le soir d'algérie - l colloque international : «jugurtha … · 2016-08-17 · le soir...

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JEUDI 18 AOÛT 2016 - 15 DHOU AL-QI'DA 1437 - N° 7874 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 «Une nouvelle génération doit reprendre le flambeau du patriotisme et de la démocratie» l LE PARTI DÉNONCE UN GRAVE DANGER SUR LE MULTIPARTISME : l SAHARA OCCIDENTAL La Wilaya de Tamanrasset interdit toute activité du RCD sur son territoire PAGES 6 et 7 PAGE 5 Photo : DR l COLLOQUE INTERNATIONAL : «JUGURTHA AFFRONTE ROME» À ANNABA DU 22 AU 23 AOÛT Éternel Yugurten l NORDINE AÏT HAMOUDA AU SOIR D’ALGÉRIE : La tension monte d’un cran PAGE 4 Makhloufi pour une place en finale du 1 500 m IL S’ÉLANCERA CETTE NUIT À 00H45 ALGÉRIENNE PAGE 14 PAGE 4

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Page 1: Le Soir d'Algérie - l COLLOQUE INTERNATIONAL : «JUGURTHA … · 2016-08-17 · Le Soir d’Algérie Actualité Jeudi 18 août 2016 - PAGE 4 Une nombreuse littérature a été consacrée

JEUDI 18 AOÛT 2016 - 15 DHOU AL-QI'DA 1437 - N° 7874 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Editio

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- ISSN

IIII

- 0074

«Une nouvelle générationdoit reprendre le flambeau

du patriotisme etde la démocratie»

l LE PARTI DÉNONCEUN GRAVE DANGER SURLE MULTIPARTISME :

l SAHARA OCCIDENTAL

La Wilayade Tamanrassetinterdit touteactivité du RCDsur son territoire

PAGES 6 et 7

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l COLLOQUE INTERNATIONAL : «JUGURTHA AFFRONTE ROME»À ANNABA DU 22 AU 23 AOÛT

Éternel Yugurtenl NORDINEAÏT HAMOUDA

AU SOIR D’ALGÉRIE :

La tension monted’un cran PAGE 4

Makhloufipour une place

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IL S’ÉLANCERA CETTENUIT À 00H45 ALGÉRIENNE

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Un jour, un sondage

OUI : 71,6%

NON :27,4 %

S. OPINION : 1%

Résultat sondage

Vérifiez-vous systématiquement la date de péremptiondes produits alimentaires avant de les acheter ?

NON Sans opinionOUI

Etes-vous d’accord avec les partisans de sanctionspénales lourdes à l’encontre des passeurs

de harragas afin de lutter contre ce phénomène ?

PP

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

RefrainIl y a ce refrain estival. Chaque été,

on entend la même antienne, pour nepas dire la même complainte. Noussommes un pays touristique, nousavons tout, et même mieux que laTunisie et le Maroc. Nous avons dessites à vous couper le souffle, un savoir-faire et des infrastructures. Alors pour-quoi n’avons-nous pas de touristes ? Laquestion est candide.

Et la réponse est dans notre tristeréel. Un pays globalement sale, un com-portement incivique, ou même violent, etdes prix à te sidérer.

Résultat : les touristes qui sont loind’être des canards sauvages préfèrents’envoler vers des cieux plus cléments.

Et nous, on tient notre refrain…A. T.A. T.

[email protected]@yahoo.fr

L’Association des consommateurs (Apoce) s’apprête à faire une propositionL’Association des consommateurs (Apoce) s’apprête à faire une propositionqualifiée de révolutionnaire en matière d'étiquetage nutritionnel basé sur unqualifiée de révolutionnaire en matière d'étiquetage nutritionnel basé sur uncode couleur. Cela vise à orienter le consommateur et lui déterminercode couleur. Cela vise à orienter le consommateur et lui déterminerl'échelle rationnelle des denrées alimentaires. l'échelle rationnelle des denrées alimentaires.

Les nutritionnistes, selon la teneur en sucres, lipides ou sel, donLes nutritionnistes, selon la teneur en sucres, lipides ou sel, don--neront une couleur au produit sous forme de logo qui permettra etneront une couleur au produit sous forme de logo qui permettra etfacilitera l'orientation du consommateur. «Le consommateur ne litfacilitera l'orientation du consommateur. «Le consommateur ne litpas suffisamment. On doit lui faciliter les orientations», soutientpas suffisamment. On doit lui faciliter les orientations», soutientMustapha Zebdi, président de l’Apoce.Mustapha Zebdi, président de l’Apoce.

Une centrale photovoltaïquepour Sidi-Bel-Abbès

La centrale photovoltaïque de la localité de Dhaya, dansle sud de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, sera réceptionnée aumois de septembre 2016. Actuellement, l’entreprise en char-ge du projet achève les travaux de raccordement de la cen-

trale photovoltaïque au poste de transforma-tion électrique de Telagh. Cette centrale vaalimenter en électricité d’origine renouve-

lable les habitations et les administrationspubliques des régions isolées du sud de lawilaya.

Elle va aussi permettre le transport del’eau de chott El Gherbi et chott Chergui

vers les localités enclavées et les champsde culture de cette région

semi-désertique.

Les injonctions ignorées de la DGE

Alors que le mot d’ordre à tous les niveaux dugouvernement semble être à la rigueur, la Directiondes grandes entreprises (DGE), dépendant de laDirection générale des impôts, sembleéchapper à cette règle. Ainsi, plu-sieurs grandes entreprises étran-gères, européennes notamment,ayant fait l’objet d’un lourdredressement fiscal pour viola-tion de l’article 142 du code desimpôts, relatif au transfert desbénéfices à l’étranger, continuentà ignorer les injonctions sans queles services de la DGE les relan-cent.

Jeudi 18 août 2016 - Page 2

[email protected]

ERISCOOPERISCOOP

Dites-le avec des couleurs

SOI T D IT E N PA SSA NTSOIT DIT E N PASSAN T

I l est des jours comme ça où lorsqueles esprits ont besoin de rompre avecun quotidien chargé d’émotions autres

que celles suscitées par les Jeux olym-piques, ils se blindent, mentalement, pourmieux accompagner les acteurs qui ani-ment l’évènement. C’est là que l’onapplaudit l’idée, que la compétition, dontil s’agit, ne pense à s’organiser qu’autourde valeurs saines. Ces disciplines quinous donnent l’envie de célébrer la perfor-mance au cœur du sport et nous font,durant, tout le temps que nos cœurs palpi-tent autour des diverses manifestations, ladémonstration que le monde sait sedétourner de la brutalité quotidienne et se

détacher des répliques qui s’aiguisent àson contact. Pendant quelques semaines,la performance physique, qui s’élève àl’ombre d’un équilibre mental indispen-sable au succès, va faire barrage à lafameuse pulsion de mort et l’empêcher deprendre le contrôle. Si cette dernièreprend le dessus, la pulsion de vie fait nau-frage alors que le but recherché par ceuxqui concentrent leur énergie sur lesmédailles à décrocher est que rien ne per-turbe leur besoin de gloire.

Sur le tableau, que l’on parcours, his-toire de se mettre à jour, on cherche. Oncherche, pour aller à l’essentiel, non pasun nom mais un drapeau. On cherche, en

vain, un emblème, sans réfléchir au faitque pour compter parmi les vainqueurs, ilfaut n’avoir eu à penser qu’à la victoire !

Abandons, qualifications, repêchages,éliminations, médailles ? Les jours se sui-vent et se ressemblent pour les nôtresdont on va s’empresser de juger l’absencede combativité, d’énergie ou carrément detalent. Il est tellement plus aisé de clouerau pilori les athlètes plutôt que le staffsportif censé les conduire à la victoire.Plus facile de vouer aux gémonies desdirigeants sportifs au lieu de s’en prendreà leur tutelle respective car c’est là quecommence la tambouille dont tout lemonde parle mais dont personne n’a le

courage de dénoncer l’absence d’engage-ment. Même les pronostiqueurs d’occa-sion se montrent incohérents dans laconduite à tenir face à l’échec. Qui faut-ilblâmer ? Celui qui échoue ou le respon-sable de l’échec ?

M. B.

Par Malika [email protected]

Et la médaille alors ?

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Le Soird’Algérie Jeudi 18 août 2016 - PAGE 4Actualité

Une nombreuse littératurea été consacrée à ce chef deguerre bien déterminé à êtrefidèle à la renommée dupeuple duquel il est issu, enl’occurrence, les Imazighen,aujourd’hui les Algériens ! Lecolloque qui lui est consacrérevêt un cachet particulier auvu de la dimension internatio-nale que lui confère l’organisa-teur : le Haut commissariat àl’amazighité (HCA). Il y a aussile lieu, Annaba, l’antiqueHyppone sur laquelle rayon-nait un autre illustre amazigh(terme qui remplace désor-mais l’appellation berbère) quin’est autre que saint Augustin.C’est à se demander quel serale contenu de ce «plus» atten-du de cette rencontre dédiée àJugurten (Jugurtha en tama-zight). Bien sûr le cadre deréflexion est déjà tracé et ils’agira de débattre de la jeu-nesse et des qualités de l’invi-té du jour ; Jugurtha et le trônede Numidie ; sa stratégie danssa guerre contre Rome impé-rialiste et les grandes batailles(Suthul, oued El Muthul, évi-demment on ne pouvait fairel’impasse sur une réalité qui«saute aux yeux», à savoir :Jugurtha dans le mouvementnational et l’imaginaire littérai-re et populaire surtout, dirions-nous !

En effet, le nom de celui quiest mort dans la force de l’âge,à 56 ans, (de faim dans sa pri-son à Rome ou jeté aux fauvesdans une arène pour amuserla plèbe, les conférenciersreviendront sûrement sur cepoint d’histoire crucial, nous

l’espérons) est resté encore ettoujours aussi vivace dansl’imaginaire collectif non sansune certaine affection. A cepropos il serait intéressant dese pencher un tant soit peu surles livrets d’état civil et yrecenser le nombre de fois oùce nom est attribué par lesfamilles algériennes à leur pro-géniture, le résultat sera élo-quent ! Bien sûr on n’oublierapas son grand-pèreMassinissa dans ce mêmeétat d’esprit. Et à bien y voir,cela fait bien 2030 ans qu’estmort celui qui a lutté, lesarmes à la main, durant 7 anscontre la puissante Rome (111av. JC – 105 av. JC). Il auraitpu éviter cette guerre(Haouaria kadra-Hadjadji :Jugurtha un berbère contreRome - Casbah Editions) etvivre en paix (en vassal ?)comme son grand-pèreMassinissa qui fut celui qui fitrentrer en Afrique les Romainsen faisant alliance contre sonrival Syphax allié de Carthage.

Pour quel résultat (enten-dez néfaste), selon SlimaneZeghidour, écrivain, chercheuret journaliste français d’originealgérienne lors d’une confé-rence au Centre culturel fran-çais lui dénuant ainsi toutevision des enjeux des relationsde la Numidie avec l’empireromain, oubliant de rappelerque c’est à ce vieux roi querevient cette revendicationpéremptoire : «L’Afrique auxAfricains» devant l’appétitféroce des Romains, sloganrepris faut-il le rappeler par lemouvement panafricain dansles moments forts de la luttecontre la colonisation ! A l’évi-dence il ne s’agira donc paspour ce colloque de dépous-siérer des annales oubliéesmais à notre sens de traduirele vécu du lointain aïeul dansson accueil et sa perceptionaujourd’hui, plus de deux mil-lénaires après. Ce n’est doncpas par hasard que cette luttepour l’affranchissement detoute hégémonie étrangère esttoujours aussi présente dansla mémoire collective.Haranguant ses soldats, lechef de guerre Jugurten décla-rait à propos des viséesexpansionnistes et hégémo-nistes romaines : «Aujourd’huiils veulent abattre Jugurtha,hier Carthage et le roi Persée.

Demain, tout peuple, quel qu’ilsoit, s’il est trop riche et troppuissant à leur gré».Evidemment après avoirdétruit Carthage (les troisguerres puniques), l’impérialis-te romain balisait le terrainpour d’autres conquêtes terri-toriales. Défier Rome ? C’estDavid contre Goliath ! Jugurtenl’a pourtant fait parce qu’ayant«pratiqué» Rome il ne pouvaitignorer que ça n’allait pas s’ar-rêter là ! C’est donc à uneguerre sans merci (et sansscrupule) des politiquesromains dont le principal traitest la corruption au vu et au sude tous ! La «pax romana»visant à soumettre tout peuplerécalcitrant allait mettre enbranle une politique meurtriè-re, un classique dans lesguerres coloniales : «Divide utregnes» (diviser pour régner).Sept ans de défiance impunieà la toute puissante Rome c’enétait donc trop, le roi Bocchus— 110 à 80 avant JC — enne-mi d’hier et beau-père deYugurten, avec lequel il avaitfait la guerre contre Rome, ferala sale besogne : il le lui livresur un plateau d’argent à lasuite d’une trahison qui feradate et restera indélébile dansles mémoires des Numides. LaNumidie réunie par Massinissacessera d’exister sous le règnede ses descendants qui céde-ront sous les coups de boutoirde l’impérialisme romain déter-miné à la casser, ce qu’il fitd’ailleurs en créant trois pro-vinces avec à leurs têtes desrois-figurants. Si tous les bas-sins est et ouest sont mainte-nant sous sa domination direc-te (Mare Nostrum – notre mer)dans les territoires coloniséssoumis avec le glaive etl’Evangile, le rêve de liberté n’apas pour autant disparu pourtoujours. Il faut bien rendre àleurs propriétaires légitimes ceque les Césars leur ont pris !

Révolte de la faim avec les cir-concellions alliés aux dona-tistes (contre l’église de Romeavec ses 70 églises) qui vontharceler et l’armée et lescolons romains, c’est que lafamine décimait des pansentiers de populations obligéesde céder leurs récoltes etcheptels (le fameux grenier deRome !). Une nouvelle et gran-de secousse va ébranler l’em-pire sous les coups desarmées d’un nouveau prince-général amazigh, Firmus,(mort en 375 ap. JC) cinqsiècles après son frère Gildonet sa sœur Cyria, redoutablechef militaire aussi. Mais déci-dément l’histoire se répète.Rome retourne Gildon en luifaisant miroiter d’énormesavantages, contre son proprefrère. Mais Gildon se révolteraà son tour. Vaincu, Gildon ten-tera de fuir par la mer mais il futcapturé, conduit à Tabaraca(Tunisie actuelle) et exécuté.D'autres sources affirment qu’ilmit fin à ses jours, en juillet398. Pour notre part, nous necomprenons pas pourquoi l’his-toire et les faits de guerre decette dynastie n’a pas bénéficiéd’autant de publicité et qu’il estgrand temps d’y remédier. SiSalluste a écrit «La guerre deJugurtha», un autre historiende l’antiquité, AmmienMarcelin, Romain d’originegrecque, a laissé un ouvragesur l’histoire de la familleFirmus (330-400 ap.JC). Celaserait judicieux en se sens queYugurten lutta contre uneRome en pleine ascension,Firmus interviendra dans lesdébuts de la décadence del’empire romain qui préfigurel’arrivée d’un autre conquérantsous la bannière de l’islam. Ilsera accueilli par la kahina-Dhiya, qui mobilise aujourd’huiencore contre les pyromanesde notre mémoire…

B. T.

COLLOQUE INTERNATIONAL :«JUGURTHA AFFRONTE ROME» À ANNABA DU 22 AU 23 AOÛT

Éternel Yugurten

Jugurtha, toujours vivace dans l’imaginaire collectif.

Le 10 avril 2013, AbouMohamed al-Joulani, chef du Frontal-Nosra, réaffirmait son allégean-ce au chef d’al-Qaïda, AymanZawahiri. Et signifiait par là mêmeque le Front al-Nosra n’était pas labranche syrienne de l’EI (Daesh)comme l’avait annoncé prématuré-ment Abou Bakr al-Baghdadi, lechef de Daesh, mais la filialesyrienne d’al-Qaïda.

Trois ans plus tard, évolution de la situation et du rap-port de force sur le terrain aidant, le 28 juillet dernier, al-Joulani annonce la fin du Front al-Nosra et son remplace-ment par Jabhat Fatah al-Cham (Front de la conquête duLevant) n’ayant «aucun lien avec une organisation exté-rieure», comprendre avec al-Qaïda. Et ce, explique-t-il,pour «ôter» tout prétexte à «la communauté internationa-le, Etats-Unis et Russie en tête, pour frapper ses troupes.Tôt dans la matinée de ce 28 juillet, Ayman Zawahiri, quiavait été mis au parfum par ses protégés syriens, lesassurait de son soutien : «La fraternité de l’islam qui nousrelie est plus forte que tous les liens obsolètes entre lesorganisations», affirmait-il dans un message vidéo !

Les raisons de cette annonce que d’aucuns ont quali-fiée de séparation à l’amiable entre al-Qaïda et sa filialesyrienne obéissent en fait à un choix tactique : faireoublier son appartenance à la maison mère afin de seprésenter sous un habit politiquement payant, celui d’isla-miste dit «modérés» comme le pressaient de le faire sessoutiens turcs, saoudiens et qataris, mais aussi ses alliésislamistes syriens, pour qui la référence à al-Qaïda pas-sait mal aux yeux du maître américain et de l’opinionpublique internationale. En changeant de qamis, le Frontde la conquête du Cham qui, sous l’ancienne étiquetted’al Nosra faisait déjà du «bon boulot» (dixit LaurentFabius, l’ex-ministre français des Affaires étrangères),pourrait devenir ainsi un groupe fréquentable. Et pour-quoi pas, participerait aux négociations de Genève surl’avenir de la Syrie comme le souhaite l’opposition syrien-ne anti-Assad qui avait déploré que Washington ait classéen novembre 2012 le Front al-Nosra comme «organisa-tion terroriste étrangère».

Autre raison de ce changement de label, al-Joulanicompte capitaliser sur les déboires de son frère ennemi,Daesh, dont les échecs successifs sur les fronts syrien etirakien pourraient provoquer un reflux de djihadistes quiviendront, selon le principe des vases communicants,gonfler les rangs du Front de la conquête du Levant.Surtout qu’en brisant l’encerclement d’Alep le 10 août der-nier, le Front de la conquête du Levant a dû bénéficierd’une certaine aura parmi les déçus de Daesh.

Mais derrière les échecs de Daesh se dessinent denouvelles lignes de forces, préfigurant sans doute lesnouvelles frontières de demain, avec toujours à la manet-te et de façon nettement plus ouverte les principauxacteurs régionaux. Mossoul, capitale autoproclamée del’Etat islamique (Daesh), est encerclée. Au nord, leskurdes de Mustapha al-Barzani et les milices sunnitesarabes soutenues et épaulées par des militaires turcs. Ausud de la ville, c’est l’armée irakienne, soutenue et épau-lée par les Pasdarans iraniens, qui est à la manœuvre. Etce, sans aucune coordination entre toutes ces forces quiveulent chasser Daesh. C’est que Mossoul est devenueun enjeu entre Ankara qui, dit-on, la convoite et Téhéranqui ne souhaite la voir tomber ni aux mains des Turcs nientre celles des kurdes de Barzani.

Même scénario mais en plus compliqué en Syrie oùAlep cristallise toutes les contradictions régionales met-tant aux prises via les protagonistes syriens, les mêmesacteurs extrarégionaux que sont d’un côté les Turcs, lesSaoudiens et les Qataris appuyés par Washington et del’autre, l’Iran et la Russie. Et dans ce cas de figure, ilserait intéressant de voir comment va évoluer la situationdans l’Est syrien où les Forces démocratiques syriennes(FDS où les YPG kurdes sont la principale force) enca-drées par les militaires américains, progressent en direc-tion de Raqqa, fief de Daesh.

