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• Institut National PolytechniQue • ECOLE NATIONALE SUPERIEURE AGRONOMIQUE DE TOULOUSE Le ver 6{anc, dange ravageur des rizières p{uvia{es ma rgac lies. MINISrERE DE LA RECHERCHE SCIENTIHQUE CEMn .............. ... _DE"'a,, ........ . :. CENRADERU/FOAFA ...... SImon d°Jt."i'J'ka B.P 230 TB.: (04) 480 54. INP ENS AT . BOURGUIGNON Denis

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• Institut National PolytechniQue •

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE AGRONOMIQUE DE TOULOUSE

Le ver 6{anc, dange re~ ravageur des rizières p{uvia{es

ma rgac lies.

MINISrERE DE LA RECHERCHE SCIENTIHQUE

CEMn .............. ".~tJ ... ~ _DE"'a,, • ........ . :.

CENRADERU/FOAFA ......

SImon d°Jt."i'J'ka B.P 230 TB.: (04) 480 54.

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BOURGUIGNON Denis

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République de Madagascar Tanindrazana - Fahafahana - Fahamarinana

Ministère de la Recherche Scientifique (MRS)

FOibem-pirenena momba ny FIkarohana Ampiharina amin 'ny FAmpandrosoana (FO.FLFA) CEntre National de la Recherche Appliquée au

-DEveloppement RUral (CENRADERU)

Ampandrianomby BP 1690 ANTANANARIVO 101 Tél: (261 2) 401 30 Fax: (261 2) 402 70 E.mail: [email protected]

Département de Recherches Rizicoles (DRR)

Andranovaky Mahhitsy

Station du FOFIFAICENRADERU d'Antsirabe

BP 230 ANTSIRABE 110 Tél: 480 54

Centre de Coopération Internationnale de la Recherche Appliquée au Développement (CIRAD)

Le Programme Riz d'Altitude du FO.FI.FA-CIRAD à MADAGASCAR (PRA)

Volet phytosanitaire Août 1997

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l 1?Jmerciements

Je vouârais tout tfa60rtf remercier 9r1.r. 9rf.ic/ielo/jILPS (responsa6k du (programme CJQz jIltitudé sur ks liauts pt4teaW( ma'iJaclies) ({lavoir accepté de m'accueillir au sein de son équipe de rec/ierc/ie du POPIPjI / CIŒ,fl{[) d'jfntsia6e.

Je souliaite ex.:primer ici toute ma reconnaissance et aâresser mes plus vifs remerciements à

lftlr. Jocefyyn tR}lJjIO:J{jIIJ.ljSO:J{ (responsa6k du t46oratoire tfientomologie Ofjricok au POPIPjI à tJananarfve), 9rf.r. Œ,flZjI'1(Jl9rf.IIJ.lj}f.9rf.}f!J{}f!J{jI (responsa6k de t4 station POPIPjI d'jfntsira6e) et 9rf.r. CJQcliard Œ,fl1(œ:~J/!MJf.!}f.J/.!J.ffSOjI (entomologiste) pour kur gratufe âzsponi6i1ité, kur précieW( conseilS, et kw graru! investissement tians mon encaarement.

Que 9rf.r. (}{plIant! .JI2v7D<RJjI9rf.(PjI~ technicien spécialiste du riz puvial tfaltitudé au PO. PI. P}f. et lftlr. {[)avUf Œ,fltJSltJ01f}f.I!NjI responsa6k de fa mise en pt4ce au personnel d'e:(jcution et cliauffiur émérite au POPIP}f. trouvent ici l'expression de ma sincére gratitude.

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Introduction générale ~ page 6

Le riz à Madagascar, une culture ancestrale sr page 7

'} - Le rUt : «He Wdate ~ ~ ta rM, da ~ ............ ft4ge 7

A- Une plante généreuse aux usages multiples

1 - Une·céréale à la capacité nourricière élevée 2 - Des récoltes abondantes et stables 3 - Les autres usages du riz 4 - Le riz : culture fondamentale mais exigente

B- Importance du riz dans la société et la culture malgache

1 - Omniprésence du riz 2 - Le culte du riz 3 - Les usages établis 4 - Les rituels liés au riz

c- Le riz: une réalité technique, économique et politique

1 - De grandes disparités techniques . 2 - Données économiques 3 - Le riz et la politique: indissociable depuis toujours

~ ...................................................... ftaiJe 11

A- Origine du riz

B- Principales caractéristiques

C- Ecologie du riz et conditions naturelles à Madagascar l - Les sols 2 - La lwnière 3 - Les besoins en eau 4 - La température 5 - L'altitude

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Le FO.Fi.FA FiP page 14

1 -S~ ~ d:-t 'JtJ7'17A /e8mU'D&7i!U ........ ..... ... fulge 14

A- Organisation générale

B- Des programmes de recherche

A- Régionalisation, pluridisciplinarité et approche participative: un pas engagé!

B- Le Projet National de Recherche Agricole (PNRA) : un réponse aux exigences du

développement rural de l'an 2000

~~ de ~~~ ....................................... ~ 16'

A- De la recherche à la proHuction

B- Des résultats au plus près du développement

c- Information et communi.cation

'J'Z! -~ ~~ .................................... ~'17

Le DRRar page 18

1-~~deea~~~ ......................... ~I8'

11-~~àea~~et~ ...................... ftageI8'

A- Organisation générale

B- De multiples programmes pour mieux répondre aux exigences des régions

111 -'P~ de4 adWité4 dtt ~ de ~ et

~~······················· ..................... ~19

2

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Présentation du Programme Riz d'Altitude Er page 21 -

~ ............. ~ ............................................... ft4ge 21

.............. -.................................. , . , , ................... ft4ge 22

111 - Vu ~t4 ~ à. 12 ameée4 de ~ ............• , .... ft4ge 23

"l!I - 2etd ~ ~ te "PiJi!,4. • . . . . . . • . • . . . , . • , . , . , .• , , . . . . . . • , . . • , .. ft4ge 24

A- En amont de la production de semences

1 - Création de polymorphisme 2 - Création variétale 3 - Evaluation variétale en milieu contrôlé 4 - Evaluation variétale-technique de culture multilocale en milieu paysan 5 - Essai de traitements herbicides en milieu paysan 6 - Etude de la dynamique des populations de vers blancs 7 - Essai de traitements insecticides contre les vers blancs

B- Production de semences

1 - Production de semences de prébase GO, GIet G2 2 - Production de semences de base 3 - Appui à la production de semences de prédiffusion par FIF AMANOR 4 - F onnation sur les techniques de production de semences certifiées

c- En aval de la production de sèmences

1 - Infonnation 2 - F onnation

3

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Généralités sur les heteronychus ~ page 27

1 - &~ et ~ ~ de4 ~~ (d'apzè4 ~ ~ eIt

~ eut ~~. if:~ de ~ 1991-1992 dtt 70717/"1) ............................................... ......................... ftage 27

A- Taxonomie

B- Les connaissances actuelles sur la biologie d'Heteronychus

c- Le vol

D- Un exemple: Heteronychus P1ebejus (Antsana en malgache)

11 - L '~~ de4~ ............... , ...................... . ~~9

111 - Led-~ ~ ........................................... ~ 29

A- Des moyens précaires

B- Une porte de secours: les prédateurs naturels

Mise en place d'une cartographie de la région du Vakinankaratra ~page 31

1 - Lu 4d4 de ta ~ dtt~~ ............. .............. ~ 31

11 - ?1tatèttlet et ~ ............................................. ftage 32

A- Principe général

B- Le choix des sites

C- Les prélèvements

1 - Schéma de prélèvement 2 - Comptage des vers blancs

4

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3 - Renseignements annexes

111 - ;r;:~ de4 ~ .... , ... , . , , . , , , , , , , , , .. , ...... , , , , , , , .. ftage 34

'1l! -1~ .. " " . , .... , .. , . , . , ........................... , .... ftage 3S

A- Relation épandage du fumier 1 infestation des parcelles

B- Relation précédent cultural 1 infestation des parcelles

v -~, .... , ......................... ' ...... , ........... , ... , . ftage 3 g

Résultats de la campagne insecticide 1996/1997 ~ page 39

A-Le site

B- Matèriel et méthode

1 - Le matèriel végétal utilisé 2 - Les produitS et traitements 3 - L' obtention des résultats

11 - Ve4 ~ ~ ... " ............... " ......................... . ftage 44

A- Observations générales

B- Les résultats

1 - Obtention 2 - Remarques générales sur les parcelles

111 -1~ .......... ", ... , .... ,., ... , ......... , ........ ,.,. ftage 4S

'1l! -~ ... , ........ , ..... ,.".,., .... ,.""" ..... , ... ,.", .. ftage 47

Conclusion générale ~ page 48

Références bibliographiques ~ page 49

Annexes ~ page 51

5

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Introduction générale

Madagascar, la surface cultivée en riz est estimée à 1.300.000 ha dont la plUs grande . ~

partie est essentiellement «cupée par le riz inondé, dans les plaines et les baS: fonds de moyenne altitude. Mais les· populations rurales ne cesse de s'accroître (excédent de Population de 360 000 personnes par an) et lès plaines sont totalement occupées. La "faim de la terre" a poussé les agriculteurs à exploiter: de nouvelles zones à altitude plus élevée. Les paysans se heurtent alors à de nouvelles contrmntes. Aussi ont ils du mal à y faire face ...

C'est pour répondre à ces exigences que les structures à caractère agronomique ont pris les choses en main. C'est dans l'optique d'aider les paysans malgaches que le FOFIFÂ (ClRAD malgache) a créer son Département de Recherche Rizicole afin de pouvoir collaborer au vaste Programme Riz d'Altitude d'ampleur mondiale. La présentation de ces trois unités ne sera faite qu'après une présentation générale de Madagascar déstinée à bien montrer l'importance du riz au sein de la société malgache. Après quoi seront présentées les deux expérimentations auxquelles j'ai participé :

- établissement d'une cartographie de la région du Vakanankaratra (espéce de ver blanc en fonction du type de sol).

- analyse des essais insecticides de la campagne 1996 1 1997.

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Partie 1

Le c:ulte.du rizâMadagascar

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Rapport d~ s!aee de 2° aooée ENSAT 1997 / 1998

Le riz à Madagascar, une culture ancestrale ...

Le riz, comme nous allons le voir, est une céréale capable de nourrir de fortes densités de population jouant un rôle majeur dans l'alimentation mondiale car offiant des récoltes abondantes et stables. Dans notre esprit d'européen, le riz est intimement lié à l'Asie, qui est en effet son aire d'extension privilégiée. D'Asie, le riz est amené à Madagascar vers la fin du dixième siècle, ainsi que les techniques rizicoles introduites par les Indonésiens. Depuis, il est devenu la base de l'alimentation de plus de dix millions de malgaches, et est tellement imbriqué dans la société et la culture de l'île que l'on peut parler de "culte du riz". Malgré toutes les traditions et les mythes qui l'accompagnent, le riz n'en demeure pas moins une réalité technique, économique et politique, dans un pays en voie de développement, durement frappé par la pauvreté (le PNBlhablan de 220 $ situe Madagascar à la 213éme place sur 226 pays répertoriés).

A- Une plante généreuse aux usages multiples

1- Une céréale à la capacité nourricière élevée

Le riz peut nourrir de fortes densités de population (Extrême-Orient) ou bien, comme c'est le cas à Madagascar, une po~ulation relativement peu importante: 12 millions d'habitants (pour une superficie de 587 000 km ), mais avec peu de sols agricoles (sur les 32.8 millions d'hectares de terres arables, seuls 3 millions sont cultivés). En effet, un hectare de rizière produit par an 7.5

.~mil1ions de calories, un hectare de prairie transformé en lait n'en produirait que 1.5 millions; ainsi, l'alimentation carnée et lactée est un luxe que tous les malgaches ne peuvent se payer.

On dénombre trois grands types de riz à Madagascar, avec le riz irrigué (où la maîtrise de l'eau est bonne), le riz de bas-fonds (où elle est beaucoup plus aléatoire) et le riz pluvial, ou encore de tanety (colline) pour lequel aucune irrigation n'est pratiquée. Nous regrouperons les deux premières catégories sous le terme de riz irrigué, ou encore inondé (Cf Annexe 1).

2- Des récoltes abondantes et stables

C'est surtout le cas de la riziculture inondée qui donne d~s récoltes stables même si les rizières sont pauvrement fumées, ce qui est trop souvent le cas malgré le souci du paysan d'enrichir sa parcelle. De plus, le riz est capable, dans certains cas, de s'adapter à des conditions extrêmes: il existe des variétés de "riz des montagnes" ou de "riz d'eau profonde". Une certaine souplesse d'adaptation climatique du riz est remarquable pour cette plante d'origine tropicale; pour l'illustrer, citons le cas des rizières d'Hokkaido au Japon, où le riz pousse jusqu'en bordure de la mer d'Okhost (banquise hivernale). En effet, comme certaines variétés atteignent la maturité en 90 jours seulement, le riz peut-être cultivé au cours d'une saison sèche d'un peu moins de trois moïs. A Madagascar, on réalise en général deux récoltes par an dans le cadre de la riziculture irriguée, dans certaines conditions très favorables, on peut en réaliser trois.

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pourcentage des surfaces ~ • p;t fl9ODdroœœ . consacr~ â la rizlculture

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-

Rapport de sta:.:e de 2° année ENSAT 1997/1998

3- Les autres usages du riz

Outre son utilisation pour l'alimentation humaine, le riz présente d'autres atouts ... Ainsi, les tiges permettent la fabrication de certains objets utilitaires: sacs, paillassons, nattes, mais encore papier, chapeau, ... On peut également s'en servir comme combustible ou comme engrais.

Le son peut servir pour nourrir les volailles. De plus, le riz peut-être transformé en huile, en farine ou en alcool.

4- Le riz: culture fondamentale mais exigeante

En effet, sauf pour le riz pluvial, la culture doit s'effectuer en presque totalité dans des parcelles submergées où le niveau de la nappe d'eau doit s'élever au fur et à mesure que la plante croît. Afin de retenir l'eau, les champs doivent être plats, fermés (par des talus ou des diguettes), et si possible imperméables. Sur les hauts-plateaux malgaches, pour obtenir des terrains propices à la riziculture, il est parfois nécessaire de répandre sur les sols fertiles, mais perméable des bas fonds, de l'argile prélevée à flanc de colline afin de retenir l'eau. De plus, comme les bas fonds ne suffisent pas toujours pour nourrir les populations, les malgaches ont aménagé des versants en gradins, ce qui représente un travail colossal. D'autant plus que les moyens des paysans sont limités. Les travaux d'irrigation sont également très importants.

La riziculture en elle-même est très exigeante en travail, elle s'apparente à ce qu'on pourrait appeler une "agriculture jardinatoire". En effet, outre l'aménagement des parcelles, la germination des plants de riz demande beaucoup de soins, il faut ensuite les repiquer, ce qui est très fastidieux. L'entretien de la rizière doit être permanent tout au long de la croissance de la plante, et enfin la dernière étape d'assèchement de la rizière précédant une récolte longue et dure. Ces étapes sont quasi universelles, mais il est à noter qu'à Madagascar les façons culturales restent fréquemment manuelles:

- préparation des sols à l'angady (sorte de bêche droite), ou parfois à la charrue attelée à une paire de boeufs.

- mise en boue de la parcelle qui permet d'en faire le planage, se fait soit à l'angady, soit à la herse, soit par piétinage par les zébus.

- repiquage par les femmes. - désherbage à la main deux à trois fois par saison quand le riz est planté en foule. - récolte à la faucille, gerbes évacuées à dos d'homme, battues au village à la main sur une

pierre ou un morceau de bois.

Cette quantité de travail nécessaire à l'alimentation (et donc à la survie) explique sans doute la forte imbrication du riz dans la société malgache.

B- Importance du riz dans la société et la culture malgache

. Cette importance peut être illustrée par les dires du roi Merina Andrianampoinimerina (fin XVIIr~mc) à un ambassadeur qui pour le flatter lui dit: "vous êtes le plus grand des rois, celui dont seule la mer limite le royaume", il répondit: "oui, je suis le roi et seule la mer limite ma rizière". Cela va devenir le mot d'ordre d'une dynastie, le maître mot de l'unification du pays, l'instrument de l'unité malgache (l'importance du riz à i\ladagascar est illustrée sur les deux cartes ci-contre).

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RilPD0rt de sta~s: de 2" année ENSAT 1 Q97 1 19n

1- L'omniprésence du riz

- Dans l'alimentation: en malgache, "allons déjeuner" se dit "andaho hinam bary", ce qui signifie littéralement "allons manger le riz". En effet, les malgaches mangent du riz trois fois par jour. soit en moyenne 167 kg par an et par habitant. Les produits comme la pomme de terre et le manioc permettent, à contrecoeur, de faire la soudure entre deux récoltes quand le riz manque. Ces produits ont peu de valeur aux yeux des malgaches qui jugeraient déshonorant de les offrir à des visiteurs.

- Dans les paysaees ; les paysages rizicoles sont divers : rizières de bas fonds, rizières en terrasses, riz pluvial de tanety ... On les trouve presque partout dans la grande île, en fait lorsque la riziculture est possible en saison sur une parcelle, il est rare qu'une autre culture y soit pratiquée, même si le produit escompté de sa vente est quatre à cinq fois supérieur à celui du paddy (grain de riz entouré de ses écorces). Ainsi, le choix de la culture pratiquée n'est pas basé sur des critères économiques : chacun essaie de produire au moins une partie du riz qu'il consomme, et l'essentiel de la production est auto-consommée.

- Dans le travail; la riziculture est un travail minutieux, fatiguant, d'autant plus que, comme nous l'avons vu, la mécanisation est très rare. En saison, le travail lié au riz accapare tous les paysans, hommes et femmes, des plus jeunes aux plus vieux.. Ainsi, la riziculture contribue à structurer les groupes humains en imposant à chacun une tâche, une discipline de travail. De plus, elle renforce la cohésion sociale, puisque chacun à sa place est utile, il n'y a pas de parias.

