flot16 fra1 - marines-editions.fr · us navy, 13-1-14. mn, 29-11-15. 10 france vmax.en dfen type...

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10FRANCE

V max. en DF enP max. Mach ou nautiques.Type Mission E L H Motorisation Pf pratique Armement Observationsen kg nœuds (nd) Autonomie

* Hélicoptères :

CAIMAN-MARINE Lutte ASM, lutte Diam. 19,56 5,23 10 600 2 turbines Rolls 175 nd 20 000 pieds 480 N 2 missiles ANL ou (1) Hélicoptère européen qui remplace les(NH-90) antinavire, rotor (6 800 à Royce-Turbomeca 3 h 30 2 torpilles MU 90 Super-Frelon depuis 2010 et va remplacer(Eurocopter-Agusta- missions SAR 16,30 vide) RTM 322-01/9 de les Lynx d’ici 2021. 27 sont prévus dontFokker) et transport (1) 2 400 ch chacune. 14 en version combat (NHC) et 13 en ver-

sion soutien (NHS ; capacité : 14 pax).Liaison 11, radar ENR, sonar FLASH,bouées acoustiques, FLIR OLOSP, leurresSaphir-M. E : 3 h.

LYNX (WG-13) Lutte ASM (2) Diam. 15,24 3,60 4 875 2 turbines Rolls 150 nd 12 000 pieds 320 N 2 torpilles Mk 46 ou (2) Sonar DUAV-4. Radar ORB-31. Syst. de(Westland-Aérospatiale) rotor (3 250 à Royce BS 360 de 2 h 30 MU 90 trans. des données acoustiques Rheseda.

12,80 vide) 1 150 ch chacune. FLIR Chlio. E : 3 h. Seront retirés du ser-vice d’ici 2021.

DAUPHIN et Missions SAR Diam. 13,68 4 4 250 2 turbines 180 nd 12 000 pieds 400 N missiles ANL prévus (3) 6 Dauphin livrés en 1989-90 et 3 autresPANTHER (D), rotor (D) Turbomeca Ariel 4 h pour les Panther ensuite. 16 Panther livrés entre 1994 et(AS-365 F et AS-565) reconnaissance, 11,94 4 300 1 C de 660 ch 1998 ; Radar ORB-32. SDC Titus sur les(Aérospatiale) sûreté (P) (3) (P) chacune (D) ou Panther. Treuil de 90 m et 272 kg sur les

(2 740 et Ariel 1 MN de Dauphin Pedro. E : 3 h. Capacité : 5 pax.2 850 à 770 ch chacune Les Panther ont été ou vont être moder-vide) (P). nisés d’ici 2017 (SDC STEP 2 avec liaison

11, FLIR Euroflir 410).ALOUETTE III Liaisons et Diam. 12,84 3 2 250 1 turbine Turbomeca 110 nd 10 000 pieds 325 N néant (4) Équipage : 2 h. Capacité : 4 pax. Radar(SA-316 et SA-319) instruction (4) rotor (1 104 à Astazou de 870 ch 2 h 30 sur un SA-319. Voleront jusqu’en 2018.(Aérospatiale) 11,02 vide)

Rafale-Marine ACM B. Prézelin, 23-3-15.

Rafale-Marine ACM MN, 29-11-15.

Rafale-Marine ACM US Navy, 13-1-14.

Hawkeye E-2C MN, 5-10-12.

NORD COMPO — 03.20.41.40.01 — 02-09-16 14:32:49FLOT16 FRA1 - Oasys 19.00Rev 18.04 - 0

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11FRANCE

AÉRONAUTIQUE NAVALE (suite)

Hawkeye E-2C US Navy, 14-1-14.

Atlantique ATL 2 B. Prézelin, 15-7-15.

Atlantique ATL 2 B. Prézelin, 21-11-14.

Falcon 50 M MN, 2014.

Falcon 200 Gardian H. Ehlers, 20-3-15.

Falcon 10 Mer B. Prézelin, 23-3-15.

Xingu EMB 121 MN, 2006.

NORD COMPO — 03.20.41.40.01 — 02-09-16 14:32:52FLOT16 FRA1 - Oasys 19.00Rev 18.04 - Page 11

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12FRANCE

AÉRONAUTIQUE NAVALE (suite)

Caïman-Marine NH 90 B. Prézelin, 24-1-13.

Caïman-Marine NH 90 B. Prézelin, 24-1-13.

Lynx WG-13 B. Prézelin, 24-1-13.

Dauphin AS-365 SP M. Ottini, 2016.

Panther AS-565 US Navy, 6-2-14.

Alouette III SA-316 B. Prézelin, 30-6-13.

Alouette III SA-319 B. Prézelin, 4-7-14.


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13FRANCE

PORTE-AVIONS NUCLÉAIRE (CVN – PAN)

★ 1 type Charles De Gaulle – Ch. : DCN, Brest.Sur cale Lanct En serv.

