gs1 link magazine nr 1 2012 (français)

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Dossier B2C Forum 2012 GS1 DataBar & couponing Bricolage & Jardinage Calculateurs CO2 LINK 2012/1 Numéro 2012/1 – 1er semestre 2012

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Dossier B2C | Forum 2012 | GS1 DataBar & couponing | Bricolage & Jardinage v Calculateurs CO2

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Dossier B2C ■ Forum 2012 ■ GS1 DataBar& couponing ■ Bricolage & Jardinage ■

Calculateurs CO2 LINK

2012/1

Num

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GS1 Belgium & LuxembourgRue Royale 29, 1000 Bruxelles Tél : 02 229 18 80, Fax : 02 217 43 47E-mail : [email protected] Site Internet : www.gs1belu.org

Magazine membres semestriel : 1er semestre 2012Editeur responsable : Jan Somers, rue Royale 29, 1000 BruxellesRédactrice en chef :Dominique vertroostRédaction :Membres du staff de GS1 Belgium & Luxembourg A également collaboré à ce numéro :Jan VerbanckGraphisme et mise en page :www.ramdesign.bePhotos : David Plas & GS1

LINK est aussi disponible en version digitaleScannez ce code à barres avec votre mobile

Dit tijdschrift bestaat ook in hetNederlands en is beschikbaar op aanvraag bij ons secretariaat.

Le secteur du Bricolage & Jardinage face à un défi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18Votre avis sur le helpdesk CDB/GDSN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20GS1 Healthcare : Nouvelles en 2D ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21Cas d’étude Starmeal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22Cas d’étude Kela . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23Calculateurs CO2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24Collaborer dans le domaine de l’émission CO2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Dossier B2CLes entreprises font face à un nouveau défi: fournir en ligne des don-nées de produit fiables, destinées au consommateur. Quel est l’enjeuet comment les chefs d’entreprise réagissent-ils à ce défi ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

DataBar & couponing

Et encore :

Les émetteurs de bons de réduction doivent tenir compte de2 développements importants: d’une part l’arrivée d’un nou-velle clé d’identification GS1 globale, d’autre part l’utilisationde GS1 DataBar.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Recherchés: émetteurs de bons de réduction !En outre, GS1 Belgilux a conclu un accordavec HighCo pour la phase pilote.L'interface entre le CDP et l'Extranet deHighCo est encore en élaboration.Toutefois il sera très bientôt possible detransférer les bons de réduction créésdans le CDP vers l'Extranet, suite à quoiHighCo pourra effectuer les rapports et leclearing de ces bons.

L’équipe du Coupon Data Pool (CDP)n’est pas restée les bras croisés ces der-niers mois. Fin 2011, la première versiondu système fut validée et 10 émetteursde bons de réduction, participant aupilote, ont reçu la formation nécessaire.Une partie de leurs promotions fut télé-chargée dans le système et depuis finjanvier, ces bons sont traités à la caissedu Carrefour Market de Tervuren.

Aujourd’hui, Carrefour et GS1 Belgiluxveulent aller plus loin et invitent d’autressociétés, qui souhaitent traiter leurs bonsvia le CDP, à se joindre à la phase pilote.

Intéressés ?Contactez Delphine Stocké ([email protected]) qui vous aideradans les différentes étapes à suivre.

Forum 2012‘Everybody wins with good data’ fut le thème de notre événe-ment annuel. Les différents orateurs ont mis l’accent sur laqualité des données ainsi que sur la nécessité pour les pro-priétaires de marque de prendre en charge leurs informationsde produit en ligne.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Dans ce numéroColophon

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Editorial

Ce numéro vous offre également unemise à jour de nos autres projets priori-taires: l’implémentation de GS1 DataBar,cette fois-ci sur les bons de réduction,GDSN et la gestion des retours en EDIdans le secteur du Bricolage &Jardinage ainsi que l’identification desproduits dans les soins de santé. L’année2012 s’annonce passionnante!

Walter GoossensPrésident GS1 Belgium & LuxembourgSupply chain Manager Makro C&C Belgium

Suite à la croissance considérable denotre organisation (à présent, 19 col-laborateurs), les bureaux actuels de laRue Royale 29 deviennent trop étroitset peu pratiques. Nous avons recher-ché de nouveaux locaux dans le voisi-nage et nous les avons trouvés à larue Royale 76. Sauf contrordre, ledéménagement est prévu pour le 30mai 2012. Nous vous communique-rons nos nouvelles coordonnées entemps voulu.

C’est en chargeant leurs données dans laplateforme ‘Trusted Source of Data’, queGS1 est en train de développer, que leconsommateur pourra s’assurer de rece-voir des informations correctes et com-plètes issues du propriétaire de marque.

Ce ‘data challenge’ nous concerne tous,petites et grandes entreprises. D’ici l’été2012, GS1 Belgilux sera en mesure de vousprésenter sa solution. Notre équipe GDSNest à votre disposition pour vous fournir lesupport nécessaire dans la préparation et lamise en œuvre.

Ce numéro du LINK est en grande par-tie consacré aux ‘données de produitsfiables en ligne destinées au consom-mateur. En effet, la qualité des don-nées, que ce soit en B2B ou en B2C, estau cœur de notre business plan 2012-2014. Le Forum 2012 a donné le coupd’envoi d’une campagne qui vise àconscientiser fournisseurs, distribu-teurs et concepteurs d’applications.Essentiel à cet effet est le message des-tiné aux propriétaires de marque pourque ceux-ci prennent le contrôle totalde leurs données de produit en ligne.

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Toutes les formations se déroulent dans les locaux de GS1 Belgium & Luxembourg etsont gratuites. Pour plus d’informations et l’inscription en ligne, voir www.gs1belu.org/fr/seminaires. Pour les formations ECR, voir pages 27 et 28 de ce LINK.

Notre calendrier des formations

GS1 Belgiluxdéménage !

Date Thème de la formation Langue

GS1 dans le secteur des soins de santé - Matinée (M)GS1 dans le secteur des soins de santé - Après-midi (A-M)

Comment marquer un code à barres correct sur mes produits - MComment marquer un code à barres correct sur mes produits - A-M

Formation Carbon Footprint measurement - toute la journée

Bon usage du code SSCC sur les palettes - MBon usage du code SSCC sur les palettes - A-M

CDB/GDSN - A-MCDB/GDSN - A-M

Bon usage du code SSCC sur vos palettes - MBon usage du code SSCC sur vos palettes - A-M

eCom pour débutants - M

ECR The shopper Journey - toute la journée

CDB/GDSN - A-M

eCom pour débutants – M

CDB/GDSN - A-M

Comment marquer un code à barres correct sur mes produits - MComment marquer un code à barres correct sur mes produits - A-M

eCom advanced - MeCom advanced - M

Bon usage du code SSCC sur les palettes - MBon usage du code SSCC sur les palettes - A-M

CDB/GDSN - A-MCDB/GDSN - A-M

Comment marquer un code à barres correct sur mes produits - MComment marquer un code à barres correct sur mes produits - A-M

26 avril26 avril

15 mai 15 mai

13 juin

14 juin 14 juin

19 juin 21 juin

18 septembre 18 septembre

19 septembre

25 septembre

25 septembre

26 septembre

2 octobre

3 octobre 3 octobre

23 octobre25 octobre

22 novembre22 novembre

27 novembre28 novembre

29 novembre 30 novembre

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Un rôle sur mesure pour GS1 Belgilux ! Une réglementation européenne oblige à fournir des informations nutritionnelles

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Michel Eeckhout,Executive Vice President deDelhaize Group et administra-teur de GS1 Global

Que pensez-vous de cette réglementation ?Eeckhout: Ce n’est pas à moi de jugersi cette directive européenne est unebonne chose. Cependant, il est un faitque le consommateur exige de plusen plus d’informations nutritionnelleset la règlementation se situe dès lorsdans la lignée d’une tendance géné-rale observée par tous. Le client sou-haite savoir exactement quelles sub-stances nutritionnelles se trouventdans son alimentation. Il trouveréponses à ses questions sur lesemballages, mais dans ce monde digi-tal qui évolue à grands pas, il veutaussi pouvoir consulter ces donnéesen ligne et sur ses appareils mobiles.Nous devons répondre à cette ten-dance avec des solutions adéquates.

Quel en est l’impact chez Delhaize ?Eeckhout: Nous disposons de cetteinformation que désire et demande leclient, mais il importe de rendre acces-sible ces données de manière fiable,correcte et rapide de façon digitale.Jusqu'ici, nos services d’achat saisis-saient les données de produit dans

Une réglementation de l’Union Européenne oblige les entreprises alimentaires, entreautres, à mettre à disposition du consommateur des données nutritionnelles et autres(ingrédients, allergènes…) par voie électronique lors de vente à distance, et ce dèsnovembre 2014. Nous avons demandé à quelques dirigeants impliqués de partagerleurs opinions à ce sujet.

Tour de table

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tion (par exemple une application enligne), voire même du produit en soi,de son fabricant et du canal de distri-bution où il se le procurait. Les acteursconcernés ont donc intérêt à disposerd’une bonne qualité de données.

Quel est le rôle réservé à GS1 ?Eeckhout: Lorsqu’il s’agit de la fiabilitédes flux de données, une organisationmondiale telle que GS1 disposed’énormes atouts. GS1 a vingt ansd’expérience dans la normalisation etla standardisation du flux de donnéesentre fournisseurs et distributeurs(B2B). Ce sont cette efficacité et ce

degré de fiabilité dontl’organisation peut àprésent se servir pourétendre les flux dedonnées vers leconsommateur. Ce quis’est avéré réalisable à

l’échelle globale grâce GDSN, EDI,Barcodes & Identification et autres auservice du B2B, peut aussi aboutir à untrusted data source au service du B2C.En outre, GS1 ne se charge pas uni-quement de la standardisation, maisl’organisation, active dans de nom-breux pays, assure un suivi au niveaude la mise en œuvre locale, de sorte àgarantir l’uniformité de l’application.

