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Car io les des g i tanos

DISPERSION EN ESPAGNE

LE PEUPLE TZ IGANE DE LANGUEESPAGNOLE est une branche dece t te g rande fam i l l e pa r t i e de l ' l nde i ly a 1000 ans et qui , à son arr ivée enEurope, s 'est d ispersée dans d i f fé-rentes d i rect ions.Ce g rouPe , Passan t Pa r l ' l t a l i e e t l esud de l a F rance f i t son appa r i t i on aSaragosse en Aragon en 1425.

Sous l a condu i t e de l eu rs che fs qu i sedonnaient les t i t res de Duc et deComte, p lus ieurs entrèrent à Barce-lone en Cata logne en 1447.

Une première t roupe fut s ignalée enAndafousie en 1462. A la f in du 15"s ièc le i l s s ' é ta ien t répandus su r t ou tl e t e r r i t o i r e espagno l . Au jou rd 'hu i onles chi f f re à 500.000 envi ron et on lesc lasse en t ro is " t r ibus" : les Arago-nais, les Cata lans et les Andalous.

De I 'Espagne, i ls se rendi rent au Por-

Le peuple GITANOSun peu d'histoire

t uga l au débu t du 16 " s i èc le . l l s y son tà ce jour au nombre de 50.000.A cause des Persécut ions. ou Pourdes ra isons commercia les, cer ta insqui t tèrent I 'Espagne et s ' insta l lèrentdans le sud de la France; d 'autres par-t i r en t ve rs I 'Amér ique du sud .

Situation en France

En France les Cata lans se sont f ixés aPerp ignan , Na rbonne . Léz ignan ,Carcassonne, Nîmes, MontPel l ier ,etc . Les Aragonais et les Andalous sesont regroupés à Toulouse, Bor-d e a u x , M o n t - d e - M a r s a n , P a u ,L imoges, etc . et cer ta ins se sont mis àvoyager jusque dans le nord de laFrance, en Alsace, en Corse. à Par is ,etc .En Espagne on les aPPel le les Kalé,c ' es t -à -d i re l es "No i r s " . l l s on tconservé p lus ieurs mots et expres-

s i o n s ' d e l e u r l a n g u e " R o m a n è s " ,ma is i l s r i e l a pa r l en t p lus . Tou tes l esréun ions son t en l angue esPagno le ,seu lemen t que lques can t i ques son tcomposés avec des mots "Kalé .

Coutumes

Le g i t an espagno l a des cou tumesp resque i den t i ques à ce l l es des" roms don t i l s se sen ten t p roches .Pa r con t re . i l s on t un ce r ta in mépr i sd u m a n - o u c h e q u i l s a P P e l l e n t" roman iche l " Là enco re . l Evang i l e afa i t t omber l es ba r r i e res .Une des marques Pa r t i cu l i è res aux"gi tanos" de l 'Espagne est l observa-t ron du deu i l . A ce r ta ines rèun tonsassis tent beaucouP de Personnesâgées vê tues de no i r . Acause de ce la ,on n ' y j oue pas de l a gu i t a re Tou te -fo i s un changemen t soPere Peu apeu sous I ' i n f l uence de I 'Evang i l e e t l agu i t a re commence à accomPagnerles can t i ques .Tou t comme les Man-ouches on t l eu rmus ique i nsp i rée du i azz , l es "G i ta -nos ' r y thmen t l eu rs chan ts su r desai rs de f lamenco.

Sédentarisation

l l y a enco re que lques années beau -coup voyageaient à t ravers I 'Espagneavec des pet i tes car io les t i rées pardes mulets. Cet te v ie nomade a fa i to lace à une sédentar isat ion presquetota le, d 'ou I 'ex is tence de nom-breuses égl ises locales est imées àp lus de 150 à ce i ou r . On Y compte1 8 . 0 0 0 b a P t i s é s P a r i m m e r s i o n ,50.000 audi teurs, en{ants et ,eunescompr is , Plus de 400 Prédicateursgi tans. Ces égl ises sont le résul tatd ' un magn i f i que réve i l qu i con t i nue âse propager.

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Une rue du quar t ie r g i tanos de Barce lone

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DES GITANOS , QUE DE SOUVEN'RS !

3 des leaders sp i r i tue ls de la Miss ion g i tane en Espagne : g à d r "Pépé . Pe le le ,"Jaimé"

En préparanl la rédaction de cette revue j 'ai regardé les centaines dephotos pr ises au cours des mul t ip les miss ions accompl ies parmi lesgitanos au cours de ces 20 dernières années.

En revivant les événements passés, je me suis mieux rendu comple desprouesses fa i tes pour annoncer l 'Evang i le à ce peup le , des sacr i f i cesconsent is , ma is auss i j ' a i loué D ieu pour ses in te rvent ions mi racu leusessi nombreuses _e|.pour le soutien des frères et sæurs en Christ qui, aucours de ces années, n 'on t cessé de nous a ider f inanc iè rement pouratteindre ce but.

J'ai retracé succintement la marche des événements Dour tous les amisqui sans relâche ont prié pour nous, af in qu' i ls se réjouissent avec nousdu résultat obtenu par la grâce de Dieu.

en 1957Le pasteur Rodriguez de Barcelone était au courant du revei l tzigane quise développait en France et i l vint à la convention tzigane qui se tenait àTou louse en 1957. l l é la i t accompagné par des tz iganes qu ' i l ava i tévangélisés dans son quart ier de Barcelone. C'étaient des tziganesy0ugos laves du groupe des Roms e t venus en Espagne depu is desannées. l l s v iva ien t dans des misérab les cabanes de p lanches .

La 3" Conventionmondiale

qui devait avoir lieu àMADRID

aura lieu près deTARBES

Lors d'une rencontre desG I T A N O S " e s p a g n o l s ' àM e i l h a n , a u S u d d e l a F r a n c e ,l e 1 5 . 1 1 . 8 0 . A s s i s a u p r e m i e rrang, le p réd ica teur Man icoGimenez qu i assure ac tue l le -ment la coord ina t ion in te rna-t iona le de l ' ceuvre d évangé-l i sa t ion des GITANOS.

C. Le Cossec

en 1961En décembre .de ce t te année- là , je me lança i à la conquête des g i tansespagnols pour Christ, avec une équipe de prédicateurs tziganes deFrance. Le premier objecti f fut l 'évangélisation des gitans de Barcelone.Le pasteur Rodriguez nous pi lota dans les dif férents quart iers et "ghet-

tos" où s'aggloméraient les gitanos.

en 1962C'est le premier rassemblement des gitanos de France avec la présencedes g i tanos venus d 'Espagne

Un pas de p lus es t t ranch i .

A part ir de cette époque les événements vont s'accélérer tant en Francequ 'en Espagne.

L 'ég l i se g i tane de Perp ignan, b ien é tab l ie par l ' évangé l is te g i tan Poub i lJoseph auquel l 'Assemblée de Dieu apporte son concours soit par sonpasteur M. Lefi l lâtre et son épouse, soit par des sæurs de I 'Assemblée,soit par le professeur Boyer et son épouse. Le frère Loret de Paris,homme d'affaires chrétien,accorde son soutien f inancier pour l ' instal la-t ion du loca l de l 'ég l i se e t sa loca t ion mensue l le e t fourn i t une vo i tu re àl 'évangé l is te . Des g i tans conver t i s depu is peu dés i ren t serv i r D ieu e t letémoignage se répand au-de là de Perp ignan parmi tous les g i tanscatalans à Mil las, Narbonne, Lézignan, Carcassonne, Montpel l ier où unfrère de l 'Assemblée de Dieu, M. Bourdon, se met à la disposit ion desgitans de la vi l le et prend en charge la réal isat ion d'un l ieu de réunionpour cette nouvelle communauté de gitans et en assure la conduitespir i tue I le.

Pendant la même période, l 'évangile se répand parmi les gitans dits"espagnols" à Boël-Bezing, près de Pau, où plus tard sera construite unemagnif ique sal le de 500 places, puis à Mont-de-Marsan, Tartas, Biarr i tz,Bordeaux, Vi l leneuve s/Lot, etc. Des communautés se forment aussi àMarse i l le , Le témoignage va jusqu 'à N ice e t la Corse .

Au-de là du mid i de la France, la Bonne Nouve l le se propage parmi lesgitans "andalous" qui voyagent ou se sédentarisent dans la région deThiers, puis en Alsace, dans le Nord. à Paris.

Çà et là l 'act ion miraculeuse du Seigneur se maniTeste. l l serait possibled'écrire un gros volume relatant les mervei l les du Seigneur parmi cepeuple, mais Ie l ivre resterait inachevé car le révei l est touiours enmarche.

La revue Vie et Lumière vous permet de suivre cette marche en avant. Eny part icipant, vous contr ibuez au salut d'une mult i tude d'âmes pourlesquelles Christ est mort sur la croix. Oue Dieu vous bénisse, vous tousqui êles ouvriers avec nous dans cette grande et bel le moisson el quip r iez chaque jour pour nous .