R 91 CHARLES DE GAULLE (ex-Richelieu) 14-4-89 7-5-94 18-5-01

Charles De Gaulle (R 91) B. Prézelin, 14-3-14.

D : 37 585 t (42 500 pc) V : 27.Dim : 261,50 (238 pp) × 64,36 (31,50 flot.) × 9,50 (10,50 pc).A : 2/systèmes SAAM (XVI × 2 lanceurs Sylver A 43, 32 missiles Aster 15) – 2/systèmesSadral (VI × 2, missiles Mistral) – 4/mit. 12,7 (I × 4). Groupe aérien : 40 aéronefs(avions : de 24 à 36/Rafale-Marine, 3/Hawkeye ; hélicoptères : 2/NH 90, 3/Dauphin).EE : Radars : 2/DRBN-34 (Racal-Decca) – 1/DRBJ-11 B – 1/DRBV-26 D – 1/DRBV-15 C – 1/Arabel – Sonar : néant – CM : 1/détecteur ARBR-21 – 2/brouilleurs ARBB-33 –4/lance-leurres Sagaie – 1/leurre antitorpille SLAT – 1/intercepteur ARBG-2 MAIGRET –TACAN : NRBP-20A – SDC : syst. SENIT 8/05 (+ liaisons 11, 16) – Trans : syst Syra-cuse, Fleetsatcom, V-Sat, Inmarsat – Divers : 1/syst. de veille IR VMB DIBV-2A – 2/CToptroniques DIBC-2A (Vigy 105) – IFF : syst. Blue Gate.M : 2 réacteurs à eau pressurisée K 15 – 2 groupes turboréducteurs 61SW – 2 hélices à4 pales fixes – 83 000 ch (61 000 kW).PE : 21 400 kW (4 TA × 4 000 + 4 DA × 1 100 + 4 TGA × 250).E : 1 800 h. avec le personnel du groupe aérien (190 off. + 1 095 off. mar. + 515 QMM) ;1 260 h. sans le personnel aéro ; 1 900 h. avec un état-major embarqué.

OBSERVATIONS. – Autorisé le 3-2-86. La mise en chantier a commencé le 24-11-87 ; laconstruction a été ralentie à quatre reprises (1990, 1991, 1993 et 1995) en raison decontraintes budgétaires. Une première mise à flot technique a eu lieu le 19-12-92.

a/ coque : elle comprend 21 tranches. Installation de stabilisation par 2 paires d’aileronsantiroulis ; système de tranquillisation SATRAP (Système Automatique de TRAnquillisa-tion et de Pilotage) agissant de manière combinée sur les 4 ailerons stabilisateurs et les2 safrans de l’appareil à gouverner ; système de compensation de gîte Cogite avec trans-fert de lest solide (240 t) au moyen de 12 wagonnets ; l’ensemble permet la mise enœuvre des avions jusqu’à mer 6.

b/ propulsion : l’appareil propulsif est réparti en 5 tranches. Il comprend 2 ensembles avantet arrière constitués chacun d’une chaufferie nucléaire, identique à celle des SNLE typeLe Triomphant, fournissant la vapeur à un groupe turboréducteur-condenseur, auxgroupes turbo-alternateurs et aux catapultes. Les chaufferies nucléaires comportent cha-cune un réacteur à eau pressurisée K 15 de 150 MW thermiques. Chaque enceinte deconfinement est renforcée latéralement par une structure destinée à protéger les systèmesnucléaires contre les agressions externes (impact de missile ou collision avec un autrenavire). Chaque groupe turboréducteur-condenseur comprend 2 turbines (haute pressionet basse pression) entraînant la ligne d’arbre par un réducteur à double réduction. Lecœur nucléaire a été rechargé entre 9-07 et 11-08 (durée de vie du cœur : 7 ans et demi)et le sera à nouveau entre 1-17 et 7-18 ; au cours de cette période le bâtiment seraégalement modernisé (radar Smart-S Mk 2 en remplacement du DRBJ-11, radar de navi-gation Terma, système de veille optronique Artemis notamment).

