jam session blues · 2016. 4. 9. · jam session blues – mars 2016 joko était l’invité de...

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  • JAM SESSION BLUES – Mars 2016

    JOKO était l’invité de Roazhon Blues pour l’ouverture de la Jam Session Blues du 03/03/16. Pour

    l’accompagner, il pouvait compter sur Guillaume à la guitare, Nico à la basse, Maxime à la batterie et Dom à

    l’harmo. JOKO en lead vocal avec l’excellente Soazig pour des duos en totale osmose sur les titres

    sélectionnés par JOKO himself.

    Après environ 40mn de titres classiques où l’improvisation avait la part belle, la Jam Session Blues s’ouvrait

    aux musiciens présents. La guitare reste l’instrument de prédilection, et les guitaristes devaient faire un peu

    la queue et attendre patiemment pour monter sur scène. Moins de presse pour la basse et l’harmo. La batterie

    a été assurée une bonne partie de la soirée par un grand gaillard, qui jouait fort bien et s’adaptait

    parfaitement au reste du groupe.

    Le chant reste la partie la plus délicate à combler. Si les guitaristes se pressent sur la scène, il faut attendre

    un petit moment pour savoir qui va bien vouloir chanter et quoi, car il faut avoir un répertoire bien préparé

    pour se lancer. L’exercice n’est certes pas facile, mais si vous avez des ami(e)s chanteurs ou chanteuses dans

    vos relations, demandez-leur de s’exercer sur un ou deux Blues et essayez de les convaincre de monter sur la

    scène du Mondo. Tout le monde appréciera une nouvelle tête et une nouvelle voix et cela permettra aux

    autres de se reposer un peu dans la soirée.

    Juste avant la Jam, Joko est passé

    voir Pedro lors de l’émission le

    Laser Blues Train. Il a interprété un

    petit morceau acoustique avec sa

    dobro.

    L’émission Laser Blues Train a lieu

    tous les Jeudi de 18H30 à 20H00 sur

    Radio Laser 95.9 MHz

  • Les 10 ans des LAZY BUDDIES – 11/03/16

    Voilà un groupe Rennais de Blues, mais pas que, qui mine de rien laisse une empreinte dans le paysage

    musical de la ville de Rennes, et creuse le sillon du Blues dans la France entière. 10 ans que ça dure ! Et

    d’autant plus que la formation initiale n’a guère évolué. Il n’y a eu que deux changements au cours de ces 10

    années. Un premier à la batterie, David a remplacé Pascal, puis dans un second temps Max a pris la

    contrebasse de Fred. Et depuis ça roule comme ça. Preuve que lorsqu’un groupe joue d’abord pour prendre

    du plaisir et offrir au public leur bonne humeur, ça tient. Chez les Lazy Buddies pas de problème d’égo à

    Petite surprise en milieu de Jam, l’arrivée des invités de

    la session de Février, Jakez et Thomas, qui ne se sont pas

    fait prier pour jouer. Encore merci les gars d’avoir une

    fois de plus fait le déplacement. C’est super sympa !

  • gérer, personne ne se prend la tête. Juste l’ambition de donner le meilleur de soi et de s’éclater. Ce qu’ils ont

    démontré une nouvelle fois ce vendredi 11 Mars au Mondo, date retenue pour fêter cette première décennie

    de folie.

    des CD, on ne peut qu’être fier pour eux. Et ça s’entend, que ce soit sur des nouveaux titres comme « Fairly

    Tale Of A Woman Womanizer » ou ou une reprise de Junior Wells « Checking On My Babe », arrangé à la

    sauce Ray Charles, le résultat est sans appel, superbe.

    Forcément, ça ne passe pas inaperçu et la rançon du succès arrive. Les scènes se multiplient et maintenant

    les Lazy se déplacent sur la France entière. Sans pour autant prendre la grosse tête. Si c’est toujours un

    honneur de jouer sur une belle scène de renommée nationale en première partie d’une de leur idole, le plaisir

    de jouer reste intact que ça soit dans un camping ou dans un bar de la région. C’est le meilleur moyen de

    garder la cohésion du groupe et ça fait office de répétition générale pour les grands soirs. En 2012, ce sera

    un peu leur consécration. Ils vont jouer sur la grande scène de Cognac, lors du Festival Cognac Blues

    Passion, qui était (et encore maintenant, mais dans une autre mesure) LE festival Blues Français. Nico et

    Soazig ont été de nombreuses années spectateurs sur ce festival. Le fait de passer de l’autre côté, est tout

    simplement un rêve qui se réalise. Si on peut deviner leur fierté de jouer sur cette scène, rien ne vaut de les

    écouter raconter ce pur moment de bonheur qu’ils ont vécu, avec de nombreuses anecdotes à la clé.

