indices de l'âge du bronze final/ rapport début de l’âge...

sous la direction de

Didier Cahu

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Décembre 2019Inrap Grand Ouest

Bretagne, Morbihan, Kervignac, Le Kermel

Indices de l'âge du Bronze final/début de l’âge du Fer, occupation duIer siècle av. J.-C.-Ier siècle ap. J.-C.

Inrap Grand Ouest37 rue du Bignon, CS 6773735577 CESSON-SEVIGNE Cédex Tél. 02 23 36 00 40 Fax 02 23 36 00 50

www.inrap.fr

Kervignac, Le Kermel

Chronologie

ContemporainModerneEpoque médiévaleAntiquité romaineAge du FerAge du Bronze

Sujets et thèmes

Mobilier

Bâtiment, structure funéraire, voirie, habitat rural, fosse, fossé

Céramique, industrie lithique, objet métallique

Cette opération archéologique prend place sur un projet de lotissement de 43437 m2 à 800 m au sud du bourg ancien de Kervignac, dans le Morbihan, à proximité de Lorient.L’emprise prescrite se trouve sur le versant sud- sud est d’un plateau qui culmine au nord hors emprise, avec des altitudes comprises entre 31 m NGF et 24 m NGF.

Deux mobiliers céramiques datés de l’âge du Bronze ancien, piégés dans des niveaux de colluvionnement, sont les premiers indices d’occupation.

A l’âge du Bronze final/ début de l’âge du Fer, nous voyons les premières véritables structures archéologiques. Elle se concentrent dans une unique tranchée en bordure nord d’emprise, mais plusieurs ensembles de poteaux non datés, situés dans les tranchées mitoyennes, permettent d’envisager un développement plus ample de cette occupation sur une surface minimum de 3000 m2.

Surtout, dans la partie sud- sud ouest, un complexe de la transition âge du Fer-antiquité s’organise avec trois entités distinctes : au nord un vaste enclos quadrangulaire partiel enserrant un probable enclos funéraire quadrangulaire ; au centre, sur deux tranchées, un assemblage important de poteaux marque un probable habitat ; au sud, parcellaire et structures d’occupation (fosses et trous de poteaux) complètent cet ensemble. Dans l’emprise de ce diagnostic, cette occupation est incomplète, mais elle comprend au minimum une surface de 13 000 m2.

Enfin, nous remarquons les traces discrètes d’un parcellaire moderne à contemporain inscrit sur le cadastre napoléonien de 1837.

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Décembre 2019

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Didier Cahu


Indices de l'âge du Bronze final/début de l'âge du Fer, occupation du Ier siècle av. J.-C.-Ier siècle ap. J.-C.

avec la collaboration de

Richard DelageThéophane Nicolas

3I. Données administratives, techniques et scientifiques

Données administratives, techniques et scientifiques

6 Fiche signalétique 7 Mots-clefs des thesaurus 8 Intervenants 10 Noticescientifique 11 Localisation de l’opération 12 Extrait du plan cadastral 13 Arrêté de prescription 19 Arrêté de désignation 20 Projetscientifique

Résultats

24 1. Cadre général de l'intervention archéologique 24 1.1 Cadre local et naturel 27 1.2 Contexte archéologique 27 1.3 Intervention archéologique. Stratégie, méthodes, contraintes 28 1.3.1 Objectifs, méthodes, astreintes techniques 29 1.3.2 Enregistrement et fouille

30 2. L'occupation archéologique 30 2.1 De la fin du Moyen Âge à nos jours 32 2.2 Du Bronze ancien au Bronze final/ début du premier âge du Fer 32 2.2.1 Mobiliers isolés piégés dans les colluvions 33 2.2.2 Une occupation Bronze final/ début du premier âge du Fer 35 2.2.3 Extension possible de l'occupation Bronze final/ début du premier âge du Fer 37 2.3 Une occupation du Ier siècle av. J.-C/ Ier siècle ap. J.-C. 37 2.3.1 Au sud, tranchées 21 à 24, parcellaire et occupation 40 2.3.2 Au nord, un enclos funéraire au sein d'un vaste enclos de 4000 m2? 44 2.3.3 Les espace bâtis sur poteaux

48 3. Etude de la céramique 48 3.1 Méthode de travail 48 3.2 Catalogue par contexte de découverte 49 3.3 Inventaire du mobilier

50 4. Conclusion

Sommaire

4 Inrap · RFO de fouille Inrap Grand Ouest, Kervignac (56) - Le Kermel

51 5. Bibliographie

53 6. Liste des figures

Inventaires techniques 56 Inventaire des structures archéologiques 62 Inventaire du mobilier archéologique 63 Inventaire des documents graphiques 64 Inventaire des documents photographiques 65 Inventaire des documents écrits

Données administratives, techniques et scientifiques

I.

Conditions d’utilisation des documents

Les rapports d’opération archéologique (diagnostic, fouille, document final de synthèse, sondage,

sauvetage…) sont des documents administratifs communicables au public, en application de la loi

n° 78-753 du 17 juillet 1978 modifiée et portant diverses mesures d’amélioration des relations

entre l’administration et le public. L'accès à ces documents administratifs s’exerce auprès des

administrations qui les ont élaborés ou qui les détiennent, au choix du demandeur et dans la limite

de leurs conditions d’accueil. La mise en ligne des rapports par le SRA Bretagne a pour objectif

de faciliter cette consultation.

La consultation et l’utilisation de ces rapports s’effectuent dans le respect des dispositions du code

de la propriété intellectuelle relatives aux droits des auteurs. Notamment en application de l'article

L.122-5 du code de la propriété intellectuelle, cela implique que :

1) les prises de notes et les copies ou autres formes de reproduction sont autorisées dans la

mesure où elles sont strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à

une utilisation collective;

2) toute reproduction du texte, accompagnée ou non de photographies, cartes ou schémas,

n’est possible que dans le cadre de courtes citations qui doivent être justifiées, par

exemple par le caractère scientifique de l’œuvre à laquelle elles sont incorporées, et sous

réserve de l’indication claire du nom de l’auteur et de la source (références exactes et

complètes de l’auteur, de son organisme d’appartenance et du rapport);

3) la représentation ou la reproduction d’extraits est possible à des fins exclusives

d’illustration dans le cadre de l’enseignement et de la recherche, dès lors que le public

auquel elle est destinée est majoritairement composé d'élèves, d'étudiants, d’enseignants

ou de chercheurs directement concernés, et que son utilisation ne donne lieu à aucune

exploitation commerciale.

Le non-respect de ces règles constitue le délit de contrefaçon prévu et sanctionné par les articles

L.335-2, L.335-3 et suivants du code de la propriété intellectuelle.

Renseignement :

DRAC Bretagne : http://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Bretagne

Service Régional de l’Archéologie - Centre de documentation archéologiqu

Campus universitaire de Beaulieu - Avenue Charles Foulon - 35700 Rennes

01/09/2018

http://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Bretagne


Fiche signalétique

LocalisationRégion Bretagne

DépartementMorbihan (56)

Commune Kervignac

Adresse ou lieu-ditLe Kermel

Codes INSEE56094

Numéro de dossier Patriarchenon communiqué

Numéro de l’entité archéologiquenon communiqué

Coordonnées géographiques et altimétriques selon le système national de référenceX : 1233000 (Lambert CC 48 conforme)Y : 7191850 (Lambert CC 48 conforme)Z : de 31 m à 24,50 m NGF

Références cadastralesCommuneKervignac

Année2019

Sections et ParcellesZZ 751

Statut du terrain au regard des légis-lations sur le patrimoine et l’environ-nement

—

Proprietaire du terrain SAS Acanthe

Références de l’opération

Numéro de l’arrêté de prescription 2019-075

Numéro de l’opérationD128271

Numéro de l’arrêté de désignation du responsable2019-256

Maître d’ouvrage des travaux d’aménagement SAS Acanthe93 avenue Henri FrévilleCS 8071135207 RENNES cédex

Nature de l’aménagement Création d'un lotissement

Opérateur d’archéologie Inrap Grand Ouest

Responsable scientifique de l’opérationDidier Cahu, Inrap

Organisme de rattachementInrap Grand Ouest37 rue du BignonCS 6773735577 CESSON-SEVIGNE Cédex

Dates d’intervention sur le terrainDu 26 août au 3 septembre 2019

Post-fouilleNovembre 2019

Surface du projet d'aménagement43437 m2

Surface décapée14 %


Mots-clefs des thesaurus

Chronologie

Paleolithique

Inferieur

Moyen

Superieur

Mesolithique et Epipaleolithique

Neolithique

Ancien

Moyen

Récent

Protohistoire

Âge du Bronze

Ancien

Moyen

Recent

Age du Fer

Hallstatt (premier Âge du Fer)

La Tene (second Âge du Fer)

Antiquite romaine (gallo-romain)

Republique romaine

Empire romain

Haut-Empire (jusqu’en 284)

Bas-Empire (de 285 a 476)

Epoque medievale

haut Moyen Age

Moyen Age

bas Moyen Age

Temps modemes

Epoque contemporaine

Ere industrielle

Sujets et thèmes

Edificepublic

Edificereligieux

Edificemilitaire

Bâtiment

Structure funéraire

Voirie

Hydraulique

Habitat rural

Villa

Batiment agricole

Structure agraire

Urbanisme

Maison

Structure urbaine

Foyer

Fosse

Fossé

Sepulture

Grotte

Abri

Megalithe

Artisanat

Argile : atelier

Atelier

...