Selon vous, quelle est l’étape suivan-te ?Eeckhout: GS1 peut développer latechnologie actuelle de base de don-nées de façon à pouvoir y introduire,outre les attributs de produits, lesdonnées nutritionnelles que le clientattend et ce dans un trusted databaseafin de les rendre disponibles auxfournisseurs externes d’applicationsmobiles. Ensuite, il importe que tousles acteurs sur le marché collaborentefficacement afin de mettre en routeun flux de données parfaitementfiable qui s’échange de manière stan-dardisée et automatisée.

des fichiers internes, spécialementdestinés à cet effet. Mais si les fabri-cants pouvaient nous fournir ces don-nées de manière automatique, celareprésenterait un énorme progrès. Ence qui concerne nos marques propres,c’est à nous de faire le nécessaire. Eneffet, ces exigences légales nousconcernent également.

Quels avantages observez-vous dans cette démarche ?Eeckhout: L’opportunité principale àobserver dans cette évolution socialeen cours, se situe dans le fait que leconsommateur pourra disposer d’in-formationscomplémen-taires, mêmes’il se tournede plus en plusvers Internetpour s’instruiresur les caractéristiques d’un produit.D’un point de vue marketing, il est unfait que nos applications e-commerce– Delhaize Direct, Caddy Home etWine World – opèrent en grande par-tie sur base de capacités derecherche. Il est donc extrêmementimportant que les données de pro-duits soient facilement disponibles ETexactes.

Y voyez-vous des inconvénients et des menaces ?Eeckhout: L’absence de transparencequant à la provenance des donnéesen ligne, constituerait un risque. Al’heure qu’il est, je ne pense pas quenous puissions parler d’un problème,mais l’explosion de données et lacroissance exponentielle de leur diffu-sion entrainent un risque grandissantque les données soient inexactes,voire obsolètes. Tous les jours, noussommes confrontés à des change-ments d’emballages, ce qui a unimpact direct sur les grilles nutrition-nelles reliées à l’unité d’emballage. Sides clients se heurtent à des donnéeserronées ou non fiables, ils risquent dese détourner d’une source d’informa-

Walter Goossens, Supply chain Manager chezMakro C&C Belgium et présidentactuel de GS1 Belgium &Luxembourg

Que pensez-vous de la réglementation ?Goossens: Pour le consommateur, elle nepromet que des avantages. Pour lesentreprises concernées, ce sera un déficonsidérable d’acquérir de manière fiabletoutes les données . L’Europe demandeque le consommateur soit correctementinformé. Les emballages et étiquettesportent évidemment bon nombre dedonnées permettant au consommateurde juger le produit lorsqu’il l’a devant lui.Au niveau de la vente à distance, lecontact avec le produit et les informa-tions que celui-ci affiche disparaissent. Leconsommateur prend alors des risquesau niveau des informations. La directivedoit assurer l’établissement et la mise àdisposition d’informations correctes auconsommateur. Ceci est surtout unebonne chose pour les consommateursqui, pour des raisons de santé, doiventéviter certaines substances.

Quel en est l’impact sur Makro ?Goossens: Nous sommes en grandepartie dépendants des fabricants. Lesmarques doivent mettre à dispositionl’information souhaitée. Pour ce qui est

"Un 'trusted database'est dans l’intérêt detout un chacun."

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de nos propres marques, c’est à nousd’assurer le flux de données en colla-boration avec nos fournisseurs. Les pre-mières démarches sont déjà effec-tuées. Nous avons lancé un passeportde produit, nous permettant de ras-sembler systématiquement les don-nées de nouveaux produits. Pour cequi est desproduits quicirculentdepuisquelquestemps déjà, ilva falloir rectifier le tir en allant cher-cher les données. Tous les fournisseurssont en train de nous envoyer les infor-mations et Makro veille à ce que toutsoit correct et complet par rapport auclient. Certes, nous avons encore dupain sur la planche mais les clientspeuvent compter sur une informationfiable pour ce qui est de nos marques.

Quels sont selon vous les avantagesd’une telle démarche ?Goossens: Si nous réussissons à four-nir toutes les données de manièrefiable et en respectant les délais, celanous procurera un avantage concur-rentiel, mais nous devons tous respec-ter la réglementation. Tous les effortsque nous consentons aujourd’hui etconsentirons à l’avenir, feront certai-nement partie de notre communica-tion. Une piste envisageable serait delancer notre propre app destinée auconsommateur qui scanne les pro-duits avec son Smartphone; à courtterme nous publierons les donnéesdes produits vendus via notre web-shop (www.makroshop.be).

Y voyez-vous également des incon-vénients, voire des menaces ?Goossens: Le grand risque serait quedes informations incorrectes se répan-dent. On ne peut, après tout, pas véri-fier si d’autres entreprises manipulentles données à leur gré. Elles doiventbien se rendre compte qu’on ne plai-sante pas avec des données alimen-taires qui doivent à tout prix être cor-

Quel est le rôle réservé à GS1 ?Goossens: Cette situation constitue unegrande opportunité pour GS1. Depuisdes décennies, l’organisation se chargede l’identification unique de produits.Par ce fait, GS1 détient la clé pour relierdes données correctes au bon produit.GS1 peut mettre en place une platefor-me, soutenue par la communauté defabricants de marques et distributeurs,où les données peuvent être rassem-blées. Le data pool central destiné auB2B (la CDB) peut servir de modèled’inspiration et de base pour relier lesdonnées alimentaires à la numérotationunique. Le besoin est clairement défini

rectes. Tout le monde est en droit de seservir d’informations, mais l’interpréta-tion de données sur un emballage doitde se faire de manière méticuleuse. Siles gens se mettent à prescrire desrégimes alimentaires sur base de don-nées inexactes ou incomplètes, alorsqu’ils n’en ont peut-être pas la compé-

tence, nous avons unproblème. On ne jouepas avec la santépublique et les fabri-cants et détaillants ontune responsabilité.

"Voilà une grandeopportunité pour GS1."

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une base pour rechercher des don-nées manquantes et détecter d’éven-tuelles inconsistances. La fiabilité dedonnées objectives est la clé de voûtede toute l’opération. Afin d’ y arriver,l’information doit provenir de sourcecorrecte, de préférence la plus prochepossible de la création du produit.

et le temps est compté, car 2014 c’esten quelque sorte après-demain!

Quelle sera votre démarche suivante ?Goossens: En tant que distributeur,nous allons toujours tenter d’assumernos obligations, non seulement enversle consommateur mais aussi envers lesprofessionnels parmi nos clients.Fournisseurs, sociétés de traitement etrevendeurs, tous doivent s’échangerles données nécessaires leur permet-tant d’agir correctement, chacun à sonniveau. A cet effet, la plateforme enquestion représente un levier indis-pensable. Elle peut à la fois constituer

nutritionnels) dans une base de don-nées B2C. Nous sommes en possessionde l’information, il s’agit donc d’effectuerla démarche technologique pour larendre accessible au consommateur enla centralisant en un seul endroit.

Quels avantages voyez-vous danscette démarche ?Van Hamme: La priorité absolue consis-te à assouvir l’appétit du consomma-teur pour ces données commerciales etce de la manière la plus correcte etneutre possible. Un emballage ne peutpas contenir toutes les informations etpar le biais de son Smartphone parexemple, le consommateur peut, enmagasin devant le produit, parcourir endétail les données nutritionnelles four-nies en ligne. Là où il passe peut-être àcôté de produits qu’il ne connait pasfaute de les examiner de plus près, lapossibilité va se créer de les découvrirdavantage par l’information à portée demain. Le produit est-il adapté à mesbesoins ? Est-il par exemple sans glutenou lactose ? Contient-il du sucre ?

Que puis-je prépareravec ceci et comment ?A toutes ces questions,le consommateur peut

obtenir une réponse rapidement, sup-primant ainsi son doute et pouvant lestimuler à passer à l’achat.

Y voyez-vous également des incon-vénients, voire des menaces ?Van Hamme: La question à se poserest: comment allons-nous protégercette objectivité ? Il ne peut pas y avoirde prolifération de systèmes incontrô-lables qui procurent des données dou-teuses. Des données nutritionnelles etautres sont parfaitement objectivables.Cela n’a rien à voir avec des évaluationsen matière de qualité du produit. Jugersi le produit est sain en regardant lenombre de milligrammes d’une certai-ne substance n’est pas une donnéeobjective ; constater le nombre de milli-grammes d’une certaine substance setrouvant dans un aliment, en est bienune. En fin de compte, c’est toujours au

Franky Van Hamme,Marketing & Innovation Directorchez Alpro et administrateurauprès de GS1 Belgium &Luxembourg

Que pensez-vous de la réglementation ?Van Hamme: J’estime qu’il s’agit d’uneévolution normale, une étape logique. Leconsommateur cherche des informa-tions et consulte par conséquent lescanaux d’information sociaux et digitaux.C’est donc dans son intérêt qu’il n’y aitqu'une seule version de la vérité.Idéalement, parmi le large choix de four-nisseurs de données, il devrait y avoir unesource neutreet fiable à centpour cent.Après tout, ils’agit d’informations cruciales, destinéespar exemple à des consommateurs quine tolèrent que - ou pas du tout - cer-tains ingrédients. La santé passe avanttout. Des données sur base d’évaluationssubjectives ne suffisent pas.

Quel en est l’impact pour Alpro ?Van Hamme: Tout comme c’est le caspour beaucoup d’autres sociétés, toutesles données requises se trouvent sur lesemballages. De même, sur notre siteInternet, on retrouve en grande partiecette information. D’autre part, nousavons déjà pas mal investi dans un datapool B2B, de sorte à ce que les distribu-teurs disposent de données correctesen matière de dimensions et autresdonnées logistiques. Nous devrionsdonc passer à la mise à disposition deplus de données (liste d’ingrédients,calories, allergènes et autres composants

"Nous sommes prêts."