    Alors en suite logique, ils jouent du Nord au Sud, de L’est à l’Ouest de la France, et à chaque fois, c’est un

    succès phénoménal. Les ventes de disques en fin de concert prouvant l’enthousiasme du public !

    Gageons que ce 4ème

    album verra le jour bientôt.

    Alors en attendant, oui, dix ans ça se fête, et toujours dans un esprit de convivialité. Le lieu ? Le Mondo

    évidemment. Avec qui ? Pas de problème, les amis de longue date, ceux qui les ont aidé à se lancer, ceux

    qui, pour un ou deux concerts, ont remplacé un des musiciens absent pour raison personnelle, et puis le

    public toujours fidèle à chaque prestation des Lazy.

    Alors, quand Guillaume et Nico (guitare), Max (contrebasse) David (batterie) et Dom (harmo) montent sur

    scène, emmené par l’infatigable Soazig (chant) ont sait qu’on va passer une bonne soirée. Tout est en place,

    le chant, la guitare, l’harmo. Paf ça démarre, ça claque fort, Dom prend un solo, Guillaume ou Nico prennent

    Rappelons quand même un peu leur parcours, depuis les premières apparitions sur la scène du Mondo, lors des Jam (déjà à l’époque !), aux

    premiers engagements dans quelques bars de la région. Pour se faire

    connaitre et obtenir des engagements, ils enregistrent en 2008 un premier

    album « Swing It, Swing It Babe ». Réalisé avec les moyens du bord,

    enregistré chez Pascal, il fera office de maquette. Composé uniquement de

    reprise, (dont une en Français de Benoit Blue Boy), le son des Lazy est déjà

    présent. Cà swing drôlement. Ce CD leur permet d’obtenir la confiance des

    programmateurs de festival et d’obtenir des premières parties (Montfort sur

    Meu, Bain de Blues)

    Chaque concert est un succès et leur réputation scénique commence à se faire connaitre un peu partout avec systématiquement une pluie d’éloge. Prenant

    confiance en eux, ils commencent à interpréter leurs propres compositions. Et

    c’est toujours pareil, ça fonctionne, le public en redemande toujours plus. Alors

    en 2011, les Lazy prennent les choses au sérieux et enregistrent un second

    album « This Little Girl’s Gone Rockin’ ». 5 compos personnelles, 6 reprises,

    le disque est doté d’un 3 étoiles dans le magazine Soul Bag.

    Quand on connait l’esprit pointu des chroniqueurs qui reçoivent en permanence

    des CD,

    Il leur fallait graver ça, et en 2012, l’opportunité de se faire enregistrer Live

    dans d’excellente condition se présente. Le concert aura lieu au Tambour à

    Rennes et ce sont des étudiants en son qui vont se charger de l’affaire. Tout

    le monde était là. Famille, amis, fans, et les Lazy nous ont livrés un grand

    concert que l’on retrouve donc dans l’album « Play It Loud ! », avec des

    morceaux jamais enregistrés comme la reprise de BB KING « Woke Up This

    Morning » qui ouvre l’album.

    Depuis les scènes ne se sont pas arrêtées, le travail non plus. De nouveaux

    titres sont dans la play list et ne demandent plus qu’à être enregistré.

  • le relais à la guitare. La section rythmique n’est pas en reste : Max slappe sa contre basse avec toute son

    énergie et David le suit les yeux fermés. Soazig, magnifique dans sa robe rouge et fleur dans les cheveux,

    interprète les reprises du groupe mais aussi les compositions des Lazy, qui sont devenus au fils du temps les

    standards du groupe.