En Libye également, en dépit de la défaite annoncéede Daesh à Syrte, il faudra compter avec l’oppositionentre l’Est et l’ouest libyen. D’un côté, le général Haftarsoutenu par le Parlement libyen siégeant à Tobrouk,l’Égypte, les Emirats arabes unis et la Jordanie et del’autre, les milices islamistes de Misrata, si chères aucœur de BHL, soutenues par la Turquie et le Qatar. Avecen arrière-plan, le gouvernement d’Al-Serraj dont la for-mation n’a pas encore été approuvée par le Parlement àTobrouk, qui contrairement au gouvernement, considèrele général Haftar comme le chef d’état-major de l’arméelibyenne.

H. Z.

Par Hassane [email protected]

SYRIE, IRAK, LIBYE…

Al Nosra change deqamis, déçus de Daeshet lignes de fracture

CE MONDE QUI BOUGE

A partir de samedi prochain et durant trois jours,historiens, chercheurs et invités se réuniront enconclave au théâtre Azzeddine-Medjoubi deAnnaba pour débattre encore et toujours d’ailleursde la destinée hors du commun d’un roi amazighqui a mené la vie dure aux meilleurs généraux dupuissant empire romain alors à son apogée.

Le cabinetShearman &Sterling LLPnous écrit

Dans l’article publié le 31juillet 2016 intitulé «Face àla compagnie françaiseTotal, Sonatrach passe àl’acte», joint à ce message,une erreur factuelle doit êtrerectifiée. Le nom «PhilippePinsolle» surligné dans l’ar-ticle ci-joint doit être rempla-cé par «EmmanuelGaillard». Philippe Pinsollene fait pas partie du cabinetShearman & Sterling. Leprofesseur EmmanuelGaillard est arbitre et dirigele Groupe d’Arbitrage inter-national du cabinetShearman & Sterling ainsique l’indique le site internetdu cabinet (dont un extraitest joint à ce courrier). C’estlui qui conseille et représen-te l’Algérie et la Sonatrachdepuis de nombreusesannées.

Maude Lebois Shearman & Sterling LLP

Avocats à la cour

Le roi du Maroc a déclenché une situationdangereuse en donnant à ses troupes l’ordrede pénétrer dans une zone tampon entre leroyaume et le Sahara occidental censée êtresous protection onusienne. Brahim Ghali, pré-sident sahraoui, a vivement réagi, prenant àtémoin la communauté internationale dans cequ’il qualifie de grave provocation.

Le Front Polisario a saisi le responsablede la Minurso basée à Tindouf exprimant sescraintes et sa protestation «pour la violation

flagrante marocaine et sans précédent de l’ac-cord de cessez-le-feu».

De son côté, l’agence de presse marocai-ne a indiqué que ces opérations entraientdans le cadre d’une vaste opération de ratis-sage dans la localité de Guerguerat, situéedans le sud-ouest du Sahara occidental. Cesévènements interviennent, également, dansune conjoncture de tension politique extrêmeentre le Maroc et la Mauritanie.

R. N.

SAHARA OCCIDENTAL

La tension monte d’un cran

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Page 5: Le Soir d'Algérie - l COLLOQUE INTERNATIONAL : «JUGURTHA … · 2016-08-17 · Le Soir d’Algérie Actualité Jeudi 18 août 2016 - PAGE 4 Une nombreuse littérature a été consacrée

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) -On y lit, ainsi : «En effet, invoquant ledéroulement de la réunion de l’ailejeunesse du RCD à la Maison dejeunes de la ville, le 10 août 2016, cecommis de l’Etat écrit dans une cor-respondance portant le numéro70/2016 et datée du 14 août au res-ponsable du bureau régional deTamanrasset que (citant le SG de laWilaya) ces comportements portentatteinte à la réputation de la forma-tion politique à laquelle vous apparte-nez, d’une part, et portent atteinteaussi à l’ordre public et sont pas-sibles de poursuites judiciaires. Surce, nous attirons votre attention quel’administration prendra en compteces comportements et s’engagera àdélivrer aucune espèce d’autorisationpour tout type de réunion que vousprojetteriez d’organiser.» Une correspondance qui fera dire

au parti de Mohcine Belabas : «Nousvoilà donc instruits que dans unewilaya de la République, laConstitution et les lois sont suspen-dues pour empêcher les activités du

RCD ; une sorte d’état d’exception ànotre encontre décidé par le secrétai-re général d’une Wilaya.» Cette décision, ahurissante et

pour le moins inédite, prise à l’en-contre d’un parti agréé, reflète, on nepeut mieux, l’état d’esprit généralrégnant au sein d’une bonne partiede la communauté des commis del’Etat, chez qui l’excès de zèle le dis-pute au ridicule, dès lors qu’il s’agitde Abdelaziz Bouteflika. Car, ques’est-il donc passé de si grave lors decette rencontre de l’aile jeunesse duRCD pour que l’administration aitrecours à cette extrémité, qu’est cettedécision de frapper d’interdit touteactivité du RCD sur tout le territoirede la wilaya de Tamanrasset ? Leparti raconte les faits dans son com-muniqué. Il s’agit, ainsi, d’une confé-rence organisée sous le thème «lerôle de la jeunesse dans le combatpolitique (.. ) Durant les débats, lesmilitants jeunes, au nombre de 43,ont soulevé l’isolement et l’abandonde la région, le problème des diplô-més chômeurs et l’absence d’une

politique de développement pour larégion. N’ayant rien à cacher, les res-ponsables de cette réunion ont laissél’accès libre aux citoyens et aux élé-ments des services de sécurité aunombre de deux. Ces derniers n’ontpas manqué, ajoute le communiqué,à la fin des travaux, qui se sontdéroulés dans la plus grande séréni-té, de reprocher aux militants la pré-sence de l’étendard de l’amazighitéaux côtés du drapeau national. Parcontre, le déplacement du portrait du

chef de l’Etat au cours de la réunionqu’invoque la correspondance de laWilaya, n’a fait l’objet d’aucun com-mentaire pendant ou après les tra-vaux».Le communiqué conclut que

«c’est l’angle d’attaque que choisit lesecrétaire général pour construireson offensive contre le RCD». Aussi,au SG de la Wilaya, qui adosse sadécision sur l’article 09 de la loi19/91, le RCD répliquera que «mal-gré l’élasticité de cet article, aucun

fait du déroulement de la rencontrene tombe sous ces qualifications». Ledit article interdit, pour la préci-

sion, «de s’opposer aux constantesnationales, de porter atteinte auxsymboles de la Révolution du 1erNovembre, à l’ordre public et auxbonnes mœurs». Ce à quoi le partirépondra également que, bien aucontraire, «le RCD rappelle qu’il aconstruit son action sur les valeursde la Révolution algérienne notam-ment le combat pour l’avènementd’un Etat démocratique et socialconsigné dans la plateforme de laSoummam. C’est son attachement àla construction de cet Etat pourlequel le peuple algérien a consentitant de sacrifices qui l’a conduit às’opposer en première ligne à lahorde intégriste et à en payer le prixfort pour la sauvegarde de laRépublique et de son Etat». Ce rappel de certains principes

consubstantiels à son existence fait,le RCD affirmera, enfin, qu’il ne céde-ra pas aux intimidations. «La direc-tion du RCD et ses militants saventque la qualité de notre implantationdans cette région n’agrée pas leschapelles clientélisées à souhait. Ilconvient qu’elles sachent que notredétermination à offrir une autre alter-native aux populations ne nous ferareculer devant aucun obstacle»,conclura le communiqué.

K. A.

Le Soird’Algérie Actualité

Le secrétaire général de la Wilaya de Tamanrassetmenace le Rassemblement pour la culture et la démocratiede ne plus lui «délivrer aucune espèce d’autorisation pourtout type de réunion que vous projetteriez d’organiser».Rien que cela ! C’est ce qu’annonce le parti dans un com-muniqué rendu public hier intitulé, à juste titre, «dangersur le multipartisme».

Jeudi 18 août 2016 - PAGE5LE PARTI DÉNONCE UN GRAVE DANGER SUR LE MULTIPARTISME

La Wilaya de Tamanrasset interdit touteactivité du RCD sur son territoire

Le parti de Belabès affirme qu’il ne cédera pas aux intimidations.

En visite de travail et d’ins-pection, hier, dans la wilayade Béjaïa, le ministre duTourisme et de l’Artisanat ,Nouri Abdelwahab a déclaréque l’Etat est disposé à aideret accompagner les investis-seurs privés dans le secteurdu tourisme. «L’Etat est là pour les orienter, les

aider et les accompagner», a assuréle ministre, tout en mettant l’accentégalement sur l’aspect de la forma-tion qui constitue», a-t-il précisé, «lapierre angulaire dans le développe-ment du tourisme et l’amélioration dela qualité des services à même d’at-tirer les touristes étrangers.» Lors de l’inauguration de l’hôtel

Atlantis à Akbou , le ministre duTourisme et de l’Artisanat n’a pascaché sa «grande satisfaction»devant «l’architecture et la qualitédes travaux de réalisation» de cecomplexe hôtelier par un investis-seur privé. Un complexe hôtelier, 4étoiles d’une capacité de 47chambres dont le coût de réalisations’élève à 500 millions de dinars. A Amizour, Nouri Abdelwahab a

visité un autre projet de réalisationd’un autre complexe hôtelier par unopérateur privé ayant bénéficiéd’une assiette foncière dans le cadredu Calpiref. Un projet hôtelier d’une capacité

de 250 chambres estimé à 133 mil-liards de centimes. Profitant de laprésence du ministre du Tourisme etde l’Artisanat, l’opérateur écono-mique a fait part des difficultés quientravent la concrétisation de sonprojet, notamment en ce qui concer-ne son financement par la BDL quilui aurait pourtant donné son«accord pour un crédit» a-t-il déplo-ré.

Le ministre s’est engagé à inter-venir auprès de la banque en ques-tion pour tenter de trouver une solu-tion. Nouri Abdelwahab a insistéauprès de l’investisseur au passagesur le respect du «cahier descharges» avant de se diriger vers lechef-lieu de wilaya pour inaugurer lenouveau siège de wilaya de laDirection du tourisme et de l’artisa-nat dont le taux d’avancement destravaux avoisine les 95%. Estimé à 9 milliards de centimes,

le nouveau siège en question de laDirection du tourisme et de l’artisa-

nat nécessite une rallonge d’uneenveloppe financière de 2 milliardsde centimes.Le ministre a insisté auprès de

l’entreprise réalisatrice pour la livrai-son du projet dans les «plus brefsdélais». Lors de la même visite à Béjaïa,

le ministre du Tourisme et del’Artisanat a également inauguréentre autres l’hôtel du Nord situé aucentre-ville avant de donner le coupd’envoi de la 13e édition du salon del’artisanat au niveau de l’école IbnRochd qui s’étalera jusqu’au 22 août

prochain. Sur la côte est béjaouie,Nouri Abdelwahab s’est rendu à l’hô-tel des Hammadites où les respon-sables locaux lui ont présenté l’étu-de de modernisation de ce complexehôtelier public. A Aokas, une étudedu projet d’extension de la ZET a étéaussi exposé au ministre duTourisme. Lors d’une intervention sur les

ondes de la radio locale, le ministredu Tourisme a annoncé l’ouvertured’une enquête minutieuse pour«assainir le secteur des faux inves-tisseurs ayant bénéficié d’assiettes

foncières», a-t-il fait savoir.«L’Algérie dispose d’atouts touris-tiques importants qu’il faudra exploi-ter à bon escient pour promouvoir ladestination Algérie, notamment ence qui concerne le tourisme saha-rien(…). Une enquête minutieusesera menée aussi à Béjaïa pourassainir le secteur du tourisme aveccomme objectif d’encourager et d’ai-der les véritables opérateurs dans lesecteur du tourisme», a affirmé ensubstance le ministre dans son inter-vention à la radio.

A Kersani

NOURI À BÉJAÏA :

«L’État aidera les investisseurs privés dans le tourisme»

HADJ 2016

Départ du premier groupe aujourd’huiCoup d’envoi de la sai-

son du Hadj 2016. Le pre-mier vol vers les Lieux-Saints de l’islam s’effectue-ra aujourd’hui avec à sonbord 260 futurs hadjis.L’opération se poursuivra àtravers 104 vols program-més, dont 64 assurés par lacompagnie Air Algérie.

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Ils sont au total 29 000Algériens à accomplir les rites duHadj cette année. Le ministère desAffaires religieuses et des Wakfs aassuré avoir pris toutes les mesuresnécessaires pour permettre aux pèle-rins de passer leur séjour dans debonnes conditions. Ainsi les Hadjisseront installés dans des hôtels 3étoiles à proximité des deux Lieux-Saints afin de leur faciliter le déplace-ment. Le nombre de hadjis par chambre

ne dépassera pas cinq personnes, etle département de Mohamed Aïssapromet également d'assurer debonnes conditions d'hébergement àArafat. Le nombre des imamsaccompagnant les hadjis a été aug-menté cette année de 65 à 150imams. Il y aura aussi la présenced'un imam, d'un médecin et d'unagent de la Protection civile à bordde chaque avion décollant del'Algérie vers les Lieux-Saints pouraccompagner les hadjis jusqu'à leurretour. Le ministère de l'Intérieur et des

Collectivités locales a annoncé lesmodalités de remise des passeportsvisés et des carnets du Hadj auxfuturs pèlerins dans le cadre de lafacilitation des mesures de contrôleau niveau des postes de la police desfrontières dans les aéroports. Ainsi pour les Hadjis encadrés

par l'Office national du Hadj et de laOmra (Onho), le ministère del'Intérieur se chargera de remettre lespasseports visés à la compagnie Air

Algérie qui, à son tour, les remettraaux Hadjis au niveau des aéroportscinq heures avant le premier vol, etce, selon la date du départ. Une procédure déjà appliquée

auparavant, précise le ministère del’Intérieur. La remise des carnets duHadj se fera, quant à elle, au niveaudes daïras ou circonscriptions admi-nistratives du lieu de résidence. Pour ce qui est des hadjis pris en

charge par les agences de tourismeet de voyages, les wilayas se charge-ront de remettre les passeports visésainsi que les carnets du Hadj auxagences qui les remettront à AirAlgérie 72 heures avant le départtout en prenant en charge le restedes procédures. Les candidats au Hadj devront se

présenter à l'aéroport six heuresavant le décollage munis du carnetdu Hadj, du reçu de paiement desfrais et du billet d'avion. Par ailleurs, cette année, les had-

jis seront munis d’un bracelet électro-nique. Le dispositif sera équipé d’une

carte SIM Mobilis et permettra desuivre les pèlerins lors de leur par-cours, d’effectuer des appels vocauxet d’émettre un signal SOS. 1 000 glucomètres ont été aussi

remis, à titre gracieux, pour les pèle-rins diabétiques pour leur permettrede mesurer leur taux de glycémie entoute simplicité. Les autorités saou-diennes, de leur côté, ont déclaréque les hadjis, plus de deux millionscette année, seront dotés de brace-lets électroniques pour les identifieren cas d’accidents ou de catas-trophe, comme ce fut le cas l’an der-nier où plus de 2 000 pèlerins de dif-férentes nationalités sont morts àMena lors d’une bousculade devantla stèle symbolisant Satan. Le ministre saoudien du Hadj et

de la Omra a assuré également quede nombreuses mesures préventivesont été adoptées pour le Hadj 2016pour éviter le tragique scénario duHadj 2015.

S. A.

Phot

o : S

amir

Sid

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Le Soir d’Algérie : Nous commémo-rons le 60e anniversaire du Congrès dela Soummam, pouvez-vous nous rappe-ler le contexte de son organisation ?

Nordine Aït Hamouda : Le Congrès dela Soummam est avant tout un acte struc-turant de l’appel de Novembre.Presque deux ans après l’appel du 1er

Novembre 1954 et la constitution des pre-miers maquis, le temps est arrivé pourdresser un premier bilan d’autant que deshommes d’envergure (membres des 22 oudes neuf fondateurs du FLN) ont été mal-heureusement éliminés. Pour mémoire, ils’agit d’Abdelmalek Ramdane, BadjiMokhtar, Souidani Boudjemaâ, DidoucheMourad, Ben Boulaïd Mostepha, tandisque Bitat Rabah est sous les verrous. Ducôté français, la perception a changéenvers cette insurrection. Elle est considé-rée désormais comme sérieuse. Les pou-voirs spéciaux sont accordés par leParlement au président du Conseil du gou-vernement socialiste – Guy Mollet – pourramener la paix par… la guerre. La décla-ration du 1er Novembre étant insuffisantesur le plan doctrinal, il fallait donc apporterun supplément de réflexion aux objectifsdes lendemains de l’indépendance. Par

ailleurs, il fallait se doter d’une organisationpolitico-administrative et militaire pour l’ef-ficacité de l’entreprise.Emprisonné lors du lancement de l’in-

surrection armée, Abane a rejoint, dès lespremiers mois de l’année 1955, la nouvelleorganisation. Il ne tarda pas à faire remar-quer ses talents de réflexion et de com-mandement. A Alger où il était envoyé parKrim, il a trouvé à ses côtés un novembris-te qui partage ses idées et ses conceptionsde guerre et de paix. Le tandemAbane/Ben M’hidi va se mettre en branleet assurera le succès du Congrès de laSoummam. Etant natif de l’Est et ayantcommandé à l’Ouest, l’appui de Ben M’hidià ces assises est fondamental. N’oublionspas que les Aurès (Wilaya I), à cause desdéchirements internes suite à la mort deBen Boulaïd, manquaient à l’appel. Et cen’était pas rien. Abane et Ben M’hidi ont sutranscender les insuffisances doctrinaires,organisationnelles et juguler les possibili-tés d’éclatement. Malgré le patriotisme detous, les forces centrifuges alimentées pardes clientèles régionalistes sont présentes. En faisant rallier la Kabylie à l’idée de

l’insurrection armée lors de la crise de l’été1954 au sein du parti indépendantiste leMTLD et la force de frappe de cette régionen peu de temps ont donné à KrimBelkacem un immense prestige parmi sespairs. Il s’impliqua surtout dans l’organisa-tion matérielle du Congrès qui ne pouvaitpas avoir lieu en dehors de la Wilaya IIIdirigée par Krim pour des raisons de sécu-rité dans la région commandée par

Amirouche. Il trouva sur place des relaisimportants, notamment Kaci, Mira et siHmimi qui, eux, ont organisé dans la pra-tique la sécurité et la logistique. Mais lerôle de Krim ne peut être réduit seulementà cela, il a sans doute été associé de prèsou de loin aux textes élaborés à Alger pource Congrès sous la supervision d’Abane.

Qu’en est-il de la polémique et lacontestation des résolutions ? Plusieurs contestataires du Congrès

ont reproché à tort l’amoindrissement de lareligion musulmane parce que la percep-tion de l’Etat national souverain est un Etatdémocratique et social. Quant à la person-nalité algérienne, elle est définie commearabo-musulmane. L’islamisme et l’arabis-me, qui font généralement souche commu-ne malgré leur approche différente – reli-gieuse d’un côté et laïque de l’autre – sesont ligués pour abaisser le Congrès et sesrésolutions. Ils ne l’ont même pas reconnupour un certain nombre d’entre eux,notamment Ben Bella et Mahsas qui vontessayer d’entreprendre les Aurès dans cesens.

Ces tiraillements ont-ils précipité

l’assassinat d’Abane ?Consacré, Abane peut représenter, à

terme, un danger pour tous ceux qui, déjà,pensent au pouvoir. N’oublions pas quecette même année – 1956 – des contactssecrets ont eu lieu entre le gouvernementfrançais et les représentants du FLN àBelgrade. Beaucoup parmi nos dirigeantsentrevoyaient la fin de la guerre vers 1957.La projection d’Abane : primauté du poli-tique sur le militaire n’a pas abouti. EnKabylie par exemple, il y a eu un seulexemple d’un commissaire politique dési-gné par la population et non par l’ALN.L’acceptation d’aller à Tunis au lieu derejoindre les maquis lorsque le CCE avaitquitté Alger le mois de mai 1957 a fragiliséAbane. Ses visions et préceptes sontremis en cause par nécessité pratique oucalcul politique. Son assassinat va inaugu-rer une nouvelle forme de relation politiquedans le FLN qui va donner toute sonampleur lors de la crise de l’été 1962.