2- Le culte du riz

Le riz a une place tellement importante dans les us et coutumes malgaches qu'il en a acquis . un caractère sacré. C'est ainsi que tous les proverbes malgaches gravitent autour du riz. Par exemple: "pourquoi dire: j'ai beaucoup de travail alors que vous n'avez même pas commencé à planter le riz ?"

3- Les usages établis

Les traditions et rituels ancestraux sont très importants, ce qui peut sembler paradoxal étant donné la relative jeunesse de l'histoire du peuple malgache.

Ainsi, il existe depuis le grand roi Andrianampoinimerina un code des maîtres de l'eau qui régi t et surveille cette denrée fondamentale pour la riziculture. Ce code fonctionne toujours, la législation coutumière est bien rodée et les litiges rapidement tranchés. De plus l'emplacement des rizières révèle le statut social des paysans, ainsi, les nantis ont des rizières en amont des bas fonds qui bénéficient de la meilleure irrigation. Même au sein des couples, les usages sont bien établis (les hommes labourent alors que les femmes plantent). Le pilonnage est un.travail strictement féminin.

Le rite du revorevo (piétinage) sert à préparer le sol. Il consiste à faire pénétrer sur la parcelle partiellement inondée un troupeau de zébus ainsi que des enfants et des adolescents qui paradent en montrant leur force et leur adresse lors de luttes avec les taureaux. A l'issue de ce piétinage, la rizière n'est plus qu'un lac de boue prêt à être repiqué. Cette technique tend toutefois à disparaître au profit de charrues légères tractées par des zébus.

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~

Années ~ 1980 1987 1992 1993 1994 Rendement (M de T) 1589 2109 2286 2450 2550 2360

-

Tableau 1 : Evolution des rendements en milliers de tonnes de 1965 à 1994. ~

Aimées 1970 1980 1987 -Valeur ajoutée dans 266 1176 879

l'agriculture (millions $) -

Tableau 2 : Etat de l'agriculture malgache.

-

1

1974

1

1986

1 114 (M de t) 140 -

",

Tableau 3 : Importation de céréales en milliers de tonnes. ~

1974/1975 1985/1986 7 (M det) 115 -

Tableau 4: Aide àJimentaire en céréales en milliers de tonnes. -o '

Années 1961/1963 1965 1969/1971 1980 1986 1988/1990 -Calories 2366 2462 2460 2491 2440 2157,

'.:

-Tableau 5 : Apports caloriques journaliers par habitant.

-Années 1969/1971 1979/1981 1989/1991. 1992 1993 1994

Superficie récoltée 992 1182 1140 1165 12- 2135 (M d'hectares) -

Rendement 1Q 1738 2 2103 2110 1907 (kglba)

Is94f Pr .... ri •• ~:"' .... 2055 2381 1 1450 2550 2360 1-.

(Mde

1-

Tableau 6 : Superficie récoltée, rendement et production èn milliers de tonnes.

1-

Années 1990 2000 2010 Population totale (millions) 12 16.6 22.8 1-

Années 1980/1990 1990/2000 2000/2010 tau:'( annuel de croissance ., Î

.).- 3.3 3.2 1-

Tableau 7 : L'avenir ... l-

,-

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Rapport de sta::e de 2° année ENSAT 1997 / 1998

4- Les rituels liés au riz

Chez les Betsimisaraka de la côte est, lorsque le riz est mur, personne ne se reconnaît le droit d'en manger la première bouchée. Dieux et ancêtres doivent l'avoir goûté en premier. Quand le riz est encore à l'état de lango (premiers épis parvenus à maturité), une grande fête rituelle réunie les âmes des ancêtres et des vivants. Le chef du village prend alors la parole: "voici le lango, voici le miel, car nous ne mangerons pas sans vous le riz nouveau ; ne nous soyez pas hostiles, car voici votre part. Bénissez-nous. "Ce repas s'appelle" ôtez le fady (tabou) du riz nouveau", qui pourra désormais être consommé sans craintes.

Il est aussi de tradition que les représentants des grandes zones rizicoles viennent offrir les premières gerbes de riz récoltées chaque année aux plus hautes autorités de l'état en guise d'hommage rituel.

Ces traditions contribuent à donner au riz un certain côté irrationnel. Cependant, il ne faut pas oublier que le riz représente une réalité technique, économique et politique dans un pays en difficulté.

c- Le riz : une réalité technique, économique et politique

1- De grandes disparités techniques

De façon générale, le riz pluvial de tanety bénéficie de peu de moyens techniques, car sa culture dans des zones peu homogènes constitue une barrière à la mécanisation.. Par contre, les grandes plaines autour de Tananarive et dans l'est du pays sont propices à l'utilisation de la mécanisation. De plus, ces dernières zones reçoivent des aides de l'état ou de la coopération internationale afin d'essayer de nouvelles technique'~ culturales. Il est évident que la modernisation à permis d'augmenter les rendements des régions concernées, le problème est plutôt de la rendre économiquement accessible aux paysans. Toutefois, et ce quelque soit le type de riziculture, les paysans peuvent bénéficier assez facilement des nouvelles variétés sélectionnées ou crées par des organismes comme le FOFIF A.

2- Données économiques

Le tableau 1 ci-contre montre une augmentation globale des rendements qui n'est toutefois pas indicatrice d'une augmentation du niveau de vie puisqu'il faut également tenir compte de la croissance de la population.

D'un point de vue global, l'agriculture malgache était en croissance jusqu'aux années 80, pour actuellement décroître. Preuve en est le tableau 2 ci-contre.

Le pays a de plus en plus de mal à assurer son autosubsistance, comme le montre r augmentation des importations de céréales (Cf tableau 3 ci-contre) et de l'aide alimentaire en céréales (Cf tableau -1 ci-contre). Ainsi, les paysans ont du mal à réaliser la soudure entre deux récoltes de riz. De tàçon générale, le paysan s'appauvrit depuis la fin des années 70. De ce fait, les apports journaliers de calories par habitants décroissent actuellement après s'être stabilisés (Cf rableau 5 ci-contre),

Le rableau 6 ci-contre montre que la situation du riz en particulier, mais aussi malheureusement de l'agriculture malgache en général, n'est pas florissante et il est donc justifié de s'inquiéter pour l'a\'enir du pays, notamment du fait de l'augmentation de la population. Le rableau - ci-contre montre les prévisions jusqu'en 2010. elles sont assez sombres",

Les fluctuations économiques que nous avons vues sont à mettre en relation avec la situation politique.

10

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Floraison d LI nI.

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Coupe longitudinale du grain

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Rapport de sta~e de ZO aooée ENSAT 1997/ 1998

3- Le riz et la politique: indissociables depuis toujours

A Madagascar, chaque période de grande pénurie en riz s'est soldée par un changement de gouvernement, ce qui montre bien l'importance que revêt cette denrée pour la population. Inversement, la venue au pouvoir du dictateur Didier RATSIRAKA à ta fin des années 1970 a été le déclencheur d'une période de décroissance. La crise qui a suivi le coup d'état du début des années 1990 a eu assez peu d'impact sur la production rizicole du fait que dans les campagnes, les moyens de communication sont très peu développés et les paysans ne savent donc pas ce qui se passe. En 1997, c'est la grande interrogation sur l'avenir avec le retour au pouvoir de Didier RATSIRAKA.

11- Le ~ : eüte ~ d,'~ aeex ~ ~ de

~ A- Origine du riz

Il existe 2 espèces principales de riz cultivées dans le monde: - Qrna glaberrrimg originaire d'Afrique (riz flottant du delta du Niger par exemple) - Oryza sativa originaire d'Inde, qui a été introduit à Madagascar au dixième siècle par les émigrants indonésiens. -------

On trouve une muititude de variétés qui ont donné lieu à de nombreuses classifications. Ainsi, selon la classification Portères qui s'appuie sur la longueur du grain, la pilosité et le rapport Lli (Longueurllargeur), on peut distinguer trois groupes chez Oma saUva:

- japonica : présente un épillet court ou oblong, elliptique, symétrique, à apex droit, avec LIl<3.

- indica : épillet très long, asymétrique, à apex recourbé, avec LIl>3. - intermédiaire.

B- Ses principales caractéristiques

C'est une plante annuelle dotée d'un abondant système radiculaire de surface. La faculté de tallage (3 à 6 talles producteurs, parfois plus) est surtout marquée en début de croissance. La tige se termine par une panicule de 20 à 40 cm. Les fleurs, par autofécondation le plus souvent, donnent un caryopse enveloppé de deux glumelles adhérentes, l'ensemble constituant ce que l'on appelle le paddy.

Suivant les variétés: ... la glumelle supérieure est plus ou moins aristée et barbue, ... le péricarpe peut être coloré en rouge, brun, gris ou violet, .. ... l'albumen a une Structure translucide avec une tâche blanche centrale (riz amidonneux) ou alors il peut être mat (riz gluant avec des dextrines qui remplacent l'amidon), ... il peut y avoir une période de dormance plus ou moins longue selon les cas, ... la hauteur de la paille varie: au-dessus de un mètre, on parle de riz à grande paille, '" le cycle semis-maturité est plus ou moins long: jusqu'à 120 jours, on parle de riz précoce, de 120 à 160 jours, de riz de saison et au-delà, de riz tardif, '" la sensibilité au photopèriodisme varie également: beaucoup de variétés de type indica sont photopériodiques, ce sont des variétés de jours courts, leur cycle s'allonge à mesure que la durée du jour augmente. Ainsi, pour une variété donnée, cultivée sous des latitudes différentes, on aura des cycles différents. En outre, dans une zone donnée, la date de semis modifie la durée du cycle en r augmentant si le semis est précoce; en le diminuant s'il est tardif,

Il

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c- Ecologie du . et conditions naturelles à Madagascar

Le riz est peu exigent en ce qui concerne les sols. En culture pluviale, il mande un sol moyennement riche, limoneux à limono-argileux et

s pporte mieux que les autresc réales un excès d'humidité, par contre, il est plus sensible aux excès

sécheresse. En culture irriguée, po r éviter les pertes d'eau par percolation, on utilise des sols plus

gileux (au moins 50%) co e les sols alluvionnaires ou colluvionnaires que l'on peut rencontrer ans les plaines et les vallées d s hauts-plateaux malgaches, mais aussi comme les sols ferralitiques

ui sont omniprésents à Madag

A l'origine, les pays malgaches pratiquaient la culture du riz pluvial sur brûlis, aussi pelé riz tavy, sur les tane . Mais avec l'érosion qu'implique cette pratique traditionnelle, ces

ols se sont peu à peu appau s, au profit de ceux des bas-fonds. Or, ces sols de bas-fonds sont, le lus souvent riche en tourbe, op légère et trop perméable pour permettre la riziculture irriguée ; 'est pourquoi les paysans do vent combler leur parcelle avec de l'argile. De plus, ces bas-fonds ont souvent situés sous des 1 aka (forme d'érosion.typique) qui ont tendance à remplir la rizière

e sable.

L'insolation est essenti Ile pour le riz : les rendements sont directement liés à l'intensité de a radiation solaire, l'optimum se situe pour une moyeIUle d'environ 500 caVcm

2/jour. Bien sûr, pour

es variétés photopériodiques, cela a une influence sur la durée du cycle. A Madagascar, le climat st un climat tropical à saiso alternées, ainsi, durant la saison des pluies, la nébulosité augmente e qui diminue, d'une maniè générale, le rendement par rapport à une zone équatoriale qui elle a

ne insolation maximale tout u long de l'aMée.

En culture pluviale, il aut de 160 à 300 mm de pluie par mois pendant la période végétative, soit de 1000 à 1800 mm pour a totalité de celle-ci (les besoins augmentant avec l'âge des plants). Il est donc primordial, en riz plu ial, de faire coïncider la période végétative avec la saison des pluies.

En culture irriguée, il aut disposer d'une réserve en eau pouvant assurer la submersion de la parcelle jusqu'à maturité du iz (ce qui représente 12 000 à 20 000 m

3/halan). De plus, les fortes

pluies sont nuisibles à l'épi ison et préjudiciables au moment de la moisson. Evidemment, ces

besoins varient avec la nature du soL Madagascar connaît d s variations pluviométriques selon les régions (Cf Carte au dos), ce

qui détermine différentes pot ntialités rizicoles:

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Rf:GIONS CLIMATIQUES

L~(ANTETEZANA) Il Littoral E f8-09'S. 49-U'E.

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. HORONDAVA littor .. 11t' 20 "'7'S. 44-'7'E.

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ENSAT 1997 1 1998

_ la façade orientale présente des pluies très abondantes, il n'y a pas de sécheresse (Cf diagramme 1 ci-contre), ce qui permet d'effectuer deux récoltes de riz par an.

_ les hautes terres centrales, elles, connaissent un climat tropical à saisons alternées avec une période de sécheresse et une période pluvieuse ne permettant qu'une seule récolte de riz par

an (Cf diagramme 2 ci-contre). _ dans l'ouest, on a le même type de climat que sur les hautes terres avec, généralement,

moins de pluies (Cf diagramme 3 ci-contre). - le sud est semi-aride et la riziculture y est impossible (Cf diagramme 4 ci-contre).

4- La température

Les besoins en température varient selon le stade phénologique, comme le montre le tableau

udos. La température optimale durant le cycle se situe vers 28-30°C. La température de l'eau

'irrigation a également une influence, elle est optimale à 30-34 oC, il faut, en tout cas, qu'elle soit omprise entre 13-14°C et 38-40°C.

A Madagascar, les températures sont relativement constantes au cours de l'année du fait du limat tropical, les amplitudes thermiques sont très faibles. Mais l'altitude modifie ces données.

5- L'altitude

La particularité de Madagascar est son relief qui atteint plus de 2500 m au niveau des hautes erres, pour culminer à 2876 m au sommet du Maromokotra. Ainsi, avec l'altitude, la température iminue en moyenne de 0.7°C tous les 100 mètres.

Le relief a obligé les agriculteurs à édifier différents types de rizières: rizières de plaine, de as-fonds, ou encore en terrasses, si bien que l'on peut trouver à Madagascar la plupart des aysages rizicoles que l'on rencontre dans le monde.

Ces différents facteurs, et l'altitude en particulier, ont façonné à Madagascar différentes égions rizicoles ayant chacune ses particularités: variétés, type de riziculture, ...

Les hauts plateaux, avec 9000 km2 de rizières irriguées repiquées sont la principale région de roduction.

La compréhension de l'importance du riz pour les malgaches est essentielle. En effet, même si une majorité d'entre eux comprennent l'aspect primordial d'augmenter les rendements de leurs rizières pour faire face à l'augmentation de population, une minorité, très attachée aux traditions, reste à convaincre de l'utilité de créer de nouvelles variétès. La communication apparaît donc comme essentielle, et c'est une des missions du FOFIF A dont la présentation suit.

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RapPQo de slilee de 2" année ENSAT 1997 1 1998

Le FO.FI.FA

Créé en 1974 à la suite du départ des 8 institutions française de recherche agronomique implantées à Madagascar, le FOFIF AfCENRADERU (CEntre National de le Recherche Appliquée au DEveloppement Rural, FOFIFA étant son nom malgache) est la principale institution de recherche agricole du. Système National de Recherche Agricole à Madagascar. Toutes les recherches intéressant le développement rural sont, en effet, réalisées par le FOFIF A, mise à part certaines recherches d'accompagnement exécutées dans des structures rattachées directement à la production (cas du blé, de la pomme de terre, de l'orge, du cocotier, du tabac, ... ).

Sa mission est de mettre en oeuvre la politique nationale de recherche en matière de développement rural et de définir, orienter, promouvoir, coordonner et capitaliser les activités de recherche concernant:

- la production agricole

- la production animale et la pisciculture

- la foresterie, la gestion des ressources naturelles

- l'hydraulique et le machinisme agricole: la technologie de conservation et de transformation post-récolte

- la socio-économie et l'agro-économie

A- Organisation générale (Cf. Document 1 page suivante : Organigramme de présentation du FOFIFA)

Le FOFIF A dépend directement du ministère de la recherche scientifique, et comprend:

* Une direction générale appuyée par trois directions sectorielles:

- la direction scientifique.

- la direction de service d'appui à la recherche.

- la direction administrative et financière.

* Six départements scientifiques d'appui (Cf Document 1 page suivante)

• Huit centres régionaux de recherche, correspondant chacun à une région agro-écologique homogène, repartis dans toute l'île: celui dt Antsirabe dans lequel j'ai effectué mon stage en est un.

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cumentation tifique et

~ r ue (CIDST)

Centre National de Recherche

Environementale (CNRE)

et ététrinaires (DRZV)

Département de Recherches

Agronomiques (DRA)

" Centre National de ~ Recherche

Industrielle et Technique (CNRIT)

Centre National de Recherche

Océanographique (C~RO)

Centre National de Recherche

Pharmaceutique (CNRP)

Département de Recherches et

Développement (DRD)

Département de Recherches

Technologiques (DRT)

Département de Recherches

Forestières et Piscicoles (DRFP)

Document 1

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Zones AGRO-ECOLOGIQUES

NORD-OUEST

Moyen OUEST

Centre OUEST

ntsiranana

ORD

auts Plateaux NORD

Antananarjvo

Moyen EST

Hauts Plateaux SUD

SUD.OUEST Fianarantsoa

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Rapport de sta~e de 20 année ENSAr 1997 1 1998

B- Des programmes de recherche

Les actions de recherche sont structurées en filières ou disciplines. Mais pour répondre aux problématiques des régions, la définition des thématiques de recherche devient de plus en plus opérationnelle. Ces thématiques sont les suivantes:

• Production végétale: riziculture, autres cultures vivrières (maïs, haricot, manioc, cacahuète ... ), cultures d',exportation trad,itionnelles (café, vanille, poivre, cacao ... ), cultures non conventionnelles (fruits et légumes). • Foresterie :, forêts de plantation, forêts naturelles, conservation des sols, technologie du bois ... • Pisciculture. • Production animale: lait, viandes de ruminant et de monogastrique, pathologies infectieuses et parasitaires. • Technologies : conservation et transformation des produits agricoles. • Machinisme agricole . ... Etudes sodo-économiques et analyses d'impacts.

