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Your ultimate Link to bilingual opportunities Looking to break into the bilingual market? Des questions sur les opportunités bilingues? www.bilinguallink.com Jobs & Carrières Infos

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Page 1: Jobs & Carrieres Infos

Your u l t imate L ink to b i l ingual opportunit ies

Looking to break into the bilingual market?

Des questions sur les opportunités bilingues?

www.bilinguallink.com

Jobs & Carr ières Infos

Page 2: Jobs & Carrieres Infos

jobs & carrières infos • numéro du 8 janvier 2010

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Editorial

2010 ... le viragePar Rose Cathy Handy, Éditrice responsable de Jobs et Carrières Infos

Quelle belle coïncidence! Juste au moment où nous tournons la

page de la tumultueuse décennie des années 2000 et surtout le turbulent 2009, nous opérons ce virage dans cette nouvelle année qui marque aussi le début d’une nouvelle décen-nie. Évidemment, les avares de la polémique ne ratent pas l’occasion pour se demander si la nouvelle décennie commence en 2010, ou l’ancienne se termine en 2010? Dé-bat intéressant. Mais peu importe son camp ou sa position sur le sujet, on va juste admettre que 2010 est l’année du virage.

Il y a douze ans, on lançait le premier numéro de "Jobs & Carrières Infos", un journal pas comme les autres, une idée originale, avant-gardiste, nova-trice et vraiment géniale.

Un journal avec de grandes ambi-tions de parler de carrière, de forma-tion, d’emploi et d’entreprenariat en français en Ontario. Il fallait y penser!

Dans un environnement où le seul langage connu est "trouver un job", il semblait qu’il n’y ait de place que pour des services de recherche d’emplois ou juste pour ce qui concourt à aider quelqu’un à trouver du travail.

Dans un Ontario où la seule expres-sion acceptable de la presse écrite est de couvrir des événements com-munautaires et d’être le babillard de la francophonie torontoise ou ontari-enne, oser penser un journal qui parle de carrière, de formation d’emplois et de l’entreprenariat, relevait d’une au-dace provocatrice et d’un culot offen-sant à en croire les réactions reçues à l’époque.

Et pourtant, au-delà des constats territoriaux, on ne pouvait pas ig-norer que les personnes activement à la recherche d’emploi ne sont qu’une fraction de la population dans le be-soin. Pour peu qu’on regardait de plus près (ou de très loin d’ailleurs), on pouvait vite s’apercevoir qu’il y a de multitudes de situations et préoccu-pations qui s’accumulent année après année :

Ceux et celles qui ont un job et qui veulent une vraie carrière ;

Ceux et celles qui travaillent à temps partiel et veulent un emploi à temps plein;

Les jeunes qui sont dans les écoles secondaires et n’ont aucune informa-tion sur les possibilités de carrières ou les secteurs porteurs;

Les étudiants qui cherchent à savoir les alternatives de carrières dans un

secteur économique donné ;Les familles qui veulent con-

cilier le travail, la vie de famille et l’environnement où elles vivent;

Les femmes qui veulent se donner un revenu sans aliéner leur vie de fa-mille;

Les immigrants qui viennent d’arriver et veulent savoir par où com-mencer ;

Les employeurs qui veulent se con-necter avec le marché francophone pour y trouver des candidats compé-tents;

Les anglophones qui veulent amé-liorer leur français pour se donner plus de chances de trouver un travail ;

Les professionnels francophones qui développent des produits et ser-vices tous les jours dont personne n’est au courant dans la communauté francophone;

Les institutions éducatives institu-tionnelles et communautaires qui of-frent des programmes de formation et de mise à niveau qui peuvent changer les vies ;

Les gouvernements qui sortent des programmes et décisions tous les jours et c’est juste une poignée de bien connectés qui le savent et en profi tent dans la communauté ;

Les hommes et les femmes qui sont dans les emplois et voient leurs droits fondamentaux ignorés tous les jours sans savoir qu’ils sont protégés par le droit et la constitution;

Les professionnels formés à l’étranger qui veulent intégrer leurs

domaines professionnels;Les prestataires de services franco-

phones qui ont besoin de s’informer sur les changements et nouveautés du marché du travail et le marché bilingue.

Une décennie plus tard, la technolo-gie a connu une explosion sans précé-dent où l’information est disponible partout et sans efforts, la population francophone a doublé ou triplé dans certaines régions, mais force est de constater que toutes les catégories énumérées plus haut sont toujours dans le même besoin.

Il me fait donc grandement plaisir de relancer le journal Jobs & Carri-ères Infos en ce janvier 2010.

Dans notre tradition de promouvoir les opportunités de carrières pour les personnes qui parlent français et an-glais, et d’offrir des outils qui accom-pagnent les personnes à la recherche d’opportunités et les détenteurs des-dites opportunités, ce journal se veut être l’outil par excellence pour offrir les liens dans le marché bilingue. Nous nous engageons à faire partici-per tout le monde et couvrir le plus de sujets possibles et le plus de secteurs possibles.

J’en profi te donc pour lancer un ap-pel à toute personne qui voudrait col-laborer ou se servir de cet outil pour communiquer son savoir-faire, son produit, son service, son programme ou toute information d’en faire son journal privilégié.

Bonne lecture, bonne année et tous mes meilleurs vœux de succès!

Rose Cathy Handy

3 - Une fi n d’année plein d’espoir en terme d’employabilité 5 - De judicieuses méthodes d’hygiène au travail 6 - Sage Business a trouvé sa solution à la foire d’emploi bilingue 9 - L’emploi saisonnier autour de la période des fêtes: le bon plan10 - Avez-vous pensé à remercier vos col-lègues? 15 - Bilingual buddies, un programme de renforcement du bilinguisme à Glendon 20 - Le processus de reconnaissance des titres de compétences des nouveaux arriv-ants prendra moins d’un an

Jobs & Carrières Infos

Publication: La Toile des Carrières

Editeur Responsable : Rosse Cathy Handy

Rédactrice en chef : Djia Mambu

Collaborateurs : Jean Vachon

Graphisme :Mevlana Media Solutions [email protected] 416-789-9933

Contacts: Jobs & Carrières Infos 998, Bloor Street West, Suite 10612Toronto, ON M6H 1L8

Téléphone: 1.866.784.3020 (ext 2922)

Courriel: [email protected]

Site Web:www.bilinguallink.com

L'unique journal des opportunités bilingues du Grand Toronto.

Jobs&Carrières Infos est une publication bimensuelle éditée par la Toile des Carrières qui paraît tous les premier et troisième vendredis du mois et également disponible en ligne (version téléchargeable) sur le site internet www.bilingualink.com.

Nous déclinons toute responsabilité reliée au contenu des annonces publiées dans ce journal, aux fautes d'impressions, de copies ou d'oublis ayant pu survenir, autres que celle concernant le choix de l'espace de l'annonceur.

Toutes les annonces ainsi que les changements doivent nous parvenir au plus tard les vendredi avant 17h.

Le contenu des annonces et des textes qui paraissent dans Jobs&Carrières Infos est protégé par copyright. Toute reproduction non explicitement autorisée par écrit est formellement interdite.

Index19

14

7

Être bénévole à Noël

Gestion de projets, une formation sur mesure Au travail, seriez-vous Tintin...?

Page 3: Jobs & Carrieres Infos

Près de 80,000 emplois ont été enregistrés au courant du mois

de novembre dernier au Canada, un rebondissement inattendu qui a fait reculer le taux de chômage de 0,1 % par rapport à octobre où il s’affi chait à 8,6%. Ce chiffre con-stitue un espoir quand on sait que ce sont 400,000 emplois qui ont été perdus entre le mois d'octobre 2008 et le mois d'octobre 2009 et qui avait fait reculer le chômage de 2,3% dans tous le pays. Toutefois, le résultat varie selon les provinces, les secteurs d'activité et les catégo-ries de travailleurs.

La plupart des provinces ont connu une croissance ce mois de novembre, parmi les plus hausses, l’Ontario, le Québec et l’Alberta. Avec 27,000 emplois en plus, l’Ontario enregistre pratique-ment le tiers de cette hausse. Juste après, vient le Québec avec 21,000 et ensuite l’Alberta avec 13,000. Cependant, ces provinces demeurent les plus touchées par la crise économique avec la Co-lombie britannique et le territoire de Terre-Neuve-et-Labrador. Le taux d'emploi annuel dans d'autres provinces comme la Nouvelle Écosse, le Nouveau Brunswick, le Saskatchewan et le Manitoba est resté relativement stable. L'Île du Prince-Édouard quant à elle, est la seule province qui enregistre une hausse annuelle (+2,2%).

La grande majorité des emplois de ce rebondissement est large-ment dû au secteur des services qui compte 70,000 emplois en plus, dont les services d’enseignement (+38,000). Auparavant déjà, les secteurs de soin de santé et d'assistance sociale avaient ray-onné par leur ascension avec plus de 30,000 emplois. Parallèle-ment, l'emploi dans les secteurs de l'immobilier et de la location, de l'information, de la culture et des loisirs a gagné du terrain au Canada durant la crise. Notons

aussi l'évolution du travail dans les domaines de la fi nance et des as-surances. Même si les chiffres de novembre ont tendance à changer la donne, le secteur manufacturier reste la principale cause du recul de la province. Très présent en On-tario, il avait chuté plus vite que n’importe quelle autre industrie en engendrant des dizaine de mil-liers de pertes d'emploi. On compte encore plus de 200,000 pertes dans tous le pays pour la fabrication (produits métalliques, matériel de transport, papier, impression, meubles, etc.) depuis le début de la crise jusqu'en octobre dernier. Il est suivi du secteur de la construc-tion avec prés de 100,000 pertes d'emplois, et ensuite du commerce détail et de gros, du transport et de l'entreposage, de l'administration publique, etc.

Durant le mois de novembre 2009, l’emploi à temps plein et à temps partiel a augmenté de +/- 40,000 postes chacun alors qu’ils avaient tous deux connu un recul assez im-portant jusqu’en octobre 2009. Les

secteurs privés et publics quant à eux, connaissent tous deux un sur-croît avec plus de 50,000 emplois chacun, tandis qu’ils en avaient perdus respectivement 449,000 et 55,000 entre octobre 2008 et octo-bre 2009. Inversement, le nombre de travailleurs indépendants, qui durant une année avait pourtant progressé (+10,000 travailleurs in-dépendants), a régressé de 32,000! Quant aux emplois permanents, ils ont chuté de prés de 4% tandis que celui de temporaire augmente de 0,7% toujours durant les 12 mois. Relevons que le recul a été forte-ment marqué chez les personnes travaillant plus de 40 ou 41 heures par semaine (-4,5%).