Toutes ces crises internes vécuespar le FLN pendant la guerre deLibération n’ont-elles pas influé le FLNpost-indépendance ?Rien n’indiquait dans le Congrès de la

Soummam que les lendemains de l’indé-pendance seraient pluriels, ni non plus quece serait le parti unique. L’hégémonie duFLN dans la lutte armée notamment face àson adversaire – le MNA – préfigurait uneconfusion entre le FLN et l’Etat souverain àconstruire. Mais rien n’est joué. Aucun diri-geant cependant, lors du Congrès de

Tripoli, n’a milité ouvertement pour le mul-tipartisme. Le monopole du FLN sur la viepolitique est affirmé. Une vision para-marxiste a pris le dessus. Il n’aurait pas étéétonnant que l’idée d’un pluralisme fûtreposée car, n’oublions pas que le FLN,c’est la fusion du MTLD, de l’UDMA et desUlémas, les trois branches du Mouvementnational. Le PCA étant à part dans cettegalaxie. Il y avait, dès cette époque, unevision organique de la société et uneapproche centralisatrice de la nation etdonc de l’Etat.

Les pères fondateurs de l'Etat algé-rien (Boudiaf, Khider, Aït Ahmed etautres) ont tous appelé à restituer leFLN à la mémoire populaire, pourquoileur démarche n’avait-elle pas abouti ?Khider, selon Mohamed Harbi, était le

seul dirigeant du FLN, alors qu’il présidaitaux destinées de ce parti en 1963, àrevendiquer le multipartisme ouvertement.En contestant la politique du FLN, Boudiaf(PRS) d’abord puis Aït Ahmed (FFS), onttenté de remettre en cause l’hégémonie duFLN mais rien dans leur lecture del’époque ne militait en faveur du multipar-tisme. Paradoxalement et peut-être parcequ’il était le parent pauvre de l’indépendan-ce, le PCA revendiquait le multipartismeavant finalement de rallier Ben Bella puisBoumediène et enfin Chadli (soutien cri-tique).Aujourd’hui, le FLN historique, margina-

lisé du reste par Boumediène, qui a donnéla prééminence à l’armée pour la construc-tion de l’Etat, n’est plus qu’un parti parmitant d’autres. Son rôle moteur et central acessé, il doit donc être restitué commepatrimoine historique et symbolique à lanation. Quand on voit l’immense fossé qu’ily a entre Abane – premier parmi ses pairsen 1956 – et, aujourd’hui, Saâdani, oumême hier encore Belkhadem, on mesu-re l’abîme qu’a connu la vie politique algé-rienne. Il est plus qu’urgent de passer àl’acte de restitution pour protéger notre glo-rieuse lutte de Libération.

Que pensez-vous de la dernière ini-tiative des 14 personnalités qui ontrendu public un appel à la restitution duFLN à la mémoire populaire ?L’initiative est louable d’autant plus

qu’elle s’inscrit dans la continuité de tousles appels lancés à cet effet. Le FLNdevait, juste après l’indépendance, s’inspi-rer de l’Armée de libération nationale(ALN) qui a réussi son prolongement et samutation vers l’Armée nationale populaire(ANP). Ainsi, les tenants du pouvoir au len-demain de l’indépendance auraient dûannoncer la restitution de ce symbolepopulaire au peuple algérien. Nous pou-vons comprendre toutes les divergences

nées de visions et conceptions différentesdes moyens et la façon de lutte. La situa-tion de pleine guerre rendait difficiles lavisibilité et la compréhension des projec-tions des uns et des autres. Cependant, leFLN était un front dont l’objectif exclusifétait la libération nationale. Une fois cetobjectif atteint grâce au sacrifice de nosvaleureux martyrs et la lutte desAlgériennes et Algériens, ce sigle devait

parachever la libération du pays par la libé-ration du peuple. Le FLN post-indépendan-ce est devenu l’instrument politique qui acalqué le modèle jacobin de l’Etat colonialaprès avoir instauré le parti unique et lapensée unique. Oui, cette initiative est salutaire, qui

plus est vient de la part d’authentiquesmaquisards. Il faut l’encourager. Ceux quicontinuent à confondre sciemment le FLNhistorique, libérateur du pays, et le partiFLN d’aujourd’hui ne défendent plus queleurs intérêts de caste.Hier, le FLN, c’était lui donner sa vie et

son sang ; aujourd’hui, le parti FLN, c’estse procurer de l’argent et des privilèges.Immense et tragique dérapage.

Dans vos dernières interventions,vous revenez souvent sur la refonda-tion de l'Etat, la deuxième République,les autonomies régionales…A chaque étape de développement cor-

respond une vision. Hier, la nécessitéd’établir un Etat, reconnu dans ses fron-tières et rayonnant internationalement,était un impératif. Le volontarisme tenaitlieu de stratégie. Aujourd’hui, l’âge de laraison est atteint bien que l’Etat soit sou-mis à un régime sectaire et détourné deses ambitions. Alors, le mimétisme avec lecolon doit cesser.L’idéologie du FLN étant le miroir inver-

sé du colonialisme, il est arrivé le temps deconcevoir la nation et l’Etat avec une autrephase de construction. La vison hégémo-nique politique et administrative qui corres-pond au jacobinisme français doit dispa-raître et laisser place nette à l’Etat unitairerégionalisé. Le FLN/ALN l’avait expérimen-té avec succès lors de la guerre deLibération nationale avec les six wilayas.

Ceux qui sont contre cette idée sont tou-jours les mêmes. Souvenez-vous, hier,comment étaient perçues la questiondémocratique et l’approche identitaire,deux revendications sataniques. Bien sûr,on voyait la main de l’étranger. Vision sim-plificatrice qui arrange notre conscienceengoncée et ne lui permet aucun effortintellectuel.

Le Soird’Algérie Jeudi 18 août 2016 - PAGE 6Actualité

propos recuellis par Mokhtar Benzaki

Phot

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R

Nordine Aït Hamouda, militant infatigable, a toujours fait du Congrèsde la Soummam un thème majeur de ses interventions. Probablementparce que l’analyse de cet événement, dont nous commémorons le 60e

anniversaire, éclaire sur ce qui se produira bien longtemps après. Et par-fois jusqu’à nos jours. Dans cet entretien, Nordine Aït Hamouda ne s’entient pas qu’à l’aspect historique du Congrès de la Soummam, à partirduquel il évoque les sujets de l’actualité immédiate comme le FLN, l’insé-curité en Kabylie, le débat sur la peine de mort ou encore le délicat dos-sier de l’autonomie.

Rien n’indiquait dans le Congrès de la Soummam queles lendemains de l’indépendance seraient pluriels, ni non plusque ce serait le parti unique. L’hégémonie du FLN dans la luttearmée notamment face à son adversaire – le MNA – préfiguraitune confusion entre le FLN et l’Etat souverain à construire.

La vision hégémonique politique et administrative quicorrespond au jacobinisme français doit disparaître et laisserplace nette à l’Etat unitaire régionalisé. Le FLN/ALN l’avaitexpérimenté avec succès lors de la guerre de Libération

nationale avec les six wilayas. Ceux qui sont contre cette idéesont toujours les mêmes.

NORDINE AÏT HAMOUDA

«Une nouvelle génération doit reprendre le

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La dégradation des termes du débatprovient en partie de l’obsession complo-tiste. Les mêmes vont encore une foisbrandir l’unité nationale comme paraventà toute évolution. Ce sont des privilégiésqui bercent le peuple d’illusions. Leconservatisme est le réflexe naturel desprivilégiés. Importe peu si ce qu’ils défen-dent – le jacobinisme – est l’identité fon-damentale du colonialisme. Le modèle de l’Etat imposé au peuple

algérien par le pouvoir central issu de l’ar-mée des frontières est une copie nonconforme de celui de notre colonisateur.Ce modèle jacobin est donc un héritagecolonial dont il faudrait nous débarrasseret ouvrir la voie à une refondation de l’Etatalgérien par l’avènement d’une deuxièmeRépublique qui laissera place à un modede fonctionnement inspiré de notre glo-rieuse Révolution qui avait instauré lesystème des régions. Maintenant nous ne devons pas être

complexés ou réticents par le fait qu’une

région à l’image de la Kabylie ou le M’zabsoit plus prédisposée à la concrétisationde ce mode de fonctionnement, bien aucontraire, la Kabylie, pour parler de marégion, pourra servir de locomotive etd’exemple de bonne gouvernance pourles autres régions qui suivront.

L’avènement de la deuxièmeRépublique n’est-il pas porteur de dan-ger pour l’unité nationale ?Aujourd’hui, la tendance mondiale est

à la décentralisation – régionalisation etfédéralisme – car cela fait se rapprocherl’administration du citoyen. Ce mode degouvernement est plus à même de mesu-rer les problèmes locaux que le modèlejacobin. Beaucoup pensent que l’absencede centralisation va affaiblir l’Etat et lesentiment national. La Belgique – Etatfédéral – a vécu plus d’une année sansgouvernement sans que l’unité nationalesoit remise en cause dans la pratique nique l’administration ait été défaillante.Bien au contraire. Il s’agit de combinerconcomitamment ce mouvement décen-tralisateur avec une plus grande démo-cratisation. S’il y a des besoins naturels etprimaires communs à tous, il existe desbesoins différents selon les régions. Larégionalisation est plus à même de cernerses problématiques et proposer desissues adéquates.

Parlons de la Kabylie. Pourquoi,d’après vous, ce regain de violencemarqué par l’insécurité ?La Kabylie, de par sa configuration

géographique – région montagneuse –,vit aujourd’hui à crédit. Une partie de lapopulation vit de l’argent de l’émigrationet des pensions de chouhada. Le chôma-ge est énorme. Etant donné sa configura-tion, cette région doit vivre du tourisme,des services et de l’agriculture de mon-tagne avec l’élevage. L’industrie agroali-mentaire complètera le tableau. Queconstate-t-on ? Il n’y a aucune vision,encore moins de cohérence. Il n’y a pointde développement et de projet structu-rant. Cette situation favorise l’insécurité etla délinquance. On nous a toujours apprisque l’oisiveté est mère de tous les vices.

J’ai eu à exprimer les doléances de la

population au Premier ministre lors de savisite à Tizi-Ouzou. En essayant d’attirerles investisseurs vers la région, ces der-niers expriment leur réticence non pas parrapport à l’insécurité seulement, maisbeaucoup plus à l’absence de mécanismede soutien au développement. Pendantque l’Etat accorde des avantages attrac-tifs pour les Hauts-Plateaux classéscomme région à promouvoir, la Kabylie nebénéficie d’aucune attention particulière.Les avantages sont les mêmes que ceuxaccordés aux investisseurs à Hydra.

et le phénomène des kidnappings ?Le pouvoir encourage le pourrisse-

ment. Il n’intervient pas lorsque la sécuri-té publique est menacée. Cette région avoulu nous défier, alors il faut l’ignorer etla marginaliser. C’est une option extrême-ment dangereuse. L’insécurité est gran-dissante et les kidnappings se multiplient.Heureusement que la société a encoredes ressorts pour tirer des griffes des

bandits les personnes kidnappées.Malheureusement, le dernier drame, qui aemporté Nihal, met en relief les insuffi-sances de cette organisation si les pou-voirs publics n’y mettent pas les moyensnécessaires. Cette situation de pourrisse-ment décourage les investisseurs et leurfait fuir la région. C’est à se demander sil’on ne veut pas faire de la Kabylie uneréserve indienne. Cet ensemble deconstats rend encore plus impérativel’idée d’un pouvoir régional, échelon poli-tico-administratif plus apte à répondre àcette donne.La Kabylie est une terre de souffrance.

Elle n’a pas cessé politiquement d’occu-per le devant de la scène. Cette singulari-té lui vaut des inimitiés et des soupçonsintarissables. Il faut que cela change et,dans cette perspective, la carte politique,entre autres, doit et va évoluer.

Des voix se lèvent pour l’applicationde la peine de mort. Quelle est votreposition quant à ces appels auxquelsse joignent certains hommes poli-tiques ?Avant d’entamer ce sujet, permettez-

moi de présenter mes condoléances lesplus attristées à la famille de la petiteNihal. Que tous ses proches trouvent icil’expression de ma compassion.La tragédie qui a emporté la petite

Nihal a libéré, sous le coup de l’émotion,les instincts les plus féroces, comme larevendication de l’application de la peinecapitale. C’est un sentiment somme toutecompréhensible, mais rendra-t-il à la viela victime ? Non ! L’application de la peinede mort aux USA n’a jamais empêché niles kidnappings, ni les viols, ni les réci-dives. Pour ma part, je reste partisan del’abolition de la peine de mort.Ce fait tragique, qui a anéanti psychi-

quement et moralement la famille de lavictime et a fait compatir le pays entier, aété l’occasion d’une surenchère pourappeler à faire face à la barbarie par labarbarie. La connotation religieuse de cesdiscours est à peine voilée. Il faut garderla raison et trouver les moyens d’agir pourd’abord arrêter et condamner les auteursde ce crime abject et ensuite développer

les instruments et les mécanismes delutte et de prévoyance pour contrer effica-cement les crimes de cette nature. L’éducation nationale a un rôle à jouer

dans la lutte contre ce genre de crimes enattirant l’attention sur les techniquesdéployées par les criminels pour attirerleurs victimes. Elle sont nombreuses etvariées mais reconnaissables si l’ondéveloppe l’éveil des enfants à ce genred’entreprises criminelles des plus dégra-dantes.La manipulation islamiste est flagrante

par la connotation religieuse donnée àcette revendication. Une touche populisteest également apportée par certaines per-sonnalités politiques versatiles capablesde dire la chose et son contraire du jourau lendemain. Ce que je trouve récurrentet écœurant, c’est le silence des partisdémocrates qui se revendiquent desdroits de l’Homme et ont par le passéporté la revendication de l’abolition de lapeine de mort.En ce qui me concerne, je suis résolu-

ment engagé pour l’abolition de la peinede mort et je dois rappeler que le rôle del’Etat n’est pas de réfléchir à la sentenceà appliquer mais, bien avant, il faudraitmettre tous les mécanismes pour préveniret empêcher ces tragédies.

Un groupe de cadres militants etpersonnalités politiques transcendentleurs divergences et arrivent à se ren-contrer lors de plusieurs occasions etcommémorations, y a-t-il un projetpolitique en vue ?Si les uns et les autres se retrouvent

dans ce genre d’évènements au-delà denos querelles ou divergences passées,c’est aussi pour s’interroger et, par consé-quent, essayer de comprendre pourquoion en est arrivé à cette situation. La ques-tion centrale est de savoir comment unparti politique qui se réclame de la démo-cratie a fait pour mettre dehors, par plu-

sieurs procédés, la quasi-totalité de sescadres ? Il ne suffit pas d’accabler dereproches les uns et les autres mais decomprendre la situation pour pouvoir ladépasser. Lutter contre le retour de cespratiques, que ce soit pour notre généra-tion épuisée par l’étendue de sa tâchehistorique et de l’oppression dont elle aété victime en interne et de la part du pou-voir, c’est inventer de nouvelles formes delutte et de fonctionnement. Nous avonsprogressé avec des camarades de diffé-rents courants pour apportent un premierélément de réponse : la fin de l’hommeprovidentiel. A cela, il y a des méca-nismes et des règles.Notre génération charnière doit

accompagner l’émergence d'une nouvelleélite politique. Nous devons assainir tousnos différends et laisser le terrain fertile àcette jeunesse instruite qui arrive sur lascène politique. La transition doit d'abords'opérer sur le plan générationnel. Maintenant, il est évident que nous

avons tous, à un moment ou un autre,commis des erreurs et fauté envers desmilitants sincères. Qu'ils sachent que nuln'est parfait et que la discipline partisaneet l'esprit de loyauté peuvent amener à

quelques mauvaises appréciations de lasituation. Pour ma part, que tous ceux quise sont sentis, à un moment, offusquésou blessés, qu’ils sachent que ce n'étaitque par loyauté envers un homme qu'oncroyait incarner notre projet démocra-tique. Qu'ils trouvent ici l'expression dema sincère fraternité.

Où en êtes-vous avec le projet de laFondation colonel amirouche ?Pouvez-vous nous donner quelquesdétails sur son rôle ?Le texte fondateur et l’avant- projet de

la fondation sont fin prêts.Les membres fondateurs sont princi-

palement les compagnons du colonelAmirouche auxquels se joignent d'autresjeunes de générations confondues dont lamajorité sont étudiants. L'élément fémininaussi sera représenté dans l'ossature diri-geante de cette fondation.Nous sommes en phase de structura-

tion, à travers les comités de villages, lesassociations et autres organisations de lasociété civile. Nous vous donnerons plusd’informations dans les jours à venir parle chargé de communication de la fonda-tion. Pour revenir au rôle et l’objectif de la

Fondation colonel Amirouche, cette der-nière s'occupera de plusieurs volets :Histoire (à écrire par les scientifiques,chercheurs et historiens), pédagogie(enseignement et vulgarisation de notrehistoire auprès des écoliers et la popula-tion en général), bonne gouvernance(mettre en valeur le fonctionnement etl'organisation de la Wilaya III, bastion dela Révolution algérienne, et tous lesidéaux de notre glorieuse Révolution), etle volet social (aide et soutien à tous lesayants droit amoindris, veuve de chahid,fils de chahid, moudjahid en difficulté, etautres citoyens.L'officialisation de la création de cette

fondation se fera avant la fin 2016.

Le mot de la fin.Alors que les élites semblent avoir

temporairement démissionné de leurdevoir d’éclairage et que la situationnationale est pour le moins médiocre etincertaine, il faut s’engager dans la vie dela cité. Nos problèmes se résoudront parnotre détermination à trouver la voie d’unredéploiement militant et citoyen afin defaire évoluer la situation. Rien n’est perdud’avance. Il n’y a que les batailles nonlivrées qui sont perdues. La démocratieest décriée par les populismes mais ellereste incontournable pour la bonne gou-vernance. Une nouvelle génération doitreprendre le flambeau du patriotisme etde la démocratie. Il faut dans cette pers-pective savoir oser.Il est plus qu’impératif de nous res-

sourcer de notre glorieuse Révolutionpour pouvoir affronter tous les défis qu’im-posera la situation. La plateforme élabo-rée au Congrès de la Soummam, dontnous célébrons le 60e anniversaire, devrarester le socle sur lequel repose tout com-bat pour l’idéal démocratique. Gloire à nos martyrs.Vive l’Algérie libre et démocratique.

M. B.

Le Soird’Algérie Jeudi 18 août 2016 - Page 7Actualité

En ce qui me concerne, je suis résolument engagé pourl’abolition de la peine de mort et je dois rappeler que le rôlede l’Etat n’est pas de réfléchir à la sentence à appliquer mais,

bien avant, il faudrait mettre tous les mécanismes pourprévenir et empêcher ces tragédies.

Nos problèmes se résoudront par notre détermination à trouverla voie d’un redéploiement militant et citoyen afin de faireévoluer la situation. Rien n’est perdu d’avance. Il n’y a que les batailles non livrées qui sont perdues. La démocratie est

décriée par les populismes mais elle reste incontournable pourla bonne gouvernance.