c/ installations aéronautiques : pont d’envol de 261,50 m de long avec piste oblique inclinéeà 8o30 et mesurant 203 × 20 m ; largeur maximum du pont d’envol : 63 m ; surface du pontd’envol : 12 000 m2. Hauteur du pont d’envol au-dessus de la flottaison : 17,20 m. 3 brinsd’arrêt Mk 7 mod 3 (avec course de 97 m) espacés de 13 m et une barrière de secours. 2 cata-pultes à vapeur C 13-3 américaines de 75 m de long, l’une sur la piste oblique et l’autre àbabord sur la piste axiale, avec déflecteurs de jet. La catapulte de la piste axiale débordantsur la piste oblique, il n’est pas possible de catapulter pendant les manœuvres d’appontage ;cela résulte d’un choix délibéré privilégiant la capacité de parcage des aéronefs au détrimentde la simultanéité des appontages et des catapultages. Catapultage possible d’avions de 15à 25 t. La vitesse moins importante que celle des Clemenceau (5 nœuds) a été compenséepar l’allongement des catapultes (+ 25 m). 2 ascenseurs latéraux à tribord derrière l’îlot(21 × 12 m ; capacité : 36 t) pouvant recevoir 2 avions à la fois afin de faciliter les mouve-ments entre le pont d’envol et le hangar. Hangar de 138 × 29 × 6,10 m pouvant être diviséen 2 parties par une porte coupe-feu ; surface : 4 000 m2 ; capacité : 23 avions et 2 hélicop-tères. Il est plus vaste que celui des Clemenceau dans un rapport de 1,4. En revanche sahauteur a été diminuée en doublant le pont d’envol d’un pont galerie ; celui-ci augmente lasurface emménageable et accroît la résistance de la structure. Divers : miroir d’appontageOP 3 et système d’aide à l’appontage DALAS (Dispositif d’Aide à l’appontage au LASer)puis système automatique d’appontage MLS (Multi-wave Landing System) depuis 2009.1 grue de 37 t ; 20 ateliers de maintenance aéronautique ; banc d’essais pour réacteursd’avions à l’arrière avec tuyère débouchant dans le tableau arrière. Capacité importanted’emport de carburéacteur (4 000 m3), de gazole (1 000 t) et de munitions (600 t) ; lessoutes à munitions ont été aménagées en 2007-08 pour permettre l’embarquement desarmes du Rafale-Marine F 3. Des dispositions ont été prises à la construction pour per-mettre la mise en place éventuelle d’un tremplin rétractable.

d/ système de combat : il est articulé autour de deux systèmes d’aide au commandement inter-connectés : un système d’aide au commandement de la force navale (SIC 21 et NTCS-A)destiné à l’état-major embarqué et un système d’aide au commandement du bâtimentlui-même (SDC : Système de Défense et de Commandement). Ces deux systèmes assurentles fonctions suivantes : navigation (avec le SNI, Système de Navigation Intégré ; centralesinertielles Sigma 40 P et moyens de recalage radioélectrique), communications internes(avec le SGD, Système de Grande Diffusion, et le SACHEM, Système d’Acheminement desMessages), transmissions extérieures (avec le SYTEX, Système de Transmissions Extérieu-res : liaisons HF, UHF, VHF ; système RIFAN 2, transmissions par satellite avec les sys-tèmes Inmarsat, Syracuse, V-Sat et Fleetsatcom et la structure Athreis permettantd’augmenter le débit du réseau satellitaire Syracuse), gestion de la discrétion électromagné-tique (avec le SCEB), préparation de l’action avec les systèmes GESVOL (système interactifd’aide à la planification des vols), SLPRM (système local de préparation et de restitutiondes missions) et TAMPS (équivalent du SLPRM pour les avions E-2C), et enfin conduite del’action en temps réel (senseurs, contre-mesures, armes, SENIT 8/05 et liaisons de donnéestactiques 11 et 16). Les systèmes Syracuse III, V-Sat et SIC 21 ont été mis en place en 2008.

e/ furtivité : un effort particulier a été fait pour réduire la surface équivalente radar (optimi-sation des formes de l’îlot, de la mâture et des œuvres mortes pour supprimer les pointsbrillants de la signature électromagnétique), la signature acoustique (suspension élastiquedes équipements bruyants) et la signature magnétique (système d’immunisation).

f/ divers : tirant d’air : 66,50 m ; hauteur : 76 m. Installations hospitalières développées(600 m2, 50 lits ; 2 blocs opératoires). Possibilité d’embarquement d’un état-major de 100 h.(et occasionnellement de 800 commandos dans le hangar). Emplacements pour brouilleursBSM. Citadelle NBC. Les systèmes SAAM sont situés l’un à tribord avant devant l’îlot,l’autre à babord arrière au niveau des brins d’arrêt. La production d’électricité est assuréepar 4 turbo-alternateurs, 4 diesels-alternateurs et 4 turbines à gaz-alternateurs. Drôme :2 embarcations ETN 90 placées sous le pont d’envol à tribord arrière et 1 EDO/EDONG.Les 8 canons de 20 AA F 2 prévus à l’origine n’ont pas été embarqués. Autonomie (vivres) :45 jours (250 t de vivres dans 1 800 m3 de soutes). Durée de vie prévue : quarante ans.

Nota : le projet de construction du 2e porte-avions (PA2) a été suspendu, les moyens budgé-taires actuels et à court terme ne permettant pas la concrétisation de ce programme.


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14FRANCE

PORTE-AVIONS NUCLÉAIRE (suite)








15FRANCE

PORTE-AVIONS NUCLÉAIRE (suite)

Charles De Gaulle (R 91) Schéma J. Moulin.