11 - 1tH. 4(UId de ~ ait fda4 fPÙ4 a«~ ~ du

~

A- Régionalisation, pluridisciplinarité et approche participative: un pas engagé!

Adapter les actions aux réalités, c'est l'approche définie par le FOFIF A en optant pour la régionalisation de sa recherche agricole.

Dans cette optique, il a été mis en place depuis 1994 des équipes pluridisciplinaires de recherche sur les différents centres et stations composant son réseau de recherche couvrant sept des dix régions agro-écologiques de l'île: Nord-Est, Nord-Ouest, Hauts':'Plateaux Nord, Moyen-Est, Hauts-Plateaux Sud, Sud-Est, Sud/Sud-Ouest (Cf Carte ci-contre).

En adoptant rapproche participative, les chercheurs se sont familiarisés aux conditions réelles de terrain et se forment auprès de leurs partenaires. Les vulgarisateurs élaborent avec la recherche tes programmes de diffusion des nouvelles techniques à tester. Les agri{;ulteurs ne jouent plus un rôle de simple observateur ~ ib prennent part à la défmition des programmes de recherche et au."< expérimentations dont bon nombre sont menées en milieu réel.

Les expériences acquises par les trois acteurs (paysans, vulgarisateurs et chercheurs) constituent aujourd'hui le début d'une nouvelle recherche où ({chacun est un protagoniste à part emière des résultats obtenus».

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Rapport de stUe de 2° année ENSAT '9971 1998

B- Le projet national de recherche agric~le (PNRA) : une réponse aux exigences du développement rural de l'an 2000

Le FOFIFA est l'agence d'exécution du PNRA dont les objectifs sont:

- Renforcer la recherche agricole nationale. - Orienter davantage les activités de recherches aux besoins et aux contraintes des

producteurs pour les rendre pl~ applicables.

Outre l'amélioration notable de l'environnement de recherche, le projet a permis de rendre effectives:

- la régionalisation de la: programmation et l'exécution des programmes de recherche à partir des priorités régionales.

- l'opérationnalisation des équipes régionales pluridisciplinaires. - l'intensification des liens entre recherche et vulgarisation. - la diffusion des résultats ayant des impacts au niveau de la production ou des

producteurs.

'1'1'1- %te fPUMité ft4«'t fi«. ~ ~ 'UUUl!, : l4 ~ di/f"cu du "é,,«ltatd de ta ~

A- De ta recherche à l:.i'production

Pour une meilleure diffusion et application des résultats de recherche, le FOFIF A s'investit en aval au travers des unités de production autonomes telles que la produçtion de semem;es. la production de géniteurs pour les races améliorées. la produc;;tion de vac;;c;;ins vétérinaires.

La mise e~ place de pépinières à graines forestières s'inscrit auss.i dans cette optique.

B- Des résultats au plus près du développe.eut

Diffusion d'une soixantaine de nouvelles variétés (riz irrigué et pluvial. maïs, haricot, çac;;ahuète. c;;oton, vanille ... ).

Diffusion de huit technologies améliorées de production végétale.

Production de graines et de plants d'espèces forestières.

Diffusion de deux nouvelles ra.;es bovines.

c- Information et communication

Afin de concrétiser sa politique de valorisation et de diffusion des résultats, le FOFIFA s'est doté d'une unité de communication chargée de la production de divers canaux de communication pour une collaboration efficace entre les différents acteurs du développement : chercheurs, vulgarisateurs paysans, opérateurs économiques.

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BaPPQrt de staee de 2° année ENSAT 1997/1998

Les ARCHIVES du FOFIFA publient les articles scientifiques des divers programmes, KAROKA : la revue de la recherche agricole, informe trimestriellement les chercheurs et les partenaires économiques des travaux en cours, des résultats de recherche et de ['actualité du monde agricole. Les fiches et manuels techniques ainsi que les supports audiovisuels complètent cel

ensemble.

Le FOFIF A consolide ses domaines de compétences par le biais de la coopération internationale avec les centres du CGIAR (IRRl, ClAT, ILRI, IFPRI ... ) ou avec d'autres institutions internationales de recherches ou de formation (CIRAD, SIARC, GDE, AlEA ... ).

Le FOFIF A a adhéré en tant que membre fondateur de l'ASARECA (Association pour le Renforcement de la Recherche Agricole en Afrique de l'Est et du Centre) qui assure la tutelle et la coordination des réseaux de recherche régionaux (réseaux haricot, manioc, maïs, élevage, African Highland Initiative ... ).

Malheureusement, et comme c'est le cas dans de nombreux pays d'Afrique, les moyens font cruellement défaut et cela «brime» l'avancée des équipes de recherche dont la motivation n'est plus à prouver.

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Rapport de sta::e de 2" année

LeDRR

Le DDR (Département Recherche Riziculture) est le département du FOFIFAICENRADERU au sein duquel j'ai effectué mon stage. C'est par l'intermédiaire de ce département que se fait la relation entre le FOFIFNCENRADERU prés<;nté précédemment et le Programme Riz Altitu~e (PRA) dont la présentation suit (Cf. Do(;umenl l pricidenl).

Elle a ré<;U<;ment débuté avec la naissance du FOFIF AlCENRADERU. Elle ne possédait en 1974 qu'une place secondaire au sein de ce dernier. Aussi. de 1974 à 1980, la recherche sur le riz se limitait à:

-la maintenance de la collection existante dans la région d", lac Alaotra. -l'étude de quelques thèmes se rapportant principalement il. l'amélioration pariétale, aux

techniques culturales et à la fertilisation.

Mise en veille de 1980 à1983 faute de financement, la recherche rizicole n'a repris d'une façon intensive qu'à partir de la campagne 1984/1985 avec la naissance du PRA et donc l'arrivée de nouveaux capitaux. C' est grâce aux premiers succès du PRA. mais surtout à une prise de conscience des «décideurs)) malgaches qui se sont rendu compte que la recherche rizicole ouvrait de larges perspeçtives et pouvait permettre d'atteindre l'autosuffisance alim<;ntair<; qu<; 1<; DRR a pu être créé en 1989. C'est ainsi que la participation malgache au PRA a pu se structurer.

A- Organisation générale

Le siège de ce départèmènt sc trouve à 35 km de Tananarive à Andranovaky Mahitsy. Actuellement, environ 30 personnes dépendent du DRR dont 5 expatriés (3 du ClRAD et 2 de llRRI), ce qui parait assez peu par rapport à l'importance des travaux à effectuer. L'amélioration variétale, l'agrotechnie et l'étude des conditions phytosanitaires le tout â propos du riz, sont les trois grands domaines d'étude du DRR. Toutes les études se font au sein des 4 laboratoires du département :

- laboratoire de pédologie. - laboratoire d'agrophysiologie (étude des relations sol/climat/plante + systèmes de culture +

malherbologie ). - laboratoire de ressources génétiques (sélection et production des semences). - laboratoire de phytopathologie et d'entomologie agricole (détaillé plus loin).

On trouve en plus une section administrative et financière ainsi qu'une antenne de communication et de vulgarisation.

Au niveau des financements, c'est le FOFIFA qui depuis 1995 supporte intégralement les frais de structure du département, alors que ce sont la CEE, l'USAID (United States Agency for

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nlernational Developpement) et la Banque Mondiale qui supporte les frais opérationnels avec l'aide e quelques organismes locaux.

B- De multiples programmes pour mieux répondre aux exigences des régions

Cinq grands programmes' répartis dans cinq régions typiques malgaches sont en cours de éalisation :

- programme hauts platea,ux : centres de Tananarive et de Fianarantsoa, avec les stations de Mahitsy et Antsirabe. A titre d'exemple, ce programme travaille à la recherche de variétés résistantes au froid, ainsi qu'à la carence en azote et phosphore car les sols d'altitude en sont pauvres. C'est par J'intermédiaire de ce programme hauts plateaux que le DRR collabore avec le programme riz d'altitude dont la présentation suit.

- programme Est 1 Moyen-Est: centre du lac Alaotra et de Tamatave avec les stations d'Ivoloïna et d'Ambohitsilaozana.

- programme Nord-Ouest: centre de Mahajanga avec les stations de Tsararano Moarovoay et Miadana.

- programme Sud-Ouest: centre de Tuléar avec les stations de Tanandava et Bezaha.

- programme Moyen-Ouest: centre de Tsiroanomandidy avec la station de Kiandjasoa.

Les objectifs de ces programmes sont variables et réajustés chaque année en fonction des ésultats de l'année précédente. Globalement, chaque programme a pour but d'essayer de trouver es variétés de riz et des pratiques culturales adaptées aux différentes régions. Issues de ces echerches, plusieurs variétés ont été diffusées: - dans le nord, 1811 et 2152.

- dans le sud-est, MK 34.

'7'7'7-?~ e:fa 4dWiU4 dM ~ tU ~

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Richard RANDRlAMANANTSOA, qui m'a guidé tout au long de mon stage, est ntomologiste au sein du DRR à la station d'Antsirabe et travaille en collaboration avec le aboratoire de phytopathologie et entomologie agricole de Tananarive. Ceci est assez problématique . cause de l"éloignement (même s'il n'y a que 160 km, il faut 3 heures et demie pour les parcourir !). C'est pourquoi la station d' Antsirabe est en train d' être reconstruite et possédera son propre aboratoire.

Les travaux açtuels du laboratoire de Tananarive ponent sur les points suivants:

Phytopathologie. suivi de l'état sanitaire des différentes expérimentations du département. - sui"l de la dynamique des principales maladies du riz pour chaque zone

écologique. identification et isolement des souches des différents pathogènes du riz.

- évaluation et hiérarchisation des dégâts dus aux maladies. mise au point de moyens de lutte intégrée et du système d'alerte phytopathologique_

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Rapport de staee de 2° année ENSAT 1997/ 1998

* Entomologie: - étude de la biologie et de la dynamique des principaux prédateurs du riz pour chaque zone écologique.

- évaluation des pertes de rendement dues aux dégâts causés par les . principaux ennemis du riz. - mise au point de méthodes de lutte intégrée.

Le manque de moyens- est encore plus visible ici, notamment au niveau du matériel de laboratoire utilisé, ce qui jugule malheureusement l'avancement des travaux.

Les perspectives d'avenir du DRR sont les suivantes:

- renforcement de l'appui de la recherche aux organismes et/ou opérations oeuvrant pour le développement rural. - étude et suivi d'impact de la diffusion des nouvelles variétés. - poursuite des recherches d'accompagnement.

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LA RIZICULTURE A MADAGASCAR REPAA.TrrION DES SURFACES

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Rapport de 5taee de 2Q année ENSAT 1997/ 1998

Présentation du Programme Riz d'Altitude (CEEjSTD3-FOFIF A-CIRAD)

Pressés par les besoins alimentaires et la poussée démographique, les agriculteurs s'échinent à cultiver du riz aqu~tique jusqu'à 2000 mètres. Tentative échue car les obstacles ne sont pas des moindres: l'extension de la culture est limitée par les grandes fluctuations des rendements pour le riz aquatique et l'inexistence de variétés adaptées aux altitudes supérieures à 1000 mètres pour le riz pluvial. La zone des hauts plateaux malgaches comprise entre 1000 et 2000 mètres d'altitude est cependant une zone rizicole importante puisqu'elle couvre environ 600 000 hectares, soit presque la moitié de la surface rizicole totale (Les deux graphes ci-contre illustrent bien la situation).

Conscients de ces problèmes, les chercheurs sont intervenus pour élargir les possibilités de culture du riz en altitude.

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La culture du riz demande beaucoup d'eau et de chaleur. Le riz cultivé en région tropicale d'altitude subit le froid tout au long de son cycle de développement. Les basses températures inférieures à 15°C gênent la phase de reproduction provoquant une stérilité des épillets. Le problème de ces faibles températures est qu'elles engendrent une faible activité biologique des sols et donc une faible minéralisation de la matière organique à laquelle s'ajoute:

- en culture inondée, un blocage des éléments minéraux nécessaires à la nutrition des plantes sur sols organiques acides. - en culture pluviale. une forte rétention des éléments nutritifs comme le phosphore et l'azote sur sols volcaniques récents. Pour luner contre ces problèmes. des techniques d'écobuage sont actuellement à e étude.

A cela s'ajoute une forte pression parasitaire car les conditions climatiques liées à l'altitude ont unI! influence prépondérante sur l'im;îdence des maladies dont les plus importantes sont la pyriculariose, la pourriture des graines occasionnée par Saroc/adium oryzae et la bactériose (Pseudomonas fuscovaginae). Ceci étant principalement dû à l'hurniqité relative des hauts plateaux avec sunout d'importantes rosées matinales.

Par ailleurs, la pauvreté des sols (carence en azote et phosphore et excès de fer), le coût élevé des intrants et la faible monétarisation des paysans des Hautes Terres poussent ces derniers à n'utiliser que le fumier, seule reSSOlU'ce fertilisante pouvant être produite localement, mais demeurant insuffisante par rapport aux besoins.

Enfin, ["absence de maîtrise de l'eau est problématique car on observe: - une sécheresse aiguë en début de cycle rendant impossible le repiquage à temps des jeunes plants.

une submersion subite dès les premières grosses pluies arrachant les jeunes plants encore peu enracinés.

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Rappon de stae:e de 2° année ENSAT 1997 / 1998

Pour lutter contre le froid, les variétés pluviales et aquatiques précoces sont très intéressantes puisqu'elles peuvent esquiver le froid accru en fin de cycle, donc au moment de la floraison. Pour le riz aquatique, la précocité peut également faciliter les successions culturales.

11- -ea. ~ d'eûetJ<Ute ftMjet : te 'P~ ~~ d~tP7Q4)

D'un point de vue historique, c'est une pénurie de riz sur les hauts plateaux dans les années 80 et, au même moment, le succès des paysans du moyen-ouest en riziculture pluviale qui a conduit les paysans malgaches à cultiver du riz pluvial sur les hauts plateaux. Les récoltes de ces derniers étant très faibles, ils ont demandé de l'aÎde aux organismes concernés.

C'est pourquoi, sur l'initiative du FOFIFA et du ClRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement), le Projet Riz d'Altitude a vu le jour pour développer la riziculture pluviale et aquatique d'altitude, Ce programme associe des équipes du sud (MadagascarlFOFIFA, le NépaIILRARC, la ChinelICRI, le BurundilISABU et le ZaïrelUniversité de Bukaw) li des organismes de recherche européens tels que le CIRADlFrance, l'Université catholique de LouvainlBelgique (Cf. Document 1 précédent).

Le FOFIF AlDRR a placé sur le projet trois chercheurs (en sélection, agronomie et phytopathologie)t six techniciens et de nombreux saisonniers. Le CIRAD (France et Br~il) assure pour une bonne partie l'aspect technique (laboratoires, documentation, transfert de semences ... ). M. V ALES est d'ailleurs délégué par le CIRAn pour travailler en collaboration avec le FOFIF A sur le PRA.

Avec l'appui financier de la CEE, ce programme a pu démarrer en 1984 et se déroule en trois phases:

- la première, de 1984 à 1987 t a été axée principalement sur la caractérisation du milieu et l'identification des contraintes agro-climatiques puis sur le criblage et l'évaluation variétale en vue de la mise au point de variétés adaptées aux conditions de la rizieulture çn altitudç.

- la deuxième, de 1988 à 1992, comportait en plus de l'amélioration variétale un volet phytopatholoiÎqu<; visant la mise au point de variétés résistantes à la pourriture des graines notamment.

- la troisième, de 1992 à 1996, touche actuellement li sa fin, bien que le programme ait pris du retard, et vise particulièrement à valoriser les acquis par la diffusion des lignées crées en relation avec les contraintes du milieu et celle de techniques culturales appropriées.

Actuellement, la CEE consacre 20 000 écus par an au PRA, le ClRAD de Montpellier 30000 francs ainsi que des véhicules, et le FOFIF A fourni les installations et les terrains.

La finalité de ce PRA est donc multiple, il englobe aussi bien l'amélioration génétiqut:: des \'ariétés. ('étude des conditions favorisant l'apparition des maladies et des parasites, les symptômes t::t l'estimation des dégâts. La diffusion de nouvelles méthodes culturales et celle de technique de gestion des ressources en eau fait aussi partie du programme. Mais les secteurs avals ont aussi une place au sein du programme, puisque comme le prévoie la législation semenciére, l'obtenteur de nouvelles variétés, en l'occurrence la recherche, est responsable jusqu'à la production de semences dt:: base. Par ailleurs, la recherche, par son expertise unique, doit remplir son rôle en participant à la

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Rapport de staee de 2° année ENSAT 1997 1 1998

tormation, à la diffusion des informations et à la promotion des innovations techniques jusqu'aux associations paysannes.

'}'}'}- Ve4·~ ~ et. 12 ~ de ~

Au bout de 2 siècles de sélection effectuée par les agriculteurs malgaches, la variété locale la plus adaptée aux hauts plateaux s'est avérée être la variété "Latsika" (2t de paddylha avec repiquage et bonne maîtrise de l'irrigation) en ce qui concerne le riz aquatique. Par contre, pour le riz pluvial, aucune sélection n'a été effectuée du fait que la tradition ancestrale n'était pas à son utilisation. Les chercheurs du FOFIF A et du ClRAD ont expérimenté, en ce qui concerne le riz aquatique, 450 variétés locales et/ou étrangères, ces dernières provenant de la collection mondiale "International Rice Tolerence nursery", créé par l'International Rice Research Institute (IRRl). A partir de critères morphologiques et biochimiques, 95 variétés ont été retenues pour les croisements. Certains fruits de ces croisements ont été retenus et testés en expérimentation multilocale. Ces travaux ont abouti à 2 nouvelles variétés moins sensibles aux maladies, très bien adaptées au climat des hauts plateaux et dont les rendements varient entre 4 et 7 tonnes de paddy à l'hectare. Ces 2 variétés sont FOFIF A 155 et FOFIFA 156.