AU SOIR D’ALGÉRIE :

flambeau du patriotisme et de la démocratie»

Page 8: Le Soir d'Algérie - l COLLOQUE INTERNATIONAL : «JUGURTHA … · 2016-08-17 · Le Soir d’Algérie Actualité Jeudi 18 août 2016 - PAGE 4 Une nombreuse littérature a été consacrée

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 18 août 2016 - PAGE 8

Principales problématiques comptablesrencontréesAu-delà des difficultés éprouvées

pour trouver une définition complètepouvant décrire la pluralité de situations,les autorités publiques et les opérateursprivés ont buté des années durant sur letraitement comptable idoine qui reflète-rait la réalité économique complexe deces accords multi-formes afin d’arriver àproduire, au final, une information finan-cière fiable et pertinente à l’adresse desdifférents utilisateurs des états financiersde ces entités co-contractantes. Lesprincipales problématiques comptablesrencontrées sont résumées ci-après :a- quel est le traitement comptable

des droits du concessionnaire (le secteurprivé) sur l’infrastructure ? b- comment sont constatés les pro-

duits et le résultat à chaque phase ducontrat (construction ou amélioration,exploitation et maintenance routinière,renouvellement de l’infrastructure), c- comptabilisation et évaluation de la

contrepartie prévue dans l’accord, d- coûts d'emprunt, e- traitement comptable ultérieur des

actifs financiers et des immobilisationsincorporelles, f- éléments fournis au concessionnai-

re par le concédant et g- comment appréhender comptable-

ment l’obligation de renouvellement desactifs ?Avant l’IASB, certains normalisateurs

dont le CNC français ont tenté tant bienque mal de trouver une solution comp-table aux contrats PPP. Aujourd’hui, laréférence comptable en la matière paraîtêtre l’Ifric 12 qui s’adresse uniquementaux concessionnaires (opérateurs pri-vés). La question du traitement comp-table chez les concédants publics setrouve dans la norme Ipsas 32—Serviceconcession-arrangements (publiée parl’Ipsasb, soit l’équivalent de l’Iasb maispour le secteur public) qui propose untraitement «miroir de celui retenu dans lacomptabilisation chez les concession-naires selon l’Ifric 12. Le référentiel SCFpropose aussi des directives comptablesqui sortent fraîchement du PCG qui, lui-même, se base sur un vieux guidecomptable élaboré par le CNC en 1975mais resté non approuvé donc dénuéd’une force réglementaire à ce jour. Ladescription des principes de ce guidesera développée plus loin.

Les résultats des recherches entre-prises par l’IasbConscient des pratiques historiques

hétérogènes des groupes concession-naires, le comité d’interprétation de l’Iasb(ex-Ifric) s’est saisi du sujet en 2003.Pour faire connaître son point de vuepréliminaire et le traitement comptable yafférent, le staff de l’Ifric a dû se servirdes publications spécialisées de l'indus-trie, du rapport du Groupe de travail misen place (avril 2003) et de nombreuxdocuments de l’Ifric consacrés à ce pro-jet, ainsi que des lettres de commen-taires aux projets d’exposé-sondageD12, D13 et D14, que les différentes par-ties prenantes à la normalisation comp-table ont adressé à l’Ifric. Finalement, un large consensus s’est

dégagé autour de l’interprétation Ifric 12dont la version finale a vu le jour le 30novembre 2006, et le champ d’applica-

tion recouvre tout contrat de concessionde service public dans lequel un concé-dant (une entité publique) contrôle et/ourégule les services fournis via une infra-structure concédée ainsi que leurs tarifs,et tout intérêt résiduel significatif dansl’infrastructure. Voici un exemple concretauquel doit s’appliquer ladite interpréta-tion de l’Iasb. Supposons une entitépublique (Agence nationale des auto-routes) qui entre dans un accord portantsur (a) une autoroute (l’infrastructure)concédée par (b) un contrat de conces-sion qui stipule les services à fournir parun opérateur (SNC Lavalin), à savoir latransformation de l’autoroute existanteen une autoroute à trois voies et la four-niture de services d’entretien et de réfec-tion périodique du revêtement, et la basede fixation du niveau de péage. Au coursde l’exécution du contrat, l’opérateurrecevra (c) une contrepartie non moné-taire durant la phase initiale de construc-tion puis recouvrera le montant despéages auprès des usagers de l’autorou-

te ainsi agrandie. Au terme de la conces-sion, la propriété de l’autoroute et du dis-positif de recouvrement des péages,ainsi que tous les droits y attachés doi-vent être cédés au concédant sanscontrepartie.

Description de la solution proposée parl’interprétation Ifric 12 Le traitement s’est construit autour

des considérations clés liées respective-ment à (1) la notion du contrôle de l’utili-sation de l’infrastructure, et (2) la partieassumant le risque de demande (c.-à-d.,le risque que les flux de trésorerie géné-rés auprès des utilisateurs du servicepublic ne soient pas suffisants pour cou-vrir le montant de l'investissement réali-sé par l'opérateur). Dans les accords de partenariat visés

par ledit texte de l’Iasb, l’infrastructuremise en concession demeure contrôléepar le concédant sur toute la durée devie du bien, car ce partenaire a le mono-pole de décrire la nature des services àrendre avec l’actif ainsi concédé, il déter-mine la population bénéficiaire de cesservices et supervise en outre le méca-nisme de fixation des tarifs. De plus, siau terme de la concession, l’actif concé-dé a une valeur résiduelle significative,celle-ci sera aussi contrôlée par leconcédant par tout moyen juridique (pro-priété) ou autre possible. Compte tenude cette conservation du contrôle par leconcédant public, l’infrastructure affec-

tée à la concession ne figurera pas dansles actifs du concessionnaire privé. Cedernier comptabilisera en fait les droits(et les obligations y associées), décou-lant du contrat, dont il bénéficiera tout aulong de l’exécution des dispositions del’accord de concession. Ces flux dedroits dont il est question ici représententla nature de la contrepartie qu'il reçoit enéchange de ses services.Outre le concept du contrôle, le texte

de l’Iasb s’est focalisé sur une autrenotion plus complexe, à savoir le risquede demande, qui permet d’identifier lemodèle comptable approprié pourchaque type d’accord de concession.Cette référence comptable (Ifric 12)reconnaît en fait trois différentsmodèles : modèle de l’actif financier, lemodèle de l’immobilisation incorporelleet enfin le modèle hybride.Le modèle de l’actif financier s’ap-

plique lorsque le risque de demande estquasiment assumé par le concédantpublic. Autrement dit, le concédant

endosse la responsabilité principale depayer au concessionnaire l’ensembledes prestations rendues (construction ouamélioration, exploitation, maintenance,renouvellement des actifs). Au final, lesdroits du concessionnaire satisfont auxconditions de la définition d’un actiffinancier, soit le droit inconditionnel à desflux de trésorerie fixes ou déterminablesprévus dans le contrat.Contrairement au modèle précédent,

le modèle de l’immobilisation incorporel-le prévoit que le risque de demande soitporté cette fois-ci par le concessionnairepuisque ce sont les usagers qui ont laresponsabilité principale de payer pourles services d’exploitation rendus par leconcessionnaire. Le concédant participeégalement à la rémunération de l’opéra-teur privé en contrepartie de ses presta-tions de construction, en lui accordant ledroit (une espèce de licence) de facturerles usagers du service public fourni vial’infrastructure mise à la disposition del’opérateur en vertu d’un accord deconcession. Ainsi, les droits acquis par le conces-

sionnaire représentent une immobilisa-tion incorporelle qui sera comptabiliséeau même titre que toute autre immobili-sation détenue par l’opérateur. Si toutefois l'opérateur est payé pour

ses services (c.-à-d., construction-réno-vation-exploitation-maintenance), enpartie par un actif financier, et en partiepar une immobilisation incorporelle, la

contrepartie ainsi perçue est ventilée etcomptabilisée par l’opérateur sur chacunde ces actifs identifiés séparément. Il s’ensuit dans ce cas que les deux

parties prenantes au contrat partagent lerisque (risque de demande) que les fluxde trésorerie générés par les utilisateursdu service public ne soient pas suffisantspour récupérer l'investissement de l'opé-rateur. Le dernier modèle dit hybride estdonc adopté si jamais le risque dedemande est partagé entre les deux co-contractants.Nous avons mentionné précédem-

ment que les contrats de PPP entrantdans le champ d’application de l’interpré-tation Ifric 12 doivent comporter une pre-mière phase liée aux prestations deconstruction ou d’amélioration d’uneinfrastructure et une autre phase reliée àl’O&M (soit la gestion quotidienne decette infrastructure ainsi que son entre-tien pour le maintien du potentiel produc-tif). Durant la première phase de l’accordde concession, la réalisation de l’ouvra-ge par l’opérateur est comptabiliséecomme une opération de constructionavec dégagement du chiffre d’affaires etde la marge à l’avancement. Quant à ladeuxième phase, le principe généralappliqué consiste à comptabiliser desproduits des activités ordinaires généréspar l’opérateur, et les évaluer à la justevaleur de la contrepartie reçue ou à rece-voir au titre des services fournis (obliga-tion de performance satisfaite au fil dutemps si un des trois critères de l’IFRS15 satisfait, méthode PoC pour mesurerle niveau d’avancement de l’obligationde performance).Par ailleurs, l’interprétation Ifric 12

distingue entre les obligations de res-tauration et les services de maintenan-ce. Ainsi, l’exercice du jugement peutêtre nécessaire pour déterminer si unprogramme de maintenance particulierréalisable par l’opérateur représenteune obligation découlant des termes desa licence à comptabiliser selon lanorme appropriée (norme sur les provi-sions), ou un service fourni en vertu destermes de l’accord et dans cas, c’estune activité générant un produit desactivités ordinaires.En ce qui concerne les coûts d’em-

prunt, ceux-ci s’ajoutent uniquement aumontant de l’immobilisation incorporelleque le concessionnaire comptabilise aucas où il obtient du concédant le droit defaire payer les usagers du service publicen contrepartie de ses prestations deconstruction. Cet actif incorporel cadrenotamment avec la définition d’un actiféligible car la licence n’est généralementpas disponible pour l’utilisation prévuejusqu'à ce que l’infrastructure soitconstruite ou améliorée par l’opérateur.

Les propositions du normalisateur comp-table algérien (CNC)Nous envisagerons maintenant les

règles énoncées dans le SCF, celles-cidécoulant de textes du PCG. Néanmoins, cette référence croisée

au PCG constitue, à mon avis, un cas dedérogation aux principes directeursénoncés dans le cadre conceptuel qui,faut-il le souligner, réglemente la norma-lisation et la recherche comptable selonle référentiel algérien.

Dans les accords de partenariat visés parledit texte de l’Iasb, l’infrastructure mise en

concession demeure contrôlée par le concédantsur toute la durée de vie du bien, car ce

partenaire a le monopole de décrire la naturedes services à rendre avec l’actif ainsi concédé,il détermine la population bénéficiaire de cesservices et supervise en outre le mécanisme defixation des tarifs. De plus, si au terme de la

concession, l’actif concédé a une valeurrésiduelle significative, celle-ci sera aussicontrôlée par le concédant par tout moyenjuridique (propriété) ou autre possible.

Par Tlamsi Chabane

Présentation et évaluation des contrats (3e partie et fin)

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Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 18 août 2016 - PAGE 9

de partenariat public privé en IFRSAu-delà de cet écart de conduite, les

règles édictées permettent d’assurersurtout la comptabilisation initiale desactifs concédés et éventuellement laprise en compte des obligations duconcessionnaire. Par contre, les autresproblématiques ne sont pas précisées,telles que les modalités de comptabili-sation des revenus et des coûts reliésaux différentes phases de la conces-sion, la contrepartie reçue par l’opéra-teur, les coûts d’emprunt, etc.

En outre, la définition donnée auxcontrats de concession reste limitée etincomplète si bien qu’elle n’est pasgénéralisée aux autres contrats pré-voyant le paiement du concessionnairepar le concédant directement. Les biensmis dans la concession par le conces-sionnaire figurent toujours au bilan decelui-ci, quelle que soit l’identité ducontributeur (l’apporteur de l’immobilisa-tion). Nous avons trouvé dans l’énoncédes terminologies qui ne cadrent pasavec les concepts IFRS, à l’instar del’amortissement de caducité qui se cal-cule pour les immobilisations non renou-velables apportées par le concession-naire mais appelées à revenir gratuite-

ment au concédant en fin de contrat, duposte dette «droits du concédant» quitraduit l’obligation de restitution du

concessionnaire au terme du contrat (lacontrepartie d’un actif à titre gratuit), etdes provisions pour renouvellementdont l’objet est de compléter les amor-tissements techniques (les amortisse-ments calculés sur la durée de vie)lorsque la durée économique du bienest inférieure à la durée de la conces-

sion. Nous nous excusons auprès deslecteurs pour n’avoir pas abordé le trai-tement fiscal applicable aux accords de

partenariat public privé, et ce en raisonde l’indisponibilité de références et detextes ayant passé en revue la spécifici-té de ces contrats nouvellement intro-duits dans le paysage économique dupays.

En dépit de ces lacunes, il n’endemeure pas moins que les acteurs et

partenaires économiques peuvent réali-ser une interprétation des différentesdispositions des codes des impôts afinde les adapter aux propriétés de cescontrats.

Enfin, nous vous dévoilerons les prin-cipaux secteurs qui ont fait l’objet ouplutôt qui sont touchés (ou le serontbientôt) par cette formule de gestion pri-vée des services destinés au public :

- le domaine maritime : concessionde gestion du port d’Alger et du port deDjendjen par le géant émirati (DubaïPorts World). C’est un contrat de typeO&M (Operating & Maintenance) ;

- le secteur des transports : laconcession d’exploitation du tramwayd’Alger et du métro d’Alger ;

- énergie et les utilités publiques : lescontrats de concession de type O&M decertaines centrales électriques au gaznaturel (production électrique) ouhybrides (gaz et vapeur) ;

- secteur de l’eau : usine de dessale-ment de l’eau de mer de Fouka ;

- la station de dessalement d’El-Hamma (à Alger), opérationnelle depuisle 24 février 2008.

T. C.

Publicité

RÉFÉRENCES ET TERMINOLOGIELes contrats PPP en France et en Europe, les

cahiers de Mazars, avril 2006. Aspects économiques et comptables des investisse-

ments dans les PPP, Jean-Louis Lebrun, IGD, juin 2011.Ifric 12 Service concession arrangements, A poc-

ket pratical guide, Deloitte, February 2011.Agenda paper 6, Ifric meeting, SCA Project, Lon-

don, January 2006.Ipsasb : International Public Sector Accounting

Standards Board, soit l’équivalent de l’IASB Unders-tanding Options for Public-Private Partnerships in

Infrastructure, Sorting out the forest from the trees:BOT, DBFO, DCMF, concession, lease…, Jeffrey Del-mon, The World Bank, January 2010.

Guide de référence des PPP_BM_June-2016.PoC ou Percentage of Completion, Pourcentage

d’avancement.

En ce qui concerne les coûts d’emprunt, ceux-ci s’ajoutent uniquement au montant de

l’immobilisation incorporelle que leconcessionnaire comptabilise au cas où il

obtient du concédant le droit de faire payer lesusagers du service public en contrepartie de

ses prestations de construction. Cet actif incorporel cadre notamment avec la

définition d’un actif éligible car la licence n’estgénéralement pas disponible

pour l’utilisation prévue.

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Naouel Boukir - Alger (Le Soir)- Mais elle s’est affirmée mardi der-nier en fin d’après-midi où un jeunehomme de 26 ans a été percuté parun train près de la gare d’El-Harrach.

Le laissant mort sur place, le trainreliant Alger à Blida était en circula-tion lors de l’accident vers 17h30.

Contacté pour avoir plus d’infor-mations sur les circonstances de ce

drame, le chargé de communicationà la direction de la Protection civilede la Wilaya d'Alger, le lieutenantKhaled Benkhalfallah, nous a confir-mé que les services de sécurité de lacirconscription d’El-Harrach ontouvert une enquête à la suite de cetaccident.

Toutefois, la faute est toujoursimputée aux citoyens traversant les

voies ferrées sans mesurer l’ampleurdes risques entrepris. Et ce, malgréles panneaux de signalisation instal-lés et les nombreuses campagnes desensibilisation organisées sur lanécessité de l’utilisation des passe-relles. Par ailleurs, le lieutenant nousa révélé que le lieu de l’accident faitfigure de raccourci pour certainscitoyens, jeunes particulièrement.

Pour ce faire, ils ne traversentpas seulement les voies ferrées maisescaladent également les murs oules barrières en fer qui bordent la

zone de circulation des trains. Alorsque ces garde-fous sont plantés pré-cisément pour les protéger.

On retrouve également ce mêmecomportement au niveau des garesmarquées par d’importants trafics ;pourtant des passerelles reliant lesquais sont mises à la disposition desvoyageurs.

Le risque entrepris n’est pas seu-lement individuel car ces traverséesmortelles sont souvent familiales oucollectives.

N. B.

Le Soird’Algérie Jeudi 18 août 2016 - PAge 11Régions

UN JEUNE PERCUTÉ PAR UN TRAIN PRÈS DE LA GARED'EL-HARRACH

Bouder les passerelles, un phénomène

Emprunter les voies ferrées au lieu d’utiliser les passerellesau niveau des gares est une normalité chez certains citoyens.Cette prise de risque mortelle n’est pas toujours perçue ainsi.

EL TARF

17 mechtasde Aïn El Kermasouffrent dumanque d’eau

potableLes citoyens de la commu-

ne d’Aïn El Kerma ne saventplus où donner de la tête pourtrouver une solution radicale etdurable au manque constantd’eau potable, durant cet été.

La commune en questionqui est composée essentielle-ment de 17 mechtas éparses,représentant plus de 60% de lapopulation, connaît depuis ledébut de l’été des mouve-ments de protestation récur-rents et de plus en plus vio-lents et dont la seule et princi-pale revendication concernel’alimentation en eau potable,d’une manière normale.

Les habitants des mechtasd’El Gouacem, Statir et ElMouyassia, pour ne citer queles plus peuplées, ont procédé,il y a quelques jours à la ferme-ture de tous les accès du siègede la commune pour exigerdes édiles locaux une prise encharge effective de leur reven-dication, en vain.

«La distribution de l’eaupotable par les camions-citernes de l’entreprise«l’Algérienne des eaux» (ADE)reste en deçà des besoins despopulations et ce, malgré lesefforts méritoires des respon-sables de cette entité. Il arriveque l’approvisionnement s’ef-fectue tous les 15 jours, ce quiest un calvaire pour les pèresde familles qui sont obligés des’absenter de leur lieu de tra-vail pour ramener le précieuxliquide à dos d’âne des diffé-rentes sources situées dansles denses forêts de chênes-lièges ou en l’achetant chez lescamions-citernes appartenantaux privés», ont indiqué deshabitants au bord de la crise denerfs face aux promesses sanslendemains des autoritéslocales, lesquelles se sont effa-cées à la faveur de cette pério-de estivale. Ils se la coulentdouce dans des pays du bas-sin méditerranéen et au diableles «jérémiades et litanies»des citoyens lambda.

Daoud Allam

Agissant sur des renseignementsparvenus aux services de la Sûretéde daïra de Saleh-Bey selon lesquelsun individu s’apprêtait à introduireune importante quantité de tabac àchiquer contrefait à bord d’un véhicu-

le utilitaire, les éléments dudit serviceet après avoir installé un point decontrôle inopiné, ont pu intercepter levéhicule suspect.

Après son contrôle et sa fouille, ila été découvert la quantité précitée

de «chema» contrefaite. C’est ainsiqu’il a été procédé à l’arrestationimmédiate du conducteur du véhicu-le, et une enquête a été aussitôtdéclenchée pour connaître l’origineexacte de cette marchandise ainsique l’atelier clandestin où elle a étéfabriquée.

A cet effet, une procédure judiciai-re a été établie à l’encontre du mis encause pour possession et transportde tabac à chiquer contrefait destinéau marché noir, et transmise au pro-cureur de la République auprès duparquet d’Aïn-Oulmane.

Quant à la marchandise saisie,elle a fait l’objet d’une remise aux ser-vices concernés pour sa destruction.Notons que les services de police deSaleh-Bey et dans le cadre de leursactivités dissuasives et préventivesluttant contre toutes formes de fraudeet de contrefaçon, ont pu saisir,durant ces dernières semaines, uneimportante quantité de tabac à chi-quer contrefait ainsi que du tabacbrut (feuilles et tiges de tabac) esti-mée dans sa globalité à plus de 70quintaux et 80 000 sachets.