TXen lSirnx, #s* I}s{âr Ssxug!

L'envoi des prédicateursDes gitans d'Espagne venaient parfois en France pourleur commerce ou comme saisonniers dans les régionsde Perpignan, Vil leneuve-sur-Lot, Bordeaux...C'est ainsi qu'i ls contactèrent des gitans convertis quileur rendirent témoignage. Deux d'entre eux Jaimé etEmiliano furent gagnés au Seigneur et retournèrent enEspagne propager la foi parmi leurs frères, Jaimé enCatalogne. Emi l iano en Cast i l le . en 1967.Dans le même temps des prédicateurs, soutenus par laMission Evangélique tzigane de France furent envoyéscomme missionnaires, Marido en Aragon, Larry etJoselito en Andalousie...D'autres prédicateurs partirent d'eux-mêmes avec leurspropres moyens évangéliser des villes : Bilbao, Santan-der, Valladolid, Aranda de Duero, Madrid. Ces prédi-cateurs : Félix, Fatar, Tchinine, Lokète, Tchiquète,Lechat, Miguel, Jim et d'autres furent accompagnés parle Seigneur qui confirmait la Parole par des miracles deguér ison.Il leur fallut du courage car i l n'y avait pas la l ibertéreligieuse et à tout moment i ls pouvaient être arrêtés parla police du pays : la "guardia civile".C'est ce qui arriva à Madrid. Trois frères de France, quiconnaissaient les gitans à Madrid étaient venustémoigner.

aux prédicateurs à Madfid

Un paralytique fut guéri. Il voulut marcher, courir, maisla maison était si bondée de gitans qu'on ne pouvait s'ydéplacer, I l sortit, marcha. Des gitans se rassemblèrentdehors, de plus en plus nombreux. Alors la police arrivaet i ls arrêtèrent les prédicateurs au moment ou i ls prê-chaient. I ls furent emprisonnés l0 jours et l ibérés aprèsintervention du Ministère de la Justice, du Consul deFrance... Lors du jugement i ls furent acquittés. Mais cen'est que deux ans plus tard que notre mission officielle-ment reconnue sous le nom de "Filadelfia" obtint laliberté religieuse.Désormais il devint possible de réunir plus de 20 per-sonnes dans un local, sans autorisation préalable.Cela facilita l'essor du réveil. Aujourd'hui il y a àMadrid une église florissante dirigée par plusieursanciens. Plus de I 000 gitans y ont été jusqu'alors tou-chés par I 'Evangile. Aussi des communautés nouvellesnaquirent. Des prédicateurs se levèrent parmi les nou-veaux convertis et ils partirent à leur tour vers d'autresrégions, d'autres villes et le réveil continua à se propagerau sud. à I 'ouest . à Majorque. . .

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LE MOUVEMEJVTQUT PROGRESSE LEPLUSEN ESPAGI{E !Le Pasteur José Cardona, Secrétaire du Comité exécutif de laCommission de la Défense Evangélique auprès du Ministèrede la Justice du Gouvernement Espagnol, nous a dit ce qu'ilpense du Mouvement.

J'ai eu I'occasion d'entrer en contact avec différentes commu-nautés gitanes en Espagne.

Je suis convaincu que le Seigneur a commencé une ceuvrepuissante parmi les gitans d'Espagne au travers de la missiontzigane.

A plusieurs reprises et dans différentes circonstances j'aiaffirmé que cette mission est le mouvement qui progresse leplus dans le pays et qui a I'impact le plus puissant.C'est aussi le mouvement qui enregistre le plus de conversions.Les communautés gitanes ont noué des relat ions étroites avecd'autres communautes ér 'angéliques du pays, et el les ont puexercer une excellente influence sur ces communautés.Ces contacts ont été tres profitables aux non-gitans.L'attitude des autorites envers l'église gitane "Filadelphia" estfaite de considération et elle jouit du même respect de la partdu gouvernemenl que les autres églises évangéliques.Du point de vue légal. la discrimination pour des raisonsraciales est proscrite.

I l peut cependant arr iver qu'en raison des préjugés que peu-vent avoir les autorités locales à l'égard des gitans, on se trouveparfois devant des situations équivoques. mais ces préjugéss'évanouissent devant le bon témoignage des gitans vis-à-visdes autorités.

Le gitan est amené à veiller davantage sur sa vie pour rendreplus éclatant le changement que la conversion est venueapporter dans son existence.Vis-à-vis de I'ensemble de la population la bonne tenue, I'or-dre de respect qui ont marqué la grande campagne d'évangéli-sation dans le temple réformé de Madrid ont fortementimpressionné tout le voisinage et ont été un élément détermi-nant en faveur du mouvement évangélique tzigane.Les communautés gitanes ont besoin du souffle constant duSaint-Esprit pour maintenir leur vie spirituelle.Le mouvement charismatique a eu un impact puissant sur lescommunautés tziganes et à leur tour les communautés tzi-ganes font bénéficier d'autres communautés de leurs expé-riences charismatiques.

C'est ainsi que d'autres confessions religieuses, en certainsendroits, ont été amenés à entrer dans le mouvement charis-matique sous I'influence des communautés gitanes.

Féf ix RITZ, I 'un des jeunes pionniersde I'Evangélisation des Gif ans d'Espagne;

raconte son expérience

J'ai effectué mon premier voyage en Espagne et au Portugal en1962.Puis en 1965, i 'ai tai t une tournée mrssionnaire avec mon pere et leprédicateur Fatar. Nous avons f ait des réunions chez les Gitanosdepuis Barcelone jusqu'à lavi l le de Léon. A Balaguer nous falsionsdes réunions dans la maison de Juan Castro. Cette maison devintensuite le premier centre national de la Mission Gitane d'Espagne.Quand on trouvait un garage ou une grange on y rassemblait desgitanos.C'est en 1967 que le révei l commenÇa réel lement à Valladol id. Lefrère Emil iano m'accompagnait. l l était nouveau convert i et i l ren-dait témoignage. La nuit i l dormait dans la voiture. Plus tard, i ldevint un bouil lant évangéliste et président de Ia mission gitane duPortugal.Les réunions se faisaient dans la maison d'un gitan. C'était unecabane de planches, appelée tchabolas. Cette cabane devintensuite l 'égl ise gitane pendant quelques années. Aujourd'hui leschrétiens gitanos ont un très beau Iocal dans lequel chaquesemaine i /s se rassem blent au nombre d'environ 400.A Aranda de Duero i l y eut un miracle. Un gitan qui portait un corsetspécial pour maintenir sa colonne vertébrale fut guéri et i l enlevason corsef. Les réunions avaient l ieu dans une sorte d'écurie.Au jourd'hui i l y a dans cette vi l le une bel le assemblée gitane de 150membres.E nsuite j 'ai encore voyagé à travers I 'Espagne et je suis al lé à Madridavec Ie f rère Fatar. l l pr i t conscience du besoin spir i tuelet quelquesmois après i l y retourna avec les f rères Tchinine et Lokète. Lors deleur 2" mission i l f urent arrêtés par la pol ice et jetés en prison où i lsrestèrent 10 jours.

Beaucoup dejeunes se décidèrent à servir Dieu et, entre autres,Pélélé qui est aujourd'hui le responsable de l'æuvre en Espagne.J'ai eu beaucoup de joie à les conseiller et à /es enseigner dans /esvoies de Dieu tel lement i ls avaient soif de conaître la Parole de Dieu.En 1971, Iors de Ia reconnaissance off iciel le de notre MouvementGitan en Espagne, je Iui ai donné le nom "d' lglésia EvangélicaFiladelf ia" car à ce moment-là nous devions donner une appellat ionà notre mouvement. Je pensais à l 'égl ise de Philadelphie dont parleI 'Apocalypse. Nous étlons obl igés de trouver un nom, car le gouver-nement ne voulait pas du mot "Mouvement", ni du mot "Gitan".Lors du gouvernement de Franco, nous devions nous cacher pourfaire des baptêmes dans des coins lso/és. Les réunions n'étaientautorisées que pour un nombre de onze personnes. Pour éviter Iedanger d'être arrêtés par la pol ice, on mult ipl iai t les peti tes réu-nions. Et Ies réunions sous ies tentes étaient interdites.Pendant plus de cinq ans, je suis atté avec des f reres prédicateursde France dont le f rère Tchiquète, chaque annee et même plusieursfois dans I'année y faire de multiples misslons.

