let’smotiv toulouse n°118 - septembre 2010

n°118 / septembre 2010 / GRATUIT

Cultures et tendances urbainesToulouse

Direction Laurent Pelly – Agathe Mélinand / tnt-cite.com / 05 34 45 05 05

News Reportage Les Kabul Dreams : Accords et Désaccords

Portfolio Achim Lippoth : Enfantillages

Rencontre Ninja Tune, tortue géniale

Musique Electro Alternativ #6, Brisa Roché, Imaad Wasif

Cinéma Interview de Pierre Thoretton pour YSL, Happy Few…

Événement ManifestO

Exposition Printemps de Septembre, Cyril Hatt… Agenda

Théâtre & Danse Le Centaure et l'Animal, Fest. Ramonville … Agenda

Chroniques Livres, cd, dvd et jeux vidéo

Agenda concerts & soiréesGuide Restaurants, Bars & clubs

Le mot de la fin La photo scandale by JiF

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SommaireLet’smotiv - septembre 2010 #118

Let’smotiv Toulouse est édité par la S.a.r.l. Urban PressMembre du réseau Let’smotiv Magazines

Urban Press, S.a.r.l. au capital de 7 622 eurosRCS Toulouse 424 996 304

Dépôt légal à parution - ISSN : 162 119 44

DIRECTEUR DE L’éDITION : Laurent Buoro

RéDACTION : C. Lafontan - L. Daniel - M. Jean-Préau

GRAPHISTES : Angèle Capelle - Christophe Gentillon

PUBLICITé: Stéphanie Ganet - [email protected]

ONT COLLABORé à CE N° : Thibaut Allemand, Pascal Alquier, Faustine Bigeast, Olivier Blaise/LightMediation, Audrey Chauveau, Julien Collinet, Marine Decremps, Sébastien Iwansson, Guillaume Jallut, Fabien Kratz, Valérie Lassus, François Lecocq, Achim Lippoth, Nicolas Mathé, Alex Masson, Baptiste Ostré, Cécile Paulet, Clément Perrin, Fabien Pomiès, Olivia Volpi, Hye-Won Yoon

COUvERTURE : Achim Lippoth, www.lippoth.com

L’éditeur décline toute responsabilité quant aux visuels, photos, libellé des annonces, fournis par ses annonceurs, omissions ou erreurs figurant dans cette publication. Tous droits d’auteur réservés pour tous pays. Toute reproduction, même partielle,

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Let’smotiv est une publication d’Urban Press, SARL au capital de 7 622 e - RCS Toulouse B 424 996 304 18 rue des Couteliers - 31000 Toulouse - Tél : +33 561 14 03 28 - Fax : +33 561 14 25 22

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Foire du trôneLe Grand nulle part. Ces cabinets où l’on s’enferme, fuyant le regard des autres, cherchant à se faire oublier… Un lieu qu’on imagine difficilement devenir l’objet d’une exposition à ciel ouvert, au beau milieu de Paris. C’est pourtant l’idée brillante d’un syndicat de l’Assai-nissement parisien : offrir aux latrines du monde entier le droit de s’afficher fièrement. En pleine rue. Les 46 photos XXL placardées Bd de la Bastille réservent parfois des surprises. De taille : Ronis, Le querrec, Doisneau, le Prince Charles. On vous laisse deviner qui est derrière ou devant l’objectif. ❥ Du 9.09 au 20.10, www.siaap.fr

Ça va faire des vaguesJiF, notre photographe reporter, agressé sur le terrain, pour avoir shooté le scoop du siècle sur le Catcheur & la Pute (voir page 98), compte bien porter plainte pour coups et blessures. Mais il ne s'arrêtera pas là. Il a décidé de convoquer et le public et la presse internationale le 9.10 prochain au Bikini, afin de faire toute la lumière sur cette affaire qui promet déjà de faire des vagues, voire des tsunamis... ❥ Plus de précisions dans notre édition d'octobre à paraître le 28 septembre prochain.

En bref…© DR

vivre à crédit. L'expression est familière. Elle l'est moins quand on parle d'écologie. Pourtant, depuis le 21 août, nous avons explosé notre « budget écologique » pour l’année 2010 : eau, matières premières, on est à sec ! // 7h, ni plus ni moins, c'est ce qu'il nous faut passer dans les bras de Morphée pour ne pas augmenter nos risques cardio-vasculaires.

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© JiF

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À couper le souffle !Souffler dans le ballon peut vous sauver la vie, et pas uniquement au volant. Car si votre haleine peut révéler aux « képis » votre goût pour les apéritifs, elle permettra bientôt de détecter les cancers du poumon, du sein, des intestins ou de la prostate. C'est ce qu'ont découvert les chercheurs de l'Institut technologique israélien Technion. Une méthode simple, rapide, bon marché et à priori fiable, qui, si elle est validée par la communauté scientifique et médicale, rendra l'un des plus grands fléaux de notre époque aussi inoffensif qu'une légère cuite.

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Pour son DJ Shadow remix project, DJ Shadow a reçu plus de 250 remixes. Parmi les 17 titres qui composent l’album final, la remix du dj toulousain Le Couturier tient bonne place. Respect ! www.myspace.com/lecouturier // Nouveau lieu dans la famille des 3T : le Grand Théâtre 3T. Trois salles désormais donc pour une seule et même adresse : 40 rue Gabriel Péri. Réservations sur www.3tcafetheatre.com

Surfin’ AquitaineLes sites de Seignosse, Hossegor, Capbre-ton et Saint-Jean-de-Luz se font, pour une nouvelle saison, le théâtre de l’unique manche française du Championnat du Monde de surf masculin avec la nouvelle édition du quiksilver Pro France. Kelly Slater, Dane Raynolds, Mick Fanning ou encore Taj Burrow seront présents sur le swell. Face à eux, de jeunes recrues, as du bottom turn. Le beach break basco-landais et sa houle réputée promettent un spectacle de qualité. qui succédera au tenant du titre Mick Fanning ? ❥ quiksilver Pro France, du 25.09 au 5.10, www.quiksilverlive.com

Dane Reynolds © ASP / Covered Images

Jetez un œil… Une contrebasse suave, trois artistes et un cheval, voici les outils du Baro d’Evel Cirk Cie qui ouvre la saison artistique de Tournefeuille, du 22 au 26.09 au Lac des Pêcheurs. L’événement s’inscrit dans le cadre de « villes 3.0, laboratoire des cités futures » jumelant culturellement Huesca, Olot et Tournefeuille (info : 05 62 13 21 52). La compagnie s’était déjà produite à L’Usine, qui réitère cette année, l’édition de « L’œil en Coulisses ». Des rendez-vous qui toute l’année offrent l’opportunité au public d’appréhender l’esthétique et l’univers du théâtre.❥ Info : 05 61 07 45 18

Baro Evel Cirk Cie © DR

Oyez hardis artistes !Le Printemps de Bourges lance son ap-pel à candidature pour ses Découvertes 2011. Groupes de rock, hip-hop, électro ou chanson, vous avez jusqu’au 2.10 pour sauter le pas et déposer vos candi-datures sur www.reseau-printemps.com. Pour les amateurs de flash et de papier glacé, le Muséum de Toulouse lui, organi-se un concours-photo ouvert à tous. Son thème ? « Le Muséum, un lieu de vie ». Seule contrainte, les clichés devront reflé-ter la vision personnelle du photographe sur ce haut-lieu culturel. ❥ Infos et inscrip-tions sur www.museum.toulouse.fr

© Niark1© Bruit qui court

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Ligne de conduiteDieu qu’elle était belle ! Le regard bronze, les cheveux roux, des phéromones à vous faire rater l’arrêt de métro. Soudain, son téléphone sonne. Et là... le mythe s’effondre. La belle amazone a dégainé un Blackberry plutôt qu’un Iphone. Le site de rencontres anglais OkCupid est pourtant formel : les détenteurs d’Ipho-ne sont définitivement plus tactiles que ceux qui possèdent des smartphones concurrents. à 30 ans, les iPhoneuses auraient en moyenne 12,3 partenaires sexuels, contre 8,8 pour les Blackberriennes. Suffit pas de garder la ligne.

Les insectes sont nos amis, il faut les manger aussi... Marcel Dicke, prof d'entomologie aux Pays Bas est catégorique : pour survivre à 9 milliards sur la Terre (2050), il faudra compter sur cette source de protéines. qu'à cela ne tienne, on en absorberait déjà 500g/an... à notre insu dans la nourriture industrielle.

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Toulouse en forceEn voilà une récolte locale excellente pour cette rentrée ! Cinq albums et autant d’univers prometteurs à découvrir. Le cépage rock est assuré par l’opus écor-ché de Pollen et le très attendu album-concept d’Agora Fidelio. Surprenant mais très bon, Pas de Printemps pour Marnie dont la spécialité est de faire macérer des tubes planétaires dans l’électro rock. Pour l’engagement et la rage, il faudra se tourner vers le Bruit qui Court. Enfin, il émoustille comme un digestif, le jazz fusion de Alyss… Chez tous les bons dis-quaires. Hips.

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Action !Le théâtre contemporain fait sa rentrée avec la 12e édition du festival « Les Chantiers de l’acteur et des écritures ». Son ouverture se déploie sur trois soi-rées offrant un panel de la grande tradition du théâtre populaire. La clôture elle, est un hommage à Marcel Marceau avec l’inauguration de la salle Appia, première scène contemporaine dédiée au célèbre mime. Moins rodé mais tout aussi prometteur, le festival de théâtre amateur « Bellevue en Scène » lance sa 2e édition ! Comédie, théâtre épistolaire, impro, ateliers d’initiation, dîners spectacle… il y en aura pour tous les goûts.❥ Bellevue en Scène, du 1er au 3.10, Montberon (31), 05 61 74 66 04 Les Chantiers de l’acteur, du 24.09 au 10.10, Anglars-Juillac (46), 05 65 36 23 76, www.loeildusilence.com

Qui suis-je ?Gainsboug ? Lama ? Il est bien question de musique, mais vous n'y êtes pas. Serge est un tout nouveau bimestriel que vous devriez croiser dans les kiosques dès le 21.09. Il s’annonce comme chic et populaire, dédié à toute la chanson d’expression française, qu’elle soit rock, pop, électro, hip-hop ou chanson. Ce titre imaginé par Patrice Bar-dot (Tsugi) et Didier varrod (France Inter, Electron libre) pourrait devenir l’étalon de référence de la presse spécialisée. Enquê-tes approfondies, rencontres, reportages, portraits… le sommaire comme l’équipe semblent pour le moins alléchants. ❥ www.myspace.com/sergemagazine

Ça rock ou bien ?Le 24.09, rendez-vous avec les 5 grou-pes sélectionnés du tremplin musical de Mond’n Rock à Mondonville ! Everest, The Tanks, Jun & The Paradoxe mind, Phyltre et Sweat baby sweat se produisent sur scène avec leurs compositions origina-les. Un florilège de talents séduisants pour les amateurs de rock. Autre temps fort de l'événement, le 25.09, avec le métal du groupe gagnant de l’édition 2009, Geisha, le rock garage de The Sha-king Heads et le son moderne habillé de textes en français de La Jarry. Les deux soirées sont gratuites. Faya !❥ 05 61 85 21 79

La Jarry © DR

vivez le festival Marionnettissimo (20 au 28.11) de l’intérieur en étant bénévole ou en hébergeant un invité. Intéressé(e) ? Rdv sur www.marionnettissimo.com // Le 29.09 dès 18h, Music Action propose une master class avec Jean-Marie Ecay, guitariste de renom qui a notamment collaboré avec Claude Nougaro ou plus récemment avec Billy Cobham. 5 rue viguerie, 05 61 59 44 24

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Afghans avant tout. Ils appartiennent à un peuple qui se bat pour survivre malgré la guerre.