Imed Sellami

SÉTIF

Saisie de tabac à chiquer contrefaitLes services de police de la Sûreté de daïra de Saleh-Bey ontréussi, au courant de cette semaine, à saisir une quantité de 47500 sachets de tabac à chiquer contrefait destinée au marchénoir, qui était transportée à bord d’un véhicule utilitaire en pro-venance d’une daïra limitrophe, et à arrêter un individu, a-t-onappris de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya deSétif.

En effet, cette région forestièreétait mardi dernier ravagée par unfeu gigantesque qui a tout calcinésur son passage malgré la bonnevolonté et les efforts de laConservation des forêts et dessapeurs-pompiers.

La Protection civile a, dès l’alertedonnée, dépêché trois unités pourtenter de circonscrire l’incendie maisen vain, les langues de feu étaient sihautes qu’un autre dispositif a étémis en place — 65 sapeurs-pom-piers, comme moyen humain, et 10

camions-citernes ont été dépêchéssur les lieux en plus de la colonnemobile.

Pour l’instant, le bilan des dégâtssur le parc forestier n’a pas encoreété établi mais la désolation estvisible. Pour rappel, cette forêt a étéle 16 août 2015 ravagée par un feuqui a réduit en cendres 300 ha depins d’Alep. Mais le plus grave dans

ce sinistre, c’est qu’un élément de laConservation des forêts, un briga-dier, âgé d’une cinquantaine d’an-nées, a péri après avoir été encerclépar les flammes lors de sa mission.

Avec deux feux consécutifs,notre source nous a déclaré qu’il nereste presque plus rien de cettebelle forêt.

A. M.

SIDI-BEL-ABBÈS

1 an après, la forêt Ktarnia de nouveau en proie au feu

MARSAT-BEN-M’HIDI

À quand le marché couvert ?L’actuel marché, situé au centre-ville, n’a pas changé

depuis les années 1980. Il est encore dans l’état du tempsoù Marsat-Ben- M’hidi était encore une petite bourgade.

Cette localité a connu, depuis, une évolution, elle estdevenue par la force des choses la principale destinationtouristique dans la wilaya de Tlemcen, depuis la fermetureterrestre avec le royaume voisin. Elle reçoit plus de dix mil-lions de touristes. Si les infrastructures d’accueil ont évo-lué, le marché n’a guère changé, ce sont toujours desbaraques érigées à la va-vite pour faire face au flux desestivants, qui n’ont pas le choix que de s’approvisionner àcet endroit où l’hygiène parfois laisse à désirer. Ce marchéqui est alimenté quotidiennement en fruits et légumes dujour doit donner une meilleure image aux visiteurs. Cesdernières années, de nouvelles infrastructures modernesont été réalisées à Marsat-Ben-M’hidi, un petit marché cou-

vert sera d’une grande utilité aussi bien pour les estivantsque pour les autochtones.

M. Zenasni

Les mendiants aussi font partiedu décor

Comme chaque année, c’est une armée de mendiantsqui envahit le grand boulevard de la côte. Ils viennent departout, même du Grand-Sud pour faire la manche enfamille, les plus âgées restent sur le boulevard, près dugrand souk, les plus jeunes font la tournée des cafés et desrestaurants et tard le soir, tout ce beau monde se donnerendez-vous aux abords de la mosquée pour y passer lanuit. Ce vagabondage durera tout l’été, ces mendiantsretourneront dans leur ville pour faire la manche à lon-gueur d’année. C’est le cas notamment d’une femme origi-naire de Ghazaouet qui se rend quotidiennement à

Tlemcen pour «bosser» pendant toute la période estivale.Elle ne quittera Marsat-Ben-M’hidi que lorsque le dernierdes estivants aura quitté les lieux.

M. Z.

Le transport, un net progrèsAvec l’inauguration de la double voie, la circulation entre

Maghnia et la côte est plutôt fluide, on ne signale pas degraves accidents comme par le passé d’autant plusqu’avec la disparition des hallaba, il suffit aux automobi-listes de faire preuve de civisme pour arriver à bon port. Ence qui concerne le transport, on peut rallier Marsat-Ben-M’hidi à tout moment à partir de Tlemcen pour un trajetd’une heure et demie au maximum.

En ce qui concerne la sécurité routière, ainsi que lasécurité des biens et des personnes, les choses ont évoluépositivement.

M. Z.

BRÈVES DE TLEMCENBRÈVES DE TLEMCEN

La forêt dite Ktarnia dans la localité de Aïn Adem, daïra de Sfisef, étaitde nouveau en proie au feu 1 an après, jour pour jour, dans la journée dumardi 16 août.

Aucun citoyen relizanais ou villageois nevous dira le contraire sur l'anarchie des marchésinformels des fruits et légumes, implantés enmilieu urbain, ou même à la périphérie de la villede Relizane, rendant la circulation routière trèsdifficile, et présentant un danger certain pour lespiétons, et ce, en plus de l'insalubrité et autrespoints noirs.

Une situation bien inquiétante qui a incité lesresponsables locaux à trouver des solutions à

ce fléau, par une meilleure prise en charge etune réorganisation des lieux, a indiqué unesource responsable de la commune deRelizane.

Selon notre source, une enveloppe colossalea été dégagée dernièrement par les élus locauxlors du dernier conseil de l’Assemblée populairepour l'assainissement des marchés en question.Il faut dire que ces marchands des fruits etlégumes sur charrettes, camionnettes, ou éri-

geant tout simplement des baraques de fortune,squattent tous les espaces.

Face à cette anarchie, les mouvementsassociatifs n'ont pas manqué de tirer la sonnetted'alarme, dans une récente rencontre avec lereprésentant du bureau de la wilaya, M. HouariChaâl, «on veut que notre ville retrouve sonimage de marque», avait souligné le présidentde l'association du quartier de Haï Satal.

A. Rahmane

MARCHÉS INFORMELS À RELIZANE

Le mouvement associatif tire la sonnette d'alarme

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 18 août 2016 - PAGE 12

Je n’ai pas vu à la télé, vers deux heures dumatin, la finale du 800 mètres des JO de Rio. Enallant au boulot, je ne connais pas encore le classe-ment de cette épreuve d’athlétisme. Je souhaite,bien sûr, de l’or pour le brave Makhloufi. Par pré-caution (on ne sait jamais), j’évite soigneusementces hommes et ces femmes qui ne donnent quedes mauvaises nouvelles. Au contraire, je chercheNessrine, cette femme souriante, toujours debonne humeur et qui ne donne, elle, que de bonnesnouvelles. La course a déjà eu lieu et les résultatssont connus, mais il y a des choses inexplicablesdans ce monde. J’étais convaincu que si je rencon-trais Nessrine, elle va m’annoncer la meilleure desbonnes nouvelles, à savoir que Tawfik Makhloufi aeu la médaille d’or. Un peu comme Jacques Brel qui attendait Made-

leine, moi ce matin j’attends Nessrine à qui j’aiapporté du lilas. Nessrine c’est mon porte-bonheuret mon Afrique à moi. Mais Nessrine, ce matin, n’ar-rive pas. Je suis obligé de chercher d’autressources d’information pour connaître les résultatsde la finale du 800m à Rio. J’évite, bien entendu, lesporte-guignes et autres oiseaux de mauvaise augu-re.

Je consulte, une source neutre, les agencesofficielles d’information et j’apprends que Makhlou-fi a remporté la médaille d’argent. J’aurais vouluvoir Nessrine et la médaille d’or, mais on ne peutpas tout avoir dans la vie. Bravo et merci à Makh-loufi pour avoir hissé le drapeau algérien à Rioquatre années après Londres !

K. B. [email protected]

[email protected]

FESTIVAL DE LA MUSIQUE ANDALOUSE À CHERCHELL

El-Manara clôt le cycle de l’été

LE COUP DEBILL’ART DU SOIR

Le braveMakhloufi

Ce fut par une intenseactivité musicale etartistique que cettesaison estivale a clôturéen apothéose une séried’éditions des soiréesandalouses dans la villede Cherchell, animéespar un programme d’unerichesse inégalée.Cette clôture qui eut lieu sousla houlette de la jeune et pro-digieuse formation musicaleEl-Manara, dirigée par l’omni-present Walid Touil, s’estimposée par la présence deM’hamed El-Annabi et duprestigieux chef d’orchestre,Djabir Ghobrini, à qui futrendu un hommage appuyélors de ces cinq soirées durantlesquelles cette édition a per-mis à six formations spéciali-sées dans l’art de la chansonet de la musique andalousede se produire. En organisant cette série defestivals, la direction de la cul-ture vient donc d’apprécier àsa juste valeur l’impact musi-cal et culturel de la ville histo-rique de Cherchell tradition-nellement consacrée déposi-taire de la musique et de lachanson andalouse de larégion. Quant au choix de cette ville

comme site du déroulementde plusieurs festivals, Cher-chell est connue pour avoirabrité plusieurs formations dela chanson andalouse qui acti-vent et qui préservent jalouse-ment l’art andalou ; elle estaussi réputée pour être unhaut lieu de la culture et de latradition musicale andaloue,haouzi et chaâbi. Les mélomanes ont ainsi

apprécié les prestigieuses for-mations de la musique anda-louse que cette ville abrite, à

l’instar de El-Kaïssaria, El-Rachidia, Nassim Essabah etEl-Manara, mais aussi, de laformation algéroise Mezghe-na, Riyadh El-Andalous deBlida et Slimania de Hadjout.Ce festival a vu aussi défilerdes chantres de la chanson etde la musique andalouse, enl’occurrence Abdeldjabir Gho-brini et cheikh Annabi. D’autres artistes de renom

ont participé à cette clôture àl’instar de Ahmed RachediGuendouzi de Blida, Fethi

Hamza de Cherchell et KamalBelkhodja d’Alger. Quoique cefestival soit parrainé par ladirection de la culture de Tipa-sa, il a subsisté, un aléa dû àl’organisation traditionnelle-ment prodiguée par le comitédes fêtes de Cherchell, oùdeux maestros de l’organisa-tion culturelle manquaient àcette organisation, malgré lesgros efforts de Walid Touil, leprésident de la formation El-Manara

Houari Larbi

Par Kader Bakou

MOSTAGANEM

La 4e édition du Festival nationaldu melhoun se tiendra du 20 au 23 aoûtL a 4e édition du Festival national de la poé-

sie «melhoun» dédiée à la mémoire de SidiLakhdar Benkhelouf se tiendra du 20 au 23

août prochain à Mostaganem.Pour cette circonstance qui s’installe peu à

peu comme une véritable tradition, les organi-sateurs de ce festival ont concocté un program-me culturel très riche. La cérémonie d’ouverture qui se déroulera à

la maison Ould-Abderrahmane-Kaki sera agré-mentée par la présence de personnalités dumonde culturel et une pléiade d’artistes et depoètes qui viendront des wilayas de Laghouat,Chlef, Tiaret, Relizane, Béchar et Alger. Un

hommage sera appuyé essentiellement surdeux grandes figures de la poésie du melhoun,à savoir cheikh Djillali Aïn Tedelès et cheikhHadj Bendenia. Une exposition de peinture etl’organisation de conférences-débats sont pré-vues ainsi que des projections de 2 documen-taires sur la vie et l’itinéraire de cheikh El DjillaliAïn Tedelès (1930/1995) et du cheikh El HadjBendenia (1904/1979). Par ailleurs, il faut signaler que la durée de

cette édition a été écourtée seulement à 4 jourspour des raisons budgétaires ayant touché lesecteur de la culture.

A. B.

MAISON DE LA CULTUREMOULOUD- MAMMERI (TIZI-OUZOU)Jeudi 18 août de 10h à 13h :Exposition et conférence débatautour de la journée du 20-Août, animée par desmoudjahidine et desuniversitaires, organisée parl’association des enfants demoudjahidine de la willaya deTizi-Ouzou.Vendredi 19 et samedi 20août : Célébration de laJournée nationale dumoudjahid et du Congrès de laSoummam «20 août 1956».ANNEXE DE LA MAISON DELA CULTURE MOULOUD-MAMMERI (AZAZGA)Samedi 20 août : Célébrationde la Journée nationale dumoudjahid et du Congrès de laSoummam «20 août».MANIFESTATION DARDZAÏR (ESPLANADE DU STADE DU 5-JUILLET, ALGER)Jeudi 18 août à 22h30 :Journée d’El-Tarf.Vendredi 19 août à 22h30 :Journée de Boumerdès.CENTRE CULTURELMUSTAPHA- KATEB (5, RUE

DIDOUCHE- MOURAD,ALGER-CENTRE)Jusqu’au 5 septembre :Exposition collective deproduits de l’artisanat.GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84, RUEDIDOUCHE- MOURAD,ALGER-CENTRE)Jusqu’au 25 août : Expositioncollective de photographie sur «Le 5 Juillet, vu par lepeuple».GALERIE D’ARTS ASSELAH( 39, RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 1er septembre :Exposition de peinture del’artiste Omar Kara.ESPLANADE DE SIDI-M'HAMED (ORAN) Jusqu’au 20 août :Manifestation «Les Journéesculturelles du Sud». Soiréesartistiques avec la participationdes groupes Takouba, Tindi,Takoumba et Imzad Guittar.Expositions quotidiennes etvente de bijoux traditionnels.GALERIE DE L’HÔTELSOFITEL (EL-HAMMA, ALGER)Jusqu’au 6 septembre :Exposition de peinture«Couleurs d’Algérie» del’artiste Khelifa Sultane Hakim.

EZZOU’ART GALERIE AUCENTRE COMMERCIAL &DE LOISIRS DE BAB-EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 19 août : Exposition«Acte de la vie quotidienne»de l’artiste plasticien AbdellahBelhimer. INSTITUT CULTURELITALIEN D’ALGER (EL-BIAR, ALGER) L’Institut culturel italien d’Algerinforme que les cours delangue italienne pour lasession d’automne 2016-2017débuteront le 15 septembre2016. Les inscriptions sontouvertes dès maintenantauprès de l’IIC du dimancheau jeudi de 10h00 à 14h00.Une réduction des fraisd’inscriptions est accordée auxpremiers dix inscrits. Pour plusd’information, contacter le 02192 38 73 ou envoyer un e-mailà l’adresse: [email protected]ÉE D’ART MODERNEET CONTEMPORAIND’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’à la fin du moisd’août : Exposition «GenèseII, une collection quis’agrandit» avec des œuvresde Issiakhem, Khadda,Chegrane, Mokrani, etc.

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IL S’ÉLANCERA CETTE NUITÀ 00H45 ALGÉRIENNE

Makhloufi pour une placeen finale du 1 500 m

USMA-MOB EN OUVERTURE

La Ligue 1 Mobilis

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USMA : DÉPART DE ADEL AMROUCHE

Le préparateurphysique

pointé du doigt !

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HuitHuitnouveaux nouveaux

binationaux binationaux arrivent, arrivent,

trois autrestrois autresreviennentreviennent

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Le Soird’Algérie Sports Jeui 18 août 2016 - PAGE14

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JO-2016

IL S’ÉLANCERA CETTE NUIT À 00H45 ALGÉRIENNE

Makhloufi pour une placeen finale du 1 500 m

l C’est dans la nuit dejeudi à vendredi, à 00h45algérienne, que TaoufikMakhloufi s’élancera dans lapremière demi-finale du 1500m aux Jeux olympiques de Rio.

Après avoir réussi sa qualifica-tion mardi après-midi, le championolympique en titre du 1500 m resteconfiant quant à sa qualification àla f inale de l ’épreuve pourdéfendre sa médail le d’ordimanche. «Mon objectif sur le1500 m sera de défendre mon titreolympique que j’avais décroché àLondres, mais Il faut d’abord sequalifier pour la finale.

La demi-finale une autre pairede manches. Je travaillerai durpour être au point », a indiquéMakhloufi qui s’est montré à l’aisedans ses foulées et sa bonne fraî-cheur physique en dépit du temps

très court de récupération après lafinale du 800 m disputée lundi.Pour rappel, i l a décroché la

médaille d’argent sur 800 m. Pourla demi-finale, Makhloufi sera ali-gné dans la première série aux

côtés des grands athlètes del’épreuve dont le Kenyan AsbelKiprop, le champion du monde entitre du 1 500 m, ou encore leMarocain Abdalaâti Iguidermédail lé de bronze auChampionnat du monde 2015 etdes JO de Londres en 2012. « En2012 à Londres, j’ai réalisé l’ex-ploit de remporter la médaille d’ordu 1500m, quatre ans plus tard jesuis médaillé d’argent sur 800 m,c’est énorme pour moi.

Certes, j’ai souffert seul duranttoutes ces quatre années, j’ai ren-contré plus de contraintes que defacilités. Mais j’ai continué à tra-vailler et tous mes sacrifices sontrécompensés avec cette nouvelleconsécration olympique.

Maintenant, je dois défendremon titre olympique sur 1500 m»,a déclaré l’enfant de Souk Ahras.

Ah. A.

HALTÉROPHILIEL'Algérien Walid Bidani(+105 kg) à la 13e place L'Algérien Walid Bidani a pris la 13e

place sur 23 dans l'épreuve d'haltérophi-lie messieurs (catégorie +105 kg) avecun total de 410 kg, mardi à Rio dans lecadre des Jeux olympiques de 2016.Bidani a soulevé 190 kg à l'arraché et220 kg à l'épaulé-jeté. L'épreuve estrevenue au Géorgien Lasha Talakhadzequi a également battu le record du mondeavec un total de 473 kg. Talakhadze, quia soulevé 215 kg à l'arraché et 258 kg àl'épaulé-jeté à son dernier essai, a pleine-ment profité du zéro pointé du favori ira-nien Behdad Salimikordasiab, le tenantdu titre. L'Arménien Gor Minasyan (451kg) a pris la médaille d'argent et IrakliTurmanidze, un autre Géorgien, le bron-ze, avec 448 kg. Talakhadze et Minasyanont été auparavant suspendus pourdopage.

HANDBALL FÉMININLa Russie complète le dernier carré

Les handballeuses russes ont décro-ché le dernier billet pour les demi-finalesdes Jeux olympiques en dominantl'Angola 31 à 27, mardi à Rio. Elles défie-ront les Norvégiennes, doubles cham-pionnes olympiques, championnesd'Europe et du monde, jeudi pour uneplace en finale. Les Scandinaves se qua-lifiées en pulvérisant les Suédoises (33-20) quelques heures plus tôt. L'autredemi-finale opposera la France aux Pays-Bas qui ont respectivement battul'Espagne (27-26 a.p.) et le Brésil (32-23).

110 m haies :le Jamaïcain McLeodchampion olympique Le Jamaïcain Omar McLeod a été

sacré champion olympique du 110 mhaies mardi à Rio dans un temps de 13sec 05/100 (vent: +0,2 m/s). L'Espagnold'origine cubaine Orlando Ortega a pris lamédaille d'argent (13.17) et le FrançaisDimitri Bascou celle de bronze (13.24).Le 110 m haies des Jeux de Rio s'estdéroulé en l'absence du champion dumonde en ti tre, le Russe SergueïShubenkov, suspendu par la Fédérationinternationale (IAAF) à la suite du dopaged'État qui touche son pays. L'AméricainAries Merritt, champion olympique entitre, détenteur du record du monde etmédaillé de bronze aux Mondiaux l'andernier, n'était pas non plus à Rio aprèsavoir échoué à se qualifier lors des sélec-tions américaines. Le Jamaïcain de 26ans, qui avait terminé 6e sur les haieshautes aux Mondiaux-2015, présente laparticularité d'être le premier homme àcourir le 100 m plat en moins de 10secondes (9.99) et le 110 m haies enmoins de 13 secondes (12.97). Il estchampion du monde en titre du 60 mhaies (salle).