Mobilier

nb Industrie lithique

Industrie osseuse

Céramique

Restes végétaux

Faune

Flore

Objet métallique

Arme

Outil

Parure

Habillement

Trésor

Monnaie

Verre

Mosaïque

Peinture

Sculpture

Inscription

Pesons

Etudes annexes

Carplogie

Datation C14

Anthropologie

Paléontologie

Zoologie

Anthracologie

Palynologie

An. documentaire

An. de céramique

An. du lithique

Pétrographie

Paléométallurgie

An. des monnaies

An. des métaux


Intervenants

Intervenants scientifiquesPrénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâchesaffectéesdanslecadredel’opération

Michel Baillieu, Inrap Directeur adjoint scientifique et technique Suivi scientifique

Didier Cahu , Inrap Responsable de recherche archéologique Responsable scientifique

Yves Ménez, SRA Conservateur régional Suivi scientifique

Anne-Marie Fourteau, SRA Conservatrice du patrimoine Prescription et contrôle scientifique

Intervenants administratifsPrénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâchesaffectéesdanslecadredel’opération

Yves Ménez, SRA Conservateur régional Suivi scientifique

Anne-Marie Fourteau SRA Conservatrice du patrimoine Prescription et contrôle scientifique

Yoann Roux, SAS Acanthe Aménageur Maître d’ouvrage

Michel Bailleux, Inrap Directeur adjoint scientifique et technique Mise en place de l'opération

Thomas Arnoux, Inrap Assistant DAST Mise en place de l'opération

Frédéric Champagne, Inrap Logisticien Mise en place de l'opération

Intervenants techniquesPrénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâchesaffectéesdanslecadredel’opération

Entreprise Charrier Terrassement mécanique Décapage, rebouchage

Entreprise Beaussire Cantonnement Fourniture d'une base vie mobile

Équipe de fouille Prénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâchesaffectéesdanslecadredel’opération

Boulinguiez Philippe, Inrap Topographe Topographie, relevé au GPS

Cahu Didier, Inrap Responsable de recherche archéologique Responsable scientifique

Le Padellec Solène, Inrap Technicien de recherche archéologique Technicien de fouille

Équipe de post-fouillePrénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâchesaffectéesdanslecadredel’opération

Boulinguiez Philippe, Inrap Topographe Traitement du plan masse

Cahu Didier, Inrap Responsable de Recherche Archéologique Rédaction, inventaires, DAO, PAO


CollaborationsPrénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâchesaffectéesdanslecadredel’opération

Delage Richard , Inrap Céramologue Etude de la céramique antique

Nicolas Théophane, Inrap Céramologue Etude de la céramiqueprotohistorique


Notice scientifique







Localisation de l’opération

Rennes

N

020 20 40 80 100 km60

0 500 m 1 km


Extrait du plan cadastral

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES-------------

EXTRAIT DU PLAN CADASTRAL-------------

Département :MORBIHAN

Commune :KERVIGNAC

Section : ZZFeuille : 000 ZZ 01

Échelle d'origine : 1/2000Échelle d'édition : 1/2000

Date d'édition : 19/08/2019(fuseau horaire de Paris)

Coordonnées en projection : RGF93CC48©2017 Ministère de l'Action et desComptes publics

Le plan visualisé sur cet extrait est gérépar le centre des impôts foncier suivant :VANNESPôle de topographie et de gestioncadastrale 5602056020 VANNES Cédextél. 02 97 01 50 66 [email protected]

Cet extrait de plan vous est délivré par :

cadastre.gouv.fr

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Arrêté de prescription


Arrêté de désignation


Projet scientifique

II. Résultats


1. Cadre général de l'intervention archéologique

Le projet de construction d’un lotissement au lieu-dit Le Kermel sur la commune de Kervignac (Morbihan) est l’occasion de réaliser cette opération archéologique. L’emprise concernée se situe au sud du bourg actuel, dans des zones jusqu’alors agricoles.

1.1 Cadre local et naturel

Kervignac se situe dans le Morbihan, tout à côté de Lorient, ce qui correspond à un faciès granitique. La commune bute à l’ouest sur les rives du Blavet qui s’ouvre sur la rade de Lorient.Quant au diagnostic, il se place à 800 m au sud du bourg originel, mais est à l’heure actuelle au contact (au nord) d’espaces récemment urbanisés.

Nous trouvons l’emprise archéologique sur la carte géologique au 1/50 000 de Baud (fig. 1), et nous nous situons alors dans le domaine varisque sud-armoricain. Localement, la pointe sud du diagnostic (MY3b, en violet) concerne des granites anatectiques que nous retrouvons plus largement à l’ouest vers Lorient (Béchennec, Thiéblemont 2013). Ce granite affleure peu, mais il donne de nombreuses pierres volantes. Ce sont aussi des recouvrements résiduels tertiaires (en beige), terre argileuse gris clair, localement associée à des cailloutis de quartz. Enfin, lié au cours d’eau situé à l’est de l’emprise, des formations superficielles de dépôts fluviatiles, alluvions récentes et actuelles de limons, sables et graviers de l’holocène, peuvent se rencontrer dans les pointes nord est et sud est de l’emprise.

0 500 m 1 km1/25000

Fig. 1 Extrait de la carte géologique de Baud à 1/50 000

25II. Résultats

A l’échelle du diagnostic, l’emprise du projet d’aménagement se trouve sur le versant d’un petit plateau qui culmine au nord- nord ouest du diagnostic à un peu plus de 31 m NGF (fig. 2). Différentes pentes s’observent : vers le sud, le sud est et le sud ouest. La plus importante a une orientation sud est : en 120 m, nous passons de 31 m NGF (Tr 06) à près de 24 m NGF (pointe sud est des tranchées 09 et 10), ce qui correspond alors à l’altimétrie la plus basse de ce diagnostic.

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307n°9n°9

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Napo

Isolation

Substrat rocheux

Ligne électrique

aérienne

Ornières

Ruisseau

Fig. 2 Plan général géoréférencé sur fond cadastral actuel


De ces différentes pentes découle un phénomène de colluvionnement que trois logs mettent en avant (fig. 3). En sommet de pente, Log 1, nous rencontrons le substrat rocheux immédiatement sous la terre végétale, tandis qu’en bas de pente (Log 2), l’arène (Us 4) se révèle sous un mètre de recouvrement. L’Us 1 est assurément liée à un colluvionnement récent. Nous pouvons certainement associer à ce phénomène l’Us 2, mais ces sédiments semblent en partie issus des recouvrements tertiaires reconnus sur la carte géologique (en beige, cf. fig. 1). Quoi qu’il en soit, l’horizon archéologique se situe alors à la base de cette Us 2, au contact de l’arène (Us 4) ou de son éventuelle altération (Us 3). Le niveau de décapage oscille ainsi entre une trentaine de centimètres et un mètre sous l’horizon de surface.Par ailleurs, le substrat granitique se révèle ponctuellement, et le niveau de lecture des structures archéologiques s’en trouve alors particulièrement perturbé (fig. 4).Enfin, hors emprise, l’accès à l’eau est assuré par un petit ruisseau qui longe ce diagnostic côté est.

Us 1: limon sableux brun moyen à foncé, quelques cailloutis et pierresUs 2: interface, mélange de limon brun et de limon beige clairUs 3: limon sableux beige clair, cailloutis, quelques pierresUs 4: arène

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Terre végétaleTerre végétale Terre végétale

Tr 17- Log 3Tr 09- Log 1 Tr 09- Log 2O EO E NO SE

0 1 m

Fig. 3 Log 1 à 3

Fig. 4 Tranchée 24, encaissant rocheux de l'horizon de décapage

Log 2Log 1

27II. Résultats

1.2 Contexte archéologique

Seule une opération archéologique a été jusqu’à présent réalisée dans un environnement proche (fig. 5), en 2016 sous la direction de M. Lemée sur une surface d’un peu plus de 3,4 hectares (Lemée 2016). Ce diagnostic, peu dense en vestiges, a cependant permis de mettre en avant un parcellaire qui s’amorcerait dès la protohistoire (âge du Fer) et se développerait lors de la période antique.Hormis cela, ce ne sont que quelques mentions d’enclos souvent mal datés repérés par prospection, le plus proche se trouvant 400 m au nord ouest de l’emprise prescrite. Quelques-uns seraient attribués à l’âge du Fer. Il faut noter aussi trois stèles de l’âge du Fer, ainsi qu’un indice cultuel et religieux antique à 1,5 km à l’ouest de Kermel.

enclos

enclos

enclos (sys)

enclos

enclos

enclos

enclos fossé

Religieuxcultuel stèle

enclos (sys.)

stèle

enclos (sys)

enclosstèle

fossé

enclos

Lemée 2016

Diagnostic«Le Kermel»

0 500 m 1 km1/25000

Âge du Fer

Ântiquité

Epoque indéterminée

Fig. 5 Extrait de la carte archéologique

1.3 Intervention archéologique. Stratégie, méthodes et contraintes

La surface prescrite correspond à 43437 m2, soit un peu plus de 4,3 hectares.La phase terrain s’est déroulée entre le 26 août et le 3 septembre à deux archéologues.Pour la réalisation des tranchées, ce fut la présence d’une pelle mécanique de 25 tonnes à godet lisse de 3 m de large.Au final, 14 % de cette emprise ont été explorés.