    Le public est nombreux et la bonne humeur de circonstance. Après un premier set magistral, une pause avant

    de remonter sur scène pour une deuxième partie de soirée encore plus folle. Les Lazy Buddies avaient invité

    tous ceux qui ont participé un jour ou l’autre à jouer avec eux. Donc la liste des guests était longue, et tous

    ceux dispo ce jour-là sont venus jouer un morceau. Même Pascal, batteur d’origine s’est assis derrière les

    fûts pour un shuffle. Gaucher, il a joué sur la batterie de David qui est droitier. Inimitable dans son style, il a

    assuré comme un diable. Puis viendront sur scène Thomas (frère Guillaume) à la guitare, Eric Le Beau à la

    contre basse, Ced à l’harmo , Joko évidemment était également présent. Puis se sera finalement les copains

    musiciens qui viendront taper le bœuf au fur et à mesure de la soirée Antoine (guitare) , Maxime (batterie),

    Thomas (sax). Le tout se clôturera par un rassemblement général sur la scène du Mondo pour un « We

    Were Wrong » de folie.

    Manquait un gros gâteau avec les bougies qui scintillent de mille feux, mais promis jurer, y’en aura un pour

    les 20 ans !

  • Le Festival BLUES EN RADE du 25 au 27 MARS Voilà, la huitième édition de Blues en Rade s’est terminée dimanche 27 Mars par un excellent concert de

    MG & the Two A’s. MG pour Michel FOIZON à la guitare et Gladys AMOROS au chant. The Two A’s

    pour Abdell Be Bop à la contrebasse et Andy Martin à la batterie. Programmé au dernier moment en

    remplacement de Nico Backton (qui s’est blessé la main avec une hache, moins facile pour jouer de la

    guitare, on lui souhaite un bon rétablissement !), ils nous ont offert un concert de haute volée. Blues de New

    Orleans, Chicago Blues, Gospel, le répertoire est varié. Gladys a une très belle voix, qui peut changer

    facilement de tonalité ce qui rend les interprétations encore plus séduisantes.

    En ce qui me concerne, ça avait commencé le vendredi 25 Mars au soir à la chapelle St Pierre de Port-Louis.

    Reconstruite au XIX ème siécle, elle abrite des statues du XVème et de jolies stalles. Bien aménagé, une

    petite scène se tient devant le chœur. L’endroit est parfait pour accueillir une centaine de spectateur.

    On pouvait poursuivre la soirée au Bar « La Peau de L’ours », avec The Wacky Jugs en mode trio

    également. L’endroit est encore plus réduit, et du coup il y fait très chaud, mais peu importe. LeadBelly

    s’invite plusieurs fois au cours de la soirée. Stillpot Jack lance des blagues à tout va. On est la pour passer un

    bon moment entre potes et l’objectif est largement atteint.

    Ils nous présentent plusieurs morceaux de leur dernier album « Journey Into The Blues » produit

    par Nico Wayne Toussaint himself ! Michel

    FOIZON, son complice sur scène mais également

    dans la vie privée depuis 20 ans, nous démontre

    toute son habileté à jouer sur sa Fender Telecaster.

    Quelques envolées en solo raviront le public. Quant

    à la section rythmique, elle suit sans problème ; on

    aura même le droit à un solo d’Abdell Be Bop. Le

    public finira debout dans la petite salle de Riantec et

    réclamera par deux fois le retour de Gladys sur scène

    pour un formidable final.

    Li’l Red & the Roosters se présente en formation

    trio. La base étant Pascal Fouquet et Jenny Lee

    Mulligan accompagné pour la soirée de Philippe

    Brière, harmoniciste entre autre des Hoodoomen.

    Dans un nouveau répertoire sur lequel ils ont

    beaucoup travaillé, Pascal nous délivrera

    d’excellent solo de guitare, souvent inspiré de T.

    Bone Walker. Le coté jazzy prend plus de place

    sous cette nouvelle version, mais le bon vieux

    blues n’est pas en reste. Le cadre restreint de la

    chapelle associé à la musique des li’l Red créé un

    petit phénomène assez magique. On est vraiment

    privilégié dans cet espace.

  • Samedi 26 était la journée phare du festival. Et pour cause ! 17H30, RDV à la médiathèque de Locmiquélic

    pour un concert de Sean Carney. L’endroit est sympa, bien lumineux, des bancs et des chaises sont installés,

    mais victime du succès, tout le monde ne peux pas rentrer.