Groupe sous influencesOasis, Coldplay, Radiohead, les Beatles… ces trois jeunes hommes reconnaissent bien volontiers être sous influence directe de la pop anglo-saxonne. Une musique occiden-tale qu’ils ont tous trois découverte à l’étranger, alors qu’ils fuyaient le régime des Talibans (1996-2001) qui avait interdit toute musique autre que religieuse. Réfugiés respective-ment en Ouzbékistan, au Pakistan et en Iran, Sulyman, Sid et Mutjaba écoutent alors du rock, du reggae, du punk... Neuf ans après leur re-tour au pays (après la chute officielle des Talibans, suite aux attentats du 11 septembre 2001) l’avenir est plus que jamais incertain. Et jouer des mé-lodies entraînantes en Afghanistan, >

Centre-ville de Kaboul, quartier de quala-Fatula. Dans cette rue défoncée où les voitures

contournent avec soin les mille plaies de la chaussée, trois silhouettes rejoi-gnent leur « studio » : une simple et minuscule pièce dans une maison, insonorisée par un expatrié australien. C’est dans ce havre inattendu que nos rockers de Kaboul peaufinent leurs dernières compositions. Ici, pas d’ins-trument traditionnel en vue, mais une jungle de câbles, des amplificateurs, une batterie… et une Fender blanche que Sulyman fait décoller dans une série de riffs. Les trois musiciens sont issus de régions aussi diverses que leurs ethnies (ouzbek, tadjik et pash-toun). Sulyman chante en anglais. Un parti pris, qu’ils revendiquent : chanter en anglais, c’est un moyen de gommer leurs différences. Car malgré leurs origines diverses, ils se considèrent

Le pari peut sembler insensé, dans un pays en proie à la guerre, aux attentats et à la menace islamiste. Il y a un peu plus d’un an, trois jeunes ont décidé de secouer la scène musicale afghane en créant les « Kabul Dreams ». Un groupe de rock, intrus parmi les formations traditionnelles et les chants religieux. Avec leurs mélodies guillerettes et leurs faux airs de pop anglo-saxone, les compositions de Sulyman qardash (20 ans, chant - guitare), Mujtaba Habibi (24 ans, batterie) et Sid Ahmed (28 ans, basse) ont lancé un pavé dans la mare. En tout cas, vu de l’étranger. Car à Kaboul, les choses sont beaucoup plus compliquées…

Sulyman Qardash (guitare), Mujtaba Habibi (batterie), Sid Ahmed (basse).The Kabul Dreams en studio à Kaboul, Afghanistan.

« En concert, les Kabul Dreams composent avec la peur constante des attentats et des enlèvements. »

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Kabul Dreams, le seul groupe de rock d'Afghanistan, au bar Martini à Kaboul, mars 2010.

revient à prendre des risques autre-ment plus sérieux que des mauvaises critiques ! Sulyman et ses amis sont conscients d’être une cible poten-tielle aux yeux des Talibans et des extrémistes. D’autant que les médias occidentaux s’intéressent à eux. Ainsi, le gouvernement de Karzai, en pleine négociation avec les Talibans, leur a fait comprendre qu’il fallait mieux se mettre à la musique traditionnelle !

Briser le silenceMais le groupe fait acte de résistance. Et surmonte au jour le jour des difficul-tés que ne laissent pas soupçonner leurs mélodies sucrées. Rien que pour se procurer des instruments, amplifi-cateurs et divers accessoires électri-ques dignes de ce nom… On ne trouve rien à Kaboul, sauf des contrefaçons chinoises avec un son atroce. Dans la

capitale, pas de société de production musicale, pas de manager, même pas d’autres groupes de rock avec qui le trio pourrait échanger conseils, critiques ou matériel. Pour se produire en concert, les Kabul Dreams com-posent avec des règles de sécurité draconiennes, mais surtout avec la peur constante des attentats et des enlèvements. Sulyman, Sid et Mutja-ba ont beau ne pas être des novices (ils ont déjà joué à plusieurs reprises à l’université de Kaboul, et en Inde lors du South Asian Band Festival de 2009), ils doivent se contenter des scènes de quelques bars et restaurants pour ex-patriés et riches afghans, ou de rares mariages. Ils comptent aujourd’hui sur la protection de l’ambassade américai-ne, qui leur a promis un concert - mais pour l’instant aucune date n’est fixée.

Heureusement, le buzz qu’ils entre-tiennent sur Internet les encourage, tout comme les messages de soutien qu’ils reçoivent du monde entier. En particulier d’Iran, où il est aussi très difficile d’exister en tant que groupe de rock. Alors envers et contre tout, le trio continue d’assurer la promotion de son premier album. Un opus de cinq titres, sorti à Kaboul à la fin du mois de juin. Son titre ? I wanna runaway. Un propos qui résonne avec force aux oreilles de la jeunesse afghane. Ici, 68 % de la population a moins de 25 ans et c’est peu dire que la plupart rêve de s’enfuir sous d’autres cieux.

Sortie de scèneCe jour-là, les Kabul Dreams enregis-trent leur dernière chanson. Des paro-les qui rendent hommage aux victimes du crash aérien du 21 mai 2010 dans

les montagnes de l’Hindou Kouch. La répétition se termine, Suleyman re-joint les studios d’Ariana Tv, une chaî-ne de télévision privée où il présente le JT en ouzbek. Sid rentre chez lui, il faut réviser, demain c’est une journée d’examens à l’université où il termine ses études d’économie. Mujtaba se rend dans les locaux d’une société de communication, il termine le mixage de la bande son d’une publicité pour l’armée afghane. Malgré le contexte hostile, le trio persiste et signe. Il prend un véritable plaisir à jouer et distille une sacrée dose d’optimisme. Fiers de ce premier opus, les trois complices préparent la sortie d’un nouvel album de 12 titres en 2011. /

❥ Pour retrouver les Kabul Dreams sur Internet / www.kabuldreams.com et www.myspace.com/kabuldreams

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Photographie // Cologne, Allemagne // www.lippoth.com

Né à Ilshofen en 1968, Achim Lippoth - l’auteur de notre couverture du mois - découvre la photographie pendant ses études à l’université de Cologne. 1992 son-ne le début de sa carrière en freelance. 1995, la création de son propre magazine, Kid’s Wear, qui devient rapidement une référence incontournable dans le milieu de la mode enfantine. En 1998, Achim fait ses débuts en tant que réalisateur pour la société de production Markenfilm. Fort de nombreux prix pour ses travaux publicitaires et personnels, il collabore aujourd’hui avec les marques et journaux internationaux les plus prestigieux (The New York Times, Life, Wallpaper, Vogue, Stern...). Chez Achim Lippoth, les enfants ont toujours le dernier mot... et le premier

Enfantillages

plan ! Ne laissant rien au hasard dans ses compositions, le photographe cherche à « capturer ces instants où se dévoilent tous les traits de leur personnalité ». à travers des mises en scène ingénieuses, il pointe la complexité du passage de l’enfance à l’âge adulte. Toujours avec un sens de l’humour ineffable. Dans cette série Wrong Right Wrong, les rôles et responsabilités sont ainsi inversés : dans ces situations empruntées à la vie quotidienne, le fils d’une dizaine d’années semble tenir à bout-de-bras son dépressif de père. Derrière l’absurdité des scènes ou leur grande beauté plastique, affleure comme toujours chez Lippoth, cette sensible question : comment grandir et trouver sa place d’adulte sans perdre ses rêves d’enfant ? /

texte ¬ Carole Lafontan

Coldcut, Amon Tobin, Dj Food, Kid Koala, Roots Manuva… N’en jetez plus ! Ces noms ont tous marqué les vingt dernières années dans des genres très différents. Un dénominateur commun : leur label, Ninja Tune. Cette maison a régné sur la fin du siècle dernier et le début du millénaire, armée de lignes artistique et graphique inclassables, éclectiques et futuristes. Un peu comme Warp. Matt Black, accompagné de Peter quick (l’autre dirigeant des Ninja) revient sur deux décennies de créations électroniques.

Propos recueillis par ¬ Thibaut AllemandPhotos ¬ Peter Quicke, Matt Black, Jon

More - By Colin Hawkins 2000 © Coldcut

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Pourquoi avoir fondé Ninja Tune ?Matt Black : Au milieu des années 80, Jonathan More et moi ren-contrions un grand succès avec Coldcut. Nous étions signés chez Big Life, mais nous avions soif d’in-dépendance et d’expérimentation. Nous voulions également avoir un contrôle total sur notre label. Nous avons donc fondé Ninja Tune. C’était un choix aussi artistique que politique.

Coldcut est d’ailleurs très engagé politiquement. Pas trop difficile de donner une portée politique à la dance music ? Non. On s’inscrit dans une longue tradition, dans l’art en général et la musique en particulier : le folk, les protest songs, le punk rock. J’aime-rais bien que Ninja Tune soit plus engagé, mais on ne peut pas dire aux musiciens ce qu’ils doivent penser. Cette liberté est la raison d’être de notre label ! Cela dit, les artistes Ninja Tune ne vendraient pas leur musique à McDonald’s, par exemple.

McDo, certes, mais certains titres de Coldcut ont tout de même servi

pour des publi-cités, non ? C’est vrai, mais c’était au cas par cas. Et, on a vite réalisé que c’était une erreur. De-puis, on refuse tout en bloc. Et ce n’est pas facile car l’argent, pour un label indépendant, c’est le nerf de la guerre.

Parlons un peu des festivités de ce vingtième anniversaire : des soi-rées exceptionnelles, un coffret… À quoi s’attendre, Ninja Tune Pour Les Nuls ?Peter Quick : (Rires) Pas du tout ! Il ne s’agit pas d’un best of ou d’une rétrospective. On y trouvera en majorité des inédits. Le reste sera constitué de remixes ou de tracks d’artistes connectés à Ninja Tune sans y être signés, comme Flying Lotus… Ces six Cds dessinent les contours de l’avenir : en vingt ans, on aurait pu devenir gras et blasés. Mais on est restés passionnés. >

« L’électro reste le terrain d’expérimentation le plus excitant ! »

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Qu’est-ce qui a changé, alors, en vingt ans ? Matt Black : Les musiques électro-niques ont explosé et investi toutes les disciplines. Le monde entier a été submergé par l’électro. Cela tient à plusieurs choses : la dé-mocratisation des logiciels, tout d’abord. Ils sont quasiment gra-tuits. Ou très chers, mais tout le monde les cracke. Et malgré le re-vival actuel, le rock est ennuyeux. L’électro reste le terrain d’expéri-mentation le plus excitant.

Pas faux. Mais beaucoup d’artis-tes électro se tournent vers des formes plus traditionnelles : Jamie Lidell et la soul, Fink et le folk…Oui, mais ils n’ont pas renoncé à l’électro pour autant. De toute façon, nous sommes dans l’ère de l’électronique : à partir du moment où tu enregistres, l’électronique entre en jeu, même sur du matériel analogique ! Alors, je conçois l’envie d’échapper aux boucles, qui finis-sent par lasser. Mais finalement, c’est ça la musique : une suite de schémas avec des variations. Com-me disait Brian Eno : pour innover en restant populaire, il faut donner

aux gens 60 % qu’ils connaissent, et 40 % de neuf. Si tu arrives avec 100 % de neuf, ils ne peuvent même pas le comprendre.

Avez-vous fondé des sous-labels pour ne pas dérouter votre public ? Peter Quick : Exactement. Nous sommes très ouverts, mais on ne peut être présent dans tous les domaines. Big Dada est un bon exemple. à travers ce label, nous souhaitions défendre les musiques noires et le hip-hop anglais…Matt Black : Mais, les gens seraient un peu perdus si ça paraissait chez Ninja Tune. Ça m’ennuie de le nom-mer ainsi, mais c’est du marketing. Ou de la lisibilité, tout simplement.

Une autre caractéristique de Ninja Tune, c’est l’ouverture au jazz… Mais certainement ! Prends Kid Koala, qui a joué à Montreux : c’est un turntablist jazz. Les programma-

Coldcut Live in France 2006 © Cerezal Callizo

teurs ont craint que leurs festivals ne soient fréquentés que par des nostalgiques assez âgés, obsédés par un son datant d’un demi-siècle. Or l’électro, c’est du jazz : on utilise ce qu’on a, on expérimente… Pas besoin de saxo pour faire du jazz !

