it’s brusseliciousdossier thématique

BRUXELLES ET LA GASTRONOMIE 03L’ANNÉE DE LA GASTRONOMIE 2012 : BRUSSELICIOUS 04 LE TRAM 05 BRUSSELS IN THE SKY 05 LE CHOCOLAT 06LA BIERE 08LA FRITE BELGE 11LA GAUFRE DE BRUXELLES 13LES MOULES 15LES RESTAURANTS ETOILES 16EVENEMENTS 17MMMH, IT’S BRUSSELICIOUS! 19DES CONCEPTS ORIGINAUX 21VISITES GUIDEES 22LES MINI-PLANS GOURMANDS 23DIVERS 23CONTACTS PRESSE 24

www.visitbrussels.be

3

BRUXELLES ET LA GASTRONOMIE

Bruxelles est du Nord, mais aussi du Sud. Au croisement de tout et depuis toujours : l’Europe, les grandes cultures, les tendances. Ses traditions culinaires bien enracinées sont les bases solides nécessaires pour laisser libre cours à une gastronomie créative, capable de faire naître gelées coquines, tartares insolents ou carpaccios extravertis. Bruxelles et la Belgique ont une véritable culture culinaire, les spécialités sont les waterzoois, tomates crevettes, carbonades, américain préparé, chicons au gratin, bou-lettes sauce tomate ou encore le pottekeis. Bruxelles a ses incontournables : le chocolat, les frites, les gaufres et, bien sûr, la bière.

LA CAPITALE BELGE POSSÈDE PLUS DE 2000 LIEUX POUR SE RESTAURER. Forte de son côté cosmopolite, Bruxelles s’enrichit de chaque tendance culinaire. Vous pourrez aussi bien manger africain qu’asia-tique ou scandinave, tester tant des plats traditionnels que « fusion ». Parmi les restaurations les plus courantes, on retrouve plus de 265 restaurants asiatiques (coréen, vietnamien, japonais, thaïlandais,…), 230 belges, 130 français mais la cuisine méditerra-néenne est également très présente avec 180 restaurants italiens, une soixantaine de restaurants grecs et espagnols. Les lieux gourmands se retrouvent même en pleine rue avec les baraques à frites, charrettes à caricoles et échoppes à gaufres.

Ils sont mordus, toqués et étoilés : les chefs bruxellois relèvent tous les défis et revisitent les grands classiques bruxellois, dans le respect des produits et ce retour à l’essentiel qui va si bien aux valeurs sûres. La gaufre devient salée et se garnit d’une chantilly de homard et la carbonade fond pour une gelée de moutarde… En 2013, 14 restaurants bruxellois comptent ensemble 17 étoiles.

Tout le monde aime le slow food, cette nouvelle manière de consommer: c’est bon pour la planète et pour la santé. Dans les marchés et magasins bios, on accorde ses menus aux produits de saison, on redécouvre les légumes oubliés et le vrai goût des choses. Les produits de terroir bruxellois sont succulents et beaucoup de chefs ont opté pour une gastronomie à la fois subtile et authentique.

4

L’ANNÉE DE LA GASTRONOMIE 2012 : BRUSSELICIOUS

Après la mode et le design en 2006 et la bande dessinée en 2009, la Région de Bruxelles-Capitale a mis la Gastronomie à l’hon-neur au travers de l’année thématique Brusselicious en 2012. Cette année thématique a permis de mettre tout un secteur en lumière avec un succès retentissant à la clé ! Bruxelles, plus que jamais, a ainsi pu affirmer sa position de capitale gourmande de 500 millions d’européens. Des projets originaux comme le Tram Experience, eat ! Brussels, les diners à thème ou encore Dinner in the Sky ont attiré l’attention des médias du monde entier. Tous les trois seront d’ailleurs au rendez-vous ces prochaines années.

Tout le secteur s’est fédéré autour de cette initiative : les chefs étoilés, les chocolatiers, les brasseurs, les tenanciers de fritkots, …une énergie positive a été déployée par chacun pour faire rayonner le savoir-faire bruxellois. Un savoir-faire qui s’exporte de plus en plus au travers d’artisans comme Marcolini ou la brasserie Cantillon.

Grâce à son inventivité, sa créativité et son originalité, Bruxelles a pu mettre en avant son potentiel gourmand. Avec BXXL, plu-sieurs artistes belges ont revisité au travers de 35 sculptures monumentales quelques produits belges incontournables (moule, frite, chou de Bruxelles, plaquette de chocolat et verre de bière). Après avoir été exposées durant quelques mois aux quatre coins de la région et dans le Parc de Bruxelles, plusieurs d’entre elles furent vendues à des particuliers ou des institutions publiques. Vous en croiserez donc encore au cœur de la capitale.

Des activités ont été créées et plusieurs records ont été battus par la même occasion. Voyez plutôt :

655 toques lancéesPour célébrer le début de l’année de la gastronomie Brusselicious en 2012, tout le secteur s’était mobi-lisé et donné rendez-vous sur la Grand-Place. Tous les métiers y étaient représentés: du serveur au chef étoilé, les grandes références et l’avant garde, tout le monde était présent! Le 9 janvier 2012 à 15h45, 655 toques étaient lancées en l’air! Avec ce nombre Brusselicious obtient une place dans le Guinness book des records! Un magnifique point de départ pour une année pleine de goût.

502 500 œufs de Pâques ramassésLe 8 avril 2012, Brusselicious a battu son deuxième record du monde : plus de 5500 personnes ont ramassés 502 500 œufs de Pâques dans 10 parcs bruxellois différents.

34,05 mètres de chocolat Du 19 au 25 octobre 2012, le chocolat a été mis à l’honneur durant la Brussels Chocolate Week. Au programme : des dégustations, chez les chocolatiers, des ateliers, des suggestions de recettes à base de chocolat dans de grands restaurants et un train entièrement en chocolat de 34,05m de long. Dernier record de cette année gourmande.

Bien plus qu’une année thématique, « Brusselicious » est devenue un label de qualité qui permet de rassembler sous une même bannière excellence et originalité gastronomique pour une expérience qui restera assurément gravée dans les mémoires de nos hôtes. Brusselicious, c’est une Bruxelles aux mille saveurs exquises.

5

LE TRAM EXPERIENCEMai 2013

Le ‘Tram Experience’ offre une occasion inédite de découvrir de manière malicieuse et gour-mande la capitale by night. Datant du début des années 60, le Tram a été entièrement trans-formé et équipé comme un restaurant contemporain afin de permettre, chaque soir, à 34 passagers de déguster un menu exceptionnel préparé par un chef étoilé, tout en parcourant les plus belles avenues de la Région. A l’origine du projet, VISITBRUSSELS a pensé le Tram comme un des concepts-phares de Brusselicious, année de la gastronomie en 2012. «Le Tram Experience » résume l’objectif même de Brusselicious : faire découvrir ou redécouvrir toutes les richesses de Bruxelles au travers de sa gastronomie. Ce Tram correspond aux ten-dances actuelles, à la fois par son design et sa cuisine laissant une belle place aux produits locaux.