Pour le riz pluvial, les chercheurs sont partis d'une collection d'environ 100 variétés locales et 300 variétés étrangères. Puis les clones sélectionnés ont été croisés avec la variété Latsika pour acquérir des caractéristiques leur permettant de pousser en altitude. Ces travaux ont abouti en 1991 à la vulgarisation officielle des variétés FOFIF A 62 (qui fait actuellement référence dans le domaine), FOFIFA 64 et FOFIFA 116 accompagnée d'itinéraires techniques adaptés à l'environnement physique et humain des hautes terres. En parcelles paysannes, à 1500 mètres, leur rendement vape de 1,5 tonne de paddy à rhectare en système de culture traditionnel à 3,5 en suivant les itinéraires techniques recommandés. Il faut ajouter à ces trois variétés les six autres en cours de vulgarisation: FOFIFA 133, FOFIFA 134 et FOFIFA 151 à 154. Alors qu'on pensait avoir atteint une limite de productivité avec les trois premières variétés, on sait depuis 1994 que les six dernières variétés créées associées à des systèmes de culture adaptés produisent jusqu'à 6 tonnes de paddy à l'hectare à 1500 mètres d'altitude.

De plus un vaste système de multiplication des semences a été mis en place en collaboration avec FIF AMANOR qui est un établissement public à intérêt économique et commercial impliqué dans le développement rural relié par contrat à plus de 190 groupements de paysans de la région du Vakinankaratra. Après avoir prêté les sites d'expérimentation, FIFAMANOR a confié la production des semem;es de riz pluvial à 45 de leurs paysans.

Conune 11: montre l'exemple précédent, de nombreuses activÎtés ont été réalisées grâce à la coopération avec des partenaires impliqués dans le développement des hauts plateaux (principalement FIFAMANOR et l'ONGITAFA). Ceux-ci ont apporté leurs compétences. leur appui technique et matériel, une aide financière, un réseau de relations dans la réalité du monde rural, ce qui prouve l'intérêt et la confiance provoqués par le PRA après 12 ans d'existence.

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Rapport de sta~e de 2° année ENSAT 1997 1 1998

Etant donné qu'à la base, le PRA a été planifié jusqu'en 1996, une certaine incertitude pèse sur les possibilités de financement de la campagne 1996-1997, et encore plus pour celles qui suivent. Les activités ont donc été réduites au minimum. Aussi, aucune activité concernant le· riz irrigué n'a été maintenue à part les croisements qui sont en partie communs avec le riz pluvial. A l'opposé, la plupart des activités réalisées en collaboration avec les partenaires du développement ont été maintenues pour répondre à leurs demarides à court terme.

Les activités maintenues à ce jour sont les suivantes:

A- En amont de la production de semences

1- Création de polymorphisme

Il s'agit notamment d'introduire par des croisements des caractères de qualité du riz répondant aux critères de qualité des consommateurs européens et nord-américains (long grain, parfum, translucidité, ... ) ou asiatiques (riz glutineux, ... ). Ceci afin de toucher des: créneaux commerciaux locaux, des cOllUllWlautést les centres urbainst et surtout pour être en r;nesure de répondre à l'ouverture de march~s extérieurs. .

2- Création variétale

Il s'agit de finir la sélection pour l'amélioration de caractères majeurs tels que la tolérance à la pyriculariose, le format du grain et la précocité qui facilite les successions culturales et pennet d'éviter la recrudescence du froid en fin de cyde.

3- Evaluation varic6talc en milieu çontrôlé

Il s'agit de déterminer quelles sont les nouvelles créations variétales qui sont les meilleures pour leur tolérance au froid et à la pourrit\U'e des graines ainsi que les plus productives.

4- Evaluation variétale-technique de culture multilocale en milieu paysan

Il s'agit de déterminer quelles sont les méthodes de culture appropriées à chaque variété et quelles sont, par zone, les nouvelles variétés les plus adaptées. Ceci est réalisé en collaboration étroite avec les paysans.

)- Essai de traitements herbicides en milieu paysan

En collaboration avec, et à la demande d'un des partenaires du développement. il s'agit de tester des méthodes de lutte contre l'enherbement.

6- Etude de la dynamique des populations de vers blancs

Il s'agit d'identifier les différentes espèces de vers blancs et de suivre la dynamique des populations. Ceci permettra d'utiliser les inseçtiçides aveç plus de disçemement et donc de rendre leur utilisation moins coûteuse

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Rapport de sta/;e de 2° année ENSAT J 997 1 ) 998

7- Essai de traitements insecticides contre les vers blancs

Il s'agit de tester des traitements insecticides contre les vers blancs. L'objectif est de rechercher les traitements les moins coûteux et les moins préjudiciables à la santé des utilisateurs et à l'environnement. Seront donc· testés des traitements de semences, des molécules et des modes d'application moins dangereux.

B- Production de semences

. 1- Production de semences de prébase GO, GIet G2

Elle est conduite en respectant les normes internationales en la matière : isolement, limite de parenté, stockde sécurité, ...

2- Production de semence de base

La recherche en tant qu'obtenteur à la responsabilité de la production de semences de base. Celle-ci est également conduite en respectant toutes les normes internationales. Le choix des variétés et l'ajustement des surfaces est réàlisé en concertation avec les autres partenaires du développement à Madagascar.

3- Appui à la production de semences de prédiffusion par FIF AMANOR

Cette activité ne dépend pas de la recherche, aussi le PRA ne joue qu'un rôle d'appui en répondant aux demandes ponctuelles du Centre Multiplicateur de Semences (CMS).

4- Formation sur les techniques de production de semences certifiées

A la demande du CMS, le PRA doit participer à la formation en ce qui concerne les techniques de production de semences certifiées.

c- En aval de la production de semences

1- Infonnation

En fonction des opportunités et des moyens, une information sur les nouvelles variétés et les techniques agronomiques d'accompagnement sera conduite : fiches techniques. médias) manifestations agricoles, ...

2- Formation

Des formations sur la manipulation des nouvelles variétés. sur les techniques agronomiques atIérentes ou en défense des Cultures seront dispensées à la demande des partenaires du développement.

Les variétés de riz, en particulier pluvial. créées aujourd'hui à Madagascar sont bien adaptées à l'altitude, mais swtout susceptibles d'être développées dans d'autr~s régions tropicales d'altitude. Beaucoup de pays pourront ainsi profiter des résultats de ces recherches ; le sud de l'Europe,

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~BllJapi21DmQIlrt,.l;ld!5<.ç~stUlDi!~e:.JdllJ:eu2L"~alllnillnéaie,---__ ~ ________ -------____ kF.Nl.ll.lLJSA T 1997 1 1993

l'Afrique de l'est el du çentre. l'Aml6rique du sud, une partie de l'Asie, le Japon, le Népal.

l'Indonésie, les Philippines •... Les premières observations faites au Népal sur le comportement de ces variétés nouvelles

renforcent cette perspective. Bilan positif donc pour le programme, c'est le moins que l'on puisse dire en cette dernière

phase du projet. A ce titre, un sé"minaire a été organisé en avril 1996 à Antananarivo auquel ont participé les divers pays associés au programme. Un projet pour la relève a même été présenté à ce séminaire. mais il ne sera pas effectif avant quelques années.

C'est dans le cadre du volet phytosanitaire du PRA, et notamment de la lutte insecticide. que les ex;périmentatioM suivantes ont été menées.

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1;,' Embranchement ...;., Arthropode Sous-embranchement ...;., Mandibulate

6?Classe . ~ Insecte Sous-classe ~ Ptérygote

GP Super-ordre Ordre ..;.

Sous-ordre

.::;;:. Mécoptéroïde Coléoptère

.::;:;. Polyphaga

67 Famille ~ Scarabaeidae Sous-famille .::;:;. Dynastinae

117 Genre .::;:;. Heteronychus

Le vers blancs.

117 Espèce .-;;::. plebejus, bituberculatus et arator

Principaux niveaux taxonomiques des vers blancs du genre Heteronvchus rencontrés à Madagascar

~ET e:RON,(C~ u S

DaIÎ~ ['ordre. Hererunychus plebejus. bitubercularll5 el

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2° . Bilpport de sta\:e de annee ENSAT 19971 1998

Généralités sur les Heteronychus

li existe actuellement de très nombreux insectes ravageurs des rizières malgaches. Parmi les plus répandus, on trouve le pou de riz, la puce du riz, le foreur de tige, les chenilles défoliatrices, ... [[ en est un qui est particulièrement intéressant car très vorace, c'est le vers blanc. On regroupe sous ce terme de vers blancs tous les insectes présentant ce type particulier de larve au cours de leur développement. On peut citer plusieurs sous~familles de vers blancs comme les J)ynastinae (genres Heteronychus et Heterochonus), les Ce/onÎinae (genres Euromya, Bricopteris et Celidota), les j'v[e!o[onthinae (Hop/oche/us et Mel%n/ha) ... Nous nous intéresserons plus particulièrement au genre Heteronychus tout au long de nos expérimentations. Ce choix a été fait pour plusieurs raisons, c'est peut-être un des genres les plus représentatifs de ce groupe, c'est aussi le genre qui compte le plus d'espèces, causant le plus de dégâts en culture pluviale, et c'est enfin le plus répandu à Madagascar. Après une présentation préliminaire de l'état de nos connaissances sur les He/eronvehus, les protocoles et résultats des deux essais auxquels j'ai participé durant mon stage seront exposés.

1- &~ et ~le ~ da ?I~ ( d'afPtÙ p~ ~ tNt ~ au lat:,~, ~~ de

~ 1991-1992 dit ?tJ?17AJ

A· Taxonomie (Cf. principaux niveaux taxonomiques ci-contre)

Les Heteronychus (Cf. Dessins ci-contre ) sont donc des insectes coléoptères qui appartiennent à la famille des Scarabaeidae (comme tous les vers blancs) et à la sous-famille des Qynaslinae. Ce sont des prédateurs uniQuement des cultures pluviales. A Madagascar, les anaques ont lieu sur le riz principalement, mais aussi sur le maïs.

B- Les connaÎssances actuelles sur la biologie dtHeteronyçhus (Cf. Document 2 page suivante; cycle de développement d'lleteron)!chus en/ONctiON dll calendrier cultural du rit pluvial)

Pour essayer de trouver des solutions à long tenne au. problème provoqué par les HererQnvchus, des études sur la biologie el l'écologie des populations de ces derniers ont été entreprises en laboratoire afin de pouvoir situer leur cycle de développement et leur période d'abondance en fonction du calendrier cultural. Les résultats les plus intéressants à ce sujet sont fourni:) par le FOFIF A (Protection intégrée en riziculcure au lac Alaolra (PLI), Rapport de campagne /991-1992) et par Dechambre (1986) qui donne la biogéographie et la description des Hereronvehu'i de ~[adagascar. Ainsi, plusieurs données sont disponibles sur les trois espèces le;s pil.~s çQmml,.loes à Madagaso;ar (Here r Q'1.vçhHs arator, HeterQnyçhu$ plebejHS et HeteronvchUi. hiwberculacus (Cf PhOlOS ci-contre) comme le moment de la ponte. les femelles de Heteronychus pl"b(JlIs pondent vers le mois de fêvrkr. et fin mars pour Hereronvehus Grator et HeterQnvclws. birllberçulacUl. La ponte s'effectue sous le système racmaire du riz. pluvial et du maïs. En fait, la périodi! de ponte débute à la fin de la saison des pluies. La nature du sol semble jouer un rôle

n

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Cyde général des vers blancs (on

note des variations selon les espèces)

Pluies

... 11111 • Maximum de dégats au

niveau du collet 1 ... ... Accoup ement

Plus forte pullulation d'adultes ... ...

Document 2

===I=m=a=:=t:=d=I'L:=s3=la=r=v=a=ir:::es==:::N::::::::JYm[~~:I~h~~g.nœ d~ ,dw~ Imago

Ponte 1 1 Stades larvaires

=,==Oe=U=f=:i:l' c:==L=l =="=L=2=

Juin Juillet

Récolte

Calendrier cultural du riz (p\uement informatif du fait

des variations régionales)

Août Septembre Octobre Novembre Décemb 'f.".i ;lb,' 'j,J';,il!':!lÛîjl>t"k;:jfit-l, ."

Culture de contre saison Semis (souvent légumineuse)

Janvier Févriu Mars Avril M~i Iiiiia~. # i ...... 11---

Tallage ! MOrltaiscm

\ \ Récolte

Initiation parl ÎCula ire

M.at~ra:ion des grains

... ... ... r---------------------------Culture vulnérable Culture protégée par la lignification

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Rapport de sta~e de 2° aooée ENSAT 1997/ 1998

important sur le choix des femelles pour pondre et sur le développement des population~ des différentes espèces. La durée d'incubation des oeufs est en moyenne de 15, Il et 12 Jours respectivement pour Heteronychus grator, Heteronychus bitubercu/atus et Heteronychus p/ebeius. Le développement complet comprend trois stades larvaires qui durent en moyenne 3 mois pour Heteronychus arator, J mois e~ demi pour Heteronychus bitubercu/atus et 4 mois et demi pour Heteronychus v/ehejus. Ces durées subissent néanmoins des variations de 2 semaines. On sait aussi que les stades larvaires se nourrissent des jeunes racines, et qu'ils peuvent finir leur développement en se nourrissant uniquement de matières végétales sèches. Il est à noter que le deuxième stade larvaire est très agressif et manifeste une tendance au cannibalisme et que le troisième est de loin le plus long. Les larves sont peu mobiles (pattes arrières très réduites, tout comme les antennes). La nymphose d'une durée moyenne de 13, 14 et 18 jours respectivement pour Heteronychus arator, Heteronychus hituhercu/atus et Heteronychus v/ehejus a lieu dans une loge. La durée moyenne de

-développement, de l'oeuf à l'adulte, de Heteronychus arator, Heteronychus bitubercu/atus et Heteronychus v/ehejus est respectivement de 114, 124 et 157 jours. On a aussi pu mettre en évidence que la fécondité est accentuée par une alimentation en riz, mais qu'elle est diminuée par un retard d'accouplement.

c- Le vol

Au lac Alaotra, deux périodes de vol de cet insecte ont pu être mises en évidence. La première, dont l'intensité est la plus forte a lieu d'octobre à décembre, ce qui coïncide avec la mise en place des cultures pluviales, la deuxième, de fin janvier à fin juin a une intensité plus faible. Des études de dynamique de population ont permis de mettre en évidence les moeurs crépusculaires des adultes d'Heteronvchus avec une activité de vol maximale entre 18h et 20h. Le vol n'étant pas une activité obligatoire et dépendant des précipitations, ce sont en effet leur arrivée qui le déclenche. Les études effectuées par RAJAONARISON & RAKOTOARISOA (1994) sur l'éthologie des vers blancs du genre Heteronvchus ont montré que, dans les conditions du lac Alaotra, la recherche de la nourriture ne constitue pas un stimulus de vol obligatoire pour les adultes d'Heteronychus et que l'infestation des parcelles cultivées provient du développement de populations autochtones.

D- Un exemple: Heteronvchusplebejus (Antsana en Malgache)

C'est peut être l'un des plus répandus à Madagascar, mais c'est aussi l'espèce la plus commune qui peut servir de modèle pour le genre Heteronychus.

Les oeufs sont blancs et sphériques (1,5 mm de diamètre). Les larves, de type vers blancs (Melolonthifonnes), sont arquées, molles et blanchâtres, leur abdomen est boursouflé et leur tête jaunâtre et fortement chitinisée (Cf Photos et Dessins précédents). Les pièces buccales sont du type broyeur.

La nymphe, de type nue (on distingue pattes et ailes appliquées le long du corps, mais non adhérentes), est de couleur ivoire, on peut observer un pygidiwn en forme de sabot bordé de chaque coté par un bourrelet se relevant en pointe à l'extrémité. Même si les segments abdominaux de cette nymphe sont capables de mouvements importants, cette dernière est immobile et ne se nourrit pas. La nymphose a lieu dans une loge (pornrne de terre, motte de terre, ... ). La métamorphose est ici complète (Holomatabole).

L'adulte a une longueur de 15 à 20 mm pour une largeur de 5 à 8 mm (Cf Dessins précédenrs). Sa coloration est noire brillante. Il possède un pronotum lisse et des élytres dures marquées de stries longitudinales ponctuées recouvrant une paire d'ailes membraneuse. Présence de 3 larges griffes externes à l'extrémité des tibias des pattes antérieures. L'adulte vit au moins un an.

C'est un insecte phytophage qui s'attaque aux cultures pluviales, entre autres, riz, maïs, blé, canne à sucre, tabac, ...

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BaPPQrt de slaee de 20 année ENSAT 1927/ 1998

Les larves et les adultes vivent dans des sols à forte teneur en matière organique, en général à rnoins de 5 cm de profondeur. A la ponte, les oeufs sont déposés dans des emplacements moins humides que ceux qui constituent l'habituel biotope de l'adulte. La diapause prénymphale dure 3

semaines.

Généralement, le mode d'infestation d'une parcelle peut se réaliser de deux manières développement d'une population autochtone ou migration d'adultes. Le rapport annuel d'activité (1994-1995) du laboratoire d'entomologie agricole du DRA montre une des causes principales de l'infestation des parcelles comme étant l'amendement par le fumier de ferme qui contient un nombre très important de vers blancs. Cette contamination du fumier par les espèces de Scarabéidés, à larves généralement coprophages, qui se comportent également en phytophage, peut remettre en question l'utilisation du fumier comme facteur de rendement des sols des tanety (collines) généralement minéraux.