Ce cosmopolitisme est assez lon-donien, non ?Tout à fait. Ninja Tune n’aurait pu naître ailleurs. C’est la ville où l’on a appris à mixer, sortir, faire des disques, des fêtes… Notre énergie vient de Londres, car c’est un vé-ritable creuset. Les gens viennent dans cette ville pour réussir, il y a eu plusieurs vagues d’immigration, on y parle trois cents langues. On le sent quand on se balade dans la rue. C’est probablement pour cela qu’on mélange autant les genres, et les gens : Amon Tobin est brési-lien, Jaga Jazzist norvégien, et ils confrontent les styles ! /

SORTIES LE 20.09 /• Coffret spécial tirage limité (6 Cds de titres inédits et de remixes originaux, 6 vinyles, livre de 200 p., posters etc...)• Double CD (inédits d'Amon Tobin, Bonobo, Kid Koala, Mr Scruff, Dj vadim, The Heavy...)• Double CD (nouveaux remixes d'Autreche, Switch, Cut Chemist, Metronomy, Herbert...)

ExPO / NINJA TUNE xx, du 9.09 au 2.10, Paris, Galerie Chappe, entrée libre, +31 142 62 42 12

SOIRÉES /• À L'Ancienne Belgique, Bruxelles, le 30.09, 20 h : Amon Tobin, Andreya Triana, Bonobo, Coldcut, DJ Food, Eskmo, Kid Koala, Roots Manuva… complet !• Au Centre Pompidou, Paris, les 15 et 17.09 : Andreya Triana feat Fink & Bonobo, The Cinematic Orchestra...• À l'Elysée Montmartre, Paris, 10.09 : Bonobo, Dj vadim, Speech Debelle, Dj Food &DK... // 17.09 : Mr Scruff, Roots Manuva, The Herbalizer DJ's, 22 h, 25 €• À la machine du Moulin Rouge, Paris, 1er.10 : Amon Tobin, Coldcut, Kid Koala... 21 h, 35 €

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Ninja Office 2010 © Martin LeSanto Smith

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Entre les soirées en boîtes de nuit proposées par des limonadiers cherchant surtout à écouler leurs bouteilles de vodka au prix fort et les raves party contraintes de sombrer dans la clandestinité depuis la loi vaillant de 2001, bien des alternatives existent pour les soirées électro. Pour preuve depuis 2002, l’association Reg@rts continue, imperturbable, de rassembler les adeptes de sons digitaux autour du festival Electro Alternativ.

« L’idée avec cet événement, nous explique Karim Guerch, le directeur de l’asso, était d’une part de dénicher des talents en devenir, et d’autre part de mixer et réunir les différents publics autours de la musique électronique ». Après cinq ans de program-mation audacieuse, ce festival n’a plus à prouver son éclectisme, « il n’est pas rare de voir une petite minette en talons aiguilles danser à côté d’un punk à chien », explique Karim avec une pointe de fierté. L’évolution des musiques actuelles rend la frontière entre rock et électro de moins en moins évidente. L’électro tend vers le live et les DJ s’entourent de plus en plus de musiciens. « On aime les artistes qui n’ont pas peur de prendre des risques, lance Karim, quand c’est joué live, c’est forcément plus intéres-sant ». Exit les informaticiens donc, qui ne font qu’appuyer sur « play » les yeux rivés sur leur ordi et longue vie à ceux qui s’entassent à cinq dans leur van. Comme les français dub-rock de Zenzile ou l’électro breakbeat sans machines de Dirtyphonics. Dans un Bikini décoré spécialement pour l’occasion, Karim nous rappelle que « ce festival se donne aussi pour mission de montrer le professionnalisme de cette scène malgré le manque de reconnaissance par les pouvoirs publics ». /

ELECTRO ALTERNATIV #6 : Du 23 au 25.09, Bikini, 21 h, jeu 10 €, ven et sam 15/18 €, pass 35 €, 05 81 97 25 21, www.electro-alternativ.com Le 23.09 : Zenzile, Daedelus, Undergang, Ina Cesco + VJ + déco... (Toulouse in Bikini)Le 24.09 : Dirtyphonics, Para One, Wat, Plapla Pinky, The Japanese Pop Stars + VJ + déco...Le 25.09 : Noisia, Foreign Beggars, Dat Politics, Pro7 and the Monsters + VJ + déco...

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texte ¬ Sébastien Iwansson - photo ¬ Para One © DR

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Electro Alternativ # 6Culture digitale

Pour la deuxième année consécutive, le RIO revient du 17 au 19.09. Plébiscité par un public international, l’étrange festival s’ouvre à de nouveaux genres musicaux.

« Ça va être compliqué de convaincre mon boss de me laisser filer à un festival de rock bizarre ». C’est le genre de message que l’on trouve sur la page Facebook du Rock in Opposition. La plupart sont en anglais. Certains en espagnols. Très peu sont dans la langue de Molière. L’an dernier, 1500 festivaliers ont foulé le sol de l’ancienne mine à charbon devenue Cap’ Découverte. Plus de la moitié était constituée d’étrangers. Trente-huit nationalités en tout pour un événement rare (il n’en existe que deux ou trois comme lui dans le monde). Porte-parole de Rocktime, l’association organisatrice, Gaël Pecho explique : « Le festival impacte encore peu la population locale. Le public y est restreint, mais très motivé ». Motivé à l’idée de découvrir des groupes aussi originaux qu’inédits. Et Gaël Pecho de citer le cas d’Art Bears Songbook, groupe dont la dernière tournée remonte aux 80’s. Cette année, le festival fait preuve d’une « plus grande ouverture d’es-prit », notamment en direction du free-jazz et du métal. Il délaisse par ailleurs la noirceur de Magma, venu fêter ses 40 ans de carrière en 2009, pour le délire space rock de Gong, fondé par un ex-guitariste de Soft Machine. Pour tenter un public moins spécialisé, le festival s’appuie en outre sur son état d’esprit : « Il y a des rencontres tous les jours. Les groupes se mêlent aux spectateurs et restent sur toute la durée du festival ». Désormais le RIO est devenu annuel. Une belle victoire pour une musique peu répandue. Mais Gaël Pécho tient à le préciser : « Ce festival demeure un combat d’utopistes… » /

Rock in Opposition « un combat d’utopistes »

17 au 19.09, Cap’ Découverte, Le Garric (Carmaux), 20 à 45 €, pass 100 et 120 €, 05 63 38 55 57, www.rocktime.org/rioLA PROG : GONG, SLEEPYTIME GORILLA MUSEUM, ART BEARS SONGBOOK, THIERRY ZABOITZEFF, AqUASERGE, JANNICK TOP / INFERNAL MACHINA, RATIONAL DIET, FULL BLAST, CASPAR BRöTZ-MANN MASSACRE, MIRIODOR, GENEvIèvE FOCCROUILLE…

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texte ¬ Baptiste Ostré - photo ¬ Nicolas Sénégas

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à l’image de Jarvis Cocker, Brisa Roché fait partie de ces artistes qui ont trouvé à Pa-ris un exil musical salvateur. Mais à l’inverse de l’ex-dandy de Pulp et plutôt à l’image de l’insipide Charlie Winston, la rockeuse américaine reste méconnue en dehors de nos frontières. On ne va pas s’en plaindre. Même si sa carrière risque de ne jamais décoller, on détient ici une artiste assurément à part. Alors que beaucoup la com-parent à Björk pour son joli minois et ses yeux d’esquimaude, il faut plutôt lorgner du côté de PJ Harvey. On imagine facilement la jeune Brisa en 1992 écouter jusqu’à écoeurement « Dry » dans sa chambre d’adolescente. On l’avait perdue en 2008 en plein trip psyché hippie agrémenté de jolies pop-songs. On la retrouve aujourd’hui dans ses fondamentaux avec un troisième album, All Right Now (Discograph) qui sort en ce début de mois. Un voyage dans sa discothèque idéale, du velvet Underground jusqu’au mésestimé rock indé US des 90’s. Le tout porté par une voix fragile, sur la corde raide, toujours. virée de chez Blue Note, depuis longtemps Brisa a choisi de s’autoproduire. Préparé en Californie dans la ferme de ses grands-parents avec toute la clique de ses amis lillois, puis enregistré dans une église new-yorkaise, ce disque passionne d’un bout à l’autre sans jamais lasser. Il serait dommage de passer à côté. La première partie est assurée par le projet solo de Kestekop. /

Brisa RochéFemme fatale

BRISA ROCHÉ + KESTEKOP29.09, 20 h, La Dynamo, 8 / 10 / 12 €, 05 34 30 17 48, www.myspace.com/brisaroche

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texte ¬ Julien Collinet - photo ¬ Brisa Roché © Jean-Marc Simonnetl

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La belle voix, sensuelle, du chanteur-compositeur-guitariste Imaad Wasif, fait croire au retour parmi les vivants de Jeff Buckley. Mais à regarder de près sa dégaine christique, cheveux longs et grandeur déguingandée, il passerait plutôt pour le frère spirituel du révélé Devendra Banhart. Originaire de Los Angeles, l’artiste a un curri-culum vitae riche de jolies collaborations et long comme le bras. Live joué en studio dans les années 90 avec le Folk Implosion de Lou Barlow ou tournée avec les Yeah Yeah Yeahs en tant que guitariste. Entouré de Bobb Bruno et Adam Garcia, il enregis-tre son premier album, autoproduit, en mars 2008. Il réalise plus tard les premières parties d’RTX, The Raconteurs, Neko Case, Arthur Lee’s Love ou encore Sebadoh. Sa musique surprend par son mélange de douceur lyrique et de férocité, qui le ferait ranger du côté des musiciens de stoner rock, tels les Black Sabbath. Imaad Wasif sort un troisième album en 2009, The Voidist (Tee Pee Records), que l’on décou-vrira en France en juin dernier grâce à Differ-ant. Des chansons folk psychédéliques hippies qui parlent d’amour, de révolte et de métaphysique. Des invités prestigieux, Dale Crover des Melvins ou Greg Burns de Red Sparowes en tête. Salué par le public et la critique comme un petit bijou prodigieux. L’artiste va défendre cet opus à la Dynamo, ce qui signera son premier concert en France. Pas moins que ça. /

Imaad Wasif La vocation du chant

IMAAD WASIF30.09, 20 h 30, La Dynamo, 9 / 10 €, 05 62 24 09 50, www.imaadwasif.com

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texte ¬ Cécile Paulet - photo ¬ © DR

Dépôt des candidatures jusqu’au 2 octobre 2010

Les Découvertes

du Printemps de Bourges

Ministère de la Culture et de la Communication (DGCA) Ville de Bourges, CNV, Adami, Sacem, Copie Privée, FCM, SPPF, Studio des Variétés.

www.reseau-printemps.com

www.reseau-printemps.com

Rock, Chanson, Hip-Hop, Electro

INSCRIVEZ-VOUS !

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que reste-t-il d’Yves Saint Laurent ? à la vue de L’amour fou, on serait tenté de répondre : Pierre Bergé, son compagnon pendant cinquante ans. Ce superbe documentaire explore un deuil amoureux à la fois ordinaire et définitivement pas comme les autres. Rencontre avec son réalisateur, Pierre Thoretton.

Dites-nous tout en quelques mots ?Au départ, je voulais produire un film sur les maisons de mode et leurs collections. On s’est retrouvé avec une montagne de rushes à partir desquels on pouvait, à mon goût, constituer une série thématique mais difficilement un film. Je me suis alors lancé dans des entretiens avec des gens liés aux collections. Tous ont évoqué à un moment ou à un autre, la relation entre Yves Saint Laurent et Pierre Bergé. à partir de là, il y a eu une évidence. Comme si j’avais toujours eu le film sous le nez sans m’en apercevoir. >

propos recueillis par ¬ Alex Masson - photo ¬ Mars Distribution

Yves Saint LaurentPierre Bergé, l’amour fouLa dernière marche du podium

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Interview

teurs de complément et non comme des illustrations de propos. Je me les suis réappropriées comme des élé-ments de fiction, qui permettaient de montrer la progression de la relation entre lui et Bergé. Et non pour parler de son parcours dans la mode.

Il y a un effet miroir dans la dernière partie du film, sur la vente aux en-chères d’une collection d’art, où votre dispositif de mise en scène croise celle qu’a voulu faire Bergé de cette vente…

N’y a-t-il pas un risque de malenten-du ; qu’on prenne ce film comme un documentaire sur la mode, alors que son sujet est l’amour entre ces deux hommes ?C’est sous cet angle que j’ai approché Pierre Bergé, en lui disant : « je veux faire un film sur votre relation avec Yves Saint Laurent ». Le moteur du film reste ce qui tient du lieu commun tout en étant paradoxal : le fait que je n’aie jamais connu de couple qui soit resté cinquante ans ensemble. Ici, en l’occurence, c’est un couple, avec ses hauts et ses bas, qui n’a été séparé que par la mort.