A g t m i t r a n o - à d r . l \ . 4 a n o l o

Les gens se conyerl lssaient de tous côtés. / /svenaient d'eux-mêmes, poussés par le Saint-Esprit . l ls venaient même à pied, parcourant deIongues dlslances. Quelques mots simples par-lant de I 'Amour de Christ les touchaienl et i is seconvert issaient. Quand le Saint-Esprit souff le Iescæurs s'ouvrent à la Grâce.

reltx

E m i l i a n o

C h o r a l e d e g i t a n o s B a p t ê m e à B a l a g u e r

LES TZIGANESD'AMÉnrouE DU suD

ll y a dans le pays d'Argentine deux groupes : les Bons et les Gitanos.Plusieurs nissions ont pernis d'anener à Christ des gitanos qui ontpresque tous rejoint I'Espagne à ce jour. Par contre il y a beaucoup derons qui y vivent enczre. Ie pasteur lauriol a assuré à la fois l'évangéli-sation des 2 groupes et la coordination de l'æuvre dans divers paysd'Anérique du sud : Brésil. Vénézuela... Voici ses dernières nouvellesd'une nission rendue possible grâce à la réponse de plusieurs anis ànotre 5.0.5."Me voici à I 'aéroport internal ional d'Ezeiza à Buenos-Aires où j 'attendsavec quelques frères roms l 'anivée des prédicateurs Loulou et Fardi deFrance. Cet te an ivée ava i t é té annoncée en 79 ou is en 80 . Ma isau jourd 'hu i , 8 mars 81 , c 'es t v ra i . l l s son t là .

Je rends grâce à D ieu pour leur v is i te car le temps es t venu de medécharger de la responsab i l i té de ce t rava i l que j 'a i eu par la g râce deDieu le privi lège de commencer dans ce vaste pays d'Argentine qui est 7fo is comme la France. l l y a ma in tenant en ce pays beaucoup de tz iganesconvert is, baptisés d'eau et baptisés dans le Saint-Espri l . Plusieurs sesont fa i t bapt iser dans les ég l i ses loca les des non- tz iganes , après mesmissions auprès des tziganes de diverses provinces.

C'est dimanche. Malgré la fat igue de nos frères, nous avons la réunionhabituel le. l ls sont là p0ur peu de jours et i l faut prbf i ter de leur présence.L 'ég l i se es t p le ine . La préd ica t ion en romanès, langue tz igane, p rodu i tjo ie e t respec t . Je remarque des hommes e t des femmes qu i la issent ,sans honte , cou le r de grosses la rmes d 'émot ion . La présence de 0 ieulouche les cæurs .

Toute la semaine nous visi tons beaucoup de foyers où i l faut chaque foisprendre le thé du "samovar". Un r i tuel d'hospital i té chez les roms, fortagréab le d 'a i l leurs . Chaque so i r l ' ég l i se se rempl i t . l l y a en généra l p lusd 'hommes que de f emmes. Cer la ins hommes ou i n 'ava ien l iamais vou luven i r s 'asseo ien t aux premiers rangs car ce n 'es t p lus un gad jo (non-tz igane) qu i par le , ma is des roms, des hommes de leur peup le .

Le samedi pluqieurs famil les quit tent l 'Argentine pour I 'Espagne. Lachora le es t dé lo rgan isée car les mei l leurs vo ix par ten t a ins i qu 'un jeunef rè re qu i m 'a ida i t à condu i re les chants . Ma lgré ce la , le d imanche i l y aencore plus de monde. Loulou et Fardi me disent combien i ls sentent lalourde responsabil i té de ce travai l et i ls n'ont vu qu'une peti te part ie del 'æuvre. l l v a encore tel lement à faire,

G. à dr . Fard i - Laur io l - Rom Argent in - Lou lou

Le lundi l6 nous Dartons visi ter deux vi l les à l ' intérieur du Pavs. Colondans la province d'Entre Bios et Zaraté. Je orésente aux frères de Franceun candidat prédicateur Vania Yankovich ainsi que Ricardo Papadopou-los de Buenos-Aires. qui veut aussi servir le Seigneur et qui a mis savoiture à notre disposit ion p0ur ce voyage.

A Colon, à la frontière de l 'Uruguay, i l y a plusieurs famil les tziganes.0uelques-uns sont baptisés" Je ne peux décrire la joie et l 'émotion denous retrouver après quelques mois de séparation. Nous les surprenonsréunis, écoutant des études bibl iques que j 'avais enregistrées sur cas-settes ainsi qu'une cassette du prédicateur Loulou, envoyée depuis laFrance. La sur0rise est immense l tour eux de voir Loulou et Fardi. Desactions de grâces s'échappent de mon cæur de les avoir retrouvésf idè les . A l lé lu ia .Rap idement une réun ion s 'o rgan ise . Une qu inza ine de roms d 'une v i l levoisine et que j 'ai pu avert ir lors de notre passage, se joignent à nous. Lamaison est très grande mais el le se rempli l très vite. Après les messagesen romanès de Lou lou e t Fard i , chacun fa i t connaî t re à D ieu sa jo ie par lalouange e t l ' adora t ion . Par fo is les b ras se tendent vers le c ie l . C 'es t à 1heure du mat in que la réun ion se te rmine ! Pu is le lendemain ce sera lavisi te des famil les roms de la vi l le de Taraté où durant deux ans i l v a euune ég l i se tz igane.

0e retour à Buenos-Aires, les prédicateurs Loulou et Fardi prient devanttout le peuple p0ur que Dieu bénisse les 2 frères qui désirent s'engagerdans le service de Dieu : Yankovich et Papadopoulos.

Puis c'est le départ. La venue de nos frères a réjoui, fort i f ié, encouragé cepeuple que Dieu forme pour sa gloire sur cette terre.

Pour ma part je laisserai l 'Argentine et mes frères roms, le Seigneurm'appelant vers d'autres activi tés. Je n'ai jamais reçu l 'aide f inancièresuff isante pour I ' immense travai l missionnaire en ce pays si grand. Pourvivre normalement i l faut 10.000 Nfrs pour une famil le de 5 oersonnes !J'ai dû pendant des années, par mon travai l personnel apporter ce quimanquait à l 'aide que je recevais de France. Je place d0nc cette æuvrequi est si chère à mon cæur, sur le vôtre pour vos prières et vosoffrandes"

vôtre dans le service : Paul Lauriol

Cassette de musique et chantsavec Harpe d'un frère Argentin - 40 Frs + le port, (Prix réduitpour l ib ra i r ie )La commander à : M. De larbre Dan ie l L .N.A. Rod i lhan - 30230BOUTLLARGUES - Tér . (66) 20 .12 .93

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'êi l€qelv Êa oueng +z' o 4 l r s

î ç l o l

Réun ion dans une ég l i se

Un groupe conver t i au Se igneur

Voici comment Dieu a répondu au cri de détresse d'une maman gitaneA cette époque on ne pouvait r ien faire pour cegenre de malad ie . l l s on t envoyé les ana lyses àParis et les résultats révélèrent que ses deuxreins étaient pounis. Alors le professeur et lesdoc teurs de l 'hôp i ta l me d isa ien t tous les jours"volre f i ls est perdu" et moi je répondais : "Si0 ieu le veut i l v iv ra" . S i vous l 'abandonnez. D ieune l 'abandonnera oas . "

Mon f i l s fu t ma lgré tou t opéré e l à la 5 'opéra-t ion on lu i a en levé les g landes suréna les pourfa i re ba isser la tens ion car i l ava i t 3 ' l de tens ion .Mais ce la ne pouva i t pas le sauver . Ce so i r - là jesu is res té seu le dans la chambre de mon f i l savec le doc teur . Mon f i l s devena i t de p lus enp lus f ro id comme une bar re de g lace . De 7 h 30 à8 h mon f i l s à ouver t de grands yeux . J 'a r passéla main sur ses yeux e t ses yeux ne se fe rmaien tplus. Son cæur ne battait plus. Le drap étaitauprès de lui pour le couvrir. Alors j 'ai fai t ungrand cri au Seigneur et ie suis sort ie dehorsdans le jardin de l 'hôpital. Là je me suis jetée àgenoux et j 'ai prié au Seigneur de tout mon être.

0ue lques années avant j ' ava is demandé au Se i -gneur que mon f i ls soit "serviteur de Dieu", et jelu i a i d i t dans le ja rd in : "Se igneur tu as réponduà ma prière pour que mon f i ls soit serviteur etvoici maintenant qu' i l esl mort. Tu es un Dieu devérité". Et j 'ai eu dans mon cæur la cert i tude que

mon I i l s é ta i t ressuc i té . J 'a i v i te couru à lachambre . l l y ava i t 1 5 doc teurs qu i é ta ien t p rèsdu l i t . Une inT i rmière m 'a t t rape par le b ras e td i t : "conso lez-vous , madame, vo t re f i l s , r l y a 3minutes qu ' i l res0 i re" . J 'a i d i t "mon f i l s es tressuc i té " . Je me surs fau f i lée en t re les doc-teurs e t je me su is approchée de mon f i l s . Je lu ia i tapé sur la f igure Je I 'a i appe lé e t i l m 'arépondu p lus fo r t que moi : "Maman, qu 'es t -ceq u i s e p a s s e ? q u ' e s t - c e q u ' i l y a ? " L e d o c t e u r .épouvanté de vo i r ce t le résunect ion à lâché laboute i l le de sérum e t i l a c r ié ; "v i te des couver -tu res , ce t homme a de la v ie . " A lo rs le p ro f es-seur Carcassonne es l venu le v is i te r e t i l m 'adit : " lvladame, votre f i ls esl un miracle." Ainsiles doc teurs on t vu que les deux re ins é ta ien tguér is . Ma is i l s ava ien l en levés les g landessuréna les e t les doc teurs pensa ien t qu ' i l nesurv rv ra ien t oas o lus de 3 mois à cause de lac i rcu la l ron du sang qu i ne se fa isa i t p lus norma-lement pu isqu ' i l n 'y ava i t p lus les g landes . l l acependanT pu serv i r Dreu e t i l n 'es t par t i dans lag lo i re auprès du Se igneur que 12 ans après !Cet te épreuve a fo r t i f ié ma fo i e t m 'a donnéce l te assurance que le Se igneur esT lou loursavec nous même dans les moments desoutfran c e.

