itnation #20 - septembre 2009
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ITnation Magazine Luxembourg septembre 2009 GRAND ENTRETIEN Sylvain Momin, le temps de la reconstructionTRANSCRIPT
LE GRAND ENTRETIEN
Sylvain Momin,
Head of Country Technology Organization
ABN Amro
Le temps de la reconstruction
CASE CHOICE IT FINANCE CASE CHOICE
KBL EPB Le hub s’enrichitp.22
XBrL.lu La maturitép.24
rTL Sweet Berryp.28
LE GUIDE SPÉCIAL ENTErPrISE APPLICATIoNS • ErP, Crm & ECm
SepTemBre-ocToBre 2009 / N°20LU
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Le printemps en automne Assiste-t-on à un éveil économique, une pousse printanière qui vient mettre fin à l’hibernation de la sphère financière. Les instituts bancaires, même ceux qui ont souffert le plus de la «crise de foi» d’un système, renouent aujourd’hui avec les bénéfices, trimestre après trimestre. mais il reste que les questions fondamentales n’ont pas été réglées. La transfusion d’argent public a stoppé net certaines hémorragies mais les transformations profondes d’un système n’ont toujours pas eu lieu. or, on peut penser que ces etats-actionnaires vont enfin réclamer les fruits d’un investissement dans l’architecture d’un monde nouveau.
Il reste donc à construire le modèle de demain. Douglas rushkoff, auteur de Life Inc., reçoit ce commentaire de George Dyson : «our 21st-century global computing platform is still running a 13th-century banking system, and the resulting performance sucks». Si le modèle bancaire n’est pas le bon, comment alors doter ces institutions financières de technologies suffisamment souples pour accepter un changement organique qui interviendra à coups sûrs…
Les banques d’aujourd’hui se préparent à cet avenir incertain. on prédisait un bouleversement par une pression réglementaire plus forte, un juste retour aux valeurs essentielles. on consta-tait la fin d’un système, d’une époque. on mettait le client au centre des préoccupations. on harmonisait, organisait, scellait…
Finalement, il est à constater que peu a changé. Alors il ne reste qu’une chose à faire : avancer de nouveau, grandir en terre aride. Trois types de banques sont aujourd’hui sur le devant de la scène. celles qui, malgré la morosité, ont continué à investir et poursuivre leur transformation, de force – budgets admis et décisions historiques – mais aussi, plus nombreuses sont-elles que ce l’on n’aurait pu envisager, de gré. Les banques, petites et fragiles finalement, consoli-dent et préparent la mission qu’il faudrait défendre de ce monde qui change. elles ne veulent pas rester sur le «bench» d’une économie bancaire globalisée. elles font entendre une voix luxembourgeoise dans le noir, pour, un jour viendra, retrouver la lumière. certes, elles auront changé, radicalement, mais seront toujours moteur de vie.
Il y en a d’autres qui, paralysées par les plans des uns ou même les premières peurs, se retrouvent aujourd’hui dans l’obligation de se mettre à niveau. elles construisent et rattrapent le retard accumulé. elles s’engagent pour ne pas perdre au change à la prochaine vague de mouvement. enfin, il reste les spectatrices. celles qui patientent et qui attendent d’autres jours. celles-là sont en grand danger. Le monde change et Luxembourg n’y échappera pas… Alors, qu’attendons-nous ?
Raphaël Henry
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/////////AcTUAL IT
ErPrTL : Hot Berry 28DoSSIEr STArT-UPSL’innovation IT à Luxembourg : promesses tenues
30In the blocksThe ‘let’s do it’ spirit 34NearsourcingLuxembourg Loves Lviv 36CommerceTime-machine 38SécuritéLux’s Uni Attacks! 41Développementmister présidences 44Case storyBuild as a Service 46
/////////IT FINANce
ITbanker retrouver l’optimisme 20Case ChoiceLe hub de KBL s’ouvre à l’est 22reportingXBrL, de plus en plus étendu 24
/////////peTITS DéJeUNerS
Logicarationaliser la BI : le bon équilibre 52C2DBack-up en toute tranquillité 54Netlineconnectivité maîtrisée 56Clearstream ServicesInvoice as a service 58
/////////porTrAITS
Thierry Fromescommunauté parfaite 68Guy FabienService-oriented person 70
Sylvain MominHead of Country Technology Organization, ABN Amro Luxembourg
Le 29 octobre 2009, à L’occasion d’itbanker, sortira Le guide consacré aux soLutions it pour La banque et La financeClôture : 30 septembre 2009Rédaction : raphaël Henry - [email protected]égie publicitaire magazine : Isabelle Libouton - [email protected] et émilie mounier - [email protected]égie publicitaire guide : émilie mounier - [email protected] events : Isabelle Libouton - [email protected] et émilie mounier - [email protected]
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Sylvain mominHead of country Technology organization
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M. Momin, qui est ABN Amro à Luxembourg aujourd'hui ?
La banque luxembourgeoise ABN Amro est une filiale à 100% du groupe bancaire néer-landais du même nom. elle rapporte donc directement à la maison-mère qui est basée à Amsterdam. Au Luxembourg, ABN Amro emploie 220 personnes au Kirchberg, répar-ties entre les activités de Banque (Banque privée et de Banque corporate) et d’Assu-rance-Vie, qui sont gérées dans deux entités légales différentes.
Au niveau IT — et c’est une particularité intéressante chez ABN Amro — nous avons intégré les différents services de la Banque au sein des mêmes systèmes d’information. côté assurance, nous travaillons encore avec une infrastructure séparée, mais nous avons le projet de tout intégrer prochainement au sein de la même infra structure technologique.
Vous n'avez plus d'activité de fonds à Luxembourg ?
Il est vrai que nous avions une telle activité au travers d'ABN Amro Investment Funds aupa-ravant. cette activité a été transférée chez Fortis lors du projet d’intégration de l’activité d’Asset management d’ABN Amro au sein de cette Banque. Nous n’avons donc plus, dans les faits, d’activité de fonds en propre à Luxembourg.
Revenons sur cette opération d'acquisition d'ABN Amro engagée il y a deux ans...
Un consortium s'est dessiné autour de Fortis, royal Bank of Scotland (rBS) et Santander pour reprendre le groupe ABN Amro. Au Luxembourg, cela se traduisait par la reprise des activités de Banque privée, d’Assurance Vie et d’Asset mana-gement d’ABN Amro par Fortis et des activités de corporate Banking par rBS. À l'automne, Fortis est sorti du consortium et c’est le gouvernement néerlandais qui a repris les engagements de Fortis au sein de ce même consortium, excepté pour l’activité Asset management qui était déjà intégrée dans Fortis. Donc aujourd’hui, la Banque privée est dans le giron du gouvernement néerlandais.
Qu’est-ce que cela ouvre comme perspectives pour vous en ce moment ?
essentiellement, cela nous apporte une nouvelle stabilité. pour l'IT, cela nous permet d’être dans un environnement plus serein pour pouvoir dérouler des projets informa-tiques qui avaient été mis entre parenthèses à l’époque de Fortis. À ce moment-là, l'in-tention planifiée était de transférer les plates-formes ABN Amro existantes au sein de Fortis; du moins à Luxembourg, puisque
les scénarios pouvaient varier en fonction des situations locales par pays. ce projet n'est plus, depuis la sortie de Fortis du consortium et l'entrée de l'état néerlandais dans le capital du consortium.
Désormais en IT, on peut travailler à nouveau sur des problématiques purement business et aussi accompagner la mise en place de la nouvelle stratégie de la Banque privée. D’un autre côté, il ne faut pas oublier que nous travaillons toujours avec rBS, puisque cette année, on va également transférer les activi-tés de Banque corporate chez rBS.
Qu’est ce que cela signifie pour RBS à Luxembourg ?
rBS qui n’avait pas de présence bancaire au Grand-Duché a décidé de créer une ban-que afin de poursuivre et développer l’activité corporate. Le projet de création de la banque rBS et le transfert des activités corporate d’ABN Amro se fera fin d’année 2009.
Quelles seront les conséquences pour l’IT de ABN Amro ?
La nouvelle Banque sera complètement sépa-rée des activités d’ABN Amro. Nous devons donc transférer l’ensemble des informa-tions nécessaires à rBS afin qu’ils puissent démarrer leur activité de Banque corporate à Luxembourg. environ un quart de nos activités
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actuelles concerne le corporate Banking et trois quarts proviennent de la Banque privée. Le transfert des activités corporate d’ABN Amro vers rBS se traduit par une migration des données nécessaires pour rBS sur l’ap-plication informatique qui sera opérationnelle chez rBS. L’IT d’ABN Amro a un rôle char-nière dans ce processus de migration.
Nous réfléchissons également déjà à notre future organisation IT post migration afin de tenir compte de la réduction de notre scope et des objectifs futurs en matière de projets business.
Quels sont les projets IT en cours en ce moment chez ABN Amro ? Suite au projet d’intégration de Fortis, pendant 18 mois, nous avons arrêté les investisse-ments informatiques car nous savions que fin 2008, nous serions intégrés au sein de Fortis à Luxembourg. cela ne faisait pas de sens d’investir dans des systèmes qui seraient revus, voire décommissionnés. Au moment de l’annonce de Fortis d'abandonner cette intégration, vers le mois de septembre, nous nous sommes retrouvés de facto dans une situation où nous étions en retard en termes d’investissements informatiques, que ce soit au niveau matériel ou logiciel.
cette année, en IT, nous devons donc rattraper ce retard et aller de l'avant. Nous avons dès lors pas mal de projets en cours: nous avons remplacé le réseau de données; on est en train d’implémenter une solution de VoIp cet été; on a des remplacements de machines prévus, etc. Nous devons en tout cas mettre l’infras-tructure à plat pour fournir un bon service pour les initiatives business. À ce niveau-là aussi, nous devons investir. Notre département clien-tèle travaille donc sur de nouveaux segments de clients et nous sommes à leurs côtés pour
les supporter sur les différentes applications à implémenter ou à améliorer.
Quels types d’applications sont concernés ?
par exemple, puisqu’ABN Amro n’a plus son activité de fonds en interne, nous devons travailler sur la mise en place d'un bon outil pour calculer les rétrocessions sur les fonds de tiers. Là, on travaille avec une société suisse, Quartal, pour l’implémentation d’une telle solution de rebate management. on remplace donc un développement interne par un vrai package plus évolué et qui nous permettra de mieux gérer ces calculs à l’ave-nir. Bien sûr, il s’intègrera avec olympic, qui est notre système-cœur.
Nous avons également des projets au niveau du département des finances, où l’on va dématérialiser le flux des factures. Aujourd’hui, c’est essentiellement un flux papier. cela permettra notamment d’accé-lérer la gestion de ces factures. c’est un projet important puisque cela permet de faire gagner du temps au département finances, tout en stabilisant les processus et réduisant les risques opérationnels. La nouvelle solution sera complètement électronique, avec des niveaux de validation intégrés.
Ce qui caractérise aussi ABN Amro, au niveau WW mais aussi local, c’est le recours à l’outsourcing.
effectivement. ce deal global a débuté en 2005. Au Luxembourg, cela concerne d'une part toutes nos activités d’infrastructure : la gestion des serveurs, le déploiement des logiciels, le change management, etc. Tout cela est exécuté par IBm à travers sa pSF ISFS. À côté de cela, toutes nos activités de support applicatif ainsi que certains de nos
projets de développements applicatif sont traité par Tata consultancy Services. ce sont les deux grands pans de ces contrats glo-baux. par ailleurs, on travaille sur les aspects de réseaux avec Verizon Business. Tout cela couvre quasiment l’entièreté de notre IT. cela nous permet en interne de nous concentrer sur la gestion de la relation avec ces four-nisseurs et surtout de dédier nos ressources IT internes aux problématiques business de la Banque.
Nous avons donc réorganisé le département IT de la banque en conséquence. L’équipe «run the bank» gère la production et les acti-vités quotidiennes. elle est essentiellement en relation avec IBm. Quant à l’équipe «change the bank», elle s’occupe des différents pro-jets et initiatives. Ses interlocuteurs sont plus variés mais TcS demeure l’acteur majeur.
Nous avons également mis en place un envi-ronnement de contrôle rigoureux. Une équipe dédicacée s’occupe de la sécurité de l’infor-mation. elle est responsable de la mise en place et du suivi de tous les processus requis afin de maintenir un contrôle sur les activités outsourcées. Nous avons également mis en place un contrôleur financier au sein du dépar-tement IT. Sa tâche principale est le suivi de la relation contractuelle entre la banque, IBm et TcS. ce rôle est clé dans la mesure où les contrats d’externalisation sont très comple-xes ; nous devons donc assurer un suivi très strict des différents aspects contractuels.
Est-ce que vous profitez localement d’effets de levier liés à ces deals conclus au niveau du groupe ABN Amro ?
oui. Dans le cas d’IBm et selon le cadre du contrat d’outsourcing, une transformation de l’informatique est prévue. c’est un ensemble
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de projets globaux qui ont été exécutés au sein des pays. Au Luxembourg, on a pu bénéficier de l’implémentation d’un ensemble de processus de gouvernance informatique basés sur ITIL. cela met l’accent sur notre désir de bien nous organiser et de mieux contrôler l’ensemble des processus infor-matiques. L’autre avantage est que l’on a pu renouveler et standardiser le matériel infor-matique. cela s'est fait aussi dans le cadre de ce contrat qui stipule que le parc informa-tique doit être renouvelé. c’est positif pour nous puisqu’IBm implémente ses propres machines, avec leurs propres processus de monitoring et de gestion, ce qui nous permet de mieux gérer les mises à niveau du parc.
Le transfert des personnes d'ABN Amro dès 2005 vers les prestataires outsourceurs concernait principalement les pays-Bas. mais ici aussi, nous avons eu des transferts d'employés. c'est ainsi que pour IBm ou pour Tata consultancy Services, ces accords ont permis à ces fournisseurs d’avoir rapide-
ment connaissance des systèmes bancaires à l'oeuvre chez ABN Amro; pas seulement du matériel et des logiciels mais aussi des processus et des flux de la Banque. c’était capital pour garder un bon niveau de service pour l’utilisateur au moment du transfert des activités IT chez les fournisseurs.
Ces contrats d’outsourcing vous apportent la stabilité nécessaire à votre activité aujourd'hui...
effectivement, on a encore plus besoin de fournisseurs sérieux en cas d'accompagne-ment au changement. on travaille beaucoup avec eux dans tous types de projets. Ils demeurent des partenaires privilégiés mais cela ne signifie pas que nous nous limitons à ces quelques collaborations pour tous nos projets. par exemple, la voix sur Ip, projet d’infrastructure pure, est mené par Telindus. Autre exemple, nous déployons actuellement un projet important de STp en travaillant directement avec le fournisseur du logiciel.
Quels sont ces grands packages et solutions qui servent votre activité ?
en termes de projets logiciels, nous som-mes orientés en effet packages. Nous sélectionnons, autant que faire se peut, un logiciel existant que nous intégrons dans notre infrastructure. Au niveau core banking, c’est olympic. on utilise également les outils logiciels comme Triple-A, ainsi que le crm d'odyssey, cDm. c’est la colonne verté-brale de notre IT. Autour de cela, nous avons d’autres logiciels utilisés en fonction des dif-férentes activités. en local, on a implémenté Quartal pour le calcul des commissions dans les fonds de tiers, mais aussi Novabank pour l’Accounting, Intellimatch pour la réconcilia-tion, une plate-forme Swift, etc.
par ailleurs, à travers le groupe, on essaie de développer le plus possible la notion de hub-bing des solutions en usage chez ABN Amro. par exemple, dans le cas de l’utilisation des solutions de contrôle et d’anti-blanchiment,
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c’est la solution mantas, hébergée chez la filiale sœur en Suisse, qui veille pour notre conformité. on utilise les services de ce hub au même titre que d’autres pays. cela nous permet de bénéficier d’économie d’échelle en matériel et en licence. Dans le même ordre d’idée, nous sommes également en train de centraliser nos systèmes de réconciliation aux pays-Bas. L’ensemble des initiatives en matière de hubbing est bien entendu étu-dié et réalisé en parfaite adéquation avec les réglementations luxembourgeoises.
Est-ce que vous avez le projet qu’ABN Amro Luxembourg soit un hub pour d’autres entités ?
Aujourd’hui, c’est ce qu’on essaie de faire. on héberge également le système de Jer-sey, par exemple, pour la partie olympic et Triple-A. Au niveau infrastructure, je ne sais pas si c’est une approche possible pour tout et partout. par contre, au niveau compétences, cela fait longtemps que nous travaillons sur olympic et nous avons donc des possibilités de les faire bénéficier aux autres filiales de notre groupe. Il faut aussi savoir que la séparation des activités entre Banque privée et Banque corporate existe aussi au niveau IT. Il faut pouvoir repenser comment on gère l’IT et quels sont nos rapports avec le groupe. Fin d’année, une fois la migration de l'activité de Banque cor-porate vers rBS, ce sera plus clair et on aura alors encore plus d’intérêt à utiliser des hubs et centraliser les compétences. Dans le cas d’olympic, on travaille avec la solu-tion depuis 2002. Aujourd’hui, on sert de pilote au groupe sur certains sujets et l’on pourra mieux formaliser ces compétences dans le futur.
Suite à l’outsourcing IT et plus spécialement vis-à-vis du transfert des activités de sup-port applicatif, nous nous sommes rendus compte très rapidement qu’il était primordial de conserver au sein de l’IT de la banque des compétences applicatives/business afin de contrôler les activités menées par nos fournisseurs mais aussi de garantir un haut niveau de service à nos utilisateurs et à nos clients. Nous avons donc reconstitué toute la connaissance autour de Triple-A et
nous sommes en train de faire de même avec olympic. Avec cela, nous couvrons en interne 80% du support au business. pour le reste, on s’appuie sur des experts externes, de manière ponctuelle.
Est-ce que le groupe pourrait proposer une solution complètement hubbée qui prenne en compte les aspects de conformité luxembourgeois ?
Les problématiques de compliance et res-pect des réglementations luxembourgeoises requièrent toujours une attention particulière de notre part. pour notre activité de Banque privée, un hubbing complet de notre infor-matique ne nous semble pas aujourd’hui réaliste compte tenu de notre architecture informatique actuelle et de la complexité qu’il engendrerait. en revanche, des hubbings ciblés respectant les réglementations locales et apportant une valeur ajoutée à notre entité et au Groupe ont été déjà réalisés et certains autres pourraient se matérialiser.
Par contre, vous pourriez servir Jersey et peut-être d’autres entités.
mais aujourd’hui, ce n’est pas d’actualité. ce que nous faisons, c’est fournir des com-pétences de manière ponctuelle. on peut aider d’autres entités à migrer dans le cadre de projets olympic mais pour les projets d’infrastructure, c’est trop tôt, et moins de notre ressort.