    Concert privé mais court, impératif du bon timing de la journée, il est déjà 19H00. L’association Blues Rive

    Gauche, est déjà prête à recevoir le public sous leur chapiteau pour manger, boire tout en écoutant Ronan

    One Man Band. Ambiance cool, les artistes sont parmi le public, tout le monde discute, le plaisir de revoir

    les potes c’est ça aussi un festival, ces moments de convivialité partagés entre tous.

    Le temps de prendre place dans la grande salle de l’Artimon, et voilà Guy Le Texier qui vient nous présenter

    CW AYON venu du Nouveau Mexique. Il est accompagné par Denis Agenet à la batterie et d’Abdell Be

    Bop à la contre basse.

    Cette formule trio est en place depuis seulement un an. C’est lors de l’édition du festival Terri’Thouars

    Blues de 2015, où CW AYON en était l’invité pour la première fois en France qu’il fit la connaissance de

    cette section rythmique. Si aux USA il joue et enregistre plutôt en one man band, CW AYON a débuté en

    Et si on est arrivé un peu tard, il est même difficile

    de voir les artistes. Pour ceux qui étaient présents,

    la sensation est d’avoir un concert privé dans son

    salon. Sean Carney nous présente certains

    morceaux de son dernier album « Throwback », et

    ça sonne plutôt bien.

  • trio. C’est en rencontrant Denis et Abdell qu’il a voulu reformer un groupe. Depuis ils ont tourné ensemble

    et la formule est gagnante. Denis et Abdell apportent vraiment un plus au style Hill Country Blues de CW

    AYON. Il y a vraiment des moments très forts dans le show, surtout quand il entonne des chansons dont il

    s’est surement inspiré de ses origines sioux. La voix, la guitare, tout est fluide et nous transporte dans les

    grands espaces Américains. Assurément une belle surprise.

    Ensuite venait Matthew Skoller Band. Entame du show à l’américaine, avec Sean Carney à la guitare et au

    chant, soutenu comme l’après midi par Pascal Delmas à la batterie et Fred Jouglas à la basse. 3 titres

    chantés par Sean, puis Matthew arrive sur scène. Je l’avais vu pour les 100 ans de Muddy Waters, mais à

    cette occasion ce n’était pas lui la tête d’affiche, mais plutôt John Primer.

  • Mais ce soir c’est bien lui qui mène le groupe et de quelle façon ! Superbement bien soutenu par Sean à la

    guitare, il va nous jouer du pur Chicago Blues, avec de très belles parties d’harmonica, instrument

    emblématique du Blues des années 50-60. Plusieurs morceaux de son nouvel album à paraitre en Mai. C’est

    un show man, professionnel, ça se sent. La voix est puissante au chant et donne à l’ensemble un effet très

    dynamique. Il fera venir CW AYON à la guitare pour le rappel. Le public est debout et chante avec le

    groupe.

    8ème

    édition du Festival Blues en Rade et on a déjà hâte à la 9ème

    . Voilà un festival qui mène son petit

    bonhomme de chemin, avec toutes les petites galères de ce genre de manifestation, mais bien vite

    rattrapées par l’enthousiasme des bénévoles, un public présent d’année en année, et des artistes partageant

    avec plaisirs leur musique. Alors certes, à l’affiche pas de superstars du Blues (ni d’autres choses

    d’ailleurs), mais au final que des bons moments musicaux, avec des vrais morceaux d’authenticité. Soyez

    curieux, venez écouter ce que ces programmateurs ont déniché pour nous. Rien de tel que la musique live.

    Un visionnage sur You Tube ne vaut en rien un concert dans lequel vous êtes embarquez par la magie de

    l’instant, d’un long solo de guitare, d’harmonica, emporter par une voix sensuelle. A la fin on est heureux,

    on voudrait que ces moments ne s’arrêtent jamais.

    Et on est content d’être venu et de pouvoir dire

    « J’y étais ».

    La région Bretonne est riche en Festival, profitez en !

    Reportez vous en fin de lecture au chapitre Festival

    en Avril, il y a encore de quoi se faire plaisir.