Pour ce qui est des catégories de travailleurs, les femmes âgées en-tre 25 et 54 ans ont gagné plus de 50,000 emplois et les hommes de 55 ans et plus en ont gagné 17,000 en novembre 2009. Et si on analyse à plus long terme, parmi tous les travailleurs canadiens, les jeunes hommes travaillant essentielle-ment dans les professions liées à

la manufacture telles que citées plus haut sont ceux qui ont particu-lièrement été touchés par la crise, surtout les moins scolarisés, com-prenez ceux qui ont fait des études secondaires ou moins. L'emploi dans le groupe des 15 à 24 ans a chuté de 10% chez les hommes et de prés de 7% chez les femmes. Pour cette même période, l'emploi pour les personnes d'âge actif ayant un diplôme universitaire a connu un léger fl échissement. Loin d'être laissés pour compte, les pères et les mères biparentales ayant au moins un enfant adultes subissent une diminution de 2,5%. Et, les mères seules avec de jeunes enfants en-caissent une chute de 6,8% tandis que les pères seuls avec des jeunes enfants profi tent d'une hausse de 4,6%.

Aussi, les immigrants qui se sont récemment établis au Canada, c'est- à-dire au cours des cinq dernières années antérieures, en-registrent un déclin de plus de 6%, soit plus que les travailleurs nés au pays, surtout pour ceux du

secteur de la fabrication. Pour les immigrants établis depuis plus de cinq ans à dix ans auparavant, eux ont été moins touchés par le repli économique que les citoyens cana-diens. Par contre ceux qui se sont établis depuis plus de dix ans con-naissent une légère hausse. Quant aux autochtones de 25 à 54 ans, le rythme de la perte d'emploi était deux fois plus élevé que celui de la population non autochtone, et le taux de chômage plus élevé.

Les petits salariés sont aussi les plus touchés. Ceux qui touchent moins de 10$ de l'heure ont connu une baisse de presque 25%! Par con-tre, le nombre d'employés touchant plus de 40 dollars ou plus a augmen-té surtout chez les femmes adultes dans le secteur en prospérité (as-sistance sociale, etc.).

Pour en savoir plus, communi-quez avec la Division de la statis-tique du travail de Statistique Canada au 613-951-4090 ou 1-866-873-8788 (sans frais) et écrivez à [email protected]

Le taux de chômage avait reculé de 0,1% au courant du mois de novembre 2009. (Le Quotidien, Statistique Canada, 2009.)

Bilingual ExpertsChers amis! Nous vous souhaitons

un joyeux Noël et une heureuse année 2010.

Si vous cherchez un nouvel emploi ou

un changement de carrière - comptez sur nous.

Nous sommes là pour vous aider!

Cordialement, Bilingual Experts

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Cordialement, Bilingual Experts

jobs & carrières infos • numéro du 8 janvier 2010

the Connection | mag

3

Nouvelles

Une fi n d’année pleine d’espoir en terme d’employabilité

Le Canada a connu une hausse accélérée d'emploi au mois de novembre 2009. (Le Quotidien, Statistique Canada, 2009.)

Page 4: Jobs & Carrieres Infos

jobs & carrières infos • numéro du 8 janvier 2010

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Page 5: Jobs & Carrieres Infos

jobs & carrières infos • numéro du 8 janvier 2010

the Connection | mag

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Le saviez-vous?

De judicieuses méthodes d’hygiène au travail

Quelles sont les recommandations pour le lavage des mains au travail?

Quand faut-il se laver les mains au travail?

• Chaque fois que vous allez aux toilettes.

• Avant et après les réunions du personnel, si de la nourriture est servie.

• Après avoir parcouru des jour-naux ou des revues dans la salle de détente.

• Avant et après le déjeuner. • Après avoir utilisé le clavier ou

les outils d'un(e) collègue. • Avant et après une séance

d'accueil au bureau. • Quand vous utilisez du maté-

riel de bureau partagé (p. ex., le télécopieur, le téléphone, etc.)

L'hygiène au travail : quelques conseils

Lavez-vous régulièrement les mains au savon et à l'eau tiède, pour rester en santé et tenir les surfaces propres et exemptes de

germes;Lavez-vous les mains après avoir

utilisé le matériel de quelqu'un d'autre (par exemple un ordina-teur ou des stylos) ou du matériel partagé tel que la photocopieuse ou le télécopieur;

Placez des affi ches dans les toi-lettes et la cuisine pour rappeler aux collègues de se laver les mains à l'eau et au savon;

Évitez le désordre. S'il y a beau-coup de papiers sur votre bureau, vous aurez plus de mal à le nettoy-er et vous favorisez l'accumulation de poussière et d'allergènes;

Faites votre part pour tenir les surfaces (p. ex., les comptoirs des toilettes) aussi sèches et propres que possible pour aider à enrayer la croissance des bactéries frian-des d'humidité, telles que les moi-sissures. Signalez les fuites d'eau à la direction de l'immeuble ou au personnel d'entretien;

Essuyez-vous les pieds sur les car-pettes à l'entrée pour protéger les planchers et la moquette et pour y laisser la saleté, la poussière, le pollen et les autres allergènes sus-ceptibles de pénétrer dans le lieu de travail, collés à la semelle des souliers des travailleurs;

Tenez les aires de travail ex-emptes de miettes et essuyez tout liquide répandu accidentel-lement, afi n de réduire au mini-mum la propagation des bactéries d'origine alimentaire;

Demandez au personnel d'entretien de changer souvent les fi ltres du système de ventila-tion. Rien de mieux que des lin-gettes désinfectantes/antibactéri-ennes pour quiconque voyage en avion ou en voiture et séjourne à l'hôtel;

Source: Association Cana-dienne De La Savonnerie Et De La Détergence

Une bonne hygiène des mains et l’étiquette respiratoire

adéquate (éternuer et tousser dans sa manche) sont des mesures importantes de préven-tion de la transmission du virus H1N1. Les entreprises et les autres milieux communautaires dans lesquels les personnes se réunissent doivent fournir une quantité suffi sante de dis-positifs et de produits pour se la-ver les mains dans les toilettes, les cuisinettes et les autres

endroits similaires dans leur établissement. Ils pourraient également songer à fournir des sites de lavage des mains dans des endroits à haute fréquenta-tion, notamment les lieux dans lesquels les gens se réunissent (à l’entrée des locaux, dans les aires de restauration, etc.). La disposition de postes de lavage des mains dans des lieux publics non surveillés (gares, stations de métro, parcs, etc.) n’est pas recommandée car il a été dé-

montré que le maintien de ces dispositifs en bon état de fonc-tionnement est diffi cile, sur le plan logistique.

Source :Lignes directrices sur les

mesures de prévention indivi-duelles et collectives destinées à prévenir la transmission des symptômes grippaux (SG) dans la communauté, notamment du virus de la grippe pandémique (H1N1) de 2009. Agence de la santé publique du Canada.

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Page 6: Jobs & Carrieres Infos

jobs & carrières infos • numéro du 8 janvier 2010

6

Par Djia MambuLa compagnie Sage a trouvé sa solution à la foire d’emploi bilingue

Retour sur la foire aux emplois bilingues qui a eu lieu les 7 et

8 octobre derniers à la place de l'exposition à Toronto et qui a ras-semblé plus de 80 employeurs et près de 1500 participants. Selon une évaluation de La toile des Car-rières (Bilinguallink.com), qui or-ganise la foire chaque année depuis 2001, 85% des chercheurs d’emplois sont satisfaits de l’événement et d’avantage veulent participer aux prochaines prévues pour 2010. Sage business Solution, entreprise de logiciels de comptabilité, était présente et bien décidée à repartir avec quelques profi ls en poche.

Dépendant du groupe Sage, premier fournisseur mondial de logiciel de gestion de solutions d'affaires, l’entreprise Sage busi-ness Solution, fournit des logiciels de comptabilité fi nancière, des logiciels de planifi cation des res-sources, des logiciels de gestion de la clientèle et d'information aux larges, moyennes et petites entre-prises canadiennes et américaines. Philippe Crèche, superviseur de Sage Business Solutions à Missis-sauga, raconte l'importance de la présence de l’entreprise au salon de l’emploi bilingue: Nous avons deux fortes saisons d’activités par an et recherchons à chacun d’entre elles des employés temporaires ou permanents. Les profi ls recherchés sont plutôt techniques, avec une connaissance globale en informa-tique, en comptabilité et un bilin-guisme..., même si un faible niveau d’anglais peu faire l’affaire…vous auriez du entendre mon anglais il y a 4 ans de cela! (rires). La foire d’emploi bilingue est donc une très belle opportunité de multiplier les

contacts avec de potentiels candi-dats. Ainsi, nous avons participé à la foire d’automne 2008 et 2009 et re-cruté 6 agents bilingues en contrat temporaire lors de cette dernière et nous espérons bien évidement pouvoir les étendre en contrats per-manents. Cependant, nous n’avons pas eu autant de candidat que nous l’espérions et afi n d'en recruter d’avantage, nous avons du élargir nos recherches et passer à travers des agences spécialisées. Malgré cela, la foire d’emploi reste un outil très utile à notre organisation et réponds de manière très positive à nos attentes, explique-il. Philippe Crèche, 37 ans, est arrivé au Cana-da comme beaucoup de jeune fran-çais doté d’un PVT fl ambant neuf. Une maîtrise en achat international en poche, il avait plutôt des craint-es par rapport aux températures mais l’objectif ultime d’apprendre l’anglais. Vancouver s’étant im-posé à lui, il a tout de suite trouvé un emploi temporaire au sein de l’entreprise Sage. C’est en travail-lant dur pendant plusieurs mois

qu'il s’est vu offert l’opportunité de créer et de superviser une antenne bilingue du centre d’appel de Van-couver à Mississauga. Apres des débuts un peu chaotiques, l’équipe est maintenant à un total de 17 per-sonnes recrutées depuis août 2008 dont six employés ont été recrutés lors de la foire d'emploi bilingue, parmi eux Graziano Giordano et Guillaume Thibault.

Graziano Giordano, agent tech-nique de support bilingue, 23 ans.