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Photos

David Plas

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standardisées en matière des unités demesure utilisées. A terme, cette transpa-rence n’engendrera que des avantages.

Selon vous, quelle est la démarchesuivante ?Van Hamme: Les fabricants disposentdes informations exactes. Maintenant, ilfaut disposer d’une structure standardi-sée et logique pour y héberger les don-nées. En collaboration avec différentspartenaires, GS1 se penche sur une tra-duction vers un outil de communica-tion convivial.

J.H. Verbanck

consommateur de décider des quanti-tés qu’il consomme.

Quel rôle est réservé à GS1 ?Van Hamme: En Belgique, mais aussi enEurope et à l'échelle globale, GS1 a jouéun rôle de pionnier dans la mise enœuvre du data pool central pour leB2B. C’est ainsi qu’a été instauré uneliste univoque des éléments technique-ment descriptibles permettant unéchange infaillible de données. De lamême manière, GS1 pourrait se posi-tionner envers le consommateurcomme facilitateur d’informationobjective, au départ de conventions

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‘Ce produit est-il bio, halal ou issu du commerce équitable? Ne contient-il pas trop de calories ?Convient-il à mon régime alimentaire ? Je suis allergique, puis-je manger cet aliment ? Commentcombiner ces produits dans une recette?’ Les besoins du consommateur d’aujourd’hui en matièrede données de produit qualitatives et digitales augmentent à vue d’œil et vont souvent au-delàdes informations disponibles sur l’étiquette. GS1 Belgium & Luxembourg a identifié cette tendan-ce et choisit résolument le cap B2C. Ainsi l’organisation cherche à soutenir les propriétaires demarques dans le défi qu’ils devront affronter dans un avenir proche.

GS1 Belgilux donne le coup d’envoi pour des données fiables destinées au consommateur !

Dossier B2C

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cocktail dangereux qui comprend aussibien des opportunités que des menacespour les fabricants et les distributeurs.

Opportunités

Tout d’abord, il est possible de présenterles données sur les étiquettes d’unemanière plus attrayante au consomma-teur de demain. Pensons par exempleaux applications de scanning qui repro-duisent clairement les ingrédients,

( r ) évolution

Actuellement le shopping connaît unrelooking énorme. L’intégration générali-sée de l’Internet mobile, le nombre crois-sant de Smartphones et de nombreusesapplications ne facilitent pas la tâche desfabricants et distributeurs, bien aucontraire. Munis de ces nouvelles tech-nologies, les consommateurs vont – par-tout et à tout moment – à la recherchede nouvelles données de produit claireset fiables, facilement disponibles, un

valeurs nutritionnelles, allergènes et allé-gations santé des produits. Grâce à cer-taines applications, une personne aller-gique aux cacahuètes peut vérifier enun coup d’œil si il/elle peut consommerle produit. Ces apps détectent et signa-lent la présence de cacahuètes et autresallergènes. Sachant qu’un Belge sur dixest allergique, il va sans dire que detelles applications constituent une gran-de valeur ajoutée et peuvent contribuerà une vie plus saine.

Par ailleurs, cela permet de communi-quer une quantité d’informations quine figurent pas du tout sur l’étiquette.Pensons notamment à un conseil depréparation, des promotions, desrecettes etc. Outre l’alimentaire, d’autressecteurs peuvent bien entendu aussiprofiter de la valeur ajoutée de cesapps grâce à des suppléments d’infor-mation tels qu’un label d’énergie, desaccessoires, des fonctionnalités, etc. Lespossibilités sont inépuisables!

Les applications de scanning et leurspossibilités inspirent confiance auconsommateur et stimulent la ventedirecte ainsi que la relation à longterme avec la marque. Et enfin, les sta-tistiques liées au scanning des produits,fournissent une connaissance appro-fondie du comportement d’achat.

Le shopping de l’avenir

Le 13 mars dernier (également date duForum 2012) GS1 Belgilux, en collabora-tion avec Xenarjo, a rédigé un encart de4 pages dans le journal De Standaardsur le thème ‘Le shopping de l’avenir’.Les aspects du shopping digital et lesdonnées fiables y ont été amplementabordés. Tous les participants au forum2012 en ont reçu un exemplaire.

Vous pouvez également commanderun exemplaire [email protected]

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Mais le consommateur reçoit-il desdonnées réellement correctes et com-plètes? Où ces applications vont-ellespuiser leurs données? Les fabricants etdistributeurs maitrisent-ils le flux desdonnées B2C?

Menaces

Faute de données en provenance dupropriétaire de la marque, les concep-teurs d’applications se tournent eneffet vers des sources de moindre qua-lité. Dès lors, le consommateur nereçoit pas toujours des informationscomplètes, voire correctes. La situationactuelle, peu efficace, ne facilite pas latâche au consommateur qui tente dedéterminer la source des données affi-chées sur son écran (Smartphone) oude savoir si celles-ci sont fiables. Une deces sources de qualité inférieure est le‘crowd sourcing’, ce qui se résume àdemander au consommateur de com-pléter lui-même l’information si celle-cin’est pas disponible. Bien que ce systè-me soit basé sur le même principe queWikipedia, il est loin d’être acceptabledans le présent contexte car l’intégritédes données et de la marque sont enjeu! En outre, les risques liés à la diffu-sion de données peu fiables sonténormes. Un consommateur allergique

au lait de vache doit en effet être cer-tain à 200% que la consommation duproduit acheté ou commandé en lignene nuira pas à sa santé.

Des études récentes (voir à ce sujet lesrapports Capgemini ‘Beyond the label’ etGS1 UK ‘Mobile savvy shopper’) sur l’utili-sation des Smartphones et des applica-tions mobiles de scanning, confirmentque les données récoltées sont loind’être fiables. Dans le cadre de cetteétude, 1125 scans au total ont été effec-tués, et ce, sur trois applications mobiles.Dans seulement 9% des cas, une descrip-tion correcte du produit s’affichait telleque celle connue par le propriétaire dela marque. 75% des scans ne produi-saient aucune information de produit en87% ne généraient pas d’image. Finale -ment, l’étude démontre que la confianceaccordée à ces données influence forte-ment le comportement d’achat: 74% desconsommateurs estiment important quel’information de produit soit fiable. 38%d’entre eux n’achèteraient pas le produits’ils soupçonnaient que l’informationn’est pas fiable.*

Le défi des données

Pourquoi est-ce si complexe? Pourquoiles propriétaires de marques ne pren-

10

Rayon virtuel

Afin de montrer les possibilités desdonnées B2C fiables, GS1 Belgilux afait développer un rayon virtuelinteractif. Les codes à barres desproduits sont scannés à l’aide d’uneapplication mobile et ensuite lesdonnées pour le consommateurs’affichent sur l’écran. Ce rayon futexposé pour la première fois lors duforum 2012 et reçut énormémentd’attention.

Si vous n’avez pas pu assister auforum 2012 et que vous souhaitezune démonstration du rayon virtueldans nos locaux, contactez-nous [email protected]

Photographe

David Plas & GS1

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nent-ils pas leurs responsabilités enmettant ces données à disposition desconcepteurs d’application? Où se situela vraie difficulté?

Le fait est que les propriétaires demarque sont aujourd’hui confrontés à cequ’on appelle le ‘défi des données’: sou-vent ils ne parviennent pas à mettre àdisposition cette information de maniè-re complète, correcte et digitale, faute desystème performant pour la gestioninterne des données. Ces données sontgénéralement éparpillées au sein del’entreprise et modifiées très fréquem-ment. En outre, les ajouts, suppressionset autres modifications n’atteignent pas(ou pas correctement) le consomma-teur. Le fait qu'il n'existe aucun lieuunique centralisé où les fournisseurspeuvent charger leurs données B2C etoù les distributeurs et concepteurs peu-vent aller les puiser, n’arrange rien à lasituation. Afin de fournir, sous forme digi-tale, les données requises, chaque pro-priétaire de marque devrait communi-quer ses données bilatéralement à cha-cun des distributeurs et concepteursd’application. Voire l’inverse: chaqueconcepteur d’application ou distributeurdevrait contacter chaque propriétaire demarque pour demander des données‘fiables’. Bref, une solution qui n’en estpas une !

Plus une minute à perdre

Il est évident que le temps pressepour ce qui est des données de pro-duit digitales et fiables, destinées auconsommateur. Il faut agir et prévoirune solution durable pour ce quipourrait très bien s’avérer un des plusgrand défis du moment.

L’Europe exerce sa part de pressionpour engendrer l’action. La réglementa-tion UE ‘Food Information to Consumer’(no. 1169/2011) stipule notamment que– en cas de vente à distance (ex. viaInternet ou des applications mobiles) –le consommateur doit pouvoir disposerau préalable de toutes les données deproduit telles qu’allergènes, donnéesnutritionnelles, ingrédients et alléga-tions santé. De cette façon, le consom-mateur sera en mesure de prendre desdécisions averties et saines (pour sa per-sonne), sans pour autant avoir eu leproduit en main ou parcouru les infor-mations sur son emballage. Cette infor-mation doit être disponible sous formedigitale et agrégée dès novembre 2014.

Trusted Source of Data

GS1 saisit l’opportunité à deux mainset accepte le défi des données! GS1

développera une plateforme permet-tant aux propriétaires de marques deproposer au consommateur final desinformations de qualité et fiables et cede manière efficace. En tant qu’organi-sation neutre, GS1 est en mesure derassembler tous les acteurs concernés(propriétaires de marque, dévelop-peurs d’applications et consomma-teurs) et de les inciter à collaborer.Sans la présence d’un intermédiaireneutre, il serait quasiment impossiblepour les propriétaires de marques defournir des données de produit fiablesde manière efficace et standardiséeaux nombreux développeurs d’appli-cations et distributeurs souhaitants’en servir. La création d’une seule pla-teforme globale bénéficiant d’un sup-port local et accessible aux différentesparties, autrement dit une ‘TrustedSource of Data’, résout ceci, une foispour toutes.