Comment tirez-vous profit des expériences des autres entités du groupe ?
on part du principe que si cela a déjà été fait ailleurs, on ne va pas réinventer les choses en local. comme on fait appel à la maison-mère pour faire approuver un projet, elle a suffisam-ment de visibilité sur nos intentions et peut nous aiguiller et nous informer si une autre filiale l’a déjà fait, par exemple. Nous pouvons donc nous aligner sur les pratiques éprouvées ailleurs dans le groupe. Dans tous nos projets, on cherche vraiment la valeur ajoutée apportée au business. par exemple, avec une bonne conduite au niveau applicatif cela peut nous
permettre de nous démarquer par rapport à nos concurrents. Dès lors, on va plus utiliser ce qui a déjà été éprouvé par nos collègues dans ABN Amro plutôt qu’innover juste pour être avant-gardiste. par contre, on va essayer d’innover là où la valeur ajoutée est la plus haute pour le client et ainsi nous démarquer vis-à-vis de nos concurrents.
Selon vous, l’innovation se trouve plus dans les processus et les services que dans l’infrastructure technique ou applicative ?
Du côté de l’infrastructure technique, c'est d’autant plus vrai pour nous qu'elle est complètement outsourcée chez IBm, qui va, elle, apporter tout son pouvoir d’innovation et toute sa puissance à ce niveau-là. cela nous permet de mieux nous concentrer sur les projets purement business.
Vous êtes dans une période de redémarrage des investissements au niveau IT. À présent, comment voyez-vous les indicateurs de reprise ?
Je ne suis pas à 100% convaincu que le busi-ness dans le secteur va reprendre rapidement, bien que nous voyions déjà certains signes de reprise. ceci dit, il est positif d’avoir le gouver-nement néerlandais dans notre actionnariat car nous allons pouvoir nous lancer à fond sur certaines initiatives, alors que l’an passé, avec le projet d'intégration dans Fortis, il y avait une tendance à freiner les initiatives nouvelles en toute logique. La maison-mère va nous supporter pour que nous puissions avancer sur de nouveaux projets business, avec de nouveaux types de produits. on sent vraiment que du côté business, il y a une motivation énorme. Nous à l'IT, derrière, nous ferons ce qu’il faut pour que ce soit en route le plus vite possible.
Nous voyons aussi les tendances générales à la maîtrise des coûts. De ce côté-là, on reste très vigilants évidemment. mais d’un autre côté, nous ne pouvons pas parler de cost-cutting car les projets sont là. Depuis le début de l’année, on a les preuves que tous nos projets peuvent avancer et ce, rapidement. Ils sont approuvés par la mai-
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son-mère et nous mettons tout en œuvre pour les dérouler rapidement. c’est très motivant, car on construit, ici et maintenant, de nouvelles bases.
Vous avez dernièrement participé à la conférence de Fedil-ICT sur le rôle du CIO dans son entreprise. Qu’en avez-vous retenu ?
chez ABN Amro Luxembourg, nous som-mes une petite entité d’un grand groupe. c’est d'autant plus important pour un res-ponsable informatique d’être bien positionné localement et d’avoir les bons contacts au niveau du business ainsi que du réseau d’ABN Amro pour faire avancer les projets; ceux qui sont clés pour l’entreprise. Dans le cadre de la gouvernance en place chez ABN Amro, tous les projets doivent être approu-vés par le groupe avant d’être implémentés localement. Nous travaillons donc sur des business cases de manière locale, avec le business, pour les faire approuver par la maison-mère.
concrètement, je fais partie du manage-ment team de Luxembourg. Dans le cadre de ce team, je peux créer les relations nécessaires, que ce soit au niveau du busi-ness ou de toutes les fonctions de support, pour m’assurer que les besoins sont bien pris en compte et que l’informatique soit adaptée à ceux-ci.
En tant que CIO, pouvez-vous être plus proactif auprès du business ?
cela va même au-delà de certains projets purement IT. Si on peut aller vers le business en leur proposant de nouvelles manières de travailler sur un type de produit, de client, de service,... on le fera. cela peut aussi engager une discussion sur un processus opération-nel. c’est vraiment ce que je voudrais faire. pour le moment, c’est encore un peu tôt car nous sommes sortis il y a seulement quelques mois de notre projet de fusion avec Fortis et nous devons encore gérer l’épisode de transition de la Banque corpo-rate vers rBS. Nos ressources sont encore monopolisées par cette transition. mais vers la fin de l’année, ce sera le moment d’ap-
porter tout le support proactif nécessaire pour le business.
Est-ce que le business est demandeur d’une IT proactive ?
Absolument. Ils ont des idées et c’est même parfois difficile de leur fournir tout le service dont ils ont besoin car ils sont parfois très impatients. Il leur faut une informatique qui leur permette de démarcher leurs prospects le plus facilement possible, de fournir les meilleurs services à leurs clients, etc. c’est clairement un besoin métier. Nous devons anticiper les besoins à venir et proposer des pistes pour le futur.
Revenons sur vos grands projets en cours... Qu’en est-il de l’offre de fonds, qui a disparu suite à l’arrêt de la fusion avec Fortis ?
ce besoin était couvert par un processus manuel que nous devons automatiser et affiner. c’est un projet que l’on déroule avec la mise en place d'un package pour remplacer un outil existant qui ne corres-pond pas à nos besoins nouveaux. mais il y aussi d’autres projets pour développer de nouveaux outils. par exemple, pour l’acti-vité assurances, on travaille beaucoup sur la manière dont on va utiliser la plate-forme informatique dans le futur. on va chercher à l’intégrer avec l’informatique bancaire pour créer des synergies et également pour que la compagnie d’assurances puisse bénéfi-cier de tous les processus qu’on a mis en place pour les autres lignes de métier. on peut leur faire profiter de notre infrastructure en y implémentant leurs produits.
Pour le projet VoIP, était-il sponsorisé par le business ?
Non, il l'était surtout par l’IT. L’objectif était de remplacer une infrastructure désuète qui ne répondait plus aux besoins de la Banque. on a voulu intégrer ce projet dans le contexte du remplacement du réseau, tout en donnant au business un outil qui correspond mieux aux attentes. L’informatique mobile fait partie de cette évolution. Nous voulons proposer de plus en plus de services sur Blackberry, ou autres, à nos com-merciaux, dans le cadre de leur approche client.
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Quelle est votre structure de centre de données à Luxembourg ?
À Luxembourg, nous avons un siège pour le métier et l’IT, en ce compris un centre de don-nées, ainsi qu’un second site IT uniquement en cas de désastre. Là aussi, nous sommes en train de revoir notre stratégie Bcp d’un point de vue géographique mais aussi d’un point de vue organisation. Nous avons trouvé une solution que nous allons déployer fin d’année. ce qui est certain, c’est que nous allons entrer dans une nouvelle ère au niveau de notre solu-tion de secours. par rapport à ce que j’avais vu sur le marché luxembourgeois il y a quelques années, il faut constater aujourd’hui une impor-tante diversification de l’offre au point de vue des centres de données et de la connectivité.
Où se trouve le centre de production ?
Il est au Kirchberg en ce moment. Nous envi-sageons de déporter ce centre vers un autre
centre de données, tandis que ce premier deviendra notre centre de secours. c’est un projet de 3-4 mois, que l’on déroule sur l’été et en automne. IBm prendra en charge le déménagement des machines. même si ce n’est pas une obligation, c’est pour nous la manière la plus efficace de travailler.
Comment s’est passée l’externalisa-tion de l’infrastructure il y a quelques années ?
cela n’a pas toujours été simple. cela a remis en cause tous nos processus et cela a impli-qué de gros changement dans le quotidien de chacun. pour l’employé, il a fallu passer d’un contact direct avec l’IT à un service via un call center, où il reçoit un ticket avant que sa demande ne soit traitée. cette transition a pris plusieurs mois. Il a fallu aussi que les nouveaux processus arrivent à maturité, que les projets de transformation soient exécutés. Il a fallu gérer logiquement de gros change-ments dans l’informatique, une nouvelle
façon de communiquer, etc. mais plus tard, on a vraiment senti l’intérêt de l’outsourcing. Aujourd’hui, on reçoit des services d’IBm plus transparents que ce que l’on avait en interne tandis que nous pouvons nous concentrer sur des aspects à plus grande valeur ajoutée pour la Banque.
Comment gérez-vous les projets en interne ?
Nous sommes en contact avec un pmo, pro-ject management office, une petite équipe basée à Luxembourg, qui gère le portefeuille de projets. De notre côté, nous nous occupons de la coordination avec Tata, IBm et d’autres four-nisseurs, tandis que le pmo est là pour assurer le suivi avec la maison-mère et les business lines si nécessaire. c’est également avec eux que l’on prépare les business cases que l’on communique à la maison-mère. c’est très orga-nisé ; dans le cas des business cases, c’est une fois par mois pour la Banque privée, au niveau du groupe. c’est une méthode assez souple. ©
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D’un point de vue gouvernance, on n’a pas vraiment de chef de projet mais plutôt des coordinateurs, des personnes qui gèrent un ensemble de projets. Donc souvent, on demande au fournisseur de logiciel ou à Tata de piloter les projets.
Quelles sont les autres initiatives qui pourraient émerger dans le futur ?
Les services que nous proposons à nos clients vont certainement encore évoluer, pour les offrir à travers le web, avec des outils plus avancés, par exemple.
Comment faites-vous pour faire entendre votre voix au sein du groupe ?
on est une petite entité de 200 personnes pour la partie Banque. cela peut paraître peu au sein d’un groupe de plusieurs milliers d’employés mais au niveau Banque privée, Luxembourg reste quand même un pôle important. on travaille de manière très proche avec le pmo et on a les contacts qu’il faut au sein du groupe pour avancer. maintenant, il est vrai que la problématique luxembour-geoise n’est pas facile à faire passer à l’étranger. Au sein des projets groupe, ce n’est pas toujours simple de faire compren-dre les spécificités du cadre légal particulier au secret bancaire.
Par ailleurs, faites-vous valoir votre expertise au sein du groupe ?
Luxembourg était le premier sur olympic au sein d’ABN Amro pour la partie private Banking. ensuite sont venus d’autres pays, comme Jersey. Aujourd’hui, le groupe compte toujours utiliser olympic dans les autres pays. Il est donc naturel que Luxembourg soit sol-licité pour participer, de près ou de loin, à de tels projets.
Il y a toujours cette envie chez ABN Amro de standardiser les solutions sur l’ensemble des activités de Banque privée. L’excep-tion, ce sont les pays-Bas qui ont une partie retail, ce qui exige d’autres solutions. mais de manière générale, dans un mode de Ban-que privée, le groupe utilise des solutions standardisées. par exemple pour le manage-ment des rétrocessions dans le contexte de fonds : la solution est utilisée en Allemagne, en Suisse, etc. on ne ferme pas la porte à d’autres solutions mais il est probable que si une solution fonctionne ailleurs, alors on l’utilisera à Luxembourg.
Comment voyez-vous le futur de cette plate-forme core ?
La plate-forme iSeries est stratégique: on va l'upgrader par une évolution plus perfor-mante. mais la stratégie du choix du matériel ne changera pas. Au niveau d’olympic, cela restera la même solution qui évoluera. ce qu’on va essayer de faire autour d’olympic, c’est de mieux organiser nos processus, d’apporter de l’automatisation. De plus, l’iSeries est l'une des plate-formes les plus stables que l’on puisse trouver et donc il n’y a aucune raison de migrer en ce moment vers quelque chose qui pourrait être moins fiable. Nous apportons actuellement beau-coup de changements autour d’olympic et il est important que le core system soit le plus stable possible durant ces changements.
Quelle politique avez-vous adoptée pour le choix des postes de travail ?
IBm utilise un outil de publication sur les pc, centralisé, qui nous a permis de stan-dardiser tout le parc. c’est un avantage car avant l’outsourcing, on avait un parc assez disparate en termes de workstations et la gestion des différentes versions était difficile. Aujourd’hui, on a deux types de station et les applications sont déployées automatique-
ment par IBm. cela réduit le temps de mise à disposition des nouvelles versions. cette standardisation assure également une très bonne sécurité des stations de travail. en outre elle permet d’avoir des contrats inté-ressants et globaux avec les fournisseurs. on utilise presque exclusivement du Dell pour les terminaux et cela marche très bien.
ce qu’on voudrait faire à partir de l’année pro-chaine, également avec IBm, c’est travailler sur la virtualisation - ce qui n'était pas prévu dans le contrat d’outsourcing. Aujourd’hui, on a beaucoup travaillé et standardisé mais cela reste souvent rythmé par une relation d’un ser-veur par application. Donc là, c’est vraiment important que l’on avance sur la virtualisation pour réduire la taille du parc et réduire les res-sources au sein du datacenter.
Ce sera en parallèle du projet BCP ?
Non, au niveau du Bcp, on veut vraiment arriver à intégrer notre informatique dans un datacenter performant et ensuite, on réflé-chira à la virtualisation et la consolidation. Je pense que si l’on fait les deux en même temps, la complexité fera que le projet va s’allonger. Nous voulons que le projet soit très court et avoir un datacenter de secours rafraîchi très rapidement.
On sait que pour le moment, les gouvernements ont pris une part de participation dans les Banques pour les stabiliser, pourrait-on encore voir des consolidations entre acteurs ?
pour le moment, on n’a pas vraiment le temps d’y penser. L’important pour nous aujourd’hui est de tout remettre à niveau et d’avoir des applicatifs qui soient efficaces et à jour et qui supportent complètement le business. Si on a cela, on sera suffisamment compétitif pour le jour où il y aura fusions, et qui probable-ment interviendront encore dans le secteur.
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SepTemBre-ocToBre 09 17
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//////////////////////////IT FINANCE
> ITbanker seconde édition p20
> KBL european private Bankers hubbe à l’est p22
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ITbanker : retrouver l’optimismeLe forum annuel ITbanker revient avec le retour des nouveaux jours. En pleine période de doute en janvier dernier, la première rencontre avait rassemblé plus d’une centaine de spécialistes de la technologie à l’œuvre au sein des établissements financiers de la Place grand-ducale.
En début d’année, pour une première édition couronnée de succès, le Ministre de l’Economie, Jeannot Krecké, avait salué l’initiative prise par ITnation de rassembler des acteurs de secteurs différents autour d’une même table afin d’analyser la situation actuelle, les problématiques, liées ou non à la crise financière, et les solutions technologiques qui permettent d’y répondre. «Ce dont les banquiers ont besoin, c’est de soutien et de confiance, qu’il faut construire en pensant au client final», avait déclaré le Ministre Krecké. Aujourd’hui, c’est avec optimisme que ces propos résonnent d’autant plus fort.
Le forum ITbanker avait aussi permis d’abor-der la customer centricity, c’est-à-dire la meilleure façon, pour une banque, de placer le client au centre de ses préoccupations lors du développement de ses services. «L’émotion est un facteur de vente impor-tant. La confiance est un élément central lors de toute discussion. or, la technologie peut être intimidante, c’est pourquoi il faut en faire bon usage», avait recommandé Johann Bachmann, Head Strategic marke-ting chez Avaloq, une société suisse éditrice de logiciels bancaires partenaire d’ITbanker à nouveau en octobre.
cela passe par une «agilité» des assets d’une entreprise avaient souligné les socié-tés callataÿ&Wouters et SAp, ainsi qu’orbium et Avaloq, estimant que les banques doivent avoir à leur disposition les meilleurs outils technologiques afin de pouvoir répondre le mieux et le plus rapidement possible aux demandes particulières de leurs clients, tout en continuant à se différencier de leurs concurrents.
Le Luxembourg en fiLigrane
Une directive européenne fut particulière-ment mise en lumière : la payment Services Directive, ou pSD. Année de la pSD, la réglementation sera le socle commun pour l’établissement de règles de paiement dans l’Union européenne et l’european economic Area (eeA) – ou espace économique euro-péen, selon Jean Diederich, Senior manager au sein de la société Ineumconsulting.
À Luxembourg, la success story racontée par Alain De Frenne, ceo de Dexia Tech-nology Services, avait aussi montré les nouvelles voies qu’empruntent certaines banques qui accèdent ainsi aux logiciels bancaires proposés «as a service» comme ceux de clearstream Services et centralisés par la société. michel rodriguez, Head of IT external Business de clearstream Services, a rappelé que les banques peuvent choisir une utilisation du logiciel qui leur convient vraiment, via les SLA.
Toutes les informations (en anglais) sont disponibles sur www.itbanker.eu
20 SepTemBre-ocToBre 09
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Le 29.10.2009 dès 14h
Avec notamment des ateliers animés par : Avaloq - the essential for banking et Clearstream Servicesclôture par Fernand Grulms, ceo de Luxembourg for Financechambre de commerce de Luxembourg
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20 SepTemBre-ocToBre 09
It FInAncE IT BANKer
Jeannot Krecké, Ministre de l’Economie,
Alain De Frenne, CEO de Dexia Technology Services
«Lors d’ITbanker, j’ai reçu le message du
software-as-a-service comme une vision divine,
dit François Thuiller, IT supervisor de l’east
West United Bank. J’avais toujours rêvé de
me débarrasser de contraintes d’infrastructure
pour me concentrer sur la valeur ajoutée de
l’IT au business. Avec le projet Swift auquel on
n’échapperait pas en raison des travaux à la
Villa Foch, il s’est ouvert une opportunité de
souscrire à un modèle ‘as a service’». Dans
la foulée du Forum, la banque a migré son
infrastructure Swift vers le Swift Service Bureau
de clearstream Services.
participez à cette deuxième édition et à ses
six ateliers thématiques en réservant votre
participation (gratuite pour les professionnels
de l’IT au sein des banques et des institutions
financières ou 250 euros pour les prestataires
TIc bancaires), en contactant ITnation News.
////participer au forum itbanker est gagnant ////
Michel Rodriguez, Head of IT External Business
de Clearstream Services
SepTemBre-ocToBre 09 21
It FInAncEIT BANKer
Régis Radde-Galera, responsable Infrastructure Windows Systems chez KBL European Private Bankers
Le hub de KBL s’enrichit Le projet d’extension des activités de KBL European Private Bankers par la création d’une succursale en Pologne a été lancé courant de l’été 2008. Il a engagé la banque dans un chantier multidisciplinaire, avec une composante informatique importante et notamment, un projet de virtualisation des applications. Ce projet a débouché sur l’ouverture, le 1er avril 2009, de KBL Polska à Varsovie.
Depuis une dizaine d’années, le groupe KBL EPB érige progressivement un hub européen de private banking centré sur Luxembourg. Ainsi, KBL EPB Luxembourg délivre une palette complète d’applications et de services à ses différentes filiales géographiquement présentes en Europe. Cette palette de services offerts s’est également élargie, en fonction de besoins spécifiques de certaines filiales, à des services d’infrastructure, tels que la gestion du réseau WAN local, le hosting centralisé de la messagerie interne locale et la fourniture de services locaux de téléphonie IP gérés à partir d’un PABX centralisé. Le choix de maintenir en local la gestion de pans d’infrastructure ou de les hubber à Luxembourg résulte de décisions basées sur des business cases effectués en collaboration avec les équipes locales.