Au niveau économique, les premières estimations effectuées par le PLI (1990) ont montré des pertes de récolte évaluées en moyenne à 10% à cause des vers blancs (~lllant jusqu'là 100% à certains endroits). La relation de cette: perte avec la densité de population n'a pas été cependant quantifiée du fait de l'absence d'une méthode fiable pour l'estimation de la population réelle au champ. Il est très difficile d'isoler les dégâts causés par les Heteronyçhus seuls. car tous les types de . Scarabeidés qui ont une larve type vers blancs sont impossibles à identifier avant le stade adulte. En effet, les larves sont toutes identiques. Le PLI (1990) a inventorié les espèces ubiquistes des sols des cultures pluviales du lac Alao~a et a détenniné Heteronycbus arator, Heteronycbus bituberculatus et HeterQnycbus plebe;us, et même s'il existe une petite variation au niveau des soies du pygidium entre les différentes espèces d'Hereronychus" elles sont très difficilement visibles et ne permettent pas une identification avec certitude si bien qu'aucun lien n'a pu être établi entre espèce et intensité des dégâts.

Les dégâ.ts causés par les vers blancs sont facilement visibles avec des touffes desséchées résultat soit de la dilacération des tiges au niveau du collet par les adultes (principalement d'HererOHvchus), soit du broyage du système racinaire de la plante par les larves. Les dégâts au niveau du collet ne s'effectuent qu'avant le tallage, après quoi les tiges sont lignifiées et donc protégées. Les dégâts observés au sol se présentent généralement sous forme de taches éparses circulaires (correspondant aux zones d'amoncellement du fumier comme il en sera question plus loin).

A- Des moyens précaires

La protection de la riziculture pluviale contre les HereronvchU$ et les larves de vers blancs par les insecticides ne peut se faire que de manière préventive. La lutte curative se heurte quant à

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elle il. la vie endogée contre les vers blancs:

Les

- soit de vieux insectÎcides comme le Lindafor preuves probantes son efficacité.

malgaches utilisent pour lutter

en plus d'être dangereux, n'a jamais fait de

- soit une méthode mécanique qui à ramasser les à la et à les tuer. - soit pratiques culturales comme le labour en fin de cycle qui permet remonter les larves à la seront tuées par UV du soleil, et de

successions culturales avec des· légumineuses qui font vers blancs pas dans leurs habitudes alimentaires). - soit du pétrole ou du gas-oil dans le d'après Le rapport annuel d'activité

(1994-1995) du laboratoire d'entomologie du DRA leur est limitée et même, ils SOnt pour les jeunes Via.." ........ .,.

Ces archaïques ne les mérhodes culturales qui peuvent malgache aussi que deux

mais ne sont pas une bonne base

endémiques de

autant à rejeter. notamment La tradition

lU!Œ11~';11/.:iLJ11QKiJ. seraient perturbent le comportement

pour lutter contre les de vers blancs car elles et la physiologie larves et des adultes. Il a d'ailleurs

été prouvé par les au lac Alaotra que MeUq azedarach a un répulsif SUI

adultes

H- porte de secours: les prédateurs naturels

IL ............. ...,,..,. dont il favoriser le développement

(Dysthicus madagascarensis. mW!mju::lfU!J.!Q{l~'Lrn~mJ:IJ et (du genre ~~~)

réside dans l'introduction aux champs d'entomopathogénes été effectués: (1992) SUI HQDIQchelus marginoUs. avec --entomopathogénes, et 8.~fl.tl.Ye.t.la. ont montré

deux meurt du fait du champignon sans savoir comment il se propage au comment il sur adultes.

champignons un adulte sur

des populations et

le CIRAD de la Réunion (1993) qui a poursuivis ceux B.VERCAMBRE toujours sur avec cO"mme champignon Beauyeria. ont conclu, notamment, population de vers blancs était maintenue en deçà de leur seuil nwsibilité économiques 2 ans

un traitement unique, et ce quelque soit la dose initiale de l'inoculurn fongique dans le sol. - par RAJAONARlSON & RAELIARfSOA (1994) avec MetarbiziUll1 de

Madagascar). [ls Qnt leur efficacité contre vers blancs, mais travaux n'ont pu poursuivis. Le FOFIF A est actuellement· en train expérimental ions. D'autres sont aussi envisageables, comme la recherches de virus ou encore des essais confusion le à l'aide de phéromones, comme cela se fait avec les vergers français contre le

30

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R[GIOfJS! TRADrTIOfJ ~ J;LL~

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RaDDon d<: s!age de r année ENSAT 1997 1 1998

Mise en place d'une cartographie de la région du Vakinankaratra

L'efficacÎté d'un traitement insecticide reposant sur la meilleure connaissance possible du parasite contre lequel il est dirigé, on cherche actuellement à Madagascar à accumuler un maximum de connaissances sur les vers blancs. Pour cela, il faut mettre des larves en culture et les observer régulièrement afin de compléter les connaissances existantes. sur leur développement, maÎs surtout, ce qui nous intéresse ici, obtenir des adultes d'Heteronychus pour pouvoir identifier les différentes espèces, et rétrospectivement mettre au point un système de différenciation à partir des larves. C'est dans cette optique que l'expérimentation suivante a été menée. En effet, elle vise à reconnaitre l'espèce à laquelle appartiennent les adultes des larves dont j'ai effectué les prélèvements. Ensuite, connaissant le lieu de chaque prélèvement, et donc grâce à une carte pédologique, la nature du sol dans lequel a été effectué le prélèvement, unecartograprue des espèces d'Heteroaychus de la région du Vakinankaratra (Cf Carte ci-contre) en fonction de la nature du sol pourra être établie. Après une présentation générale des sols de la régio~ seront exposés les matériels et méthodes de l'expérimentation, ainsi que les résultats et conclusions.

Cette région est située sur les hautes terres centrales de Madagascar et regroupe 58 communes rurales occupant 16 583 k.m? pour 1 048 455 habitants (8,06% de la population totale). Soit 62.3 habîtants/km2 contre 22 en moyenne sur toute l'île.

C'est le lieu de rencontre entre les ethnies Merina et Betsiléo, ainsi que Bara dans le sud-ouest.

Les altitudes sont comprises entre 400m dans la plaine de Vohimavo au sud-ouest et 2500m pour le mont Famoizanhova à Faratsiho .

.... La pédologie

Au niveau de la région du Vakinankaratra, on distingue de nombreux types de sols (Cf carte pédologîque au dos), et nous allons nous intéresser à trois dans cette étude. En effet, en ce qui concerne les autres catégories de sols, soit ils sont trop peu étendus et de surcroît dans des zones peu habitées, ils ne présentent donc pas d'intérêt agronomique, soit on ne les rencontrent que dans des zones éloignées (il n'existe pas toujours de rOutes pour les atieindre), il m'était donc matériellement impossible: de m'y intéresser pendant mon stage.

Les trois grands types de sols retenus pour l'étude sont les suivants:

- sols ferralitiques bru n-rouge, sur sols basiques (sol ferralitique typique) : . riches en ferromagnesiens (mica, biotite .... ). ils doivent leur couleur à la présence d'eau et de fCf qui est donc à !' état oxydé . . dans le nord-est d~ la région.

JI

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CIRAGRI [)'AN1SIRABE

CARTE PEOOI,.OGIOUE

O·'M.:It.IiI'IM 0.1 .("wo,," c"."d.l.t w...rwot

nrnmm .'k1J "..4,.uL, U ~~, IIC~'" raM.t.r.U lf(.otI

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, on y trouve des pins, des eucalyptus,

DQll!.m oroh us. - .. · sols faiblement mis en valeur car

et à Irachypogon

sont assez fortes.

Les sols ferralîtiques sur alluvions en intégrante:

· dans la plaine Cynodons, des Penniselums et des L.L.!i:.!..!..k.!..!.L.l~t.U.ù.'

cultures sèches.

_ sols érodés ou encore sols ferralitîques jaunes (sol ferralitique typique) : · pauvres en ferromagnesiens, ils sont riches en [N(OHhf' et en aluminium

· dans la partie ouest de la · on y trouve et de nombreux pâturages. · ce sont des sais sensibles à l'érosion, nécessitant l'apport

- sols bruns sur basaltes, et lapilis récents ou encore sols · à d'Antsirabe. · a n y trouve surtout des prairies à .Ll:JrID.1.V.l2;QgQl1J2fJ.'1l!lllQJr[21lJJS..

moyenne, mais possibilités

Quant aux autres sols ferralitiques, peuvent plus ou moins être rangés dans précédentes et sont de toutes développés ou trop éloignés. Les sols prêtent peu à l'agriculture. autres types de sols sont de la région et sont de plus étendus.

il est un type de sol qui aurait mérité plus ce sont relllOn tropicale humide, Ils sont assez étendus, et selon les agriculteurs rencontrés

région, les problèmes dus aux y sont importants, ceel etant dû au fait que ces sols sont très organiques. Or cette région es!

assez agricole, mais surtout et encore,

11-~et~

L cette expérimentation est donc d'He1erQnychlls dans chaque type de sol choisi et de faire une

ce travail, une équipe de 6 personnes a m:mo~u\'res ct mOL. Mon rôle lei le

en place avec un technicien. ql.l2llrl!

de prélèvement et de le meure en prallLlllf'

~n choîsissant trois zones distinctes à un des types de sol choisi.

représentatifs sur lesquels ont été effectué

32

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Photo 1 Lo.: marquagl.: des tfOU ....

Photo 2 : Les trous sont

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B- Le choÎx sites

T rois zones ont donc nIveau

Il Y a p!usÎeurs intérêts au agricoles el donc la lutte contre les vers n'est «qu'à 2 heures et demie route».

d'Antsirabe. Deux sites ont été carle pédologique précédente ..

llOU'I'>""G\.L4 (M) et RamiJamina (R). : Soanindrariny (S) et (A).

(T) et AndepombeJAmpamelomana (AA).

ces tout d'abord, ils sont y prend tout son sens, de plus

choisis, il reste à aller sur place afin de intéressantes par leur accord pour pouvoir y

trouver les propriétaires de ces prélèvements. J'ai été agréablement surpris

au

agriculteur n'a faire des prélèvements. De toute façon, au de juillet, quand j'ai effectué les parcelles étaient nues et attendaient labourées. n ne fallait pas qu'eUes blancs et cela fausserai

mesures car le labour est un moyen contre les vers

prélèvements

1- schéma prélèvement

Les parcelles .... li' .... "l'-'> doivent faire au minimum 2 ares façon à pouvoir repires;enle ci-contre. La appliquer partout de prélèvement. Le mode opératoire

parcelle est blocs de 5m*10m. Puis, dans _ .. _ ... __ avec toujours espacements entre les trous (Cf Document 3 suivante: schéma de

à l'angady. Les blocs I, II, p!:élèvement). carottes sont des cubes de 20cm+20cm*20cm III et IV sont pris dans le même sens.

réparti de: la manière suivante, deux ~rsonnes qui marquent l'emplacement carottes (Cf Photos 1 el 2 qui réalisent les

3 ci-contre) et une dernière qui rempli la pots.

comptage des vers blancs

et un pot avec un peu

L'étiquetage se fait de la

- dale - lieu - n"

- nombre d'

33

et nO bloc

d'y déposer la terre du trou. qù' ils soient morts ou vivants,

survivre. A chaque trou

el d'adulte

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Bloc 1 1m ..... ..... Bloc 3

3m , , t , t , t , 10m , , , , . t' t • ,

, t , , . t , , t Sm

, t , , t • t ,

• • • • • , t

• • • • • , • • 2 B 4

l'échantîllonagt:Jail 2 are,\. , rous

Document 3

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1 .~lr\ ~s c lassiq lies.

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Renseignements annexes

Outre le simple dénombrement des vers plusieurs autres renseignements sont récoltés à chaque afin d'essayer meUre en relation éléments et la présence de

vers blancs. Ces sont:

- ta variété du - le précédent - les - la ~ le

phytosanitaires utilisée

d'épandage la fumure

Les résultats des comptages sont présentés en annexe sur les t8 de comptage à cet effet (Cf Annexes 2 à 19). A chaque parcelle correspond une A 98%. nous avons trouvé des ce qui est en accord avec calendrier des stades en fonction du calendrier cultural qui présenté sur le document 2 précédent). Les larves que nous avons

U4;);)I,;;C;':' sont donc au stade L3 pour la majorité. On note toutefoî~ la de deux types larves assez comme montrent les photos Les plus communes sont blanches, eUes ont retrouvées partout, les jaunes n'ont retrouvées que sots ferralitiques jaunes. ce qui concerne la présence de quelques adultes, n'est pas choquante Car en fonction du temps le précédent peut subir des variations, et il est vrai

cette année le a été particulièrement clément contre, la d'oeufs est beaucoup plus et il est possible qu'ils soient le des quelques adultes présents.

des résultats à proprement on note une certaine des infestations selon les mais surtout au des parcelles qui sont rarement uniformément

On notera seuls 10% (3 sur t 8) utilisent traitements enti vers blancs!

remarques sont à concernant les de prélèvement:

.... Ramilamina : les parcelles sont sÎtuées en de lac, et plus 1 infestation La parcelle bordure (parcelle II)

on s'éloigne la moins

l'r Tritriva : la hétérogénéité l'infestation n· appan iennent pas au même propriétaire et

parceUes peut ne provient

dans le fait qu'elles pas du même t.

l'r Ampamelomana la parcelle nf a une dose de fumier. cc qui explique l'infestation contaminée.

parcelle Il est plus humide que la l, ce qui expl qu'elle est

,."., : les trois fonl d'une seule allant la parcelle 1 li la III. le sol.;;st de plus en plus humide el lu population de vers est de plus en plus important\:.

34

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',ddU_.I.iI_

1111 j.1 i~~H. ~-i=::::::::::III!I;IIIII-

La chambre de culture,

Répartition des larves de vers blancs en fonction du type de 501

Fl'rrulit ÎQ U(l

JuunE.'

\'nlc'lll iq Ile n;,'l'll (

-1 l' ,

F~l"ralitiqllc rong'e :1:3'-,

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d'

culture

larves prélevées, comme la station pour l'élevage, el seront

â et un taux mortalité élevé a été

encore vivante l illustrée sur la photo adultes devraient commencer à emmerger

larvaires, individu par individu, mieux cerner ta durée de chaque et

problème a à la

les adultes issus des cultures seront .

d'Antsirabe

comptabilisés, puis gardés en collection (on soupçonne la qu'au lac à dire celles présentée précédemment, mais cela reste à prouver). Une certaine partie

servir à expérimenter certaines techniql:les lutte.

Il est tout d'abord intéressant, pour avoir une vue d'ensemble, de comparer les populations au niveau de chaque zone type sol). Le cammembert ci-contre

montre que ce sont les sols volcaniques plus ce qui est à mettre en relation avec le fait ce sont aussi les plus riches en matières ferralitiques jaunes sont à la fois

plus pauvres en matières organiques et les ce qui explique leur plus faible infestation. On peut don établîr la relation

- volcanique récent - ferralitique rouge - ferra liti que jaune

+++ ++ +

Infestation +++ ++ +

On remarque: aussi sur le parcelles se compensent à peu près au proportion de vers blancs.

caJ7'tm'em'fJelf"'f au dos que les hétérogénéités au lieu. pUisque chacun a environ

Il est impossible population de vers blancs. En

une éventuelle relarion entre la variété il y a beaucoup trop de variétés de riz et trop

contre. t'infestation le et le précédent cultural.

mise en relation avec le mode d corrélation entre ces facteurs se fait à l'aide dl.llogiciel

A- ........... uu

Nous avons vu parcelles puisqu'il son mode

du fumier / infestation des parcelles

de parc pouvait à vers blancs. Comme le montre

35

cultivée et la Par

l'infection de

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Proportion des larves de vers blancs en fonction du lieu de prélèvement

Andt:pombe Ampam10DUW.a

14%

AlgkpwilSY l~

Tritriva 26%

Mangalaza 16%

R!lImi18!mina

17%

1

1

i 1

1

1

1

1

1 ~ 1

r

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NOMBRE DE

WO~----~--------~----------~----------~----I

1804······" .. ······················,····· .. ··········· .. · ............................................................................... ·········· .... · .... ······· .. 1 ...... • .... ••••

160~._ ..................... __ ... · ........ · .. ,,·~·· .. ···· ........ · .. _ ............................ _ .... ~ ...... _" ............................ _ ... " ...... ir ........ ···

140~ ........ · ............ _ .. ·· .. ······ .... · .. ··· .... · .... ···_ ...... ··_ ........................................... + ................ ..

120-+ ........................................... ..

100~· ........ · ...... · .. ··t ........ · ........ ·· ...... ..

80-1._ ........... _ ..

60." ..... - .. ·· .. ..

40

20L-----.-----------.-----------.-----------:.---~

D81::\S les siUoN

MODE n"EPANDAGE

Tous les agriculteurs utilisent du terre comme précédent cultural. ",""""","'" .".

parties aériennes dans les CrullDlDIS.

parc sauf deux, or ces derniers un rôle de fumier d'une

pomme sur l'autre si on

On se rend compte que plus on localise les apports, plus l'infestation parcelles est épandage généralisé vers au soleil (tués par la chaleur) à des

OISI::aux. Un épandage dans les sillons augmente leur concentration. Le précédent cultural pomme de ...... " ................... encore du fait que celles le sol constituent des et lieux de

vers de l'année précédente. l'épandage localisé qui consiste à en attendant le labour le meilleur moyen pour avoÎr une

effet, les ta.s de fumier sont des abris gorgés de matières oiseaux. C'est pourquoi. ce est il proscrire.

B- Relation précédent cultural! infestation parcelles

Sl'Uphique suivant est «classiques)) comme la le haricot, r association et la ja.chère, pour lesquelles on de

contre. pour les cultures «accidentelles» comme le songe, la patate ou ne sont pas significatifs puiqu'on ne dispose que d'une seule valeur.

ce graphe, le nombre de larves une moye.nne du nombre de larves Sur ayant eu le même précédent cultural.