GS1 Belgium & Luxembourg considèresienne la mission de traiter cette pro-blématique en profondeur et deconscientiser les entreprises à l’énor-me défi à saisir ENSEMBLE et MAINTE-NANT.

Steffie Defreyne

GDSN (Global Data SynchronisationNetwork) se trouve à la base de la platefor-me que GS1 Belgilux proposera en guisede réponse au ‘défi des données’.Actuellement, il est déjà possible de char-ger toutes les données B2B et B2C dans undes 30 data pools au sein du réseau GDSN(comme par exemple dans notre propreCentral Data Bank). Très bientôt, il sera éga-lement possible de regrouper les donnéesprésentes dans cette plateforme (aussi deles enrichir éventuellement) par GTIN, et deles mettre à disposition sous cette formeaux développeurs d’applications et auxdistributeurs qui se connectent en tant

que preneurs de données. A cet effet, ilss’engageront bien entendu à respecter lasource et l’intégrité de ces données.

Vous souhaitez d’ores et déjà découvrir laplateforme que GS1 Belgilux construit pourdes données fiables destinées au consom-mateur ? Téléchargez la brochure GS1 TrustedSource of Data - Providing product infor-mation consumers can trust via www.gs1belu.org/files/B2C_folder.pdfVous préférez un exemplaire papier?Commandez-le [email protected]

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Plus d’information ?

[email protected]

Construisez avec nous une information de produit fiable !

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FORUM 2012Everybody wins with good data!

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beaucoup plus grande transparence etconcurrence qu’auparavant. Les distri-buteurs et les marques ne doivent tou-tefois pas craindre ces nouveaux déve-loppements. Grâce aux nouvelles pos-sibilités de communication mobile, lesdistributeurs et les propriétaires demarques peuvent communiquer demanière plus ciblée et plus personnelleavec le consommateur. De plus, lesanalyses de scanning mobile descodes à barres livrent des aperçusimportants pour les distributeurs et les

Cette année, le forum avait comme thème « des données de produits en ligne fiables pour leconsommateur ». 400 représentants du commerce et de l’industrie, des associations, fournis-seurs de solutions, médias, instances gouvernementales, etc., étaient au rendez-vous. Notreobjectif ? Sensibiliser les propriétaires de marques aux défis des données et les inciter à agirafin de prendre en main et de maintenir le contrôle de leurs données de produits en ligne.

Qualité des données !

Le président Walter Goossens (SupplyChain Manager Makro C&C Belgium) aintroduit le thème de la journée et pré-senté les priorités pour 2012. Cetteannée, notre attention se portera princi-palement sur la qualité des données B2Bet B2C, l’implémentation du GS1 DataBartant sur les produits frais que sur lesbons de réduction et les chèquescadeaux, le déploiement du Order toCash, GDSN et la gestion des retours EDIdans le secteur du Bricolage & duJardinage, l’identification du produitdans le secteur des soins de santé etl’implémentation de la nouvelle com-munication et politique de marque GS1.

Session tendances

Avec son exposé ‘Shopping 2.0 – Theimpact of mobile product interac-tion’ le Dr. Christian Floerkemeier(CTO Miransense & Scandit) nous aprésenté les nouvelles tendances enmatière de communication mobile.L’émergence des Smartphones et l’in-ternet mobile ont entraîné une pertur-bation dans la communication tradi-tionnelle vers le consommateur. A cejour, les distributeurs et les marquesdoivent tenir compte du fait que la

communication via l’emballage duproduit et en magasin ne suffit plus.

Les Smartphones permettent auconsommateur de scanner des pro-duits où et quand il le souhaite et derechercher de l’information produit.Des produits de catégories fortdiverses sont scannés 24 heures sur 24et ceci tant dans le point de vente qu’àla maison. Les apps des distributeurssont en fait utilisés dans 95% des cas àla maison. La conséquence est une

Jean-Jacques VandenheedeDr. Christian Floerkemeier

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fabricants, qu’ils peuvent utiliser dansleurs stratégies marketing.

Les médias sociaux entraînent uneperception changeante du consom-mateur était le thème de la présenta-tion de Jean-Jacques Vandenheede(Director Retailer Insights AC Nielsen).Les médias sociaux font partie intégran-te de notre société. La question n’estplus tellement de savoir si l’on participeaux médias sociaux mais dans quellemesure on y participe. Des études ontprouvé que 3 consommateurs sur 5donnent leur opinion en ligne sur desproduits. Ces expériences sont parta-gées avec d’autres, ce qui entraîne denouvelles réactions. En outre, il a étédémontré que des recommandationsde la part de connaissances jouissentdavantage de confiance que les sitesdes marques ou toute autre forme depublicité. Inutile de dire que les médiassociaux ont un impact énorme sur lesdécisions d’achat des consommateurs. Ilest donc crucial que les propriétaires demarques tiennent compte de cette(r)évolution. Ces derniers doivent sur-tout écouter les réactions des consom-mateurs et apprendre sur cette base. Decette manière, ils pourront en retirer desavantages et influencer leur image demarque de manière positive. A l’aided’exemples, Jean-Jacques Vandenheede

consommateur n’a que peu d’idée de cequ’il mange. Même si des messages desanté publique sont diffusés pour alerterla population sur les effets néfastes decertains ingrédients, et si les emballagescomportent des informations nutrition-nelles et de mise en garde, bien souvent,ils sont difficiles à comprendre ou àdéchiffrer par le consommateur.

L’Europe a récemment publié une direc-tive obligeant désormais les fabricants àdiffuser les informations nutritionnelles etallergiques par le biais de l’Internet. Denombreuses applications mobiles ontdéjà vu le jour (123 Feel free, myShopi,etc.). Il n’existe toutefois pas encore desource de données fiable pour la diffu-sion de telles informations. C’est principa-lement à ce niveau que GS1 a un rôle àjouer. GS1 gérant déjà le catalogue desfiches produits identifiées par un GTIN,les informations nutritionnelles ou sani-taires, conservées dans une base de don-nées certifiée et contrôlée par un comitémédical, pourraient y être liées. Par l’inter-médiaire du code à barres EAN-13imprimé sur l’emballage, ces informa-tions précieuses peuvent être trans-mises au consommateur. De cettemanière, toutes ces données nutrition-nelles pourraient être contrôlées à lasource et mises à disposition en touteconfiance au consommateur.

a démontré comment certaines entre-prises y sont parvenues.

Nathalie Bekx (CEO Trendhuis) voitL’internet mobile en tant qu’outil pourune vie plus saine. Chaque année enBelgique, 38.000 personnes meurent demaladies cardio-vasculaires, dont 60%des cas sont liés à un taux de cholestéroltrop élevé. 450.000 Belges souffrentd’une forme de diabète et un Belge sur4 souffre d’allergie. Toujours plus deBelges sont en surpoids. Trop souvent le

Nathalie Bekx

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données digitales. Or, le consommateurdoit pouvoir avoir confiance en l’infor-mation qu’il reçoit si l’on veut faire duB2C un réel succès. Afin d’offrir la quali-té de données la plus optimale pos-sible, les fabricants, distributeurs etfournisseurs de solutions devrontdavantage collaborer en vue d’établirune relation de confiance avec leconsommateur. GS1 Belgilux, de soncôté, devra parvenir à un consensus quisera le résultat de la mobilisation detous ses membres.

Après avoir situé le problème, MiguelLopera (CEO GS1 Global) prit la paro-le afin de proposer la solution : TheGlobal GS1 Framework for trusteddata on the internet. Cette plateformepermettra à l’avenir (proche) de mettreà disposition via internet des donnéesfiables pour le consommateur demanière efficace et standardisée.

En tant que facilitateur, GS1 souhaitemettre à disposition une offre de stan-dards et une architecture ouverte pourtoutes les données certifiées par lespropriétaires de marques. L’objectif duprojet consiste à répondre aux besoinsdes trois acteurs concernés par l’enjeu.Les détenteurs de marques peuventéchanger des données de produits per-tinentes de manière simple et établir

Données fiables & internet

Louis Martin (ecom Manager chezDelhaize) nous a présenté l’appDelhaize Direct pour Smartphone. Ellepermet au consommateur de faire sesachats en ligne et ensuite de passerprendre sa commande dans le Delhaizeet à la date et heure de son choix.L’objectif de Delhaize en développantcette app est d’être plus proche de sesconsommateurs et de renforcer ainsi lelien entre ces derniers et le point devente. Lors du développement de cetteapplication, Delhaize a modifié la façonde traiter les données clients en interne.D’une vision en 'silos' (séparée en fonc-tion des canaux), ils sont passés à unevision ‘omnichannel’ (uniformisée parclient, peu importe le canal choisi). Celaleur a permis de dégager des synergies(ex : une seule database produits) enétant plus proche du consommateur etde fournir ainsi une meilleure qualité deservice. Outre le catalogue en ligne, l’utili-sateur bénéficie des fonctionnalités sui-vantes : accès aux promotions, store loca-tor, création de listes de courses via saisieclavier ou en scannant le code à barreset partage de la liste avec d’autresmembres de la famille.

Marika Luyckx (stratège marketingColruyt) a présenté la version mobile

de l’application Colruyt Collect&Go. Laversion desktop est active depuis plusde 10 ans, les versions mobiles pouriPhone et Android depuis 2011. Lesutilisateurs de cette application sontdes gens actifs et des familles avecenfants, donc des clients qui ont peude temps à consacrer aux courses.

Tout d’abord, une App exige beau-coup d’organisation, de structure etde suivi. Ce choix doit s’inscrire dansune stratégie globale. Dans le cas deColruyt, l’objectif est d’avoir une appli-cation stable et performante, convivia-le et avec un design graphique soi-gné. Le fait qu’à ce jour, 6% des com-mandes Collect&Go viennent de l’ap-plication mobile, signifie que leconsommateur y trouve une réellevaleur ajoutée.

