrents che-vaux, des rapides, des lents, de toutes lestailles. Donc quand on arrive aux comp-titions, on peut sadapter nimporte quel

cheval quon nous donne.LR : Quel est le moment le plu

morable avec lquipe?MT : Lanne dernire, sur le amricain, on a eu beaucoup de cavqui se sont qualies pour les rgioMme celles qui ne se sont pas quase sont bien classes, donc ctait vracool que beaucoup dentre nous pupartager a ensemble.

TT :On sest toutes qualies danales du circuit ontarien. Lorsquoalles, il y avait un banquet-gala et tellement spcial de pouvoir partaavec des gens avec qui tu es vraimetache.

quipe dquitation de lUniversit dOttawa

Entrevue avec Maura Tse et Tori Turner

dition du lundi 29 septembre 2014Volume LXXXIII NO5

ISSN 1481-0581

109, rue OsgoodeOttawa, OntarioK1N 6S1TEL: 613-421-4686

RDACTIONCo-Rdacteurs en chefSara Ghalia et Marc-Andr [email protected]

Secrtaire de rdactionSamuel [email protected]

CorrecteursFrdric Lanouettecor

édition 5 - 29 septembre 2014

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