Le Tram Experience est de retour depuis mai 2013. Cette année, il fait la part belle aux chefs étoilés bruxellois. Lors d’un seul repas, les passagers auront l’occasion de découvrir la cuisine de deux ou trois chefs différents qui seront parfois associés de ma-nière surprenante. Ce principe de cuisine à quatre mains permet au Tram Experience, dont le concept de base était déjà unique, de devenir … doublement unique !

Autre nouveauté : le Tram Experience n’est plus réservé qu’aux seuls chefs. Sur certains menus, les desserts sont désormais confiés à nos meilleurs chocolatiers et pâtissiers. www.visitbrussels.be/tramexperience

BRUSSELS IN THE SKYJuin 2013

Brussels in the Sky, une occasion unique de découvrir la gastronomie étoilée bruxelloise de la manière la plus extraordinaire qui soit puisqu’il s’agit d’emmener 22 convives et 1 chef étoilé vivre une expérience gastronomique inoubliable dans le ciel de la capitale leur of-frant ainsi une vue unique sur Bruxelles et ses environs tout en se délectant de mets rares et de vins fins.

Brussels in the Sky fut présent à Bruxelles en juin 2013... et sera probablement de retour en 2014. www.dinnerinthesky.com

6

LE CHOCOLAT

C’est en 1502, dix ans après le débarquement de Christophe Colomb en Amérique, que l’Europe découvre pour la première fois les fameuses fèves de cacao. A cet instant, personne ne sait encore qu’elles seront d’une importance capitale dans le commerce international. En 1635, le chocolat fait sa première à Gand, suite à l’achat d’un abbé prénommé Baudeloo. A partir du 18e siècle, l’in-dustrialisation permit de traiter le chocolat à une plus grande échelle et d’en démocratiser le prix. L’inventivité des artisans, toutes nations confondues, fît le reste. Le Suisse François-Louis Cailler créa notamment en 1802 une technique qui permit de solidifier le chocolat. C’est la naissance de la tablette ! En 1831, Meurisse, premier fabricant belge de chocolat à l’échelle industrielle, ouvre une usine à Anvers.

A Bruxelles, tout commence réellement en 1857 quand Jean Neuhaus arrive de Neuchâtel en Suisse et s’installe dans la nouvelle et prestigieuse Galerie de la Reine à Bruxelles. Il y ouvre une confiserie pharmaceutique où sont vendus bonbons pour la toux, réglisses et autres bâtons de chocolat amer fabriqués dans la cave de la boutique.

En 1870, un certain Charles Neuhaus dont la filiation n’a pu être établie avec Jean Neuhaus ouvre une confi-serie-chocolaterie à Bruxelles. En 1883, il crée et dépose la marque Côte d’Or, par référence à la Côte de l’Or, le Ghana actuel, où il sélectionnait une partie de ses fèves de cacao.

Le succès de la famille Neuhaus se confirme en 1912 avec Jean Neuhaus junior. C’est à l’abri des Galeries royales Saint-Hubert que cet artisan inventa la fameuse praline : une amande ou une noisette grillée enrobée de chocolat. Ces petites bouchées firent la réputation de la famille et devant l’engouement de la population, de nouvelles déclinaisons furent créées.

En 1915, le succès fut tel qu’il fallut créer un emballage spécifique pour contenir les commandes des clients : le ballotin. Cette petite boîte en carton permet aux chocolatiers de superposer les pralines sans les écraser et aux clients de les offrir dans un bel écrin. Les pralines sont un présent que les Belges sont très fier d’offrir.

Ces petits chocolats fourrés contribuent aujourd’hui largement à la reconnaissance de notre pays en tant que spécialiste du chocolat. Les incontournables sont sans aucun doute la manon, les orangettes, les pra-lines fourrées de ganache, de gianduja, de liqueur ou simplement de praliné. Bien que la plupart de ces grands classiques soient présents dans toutes les boutiques, chaque artisan chocolatier a développé sa propre recette et spécialité, il y en a donc pour tous les goûts.

A Bruxelles, les effluves de chocolat flottent au détour de chaque rue, tentant les plus gourmands d’entre nous. Certains quartiers sont plus riches en ateliers et boutiques que d’autres : le Sablon et le Mont des Arts, les abords de la Grand-Place et les Galeries royales Saint-Hubert.

7

Au-delà de son intérêt culturel, le chocolat est surtout une activité économique particulière-ment importante quand on sait que la Région de Bruxelles-Capitale compte 32 entreprises spé-cialisées dans le travail du cacao, la production de chocolat et de produits de confiserie. De plus, 850 emplois sont occupés chaque jour dans ce secteur. Par ailleurs, la Région bruxelloise répertorie plus de 250 commerces spécialisés dans la vente de chocolats, pâtisseries et autres produits dérivés.

Le chocolat belge est reconnu mondialement, notamment grâce au goût raffiné du beurre de ca-cao d’excellente qualité utilisé par les chocolatiers. Depuis 2003, l’Union Européenne a décrété que le beurre utilisé pour la fabrication du chocolat pouvait contenir jusqu’à 5% de matières grasses végétales, telles que l’huile de palme. L’ajout de tels ingrédients pouvant nuire à la qua-lité du chocolat, les chocolatiers belges ont décidé de rester fidèles au beurre 100% cacao. C’est cette approche qui vaut au chocolat belge d’être reconnu bien au-delà de nos frontières !

Bon à savoir• 48 % du cacao est consommé en Europe. • 68% de la production mondiale de cacao vient d’Afrique (Côte d’Ivoire en tête) • 3.5 millions de tonnes de fèves sont récoltées par an dans le monde. • 1.3% de cacao est cultivé dans les conditions du commerce équitable. • 1 Dollar est le revenu moyen quotidien d’un producteur de cacao en Afrique. • 9 kg : consommation annuelle pour un Belge.

MUSÉES

Musée du Cacao et du ChocolatLe Musée du Cacao et du Chocolat vous invite à voyager dans l’univers du chocolat depuis ses origines jusqu’au produit fini. Plongez dans l’histoire, découvrez comment le cacao est trans-formé en chocolat et apprenez les techniques de fabrications de la praline ou de la tablette de chocolat.

Rue de la Tête d’Or 9-11, 1000 Bruxelleswww.mucc.be

Plus d’info dans notre dossier thématique concernant le Chocolat, ici :visitbrussels.be/kitchocolate

Recette: mousse au chocolat belgeIngrédients 250 gr de chocolat belge, 60 gr de beurre, 8 œufs, 50 gr de sucre

Recette Faites fondre sur feu doux le chocolat et le beurre. Hors du feu mélangez les jaunes d’œufs et le sucre. Ajoutez et mélangez bien jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Battez les blancs en neige très ferme et incorporez-les tout douce-ment. Présentez-la dans des verrines séparées et laissez refroidir au frigo.