Kees Jacobs (Principal ConsultantCap Gemini) a ensuite présenté leséléments clé du rapport “Beyond thelabel: providing digital informationconsumers can trust”. Il en ressortprincipalement que la collaborationentre fabricants et distributeurs et laqualité des données sont deux axes detravail sur lesquels il sera impératif dese focaliser pour répondre aux défisactuels et futurs du B2C. Ce rapport faitsurtout état de la mauvaise qualité des

Kees JacobsMarika LuyckxLouis Martin

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ainsi un rapport de confiance avec leclient. Les concepteurs d’applicationsseront rassurés de fournir des donnéesauthentiques et les consommateurspourront à leur tour avoir confiance enles données de produits obtenues,indépendamment de la manière, del’endroit ou du moment de leursachats. Un projet pilote global dans 8pays en collaboration avec 5 concep-teurs d’applications et 30 marques(représentant 900 produits différents) adéjà fait ses preuves.

Panel de discussionKeep it simple & smart

Le forum 2012 fut clôturé par un débatentre Michel Eeckhout (ExecutiveVice-President Delhaize Group), LucRogge (Directeur Général Colruyt),Vincent de Clippele (CEO Nestlé),Bernard Deryckere (CEO Alpro),Miguel Lopera (CEO GS1 Global) etChris Moris (Directeur Général FEVIA).Le modérateur était Wim De Vilder(VRT).

Nous retiendrons de ce débat que lesdifférents acteurs impliqués sont prêtsà relever ce défi complexe, même sibeaucoup de travail doit encore êtrefait. Ce challenge s’adresse à tous les

acteurs concernés, petites commegrandes sociétés.

Les marques doivent bâtir une relationde confiance avec leurs consommateurs.Le rôle de GS1 sera d’uniformiser lesdonnées proposées aux consommateurset de fournir une plateforme simple etefficace afin de récolter ces données.

Quant à la question de savoir quelleapplication doit être développée, laréponse dépend de la stratégie mise enplace par le développeur. Le monde digi-tal est en effet un monde en constanteévolution et surtout imprévisible. Enoutre, le consommateur veut une inter-action entre le shopping en magasin etle monde virtuel. L’information doit êtredisponible partout et fiable (un label parexemple). L’information proposée serad’abord et surtout de l’information fixesur le produit (entre autres l’aspect nutri-tionnel). Des données de prix/comparai-sons de prix n’appartiennent (provisoire-ment) pas au domaine des données queGS1 souhaite mettre à disposition via saplateforme.

Quelles applications seront amenées àsurvivre ? Celles qui sont simples, com-plètes, conviviales, et surtout celles quioffrent de l’information utile et correcteau consommateur.

Photos

David Plas

Toutes les photos et présentations en lignewww.gs1belu.org/fr/forum2012

Miguel Lopera

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GS1 DataBar et Global Coupon Number :solutions globales – efficacité locale

Pourquoi de nouvelles solutions ?Actuellement, les bons de réductionsont identifiés par une structure ‘euro-zone’ comprenant le préfixe (981, 982ou 983), le numéro d’émetteur du bon,le numéro de référence du bon et savaleur. Cette clé d’identification de trei-ze chiffres est traduite dans un code àbarres EAN-13. Pour les bons personna-lisés (y compris les bons de réductionInternet), ce code à barres EAN-13 estaccompagné d’un CODE 39, reprenantl’identification du consommateur, quin’est pas scanné à la caisse.

Plusieurs facteurs ont imposé le déve-loppement d’une nouvelle structured’identification et l’utilisation d’unnouveau code à barres :• le lancement du Coupon Data Pool

combiné à la nécessité d’améliorerles solutions existantes (par exemplele bon de réduction personnalisé) ;

• les nouvelles formes de bons deréduction, comme par exemple lecoupon digital ;

• la volonté de rendre le clearing plusefficace et de réduire les coûts ;

• le besoin de développer des outils demarketing direct performants.

GS1 Belgium & Luxembourg fait partiedu groupe de travail GSMP B2C Digitalcoupon dont l’objectif est de défendre

Aujourd'hui, les émetteurs de bons de réduction identifient ces dernierssur base d'un numéro à 13 chiffres et utilisent le marquage EAN-13. Cettesolution, qui a bien fonctionné durant de longues années, n'apporte tou-tefois pas de réponse satisfaisante aux nouvelles opportunités qui se pré-sentent aujourd'hui. Découvrez ci-dessous les nouvelles solutions GS1.

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Participez à notre événement du 27 avril prochain !

Que vous soyez émetteur de bons de réduction, distributeur ou plateformetechnique, ne manquez pas notre session d’information du 27 avril prochain (de10 heures 30 à 12 heures 30). Cette session d’information gratuite, organisée encollaboration avec HighCo Data, se tiendra à l’hôtel Golden Tulip à Diegem.

Nous vous informerons sur les étapes importantes de ce projet et vous pré-senterons les informations techniques et pratiques à respecter dans le cadredu plan de migration GCN & GS1 DataBar. Le défi à relever est important ! Ils’agit ni plus ni moins de l’adoption d’une nouvelle structure internationalepour les bons de réduction, structure à traduire dans un code à barres linéai-re d’une nouvelle génération : le GS1 DataBar.

Plus d’informations sur le programme et inscription en ligne : www.gs1belu.org/fr/migration-vers-le-gcn-et-gs1-DataBar-sur-les-bons-de-reduction

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Vlnr: Kurt

Plan de migrationLe Comité Barcodes de GS1 Belgium &Luxembourg s’est réuni à de multiplesreprises depuis 2010 afin d’élaborerun plan de migration pour les fabri-cants et distributeurs, tenant comptedes exigences de chacun.

Ce plan fait tout d’abord une distinc-tion entre les bons de réduction ordi-naires et les bons de réductions per-sonnalisés, dont les périodes de validi-té sur le marché sont différentes. Enfonction de cette distinction, la pério-de de migration s’étendra sur :• un an pour les bons de réduction

ordinaires, à savoir d’avril 2013 à avril2014 ;

• trois mois pour les bons personnali-sés, à savoir d’avril 2013 à fin juin2013.

Une deuxième distinction est faiteentre les émetteurs, les distributeurs,les plateformes techniques et les mai-sons de clearing :• les émetteurs devront adopter la nou-

velle structure, faire face aux difficultésqui l’accompagnent, et être capablesde la générer pour identifier le bon deréduction. Ils devront éventuellementtravailler en parallèle avec les impri-meurs pour s’assurer que l’impressiondu GS1 DataBar est correcte.

la nouvelle structure proposée auniveau global et directement issuedes réflexions et expériences acquisesen Belgique et au Grand-duché deLuxembourg.

GCN et GS1 DataBarLes nouvelles solutions GS1 compren-nent deux volets : • d’une part, une nouvelle solution d’

identification basée sur le GCN (GlobalCoupon Number). Cette nouvelle cléd’identification GS1 est construite surbase du préfixe d’entreprise GS1 dufabricant ou du distributeur (de lamême manière que le GTIN), dunuméro de référence du bon deréduction et, facultativement, d’unnuméro de série destiné à identifier l’utilisateur du bon de réduction.

• d’autre part, une nouvelle solution demarquage basée sur le GS1 DataBar.

Ceci va bien entendu entrainer desmodifications importantes sur le mar-ché belge du bon de réduction. Nonseulement, il faudra adopter une nou-velle numérotation et un nouveaucode à barres, mais il s’agira égalementd’adapter les systèmes et d’éviter touteconfusion dans les systèmes de ges-tion durant la période de transition.

• les distributeurs devront quant à euxprogrammer le GCN dans leur systè-me de gestion ainsi que dans les pro-grammes caisses. Pour certains d’ent-re eux, il s’agira également d’étendrela programmation du GS1 DataBar etd’assurer la transition vers la nouvellestructure du bon de réduction.

• les plateformes techniques et lesmaisons de clearing devront ellesaussi être capables de générer leGCN, de lire le GS1 DataBar et de trai-ter les données.

Cette migration ne se fera pas sanspréparation. C’est pourquoi GS1Belgium & Luxembourg élaboreactuellement un plan d’accompagne-ment pour les utilisateurs qui compor-tera, outre une explication détailléedu projet, un manuel de mise enœuvre, les spécifications techniqueset un service de vérification du GS1DataBar. Plus de détails seront fournislors de notre événement GCN du 27avril prochain (voir encadré).

Nicolas Stuyckens & Leen Danhieux

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Plus d’information ?

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Page 18: GS1 Link magazine nr 1 2012 (français)

Plus d’informations sur la synchronisation de données dans le secteur du Bricolage & Jardinage ? Voir www.gs1belu.org/fr/synchronisation-des-donnees-dans-le-bricolage-et-le-jardinageOu contactez : [email protected]

Le secteur du Bricolage& Jardinage face au défi !

Suite aux séances d’information Bricolage & Jardinage en 2011 organisées chez Comeos, etaux contacts réguliers avec nos collègues de GS1 Nederland, le secteur accomplit actuelle-ment les premières démarches concrètes dans les projets “synchronisation électronique dedonnées” et “RMM” (Return Merchandise Management). Ci-dessous un aperçu de la situa-tion actuelle.

Synchronisation électronique de données

Intergamma Pays-Bas, le plus granddistributeur du pays, a récemmentadressé un courrier à 50 fournisseurs(dont 13 belges) en vue de démarrerla synchronisation électronique dedonnées. Deux dates leur ont étécommuniquées. Tout d’abord la dateà laquelle ils sont censés commencerles préparatifs, à savoir, suivre une for-mation sur le data pool GDSN dupays où se situe leur siège principal,par conséquent la CDB pour laBelgique et le Luxembourg. Ladeuxième date est celle à laquelle ilsdoivent être opérationnels. GS1Belgium & Luxembourg organise lesformations nécessaires pour les entre-prises belges.

Lors de 2 réunions de groupe de tra-vail BelgiLux (décembre 2011 et jan-vier 2012), le modèle de données éla-boré par les Pays-Bas fut discuté.