L’amour fou a pour autant une part de biographie d’Yves Saint Laurent via de nombreuses images d’archives. En quoi étaient-elles nécessaires ?J’ai tout de suite pris le parti de traiter ces images d’archives comme des ac-

« Je crois qu’Yves Saint Laurent et Pierre Bergé ont

mis l’intégralité de leur vie en scène. »

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YVES SAINT LAURENT - PIERRE BERGÉ, L’AMOUR FOUDe Pierre Thoretton. Sortie le 22.09

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Je crois qu’Yves Saint Laurent et Pierre Bergé ont mis l’intégralité de leur vie en scène. Et à un haut niveau. Monter un défilé, parler aux médias, s’engager politiquement implique forcément d’en passer par là, qu’on le veuille ou non d’ailleurs. Jusque dans cette vente : ces œuvres d’art n’ont eu d’existence à mes yeux que parce qu’ils les avaient choisies ensemble. Un peu comme si

elles composaient un avion, mais dont l’indispensable moteur serait ces deux hommes. L’un était un génie créateur, l’autre a su mettre en place un systè-me économique lui permettant de tra-vailler. Cette collection était d’autant plus belle, qu’ils s’y sont consacrés comme ils se consacraient à leur amour ; ce n’était pas pour s’acheter un alibi culturel. /

Black DiamondRefaire le match

Le foot n’est plus une histoire de sport depuis longtemps, mais une histoire de chiffres. que ce soit le nombre de buts marqués dans les matches ou le mon-tant, toujours plus faramineux, du coût des contrats des joueurs. Maintenant que le Mondial 2010 est terminé, tout est retourné à son cycle normal - les

Bleus renégocient avec leurs sponsors, l’Afrique du Sud retourne à sa lutte des classes toujours plus clivante… -. Black Diamond permet toutefois de ne pas clore la parenthèse du début d’été com-me ça. Le film de Pascale Lamche refait le match en expliquant mieux les règles du foot-business. Notamment celles qui

texte ¬ Alex Masson - photo ¬ Shellac

Du Mondial à la mondialisation, il n’y a qu’un pas que franchit Black Diamond, saisissant documentaire sur les coulisses du foot-business et ses coups pas francs du tout.

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BLACK DIAMONDDe Pascale Lamche. Sortie le 15.09

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concerne l’Afrique. Les filets des buts en cachent d’autres, ceux d’une nasse où sont pris des dizaines de mômes qui tapent dans le ballon. On l’aura com-pris dès le titre, Lamche les envisage comme une matière précieuse, faisant l’objet d’un véritable trafic d’influences. Black Diamond n’est toutefois pas voué à n’être évoqué que dans Téléfoot : le terrain du film est beaucoup plus grand que prévu, ses multiples anecdotes à base de matches truqués, manipula-

tions ou corruptions ne se résument pas à dénoncer l’exploitation des rêves de gamins. C’est le portrait des inquiétan-tes mœurs à l’ère de la mondialisation qui se dessine ici, le seul coach étant l’argent et ses motivations douteuses. Black Diamond peut se passer d’une mise en scène soignée, les faits qu’il expose remplissent l’écran. Jusqu’à en faire un film aussi essentiel que Le cauchemar de Darwin, il y a quelques années. /

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HAPPY FEWDe Antony Cordier. Avec Marina Foïs, Nicolas Duvauchelle, Roschdy Zem, élodie Bouchez… Sortie le 15.09

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Happy FewLes nouvelles liaisons dangereusesPetite tendance dans la presse magazine ces dernières semaines : on a vu appa-raître pas mal de textes sur les polyamours. Un néologisme qui résume le foutoir que sont devenus les rapports amoureux dans les années 2000, entre envies de non-exclusivité dans ses sentiments et quêtes de reconnaissance au travers des autres. Happy Few s’empare du sujet avec beaucoup plus de finesse que ces ar-ticles superficiels, via l’histoire d’un couple qui tombe amoureux d’un autre. Rien d’égrillard ou de trivial, Happy Few vise beaucoup plus haut en mettant énormé-ment de cœur dans les corps à corps. Le second long-métrage d’Antony Cordier étonne en revisitant un sujet typique du cinéma d’auteur français gesticulatoire dans une inattendue tonalité pacifiée, à peine traversée par des orages. Loin de tout bla-bla sociologique faux-cul, façon télé-réalité d’M6, Happy Few rédige l’état des lieux d’une génération de jeunes adultes actuelle, par quelques spécimens s’essayant à l’utopie d’un amour pur, brut et franc. Il mettra forcément à nu des blessures intimes. Happy Few, chronique de la mélancolie moderne, devient alors une admirable mise à jour du cinéma de Sautet des années 70, à travers un poi-gnant portrait de groupe en plein désarroi. Ou quand les aspirations hédonistes se retrouvent broyées par la réalité des « choses de la vie » contemporaines. /

texte ¬ Alex Masson - photo ¬ Le Pacte © Jeannick Gravelines

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texte ¬ Alex Masson - photo ¬ © Pyramide Distribution

ONCLE BOONMEED’Apitchapong Weerasethakul. Avec Thanapat Saisaymar, Jenjira Pongpas... Sortie le 1er.09

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Oncle BoonmeeSéance de résilience karmique

Ne pas écouter la presse cannoise : le nouveau film d’Apitchapong Weerasethakul n’a rien d’incompréhensible. C’est peut-être même le plus accessible du réalisa-teur. à condition toutefois de vouloir bien entrer dans l’univers du Thaïlandais, porté par un rythme indolent. Sans doute pour que son personnage central, un villageois qui va mourir d’une insuffisance rénale, ait le temps de profiter des réminiscences de ses vies antérieures. Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) ne racontant rien d’autre que la réconciliation entre cet homme et le monde. Mais sur un ton inédit jusque-là sous nos latitudes, celui d’une séance de résilience karmique. Sous l’apparence de saynètes décon-nectées les unes des autres, c’est bien des cercles concentriques se resserrant autour d’une épopée humaine que dessine Weerasethakul. Une princesse luti-née par un poisson-chat, une orchidée, ou un buffle d’eau peuvent donc n’être que des enveloppes corporelles pour une seule et même âme. On retrouve, ci et là, les questionnements philosophiques de certains Miyazaki ou de certains Tarkovski. Oncle Boonmee ne faisant finalement rien de plus qu’affirmer qu’il faut de tout pour faire un monde. Certes, il faut un peu défricher celui proposé par ce film, mais pour y découvrir des vertus aussi universalistes qu’humanistes. /

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En huit ans d’existence, le festival d’images contemporaines ManifestO a exposé plus de 200 photographes. Renouvelé cette année, du 9 septembre au 3 octobre, il passe, malgré le succès, tout près de la non-reconduction.

texte ¬ Baptiste Ostré

l’arrêt actionManifestO

Treize containers maritimes installés port vi-guerie. à l’intérieur, les photographes sélec-tionnés par le festival ManifestO mettent cha-

cun en scène leur exposition. Six autres sont dédiés à l’invité, l’Espagnol Joan Fontcuberta. « Il vient avec un travail encore jamais présenté, basé sur Lewis Caroll » explique Jean-François Daviaud, un des co-fondateurs du festival. « C’est toute une réflexion sur la propriété intellectuelle. Il a récolté sur Internet des images de personnes qui se sont prises en photo devant un miroir. En quelque sorte, c’est le pire que nous pouvions imaginer. Alors que nous défendons le droit d’auteur, lui pique des images ! » Le photogra-phe catalan ne s’arrête pas là, puisqu’il se prêtera à un happening surréaliste, travesti en ecclésiastique - une grande passion, paraît-il. Le festival se tourne également vers d’autres disciplines. Deux concerts, une conférence sur une bergerie d’art contempo-rain (« une arnaque, bien sûr », avertit Jean-François Daviaud), des performances de Carmen Blaix, une itiation au sténopé, ou un spectacle Shakespeare en Houla-hop pour la clôture. >

Sweet home © Caroline Boyer© Chloé Dutreix

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grande gueule

L’édition précédente a vu 20 000 visi-teurs franchir les portes des containers. « Certains s’imaginent du coup que nous sommes devenus une grosse machine. Alors que le festival a bien failli ne pas voir le jour cette année ». En cause, no-tamment : l’accord pour utiliser le port viguerie, tombé à la dernière minute, fin mai. Montée « à l’arrache » en 2002, la structure reste par ailleurs dépendante des mécènes pour survivre. Avec un réjouissant sens de la formule, le cofon-dateur en profite pour décrire sa vision : « Le mécénat doit être une histoire d’amour, pas une location de call-girl ». Exemple à l’appui : trois ans plus tôt, les membres de ManifestO ont refusé une proposition de Sony. « On ne voulait pas de leur stand de vente de matériel ». Bé-névole, le collectif reste alors le premier fournisseur. Les collectivités ? Elles ont d’autres sujets de préoccupation depuis les réformes gouvernementales. « De toute façon, nous acceptons rarement de jouer le gentil mouton. On a un peu trop tendance à ouvrir notre gueule ».

les « colons blancs »L’arrêt reste une hypothèse probable pour ce festival, né d’une opération

coup de poing. « C’était une contre-réaction épidermique à l’implantation du Printemps de Septembre. J’avais cette impression de Parisiens venus donner un peu de culture aux indigè-nes, comme des colons blancs en Afri-que ». Aujourd’hui, les relations entre les deux festivals sont plutôt aimables. D’une part, parce que le Printemps de Septembre a largement déserté le champ de la photographie. D’autre part, parce que ManifestO est désor-mais reconnu au-delà de Toulouse. « Ça reste tout de même huit ans de galère. L’an dernier, on a pensé fran-chir un cap, mais en fait, on se noie dans l’administratif ». Ce qui induit le danger d’une création délaissée. « Or, si le créatif ne se renouvelle pas, on stagne. Et on préfèrera toujours met-tre un terme au festival que de prendre ce risque-là ». Sans concession, donc. Et fidèle à un nom, « Manifesto », tiré d’une expression de Plaute, auteur la-tin né vers 250 avant Jésus-Christ (ça remonte). « Ça signifie que devant le ver-be, il y a le geste ». En langage courant, on pourrait le traduire par : « le blabla ne suffit pas, seule l’action compte ». La « réaction » serait plus juste. /

« Or, si le créatif ne se renouvelle pas, on stagne. Et on préfèrera toujours mettre un terme au festival que de prendre ce risque-là »

Les expressions non-verbales © Valentine VermeilJe me suis endormi sur le mur © Dana Cojbuc

Mon oncle © Lê Chau Cuong

Club de la plage © Marylise Humbert

PROGRAMME COMPLET

Attention, comme chaque année, le programme évo-lue et se complète de jour en jour, allez régulièrement sur www.festival-manifesto.org

JEU 9.09> 18H30 - galerie pHoton - ouverture vernissage, présenta-tion de l’exposition des lauréats etpa

SAM 11.09> 20H22 précises - port viguerie - ouverture vernissage Happening en présence de joan fontcuberta, le fabulous curé circus of toulouse

DIM 12.09> 15H - port viguerie - conférence-débat « pHoto et inter net , pHoto et réa lité » et pré sen ta tion du livre de joan fontcuberta, de l’autre côté du miroir.

MER 15.09> 20H - port viguerie - présentation des rencontres contempo-raines de caHors par leurs organisateurs. depuis 2006, cette manifestation annuelle, qui a lieu au mois d’octobre, est un véritable carrefour de rencontres, de projets, soutenant la création sous toutes ses formes.www.lesrencontresdartcontemporain.com

JEU 16.09> 21H - port viguerie - spank (concert rock)www.myspace.com/spankmusik

VEN 17.09> 21H - port viguerie - carmen blaix, performance bad lieute-nantes, installation sonore, tHéâtre contemporain

Http://carmenblaix.com/

SAM 18.09> 19H30 - port viguerie - la bergerie, conférence de pierre monjaret - pierre monjaret met le feu à manifesto, via une

intervention culte et incontournable. en tête des classements mondiaux, la bergerie - lieu d’art contemporain (65) a atteint des sommets inégalés avant d’être acHetée pour une somme as-tronomique par une multinationale suisse. son directeur, pierre monjaret, fait aussi l’actualité grâce au film que james cameron a l’intention de réaliser sur lui. en tournée exceptionnelle, il fera une conférence live pour manifesto. www.labergerie-lac.com

> 21H30 - port viguerie - flesHdoll (concert deatH metal)www.myspace.com/flesHdolldeatHmetal

DIM 19.09> 15H - port viguerie – grand bal à 19H30 - sabine fernan-dez, professeur et cHorégrapHe en danse indienne, qui assure les cours de bollywood danse au 111 lunares, vien dra faire 2 pra ti ques d’ini tia tion à la danse avec le public pré sent, sui-vies d’une démons tra tion accom pa gnée de ses élèves et d’un bal bollywood.