36

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Influence du type cultural sur la quantité totale de larves de vers blancs et moyenne par parcelle

1000-900-800-700-600":

Nb. de I.arves 500-·

400-300-200-100-

o Riz/Mais

III TOTAL

Riz

Type cultural

~ MOYENNE

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NOMBRE DE LARVES

200

180

160

140

120

100

BQ

60

40

20

o

J

1 .... ·-·· ..... _···

.....

r-.... _ ..

...

• ,

Xs Xe

PRECEDENTS CULTURAUX

Xl . patate douce X2,

X3. X4 : pomme terre

. songe X6: Inn ... ,.",!

. avoine X8:

orècédlent cultural le plus fréquent est le maïs, en effet, la pratique 1 v .......... u' ..... mais c'est aussi la plus infectée. Comme nous

une pluviale qui est attaquée par le vers U1<.l.I.l ... ,:>.

sur l'autre et celle-ci pullule (moyenne de 120 s.u.I.I.U ....... (la jachère en fait partie) est donc à T'lT"f'\'U"''''II''P

favorise l'apparition des vers blancs par rapport à une montre que 18 moyenne des infestations par parcelle est au

Il fam que le ramassage des pommes de terre ne servent d'abris.

Par contre. la culture des légumineuses un effet répulsif sur les vers blancs et pourrai donc

37

afin d' éviter qu'elles

....,"'''' .... , ........ ,., (soja 1 maïs) semble «d'épuration)} de la parcelle.

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BaQDon de s!age de 2" ann~: _____ ~ ______ ----~-__ ~_-J,..;[Ni.:!.l-l'SA:lT-,--,-ILQ()L7,-,1:..-ILlC):.L.\I98

Il faut être conscient que vu le nombre de parcelles sur lesquelles les mesures ont été faites, les résultats sont assez peu représentatifs et ne permettent qu'une vue d'ensemble de la situation.

En ce qui concerne l'épandage du fumier, on avait déjà pu mettre en évidence que l'on

ajoutait des larves en épandant ce dernier, mais qu'en plus le mode de répartition jouait aussi en

concentrant les vers déjâ présents dans la parcelle et en leur offrant des conditions idéales de reproduction. Plusieurs pratiques sont donc conseillées:

- couvrir les tas de fumier afin qu'une fermentation s'amorce et qu'ainsi l'augmentation de température jusqu'à plus de l oboc assainisse ce fumier en tuant les larves.

- on conseille de réaliser des épandages généralisés en cassant les bouses afin d'éviter la

création de tout refuge. Nous avons vu qu'une rotation des cultures avec des graminées (maïs) favorisait le

développement de la population des ,,:ers blancs, alors que les légumineuses (haricot) le jugulait. C'est pourquoi on demande d'utiliser en rotation des cultures avec le riz du haricot ou du soja.

Il apparaît que les vers n'aiment pas l'eau (on ne les trouve ni en riziculture irriguée, ni quand le sol est très humide), mais ils n'aiment pas non plus les sols trop secs dans lesquels les adultes ont du mal à se déplacer.

Il est un élément qui peut aussi jouer dans la vie hypogée du ravageur, ce sont les UV. Sans

qu'aucun fait n'ait été prouvé,les sols d'altitude (ferralitiques jaunes) sont plus stérilisés par les UV que les sols d'altitude moindre (volcaniques récents), ce qui pourrai confirmer la répartition des larves en fonction du type de soL

Des études complémentaires pourraient aussi être menées afm de savoir s'il existe un lien cntrè la variété du riz et l'infestation. .

Malheureusement, devant la longueur des travaux entrepris, la cartographie de la région du Vakinankararra ne sera disporùble que l'année prochaine.

38

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Ill"

n~ ......

tir."

Il:,"\.

E~~ai de Ir.lilement~ contre lt·~ \et'·s hlllnC'~ FIFAMANOR - PRA fOFIFA -CIRAO 19<)(,-1

Il

23

8

11 D o

G 2

19 ,17

10m 1m

<-N-

1 f",~Lf \ 1'.1

Il fOFIf \ I!I

III FO~ll ,\ I~~

IV l'ol'U- \ UJ

Répartition des

III

D DO

23

15

20

au blocs.

IV

1

9 5

~I

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Résultats de la campagne insecticide 1996/1997

protection phyrosanhaire contre les insectes terricoles (dont Heleronvchus fait pour la majorité des agriculteurs malgaches utilisant insecticides, à la lutte

au moyen de produits à spectre, assurant une momentanée mais (out insecte de la culture, y auxiliaires du sol.

nouveaux msecticides faute de solutions

Aldrine en 1987 trop longue et toxicité) et aussi efficaces,

probantes. A coûteux, ont

les falsifications

Ce sont ces raisons ont poussé les chercheurs à procéder à des tests des différents traÎtements contre les vers capable agriculteurs les solutions à plus efficaces et Et ce tout en

traitements qui épargnent le plus le milieu et la santé humame (il faut notamment trouver une solution de rechange l'épandage manuel en poudre).

L'organisme FIF AMANOR, présenté précédemment, est expérimentations car la culrure de riz pluvial qu'il blancs. D'ailleurs, contre ce ~cul insecte, cet

énonnémenl établissement dépense

résultats plus que malgncheslha/an (l000 français), ct cc pOW'

A-

en

FA MAN OR est siruée à une quinzaine de kîlomètres d'Antslrabe Il 1600 m d'altitude: sur un dche en matière parcelle prètée vanatlons resuhnrs

Le cultural était du mars. Globalement, le sol est ce qUi

F1F AMANOR n'e~t la qualité des

Matériel cl méthode

la prolifération des vers blancs. Malheureusement. la bloc, malS en quatre il faudra tenir

et on nOle des l 'onal,,:)!! des

1- le matériel végétal utilisé

Pour cel dè:i senlènCèS produites la saÎson uril

133 15\

rOFIFA 152

1996-1997. les par FIFAMANOR

3<>

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FOFIFA 1

blocs Etant donné que cet essai est jumelé avec la production de semence, il a

isolés (les quatre parcelles de F[FAMANOR) correspondant chacun à mené en quatre

une des de pluvial.

produits et les traitements

traitements différents part le produit utilisé et 1 ou la utilisée et/ou l'organe végétal traité(Cf traitement ont Chacun des quatre blocs a divisé en

sous-blocs correspondant à chacun des traitements Ainsi, quatre répétitions sont pour chaque traitement La répartition des sous4~locs au sein blocs a été faite au

hasard comme le montre le schéma Chaque sous-bloc fai t 100m2.

Lindafor Lindafor

Furadan

Dècis

produits utilisés pour traitements sont dans le

20 20WP

5G

25

lindane

deltamèthrine

Rhône-Poulenc Rhône-Poulenc

SEPCM*

SEPCM 63 OOOfrnglkg

19 500 fmg/kg

171 000 K-Otbrine 2 deltamèthrine

Roussel Roussel Hoechst 18 300 fmg/boite

... : Société des Engrais et Produits Chimiques de Madagascar.

: poudre WP : poudre mouillable

G: granulé : emuJ/ionnable

Linda.for est un insecticide polyvalent la famille organochloré qui se présente sous forme poudre qui peut être mouillée. Il par contact, ingestion et inhalation. Il s'uti en traitement des semences par enrobage à sec et en traitement du sol épandage ou enfouissement superficiel. Il est qualifié de produit dangereux par l'OMS. Il est en cours d'interdiction d'utilisation à Madagascar car la faible modernisation des oblige ces à le répandre à la main, ce qui est dangereux pour la peau. Les doses testées (4000 g maJha) sont extrêmement élevées, mais à la pratique actuelle, Or tests en laboratoire ont que la dose létale dennak du Lindane sur les lapins est de 900 mglkg de poids viL,

Le Carbofuran est un Carbamate apparu sur marché malgache. Il est moins dangereux. d'utilisation le Undafor. Il sc sous forme de el est miHso! ~n traitement sol par

Décis et K-Othrine appartiennent à ta famille des PyrethrÎlloïdes. Dècis se présemè sous la de poudre émulsionnable utilisée en traitement foliaire, que la !!Sl

en poudre et est utihsée en traitement des semences. Ils sont quali de produils modérémem dangereux par j'OMS. Ils présentent nombreux avantages d'utilisation avec; un spectre

d'utilisation, une rémanence. une excellente t:fllcacIlé il faible dose. une grand~ sécurité d'cmploi t!l une (otate de phytotoxicité. L'inconvénient est qu'ils som chers.

40

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Ral/pOM de stage de 2° année ENSAT 19971 J 998

L'étude des traitements passe par :

_ Des essais d'estimation des pertes. Cette estimation donne une idée du gain maximal que p~uvent apporter les traitements.

- Des essais d'efficacité. rIs permettent de déterminer quelles sont les matières actives qui sont efficaces. Pour ce type d'essai, les doses utilisées sont environ le double des doses habituellement préconisées afin d'avoir des résultats le plus probant possible.

- Des essais mode d'application, dose et précocité. Ces essaÎs recherchent les méthodes d'application !es plus acceSSibles aux paysans et les moins coûteuses. Ils ne concernent que les matières actives efficaces et les produits commerciaux disponibles dans un délai raisonnable. Hs doi vent prendre en· compte le maxÎmum de facteurs contrôlables du milieu: variété, type de sol, travail du sol, précédent cultural, fumure, densité, ...

. Des essais de succession de produits. Celles-ci sont souhaitées pour éVÎter l'apparition rapide de tolérance. De plus, elles peuvent être nécessaires car toutes les molécules ne sont pas toujours disponibles pour tous les modes d'application.

C'est pour avoir une vue générale sur les quatre points précédents que ce sont les vingt­quatre traitements suivants gui ont été choisis.

Témoin aucun traitement

Essai d'évaluation des pertes dues au leI" et/ou 2ème pic d'infestation:

2 3

Lîndane Lindane

traitement de soi 20 kg pclha traitement de sol 20 kg pclha +2 épandages en cours de végétation 10 kg pcfha

Essai cl 1 efficacité;

- Du Carbofuran 2 Linda ne traitement de soi 20 kgpclha 4 Lindane traitement de sol 10 kg pc/ho 5 Carbofuran traitement de sol 40 kg pclha J Lindane fraiUmenl de sol 20 kgpdha

+ 2 épandages en cours de vêgétalion 10 kg pc/ha 6 Lindane traitement de sol la kg pclha

+2 épandages en cours de végétation 5 kg pdha 7 Carbofuran traitement de sol 40 kg pclha

+ 2 épandages en cours de végétation 20 k~ pclha

- Dc la Del!amétrioe 8 Lindane traitement de semences l kg pell 00 kg 9 Deltamétrine traitement de semences 800 g pc/laD kg JO Lindane traitement de semences 1 kg pe/l 00 kg

+ 2 traitements foliaires 1,25 kg pclha Il DçJt~né[rine [rairemenr de semences BOO g pcll 00 kg

+ 2 traitements foliaires 1 1 pc/ha

4000 g malha 4000 g malha 2000 g maJha

4000 fI ma/ha 2000 S ma/ha 2000 g malha 4 000 g ma/ha 2000 g ma/ha 2000 g malha 1000 g malha 2000 g malha 1000 g malha

200 g mali 00 kg 16 g ma/IOO kg 200 g rna/lOO kg 250 g ma/ha 16 g ma/IOO kg 25 g ma/ha

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d'application J dose J

8 Lindane Irailement de semences 200 g maIl 00 kg .j Lindane 2000 g ma/ha

2 Lindane traitement 20 kg pc/ha 4000 g ma/ha

12 Lindane semences 1 kg pcllOO 200 g mail 00 kg + épandage en cours 10 kg pc/ha 2000 g

13 traitement de sol 10 kg pc/ha 2000 g + épandage en cours de 5 kg pclha 1000 g

14 Lindane traitement de sol kg pcJha 4000 g + en cours de végétation 10 pcJha 2000 g ma/ha

15 Lindane semences pe/lOO g ma/IOO kg + traitement foliaire 1,25 kg pclha g malha

16 Lindane traitement sol 10 kg pclha 2000 g ma/ha + 1 ,25 kg pc/ha g malha

17 traitement sol 20 kg pclha 4000 g ma/ha + trai temenl l ,25 kg pclha 250 g

18 Lîndane traitement de semences 1 kg pel100 kg 200 g mail00 épandages en cours de végétation 10 2000 g ma/ha

6 Lindane sol 10 kgpclha 2000 gmalha en cours de végétation 5 kg pclha 1000 g ma/ha

3 Lindane sol 20 kgpclha 4000 gma/ha en cours de végétation 10 kg pc/ha 2000 gmalha

10 Lindane trailemenl de semences 1 kg pc/100 kg 200 g ma/lOO kg + 2 trailemenls foliaires 1,25 kg pclha g

19 trailement de sol 10 kg pclha 2000 g maJhn + 2 traitements foliaires 1 kg pclha 250 g malha

20 Lindane traitement de sol 20 4000 g maJha +2 1 250 S malha

dt &uccession de produits:

21 Lindane traitement semences 1 kg pc/l 00 kg 200 g OOkg +

1 traitement foliaire 0,81 pclha 20 g

J"! Lindant: de semences 00 200 g mail OOkg + Deltamétrine 2 (oliaires 0,81 pclha g ma/ha

Carbofuran (ralternent de sol 20 kg pclha 1000 g ma/ha +

1 trailemem 0,8 1 pclha 20 g malha

42

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ralt~::ment de 20 kg pcfha

+ OcltnméltÎnè 2 traitements tAIItI1t''''~ 0,8 l pc/ha

1000 g malha

20 g ma/ha pc : produit çumrm:n;tul

ma: matière active

En ce qui concerne les traÎtements précédents, semences et du sol ont eu lieu juste avant le semis (20/11/1996). Pour les autres trailen1enlS foliaire), ils ont eu lieu 30 jouis après la levéè quand il post~ levée quand il y en a eu deux.

Pour toutes les applications foliaires, de grands paravents ont été utilisés tout rnçllj;)H~~C: entre les traitements.

Un sera porté au traitement des semences car c'est le moyen le plus en produit et donc le el un vendre aux. paysans des semences déjà protégées.

"obtention

Les observations vont porter sur plusieurs sont:

- les fontes de semis: comptage des 1~"'Ç;Ç;,:>. du nombre talles, ...

nonlbre de

- les composantes du rendement en paddy: elles seront sur la 10 1 m2 dans chaque sous-bloc. On mesurera le poids frais, le poids sec et le poids

tm.ec'tes terricoles! en particulier du genre HeterQovchu$ : nombre, Ide:ntlticatiIDn, \.1 ... ,.;,,1.) .... Sur ce point, nous procéderons de la façon suivante;

- dénombr(;ment vivantes et/ou mortes aux stades oeuf. immature et/ou imago. Le dérlonlbciemem est Il d'une carotte de 20çm"'20cm sur 25 cm de profondeur. sous-bloc sur 2 lignes de chaque coté de ce bordure la plus proche). Quatre trous sont Il;;tl,Il:SI::;::; sur ChJ'lqllC: à 2 m d'ÇSD<:Lc:t::men! les uns autn::s.

4 rangs

12 m

Un triage terres issues des carones est effectué d'apprécier la delnsité population

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- Comptage des plants attaqués et de la lîgne centrale (8émc

la périodicité et le mode d'appl

dans chaque sous-bloc réalisé sur 2 et d'autre de la ligne centrale).

produits seront _~""",,~

travaux effectués a le suivant·

entre

(les traitements des semences et du ont été effectués avant) plantes

- 02 jan 1 : premier comptage des insectes et des (sains et attaqués), stade d'initÎation du tallage

- 02 1997 : traitement (foliaire ou épandage sur sol selon le cas) - 13 jan 1 : deuxième comptage, stade début de ..... n' ... "" .....

- 07 fév 1997 : comptage, stade tallage - 07 fév 1 traitement (même remarque - 19 fév 1997 : comptage, Stade initiation 1-1""'" .. "' ....

- Mai/juin 1997 : récolte 15 niai pour FOFIF A 1

Observations

mai pour FOFIF A ! le 3 juin pour FOFIF A 1

4 juin pour FOFIFA 151

La sîmple observation parcelles permet déjà d'obtenir rend compte qu'au du I, le sol cst un ~u plus humide au

résulta.ts. Ainsi, on se sous-blocs de la

partic supérieure du bloc qu'au ruveau ceux de la partie inférieure. On remarque une 12 sous-plage de plants chétifs au niveau du bloc II entre les sous-blocs 14/7 et 8/1

blocs montre en effet des variations au niveau de la qualité du sol (le v\""""""''''YU plus compact). Le même type se au niveau des sous-blocs 12 et au niveau des sous-blocs 14 et 6 du bloc IV 1 il Y a un gros problème pouvoir de germination trop faible lot semence

D- Les résultats

1-

tableaux de comptage et plants attaqués, ainsi que les t"I"I",np.mp.nT<;:

en annexes (Cf 20 à 23) comptages ont été réalisés comme protOCO!è à l'exception du dernier (celui du 19/02) en ce qui concerne les plantes

effet. après le tallage, on ne parvient à différencier les plants les uns pourquoI Ils n'ont été comptés que sur servant aux prélèvements earoltes. ndditionnes. Ce sont ces problèmes entre plants qui expliquent incohérences au niveau des relevés (par II! traitement 18 du bloc III, on

44

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13/01 684 plants sur 2 lignes et on en retrouve 433 le 07/02 alors que seuls 21 disparus).

attaqués et on

2- générales sur parcelles

On constate une très grande hétérogénéité de l'infestation des parcel avant même le pour le III, plus faible le bloc IV). sur le diagramme 1 au dos. on

constate que la moyenne quatre sous-blocs· 15 atteint 33 individus, alors que pour témoins, n'atteint que 5. Cette disparité n'est due au fait que l'on raisonne sur moyennes

puisqu'elle est visible aussi à l'autre. se pose le problème des adultes volants

qui sont à affecter à un sous·bloc.

ce qui concerne les sous-blocs 6 et 14 du bloc IV, il Y a un grave de levée, si bien le nombre de plants reste très faible au cours du temps. dernier comptage pas

été effectué car toute il n'était plus Il faut toutefois tenir compte ces problèmes de qui nivellent vers le bas les moyennes des traitements 6 et 14 au niveau graphes. Les leur correspondant devraient être

blocs III et IV sont plus humides, la végétation y est meilleure, ce sont aussi les me~ste~es. Par contre, les 1 et II, plus secs avec beaucoup mauvaises herbes, sont

partie du bloc 1 qui est bonne qualité.