    Merci à Guy Le Texier et à toute l’équipe de bénévole

    qui travaille avec lui. C’est du beau boulot !

  • Festival en Avril Outre les concerts à venir pour le mois d’Avril que vous pouvez retrouver dans la rubrique « concerts » sur

    le site, deux festivals se tiennent durant ce mois.

    Le premier est La Nuit du Blues à Ambon commune du Morbihan, situé à mi chemin entre Muzillac et

    Damgan. 12ème

    édition pour cette année 2016, cette Nuit du Blues accueille chaque année environ 600

    spectateurs à l’espace du Lenn. L’ambiance est décontractée et la salle est suffisamment grande pour que

    tout le monde soit à l’aise. La programmation est faite par Philippe Le Guennec, que l’on retrouve aussi aux

    manettes du Festival Blues au Château qui se tient fin Août à la Chèze, commune des Cotes d’Armor. C’est

    pour dire si Philippe aime voyager. Si le déplacement entre les deux communes n’est pas un grand voyage

    en soi, Philippe n’hésite pas à parcourir l’Europe pour dénicher des talents inconnus dans nos contrées. Avec

    lui, il y a toujours un ou plusieurs artistes, que vous ne trouverez pas sur d’autres festivals, jusqu’à ce qu’ils

    se fassent un nom, et deviennent des incontournables.

    On se souvient encore de cette fabuleuse affiche de l’année dernière on l’on a pu entendre les Suisses de

    Marco Marchi and the Mojo Workers, dans un style un peu brass band avec un tuba, un sax, basse-batterie

    et Marco à la guitare. Juste avant nous avions eu un folk blues interprété en solo par Sean Taylor, un anglo-

    irlandais. Ces artistes ont déjà joué à La Chèze et c’est toujours un plaisirs de les retrouver. La tête d’affiche

    2015, était Jeff Jensen, un américain de Memphis. Présent à Ambon, pour une date unique en France, avant

    une tournée au Nord de l’Europe, il ne fallait pas manquer ça, les absents ont eu encore tort. Un power trio,

    en blues électrique mais aussi soul tout en énergie. Il jouait avec son propre groupe, ce qui n’est pas toujours

    le cas des artistes américains. Faire venir un groupe au complet coûte cher, et bien souvent seul le leader est

    invité et il joue avec un groupe local pour la tournée. En inter scène il y avait l’incontournable Philippe

    Ménard, qui présentait son dernier disque, un hommage à Rory Gallagher tout en acoustique. Une pure

    merveille. Une édition 2015, très haute en couleur, mais les années auparavant furent de même et donc il va

    de soi que la prochaine, le 9 avril devrait être tout aussi réjouissante.

    Le deuxième festival en question est un tout petit peu plus jeune, puisqu’il s’agit de Bain de Blues, qui fête

    cette année ses 10 ans. Plus jeune mais peut-être un petit peu plus ambitieux. Déjà depuis 3 ans maintenant il

    se déroule sur 2 jours, vendredi et samedi. 4 groupes par soirée + un inter scène pour chaque soir. Une petite

    nouveauté cette année en remplacement des concerts du samedi dans les bars de Bain-de-Bretagne, une

    Blues Garden sur le lieu du Festival (salle des fêtes de Bain-de-Bretagne) de 12H30 à 18H00. Gageons que

    le temps soit de la partie, car le cadre est vraiment sympa, et que ce Blues Garden pourrait être un vrai

    moment convivial du festival.

    La programmation de ce festival est assurée par Patrick Lecacheur, passionné de musiques, dans à peu près

    tous les genres. Et cela se ressent dans ses choix. Inconditionnel des Trans musicales de Rennes, je retrouve

    Et pour ce faire, Philippe a invité pour l’inter scène un Norvégien, déjà passé également à Blues au Château, Daniel

    Eriksen. Maitre de la slide traditionnelle du delta, on devrait

    vite être transporté sur le Mississippi, mais aussi dans d’autres

    styles de blues. Ensuite, place aux femmes, puisque cette 12ème

    édition va mettre à l’honneur le Blues féminin. En ouverture

    sur la grande scène, Ty Leblanc, qui contrairement à ce que

    l’on pourrait penser, n’est pas une fille de Bretagne mais de El

    Paso au Texas. Puis on restera dans une connotation

    hispanique avec l’espagnole Susan Santos. La tête d’affiche

    sera un groupe Italien de Verone, The Alligator Nails, très

    inspiré de la musique de New Orleans, avec un aspect très

    visuel, coté présentation vestimentaire sur scène.