JEU 23.09> 21H - port viguerie - soirée carte blancHe au collectif les vidéopHages - Http://lesvideopHages.free.fr/

VEN 24.09> 19H - port viguerie - conférence upc, saif, agessa. information sur droit d’auteurs et pHotograpHie

SAM 25.09 ET DIM 26.09week-end sténopé, stage d’initiation, animation et performances (sur inscription)

JEU 30.09Happening de clôture à tournefeuille

DIM 3.10> 15H - port viguerie – william sHakespeare et le Houla Hop

projet primé toulouse’up! - une découverte de sHakespeare et de ricHard iii à travers une séance de Houla-Hop

Http://ricHard3-ricHard3.blogspot.com

FESTIVAL MANIFESTO

Du 9.09 au 3.10, Toulouse & Tournefeuille, www.festival-manifesto.org

LA SÉLECTION 2010

Caroline Boyer (Aix en Provence)Chloé Dutreix (Saint-Just-Le-Martel)Dana Cojbuc (Paris)Marylise Humbert (Paris)Iorgis Matyassy (Paris)Isabelle Le Minh (Caen)Jacques Camborde (Tournefeuille)Jessie Maucor (Arles)Lê Chau Cuong (Paris)Patrice Sordo (Toulouse)Pierre-Olivier Mazoyer (Toulouse)Severin Guelpa (Genève)Valentine Vermeil (Paris)Chaque jour, toutes les expositions sont ouvertes au public de 14h à 20h (22h les ven et sam)

Les couples © Olivier Valsecchi - ETPA

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PRINTEMPS DE SEPTEMBREUne forme pour toute action, 24.09 au 17.10, Toulouse (Musée Les Abattoirs, GHP, Jacobins, Beaux-Arts, ...), 05 61 14 23 51, www.printempsdeseptembre.com

Nos meilleurs souvenirs, Expérience Pommery #8, 15.09 au 31.03.2011, Domaine Pommery, ReimsLa part des ombres, 18.09 au 17.10, Musée Henri-Martin, Cahors (Nocturne le 18.09 jusqu’à 0 h 30)

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Le festival de la création contemporaine célèbre simultanément ses dixième et vingtième éditions toulousaine et cadurcienne avec un leitmotiv : la performance. Il était temps !

Cahors 1991, Marie-Thérèse Perrin crée « Le Printemps de la Photographie ». Tou-louse 2001, « Le Printemps de Septembre » le remplace et voit le jour à Toulouse avec force polémique et une première édition soufflée par la catastrophe d’AZF. vingt ans et dix ans plus tard, le festival d’arts visuels célèbre ces dates dans les deux villes et à Reims - que le mécène à bulles en soit remercié - sous la houlette d’éric Mangion (le nouveau directeur artistique). Sur la thématique d’« Une forme pour toute action », cette dixième édition toulousaine prend le parti pris de la performance et donc d’installer le spectateur au centre des dispositifs artistiques. Pour preuves et parmi d’autres, les interventions de l’artiste barcelonaise Dora Garcia qui, au bbb, s’appli-quera à modifier les relations établies entre artiste, œuvre et public. La démarche du slovaque Roman Ondák elle, témoignera du passage des visiteurs au musée des Abattoirs grâce à son processus éphémère Measuring the Universe. C’est la même idée qui préside à la réalisation de Relief Pétales de Maria Spangaro et Jean-Baptiste Bruant au centre duquel le spectateur s’installe physiquement. En complicité avec et non pas seulement face au public - l’action -, les œuvres prennent vie, s’inventent - la forme - pour interroger leur rapport à l’Art. Une sagacité qui sera également solli-citée lors des traditionnelles Soirées Nomades (1), moments d’exceptions musicaux, chorégraphiques, théâtraux à l’ouverture d’esprit rafraîchissante. Mature, le festival aurait-il enfin trouvé sa place ici, comme il l’avait trouvé idéalement à Cahors ? /(1) (les 24 et 25.09, 1er et 2.10, en nocturne jusqu’à 0 h 30)

texte ¬ Pascal Alquier - illustration ¬ « Colonie de dessins » © DR

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Printemps de Septembre

Art in progress

LES GRANDS MOYENS DE BABETH RAMBAULTDu 14.09 au 21.10, Plateforme d’Art de Muret (31), 05 34 63 98 19, www.mairie-muret.fr

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Parfois, peu de choses suffisent à un artiste pour créer. N’y voyez pas là quelconque jugement négatif de ma part. Au contraire. Pourtant, imaginer Babeth Rambault tra-vailler pourrait se résumer à un geste simple, presque instinctif. Le plus sommaire des frigidaires est, chez elle, source d’inspiration… Saucisses, morceaux de viande et emmental deviennent alors acteurs de ses créations en se fondant à des objets eux aussi tirés de l’usage quotidien. La nourriture ne fait alors plus qu’un avec un radiateur, une lampe ou une bougie. Absurde ? Loin de là. Plutôt évident même, comme le fait de respirer ou de boire. Nous voilà donc revenus aux fondamentaux, à la base de la création. Preuve que pour « faire de l’Art », des objets de la vie courante peuvent suffir. Reste alors à l’auteure de leur donner une seconde « vie ». Un second souffle fait de fantaisie voire de burlesque. Et si le bonheur, c’était tout simplement ça ? Semblables à quelques notes de musique capables de susciter des émotions, Babeth Rambault et ses installations jouent autant la carte de la grande illusion que celle de l’humour. Pour notre plus grand bonheur. De quoi regarder d’un autre œil le plus insignifiant des objets de notre environnement… Au final, à la vue de ces œuvres, véritables concentrés d’objets détournés et d’associations d’idées, il est une évidence : le monde n’a de sens que celui que l’on lui donne ! /

Babeth RambaultLe Grand Détournement

texte ¬ Fabien Pomiès - photo ¬ Babeth Rambault

CYRIL HATT : LA TAMBOUILLEDu 11.09 au 6.11, La Cuisine, Nègrepelisse (82), 05 63 67 39 74, www.cyrilhatt.fr, www.la-cuisine.fr

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Ex-prof de français reconverti dans l’art, Cyril Hatt est un photographe-sculpteur d’un nouveau genre. Le plasticien utilise ses propres tirages photographiques comme matériau de base. à l’aide, simplement, de scotch et d’agrafes, il reproduit la forme de ces objets dont il vient de capturer l’image. Plusieurs couches de pho-tos sont ainsi nécessaires pour créer un effet de bas-relief. L’artiste, brouillant les codes classiques des Beaux-Arts, transforme donc la photo en volume. Ainsi, dans ses doigts, la forme devient matériau, l’outil, œuvre d’art, et la surface… profon-deur ? Invité en résidence à La Cuisine, centre de création art et design appliqués à l’alimentation, Cyril Hatt a travaillé des sculptures d’ingrédients, de fruits, de lé-gumes et d’ustensiles électroménagers, baptisant malicieusement son exposition « La Tambouille ». à l’occasion de cette résidence, il a également fait évoluer son travail en accentuant la mise en scène et l’organisation de l’espace. Ces objets du quotidien à l’état d’usage jonchent un décor de vieille cuisine en formica. Chacun d’eux rappelle un instant de vie. Et voilà que le visiteur est même invité à participer à la préparation de faux plats, pouvant composer des menus avec des clichés colorés. Une expérience drôle et déstabilisante qui suscite une vraie réflexion sur l’ambiguïté entre la réalité et la représentation de la réalité. /

Cyril HattDes œuvres de chef

texte ¬ Cécile Paulet - photo ¬ Concombre © Cyril Hatt

DIEUx DU CIEL En partenariat avec l’Observatoire de l’espace du CNES, voilà une exposition consacrée aux dieux du Ciel… c’est-à-dire, les planètes. Car il faut le savoir : la Grèce antique fût le berceau de la connaissan-ce astronomique. De quoi favoriser ici le dialogue entre les sciences et l’Antiquité, entre les chercheurs et le public.❥ Jusqu’au 31.10, Musée St-Raymond,

05 62 27 49 57

INGRES / CUECOLe peintre, dessinateur et écrivain Henri Cueco vient confronter son travail à ce-lui du maître Jean-Auguste Dominique Ingres. Deux axes : l’expo d’une cinquan-taine de dessins grand format (jusqu’à 5,60 m de long !) sur les thèmes du nu et du portait. Puis, la rétrospective de son travail à travers une centaine d’œuvres. ❥ Jusqu’au 7.11, Musée Ingres (Montauban),

05 63 22 12 91

CATHERINE ESCUDIÉ La dessinatrice toulousaine pratique la pointe sèche, procédé de gravure en taille douce, le graphisme et le dessin à la pierre noire. Avec la complicité de Bulles d’art, elle offre ici un panorama de ses travaux. ❥ Du 1er.09 au 16.10, Galerie Morellon,

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© viviane Sassen Les dieux du ciel © Musée Saint-Raymond

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CHEMIN(S) D’EAUDans le cadre de l’année Pierre-Paul Ri-quet, un parcours artistique a été conçu le long du Canal du Midi via le concours d’une quinzaine d’artistes. Une invita-tion au rêve à la croisée des disciplines. à découvrir à pied, à vélo ou en bateau ! ❥ Jusqu’au 19.09, le long du Canal du Midi,

05 61 22 39 95

VIVIANE SASSENPour sa 1re expo personnelle en France, l’artiste hollandaise viviane Sassen choisit le bel écrin du Château d’Eau. Elle présente des photographies pri-ses lors de ses voyages en Afrique (Zambie, Kenya, Tanzanie, Ouganda et Ghana). Et restitue ainsi une image intime et peu commune du continent. ❥ Jusqu’au 19.09, Galerie du Château d’Eau,

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LES FEUx DU PERTHUSPendant la guerre civile, la popula-tion espagnole comme les militaires tentaient de fuir la Catalogne pour rejoindre la France par les Pyrénées et échapper ainsi au joug franquiste. Cet épisode de l’Histoire, La Retirada, est retracé avec émotion dans les dessins du journal illustré d’Alvaro de Orriols. ❥ Jusqu’au 31.10, La Cinémathèque de Toulouse,

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Désordre bis © Laurent Filoche

DÉSORDRE L’association Biz’art Populaire convie qua-tre photographes contemporains, Gregg Ellis, Yves Jeanmougin, Claire Hugonnet et William Klein à explorer le thème du «Désordre». Artiste peintre, cinéaste et photographe, William Klein est mondiale-ment (re)connu. Un événement de taille. ❥ Du 10.09 au 28.10, Jardin Raymond VI

(Abattoirs), 05 34 50 48 91

LUxE, CALME ET VOLUPTÉ L’expo est le fait de l’Impossible Manufac-ture, un collectif d’une vingtaine d’artistes issus du même vivier artistique régional (Isa Daqueen, Fräneck...). Installations, sculptures, photographies…, autant d’in-terprétations personnelles de la citation baudelairienne « Luxe, calme et volupté ». ❥ Du 14.09 au 23.10, Odyssud (Blagnac),

05 61 41 70 70

OUZINDans les deux espaces Altissimo, le Sénégalais Ouzin accroche ses toiles animées d’art urbain et mâtiné d’in-fluences ethniques. Au vernissage le 16.09 (à Montaudran) et au décrochage le 21.10 (à Saint-Martin), il s’adonnera au live painting, créant ainsi des toiles originales devant ses spectateurs. ❥ Du 15.09 au 22.10, Salles d’escalade