8

LA BIERE

Depuis sa création, qui remonte bien avant l’Histoire, la bière a toujours conservé une place im-portante car elle était considérée comme une boisson saine et un aliment de base. La bière était la boisson du peuple et le vin celle de la noblesse. Pour brasser la bière, il faut faire bouillir l’eau, ce qui tue les microbes. Voilà pourquoi on privilégiait la bière plutôt que l’eau. Bien que différents modes de brassage fussent en vigueur, elle était omniprésente. La Gaule fit tout d’abord de la fabrication de la bière une pratique familiale. Le brassage se faisait généralement à domicile, selon une recette qui se transmettait oralement de génération en génération. La consommation était encore réservée au cercle familial, il y avait alors très peu de commercialisation de ce breuvage.

Au cours des siècles qui suivirent, la brasserie s’organisa. Chaque village eut sa brasserie publique. Les monastères commen-cèrent également à produire pour les besoins de leur communauté.

Avec sa commercialisation, la bière fit l’objet d’une consommation considérable. Au 17e siècle, cette consommation pouvait at-teindre jusqu’à 400 litres par personne. Au 19e siècle, le métier de brasseur occupe une place très importante à Bruxelles. Le brasseur est généralement puissant et riche. A l’époque, le secteur n’est pas organisé en grandes unités de production, mais dans une multitude de petites brasseries, dites « cammen » en néerlandais. Chaque auberge est obligée de s’approvisionner dans un seul cam… la traçabilité des aliments, déjà au Moyen Âge!

Ils étaient tellement influents qu’ils pouvaient même s’opposer aux projets urbanistiques les plus ambitieux si ceux-ci ne rencon-traient pas leurs intérêts.

Dernières preuves de l’importance des brasseries pour Bruxelles, les nombreux noms de rues qui y font référence : la rue des Brasseurs, la rue du Houblon et la rue de la Braie. De plus, pas mal d’entre-elles correspondent aux noms d’auberges dans ces rues. Un bel exemple est la rue du Miroir, avec l’auberge du Miroir au coin de la rue Haute.

Après la seconde guerre mondiale, la situation de la brasserie belge commença à se détériorer. La hausse des coûts des matières premières, l’augmentation des charges salariales, la lourdeur des taxes… tous ces facteurs ont favorisé un phénomène de fusion principalement entre les petites brasseries. Entre 1965 et 1973, le nombre de brasserie diminua de 30 pourcents. Cette diminution fut telle qu’à la fin des années 70, sept brasseries détenaient 75 pourcents de la production.

Aujourd’hui, malgré la disparition de nombreuses brasseries, la Belgique est toujours reconnue pour son savoir-faire. Beaucoup de nouvelles initiatives voient le jour aux quatre coins du pays aussi bien en Wallonie qu’en Flandres. Bruxelles, sa capitale, est fière de posséder en son sein 2 brasseries traditionnelles très réputées : la Brasserie Cantillon et la Brasserie de la Senne.

Bon à savoirLes célèbres bières gueuze et kriek sont deux éléments incontournables de la «zwanze» bruxelloise. La première, acidulée et moelleuse, est la plus populaire des bières bruxelloises. La kriek se fabrique par adjonction de 60 kg de cerises de Schaerbeek à tête plate, par tonneaux de 250l de gueuze.

Ces bières sont toutes les deux produites à base de lambic, bière de base issue de la « fermentation spontanée ». Le lambic survit grâce à une poignée de brasseries bruxelloises et à la présence de deux micro-organismes qui n’existent que dans la vallée de la Senne : le Brettanomyces Bruxellensis et le Brettanomyces Lambicus.

L’ajout de fruits et d’épices libère alors toute la magie des bières traditionnelles : Fraise, Kriek, Pêche, Framboise, Fruits de la Forêt, mais aussi la Oude Gueuze, la Kriek Retro, la Gueuze, la Lambicus Blanche ou la Faro. La Faro est obtenue lorsque les brasseurs incorporent du sucre roux dans du lambic, ce qui génère une seconde fermentation.

9

MUSÉES & BRASSERIES

Musée bruxellois de la Gueuze - Brasserie CantillonDécouvrez un patrimoine brassicole unique au monde, une brasserie de lambic de 1900 toujours en activité, animée par une famille de maîtres-brasseurs fière de ses traditions et de ses produits.Rue Gheude 561070 BruxellesT.: +32 (0)2 521 49 28info@cantillon.bewww.cantillon.be

Musée schaerbeekois de la Bière Le musée propose une collection de plus de 1000 bouteilles de bières belges, avec pour beaucoup, le verre correspondant. D’an-ciennes machines qui servaient à la fabrication de la bière, des outils de tonneliers, des enseignes, plateaux, objets publicitaires divers, des documents anciens de brasseries existantes ou disparues.Avenue Louis Bertrand 33-351030 BruxellesT.: +32 (0)2 241 56 27muschaerbiere@yahoo.fr http://users.skynet.be/museedelabiere/

Musée des Brasseurs BelgesOn retrouve dans le Musée des ‘Brasseurs Belges’ la riche tradition de la bière belge. Le visiteur peut y découvrir tous les usten-siles, les cuves de brassage et de fermentation, les chaudrons et tout le matériel de brasserie utilisé au 18e siècle.Grand-Place 101000 BruxellesT.: + 32 (0)2 511 49 87brasseurs.belges@beerparadise.bewww.beerparadise.be

Brasserie de la Senne (pas accessible au public)Les bières de la Brasserie de la Senne sont produites par deux jeunes brasseurs bruxellois Yvan De Baets et Bernard Leboucq, qui sont avant tout deux passionnés. Ils œuvrent dans une petite brasserie artisanale, et mettent un point d’honneur à fabriquer des bières à l’ancienne, non filtrées, non pasteurisées, exemptes de tout additif, en utilisant uniquement des matières premières nobles de première qualité. Ces bières, à la saveur complexe et à la personnalité bien marquée sont de véritables bières de carac-tère. Leur amertume plait aux amateurs de bière. Elles refermentent en bouteille ou en fût, ce qui leur assure une longue conser-vation et un goût évolutif.Chaussée de Gand 5651080 Bruxellesinfo@brasseriedelasenne.bewww.brasseriedelasenne.be

10

ADRESSES

Moeder Lambic Plus de 600 bières différentes. Le bar de la Place Fontainas est même classé parmi les 10 meilleurs bars à bières du monde par le site ratebeer.com. Rue de Savoie 68, 1060 BruxellesPlace Fontainas 8, 1000 Bruxelleswww.moederlambic.com

La Porte NoireA grand coup de bières typiques et de concerts divers, ambiance celtique et médiévale pour cet espace vouté qui fut jadis la cuisine du couvent des Alexiens.Rue des Alexiens 67, 1000 Bruxelles