Cortès Georgette

PAYSDE

L'EST

Jetés enprison

YOUGOSLAVIE i 2 de nos préd ica teurs , Papa i l le e t Anto ine . on t é té envoyés en miss ion dans le Sud-Est de la Yougos lav ie .Pendant une semaine i ls ont vu le révei l s 'amorcer. Dans une vi l le de 10.000 tziganes. les âmes venaient par centaines écouterI 'Evang i le . Pu isdev i l leenv i l le les" roms" réponda ien tà l 'appe l de lagrâce. Pu isun jour lapo l i cees t in te rvenue. I l son té téar rê tése tjetés en prison ainsi que le prédicateur "rom" yougoslave. Mio. Nous sommes intervenus auprès du Consul de France à Belgrade eti ls ont été l ibérés.

Antoine et son jeune f i ls de l5 ans qui l 'accompagnait pour jouer de la guitare ont été durcment frappés.Malgré cela nous croyons qu' i l sera possible à nos frères yougoslaves de continuer à propager I 'Evangile parmi leur peuple dans leurPays. Pensez à eux dans vos prières.

ROUMANIE : Nous dés i rons expr imer no t re reconna issance aux lec teurs qu i on t envoyé une a ide au préd ica teur roumarnRadulesko actuel lement hébergé chez les tziganes roms de la banl ieue de Paris.Nous avons appris que lors de son arr ivée i l a été aidé par le pasteur Capron de I 'Assemblée de Dieu de St-Denis tant pour lesdémarches auprès des autori tés que pour son accueil à I 'hôtel dès les premiers jours. Au nom du comité des Pays de I 'Est desAssemblées de Dieu i l lui a remis des vêtements et une offrande de L000 Nfrs. Les tziganes lui en sont très reconnaissants.Grâce à un ami des tziganes qui a orienté les tziganes roms vers l 'organisaton en faveur des Pays de I 'Est nommée "Catacombes" deCourbevoie dans la région de Paris. le prédiéateur Radulesko a reçu la somme de 5.000 Nfrs de cette orsanisation.Un grand merci également de la part des tziganes.

A lo rsqu ' i l vou la i t re tournerensonpaysdepu is laYougos lav ie . lesAutor i tésRoumaines lu i on tposécet tecond i t ion : "D 'accord ,mais vous devrez aff irmer à la Télévision que Dieu n'existe pas". Le frère à préféré rester à I 'Ouest. Dieu voulant i l se rendra soit enHollande soit en suède et i l se recommande à vos prières.

l l y a de ce la 13 ans , j ' hab i ta is à Roanne e t unjour on me dit "La radio a annoncé que votre f i lsest malade et que vous devez le rejoindre àl 'hôp i ta l de Marse i l le " .

De su i te mon mar i e t mo i nous sommes 0ar t i s e tj 'ai trouvé mon f i ls à l 'hôpital sur son l i t . Leprofesseur Carcassonne.m'a fait appeler et m'adit : "Votre f i ls est perdu. l l ne peut plus guérircar i l a les deux re ins malades" .

P r é d i c a t e u r A n t o i n e a v e c d e s R o m s d e R o u m a n i e P r e d i c a t e L r ' P a p a i l l e e l s a f a m i l l e

UNE MISSIOil BEIIIIE EN AIVGLETERBE

Jean Lt C0SSECSecrétaire lnternational de la nission

Tout d'abord nous tenons à remercier les frères et sæurs qui ont permis laréa l i sa t ion de ce t te miss ion grâce à leur a ide f inanc iè re e t qu i nous on t sou tenusdans la o r iè re .

Le travai l d'évangélisation en Angleterre est parfois lent, mais avec la persévé-rance n0us commençons à en vo i r les résu l ta ts .

Tal is Sabas, Fél ix Bitz, Kwik Sabas et moi-même,accompagnés de nos Tami l les , nous sommesa l lées en caravanes jusqu 'au Nord de l 'Ang le -te r re , là où le Se igneur ava i t dé jà commencé àæuvrer dans le cæur de deux frères.

Après une longue route nous sommes arr ivésdans le campement des voyageurs . Nous avonsété reçu t rès cha leureusement . L 'emplacementp0ur n0s caravanes e1 pour la ten te d 'évangé l i -sa t ion é ta ien t dé jà p réparé .

A notre grande joie, i ls nous ont montré dèsnotre arr ivé la grande caravane qu' i ls avaient '

achetée et lransformée pour en faire une égl isepour les tz iganes .

Not re p résence avec n0s fami l les a permis detémoigner p lus Tac i lement aux fami l les tz iganesang la ises . La ten te é ta i t p le ine chaque so i r .David qui avait été baptisé lors de la'conventionde Pâques en France, ne par la i t p lus à sonbeau{ rère depu is p lus ieurs années. e t vo ic iqu 'un so i r le Se igneur les a réun is lo rs d 'uneréun ion . Le beau- f rè re a accepté le Se igneurainsi que sa félnme et tous deux se sont fai lbaptiser. La réconci l iat ion entre David et sonbeau{ rère a é té un su je t de jo ie . La femme deDav id a auss i accepté le Se igneur , e t le Se igneurI 'a dé l i v rée de mauva ises hab i tudes , ce l le ded i re la bonne aventure e t ce l le de fumer . Uneaut re femmme e t la n ièce de Dav id sont venuese l les auss i aux réun ions e t e l les nous on t d i t :"nous cherchions la véri té et les témoins deJéhovah avaient essayé de nous entraîner aveceux. Nous ressent ions que ce n 'é ta i t pas la vér i téavec eux . Le premier so i r que nous sommesvenus à vos réunions, nous avons découvert quec 'é ta i t là la vér i té " . Ces deux sæurs vou lan ts 'engager sér ieusement avec le Se igneur nousont posé beaucoup de questions au sujet de la

à d r o i t e , F é l i x , à g a u c h e , J e a n L e C o s s e c

Paro le de D ieu e t ensu i te e l les se sont auss ifaites baotiser.

Notre frère David a reçu l 'appel pour servir leSeigneur parmi son peuple. Lui et son beau-frèreveu len t su iv re des cours b ib l iques pour pouvo i r àleur tour ense igner leur peup le dans les vo ies deDieu .

B a p l è m e d u f r e r e A n q l a r s p a r T A L I S e t J e a n

Aorès ces deux mervei l leuses semaines de mis-sion, nous avons dû nous séparer et c'est leslarmes aux yeux que nos frères tziganes d'Angle-terre nous ont dit de revenir vite.

L a c a r a v a n e - e g l r s e

Les deux ' f rè res ang la is - à d ro i te : Ta l i s

Nos ceurs ont été heureux de savoir 0ue dés0r-mais dans ce campement I t z iqanes on t é tébapt isés . Ce n 'es t qu 'un commencemenl e t n0usavons confiance que beaucoup d'autres suivronl.Les réun ions se cont inuent sous la responsab i -l i té d'un prédicateur anglais non-tzigane.

Après cette mission nous sommes descendus auSud de I 'Angleterre 0ù nous avons eu uneretraite spir i tuel le avec le comité chargé del 'ensemble de l 'æuvre miss ionna i re en Ang le-terre auquel s'étaient joints des frères et sæursang la is qu i auss i témoignent parmi le peup letzigane. Des frères et sæurs tziganes vinrent selo indre à nous e t parmi eux un orches t re . l l s on té té pour nous e t p0ur les f rè res d 'Ang le tene unencouragement à poursuivre cet effort d'évangé-l i sa l ion de leur peup le en Ang le te r re . Nousavons aussi été très contents d'avoir notre frèreDjimy, coordinateur international de l 'évangéli-sation du peuple man-ouche et voyageur et pré-s ident de la Miss ion Tz igane de France. Avec lu iet les autres frères nous avons oarlé de lacontinuité de l 'æuvre d'évangélisation entre-prise en Angleterre.