1 : lance-leurres Sagaie – 2 : ascenseurs – 3 : système Sadral – 4 : radar DRBN-34 – 5 : radar DRBJ-11B – 6 : capteur infrarouge DIBV-2 A – 7 : radar DRBV-15 C –8 : radar Arabel – 9 : radar DRBV-26 D – 10 : système SAAM.


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16FRANCE

SOUS-MARINS NUCLÉAIRES LANCEURS D’ENGINS (SSBN – SNLE)

★ 4 type Le Triomphant – Ch. : DCN, Cherbourg.Sur cale Lanct En serv.

S 616 LE TRIOMPHANT 9-6-89 26-3-94 21-3-97S 617 LE TÉMÉRAIRE 18-12-93 21-1-98 23-12-99S 618 LE VIGILANT 1-96 19-9-03 26-11-04S 619 LE TERRIBLE 11-02 10-9-08 27-9-10

Le Téméraire (S 617) B. Prézelin, 17-1-14.

D : 12 640 t/surface, 14 300 t/plongée V : 12/surface, 25/plongée.Dim : 138 × 12,50 (17 hors-tout) × 10,65.A : 16/missiles M 51 – 4/T 533 (10 torpilles F 17 mod 2 ou F 21 et/ou missiles SM 39).EE : Radar : 1//Furuno – Sonars : 1/UMS-3000 – 1/DSUV-61 B – 1/DUUX-5 – 1/DUUG-7 –CM : 1/détecteur ARUR-13 – leurres antitorpilles Dilsat puis Nemesis – SDC : syst. SYCOBS.M : a) principale : 1 réacteur à eau pressurisée K 15 de 150 MW – 1 groupe turboréduc-teur – 1 pompe-hélice – 41 500 ch (30 500 kW). b) secondaire : 1 moteur électrique ali-menté par 2 diesels-alternateurs SEMT Pielstick 8 PA 4 V 200 SM × 950 ch (700 kW).E : 2 équipages (bleu et rouge) de 111 h. (16 off. + 88 off. mar. + 8 QMM).

OBSERVATIONS. – La série a été ramenée à 4 unités au lieu de 6 prévues à l’origine. Le Triomphantest sorti du hall de construction le 13-7-93, Le Téméraire le 8-8-97, Le Vigilant le 14-4-03 etLe Terrible le 21-3-08. Grand carénage avec rechargement du cœur nucléaire tous les 7 anset demi. 8 tranches, 4 ponts. Tirant d’air : 12,80 m (24,40 avec aériens) ; hauteur : 22 m.Autonomie : 70 jours (vivres). Durée de vie prévue : 35 ans.

Par rapport aux SNLE de la 1ère génération (les 6 Redoutable maintenant désarmés),ces sous-marins sont :– plus profonds (plongent à plus de 350 m) grâce à l’utilisation de l’acier 100 HLES àtrès haute limite élastique, supérieur à l’acier 80 HLES des Redoutable, et à une nouvelletechnologie des circuits soumis à la pression d’immersion (l’étrave, le pont extérieur etle carénage du massif sont en CVR) ;– plus discrets du fait de la réduction des bruits rayonnés aussi bien extérieurs (hydrody-namisme plus poussé) qu’intérieurs (installations de propulsion isolées de la coque,auxiliaires suspendus, revêtement anéchoïque) ;– plus performant grâce à la présence d’un système de détection amélioré et d’un systèmede recalage et de navigation encore plus précis (SGN, Système Global de Navigation).

Sont dotés des équipements suivants : SET (Système d’Exploitation Tactique), systèmed’aide au commandement SEAO, direction de lancement des armes DLA 4A, mât optro-nique OMS de SAGEM, périscope de veille SPS M 92 et système de transmissions parsatellite Syracuse. Infirmerie avec bloc opératoire.

Les 3 premiers mettaient en œuvre à l’origine le missile M 45 ; le 4e a reçu dès sa mise enservice le nouveau missile M 51, un sonar UMS-3000 (à la place du DMUX-80 des autres),un système de direction de combat SYCOBS (SYstème COmmun Barracuda Snle-ng) à laplace du SET des autres et un nouveau système de navigation avec centrale inertielle à gyrola-ser Sigma 40 XP, le SGN. Les S 616, S 617 et S 618 ont reçu ou reçoivent également cesmatériels en rattrapage entre 2011 et 2018, dans l’ordre suivant : S 618 en 2011-12, S 616 en2013-14 et S 617 en 2017. Vont recevoir des torpilles F 21 à la place des F 17 mod 2. LeTriomphant a été endommagé lors d’une collision en plongée avec le SNLE britannique Van-guard le 3-2-09 ; il a été réparé et remis en service en 10-09. A compter de 2017 trois officiersféminins rejoindront l’équipage. Seront remplacés en fin de vie par une nouvelle générationde SNLE, les SN3G dotés de missiles M 51-3.

Le Téméraire (S 617) B. Prézelin, 17-1-14.

Le Vigilant (S 618) B. Prézelin, 30-8-13.

Le Terrible (S 619) B. Prézelin, 17-9-13.