Le PoechenellekelderUne « cave à poupées » grande comme un mouchoir de poche mais collectionnant de belles et grandes marionnettes anciennes.Rue du Chêne 5, 1000 Bruxelles

Café Toone VIIBistrot, spectacle de marionnettes folkloriques bruxelloises.Impasse Sainte-Pétronille - rue du Marché-aux-Herbes 66, 1000 Bruxelles

Delirium CaféProche d’établir un record au Guinness book : 2500 bières différentes.Impasse de la Fidélité 4a, 1000 Bruxelleswww.deliriumcafe.be

Plus d’info dans notre dossier thématique concernant la bière, ici :visitbrussels.be/kitbeer

11

LA FRITE BELGE

A présent, un petit chapitre sur celle que le monde entier nous envie et que notre voisin nous jalouse: la seule, la vraie, l’incomparable frite bien de chez nous! Croustillante à l’extérieur mais moelleuse à l’intérieur, voilà son secret. Elle se déguste en cornet avec les doigts et s’accompagne d’innombrables sauces aux noms exotiques : mammouth, samouraï, andalouse,… Et qui dit frites, dit baraques à frites, friteries et puis surtout fritkots, sans lesquels Bruxelles ne pourrait plus ’brusseler’ !

Les fritkots font partie intégrante de la vie d’un quartier. Leurs tenanciers sont en général des personnages qui comptent. On va prendre une frite chez Titine, chez Jean-Jacques ou chez Henri… Ce sont les people du coin, ceux avec qui on échange, ceux qui voient tellement de monde passer qu’ils en savent tou-jours un peu sur chacun…

La frite fait bel et bien partie du patrimoine belge !

« Belgian fries » Le 13 décembre 2012 dans le cadre de Brusselicious, VISITBRUSSELS a réuni la crème des historiens culinaires. Objectif : tenter d’établir la paternité nationale de la frite…

Philippe Ligron, professeur et historien culinaire basé à Lausanne assurait l’objectivité de ce débat historico-gastronomique. A son signal, les deux historiens belges, Pierre Leclercq (ULB) et Roel Jacobs (VISITBRUSSELS), et la Française, Madeleine Ferrière (Faculté de Lettres d’Avignon et Maison méditerranéenne des sciences de l’Homme, à Aix-en-Provence), ont aligné leurs théories...

De l’origine de la pomme de terre, ils sont passés à ses cuissons au beurre, à la graisse, en bain de graisse, entière, en tranches ou en bâtonnets… L’historienne française Madeleine Ferrière a relevé qu’il est vraisemblable que différentes origines de la frite aient pu cohabiter dans le temps et dans l’espace, sans que l’on puisse en attribuer une, avec certitude, à l’une ou l’autre nation.

Cependant Pierre Leclercq a dévoilé une information qui tend à réattribuer la paternité de la frite coupée en bâtonnets, la seule, l’unique, à notre Royaume! Le chercheur a constaté que Monsieur Fritz – l’un des premiers frituristes belges installés sur les foires – a changé la forme de ses pommes de terre frites. Dans les années 1840, il nommait ses petits et grands paquets de frites des « vigilantes » et des « omnibus ». Or, cette allusion claire à la forme ronde de ses frites disparaît en 1855, lorsqu’il a rebaptisé ses paquets des « russes » et des « cosaques » qui font plus penser à une forme de personnage. Nous pouvons donc en conclure que l’authentique frite en bâtonnet dont nous nous régalons au Royaume est née à la foire, vecteur de tant de nouveautés au 19e siècle.

De plus, la véritable frite ne l’est qu’à la condition d’être préparée selon la recette de la double cuisson qui lui garantit d’être moelleuse à l’intérieur et croquante à l’extérieur. Or la première trace écrite de cette double cuisson, l’historien Pierre Leclercq l’a retrouvée dans un ouvrage belge signé Louisa Mathieu et publié vers 1900-1910 (« Traité d’économie domestique et d’hygiène ». C’est ainsi que les ménagères du pays ont introduit, au fil des décennies, la culture de la frite dans les foyers belges, relayant la tradition foraine).

Ajoutons que, si hors de nos frontières la frite est avant tout considérée comme un accompagnement, chez nous elle est l’ingré-dient principal d’un repas. Et qu’il n’y a que chez nous que ce repas se déguste avec convivialité dans ce cornet devenu symbole. Vu tous ces éléments historiques et culturels nous pouvons parler d’un véritable cocorico belge !

Ne dites plus jamais French Fries, mais bien “Belgian Fries” !

Source : Hugues Henry (homefrithome.com) & Philip Debuck (food consultant)

12

ADRESSES

La Maison Antoine (ÉLUE MEILLEUR FRITKOT DE L’ANNÉE BRUSSELICIOUS 2012) Place Jourdan, 1040 Bruxelleswww.maisonantoine.be

“Chez Clémentine”Place Saint-Job, 1180 Bruxelles www.chezclem.be

“Chez Fernand”Avenue Georges Henri 187, 1200 Bruxelles www.chezfernand.be

Frit’FlageyPlace Eugène Flagey, 1050 Bruxelles

Fritkot de la ChapellePlace de la Chapelle, 1000 Bruxelles

Recette Pelez et lavez de grosses pommes de terre, idéalement des bintjes. Coupez-les ensuite en petits bâtonnets de 1 cm de côté. Pour respecter la tradition « moel-leuse à l’intérieur, croustillante à l’extérieur » il faut procéder à une double cuisson dans de la graisse animale de préférence.

Lors de la première cuisson, la graisse ne doit pas être trop bouillante (140°C). La cuisson se fait ainsi lentement et complètement. Lorsque les frites sont cuites (vérifiez en piquant avec une fourchette), égoutter.

Laissez ensuite chauffer la graisse pour la 2e cuisson (180°C). Lorsqu’elle fume, jeter les frites dans la graisse en ayant soin de remuer vivement avec l’écumoire.

Quand les frites commencent à roussir, égouttez, salez et servez dans un petit cornet à frites.

13

LA GAUFRE DE BRUXELLES

La date de naissance exacte de la gaufre de Bruxelles est inconnue car sa recette était traditionnelle-ment transmise de génération en génération. Cependant, les ingrédients et la technique de cuisson existaient déjà en 1740. La dénomination « de Bruxelles » a très probablement été utilisée pour la première fois en 1842. Des « Grosses Gaufres de Bruxelles » étaient alors au menu de divers établis-sements. Le tout premier cuisinier à avoir couché par écrit la recette de la gaufre de Bruxelles est Philippe Cauderlier. Sa recette date de 1874 et est particulièrement sobre.