La post-fouille a eu lieu à la base de Cesson-Sévigné à la fin du mois de novembre 2019.

1.3.1 Objectifs, méthodes et astreintes techniques

Le but de cette opération est de mettre en évidence l’absence ou la présence de vestiges archéologiques. Il est question d’explorer les différentes strates du terrain, d’appréhender les zones vides, de cerner les occupations humaines, d’en définir la nature, l’étendue et la chronologie.

Pour cela, l’ensemble du terrain prescrit a été quadrillé par de longues tranchées espacées de vingt mètres (fig. 6), ce qui a permis de reconnaître de nombreux faits. Leur implantation tient bien évidemment compte des inclinaisons du terrain, elles sont orientées pour l’essentiel nord ouest- sud est. Le but est alors de couvrir et quadriller l’espace, afin de mettre au jour les différents vestiges archéologiques.

Fig. 6 Réalisation des tranchées

Dans un second temps, en tenant compte des indices d’occupations archéologiques reconnus au cours de cette première étape de travail, quelques tranchées ont été élargies et de nouvelles plus courtes ont été réalisées, afin de cerner et limiter au mieux l’étendue des potentiels sites archéologiques.Plusieurs faits mis au jour ont aussi été sondés en tenant compte de leur concentration et de leur nature. Le but est alors d’en déterminer la fonction, la chronologie, la conservation ou encore le mode de comblement.En complément de l’étude de ces indices de sites archéologiques, les trames fossoyées détectées ont été testées. Pour l’essentiel, nous pouvons les relier à l’occupation de la fin de l’âge du Fer- début de la période antique. Pour le reste, il est question de réseaux inscrits sur le cadastre napoléonien.

Il faut alors noter une contrainte technique : une ligne électrique aérienne (cf. fig. 2) traverse la zone sud sur un axe sud ouest-nord est, au cœur de l’occupation de la fin de la période gauloise ou/et début de l’Antiquité.

En fin de diagnostic, pour respecter une demande de l’aménageur, les tranchées ont été rebouchées par la pelle mécanique.

29II. Résultats

1.3.2 Enregistrement et fouille

Une numérotation continue des tranchées a été appliquée. Au terme du diagnostic, celle-ci s’arrête à 29. Quant à la numérotation des faits archéologiques, elle a été effectuée par tranchée, de 01 à n.Ainsi, chaque évènement archéologique est référencé par son numéro de tranchée associé à son numéro de fait. Nous avons donc par exemple tranchée 01 un fait 01 (01.01) et tranchée 02 un fait 01 (02.01).

Lors de la fouille de ces horizons archéologiques, les unités stratigraphiques reconnues au sein des remplissages de ces excavations ont été distinguées par de nouveaux chiffres accolés aux numéros de faits. Ainsi, nous parlons par exemple de la structure 01.02 (Tranchée 01 fait 02) Us 1.

Aussi, dans ce rapport et pour l’enregistrement final, chaque fait se compose a minima de deux numéros: le premier fait référence à la tranchée, le second à sa localisation dans cette dernière. Eventuellement, un numéro d’unité stratigraphique complète cette détermination.

Le code d’identification Syslat est largement utilisé dans les pages qui suivent, avec quelques abréviations principales : Tr pour tranchée, St pour structure ou F pour fait, Fo pour fossé, Fs pour fosse, Tp pour trou de poteau, Us pour unité stratigraphique.

Au cours de la réalisation des tranchées, tous les faits repérés ont bénéficié d’un soin spécifique : numérotation, description, délimitation à la bombe de peinture, et observation des tranchées parallèles afin de suivre les différents tracés pour les fossés.Par ailleurs, chaque structure testée (manuellement ou mécaniquement) a bénéficié d’un relevé sur calque polyester et le plus souvent d’une prise de vue photographique.

Quant au mobilier archéologique mis au jour au cours du diagnostic, il a fait l’objet en post-fouille d’un traitement particulier : lavage, remise en sac après séchage, étiquetage, inventaire et étude.

Enfin, un levé au GPS de la totalité des tranchées a été réalisé par les membres de la cellule topographique de Cesson-Sévigné. De ce relevé découlent les différentes cartes utilisées dans l’ensemble de ce rapport de diagnostic archéologique.

L’ensemble de ces données fournit la base de cet écrit, et se retrouve dans les différents inventaires à la fin de ce volume.


2. Occupation archéologique

2.1 De la fin du Moyen Âge à nos jours

Sur l’ensemble de l’emprise, les données sont relativement maigres. Il n’est question que de quatre fossés, de probables ornières, d’un bord céramique du XVe-XVIe siècle (Iso 05 Tr 10) placé en mobilier isolé et issu des niveaux de colluvionnement (0,40 m sous la surface de décapage), et d’un nodule ferreux probablement moderne à contemporain retrouvé en bordure de haie (Iso 08 Tr 01).

Cette faiblesse dénote avec les données du cadastre napoléonien de 1837 (fig. 7), lequel met en avant une organisation parcellaire plus conséquente. En particulier, un probable chemin traverse l’emprise : d’abord nord-sud sur près de 150 m, il bifurque ensuite vers l’est sur 80 m. Large au minimum de 12 m, il se dirige vers le hameau de Kanhouarne qui se développe à l’est. Vers le nord, hors emprise, il semble ne desservir que des espaces agricoles. Cette destination finale en fait un chemin purement agricole, ce qui pourrait expliquer qu’il ne se marque que très peu dans les différentes tranchées. En effet, c’est tout juste si nous pouvons mettre en avant une série d’ornières dans la tranchée 08 (Fait 01, fig. 8), série de 3 à 4 traces linéaires de limon brun faiblement marquées dans l’encaissant jaune clair sur une largeur totale de 6,20 m.

Fig. 8 Ornières 01 tranchée 8

Fig. 9 Fossés 02 et 03 tranchée 07

Tr 07- Fo 02NO SE

Us 1: limon sableux brun foncé

1

Tr 07- Fo 03

1

Us 1: limon sableux brun foncé, racines

NO SE

0 1 mTr 07 Fo 03

31II. Résultats

N

0 10 50 m 100 m

1/2000

01

0403

02

01

02

03

05

08

21

07

03

04

01

09

10

06

27

28

2423

2220

17

19

18

29

16

15

26

25

08

11

02

05

12

13

14

Fig. 7 Plan du diagnostic sur fond de cadastre napoléonien

Dans les parties basses de ce diagnostic, en particulier vers les extrémités sud est des tranchées 12 et 13, il est très probable que les horizons associés à ces limites parcellaires modernes à contemporaines se placent dans les niveaux de colluvionnements supérieurs, ils sont alors difficilement détectables et ne correspondent en aucun cas à notre niveau de décapage.Vers l’angle nord est de l’emprise, dans la tranchée 07, trois séries de fossés parallèles s’inscrivent dans l’alignement d’une limite du XIXe siècle (Fo 02, 03 et 04). Large de 0,80 m à 1 m, les fossés 02 et 03 développent des profils simples (fig. 9) pour une faible profondeur (de 0,16 m à 0,22 m) et un comblement limoneux brun, racinaire pour Fo 03.


A l’extrémité ouest de la tranchée 21, le fossé 03, large de 1,60 m, prend une direction nord-sud. Un second fossé accolé et parallèle (Fo 02, large de 0,40) l’accompagne. Ce sont les seuls témoins d’une petite parcelle de près de 1000 m2 qui peut se lire sur le cadastre napoléonien. Et nous avons là le seul élément de chronologique relative rencontré au cours de ce diagnostic, à savoir que ce fossé 03 coupe un tracé plus ancien, Fo 01 que nous pouvons relier à l’occupation de la fin de l’âge du Fer- début de la période antique (fig. 10).

Fig. 10 Tranchée 21, Fo 03 traverse Fo 01

2.2 Du Bronze ancien au Bronze final/ premier âge du Fer

Plusieurs indices suggèrent une occupation de la seconde moitié du Bronze final ou du début du premier âge du Fer (fig. 11). Les éléments les plus marquants se rencontrent sur la bordure nord ouest du décapage, dans la tranchée 06, mais des regroupements de trous de poteaux non datés se localisent dans les tranchées voisines (Tr 10, 11, 07, voire 08), pendant que quelques fragments mobiliers, isolés et dispersés, confirment un cadre chro-nologique ancien.

2.2.1 Mobiliers isolés piégés dans les colluvions

Au fil des tranchées, plusieurs fragments céramiques ont pu être mis au jour hors structure, piégés dans les niveaux de colluvionnement ou à la base de ceux-ci. Trois d’entre eux sont simplement attribués à la période protohistorique (Iso 12.01, 12.03, 13.03), et pourraient être rattachés à l’occupation protohistorique (ou/et antique) qui se développe tout à côté avec son double enclos et la série de trous de poteaux des tranchées 17 et 20. Ils se posent en outre à 0,75 m sous la surface actuelle, sur le niveau de décapage de cet ensemble.