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22 SepTemBre-ocToBre 09
stratégie de Hubbing
Le démarrage d’une nouvelle entité de type «greenfield», c’est-à-dire sans reprise d’un existant, a été une opportunité d’appliquer de façon maximale et optimale la stratégie de hubbing, notamment dans le domaine de l’infrastructure réseaux, téléphonie, fax, systèmes et bureautique. entièrement conçue par les ingénieurs de l’équipe Windows Systems à Luxembourg, la partie Infrastructure Bureautique de ce projet plus global baptisé NIce (New Investment in central europe - d’autres ouvertures devraient suivre), a exigé une collaboration étroite entre les différentes équipes infrastructure de l’IcT à Luxembourg : Windows Systems, Unix Systems, Networks et IT operations.
«Nous avions des pré-requis clairement établis : la solution devait être facile à implémenter, facile à gérer à distance, fournir un retour sur investissement immédiat et être aisément reproductible dans d’autres sites en europe», témoigne régis radde-Galera, responsable Infrastructure Windows Systems chez KBL european private Bankers. KBL a donc opté pour la virtualisation des applications, qui permet de répondre à de tels objectifs de flexibilité et d’évolutivité. puisque la virtualisation exige de mettre en commun des ressources présentes initialement sur des machines physiques différentes, le projet NIce a requis une forte coopération entre les départements techniques de KBL.
un socLe commun d’infrastructure
«Notre infrastructure serveur est déjà fortement virtualisée et modulable sur des architectures de blades eSX. Nous avions en outre déjà implémenté des solutions citrix précédemment, pour fournir les applications clientes du Hub, ou du moins celles qui ne pouvaient être accédées par un client web», explique régis radde-Galera. en se basant sur cette expérience et en partenariat avec Steria Luxembourg pSF, les équipes infrastructure de KBL ont mené divers tests de virtualisation (Application, poste de travail, tests de clients légers, etc.). «Depuis plus de cinq ans, Steria pSF Luxembourg
a constitué une équipe à hauteur valeur ajoutée sur les architectures citrix», dit Flo-rence maudet, Account manager au sein de la société. Finalement, la virtualisation des applications citrix (XenApp) fut préférée à la virtualisation complète des postes de travail (XenDesktop).
«L’utilisation de citrix XenApp avec des Thin clients a permis, d’une part, d’économiser la bande passante du réseau groupe KBL SpB et, d’autre part, de réduire au strict mini-mum le support du poste client. par ailleurs, il était intéressant pour nous de streamer et centraliser les applications à Luxembourg afin d’en pouvoir faire bénéficier facilement d’autres entités du Groupe par la suite. Le streaming permet en effet de s’affranchir des déploiements nécessaires sur tous les ser-veurs d’une farm citrix, tout en garantissant l’isolation des applications et de l’opera-ting System. en d’autres termes, ce choix a permis la mise en place d’une installation applicative centralisée pour KBL polska, tout en garantissant un haut niveau de fiabilité et de redondance.»
passage de témoins
pour ce projet de private Banking, le démarrage de l’activité en pologne fut précédé d’une planification stricte. Initié en juillet 2008, le projet devait être live au 1er avril 2009. «Nous avons travaillé étroitement avec Steria, explique régis radde-Galera. pour ce type de projet, il était important de mettre en place une vraie stratégie de partenariat.» La coordi-nation du projet technique à Luxembourg, assurée par michael otjacques (chef de projet Windows Systems), fut donc un élé-ment clé lors du déroulement du projet. entre octobre 2008 et avril 2009, Steria a supervisé le fine-tuning des applications, au fur et à mesure qu’elles étaient tes-tées pour la pologne. «Aujourd’hui, notre équipe locale détient la pleine capacité de gérer de bout en bout des projets comple-xes», déclare David Anselme, Architecte chez Steria. «Tous les éléments logisti-ques, techniques et humains devaient être en place pour le jour J», ajoute régis radde-Galera.
Ainsi, il fallut aussi assurer la transmission des connaissances entre Steria et KBL au travers de formations techniques spécifiques. Bien que l’équipe polonaise ait été présente au Grand-Duché pour se familiariser avec le métier de private Banking de KBL, aucune formation technique n’a dû être dispensée à cette équipe car aucun système n’a été installé en pologne : sur place, les employés n’utilisent que des thin clients, accédant à des ‘images’ de leurs applications fournies au travers de XenApp depuis le Luxembourg. «L’utilisation de thin clients assure une isolation et une sécurisation de l’accès aux applica-tions», précise régis radde-Galera. Seule une personne a reçu une formation minimale pour assurer un rôle de relais minimum avec les équipes techniques à Luxembourg et pour assurer une fonction de Security officer, avec notamment pour rôle la gestion des accès et des autorisations des utilisateurs aux appli-cations fournies, ainsi que la supervision de la politique de sécurité. «Les utilisateurs ont accès au minimum en agence mais il fallut quand même prendre en compte et sécuriser les connexions possibles vers l’extérieur, telles que les ports USB, ainsi que l’intégration de solutions d’encryption.»
obJectifs atteints
enfin, comme indiqué précédemment, outre les applications business et bureautiques, ce projet s’est appuyé sur les autres solutions de hosting déjà offertes par ailleurs, comme l’accès internet centralisé, les solutions de téléphonie Ip et FaxoverIp, ainsi que la mes-sagerie exchange centralisée. Après quelques mois de recul, ce projet innovant s’avère être un réel succès, les objectifs initiaux d’optimi-sation de coûts, de sécurité et de planning ont pu être totalement atteints au travers des techniques de virtualisation utilisées. ceci est de bon augure pour les prochaines extensions du groupe KBL epB vers l’est, mais aussi vers l’espagne, avec une ouverture prévue pour début 2010…
SepTemBre-ocToBre 09 23
It FInAncEcASe cHoIce
XBrL : l’ère de la maturitéL’utilisation du langage informatique XBRL (eXtensible Business Reporting Language), qui partage les mêmes racines que XML, est de plus en plus répandue à Luxembourg.
XBRL, destiné à améliorer la publication, l’échange, l’analyse et la comparaison de données financières et d’information liée au business, est constitué de tags standardisés qui facilitent et automatisent les échanges d’information financière entre organismes de contrôle. À l’heure actuelle, les projets utilisant ce langage se multiplient à Luxembourg, sous l’impulsion de l’association sans but lucratif XBRL Luxembourg. À la suite des reportings financiers COREP et FINREP, devenus obligatoires en janvier 2008 pour la communication de données financières auprès de la CSSF, l’intérêt du langage a convaincu d’autres acteurs importants.
«Nous sommes tous partenaires d’un même projet», explique marc Hemmerling, secrétaire général de l’association XBrL Luxembourg. Ainsi, la Banque centrale du Luxembourg et la Bourse de Luxembourg vont combiner XmL et XBrL pour le nouveau reporting des fonds monétaires et non-monétaires actuel-lement déployé sur la place.
De leur côté, le centre des technologies de l’information de l’etat (cTIe) et XBrL Luxembourg prêtent main forte au Statec, organisme luxembourgeois des statistiques, et qui est chargé de la collecte des comp-tes annuels électronique pour le compte du registre de commerce et de Sociétés d’une part et la future centrale des bilans d’autre part. À l’instar de plusieurs centrales des bilans et registres de commerce établis dans les autres états membres de l’Union euro-péenne, le Statec vise l’utilisation d’XBrL afin de mettre à disposition des entreprises une infrastructure moderne et efficace d’échange de données financières. pour le projet de la centrale des bilans les premiers dépôts au format XBrL pourraient se faire en début 2012, une fois les instructions publiées et les travaux informatiques réalisés. «en plus d’une taxonomie particulière, nous devons définir un canal de communication sécurisé, expli-que marc Hemmerling. Nous aurons recours
aux solutions de LuxTrust, déjà utilisées pour les échanges de données entre la cSSF et la Banque centrale.» enfin, le secteur des assurances prépare la réforme réglementaire Solvency II, qui requiert également l’utilisation de XBrL pour communiquer des données financières.
L’ensemble de ces réalisations et les initiati-ves en cours ont fait qu’XBrL Luxembourg a été élevé le 26 mai dernier au rang de «juri-diction établie», signalant que les premières objectifs fixés à une entité nationale ont été atteints.
un mouVement gLobaL
Tout organisme qui utilise XBrL s’inscrit donc dans un mouvement global qui exige plus de transparence sur les marchés. cette évolution favorise une taxonomie prolifique et de plus en plus précise. Ainsi, XBrL Luxem-bourg planche actuellement sur la réalisation d’une documentation qui présentera XBrL, l’organisation internationale, européenne et nationale et qui décrira les rôles des diffé-rentes sociétés à Luxembourg et reprendra les étapes à suivre par tout organisme pour rejoindre la communauté d’utilisateurs. «L’intérêt pour tout organisme est d’avoir accès à des données standardisées, afin que celles-ci
Plus d’infos surhttp://eifrs.isab.org
XBRL- organisation internationale
www.xbrl.org- organisation européenne
www.xbrl.org/eu- organisation luxembourgeoise
www.xbrl.lu©
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24 SepTemBre-ocToBre 09
It FInAncE XBrL
puissent être utilisées dans divers contex-tes. A côté d’un gain au niveau de la qualité des données il convient de relever qu’XBrL facilite le straight-through processing, c’est-à-dire le traitement automatisé des données échangées. ce fait crée ainsi une véritable valeur ajoutée à ces données»
une dimension europeenne
Les promoteurs européens d’XBrL ont rapi-dement vu l’intérêt de se doter d’un single point of contact pour les instances et orga-nismes européens qui sont souvent à l’origine de la création de reportings financiers les plus divers. c’est ainsi que depuis 2008, XBrL europe s’attache d’une part à promouvoir l’utilisation du standard et veille d’autre part à ce que l’utilisation du standard dans les diffé-
rents etats membres se fasse d’une manière harmonisée. Il convient de souligner qu’XBrL Luxembourg est par ailleurs membre de cette entité depuis novembre 2008 et contribue activement aux différents groupes de travail.
croisement aVec ifrs
Si XBrL est devenu un standard reconnu, il est normal que son utilisation s’étende aux autres domaines du secteur financier. «XBrL n’est pas qu’un ‘truc’ d’informati-cien», déclare olivier Servais, Director - XBrL Activities de l’International Accounting Stan-dards Board (IASB). «À l’heure actuelle, ce genre d’opinion est le frein le plus important à l’adoption généralisée de XBrL en europe. Il nous faut convaincre les utilisateurs que ce langage apporte de la productivité car il offre une ouverture sur le monde et harmonise les
échanges.» L’IASB supervise l’évolution des standards internationaux de reporting finan-ciers, mieux connus sous le sigle IFrS. XBrL fut utilisé de bout en bout pour garantir la qualité de la taxonomie IFrS. «XBrL nous permet d’améliorer l’accès des utilisateurs à l’information financière, de différencier les utilisateurs en facilitant la traduction, ainsi que d’accélérer la compréhension et l’implé-mentation d’IFrS. Les données gagnent en fiabilité et en comparabilité.» L’IASB fournit ainsi une licence gratuite pour la taxonomie IFrS, les traductions vers les langues les plus utilisées, un guide destiné aux utilisateurs et, enfin, un outil en ligne destiné à moduler la taxonomie en fonction de besoins spécifi-ques. «Une taxonomie spécifique aux pme sera disponible au troisième trimestre 2009», ajoute olivier Servais. De bon augure pour les activités de XBrL.lu au Luxembourg…
Marc Hemmerling, secrétaire général de XBRL.lu
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> pTc : meet you there p44
> crTI-weB : construit pour durer p46
> Le projet en congrès p50
> petit déjeuner : rationaliser la BI p52
> petit déjeuner : back-uper à la minute p54
> petit déjeuner : connectivité oK p56
> petit déjeuner : facturer sans papier p58
SepTemBre-ocToBre 27
Vincent Pascaud, Senior VP GTRS chez RTL Group
rTL : les fruits du Berry ProjectL’ERP comme cœur de l’urbanisation IT : fidèle à une stratégie engagée depuis 4 ans, RTL Group déploie dans le monde entier, pour ses «business units», de véritables outils de pilotage financiers et opérationnels, conçus autour d’un «template SAP». Cette stratégie est appuyée par un centre de compétences SAP unique en son genre, basé à Luxembourg et à Londres.
Le groupe RTL est bien connu dans le paysage médiatique, étant leader en Europe de la production et la diffusion de contenus. Le succès du groupe est bâti en grande partie sur un solide ancrage opérationnel local. Ainsi, le corporate du groupe basé à Luxembourg a pour vocation à développer, promouvoir, implémenter et maintenir des outils informatiques «transversaux», et donc plus particulièrement dans les domaines de la finance (comptabilité, trésorerie, contrôle de gestion, consolidation/reporting) «Les relations avec nos business units étant de type partenariat plus que hiérarchique, cela constitue en réalité un formidable facteur de motivation et de «stress positif», dans la mesure où les applications ERP développées se doivent de contenir des règles de gestion dictées par le corporate, mais elles sont aussi soumises à la pression quotidienne des utilisateurs finaux sur le plan qualitatif des CFO des entités concernées pour ce qui concerne le coût d’implémentation et de support annuel», explique Vincent Pascaud, Senior VP GTRS.
créé en 2005, le Group Transactions & repor-ting Systems (GTrS), supervise l’évolution de l’erp bâti sur SAp, ainsi que l’ensemble des autres logiciels «référencés» (notam-ment le système de consolidation/reporting du groupe). GTrS catalyse les améliorations apportées au système au sein des différentes entités, afin de partager ces développements avec l’ensemble des sociétés du groupe rTL. en tant que service provider (environ 6 mio. € de chiffre d’affaires annuel), GTrS supervise donc la maintenance et le support des systè-mes du groupe, ainsi que la garantie de leur bon fonctionnement. «par l’erp et nos autres applications référencées, nous voulons faire converger nos sociétés vers les best practices du groupe, en ce compris des entreprises de taille moyenne qui ne pourraient pas s’équi-per d’un erp par elles-mêmes. À cette fin, nous gérons l’ensemble des composantes de la solution (projet d’implémentation, supports de niveau 1 et 2, gestion des licences et de
la plate-forme hardware) dans le cadre d’une relation contractuelle de type SLA», explique Vincent pascaud.
un proJet structurant
Le succès de cette stratégie s’esquisse dès 2006 avec le projet «Berry». La refonte de l’erp vise tout d’abord le producteur de contenus Fremantlemedia (www.fremantlemedia.com) qui souhaite restructurer l’ensemble de sa fonction finance, tout en gardant dès le départ l’objectif à terme de pouvoir pro-poser à un maximum d’autres sociétés de rTL Group de migrer vers cette plate-forme unique. GTrS a atteint son objectif en trois ans, en couvrant près de 90% de l’activité du groupe Fremantlemedia, à travers six zones géographiques, dont la Grande-Bretagne, les etats-Unis et l’Australie. «Au début du roll-out, nous avons établi les concepts de base de notre nouveau template SAp, en ce-compris :
28 SepTemBre-ocToBre 09
cASE cHoIcE BUSINeSS AppLIcATIoN
• Un plan de compte «opérationnel» unique suivant les normes IFrS applicable à l’en-semble des entités ;
• Le dimensionnement de la plate-forme SAP en tenant compte des opportunités offertes par la version ecc5 (ledgers comptables multi-GAAp, segmentation bilantaire par profit centers), mais aussi en faisant dia-loguer au mieux les dimensions SAp avec celles du système de consolidation/repor-ting du groupe, lui-même bâti sur Business object Financial consolidation (ex «carte-sis magnitude», qui a été racheté en 2007 par… SAp»
- Définition de règles de ségrégation des process autour de la plate-forme afin de séparer les tâches du business, d’une part, et celles du Shared Servi-ces center comptable, d’autre part. S’agissant d’un point critique dans le cadre d’une platforme erp ayant une ambition internationale et multi-entités, la refonte du contrôle des autorisations des utilisateurs aux fonctions et aux données de l’erp a été un véritable projet dans le projet Berry ;
• L’activation du module BI de SAP («BW») pour simplifier l’accès aux données de l’erp, dans un contexte d’erp SAp qui, même en version ecc5, ne fait pas réfé-rence pour ses fonctions de restitution ou de construction de rapports auprès des end-users.
Depuis lors, les déploiements se réalisent systématiquement à la marge des règles du template, ce qui pousse les organisations à s’adapter et à motiver les développements ou paramétrages spécifiques qui restent évidem-ment possibles. Un bémol concerne le module BW, dont l’appropriation par les end-users est encore à réaliser. «Depuis début 2009, nous avons revu la couche technique, restructuré la bibliothèque des états de référence et déployé la version Web portal de BW et comptons enfin promouvoir par ce biais les données stockées dans l’erp et développer considérablement à l’avenir les alertes par e-mail, domaine dans le lequel les possibilités d’exploitation des infor-mations de l’erp sont énormes.»
en 2008, l’ensemble de la nouvelle plate-forme SAp a fait l’objet d’un audit externe «IT General control (ITGc)», au cours duquel de nombreuses actions et procédures complé-mentaires ont été menées, permettant au final de produire auprès des clients de la plate-forme SAp la confirmation d’un professionnel externe (en l’occurrence, pwc Luxembourg) sur la réalité des contrôles mis en œuvre. «Nous avons considérablement renforcé les contrôles et procédures internes et les ségré-gations de tâches au sein même de notre structure GTrS», dit Vincent pascaud.
migrations programmées
GTrS a réalisé avec succès au cours des premiers mois de 2009 la migration technique de sa plate-forme SAp de ecc5 à ecc6. cet exercice a été l’occasion de tester en gran-deur réelle l’application de processus stricts de tests et de change management établis lors de l’ITGc, en collaboration étroite avec les key-users SAp.
par ailleurs, l’ensemble des activités du siège, les opérations au Luxembourg, Belgi-que, Hollande, croatie et l’activité radio en France continuent aujourd’hui d’utiliser une plate-forme SAp antérieure au projet Berry, et dont les développements ont été gelés depuis 2006. «Il est proposé aux business units concernées de migrer d’ici fin 2011 au plus tard sur Berry, ce que nous avons entre-pris cette année avec la société Bce, qui joue un rôle de pilote.»
L’industrialisation des processus de support fait aussi partie de cette stratégie d’évolu-tion. Depuis fin 2008, le suivi des incidents et des change requests (sur SAp, mais aussi sur l’ensemble des applications référencées) est réalisé avec le module Solution manager de SAp, au départ duquel un rapport men-suel d’incidents est envoyé à chaque client de GTrS. «etant devenus nettement plus pro-actifs en termes de support, le dialo-gue avec nos clients est plus constructif en cas d’incidents.»
De par sa mission corporate, GTrS se doit aussi de contrôler au mieux les coûts, tout
en identifiant les synergies possibles. GTrS mettra plus l’accent, pour les trois prochaines années, sur l’urbanisation IT du groupe rTL autour des applications référencées. «Nous travaillons sur ce que le groupe souhaite (les projets dits «stratégiques»), d’une part, et au partage entre nos filiales des investissements spécifiques réalisés par l’une d’entre elles, d’autre part.»