Altissimo, 05 61 54 59 53

L’ESPAGNE EN COULEURSExpo organisée à Eaunes, une com-mune située à 30 km de la ville rose et jumelée avec l’aragonaise Albalate de Cinca. Au menu, trois peintres de la ré-gion. Le sublime travail sur la matière (à l’huile essentiellement) de Sylvie Peyneau, l’art figuratif de Carole Bruni-quel et celui varié de Myriam Maury. ❥ Du 18.09 au 18.10, Médiathèque, Eaunes

(31), 05 62 23 23 22

DÉSORDRE BIS Excroissance de l’expo « Désordre », voi-là le travail de Laurent Filoche, photo-graphe amateur et lauréat du concours SFR Jeunes Talents 2009. Adepte de la street photography, ce Toulousain saisit sur le vif des instants insolites en milieu urbain (ici, Bangkok et Taipeh).❥ Du 20.09 au 5.10, Labo Photon, 05 61 62 44 95

COLONIE DE DESSINS Le parisien Shoboshobo a réuni autour de lui Tetsunori Tawaraya, Luke Fishbeck et Sarah Anderson du Sumi Ink Club et Dennis Typhus. Des talents improvisa-teurs qui, comme lui, privilégiant le des-sin spontané, font émerger en direct des figures fantastiques. Une expo-atelier à laquelle le visiteur peut participer.❥ Du 24.09 au 24.12, Espace des Arts,

Colomiers, 05 61 15 31 76

Désordre© Gregg Ellis

Ingres / Cueco © Cueco © Ouzin

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LE CENTAURE ET L’ANIMAL14 au 19.09, Odyssud (Blagnac), 16 h et 21 h, 16 à 27 €, 05 61 71 75 15, www.odyssud.com

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Odyssud aime les pointures, les sabots... et les grands écarts. La salle blagnacaise terminait sa saison 2009/2010 avec un Cadre noir de Saumur au cordeau sur un Carmen impeccable exécuté par l'orchestre national du Capitole. Difficile de faire plus classique et grand public. Elle ouvre 2010/2011 avec une création contemporaine mettant en scène quatre chevaux de chez Zingaro et un danseur emblématique de butô, Ko Murobushi. éclectisme. C'est aussi le qualificatif qui domine la carrière de Bartabas, fon-dateur du théâtre équestre Zingaro en 1984, avec dans le coeur comme dans l'âme, les chevaux. Du cirque fou et des histoires merveilleuses à l'introspection d'un Lever de soleil - présentation à 5 heures du matin d'un duo intime hom-me-cheval - en passant par le grand show

texte ¬ Valérie Lassus photos ¬ Bartabas © P. Terrasson / Ko Murobushi © L. Ziegler

Danse animale

Avec Le centaure et l'animal, les chevaux de Bartabas et le maître de butô Ko Murobushi ouvrent la danse à Odyssud.

de son Académie du spectacle équestre versaillaise, une chose est certaine : il y a un avant et un après Bartabas. Une autre façon d'offrir la beauté du cheval et la poésie de son rapport avec l'homme. Du coup, sa rencontre avec le butô, socle de la danse contemporaine japonaise ne surprend guère. « Bu » signifie danser en japonais et « tô », taper au sol. Comme les sabots d'un cheval ? Cette danse lente et minimale parcourt l'être et son néant et s'interroge sur notre animalité. Tendant vers l'épure, Bartabas quant à lui, rappel-le que, par le dressage, « le cheval se rap-proche de l'homme et l'homme cherche à faire ressurgir sa part animale » tout comme le danseur de butô dans l'explo-ration de son propre corps. Le centaure et l'animal promet donc une rencontre fascinante autant que subtile. /

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« Joël Lécussan, le directeur artistique du festival de Ramonville, a voulu que les propositions retenues pour cette 23e édition correspondent le plus possible à ce que l'on appelle, un peu pompeusement, les nouvelles écritures urbaines », expli-que Laurent Salbayre, attaché de presse du festival. « Depuis presque 10 ans en effet, on constate une maturation du travail de certaines compagnies assumant totalement leur position : elles créent des spectacles nés dans la rue, pour la rue. Un environnement très spécifique, qui demande d'aller chercher le spectateur… et de le retenir ! Les Métalovoice, G. Bistaki, Molotof ou Zart cie développent un tel tra-vail ». Une évolution par rapport au désir d’autres compagnies de rue d'être un jour diffusées en salle, ou, plus récemment, des artistes venant du circuit classique se produisant dans la rue. Phénomène nouveau, les compagnies de danse (vendaval est de retour et on découvrira un documentaire très instructif de la cie Monsieur Línea) ne viennent plus présenter leur spectacle dans un endroit singulier, elles le créent dans ce lieu qui est l'extérieur, ce qui le rend beaucoup plus accessible. Finalement, le titre de cette édition « Et vous, comment ça va ? » aurait tout aussi bien pu être : « Voici du nouveau, qu'en pensez-vous ? » /

Cent pour cent bitume !

FESTIVAL DE RUE DE RAMONVILLE11 et 12.09, Ramonville Saint-Agne, horaires et tarifs : 05 61 73 00 48, www.festivalramonville-arto.fr

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texte ¬ Valérie Lassus - photo ¬ Famille Burattini © DR

Bélé Bélé © Louise vaissié

Un monde merveilleux © DR

UN MONDE MERVEILLEUx 16 au 25.09, 21.10 au 20.11

Déjà très applaudi au printemps dernier, le spectacle mené par Gérard Pinter revient sur Toulouse ! La pièce met en scène 6 comédiens employés d’un parc d’attraction. C’est l’envers du décor, où Peter Pan doit faire face à un manager déjanté version hilarant.❥ 21h, 14 à 18 €, Théâtre 3T d’à côté,

05 61 63 00 74

HONNEUR AUx FEMMES 18.09 au 6.11

Dans ce one-man-show écrit et inter-prété par Adrien Beneche se succèdent des personnages insolents et mordants. Les femmes sont passées au crible avec un humour certain. Misogyne ? Non pire, mais il faut savoir rire de tout…❥ 18h, 14 €, Café théâtre le 57,

05 34 40 61 31

FESTIVAL OCCITANIA 20.09 au 23.10

L’entre Duas Mar, traduisez « entre deux mer » est le fil conducteur de cet événe-ment soulignant ainsi l’universalité de la culture occitane. Au menu, six pièces de théâtre, mais aussi des concerts, une création lyrique, un défilé, un marché... Oc !❥ Toulouse (25.09 et 7, 9, 10, 15.10), Seysses

(15.10), Auterive (15.10), Albi (16.10), 05 61 11 24 87

KARMA WASHING MACHIN 7, 8 et 15.09

Mariant la vidéo, la musique électro et la danse, cette performance multidisci-plinaire découpée en sept programmes (trois seront ici présentés) traite du pouvoir religieux. Dans ce projet en construction, se rencontrent la vierge, le Prédicateur et le Christ, superstar pour l’occasion. ❥ 20h, gratuit, Cherche Ardeur, 05 61 55 27 22

FESTIVAL ENTRE CHIEN ET LOUP 7 au 25.09

Durant trois semaines et ce pour la quatrième année consécutive, le théâtre accueille six compagnies amateur à venir présenter adaptations et créations originales. Un tarif avantageux et un cadre intimiste pour découvrir de talentueux artistes.❥ 20h30, 5 et 7 €, Théâtre du Chien Blanc,

05 62 16 24 59

BÉLÉ BÉLÉ 8 et 9.09

Si les objets avaient la parole, ils en auraient sans doute de bien belles à nous raconter ! Traversant souvent des générations, ils sont les témoins stati-ques. Servane Deschamps met en scè-ne ses personnages-objets quasi rébus et leur donne la parole avec beaucoup de poésie.❥ 20h, 5 €, L’Usine, 05 61 07 45 18

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La fête à Fred © DR

FRIDA 23.09 au 9.10

La comédienne Céline Bernat incarne l’artiste Frida Kahlo dans une mise en scène épurée de Stéphane Batlle. Sur les planches, Céline Bernat nous livre l’es-sence complexe de l’artiste et l’ambigüité d’une femme à la force masculine. ❥ 20h30, 8 à 18 €,Centre culturel le Moulin,

Roques/Garonne, 05 62 20 41 10

BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN 28.09 au 2.10

N’allez pas voir cette pièce en croyant admirer du classicisme théâtral. Fidèle à elle-même, la troupe des 26 000 cou-verts présente une adaptation loufo-que de l’œuvre de Shakespeare. Les 14 comédiens digressent et brodent avec virtuosité.❥ 20h, 10 à 18 €, Odyssud, 05 61 71 75 15

LE GRAND RETOUR DE BORIS S. 28.09 au 9.10

Un père peut-il transmettre sa mémoire de déporté sans véhiculer sa douleur ? va se jouer un duo père/fils attachant soulevant les questions de filiation et d’identité juive chères à l’auteur Serge Kribus, le tout brodé d’humour et de tendresse. ❥ 21h, 8 et 12 €, Théâtre du Grand Rond,

05 61 62 14 85

UNE BIÈRE À LA MENTHE 28.09 au 9.10

Sur scène, une comédienne à partir de laquelle naît huit personnages et autant de minorités. Salika Boussedra écrit elle-même ses textes et offre avec une charmante lucidité une satire sur l’assignation identitaire.❥ 21h, 8 et 12 €, Théâtre du Fil à Plomb,

05 62 30 99 77

FUNÉRAILLES D’HIVER 29.09 au 23.10

à la veille du mariage de vélvétsia et Popotshenko, la mère décède… Alors mariage ou enterrement ? Cette farce burlesque de Hanokh Levin se décline en huit tableaux mis en scène par Laurent Pelly où les personnages voyagent, s’échappent dans un comique tout à fait poétique.❥ 20h30, 19h30 et 16h, 8,50 à 22 €, TNT,

05 34 45 05 05

LA FÊTE À FRED 1er et 2.10, 5 au 9.10

En plein milieu d’un repas de famille, un membre paraît absent, c’est Fred, tout amoureux qu’il est, au milieu de ce brouhaha. Ce one-man-show inter-prété par Jean-Paul Bibé attendrit, fait sourire, bref, nous ressemble.❥ 19h30 et 21h, 8 à 12 €, Théâtre du Pont

Neuf, 05 62 21 51 78

Beaucoup de bruitpour rien © DR

Honneur aux femmes © DR

Le grand retour de Boris S. © Guy Bernot

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disques

Ce disque, on n’aurait jamais dû l’entendre. Totems incontournables pour les scènes (post) punk, ambient ou electro, tous les albums de Neu! sont réédités. Tous ? Oui. Si les trois premiers avaient été dépoussiérés, il y a neuf ans, le petit dernier, un peu bâtard, était renié. Débutée en 1971, achevée en 75, l’épopée de

Neu! tanguait sur le roulis de nappes synthétiques, de riffs de boucher teuton sous speed, de synthés plus romantiques que l’œuvre complète de Goethe, le tout posé sur la fameuse rythmique motorik, qui suçait la roue de Moe Tucker. En 1986, Klaus Dinger et Michael Rother tentaient un retour. Bidouillaient deci delà, ne parvenant à se mettre d’accord sur une direction commune. Le résul-tat, Neu!’86 parut enfin en 1995, sous la forme d’un bootleg. Seul survivant, Rother en a modifié ici la tracklist, transformant, par exemple, la longue plage d’ouverture Nazionale en une courte Intro. Restent quelques classiques immé-diats (l’ambient Elanoizan, le loureedien Crazy, l’échappée Wave Mother…) et des concessions à l’époque aux allures de plaisanteries potaches (une reprise de La Bamba). En fait, cette redécouverte évoque souvent l’impression laissée par Clear (1983), de Cybotron – quelques passages douteux, mais un ensemble génial. Sauf que, si Cybotron débutait, Neu! avait déjà derrière lui trois coups de maître. Nur für Fans, quoi. > Thibaut Allemand

NEU!Neu!’86 | Grönland

MATTHEW DEAR Black City | Ghostly International

Deuxième long format de Matthew Dear, Black City se révèle finalement moins sombre qu’annoncé. Ici pas de « tube » aussi évident que Don & Sherri (bien que Slowdance ou You put a smell on me puissent prétendre à ce titre), mais un florilège

de morceaux ambitieux où l’Américain délaisse son côté techno (et son projet Audion) pour une pop moderne, bizarroïde et volontiers druggy. Plus qu’aux sono-rités de Detroit et Chicago, c’est au groove bancal de l’école new yorkaise (Juan Mclean en tête) que l’on pense à l’écoute de Soil to Seed ou Monkey. quelques moments d’introspection et un ovni discoïde plus tard (Little People), on se dit que Matthew Dear est décidément bien à l’aise dans son costume de gourou du dancefloor un brin décadent. > Clément Perrin