111-1~

-"C '-

rendements ..... n ...... "" par traitement (Cf graphe ci~dessous) :

brut sec 7S0~------~------__ ~ ______ ~ ________ ~ ____ _

400

350

300

250 ............................. '-'-w..,.

Xs traitement

niveau de l'étude de ces rendements, on le témoin (1) est haut qu'un cenain nombre de traitements. ce qui peut de l'infestation

On retrouve traitements 6 et 14 avec leurs de levée et qui ont donc un très faibk. Les traitées 3vec Carbofuran (5, 7, 23 el 24) onl III

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30 --_._---_ .. __ ._ ..... _-------- --------------2S~-------------------------~ ~-----------------+

de plantes attaquées ._ ......... __ .. _._~------~~._-'_._-_._ .. , ....... , ...... _--"--- .,._---_._----,--------_.".-... """'._.-

lS~-----------~

10+--....,....,,1

Xs

1 ; Plantes attaquées le premier traitement.

30~--------------------------------------------+

2Sr--------------------------------------------4

Nombre de plantes attaquées 20r----------------------------------------4

2 : Plantes le premier traitement.

Nombre de plantes attaquées ()ut--------~~~----------------+

----------------------------~

5 - ---- --,-,--,-_.,-,_ ......... _ ....... _.' •• __ ... _._ ..• __ ...... _--

oin ....,,..., ri n n n

Xs X20

3 : :maquées avant le traitement. 1

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les mdl rendements. Cellt:s traitées à la mmèlrine ont des très çom~çls (9, 21, 22). Par contre, pour le Lindane, les sont beaucoup moins effet, on notera tout d'abord une du traitemenl semences au Lindane (8), ce est dû à un problème de rémanence comme il le sera expliqué plus Le produit ne et conséquences la

sur-infestation sont dramatiques. On toujours à propos Lindane, que quand il y a deux sur le sol à 30 et à 60 le rendement est bon (3), il n'yen a. qu'un, le nmdemtnt moyen (12 et l3), el il ya un ou deux foliaires (17, 18 el 19), les ne sont pas bons. ce dernier cas, ce traitement ne tue que les adultes

fi ce momenT, el ne en rien la vie des le; sol. En cc qui on aurait lendance â dire au V1.L des traitements 16 et 17 que quand (}11

double la lindane épandue sur le sol, l'infestation chule (attention, ces sont pour les besoins l'expérimentation), ces dires sont infirmés temenls 19 et 20 montre un résultat inverse ! De plus avec le manquant du 14, la la optimale de Llndane est impossible,

l5I/i' Evolution l'infestation moyenne avant el le et le deuxième traitement' graphes 1,2 et 3 ci-coHtre + page suivGHte qui rend compte du même phénomène

On remarque traitements de semence et de sol initiaux les attaques. Attention, le fait que infestations soient plus quand il y a eu un initial que par rapport au témoin ne signifie pas que ces favorisent les résultat est cel1sinement dû à de l'infestation que l'on peut c'est que les lraÏlemenls initiaux pas protégé les plantes, le Carbofuran 5, 7, 23,

pour lequel les restent à ~haque Par contre, Lindane et Dehamètrine ne protègent pa:; systématiquement. Ceci est probablement à un problème de En effet, la rémanence de ,es que de 20 à 30 lesquels leurs effets se dissipent Or le prr;:mier çomptage a 45 jours après l'application de ee:s . Tl Y il d(mc probablement eu une des adultes alentours.

On observe une réductÎon globale du plantes anaquées traÎtements. Le sraphique correspondant à. après le ~t"'r'('\t'l,n traitement n'est pas pl us aucune plante Il est toutefois lrès di ffici le t dt: la grande hétérogénéité Ceue hétérogénéité conjuguée il

du sol engendre celle On note quand confondu, le traitement à 30 jours post est assez

Icnce puisqu'il le nombre des (comparaison entre le l el le 2 ci-contre), aussi il. plus long renne puisque le graphe 3 montre une chure nombre

plant:; attaqués. on note assez pc:u dt: entn; le graphe J et qui lui 1 suite qui serait assez peu d'uldile à réaliser un traitement à 60 JOurs. plus, les

sont vulnérables jusqu'à un mois cl demi. après quoi sont auto-protégées car elles se SOI1I lignifiées, ce qui rend allaques des adultes mellicaces.

riP Efficacité ct prodllits (Cf arnnnp J, 2 el 3 ci-co lITre)

Carbofuran d Carbofuran + Dècis semblent assez Comme le montr~nt

24 el 7 On une bonne dÎmÎnution nombre dt! plants attaqués au Illveau S graphes. K-OthrÎne + Oéçîs est une combinaison très effkace ccrnm~ le montre le

\i0). Il

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. .. ... . ._- _. --'1

40

35 c

30 t 25 l

1

Nombre de plantes 20 l attaquées •

15 ~ 1

10 l i 1

6 t::

Evolution du nombre de plantes attaquées en fonction du traitement reçu pour la variété FO.FI.FA 133

" li Il

o ~~~~~~~~~~L-L-~~~~~~~~~~~L-~~ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

Référence du tranement

• Avant 1er traitement

30 -;-

2S -:-

20 i.

Nombre de plantes 15 attaquées

10

5

o

• Avant 1er traitement

:~~ Après 1er traitement

• Avant le 2èole • Après le 2ème . traitement traitement

Evolution du nombre de plantes attaquées en fonction du traitement reçu pour la variété FO.FLFA 151

il

, .

. '

1 2 3 -<1 5 6 7 8 9 10 11 12 1$ 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 21

Référence du traitement

... Après 1er rraÎcemenr

• Avant le 2ème • Après le 2ème traitement traitement

1 1 1 1

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1-'- ".,,, __ ... __ ._w_ ... ",. - _.'i~"""" __ . ___ __ .~"., ••

1

1

120 -

1QO ~

60 + 1

Nombre de 60 ~ plantes attaquées

40 ~ i • ,

20 .:.. 1 ,

• Avant 1er traitement

Nombre

plante" , t •• 1 l,

5 +1' il 1 il

Evolution nombre de plantes attaquées en fonction du reçu pour la variété 1 52

1 a a -4 6 6 7 B Il 10 11 12 13 14 15 lB 17 18 19 20 21 22 .zs 24

Référence du

,.

• Avant le traitement •

••

o ~I:_'~ __ ~ __ ~~~~~ __ ~~~ __ ~A-~~~ ____ ~~~--

• Avant 1er

1 2 3 " 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14. 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

Après 1er traitement •

du traitement

• Après le 2ème traitement

, 1

1 --

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ce le il est très difficile de tÎrer conclusions de ces depuis longtemps, et on le sait assez peu efficace, ce

nos résultats.

durs à analyser du fait d'une infestation très hétérogène, ce qui par les quatre la suivante Cà l'exception de la variété FOFlFA 152).

En ce qui concerne produits à utiliser, il est clair que le Carbofuran semble (dose de 10 à à stocker et à épandre avec précautions), et de toute manière, est en cours d'interdiction d'utilisation à Madagascar. Outre le fait qu'il est assez peu el qu'il est dangereux, un approprié et qui peut donc déclencher des phénomènes de reslstance. plus aucune était associée et donc son utilisation était habituelle à forte dose et il y a eu accumulation dans le riz et donc des problèmes de toxicité.

D'autres sur la ferme expérimentale de Ramilamina et ont confirmé que le traitement était celui mené avec du Carbofuran.

. de la lutte dans l'utilisation des RCI (substances mimétiques d'Hormones JHA (Carbamate).

Le ............ u· .......

traitements LV .... .lLL .......

s'imposer comme le plus ~L4"~~"~ fréquence de traitement qui

1I'V\,!"fl:u ........ primordiale, ainsi le traitement de sol traiteinelllt des semences qui semblait être une

des semences déjà traitées. Les le cas présent, le traitement qui à l'air de

à 30 jours. Reste à savoir s'il existe une t"'Mn"'rU \.LU""iIU'"' à 30 jours.

Plusieurs expérimentations '"'v'nIJLvu.1'-lJlI.LU1 ... .,

• pratiquer les expériences sur - effectuer plusÎeurs répétitions chaque - réaliser une infestation anificieHe afin de limiter - travailler en serre pour éviter les sur-contammations d'adultes

<17

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. Conclusion générale

Pour conclure, outre acquises à propos de Madagascar, et foncEÎonnement de l'administratjon 11 ...... 6" .... ..., .. ' les bénéfices ont été mult.iples.

effet, le~ acquis au des vers blancs et en particulier du sont indéniables. Sur retiendrai l'apprenùssage de

u ....... uvu avec des gens m: parlant:pàs la malgaches des campagnes) i;lvec l'aide d'un

plus apprentissage a été d'arriver à lesquelles il fallait totalement autonome.

dont il se débrouiller (c'est' le 'cas

5 personnes avec

Outre sur le plan personnel, certains résultats ressortent expérimentations si malheureusement la cartographie Vakinankaratra ne sera 9i tom va bien, el qu'en ce concerne

essais insecticides. une analyse complète et des résultats nia pas été possible. nombreux essais restent à faire pour confinner ces résultats, mais la motÎvation des équipes y travaillant nlest plus à prouver. Je profite donc cene pour souhaiter bon courrage

leurs travaux.

48

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Rapporl d'activiré

Rapport d'activité

Rappporl annuel -

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VERCAMBRE. O. GOEBEL. C. C. DEGRANGES. P. RlBA. 1 Lmtt contrt Ho,12'ac:bcluî mare"nqlis. Melo{anlhiaC/e) à raide 8eauycr,:ia brangnf(1ftft (Demcramvcarina, HJmamvcé.1e.). ANPP - Rappot'f du ClKAD sur la traisième conjére'l1ce Internationale sur les rovageur.J tn agriculture, M6I1tp~lIier, 7-8-9 1993, p. 167 à 174. J. AONAruSON,

du FOF/FA.

L'index

Controle larves de vers blancs Rapport annuel d'Dei ivités du ",n"""",,,

fort, toujours plus haut. KAROK.A.. revue FOF1FA, l'lOB, juillet 1996, p_ 4 à 9.

de Madagascar, dernière édiriôD.

50

Hele.mnvchuï dans la d'entomologie agricole du

la recherche à

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}lw:NEXPS

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Ce type de riz utilise uniquement l'eau de pluie comme source d'eau

PLUVIALE

IRRIGUEE

INONDEE

FLOTTANTE

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!Ficlie comptage tfes vers 6Canc.s

• Amparnelomana nate ~

Précèdent cultural: Avoine

NB de la parcelle: ""'ature du SOl: Culture actuelle:

Uariété du riZ actuellement cUltÎué : . Fe.FI.FA l antl-uers blancs: Aucun

Fumure utilisée: Fumure de parc MDCII!! d'èg A 13 volée généralisée

1 Volcanique

Riz pluvial en seul

Les caSêS

0: Oeufs L; Larves A: Adultes

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:ficlie de comptage âes vers 6fancs

lieu: Ampamelomana N° de la parcelle: Date: Nature du sol:

Culture

Précédent tural: Haricot Uariété du actuellement cultiué : FO.FI. 133 Traitements anti-uers blancs: Aucun

utilisée: Fumure de parc Mode A la volée généralisé'

2 Volcanique récent pluvial en ligne avec du maïs

toutes les 5 lignes

0: Oeufs L: L.arves A: Adultes

ANNEXE:

. '1

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:riche de comptage âes vers 6fancs

lieu; Date:

Précédent cultural: Friche

.

N° de la parcelle: Nature dU sol: Culture actuelle;

'3 Volcanique récent

pluvial en ligne

Uariété du riz actuellement cultlué: ," FO.Fl.fA 1 /1 Il 1154

:;:

f

ANNEXE 1

Traitements anti-uers blancs: FURADAN généralisé du tallage et UNDAFORE avant rumure utilisée: Fumier de parc ( Molle Il'épandage ~ A la volée générâlisé

0; Oeufs L; A: Adultes

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:Fidie de comptage des vers 6 ANNEXE 5

Tritriva

Date =

Précédent cultural: Maïs

N° de la Nature du sol: Culture actuelle:

Uariété du riz actuellement cultiué : locale Traitements anU-uers blancs: Aucun

Fumure de parc A la volée généralisé et localisé

o 231 L o A

l Volcanique récent pluvial en ligne avec du maïs

toutes 5

0: L: A:

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ANNEXE 6

:Fic/ie le comptage tUs vers 6fancs

Tritriva

Précédent cultural: Maïs Uariété du riz actuellement cultiué :

NQ de la Nature du sol ~

Culture actuelle·

Traitements anU-uers blancs: Aucun utilisée: Fumure de parc

Mode d'épandage' A la volée généralisé et localisé

2 Volcanique

Riz pluvial en toutes

Les cases blanches som. des 0

0: Oeufs L: A;

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ANNEXE !Fidie de comptage des vers 6fancs

lieu: Tritriva N° de la parcelle: Date: 23-Jun-97 Nature du sol:

Culture actuelle:

Précédent cultural: Maïs Uariété du riz actuellement cultiué : Variété locale Traitements antî-lJers blancs: Aucun

Fumure utilisée: Fumure de parc Mode d'épandage: A la volée généralisé et localisé

3 Volcanique récent Riz pluvial en ligne avec du mals

toutes les 5 lignes

,

=~.~ ~ o LAO L 1 , 4 2 1 8 3 2 3 4 1

5 6 2 6 3 0 7 1 0 E 1

~ 2 ()

10 2 1 0 1

'2 , 2 13 l 2 14 1 4 '5 ,

0 16 4 17 2 7 18 0 3 19 0 20 0 4

1 TOTAL 30 45

1 TOT AL PARCELLE: 3 o 163 L o A

'. 2

2 1 0

1

1

2 ~

1 ~

0 3 2 , 3

0 0 6

3 3S

7

l 0 8 2

0 2

3 1 8

7 2 4 0 S3

Les cases blanches sont des 0

0: Oeufs L; Larves A: Aduhes

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r 1 1 1 1 1

1

1

1

:Ficfte de comptage des vers ô{anc.s ANNEXE

lieu: Date:

Mangalaza 20-Jun-97

Précédent cultural: Patate douce

N° de la parcelle: Nature du sol: CuUul'"e actuene :

Ferralitique rouge

Riz pluvial en ligne avec du mars toutes les 4 lignes

Uarlété du riz actuellement cultlué : Variété locale (Botra)

Traitements anti-uers blancs: Aucun Fumure utll!sée : Fumier de parc Mode d'épandage: A la volée généralisé

2 2 0 3 0 0 4 0 0 5 0 0 6 0 0 7 , , 8 0 0 9 0 0

10 , 0 11 0 0 12 1 0 13 4 0 14 , 0 1S 1 0 16 0 0 17 l , 16 1 0 19 0 0 20 1 0

TOTAL 15 2

1 TOTAL PARCELLE; 0 o S2 L o A

2 0 0 4 0 0 0 0 2 1 0 l

0 0 0 3 3 1

0 20

0 0 1 1

0 0 1

0 0 0 1 0 9 0 0 0 0

l l

15 Les cas~s bltmehes sont des 0

0: Oeufs L; Larves A: Adultes

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lieu: Date:

Mangal3z3 20-Jun-97

!Jiclie de comptage des

Nf,} de la parcelle: Nature du sol:

6fancs

2 Ferralitique rouge

Culture actuelle : Riz pluvial en ligne seul

Précédent tural: Jachère U<lriété du actuellement cultiué : 1 Traitements antl-lJers Traitement semences au LlNDAFORE Fumure utilisée: selon les sous unÎtés : 0 à unités NPK + St Mode d'épandage: A la volée généralisé

PARCELLE: 0: Oeufs L; A!