L’expertise sap
pour être véritablement efficace dans l’im-plémentation, GTrS s’oriente vers une autonomie complète du développement et du support. Après dix, voire quinze ans d’utilisa-tion de SAp pour certains des experts, GTrS peut se targuer d’un «competence center, expert en la matière». «Nous pouvons produire suffisamment de jours/homme pour ne pas avoir trop recours aux ressources externes. Nous avons internalisé la capacité de ser-vice et d’enrichissement de la plate-forme.» «Nous croyons pour GTrS dans le mélange entre des connaissances SAp poussées, une forte expertise comptable et financière, matiè-res qui restent au cœur de nos solutions, et la prise de conscience par tous de la relation client, du respect des délais et des budgets lors de nos projets.» même en temps de crise, GTrS investit dans les ressources humaines pour renforcer les connaissances techni-ques et les best practices organisationnelles.
À la question de proposer ses services de consultance en dehors du groupe, une réponse à ce stade : «Notre vocation reste rTL Group, dont la diversité d’activités et les opportunités sont un gisement inépuisable pour nos activités. cela étant, nous multi-plions les contacts de type informels avec d’autres groupes, histoire d’échanger les points de vue sur notre organisation et les options techniques retenues, voire plus si affinités… mais nous ne souhaitons pas per-dre notre singularité, celle d’un ‘competence center’ intégré et dédié à rTL Group.»
Ne manquez pasLe guide Enterprise Applications
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cASE cHoIcEBUSINeSS AppLIcATIoN
L’innovation IT à Luxembourg : promesses tenues Est-ce plus difficile de lancer une start-up en temps de crise ? Depuis le début de l’actuel ralentissement économique, tant les entrepreneurs que les investisseurs se montrent prudents. Toutefois, la prise de risque a toujours autant de valeur…
Les entreprises dans leur majorité, que ce soit à Luxembourg ou ailleurs, sont de petite et moyenne taille. Relais du goût pour l’innovation et la prise de risque, elles constituent les supports incontestables de l’économie globalisée. Leur rôle est donc d’autant plus important en période de crise économique. Etant relativement plus souples que des structures internationales aux ressorts financiers complexes, elles peuvent en revanche souffrir d’une baisse d’intérêt de la part des investisseurs, ainsi que des clients et prospects, du moins si leur activité n’est plus considérée comme un apport de valeur ajoutée. Pour certaines d’entre elles, en période difficile, les aides financières et structurelles existent, que ce soit au niveau national ou européen, et peuvent représenter de fameuses opportunités de soutien au développement.
Lorsque la société J-Way fut fondée en 2001, elle bénéficia de l’encadrement enrichissant du Technoport, l’incubateur d’entreprises du centre de recherche public Henri Tudor, créé trois ans plus tôt. Aujourd’hui, le système de formulaires intelligents mis au point par J-Way compte quelques projets à succès auprès de la Ville de Luxembourg, l’office de publications de l’Ue, la région Wallonne, etc. pourtant, la société ressent les effets de la crise de 2009, avec des commandes plus prudentes prove-nant de ses clients. Qu’à cela ne tienne : un nouveau produit vient de sortir en juin 2009. J-Way a d’ailleurs conquis ses premiers clients lors du dotcom crash en 2001…
Le séjour au sein de l’incubateur d’esch-sur-Alzette fut cependant déterminant. «Le Technoport nous a donné une crédibilité immédiate qu’on n’aurait pas eue autrement, explique Jean-marc Boueyrie, managing Director de J-Way. Il s’agit réellement d’un facilitateur. La collaboration a d’ailleurs conti-nué après notre départ de là-bas. L’équipe
nous a ainsi conseillés lors de la diversification de notre activité en 2008. mais il ne s’agit pas non plus d’entièrement se reposer sur eux.» pour passer le cap actuel, J-Way table sur une stratégie de proximité et suit de près les clients importants, tout en planchant sur une version pour pme. «Notre produit actuel est comme une Formule 1 : nos clients sont auto-nomes mais ont besoin de notre assistance pour réussir leurs projets ; le nouveau produit sera comme une voiture de série utilisable et distribuable sans l’aide de J-Way.»
écHanger Les idées
«Face à la crise, les sociétés que nous sui-vons sont très inégales, explique Diego De Biasio, chargé de direction du Technoport. certaines sont fort impactées, d’autres peu-vent en profiter pour se développer, d’autres encore ne ressentent aucun changement. cela dépend du secteur d’activité évidem-ment mais aussi des investissements en r&D, etc. en ce qui concerne les nouveaux
////coup de pouce des géants ////
en se faisant accompagner par
Luxinnovation et le Technoport, les
start-ups ont également l’occasion de
contacter Sun ou microsoft. Les deux
géants de l’informatique (Sun ayant
été racheté par oracle) proposent des
programmes spécifiques pour start-ups.
Du côté de Sun, Startups essentials
(SSe) et BIT* Angelship permet aux
jeunes entreprises du Technoport de
se doter d’une infrastructure IT à prix
réduit. cela pour «réaliser plus facilement
leurs objectifs professionnels tout en
utilisant leurs ressources financières
de façon optimale», selon les mots de
paul De Decker, managing Director
de Sun Microsystems BeLux. chez
microsoft, BizSpark est un programme
de parrainage auquel participent
Luxinnovation et le Technoport suivant
lequel les start-ups ont accès, pendant
trois ans, aux solutions microsoft et à
un réseau de partenaires susceptible de
booster le développement du business.
«c’est ainsi que Microsoft entend
alimenter sans relâche l’écosystème : en
préparant le terrain pour nos partenaires,
afin qu’ils puissent développer leurs
affaires de manière rentable», explique
Thierry Fromes, Directeur général de
microsoft Luxembourg.
30 SepTemBre-ocToBre 09
ActuAL It DoSSIer STArT-Up
contacts ou candidats, nous voyons que les entrepreneurs réfléchissent plus longtemps avant de se lancer. Il faut donc plus que les quatre mois habituels avant de passer à la deuxième phase, celle de la concrétisation du projet.» en revanche, l’intérêt pour les aides telles que celles du Technoport ne tarissent pas : 38 futurs créateurs ou sociétés ont contacté le Technoport lors du premier semestre 2008 soit une hausse de 58% par rapport à 2007. Selon Diego De Biasio, «l’an-née 2009 s’annonce très riche à ce niveau car traditionnellement les mois les plus pro-lifiques sont ceux qui suivent les journées de création d’entreprises organisées par la chambre de commerce et des métiers, en octobre/novembre. Nous devrions dès lors largement dépasser les objectifs que nous nous étions fixés en début d’année. L’incon-nue reste néanmoins le taux de conversion d’un nouveau contact en entreprise offi-ciellement acceptée au Technoport. Ici on ne pourra tirer de bilan qu’en fin d’année.» offrant un cadre de travail professionnel aux entrepreneurs luxembourgeois, le Technoport constitue aussi une plate-forme d’échanges d’idées exceptionnelle sur le Grand-Duché.
Bien que l’équipe du Technoport n’impose pas aux jeunes sociétés de s’orienter vers tel ou tel sujet, celui-ci est souvent en lien avec une demande réelle sur le terrain. La mise en réseau est un facteur extrêmement important pour le développement de l’activité de toute entreprise. Jean-claude Bintz, ancien ceo de VoX mobile, a d’ailleurs lancé, il y a peu, sa propre activité de networking profession-nel, baptisé Lakehouse. Il capitalise ainsi sur sa large expérience de la place luxembour-geoise. «Je peux apporter mes conseils dans le cadre de projets télécom plutôt qu’IT. mais quelle que soit l’activité, il n’y a pas de secret. Le produit doit être soit innovant, soit utile, avec une certaine dose de créativité, sans quoi cela ne fonctionnera pas.»
réVéLer Les sYnergies
Luxinnovation, l’agence nationale de l’in-novation et de la recherche apporte son aide à toutes les start-ups innovantes souhaitant s’établir au Luxembourg, que ce soit dans un incubateur ou en dehors. L’agence fournit
les services d’un guichet unique pour l’inno-vation au Luxembourg et collabore avec un grand nombre d’acteurs, publics et privés, pour centraliser un maximum d’informations. celles-ci sont alors transmises afin de pro-mouvoir l’innovation au sein du plus grand nombre d’entreprises possibles.
Si Luxembourg est surtout connu pour les attraits de sa place financière, l’accent est de plus en plus mis sur la recherche scientifique, notamment dans le domaine des technolo-gies pour la santé et des écotechnologies. L’IT n’est pas en reste : selon Diego De Bia-sio, en 2008, 68% des demandes déposées auprès du Technoport étaient liées aux TIc. Bien que certains projets proviennent de recherches initialement menées au crp Tudor, ils témoignent de l’intérêt que sus-cite ce secteur. «Nous faisons le lien avec le crp Tudor pour créer des synergies et des collaborations concrètes. mais nous n’inves-tissons pas nous-mêmes dans les entreprises que nous coachons : la décision finale est toujours laissée à l’entrepreneur.»
Isabelle Schlesser et michele Gallo font par-tie de l’équipe en charge de la valorisation et du soutien aux nouvelles activités au sein de Luxinnovation. Ils assistent les start-ups par des services d’aide au développement de Business plan, de recherche de parte-naires et d’accès au financement public et privé. Luxinnovation soutient et conseille les sociétés innovantes qui veulent accéder à des programmes de financement européens et aux aides du gouvernement luxembour-geois. Au-delà du 7ème programme-cadre européen (cf. l’article ITnation sur l’entre-prise itrust dans le numéro de mars-avril 2009) et de l’initiative intergouvernementale eureka, Luxinnovation peut aussi proposer aux start-ups innovantes des possibilités d’hébergement au sein du centre d’inno-vation et d’entreprises ecostart, créé par le ministère de l’economie et du commerce extérieur pour favoriser le développement de start-ups innovantes telles qu’e-Xstream Engineering. cette société a développé une plate-forme de modélisation pour maté-riaux et structures composites utilisés dans diverses applications industrielles. De plus, pour resserrer les liens entre les entreprises
et révéler de potentielles synergies, des dis-cussions sont en cours afin de rapprocher le Technoport et ecostart, l’incubateur lancé par le ministère de l’economie, où les start-ups visent des objectifs plus industriels, au sein d’une structure commune.
concrétiser Les proJets
Luxinnovation est aussi en relation directe avec le réseau 1, 2, 3, Go, qui peut apporter son aide aux entrepreneurs pour la rédac-tion de leur business plan. cette étape est décisive dans l’évolution d’une entreprise puisqu’il s’agit de concrétiser les idées de départ au travers d’une véritable stratégie commerciale. «Au stade de la conception et du proof of concept, nous aurions pu aller vendre notre idée à un éditeur de logiciel mais nous avons trouvé qu’une meilleure idée était de développer notre activité dans le cadre d’une nouvelle structure, expli-que José Vega, co-fondateur de la société Wordbee. cela nous a permis de définir notre propre stratégie technologique, structurelle et commerciale pour ensuite aller chercher les investisseurs intéressés par notre projet.» Wordbee a pu profiter, en tant que créateur du logiciel pour l’aide à la traduction Wordbee Translator, du support du Technoport. «De manière générale, nous demandons aux entrepreneurs d’être innovants lorsqu’ils conçoivent leur business model, d’autant plus en temps de crise, déclare Diego De Bia-sio. Ils ne doivent pas nécessairement établir un plan de financement dès le premier jour mais il faut réfléchir rapidement à des pistes concrètes d’exploitation.» Sur 60 demandes reçues par année, le Technoport en écarte «entre 30% et 40%». 4 ou 5 entreprises sont ensuite acceptées dans la deuxième phase. «La phase pré-commerciale révèle rapidement les limites du projet, s’il y en a.» Aujourd’hui, 47 start-ups sont au Technoport, dont deux depuis juillet 2009. Trois d’entre elles sortiront en 2009.
Dans le cas de la société Synergiums, installée depuis un an au Technoport, les idées ne manquent pas. créateurs d’une techno-logie qui apporte l’intelligence qui manquait à la commande vocale pour comprendre et
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ActuAL ItDoSSIer STArT-Up
interpréter le sens de ce que demande un utilisateur, les fondateurs investiguent les secteurs des télécom et opérateurs de télé-média grâce au divertissement (navigation dans les programmes de télévision ou de VoD et sélection vocale, jeux en ligne, etc.) et à la mobilité (activation vocale du service de mobilité pour proposer le moyen de trans-port le plus efficace, réserver un hôtel, etc.), du tourisme et des personnes pour qui la voix reste le meilleur moyen de communication. La société investit donc fortement dans la r&D. «pendant que vous faites de la r&D, vous ne pouvez rien faire d’autre, explique Alain Lefèvre, Directeur de Synergiums. or, mettre en œuvre une démarche produit demande énormément de temps et d’investissements. Nous pourrions tout activer par la voix mais nous devons cibler ce qui sera le plus por-teur en termes de contacts, de contrats et de relations à entretenir.» L’entreprise peut voir le futur avec confiance. «Actuellement, neuf collaborateurs sont occupés à temps plein, d’ici fin 2011, nous devrions être un peu plus de vingt.»
identifier ses Limites
par ailleurs, le Technoport représente une structure parallèle de réseaux qui donnent accès à une série de best practices testées ailleurs, au sein d’autres incubateurs. Dans le cas de la société Onfornomics, la struc-ture est même partagée entre Luxembourg et Dublin, premiers marchés pour la société. en effet, onfornomics a créé une solution de compliance management afin d’assurer la conformité des entreprises avec les stan-dards pcI et DSS, qui devrait être ‘live’ pour fin 2009. «Nous avons commencé au sein de
l’incubateur Synergie centre à Dublin, avant de créer une deuxième structure sur le conti-nent, explique ella Alcasas, Sales manager chez onfornomics. Tout a très bien marché jusqu’à présent, sauf en ce qui concerne la reconnaissance de nos compétences. en Irlande, mon collègue martin petrov et moi-même sommes reconnus comme des experts. mais à Luxembourg, sans avoir les diplômes spécifiques, vous ne pouvez créer de société active dans le secteur.» pour remé-dier à la situation, la filiale luxembourgeoise sera donc créée officiellement… par le par-tenaire irlandais. «Nous avons été soutenus par la chambre de commerce tout au long de ce processus, qui s’est révélé beaucoup plus long que prévu. Nous pensons pouvoir commencer réellement notre activité dès début 2010.» Les formations de la chambre de commerce ont également été très pré-cieuses. «J’ai beaucoup appris en termes de loi commerciale et de fiscalité. mais, bien que les cours soient donnés en luxembourgeois et que je comprenne cette langue, les sup-ports papiers étaient toujours en français, de même que les tests, ce qui rendait la com-préhension plus difficile. même mes collègues luxembourgeois avaient parfois du mal à sui-vre les aspects plus techniques.»
Selon Bernard motro, créateur du cabinet de conseil BM Conseil, «le processus administra-tif est beaucoup plus simple que celui auquel j’ai fait face en France, en Allemagne ou aux pays-Bas. ce qu’il faudrait améliorer, c’est l’information en termes de prix de référence et de critères de sélection lors du choix d’une fiduciaire. L’obtention de l’Autorisation de commerce fut aussi un processus complexe. mais de manière générale, le Luxembourg est
un endroit idéal pour lancer une start-up.» Un avis partagé par Loïc Didelot, co-fondateur de MixVOIP, société de développement dont le projet majeur est une centrale téléphonique innovante destinée aux pme. «À Luxembourg, la stabilité sociale soutient l’entreprenariat. Nous avons pris des risques mais moins que si nous avions créé notre société dans un pays limitrophe. maintenant, il est clair que notre stratégie est internationale car le marché local est trop petit.»
maîtriser L’optimisme
cela demeure donc une belle aventure. «en dépit de ces quelques problèmes, c’est réellement excitant de lancer une nouvelle société, dit ella Alcasas. on ne sait jamais de quoi on est capable avant de se lancer.» Un avis que partage Jean-marc Boueyrie de J-Way : «La réalité ne sera jamais aussi belle que le rêve. c’est une part de chance et une part de témérité. on peut réfléchir longue-ment à la situation où l’on se trouve mais on ne peut jamais prédire les obstacles. pour les franchir, il faut savoir pousser une idée jusqu’au bout mais aussi l’adapter au mar-ché.» Selon Alain Lefèvre, «période de crise ou pas, il faut commencer. Une fois que cela va redémarrer, avec un peu de chance, tout se mettra en place.» et d’ajouter : «Si cela marche pour Synergiums, une partie de ce que je gagnerai sera dédié au développement des start-ups, afin de leur communiquer le vrai vécu.» S’il fallait repartir de zéro, le créa-teur de Wordbee, José Vega, ne changerait rien. «Il faut toujours rester optimiste ! L’op-timisme n’est-il pas le moteur des créateurs d’entreprises ?»
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The ‘let’s do it’ spiritRobert-Joachim Schweers is a lucky man.
When he joined Luxembourg-based start-up Villmond in 2006, he left Argentina, his country of origin, to pursue a long-lived dream of going back to his German roots and starting a new IT adventure. Being a geek since he got his first Sinclair Spectrum computer at age 10, he got part of his knowledge while studying for two degrees at the University of La Plata, in Buenos Aires. “I took Java as optional course, says Robert. It was two years after Java came out and it looked like it would be very important in the future. That was the right choice.”
As a fresh graduate in computer sciences and computer analytics, he began his career as a developer working for a local company specialized in leather. Looking at opening his horizon, he was recruited by a video game development company to work on a soccer game project. But the Internet bubble burst in 2001, and he went back to La plata to provide servers maintenance.
In 2003, he joined company Synthesis, spe-cialized in developing systems for retailers. “At the beginning, I liked everything that had to do with driver development and later also connecting it with the Java language. Today, I like integrating applications using different technologies.” This shift came along with his experience at Accenture, in 2005. “I wanted to acquire skills not only in development but also in soft skills – consultancy. But after a few months, I went back to development. I understood that I’m a very technical person.
But I still learned a lot from this experience as a consultant; for example, we enhanced a sys-tem (initially developed in c) with some Java components connecting them to a coBoL/cIcS mainframe, using Java technology.”
cHanging focus
consistent with his desire for evolution, robert crossed the Atlantic to work as a “developer, architect and designer” at Vill-mond. “I completely changed my focus, from low-level software to content management Systems.” Working for a start-up is also a challenge, but “I like to do a lot of different things and not stick to one little thing at a time. I like the ‘let’s do it’ spirit. In big compa-nies, hierarchy can slow down the process. Here, we can discuss quickly about an idea, and test it if we think it will work. everyone’s knowledge of one problem is different, and that’s why we feel the need to share.”