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17FRANCE

SOUS-MARINS NUCLÉAIRES D’ATTAQUE (SSN – SNA)

★ 6 type Barracuda – Ch. : DCNS, Cherbourg.Sur cale Lanct En serv.

S... SUFFREN 19-12-07 2017 2019S... DUGUAY-TROUIN 2010 2019 2021S... TOURVILLE 2021 2023S... DE GRASSE 2023 2025S... CASABIANCA (ex-Dupetit Thouars) 2025 2027S... RUBIS (ex-Duquesne) 2027 2029

Suffren Image de synthèse DCNS, 2006.

D : 4 650 t/surface, 5 300 t/plongée Dim : 99,50 × 8,80 × 7,30.V : 14/surface, 25/plongée A : 4/T 533 (20 armes ; voir observations).EE : Radar : 1/navigation – Sonars : 1/coque UMS-3000 – 1/antenne de flanc MF –1/antenne remorquée – 1/sonar d’évitement de mines – CM : syst. CASSIS – leurresantitorpilles Nemesis (Contralto) – SDC : syst. SYCOBS (+ liaison 22).M : 1 réacteur à eau pressurisée K 15 de 50 MW – 1 groupe turbo-alternateur Thermodyn– 1 groupe turbo-propulseur Thermodyn – 2 moteurs électriques – 1 pompe-hélice.E : 2 équipages (bleu et rouge) de 60 h. (12 off. + 44 off. mar. + 4 QMM).

OBSERVATIONS. – Programme lancé le 14-10-98. Seront plus gros, plus rapides et plus silen-cieux que les Rubis qu’ils commenceront à remplacer à partir de 2018. Le premier a étécommandé le 23-12-06, le 2e le 26-6-09, le 3e le 30-6-11 et 4e le 18-7-15 ; les 2 autres leseront ultérieurement. Mettront en œuvre des missiles de croisière MDCN, des missilesantinavires à changement de milieu SM 39 Block II mod 2 et des torpilles lourdes filo-guidées F 21 ; auront également une capacité de mouillage de mines offensif. Coque enacier 100 HLES. Système de direction de combat dérivé du système SUBTICS. Systèmede transmissions par satellite Syracuse. 2 mâts optroniques Sagem. Centrale inertielle denavigation Sigma 40 XP. Appareil propulsif monté sur plots élastiques ; il est de typehybride car il combine moteur électrique et turbine de propulsion : la vapeur produitepar la chaufferie nucléaire alimente soit le turbo-alternateur (conversion en énergie élec-trique) alimentant lui même le moteur électrique principal, soit le turbo-propulseur(conversion en énergie mécanique) ; 1 moteur électrique pour les vitesses lentes. Barresde plongée à l’arrière en forme de croix de St André, barres de plongée avant rétractables.Durée de vie du cœur nucléaire : 10 ans. Autonomie : 70 jours (vivres). Plongeront àplus de 350 m. Pourront embarquer un caisson étanche amovible derrière le massif,10 commandos (pour les opérations spéciales) et du personnel féminin. Durée de vieprévue : 33 ans.




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18FRANCE

SOUS-MARINS NUCLÉAIRES D’ATTAQUE (suite)

★ 6 type Rubis – Ch. : DCN, Cherbourg.Sur cale Lanct En serv.

S 601 RUBIS (ex-Provence) 11-12-76 7-7-79 23-2-83S 602 SAPHIR (ex-Bretagne) 1-9-79 1-9-81 6-7-84S 603 CASABIANCA (ex-Bourgogne) 19-9-81 22-12-84 21-4-87S 604 ÉMERAUDE 4-3-83 12-4-86 15-9-88S 605 AMÉTHYSTE 31-10-84 14-5-88 20-3-92S 606 PERLE 27-3-87 22-9-90 7-7-93

Casabianca (S 603) B. Prézelin, 9-2-15.

D : 2 385 t/surface, 2 670 t/plongée Dim : 73,60 × 7,60 × 6,40.V : 25/plongée Autonomie : 60 jours (vivres).A : 4/T 533 à rechargement rapide (14 armes : torpilles F 17 mod 2 ou F 21 et missilesSM 39 ; mines éventuellement).EE : Radars : 1/1007 – 1/Racal-Decca – Sonars : 1/multifonction DMUX-20 – 1/remorquéETBF DSUV-62 C – 1/DUUG-7 – CM : 1/détecteur DALI – leurres antitorpilles Dilsatpuis Nemesis (Contralto) – SDC : syst. TITLAT (+ liaison 11).M : 1 réacteur à eau pressurisée K 48 – 2 turbo-alternateurs – 1 moteur électrique depropulsion – 1 pompe-hélice – 9 500 ch (7 000 kW).E : 2 équipages (bleu et rouge) de 68 h. (8 off. + 52 off. mar. + 8 QMM).