Après obtention de mon bac-calauréat en information de ges-tion, j'ai travaillé deux ans comme programmeur analyste dans le département informatique d'une société aéronautique. J'ai démé-nagé à Toronto il y a six mois. J'ai commencé par enchainer des bou-lots de serveurs dans les restau-rants et les bars pour me faire de l'argent temporairement et tenter d'autres expériences. J'ai rencon-

tré Philippe Crèche, mon actuel superviseur, lors de la Bilingual Job Fair qui eu lieu en octobre. Mon ob-jectif était de rencontrer la société informatique Accenture mais elle n'était pas présente ce jour là, alors j'ai parcouru rencontrer les autres stands sans y trouver un intérêt particulier mais la société Sage m'intéressait bien. Je lui ai donc transmis mon curriculum vitae. Une semaine plus tard, la société me contacte pour une entrevue que j'ai passé avec Philippe lui-même, et quelques jours plus tard, Sage me recontactait pour m'annoncer que j'avais le job! J'ai donc commencé au mois de novembre au sein de l'équipe de support client avec un logiciel de comptabilité que la so-ciété vend à de nombreux clients. J'ai choisi ce travail parce que la compagnie touche mon domaine de compétence (l'IT) et me permet d'approfondir mes connaissances en comptabilité. De plus, je peux pratiquer mon anglais car nous re-cevons des appels francophones du Québec et des appels anglophones pour tout le reste du Canada ainsi que des États-Unis. Dans l'équipe, tous les agents sont bilingues et travaillent effi cacement dans une bonne ambiance, que demander de mieux!... Il est peut-être un peu tôt pour parler de carrière mais il est clair qu'en travaillant avec Sage, on sent vite l'envie de grandir avec la société.

Guillaume Thibault, agent tech-nique de support bilingue, 25 ans, maîtrise en management.

J’ai terminé mes études cette année et j’ai effectué un stage en tant que chef de produit chez Hewl-

ett Packard (HP) pendant un an et de 6 mois chez Danone en tant que représentant des ventes chez Danone. Je suis arrivé il y’a un peu plus de deux mois à Toronto pour parfaire mon niveau d'anglais et acquérir de l’expérience.

Après avoir trouvé un logement, ma copine et moi nous nous som-mes mis à chercher un emploi. On s’est d’abord rendu au consulat de France pour avoir une idée sur le marché de l’emploi au Canada. Nous avons alors pris le temps de faire nos résumés et de commencer à appliquer pour des offres. Nous sommes allés à la Job Fair sans grand projet dans la tête mais juste l’envie de trouver un boulot qui nous permettrait d’obtenir une première expérience canadienne. Une fois, sur place j’ai approché les représen-tants de la société Sage qui m’ont parlé du poste que j’occupe actuel-lement. J’ai directement postulé et passé un entretien la semaine qui suivait et trois semaines après, j’ai commencé! J'espère décrocher une position permanente et évoluer dans la société parce que la compagnie offre beaucoup d’opportunités.

Philippe Crèche, superviseur de Sage Business Solutions

Graziano Giordano, agent technique de support bilingue,

Sage Business Solutions

Guillaume Thibault, agent technique de support bilingue,

Sage Business Solutions

Profi l

Page 7: Jobs & Carrieres Infos

Pour ceux et celles qui sont prêts à se lancer dans l'aventure hu-maine au travail, ceci peut s'avérer plus qu'intéressant pour vous. A partir d’une approche originale, vivante et interactive, la méthode Regain s'est alliée aux célèbres personnages de la bande dessinée d'Hergé pour faire comprendre des notions de développement de l’être humain en apportant des solutions concrètes aux défi s actuels du monde du travail. Désormais best-seller, l'ouvrage " Êtes-vous Tintin, Milou, Haddock, Dupondt ou pro-fesseur Tournesol?" aux Éditions Septembre (2004) fournit des out-ils effi caces pour établir et mainte-nir des relations interpersonnelles stimulantes et valorisantes. Loin d'être une thérapie, c'est une œu-vre pleine d'humour et de simplic-ité et dotée d'une grande profond-eur comme nous le relève l'auteure Renée Rivest.

Jobs & Carrières Infos: Vous avez plus de vingt années d’expérience en consultation dans le domaine de gestion, pourquoi avoir décidé d'écrire ce livre?

Renée Rivest: Eh bien, la de-mande émane essentiellement de mes clients, ils voulaient prendre du recul par rapport à mes inter-

ventions et pouvoir y réfl échir sur eux-mêmes, donc dans un premier temps ce livre leur était consacré. Mais à ma grande surprise, c’est surtout le grand public qu’il l’a consommé!

J&C Infos: Cet ouvrage se sub-stitue-t-il aux formations que vous délivrez aux entreprises?

R.R: Non, il sert plutôt de com-plémentarité à la méthode. Nous avons deux types d’intervention. On rencontre le gestionnaire d'équipe pour établir ensemble un mode de collaboration, puis l'équipe en-tière. Celle-ci doit absolument être au complet afi n d'amener chacun à

développer et améliorer au mieux son talent au sein de l'équipe.

J&C Infos: Comment vous est venue l'idée d'allier vos différents profi ls aux personnages d'Hergé et vice-versa?

R.R: C'était en 1994 que j'ai développé l’approche avec les per-sonnages de la bande dessinée bel-ge. Ca m'a pris 15 minutes! Lors de mes consultations, on m'avait sug-géré à plusieurs reprises d'animer un programme de formation touch-ant différents aspects du manage-ment participatif de mes profi ls. Alors qui dit animer, dit bande dessinée! Ainsi, j'ai d'abord songé à Astérix, puis aux frères Dalton de Lucky Luke et même à Spirou qui n'avait malheureusement pas assez de personnages... Ensuite, Tintin m'est venu à l'esprit et c'était par-ti! Le travail consistait d'une part à identifi er les différents profi ls à partir des personnages d'Hergé et, d'autre part, à compléter le profi l à partir de ceux-ci, et enfi n travailler sur les métaphores. Quatre années de recherche appliquée et c'est en 1998 que j'ai enfi n obtenu les droits d'utiliser les personnages de Tintin sans toutefois l'utilisation des images, ce qui me convenait bien parce que de toute façon tout

le monde connait Tintin!

J&C Infos: Dans votre ouvrage, vous invitez les gens à devenir leur ''Hergé per-sonnel", qu'est ce que cela signifi e?

R.R.: C'est pren-dre conscience de son pouvoir per-sonnel, se rappeler que nous sommes en quelque sorte maître de notre aventure et que nous avons la pos-sibilité de la trans-former, de la faire évoluer. Cette no-tion est une des bases clés de la méthode. L'axe de développement de carrière est très intéressant, la première croy-ance est de deve-nir maître person-nel car plus on se connait, mieux on choisit son milieu et un meilleur en-vironnement de travail.

J&C Infos: Pou-vez-vous décrire brièvement les dif-

férents profi ls-personnages?R.R.: Tous les personnages sont

magnifi ques! Alors, tout d'abord commençons par Tintin. Il éprouve toujours ce besoin de sens, de com-prendre le pourquoi des choses et a tendance à se projeter dans le futur. Milou, lui est le seul person-nage sur quatre pattes et cela a son sens! Il est pragmatique, prudent, infi niment stratège et ressent ce besoin constant d'être organisé. Quant à Haddock, c'est le person-nage le plus intense, il correspond exactement au "ici et maintenant!'', il vit l'instant présent. En ce qui

concerne les Dupondt, ils ne ju-rent que par le fait qu'ensemble, on peut faire de grandes choses positives, selon eux l'échange mu-tuel est au cœur de la relation. Et enfi n, the last but not the least, le professeur Tournesol, est celui qui vit le plus sa passion mais à fond! Pour lui, pour mieux vivre il faut réinventer notre façon de faire.

J&C Infos: Quelles sont les com-binaisons possibles avec les per-sonnages?

R.R.: C'est exactement là que cela devient intéressant! Vous pouvez correspondre à l'un ou l'autre personnage selon votre situation, et cela peut varier d'un jour à l'autre. Aussi, il est possible que vous soyez plu-sieurs personnages à la fois par exemple à dominance Tintin et

à ascendance Milou! Ce qui est encore plus intéressant, c'est l'interaction entre les différents profils lorsqu'on peut leur re-procher quelque chose. Disons, par exemple que le professeur Tournesol peut reprocher à Milou de ne pas être assez créatif, voire trop conventionnel alors que ce dernier peut répondre en disant qu'il n'est pas rêveur, et, à son tour reprocher à Haddock d'être audacieux et de vouloir foncer trop vite, et, le capitaine peut ré-torquer en l'accusant d'être trop prudent et qu'il manque d'action

etc.! Quelle aventure!J&C Infos: Quel est votre person-

nage préféré et auquel vous identi-fi ez-vous?

R.R: Le capitaine Haddock! (rires) surtout en situation d'interaction, j'aime son humour! Mais en ce qui me concerne, cela varie selon les situations et le contexte. En tant que présidente du Regain je suis plutôt Tintin et Milou, mais comme consultante, je suis plus Tintin et Tournesol. Comme conjointe je suis Milou et comme mère, je combine Tintin et Dupont !

Vous pouvez vous procurer le livre en ligne aux Éditions Sep-tembre ou en contactant: Re-gain Groupe Conseil, Tel.:(418) 681-8113, [email protected], www.groupe-regain.com

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Planifi cation de carrière

Par Djia MambuAu travail, seriez-vous Tintin, Milou ou Haddock?Entretien avec Renée Rivest

L’axe de développement de carrière est très intéressant, la première croyance est de devenir maître personnel car plus on se connait, mieux on choisit son milieu et

un meilleur environnement de travail.

Personnages Ses plus grands besoins de réalisations

Type de leadership Exemple*: Construction d'une cathédrale

Tintin Contribuer à faire évoluer quelqu'un ou quelque chose.

Rester intègre par rapport à ses valeurs.

Leadership de sens C'est le penseur de la cathédrale

"On va y'arriver, ca va marcher!"

Milou Bien jouer son ou ses rôles.

Réaliser ce qui a été planifié.

Leadership stratégique C'est l'architecte de la cathédrale

"Oui mais comment, quelles sont les échéances, le budget?"

Haddock Donner son maximum (son 110%)

Dire ce qu'il a à dire sans retenue.

Leadership d'action C'est le premier à poser la pierre pour construire la cathédrale

"C'est ce matin qu'on pose la premier pierre!"

Dupondt Être aimable (aimer et avoir aimé en retour).

Créer de l'harmonie autour de lui.

Leadership relationnel Ce sont ceux qui vont chercher le ciment entre les pierres

"Ensemble, on peut le faire!"

Tournesol Aller au bout de ses passions "tripper".

Avoir le sentiment d'être libre.

Leadership d'expertise et de créativité

C'est celui qui voit la cathédrale gigantesque!

" On va faire quelque chose de colossal!"

* Cet exemple ne se trouve pas dans l'ouvrage et a été utilisé exclusivement pour J&C Infos.

Renée Rivest

Page 8: Jobs & Carrieres Infos

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Planifi cation de carrière

Transition en carrière dans le multimédia

Par La Toile des Carrières

Le double effet de la récession que nous venons de tra-verser et l’explosion de la technologie a permis de relancer l’importance de la transition en carrière et le transfert de compétences vers d’autres métiers et d’autres carrières auxquels on ne pensait parfois pas. Certains métiers ont vu le jour et d’autres ont tout simplement été valorisés. Le secteur du multimédia est certainement, en technolo-gie, un des secteurs qui continue de grandir en termes de possibilités de carrières. Soit, du fait de l’implosion de l’électronique, des jeux vidéos, du traitement de l’image, soit, de la consommation grandissante de l’information rapide.