////ViLLmond Luxembourg sarL ////
Created in: 2005
Focus: Enterprise Content
Management (ECM)
Employees: 4
Villmond’s core business is ecm,
particularly delivering content
management, collaboration and
Integration solutions based on the
widespread emc Documentum as
well as on open Source products like
Alfresco. Building upon the growing
success of such products, the company
focuses on customizing them, developing
advanced user interfaces and creating
back-end interfaces. Google Web Toolkit
is also used as part of Villmond’s content
management Framework Service-
oriented Front-end Architecture (SoFeA).
robert joined the team of Villmond to
work on the corDIS project for the
office of publications of the european
commission. He had to develop and
design the back-end architecture
of the Alfresco-based system that
supports the information service on r&D
programs in the eU. As an architect,
he also worked on a prototype for a
meetings management system for
Luxembourg city, using the same tool.
“The Framework we developed is based
on ecm technology. It is a generic set
of components that allows us to speed
up the development process, focus on
quality and superb user experience;
independently of the underlying ecm
solution. Depending on the ecm solution
we use, we just need to implement the
functionalities.”
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ActuAL It DoSSIer STArT-Up
Robert-Joachim Schweers, Technical Architect at Villmond Luxembourg SARL
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ActuAL ItDoSSIer STArT-Up
Patrik Vandewalle, co-fondateur de Skelia
L’Extended Enterprise à LvivPatrik Vandewalle est l’une de ces figures de l’ICT en Belux qui a marqué le secteur. Fort d’une vingtaine d’années en IT (Olivetti, Accenture, EurASP aujourd’hui Portus, Logica, Econocom qu’il dirigeait et où il siège toujours au board), Patrik Vandewalle a trouvé au Luxembourg l’endroit idéal pour démarrer une activité qui propose un lien vers des solutions d’offshoring, avec Olivier Istace et Koen Anseeuw.
Mieux encore que du bodyshopping agressif à la sauce outsourcing indien, la proposition de Skelia est l’Extended Enterprise. «J’avais déjà eu des expériences, et pas toutes que de très heureuses, avec des projets de nearshoring ou d’offshoring lointain, explique Patrik Vandewalle. Le constat que j’en dresse, c’est que souvent ces projets sont trop complexes tant au niveau juridique, culturel, par rapport au poids d’un projet dans ces institutions et à la distance. Une fois sur deux, un projet, même bien spécifié (mais c’est itératif – très peu comprennent réellement le poids de ce projet pour le client), est interféré par des disputes juridiques.»
pour remédier à cette situation, selon Skelia, la seule solution est l’extension de l’entre-prise. elle propose, en nearshore, d’ajouter des membres IT aux départements de la société en Benelux. par exemple, si un client souhaite renforcer un projet Java par trois personnes, il peut y attacher les services de ressources remote full-time. c’est en Ukraine, à Lviv, ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, que Skelia se dote d’une force de frappe et de ressources IT. Dans un com-plexe high-level pour le pays, avec des ressources douées en maths et championnes d’échec, Skelia fournit un bureau éloigné, qui peut même être ‘brandé’ à votre image. Les développeurs, ingénieurs, etc. travaillent sur un seul compte, pour un seul client. Ils peu-vent gérer un ou plusieurs projets en même temps et restent joignables avec les outils de communication moderne et une petite heure de décalage.
«Nous shortlistons les meilleurs profils et invi-tons le client final à venir terminer avec nous la sélection des personnes qui feront alors intégralement partie de leur entreprise éten-due. Aujourd’hui, nous venons d’inaugurer nos bureaux ukrainiens, nous avons six pre-miers clients heureux et une quarantaine de staff members à Lviv. Un opérateur de Tele-com expense management a un Bo admin, une société US a sélectionné un designer de KpI et reporting sur Qlikview, un voyagiste a une force de développement, un opérateur télécom en Belgique, etc.»
une approcHe soupLe
Skelia a aussi fait sauter les contraintes d’une approche projet : ici, pas de locking du client et un renon est accepté avec un mois de pénalité et un mois de préavis. La seule condition pour entrer dans le modèle,
offert aussi désormais dès une première res-source full-time, est un retainer de trois mois lorsque le mandat est donné pour recruter. «Nous jouons aussi open book et nous ne chargeons pas le risque du projet comme une SSII le fait. Nous facturons le prix de la personne, le coût de la position de travail et des supporting services et on ajoute 800 euros pour notre fee, tout inclus.» Au final, une ressource à Lviv coûte entre 150 et 200 € le jour/homme...
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ActuAL It DoSSIer STArT-Up
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SFEIR Benelux, filiale du Groupe SFEIR, conçoit et réalise des projets informatiques de haut
niveau. Reconnue pour la qualité de ses services, la maîtrise des nouvelles technologies et
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Sokoz, la revanche du lièvre sur la tortue«Internet est de plus en plus rapide» est un truisme. C’est aussi un constat qui a donné naissance à la plate-forme de vente ‘live’ Sokoz.
L’origine de Sokoz n’est ni française, ni luxembourgeoise mais néerlandaise. C’est à Amsterdam que Tanguy Lesselin, Fondateur et CEO de Sokoz, trouve son idée de départ, au milieu d’une vente de fleurs en gros. Réunis dans un même lieu, au pied d’une horloge monumentale, les acheteurs potentiels surveillent les lots de fleurs qui leur sont présentés. Lorsqu’ils décident d’acheter, ils pressent un bouton qui arrête directement le parcours de l’aiguille de l’horloge.
«J’ai voulu appliquer ce concept à l’univers de l’e-commerce, explique Tanguy Lesse-lin. Les utilisateurs veulent des informations de plus en plus rapides. Notre site est en temps réel.» À l’instar d’autres plate-formes de vente, Sokoz propose aux utilisateurs de s’identifier en tant que membre, puis de par-ticiper à un système d’enchères. L’originalité est dans l’approche : au top départ, le prix d’un produit baisse rapidement et simultané-ment pour l’ensemble des participants. «Les premiers qui cliquent emportent le stock dis-ponible. plus vous attendez, plus vous prenez de risques. La vente d’un produit ne dure pas plus de 30 secondes.» Le prix baisse donc très rapidement.
un secret bien gardé
Sokoz s’inscrit ainsi dans la mouvance du chat et de la communauté Twitter. «Nous avons créé la première plate-forme mar-chande de vente live, qui rassemble des personnes intéressées par les mêmes pro-duits, le même univers.» Afin qu’il y ait un véritable enjeu financier pour les membres, les produits ont une valeur en général supé-rieure à la centaine d’euros. D’ores et déjà, tours opérateurs, marques de designer et autres vendeurs utilisent cette plate-forme pour pratiquer du déstockage rapide et met-tre en place des opérations promotionnelles.
Les créateurs tablent sur le goût des ache-teurs pour l’adrénaline et le business-making. «Notre élément de différenciation est notre sys-tème d’enchères descendant, synchronisé et continu», résume Tanguy Lesselin. ce concept simple et séduisant a néanmoins requis deux ans de travail. en effet, le cœur du système repose sur une connaissance approfondie des flux d’informations. La personne au centre de ce développement est pascal Lahannier, un ancien de Businessobjects. L’algorithme créé par ses soins optimise les flux d’informations pour assurer, de manière transparente, que la première personne qui clique pour acheter soit bien la personne qui le remporte, peu importe la vitesse de sa connexion. «Notre système permet de limiter l’écart entre deux utilisateurs à quelques dizaines de millisecondes», avance Tanguy Lesselin.
L’améLioration continue
Développée en .Net, la plate-forme évolue grâce au feedback des utilisateurs. «La vente est visible sur le site 48h à l’avance. Les ache-teurs peuvent donc se connecter à l’heure indiquée s’ils veulent y participer. pour amé-liorer notre service, nous voulons également créer des alertes en temps réel pour que les acheteurs ne manquent pas une vente qui les intéresse.» Sokoz planche d’ailleurs sur une version pour téléphones mobiles…
Si la France est le pays où le brevet Sokoz a été déposé, c’est aussi le marché ‘test’ pour la plate-forme de vente aux enchères. or, les premiers retours positifs pourraient mener à une extension vers d’autres pays. La plate-forme étant déjà hébergée chez BT Luxembourg, avec un compliance offi-cer plié aux exigences locales en matière de protection des données personnelles, le Grand-Duché pourrait figurer parmi les prochaines adresses de livraison. D’ici là, la plate-forme demeure accessible à tous, même si l’ensemble des vendeurs est situé dans l’Hexagone.
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ActuAL ItDoSSIer STArT-Up
Tanguy Lesselin, Fondateur et CEO de Sokoz
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recent Attacks on the Advanced Encryption StandardThe Advanced Encryption Standard (AES), a 128-bit block cipher, is one of the most popular and important ciphers in the world. However, the AES is not bulletproof, as a Luxembourg team has found out…
Behind the AES, there is a mathematically elegant and fast encryption function called Rijndael, which was designed by two prominent Belgian cryptographers, Vincent Rijmen and Joan Daemen, in 1998. Rijndael has emerged as the winner in a tough three year-long competition run by US NIST (National Institute of Standards and Technology) in which 15 teams of the best world cryptographers participated. It was declared a standard in 2001. AES-Rijndael has three variants which offer different security vs. encryption speed tradeoffs, depending on the length of the secret key: 128, 192 or 256 bits. For example, the US government has announced in 2003 that all the three key-sizes are sufficient to protect information classified as “secret” and 192 or 256-bit keys are required to protect “top secret” information.
In the ten years since its design, AeS-rijn-dael has been intensively cryptanalyzed by the cryptographic community, with more than 100 research papers written on the subject. In spite of all this effort the cryptanalytic progress was very slow due to strong countermeasures built into the design, protecting it against the well-known attack methods. cryptographers were able to break only round-reduced versions, and with truly astronomical computational complexities. There were all the reasons to believe that AeS is a “perfect” cipher without any weaknesses.
tHe Weakness uncoVered
meanwhile in 2007 NIST announced a new competition called “SHA-3”, this time for a cryptographic hashing standard. our team started to prepare to this competition by ana-lyzing behavior of AeS in hashing mode. We designed and analyzed new AeS-like hash
functions and in this process we discovered that the key-schedule (the part of a cipher that is responsible for the good mixing of the secret key-information) of AeS-256 is not suitable for hashing due to its slow diffusion. Since nobody looked at AeS from this angle, this attack vector was missed by AeS desi-gners and other researchers.
To give a glimpse on the new attack, we noti-ced that a small change in the key causes a small and quickly disappearing change in the encryption process. We call such an effect a local collision. Several consecutive local collisions can be glued together into what we call a “magic” differential trail - which is a long difference propagation pattern of very high probability.
>>>
SepTemBre-ocToBre 09 41
ActuAL ItcArTe BLANcHe: SecUrITY
These observations resulted in the first crypta-nalytic attack on the full AeS-256 in the open literature. The paper describing this attack appeared at crYpTo’2009, a top informa-tion security conference which took place in August 2009 in the US. The “Luxembourg attack on AeS’’ that was recently mentio-ned in the news is our further improvement of these results which is a work in progress. In this new paper we also show a theoretical attack on AeS-192.
a reaL tHreat ?
Are these attacks practical? Yes and No. our first attack was well beyond the computational abilities of the human kind, but recent improve-ments seem to bring the attack into the realm of “marginally feasible” if all the resources are pulled together. However, the popular maxim in cryptography says “the attacks never get worse, they only get better”. Thus, it would be wise to watch cryptographic developments closely in the coming years.
our work shows that at least in some scena-rios, the effective secret key-size of AeS-256 is only 110 instead of 256 bits. Does it mean that AeS-256 is weaker than AeS-128? Theoretically: yes. This is a bit ironic, since AeS-256 is supposed to protect much more sensitive information. However, the good news for the users is that this attack is in a so-called “related key” model which assumes a more powerful attacker than the single key model. Therefore, this weakness would become a threat only if the underlying security proto-col is poorly designed. on the other hand, AeS-256 should not be used as a “plug and play” for cryptographic hashing - since then the attacks become really practical.
can this weakness be fixed? Yes, though it would require a serious change in the design. In particular the part of the cipher which is called key-schedule has to be re-designed. It can be also fixed by increasing the number of rounds for all the versions, but it would make the cipher much slower.
////bios ////
Alex Biryukov has received the ph.D. degree in cryptography from
the Technion - Institute of Technology, Haifa, Israel in 1999. He was
a postdoctoral researcher at Weizmann Institute of Science, working
with prof. Adi Shamir 2000-2001 and was a Visiting professor at the
Katholieke Universiteit Leuven (K.U.Leuven) in the group of prof. Bart
preneel in 2002-2005. Since 2005 Alex is an Associate professor at the
computer Science and communications research unit of the
University of Luxembourg and heads the research Lab on Algorithms,
cryptography and Security (LAcS).
Dmitry Khovratovich has graduated with honor from the moscow State
University in 2005. Since 2006 he is a phD student in Luxembourg.
more information is available on: https://cryptolux.org/Block
42 SepTemBre-ocToBre 09
ActuAL It cArTe BLANcHe: SecUrITY
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IL Y A DES PUBLIVORES DANS LE GRAND-BOCAL
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PIRANHA_Ann_ITNEWS_V3.ai 12/10/07 11:06:48
Dans les coulisses des Présidences européennesL’organisation des événements internationaux n’a plus de secret pour P&T Consulting, filiale de développement de logiciels et de solutions en ligne de l’Entreprise des Postes et des Télécommunications.
La suite logicielle IC2M (International Conference & Meeting Manager) de P&T Consulting (PTC) est née à l’occasion de la Présidence luxembourgeoise de l’Union Européenne, en 2005. Ses premières semaines se révélèrent difficiles : le tsunami de décembre 2004 avait alors complexifié les missions et redéfini les priorités. Alors que l’Entreprise des Postes et Télécommunication (EPT) prenait en charge les aspects télécoms et IT de la Présidence, le besoin d’un logiciel pour faciliter les procédures d’accréditation des différentes délégations, y compris la gestion des données afférentes et le partage des informations entre les utilisateurs, s’est fortement fait sentir. Depuis lors, IC2M a été plusieurs fois adopté par différentes Présidences nationales.
«ce projet était assez novateur pour une pré-sidence européenne, explique Sylvain Arts, Business manager chez pTc. Avec Ic2m, le client couvre avec un seul outil une grande partie de la chaîne de valeur de l’événement. Il bénéficie de fonctions comme la gestion des processus d’accréditation, la diffusion rapide d’informations en temps réel, l’im-pression des badges, la gestion logistique des événements, etc. La suite logicielle per-met des gains de productivité importants. Sur une présidence, on estime que c’est l’équivalent de dix personnes à temps plein pendant six mois qui peuvent se concentrer sur leur travail réel plutôt que de gérer du tra-vail administratif. Le roI exact dépend bien entendu des modules utilisés par le client.» certains modules permettent par exemple de générer des devis, de connaître les frais engagés, de gérer des stocks de produits, etc. «La solution n’est pas destinée à devenir un ‘erp de l’événementiel’. Nous ne faisons de la GeD, tel que les logiciels spécialisés l’entendent, que si nos utilisateurs, dans leur contexte, en ont besoin. Notre but,
avant tout, est de répondre aux besoins des clients qui veulent utiliser le moins de systèmes possibles.»
S’adressant tant aux événements interna-tionaux que locaux, la plate-forme Ic2m est disponible sous forme de licence ou en SaaS, enrichie de différentes prestations de service.
La fLexibiLité en tÊte
Directement propulsé à l’échelon international, Ic2m a rapidement convaincu d’autres pays, à commencer par l’Allemagne en 2007. cette année-là, en plus d’assurer la présidence de janvier à juin, le gouvernement allemand orga-nisa le G8 de Heiligendamm et les festivités autour du cinquantenaire du Traité de rome, acte fondateur du processus d’intégration européen. L’équipe développement de pTc, fortement occupée à Berlin, a été également à l’œuvre pour la présidence portugaise de l’Ue (juillet à décembre 2007). cette der-nière a demandé en effet un développement personnalisé de la solution. «Nous avons dû
////Vers des sYnergies ////
en tant que filiale de l’epT, pTc a vocation
à partager avec le groupe les meilleures
pratiques développées au fur et à mesure
des réalisations. «Nous avons une vraie
volonté de garder cet historique venu
d’une réflexion luxembourgeoise et d’un
produit luxembourgeois, témoigne Sylvain
Arts. en parallèle, nous menons une veille
technologique permanente afin de diversifier
nos offres, vers d’autres marchés que celui
des événements politiques internationaux,
comme le sport, les oNG internationales,
les lieux de manifestations….» p&T
consulting a investi 250 jours de r&D sur
Ic2m ces 12 derniers mois.
Le travail mené au sein des autres
business units, telle que TImS
(Technological, Innovative and mobile
Solutions), qui a notamment développé
les systèmes de mobilité call2park et
SmS4Ticket à Luxembourg, pourra
mener à des synergies avec la plate-
forme Ic2m. La solution Ic2m pourrait
donc être prochainement accessible
via un smartphone. «Nous sommes
complètement indépendants des fabricants
de hardware: tout est accessible online,
avec des formats ouverts. Donc nous
pouvons facilement adapter le transfert
d’information vers n’importe quel terminal»,
avance Sylvain Arts. L’hébergement de
l’offre en mode SaaS est une option mais
n’est pas le mode de fonctionnement le
plus utilisé par les clients : les données
stockées sur la plate-forme par les pays
utilisateurs doivent souvent demeurer
sur le territoire… pour des questions
de législation et de confidentialité.
«Nous avons conçu des bases de
données spécifiques en fonction du type
d’informations, dit Sylvain Arts. La sécurité
est pour nous une vraie contrainte dont
nous devons absolument tenir compte.
mais cela demande aussi des bases de
données séparées, c’est pourquoi à terme
le SaaS est si intéressant car cela permet
de mutualiser les ressources.»
44 SepTemBre-ocToBre 09
ActuAL It GeSTIoN D’éVÈNemeNT
gérer plusieurs aspects, explique Sylvain Arts. À l’origine, le système était assez protocolaire. Au portugal, le client a mis un accent supplé-mentaire sur la gestion des coûts et la maîtrise du budget. Face à ces défis, immanquable-ment, l’équipe a grandi. mais grâce à tous ces enrichissements successifs, aujourd’hui, nous avons la polyvalence d’un éditeur de solution, d’un consultant en analyse et déve-loppement, et en organisation.» en effet, pour la présidence de l’Ue par la Slovénie, si le développement de la solution fut fait par des équipes locales à Ljubljana, l’équipe de p&T consulting était sur place pour donner le consulting nécessaire.
aux 6 coins de La france
Finalement, la présidence française de 2008 met la barre encore plus haut. «Nous avons travaillé en lien direct avec le Secrétariat général de la présidence française, en inter-face avec tous les ministères, les préfectures, les services de sécurité, les services munici-
paux des villes accueillant un événement, etc. Nous avons formé plus de 250 personnes et géré 500 utilisateurs de la plate-forme côté organisation et plus de 85 000 participants. La dimension était donc différente : en nous basant sur nos expériences précédentes, nous devions optimiser l’assistance sur les lieux de prestation. Nous étions en support opérationnel aux quatre coins de la France, au total dans 80 villes différentes, à différents moments.» en plus d’être joignables 7j/7, les spécialistes devaient pouvoir communiquer dans plusieurs langues – une réactivité extrême qui a rendu l’équipe plus solide. «Nous avons vraiment mis en œuvre les moyens qu’il fallait pour répondre au mieux aux besoins du mar-ché.» L’Ic2m devient alors un ‘guichet unique’ qui prend en charge les inscriptions, la logisti-que et l’assistance en communication.