Sous l’impulsion des fournisseurs pré-sents et de HUBO (distributeur princi-pal en Belgique ayant des projetsconcrets en matière de synchronisa-tion de données), il fut décidé d’élar-gir le modèle de données en yincluant les desiderata belgo-luxem-bourgeois. Quelques exemples: multi-linguisme, information concernantdes produits à risque, quelques codesrelatifs aux taxes spécifiques à laBelgique, pays d’origine et une indi-cation ‘écocheques’. D’autres champsfacultatifs (tels la période de garantie,le délai de livraison formulé en jours,le code article de remplacement, …)seront rajoutés dans une secondephase.

Deux fournisseurs pilotes (Eltra etCalodar) échangeront leurs fichesproduits par voie électronique avecIntergamma, qui les transfèrera àGamma Belgique.

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Plus d’information sur le RMM dans le Bricolage & Jardinage?Voir www.gs1belu.org/fr/optimaliser-les-renvois-dans-le-bricolage-jardinageOu contactez : [email protected]

Return MerchandiseManagement (RMM)

En 2011, la publication de la solutionRMM dans le secteur belgo-luxembour-geois du Bricolage &Jardinage était prio-ritaire. A cet effet,GS1 Belgium &Luxembourg a solli-cité COMEOS sousforme de réunions etde mailings, et éga-lement utilisé sespropres moyens decommunication telsque le site Internet,eNews, voire mêmeun journal Bricolage& Jardinage.

Suite aux réunionschez COMEOS, ungroupe de projet RMM fut formé. Composéde 3 fournisseurs et 3 distributeurs, il a, fin2011, examiné de près la solution RMM afin

d’éventuellement y ajouter desbesoins/exigences belges. Quelques pro-positions sont actuellement examinéesafin d’être étendues à tout le secteur.

Certains distri-buteurs belgesont manifestéun intérêt pourle RMM.Intergammaoeuvre aussiactivementpour implé-menter le RMMavec 75 fournis-seurs d’ici fin2012. Les pro-jets pilotes avec2 fournisseursont été clôturésavec succès enfévrier 2012.

Intergamma communiquera prochai-nement quand les 6 marchés deconstruction (pilotes) (dont 2 points de

vente Gamma en Belgique) entreronten production avec le RMM.

Les 50 fournisseurs ayant reçu un courrierd’Intergamma concernant la synchroni-sation électronique de données, ont éga-lement été invités à mettre en œuvre leRMM. Dans ce domaine aussi, GS1Belgium & Luxembourg organise les for-mations nécessaires, offrant aux entre-prises toutes les informations concernantles conventions, les process et les spécifi-cations des messages. La formation ter-minée, les fournisseurs peuvent com-mencer la mise en œuvre du RMM. Pource faire, ils peuvent compter sur le sup-port de GS1 Belgium & Luxembourg. Sivous êtes à la recherche d’une solutionEDI, une liste de prestataires de solutionsEDI peut vous être fournie ainsi que desconseils et astuces pratiques. En outre, lesfournisseurs ont la possibilité de testergratuitement leur message EDI au niveaudes spécifications de messages EANCOM.

Wim Peeters & Nele De Flou

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“Le RMM permet au four-nisseur et au distributeurd’économiser en moyenne15 min sur le traitementd’un retour.

La solution sectorielle a eupour résultat des conven-tions claires, plus de trans-parence et une meilleurerelation commerciale pourles deux parties.”

Photos

GS1 NL

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En septembre dernier, notre département CDB/GDSN a mené une enquê-te auprès de ses utilisateurs afin de mieux cerner les attentes de ces der-niers et d’améliorer son service à la clientèle. Merci aux 26 sociétés qui ontparticipé. Mais que nous apprend cette enquête ?

2020

Introduction des fiches

La manière d’introduire les fiches variefortement d’une société à l’autre,même si en moyenne, 2 sociétés sur 5introduisent leurs fiches manuellementdans le système. 1 personne sur 4 dési-re cependant changer de manière d’in-troduire les GTIN, vu le nombre élevéde GTIN que compte cette sociétéet/ou la complexité du système. Dansle cadre d’un changement, les sociétésoptent pour une combinaison entreExcel et XML ou une combinaisonentre Excel et Webforms où Webformsserait utilisé seulement pour modifierles GTIN.

Satisfaction

Les personnes sondées semblentgénéralement satisfaites de la commu-nication autour de la CDB même si 1utilisateur sur 3 est déçu par le systè-me. Les raisons invoquées sont la len-teur de ce dernier (et de la connexioninternet) et sa complexité.

Les remarques reçues sur l’utilisation duhelpdesk sont globalement positives.En effet, 45% des personnes interrogéesse déclarent totalement satisfaites parla rapidité des réponses, la qualité de

celles-ci et l’amabilité du personnel. Lessociétés sondées font appel au help-desk environ une fois par mois.

Les fournisseurs souhaitent que tousles distributeurs nationaux utilisentGDSN afin d’échanger les données deleurs produits. En outre, certainessociétés publient déjà leurs fiches-pro-duits vers le GS1 Coupon Data Pool. Sila Belgique accuse un certain retardsur l’échange de données entre distri-buteurs et fournisseurs, au niveauinternational, certains distributeurssont déjà plus actifs. Nos clients ontdonc choisi la CDB pour échangerleurs données surtout avec AlbertHeijn (NL), SuperUnie (NL), Edeka (DE),mais aussi avec Markant (DE), Metro(DE) et Rewe (DE).

Conclusion

Actuellement, la CDB s’avère surtoututile pour l’échange de données entrefournisseurs belges et distributeurs àl’étranger, ou dans le cadre duCoupon Data Pool. Du progrès reste àfaire au niveau du système et del’échange de données avec les distri-buteurs nationaux.

GS1 Belgilux attache beaucoup d’im-portance aux points d’améliorationpossibles et prend en compte lesremarques émises pour assurer unservice encore meilleur à l’avenir.

Caroline Clarinval

Votre avis sur le helpdesk CDB/GDSN

Plus d’informations ?

[email protected]

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Etes-vous familier avec les termes suivants ?• CDB (Central Data Bank) : data pool

certifié GDSN pour l’échange dedonnées de produits, créé par GS1Belgium & Luxembourg ; la gestiontechnique est assurée par SA2Worldsync.

• Coupon Data Pool : plateforme élec-tronique de traitement des bons deréduction. La grande innovation de ceprojet GS1 Belgilux réside dans le faitque le bon de réduction est lié auxGTIN des produits effectivement

achetés, un lien qui est établi viaGDSN.

• GDSN (Global Data SynchronisationNetwork) : fournit un environnementpuissant pour une synchronisationsécurisée et continue de donnéesde produit entre partenaires com-merciaux.

• GTIN (Global Trade Item Number) :numéro d’identification GS1 uniqueet non-ambigu attribué à un produit(unité consommateur ou surembal-lage) ou à un service.

Quelles sont les différentesfaçons d’introduire une fiche-produit dans la CDB ?• Webforms : introduction totalement

manuelle des fiches-produits dans lesystème.

• Excel : introduction semi-manuelledes fiches-produits où l’utilisateurcomplète un template spécifique etle télécharge ensuite dans le système.

• XML : introduction purement auto-matique des fiches-produits dans lesystème.

1. GS1 Healthcare PositionStatement on GS1 DataMatriximplementation.

Les établissements de soins de santé, lesgrossistes-répartiteurs, les officinespubliques et l’industrie pharmaceutiquevont devoir s’adapter à l'implémentationdu GS1 Datamatrix. De l’intégration desstandards GS1 dans les systèmes de ges-tion à l’impression du code à barres ou àsa lecture et au traitement des informa-tions, chaque maillon de la chaine devaleur sera impacté.

2. GS1 Healthcare White PaperBrief on UDI implementation.

La mise en place de l’identificationunique (UDI) des dispositifs médicauxrequiert bon nombre d’ajustementssimilaires à ceux nécessaires au déploie-ment du GS1 DataMatrix, ce qui permetde ne pas devoir répéter le travail d’im-plémentation. Toutefois, certainsaspects propres à cette section du mar-ché entraineront des changements qu’ilconvient d’ores et déjà de préparer. Lesstandards GS1 peuvent aider de maniè-re efficace à cette préparation.

GS1 Healthcare :nouvelles en 2 dimensions !

Afin de répondre aux besoins définis dans le cadre de la directi-ve européenne 2011/62/UE (médicaments falsifiés) et des règle-ments à venir concernant l’identification unique des dispositifsmédicaux (UDI), GS1 a publié deux nouveaux documents :

Retrouvez ces deux documents sur www.gs1belu.org/fr/documents-de-reference

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Le défi

En septembre 2009, Delhaize inauguraitle tout nouveau centre ultramoderne dedistribution de produits frais, DC Fresh II.A cette occasion, la chaîne de supermar-chés avait établi un certain nombred’exigences bien spécifiques.

Delhaize travaille avec des bons de com-mande, des notes d’envoi et des facturesqui ne peuvent s’échanger que via EDIavec ses fournisseurs de produits frais. Achaque livraison, les palettes doivent êtrepourvues d’une étiquette portant unSSCC (Serial Shipping Container Code)afin de permettre la traçabilité de chaquepalette individuellement. Le fournisseur

La société StarMeal à Herselt est un producteur de produits ultrafrais – salades, pâtes et soupes.Entreprise innovante, StarMeal a adopté il y a plusieurs années déjà la technologie EDI pour opti-miser ses processus et pouvoir répondre avec souplesse aux attentes de ses clients. StarMeal faitappel à la plateforme de Certipost pour échanger électroniquement des messages commerciauxavec des chaînes de supermarchés – dont Delhaize - en Belgique, aux Pays-Bas et en France.

StarMeal et Delhaizeautomatisent le cycle de commande

doit également être en mesure d’échan-ger des notes d’envoi électroniques auniveau des caisses, afin que le DC puissetraiter des palettes mixtes et optimiser ladistribution de produits frais aux maga-sins de plus petite taille. A cet effet, lesfournisseurs doivent employer les caissesréutilisables de Delhaize, dont chacuneest identifiée par un GRAI (GlobalReturnable Asset Identifier). La note d’en-voi électronique doit mentionner lesSSCC et GRAI du chargement.