OBSERVATIONS. – Coque en acier 80 HLES à haute limite élastique. Dôme sonar et massif en maté-riau composite. Immersion maximale supérieure à 300 m. Le système de direction de combatTITLAT (Traitement de l’Information Tactique, Lancement des Armes Tactiques) centralise ladétection sous-marine, le traitement des informations et le lancement des armes (direction delancement DLA 3) et dispose de la liaison 11 avec le système MILO (Mise en œuvre de laLiaison Onze) ; il a remplacé le système TITAC sur S 605 en 2006, sur S 602 et S 603 en 2007,sur S 601 et S 604 en 2008 et sur S 606 en 2009. Système d’aide au commandement SEAO ;système de transmissions par satellite Syracuse ; système de navigation intégré avec 2 cen-trales inertielles Minicin de SAGEM en cours de remplacement par des Sigma 40 XP.Périscope de veille SPS et périscope d’attaque APS STS (mât optronique de SAGEM prochai-nement). Tirant d’air : 8 m (18,40 avec les aériens). Autonomie : 60 jours (vivres). Ont reçuou vont recevoir une pompe-hélice à la place de l’hélice d’origine et des antennes de flanc.

L’appareil propulsif comprend :– 1 chaufferie nucléaire K 48 de 48 MW thermiques constituée par un ensembleréacteur-échangeur intégré fournissant la vapeur à deux turbo-alternateurs. Cette chauffe-rie peut également fournir une puissance notable correspondant aux vitesses usuelles encirculation primaire naturelle, ajoutant ainsi la discrétion à l’autonomie énergétique delongue durée qu’elle donne au bâtiment (rechargement du cœur nucléaire tous les 7 ans) ;– 1 moteur électrique principal ;– 1 groupe diesel-générateur SEMT Pielstick 8 PA 4 V 185 SM de 650 ch (480 kW) avec1 moteur électrique auxiliaire de 500 kW, permettant d’assurer une propulsion de secoursen cas d’indisponibilité de la chaufferie nucléaire.

Améthyste est non seulement le nom du 5e, sur le modèle duquel ont été refondus les4 premiers, mais aussi un acronyme signifiant Amélioration Tactique, Hydrodynamique,Silence, Transmission, Écoute. Les 4 premiers ont été mis à niveau de l’Améthyste aucours d’un grand carénage entre 1990 et 1995 : Saphir (de 10-89 à 7-91), Rubis (de 9-92à 7-93), Casabianca (de 1-93 à 6-94) et Émeraude (de 5-94 à 11-95). Le détecteurARUR-13 a été remplacé par le système DALI (Détecteur d’ALerte Intrapulse). Reçoiventdes torpilles F 21 à la place des F 17 mod 2.

Seront désarmés entre 2018 et 2028. La construction des S 607 Turquoise et S 608 Dia-mant a été annulée en 6-92 en raison de restrictions budgétaires.

Saphir (S 602) B. Prézelin, 26-9-13.

Casabianca (S 603) B. Prézelin, 30-6-13.

Perle (S 606) B. Prézelin, 4-7-14.

Perle (S 606) B. Prézelin, 15-8-14.


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19FRANCE

FRÉGATES DE DÉFENSE AÉRIENNE (DDGH – FDA)

Chevalier Paul (D 621) Schéma J. Moulin.

1 : hélicoptère NH 90 – 2 : brouilleur JASS – 3 : lance-leurres SLAT – 4 : syst. Syracuse 3 – 5 : radar S 1850 M (LRR) – 6 : rampes MM 40 – 7 : syst. DIBV-2 A (VMB) – 8 : détecteur RESM –9 : lance-leurres NGDS – 10 : canon de 20 F2 – 11 : radar EMPAR (MFR) – 12 : détecteur RESM – 13 : radar RTN-30X – 14 : tourelle de 76 AA OTO-Melara compact – 15 : syst. PAAMS.

★ 2 type Horizon – Ch. : DCNS, Lorient.Sur cale Lanct En serv.

D 620 FORBIN 15-1-04 10-3-05 14-10-10D 621 CHEVALIER PAUL 17-1-05 12-7-06 10-6-11

Chevalier Paul (D 621) B. Prézelin, 14-6-13.

D : 5 600 t (7 050 pc) V : 30 Dim : 152,9 (141,7 pp) × 20,3 (17,9 flot.) × 8.A : 8/MM 40 Exocet Block III (IV × 2) – 1/syst. PAAMS (VIII × 6 lanceurs Sylver A 50gréés avec 32 missiles Aster 30 et 16 missiles Aster 15) – 2/76 AA OTO-Melara compactSR (I × 2) – 2/20 AA F 2 (I × 2) – 2/mit. 12,7 (I × 2) – 2/T 324 ASM (I × 2 avec 24 torpillesMU 90) – 1/hélicoptère NH 90.EE : Radars : 1/S 1850 M (LRR) – 1/EMPAR (MFR) – 2/SPN-753 de navigation – 1/SPN-720 d’appontage – 1/Furuno – 1/CT NA-25 XP (RTN-30X) – Sonar : 1/BF UMS-4110(TMS) – CM : 2/brouilleurs Sigen JASS – 1/détecteur RESM – 2/lance-leurres NGDS –2/lance-leurres antitorpilles SLAT – 1/intercepteur de transmissions FIGN – Divers :1/syst. de veille IR VMB DIBV-2A ou EOMS NG – SDC : syst. SEIC (+ liaisons 11, 16,22) – IFF : syst. Blue Gate.