Par ailleurs, deux d’entre eux (Iso 06 Tr 13 et Iso 02 Tr 14) semblent appartenir au Bronze ancien. Découverts dans les niveaux bas des colluvions (à 0,70 m et à 0,90 m), ces témoins mobiliers sont les plus anciens découverts au cours de ce diagnostic, et ils peuvent constituer un point de repère chronologique pour dater l’amorce de la mise en place de ces sédiments.

33II. Résultats

0605

04

01

0203

14

16

1713

15

02

04

06

0105

03

02

01

03

01

18

03

04

01

09

10

06

27

28

2423

2220

17

19

18

21

29

16

15

26

25

07

08

11

02

05

12

13

14

04

01

06

02

01

03

03

0 10 50 m 100 m

1/2000

N

Fig. 11 Plan des indices de l’âge du Bronze

Tranchée 10, les 22 restes céramiques (Iso 04) sont simplement attribués à la protohistoire ancienne, aucune attribution plus précise n’ayant pu être mise en avant.

Enfin, et se raccordant éventuellement aux indices de la tranchée 06, il est question d’un bord éversé (Iso 01 Tr 16) mis au jour sous 0,80 m de recouvrement (cf. étude céramique de T. Nicolas, chap. 3). Il faut aussi noter dans la tranchée 20 le trou de poteau 18 avec son bord éversé à lèvre aplatie. Ce dernier sème le trouble au sein d’une occupation plus tardive, entre protohistoire et début de l’antiquité ; il faut certainement le considérer comme intrusif ou envisager un problème d’identification sur un fragment somme toute très réduit.

2.2.2 Une occupation Bronze final/ début du premier âge du Fer

Tranchée 06 en bordure d’emprise, dans la deuxième moitié ouest de la tranchée 06, six structures ont pu être reconnues sous 0,50 m de


recouvrement. La première (St 01) semble être une fosse allongée (2 m sur 0,80 m), les trois suivantes (St 02, 04 et 05) prennent la forme de trous de poteaux (0,50-0,60 m de diamètre).

La structure 02, profonde de 0,14 m, développe un profil en cuvette (fig. 12). Son comblement de limon comporte de nombreux rejets anthropiques, avec en particulier des fragments brûlés de paroi clayonnée et 7 restes céramiques dont « un fragment de panse d’un petit récipient biconique à bord éversé en céramique fine, associé à une forme ouverte de type jatte ou coupe à registre d’incisions (arceaux ?) sur la partie interne. Ces éléments peuvent être attribués à la seconde moitié du Bronze final voir au début du Premier âge du Fer » (cf. T. Nicolas, chap. 3).

Tr 06- Tp 02

Us 1: limon sableux brun gris, torchis brûlé avec traces de clayonnage, céramique

1

0 0,5 mFig. 12 Trou de poteau 02 tranchée 06

Tr 06- Fs 06Tr 06- Fs 03

Us 1: limon sableux brun clair à gris, quelques cailloux de granite

1

Us 1: Limon sableux brun gris clair, quelques cailloux de granite

1

0 1 m

Fig. 13 Fosses 03 et 06 tranchée 06

35II. Résultats

Enfin, 10 m plus loin, deux fosses mitoyennes (Fs 03 et 06, fig. 13) complètent assurément cette occupation. La première est subcirculaire (Fs 03, 0,90 m sur 0,76 m), la seconde plus ovale (Fs 06, 1 m sur 0,70 m). Elles développent des profils approchants pour une profondeur commune autour de 0,36 m. Leur comblement est relativement stérile et limoneux, et seule la fosse 03 a permis la reconnaissance d’un fragment céramique, dit simplement protohistorique.

Afin de cerner au mieux cette installation et ses possibles développements, une tranchée complémentaire parallèle (Tr 29) distante de 8 m et longue de 18 m a été réalisée, mais elle s’est avérée stérile.

2.2.3 Extension possible de l’occupation Bronze final/ début du premier âge du Fer

Dans les tranchées voisines, plusieurs séries de trous de poteaux, ainsi qu’une fosse ont pu être mis au jour (cf. fig. 11). Dénuées de fragments mobiliers, ces structures ne sont pas datées, mais pourraient, pour une part au moins, constituer un développement de l’occupation Bronze final/ premier âge du Fer dévoilée dans la tranchée 06.

Il faut d’abord s’éloigner de 20 m de cette tranchée 06 pour rencontrer de nouveaux faits archéologiques, nous sommes alors à l’extrémité nord ouest de la tranchée 10. Dans cette fenêtre, 5 trous de poteaux se remarquent d’abord (Tp 13 à 17), suivis de 3 autres 20 m plus loin (Tp 01 à 03).Seuls d’entre eux ont été fouillés, par moitié (Tp 01 et 17, fig. 14). Le trou de poteau 01 est circulaire (0,48 m de diamètre) et profond de 0,28 m. Quant au poteau 17, il est faiblement marqué (0,30 de diamètre, 0,04 m de profondeur), mais son empreinte est indéniable.

Tr 10- Tp 01

US 1: limon sableux brun clair à gris

Us 1: limon sableux brun gris et cailloux

Tr 10- Tp 17

11

0 1 m

Tr 10 Tp 01

Fig. 14 Tranchée 10, trous de poteaux 01 et 17

Dans la tranchée voisine 11, ce sont deux nouveaux trous de poteaux (11.01 et 11.02), ainsi qu’une fosse (11.03).Ces deux premières excavations (fig. 15) sont faiblement conservées (diamètre de 0,40 et 0,30 m pour 0,10 m de profondeur au mieux), mais elles marquent probablement l’amorce d’un espace bâti. Quant à la fosse 03 d’un diamètre de 0,86 m pour 0,20 m de profondeur, elle semble isolée, mais des structures équivalentes pourraient se trouver de part et d’autre de notre ouverture.

Tranchée 07, il est encore question d’un trou de poteau (fig. 16) faiblement inscrit dans l’encaissant (Tp 01, 0 ,38 m de diamètre, 0,08 m de profondeur), isolé dans cette amorce de tranchée.


Us 1: limon sableux brun

1 1

Tr 11- Tp 02Tr 11- Tp 01

Tr 11- Fs 03

Us 1: limon sableux brun foncé meuble

1

0 1 m

Tr 11 Fs 03Tr 11 Tp 01


1

Tr 07- Tp 01

0 0,5 m

Fig. 15 Tranchée 11, trous de poteaux 01 et 02, fosse 03

Fig. 16 Tranchée 07, trou de poteau 01

Enfin, complétant le tableau, mais relativement esseulés et éloignés de cette tranchée 06 de près de 70 m, trois nouveaux et derniers trous de poteaux ont pu être mis au jour au milieu de la tranchée 08. Les deux premiers (04 et 05, fig. 17) révèlent des dimensions et des profils similaires (0,40-0,50 m de diamètre pour 0,26 m de profondeur), le troisième (Tp 06, 0,40 m de diamètre) n’a pas été testé.

Au final, avec les faits archéologiques des tranchées 07, 10, 11 et surtout 06, un petit ensemble peut se dessiner. Plus éloignés, les données de la tranchée 08 restent isolées. Par les quelques fragments mobiliers révélés par le fait 02 de la tranchée 06, nous pourrions nous placer à la transition du Bronze final/ premier âge du Fer. Cependant, extrapoler à partir des données d’un seul fait (Tp 02 Tr 06) peut paraître fragile, mais demeure cohérent au vu de l’organisation des faits archéologiques et est le seul point d’accroche chronologique de ces différentes excavations.

Cette occupation est alors relativement distendue, lâche, comme en té-moigne le nombre tout relatif de structures et les différents espaces vides, en particulier les tranchées complémentaires 28 et 29. Cela peut rentrer dans

37II. Résultats

le cadre des occupations de ces périodes, petite fermes plus ou moins isolées où la densité des structures est faible et le mobilier peu abondant (Lachenal et al. 2017). A Kervignac, même si les indices précis sont finalement peu nombreux, un habitat du Bronze final/ début du premier âge du Fer peut se développer dans l’emprise du diagnostic sur une surface de près de 3000 m2.