Programme des AlgériensJeudi

Décathlon, Larbi Bourrada 100 m à 13h30, longueur à 14h35,

poids à 16h15, hauteur à 21h45Vendredi

Demi-finale du 1 500 m à 00h45 Taoufik Makhloufi

Après avoir arraché avecbrio sa qualification pour lesdemi-finales du 400 m haiesdes Jeux Olympiques 2016,Abdelmalik Lahoulou, qui parti-cipe pour la première fois auxJO, n’a pas réussi à composterson billet pour la finale aprèsson élimination dans la nuit demardi à mercredi. Le natif deJijel, qui a tout donné lors decette demi-finale disputée surun rythme soutenu, a biencouru jusqu’à la sixième haie

avant de fléchir d’un coupratant ainsi sa chance de sequalifier. «Je suis très déçu dema quatrième place, Je voulaisvraiment me qualifier pour lafinale, c’était mon objectif, mal-heureusement j’ai échoué. J’aitout donné lors de cette course,mais mes moyens de récupéra-tion n’ont pas suivi. J’étais per-suadé que je pouvais me quali-fier, mais ça n’a pas été lecas», a déclaré Lahoulou à l’is-sue de son élimination. En

dépit de cet échec, Lahoulougarde le moral et espère conti-nuer à travailler pour améliorerses performances à l’avenir.«Le record d’Algérie va mepousser à faire encore plusd’efforts, d’ailleurs c’est masatisfaction lors de ces Jeux.J’ai échoué à atteindre monobjectif de cette année, je vaisessayer de le faire l’année pro-chaine à l’occasion des cham-pionnats du monde deLondres», a-t-il précisé.

1500 m : la KényaneFaith Kipyegon

sacréeLa Kényane Faith Kipyegon a rempor-

té le 1500 m des Jeux, en 4 min 08 sec92, devançant la favorite éthiopienneGenzebe Dibaba (4:10.27) etl'Américaine Jennifer Simpson (4:10.53),mardi soir à Rio. Dans une course dedupes (1:16.47 au 400 m), Dibaba,détentrice du record du monde (3:50.07),a pris l'initiative à 700 m de l'arrivée maisa été débordée par Kipyegon dans le der-nier virage.

Marta ne vivra pas son rêved'emmener le Brésil au titre olym-pique : la Suède a mis un terme àl'aventure brésilienne en demi-finales mardi à Rio, à l'issue de laséance de tirs au but (4-3). «Rienne viendra ternir notre travailtoutes ces années.

Nous devons nous battre pourle bronze et nous le ferons jus-qu'au bout», a déclaré la capitainebrésilienne Marta qui ne fera doncpas mieux à domicile que lesmédailles d'argent remportéesavec la Seleçao féminine à Pékin-2008 et Londres-2012. Alors quele Brésil n'est pas parvenu àprendre l'avantage malgré unenette domination durant le temps

réglementaire, les deux équipesne sont pas parvenues à sedépartager en prolongation (0-0)et en sont venues aux tirs au but.Les Brésil iennes, Cristiane,meilleure buteuse de l'histoire desJeux, et Andressa ont vu leurpenalty arrêté par la gardiennesuédoise Hedvig Lindahl. LisaDahlkvist ne tremblait pas etdécrochait la victoire.

Cristiane, l'expérimentée atta-quante du Paris Saint-Germain,ne voit «aucune explication» àcette défaite face à une équipesuédoise qui a refusé le jeu et quela Seleçao avait écrasée 5-1 enphase de poules dix jours plus tôt.«C'est dur de perdre une demi-

finale durant laquelle seul le Brésila joué. Encore une fois, le ballonne voulait pas entrer (dans le butadverse) et nous revoilà dans l'in-capacité d'atteindre la médailleque nous désirons tant», a-t-ellecommenté. La Suède est assuréede sa toute première médailleolympique en football dames ettentera même de décrocher l'or enfinale vendredi au stade Maracanade Rio à 17h30 (20h30 GMT).

Les joueuses de PiaSundhage — médaillée d'or en2008 et 2012 à la tête de la sélec-tion des Etats-Unis — serontopposées à l'Allemagne, qui abattu le Canada dans l'autre demi-finale mardi à Bello Horizonte.

DOPAGE JO 2008 À PÉKIN

Le CIO retire l'or à la Russie du 4x100 La Russe Yulia

Tchermochanskaya a été contrô-lée positive (stéroïdes) à la suited'une réanalyse des échantillonsdes Jeux olympiques de Pékin en2008, entraînant le retrait de lamédaille d'or au relais 4x100 mrusse en athlétisme, a indiqué leCIO mardi.

Tchermochanskaya, qui avaitégalement terminé 8e sur 200 m, aété déclarée positive à la suited'une réanalyse de prélèvementseffectués lors des JO de 2008 et2012. Le déclassement de laRussie, qui devra rendre lamédaille selon le CIO, signifie quel'or reviendra à la Belgique,

devant le Nigeria et le Brésil. LeCIO avait annoncé avant les JOde Rio que 98 sportifs avaient étécontrôlés positifs à Pékin et àLondres suite aux réanalyses deséchantillons.

Les sportifs encore en activitéont été exclus des compétitionsde Rio-2016, les autres verrontleurs résultats annulés au termede la procédure, la prescriptiondes faits de dopage étant de huitans.

Le CIO avait indiqué en juilletavoir fait réanalyser 1243 échan-tillons prélevés lors de ces deuxJeux grâce à des méthodes scien-tifiques ayant évolué depuis, et

sur la base d'informations cibléesrecueillies depuis l'été 2015. «Laréanalyse des échantillons deTchermoshanskaya à Pékin en2008 s'est avérée positive au sta-nozolol et turinabol», qui sontdeux stéroïdes, a indiqué le CIO.

En conséquence, l'athlète est«disqualifiée de toutes les compé-titions auxquelles elle a pris partaux Jeux olympiques de Pékin en2008, le 200 m et le relais4x100 m», précise le Comité.Yuliya Chermoshanskaya avaitremporté le relais 4x100 m asso-ciée à Evgeniya Polyakova,Aleksandra Fedoriva et YuliaGushchina.

400 m haies : Lahoulou n’ira pas en finale

La Tunisie fêtel'escrimeuse

Inès Boubakri aprèssa médaille historiqueLa fleurettiste Inès Boubakri, première

africaine médaillée en escrime, lors desJO-2016 de Rio, a été accueillie dans lajoie mardi soir à Tunis, a constaté un jour-naliste de l'AFP. La jeune femme de 27ans, médaillée de bronze le 10 août, avaitdonné rendez-vous à ses proches et àses fans à l'aéroport de Tunis-Carthage,via les réseaux sociaux.

Sous une nuée de drapeaux tunisiens,Inès Boubakri, radieuse, médaille autourdu cou, a été félicitée par les membres desa famille mais aussi par le ministre desSports, Maher Ben Dhia. «Inès, tu nous afait honneur. Toute la Tunisie est fière detoi», pouvait-on lire sur l'une des bande-roles brandies dans le hall de l'aéroport.Très sollicitée, l'escrimeuse a de nouveauremercié ses soutiens, et commenté sonexploit. «La concurrence était rude, avecles Italiennes, les Russes. Mais j'ai impo-sé mon jeu, j'ai voulu exister en tant queTunisienne (...). Avec le cœur, je n'ai pasbaissé les bras et j'ai pu gagner cettemédaille», a-t-elle notamment déclaré.«Ça n'est qu'un début. (...) Dans quatreans, elle se rappellera à votre bon souve-nir avec une médaille d'or !», a pour sapart promis la mère de la championne.Inès Boubakri est, pour l'heure, la seulemédaille de la Tunisie au Brésil. Lundi etmardi, les deux grandes vedettes locales,l 'athlète Habiba Ghribi et le nageurOussama Mellouli, ont perdu le titreconquis il y a quatre ans à Londres, res-pectivement sur le 3 000 m steeple et au10 km nage libre. Loin des espoirs demédaille, ils ont tous deux terminé à la 12e

place de leur course.

FOOTBALL DAMES

La Suède brise le rêve du Brésil de Marta

Page 14: Le Soir d'Algérie - l COLLOQUE INTERNATIONAL : «JUGURTHA … · 2016-08-17 · Le Soir d’Algérie Actualité Jeudi 18 août 2016 - PAGE 4 Une nombreuse littérature a été consacrée

C’est demain, vendredi, quela Ligue 1 Mobilis prendra sonenvol pour une nouvelle saisonavec un match avancé qui mettraaux prises l’USM Alger au MOBéjaïa au stade Omar-Hamadi deBologhine. Un début de saisonqui s’accompagnera déjà d’unchangement au niveau de labarre technique du championd’Algérie en titre avec le départinattendu de son entraîneur AdelAmrouche la veille du coup d’en-voi du Championnat. Une donnequi risque de porter un coup auxchampions d’Algérie d’autantplus que la saison s’annonçaitcapitale pour les Rouge et Noiravec notamment l’arrivée dudésormais ex-entraîneurAmrouche à la place de Hamdi…L’USMA allait entamer une nou-velle ère avec le nouveau coachqui a finalement préféré quitter lenavire encore à quai. Dans lemilieu de l’USMA, on se pose laquestion sur l’identité de celui quiaura la lourde tâche de prendrel’équipe en main, mais surtout defaire mieux que Miloud Hamdid’autant plus que l’équipe aconnu un grand changementavec le départ de plusieursjoueurs-clés dont Ferhat. Le MOBéjaïa, qui n’a pas pris devacances cet été à cause de sonengagement en coupe de laCAF, devrait confirmer sa bonne

saison. Après avoir terminé à la5e place, ex æquo avec l’ES Sétif,le MOB doit réussir son envolpour espérer réussir sa saison.

La saison de la confirmationpour la JSK et la JSS

La JS Kabylie, revenue enforce lors de la phase retour enenchaînant six rencontres sansdéfaites, réussissant même àvalider un billet pour la Coupe dela CAF, entamera la saison àdomicile avec comme adversairele Mouloudia d’Alger dans unclasico inédit. La stratégie enta-mée avec la venue de Mouassaà la barre technique devrait por-ter ses fruits cette saison. Aprèsavoir effectué une bonne prépa-ration en Algérie et en Tunisie,c’est sur le terrain que lesCanaris devraient confirmer leurbonne santé. Et le rêve ultime duprésident Moh-Chérif Hannachidemeure le titre du championnatnational et celui d’une ligue deschampions d’Afrique ! En face, leMC Alger, qui a connu de pro-fonds changements avec l’arri-vée de Djamel Menad à la barretechnique, est la recherche d’unenouvelle dynamique après unesaison 2015-2016 loin d’êtresatisfaisante en championnat.

Heureusement que la couped’Algérie est venue égayer lesmilliers de Chnaoua ! Et commechaque début de saison, l’effectifdu MCA reste le meilleur surpapier, mais loin de l’être sur leterrain. Les responsables duvieux club algérois promettenttoutefois que la nouvelle saisonsera différente des autres enannonçant que le Mouloudia estdéterminé à prouver sa vraievaleur sur le terrain. L’autre équi-pe qui devrait confirmer sa régu-larité est celle de la JS Saoura,vice-championne d’Algérie duprécédent exercice. La formationde Béchar, qui a dominé laphase retour de la saison derniè-re, qualifiée pour la Ligue deschampions d’Afrique, sera-t-elleen mesure de garder son rythmecette saison ? Et pour sa premiè-re sortie de la saison, la JSS sedéplacera à Tadjenanet pouraffronter le DRBT ; une équipequi connaît une grande stabilitédepuis quatre ans. Souvent bienplacé au classement à l’entamedu championnat, le Chabab deBelouizdad a fini par perdre duterrain pour se contenter dejouer les seconds rôles. Pour lanouvelle saison, la direction duCRB, en dépit d’un recrutement

limité en nombre, a misé sur lastabilité et les joueurs du crupour réussir sa saison. Le prési-dent du CRB n’a pas caché sesambitions de jouer le haut dutableau avec notamment l’arrivéede Fouad Bouali à la barre tech-nique. Pour la première journée,le CR Belouizdad accueillera austade du 20-Août le MC Oran,l’ancien team de l’actuel driverdu coach belouizdadi. Ce seraainsi une rencontre sous le signedes retrouvailles. Si l’USMA, laJSK ou encore le MCA et le CRBambitionnent de jouer le haut dupodium, le CS Constantine, leNA Hussein-Dey ou encorel’ESS tâcheront de réussir, cha-cun, un départ du championnatavec comme objectif de terminersur le podium pour la place afri-caine ou arabe. Pour sa part,l’USM El-Harrach, qui a vécuune intersaison mouvementée,cherchera un second soufflepour retrouver son lustre d’antan.L’USMH est ainsi à la recherched’une bonne dynamique pour serelancer.

Les nouveaux promus pourune place au soleil !

La saison n’a pas encoredémarré que les nouveaux pro-mus annoncent d’ores et déjàleurs ambitions d’assurer leursurvie parmi l’élite. Confrontés àdes problèmes financiers, l'OMédéa, qui découvrira pour lapremière fois la Ligue 1, va cer-tainement s'inspirer du parcoursde la JSS pour faire sensation.Le CA Batna et l 'USM Bel-Abbès, les deux autres promus,tenteront de s’accrocher et desuivre le rythme avec commeobjectif d'éviter la relégation…

Ahmed Ammour

USM ALGER-MO BEJAÏA EN OUVERTURE DE LA 1re JOURNÉE

La Ligue 1 Mobilis reprend ses droits

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 18 août 2016 - PAGE15

C’est demain, ven-dredi, que la Ligue 1Mobilis prendra sonenvol pour une nouvel-le saison avec unmatch avancé qui met-tra aux prises l’USMAlger au MO Béjaïa austade Omar-Hamadi deBologhine.

JO-2024 : Budapest joue la carte de Jeux à taille humaine n Budapest a défendu mardi à Rio sa candidaturepour l'organisation des Jeux olympiques 2024,revendiquant la nécessité d'organiser une compéti-tion à taille humaine, dans une ville moyenne, aprèsquatre JO confiés à des mégalopoles. «Pékin,Londres, Rio, Tokyo, quatre mégalopoles qui ontaccueilli les Jeux», a relevé Balazs Furjes, présidentdu Comité Budapest-2024 en conférence de presse.«L'Agenda-2020 a augmenté les opportunités pourles autres, ceux qui attirent des audiences nou-velles, plus jeunes». Adopté par le CIO endécembre 2014, l'Agenda-2020 est un ensemble demesures notamment destinées à éviter les projetspharaoniques. Nouvelle Bible des instances olym-piques, il appelle à privilégier les équipements exis-tants plutôt que la construction dispendieuse denouvelles installations. «Ces vingt dernières années,nous avons investi pour 55 milliards de dollars entransports et infrastructures générales», a relevéBalazs Furjes, évoquant par ailleurs quelque 2,5 mil-liards d'installations sportives prévues entre 2012 et2019, indépendamment de la candidature. Budapestest en compétition avec Paris, Los Angeles et Romequi toutes ont profité des JO de Rio pour assurerleur promotion, à la fois auprès des membres duComité international olympique (CIO) et de la pressemondiale. Le président français François Hollandeest venu apporter son soutien à la candidature pari-sienne. Rome a reçu de son côté à Rio le soutien duPremier ministre Matteo Renzi, Budapest celui duPremier ministre Viktor Orban et du président JanosAder et Los Angeles celui du secrétaire d'Etat JohnKerry.

BOXE : l'Irlandais Conlan dénonce les juges «corrompus»n Le boxeur irlandais Michael Conlan a crié à l'injusti-ce après sa défaite en quart de finale des -56 kg mardiaux Jeux olympiques de Rio, s'en prenant aux juges,«des corrompus». Battu aux points sur décision unani-me du jury par le Russe Vladimir Nikitin, Conlan, 24ans, a manifesté avec virulence sa désapprobation,tardant à descendre du ring et s'adressant ensuite auxarbitres. «Ils m'ont volé mon rêve olympique», a assu-ré l'actuel champion du monde de sa catégorie,médaillé de bronze en -52 kg à Londres-2012. «Lesjuges sont corrompus, c'est aussi simple que ça», a-t-ilpoursuivi. «Et la corruption va très loin». SelonConlan, son adversaire lui-même était «complètementsurpris» de la décision des arbitres. «Il a exultécomme s'il avait gagné la médaille d'or», a-t-il relevé :«Vous pouvez voir à sa réaction qu'il ne pensait pasavoir gagné.» L'Irlandais estime ainsi avoir «remportéfacilement les deux premiers rounds». «Au troisièmeround, c'était probablement plus serré qu'au deuxiè-me», a-t-il juste admis, en s'appuyant sur le soutien dupublic pour justifier sa colère.

VENTE ILLÉGALE DE BILLETS :arrestation du chef des Comités olympiques européens n La police de Rio a annoncé l'arrestation mercredidu chef des Comités olympiques européens (EOC)Patrick Hickey, accusé d'appartenir à un réseau devente illégale de billets pour les Jeux olympiques deRio. Des policiers ont exécuté «un mandat d'arrêt etde capture visant l'Irlandais Patrick Joseph Hickey,membre du Comité international olympique. Il a étéarrêté», a précisé la police brésilienne dans un com-muniqué. M. Hickey, également président du Comitéolympique irlandais depuis 1989, a été arrêté à sonhôtel de Barra da Tijuca, à l'ouest de Rio, l'un de ceuxoù est hébergée la «famille olympique», à proximitédu parc et du village olympiques des JO-2016. Selonle site G1 du media brésilien Globo, M. Hickey auraitfait un malaise lors de son arrestation et a été trans-porté à l'hôpital Samaritano, à Botafogo, dans la zonesud et touristique de la ville. Cette arrestation a eu lieudans le cadre d'une enquête sur la revente illégale detickets pour les JO et fait suite à d'autres arrestations.La police brésilienne avait annoncé lundi avoir lancéquatre mandats d'arrêt, dont un contre le BritanniqueMarcus Evans, président du club de football d'Ipswich(2e div. anglaise). Les trois autres personnes viséessont l'Irlandais Patrick Gilmore, le NéerlandaisMaarten Van Os et l'Anglais Martin Studd. Tous sontaccusés d'avoir vendu des billets pour les JO-2016 àun prix très élevé, après les avoir récupérés illégale-ment auprès d'entreprises autorisées par le Comitéolympique irlandais, selon la police. La semaine der-nière, la police brésilienne avait annoncé l'arrestationd'un Irlandais, Kevin James Mallon, et de dixBrésiliens qui écoulaient des sésames olympiquesachetés avec des cartes de crédit piratées.

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Après l’interdiction du recrutement desjoueurs étrangers depuis cette saison, les clubsde la Ligue 1 Mobilis se sont rabattus sur lesbinationaux qui sont pas moins de huit à signerau sein des différents clubs de l’élite. Ainsi,Bellahcène (USMA), Bouamrane, Ouadah(USMH), Guefaïti (MCO), Benmelouka, Touati(MOB), Benmebarek (JSS), et Bourkab (CSC),vont découvrir l'élite algérienne dès ce week-end à l'occasion du coup d'envoi de l'exercice2016-2017. Yesli (MOB), Bouderbal (USMA) etSoufiane (JSS), quant à eux, vont faire leurretour en L1 qu'ils connaissent assez bien poury avoir évolué par le passé sous les couleurs

de la JSK, du RCA et du MCA respectivement.Plusieurs autres binationaux ont changé d'air,mais sont restés dans le championnat algérien,à l'image de Zerdab qui a quitté le MOB pour leMCA, ou Zerara et Benlameiri, partis de l'ESSvers le CSC. En tout, ils sont huit joueurs issusde l'émigration à entamer une nouvelle expé-rience en Ligue 1 sous le maillot d'un club autrequ'ils ont défendu la saison passée.Concernant les joueurs étrangers qui conti-nuent d'exercer en Algérie, profitant de la non-expiration de leurs contrats avec leurs clubsrespectifs, ils ne seront cette fois-ci que quatresur les terrains. Il s'agit de Guessan, prêté à

l'USMA en provenance du RCA, de Kouadio del'USMA qui va au CSC à titre de prêt, de TamBang, du MCEE prêté à l'ESS et d'Aoudou,dont le contrat avec le CRB expire en juin 2017.Ce quatuor continuera donc à représenter lesAfricains des pays subsahariens en Algérieavec l'espoir de voir la FAF annuler la loi interdi-sant le recrutement des joueurs étrangers. Uneloi dictée, selon les responsables de l'instancefootballistique nationale, par le «non-respectpar la majorité des clubs de leurs engagementsenvers cette catégorie de joueurs», non sans luicauser «des problèmes avec la Fédérationinternationale de la discipline».