Voici donc quelques carrières à explorer dans le do-maine du multimédia :

Architecte de réseau;Blogueur;Concepteur de scénario;Designer de site internet;Directeur artistique;Graphiste;Illustrateur;Infographiste;Formateur en multimédia;Gestionnaire de projets;Gestionnaire de réseaux;Soutien technique électronique;Photographe;Réalisateur; Contrôleur de la qualité;Éditeur de vidéo ou de son;Traducteur et scripteur.

Femmes de carrière, femmes d'avenir, femmes de

pouvoir, femme d'influence, femmes immigrées,

femmes venues d'ailleurs... et surtout si

déterminées dans sa profession

Vous qui représentez la différence et qui contribuez

quotidiennement à ce que le Canada est aujourd'hui

et à ce qu'il sera demain grâce à la relève que vous

aurez inspirée...

Prenez place dans le numéro spécial qui vous sera

entièrement consacré au mois de mars 2010 à

l'occasion de la journée mondiale de la femme

Si vous remplissez ou quelqu’un que vous connais-

sez remplit ces critères, veuillez nous contacter!

Page 9: Jobs & Carrieres Infos

Lucile Rispel, 24 ans, travaille comme vendeuse à temps

partiel dans un magasin de vête-ments au centre commercial d’Eaton du centre ville de To-ronto depuis novembre dernier. Arrivée de la France au mois de septembre dernier, elle va pren-dre le temps de s'installer pour mieux commencer sa recher-che d'emploi. Comme beaucoup d'arrivants francophones, elle va se mettre à chercher un em-ploi qui lui permettra d'une part d'acquérir de l'expérience cana-dienne et d'autre part d'améliorer son anglais. "J'ai postulé un peu partout dans les magasins pen-dant deux à trois semaines et j'ai mis mon résumé en ligne sur le site internet du centre Eaton. On m'a contacté pour passer une entrevue avec le superviseur du personnel des magasins de To-ronto qui s’est bien déroulée", ex-plique-t-elle, "Elle m’a demandé sur quel site je voulais travailler, et comme j’habite au centre ville, j’ai choisi celui-ci et on m’a rap-pelé quelque temps après pour commencer un partiel de 20 heu-res par semaine". Avec un terme de novembre à janvier, le contrat de Lucille fi xe son horaire à 4 jours par semaine mais varie de façon hebdomadaire. "On est une dizaine de travailleurs et plus ou moins la moitié de l’équipe travaille à temps plein, l’autre à temps partiel dont moi. Je ne veux pas chercher à combler ce travail avec un autre temps partiel parce que je veux être disponible quand on m’appelle surtout durant cette période!, dit-elle.

Beaucoup de travailleurs saisonniers débutent avec un temps partiel, quelques em-ployés permanents étant en congé d'une part, et la demande des consommateurs augmentant d'autre part, l'employeur re-crute du personnel supplémen-taire pour renforcer l'équipe de vente. Cependant pour cela, il est toujours conseiller d'appliquer en avance, en l'occurrence aux alentours des mois de septembre et d'octobre. Pour les personnes qui comme Lucile cherche un emploi pour se lancer, c'est la période idéale pour trouver un premier job surtout dans ce do-maine car non seulement les em-ployeurs acceptent assez facile-ment les chercheurs de première expérience mais surtout parce que ces chercheurs ne sont pas confrontés à la concurrence des demandes provenant des étudi-ants. En effet, à partir des mois

de septembre et d'octobre, ceux-ci retournent en cours contrai-rement à la période de mai-juin où ils fi nissent les cours et se mettent aussi à chercher un em-ploi, comme l'a aussi expérimen-té Sarah Chergui, 25 ans, service à la clientèle dans une boutique d'une part, et serveuse dans un restaurant d'autre part: "En no-vembre, c'est beaucoup plus fac-ile de trouver un emploi. Lorsque je suis arrivée en juin ce n'était

pas le cas car les étudiants oc-cupaient déjà tous les petits boulots auxquels nous étrang-ers fraîchement débarqués pou-

vaient prétendre". C'est grâce à une connaissance qu'elle va trou-ver l'emploi à la boutique, qui en fait recherchait une personne francophone à partir du mois de septembre 2009. "Quand à la mi-octobre j'ai su que j'allais me retrouver sans travail au 1er novembre, j'ai commencé mes recherches et c'est le premier job que j'ai trouvé. J'ai été voir le propriétaire de la boutique. Il a semblé intéressé mais j'ai

quand même du y retourner trois fois avant qu'il me fasse fi nalement commencer!...Pour le restaurant, c'est une amie qui

y travaille elle même qui m'a dit qu'ils étaient à la recherche d'un mi temps parce que une des serveuses retournait à la fac".

Combler deux boulots par-tiels en même temps, l'un per-manent et l'autre temporaire, tel est le quotidien de ceux et celles qui ne veulent (ou ne peuvent) pas se satisfaire d'un seul emploi mi-temps. "C'est fa-tiguant mais indispensable, on ne vit pas avec un mi-temps!",

s'exclame Sarah. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas vraiment le salaire d'un temps partiel qui pose problème mais plutôt le nombre d'heure de travail effectué. Selon elle, la fl exibilité est une des bases du marché de l'emploi au Canada et en particulier lorsqu'il s'agit d'emploi à mi-temps. D'ailleurs, elle gagne le salaire minimum dans chacun des boulots qu'elle exerce, ce qui la convient pour vivre...

L'une diplômée de l’école de commerce, l'autre disposant d'un master en conception de projets culturels, elle gardent toutes deux l'objectif de travailler un jour dans leur champs d'activités respectif. "J’ai fait beaucoup de stage dans le domaine de mes études et j'y compte bien y reve-nir plus tard", dit Lucille, "Mais ici mon premier objectif est d’acquérir cette première expéri-ence canadienne et d'améliorer mon anglais alors je préfère me consacrer dans un travail de vente qui est une bonne façon d’atteindre mes objectifs pour le moment...Mais, j’espère tout de même qu’ils me proposeront quelque chose à plus long terme après les fêtes". C'est aussi le but du job saisonnier, si l'expérience s'est bien déroulée, il se pourrait qu'on propose un contrat à durée indéterminée ou éventuellement qu'on la rappelle pour une autre saison... Il y'a plus de chance de se faire embaucher dans un en-droit ou l'on a déjà travaillé car on est déjà de la maison comme on dit!

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Dossier

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas vraiment le salaire d’un temps partiel qui pose problème mais plutôt le nombre d’heure de travail effectué!

L’emploi saisonnier autour de la période des fêtes: Le bon plan?

Lucille Rispel, vendeuse à temps partiel au Centre commercial d’Eaton à Toronto

Page 10: Jobs & Carrieres Infos

Season’s GreetingsWarm Thoughts and Best Wishes For a

Wonderful Holiday & Happy 2010

The Staff at Green Apple Kids

Green Apple Kids, a place to learn and grow

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Pause Café

Par Djia MambuAvez-vous pensé à remercier vos collègues?

Une manière de remercier vos collègues, vos clients, les mem-

bres de votre personnel ou encore vos fournisseurs est de leur faire part d'une carte ou d'un certifi -cat cadeau pour les remercier de leur collaboration. Une tendance de plus en plus répandue au sein des entreprises, la carte cadeau s'est imposée au sein des com-pagnies comme étant la nouvelle façon d'offrir un cadeau surtout en période de fêtes. Elle permet aux entreprises de commander des se-maines, voire des mois à l'avance et de décider de la date de récep-tion. Tout dépend de la taille de la taille de l'entreprise en question. Imaginez vous une compagnie comme Coca Cola, on peut par-ler de toute une gestion! C'est au défi nitif un moyen qui arrange tout le monde y compris les vendeurs. En effet, c'est ce que la majorité des grand détaillants canadiens ont choisi d'offrir à leur clientèle depuis déjà plusieurs années. On

doit d'ailleurs ce phénomène aux détaillants qui possédaient une grande infrastructure et qui ont été les premiers à offrir les cartes cadeaux, suivis par les commer-çants d'appareils électroniques et d'électroménagers, les magasins de meubles, puis les supermarchés et les magasins de vêtements, de chaussures, d'accessoires et enfi n les pharmacies et les librairies. On observe que les magasins qui ont adopté ce système obtiennent de meilleurs résultats de vente mais font varier le pourcentage des ventes d'une période à l'autre. Cela s'explique par le fait qu'une grande quantité sont achetées plus tôt vers les mois de novembre et de décembre mais sont consommées plus tard vers les mois de janvier, février, voire bien plus tard. C'est seulement à ce moment là que les commerçants enregistrement les ventes effectives, ce qui explique parfois que le chiffre d'affaires soit plus gros en janvier qu'en décem-

bre. Aussi, quelque soit la valeur que contient leur chèque cadeau, les personnes bénéfi ciaires ont tendance à dépenser plus, beau-coup plus, et parfois même le dou-ble. Une variante est de marquer que votre entreprise soutient une organisme humanitaire, de bien-faisance ou de charité. C'est aussi une manière de témoigner de vos valeurs sociales et humaines, ce qui peut vous aider à élargir votre réseau professionnel. Selon Unicef, 86% des consommateurs se déclar-ent favorables à l’achat de produits de marques qui soutiennent des causes nobles. L'organisme met à disposition des entreprises un catalogue avec une collection de cartes de toutes sortes dont le modèle varie selon les saisons. En cette période de fête, elle relance sa campagne "Envoyez une carte, sauvez une vie!", dont les bénéfi ces iront aux familles des pays du tiers monde démunies de d'eau potable, de vaccins et de moustiquaire.

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Page 11: Jobs & Carrieres Infos

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Exprimez-vous et venez partager votre expérience avec le lecteur!

Téléphone: 1.866.784.3020 (ext 2922) [email protected]

Pour information, Jobs & Carrières Info

Les collaborateurs sont les bienvenus!

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travailleurs avec visas, étrangers, annonceurs et autres,...

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La Toile des Carrières

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Le site de carrière

www.bilinguallink.com

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Formation et Education

Gestion de projets, une formation sur mesure

Par Jean Vachon, Président de la Société en Développe-ment et Gestion de Ressources et Directeur général d’EDUCPRO

Pour lancer ses activités dans la grande région de Toronto, un

des premier choix de la Cité collé-giale est le programme de gestion de projet qui est déjà offert depuis près de 10 ans dans la région d’Ottawa. Donné en mode intensif, il s’adresse essentiellement aux per-sonnes qui doivent voir à la bonne marche des projets complexes dans le cadre de leurs fonctions en tant qu’employé ou indépendant ou en-core si elles envisagent de changer de carrière. À la fi n du programme, les étudiants auront acquis les habiletés et connaissances néces-saires pour mettre en place et gérer des projets d’envergures variées. Ils utiliseront un logiciel de gestion de projets pour l’élaboration et la mise en œuvre de leurs travaux.