2.3 Une occupation du Ier siècle av. J.-C./ Ier siècle ap. J.-C.

Dans la partie sud- sud est de l’emprise (fig. 18), sur près de 13 000 m2 se déploie une occupation qui se développe par un système fossoyé que nous pouvons scinder en deux mouvements : un premier au sud parcellaire, un second au nord sous forme d’enclos. Entre les deux, tranchée 17 et 20, tout un ensemble de poteaux marque un probable habitat. Enfin, à l’extrémité nord, dans la tranchée 10, quelques trous de poteaux semblent signaler un ultime développement en bordure d’enclos.Les éléments mobiliers nous renvoient pour la plupart à la protohistoire sans plus de précision, mais quelques témoins mobiliers permettent d’y associer la période antique, puis d’affiner et de proposer une chronologie resserrée entre le 1er siècle av. J.-C. et le 1er siècle ap. J.-C, même si celle-ci doit être pointée avec prudence. En particulier, en surface du fossé 02 Tr 12, il est question d’un tesson antique de céramique commune de mode B. Puis, tranchée 20, placé en isolation au pied de l’assemblage de poteaux, un tesson de terra nigra (Iso 02) se cale au Ier siècle ap. J.-C, tandis qu’en surface de la fosse 13, il s’agit d’un bord antique de céramique commune B. Tranchée 22, dans les fossés 03 et 04, nous parlons d’amphore italique Dressel 1 (Fo 04) puis d’amphore Dressel 1b du Ier siècle av. J.-C. (Fo 03). Enfin, tranchée 24, le fossé 02 livre le même type d’amphore du Ier siècle av. J.-C. Tout à côté, un fragment de sigillée (Iso 05 Tr 24) des IIe-IIIe siècle peut sembler incongru, mais constitue un développement chronologique possible de cette installation humaine.Comme nous le verrons dans les pages et figures qui suivent et en référence au log 3 (cf. fig. 3), le niveau de décapage varie en fonction de sa localisation, entre 0,40-0,50 m et 0,70 m, voire 0,80 m pour les plus forts recouvrements.

2.3.1 Au sud, tranchées 21 à 24, parcellaire et occupation

Dans la partie sud de l’emprise de ce diagnostic, des portions d’un système parcellaire prennent place (cf. fig. 18).Tranchée 21, sur un axe environ est-ouest, le fossé 21.01 pourrait se

Us 1: limon sableux brunUs 1: limon sableux brun

11

Tr 08- Tp 05Tr 08- Tp 04

0 1 m

Tr 08 Tp 05

Fig. 17 Tranchée 08, trous de poteau 04 et 05


29.50

29.00

28.5028.0027.5027.00

25.50

26.0026.50

27.00

27.50

28.00

26.5

026

.00

25.50

25.0026.00

25.50

27.75

26.50

27.00

27.75

27.75

05

04

0201

02

0405

04

03

02

0607

08

07

04

05

1211

01

0203

01

02

03

04

05

01 01

02

06

13

Log 3

10

27

24

23

22

20

17

19

18

21

16

15

25

07

11

12

13

14

03

01

03

06

02

03

Ligne électrique

aérienne

0 5 25 m 50 m

1/1250

N

Fig. 18 Plandel’occupationdelafindel’âgeduFer/débutdel’antiquité

raccrocher au fossé 22.05 (fig. 19). Leur profil est certes différent, mais ces deux portions sont à 100 m de distance et leur creusement simple et peu profond (largeur maximum de 0,90 m pour 0,30 m de profondeur au mieux) laisse ouvert la question de ces nuances. Cependant, entre ces deux fossés, la distance est importante, et chacun de ceux-ci pourrait simplement se raccorder avec un des trois fossés perpendiculaires de la tranchée 22 (Fo 01, 02 ou 04) pour former une parcelle quadrangulaire. Seule une ouverture plus large, un décapage extensif permettrait d’y répondre.Quoi qu’il en soit, cet axe est-ouest forme assurément une limite sur lequel peuvent se raccordent les fossés de la tranchée 22 puisque aucun linéaire nord-sud ne prend place au-delà de celle-ci.

Deux fossés environ nord-sud de cette tranchée 22 ont été testés (fig. 20). De physionomies proches (autour de 0,70 m de large pour 0,25 m à 0,30 m de profondeur), ils ne semblent pas pour autant tout à fait parallèles. Quant à 22.04, il s’accroche presque assurément au fossé 22.05, et son comblement de surface limoneux fournit en outre six restes céramiques : commune A et B et un fragment d’amphore italique Dressel 1.

Enfin, dans la pointe sud, tranchée 23 et 24, quatre nouveaux fossés participent à l’organisation de cette installation humaine. Même si nous ne connaissons pas véritablement leur développement, Fo 23.01 (0,90 m de

39II. Résultats

Fig. 19 Tranchée 21 fossé 01, tranchée 22 fossé 05

Fig. 20 Tranchée 22, fossés 02 et 04

Tr 21- Fo 01 Tr 22- Fo 05

N

S

SO NE

Us 1: Limon sableux brun foncé et arène sableuse Us 1: limon sableux brun

Terre végétale

1 1

Limon sableux brun foncé

Terre végétale


0 1 m

Tr 22 Fo 05

Tr 22- Fo 02 Tr 22- Fo 04

OENO SE

Us 1: imon sableux brun foncé, quelques cailloux de granite dans le fond

Terre végétale

Us 1: limon sableux brun foncé et pierres

1

1


0 1 m

large) pourrait s’organiser avec Fo 24.06, mais là encore, seul un décapage de la zone permettrait de s’assurer de cette hypothèse. Deux d’entre eux ont été testés (fig. 21). Fo 24.02 a une ouverture de 0,80 m de large pour 0,40 m de profondeur et se développe avec un profil arrondi en cuvette. Un reste d’amphore Dressel 1b permet d’orienter son comblement vers le Ier siècle av. J.-C.Quelques mètres plus au sud, Fo 24.06 a des mesures approchantes (1,10 m de large pour 0,50 m de profondeur) légèrement plus prononcées, et son profil, bien qu’impacté par le substrat rocheux, reste similaire à son pendant Fo 24.02.


Tr 24- Fo 06

Tr 24- Fo 02

SO NE

SENO


Terre végétale

Us 1: limon sableux brun foncé, blocs de granite


1

1

0 1 m


Au final, l’ensemble de ces fossés développent des caractères proches avec des profils simples en cuvette pour une largeur d’ouverture qui dépasse rarement 1 m et une profondeur au mieux égale à 0,50 m. Même si quelques fragments mobiliers céramiques permettent de caler chronologiquement quelques-unes de ces partitions, ces artéfacts restent ponctuels et ne constituent en aucun cas des zones de rejets spécifiques type dépotoir.

Par ailleurs, dans ces trois dernières tranchées (Tr 22 à 24), quelques structures de type trou de poteau et/ou fosses gravitent, ce qui augure du développement de l’implantation humaine en lien avec les zone de trous de poteaux des tranchées 17 et 20.Ainsi, tranchée 22, ce sont d’abord deux poteaux (06 et 07) et une fosse simplement dégagés lors de la réalisation des tranchées.Puis, au départ de la tranchée 23, plusieurs creusements ont été repérés, certains formant des excroissances de part et d’autre du fossé 23.01. Trois structures de type trou de poteau ont été numérotées et testées (fig. 22). Creusées dans l’encaissant rocheux, circulaires à ovales, la plus importante atteint 0,20 m de profondeur et approche 0,40 m de diamètre.Dans la tranchée voisine 24, ce sont encore quelques trous de poteaux (04, 05, 08), il est aussi question d’une fosse (Fs 07), creusement circulaire de près d’un mètre de diamètre pour 0,32 m de profondeur (fig. 23) et d’un fragment de céramique sigillée (Iso 03).

2.3.2 Au nord, un enclos funéraire au sein d’un vaste enclos de 4000 m2 ?

Dans la partie nord prend naissance un enclos fossoyé qui se développe indéniablement hors emprise vers l’est (cf. fig. 18).Il est avant tout question d’un fossé nord nord est- sud sud ouest que nous pouvons suivre sur 64 m. Au nord, tranchée 11 (Fo 04), il prend alors une

41II. Résultats

Tr 23- Tp 02 Tr 23- Tp 04Tr 23- Tp 03

Us 1: limon sableux brun foncéUs 1: limon sableux brun foncé

1 11

0 1 m

Tr 23 Tp 03

Tr 24- Fs 07

Tr 24- Tp 08


Us 1: limon sableux brun foncé1

1

0 1 m

Fig. 22 Tranchée 23, trous de poteaux 02, 03 et 04

Fig. 23 Tranchée 24, trou de poteau 08 et fosse 07

inflexion perpendiculaire vers l’est sud est. Au sud, il s’interrompt dans l’extension de la tranchée 13 (Fo 01). Testé à deux reprises, son profil et sa profondeur restent constantes, autour de 1 m de large, creusé en cuvette sur 0,40 m de profondeur (fig. 24). Trois fragments céramiques nous orientent entre la protohistoire et l’antiquité : 2 tessons céramiques dits protohistoriques (Fo 11.04) et un tesson antique de commune B (Fo 12.02).

Au sud, après une interruption de 25 m entre les tranchées 14 et 17, mais il n’est pas exclu qu’une autre section fossoyée se loge entre ces mêmes tranchées, deux nouveaux fossés (Fo 17.11 et 17.12) peuvent refermer cet enclos vers l’est-sud est, tout en ménageant des passages : entre les fossés 11 et 12 Tr 17 et entre les tranchées 14 et 17. Ce sont alors des tracés (fig. 25) moins importants que leur retour perpendiculaire nord (profil en cuvette large de 0,66 m, profond de 0,28 m), mais ils demeurent relativement comparables. Dans le comblement du sondage du fossé 17, un tesson céramique protohistorique a pu être mis au jour.Quoi qu’il en soit, la proximité de ces fossés 11 et 12 Tr 17 fait le lien entre l’enclos et l’habitat lié aux trous de poteaux des tranchées 17 et 20.