Huit nouveaux binationaux arrivent, trois autres reviennent

Les seize clubs de la Ligue 1 Mobilis sontrestés fidèles à leur tradition en matière derecrutement, et ce, en effaçant tout pourrecommencer de zéro ou presque en vue dela nouvelle saison 2016-2017 dont le coupd'envoi sera donné vendredi. Une grandeactivité a ainsi caractérisé le mercato estival,en dépit de la crise financière aiguë que tra-versent les pensionnaires de l'élite dont lesSociétés sportives par actions (SPA) ris-quent tout simplement de mettre la clé sousle paillasson si elles continuent à dépenserde cette manière «vertigineuse».

Le marché des transferts cet été ad'ailleurs battu tous les records, avec pasmoins de 155 transactions enregistrées auniveau de la Ligue de football professionnel(LFP). Un chiffre traduisant l’instabilité quicontinue de régner en maître mot dans lefootball algérien. Il s'agit là aussi de l'unedes raisons expliquant le niveau très modes-te des matchs du championnat où l’on assis-te rarement à des prestations de haute factu-re, soutiennent les spécialistes. Tout cela

s’est répercuté négativement sur la cote desjoueurs locaux. Tous les entraîneurs qui sesont succédé à la barre technique de lasélection algérienne préfèrent miser massi-vement sur les binationaux formés enEurope, en particulier dans les écoles fran-çaises. Cette politique a encore de beauxjours devant elle, au vu des changements àrépétition dans les effectifs des clubs de l’éli-te chaque été. Une fâcheuse habitude quiporte préjudice et pour les joueurs et pourleurs formations.

L’USMA entre dans le«rang», le CRB l’exceptionIl faut dire que même l’USM Alger, le

champion d’Algérie en titre qui donnaitl'exemple en matière de stabilité, est entréedans «le rang'». La preuve : la direction de ceclub a engagé pas moins de neuf nouveauxjoueurs pour son effectif seniors, sans parlerde la douzaine d’éléments recrutés pour son

équipe réserve. La palme d’or revient néan-moins au MC Oran et au NA Hussein Dey quiont recruté chacun 13 joueurs. Ils ont ainsirenouvelé leur effectif respectif à hauteur de70%. Pratiquement tous les autres clubs onteu la même conduite, à l’image du MC Alger,du CS Constantine, de la JS Kabylie, du DRBTadjenanet et de l'ES Sétif, qui ont fait venirchacun au moins une dizaine de nouveauxéléments. Le seul club qui s’est montrémoins actif dans ce registre, préférant plutôtopter pour une certaine stabilité, est le CRB.La formation de Laâquiba, outre le fait d’avoirgardé la quasi-totalité de son effectif de lasaison passée, a engagé six nouveauxjoueurs. Il est clair qu’avec tout ce mouve-ment opéré par les clubs algériens au coursdu mercato estival, ils vont tous se mettre àla recherche d’harmonie et de cohésion,deux subterfuges qu'ils vont exhiber dessemaines durant pour justifier d'éventuellescontre-performances.

Tout cela naturellement aux dépens dubeau jeu.

POINT SUR LE MERCATO

155 transferts, l'instabilité perdure

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Seulement trois, voirquatre, des seize forma-tions de la Ligue 1Mobilis ont choisi defaire confiance à destechniciens étrangersen vue de l'exercice2016-2017 dont le coupd'envoi sera donné ven-dredi, alors qu'ilsétaient 9 sur le banc aucours des premièresjournées de la saisonpassée.

Alors qu’ils étaient 3, voilàque l’USM Alger fait appel à ladernière minute à BernardSimondi pour remplacer AdelAmrouche qui a décidé de seretirer à la grande surprise. Lesautres équipes entraînées pardes techniciens étrangers sontle CS Constantine qui a décidéde reconduire son entraîneurfranco-portugais Didier Gomesda Rosa, en poste depuis huitmois, la JS Saoura qui a engagécet été le Français SébastienDesabre, dont c’est la premièreexpérience en Algérie, et enfinle RC Relizane avec le Suisso-Tunisien Moez Bouakkaz, l'ex-entraîneur de l'USM Bel-Abbèslors de la phase aller de l'exerci-ce 2015-2016. La différence estde taille par rapport au début dela précédente édition où 9 tech-niciens étrangers étaient enposte en Ligue 1. I l s’agitd’Alain Michel (CR Belouizdad),Artur Jorge (MC Alger), BernardSimondi (JS Saoura), AlainGeiger (MO Béjaïa et ES Sétif),Jean-Michel Cavalli (MC Oran),Hubert Velud (CS Constantine),Daniel Darko Janackovic (RC

Arbaâ), François Bracci (RCRelizane) et Dominique Bijotat(JS Kabylie). De tout ce beaumonde, seul le Français AlainMichel a réussi à se mainteniren poste de la première à la der-nière journée. Il n'a toutefois pasété reconduit malgré la troisièmeposition (ex-æquo avec la JSKabylie) de son équipe à l'issuedu championnat.

Six coachs maintenus, pas de grand mouvement

chez les présidents Miloud Hamdi et Lotfi

Amrouche, pour leur premièreexpérience sur le banc d'uneéquipe première, ont conduitl'USM Alger et le MC Alger àtriompher, respectivement enchampionnat et en couped'Algérie. Un exploit qui n'anéanmoins pas plaidé en faveurdes deux jeunes entraîneurspour garder leurs postes. Parailleurs, six clubs de la Ligue 1seulement n’ont pas changé de

coach cet été, en l’occurrence laJS Kabylie, le DRB Tadjenanet,l ’USM El-Harrach, le CSConstantine, le NA Hussein-Deyet le nouveau promu, l’O Médéa.Trois techniciens font leur retourdans la cour des grands, en l'oc-currence Nacer Sandjak (MOBéjaïa), Djamel Menad (MCAlger) et Omar Belatoui (MCOran). Adel Amrouche, anciensélectionneur du Kenya, allaitvivre sa première expérienced'entraîneur dans le champion-nat algérien, avant de se retirerhier de la barre technique del’USMA. Côté présidents, la ten-dance est en revanche à la sta-bil i té. Seuls deux clubs ontconnu l'arrivée de deux nou-veaux patrons, en l'occurrence,l 'USM El-Harrach avecMohamed Laib et le CSConstantine avec MohamedBoulhabib. En fait, ce n'est qu'unsimple retour des deux respon-sables aux affaires de leurs for-mations respectives.

Les entraîneurs étrangersen net recul

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 18 août 2016 - PAGE16

Phot

os :

DR

FOOTBALL

Le club de Premier League, Everton, est revenu à la charge dernière-ment pour le recrutement du milieu de terrain international algérien del'Olympique Lyonnais Rachid Ghezzal, en formulant une nouvelleoffre de 13 millions d'euros au président Jean Michel Aulas, ont rap-porté hier des médias français. «Réalisant que sa première offre de10 millions d'euros n'avait pas trop emballé la direction lyonnaise,Everton est revenu à la charge dernièrement en proposant 3 millionssupplémentaires» a révélé Le 10 Sport. Ghezzal (24 ans), en froid avecson actuel employeur qui a refusé de revaloriser son salaire malgré l'ex-cellente saison qu'il a réalisée l'an dernier, semble décidé à changer d'air.Preuve que le frère cadet de l'ex-international algérien, Abdelkader, estvraiment décidé à partir, le fait qu'il ait refusé de prolonger son contrat avecles Gones, acceptant même d'être rétrogradé en équipe réserve. Un désirde partir qui s'explique aussi par le standing des clubs qui le convoitent,car outre les Toffees d'Everton, de très grandes écuries anglaises, notam-ment West Ham et Arsenal, le veulent aussi. Reste à savoir si cette nou-velle offre de 13 millions d'euros séduira suffisamment le président JeanMichel Aulas pour lâcher son jeune international algérien.

Transfert : Everton offre 13 ME à Lyon pour avoir Ghezzal

Ce n’est un secret pour personne, le RCRvit des moments très difficiles, et ce, à moinsd’une semaine du premier match de la nouvellesaison face au NAHD, qui se jouera samedi austade Zouggari-Tahar de Relizane. Le présidentde la SSPA/RCR, Bouhenni Hakim, et son staffsont dans l’embarras, vu la situation financièrecritique que vit le club depuis l’entame de lapréparation d’intersaison. En plus des joueursqui sont perturbés par cette situation, les sup-porters s’inquiètent aussi pour l’avenir de leurclub favori. Les fans relizanais gardent toujoursen mémoire le cauchemar de la saison dernière

et souhaitent que cette saison soit différente dela précédente. Que ce soit sur les réseauxsociaux ou dans les fiefs du club relizanais, onne parle que de cette crise financière qui frappele club de plein fouet. Les fans des Relizanaisestiment que le président Bouhenni doit réagiret vite pour que le club puisse entamer la nou-velle saison dans les meilleures conditions pos-sibles. En tout cas, ils ne sont pas près de setaire et monteront certainement au créneau sile c lub enregis t re un mauvais dépar t enChampionnat.

A. Rahmane

RC RELIZANE

Le président Bouhenni dans l’embarras

USMA : DÉPART DE ADEL AMROUCHE

Le préparateur physique,pointé du doigt !

En phase d’entamer la saison spor-tive, l’USM Alger n'en connaît pasmoins des heures difficiles. Deux clanss'opposent au sein du club. Au cœurdu débat, le départ du coach AdelAmrouche, ce dernier connu par sarigueur, ne semblait pas trop apprécierles interférences dans son travail.Devant le laxisme du président, mardisoir, le coach des Rouge et Noir avaitdécidé de claquer la porte, un départqui mit en lumière une vie quotidienneépicée à Bologhine.

Dans la vie intime du club deSoustara, on pointe déjà du doigt lepréparateur physique BoudjemaâMohamedi qui a déjà travaillé au seindes sélections A et A'. Il a, en outre,exercé à la JS Kabylie et à l’ES Sétif,mais aussi au Qatar sous la houlettede Djamel Belmadi, le présidentRebbouh Haddad, le boss usmiste nerefuse rien à son préparateur, les deuxhommes entretenant une complicitéparfaite. Au point d’être son premier etunique conseiller dans la gestion duclub.

Désormais, les vestiaires desRouge et Noir sont divisés entre deuxtendances, les joueurs qui sont contrele départ du coach Amrouche, ce grou-pe est convaincu que leur coach a faitun bon travail lors des deux stages depréparations, et les joueurs qui sou-tiennent le préparateur physiqueBoudjemaâ Mohamedi qui dans leur

majorité sont recrutés par le prépara-teur et marginalisés par AdelAmrouche, à l’instar de Hemmar Ziriqui vient de reprendre le chemin desentraînements.

HAMZA ZEDDAM(DÉFENSEUR CENTRAL DU NAHD) :

«Bien démarrer le championnat»Défenseur central sobre et

efficace, Hamza Zeddam seraencore le pilier central duNAHD cette saison. Avec l’arri-vée de Doukha, le portier inter-national, et El-Orfi, l’excellentmilieu récupérateur, il auraplus d’appui défensif. Des ren-forts désirés pour un Zeddamavec propos clairs et mesurés.

Le Soir d’Algérie : La première jour-née de Championnat vous propose unpérilleux déplacement à Relizane.Qu’en pensez-vous ?

Hamza Zeddam : On vient de terminerune longue période de préparation. Cen’est qu’un premier match et nous allons àRelizane pour gagner car avant tout, ilfaut bien démarrer le Championnat et celapasse par une victoire.

Le NAHD a recruté de bons joueurscomme le gardien internationalDoukha, El-Orfi et Ferguène, et pour-tant, lors du dernier match amical faceà Dar-El-Beïda, il s’incline par 1 but à 0.

Ce n’était qu’un match amical et c’étaitune occasion pour effectuer les derniersréglages. Le résultat n’avait pas une gran-de importance. L’important, c’est degagner les rencontres officielles !

Avec un tel effectif, croyez-vousque le NAHD puisse jouer le titre ?

Avec un tel effectif, notre souhait estde faire un meilleur parcours que celui dela saison dernière. Maintenant, onessayera de jouer les premiers rôles, c’estcertain.

Le calendrier n’est pas très favo-rable avec un derby contre le MCA,puis un déplacement à Bel-Abbès et laréception de la JSK.

Il faudrait que l’on fasse de bons résul-

tats lors des deux premières rencontresen développant un beau football. On vagérer match par match. J’espère que lesnouvelles recrues vont bien s’intégrer etapporteront le plus que l’on attend d’elles.

En tant que pilier de la défense cen-trale, vous avez un Doukha derrière quiva apporter plus de sécurité et de séré-nité.

Avant tout, j’aimerais souhaiter bonnechance à tous nos anciens coéquipiersqui ont quitté le club. La saison dernière,Boussouf a effectué une bonne saison. Ence qui concerne Doukha, il n’est plus àprésenter avec son expérience, sonsérieux et son talent car il ne faut pasoublier qu’il est le n°2 en sélection, il vanous apporter beaucoup, en tout cas jel’espère. En tant que défenseur, je nepeux que me réjouir de la présence d’untel gardien de but dans nos rangs car l’as-sise défensive, c’est ce qu’il y a de plusimportant dans le football moderne.

Cette saison, le NAHD va jouer surtrois tableaux, le Championnat, laCoupe d’Algérie ainsi que la Coupearabe.

En ce qui concerne le Championnat, jedirais que ce sera une nouvelle fois trèsdisputé, car tous les clubs se sont bienpréparés et bien renforcés. Mais je pensequ’on aura notre mot à dire. La Coupe,c’est plutôt une loterie parce que le fac-teur chance a son rôle.

Et la Coupe arabe ?Cela fait longtemps que le NAHD n’a

pas participé à une compétition internatio-nale. Moi, cette épreuve me tient à cœurparce que c’est un beau challenge. Bon,ce n’est pas pour tout de suite, et je penseque les rencontres de championnat serontaussi une excellente préparation pouraborder cette Coupe arabe avec beau-coup d’ambition.

Propos recueillis par Hassan Boukacem

Jean-Michel Cavalli,nouvel entraîneur

de l’USMAC’est hier que le coach Jean-

Michel Cavall i a paraphé soncontrat d’une année avec l’USMA.Cette nomination est survenueaprès la séparation à l’amiableentre le club de Soustara et l’entraî-neur Adel Amrouche.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 18 août 2016 - PAGE 17

[email protected]

NUTRITION Comment mieux

profiter des tomates

Bien les choisirSouple sous la légère pression du doigt, la tomatepeut être plus ou moins mûre, plus ou moins charnueet juteuse selon les variétés. Elle n'a en fait qu'un seulimpératif : dégager son odeur si typée. Choisissez-la brillante, ferme, avec une belle roberouge et une peau bien lisse.

Bien les conserver Contrairement aux idées reçues, les tomates ne seconservent jamais au réfrigérateur. A moins de 12°,elles perdent goût, saveur et texture. Choisissez de lesconserver dans une corbeille ou un compotier.

Comment les éplucher ?Fendez la peau du dessus en croix. Plongez la tomatequelques secondes dans l'eau bouillante, puis dansl'eau fraîche : la peau se retire toute seule !

Nutrition Largement consommée, la tomate est un légume-fruitqui ensoleille votre table tout en contribuant au bonéquilibre de votre organisme. En effet, peu calorique(15 kcal soit 63 kj pour 100 g), la tomate est riche envitamine C (18 mg pour 100 g), en provitamine A(carotène) et en minéraux (notamment potassium,magnésium et phosphore). Elle est, de plus, appréciéepour ses vertus apéritives. Sa saveur acidulée stimuleles sécrétions digestives et prépare à la bonneassimilation des repas. Bien colorée, la tomaterenferme des pigments caroténoïdes, comme lelycopène, dont l'intérêt en matière de prévention descancers est maintenant reconnu.

- S’ÉCHAUFFER AVANT TOUTE SÉANCE DE SPORT On ne le répétera jamais assez, il ne faut jamais se lancerdans une activité physique les muscles froids et raides.

- BOIRE AVANT, PENDANT ET APRÈS L'EFFORT Une bonne hydratation évite que les toxines libérées parles muscles ne s'accumulent dans l'organisme. Qui plus est, boire régulièrement est un gage deperformance, un organisme déshydraté parvenantdifficilement à maintenir un effort.

- APPRENDRE LA BONNE TECHNIQUE Vous avez tout à y gagner ! La maîtrise dela technique rend plus performant etpermet d'effectuer des gestes nontraumatisants.

- RESTER À L’ÉCOUTE DE SON CORPS Même dans un match trépidant,l'apparition de crampes, de points de côtésont autant de signaux d'alerte à ne pasnégliger.

- ENTRETENIR SA FORME PHYSIQUETOUTE L'ANNÉE C'est la meilleure des préventions ! Laplupart — sinon toutes — des pathologiesdes muscles et des ligaments proviennentd'un mauvais entraînement. Le corps sollicité d'un seul coup ne tientpas le choc.

B O U G E Z !

La station assise, ou pis encore allongée, ne favorise guèrele transit. La bonne tonicité des muscles abdominaux estessentielle pour que l'intestin fasse son travail. Le massage exercé par les muscles sur la zone abdominaleaméliore la contraction des intestins et accélère ainsi letransit. Intégrez l'activité physique à votre vie de vacancièreen savourant le plaisir de pratiquer chaque jour à votremanière des activités douces mais efficaces. Dès le premier jour de votre séjour, délaissez votre transatpour, au choix, une baignade, une balade en vélo, unepromenade les pieds dans l'eau.

Les anomalies ducycle menstruel sontde plus en plus

fréquentes chez lesjeunes filles.

Principaux accusés :les régimes

amaigrissants avec,comme conséquences,des troubles éventuels

de la fertilité.

SUFFISAMMENT DERÉSERVES DE GRAISSE ! On savait déjà que les règlesne peuvent survenir chez uneadolescente que lorsque sa«masse grasse» est suffisante(c'est pourquoi les jeunessportives, qui s'entraînentbeaucoup, ont plus demuscles et moins de graisseque les autres adolescentes,et, donc, une puberté plustardive). Mais pour que les cycles

menstruels se poursuiventnormalement, il faut que cesréserves de graisse del'organisme se maintiennent àun niveau correct. Si les jeunes filles s'imposentdes restrictions alimentairesexcessives et perdent trop depoids, leurs règles deviennentirrégulières, puis finissent pars'arrêter. Trois jours de régime strictsuffisent déjà à désorganiserle cycle menstruel !

ATTENTION À LASUPPRESSION DES LIPIDES !Mais des troubles del'ovulation peuvent égalements'observer lors d'unediminution trop marquée deslipides alimentaires. Ainsi,même si elle conserve unpoids normal, une femme quiréduit excessivement saconsommation de lipidesalimentaires (corps gras etgraisses de constitution desaliments) peut voir ses règless'arrêter.

SANTÉ

Jeunes filles enrégime : attention auxtroubles des règles !

Riz safrané aux petitslégumes

300 g de riz, 400 mld’eau, 2 g de safran,200 g de macédoine auchoix (petits pois,

carottes...), sel, poivre.Mettez dans un marmittele riz et l’eau. Ajoutez lesafran et bien melanger.Salez, poivrez. Faitescuire 15 minutes et leslégumes dans un petitvolume d’eau. Ajoutez-lesau riz. Laissez mijoter unpeu le mélange. Pourprésenter votre riz dans

vos assiettes, vous pouvez le mouler dans un ramequinpréalablement mouillé pour faciliterle démoulage.