Pour atteindre ses objectifs, tout gestionnaire doit posséder des com-pétences afi n de diriger et de coor-donner les ressources humaines et matérielles essentielles à la réussite d’un projet. Ce cours d’introduction à la gestion de projets jette un re-gard sur l’ensemble des processus régissant la réalisation d’un projet simple. Par le biais d’analyses de cas et de simulations, vous vous familiariserez avec les différentes techniques de planifi cation de pro-jets ainsi qu’avec les ressources disponibles pour structurer ef-fi cacement la gestion de projets. L’utilisation d’un logiciel de gestion de projets permettra à l’étudiant d’appliquer les concepts présentés tout au long du cours. l’interface humaine vise l’acquisition de con-naissances touchant la gestion des ressources humaines pour le gestionnaire de projets. On y ap-prend, entre autres, les concepts et principes de gestion des res-sources humaines, la mise en œu-vre, la planifi cation, l’exécution, la clôture et l’évaluation du projet, le développement de compétences et la gestion du rendement. La défi ni-

tion et la planifi cation vise à appro-fondir la méthodologie utilisée dans le développement d’une structure de fractionnement de travail (SFT) afi n de maîtriser tous ses aspects. À partir de la SFT, on apprend à utiliser des outils afi n de créer des budgets, des calendriers de travail et des cheminements d’activités. La fonction approvisionnement est une pièce maîtresse dans le déroulement des opérations. À travers ce cours, vous serez amené à explorer les synergies qui se créent à partir de ce noyau en met-tant l’accent sur les aspects opéra-tionnels et stratégiques de la fonc-tion approvisionnement. À partir d’analyses de cas, on évoluera au sein du cycle d’approvisionnement. Entre autres, on s’attardera sur la détermination des besoins, les politiques d’approvisionnement, le cycle de transaction (appel d’offres, soumission, évaluation des soumissions, négociation, adjudi-cation, mise en œuvre, processus d’évaluation du rendement). Quant à la gestion des risques et le con-trôle de la qualité, eux servent à op-timiser les résultats d’un projet et

le succès d’une entreprise. Vous dé-couvrirez les étapes de contrôle de la qualité ainsi que le processus de gestion des risques. Ainsi, vous vous attarderez aux indicateurs et aux méthodes d’analyse afi n d’établir

les priorités et de bien défi nir le rôle de chaque intervenant dans la réalisation d’un projet. Vous uti-liserez, entre autres, des études de cas variées qui vous permettront d’appliquer les concepts et de développer une approche critique. Pour assurer le succès d’un projet, vous devez saisir l’importance de la phase de réalisation. À partir du moment où le chef de projet as-sume la responsabilité de celle–ci, il se doit de s’outiller afi n d’assurer un contrôle et un suivi effi caces. Une fois le projet complété, le chef de projet doit clore l’ensemble des dossiers et se présenter à son évaluation de façon à s’assurer que le produit corresponde bien à l’étendue identifi ée. Dans le cadre de ce cours, vous découvrirez les étapes de contrôle de la réalisation, ainsi que les techniques de clôture et la méthodologie d’évaluation. Le travail est entièrement dirigé, l’étudiant acquiert sa première expérience de gestion de projet. Il doit sous la supervision d’un pro-fessionnel du domaine s’engager dans un vrai projet dans son envi-ronnement de travail. Il pourra

donc à la suite de cette expérience se présenter chez un employeur et attester du fait qu’il a gérer un pro-jet. Le succès de ce programme est directement rattaché au succès des participants. Beaucoup d’étudiants ont franchi de nouveau pas vers une nouvelle carrière en raison de ce programme. Certains sont devenus des PMP (certifi cation professionnelle en gestion de pro-jet) d’autres ont géré des projets majeurs dans diverses industries et enfi n d’autres ont atteint des niveaux de salaire inespérés avant la formation. La formation est of-ferte en français. Conscient que le milieu du travail n’est pas toujours dans la langue de Molière un effort constant est faite afi n d’assurer à l’étudiant que la formation soit en français mais également dans la langue de Shakespeare!

Certifi cat - Gestion de projets à TorontoGestion de projets: 10, 11 octobre et 7, 8 novembre Interface humaine: 21, 22 novem-bre et 19, 20 décembre Défi nition et planifi cation:16, 17 janvier et 13, 14 février Gestion des risques: 27, 28 février et 27, 28 mars Approvisionnement et gestion contractuelle: 17, 18 avril et 15, 16 mai Réalisation, clôture et évaluation fi nale de projets: 22, 23 mai, 19, 20 juin Pour obtenir une description com-plète des cours de ce programme, téléchargez le guide de cours à temps partiel et consultez les pages 21 et 22 sur le lien Internet suivant: http://www.lacitec.on.ca/education_permanente.htm Pour vous inscrire en ligne : http://www.lacitec.on.caPour plus d’information, com-muniquer avec Winy Bernard au 416.964.9694 ou au 1-800-267-2483 poste 4080

Jean Vachon, formateur en gestion des projets

'La crise financière qui a marqué cette année pose un défi d’envergure. A un niveau plus profond encore, nous sommes confrontés à une crise morale et identitaire. Gardez la tête haute et le cœur bien ouvert. Posez un sourire sur votre univers et la vie vous sourira en retour''.

'Souhaite à tous une bonne et heureuse année, une année de paix et de travail. Que 2009 soit la pire des années à venir. Que cette année 2010 marque le début d’une longue série de d’opportunités pour tous.

Page 15: Jobs & Carrieres Infos

La prochaine édition de la SPECQUE, Simulation du Parle-

ment Européen Canada-Québec-Eu-rope aura lieu du 8 au 14 Août 2010, à Moncton, au Nouveau-Brunswick. Créé en 1998 à partir d’une initia-tive à but non lucratif d’étudiants de l’Université Laval à Québec, ce programme vise à promouvoir les valeurs démocratiques et le fonc-tionnement de l’Union européenne. Cette année, la SPECQUE s’était déroulée dans les villes allemandes de Berlin et de Dresde. A cette oc-casion, l’ambassade du Canada en Allemagne avait accueilli plus d’une centaine d’étudiants issues de 20 nationalités différentes essentielle-ment canadiennes et européennes. Durant ce séjour de simulation, les participants ont l’opportunité de discuter de questions actuelles, objet de débats au Parlement euro-péen. C’est ainsi que 40 d’entre eux ont pu représenter et mettre en valeur leurs propres cultures et ex-

périences canadiennes en exposant des sujets tels que le multicultural-isme, la prospérité, les études, les perspectives d’avenir, les valeurs sociales, la diversité et le bilin-guisme au Canada. “La SPECQUE est une simulation unique au monde car c’est une simulation francophone qui regroupe chaque année plus de 140 étudiants uni-versitaires venant de l’Europe et du Canada”, explique Karene Kwan Tat, étudiante en 3ème année au Collège universitaire de Glendon et chef de délégation de l’Université York pour la SPECQUE 2010,”Elle s’organise aussi sous le principe de l’alternance, c’est-à-dire, qu’elle se déroule une année au Canada et l’année suivante, quelque part en Europe”. Pour participer les étudi-ants doivent envoyer leur CV accom-pagné d’une lettre de motivation et répondre aux exigences de maîtris-er le français et de manifester un intérêt au fonctionnement et aux

enjeux de l’UE. Les frais de partici-pation s’élèvent à $400 (repas et le logement).

La SPECQUE 2010 se déroulera à Moncton au Nouveau- Brunswick du 8 au 14 Août 2010

Si vous êtes intéressés envoyez votre CV et une lettre de motiva-tion à: Karene Kwan-Tat, Courriel: [email protected]

La délégation de 2009

Le parlement européen

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Jeunes et Étudiants

Par Djia Mambu

Par Djia Mambu

“Il est évident qu’il y’a un manque de francophones...Dans le groupe, il y’a seule-ment un francophone pour deux à trois anglophones mais les francophones appren-nent mieux que les anglophones qui sont pris par la dominance de l’anglais sur le campus”. (Renée Khargie, directrice des affaires bilingues du Collège Glendon)

Bilingual buddies, un programme de renforcement du bilinguisme à Glendon

Des étudiants canadiens aux portes du parlement européen

Avec plus de 2500 étudiants dont 30% sont francophones,

ou disons plutôt, parlent couram-ment le français, le Collège Glen-don de l'Université de York à To-ronto, est l'institution collégiale la plus bilingue de l'Ontario. Malgré l'existence de cours de langue et de ressources sur le campus comme par exemple l’atelier de rédaction, la demande des étudiants persiste quant au fait de disposer d’un ser-vice plus personnalisé qui les aid-erait à améliorer et à mieux prati-quer la seconde langue. C'est ainsi que Renée Khargie, directrice des affaires bilingues de l’Association étudiante du Collège Glendon a créé en collaboration avec le dépar-tement d’Affaires étudiantes et le Salon francophone du campus, un système de tutorat entre des étudi-ants francophones et anglophones qui s'avère être une ressource in-dispensable pour eux pendant leur année académique. Les étudiants anglophones et francophones, mem-bres de l’association des étudiants et inscrits à un programme de min-imum trois crédits, se retrouvent binôme ou en trio chaque semaine

et décident du cadre de la rencon-tre qui leur convient le mieux. Cela peut aller d'une activité sociale ou culturelle, à une session de devoirs ou encore à un dîner par exemple, mais toujours dans le but de pra-tiquer l’anglais et le français. Une rencontre de l'ensemble du groupe

est aussi prévue chaque mois et les participants se voient remettre un certifi cat en fi n d'année aca-démique. "Avec cette initiative de mettre en contact les étudiants anglophones et francophones, on espère qu’il y aura un meilleur sens du bilinguisme'', dit Renée Khar-

gie, chargée du projet. Maintenant reste à voir si le taux de participa-tion est égal tant du coté franco-phone que du coté anglophone. "Il est évident qu'il y'a un manque de francophones, admet la chargée du projet, c'est d'ailleurs pourquoi on fait la promotion du fait qu’il y aura un usage augmenté du français sur le campus. Dans le groupe, il y'a seulement un francophone pour deux à trois anglophones et les francophones apprennent mieux que les anglophones qui sont pris par la dominance de l'anglais sur le campus". Pas surprenant du tout quand on sait que 30% de la popula-tion estudiantine est francophone. En effet, l'anglais cours partout dans les couloirs du campus, ce qui explique que les anglophones sont plus nombreux et plus intéressés à participer à ce programme. Mais ce n'est pas tout, ''En réalité, on a plus de peine à trouver des franco-phones", explique Renée Khargie, ''Ceux qui participent sont plutôt les étudiants appartenant aux programmes d’échanges interna-tionaux, les étudiants étrangers et les nouveaux arrivants car ils y

trouvent véritablement leur inté-rêt. Quant aux étudiants québécois, eux parlent déjà tellement bien l'anglais qu' on a même du mal à les distinguer des anglophones!"