Enfin, côté est, compte tenu de la topographie avec la proximité d’un vallon fortement encaissé au sein duquel coule un simple ruisseau, cet enclos ne pouvait se développer vers l’est que sur une quarantaine de mètres, portant sa surface maximale à 4000 m2. Ce type d’enclos est particulièrement présent au cours de l’âge du Fer. Entre la fin du IVe siècle av. J.-C. et


Us 1: limon sableux brun moyen, petits blocs de graniteUs 2: limon sableux brun, arène granitique, et cailloux de granite

Terre végétale

1

2

Limon sableux brun beige

Tr 11- Fo 04SO NE

Tr 13- Fo 01S N O E

Us 1: limon sableux brun, rares pierresUs 2: limon sableux brun compact

1

2

1

2

Limon sableux brun

0 1 m

Fig. 24 Fossé d’enclos, Fo 11.04 et 13.01

Tr 17- Fo 12SN

Terre végétale

US 1: limon sableux brun, rares cailloux, céramique

1

Tr 17- Fo 11NO SE SONE

Us 1: limon sablo-argileux brun à brun gris, rares inclusions de charbon de bois, compactUs 2: limon sablo-argileux brun à brun gris, quelques inclusions de charbon de bois, pierres

1

2

1

2

Limon sableux brun beige

Limon sableux brun

0 1 m


43II. Résultats

jusqu’au milieu du Ier siècle av. J.-C., il faut noter une multiplication des sites qui s’accorde avec une grande variété de la morphologie des enclos (Villard-le Tiec et al. 2018). A Kervignac, il est question de la forme la plus simple, quadrangulaire. Quant au fossé qui le constitue, peu profond, il ne développe pas de caractère monumental et pourrait s’accorder avec un établissement agricole. Mais dans le cadre de ce diagnostic, cet enclos est vide de structures liées à l’habitat, si ce n’est un unique trou de poteau, et surtout un probable enclos funéraire.

Au sein de ce premier enclos, il est d’abord question d’un unique poteau tranchée 11 (Tp 05), et de 4 tessons céramiques protohistoriques déconnectés de toute structure (Iso 12.03 et 13.03).

Surtout, au sein de ce premier enclos, l’amorce d’un plus petit enclos quadrangulaire a pu être mis au jour dans la tranchée 13 (fait 02) sous 0,70 m de recouvrement (terre végétale et colluvion). Parallèle au fossé de l’enclos principal, distant de près de 5 m, seule une longueur a entièrement été dégagée, section nord nord est- sud sud ouest de 6,50 m de long hors tout, pour un fossé large en moyenne de 0,60 m avec un profil simple et profond de 0,26 m. Son retour est-sud est mesure au minimum 7 m. Accolé à cette section nord, un probable poteau accolé vient former une excroissance côté intérieur.Dans le sondage réalisé sur la section sud (fig. 26), un unique tesson protohistorique fournit le seul indice chronologique.

Tr 13- Fo 02SN

Limon sableux brun moyen

Terre végétale

US 1: limon sableux brun moyen, céramique

1

0 0,5 m

Fig. 26 Tranchée 13, fossé d’enclos 02


Ce type de structure, bien qu’incomplet dans le cadre de ce diagnostic, est fréquemment identifié au cours des périodes protohistoriques, antiques parfois, et correspond presque exclusivement à des enclos funéraires. La littérature archéologique fourmille d’exemples. A Corps-Nuds (Hamon 2004), il est question d’un enclos carré de 18 m de côté de la fin du premier âge du Fer, à Noyal-sur-Vilaine, d’un enclos rectangulaire du Hallstatt de 7 m sur 5 m (Cahu 2014), à Châteaugiron de trois enclos de 7, 13 et 200 m2 (Cattedu 2013) ou encore à Janzé pour la fin de l’âge du Fer (Le Boulanger 2005). Au niveau régional, de nombreux exemples ont été répertoriés par prospection aérienne (Leroux et al. 1999). A Kervignac, seule la morphologie de ce fait incite à penser à une telle hypothèse, les différents comblements n’ayant livré aucun artéfact lié à une quelconque fonction funéraire. La question de sa datation peut être discutée, et seule une fouille complète permettrait de véritablement la déterminer. Cependant, ils sont nombreux au premier âge du Fer, voire au début du second âge du Fer, mais des exemples antiques sont attestés, à Guichen par exemple (enclos de 21,70 m sur 25,60 m, Juhel 2013) ou encore à Châteauneuf du Faou (Roy 2010), où un véritable cimetière s’organise avec trois enclos quadrangulaires. En l’état, cette amorce d’enclos peut être associée à l’occupation de la fin de l’âge du Fer.

2.3.3 Les espaces de bâtis sur poteaux

Deux zones de trous de poteaux (cf. fig. 18) ont pu être mises au jour : une première immédiatement au nord de l’enclos principal, une seconde bien plus étoffée au sud de celui-ci et en lien avec le réseau parcellaire sud et l’occupation qui s’y développe.Il faut compter en plus sur deux poteaux supposés isolés tranchée 13 (Tp 03 et 05, fig. 27), distants d’une trentaine de mètres de l’enclos principal situé à l’est, excavations qui pourraient ne plus être aussi esseulées avec un décapage plus extensif.



11

Tr 13- Tp 04 Tr 13- Tp 05

0 0,5 mTr 13 Tp 05

Au nord, et formant certainement les derniers développements nord de cet ensemble, puisque les deux tranchées suivantes (Tr 27 et 09) sont vierges, l’amorce d’un ensemble bâti sur poteaux prend place (fig. 28). Il est question de 7 trous de poteaux dont le diamètre de surface tourne autour de 0,30 m. Avec les poteaux 08-09-10 et 12, nous pourrions voir un grenier sur poteaux de près de 4 m2 accolé à une petite clôture de trois poteaux (Tp 06-07-11), mais ce regroupement peut se développer plus amplement hors emprise. Enfin, il faut noter la découverte d’un tesson protohistorique dans le trou de poteau 11.

Au sud, constituant le corps principal d’un probable habitat, deux tranchées parallèles espacées de 10 m (Tr 17 et 20) dévoilent un nombre important de trous de poteaux (fig. 29). Tranchée 17, sur treize mètres de long, il est question de 18 trous de poteaux. Tranchée 20, sur vingt-sept mètres de

Fig. 27 Tranchée 13, trous de poteaux 04 et 05

45II. Résultats

Fig. 28 Plan des trous de poteaux au nord de l’enclos principal et coupe des faits 10.06 et 10.07

Tr 10- Tp 07

Us 1: limon sableux brun moyen

Tr 10- Tp 06


11

0 1 m

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Tr 10 Tp 06

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07

13

Log 3

22

20

17

19

16

14

02Ligne électrique

aérienne

0 5 10 m

Fig. 29 Plan des tranchées 17 et 20


long, nous parlons de 18 trous de poteaux, trois probables fosses (Fs 10, 13, 17) et d’un fragment céramique placé en isolation (20.02, terra nigra du Ier siècle ap. J.-C.). Parmi les structures de cette dernière tranchée, il faut noter de plus un tesson céramique protohistorique (Tp 20.11), deux autres fragments dont un bord antique (Fs 20.13), ainsi que trois derniers restes céramiques protohistoriques (Tp 20.18) dont un bord intrusif Bronze final/Hallstatt.

Tranchée 17, sur les trois structures testées (fig. 30), le trou de poteau 06 est le plus emblématique (0,70 m de diamètre pour 0,32 m de profondeur) car il dévoile un ample avant-trou (Us 2), et la pièce de bois se discerne en négatif (Us 2) avec des pierres de calage.Dans la tranchée 20 (fig. 31), les comblements homogènes de limon brun à brun foncé n’avaient pas permis de détecter de prime abord un second trou de poteau (Tp 21) associé à la structure 18.

A ce stade du décapage, aucun plan ne peut être mis en avant, mais il faut bien sûr se rendre compte qu’entre ces deux tranchées, de nombreuses structures de ce type prennent certainement place, couvrant au minimum une surface de 400 m2, ce qui correspond assurément à plusieurs constructions. Et cela ressort déjà de la densité des structures.Compte tenu de la datation probable vers la fin de l’âge du Fer, nous pouvons nous étonner que cet ensemble de poteaux se trouve en aire ouverte, à la périphérie des enclos et du système parcellaire. Si nous regardons quelques exemples comparables, à Ossé en Ille-et-Vilaine (Le Gall 2015), Trémeur dans le Côtes d’Armor (Le Gall 2012), ou encore Gevézé en Ille-et-Vilaine (Ah Thon 2019), enclos, parcellaire et habitat se combinent. A Kervignac, nous retrouvons ses trois composantes, mais notre vision partielle du diagnostic et d’un ensemble qui se développe certainement hors emprise limite les analyses. Néanmoins, celui-ci prend place au minimum sur près de 13 000 m2 et de nombreux pans de cette installation humaine s’y développent indéniablement.