Les gaufres de Bruxelles ne contiennent pas de levure. Leur préparation était donc à l’époque rela-tivement coûteuse. En effet, sans levure pour faire monter la pâte, une plus grande quantité de pâte est nécessaire. Dans les cafés et maisons de dégustation de gaufres, les gaufres étaient généra-lement préparées sans levure. Les gaufres étaient aussi appréciées lors des foires et autres fêtes populaires, mais elles contenaient alors de la levure.Source : vzw vol-au-vent (www.volauvent.net)

Gaufre de Bruxelles ou gaufre de Liège ?La gaufre de Bruxelles se distingue des autres par quelques caractéristiques spécifiques. Elle est légère, croquante et rectangu-laire. Ses ingrédients de base sont les œufs, le beurre, le lait et la farine. Selon la recette, d’autres ingrédients sont ajoutés. Les plus anciennes recettes n’utilisent pas de levure. Par conséquent, les blancs d’œufs doivent être battus. La « grosse gaufre de Bruxelles », qui possède environ 20 carrés, est fabriquée à l’aide d’un gaufrier spécial. Plus la gaufre est épaisse, plus elle est légère : l’épaisseur minimale de la gaufre varie de 2,8 cm à 3 cm. Une gaufre de Bruxelles ne se conçoit pas sans « garniture ». La gaufre de Bruxelles peut être garnie de sucre glace, de crème fraîche, de fraises ou de tout autre ingrédient.

De nos jours, la gaufre la plus populaire est sans conteste la gaufre de Liège. Les gaufres de Liège vendues sous l’appellation « gaufre de Bruxelles » ne sont pas une exception. Mais quelle est la différence entre une gaufre de Liège et une gaufre de Bruxelles ?

La gaufre de Liège est petite, possède des angles arrondis et contient du sucre. Sa pâte est sucrée et ne nécessite aucune garniture. Par conséquent, la gaufre de Liège est parfaite comme en-cas rapide. La gaufre de Liège se prête sans difficulté à une production industrielle, de sorte qu’elle est aujourd’hui disponible dans pratiquement tous les supermarchés. Pour la confection de la gaufre de Bruxelles en

revanche, un gaufrier spécial doté de « carrés » est nécessaire. De plus, la pâte de la gaufre de Bruxelles doit être préparée le jour même, avec du lait frais. Elle est donc plus raffinée bien qu’elle ne soit pas aussi répandue que sa consœur de Liège.Source : vzw vol-au-vent (www.volauvent.net)

14

ADRESSES DÉLICIEUSES

À Bruxelles, des échoppes et des marchands itinérants vendent des gaufres de Bruxelles et de Liège. Certains quartiers de Bruxelles accueillent souvent ces petites camionnettes tels que la Porte de Laeken, le Bois de la Cambre, les étangs d’Ixelles et la place Royale.

Au 18e siècle, l’Allée aux Gaufres était une rue connue pour ses maisons de dégustation de gaufres. Cette rue se trouvait dans l’ancien quartier Notre-Dame-aux-Neiges. Malheureusement, il ne reste plus beaucoup de salons de dégustation de gaufres où vous pouvez consommer une gaufre de Bruxelles confortablement installé dans un fauteuil. Voici tout de même une petite sélec-tion d’adresses :

DandoyRue Charles Buls 14, 1000 Bruxelleswww.maisondandoy.com

Glacier ZiziRue de la Mutualité 57/A, 1180 Bruxelles www.glacierzizi.be

Drug OperaRue Grétry 51, 1000 Bruxelleswww.drugopera.be

La Brasserie de BruxellesPlace de la Vieille-Halle-aux-Blés 39, 1000 Bruxelles

A la Foire du Midi, à Plaisirs d’Hiver, sur les marchés ou lors de toute autre manifestation festive, retrouvez les meilleurs mar-chands ambulants de gaufres. Il suffit de se laisser guider par l’odeur alléchante…

Une recette pour 30 gaufres de Bruxelles : Ingrédients 1/2 kg de farine, 5 œufs, 3/4 l de lait, 250 gr de beurre, 32,5 gr de levure (doit être très fraîche – à acheter chez le boulanger), 1 pincée de sel, 2 paquets de sucre vanilliné Marche à suivre Réservez une tasse de lait. Mélangez la pincée de sel, le sucre vanilliné, les jaunes d’œufs, la farine, le lait et le beurre fondu. Chauffez le lait (tiède) et diluez-y la levure. Bien mélanger. Incorporez-le au reste. Battez les blancs en neige et incorporez-les délicatement. Laissez reposer 1 heure pour faire monter la pâte. Cuisez ensuite les gaufres en utilisant le moule à gaufre à grands trous. Chauffez et graissez le moule. Versez une petite louche de pâte dans une moitié du gaufrier ouvert, fermez, puis retournez pour que la pâte se répartisse égale-ment dans les deux parties du moule. Après quelques minutes et une délicieuse odeur de pâtisserie, ouvrez le gaufrier et dégustez tiède.

15

LES MOULES

Les moules que l’on appelait encore mouscles au 17e siècle, d’où le nom de mouclade sont « mussels» pour les Anglais, « mosselen» pour les Hollandais, « cozze » pour les Italiens et « mejillones » pour les Espagnols. Les moules sont riches en protéines et en vitamines et minéraux. Comparées à la viande, les moules sont plus riches en fer, phosphore et en vitamine B. Elles présentent en outre une valeur calorique de 25 pour cent seulement. Un choix véritablement diététique ! Celles que vous dégusterez à Bruxelles sont des moules de la Mer du Nord. Elles sont élevées à plat dans des parcs et les plus réputées sont celles qui nous viennent de Zélande. C’est généralement en juillet que s’ouvre la saison des Moules de Zélande. L’unique criée de moules au monde de Yerseke aux Pays-Bas en détermine la date officielle ainsi que les prix. Les moules se dégustent dans la plupart des brasseries bruxelloises. Le « roi » de la moule est cependant « Chez Léon » (rue des Bouchers 18). Depuis plus de 160 ans, les moules sont reine dans ce très sympathique restaurant. Leur recette de base des « Moules spéciales » est authentique et la vraie ! Pas de panique, les moules sont servies dans leur casserole noire. Elles se mangent à la main en s’aidant d’une coquille vide pour détacher les moules de leur coquilles. On jette les coquilles dans le couvercle. Ne jamais manger une moule qui ne s’est pas ouverte!

ADRESSES DÉLICIEUSESChez LéonRue des Bouchers 18, 1000 Bruxelles - www.chezleon.be

Pré SaléRue de Flandre 20, 1000 Bruxelles

HenriRue de Flandre 113, 1000 Bruxelles - www.restohenri.be

VismetPlace Sainte-Catherine 23, 1000 Bruxelles

Bij den BoerQuai aux Briques 60, 1000 Bruxelles - www.bijdenboer.com

Recette de « Chez Léon « Ingrédients 2 kilos de moules de Zélande, 2 oignons, 2 branches de céleri, beurre, eau, sel, poivre Marche à suivre Lavez et brossez attentivement les moules. Hachez les oignons et le céleri en minuscules dés. Prenez un récipient à bords hauts et fond épais : cocotte, faitout. Mettez-y les légumes et le beurre et faites revenir 3 minutes. Ajoutez l’eau. Dès l’ébullition, maintenez à feu vif, ajoutez les moules. Comptez très précisément 7 minutes. Salez, poivrez et servez brûlant en casserole accompagné de frites assez épaisses ou d’une salade.