Voici quelques ressources et du soutien sur le campus:

L’Atelier de rédaction www.glen-don.yorku.ca/atelierderedaction; Le département de la Formation Continue (le Salon francophone) [email protected] ; Le département d’Affaires étu-diantes; L’Association étudiante du Collège Glendon

Pour plus d'informations, con-tactez Renée Khargie, Directrice des affaires bilingues, Association étudiante du Collège Glendon, Lo-cal 93/Section locale 93,

[email protected]://www.gcsu-aecg.ca

Les amis bilingues du Collège Glendon

Page 16: Jobs & Carrieres Infos

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Affaires

Par Rose Cathy HandyL’implication dans la communauté : un lien rentable en Affaires

Les grosses banques, Aviva, Mac Donald’s, Allstream, des grosses

corporations l’ont compris déjà. De plus en plus, les compagnies à travers le Canada développent des programmes pour la communauté et qui prennent des engagements divers dans « la communauté ». Des organisations nationales et interna-tionales qui prennent chaque année l’engagement de s’impliquer davan-tage dans la communauté où elles opèrent. Pourquoi? À première vue parce qu’elles veulent répondre aux besoins de la communauté. Mais ce n’est pas la seule raison. Elles le font aussi parce qu’elles reconnais-sent que des programmes solides de relations avec sa communauté peuvent aider à bâtir une fi erté d’appartenance chez les employés et la confi ance du public; en plus, qu’elles peuvent aider à bâtir un solide réseau de contacts d’affaires vers lequel on peut se tourner pour des conseils, des avis et même plus. C’est un excellent moyen de dével-opper des liens solides qui peuvent aider à accroître votre visibilité dans la communauté et aboutir à des relations durables et positives pour les affaires.

L’implication communautaire est un atout certain dans les affaires où un petit commerce local peut se trouver avec un avantage consid-érable sur d’autres. En effet, si vous gérez une entreprise dans une ou deux communautés, votre connais-

sance des problématiques que vivent ces communautés est plus profonde et nettement plus à jour que si vous gériez une multinationale avec des dizaines ou des centaines de locali-tés avec des perspectives nationales ou internationales.

L’implication communautaire peut être un moyen très puissant d’accroître la visibilité et les ventes aussi. Les entrepreneurs intelligents et les experts en marketing savent la valeur de créer des relations à l’intérieur de la communauté pour bâtir une forte réputation et encour-ager le bouche-à-oreille.

Plusieurs manières pour une en-treprise de devenir impliquée dans la communauté :

• Commanditer une équipe locale de sport ou des événements au musée.

• Participer dans les clubs et or-ganisations.

• Participer dans les conseils d’administration.

• Participer dans les levées de fonds locales.

• Commanditer les événements et activités communautaires.

• Parrainer les activités locales dans les écoles.

Quand devez-vous vous impliquer dans des événe-ments communautaires? Lorsque ces événements s’arriment bien avec les objectifs de votre en-treprise et refl ètent les valeurs qui vous sont chères en tant que pro-

priétaire d’entreprise et membre de la communauté

Quand ne devez-vous pas vous impliquer dans des évé-nements communautaires? Lorsque l’événement pourrait vous placer vous et votre entreprise dans une position défavorable ou qu’il pourrait être en opposition avec vos valeurs personnelles et celles de votre entreprise.

Pour réussir son implication com-munautaire, Il faut connaître sa communauté. En effet, la première étape pour développer un solide programme de relation avec la com-munauté est de comprendre les be-soins de sa communauté et cerner la nature des problèmes importants qui existent dans la communauté. Certaines ressources locales peu-vent vous aider:

• La chambre de commerce locale.• Les clubs locaux ou associations

de gens d’affaires.• Les écoles, collèges et universités.• Les médias.• Les leaders communautaires locaux.• La mairie.

Attention : le fait d’avoir votre nom inscrit dans les listes ou registres des organisations locales n’est pas suffi sant, et ne signifi e pas qu’on est impliqué.

Pour que vos efforts soient réel-lement bénéfi ques et rentables, il faudrait :

1. Rester fi dèle à ses con-

victions personnelles: Si vous ne croyez pas à la mission d’une cer-taine organisation, vous ne devriez pas choisir cette organisation pour vos activités de relations avec les communautés. Vous pourrez forc-er ou faire semblant pendant un temps, mais éventuellement, votre désintérêt fi nira par affecter votre participation

2. Faire preuve de créa-tivité: Vous n’êtes pas obligé de vous restreindre aux seuls clubs ou organisations ou événements annu-els. Avec un peu de créativité, vous pourrez observer autour de vous et identifi er ce qui pourrait être fait de plus pour rendre votre commu-nauté encore meilleure pour y vivre ou travailler. Ce qui peut résulter peut-être à organiser un nettoyage d’un parc, un enseignement d’un certain cours dans le collège com-munautaire du coin sur certains aspects des affaires ou de la vie; ce pourrait être de travailler sur un plan pour accroître le tourisme dans sa région; ou d’exposer un groupe de personnes âgées à une comédie musicale local

3. Respecter les engage-ments pris: Les organisateurs des activités communautaires re-connaissent souvent vite que cer-tains participants s’impliquent non seulement parce qu’ils adhèrent à la cause de l’organisation, mais aussi parce qu’ils croient qu’ils vont bé-

néfi cier personnellement ou profes-sionnellement de cette association. Ce qui est OK pour tout le monde. Mais en réalité il faut se souvenir qu’on récolte toujours ce qu’on sème. Alors, participer en nom seulement ne peut pas offrir le bé-néfi ce maximal (recherché profes-sionnellement et personnellement) qui peut découler d’une implication communautaire.

4. Il faut donner autant que vous recevez: Un des béné-fi ces important est le réseautage et les contacts qu’on peut accumuler. Ceux-ci peuvent être une source im-portante d’affaires ou de conseils en affaires. Mais il ne faut pas abuser de ce privilège. Soyez ouvert à part-ager vos connaissances et expertise avec les autres aussi. L’équilibre est dans le donnant-donnant

5. Éviter au maximum de ne servir que ses propres intérêts: Quand l’objectif de l’implication communautaire ou d’un programme de relation avec la communauté est de conscientiser le public sur son entreprise et ses ac-tivités, l’implication résulte souvent à la bienveillance communautaire et parfois une publicité positive pour soi et son entreprise. Il faut juste faire attention dans son approche et éviter d’exagérer ou de pousser plus loin, et de ne pas juste se servir de la communauté pour uniquement ses intérêts personnels.

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Travail Autonome

Par Rose Cathy HandyBesoin d’un second revenu?

Nettoyage de garage: De plus en plus de gens n’ont

pas le temps et fourrent tout dans leur garage pour multiples raisons. Aidez-les à nettoyer ou décongestionner leurs ga-rages. Ils paieraient très facile-ment $50 à $80 de l’heure pour que quelqu’un d’autre vienne y mettre de l’ordre. Investisse-ment initial : $50. Comment trouver les clients: préparer des pamphlets et les distribuer dans les quartiers ou les affi cher dans les centres d’achats, églises, cli-niques médicales locales, etc...

Cours de jardinage pour en-fants: Vous visitez les écoles, les garderies, camps pour en-fants, centres récréatifs et of-frez d’enseigner aux enfants comment planter un petit jardin qui est gérable même par eux. Ces institutions sont toujours à la recherche de petites idées pour introduire les enfants et les jeunes à d’autres activités extra-curriculaires. Investisse-ment initial; $200 pour acheter les semences pour les enfants à

ramener à la maison pour prati-quer seuls chez eux. Comment trouver les clients : approcher les directeurs d’écoles, de gard-eries, de centre de petite en-fance, centres communautaires, etc...

Photographe d’animaux: Ce sont des millions de personnes qui possèdent des animaux do-mestiques au Canada. Elles cherchent toujours une excel-lente photo de Loulou, Fido, Mika, leur compagnon de tous les jours pour mettre dans un cadre, ou imprimer sur un T-shirt, un oreiller, une casquette,

une tasse ou autre. On n’a plus besoin de mentionner combien ces êtres sont chers à certaines personnes. Vous pouvez donc commencer un business qui prend ces photos dans leurs maisons ou les lieux de leur choix. Investissement : si vous possédez déjà une camera, vous pouvez bâtir un portfolio en prenant déjà les photos des animaux de vos voisins, amis, fa-milles. Il faudra avoir $300 pour les cadres, les accessoires…etc. Comment trouver des clients : affi cher les photos déjà prises dans les babillards des écoles, galléries, centres d’achats, bou-

tiques pour animaux…etc.

Service après vente: Vous vous occupez des installa-tions, de l’assemblage et des montages d’appareils, meubles et matériels de tout genre pour vos clients après qu’ils les ont achatés. Que ce soit pour monter, démonter ou décrocher le nouveau lit, installer le nouveau stéréo, magnétoscope, assembler la salle à manger, le bureau à domicile, la chambre des en-fants…etc, ce sont des mil-liers de personne qui chaque jour achètent des biens et se

retrouvent dans l’angoisse absolue pour les installer ou les monter. Vous pouvez sau-ver des vies ou des couples en offrant vos services! Besoins : Bonne maitrise de la technol-ogie, pouvoir comprendre rap-idement les manuels, capacité à se familiariser vite avec les modes d’emplois; force phy-sique. Investissement initial : minimum $150 maximum $1000 (pour acheter certains outils). Comment trouver des clients : visiter les magasins locaux et demander que les vendeurs vous réfèrent des clients, le bouche à oreille.

Voici 4 idées pour démarrer de petites entreprises sans gros investissement de départ

Une activité à partager, une conférence, un forum, une session de formation qui s'en vient?