L'achat d'un car-camping a été réal isé et i l serau t i l i sé à p le in temps pour le sa lu t des tz iganesang la is . Un préd ica teur ang la is a auss i é téengagé pour une miss ion d 'évangé l isa t ion pen-dant 3 mo is .

Nous vous recommandons à vos prières le frèreDavid et tous les tziganes d'Angleterre af in quela moisson soit grande. Avec votre aide et vos0r iè res e t l ' ac l ion de l 'esor i t de D ieu ce la se fe ra .

CONVENTION NATIONALE AU CENTRE NATIONALD'ENNORDRES

La convent ion nat ionale 1981 s 'est tenue à l 'occasion dePâques en notre propr iété dans le Cher. Ce f ut le moment dela réelect ion du Consei l de Direct ion, pour une durée detrois ans. L'actuel conseil est le suivant : P.résident : MeyerGeorges. Secrétaire : Martin Honoré. Conseil lers :Reinhardt Anto ine, Lagrenee Ramoutcho, GimenezManico, Demeter Loulou, Rufer Bério.l l y eut la consécration de nouveaux ouvriers admis après 3années d'épreuve, et un service de quelque 70 baptêmes.Un gros problème s'est posé par I ' interdiction faite pas lesautor i tés d 'ut i l lser notre chapi teau de to i le . l ls nous ont misdans l 'ob l igat ion d 'en acquér i r un autre en p last ique etignifugé. Un soir a donc été consacré à une oftrande spé-cigle et plusieurs prédicateurs et chrétiens ont apporté uneoJf rande de 500 Nf rs et 1.000 Nfrs faisant un total de 150.000Nfrs. Mais le chapiteau nouveau coûtera environ 350.000Nfrs et contiendra 10.000 places. Un audacieux projetdécidé par obl igat ion et avec cet te conf iance que le Sei -gneur pourvorra.

Environ un mill ier de caravanes s'étaient groupées sur leterrain pour cette convention et même plusieurs "cirques"éta ient venus avec leurs l ions qui rugissaient la nui t !La session d 'Ecole Bib l ique fut b ien suiv ie et les é lèves ontpassé leurs examens bibliques avec succès et tout le peupledurant la convent ion s 'est ré jouie dans le Seigneur pourcette nouvelle armée de ieunes serviteurs de Dieu.

G. Meyer - A. Reinhardl

(cHER)

Consécration des nouveaux ouvriers

Quelques monitrices d'écoles du dimanche, les bras chargés de flanellographesA droite. Nancie. la directrice

Premier voyage

ISRAEL - EGYPTEde Jérusalem aux Pyramides t

du 16 au 26 Novembre 1981slus la direction du missionnaire C. Le Cossec

Depuis que la Paix est établ ie entre lsraèlet I 'Egypte, i l est possible d'al ler de Tel-Aviv au Caire en car cl imatisé par la routequi traverse_le Sinaï en longeant la mer Méd.iterranée. C'est pourquoi nous avons voulu réal iser ce voyagè. Après sanaissance Jésus fut emmené en Egypte par Joseph et Marie, et bien des événements unissent I 'histoiré d- ' lsraël et del 'Egypte. Ce voyage unique sera donc fort intéressant pour revivre les récits bibl iques.

La première partie du yoyage : 6 jourc en lsraëlVousver rez . tou t lepays : .Te l -Av iv ,Césarée,Ha i ï fa ,Nazare th ,Cana,T ibér iade.Traverséedu lacenbateau,Capernar - im,Mont des Béati tudes. Le Jourdain, le Golan. Soirée charismatique au bord du lac. Jérusalem, visi te de la viel lb vi l le iemplacement du temple, les mosquées, le Mur des lamentations, la piscine de Béthesda, le Golgotha et la tombe vide, leMont Sion, la chambre haute, Géthsémané, Béthanie, le Mont des Oliviers, Béthléhem, Hébron, Béer-Chéva Mer Moite,Jér icho .

La deuxième partie : 4 jours en EgypteJérusalem-Le Caire-par. le l i t toral. Visite du Caire : égl ises coptes, musée et sal le des momies, grande synagogue, lacitadel le, les mosquées, le bazar.kahi l i . MempTris datant de 3.000 ans avant Christ. Nécropolis, Sakklara, Sizd, tes'gianôespyramides, le sphynx et le temple de granit. Retour à Jérusalem par le eanal de Suez.Pour.avoir. le_programme-détailler.s_iLsprye-e_t_connaitre les conditions et le prix, écrire directement à l'organisateur :Christ ian VERGER -72210 SOULIcNE-FLACE - Té1. {43) 21.60.94

Jérusalem Egypte

SARTHE

Quand le Tzigane plante sa tente !Uété revient, et avec lui. les tziganes cheminent sur les routesde notre pays. C'est ainsi que les prédicateurs Peti t Nègre,Gallon, et Frère sont passés par la vi l le du Mans. I ls y ontprolongé leur séjour en faisant tous les soirs des réunionsavec le groupe Man-ouche de la famil le Duvi l le.Une peti te tente ayant été dressée. les caravanes se sontgroupées autour, et durant cette peti te mission la Parole deDieu a été annoncée avec zèle. Cette mission s'est achevée oarun service de 3 baptêmes d'eau. deux jeunes sæurs Duvi l lê etun frère sédentaire qui autrefois était un mil i tant d'extrême-gauche et qui a été tout transformé après sa rencontre avecChrist.Une mission plus importante aura l ieu au Mans lors de lacourse automobile des 24 heures. Puis. l in septembre i l yaura une campagne d'évangélisation af in de gagner à Christles dizaines de famil les de voyageurs habitant en permanencela vi l le du Mans. Le prophétie de Joël 2:28 annonçant lavenue du Saint-Esprit dans nos cceurs est toujours d'actua-l i té. Nous le constatons chaque jour qui passe par des viestransformées, des baptômes dans le Saint-Esprit . des guéri-sons. Oui. I 'Esprit soulf le encore aujourd'hui où i l veut.

Paul Le Cossec G . à d r . : T i N è g r e - G a l l o h - F r è r e - P a u l

BRETAGNEDimanche l7 mai I98 I nous avons fait deux baptêmes. l l y avaitavec moi un étudiant de l 'école Bibl ique. le frère Louis Debarre.

Je t 'envoie les deux photos et les témoignages de notre frère et denotre sæur qui ont été baptisés. "Mayer Loulou".

Un changement, grâce à I'EvangileJ'étais mariée et j 'al lais aux réunions. I l y a un an de cela. Je necroyais pas. Depuis que je suis arr ivée à Hennebont en Bretagne.j 'ai suivi leç*éunions évangéliques tenues par le 1rère MayerLoulou. J'ai été touchée par la Parole de Dieu et maintenant jecrois vraiment que Dieu existe. J'ai pris I 'engagement de le suivre.J'étais une f i l le qui al lai t un peu partout dans le monde.Aujourd'hui tout cela est f ini grâce à.fésus. Je bénis son nom."

Ort ica Sabina

Une vie mouvementée puis une rencontre avec le ChristAncien sédentaire, j 'ai été à l 'école jusqu'à l6 ans I t2,. i 'ai obtenumon BEPC en 1967, Ensuite. ayant refuséde mon plein gréd'al lerà l 'école, je me suis mis à travai l ler, d'abord comme ouvrier. puiscomme employé de bureau. L'armée en 1970 et le mariage en 1972.Je menais une grande vie jusqu'en 1976 date de mon divorce.

J'avais un enfant . J 'a i qui t té L i l le ma v i l le natale. en 1978 pourvoyager de v i l le en v i l le . f réquentant les foyers d 'hébergement. EnI 980 i 'a i fa i t la connaissance d 'un f rère voyageur et j 'a i t ravai l léavec lu i . En arr ivant à Hennebont. en Bretagne,. j 'a i assisté auxréunions tz iganes évangél iques condui tes par le prédicateurMayer Loulou. Je me moquais des prédicateurs et des f rères mais1e me su i s ape rçu que . j e me sen ta i s m ieux ap rès l es r éun ions .Durant t ro is semaines je me suis posé des quest ions et je n 'a i purésister au Chr ist . Je me suis engagé à le suivre et j 'a i abandonné labo i sson qu i me l i a i t .

M ik laszewski . f ean-Pierre

LOIRETLe prédicateur Levert accompagné du prédicateur Lagréné l . i l i e t autres a tenu des réunions bénies sur le terra in de stat ionnement à LaSource près d 'Or léans. On voi t sur ces photos le f rère Levert demandant au Seigneur de bénir les jumeaux de la fami l le Sauzer, et une part iede I'auditoire.