16

LES RESTAURANTS ETOILESGUIDE MICHELIN 2013

Comme Chez Soi **Place Rouppe 23, 1000 Bruxelles T : +32 (0) 2 512 29 21www.commechezsoi.be

Sea Grill **Rue Fosse aux Loups 47, 1000 BruxellesT : +32 (0) 2 212 08 00www.seagrill.be

Châlet de la Forêt (Le) **Drève de Lorraine 43, 1180 BruxellesT : +32 (0) 2 374 54 16www.lechaletdelaforet.be

Alexandre * Rue du Midi 164, 1000 BruxellesT : +32 (0) 2 502 40 55www.restaurant-alexandre.be

Bruneau *Avenue Broustin 73-75, 1083, BruxellesT : +32 (0) 2 421 70 70www.bruneau.be

Bon-Bon *Avenue de Tervueren 453, 1150 BruxellesT : +32 (0) 2 346 66 15www.bon-bon.be

Brasserie La Paix *Rue Ropsy-Chaudron 49, 1070 BruxellesT : +32 (0) 2 523 09 58www.lapaix1892.com

Jaloa * Quai aux Barques 4, 1000 BruxellesT : +32 (0) 2 513 19 92www.restaurantjaloa.com

Kamo * Avenue des Saisons 123, 1050 BruxellesT : +32 (0) 2 648 78 48

Passage (Le) * Avenue J & P Carsoel 17, 1180 BruxellesT : +32 (0) 2 374 66 94www.lepassage.be

San Daniele * Avenue Charles Quint 6, 1083 BruxellesT : +32 (0) 2 426 79 23www.san-daniele.be

Senza Nome *Rue Royale Sainte-Marie 22, 1030 BruxellesT : +32 (0) 2 223 16 17www.senzanome.be

Truffe Noire (La) *Boulevard de la Cambre 12, 1000 BruxellesT : +32 (0) 2 640 44 22www.truffenoire.com

Va Doux Vent *Rue des Carmélites 93, 1180 BruxellesT : +32 (0) 2 346 65 05www.vadouxvent.be

17

EVENEMENTS

WEEK-END DE LA BIÈRE BELGE06/09/2013-08/09/2013« Le rire est à l’homme ce que la bière est à la pression » écrivait Alphonse Allais. Et comme l’un ne va pas sans l’autre, il nous faut célébrer le précieux breuvage qui fait de la Belgique une contrée unique en la matière. Rassemblement des véhicules et charrettes de brasseries historiques, présentation de nouvelles bières, dégustation et concerts : de quoi rire et boire en bonne compagnie.

Grand-Place, 1000 Bruxelleswww.weekenddelabiere.be

7ÈME BRUSSELS URBAN BBQ. 18/08/2013Le 7ème « Brussels Urban BBQ » est l’occasion unique en ville de se retrouver autour d’une immense table d’hôte dressée dans le Parc de La Woluwe. L’espace d’un temps, dès 12h00, les pique-niqueurs du dimanche ont l’occasion de déguster pour un prix modique des plats sous forme de tapas, concoctés par des chefs Belge et étranger de renom, dont certains étoilés.Face à leur barbecue, ces « toqués » des fourneaux cuisineront en « live » aux sons des gazouillis des oiseaux du Parc de la Woluwe. Convi-vial, familial et très urbain, le 7ème « Brussels Urban BBQ » vous attend, petits et grands, jeunes et aînés, bruxellois d’un jour ou de toujours pour célébrer ensemble et dans la bonne humeur, le plaisir de manger en toute liberté au sein d’un espace urbain transformé en verte « salle à manger ».Bon appétit ! Parc de Woluwe, av. du Parc de Woluwe, 1150 Bruxelles www.urbanbbq.be

EAT ! BRUSSELS12/09/2013-15/09/2013Plus de 30 restaurants, 6 régions du monde et plusieurs artisans culinaires vous ferons découvrir leurs talents et savoir-faire dans le cadre bucolique du Bois de la Cambre. L’entrée est libre.

Bois de la Cambrewww.eatbrussels.be

18

BRUXELLES CHAMPÊTRE – ALIMENTATION DURABLE22/09/2013Plus de 100 petits producteurs, agriculteurs, restaurateurs... se rassemblent spécialement, au cœur de la capitale, pour vous faire partager leurs talents et leur amour pour les bons produits. Pas moins de 6 zones thématiques ont été organisées pour promouvoir l’alimentation durable : le marché des producteurs fermiers, le marché Slow Food, le marché Bio, le Village du Pain, le comptoir des Artisans Brasseurs, Produits issus du commerce équitable.

Place des Palais et Parc de Bruxelles www.bruxelles-champetre.be GOÛTER BRUXELLES : SEMAINE DU GOÛTA partir du 22 septembreS’articulant autour de la philosophie du mouvement Slow Food qui prône notamment la défense du ‘propre, du bon et du juste’, l’événement Goûter Bruxelles organisé par l’asbl Karikol (convivium Slow Food de Bruxelles), a pour ambition de montrer une autre image de la ville, celle d’une capitale riche de son patrimoine culinaire et de ses traditions artisanales. Une ville dont les habitants, de fameux épicuriens, entendent développer et bénéficier d’un art de vivre sain et responsable, ainsi que de pouvoir fièrement partager celui-ci avec leurs invités et autres visiteurs étrangers. Une ville toute en convivialité où il fait bon se promener en tous sens pour le plaisir des sens. Bruxelles, une ville à cultiver, à découvrir et à goûter.

www.gouterbruxelles.be

WEEK VAN DE SMAAK14/11/2013-24/11/2013Dix jours durant, la Flandre et Bruxelles accueilleront de nombreuses activités culinaires : des dégustations, des balades gour-mandes, des repas de fête littéraires, ce sont quelques-unes des activités proposées durant la Semaine du Goût, qui attire chaque année quelque 50.000 visiteurs.

www.weekvandesmaak.be

19

MMMH, IT’S BRUSSELICIOUS!La gastronomie bruxelloise est la synthèse de toute la culture culinaire belge, on y retrouve des mets et plats au nom farfelus. Elle est la vitrine de ce qui se fait de meilleur dans le plat pays mais elle possède tout de même quelques spécialités rares. A quelques exceptions près, gastronomies bruxelloise et belge se confondent allégrement.