Informez-nous en écrivant à [email protected] ou en téléphonant au

1.866.784.3020 (2922)

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Divers

RÉPERTOIRE DES SERVICESFemmes francophones pour programme ÉlanDans le cadre de notre programme Élan, nous cherchons des femmes francophones ou francophiles bé-névoles, ayant plus de 16 ans, qui possèdent au moins une des compé-tences informatiques: Excel, Power point, Word, Access, démarrage d’un nouveau site web, traitement d’une page web. Les bénévoles nous accorderont leurs services selon leurs disponibilités, du lundi au vendredi, dans notre bureau. Parvine au 416-591-6565 poste 228, [email protected]

Consultation de coaching Voulez-vous faire de votre vie un chef d’œuvre ? Des nouvelles réso-lutions qui se répètent chaque an-née? Voulez-vous augmenter votre potentiel ? Atteindre vos objectifs?Contacter Patrick Rhein pour

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réunions de membres du comité de direction.Carl Bongaerts:Tel: 416-831-7841, [email protected] 153-87 Avenue Road, Suite 528 Toronto, ON M5R 3T6

Bénévoles pour comités AMDTVenez participer à l’élaboration des politiques et procédures de l’Association Marocaine de Toronto (AMDT) en joignant les comités spécialisés à travailler sur les dif-férentes thématiques (Gestion fi -nancière, Gestion des ressources humaines, Politique de communi-cation et Cadre théorique organisa-tionnel) afi n de garantir le succès du projet de l'Association et de bien orienter son travail. Vous pouvez également participer en tant que bénévole et participer aux projets et aux activités futurs de L’AMDT.

Siham ChakrouniCoordinatrice de projetAssociation Marocaine de Toronto1057, McNicoll Ave, Toronto ONM1W 3W6Tel: 416 493 8635 Ext 22Email: [email protected]

20$/h Tutrices et tuteurs recherchésTuteurs of Toronto (TofT) recher-che plusieurs tuteurs/enseignants francophones qualifi és.Le travail consiste à fournir un soutien scolaire aux élèves de 1ére à la 12éme année. Ce soutien scolaire fait l’objet d’une méthod-ologie propre à TofT. Vous recevrez donc une formation précise si votre candidature est retenue. Conditions requises :Être francophoneDétenir un diplôme universitaire

(ou en phase de l’obtenir)Déjà avoir un emploi de jour (mi-temps ou plein temps)Le travail se fait à domicile et gé-néralement le soir (après 16h). Ceci implique que le tuteur se déplace chez l’élève. En consid-ération des services fournis, TofT accepte de rémunérer les tuteurs à un taux compris entre de : 18 $/h et 20 $/h. Pour soumettre votre candidature, suivez les dix étapes suivantes (5 minutes) : http://toft.ca/_english/teachers-apply-now/Ce processus d’application dé-montrera votre sérieux et votre capacité à suivre une méthodolo-gie simple. Lisez correctement les instructions et bonne chance. L'équipe administrative TofT, (647) 456-TofT (8638) www.toft.ca/_francais

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Page 19: Jobs & Carrieres Infos

Seymou Boureima, (33 ans, étudiant en an-

glais et bénévole à l'aide juridique au CFT, au pro-gramme VIH et secrétaire et au journal Canoraaa). Bénévole photographe des enfants avec le père noël: "Je suis arrivé au Canada il y'a 6 mois en provenance du Niger. J'ai entendu parler du Centre francophone et de ses activités et j'ai été amené ici. Je préfère donner mon temps libre comme bénévole plutôt que de rester regarder la tv à la maison, j'y gagne beaucoup et je rencontre beaucoup de personnes avec qui je peux échanger, ce qui me sera nécessaire tôt ou tard car après mes cours d'anglais, c'est la recherche d'emploi qui va débuter!".

Robert Guy Despatie, (re-sponsable de l'animation culturelle pour le CSDCCS). Bénévole réceptionniste télé-phonique: "Je fais ça chaque année depuis 6 ans, c'est ma façon de contribuer à la fête de noël. J'ai eu quelques dizaines d'appels aujourd'hui, les gens appellent de partout. Je me fi xe toujours un objec-tif de 2000$ et je fait part de mon propre don aussi, cette année j'ai remarqué qu'il y'a moins d'appels mais des plus gros montants,... Je vais dé-fi nitivement continuer à ve-nir les années qui vont suivre. C'est une belle fête, j'invite vraiment les gens à le faire parce que l'important, c'est de la faire ensemble...".

Norbert Piché, (coor-dinateur des services à l'établissements au CFT). Bénévole coordinateur des appels: "Aujourd'hui on a eu une quarantaine d'appels, dont quelques fi dèles... il y'a eu une forte augmentation cette année de la demande de nos clients. J'aide parce qu'il y'a des personnes qui sont beaucoup moins chan-ceuses que nous, alors c'est un devoir de partager ce que nous avons".

Sylvie Gozo, (employée au CFT), bénévole à la réception téléphonique: "J'ai eu entre 7 et 8 appels, c'est la 1ère fois que je participe, et ca me permet de voir mes collègues du Centre dans un autre cadre. Je reviend-

rais l'an prochain, quand je vois la demande d'assistance des fa-milles augmentée au centre..."

Ruth Essoungou, (travail-leuse en dans une école francophone), bénévole au

coin de la petite enfance: "Je suis ravie de revoir plusieurs personnes que je connais ici servir pour la cause. J'aime aider alors je participe com-me je peux et je reviendrais l'année prochaine!".

Mamy, bénévole au petit-déjeuner, réceptionniste au Centre francophone: "C'est la première année que je vi-ens, ce sont mes collègues qui m'en ont parlé. Je me donne déjà rendez vous l'année prochaine pour aider, c'est ça le but du bénévolat!"

Kariane, 10ème, bénév-ole au vestiaire, Carolyn, 11ème, bénévole au maquil-lage pour enfants et Anaïs, 16 ans, 11ème, bénévole au petit déjeuner et maquillage pour enfants, toutes élèves d'Etienne Brûlé, Anaïs: "C'est ma première fois, je suis ven-ue parce que j'ai besoin des heures communautaires mais j'ai beaucoup apprécié, j'ai trouve ca bien organisé et j'ai fait plein de connaissances!".

Patricia, bénévole au ves-tiaire: "Ca fait 5 ans que je suis au Canada et c'est la première fois que je partici-pe et je reviendrais pour sûr! C'est une façon d'apporter sa contribution à la société et en même temps apprendre de nouvelles choses et con-naître des gens, ça pourrait servir un jour qui sait!".

Le montant amassé est ensuite converti en bon d'achats échangeables dans un marché d'alimentation et réparti aux quatre or-ganismes partenaires: CFT, Oasis- Centre des Femmes, Centre d'accueil héritage et REFIF qui les distribuent en-suite à leur clientèle pour les fêtes de fi n d'année. Selon Agathe Kalala, secrétaire du Regroupement des Femmes Immigrantes Francophones, "La demande des familles a considérablement augmenté avec la crise économique. En en général on aide plus de cent familles, mais cette année ce sont plus de 200 familles qui ont fait une de-mande! Alors nous sommes tous mobilisés ici afi n de les aider". Elle était accom-pagnée d'une quinzaine de bénévoles de la même asso-ciation.

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Exploration de Carrières

Par Djia Mambu

Être bénévole à noël:Début d’une carrière?

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Les travailleurs formés à l'étranger qui soumettront une de-mande pour obtenir une licence ou un permis afi n de travailler dans certains domaines sauront dans l'année qui suivra si l'on reconnaît leurs compétences, c'est ce qu'a récemment déclaré l'honorable Diane Finley, Députée Ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences et coprésidente du Forum des

ministres du marché du travail. Le gouvernement du Canada a in-vestit 50 millions de dollars sur deux ans pour son plan d'action économique afi n de surmonter les obstacles à la reconnaissance des titres de compétence. En collabo-ration avec les provinces et les ter-ritoires, le ministère en charge a élaboré le cadre pancanadien pour l'évaluation et la reconnaissance des acquis étrangers pour per-

mettre à ces travailleurs d'utiliser leurs talents de façon effi ciente et d'accroitre leurs chances de décro-cher un emploi à la mesure de leurs compétences. "Notre gouverne-ment veut rendre le processus d'évaluation et de reconnaissance opportun, équitable, transparent et cohérent. Que les travailleurs formés à l'étranger puissent uti-liser leur formation et leurs con-naissances pour travailler plus tôt bénéfi ciera à tous les Canadiens", a ajouté la ministre. Les employeurs pourront ainsi disposer d'une plus large sélection de candidats dotés de qualifi cation.

Le gouvernement confi rme ainsi son engagement à bâtir une main-d'œuvre "compétente, diversifi ée et talentueuse'' et sa résolution de sortir son pays du ralentissement économique auquel il fait face ac-tuellement. Les architectes, ingé-nieurs, ergothérapeutes, pharma-ciens seront parmi les premiers

Le processus se déroulera en plusieurs phases et les gouverne-ments travailleront de pairs avec les organismes de réglementation,

les établissements postsecondaires et d’autres partenaires clés pour procéder à la mise en œuvre du cadre. D’ici le 31 décembre 2010, le cadre sera d’abord mis en œuvre pour les architectes, les ingénieurs, les vérifi cateurs et comptables, les

technologues de laboratoire médi-cal, les ergothérapeutes, les phar-maciens, les physiothérapeutes et les infi rmières autorisées. Suivra ensuite la seconde phase pour d'ici décembre 2012, pour les profes-sions de dentistes, techniciens des sciences de l’ingénierie, infi rmières auxiliaires autorisées, technologues en radiation médicale, médecins et les professeurs.

Pour en savoir plus sur le Plan d’action économique du Canada, consultez le www.actionplan.gc.ca/fra/index.asp.

Le Cadre est accessible sur le site Web de Ressources humaines et Développement des compétenc-es Canada à l’adresse suivante : http://www.rhdcc.gc.ca/fra/com-petence/publications/rtcae/cpc.shtml.

Pour de plus amples renseigne-ments sur la reconnaissance des titres de compétences étrangers, composez le 1 800 OCanada, visitez le site www.servicecanada.gc.ca ou rendez-vous au Centre Service Canada de votre région.

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Recherche d’Emploi

Le processus de reconnaissance des titres de compétences des nouveaux arrivants prendra moins d’un an

Un projet d’appui pour les professionnels formés à l’étranger dans les domaines de la santé et des services sociaux

Le Bureau d’orientation relatif aux titres de compétences étrangers

(BORTCE) a été créé en mai 2007 afi n d’offrir aux travailleurs formés à

l’étranger des services d’information, d’orientation et d’aiguillage, au Cana-da et à l’étranger, pour que leurs titres de compétences soient évalués rapide-ment de manière à ce qu’ils trouvent un emploi plus vite dans le domaine où ils ont été formés. Le BORTCE col-labore avec des partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux, de même qu’avec des organismes d’évaluation

et de reconnaissance des titres de com-pétences étrangers pour renforcer le

processus de reconnaissance des titres de compétences étrangers partout au

pays. Des services Internet pour sont accessibles sur le site Web du BORTCE

à l’adresse suivante : www.compe-tences.gc.ca.