+ Pétrole) le tout Iha

9

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:;:idie ie comptage dès vers 6fancs

Lieu: Mangalaza Date ~ 7

cultural: Mars

Ne de la Nature du sol: Culture actuelle ~

3 Ferralitique rouge

en ligne seul

riz actuellement cultÎué ; 133 et FO.FI.FA 134 Traitements onU-uer!!: blancs: Aucun Fumure utilisée ~ Fumier de parc

(j'épandage: A la main. sillons

0:

A: Adultes

ANNEXE

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!fiche de comptage des vers 6fancs

lieu: N° de la parcelle: Date: 2S-Jun-97 Nature du sol:

Culture actuelle:

cultural: Pomme de terre Uarié du riz act cultiue : Traitements ;:wti-uers blancs: Aucun fumure utîl Aucune Mode d'épandage:

1 2 2 1 3 0

0 1 2

11 12 13 14 1 S 16 1

0 3

19 0 20 0

TOTAL 3S

Ferralitique Riz pluvial en

toutes

(Akondro)

3 3 6 3

2 , 0

Les cases

0; L; A~ Adultes

ANNEXE IJ

maïs

0 1 1 0 0 2 0 3 0 2 0 2

sont des 0

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:Ficlie de comptage des vers 6fancs ANNEXE 12

LIeu' Date'

Ramilamina

2

Maïs

N° de la Nature du sol: Culture actuelle:

actuellement cultlué ! FO.FI.FA 134

tements anti-uers blancs: Aucun Fumure utilisée:

d'épandage:

1

2 4 3 0 4 0 5 0 6 1 7 2

6 1 9 0 10 1 11 1 12 0 13 2

2 1 S 16 17

18 1 19 20

TOTAL ,

Fumure de parc

A la volée localisé

0 0 0 2 0

·0 0

2

pluvial en avec toutes les 4 lignes

A 0 0 2 3 0 0

0 5 0

4

2 2 0 0 , 2 li 0 0 0 0

20 12 Les cases blanches som des 0

0: Oeufs

L: A:

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:Ficlie de comptage des vers 6fancs

lieu: Ramilamina Date: 2S-Jun-97

Précédent cultural: Songe

N° de la parcelle: Nature du sol: Culture· actuelle:

3 Ferralitique rouge

Riz pluvial en ligne seul

Uariété du rÎz actuellement cultiué : Variété locale (Akondro) Traitements ;mti-uers blancs: Aucun Fumure utilisée: Fumure de parc

Mode d'épandage: A la volée localisé

ANNEXEIJ

~:l~~Jtmf~m$.j11~1@]jj\Hjj~j~~jj:n~~~:1n~~~~I~~~~~~~i~~j~~j~~j!r1~t~!~f~1j!~~:@j!f:ii$~il~~~ta:~~(}~trIJJm@::jfnn~@n:f o LAO LAO LAO L A

0 0 5 2 0 3 1 3 0 , 2 4 0 3 0 5 1 0 3 1 6 0 2 0 0 7 \ 0 0 1 1 8 0 , 0 5 9 , 2 0 0 la 0 0 2 0

" 3 l 0 2 12 , 3 0 4 13 2 0 0 2 14 a 0 3 3 1 S 0 0 0 16 0 4 0 0 17 4 2 0 4

18 0 0 0 2 19 0 0 5 20 2 0 S 4

TOTAL , S 22 1 27 33 Les cases blanches sont des 0

1 TOTAL PARCELLE: 1 0 0; Oeufs

98 L L: urvtS o A A: Adultes

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:;:idœ tie comptage des vers 6[ancs ANNEXE li

lieu: N° de la parcelle:

Date: 3Q-Jun-97 Nature du sol: jaune ture actuelle: Riz pluvial ~n ligne planté par poquée

.. Precedent cuUural: Harico~

UarÀëté du riz actuellement cultlLJé : Variété Traitements anti-uers blancs: Aucun Fumure utilisée; Mode d'épandage:

Fumure de parc AlOI m3in dans les sillons

o o 110 L o A

0: L: A! Adultes

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ANNEXE 15

!fiche de comptage des vers 6fancs

Lieu: Date:

Alakamisy 30-Jun-97

Précédent cultural: 'Uarlété du riz actuellement clIltiué : Traitements anti-uers Fumure utilisée: Mode d'épandage:

9 10

" 0 12 2 13 1

14 0 1S 16 0 17 0

5 :

Fumure A la main

PARCELLE: 0

45

0

N° de la parcelle: 2 ure dl,.! sol:

Culture actuelle: Riz pluvial en ligne planté par poquée

Variété (8otra) Aucun

1 0

0 0 1 0

0 0 0 0 1 0 0 0 2 0 0 a 0

" 6

Les cases sont des 0

0; Oeufs

L L: Larves A A: Adultes

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:Jiclie de comptage Je.s ZJeTS 6fancs

lieu: Date;

Alakamisy 30-Jun-97

PréCÉ!:Clent cultural: uarrèté du riz actuel Traitements anti-uers Fumure utilisée: Mode d'É!Dandage :

4 5 6 7

13 14 1 1 5 1 16 0 17 0 18 2

PARCELLE:

terre tiuè :

a 60 a

N° de la parcelle' Nature du sol ~

Culture actuelle'

3 FerralitÎque jaune

pluvial en ligne planté par U'ULlUCC

Il 1133 Traitement semences au "" Pétrole)

1

3 3 0 1 2

l 0 0 l (j 0 1

0 0 0 1

14 11 C3ses blanches som 0

0 0: Oeufs

L L: Larves A: Adllltes

1l

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ANNEXE 17

âe comptage des Vers 6{ancs

Lieu: N° de ta par~elle : Date: Nature du sol:

Culture actuelle:

cultural: Soja/Maïs uellement cultlué :

Traitements anti-uers blancs: Aucun Fumure utilisée: Fumure de parc Mode d'epan A Id volée généralisé

o 16 o

jaune Riz pluvial en ligne seul

Les cases blaoches sont des 0

0: L: A; Adulles

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ANNEXE 18

!FicJie de comptage des vers 6[ancs

Lieu: N° la oan:;elle ;

Date ~ du sol: Culture actuelle =

lural = Soja/MalS uarlété du actuellement cultlué : . FO.FI.FA 133 Traitements Rntl-uers tURnes: Aucun Fumure utilisée: fumure de t-1ode pandage ; A la

4 5 6 0 7 0

1

0 11 0 12 1 2 13 , 7 14 0 4 lS 5

0 0

68 L 0 A

2 jaune

pluvial en ligne seul

0 0 ,

2

0 , 3 0 1

0 2 1 2

0 0 0 13

cases blanches sone des 0

0; L: A ~ Adultes

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ANN l~

!Jiclie de comptage des vers G[ancs

L SoanidrarÎny Dale: 24-Jun-97

P édent cultural: Soja/Maïs U té du rÎz actuellement cultiué :

N° de la parc e: Nature du s Culture actuelle:

FO.FI.FA 1 Traitements <.lnti-vers blancs: Aucun Fumure utilisée: Fumure de parc Hode d'épandage: A la volée

1

0

3 1 0 , 2 6 7 3 0 0 3

13 14 lS 16

38

3 Ferralitique jaune

Riz pluvial en ligne seul

3 2 ,

1 0

0 4 5 1 , 0 2 2 3 2

3S Les cases blanches sont

0: L~

Adultes

0

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Code Compl age aVOlnr Comptage après le \ er Comptage avant le 2éme

Comptage aprês le 2éme tnilltemenl traitement ualtement trditement

A.'~ 1 AV Pi3rltes Plantes AM AV Plantes Plantes AI~ AV Plantes Plantes W LJ,.t LV AM AV Plantes Plantes

1 l"{Jl~ ;;\t;>qué.' totales allBq L'<~<!5 tot;;~ Htaquées tohles attaq..'ées

1 1 D 0 331 2 0 1 335 S () 0 B45 0 0 () 2 () 0 Bol 0

1------" 6 0 0 473 <1 0 0 909 0 0 0 4 () 0 81 0 2 C) 0 717

~t[) 3 376 20 0 0 599 14 0 0 702- 0 0 0 2 0 0 10'9 0 <1 [) 0 309 € 0 1 70B 24 () 0 784 0 () 0 0 0 () 100 0 5 () 0 ~26 22 () 0 549 (J 0 0 778 0 01 0 06 0 0 13\ 0

6 [) 0 ~92 22 () 0 487 24 0 0 818 0 0 0 7 0 0 86 0 7 0 1 ~S5 19 () 0 928 5 0 0 921 0 0 0 0 0 0 105 0 8 0 1 350 8 0 0 482 8 0 0 1099 0 0 0 3 0 0 82 0 9 0 0 463 6 () 0 533 5 0 0 759 0 0 0 4 0 0 97 0 10 0 0 519 9 0 0 ~132 Il 0 0 1230 0 0 0 12 0 0 87 0 f~ 0 0 332 \ 9 0 0 848 19 0 0 \Q47 0 0 0 3 0 1 113 0

12 0 0 296 4 0 0 385 3 0 0 595 0 0 0 5 0 0 85 0 13 .:) 1 467 13 () 0 t,21 6 0 0 670 0 0 0 6 0 0 77 0 14 0 0 420 15 0 0 607 7 0 0 454 0 0 0 1 0 0 76 0 IS Oi 0 419 4 (] 0 StH 21 0 0 65Cl 0 0 1 6 0 0 13-1 0 1& 0 2 392 3 0 0 564 40 0 0 692 0 0 0 2 0 Cl 97 0 17 t~

, 350 \S 0 0 292 5 0 O· 960 0 0 0 -4 0 [) 62 0 ~- 0 Ci 365 4 0 1 52D 17 0 0 SGO () 0 0 16 0 0 97 0

19 0 \ 349 4 0 1 446 17 0 0 1154 0 0 0 e 0 0 80 0 2.0 0 0 420 6 0 0 768 14 0 0 116G (1 0 0 8 0 0 104 0 21 0 0 28~ 6 0 0 591 1 0 0 479 (1 0 0 3 0 () 92 0 22 0 2 1 450 17 0 0 ~94 10 0 0 995 0 0 0 0 0 0 67 0 23 0 1 "'56 13 0 1 475 10 0 0 SaD (1 0 0 0 0 0 91 0 24 0 0 472 0 0 0 587 0 0 0 1034 0 0 0 2 0 0 91 0

Lf>S corJf!5 7 ;j 24 r::orrespondent :w.>: traitements

Effe.:s des t1aitemenls insect:cides sur la vanêtê FO.FI.FA 133

ANNEXE 2U

Re Il(jements

POids brut Poids vanné Poids frais

746,2-592

745,6

564,5 680,7 257,2

903,3 390,8 615,2 8S7,7 447,2 800,8 672,2 -144 2 466,3 4.25

314,2 619,5 767,5 810.7 796,5 355,3 779,9 566

Poids sec

708,5 668 563 536,1

709,8 670,5 547,9 529 648,3 615,S 216,9 205,3 860,5 828,8 361,2 356,6 576,9 551,3 836.2 779,6 428.5 410,1 721.6 685,6 633,5 594,6 420.7 399,9 435.3 410,5 419 407,6

3011,4 290,7 578,7 544,6 718,7 689,2 7S9,3 716,9 744,1 707,9 357,3 344,9 734,6 697,2 539,4 514,3

W: oeufs L.l1 : lalVes mortes LV: iaNes vivantes AM .- adulres morts AV. adultes vivanrs

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Code Comptage ;avant Comrtage ::Iprés le 1er Compl~ge avant le 2éme

Comptage après le 2éme traitement traitement tl'diternent tr;;litement

1\.'-1 AV Plante, Plantes AM AV Plarl\es !>Iantes AN AV P'lanœs Plantes W LM LV AM AV Plantes Plantes 101,,12$ atlaquées totales attaquées Iota les auaquées totales attaquées

1 0 Ù 390 18 0 0 3B5 9 0 0 386 9 0 0 12 0 0 115 0

1 2 0 0 494 15 0 0 175 21 0 0 234 0 0 0 12 0 0 141 0 3 0 0 427 18 0 0 456 5 0 0 570 0 0 0 4 0 0 246 0 4 0 0 398 28 0 0 293 6 0 0 252 10 0 0 11 0 0 85 0

! 5 0 0 332 3 0 0 394 5 0 0 560 0 0 0 6 0 0 143 0 6 0 1 310 4 0 0 495 5 0 0 457 3 0 1 30 0 0 151 ° 7 0 0 415 2 0 0 542 3 ° 0 782 4 0 0 4 0 0 186 0 8 0 0 494 2 0 0 535 2 0 0 669 0 0 0 15 0 0 130 0 9 0 0 4BO 1 S 0 0 530 3 0 0 50S 0 0 ° 3 0 ° 228 0

10 0 0 357 7 0 0 410 29 0 0 530 0 0 0 8 0 0 54 0 11 0 0 270 26 0 0 362 2 0 0 374 0 0 0 19 0 0 112 0 \2 0 0 S2B 19 0 0 501 6 0 0 644 \ 0 0 3 0 0 179 0 13 0 0 530 , 10 0 0 495 8 ° 0 485 2 ° 0 10 0 0 253 0 14 0 0 380 10 0 1 500 6 0 0 398 0 0 0 4 0 0 131 0 15 0 0 530 8 0 0 610 13 0 0 603 0 0 0 16 0 0 241 0 16 0 0 392 0 0 0 453 3 0 0 539 0 0 0 36 ° 0 190 0 17 0 0 V'S 6 0 0 387 10 0 1 283 12 0 0 6 0 0 115 0 18 0 0 362 4 0 0 433 3 0 0 389 0 0 0 9 0 0 138 0 19 2 0 470 30 0 0 269 lS 0 0 459 5 0 0 19 0 0 93 0 20 0 0 461 19 0 0 42D 0 0 0 549 0 0 0 4 0 0 266 0 21 0 0 352 1 0 a ses 0 0 0 424 0 0 0 17 0 0 234 0 22 0 1 350 IS 0 0 363 11 0 1 420 5 0 0 5 0 0 154 0 23 0 0 355 8 0 0 606 17 0 0 488 0 0 0 4 0 0 288 0 24 0 D 435 9 0 0 398 4 0 0 10~9 0 0 0 4 0 0 315 0

Les codes r " 24 correspondent JIJI( [r,JI!emenrs

Effets des traitemenl:S insecticides sur la variété FO.Fl.FA 151

ANNEXE 21

Rendements

Poids brut Poids vanné

Poids frais

93,3 109,9 611,2 46,6 243 370

415,4 228,2 750,5 228,1 76,5 460

476,5 199,6 480

280,3 55,1

85 147,4 475,3 414,9 470

476,3 751,4

Poids sec 83,2 75,8 101,1 95,2 569,2 543,1

42 35,7 223,8 210 331,1 321 380,1 360,4 191,5 182,4 705,9 674,5 210,3 184,5 70,9 66,8

421,9 404,9 432,3 406,8 181,6 172,5 432.7 409,6 243,4 227.2 47,6 41.7 64,6 59,7

130,8 123,2 440,3 425,3 379,5 360,4 436.3 415,1 443,7 422,2 707,7 681

w; oeufs LM: larves mones LV; larves vivantes AM . adultes morts A V : adultes vivfJms

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Comptage aVen1

AV

0 0 388 0 350 0 52.0 2 <187 16

~70 10 13 9

ANNEXE 22

Comptage après le 1er Comptage allant le 2~me traitement

Av Plames Plantes AM W LM totale;\. attaquées

0 702 4 () 13 D 325 3 2-D 898 B D 30B 9 0 D 0 D

Effets des traitements insecticides sur I~ variété FO.fl.FA 152

77 136 124

104

0 0 0

LM ; ltirves mones LV, larves vivantes AM, adultes morrs AV; adultes lIiviJnrs

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Co

AM

1 0 2 0 3

17

lB \9 20 21 22 23 24

ANNEXE 23

Comptage avant le 2érrn:c Rendements

LV AM AV Plantes Plantes Poids brut Poids v;;nn~

2 21 0 Il 0 0 2 0 1 0

13 0 1144 0 0

Effets des tr;memems Insecticides sur 13 V3f1étè FO.FI.FA 154

Po id s (r<l is Poids sec

~ 2 5.2 401.5 452.01 792.13 703.7 763,2

767 718,9 414,9

197,6 183 890 840.9

796.4 355,3 325,€ 691,5 598,,) 727.2 5-13.9 825,7 899

LM larves JlIOr( e 5

l V : larve s vivame 5

AM: ::Jdulre, morts

AV' adultes vivants

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1 have now accomplished my second year training period as an future agricultural engîneer, in Antsirabe Madagascar, with the CENRADERU-CIRAD (CEntre National de Recherche Appliquée au DEveloppement Rural - Centre de Coopération Internationale et de Recherche Agronomique appliquée au Développement). The CENRADERU was created in 1974, after the departure of the French Research Institutions, and is operating with the support of the Intemational Aid of the CIRAD. Since 1984, (he "CENRADERU-ClRAD" has launched, with the support of several countrÎes (Burundi, Congo Zaire, China, Nepal, but mostly the CEE" with îts the principal actors : France, Belgium and Switzerland ) a major and vast project : the "Altitude Riee Program" ( ARP). With the protection of the IRRl (International Riee Research InstÎtute), this program aims at

developing, in the poorest countries, a certain high yield rice varÎeties ( minimum tvvo tons of paddy per hectare ). These vMieties should be adapted ta very particular conditions !Juch as; altitude between 1300 m :and 2000 m, low h:mperatures, parasite threal.S due ta humidity anlf flnnlly pocr SOli

cOrtd Îf ions_ in Madagascar there arc two types ofricc--growing;

.c:;;> Irrigated rice : w[th a weil mastered irrigation system. e;:> Upland riee : with the min as only watering source.

The project has presently reached its tenn with the positive assets of: three new vaneties of irrigated rice are being popularised agaÎnst six for upland riee . Although projects for further resea.rch into this program do exist, the fundîng is mÎssÎng. But the "CENRADERU-ClRAD" proceeds with its activities with regard to the Upland ncc as far as:

-- Variety împrovements. -- Massive production of seeds. -- Fight against lnsects.

1 had the opponuniry ra work for seven wceks in the "CENRADERU-ClRAD"'s phytopathology and cntomotogy laboratory within the framework of the ARP. Our work thcrc "'as maïrdy based on the study of an upland rïçc: predatory Însect, the Heteronycdms, beft:tr known in French as the "White Worrn H

My personal work was divided lma rwa paru : 11>+ Study of insects diversiry, according to the type: of sail of the "Vakinankl.l1'atrll" region (surroundings of Antsimbe). It+- Partîçipation 10 [he ana!ysis of the insecticide treatment trials du.ring the period 1996-1997.

llle first part of my training penQd consÎstcd in subdividing the region. according lO the sail qUtl!Îty, in three different zones on a pedolog,ical map. Then, with the landowners pennission, some SOli samples were collected and after counting the larvae (bey were cultured with a view to establishing a relation between the type of sail, the quantity of larvae and species of the larvae. A large number of species spring from the Heteronycchus. . The final purpose of the exercise being Il mapping of the different species in the "VakiMnkartltrn" reglon,

The second pilrt of my training period was to analyse the results of the insecticide trcatmems lO

eSlablish are lhe most efficient, the \cast dangerous and the cheapesl ones. The end result of (!lis course ha') been very positive, not only becaust the crew of the entomology laboratory IS very willing and efficient, but also bct!l.use wc obtained a number of results which will ha ve to be con fi rmed, pub! ished, and will then be of use ta the panners of the ARP.