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Tarzan" enregistre "Tauan" heureux grand-père

ALEA JACTA EST - AUDACE ET TENACITEVous l 'avez deviné ! C'est du latin. Cette phrase je I 'aiempruntée au grand empereur romain César. Le 1- janvier49 avant Jésus-Christ, Jules César franchit la rivière Rubi-con interd it, en lançant son f ameux "aléa jacta est". Depuisl 'expression est devenue proverbiale pour désigner uneprise de position hardie. Cette exclamation signifie "le sorten est jeté". Sur ordre du Sénat i l était défendu aux géné-raux romains de f ranchi r avec leurs t roupes le Rubicon,r iv ière côt ière qui formai t la f ront ière entre la Gaule Cisas-p ine et l ' l ta l ie . Pour af f ronter Pompée, César passa outrel ' in terd ic t ion. La sui te de l 'h is to i re vous la connaissez,César fut vainqueur et son nom passa à la postérité.L 'æuvre de Dieu a besoin d 'hommes audacieux et tenaces.Parfo is i l faut l 'ê t re et nous avons osé. nous o i tans. fa i reRADIO-TZIGANE.

Témériié ou miracle ?Quelques conf rères m'avaient d i t : "pour fa i re de la radio, i lfaut écrire soritexte, i l faut répondre au courrier, i l faut duiemps, i l faut de I 'argent . . . " Les " i l faut" ne manquaient pas.Si le pasteur Le Cossec s 'éta i t arrêté à tous les " i l faut" i l n 'yaurai t peut-êt re pas aujourd 'hui autant de prédicateurs tz i -ganes n i d 'Ecole Bib l ique avec ses enseignants tz iganes.Témér i té ?Non, mais mirac le car n 'est - i l pas écr i t au Psaume 18:30 :"Avec mon Dieu je f ranchis une murai l le . "

Dans la direction de l 'Est, par-dessus les frontièresAvec I 'a ide des Tziganes d 'Al lemagne et de France nousavons pu acheter le matér ie l nécessai re d 'enregist rement .Ceci nous permet de fa i re p lus fac i lement des émiss ions enlangue tz igane : man-ouche, rom et espagnole.Les ondes passent par-dessus les frontières et c'est ainsique le message de l 'Evangi le d i f fusé par nous en languetz igane at te in i les Pays de I 'Est où nos prédicateurs n 'ontpas la possib i l i té d 'annoncer l ibrement la Bonne Nouvel ledu Sa lu t .

Les Musulmans à l 'écoute de Radio-TziganeNotre coéquipier René Zanellalo est missionnaire en Grèceet m'a d i t que les Tziganes musulmans'écoutent nos émis-s ions chaque samedi à 21 h 15. l l a joute que ces émiss ionssont t rès appréciées par les roms musulmans. Ceci nous

ÂonesSes ET TÉLÉPHoNEs A RETENIR

Secré ta i re Mar t in : Cent re Nat iona l Tz igane - 18380 - Ennordres - LA CHAPELLE D 'ANGILLON - Té léphone (16-48)58.08 .74 (bureau) ou (16-48) 51 .66 .71 (domic i le )E x p é d i t i o n d e l a r e v u e : J o s i a n e D e b o n o - 1 2 , r u e P a u l J a m i n - 7 2 1 0 0 - L E M A N S - T é 1 . ( 1 6 - 4 3 ) 8 5 4 0 . 5 6Rédact ion de la revue :C lément Le Cossec - 53 , rue Pau l E luard - .72000 - LE MANS - Té1. (16-43) 84 .23 .64Tous les su je ts de pr iè re do ivent ê t re adressés au f rè re Mar t in qu i les enver ra aux d iverses ég l i ses qu i p r ien t pour lesmalades .

par Welty Charles di t "TARZAN"

encourage à cont inuer ma lgré les d i f f i cu l tés qu i ten ten t denous pousser au nauf rage.

Une charge f inancière à.porter ensemble pourmaintenir Radio-Tzigane sur les ondes.10 .000 Nf rs c 'es t env i ron ce que nous demande Rad io-Evang i le chaque mois pour d i f fuser 4 p rogrammes de 15minutes sur les ondes moyennes 205 m de Monte-Car lo -A cec i s 'a jou te les f ra is de s tud io , d 'enreg is t rement , dedép lacements , de cour r ie r , de té léphone, e tc . so i t 2 .000 Nf rsde p lus par mo is .

Je préc ise que tou te l 'équ ipe- rad io e t mo i -même noussommes des bénévo les .l l conv ien t d 'a jou ter que nous ne recevons aucune a iderégu l iè re d 'aucune ég l i se .La Miss ion ïz igane s 'es t engagée à verser au compte Rad iola somme mensue l le de 2 .500 Frs . Cec i s ign i f ie que sur unbudget g loba l mensue l de 12 .000 Nf rs , i l es t nécessa i re derecevo i r chaque mois 9 .500 Frs de dons pour que Rad io-Tz igane cont inue à d i f f user des messages évangé l iques .Que chacun prenne consc ience de l ' impor tance de Rad io-Tz igane e t y par t i c ipe . Aux ég l i ses tz iganes loca les nousd isons : a idez-nous . A tous les chré t iens de tou te dénomi -na t ion chré t ienne nous d isons : par t i c ipez généreusementà la cont inu i té de nos émiss ions .L 'aven i r de Rad io-Tz igane es t en t revos mains , a lo rs : "A léaJacta Est", " le sort en est jeté" !Votre offrande sera reçue avec reconnaissance à RADIO-TZIGANE : C.C.P. 655 28 S LA SOURCE 45.

Des Cassettes-Radio C 60 sont disponible - t h dechants, musique, témoignages et messages - 25 Frsfranco - Commander à M. H, Martin -secrétaire deRadio-Tzigane - Centre évangélique Tzigane 18380- Ennordres - Té1. (48) 58.08.74.ET SOYEZ CHAQUE SAMEDI SOIR à 21 h 15 àl'écoute de RADIO-TZIGANE sur ies ondesmoyennes 205 m de Monte-Carlo.

L ibel lez vos chèques bancaires au n0m de VIE et tUMlÈRE

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TROISIEME CONVENTION MONDIALE

20AU

23Août

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DES TZIGANES EVANGELIQUESà Ossun (entre Lourdes et PauJ

Un terrain de 25 hectares a été louécette convention.Vous pouvez donc venir y campervos fenfes ef vos caravanes.

Les amis des tziganes y seront les bienvenusRéunions chaque jour à 15 h et à 20 h pour tous.Musique, chants, témoignages, messages. Présentat iondes divers PaysChaque jour à 17 h. Réunion pour la Jeunesse.Chaque mat in à t h . Réunion pour les serv i teurs de Dieu.l l y aura des soi rées de récept ion du baptême dans leSaint -Espr i t . Le d imanche mat in 23, cu l te à 10 h, I 'après-

'mid i à 15 h 30 baptêmes. Le soi r 20 h 30 s i le temps lepermet, grand feu de camp.

DE TOILE sera en plast ique

Les autor i tés ont ex igé une nouvel letente. El le a été commandée en l ta l ie .El le est en p last ique igni fugé, c 'est -à-d i re garant ie contre le feu. El le seramontée pour la première fo is à laConvent ion Mondia le d 'Ossun. El le serap l u s g r a n d e e t a b r i t e r a 1 0 . 0 0 0personnes.

Son prix est de 350.000 Nfrs. Les tzi-ganes ont donné à Pâques 150.000 Nfrslors de leur convent ion nat ionale. Toutepart ic ipat ion de nos amis pour payer lanote en Août sera sujet d 'act ion degrâce. Précisez en envoyant votreof f rande : Pour le nouveau chapi teau

Et priez tout spécialement pour cettetroisième Convention Mondiale.

pour

avec

Les Tzigangs y viendront

De toute l 'Europe : un car de g i tans de Fin lande, desfrères des Pays de I 'Est , de nombreux espagnols, etc .Des Amér iques : d 'Argent ine et des U.S.A.De l ' lnde :4 prédicateurs dont 2 tz iganes indiens accom-pagneront le miss ionnaire Dufour .(Trop pauvres pour payer un si long voyage... i ls comp-tent sur /es amis chrétiens d'Europe pour y pourvoir. llfaut compter 4.000 frs par personne aller-retour. Si despasfeurs désirent les inviter en leur églises, ils irontvolôntiers prêcher et témoigner.)

CATHÉDRALE

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UN CRI D'ALARME"Sauve-Nous car nous périssons", tel fut le cli des apôtresquant au sein de la tempête i ls réal isèrent que la barques 'enfonçai t de p lus en p lus et a l la i t couler .Lorsque Paul éta i t en p le ine act ion miss ionnaire, i lentendi tdans une v is ion le cr i d 'un Macédonien en pér i l . L 'appel éta i tp ressan t :"Viens secours-nous".Aujourdrhui , à l 'occasion de la Tro is ième Convent ion Mon-dia le, je me dois de fa i re entendre, à la fo is aux tz iganeschrét iens et aux amis des tz iganes UN CRI D'ALARMEavant qu ' i l ne soi t t rop tard.