L’utilisation du logiciel culmine avec le som-met de paris, acte fondateur de l’Union pour la méditerranée, auquel 3.300 personnes participent. «Il s’agit vraiment d’un travail incroyable, explique Sylvain Arts. Nous étions
sur place avec tous les services de l’etat pour organiser les événements. Notre filiale fran-çaise, qui a son bureau à paris, nous a été particulièrement utile dans ce contexte. elle avait été fondée en 2007 pour élargir notre marché. elle nous a permis ici d’être plus proches du client, dans un contexte où la réactivité était particulièrement importante.»
Sylvain Arts, Business Manager chez PTC
SepTemBre-ocToBre 09 45
ActuAL ItGeSTIoN D’éVÈNemeNT
Bâtir sur de bonnes basesDepuis mi-septembre, les professionnels du secteur de la construction à Luxembourg disposent d’une plate-forme web collaborative créée par le CRTI-B et supportée par la société Kitry Consulting.
Au départ du projet, un constat : les acteurs du secteur luxembourgeois de la construction manquent d’outils performants pour communiquer, entre autres, sur l’état d’avancement des chantiers en cours et pour échanger les comptes rendus de réunions. De ce besoin, identifié dès 2004, est né un partenariat fructueux entre le CRP Henri Tudor, son antenne CRTI-B (Centre de Ressources des Technologies et de l’Innovation pour le Bâtiment) et les professionnels du secteur de la construction. Ce groupe de travail a donc conçu un outil collaboratif sur mesure, accessible via Internet, baptisé CRTI-weB.
cette plate-forme innovante permet de publier en ligne des documents liés aux tâches quotidiennes des différents corps de métiers de la construction. De cette façon, qu’il s’agisse d’un ingénieur, d’un architecte ou d’un entrepreneur, tous ont accès à la même source d’information. pour plus de facilité, les contenus sont d’ailleurs classifiés selon une nomenclature conçue par les uti-lisateurs eux-mêmes. «ce langage universel permet d’identifier directement le document et ce qu’il contient», explique Jean-François Denis, Directeur de Kitry consulting. D’une part, les utilisateurs ont accès à des docu-ments lisibles, d’autre part, ils peuvent aussi échanger leurs remarques via un système d’annotations de documents.
construire ensembLe
De plus, le système permet de profession-naliser les échanges entre les corps de métiers en partageant des comptes rendus de réunion. Les relations entre les partenaires gagnent ainsi en fluidité. chacun peut éga-lement prendre ses décisions en se basant sur la même source d’information. plus qu’un outil de communication, crTI-weB est donc aussi un système d’archivage en ligne où les
documents pourront être tracés, si besoin est. enfin, pour des contraintes évidentes de confidentialité, les utilisateurs doivent s’iden-tifier avant de pouvoir accéder à l’information.
un outiL de référence
Initialement développée au sein du crp Tudor, la plate-forme de collaboration va évoluer dans les mains de Kitry consulting au cours des prochaines années. «Notre rôle est de l’enri-chir en fonction des besoins exprimés par les utilisateurs et en coordination avec le crTI-B», explique Jean-François Denis. en ce sens, dans le futur, la société pourrait investiguer les pistes de la GeD (gestion électronique de documents) afin de synchroniser l’information présente sur le web avec celle contenue dans l’enceinte de l’entreprise. D’autres fonctionna-
lités pourront compléter la plate-forme, tel que l’affichage d’un tableau de bord pour faciliter le pilotage de projet, l’intégration de maquettes numériques, une gestion financière, …
Hébergée par SITgroup chez Luxconnect à Bettembourg, la plate-forme sera donc accessible en mode SaaS. Les utilisateurs ont une garantie de disponibilité des infor-mations grâce aux SLA signés avec Kitry consulting. La société se chargera de la commercialisation de la solution auprès des différents acteurs du secteur de la construc-tion à Luxembourg et recevra pour cela l’appui précieux du «réseau» crTI-B. «cet outil est conçu par le métier, pour le métier», ajoute Jean-Fançois Denis. Nous voulons promouvoir la plate-forme comme un outil de référence à Luxembourg.»
La plate-forme CRTI-weB :- client léger + Ajax- infrastructure LAmp (Linux, Apache,
mySQL, pHp)- approche orientée services
(webservices reST)- langage applicatif : pHp 5- database : mySQL 5
46 SepTemBre-ocToBre 09
ActuAL It DéVeLoppemeNT
Hermès, au-delà des frontièresAlors que le groupe de travail Hermès fête son premier anniversaire, les 15 membres continuent à investir de leur temps dans le développement d’un package destiné aux PME luxembourgeoises, en plus de leur travail régulier de promotion et de veille de cette méthode de gestion de projet.
Avec une réunion planifiée tous les trois mois depuis le lancement du groupe en juillet 2008, le package pour PME est le travail majeur mené actuellement par les membres du GT. Il contiendra les guides, templates, outils, supports de formations et éléments marketing qui permettront à un consultant de déployer efficacement, dans une PME, les éléments clés d’une gestion de projet professionnelle avec Hermès. L’outil, basé sur une solution open-source, permettra au chef de projet de faire la planification du projet, de le suivre et de gérer les différents événements du projet, ainsi que d’assurer le suivi au jour le jour des réunions, des décisions à risques ou autres tâches ponctuelles qui y sont associées.
Si l’implication des membres du groupe de travail demeure forte et professionnelle, une pre-mière version de l’ensemble de ces éléments pourra être finalisée pour le début de l’été 2010. Bien que les modalités de mise à disposition du package et le modèle économique assu-rant sa pérennité doivent encore être affinés, les orientations devraient rester dans l’esprit actuel d’ouverture et de diffusion de la méthode Her-mès. La livraison de ce package devrait encore appuyer la diffusion de Hermès dans le secteur privé au Luxembourg et à l’étranger.
D’ores et déjà, son attrait se confirme avec l’intérêt d’utilisateurs de la méthode dans le secteur bancaire tels que cAceIS et eFA. Les formations vont dans la même direction : avec plus de 80 certifications Hermès HSpTp déroulées par le SAQ (Swiss Association for
Quality) dans les locaux du crp Henri Tudor, l’intérêt du secteur de la consultance IT pour la méthode n’est plus à démontrer. Une partie de ces certifications sont d’ailleurs dans les mains de chefs de projet du secteur public. en se faisant certifier, ceux-ci prouvent également qu’ils veulent développer leurs compétences dans le domaine et professionnaliser encore davantage la conduite de leur projet.
association internationaLe
cette forte dynamique luxembourgeoise trouve également un écho en Suisse avec le lancement de différentes initiatives autour de Hermès. Avant le dernier trimestre 2009, une association regroupant les utilisateurs de la méthode Hermès sera lancée. cette associa-
////L’aVis de tHierrY martz, executiVe coacH & consuLtant indépendant en gestion de proJets ////
«ma participation active aux travaux
du GT Hermès a été motivée par le
développement au Luxembourg d’un
véritable savoir-faire méthodologique sur
la gestion de projets. en comparaison
avec d’autres projets qui pèchent
par manque de suivi, Hermès exige
de soigneusement réfléchir aux
responsabilités et aux tâches octroyées
aux membres de l’équipe projet. or, les
entreprises adaptent constamment leurs
objectifs stratégiques. en conséquence,
l’environnement des projets évolue en
permanence. Dans ce contexte, il est
important que chacune des personnes
impliquées dans un projet se sente à
sa place. Toutefois, il ne s’agit pas de
foncer tête baissée en voulant appliquer
les principes de la démarche Hermès.
mieux vaut se faire accompagner,
en particulier pendant la période de
lancement. Le coaching donné par une
personne expérimentée, afin d’anticiper
de possibles perturbations et d’alerter
sur les zones à risques, peut être
inestimable. De plus, la souplesse du
référentiel Hermès se marie parfaitement
à l’utilisation de techniques du coaching
professionnel, permettant de fournir
des résultats d’amélioration rapides et
durables, ainsi qu’un roI très rapide.
c’est pourquoi je suis intimement
convaincu que Hermès est adapté
aux objectifs orientés résultats des
entreprises au Luxembourg.»
48 SepTemBre-ocToBre 09
ActuAL It 1 AN AprÈS
James Clonan Rejoint I.R.I.S. au Luxembourg en tant que Sales Manager DCPM
Il travaille sur la mise en place
et la gérance de systèmes
de gestion électronique de
documents, contenus et
processus. Il apporte une
expérience de 27 années dans
le monde IT où il a notamment
collaboré avec des sociétés
comme Kyocéra, compaq, Hp
et Bull.
Jean-Claude Geha Est nommé Country Manager Ericsson Belgique et Luxembourg
Avant d’être managed Service
Delivery au plan international
pour les Business Unit Global
Services chez ericsson, il
était cTo de TeliaSonera
International carrier. en
Amérique du Nord, Geha a
assumé des positions Senior
auprès de Telia North America,
mcI, mcI-BT coNcerT et
mcI-Bell canada Stentor. Il
succède à Jean-marc engels.
marC dillen Devient Manager au sein de la division «Manufacturing» de CSC Belgique & Luxembourg
Il va supporter l’équipe cSc
Belux dans ses activités
d’account development et
de gestion de programme/
de projets dans le secteur
industriel. Il dépendra de marc
Heeren, managing Director et
responsable de la pratique
manufacturing de cSc Belux.
marnix Gillis Est le premier Distinguished Engineer d’IBM Benelux
en tant que leader technique,
il accompagnera les clients
d’IBm, au niveau exécutif,
dans la réalisation de leurs
objectifs business grâce aux
outils IcT. Au cours de ses 20
ans de service chez IBm, il fut
notamment IT Architect et chief
Technology officer de IBm
Global Technology Services.
envoyez votre nomination à [email protected]
tion, dont la première assemblée générale se tiendra le 1er décembre à Berne, vise à remon-ter les exigences concernant la méthode, à en assurer la promotion et à échanger les savoir-faire développés. Le Luxembourg s’intégrera fortement dans cette dynamique.
Si la prochaine version de Hermès n’est pas prévue avant 2012, il n’en reste pas moins que l’USIc (l’Unité de stratégie informatique de la confédération suisse) a travaillé en 2009, avec le support de différents experts, sur deux éléments importants. Le premier travail porte sur l’intégration de Hermès avec ITIL et le second devrait fournir une version de Hermès pour les projets d’organisation. pour rappel les deux versions actuelles de Hermès visent l’adaptation (AS) et le dévelop-pement (DS) d’une solution informatique.
SepTemBre-ocToBre 09 49
AC
TUA
L-IT
Carr
ière
s
Le chef de projet au cœur de l’organisationLe 22 octobre 2009, le CRP Henri Tudor organise, à la Chambre de Commerce de Luxembourg, le 4ème congrès annuel sur la Gestion de Projet. Ce congrès a pour objectif de sensibiliser les entreprises luxembourgeoises tant aux méthodes qu’aux outils de la gestion de projet, de partager des retours d’expériences et d’anticiper sur les évolutions de la thématique.
Ces 10 dernières années, les méthodes de gestion de projet ont piqué l’intérêt des entreprises luxembourgeoises. Une épidémie de méthodes et d’outils de management de projet, de programme et de portefeuille de projets s’est répandue dans l’ensemble des secteurs d’activité où se posent les questions de coût, de productivité et d’efficacité. Malgré une forte restriction des ressources, ces méthodes et outils trouvent toujours une filiation avec leurs origines : la maîtrise des risques et la création de valeur. Aujourd’hui, deux évolutions majeures viennent au secours des entreprises luxembourgeoises en vue d’augmenter leur maturité : d’une part, la propagation des processus de management de projet au sein de tous les départements des organismes concernés. D’autre part, la professionnalisation de la fonction de chef de projet.
un rÔLe cLé
c’est pourquoi, le rôle du chef de projet est devenu clé. Interface et point de rassemble-ment de tous les acteurs et de toutes les contraintes (client, fournisseur, ingénieur, gestionnaire de projet, etc.), il est l’organe essentiel qui coordonne les équipes et les travaux, communique et s’aligne avec la stra-tégie de l’entreprise. Ses défis sont ceux de l’entreprise, en ligne directe avec son orga-nisation, sa gouvernance et ses ressources. À ce titre, cette quatrième édition du congrès sur la gestion de projet s’intéressera à la pro-blématique du «chef de projet au cœur des organisations».
Cette année, le Congrès s’articulera autour de 4 axes :
- un espace conférence autour des thèmes : gestion de projet par secteur d’activité, interopérabilité et gestion de projet ;
- un atelier sur les rôles et missions du chef de projet ;
- un espace salon regroupant environ 20 exposants, associations, éditeurs, conseils et formateurs ;
- des prises de rendez-vous avec les exposants présents sur le salon.
Lors de cette journée, la société Luxtram présentera le projet de Tramway à Luxem-bourg, tandis que Den Atelier interviendra sur la gestion du festival rock a Field. enfin, l’autre point majeur du congrès sera la table ronde portant sur la gestion de projet comme remède à la crise. D’autres interventions met-tront en avant des retours d’expérience dans les secteurs de la finance, de l’industrie ou des administrations publiques.
Aurélie Derouard, Service marketing, CRP Henri Tudor
Plus d’information sur www.gestiondeprojet.lu.
50 SepTemBre-ocToBre 09
ActuAL It éVéNemeNT
Aurélie Derouard, Service marketing, CRP Henri Tudor
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Aux commandes du succès : rationaliser la BI pour une meilleure évolution de votre entrepriseDans un monde économique cerné d’incertitude et de ralentissement, la Business Intelligence (BI) est aujourd’hui un axe «critique» de développement et d’évolutions.
Petit déjeuner d’ITnews avec LogicaJeudi 24.09.2009
Thème : Business Intelligence
Quand ? Jeudi 24 septembre 2009 à partir de 8h30
Où ? espace entreprises Namur, rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm
Qui ? Stéphane Jaubert, BI Global practice Leader
Xavier Landry, expert in data quality
Olivier Senechal, management consulting – Shared Language
Henk Van Roekel, principal IT consultant – Data-Integration and BI
Frédéric Perin, BI manager est
LIVRE OFFERT (LOGICA BI FRAMEWORK) AUX PARTICIPANTS !
Être capable de mesurer toujours plus précisément la performance de l’organisation en vue d’acquérir une meilleure connaissance de ses clients, de traduire leurs comportements, ou encore d’être en mesure de respecter les exigences réglementaires en deviennent une évidence. Mais qu’en est-il de l’appréciation du niveau de maturité du système de pilotage en lui-même ?
Frédéric Perin, BI Manager Est chez Logica
52 SepTemBre-ocToBre 09
ActuAL It BUSINeSS INTeLLIGeNce
Depuis quelques années, l’entreprise est confrontée à de nouveaux phénomènes: fusions et acquisitions, croissance expo-nentielle des informations disponibles, augmentation du nombre de systèmes décisionnels verticaux, nécessité et besoin d’indicateurs en temps réel et transverses...
ces phénomènes rendent plus complexe l’intégration de nouveaux projets BI et contri-buent à une forte dégradation du service fourni par les applications existantes : le coût de maintenance est élevé, les performances sont moins bonnes, l’accès à l’information se complexifie et, enfin, le croisement des informations entre les métiers est difficile, voire impossible.
pour conserver l’efficacité et la capacité d’adaptation des systèmes décisionnels, l’enjeu est aujourd’hui de rationaliser la Busi-ness Intelligence et d’inscrire chaque nouvelle initiative dans une vision globale et unifiée de l’entreprise. L’approche décisionnelle se doit d’offrir à ses collaborateurs un référen-tiel commun pouvant se définir, notamment, par la mise à disposition d’indicateurs ali-gnés sur la stratégie de l’entreprise (vision transversale). Véritable socle de la mesure de la performance, la BI est un pilier dans la déclinaison de la stratégie au sein du pilotage opérationnel.
une approcHe coLLaboratiVe et rationneLLe
La vision décisionnelle ne concerne plus seu-lement le «top management» mais tous les acteurs de l’entreprise ainsi que tous leurs partenaires. A ce stade, la construction d’un système BI efficace doit pouvoir s’appuyer sur des données fiables et des référentiels unifiés fondés sur des problématiques métiers trans-verses. Jusqu’alors sous-évalué, le coût de la non-qualité des données est désormais un enjeu essentiel dans la mise en place des sys-tèmes d’informations décisionnels : améliorer la qualité des données (QDm), pérenniser les
données de référence, mettre en place un socle de solutions de master Data manage-ment, définir un langage commun et unifié, garant du pilotage de la performance… Des challenges aujourd’hui réalisables !
une Lecture au cas par cas
c’est en suivant cette logique que nous aborderons, ensemble, les problématiques qualitatives et quantitatives liées à votre sys-tème d’information décisionnel en mettant en avant 2 thématiques essentielles : d’une part, la définition d’un lan-gage commun, garant de la cohérence métier et vecteur d’économies ; d’autre part, la qua-lité des données, un enjeu majeur et stra-tégique.
Les experts Logica vous présenteront les éta-pes nécessaires à la conception d’un langage commun au sein de votre société. Dans ce cadre, ils utiliseront particulièrement un cas d’optimisation du pilotage de performance au sein de la banque de détail. Ils analyseront aussi les meilleures méthodes et les outils indispensables pour assurer la qualité des données. enfin, Henk Van roekel présen-tera le Framework BI de Logica et Stéphane Jaubert accompagné de Frédéric périn vous présenteront brièvement la BI chez Logica.
Sébastien Genesca, Managing Director chez Logica
SepTemBre-ocToBre 09 53
ActuAL ItBUSINeSS INTeLLIGeNce
Max Sinivassin de Syncsort
Petit déjeuner d’ITnewsJeudi 1er octobre 2009
Thème : Infrastructure
Quand ? Jeudi 1er octobre 2009 à partir de 8h30
Où ? espace entreprises Namur, rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm
Qui ? Max Sinivassin - Syncsort Stany Wyrzykowski - c2D Roger Meyrath - LTc Tom Willems - NetApp
Comment recupérer un Tbyte en une minuteToute entreprise doit pouvoir assurer la sauvegarde de ses données en regard de ses besoins exacts. La société C2D System House expliquera, lors du Petit déjeuner ITnation, quels sont les critères de sélection à considérer.