Le nouveau projet d’appui aux professionnels, d’expression française, for-més à l’étranger dans les do-maines de la santé et des ser-vices sociaux vise à outiller les organismes d’établissement et d’intégration à mieux in-former les nouveaux arrivants et néo-canadiens sur le pro-cessus pour obtenir leur per-mis de pratique en Ontario. Ce projet de 18 mois, prévoit le développement d'un guide d’information, des sessions d’information sur le proces-sus pour les nouveaux arriv-ants et néo-canadiens ainsi

qu'une rencontre provinciale qui permettra de présenter le guide aux agences et or-ganismes d’établissement et d’intégration de l’Ontario. Parallèlement, une étude sur les barrières et défi s que ren-contrent les professionnels formés à l’étranger en santé et en services sociaux lors de leurs démarches pour obtenir leur permis de pratique per-mettra d’identifi er des pistes d’action afi n d’améliorer la navigation à travers ce pro-cessus.

www.rifssso.ca

poss • ca

Possibilités est heureux de vous aider dans votre recherche d'emploi et vous souhaite une année professionnelle réussie.

Possibilities is always happy to help you in your job search and would like to wishyou a successful professional year

Ce projet Emploi Ontario est financé par le gouvernement du Canada

Page 21: Jobs & Carrieres Infos

TD Canada Trust, Markham, ON, Bilingual Fraud Detection Agent, March 2009-Present

Techxel Services Inc., Silver Spring, MD, USA, Marketing Coord./ Business Dev.,2005-2008

Les Estudines, Lyon, France, Assistant Manager, Marketing Department, 2002

Mobile: 647 456-3526

E-mail: [email protected]

Caracteristiques Generales

Nicolas Asselineau

Experiences

Education & Training

Master’s degree: Banque/Finance/Sciences Economiques 2004 Université France

Bachelor’s degree: Banque/Finance/Sciences Economiques 2003 Universite France

Lycée: Baccalauréat Scientifiques option Mathématique 1999 France

August 2009 Représentant Bilingue en Relation avec les Courtiers

August 2008 - 2009 Processeur Bilingue Fidelity Investment

Sept 2006 – June 2007 Analyste de Credit & Processeur - Societe Generale

Investment Banking

Nov. 2005 - May 2006 Middle Office - Fortunéo Direct Finance

Sept 2002 - Sept 2006 Surveillant de College

July - August 2002 Agent de Caisse – Credit Agricole

phone: 416-454-8853

e-mail: [email protected]

Formations :

1995- 2000: High school Sacré-cœur de Lindthout Educative and social section

2000-2002: ISEI Institut supérieur d’enseignement infirmière 2 years in nurse

2002-2003: aesthetic and chiropodist medical European center

Aesthetician and beautician degree

2005: aesthetic and chiropodist medical European center

Plantar reflexology degree

2005-2006: Annick Cayot Make-up and relooking academy

Professional make-up degree

2007: Nail designer training

BEPS brevet européen de premier secours (First aid certification)

KEJAIRI Saïda

Professional’s Experiences :

2001-2002: Training in hospital and in a nursery

2003-2005: Aesthetic center b-esthetics Working as aesthetician Instant tan and

cosmetic adviser, Make-up girl for advertisement pictures of the

beauty center

2005-2006: Professional make-up training, Planet parfum (November 2006)

Shop assistant, make-up girl- aesthetician

2006-2007: Ilaycom

Sale Representative

2007-2008: Trianon : old people’s home Day and night care

March 2008- june 2008: linguistic exchange in New York

Sept 2008- janv 2009: a temp for Randstad, Manpower, Hostess, call center,

shop assistant for Rriver Woods, GSK (Quality checking)

B to B marketing of Prepaid Phone card (shop, cell phone shop, fax phone, etc)

Languages :

French: mother speaker

Dutch: basic knowledge

English: basic level

Arabic: fluent

Hobbies:

Dynamic, responsibility senses, punctual, sportive, sociable, tidy and attentive to the

others, fashion, pictures, sport, travel, dance,culture…

Cell phone: (647) 618-1979, E-mail: [email protected]

Bilingual Administrative Assistant

Highlight 0f Qualifications

Sara Hanane Benzerga

Relevant Work Experience

Education Certificate in medical communication and sales representative, Intermed Medical Communication College,

Algeria, 2006

Bachelor in Microbiology, University of Science and Technology, Algeria, 2003

Certificate the Career Action for Newcomers Program

Job Start, Toronto, Ontario, 2009

Assistant Administrative Manager, Socinpharm, Prestamed and Medforce Consult, Algeria, 2005-2009

Medical Sales Representative, Pharmalliance Pharmaceutical Laboratory, Algeria, 2007

Sales Manager, Tikia Department Store, Algeria, 2004-2005

Microbiologist, Zerhouni Pharmacy, Algeria, 2004-2005

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Embauchez -moi!

Page 22: Jobs & Carrieres Infos

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DEUX POSTES RÉGULIERS DE TECHNICIENNES OU TECHNICIENS EN INFORMATIQUE

CONCOURS AD-85(09) Concours externe – Site Web externe

Le CSDCSO est un conseil scolaire public de langue française en pleine croissance qui compte près de 8 000 élèves de la maternelle à la fin du secondaire. Le Conseil dessert 29 écoles élémentaires et 9 écoles secondaires situées dans la région du Centre-Sud-Ouest de l’Ontario. Le Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest cherche à combler deux postes de techniciens ou techniciennes en informatique pour la région de Toronto.

Lieu de travail principal : Secteur des affaires, Région de TorontoDate prévue d’entrée en fonction : Aussitôt que possibleHoraire de travail : 8 h 30 à 16 h 30Nombre d’heures/semaine : 35 heures/semaineNombre de semaines/année : 52 semaines/année Taux horaire 2010 : 26,46 $ à 33,92 $ / l’heure

Conditions de travail régies par la convention collective de la FEÉSO

Sommaire des responsabilités :

La personne choisie devra fournir un appui technique aux 6 sites désignés avec entre autres : soutien aux utilisateurs, installation de logiciels, d’ordinateurs, de commutateurs de réseau et configuration d’imprimantes, de numériseurs et d’autres périphériques. La personne devra également établir le diagnostic à la suite de bris d'équipements, procéder à des réparations ou installations mineures sur les équipements (mémoire, disque dur, divers périphériques, carte d'entrée/sortie, etc.) ou communiquer avec les fournisseurs appropriés pour les réparations et l'entretien. La personne devra assurer le bon fonctionnement, l’entretien des systèmes de vidéoconférence et effectuer les mises à jour nécessaires. Ella aura également à tenir à jour l'inventaire du matériel informatique, établir les priorités et effectuer le suivi des demandes de soutien, et tenir à jour le registre de gestion des demandes. Elle devra aussi effectuer l'entretien préventif des équipements informatiques et conseiller les usagers sur l'emploi efficace des technologies.

Exigences et qualifications :

Diplôme d’études collégiales de trois (3) ans en informatique Compléter au moins deux cours de ‘’MCSE ou MCSA’’ ou équivalent en expérience Suite Office 2003, Print Audit, Backup Exec, VNC, Trend Office Scan Connaissance de la configuration d'un réseau Microsoft Active Directory et du réseau de communication Connaissance des techniques de réparation et du montage d'ordinateurs Système d'exploitation serveur/client de Microsoft Capacité de traduire les informations techniques dans un langage commun Capable de travailler en équipe ou seul Excellentes habiletés de lecture et de communication écrite et orale en français et en anglais Aptitudes démontrées en service à la clientèle Bon sens de l'organisation et de la gestion des priorités Débrouillard, diplomate et courtois Occasionnellement, travail les soirs et fins de semaine selon les exigences de la situation Détenir un permis de conduire valide et une voiture pour les déplacements hebdomadaires à divers lieux de travail

Date de fermeture : Jusqu’à ce que les postes soient comblés.

Les personnes intéressées doivent faire parvenir une lettre de présentation avec curriculum vitae en français,au service des ressources humaines (recrutement), Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest,

116, Cornelius Parkway, Toronto (Ontario) M6L 2K5 ou par télécopieur : (416) 397-2005 ou par courriel à [email protected].

Les demandes reçues après la date et l'heure de fermeture du concours ne seront pas considérées. Nous ne communiquerons qu’avec les personnes retenues pour une entrevue.

En vertu du Règlement ontarien 521/01 et du Règlement ontarien 170/02, toute personne employée par le CSDCSO doit fournir un relevé de ses antécédents criminels avant d'entrer en fonction.

Étant donné que le Conseil souscrit aux principes d’équité en matière d’emploi et encourage les demandes de femmes, de minorités visibles, d’autochtones et de personnes handicapées, les personnes qui le désirent sont invitées à s’identifier comme étant membre de ces groupes désignés.

Page 23: Jobs & Carrieres Infos

Offre d’emploiÉDUCATEUR/TRICE EN CHEF - GARDERIE

Sous la supervision du directeur des services à la famille et à la petite enfance, l’éducateur/trice en chef sera responsable de prémettre en œuvre des activités quotidiennes qui favorisent le développement des enfants âgés entre 24 mois et 12 ans. Il/elle assdéveloppement, la santé et la sécurité des enfants à sa charge dans un environnement chaleureux, paisible et francophone.

ResponsabilitésL’éducateur/trice sera responsable de fournir aux enfants un environnement qui favorise leur développement où les interactions ade leur entourage sont chaleureuses, positives et stimulantes. Il/elle devra s’assurer de connaître le développement des enfantsidentifier les besoins de ceux-ci et de pouvoir entreprendre les démarches nécessaires pour y répondre. Le poste comprend ceradministratives telles la gestion de la garderie et du service avant et après l’école incluant les ressources humaines.

Exigences - Détenir un diplôme d’éducateur (trice) de la petite enfance OU s’engager à suivre le cours par correspondance ; - Posséder de l’expérience de travail auprès des enfants ; - Posséder une vérification des antécédents judiciaires vierge OU s’engager à entreprendre les démarches nécessaires

corps policier. - Maîtrise de la langue française (écrite-bonne ET parlée : excellente) et bonne connaissance de la langue anglaise - * u- Posséder de l’expérience en gestion et en administration – * un atout

Qualités personnelles recherchées- Souci du bien-être des enfants, patience - Ponctualité- Autonomie, débrouillardise, créativité - Sens des responsabilités - Bon communicateur (trice) - Tact et diplomatie

Salaire : De 16 à 18$/ heure selon l’expérience et la formation. Des avantages sociaux peuvent être disponibles pour toute peà plein temps.

Lieu de travail : École élémentaire catholique Samuel-de-Champlain, Orillia

YMCA of Simcoe/Muskoka

QUALIFICATIONS COMPETENCIES REQUIRED

QUALITY FOCUS

COACHING AND DEVELOPMENT

RELATIONSHIP BUILDING AND COLLABORATION

RESULTS ORIENTED

COMMUNICATION

TEAM WORK

INITIATIVE

MAJOR RESPONSIBILITIES

NATURE AND SCOPE

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