La solution

StarMeal connaissait déjà le principe del’échange de documents électroniques.En 2008, ce fournisseur s’était lancédans l’EDI avec l’envoi de factures élec-troniques à Carrefour. Aujourd’hui,StarMeal traite jusqu’à 70% de ses fluxde documents journaliers de manièreélectronique, avec Delhaize, Carrefour,Jumbo (NL), Plus (NL) et Monoprix (FR)notamment. L’entreprise utiliseCertipost e-Supply, une solution flexiblepermettant d’échanger des documentscommerciaux et logistiques de manièreintégrée et automatisée avec des par-tenaires commerciaux. L’échange sepasse via CertiONE, la plateforme decommunication B2B en ligne sécuriséede Certipost.

Les résultats

La nouvelle méthode de travail deDelhaize procure pas mal d’avantages àStarMeal. Comme les messages EDI suc-cessifs sont interdépendants et qu’il nefaut introduire aucune donnée manuel-lement, l’échange de documents avecDelhaize est rapide et exempt d’erreurs,ce qui évite tout litige à propos deslivraisons ou des factures. “StarMealgagne un temps fou et pas mal demain-d’œuvre, tant sur le plan logistiquequ’au niveau administratif”, souligne KrisBerden, gérant de Software Center.“Grâce à l’utilisation de notes d’envoipourvues des SSCC et GRAI, les tempsd’attente des chauffeurs sont égalementfortement raccourcis. Cette approches’inscrit en outre idéalement dans lecadre du concept Track&Trace initié parStarMeal pour assurer le suivi des pro-duits entrants et des produits sortants.”

Business case du partenaire GS1 Belgilux Certipost

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www.certipost.be

Page 23: GS1 Link magazine nr 1 2012 (français)

Depuis 1941, Kela produit des médica-ments pour diverses applications.Initialement, l’entreprise s’est concen-trée principalement sur le secteur vété-rinaire. Actuellement, Kela produit aussides médicaments à usage humain.L’acquisition en 1992 de PhenixPharmaceuticals a donné à l’entrepriseun canal de distribution vers plus de 87pays. La production de Kela se subdiviseen antibiotiques pénicilline, antibio-tiques non-pénicilline et non-antibio-tiques. Récemment, Kela a fait appel àPRESA pour la mise en œuvre d’unesolution jet d’encre UV pour l’impres-sion de codes DataMatrix sur les embal-lages de médicaments vétérinaires.

Solution internationale

Plusieurs pays européens (dont laTurquie, la France et le Danemark) ontdéjà rendu le marquage DataMatrixobligatoire pour l’identification desmédicaments, ou s’y préparent. Aterme, cette obligation sera applicabledans la plupart des pays européens etde nombreux autres pays.

En tant que société axée sur l’exporta-tion, Kela tient à réagir à temps auxtendances internationales. Le fabricantde produits pharmaceutiques dispose

déjà de différentes solutions pour l’im-pression de codes et pour le marqua-ge en clair sur les emballages de médi-caments. Ces systèmes sont intégrésdans les lignes de production.

Pour l’impression des codes DataMatrixsur les planos destinés aux emballagesprimaires des médicaments, Kela aopté pour une solution autonome, cequi offre un degré élevé de flexibilité.

Ligne de marquage

La ligne de marquage autonome com-prend un distributeur, un convoyeur,un collecteur et une caméra 2D. Tousles éléments ont été intégrés parPRESA en une ligne rapide, compacteet fiable, avec un contrôle caméra per-formant et automatisé. L’impression estréalisée par une imprimante à hauterésolution constituant une excellentealternative au jet d’encre thermique etune solution plus économique quel’impression par tampons. La qualité del’impression et la lisibilité du code sontcontrôlées par une caméra 2D intégréedans la ligne de marquage. Ces procé-dures font partie des bonnes pratiquesde fabrication (GMP).

L’identification du produit, la date de

La contrefaçon des produits est un problème mondial croissant. Les fabricants de médicamentset de cosmétiques risquent surtout d’en être victimes. La contrefaçon leur fait perdre une partconsidérable du chiffre d’affaires, mais met également en danger la santé des patients. Avec uneidentification fiable des médicaments, basée sur GS1 DataMatrix, les fabricants de médicaments,comme Kela à Hoogstraten, veulent contrer la menace.

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Business case du partenaire GS1 Belgilux PRESA

La société pharmaceutique Kela implémente le GS1 DataMatrix

péremption, le numéro de lot, la datede production ... sont contenus dans lecode DataMatrix. La date de péremp-tion et d’autres données sont impri-mées par après dans la ligne de condi-tionnement. Le Datamatrix peut êtrelu à différents endroits dans la chaînelogistique. Ceci renforce la sécurité etl’efficacité au niveau de la distributionet de l’usage des médicaments. Aveccet investissement, Kela se prépare à lasérialisation prochainement obligatoi-re des médicaments en Europe.

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www.presa.be

Page 24: GS1 Link magazine nr 1 2012 (français)

Il est également important de com-prendre que certaines hypothèses faitespar exemple en matière de dimensionsde véhicule, degré de chargement, tech-nologie du véhicule, etc., peuvent consi-dérablement influencer le calcul del’empreinte carbone. C’est pourquoi, ilest intéressant d’examiner d’où provientl’outil de mesure choisi. Les instrumentsde mesure développés par des organi-sations de recherche ou de gestion sontsouvent plus recommandables enmatière d’objectivité que des instru-ments de mesure développés par desentreprises ou des fédérations reliées àun mode de transport spécifique. Hélas il n’existe à ce jour aucun outilgénéral que l’on puisse recommandersans réserve. Pour ce faire, il faudraitune initiative neutre, scientifiquementfondée et rassemblant tous les modesà l’échelle européenne, voire mêmemondiale, et de préférence distinguantles différentes catégories d’émissions.La question reste de savoir si une telleinitiative sera prise un jour. Afin d’agirau plus vite, une entreprise a donc inté-rêt à utiliser un des outils de mesure àdisposition. L’outil de mesure de GS1Belgilux, basé sur la méthodologie soli-de Carbon Bilan de ADEME est dès lorsun choix valable pour effectuer unepremière estimation au niveau dutransport routier.

Une étude récente a révélé qu’il existeplus de 42 calculateurs CO2. Commentexpliquer ce nombre élevé d’ outils demesure CO2 ?Au cours des dernières années, l’impactde l’activité humaine sur le changementclimatique a de plus en plus attiré l’at-tention des différents acteurs concernés.Ces derniers ont demandé des instru-ments de mesure adaptés permettantune évaluation des émissions de gaz àeffet de serre causées par diverses activi-tés. L’absence d’une méthodologie euro-péenne, voire reconnue à l’échelle mon-diale, a motivé un nombre d’organisa-tions, allant d’instances publiques, fédé-rations jusqu’aux entreprises de pluspetites tailles, à développer leurs propresoutils de mesure. Ceci a engendré unecertaine prolifération et il est souventcompliqué d’en extraire la méthodolo-gie utilisée. En outre, si certains outils demesure sont financièrement accessibles,telle la mesure de l’empreinte carbonede GS1 Belgilux, d’autres tel EcoTransITsont accessibles uniquement si on lesutilise à des fins non commerciales, tan-dis que d’autres encore, tel que leCarbonActive, sont payants.

Que conseilleriez-vous aux entre-prises FMCG comme outil de mesureCO2 adapté ?Tout d’abord, dans une optique de

durabilité, je conseillerais aux entre-prises de ne pas se limiter au CO2. Ladiminution des émissions de gaz àeffet de serre est un objectif louable,mais il reste en parallèle toute unesérie d’aspects relatifs à la logistique,qui ont un impact important sur lasociété, tels que les émissions pol-luantes (ex. les particules) et les émis-sions sonores. Pour ces deux dernièrescatégories, le lieu d’émission joue unrôle important car l’intensité du récep-teur est ici un paramètre crucial. Parconséquent, une entreprise FMCG acti-ve en matière de livraisons nocturnesen centre ville, aurait plus d’effet endiminuant les émissions de particuleset de bruit, qu’en réduisant unique-ment les émissions de gaz à effet deserre. Un nombre d’outils de mesurecalculent, outre les émissions de CO2,l’impact environnemental d’autresémissions et fournissent ainsi uneesquisse plus large.

Deuxièmement, la méthodologie utili-sée et le niveau de précision consti-tuent des facteurs importants. Parexemple, certains outils de mesure seconcentrent uniquement sur un modede transport spécifique, ce qui estinadéquat si on veut mesurer l’impactdes transports intermodaux.

Calculateurs CO2

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Tom van Lier est chercheur senior à la VUB au sein du groupe derecherche MOBI, sous la direction du Prof. Dr Cathy Macharis. Sa thèsede doctorat porte sur le transport des marchandises et la logistiquedurable en mettant l’accent sur les frais externes du transport. Nousavons parcouru avec lui les possibilités de mesurer et de diminuer lesémissions de CO2 en Belgique et au Luxembourg.

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[email protected]

Interview Tom van Lier (VUB)

Page 25: GS1 Link magazine nr 1 2012 (français)

Bien plus important que la simplemesure, est la diminution des émis-sions de CO2. Comment ECR peut-il y contribuer ?Etant donné que les émissions de gazà effet de serre relatives à la logistiquese reportent principalement au carbu-rant, la solution est en somme assezsimple: diminuer la consommation decarburant. Cela peut se faire de deuxmanières. D’abord en évitant des tra-jets inutiles. Le maintien du niveau deservice peut former un obstacle à ceteffet, mais pour ce qui est d’éviter destrajets à demi charges, voire des trajetsde retour à vide, il y a certainement unpotentiel considérable.Deuxièmement, le regroupement intel-ligent de transports peut souvent per-mettre des réductions d’émissionssignificatives. Il ne faut pas sous-esti-mer le rôle qu’ECR peut jouer enconstituant un lien entre différentesentreprises. Souvent, il s’agit en effetde créer un rapport de confiance entredeux parties, concurrentes directesl’une de l’autre. En outre, il existe sou-vent des opportunités de regroupe-ment entre parties non-concurrentes,rendant les contacts intersectorielstout aussi importants. Les transportsécologiques sont aussi une option. Endernier lieu, les améliorations techno-logiques peuvent engendrer des

réductions d’émissions, par exemplelors d’une rénovation du parc automo-bile, mais aussi en recourant à dessources d’énergie alternatives ourenouvelables.