FORME5 règles d'or à suivre

par le sportifPh

otos

: DR

Salade de fruits5 oranges, 1/4 d’un melon, 2 citrons, 2

bananes, 1 poignée de cerises dénoyautées,2 pommes, 3 cuillères à soupe de sucre

cristallisé, 1 cuillère à soupe d'eau de fleursd'oranger, 1 sachet de sucre vanillé, 1/2

cuillerée à café de cannelle.

Coupez le melon et les pommes épluchées enpetits dés puis les bananes en rondelles de 1/2cm d'épaisseur environ. Epluchez 3 oranges,enlevez les pépins à chaque quartier et coupez-les en 2. Dénoyautez les cerises. Mettez le toutdans une coupe à fruits. Arrosez du jus de 2oranges et de 2 citrons. Saupoudrez de sucre et

aromatisez d'eau de fleur d'oranger, de vanille et de cannelle. Servez bien frais.Remarque : la quantité de chaque fruit peut varier suivant les goûts. Les fruitspeuvent également varier suivant les saisons.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de onze entraîneurs étrangers des Verts.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Ex-coach national»

1- RAJKOV2- HALILHODZIC3- LUCIENLEDUC4- VALENTIN

MAKRI5- ROGOV6- PIGULEA7- RADULESCU

8- LEEKENS9- WASEIGE10- CAVALLI11- GOURCUFF

MOT RESTANT = SAÂDI

I G U L E A R A D R L UP F F S A A D I U A C CV U E L U C S E L J I IO C E K Z EG R K O D NO U E V O LR O N H H EI G S W A S E I G A L DR I L L A V A C E L I UK A M N I T N E L A V C

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

P E N U L T I E M E - A L G E RE M U S - R M - O U I - O R N ER I S - V A P E U R - S U A - PF R - M A - U N S - D - P I - RE - M I N E R A - D E T E N T EC H A N T R E - S E S - E S - ST A T E E S - R A V I N S - R AI R - T E - H E G I R E - D E IO D E S - P A V A N E - L - L LN I L - M O U E - A - L A B E LN E - N E U T R E - H A T I V EE - S A L L E S - R A V I S E SM A U V A I S - S A V A N E - -E V - R U E - S A V A I S - A CN O C E S - C A - I N S - P R OT U E E - T O U R N E - F E - N- E T - V O U L U S - V E R - GT E - B A L L E S - P E R D - R

I - A I N E E S - T E R M I N AS O R D I D E - C E R N E S - TS U R E T E - S O R T I R - D UE - E T E - A U L N E S - B O LM O T S - A V I L I S - V I R AS U A - G R E V E S - C A D E TI R - S A - R I E - T R I E - IL - S U I N T E - C R A N - N OT O U R N O I - I R A I - S O N- P R E S S E N T I M E N T - S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- L E O T T A - I T A L I E - PC I L S - O V A L E - I L - T IH E U - M I - M E - A M O R C AR N - T A S S E - P L A T E - NI - P A L E S - L A I C S - B IS O U P I R - - - - T E - R A ST U R I N - - - - - E - S E N TI R E S - R - - - - - V E N D E

A D E - M I N E S - B A R D E -N I - P E S E R - J O L I E - S- S E V R E S - P A U S E - M AS - L - L E - M O U L E - L I TA V I S A - M O R N E - P E R IC A T A N A - B E E T H O V E N

LETTRES DELETTRES DE

KAZANKAZAN

- - - - C A T H E R I N E -- - V O L G A - - - - - - -- - - - - - T A T A R I E -- - - - I V A N - - - - - -- - - - - - R U S S E - - -- - - - - - S A U V E U R -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 18 août 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Son pays Son poste

Flaque----------------Mitoyen----------------Dotée

Entendues----------------Lisières----------------RécipientPronom----------------Courroux----------------Cumulus

Nazis----------------Combine----------------Cobalt

Voyelledouble

----------------Mois

Mesure----------------Article----------------Endroit

Article----------------

Dévêtus

Fin desoirée

----------------Ville

Brisa

Spécimen----------------Sanctionner

Ile debeauté

Villeallemande----------------Casse----------------GermaniumUniversité----------------Pouffé----------------Caresse

Méchant----------------

RègleBrûlé

----------------Chiffre

Ville deFrance

----------------Désigna

Allé----------------

PrévenuDans l’œil

----------------Eau

stagnante

Membres----------------

ImpiePlante

----------------Récolte

Métal----------------

Début desoirée

Liaison----------------

Oiseau

Dans lafève

----------------Brasier

Grecque----------------

PrivatifProtection

----------------Paroi

Crétin----------------Interjection

Néon----------------Ventre----------------Humanitaire

Blocage----------------Manganèse----------------CeintureTerre----------------Hébergea----------------Compagniepétrolière

Tennis----------------A payer----------------ArmePraséodyme----------------

Sodium

Provoqua----------------Son----------------Erbium

Fin de nuit----------------

Edité

Son ex-sélection Son ex-club

1- GOLFE

2- ELLE LE FUT

PAR L’IRAK

3- INDUSTRIE

4- LEADER

POLITIQUE

5- RÉGION

6- PAYS

ABADAN

1

2

3

4

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6

7

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12

LETTRES DE : Abadan

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 18 août 2016 - PAGE 19

Grandappétit

----------------Vent

Mission----------------Perforée

Epluchait----------------

JanteNéon----------------Poisson----------------Etangs

Fin de nuit----------------Insinué

Article----------------

ParsTerre----------------Dans l’arène----------------Hurlement

Etendued’eau----------------Foot à Alger----------------Sélénium

Cœurtendre

----------------Article

Identique----------------

Fleur

Huilé----------------

Elu

Ex-Assemblée----------------Forme depouvoir

Feuille----------------

ArticleGuettai----------------Débâcle----------------Déclin

Vœu----------------Fut apte

Singée----------------Humanitaire

Mois----------------Ingurgitée----------------Pronom

Tantale----------------Amende----------------RésiduAppris

----------------Coutumes

Idéologie----------------Tellure----------------Organe

Complotera----------------Régie----------------DécodéeChoisis----------------Amer----------------Douleur

Moisit----------------

Paysberbère

Note----------------Pied devigne

Possessif----------------Footballeurmalien

Saleté----------------Parente

Confiseries----------------Combattants

Théâtre----------------Moteur

Sélénium----------------Personnel

Vif----------------

AimaDéchiffrés----------------Liaison

Disciples----------------Mesure

Femme----------------Reposera

Polonium----------------Pauvreté

Imageimprimée

----------------Echec

Hurlera----------------Proche

Crapule----------------Dressées

Habite----------------Praséodyme----------------PanoramaPrivatif

----------------Diplôme

Note----------------Economise----------------Saints

Saintespagnol

----------------Apporte

Panorama----------------

EtuisEclat

----------------Régnera

Possessif----------------Hideuses

Amincit----------------Gâtera----------------Echéance

Roman deMimouni----------------NobelfrançaisArsenic

----------------Amusée

Déchira----------------Docteur----------------PluieTernies

----------------Elus

Equipé----------------Dérape

Débrouilla----------------Thallium

Tardes----------------

Germe

Dans lavague----------------Glaceanglaise

Gros titre----------------

Subtil

Italiens----------------Patriarche

Remplie----------------Fer----------------DétresseAdverbe

----------------Capitale

Assombri----------------Cardinal

Titre----------------Ceinture

Aperçues----------------

ImpieDépourvu----------------

Germe

Colère----------------

SongeHâte

----------------Rôti

Relatif----------------Tamis----------------FlaqueFin desoirée

----------------Aperçus

Sélénium----------------Mesure(dés)----------------Pronom

Cadeau----------------Culture

Possessif----------------

Amas

Trait----------------Osmium

Prend soin----------------Thallium

Wilaya----------------Possessif

Récent----------------

ShootBruit

----------------Edité

Vitales----------------Possessif

Page 19: Le Soir d'Algérie - l COLLOQUE INTERNATIONAL : «JUGURTHA … · 2016-08-17 · Le Soir d’Algérie Actualité Jeudi 18 août 2016 - PAGE 4 Une nombreuse littérature a été consacrée

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Djaâfar, très attristé par ledécès de son épouse

Djegdjigasurvenu le 13 août 2016,demande à tous ceux quil’ont connue d’avoir unepieuse pensée à sa mémoire. F142537

––––––––––––––––––––PENSÉES––––––––––––––––––––Sept années sont pas-

sées, mais la blessure estaussi béante qu’elle le futen ce triste 18 août 2009,lorsque l’être cher qu’a étéet le restera toujours notrefils et frère

Boumala FaridLe temps s’égrène et les êtres passent,

mais rien ni personne ne pourra comblerson absence. Ce sera ainsi jusqu’au bout,même si l’on s’est remis à la volonté deDieu.

Tout-Puissant, faîtes qu’il repose enpaix. Les tiens, parents, frères et sœursainsi que les proches demandent à tousceux qui t’ont connu de nous accompagnerdans nos prières pour que les portes duParadis s’ouvrent devant toi.

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Page 20: Le Soir d'Algérie - l COLLOQUE INTERNATIONAL : «JUGURTHA … · 2016-08-17 · Le Soir d’Algérie Actualité Jeudi 18 août 2016 - PAGE 4 Une nombreuse littérature a été consacrée

T haïs, c'était le nom d'un bateaugrec qui traversa, pour la premiè-re fois, la Méditerranée du nord

au sud... Quand je me suis rapprochédu club Thaïs, sur cette côte sauvagequi va de Béjaïa à Azzefoun et que monregard a plongé dans cet ensemble depierres, de bois et de roches barbotantdans l'eau la plus limpide du monde, laterrasse en forme semi-circulaire ducomplexe m'apparut comme le pontd'un navire ouvert sur le grand large !

Thaïs, c'est aussi un rêve, un beaurêve aux couleurs de l'eau et de laroche, déployé d'abord sur les incer-taines rives d'une folie pas du tout ordi-naire. Celui d'un homme qui a tentél'impossible : installer, dans ce milieuisolé et hostile, un club de vacancesqu'il jurait pouvoir bâtir sans ferrailles,ni béton... Et le rêve prit forme... Ildéploie aujourd'hui ses ailes sur unbout de plage située au pied des mon-tagnes, dans l'une de ces criquesmagiques que l'on trouve tout au longde notre côte méditerranéenne... Pour yaller, il suffit de grimper sur les hau-teurs de Béjaïa, pour emprunter la routecôtière menant vers Azzefoun. Souventen piteux état, cette chaussée traversedes zones à la pauvreté frappante oùaucun projet de développement durablene semble avoir été retenu. Pourtant, lanature a doté cette région d'un charmeinsoupçonnable : aux grandes plagesde sable blond rayonnant sous le soleild'avril, succèdent des criques dis-crètes. Un grand hôtel, à peine achevé,demeure mystérieusement fermé. Sagrande masse de pierre et de béton,fouettée par les vents, reste muette etne livrera ses secrets que lorsque l'hô-tel tout entier tombera en ruine...

Nous faisons une halte à Boulimat, àl'auberge de Da Belaïd, dirigeant duMOB qui était absent ce jour-là car sonéquipe disputait un match capital. Laterrasse domine une immense plage àl'eau claire. On nous sert un assorti-ment de poissons du jour. Venir àBoulimat et ne pas manger du poissonest aussi inconvenant que d'oublier de

goûter à la viande bovine lors d'unséjour à Ighzer Amokrane ou Seddouk...Et la route continue, dans le mêmedécor sauvage, au milieu des mêmesmaquis dominant une mer d'un bleudéconcertant. Aux environs du villagecôtier de Tighremt, on annonce Thaïs.Je me tourne vers la droite, cherchantdes yeux une infrastructure hôtelièreclassique, m'attendant à voir des cubesblancs découpés dans le bleu dularge... Rien ! En fait, les yeux ne remar-quent pas tout de suite le club Thaïsparce qu'il s'intègre parfaitement audécor local : par la composante de sesmatériaux, par ses couleurs fauves,pareilles à celles des roches épar-pillées, explosées dans une eau invitanttout visiteur à y plonger ! Puis, en des-cendant la piste qui mène aux maisonsde tuiles rouges regroupées autourd'une place centrale prolongée par lafameuse terrasse, on réalise que l'onest arrivé au... paradis ! Celui de DaMokhtar, l'homme qui a cru en ce projetet qui est allé jusqu'au bout de sonrêve...

Je vous parlais la semaine dernièrede ce printemps fantôme qui traverseles calendriers sans se faire voir ! Jevous parlais de cette saison orpheline,sans génie, ayant perdu son identitéentre les pluies tardives et les chaleursprécoces ! Mais je ne savais pas, à cemoment-là, que le printemps existaitencore ! Oui, et même si on ne peut pasle voir, je sais qu'il existe au cœur decet homme de 65 ans qui porte la viecomme on porte une guitare, s'atta-chant chaque jour à en tirer lesmeilleurs sons et cette joie sublime quiillumine le visage des gens heureux...Heureux parce que satisfaits. On appel-le ça, chez nous, «El Qanaâ». La satis-faction est l'une des vertus capitales :celui qui est satisfait sera toujours richemême s'il n'a qu'un bout de galette àtremper dans l'huile d'olive, même s'il apour demeure une baraque. Et celui quin'a pas accédé à la satisfaction seratoujours pauvre parce que les plusbeaux palais, les milliards et tout le luxedu monde lui paraîtront insignifiants carce sentiment d'insatisfaction perpétuel-le en fera un pauvre permanent !

Da Mokhtar a trouvé son paradis. Il adonné un sens à sa vie : il a réalisé sonrêve et chaque jour lui apporte ce soleil

insoupçonnable qui dort en chacun denous et qui ne s'éteindra que le jour oùla vie s'arrête. C'est le moteur qui le faitcarburer à plein régime pour dévelop-per son complexe, construire de nou-veaux bungalows, aménager de nou-veaux espaces de loisirs, améliorer lesconditions d'accueil des touristes, s'oc-cuper mieux de ces autres pension-naires : des moutons, des vaches, desbrebis, des canards... il est même alléchercher à Tiaret des chevaux de racepour permettre à ses visiteurs de prati-quer les sports équestres ou, à tout lemoins, de faire des randonnées dans larégion. C'est ce qui lui donne la forcede rester debout, sur le pont de cetimmense paquebot, pour régler chaquenote, comme sur du papier à musique...A notre arrivée, le gars faisait la sieste.Nous cherchons ses enfants. Un appelau mobile nous permet de les joindre.Ils nous demandent de voir en directiondu large et de chercher un petit pointblanc dans l'immensité bleue. Difficile àrepérer... nous nous attablons en facede la mer, demandons des consomma-tions et attendons l'arrivée de noshôtes. Puis, un cri : «Les voilà !»... unpoint minuscule, une virgule blanchedans les ratures de ces pagesbrouillées par les vagues. C'est un petitmétier ballotté par les vents...

Plus tard, lorsque Da Mokhtar nousguidera vers la plage ouest pour décou-vrir la prise du jour, ses enfants aurontdroit à ses simagrées. Et il les raille enmontrant le ridicule sachet qui conte-nait la pêche du jour. Même pas de quoifaire un petit plat de bouillabaisse ! Del'autre côté, sur les roches en contrebasde la piscine, des jeunes, remontantaprès une partie de pêche sous-marine,arrivent avec des prises autrement plusimportantes ! Comme quoi, il ne fallaitpas aller aussi loin pour capturer lespoissons les plus gros. Mais DaMokhtar est pessimiste : «Ils ont mas-sacré la pêche ! Il n'y a plus de régle-mentation et l'on pêche n'importe com-ment ! Bientôt, il n'y aura plus depoissons de ce côté-ci de la mer !» Plustard, autour d'une table où il reçoit,chaque jeudi, ses amis intimes, DaMokhtar animera la soirée à la manièredes grands ! Pas de costume, ni desmoking, pas de manières jet-set, justel'authenticité de ce philosophe de père

chaoui et de mère kabyle (chaouicomme moi, kabyle comme tout ce quej'aime !), juste l'amour de ce bout deterre qui n'est qu'une infime partie del'amour qu'il a pour ce pays, juste legeste fraternel, le mot cru et sans tartu-ferie, le sourire qui illumine la nuit etfait tomber les étoiles dans vos yeuxémerveillés par tant de bonheur... Lesautres sens ne sont pas en reste : justeà côté, un immense feu de bois monteau milieu de la terrasse. Les merguezde Fréha sont à l'honneur, mais aussi lefilet de veau de ces régions bovinesd'excellence, les fruits de mer, le mer-lan, le rouget, l'espadon... Un régal !Mais Da Mokhtar boude quelque peu cemenu «galvaudé».

D'une marmite artisanale, il tire du«tikerbabine» et d'une autre, il se sertune cervelle à la mode locale. Lui, nemange que les plats préparés par samère ! Et la soirée se prolonge. Ses his-toires sont nombreuses et il faut plu-sieurs pages de ce journal pour vousparler de sa vie mouvementée…Maintenant que je suis loin de Thaïs, jesais que, quand il est au milieu de son«pont», sous le soleil éclatant de laMéditerranée ou sous la voûte étoiléede la Petite Kabylie, il est l'homme leplus heureux... Malgré tout !

M. F.

II.- L'été dernier au Thaïs Club...

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PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Des pèlerins qui portent un bracelet électronique. Un tram-way qui fonce dans une prison. Quand j’vous dis que cepays se transforme en vaste…

… pénitencier !

C’est exaspérant cette propension du régime de se larappliquer dare-dare dès le moindre froncement desourcils islamistes. Encore ces dernières heures qui ontvu Sellal jurer à qui voulait le croire qu’il n’était pasquestion de supprimer l’éducation «islamique» du cur-sus scolaire dans la réforme à venir de l’école. Ça faitfranchement cour… d’école ce genre de dénis, de justifi-catifs par la dénégation. Comme une peur bleue de sen-tir à nouveau l’odeur des pneus qui brûlent, de revoir lesbarbes teintes au henné et les yeux soulignés au khôlpointer leur réprobation bruyante et violente sous lesbalcons du Palais. Ce n’est décidément pas avec cerégime-là, en repentance permanente de son crime de«modernité » et d’universalisation de son école, que l’onverra le bout du tunnel. Pas avec ça ! Pas avec unebande de «conciliateurs de l’impossible» qui tourne del’œil dès la première flammèche intégriste allumée. Pourréformer l’école, il faut des dirigeants au moins, oui, au

moins aussi courageux et lucides que la ministre desécoles, Benghebrit. Les «équilibres consensuels» dansle domaine de l’école républicaine, c’est de la lâcheté !Rien d’autre que de la couardise. Du gain de temps etl’espoir peureux de se payer une rentrée sociale et édu-cative sans trop de vagues. Ah ! Mon Dieu ! Que ne don-nerais-je pour entendre un jour des dirigeants soutenirleur ministre des écoles en disant à haute voix, à intelli-gible voix «oui ! Plus d’éducation religieuse à l’école !Oui, les sciences s’étudient forcément dans les languesscientifiques dominantes dans le monde en ce moment,et depuis des lustres». Je rappelle à tout hasard que leclassement mondial des universités en fonction de leurmérite, de leur prestige et de la qualité du savoir qui yest dispensé a été publié il y a 72 heures. Et dans ce hit-parade annuel, où elle se classe cette université fantas-mée par Menasra et ses clones à poils et à vapeur ? Aquel rang ? Dans quelle position ? Nulle part ! Oui,cherchez ! Nulle part. L’université du progrès est améri-caine, européenne, asiatique et australienne. Elle neniche pas sous un minbar piégé ! Elle ne peut naîtredans les casemates de la pensée verdâtre ! Je fume duthé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

La repentance démocrate permanentene fera jamais l’école de demain !

Par Maâmar Farah [email protected]

HALTES ESTIVALES