Pour protéger son patrimoine intellectuel et assurer la continuité de ses services, toute entreprise doit mettre en place un plan de sauvegarde de ses données. Toutefois, cette stratégie de protection demeure incomplète sans un plan de recouvrement des données (Disaster Recovery Plan, DRP). Or, les besoins des entreprises en termes de temps et de types de services diffèrent grandement. «Certaines entreprises veulent récupérer immédiatement leurs systèmes Exchange par exemple, pour ne pas couper la communication avec leur clientèle, même si cela signifie perdre quelques e-mails dans le processus, explique Stany Wyrzykowski, directeur de C2D System House. Au sein d’autres entreprises, au contraire, telles que les institutions financières, il faut retrouver les données complètes et intactes, quitte à devoir attendre quelques jours.»
en fonction de ces besoins divers, les solutions de sauvegarde proposées sont plus ou moins complexes. Syncsort s’adresse tant aux pme qu’aux grandes entreprises, avec un éventail de solutions qui s’étend de la sauvegarde sur tapes à l’intégration d’une stratégie de virtua-lisation dans le Drp. «Syncsort, à l’origine, a conçu des programmes de tris de données pour le monde des mainframes, explique Stany Wyrzykowski. La société a donc dû concevoir ses solutions en fonction de critères exigeants de performance, ce qui a engendré une nouvelle offre spécifique aux solutions de sau-vegarde multi-plate-forme pour entreprises.»
recupérer un tbyte en une minute
Spécialiste dans l’implémentation de solu-tions d’infrastructure, la société c2D System House représente la solution backup express de Syncsort à Luxembourg. cette solution fonctionne selon deux technologies, l’une, plus traditionnelle, copie les données sur tapes ou VTL, tandis que l’autre est conçue pour permettre des temps de restaurations très courts, y compris pour des systèmes virtuels.
«L’inconvénient de la méthode traditionnelle est le temps très long du backup et de reprise, dit Stany Wyrzykowski. cette méthode peut être utilisée dans des environnements acceptant un temps de reprise de plusieurs heures et où les databases ne dépassent pas 1 Tb.» Au-delà de ce volume, la méthode avancée en mode ‘blocs’ permet d’être beaucoup plus rapide. «La technologie du snapshot et de comparai-son des modifications apportées aux données est utilisée, précise Stany Wyrzykowski. La solution est basée sur une Table of content qui compare les données à l’instant ‘t’ avec les données déjà sauvegardées. on réduit ainsi drastiquement le volume des données sauvegardées mais cette technique permet surtout de donner un accès instantané au système de sauvegarde (via iScSI) pour récu-pérer les données à partir du backup fait il y a une heure par exemple (avec fichiers ouverts en production) en montant l’image du backup sur le serveur dont le disque est en panne (y compris sous Vmware).»
De cette manière, selon des chiffres de Syncsort, pour un volume total 26 fois moins important qu’avec une sauvegarde tradition-
Max Sinivassin, presales engineer
de Syncsort, abordera par une
démonstration les derniers
développements du produit Backup
express en mode bloc et pour
l’environnement VmWare. Il reviendra
sur les fonctionnalités de la nouvelle
version de la solution installée par
roger meyrath au Lycée Technique
du centre. Tom Willems de NetApp
Luxembourg abordera les avantages
de la déduplication réalisée par les
baies de stockage NetApp.
peTIT DéJeUNer - BAcK-Up
54 SepTemBre-ocToBre 09
ActuAL It
nelle, chaque serveur peut être backupé en 5 minutes, et les données recouvrées en 1 minute seulement, ce qui représente une réduction de 90%. La solution réduit aussi l’utilisation du cpU et de la bande passante au minimum. enfin, combinée avec une stratégie de virtualisation, la solution Backup express permet également de réduire l’es-pace serveurs. «cette solution convient pour une sauvegarde serveurs rapide, un Drp et Bcp, le tout pour un prix réduit et un roI augmenté», déclare Stany Wyrzykowski.
sYncsort au LYcée
Lors du petit déjeuner, roger meyrath, correspondant informatique au Lycée Tech-nique du centre, reviendra sur le choix de Syncsort pour le lycée. Depuis septembre 2008, ce lycée bénéficie en effet d’une sau-vegarde en mode fichiers de ses données, «afin d’avoir accès aux différentes versions d’un ou de plusieurs documents, dans le cas d’une perte», explique roger meyrath. coordonnant la supervision de l’évolution informatique des lycées à Luxembourg, le cTe prend aussi les décisions majeures en termes d’équipement et de solutions IT. «Nous avons choisi au Lycée Techni-que du centre Backup express à cause de notre environnement hétérogène, avec des serveurs Novell, microsoft et Linux, déclare roger meyrath. J’étais à la recherche d’une solution indépendante de ces plate-for-mes.» La fiabilité de la solution fut aussi un critère de sélection. «Depuis l’installation, je suis tenu au courant quotidiennement des backups par e-mail, explique roger meyrath. en cas de problème, je suis immédiatement prévenu par ce biais. Je peux donc me concentrer sur l’essentiel de la production informatique.»
Un an après l’installation, le LTc a procédé à la migration vers une nouvelle interface de gestion. «cela permettra d’améliorer la facilité dans le paramétrage et la gestion de manière générale.» Dans le futur, le LTc pourrait envi-sager également d’intégrer d’autres modules dans la solution. «Il est vrai que nous n’avons pas les mêmes contraintes de protection des données qu’une entreprise évoluant dans le secteur financier. cependant, l’administration
du lycée pourrait exiger l’intégration du module Drp pour recouvrer les données au plus vite, de manière à ne pas entraver leur activité.»
Stany Wyrzykowski directeur de C2D System House©
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SepTemBre-ocToBre 09 55
ActuAL ItpeTIT DéJeUNer - BAcK-Up
La connectivité du futur passe par des solutions intelligentesLors du Petit déjeuner ITnation le 6 octobre 2009, la société Netline présentera deux nouveaux produits destinés aux sociétés qui veulent garantir une connectivité à toute épreuve.
À Luxembourg, avec le développement récent des infrastructures Internet, les sociétés actives dans l’e-commerce et les multinationales ont peu à peu développé leur activité en choisissant avec soin leurs partenaires d’infrastructure. Netline a acquis une expertise poussée en matière de communications et de réseaux. L’opérateur a su s’entourer de partenaires à la pointe de la technologie pour offrir aux clients les solutions les plus en ligne avec un business en constante évolution.
Lors de la première partie du petit déjeuner, Netline présentera une nouvelle offre bâtie autour du protocole d’échanges sur Internet BGp (border gateway protocol). Largement utilisé par les opérateurs, il permet aux uti-lisateurs de bénéficier des connexions les plus rapides en calculant les chemins de transmission de données les plus courts entre ISp (Internet Service provider) diffé-
rents. ce que propose Netline est innovant : l’autonomie des utilisateurs par rapport à leur(s) opérateur(s) en termes d’adresses Ip. Tout client qui souscrirait à un package Netline pourrait alors gérer ses adresses Ip de manière autonome et requérir aux services d’autres opérateurs, en fonction de ses besoins. cependant, la gestion de ces adresses, ainsi que du protocole BGp,
requiert une excellente connaissance des problématiques réseaux et des langages d’échange sur Internet, c’est pourquoi Netline propose également ses services en termes de support. «Une société qui décide d’acquérir ses propres adresses Ip ne doit pas nécessairement changer d’opérateur, explique Frédéric prime, chez Netline. en revanche, elle gagnera en flexibilité.»
Petit déjeuner d’ITnewsmardi 6 octobre 2009
Thème : connectivité
Quand ? mardi 6 octobre 2009 à partir de 8h30
Où ? espace entreprises Namur, rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm
Qui ? INTRODUCTION: Frédéric Prime: chief executive officer, Netline Luxembourg
BGP: Pierre Yves Maunier, Ingénieur Backbone, Neo TelecomMickael Do Couto: Ingénieur Backbone, Netline Luxembourg
CRYPTAGE QUANTIQUE:François Guignot: pDG, Smart Quantum europe Julien Doussot: chief Strategy officer, Netline Luxembourg
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ActuAL It coNNecTIVITé
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Sébastien Strupp: Key Account Manager chez Netline Luxembourg
Mickael Do Couto Ingénieur Backbone chez Netline Luxembourg
porte d’entrée Vers ipV6
De plus, le switch vers l’utilisation du BGp prépare les sociétés qui l’utilisent à Ipv6, le nouveau standard qui détermine les adres-ses url existantes dans le monde. Bien que l’actuelle version, Ipv4, sera toujours active, le nombre d’adresses restantes diminue très rapidement. en 2012, il ne devrait plus res-ter d’adresses codées Ipv4. or, Ipv6 utilisera pleinement le protocole BGp pour être véri-tablement efficace, alors que les connexions peer-to-peer (entre ISp) se multiplient et que les chemins que peuvent emprunter les données se complexifient. L’autonomie des adresses Ip est donc un premier pas vers l’évolution de la connectivité…
crYptoLogie au niVeau quantique
en second lieu, Netline présentera, en duo avec la société française SmartQuantum, une solution de sécurisation des données qui transitent par fibre optique. en effet, à l’heure actuelle, «peu de gens se doutent que la fibre optique noire est très peu sécu-risée, déclare Julien Doussot, chief Strategy officer de Netline. Si la ligne est piratée, il est très difficile de le détecter, moins de 1% du signal lumineux est necessaire pour lire les données. or, l’altération naturelle, due au transit à l’intérieur de la fibre, est respon-sable pour plus d’altération encore, ce qui empêche toute détection.» Les moyens de cryptage actuels sont normalement suffisants
pour protéger les entreprises contre le pira-tage des lignes de connexion. mais il s’agit d’une course contre le temps qui ne peut pas être gagnée. «L’encryptage repose sur une observation : les ordinateurs ne sont pas assez puissants pour décrypter une clé en un temps donné, ce qui permet aux données de rester sécures. mais dans 5 ans, la puissance des futurs ordinateurs pourra décrypter les codes actuels, tout comme les machines d’aujourd’hui peuvent le faire avec les don-nées d’il y a cinq ans.»
pour remédier à cette fuite en avant, SmartQuantum a développé une solution d’encryptage basée sur les propriétés de la physique quantique. Les données trans-portées par fibre optique étant extrêmement
sensibles à la lumière, il suffirait de détermi-ner un état particulier des photons (particules constitutives de la lumière), dont l’altération pourrait être détectée immédiatement à l’arrivée. «ces particules sont difficiles à positionner, explique Julien Doussot. Une fois perturbées lors du transport, par exemple lors d’un piratage, elles rendent les données inutilisables.» puisque ces événements se
produisent en millisecondes, la solution ne ralentit pas la transmission des données. «en fonction des besoins des clients, une per-turbation du flux peut donner lieu soit à une coupure totale des communications, soit à un retour à l’état précédent des données, avant perturbation, explique Frédéric prime. en tout cas, les utilisateurs savent toujours si les don-nées qu’ils reçoivent ont été piratées ou non.»
L’utilisation de photons pour la sécurisation de la transmission de données est l’une des applications des recherches menées par SmartQuantum en physique quantique. Une avancée bien utile pour les sociétés qui veulent sortir d’un cycle continu où la com-plexification des codes a pour rival l’inévitable montée en puissance des ordinateurs.
ActuAL ItcoNNecTIVITé
SepTemBre-ocToBre 09 57
Christophe Strugala: Key Account Manager chez Netline Luxembourg
Julien Doussot: C.S.O. chez Netline Luxembourg
Invoice as a Service grâce à Clearstream Services et AdValvasViaAdValvas.Com offre une solution complète de dématérialisation des factures. Cette solution est disponible en mode SaaS (Software as a Services), résultat des forces combinées de l’environnement d’hébergement sécurisé de Clearstream Services et de l’expertise d’AdValvas Europe en matière de facturation pour les entreprises.
Clearstream Services et AdValvas ont établi un partenariat pour répondre aux multiples besoins du marché en ce qui concerne les services de facturation électronique. En tant que compagnies reconnues dans leurs domaines d’activités respectifs, elles combinent le plus haut niveau d’expertise en matière de solutions et d’infrastructures.
cette force unique de coopération est basée sur les talents d’un spécialiste applicatif d’e-invoicing, AdValvas, qui assure la meilleure adaptation fonctionnelle, et d’un outsourceur qui dispose d’une infrastructure hautement disponible, clearstream Services, qui pos-sède une vaste expérience en gestion de KpI et qui assure la performance de plusieurs systèmes IT dans un environnement évolutif.
Les adVantages sont nombreux
Les vendeurs qui envoient de nombreuses factures dans un contexte international sont confrontés à de nombreux challenges et une complexité grandissants, depuis que la voie ‘papier’ n’est plus la seule manière de transmettre des documents. Leurs clients réclament des nouvelles possibilités électro-niques de recevoir les factures ; et dans de nombreuses régions, le papier est en train d’être remplacé rapidement.
Un des clients de cette solution est TVH, un prestataire mondial de remplacement de
pièces pour les véhicules d’élévation dans les manufactures et industries. comme compa-gnie multinationale, TVH doit se conformer avec différentes réglementations en matière d’archivage et de facturation, sur tous les continents. Ainsi, en Amérique du Sud, au mexique ou en europe, les contextes sont très différents les uns des autres.
en envoyant plus d’un million de factures par an dans tous ces continents, TVH doit faire penser à archiver de la meilleure manière. Le service ViaAdValvas géré et hébergé chez clearstream Services à Luxembourg offre au client toute la sécurité requise. Une True Zero Data Loss est garantie avec un accès par internet garanti par des niveaux de services plus haut qu’à 99,999%.
«Nous recherchions un partenaire unique à qui nous pouvions envoyer toutes nos données de facturation brutes. AdValvas prend soin de délivrer en temps et en heure les factures tant en papier que sous formats électroniques pour nos clients de par le globe, sans que TVH ait la moindre inquiétude de veiller à archiver et à
respecter les différentes réglementations dans des environnements légaux très variés», dit Kalman Tiboldi, chief Information Technology de Thermote & Vanhalst.
Le process outsourcé offre un monitoring et un contrôle permanent et complet. Sans tenir compte de la réduction des coûts (en imprimant et envoyant moins de factures papier), le réel avantage tient en la migration à large échelle de la délivrance des factures papier au format électronique. 70 pour cent des factures sont convertis en électronique depuis la mise en place. Avec la garantie du meilleur time to market et de la couverture la plus large de support et d’adhésion aux futurs standards du marché.
Les différentiateurs majeurs de cette solution combinée sont :
• AdValvas Invoice Manager est une plate-forme de haute qualité de dématérialisation supportant tous les standards de factu-ration incluant les pDF certifiés pour une implémentation rapide ;
Petit déjeuner d’ITnewsmardi 20 octobre 2009
Thème : Facturation électronique Quand ? mardi 20 octobre 2009 à partir de 8h30Où ? espace entreprises Namur,
rue de Bitbourg 2, Luxembourg-HammQui ? cLeArSTreAm ArcHIVING INFrASTrUcTUre• MICHEL RODRIGUEz, Head of external
Business at clearstream Services
ADVALVAS eUrope: ViaAdValvas, la solutionhébergée pour la facturation entrante et sortante.
• MICHEL GILIS, General manager AdValvas europe
cUSTomer cASe TVH: 1 mio. de factures dans 160 pays
• KALMAN TIBOLDI, cIo Thermote & VanHalst
commISSIoN eUropéeNNe eT Le e-INVoIcING pILoT conduit par PriceWaterhouseCoopers
• PIETER BREYNE, senior manager pWc
58 SepTemBre-ocToBre 09
FACTURATION ÉLECTRONIQUEPEtIt DÉjEunER
• ViaAdValvas est une plate-forme ouverte qui est connectée à différents services de livraison des factures, pour offrir les voies les plus flexibles garantissant de fait le sup-port des standards de facturation actuels et à venir. ce service est offert à budget éprouvé et garanti par des SLA’s.
• En complément à ces solutions de e-factu-ration, AdValvas peut mettre en place une intégration end-to-end avec une solution de print-on-Demand et des services de fourni-tures internationaux.
Les clients qui reçoivent les factures recher-chent des voies plus efficaces et moins coûteuses de traiter les factures entrantes. Le focus d’AdValvas est “straight through processing for inbound invoicing flows”, qui visent à s’intégrer avec les systèmes inter-nes des entreprises. Les fonctionnalités clés incluent une présentation des factures par internet pour faciliter la lecture des factures et le processus d’approbation. Tous les aspects de facturation, tels que la validation étendue, la consolidation, l’analyse des coûts, le flux d’acceptation, l’archivage, l’orc avec la véri-fication sont accessibles sans avoir recours à une infrastructure In-house.
AdValvas a une expertise long terme sur les services de manipulation des factures élec-troniques directement adressées dans les back-office et dans les écritures dans les sys-tèmes de comptabilité. Dématérialiser les flux papier était jusqu’à récemment obstrué par un obstacle qui consistait en l’installation d’un logiciel pour la visualisation et la vérification des factures. Désormais, ce n’est plus le cas.
AdValvas a développé une application internet révolutionnaire basée rIA (rich internet appli-cation) qui offre toutes les fonctionnalités des logiciels jusque-là disponibles sur le marché et qui étaient installés sur les stations de travail. pour un acheteur dans une entreprise, ceci offre de vastes opportunités : le scanning de factures et ocr avec une vérification qui peut être orga-nisée in house aussi bien qu’en tant que service externalisé et distribué ensuite en local ou en décentralisé aux employés : le teaming virtuel offre alors beaucoup de bénéfices donnant les réponses adéquates, proches du business.
clearstream, agissant dans de nombreux pays, conduit un proof of concept pour ses opérations de comptabilité interne. Les bureaux locaux qui reçoivent les fac-tures papier les scannent et les rendent directement disponibles dans le web-portal centralisé. Tout un chacun concerné y a alors accès. L’élément clé est ici la création d’une rIA avancée ou chacun prend part au pro-cess peu importe l’endroit où il se trouve.
La plate-forme ViaAdValvas a été auditée par priceWaterhousecoopers pour sa conformité dans tous les pays européens, et même non-européens. plus étroitement, sur la scène grand-ducale, AdValvas parti-cipe dans la création d’un pilote auprès de la DIGIT où la Direction Générale de l’IT de la commission européenne établit une plate-forme d’e-invoicing pour recevoir et procéder les factures d’achats. Le portail de la DIGIT inclut des fonctionnalités pour automatiser la réception et l’approbation ou la contesta-tion des factures, des notes de crédit et des e-ordres d’achat.
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Michel Rodriguez, Head of IT External Services Clearstream Services
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Garder ses compétences au topLes différentes offres que proposent les centres de formation IT à Luxembourg au cours de la période 2009-2010 devraient pouvoir répondre aux demandes spécifiques du marché local.
Le champ des formations IT évolue très vite. Afin de toujours correspondre tant à la réalité du marché qu’aux besoins des participants, les centres de formation luxembourgeois, comme ailleurs, se sont peu à peu diversifiés en étoffant leur palette de cours très spécifiques. De la simple introduction aux rencontres entre experts, de la mise à jour au perfectionnement, tant les technologies que les méthodologies trouvent alors un espace commun pour être analysées, discutées, approfondies. «Les utilisateurs recherchent davantage des cours pointus orientés vers leurs besoins spécifiques afin de se perfectionner, de gagner du temps et donc d’être plus performants et plus efficaces», déclare Danielle Janssens, Managing Director de Key Job Luxembourg. Pour les centres de formation, être à l’écoute des attentes des participants est donc primordial.