Comment percevez-vous les projetsinternationaux tels que le GreenFreight Europe (Smartway européen) ?Sont-ils applicables en Belgique et sioui, comment ?Le projet Smartway Europe lancé finmars est en tout cas une initiative àsuivre et un outil potentiellement inté-ressant pour les entreprises belges. Nefût-ce que parce qu’il s’agit d’une ini-tiative largement soutenue par le sec-teur et basée en grande partie sur uneméthodologie qui a fait ses preuvesaux USA. Reste toutefois à voir com-ment cela va se concrétiser et si lamasse critique sera effectivementréceptive. L’ambition de faire dévelop-per un outil scientifiquement fondépar une instance neutre comme leEnergy Saving Trust britannique afind’effectuer les rapports requis debenchmarking et l’analyse des émis-sions de CO2 de camions, peut, unefois l’implémentation réussie, engen-drer une large reconnaissance de laméthodologie. Néanmoins, cela peutdonner lieu à un énième outil demesure unimodal (car camions exclusi-

vement) qui se limite aux émissionsde gaz à effet de serre.

Que pensez-vous du programmeLean & Green des Pays-Bas ?Pourrait-il contribuer en Belgique àune conscientisation du besoin deréduire le CO2 ?Le programme Lean & Green auxPays-Bas s’est avéré une grande réus-site au niveau de la conscientisationdes entreprises. La simplicité relativedu programme et la volonté de com-muniquer au public qu’on se chargede la réduction du CO2, rend le pro-gramme très attrayant aux yeux deces entreprises. Reste à voir si, à terme,celui-ci maintiendra sa position de'marque' forte. marque » forte. Le pro-gramme vise principalement à inciterdes entreprises à effectuer un map-ping de leurs émissions actuelles et àdiminuer l’empreinte carbone partous les moyens possibles. Lesmesures de réduction d’émissionssont bel et bien évaluées sur leur fai-sabilité, mais des contrôles effectifspour vérifier si les mesures sont réelle-ment appliquées et si elles atteignentle résultat prévu, ne sont pas appli-qués pour autant que je sache. Onconstate aussi qu’un nombre croissantd’entreprises parvient à se faire décer-ner un Lean & Green award. A terme,cela peut affecter la crédibilité et lavaleur marketing de la “marque” Lean& Green, à moins d’élever graduelle-ment la barre. Toujours est-il que celareste un premier pas en vue de moti-ver des entreprises à réfléchir à leursémissions existantes et à prendred’éventuelles mesures pour les rédui-re. Le programme a du potentiel etpourrait apporter une contributionimportante en Belgique, certainementauprès des PME.

Lisa Van den Bossche

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Tom Van Lier

http://mobi.vub.ac.be/index.php

Page 26: GS1 Link magazine nr 1 2012 (français)

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Collaborer à la réduction des émissions de CO2

Succès pour la formationCatman Advanced

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La première étape vers une réductionde CO2 consiste à mesurer ses émis-sions. ECR propose son aide en met-tant gratuitement à disposition unoutil de mesure conforme aux stan-dards internationaux et adapté aucontexte belge. Cet outil a été déve-loppé par CO2logic et TriVizor, en colla-boration avec le secteur industriel.

La deuxième étape consiste à rapporterles émissions de CO2 afin de mettre enévidence les efforts réalisés et d’inciter lesecteur industriel dans son ensemble àœuvrer pour la réduction des émissionsde CO2. En 2010, 18 entreprises FMCGnous ont rejoint à cet effet. En 2012, noussouhaitons effectuer une seconde mesu-re et mettre en place un outil permet-tant de répéter cette opération chaqueannée. La participation est gratuite. Lesrésultats de mesure individuels restentbien entendu confidentiels. [email protected] pourparticiper ou pour obtenir davantaged’informations.

La formation Catman Advanced du 9février dernier fut particulièrement bienaccueillie. Aveve, Bahlsen, Bel, BIC,Danone, Food International, Freshmeals,Kimberly-Clark, Kuwait, Ledent Touw,Patroba, Viangro et Weleda y étaientreprésentés. Luc Desmedt (LD & CO) et

Dirk Vanderveken (GfK) ont commencépar familiariser les participants avec leschiffres GfK et leur interprétation. C’est àpartir de ces données que les partici-pants ont du déterminer leur catégorie,segmenter les consommateurs et déve-lopper un plan d’action.

Par le biais de notre e-News, nous voustiendrons au courant de la date et ducontenu exact de notre prochaine for-mation, formation par ailleurs renouve-lée (prévue pour janvier 2013).

Vous n’êtes pas encore familiarisé avec les méthodes de mesure de CO2 et lebenchmarking ? Vous aimeriez étendre vos connaissances sur la façon de contrerles émissions de CO2? Venez dès lors assister à notre formation gratuite ‘CarbonFootprint Calculation’ le mercredi 13 juin 2012 (voir aussi en page 27). Enéchange, nous vous demandons uniquement de compléter annuellement l’outilCO2, ce qui nous fournira un résultat de sondage fiable pour le benchmark.

Plus d’informations ?

Voir : www.gs1belu.org/fr/carbon-footprint-0

Page 27: GS1 Link magazine nr 1 2012 (français)

“FREE Carbon footprint calculation training”

How to measure and benchmark your transportation/warehousing

CO2 emissions ?

Concept

Alpro - Colruyt - Carrefour - Delhaize - Dr. Oetker - Ferrero - HJ Heinz Belgium -Kraft Foods Europe - Lima Natuurvoeding - Nestlé - Pepsico - Sara Lee - DB Schenker - Sopralex & Vosmarques - Unilever - United Biscuits - Van Genechten Packaging.

Who should attend

Anyone running transportation and/or warehousing practices regardless the size of your company.

Language : English

Venue : GS1 Belgium & Luxembourg Koningsstraat 76, 1000 Brussel

Online-registrations :

www.gs1belu.org/nl/carbon-footprint-training (in NL)www.gs1belu.org/fr/carbon-footprint-training-0 (in FR)

Participants to the development of the CO2 calculator:

Today companies are often asked about their carbon footprint. While somecompanies are already measuring their impact on the environment, othershave no idea about how to start their quest for sustainability. This seminarhelps to understand why companies should think about sustainability andtheir carbon footprint. The training will offer the knowledge to start measur-ing the carbon footprint of your transportation and warehousing via the useof a common CO2 measurement tool. The next step is reducing. We will finishby discussing success factors for CO2 reduction programs.

Program1. Sustainable transport! Why? What? How?

2. A standardized carbon footprint measurement tool.

3. How to use the tool? Practical exercise.

4. Interpreting the results.

5. Actions to reduce your carbon footprint.

WEDNESDAY 13 JUNE 2012FROM 9:30 TILL 4:30 PM

In collaboration with :

Facilitators:

Sven VerstrepenBusiness Development Director and Founding Partner, TRI-VIZOR

Arnaud Brohé Managing Partner at CO2logic

Tom van Lier Senior researcher at the VUB,

MOBI research group.

Participation fee :

We offer this training for free to the participants of the benchmark pro-gramme. Participation to the benchmark programme is open to all GS1members and entails filling out the GS1 ECR CO2 calculator every year, andsharing the industry level results. All participants will be able to comparetheir own results with the industry average and to track their own progress.

Page 28: GS1 Link magazine nr 1 2012 (français)

TRAININGSESSION

TUESDAY 25TH SEPTEMBER 2012 - FROM 9.00 AM TILL 6.00 PM

Content

How to spend your promotion budget more effectively?Today, tomorrow and 5 years from now. This training session will present an innovative collaboration model between retailers and suppliers allowing promotion campaigns to hit their target with great precision.

Who should attend?

Marketing Managers, Category Managers and Shopper Marketing Managers both from retailers and manufacturers.

Recommended

It is recommended that participants read the ECR Blue Book‘The Consumer Shopper Journey’ prior to this training session. www.gs1belu.org/files/The_Consumer_and_Shopper_Journey_Framework.pdf

Practical details

Language : English

Venue : GS1 Belgium & Luxembourg Koningsstraat 76 Rue Royale 1000 Brusselswww.gs1belu.org

Participation fee : GS1 Belgilux members : € 600 excl. 21% VATNon members : € 700 excl. 21% VAT

Online registration: www.gs1belu.org/nl/training-tcsj www.gs1belu.org/fr/training-tcsj-0

Program

1. Introducing the Consumer & Shopper Journey Framework.

2. Defining a category vision & mission adapted to the retailers’growth drivers.

3. How to prepare for social Media.

4. Workshop I

5. The building blocks of strategic alignment.

6. In-store shopper marketing.

7. The digital dimension in shopper marketing.

8. Workshop II

9. Case study: ‘The mobile couponing solution of myShopi’.

Veerle Lauwers Veerle Lauwers spent 14 years at P&G

and thus became a professional in digitaland direct communication. She is the

CEO of ‘The Talking Circle’ and is a found-ing partner of shopting.be.

http://be.linkedin.com/in/veerlelauwers

Trainers

Luc Demeulenaere Luc Demeulenaere is the lead author of theECR Europe blue book ‘The ConsumerShopper Journey’. After working 26 years at

P&G and being a senior advisor to Emnos,he is now shopper marketing coach and

founding partner of shopting.be.