    Une affiche donc complètement inédite pour la région

    (excepté Daniel Eriksen), mais faisons confiance à Philippe Le

    Guennec, et soyons assuré de découvrir encore de nouveau

    forme de blues avec des artistes en devenir.

    RDV le 09 Avril à l’espace du Lenn à Ambon. 13 € la soirée,

    restauration et buvette sur place, faites le déplacement, vous

    ne le regretterez pas !

  • cet esprit de découverte et de surprise dans sa propre programmation de Bain de Blues. Et peut-être encore

    plus cette année. L’édition 2015 est encore dans toutes les mémoires et là où beaucoup l’attendait avec des

    grosses têtes d’affiche pour les 10 ans, il nous surprend avec des nouveautés françaises : The Swinging Dice

    qui nous invitent à découvrir leur 1er EP « Who’s There » en live, The Vicious Steel, lauréat du prix Bain de

    Blues des Rendez-vous de l’Erdre, et le groupe Nantais Fonky Nyko, qui comme son nom l’indique laisse

    place au funk. Le vendredi Crazy Hambones Live, groupe international composé d’un Allemand, d’un

    Anglais et d’un Américain, viendront interpréter un Chicago Blues mixé au Rythm’Blues des années 50.

    En clôture de cette première soirée, John Clifton, un artiste de la west coast Californienne. Maitre de

    l’harmonica, il sera accompagné par un pianiste polonais et 3 musiciens Belges.

    Soyez curieux, venez écouter ce qui se passe près de chez vous. Convivialité, rencontres, expos, musiques,

    ces moments sont des fabuleuses bulles d’oxygène et de bien être, à vous transporter dans un espace-temps

    magique.

    Mention spéciale concert :

    Ils font une tournée Européenne en Avril, il y a seulement 9 dates en France et Nantes est la plus proche de

    la région. Ne les manquer pas !

    Le samedi on aura du boogie au piano avec Henri Herbert

    Trio, de la soul blues avec Sandra Hall accompagné par les

    French Blues Explosion qui l’on a pu entendre lors de la

    dernière édition de Montfort sur Blues en Novembre 2015. La

    tête d’affiche de cette soirée sera Big James & The Chicago

    Play Boys. Il a débuté avec Albert King (excusez du peu !) et

    ça s’entend, mais il y a ajouté des notes de funk et ce mélange

    blues funk est tout à fait revigorant.

    Quant aux inter scènes, elles seront assurées par Ella Foy le

    vendredi. On a eu l’occasion d’entendre leur blues folk

    dernièrement dans l’émission radio Laser Blues Train de l’ami

    Pedro. Sur celle du samedi, nous aurons des potes du Nord de

    la France qui se présente sous le nom Nash & the Delaware.

    Tout comme la nuit du Blues à Ambon, difficile de vous en

    dire plus sur des noms d’artistes peu, voir jamais vu dans la

    région ou même sur d’autres festivals.

    C’est tout le travail de ces programmateurs, nous faire

    découvrir de nouveaux talents, et prouver que le blues est bien

    vivant, dans toutes ses formes.

    Bain de Blues : Vendredi 22 Avril et Samedi 23 avril

    Plus d’information sur le site : http://www.baindeblues.com/

    Un petit mot pour finir sur un concert. Le 12/04/16 à

    la scène Michelet à Nantes. Il s’agit de DEWOLFF,

    un trio Néerlandais, que j’ai vu aux dernières

    Transmusicales de Rennes.

    Les frères Pablo et Luka Van de Poel (Chant-guitare

    et batterie) et Robert Piso (orgue) joue un rock blues

    psychédélic et vous transporte sur les scènes des

    années 70 avec un son vintage, nous rappelant les

    sonorités des Doors (orgue), mais aussi Cream, Free.

    Show tout en énergie, ils avaient terminé de façon

    magistrale la soirée du vendredi des Trans .

    http://www.baindeblues.com/