Quelques spécialités typiquement bruxelloises :

Le spéculoosLe spéculoos est un biscuit traditionnel-lement préparé pour célébrer la Saint-Ni-colas en Belgique. A l’approche du 6 dé-cembre, ces biscuits bruns croustillants fleurissent dans les vitrines des pâtisse-ries, affichant toutes sortes de visages issus de la légende du grand Saint-Ni-colas. Ce biscuit est tout de même dis-ponible toute l’année sous différentes formes et, parfois même, recouvert de délicieux chocolat belge.

L’adresse la plus réputée pour ses spé-culoos est la maison Dandoy. Comment résister à leurs biscuits « faits-maison » au parfum enivrant ?

Le stoempLe stoemp, plat typiquement bruxellois, associe purée de pomme de terre avec des légumes mixés. Ces légumes sont généralement des chicons (endives), du chou frisé, des choux de Bruxelles, des épinards, des carottes, des navets ou des oignons. Le stoemp est souvent accom-pagné de lardons et/ou de saucisses.

Le pain à la GrecqueIl y a plus de deux siècles, les moines Augustins d’une abbaye située sur l’ac-tuelle place De Brouckère distribuaient du pain aux pauvres du Wolvengracht (rue Fossé-aux-loups), une petite rue du centre de Bruxelles. Ce pain était alors appelé « brood van de grecht (gracht) » (pain du fossé), d’où la transformation en « grecque » qui n’a donc rien à voir avec la Grèce. Aujourd’hui, ce pain est devenu plus raffiné et est toujours distribué sous le nom de « pain à la grecque ». Ce pain au lait est rectangulaire, épicé à la can-nelle et parsemé de grains de sucre.

Les caricolesL’appellation « caricoles » fait référence aux bulots chauds vendus par des mar-chands ambulants à Bruxelles. Ces mar-chands ambulants sont présents depuis plusieurs siècles, depuis l’époque où la capitale belge s’est dotée d’un port. Faisant partie intégrante de la culture bruxelloise, il est très rare d’avoir une fête populaire sans un marchand faisant mijoter ses caricoles dans une grande marmite.

Le bloempanchLe bloempanch (boudin) est une charcu-terie typiquement Marollienne. Il s’agit d’un long boudin noir piqué de carré gras. Une spécialité du quartier populaire de Bruxelles qui commence à se faire rare.

L’ettekeisDinosaure de notre culture gastrono-mique locale, l’ettekeis (ou Fromage de Bruxelles) est un fromage blanc très salé typiquement bruxellois. Sa croute est formée par des micro-organismes pré-sents dans l’air ambiant de la capitale (les mêmes que ceux des bières Lam-biek). L’ettekeis est un met qui se fait également très rare mais qui, si vous avez la chance d’en trouver, se déguste sur une simple tranche de pain.

Le pottekeisLe pottekeis est la combinaison du plat-tekeis (simple fromage blanc à tartiner) avec de l’ettekeis servis sur une tranche de pain, le tout parsemé de fine lamelle de radis et de poivre moulu. A déguster avec une bonne gueuze !

L’half en halfLes Brusseleirs (vrais Bruxellois) affir-meront que le seul vrai « half en half » est un mélange à parts égales de faro et de lambic. Mais, aujourd’hui, quand on commande un « half & half », on reçoit généralement un verre rempli d’un doux mélange « moitié-moitié » de mousseux et de vin blanc. Un apéro délicieux qu’on déguste de préférence dans le cadre Art Nouveau du Cirio (rue de la Bourse 18, 1000 Bruxelles)

Mais à Bruxelles, on retrouve égale-ment quelques fleurons de la gastro-nomie belge:

Les cuberdonsLes cuberdons, également appelés « neuzeke » ou « Gentse neus » sont des friandises de forme conique issues de la ville de Gand en Flandres. Le cuber-don est dur à l’extérieur grâce à sa pâte à sucre et fourré d’un liquide sirupeux. Il est généralement au goût framboise. Il faut le déguster frais car il ne se conserve pas longtemps, c’est pourquoi ce produit n’est pas exporté en dehors de nos fron-tières.

Le waterzooi Le Waterzooi est un plat gantois qui était à la base composé de poisson. Au-jourd’hui le poisson peut également être remplacé par du poulet. Celui-ci est cuit dans un bouillon garni de légumes (ca-rottes & poireaux) ainsi que de pommes de terre, des épices et de la crème.

Le vol-au-ventLe vol-au-vent désigne une coupelle de pâte feuilletée remplie de morceaux de poulet et de sauce champignon. Une véritable petite pâtisserie salée souvent accompagnée de bonnes frites belges !

20

DES PETITES ADRESSES POUR DÉGUSTER QUELQUES PLATS TYPIQUES :

La Brasserie de BruxellesAu menu : Stoemp, waterzooi & gaufres de Bruxelles !Place de la Vieille-Halle-aux-Blés 391000 BruxellesT. : +32 (0) 2 513 98 12

La Taverne du PassageC’est dans un cadre Art Déco, au cœur des magnifiques Galeries royales Saint-Hubert, que vous savourerez des croquettes aux crevettes, filet améri-cain (tartare de bœuf), waterzooi et bien d’autres plats nationaux !Galerie de la Reine 30, 1000 BruxellesT. : +32 (0) 2 512 37 31www.taverne-du-passage.be

Les Brigittines «Aux Marches de la Chapelle»Bloempanch, Zenne pot, vol-au-vent et bières bruxelloises sont les stars d’une carte très variée.Place de la Chapelle 5, 1000 Bruxelles T. : +32 (0) 2 512 68 91www.lesbrigittines.com

La Fleur en Papier DoréLa Fleur en Papier Doré est bien davan-tage qu’un café. C’est un lieu qui a tenu longtemps un rôle prédominant dans la vie culturelle de Bruxelles, il était le point de rendez-vous de beaucoup d’artistes et aussi des surréalistes. Au menu : stoemp, pottekeis, vol-au-vent, bloempanch, kip-kap (tête pressée de porc) et ballekes (bou-lettes) sauce tomates, à déguster dans une ambiance du milieu du 20e siècle.Rue des Alexiens 55, 1000 BruxellesT. : +32 (0) 2 511 16 59www.lafleurenpapierdore.be

Le Théâtre Toone VIILe petit estaminet de ce théâtre de ma-rionettes, situé au bout de l’Impasse Sainte-Pétronille, est une adresse chère au cœur des Bruxellois. Il semble ne pas avoir changé depuis des siècles. On peut y déguster un pottekeis en toute simplicité.Impasse Sainte-Pétronille Rue du Marché-aux-Herbes 66, 1000 BruxellesT. : +32 (0) 2 511 71 37www.toone.be

21

DES CONCEPTS ORIGINAUX

Patrie du surréalisme, Bruxelles est un vivier pour les idées les plus originales. Il y a de la place pour tous les concepts et tout est permis ! Le Bruxellois est curieux par nature et ouvert à toutes les découvertes. Voici un échantillon de créativité !