M : CODOG : 2 TG Fiat-General Electric LM 2500 × 28 000 ch (20 600 kW) + 2 dieselsSEMT Pielstick 12 PA 6 B STC × 5 875 ch (4 320 kW) – 2 hélices – 62 560 ch(46 000 kW) – 1 propulseur d’étrave de 750 ch (550 kW).DF : 7 000/18, 3 500/24 PE : 6 400 kW E : 28 off. + 122 off. mar. + 45 QMM.

OBSERVATIONS. – Bâtiments étudiés en commun à l’origine par la France, la Grande-Bretagneet l’Italie ; accord de principe signé le 18-12-92 et confirmé les 11-7-94 et 21-3-96 ; laGrande-Bretagne s’est retirée du programme le 26-4-99, tout en maintenant sa participationpour le système d’armes ; un nouvel accord a été signé entre la France et l’Italie le 16-9-99portant sur la construction de 2 bâtiments pour chacune des 2 marines. Les deux premiersbâtiments français, qui ont remplacé les frégates lance-missiles Suffren et Duquesne, ontété commandés le 28-10-00 ; 2 autres devaient être commandés ultérieurement pour rem-placer les Cassard et Jean Bart mais ce projet a été abandonné en raison de leur coût élevé ;une version antiaérienne des frégates multimissions va être construite en remplacement(FREMM DA). Missions principales : protection antiaérienne d’une force navale, contrôlede l’espace aérien et coordination de la défense aérienne depuis la mer. Formes furtives :superstructures inclinées pour réduire la surface équivalente radar, plages avant et arrièrecouvertes, tourelles d’artillerie aux formes furtives. Appareil propulsif monté sur plots élas-tiques et TG placées en caissons insonorisés ; dispositif dans les cheminées pour réduire lasignature infrarouge. Parois de la passerelle et du CO dotées d’un blindage et présence decoursives latérales techniques pour améliorer la capacité de survie ; CO de secours à l’ar-rière. 2 paires d’ailerons stabilisateurs. 12 tranches. Plate-forme (26,50 × 20 m) et hangar(12 × 15 m) pour hélicoptère (mise en œuvre possible jusqu’à mer 6) avec système demanutention SAMAHE. Conduite de tir MSTIS. Systèmes de transmissions par satelliteSyracuse III (avec système Aristote), V-Sat et Inmarsat. Système de transmissions intégréFICS (Fully Integrated Communication System). Système d’information et de commande-ment SIC 21. Centrale inertielle de navigation Sigma 40P. Emplacement réservé pour deslanceurs Sylver supplémentaires (16 cellules) sous la plage avant et pour 1 système SACPSadral sur le hangar hélicoptère. Logements pour un état-major embarqué de 30 h. Drôme :2 EDOP (Embarcations de Drôme Opérationnelle de Protection). Vitesse sur diesels :18 nœuds. Tirant d’air : 44 m. Autonomie : 45 jours. La puissance électrique est fournie par4 diesels-alternateurs Isotta-Fraschini VL 1716 T2 ME. Durée de vie prévue : 30 ans.


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20FRANCE

FRÉGATES DE DÉFENSE AÉRIENNE (suite)

Forbin (D 620) B. Prézelin, 26-9-13.







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21FRANCE

FRÉGATES ANTIAÉRIENNES (DDGH – FAA)

Jean Bart (D 615) Schéma J. Moulin.

1 : hélicoptère Panther – 2 : lanceur Sadral – 3 : rampe Mk 13 – 4 : radar DRBN-34 – 5 : radars SPG-51 C – 6 : radar Smart-S Mk 2 – 7 : syst. Syracuse – 8 : syst. ARBB-33 – 9 : rampes MM 40 –10 : syst. Inmarsat – 11 : syst. Dagaie – 12 : syst. Sagaie – 13 : syst. ARBR-17 – 14 : syst. EOMS-NG – 15 : radar DRBV-26 C – 16 : radar DRBC-33 – 17 : 100 AA Mle 68.

★ 2 type F 70 AA (ex-C 70 AA) – Ch. : DCN, Lorient.