Une s i tuat ion de p lus en p lus d i f f ic i le

Depuis des années nous n'avons cessé de progresser dansnotre Act ion Mondia le d 'Evangél isat ion des Tziganes fa i -sant æuvre de p ionniers, ça et là , en France et , b ien au-delà,jusqu'en lnde et jusqu'aux Amér iques. Nous avons p lanté ledrapeau de I 'Evangi le courageusement, b ien souvent dansles larmes et en consentant de grands sacrif ices parmi lestz iganes d ispersés en p lus de Trente Nat ions.Cela fut possib le grâce à vous, chers amis des tz iganes qui ,année après année, avez avec fidélité envoyé des offrandesoour at te indre ce but .Mais aujourd 'hui , vo ic i la s i tuat ion :

1 . LES OUVRIERSEn décembre, j 'adressais à plusieurs d'entre vous un appelpour permettre l 'envoi d'ouvriers en Argentine. Vous avezrépondu généreusement. Les prédicateurs Fardi et Loulouont pu se rendre à Buenos-Aires et apporter leur concoursau missionnaire Lauriol. Vous en avez le compte-rendudans cette revue. Mais, nous n'avons plus les moyens finan-c iers de souteni r , n i le miss ionnaire Laur io l , n i un prédica-teur tz igane et sa fami l le .Et pourtant des centaines de tziganes attendent qu'on ail leleur parler de Jésus ! On ne peut aller car le voyage avioncoûte très cher; de même que le soutien d'une famille esttrès onéreux. La moisson est arrêtée en ce pays. Et nousrefusons aussi des ouvriers en Inde et autres pays faute demoyens pour les aider.Le peuple tz igane est un peuple répandu sur la face de laterre. l l faut aller vers lui partout où i l se trouve. Cela néces-site des frais énormes de voyage et de soutien d'ouvriers,sans cesse accrus, en raison de I 'augmentation du coût dela vie et des transports.C'est pourquoi nous vous adressons "Un cr i d 'a larme".

2. LES VOITURESDeux voi tures c i rcu lent en permanence pour l 'act ion mis-s ionnaire Nat ionale et In ternat ionale, parcourant chaqueannée des d izaines de mi l l iers de k i lomètres. El les sont àbout de souffle et i l n'y a pas d'argent pour en acheter denouvel les.En Yougoslav ie, pays communiste, le prédicateur tz iganeMIO responsable de l 'évangélisation de son peuple en sonpays at tend le complément pour I 'achat de la voi ture qu i doi tlu i permett re de rayonner dans les v i l les où v ivent des mi l -l iers de tz iganes. l ls sont 2 mi l l ions en ce pâys.En Inde, le miss ionnaire Dufour at tend aussi le complément

de 20.000 Nf rs . pour I 'achat de la voi ture de la miss ion enInde. En at tendant i l do i t voyager dans des condi t ions t rèspénib les en t ra in ou en bus.Ains i vous comprenez notre "cr i d 'a larme" pour mainteni rnotre effort missionnaire.

3. LE CHAPITEAULes autorités françaises nous interdisent désormais dedresser notre grand chapiteau acheté i l y a 10 ans parce q u'i ln 'est p lus conforme aux normes nouvel les ex igées par lo i .Nous sommes donc dans I 'ob l igat ion d 'acheter un nouveauchapi teau en p last ique igni f ugé, garant i contre I ' incendie, s inous voulons mainteni r nos convent ions. Cet te nouvel letente qui peut contenir 10.000 personnes, a été facturée à350.000 Nfrs. Les tziganes ont déjà offert la somme de150.000 Nf rs . Le chapi teau est un out i l ind ispensable per-met tant le rassemblement du peuple du voyage pour sonévangél isat ion et son édi f icat ion.Cet te s i tuat ion s ' inscr i t aussi dans notre "cr i d 'a larme".

Un secours possib le. Une entr 'a ide indispensable

Pour fa i re face aux besoins urgents que nous venons deci ter nous comptons sur vous, chers amis des tz iganes etco-ouvriers avec nous dans cette æuvre de Dieu. Cesecours, nous en avons besoin dans I ' immédiat.Pour nous permett re de mainteni r et d 'auomenter notreAct ion Mondia le d 'Evangél isat ion des Ti iganes, nousvous proposons de nous aider de deux manières :premièrement : en acceptant de nous adresser réguliè-rement , chaque mois ou chaque fo is que cela vous estpossible une offrande missionnaire. Elle sera réoartiepar la direction de la mission vers les besoins indisoen-sables de cette grande æuvre de Dieu parmi le peuple duvoyage dans le Monde.deuxièmement : en intéressant vos amis chrétiens àcette action mondiale d'évangélisation d'un peupleignoré des programmes miss ionnaires des égl ises, et enles inv i tant à par t ic iper à notre ef for t miss ionnarre.Nous pouvons vous envoyer des numéros gratuits de Vieet Lumière pour les leur d is t r ibuer .Le mieux est de nous communiquer une l is te d 'adressesde chrétiens que vous connaissez comme étanr susceo-t ib les de nous a ider et nous les abonnerons gratu i te-ment pendant un an.Voyez dans la prière et devant le Seigneur ce que vouspouvez faire maintenant pour nous secourir et intercé-dez chaque jour af in que la Moisson puisse cont inuer etsoi t encore p lus bel le dans l 'aveni r .J 'expr ime personnel lement ma reconnaissance à ceuxqui ont b ien voulu répondre à ma let t re de décembredernier. Votre générosité a permis de faire face auxbesoins du moment et d 'envoyer des ouvr iers en Arqen-tine et en Grèce, et de tout côur un grand merci à iousceux qui entendront ce "Ce cri d'alarme" et qui y répon-dront spontanément et avec joie. Que Dieu vousbénisse, et qu ' i l vous garde sous son a i le .A tous nous vous adressons un bien fraternel salut enJésus-christ notre seigneur'

c. Le cossec

Rassemblement tz igane lo rs d une convent ion

Ilya15 ans

Notre missionen INDEdébutait

timidement

MissionnaireC D u f o u r ( a v e c b a r b e ) e t p r é d i c a t e u r s i n d r e n s

Que la grâce et la paix continuent de voussoutenir dans le Ministère qui est aussi lenôtre, parmi les ir ibus nomades et disper-sées de par le monde. Luc 14 v. 23.

C'est aussi notre privilège de pouvoir parlerdu même Sauveur aux millions de tziganesdans I'immense continent indien, pays d'oùles izigaries sont partis voilà bien longtemps.

Nous sommes toujours en mouvement d'unbout à I 'autre de la péninsule. L' lnde est à ladimension d'un sous-continent qui repré-sente six fois la superf icie de la France eidouze fois sa populat ion. I l y a ainsi toutesles diversités possibles de races, de mêmequ'une grande variêtê de tribus tziganes.Nous avons ici également les mêmesgrandes familles tziganes que nous connais-sons en Europe et ailleurs.

Cette année est le 15" anniversaire desdébuts t imides de la missiontzigane en Inde.Nous pouvons dire EBEN-EZER qui signifiele Rocher de notre secours. Chaque instantil nous a secourus même si nous avons failli,Lui notre Maître ne fai l l i t jamais.. .

Après une période de six années d'essaisd' implantat iôn, le Seigneur a permis, au tra-vers de circonstances pas très agréables,que nous puissions nous consacrer entièrement à la tâche pour atteindre différentestribus dans différents Etats et d'y établir Ietémoignage de l'Evangile de notre Seigneuret Maître.

Les premières années nous avions cinqfrères qui collaboraient à l'æuvre. Puis, il yeut un renouvellement presque complet descontacts et par suite une forte expansion dutémoignage. Au début notre activité se iimi-tait à un Etat, maintenant nous en touchons

quatre. Aujourd'hui de cinq col laborateursnous sommes arrivés à quarante dont 3 tzi-ganes. Dans les débuts nous avions quel-ques centaines de contacts par semaine,nous sommes maintenant aux environ dedix mille à cause de la muliplicité des colla-borateurs que le Seigneur nous a envoyés.Beaucoup d'autres attendent pour se join-dre à notre effort et sont en préparation.

Il est un moyen que nous n'avions pas audébut, c'est I'aide matérielle apportée aux"Pensionnats d'Enfants" que nous avonscrêês. Ceci permet à 250 enfanis d'y êtreélevés dans la connaissance de la PAROLEDE DIEU.Bien des hameaux sont sans école. Nousavons pu établir dans treize hameaux uninsti tuteur-prédicateur qui vi t parmi eux, lesinstruit et les enseigne dans les voies duSeigneur. Par leur intermédiaire, 500enfants et 150 à 200 adulies apprennent àl ire la Bible. Ainsiplusieurs centaines se sonttournés vers le Seigneur. Remercionsensemble le Maître pour Sa fidélité.

Nous pouvons être satisfaits de ces résul-tats encourageants et bénir le Seigneur pourSON aide précieuse, mais n'oublions pasI'immensrté de la tâche qui reste àaccompl i r . . .