47II. Résultats

Us 1: limon sableux brun, blocs en calage

Us 1: limon sableux brun meuble

11

Tr 17- Tp 01 Tr 17- Tp 13Tr 17- Tp 06

Us 1: limon sableux brun et pierres (négatif )Us 2: mélange limon sableux brun et arène, compact

1

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21

0 1 m

Us 1: limon sableux brun, blocs de calage brûlés

Us 1: limon sableux brun, fragments de terre cuite

Tr 20- Tp18 et 21

Tp 20.18

Tp 20.21

Us 1: limon sableux brun et gravillons

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1

Tr 20- Tp 04 Tr 20- Tp 11

US 1: limon sableux brun moyen, gravillons

1

Tr 20- Tp 19


1

N

0 1 m

Fig. 30 Tranchée 17, trous de poteaux 01, 06 et 13

Fig. 31 Tranchée 20, trous de poteaux 04, 11, 18, 19 et 21

Tr 17 Tp 06

Tr 17 Tp13

Tr 20 Tp18-21


3. Etude céramique

3.1. Méthodes de travail

La parcelle abordée à Kervignac (56), lieu-dit « Le Kermel » a livré du mobilier céramique protohistorique probablement attribué à l’âge du Bronze, au Bronze ancien, au Bronze final ou au début du Premier âge du Fer et de l’antiquité

Ce dernier se compose de : - de 93 tessons-6 fragment de TCA (clayonnage)

Tous ces éléments font l’objet d’une étude organisée par tranchée de découverte.

3.2. Catalogue par contexte de découverte

Tranchée 6Fait 02Il a été mis au jour un petit lot de tesson au sein duquel il a pu être identifié un fragment de panse d’un petit récipient biconique à bord éversé en céramique fine, associé à une forme ouverte de type jatte ou coupe à registre d’incisions (arceaux ?) sur la partie interne (fig. 32). Ces éléments peuvent être attribué à la seconde moitié du Bronze final voir au début du Premier âge du Fer. Associé à la céramique, 6 éléments de paroi clayonné ont pu être caractérisés.

Tranchée 13Fait 06Il a été mis au jour un fragment de décor arciforme en céramique semi-grossière qui peut être attribué au Bronze ancien.

Tranchée 16Fait 01Il a été mis au jour un bord éversé (fig. 32), qui peut être attribué au Bronze final voir au début du Premier âge du Fer.

Tranchée 20Fait 18Il a été mis au jour un bord éversé à lèvre aplatie (fig. 32), qui peut être attribué au Bronze final voir au début du Premier âge du Fer.

Théophane Nicolas, Inrap

Richard Delage, Inrap

49II. Résultats

Fig. 32 Planche céramique

Tr06F02Tr06F02

Tr20F18Tr16F01

0 10cm

Tranchée Fait MatériauNb

restesObservation Datation

06 01 Céramique 7 1 tesson Protohistoire

06 02 Céramique 7 1 tesson décoré Bronze final/1er âge du Fer

06 02 TCA 6 Fragments de clayonnage Bronze final/1er âge du Fer

06 03 Céramique 1 Protohistoire

10 04 Céramique 22 Protohistoire ancienne ?

10 05 Céramique 1 1 bord de Pot 24-13 XVe-XVIe s.




12 02 Céramique 1 Céramique commune de mode B Antiquité




13 06 Céramique 1 Fragment d'arceau Bronze ancien

14 02 Céramique 3 1 carène ou cordon lisse Bronze ancien ?

16 01 Céramique 1 Bord Bronze final/1er âge du Fer


20 02 Céramique 1 Céramique fine de mode B (terra nigra) Ier ap. J.-C.


20 13 Céramique 2 1 bord de céramique commune de mode B Antiquité

20 18 Céramique 3 Dont 1 bord Protohistoire

22 03 Céramique 2 1 NMI, Amphore Dr. 1b Ier s. av. J.-C.

22 04 Céramique 6Amphore italique Dr. 1, céramique commune de mode A

(?), céramique commune de mode B (gallo-romain?).Indéterminé


24 03 Céramique 1 Céramique sigillée IIe-IIIe s.

3.3. Inventaire du mobilier


Conclusion

Sur une surface d’un peu plus de 4 hectares, le diagnostic du Kermel à Kervignac a permis de mettre au jour les indices d’une occupation du Bronze final/ début du premier âge du Fer, ainsi que les vestiges d’un ensemble de la fin de l’âge du Fer- début de l’antiquité.

Pour le premier, seuls quelques faits archéologiques sont assurés dans une unique tranchée, située de surcroît en bordure d’emprise, mais des structures essentiellement de type trou de poteau gravitent dans les tranchées mitoyennes. Malgré l’absence de mobilier, nous pouvons envisager raisonnablement qu’elles font partie d’une même installation humaine. Nous aurions donc, sur près de 3000 m2, un ensemble cohérent pour une occupation certainement lâche, peu dense, pour une période qui est finalement assez méconnue.

Dans la partie sud- sud est de l’emprise, un second temps de vie et d’exploitation a pu être reconnu avec une organisation tripartite. Au nord, il est question d’un vaste enclos qui file hors emprise vers l’est. Compte tenu de la topographie, et en particulier d’un vallon encaissé à l’est, il ne devait pas dépasser 4 000 m2. Dans le ressort de l’emprise, il peut se déployer sur 2700 m2. Au sein de cet enclos prend place un probable enclos funéraire. Au centre, sur deux tranchées resserrées, il est question d’un important assemblage de poteaux qui suppose une aire bâtie de près de 400 m2. Enfin, au sud prend place un réseau parcellaire dans lequel s’insèrent les structures complémentaires d’une occupation (fosses et trous de poteaux).Ainsi, cet ensemble est certes incomplet et devait se développer plus largement hors emprise vers le sud et l’est, mais dans le ressort de ce diagnostic, il se déploie au minimum sur 13 000 m2, et ses différentes composantes peuvent être approchées et répondre plus précisément aux différentes questions qui en émanent.

51II. Résultats

Bibliographie

Ah Thon et al. 2019: AH THON, BESOMBES P.-A., BRISOTTO V., DELAGE R., LABAUNE-JEAN F., LE PUIL-TEXIER M., PAILLIER Y., WIETHOLD J., ZAOUR N. - Occupations laténienne, gallo-romaine et alto médiévale, La Croix du Vivier, Gévezé, (Ille-et-Vilaine) : rapport de fouille. Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2019.

Béchennec, Thiéblemont 2013 : BECHENNEC F., THIEBLEMONT D. - Carte archéologique de la France à 1/50 000, Notice explicative de la feuille de Baud, n°384, BRGM, Service géologique National, 147p., 2013.

Blancquaert et al. 2013 : BLANCQUAERT G., LORHO T., AUBRY B., BOSSUT D., BESNARD-VAUTERIN C.-C., DEFFRESSIGNE S., GAUDEFROY S., GRESSIER N., JAHIER I., LE GOFF E., MENEZ Y., MOREAU C., ROTH-ZEHNER M., SAUREL M., TIKONOFF N., DESBROSSE V., GRANSAR F., MALRAIN F., RIQUIER V. - L’habitat rural du second âge du Fer: rythmes de création et d’abandon au nord de la Loire. Paris : INRAP CNRS éditions, 2013. (Recherches archéologiques ; 7).

Cahu 2014 : CAHU D. - Enclos (funéraire) du premier âge du Fer, La Primaudière, Noyal-sur-Vilaine, (Ille-et-Vilaine) : rapport de fouille : Habitat rural du Vie-VIIe siècle au IX-Xe siècle. Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2014.

Catteddu 2013 : CATTEDDU I. - Archéologie et environnement d’un terroir sur la longue durée et histoire de l’aménagement d’un territoire, La Perdriotais, Châteaugiron, (Ille-et-Vilaine) : rapport de fouilles. Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2013.

Hamon 2004 : HAMON A.-L. - Corps Nuds, Launay Bien (Ille-et- Vilaine) : Un enclos funéraire du premier Age du Fer : rapport de fouilles. Cesson-Sévigné : INRAP GO, 2004.

Hamon 2013 : HAMON A.-L. - Un enclos de la fin de l’âge du Fer, occupations rurales protohistoriques et médiévales, Plénée-Jugon, (Côtes-d’Armor) : rapport de diagnostic. Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2013. Juhel 2013 : JUHEL L. - Une occupation du Néolithique moyen et un enclos funéraire du Haut-Empire, Guichen, (Ille-et-Vilaine) : rapport de fouille. Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2013.

Lachenal et al. 2017 : LACHENAL T., MORDzANT C., NICOLAS T., VÉBER C. - Le Bronze moyen et l’origine du Bronze final en Europe occidentale (XVIIe-XIIIe siècle av. J.-C.): colloque international de l’APRAB, Strasbourg, 17 au 20 juin 2014. Strasbourg : AVAGE, 2017. (Mémoires d’Archéologie du Grand-Est ; 1).

Le Boulanger 2005 : LE BOULANGER F. - Janzé, Le Moulin de La Jaroussaye (Ille-et-Vilaine) : occupations de l’âge du Bronze à l’époque moderne : rapport de fouilles. Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2005. Le Gall 2012 : LE GALL J. - Une exploitation agricole gauloise et gallo-romaine, (IIe avant notre ère-Ve siècle), L’Abbaye, Trémeur, (Côtes


d’Armor) : Rapport de fouilles. Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2012.

Le Gall 2015 : LE GALL J. - Une exploitation agricole de la fin du second âge du Fer et du début de l’Antiquité, La Claiserie, Ossé, (Ille-et-Vilaine) : (IIe siècle avant notre ère-Ier siècle avant notre ère) : (tracé de la LGV « Rennes-Le Mans » secteur 2) : rapport de fouille. Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2015.