Hop DogDe la créativité, il en fallait pour créer ce concept qui revisite les hot dogs new-yorkais. Les saveurs se multiplient pour satisfaire les plus gourmands et exi-geants. Ce comptoir propose même des hot dogs végétariens. Rue des Fripiers 21, 1000 Bruxelleshttp://hopdog.be/

La Cabane du Fou chantantC’est perché en haut d’un arbre dans la cabane de votre enfance que vous savou-rerez un diner gastronomique en toute intimité.Avenue de Fré 176, 1180 Bruxelles www.lefouchantant.be/cabane

Cook & BookUn restaurant au milieu d’une librairie ? Pourquoi pas ! Redécouvrez votre BD fa-vorite tout en commandant un petit plat. Un lieu convivial devenu incontournable à Bruxelles.Chaussée de Waterloo 1357, 1180 Bruxelleswww.cookandbook.be

Le tram-friterieDès l’été 2013, les amateurs de bonnes frites belges pourront les déguster dans un ancien tram de la STIB à Water-mael-Boitsfort. Ce nouveau concept n’est donc pas encore ouvert mais est déjà porteur de belles promesses.Place Payfa-Fosseprez, 1170 Bruxelles

Keep on toastingLe foodtruck ou la cuisine mobile de Jean-Baptiste offre des croque-monsieurs gourmets. Une véritable street food de qualité. Suivez son itinéraire sur son site. www.keepontoasting.be

Resto DaysLes Resto Days permettent à chacun de découvrir à un moindre prix les meil-leurs restaurants de Belgique et donc de Bruxelles. Plus de 350 restaurants, dont 24 étoilés proposent des menus 3 ser-vices à prix d’amis. www.restodays.be

22

VISITES GUIDEES

Il existe une pléthore de visites gourmandes à Bruxelles. La sélection d’organisations ci-dessous propose non seulement des visites guidées mais surtout de délicieuses dégustations et découvertes.

Brussels by waterQuai des Péniches 2bis, 1000 BruxellesT: +32 (0) 2 203 64 06www.brusselsbywater.be

In & OutSterrebeekstraat 108, 1930 ZaventemT: +32 (0) 2 713 27 24www.inandout.be

ItinérairesRue de l’Aqueduc 171, 1050 BruxellesT: +32 (0) 2 541 03 77www.itinéraires.be

La FonderieRue Ransfort 27, 1080 BruxellesT: +32 (0) 2 410 99 50 www.lafonderie.be

Pro VeloRue de Londres 15, 1050 BruxellesT: +32 (0) 2 502 73 55www.provelo.org

Q-rius to tasteGeerwijnstraat 9, 8000 BruggeT: +32 (0) 50 44 12 81www.q-rius.be

Sterkmans EventGalerie de la Reine 17, 1000 BruxellesT: +32 (0) 495 50 54 87www.sterkmansevents.eu

VizitCorduwaniersstraat 4a, 9000 GentT: +32 (0) 9 233 76 89www.vizit.be

Plus de visites sur notre site web : www.visitbrussels.be/foodies

23

LES MINI-PLANS GOURMANDS DE VISITBRUSSELS

Trois mini-plans pour découvrir Bruxelles au fil de ses spécialités. Disponibles au prix de 0,50€ dans nos bureaux d’accueil (BIP, rue Royale 2-4, 1000 Bruxelles ou Hôtel de Ville, Grand-Place, 1000 Bruxelles).

VISITBRUSSELS-sized for sweet toothsCougnous, cramiques, craquelins, couques, pistolets, boules de Berlin, bodding, spéculoos, tartes au riz, tartes au sucre, gaufres de Bruxelles ou de Liège... A côté des spécialités de la boulangerie-pâtisserie traditionnelle, certains artisans bruxellois proposent aussi des créa-tions sucrées plus gastronomiques. Sans compter leur réputation mondiale pour les chocolats et les pralines. Par ailleurs, nombreuses maisons jouent les salons de dégustation salée.

DIVERSKARIKOL (SLOW FOOD)Karikol est le Convivium Slow Food de Bruxelles. L’unité locale de Slow Food est le « Convivium » (banquet, en latin), groupement de personnes s’efforçant, par le biais de rencontres et d’activités, de promouvoir et de vivre au quotidien une alimentation cen-trée sur le goût et soutenant les idées phares de Slow Food : allier convivialité, plaisirs de la table, sauvegarde de la biodiversité, protection de l’environnement, éducation au goût et liens entre producteurs et consommateurs. Et à Bruxelles, Karikol ajoutera la passion pour la multiplicité des cultures culinaires qui y sont présentes.Karikol ASBLRue Léopold 1er 357, 1090 BruxellesTel. +32 (0) 473 55 26 32www.karikol.be

sized for SWEET TOOTHS

FR / EN

0,50€

sized for TYPICAL FOOD

0,50€

FR / EN

sized for GOuRmETS

0,50€

FR

VISITBRUSSELS-sized for gourmetsLes goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais il y a quand même des adresses qui font l’unanimité. Sur ce plan, nous vous offrons un florilège de ce qui se fait de mieux en gastrono-mie bruxelloise : les maisons étoilées, la cuisine de la mer, de terroir ou du monde, le salé-sucré, les marchés, le bio et même les baraques à frites et les cafés à bières.

VISITBRUSSELS-sized for typical foodLa cuisine bruxelloise est franche et généreuse : de bons produits, bien préparés tantôt selon les grands classiques mais aussi selon la créativité des chefs de la nouvelle génération. Les nombreux cafés (où l’on boit plus de bière que de café) sont chaleureux et conviviaux qu’ils soient stamcafés (repère d’habitués) ou eetcafés (pour manger un petit bout). Sans oublier la super-vedette : le fritkot qui se doit de servir en cornet de papier des frites fraîches, cuites au blanc de bœuf et servies avec une sauce à choisir parmi plus d’une dizaine.

©VISITBRUSSELS 2013CREDITS PHOTOS: VISITBRUSSELS|M.Vanhulst|E.Danhier|M.Zunini|L.Viatour

CONTACTS

VISITBRUSSELSRue Royale 2-41000 BruxellesTél : + 32 (0) 2 513 89 40info@visitbrussels.bewww.visitbrussels.be

Presse :Martha Meeze m.meeze@visitbrussels.be T +32 (0)2 549 50 93Pierre Massart p.massart@visitbrussels.be T +32 (0)2 548 04 45Gary Divito g.divito@visitbrussels.be T +32 (0)2 548 04 46

Culture & loisirs:Catherine Dardenne c.dardenne@visitbrussels.beEmmanuelle Osselaer e.osselaer@visitbrussels.beTineke De Waele t.dewaele@visitbrussels.be

Brusselicious Project ManagerOlivier Marette o.marette@visitbrussels.be

PHOTOTHEQUE ONLINE : WWW.VISITBRUSSELS.BE/PICTURES

PLUS D’INFORMATION SUR:W W W. V I S I T B R U S S E L S . B E