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PVTChurch With No Magic | Warp / Discograph

Dès le premier titre, c’est à tâtons (sinon rien !) que l’on rentre dans cette église organique d’un nouveau genre. Ici, ça sonne un peu comme un orgue balancé à plein régime dans un hangar désaffecté. C’est lourd, brut et puissamment mystique. Bref,

une fois que l’on y a goûté, difficile de s’en remettre. Ce nouveau culte, on le doit à PvT (ex-Pivot), la première signature australienne de Warp, qui livre, dix-huit mois seulement après O Soundtrack My Heart, un second album passionnant. Les voûtes de cette chapelle pop, basées sur un jeu de synthés et une force mélodique enivrants, soutiennent un travail sur la voix (celle de Richard Pike) absolument fascinant. Ou quand la pop devient kubrickienne, forte de nappes à la fois lugubres et illuminées. > Carole Lafontan

ADAM KESHERChallenging Nature Disque Primeur

Pour illustrer le sin-gle Hundred years

later, le groupe Adam Kesher s’est offert un clip très poétique où des jeu-nes traversent de longues étendues sablonneuses en transportant une vitre (vont-ils la briser ? Non, car elle est probablement en plastique). On se demande bien pourquoi ce premier al-bum, Challenging Nature, ne ressem-ble en rien à une traversée du désert. Certes, la synth-pop des cinq Bordelais libère parfois des volutes lyriques qui évoquent l’exaltation du voyage initia-tique. Et leur nom fait référence à un personnage de Mulholand Drive du sinueux David Lynch. Mais en dehors de ça, leur musique est plutôt carrée et efficace, et invite nettement plus à la piste de danse qu’au road-movie. à vrai dire, tant mieux. > Olivia Volpi

ZOLA JESUSStridulum II | Souterrain Trans-mission / PIAS

Repérée il y a quel-ques mois, cette jeune étudiante en philo du Wisconsin et ses chansons post-indus intriguaient. Mêlant chant lyrique abrasif et sonorités gentiment harsh noise, elle enchaînait les Ep’s tendus et signait un premier album aventurier, bruitiste et lo-fi. Pour ce deuxième Lp (mais réédition allongée d’un maxi printanier), Zola Jesus a net-toyé ce son, ne laissant que sa voix, des chorales ruinées et une rythmique ultra-lourde. Jouant avec l’écho et le silence, Nika Roza Danilova construit un monde étrange, en noir et gris, guère éloigné des abysses entrevues chez Fever Ray. Mais loin d’être une copie blafarde de la Suédoise, elle ressuscite les vocalises hantées de Siouxsie et le groove rentré de SPK. Indispensable. > Thibaut Allemand

livres

UNE ÉDUCATION AMÉRICAINEBarry Gifford (éd. 13e Note)

Ensemble de courts textes qui mettent en scène un même

personnage, Une éducation améri-caine est dépourvue de cohérence ap-parente. Le lecteur y suit sans logique temporelle les pérégrinations de Roy, un jeune garçon curieux, à travers le Chicago des années 50. Originale sur le plan de la forme, l’œuvre de Barry Gifford l’est également sur le plan du style. Car, son écriture est teintée d’une poésie et d’une élégance rares. évocatrice et impressionniste, elle fait surgir un univers mythique, où se croisent et se côtoient, comme dans un mirage, des figures truculentes aux noms aussi folkloriques que la vipère ou Face de Requin. Son charme suran-né nous appelle alors irrésistiblement à lui. 336 p., 19 € > Faustine Bigeast

LE TAO DU VÉLO, PETITES MÉDITATIONS CYCLOPÉDIQUESJulien Leblay (éd. Transboréal)

Et de vingt. vingtième titre pour la collection

« Petite philosophie du voyage » chez Transboréal, la maison d’édition des voyageurs au long cours. Ici, la roue tourne pour Julien Leblay, 28 ans. Avec 30 000 km au compteur, ce dernier s’est fixé un défi : faire le tour du monde en pédalant. Accidenté à l’adolescence, il se met au vélo sur les ordres de son médecin. Et y prend rapidement goût. Il décide alors de parcourir le Massif Central avec un copain. viendront en-suite les Alpes, la Nouvelle-Zélande, les Balkans ou encore l’Amérique Latine. Aujourd’hui, l’auteur partage son temps entre conférences, écriture et voyages. Et livre un essai qui ravira les cyclovoya-geurs comme les amoureux des grands espaces. On the selle again ! 96 p., 8 € > Cécile Paulet

L’AUTRE VERSANT DU MONDEJ. Borgetto (photo) et C. Rancé (texte) (éd. Filigranes)

L'Argentine et le Chili, deux territoires de « l’extrême ouest et du sud ultime » comme les nomme Christiane Rancé, dans le texte introductif à cette escapade aux points de vue panoramiques.

Dans la lignée des Frank, Evans, Depardon et Plossu, mais avec une touche perso, Borgetto trimballe son Rolleiflex à portée d’œil pour saisir, tout en noir et blanc et en contrastes, des paysages grandioses rehaussés de lumières brutes et denses. Chemin faisant, il immortalise également des rencontres avec les autochtones, vivant en har-monie dans ces immensités étrangères aux Européens. Un road-movie, tout en images fixes, des contreforts andins aux limites maritimes australes... sans autre intention que celle de transmettre une expérience marquante. 84 p., 25 € > François Lecocq

LIFE DURING WARTIMEDe Todd Solondz (FTD)

Life During Wartime a beau se dérouler dans l’Amérique post 11 septembre, la guerre à laquelle fait référence le titre est avant tout personnelle : comment survivre aux névroses de son entourage – de ses parents en premier lieu. On n’y survit pas, tout simplement. Le constat pourrait être désespérant, mais on est chez Todd So-

londz. Dix ans après Happiness, il reprend les mêmes personnages et change les acteurs, suivant le procédé de Palindromes. Avec son ton de sitcom sous Xanax, Todd Solondz peint une Amérique au vitriol sans jamais sombrer dans le trash. La présence au générique du revenant Paul Reubens et de Charlotte Rampling (tétanisante dans la meilleure scène du film), n’est sans doute pas étrangère à la réussite de l’ensemble. 19,99 € > Baptiste Ostré

LE SONGE DE LA LUMIÈREDe victor Erice(Carlotta Films)

La dernière fois qu’on a aperçu victor Erice, c’était à Cannes, en

mai dernier. Assis parmi le jury en compagnie de Tim Burton. Il faut reve-nir quasiment dix ans en arrière pour retrouver son dernier film, Le Songe de la Lumière. victor Erice est ce qui se rapproche le plus d’un Terrence Malick espagnol : un cinéaste peu prolifique (trois films en trente ans), mais dont chaque œuvre s’attache particulière-ment à sonder l’homme et la nature. C’est le cas de ce documentaire, Prix du Jury en 1992, sur le peintre Antonio Lòpez García. Si la première partie du Songe… laisse effectivement songeur (ah ah), la suite devient une rêveuse découverte de la création artistique – et du mouvement réaliste. Intriguant, hypnotique et jusque-là inédit en dvd. 19,99 € > Baptiste Ostré

LEBANONDe Samuel Maoz(CTv International)

Le regard de trouille du soldat qui tue pour la première fois. Le regard d’acier du mi-

litaire endurci, le vide dans les yeux du cynique. Samuel Maoz filme les regards d’Israéliens enfermés dans leur tank durant la guerre du Liban. Comme d’autres avant lui (Valse avec Bachir), Lebanon se base sur un cau-chemar personnel : celui du service militaire de son réalisateur. Il avait 19 ans. Loin de se contenter de l’exor-cisme du trauma, Lebanon se double d’une proposition artistique : le huis-clos de soldats coincés dans le ventre de la machine de fer. Samuel Maoz ne s’évade jamais du tank, n’offre aucune respiration à ses personnages. visitée par le seul bout du canon, l’horreur de la guerre nous ramène à notre condi-tion de spectateur. Un tour de force. 19,99 € > Baptiste Ostré

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jeux vidéo

MAFIA II - PS3 | Xbox 360 | PC

Mafia II est une fresque héritée des œuvres fleuves de Puzo, Scorsese ou Cop-pola. Immigré sicilien pauvret, vito Scaletta est un petit voyou de rue sans malice ni envergure. Arrêté avec son ami Joe, il se voit proposer une curieuse alternative à la prison qui lui est promise : le front européen. Et c’est un soldat de vingt ans qui remet les pieds sur le sol américain quelques années plus tard. Toujours sans le sou, vito recroise vite Joe, ex-taulard qui semble désormais prospérer grâce aux affaires d’une grande famille pour laquelle il travaille et à laquelle il compte bien présenter vito... Pas vraiment le GTA like qu’il semble être de prime abord, Mafia II offre un monde semi ouvert pour une aventure très scriptée. Loin d’être un problème, le jeu jouit d’un scénario et d’une mise en scène parfaitement immersifs qui pallient largement l’absence de missions secondaires ou de free roaming un peu excitant. véritable plongée dans l’Amérique de l’après-guerre à la fin des 50’s, la réalisation quasi cinématographique, l’ambiance sonore exem-plaire entre dialogues joliment ficelés, synchronisation réussie de voix de qualité (celle française d’Al Pacino entre autres) et environnement musical parfait font de ce jeu une nouvelle saga incontournable.

texte ¬ Guillaume Jallut

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CIVILIZATION 5 – PCS'il ne devait rester qu'une franchise exclusive au PC, ce serait Civilization. Depuis presque 20 ans, le plus célè-bre des jeux de stratégie a influencé le genre et blanchi les nuits de légions de joueurs. Belle reconnaissance, c'est un fan absolu de la série qui s'est vu pro-pulser level designer de cette édition. Riche en innovation et moins brouillon, Civ5 gagne en simplicité. Nouveau mo-teur dédié, graphismes plus vivants, système de combat revisité et refontes stratégiques font de cet opus un jeu qu'on aime déjà, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre.

METROID : OTHER M – WiiL’ADN de ce nouveau Metroid porte les marques de ses excellentes an-tériorités : d’abord jeu de plateforme mythique, il devint un FPS de bonne facture. Le prolongement naturel de cette évolution fait que Metroid capita-lise et devient un titre intelligemment hybride, alternant vues à la première et à la troisième personne. Le joueur a ainsi la joie de retrouver la chasseuse de prime Samus Aran et de compren-dre enfin pourquoi elle fut sauvée il y a bien longtemps par une des créatures qu’elle combattait.

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KANE & LYNCH 2 : DOG DAYS - PS3 | Xbox 360 | PCAvec un background truffé de référence ciné, le premier volet de Kane & Lynch avait dé-gainé sans sommation sa grosse artillerie : duo de psychopathes, vannes de bonhomme et gunfights monstrueux pour un jeu qui suin-tait la testostérone. Le second ne déroge pas à ces règles violentes et place le couple de sauvages entre les pattes de triades bien énervées, dans un Shanghai vertigineux traité façon caméra amateur embarquée.