Budget Sur cale Lanct En serv.D 614 CASSARD 1978 3-9-82 6-2-85 28-7-88D 615 JEAN BART 1979 12-3-86 19-3-88 21-9-91

D : 4 220 t (5 000 pc) V : 30 Dim : 139 (129 pp) × 15 × 6,50.A : 8/MM 40 (IV × 2) – 1/syst. SM-1 MR (rampe simple Mk 13, 40 missiles) – 2/syst.Sadral (VI × 2, 39 missiles Mistral) – 1/100 AA Mle 68 – 2/20 AA F 2 (I × 2) – 4/mit.12,7 (I × 4) – 2/T 533 ASM (I × 2 avec 10 torpilles L5 mod 4) – 1/hélicoptère Panther.EE : Radars : 2/DRBN-34 (Racal-Decca) – 1/Smart-S Mk 2 – 1/DRBV-26 C – 2/SPG-51 C – 1/DRBC-33 A – Sonar : 1/DUBA-25 A (D 614) ou 1/DUBV-24 C (D 615) – CM :2/brouilleurs ARBB-33 – 1/détecteur ARBR-17 B – 2/lance-leurres Dagaie – 2/lance-leurres Sagaie – 1/bruiteur remorqué SLQ-25 Nixie – 1/intercepteur SAIGON – SDC :syst. SENIT 6/8 (+ liaisons 11, 16) – Divers : 1/syst. de veille IR EOMS-NG – Trans :syst. Syracuse, Inmarsat – TACAN : 1/SRN-6 – IFF : syst. Blue Gate.M : 4 diesels SEMT Pielstick 18 PA 6 V 280 BTC – 2 hélices à pas fixe – 43 200 ch(31 760 kW).DF : 4 800/24, 8 000/17 PE : 3 400 kW (4 DA × 850 kW).E : 25 off. + 154 off. mar. + 71 QMM.

OBSERVATIONS. – L’appellation corvette, utilisée à l’origine, a été abandonnée au profit decelle de frégate en 6-88, dans un but de simplification et dans un souci d’harmonisationavec les appellations en vigueur dans les marines étrangères. 17 tranches. Tirant d’air :46 m. Superstructures en alliage léger doublées intérieurement d’un matériau incombus-tible et inclinées à 5° pour réduire la surface équivalente radar. Système numérisé deconduite de la propulsion (SNCDE : Système Numérisé de Centralisation des DonnéesÉnergie, modernisé en 2003) et système numérisé de transmissions intérieures (SNTI).Ailerons stabilisateurs. Infrastructures pour 2 brouilleurs BSM. Les rampes MM 40 sontorientées à 80o par rapport à l’axe du navire. A l’origine il était prévu une deuxième

tourelle de 100 AA qui aurait été installée à l’arrière ; elle a été remplacée par un hangarpour 1 hélicoptère et 2 systèmes Sadral. La conduite de tir de l’artillerie comprend plu-sieurs senseurs (radar DRBC-33 – écartomètre infrarouge Piranha – caméra de télévision– télémètre laser) gérés par calculateur et auxquels est associé un système Najir. CitadelleNBC. 2 centrales inertielles de navigation Marins de iXBlue (qui ont remplacé en 2012et 2013 des Minicin). Hangar (12,50 × 9 m) et plate-forme (16,20 × 11) pour hélicoptèreavec système de manutention SAMAHE-10 (Système Automatique de Manutention desHélicoptères Embarqués). Drôme : 1 VD 9 et 1 EDO/EDONG. Autonomie : 30 jours.D 614 a reçu en 1992 les mêmes radars que D 615 ; il avait à l’origine un radar DRBV-15à la place du DRBJ-11 et un radar DRBV-26 A à la place du DRBV-26 C. Il a été ànouveau modernisé entre 9-00 et 1-02 : mise au standard SENIT 8/05 partielle pour leSENIT 6 qui est ainsi devenu SENIT 6/8 ; mise en place de la liaison 16, d’une doubleliaison 11, du système Athreis (ajouté au système Syracuse), du système d’aide aucommandement AIDCOMER (en remplacement du système OPSMER) et de nouvelleshélices ; remplacement du DIBV-1 A par un DIBV-2 A ; renforcement de la coque pardes bulges de 60 m de long et adjonction de 100 t de lest de béton dans les fonds pouraccroître la stabilité. D 615 a bénéficié des mêmes modifications entre 10-02 et 10-03.Les 20 AA Oerlikon ont été remplacés par des F 2 en 2005. D 614 a reçu le système detransmissions par satellite Syracuse III et le système d’information et de commandementSIC 21 (en remplacement de l’AIDCOMER) en 2009, ainsi qu’un système EOMS-NG àla place du DIBV-2A en 2010. D 615 a reçu le système SIC 21, le système Syracuse III,un système EOMS NG en 2012 ainsi qu’un radar Smart-S Mk 2 en remplacement duDRBJ-11 B. D 614 a également reçu ce radar en 2014.

La commande de 2 autres bâtiments du même type a été annulée en raison de restric-tions budgétaires. Ces frégates ne seront pas refondues à mi-vie car elles doivent êtreremplacées en 2021 et 2022 par 2 bâtiments dérivés du type FREMM, les FREMM DA(frégates européennes multimissions de défense aérienne).


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