L'lnde compie 20 Etats. Nous avons solide-ment implantê notre mission. dans deuxEtats grand comme la France. I l en restedonc 18 à atteindre. Sur 20 mil l ions de tzi-ganes habitani I'lnde nous avons évangéli-sés 100.000 tziganes; il nous reste encore19.900.000 tziganes à amener à Christ. Surles 40 prédicateurs soutenus, nous necomptons que 3 tziganes, les autres étantdes Indiens. Pour atieindre I'objectif, il nousfaudrait des centaines de prédicateurs.

Ainsi frères et sceurs ne nous complaisonspas dans ce qui est fait . Mais avec l 'aide duMaître de la moisson, al lons de l 'avant.. . leschamps sont blancs, le temps est propice.Prtez le Maître d'envoyer des ouvriers dansSA moisson. (Mat. 9 v.38)

Certains sont sur le champ de batai l le. d'au-tres sont à I 'arr ière pour soutenir les pre-miers par leurs prières, leurs dons,partageant ainsi les mêmes bénédictions duSeigneur. (l Samuel 30 : 23-25 et Jean4 : 36 . )

Fraternel lement en Christ.

C. DufourCoordinateur de la Mission Tziqane en Inde.

R é L r n i o n e n p l e i n a i r p a r l e s p r é d i c a t e u r s T i m o t h é e e t C h i -

d a m b a r a m { T z i g a n e )

Christian DUFOUR

L u n d e n o s p e n s t o n n a t s

SALOMONNauuelles et témoignage de I'un de nos

prédicateurs Tzigones indiens"Mon cher pasteur,Merci pour uotre lettre. Elle m'a réjoui dans le Seigneur.Mon épouse et moi-même nous sommes allés au mois de mars dansmon uillage. Nous y ouons eu de bonnes réunions dans notre languetzigane. Nous ouons aussi chanté les cantiques dans notre langue.La première semaine de mission 27 personnes uînrent aux réunions,puis la semaine suiuante il y en auait 40. Dieu uoulant nous auronscette année un seruice de baptêmes dans mon uillage. Dieu prépareles cæurs du peuple.

Auec mon épouse je trctuaille à la traduction du Nouueau Testamenten notre langue tzigane. Nous auons commencé la traduction deI'Euangile de Matthieu. Dieu nous aide. Bénis soif son merueilleuxNom.

Je uous joins mon témoignage. Adressez mon souuenir au pasteurBurki et ma reconnarssonce d I'Eglise tzigane de Paris qui noussoufien f inancrèrement."

NÉ DE PARENTS HINDOUS

Je suis Salomon né de parents hindous en novembre 1953 avec lenom de Venkatal. Mon village est appelé Arivalvoothanda. Il est situétout au fond d'une forêt, dans le district de Dharmapuri de l'Etat duTamil Nadu. Pour arriver au village à partir de l'arrêt du bus il faut 4heures par des petits chemins à pied ou en chariot tiré par des buffles.

Quoique je sois né de parents hindous, notre cher Seigneur me mitentre les mains de chrétiens en 1961 lorsque des missionnairesenvoyés par Dieu osèrent pênétrer dans la forêt à la recherche desâmes perdues. L'une de ces missionnaires me plaça dans un pension-nat chrétien p-our enfants. Lâ, j'appris à dépendre de Dieu et àm'appuyer sui ses promesses. L'environnement chrétien fit de moiun bon garçon à la maison et à l'école.

Comme les jours passaient un certain orgueil commença à envahirmon cæur. Ceci était dû au fait que j 'étais un bon garçon. C'est laremarque que me firent plusieurs personnes. Je ne réalisais pas quej'étais un pécheur jusqu'à ce que le Seigneur me le montra par saParole. Le Saint-Esprii me poussa à lire le chapitre 5 de l'épitre auxRomains et particulièrement le verset L2. Alors je me mis à pleurer età penser. Finalement le Saint-Esprit m'amena à m'agenouiller et je disau Seigneur : "Etre un bon garçon ne signif iepasquejesuissauvé. Jesais que je suis un pécheur et que je ne suis pas sauvé, pardonne toutmon péché et accepte-moi comme ton fils". Je crois que le péchédisparut à ce moment-là, lorsque les larmes coulaient le long de mesjoues. Depuis ce moment jusqu'à ce jour Christ est le Maître de mavie. Une chose est certaine : il enleva le fardeau que je portais et il medonna une paix que personne d'autre peut donner. A cause de ceia jele louerai toute ma vie.

Après avoir appris ma conversion, mon pasteur accepta de mebaptiser dans I'eau en avrll 1967.

Dieu mit sa volonté en moi pour que je m'instruise de manière à cequ'un jour je puisse annoncer Sa grâce et son Salut à mon peuple.

Il m'ouvrit la porte d'une Ecole Biblique des Assemblées de DieuAméricaines à Bangalore en 7976. Afrès 3 années d'études bibliques,je reçus mon diplôme en 1979.

Ensuite je me suis consacré au salut de mon peuple et malgré lespeines et les souffrances je me réjouis de voir de nombreuses âmesentrer chaque année dans la vie nouvelle en Christ.Je me recommande à vos prières.

Salomon. Belur p.o. Salem636104 Tamil Nadu. INDE

L e s c r o y a n t s t z i g a n e s à l a s o r t i e d u c u l t e d a n s l e v i l l a g e d e S â l o m o n

B a p t ê m e p a r l e s 2 p r é d i c a t e u r s t z i g a n e s S a l o m o n e t D a n a e l

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Salomon e t son épouse Sa lomie

C o n v e n t i o n T z i g a n e e n A n d h r a P r a d e s h

VIE EY LUMIËnffiRevue d 'éd i f i ca t i on e t d ' évangé l i sa t i on

e t de Nouve l l es de I ' ac t i on m iss ionna i re pa rm i l e peup le t z i gane dans l e mondeN" 93 - 3 " t r imes t re 1981 - l e n " 7 F . - Abonnemen t 28 F .

D i rec t i on : C lémen t Le Cossec - 53 , rue Pau l E lua rd -72000 Le Mans - Te l . ( 43 ) 84 .23 .64Rédac t i on : We l t y Cha r l es , Zane l l a to René , Jean , É t i enne e t Pau l Le Cossec .

Abonnements et Expédi t ion : Té1. (43) 85.40.56 - 12, rue Paul Jamin - 72100 Le Mans

VOS OFFRANDES EN FAVEUR DE L ' (EUVRE MISSIONAIRE SERONT RECUES AVEC RECONNAISSANCE aux adresses suivaNtES:

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SUISSE: V lE ET LUMIÈREC.C.P. 10-4599 LausanneAdmin is l ra teur . R ICCI Miche l2 2 B a r e n - e L o u i s Y r n g1290 Versoix Tâ. {422) 55 19.29

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.32 , rue de La .de l les , 6110 Mont rgny- le T l leuC.C.P. Bruxel les 000'0360044-77Tét. 071 51 75 39

I T A L I E :lv v tNc tN lo BUSo B. v ra Gra t l r10078 Vena, ,a . To ' inoc c .P . 2 4 ' 421

ARGENTINE :LAURIOL - Fasola 6021 706 HAEDO

U . S . A . :Rev Pa l rck Mc l ANf751 7 S. N,4aoisoi Aven.reHammond - lndiana 46324

C A N A D A :l\ lmo ATtrtr l l - ]RtrCqf ^- ^ '. - ' ' - - - - - . u r Ô41487 rue PapineauP Q. H2K 4H5 I/ONTBEAL

H O L L A N D E :Scnater Adolf { FeTta{alBosweg 22 Gerwen/NuenenGi ro 2662436van Nederland-Helmond-el.040

834326

INDE :C DÙFOUR - POB 60o 6 n s ; 6 e ç 1 y g Q l Q Q 1

GRECE :PAPADOPOULOS Stéphanoslercos Kasika 4Are tsou Thessaror ik lle l a1 44 59

MlSSl0N DES GITANOS "espasnols" àMEILHAN dans le sud de la France en novembre1980 Ce fu t à la fo is une campagne d 'évangé l isa-t ion e t une re t ra i te sp i r i tue l le l l y eu t 7 réun ionspar t i cu l iè rement bén ies - P lus ieurs serv i teurs deDieu "g i tanos" se groupèrent au tour d 'Ephra imFer r i t z pas teur des Assemblées de D ieu e t qu i é ta i tleur inv i té pour donner des cours b ib l iques . l l sera lepr inc ipa l p réd ica teur à la Convent ion mond ia le , aumois d 'Août .

LUZ DEt MUND0 C 'es t le t i t re de la revuedes g i tanos . Vous pouvez vous y ab0nner , s i vousconna issez la langue espagno le , en écr ivan t d i rec te -ment au coord ina teur in te rna t iona l de la IV l i ss iondes Gi tanos :G imenez Man ico - Eg l i se Evangé l i -que Gi lane - 40400 I \4EILHAN - Té l (58)45 .17 .68

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