Lemée 2016 : LEMEE M. – Rue de l’Etang et Chant des Oiseaux, Kervignac (Morbihan), Rapport Final d’Opération, Diagnostic archéologique, Inrap/ SRA Bretagne, 60 p., 2016.

Leroux 2013 : LEROUX G. - Les occupations de l’âge du Bronze et du haut Moyen-Âge, ZAC du Pont aux Chèvres, Bédée, (Ille-et-Vilaine) : rapport de fouilles. Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2013.

Leroux et al. 1999 : LEROUX G., NAAS P., MEURET J.-C., JEAN S., MENEZ Y. - Enclos gaulois et gallo-romains en Armorique: de la prospection aérienne à la fouille entre Blavet et Mayenne. Rennes : Association pour la diffusion des recherches archéologiques dans l’Ouest de la France, 1999. (Documents archéologiques de l’Ouest).

Roy 2010 : ROY E. - Le petit cimetière du IVe siècle après J.-C. de Châteuneuf-du-Faou dans le Finistère. Diagnostic archéologique lié à l’implantation de la future Zone d’Aménagement Concerté au lieu-dit « Kroas Lesneven ». Châteauneuf-du-Faou : Inrap GO, 2010. 98 p.

Villard-Le Tiec et al. 2018 : VILLARD-LE TIEC A., MENEZ Y., MAGUER P. - Architectures de l’âge du Fer en Europe occidentale et centrale: actes du 40e colloque international de l’AFEAF, Rennes, du 4 au 7 mai 2016. Rennes : Presses Universitaires de Rennes, 2018. (Archéologie et Culture).

53II. Résultats

Liste des figures

Figure 1 : extrait de la carte géologique de Baud à 1/50 000.Figure 2 : plan général géoréférencé sur fond cadastral actuel.Figure 3 : logs 1 à 3.Figure 4 : tranchée 24, encaissant rocheux de l’horizon de décapage.Figure 5 : extrait de la carte archéologique.Figure 6 : réalisation des tranchées.Figure 7 : plan du diagnostic sur fond de cadastre napoléonien.Figure 8 : ornières 01 tranchée 8.Figure 9 : fossés 02 et 03 tranchée 07.Figure 10 : tranchée 21, Fo 03 traverse Fo 01.Figure 11 : plan des indices de l’âge du Bronze.Figure 12 : trou de poteau 02 tranchée 06.Figure 13 : fosses 03 et 06 tranchée 06.Figure 14 : tranchée 10, trous de poteaux 01 et 17.Figure 15 : tranchée 11, trous de poteaux 01 et 02, fosse 03.Figure 16 : tranchée 07, trou de poteau 01.Figure 17 : tranchée 08, trous de poteau 04 et 05.Figure 18 : plan de l’occupation de la fin de l’âge du Fer/ début de l’antiquité.Figure 19 : tranchée 21 fossé 01, tranchée 22 fossé 05.Figure 20 : tranchée 22, fossés 02 et 04.Figure 21 : tranchée 24, fossés 02 et 06.Figure 22 : tranchée 23, trous de poteaux 02, 03 et 04.Figure 23 : tranchée 24, trou de poteau 08 et fosse 07.Figure 24 : fossé d’enclos, Fo 11.04 et 13.01.Figure 25 : tranchée 17, fossés 11 et 12.Figure 26 : tranchée 13, fossé d’enclos 02.Figure 27 : Tranchée 13, trous de poteaux 04 et 05.Figure 28 : plan des trous de poteaux au nord de l’enclos principal et coupe des faits 10.06 et 10.07.Figure 29 : plan des tranchées 17 et 20.Figure 30 : tranchée 17, trous de poteaux 01, 06 et 13.Figure 31 : tranchée 20, trous de poteaux 04, 11, 18, 19 et 21.Figure 32 : planche céramique.

III. Inventaires techniques


1. Inventaire des faits archéologiquesL

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57III. Inventaires techniques

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17.1

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20.0

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Lo

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J.-

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bru

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2. Inventaire du mobilier archéologique

Tranchée Fait MatériauNb

restesObservation Datation

01 08 Métal 2 1 NMI

06 01 Céramique 7 1 tesson Protohistoire

06 02 Céramique 7 1 tesson décoré Bronze final/1er âge du Fer

06 02 TCA 6 Fragments de clayonnage Bronze final/1er âge du Fer


10 04 Céramique 22 Protohistoire ancienne ?

10 05 Céramique 1 1 bord de Pot 24-13 XVe-XVIe s.




12 02 Céramique 1 Céramique commune de mode B Antiquité

12 03 Lithique 1 Grès ? Traces d'enlèvements et de percussion fine




13 06 Céramique 1 Fragment d'arceau Bronze ancien

14 02 Céramique 3 1 carène ou cordon lisse Bronze ancien ?

16 01 Céramique 1 Bord Bronze final/1er âge du Fer


20 02 Céramique 1 Céramique fine de mode B (terra nigra) Ier ap. J.-C.


20 13 Céramique 2 1 bord de céramique commune de mode B Antiquité

20 18 Céramique 3 Dont 1 bord Protohistoire


22 04 Céramique 6Amphore italique Dr. 1, céramique commune de mode A

(?), céramique commune de mode B (gallo-romain?).Indéterminé


24 03 Céramique 1 Céramique sigillée IIe-IIIe s.


3. Inventaire des documents graphiques

N° planche Support Tranchée Fait Sujet/ observation Auteur

01 à 29 Crobar au 1/1000 des tranchées D. Cahu

20 18 Plan et coupes des poteaux 18 et 21, 1/20 S. Le Padellec

20 21 Plan et coupes des poteaux 18 et 21, 1/20 S. Le Padellec

06 06 Fosse, plan et coupe au 1/20 S. Le Padellec


06 02 Tp, plan et coupe au 1/20 S. Le Padellec





11 04 Fossé, coupe au 1/20 S. Le Padellec


08 04 Tp, plan et coupe au 1/20 D. Cahu



09 Log 1 Log, coupe au 1/20 D. Cahu

09 Log 2 Log, coupe au 1/20 D. Cahu





20 Log 3 Log, coupe au 1/20 S. Le Padellec





17 11 Extrémité de fossé, coupe au 1/20 D. Cahu


22 04 Fossé, coupe au 1/20 D. Cahu

22 05 Fossé, coupe au 1/20 D. Cahu










13 01 Extrémité de fossé, coupe au 1/20 D. Cahu




3Calque

polyester

Calque

polyester1

Calque

polyester2


4. Inventaire des documents photographiques

Nom photo Nb photo Sujet/ type représentation Auteur du doc.

09Log1 1 Log 1 tranchée 09 D. Cahu

09Log2 1 Log 2 tranchée 09 D. Cahu

21_Tr 1 Vue de la tranchée 21 et du socle rocheux D. Cahu

21_Tr 1 Vue de la tranchée et du socle rocheux D. Cahu

10_Pierre 3 Boc rocheux pris dans le substrat S. Le Padellec

0602 2 Trou de poteau tranchée 06 fait 02, plan et coupe S. Le Padellec


0606 1 Fossé tranchée 06 fait 06, coupe D. Cahu



0801 1 Fond d'ornières tranchée 08 fait 1, en plan D. Cahu

0805 1 Trou de poteau tranchée 08 fait 05, coupe D. Cahu


1006 2 Trou de poteau tranchée 10 fait 06, plan et coupe D. Cahu

1007 1 Trou de poteau tranchée 10 fait 07, plan S. Le Padellec


1103 1 Fosse tranchée 11 fait 03, coupe D. Cahu


1301 2 Fossé, extrémité sud ouest tranchée 13 fait 01, plan et coupe D. Cahu

1302 2 Vue de l'enclos 02 tranchée 13, et coupe S. Le Padellec





1711 3 Fossé, extrémité nord ouest tranchée 17 fait 11, plan et coupe D. Cahu

1712 2 Fossé tranchée 17 fait 12, coupe S. Le Padellec

1713 2 Trous de poteaux tranchée 17 faits 13, plan et coupe S. Le Padellec




2018_21 3 Trous de poteaux tranchée 20 faits 18 et 21, plan et coupe S. Le Padellec


2101_03 3 Fossé 01 et 03 tranchée 21 D. Cahu






2407 1 Fosse tranchée 24 fait 07, coupe D. Cahu

P1080528 à

P10805336 Réalisation des tranchée D. Cahu


5. Inventaire des documents écrits

N° d'inventaire de la

liasseDescription

Auteur(s) des

documents

D. Cahu

S. Le Padellec

1 Listing des faits par tranchée


Didier Cahu

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Décembre 2019Inrap Grand Ouest


Indices de l'âge du Bronze final/début de l’âge du Fer, occupation duIer siècle av. J.-C.-Ier siècle ap. J.-C.


www.inrap.fr

Kervignac, Le Kermel

Chronologie

ContemporainModerneEpoque médiévaleAntiquité romaineAge du FerAge du Bronze

Sujets et thèmes

Mobilier

Bâtiment, structure funéraire, voirie, habitat rural, fosse, fossé

Céramique, industrie lithique, objet métallique






Bret

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, Mor

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