«Nous organisons nos cours pour répon-dre à tous les besoins IT, au sens large du terme, à Luxembourg et en Belgique, expli-que Nathalie Thielemans, Directrice du centre de Formation chez GFI. Si les participants désirent pousser plus loin un sujet, je peux aussi organiser une formation spécifique.» GFI est l’unique centre de formations certi-fié SAp à Luxembourg. en tant que tel, le centre propose des formations croisées avec les technologies Business objects (Designer, Xcelsius, crystal reports, etc.), ainsi qu’une formation de deux jours à SAp Business objects pour Netweaver BW, donnée dès septembre 2009.
partenariats décisifs
en parallèle à SAp, GFI propose également des préparations aux certifications pour ora-cle et microsoft. en effet, bien que le centre de formations de GFI ne soit pas partenaire officiel de microsoft, la partie consulting de la société, elle, l’est. ce sont donc des consultants certifiés microsoft qui donnent les formations. La force de GFI est donc de pouvoir puiser dans un réseau étendu de partenaires certifiés, afin de proposer
aux participants des formations aux toutes dernières technologies. De cette manière, le centre peut proposer tant ITIL et prince2 que SpringSource et cisco (pour la partie sécurité). «Les clients recherchent de plus en plus ce type de certifications, déclare Nathalie Thielemans. cela fait partie de notre stratégie globale chez GFI Benelux. Nous donnons une grande importance aux partenariats, que ce soit pour développer de nouveaux services ou proposer des formations.» Les nouvelles technologies, présentent depuis la création du centre avec Java, oo, UmL, eJB, etc., ne sont pas en reste puisque Scrum, Flex, Ajax, Seam, JpA et même Google Android sont au programme des formations chez GFI. en parallèle, Android sera également présenté lors d’une matinée des décideurs, gratuite, le 6 octobre prochain.
certifié par microsoft, Key Job met l’accent sur les formations bureautiques. «ce sont les plus demandées, déclare Danielle Janssens, managing Director de Keyjob. principale-ment, dans la Suite office de microsoft, les logiciels Access et excel.» Le centre a aussi mis en place un partenariat avec Adobe pour les logiciels de webdesign. «Depuis 23 ans,
notre catalogue de formation évolue sans cesse. Nous proposons aujourd’hui des for-mations abordant à la fois le développement d’attitudes Soft Skills et l’utilisation produc-tive de l’ordinateur.» par ailleurs, Key Job est reconnu par microsoft comme centre agréé pour faire passer les tests de la certification «microsoft Application Specialist» sur les applications microsoft office (version 2007).
Les partenariats ont tout autant d’importance pour Devoteam Guidance, centre de for-mations certifié microsoft, Sun, ITIL, oracle, Vmware et citrix. celui-ci a ainsi reçu le prix Sun de «partner of the Year for central Northen europe – 2008». «Devoteam Guidance attache la plus haute importance à la qualité de ses services, que ce soit la vente, la consultance ou la formation, et nous sommes fiers d’être le centre de Formation choisi par 70% des sociétés du Top 100 au Luxembourg. Nous avons une approche qualitative avant tout, ce qui a fait notre réputation sur le marché», déclare cyrille Gobert, directeur commercial de Devoteam Guidance. Faisant partie du groupe français Devoteam (fort de près de 5.000 employés) depuis près de 3 ans, l’équipe luxembourgeoise de Devoteam Guidance peut
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faire appel à des experts, au besoin, et ce tant en formation qu’en conseil. Avec plus de 50 employés sur la place luxembourgeoise, la société a aussi, tout comme GFI, une activité de conseil. ces expériences peuvent nourrir les formations qui vont du project management à la gestion de l’infrastructure, en passant par le développement (.net, Java).
Devoteam Guidance peut se targuer de pro-poser à ses clients le catalogue de cours le plus fourni de la place, et propose des formations certifiantes dans les technolo-gies les plus utilisées sur la place. «Nous voulons répondre au mieux aux besoins de nos clients. certains préfèrent des cours sur mesure, et ciblent des sujets bien précis, ceci afin de minimiser leur indisponibilité au bureau et ainsi optimiser leur retour sur formation.»
«Un formateur doit savoir d’adapter à son public et être en mesure de détecter le niveau d’homogénéité de son auditoire afin de plus ou moins jouer sur les possibilités qui s’offrent à lui de fédération ou d’émulation. Le formateur est ainsi comme un équilibriste qui doit s’adapter en permanence au contexte unique de la formation qu’il dispense.»
Guy Fabien, AgilePartner.
Les quaLités d’un bon formateur
«Il faut que le formateur dispose d’une connaissance approfondie à la fois de l’humain, acquise par la voie académique ou par expérience, ainsi que de divers domaines économiques. Il doit maîtriser sa matière dans son environnement pratique. Sa culture générale est un point d’attache pour motiver le participant à approfondir le dialogue.» Marnik Demets, Managing Director de D&H Academy.
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It nAtIon - joBSFoRMAtIonS
focus : Le sur mesure
Agile partner, devenu Valtech Training certi-fied center (VT2c) en 2008, a également pour objectif d’ajuster son offre aux attentes du marché luxembourgeois. Selon Guy Fabien, Senior consultant chez Agilepartner, il y a de plus en plus de «demandes concernant des formations sur des approches impliquant une mise en œuvre globale au sein de l’entreprise telles que les méthodes Agiles ou l’Architec-ture orientée Service (SoA). en se basant sur nos retours d’expériences, nous sommes convaincus que dans ses approches globa-les, l’application des méthodes agiles est une réponse concrète pour préparer l’après crise et la nécessité d’optimisation et de maîtrise des coûts qui en découlera.» Fort de ce constat, Agile partner proposera en 2010 des forma-tions basées sur des retours d’expérience de la mise en œuvre des méthodes agiles. mais également des formations «quasi sur mesure» rendues possibles par «la modularité actuelle des formations déjà proposées», explique Guy
Fabien. mais parce que la thématique autour des technologies orientées objet (oo) reste un sujet au cœur de l’actualité, Agile partner continuera également à proposer des forma-tions d’introduction au développement oo telles que ‘Java et la conception objet’ (JoD) ou de perfectionnement comme ‘Atelier Java avancé’ (AJoD).
L’offre a également été adaptée aux demandes des clients chez D&H Aca-demy, anciennement mSD partners. «Nous avons mené le travail sur trois axes, expli-que marnik Demets, managing Director de D&H Academy. Nous adaptons nos offres de formations à certaines problématiques organisationnelles ou à certaines fonctions. Nous traitons également davantage les questions stratégiques et tactiques d’une organisation informatique (master class in IT management, Sourcing Strategy, Hr & competencies management). enfin, nous transformons notre offre classique en offre innovatrice, telle un service d’assistance à la
gestion de compétences. De cette manière, notre offre s’exprime davantage en termes de résultats de compétences et de capacités à générer ou à développer qu’en termes de ‘x’ jours de formation.» mais pour répondre à cette tendance, il faut pouvoir «atteindre le même niveau de création de valeur ajoutée», grâce à «une approche didactique très orien-tée», selon marnik Demets.
Les formations développées sur mesure sont aussi très demandées au centre de recher-che public Henri Tudor. «chaque entreprise et chaque collaborateur étant unique, nous avons décidé de mettre en place des for-mations personnalisées, plus pertinentes et mieux ciblées, explique Frédéric Girs, assis-tant marketing en charge du catalogue de formation au sein du crp Henri Tudor. outre notre offre classique, nous proposons des formations intra-entreprises qui se déclinent sous deux formes : soit nous adaptons les formations catalogue pour une seule entre-prise ou un secteur, soit nous montons une
«Un bon formateur est un spécialiste des logiciels capable de conseiller sur leur finesse et d’en dévoiler les subtilités.»
Danielle Janssens, Managing Director de Key Job
«La certification est importante car elle reflète la connaissance technique d’un formateur. Il faut aussi être bon communicateur. pour moi, la technique ne résume pas tout. Il faut la pédagogie nécessaire pour faire passer les connaissances.»
Nathalie Thielemans, GFI Benelux.
«Globalement, les soft sk i l ls des forma-teurs qui sont appréciés par les apprenants sont le dynamisme, l’enthousiasme, la cré-dibilité, la cohérence, l’humour et la maîtrise de la voix.»
Frédéric Girs, CRP Henri Tudor.
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©pricewaterhousecoopers S.à.r.l.photographer : Luc Deflorenne
«Un bon formateur en IT management doit être capable de rendre les participants acteurs de leur propre formation. Il doit amener les participants à acquérir activement une nouvelle compétence afin de pouvoir transférer ce savoir directement dans leur quotidien professionnel.»
Philippe Pierre, Associé chez PwC Luxembourg et Nicolas Lefèvre, Directeur en charge de PwC ACADEMY.
formation sur mesure.» Afin d’enrichir le cata-logue, le crp Henri Tudor met aussi l’accent sur les partenariats avec notamment l’Institut de Formation de la chambre de commerce (IFcc), des entreprises privées ou encore ses réseaux professionnels partenaires. enfin, «les formations diplômantes de type master s’enrichissent de collaborations avec des uni-versités et des écoles d’ingénieurs étrangères belges, françaises et québécoises».
Les certifications ont La cote
«Suite à une évaluation des notifications d’in-térêt des clients, nous avons remarqué que les formations faisant l’objet d’une certification sont plus prisées que les qualifiantes sans certifica-tion, déclare Frédéric Girs, car elles apportent sans aucun doute un réel atout au produit.» Les certifications proposées par le crp Henri Tudor portent donc, entre autres, sur la méthodologie Hermès, ainsi que ‘Lead Imple-
menter ISo/Iec 27001’. «Notre offre s’adapte constamment - nouvelles méthodologies, outils et développement de nouvelles compétences – afin de permettre aux entreprises de renforcer leurs capacités d’innovation.
ITIL a également le vent en poupe chez pwc AcADemY, centre de formation de pricewa-terhousecoopers. en effet, dans le domaine de l’IT Service management, les formations certifiantes ITIL prennent de plus en plus d’importance. pwc AcADemY propose donc ITIL V3 Foundation et ITIL V3Founda-tion Bridge, suivies d’un examen qui permet aux participants qui le souhaitent d’acquérir la certification eXIN. Les autres formations dédiées à la communauté IT ont pour objectif «risk IT», le nouveau référentiel de gestion des risques IT de l’ISAcA auquel pwc a contribué, ainsi que l’«IT Governance», éga-lement fort demandée. par ailleurs, pwc AcADemY propose des formations en pro-ject management accréditées par le project management Institute (pmI).
Le crp Tudor propose des introductions à Hermès, prince2, IpmA, pmBoK, Scrum/Xp, etc. Tandis que pwc se spécialise dans pmI, le crp Henri Tudor désire être le plus exhaustif possible dans son offre de for-mations en gestion de projet. outre des formations spécialisées en méthodologies et en soft skills du chef de projet, le crp Henri Tudor propose une formation en e-learning d’introduction aux 5 principales méthodes dans ce domaine, à savoir Hermès, prince2, IpmA, pmBoK, Agile.
Key Job propose également des formations en project management, principalement sur pmI, allant jusqu’à la préparation à la certi-fication. cette dernière peut se faire dans le centre de test prometric de Key job.
©pricewaterhousecoopers S.à.r.l.photographer : Luc Deflorenne
«Un formateur peut jeter un pont entre théorie et pratique et est alors à même de transmettre à ses élèves des retours d’expériences fructueux ou malheureux. Il doit savoir gérer sa classe en jonglant avec les différents niveaux des personnes, mais également leurs attentes afin que chacun soit pleinement satisfait de sa formation.»
Cyrille Gobert, Guidance.
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La Fibre serviceÊtre Senior Consultant, c’est avoir accumulé suffisamment d’expérience pour comprendre les besoins des clients, sans nécessairement connaître leurs métiers. D’autres éléments, tels que l’observation des habitudes et de la culture du client, mais également une approche rigoureuse dans le déroulement du projet ou de la mission, sont essentiels à la fonction.
De par les divers domaines business et IT qu’il a couverts pendant sa carrière, Guy Fabien, Senior Consultant chez Agile Partner, a acquis la «capacité de comprendre, sans être forcément spécialiste». Expert en assistance à la maîtrise d’ouvrage, Guy Fabien utilise ses compétences glanées au fil des années pour accompagner les clients. «Certains clients ont, par exemple, besoin d’être accompagnés pour définir leur programme informatique sur un, deux, voire trois ans. Dans ce cas, j’identifie les objectifs et la stratégie qu’ils visent et vérifie l’adéquation à la direction qu’ils ont prise. La finalité reste de clarifier la manière dont cela se décline en projet. Il peut s’agir d’accompagnement vers une meilleure gestion de l’information, de mise en place d’une méthodologie de test, ou encore de prise de responsabilité dans la gestion d’un projet. Il y a en tout cas un objectif à atteindre pour le client, qu’il faut décliner en actions concrètes.»
ces qualités sont nécessaires à la fonction de consultant. «Il faut avoir la fibre du ser-vice. en effet un même problème pour deux clients différents s’analyse dans un contexte qui est forcément différent. Il faut alors mettre en œuvre une solution adaptée. ce point est essentiel pour asseoir une collaboration avec nos clients aussi proche et réaliste que pos-sible de leurs besoins. D’autre part, il est un point important sous-jacent du métier que de savoir se mettre à la place du client sachant que nous sommes et serons tous amenés à jouer le rôle de client ou fournisseur.»
un cHemin commun
Au tout début de sa carrière, Guy Fabien enseigne l’informatique lors de son service militaire. Après cette période, il poursuit son parcours de développeur informatique chez Alcatel Business Systems. mais «dialoguer avec une machine ne m’intéressait pas. J’avais besoin de relationnel, de contact, pour comprendre les raisons d’un développement et les partager de la manière la plus large pos-sible». Un an plus tard, en 1992, il prend la
responsabilité d’une équipe de test. Le spec-tre fut rapidement élargi à différentes équipes localisées en Allemagne et en Belgique.
Ayant un faible pour le service à la clientèle, toujours au sein d’Alcatel Business Systems, il rejoint le département du support techni-que. «J’y ai appris la relation avec le réseau de distribution, qui était en relation directe avec le client. J’ai ainsi dû gérer des situa-tions où des clients de longue date pouvaient se plaindre d’une solution mal livrée, mal ins-tallée voire inopérante pour leurs besoins. J’ai alors compris que moins il y a d’inter-médiaires entre le client et le fournisseur, mieux le besoin est compris et accompli. effectivement avec plusieurs intermédiaires, on peut rapidement livrer des solutions qui ne répondent que partiellement voire pas du tout aux problèmes.»
Fort de ses constats, il rejoint alors une société de service, Atos origin, afin d’être en contact direct avec le client. «J’ai renforcé ma conviction première en comprenant que le client doit être considéré comme une per-
sonne connaissant le mieux son business et ayant besoin de l’IT pour le supporter.
Au cours de ces années passées au sein de sociétés de service telles qu’Atos origin et Hewlett-packard pSF, «je me suis rendu compte qu’il y avait une nécessité d’avoir une approche pragmatique et transparente». cet élément fut la raison majeure de son choix pour Agile partner. «Ici, je retrouve la volonté d’une relation gagnant/gagnant basée sur l’amélioration de ce qui ne fonctionne pas, afin d’apporter au client une vraie valeur ajou-tée. on sait qu’avec nos clients nous avons des objectifs plus ou moins semblables pour mener des projets ensemble si les opportu-nités le permettent.» Agile partner est un des acteurs incontournables de la mise en œuvre des méthodes Agile qui sont basées sur les mêmes concepts et notamment sur le fait que le changement fait partie intégrante du développement. «cela correspond à tout ce que j’ai pu comprendre tout au long de mon parcours. Agile partner est véritablement le lieu de convergence de toutes les expérien-ces que j’ai pu avoir jusqu’à présent.»
70 SepTemBre-ocToBre 09
It nAtIon - joBS PoRtRAIt
Guy Fabien, Senior Consultant chez Agile Partner
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Vision 360°
Au cours de son séjour chez Atos origin, Guy fut également ‘responsable de suivi de car-rières’. «cela m’a montré qu’une personne a sa personnalité, son mode de fonctionne-ment, sa vision, ainsi que sa propre manière de s’adapter. chacun peut faire le constat qu’il est dans une société à un instant ‘t’ et qu’à l’instant ‘t+1’, il peut être amené à s’en séparer. chacune des deux parties doit alors continuer son chemin. c’est le même type de relation que nous avons avec les person-nes qui croisent notre chemin. on se trouve des points communs et des différences mais pour continuer ensemble il faut adopter une approche à la fois empreinte de pragmatisme et de réalisme.»
Au sein de la société Agile partner, Guy Fabien a véritablement deux fonctions. D’une part, il est en contact avec la clien-tèle pour garder en tête la réalité du terrain ; d’autre part, en tant que membre de l’équipe management, il apporte ses retours d’expé-rience à la structure d’Agile partner pour l’aider à s’adapter au mieux aux exigences et contraintes du marché. «Il y a toujours un passif, un passé et une culture au sein de l’entreprise, qui exige que l’on s’y intéresse avant de proposer une idée, que ce soit en interne ou chez le client.»
pour compléter sa fonction, Guy va égale-ment donner des formations pour le compte d’Agile partner. «Je veux continuer à pouvoir apporter dans l’IT mais également à toute organisation, cette capacité d’analyse et d’abstraction, pour apporter des solutions, quelles qu’elles soient.»
SepTemBre-ocToBre 09 71
4ème Congrès annuelsur la gestion de projet« Le chef de projet au cœur de l’organisation »
Un espace Conférence autour des thèmes :
- Gestion de projet par secteurs d’activité
- Interopérabilité et gestion de projet
- La gestion de projet comme remède à la crise
Un Atelier sur les rôles et missions
du chef de projet
Un espace Salon avec une vingtaine d'exposants
Des Rendez-vous d'affaires avec les exposantsNew
Contact : S I Te c ® | Té l . : + 3 5 2 4 2 5 9 9 1 - 3 0 0 | F a x : + 3 5 2 4 2 5 9 9 1 - 7 7 7 e v e n t @ t u d o r. l u | w w w. g e s t i o n d e p r o j e t . l u
T r a d u c t i o n s i m u l t a n é e f r a n ç a i s < > a n g l a i s
Chambre de CommerceLuxembourg7, rue A lc ide de Gasper iL u x e m b o u r g - K i r c h b e r g
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2009Conférence ITnation : ErP, Crm et ECm
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le 29 octobre 2009ITnation 2.0 Spécial ITbanker
Contacts :
Rédaction : raphaël Henry - [email protected]égie publicitaire magazine : émilie mounier - [email protected]
Isabelle Libouton - [email protected]égie publicitaire guide : Arnaud Waller - [email protected] events : Arnaud Waller - [email protected] Isabelle Libouton - [email protected]
clôture : 6 octobre 2009 parution et conférence : 29 octobre 2009
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