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Mer 01.09

L’ELEKTRO LIO INTHEMIx [MINIMAL] 23h - grat -

Jeu 02.09

OSTAL D’OCCITANIA LA PAUSE MUSICALE 12h30 - grat -

LE CHERCHE ARDEUR YVES PROAL [CHANSON] 20h - nc - 05 61 55 27 22

LA DYNAMO ERIC LAREINE [CHANSON] 20h30 - nc -

L’ELEKTRO CLEM STAUNTON [ELECTRO] 23h - grat -

Ven 03.09

CHAPITEAUX à ARGEIN (09) KUMPANIA : MAx PASHM + SHAZALAKAZOO + FORTY THIEVES ORKESTAR 18h - 10 et 12e -

LE BIKINI (RAMONvILLE)

LES LÉLÉS [APÉRO UKULÉLÉ] 19h – grat – 05 62 71 14 35

LA PISTOUFLERIE (CASSAGNABèRE-TOURNAS) SOIRÉE BOEUF 19h - 5e -

CLOîTRE DES JACOBINS FESTIVAL PIANO AUx JACOBINS 20h - 6 à 35e -

ANTR’AMIS (LAvALETTE) SDN [JAZZ] 21h - nc - 06 20 15 90 65

LARSEN LUPIN MIx POPISSIMO [INDIE POP SOUL 60’S] 22h - grat - 05 62 88 01 09

LE BIKINI (RAMONvILLE) SOIRÉE ANNÉES 70 23h - 5e - 05 62 24 09 50

L’ELEKTRO FLEx + PEUCH + AYM’RIC MARINO 23h - grat -

Sam 04.09CHAPITEAUX à ARGEIN (09) KUMPANIA : FANFARE VAGABONTU + TAKO LAKO + CIMBALIBAND... 14h - 15 et 18e -

ESP. DJANGO REINHARDT (GRISOLLES) IN/OUT QUARTET

19h - grat -

RAGTIME TRASHNASTY + WILD DÖGS + LIMOGES BASTARD CLUB 20h - 4e - 05 61 22 73 01

AUDITORIUM ST-PIERRE DES CUISINES FESTIVAL PIANO AUx JACOBINS 20h - 6/20e - 05 61 22 31 05

LE CHERCHE ARDEUR LE TARAFON 20h - nc - 05 61 55 27 22

LA PISTOUFLERIE (CASSAGNABèRE-

TOURNAS) ANA CARRIL 21h - 5e -

L’ELEKTRO PUBLIC GHETTO + CHIC AND THE TRAMP 23h - grat -

LE BIKINI (RAMONvILLE) SOIRÉE NEW WAVE SPÉCIALE DEPECHE MODE 23h - 6e - 05 62 24 09 50

31 AFTER GOOD MORNING 05h - grat - 05 62 71 14 35

Dim 05.09

Festival Kumpania La route du Rom

L’Ariège accueille le festival Kumpania, alias les Rencontres internationales des cultures balkaniques. Tout le week-end, seront concerts donnés par des groupes venus de tous les pays des Balkans (et d’ailleurs !). Spectacles, expos, soirées ciné, rencontres... battront la campagne. Place à la fête et à la réflexion autour de la culture des Roms dans l’espace Art-Rom. Des ateliers de danse dirigés par Simona Jovic auront lieu les vendredi et samedi de 16 h à 18 h.

❥ Les 3 et 4.09, 10 € / 12 € (ven), 15 € / 18 € (sam), pass 20 € / 25 €, Argein (09), 06 80 85 98 85, www.festival-kumpania.com PROG : FORTY THIEVES OKESTAR, VJ DAVID BRUNNER, FANFARE VAGABONTU, LA KUMPANIA BEATS, CIMABALIBAND, ROTFRONT...FanFare Vagabontu © Dr

concerts & soirées

LE BIKINI (RAMONvILLE) TEA LIGHT POOL PARTY 15h - 5e - 05 62 24 09 50

LE CACTUS MOONSHINER 19h - grat - 05 61 21 68 81

BODEGA EL CAMINO SCÈNE OUVERTE [WORLD MUSIC] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

L’ELEKTRO INSOMNY CONCEPT 23h - grat -


Lun 06.09AUDITORIUM ST-PIERRE DES CUISINES FESTIVAL PIANO AUx JACOBINS 20h - 6/20e - 05 61 22 31 05

Mar 07.09THéÂTRE DU GRAND ROND HAMÔN 19h - Part. libre - 05 61 62 14 85

LE CHERCHE ARDEUR KARMA-WASHING-MACHIN [INSTAL. VIDEO ET SONORE] 20h - nc - 05 61 55 27 22

LA DYNAMO SOIRÉE RIOT GRRRLS 20h - 5e -

LES ABATTOIRS FESTIVAL PIANO AUx JACOBINS 20h - 6/20e - 05 62 48 58 00

Mer 08.09

THéÂTRE DU GRAND ROND HAMÔN 19h - Part. libre - 05 61 62 14 85



MANDALA LUNE ET SOLEIL [BOSSANOVA] 21h - 5 et 8e - 05 61 21 10 05

CRI DE LA MOUETTE MOPA 21h - 6/8e - 05 62 30 05 28

MR BIG STUFF MIDNIGHT WANKERS + UGLY BABIES 21h - 3e - 05 61 23 64 75

BIJOU FEMME MON ÉCOLE 21h30 - 5 à 10e - 05 61 42 95 07

BODEGA EL CAMINO THE HELLTONES + IWATA 21h30 - nc - 05 62 26 60 51

L’ELEKTRO LIO INTHEMIx [MINIMAL] 23h - grat -

Jeu 09.09OSTAL D’OCCITANIA LA PAUSE MUSICALE 12h30 - grat -


HALLE AUX GRAINS ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE : TUGAN SOKHIEV + FRÉDÉRIC NEUBURGER 20h - 5 à 44e - 05 61 63 13 13

AUDITORIUM SAINT PIERRE DES CUISINES FESTIVAL PIANO AUx JACOBINS 20h - 6/20e - 05 61 22 31 05

LE CHERCHE ARDEUR TRIO MALANDRINO 20h - nc - 05 61 55 27 22

Piano aux Jacobins Pianissimo

Déjà la 31e édition pour ce festival de belle facture. Mais pas l’ombre d’une ride car sont toujours là l’esprit de découverte et une ouverture à tous les genres. Cette année, le jazz tient encore le haut du piano. Trois cartes blanches sont offertes. Le jeune pianiste Alexis Pivot, formé à la musique classique, ouvre le bal (13.09). Suivront, forts de leur expérience, Lorraine Desmarais (25.09), célébrée au Canada et Franck Avitabile, lancé par Michel Petrucciani il y a dix ans (27.09). ❥ Du 3 au 28.09, tarifs et horaires variables, Cloître des Jacobins,

Halle aux Grains, Cité de l’Espace, Les Abattoirs, Saint-Pierre des Cuisines, 05 61 22 40 05, www.pianojacobins.com Kathia buniatishVili © Julia Wesely

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LA DYNAMO ROMANTICA 20h30 - nc -

MANDALA JAN TRIO 21h - 5 et 8e - 05 61 21 10 05


BODEGA EL CAMINO SAMI’S JUKEBOx [CHANSON] 21h30 - nc - 05 62 26 60 51

BEAUCOUP SOIRÉE «I KISS A GIRL» 22h - grat - 05 61 12 39 29

CRI DE LA MOUETTE THE RED LIPS + APRIL FOOLS + EWES 22h - nc - 05 62 30 05 28

L’ELEKTRO ELOÏ + SHANDRA 23h - grat -

Ven 10.09TERRASSE DU MANDALA APÉRO-CONCERT [BOSSA NOVA] 18h30 - Part. libre - 05 61 21 10 05

THéÂTRE DU GRAND ROND

HAMÔN 19h - Part. libre - 05 61 62 14 85

HALLE AUX GRAINS FESTIVAL PIANO AUx JACOBINS 20h - 6 à 50e - 05 61 63 13 13

LE CHERCHE ARDEUR MONSIEUR CO & LÉOPOLD 20h - nc - 05 61 55 27 22

ESP. DJANGO REINHARDT (GRISOLLES) WEEK-END DOUx : SOULSHINE VOICES + ANDY REY 20h - 15e - 05 63 67 38 97

LA DYNAMO JULIEN FAT [FOLK ROCK] 20h30 - nc -

MR BIG STUFF MELEM [CHANSON LATINO] 21h - 3e - 05 61 23 64 75

MANDALA ALL-STAR QUINTET [HARD BOP] 21h - 6 et 9e - 05 61 21 10 05

BODEGA EL CAMINO FRANCK COLMAN 21h30 - nc - 05 62 26 60 51


LARSEN LUPIN

MIx POPISSIMO [INDIE POP SOUL 60’S] 22h - grat - 05 62 88 01 09

CRI DE LA MOUETTE DRAPOK 22h - nc - 05 62 30 05 28

LE BIKINI (RAMONvILLE) SOIRÉE ANNÉES 80 23h - 5e - 05 62 24 09 50

L’ELEKTRO SEBKHA + SISTEO [ELECTRO] 23h - grat -

Sam 11.09

TERRASSE DU MANDALA APÉRO-CONCERT [FANFARE] 18h30 - Part. libre - 05 61 21 10 05

KIOSqUE à MUSIqUE (CUGNAUX) MAHDI SERIE + REPOSE EN PAIx 19h - grat -

ESP. DJANGO REINHARDT (GRISOLLES) WEEK-END DOUx : GASCON LAVEUR + HERVÉ SUHUBIETTE + THIERRY DI FILIPPO 19h - 15e - 05 63 67 38 97


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Playground # 11 Ça vient de la rue

L’after du Festival de Rue de Ramonville réunit des gros-ses pointures du djing hip-hop, broken beat, dubstep et drum’n bass. En tête, le dj hollandais d n’ b Nymfo (qui a signé des prods chez de prestigieux labels : Ram Rec, C.I.A., Renegade Rec...). Puis Trilogy, le nouveau projet trip-hop broken beat de Redeyes, Youthman et Luce (Ninja Tune, Brownswood Rec). Les locaux Peyo (dubstep funky) et SKS (d n’b), assureront aussi le mix alors que le concert hip-hop de Tchad Unpoe + Dj Llança ouvrira la soirée. Les vj’s Rabbitkillerz planteront eux le décor.

❥ 11.09, 23 h à 6 h, 6 €, Le Bikini (Ramonville), 05 62 24 09 50, www.lebikini.comtchaD unpoe © laetitia Kitegi

concerts & soirées

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82

LE CHERCHE ARDEUR THE BLUE DAFFODILS [JAZZ] 20h - nc - 05 61 55 27 22

LA DYNAMO THE IRRITONES 20h30 - nc -

EGLISE DE BEAUZELLE VOL DE NUIT 20h30 - grat -

BODEGA EL CAMINO EYDOLON + FEATHERY 21h30 - nc - 05 62 26 60 51

CRI DE LA MOUETTE MAN SIZE 22h - nc - 05 62 30 05 28

DUNE / INOX CLUB JEFF MILLS 23h - 15e - 05 62 75 11 75

LE BIKINI (RAMONvILLE) PLAY!GROUND #11 23h - 6e - 05 62 24 09 50

L’ELEKTRO KRISTINA K. + LUCAS BARIANI 23h - grat -

BEAUCOUP DJ GUEST 23h - grat - 05 61 12 39 29


Dim 12.09ESP. DJANGO REINHARDT (GRISOLLES) WEEK-END DOUx : DU JAZZ À LA JAVA (REPAS + CONCERT + BAL) 12h30 - 18e - 05 63 67 38 97

LE CACTUS NICOLAS BLUES DU MONDE 19h - grat - 05 61 21 68 81




Mar 14.09THéÂTRE DU GRAND ROND L’ANTITROPE 19h - Part. libre - 05 61 62 14 85

CLOîTRE DES JACOBINS

FESTIVAL PIANO AUx JACOBINS 20h - 6 à 35e -

LA DYNAMO HERE WE GO MAGIC 20h30 - nc -

CAvE POéSIE BERNARDO SANDOVAL 21h - nc - 05 61 23 62 00

Mer 15.09THéÂTRE DU GRAND ROND L’ANTITROPE 19h - Part. libre - 05 61 62 14 85



SAINT DES SEINS PART CHIMP + LES SOLDES 20h30 - 5e - 05 61 22 11 39

MR BIG STUFF PALACE INOPIA [ROCK] 21h - 3e - 05 61 23 64 75

MANDALA

Jeff Mills Technosaure

Né en 1963, Jeff Mills grandit à Détroit, là où, en matière de musique techno, tout est à inventer. Le mouvement électro n’en est alors qu’au stade de l’ébauche, Jeff Mills en est le révélateur aux côtés de grandes figures telles que Juan Atkins, Derrick May et Kevin Saunderson. Les amateurs du genre ont encore le privilège d’assister à ses live au son très imagé, mâtiné d’allégories futuristes et surtout tou-jours sur-puissant. Ce DJ set signe, après la pause estivale, la ré-ouverture de l’Inox et la reprise des Mentalism Party.

❥ 11.09, 23 h à 6 h, 15 e, Inox Club, 05 62 75 11 75 www.inox-club.com

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concerts & soirées

OIHANA [JAZZ MANOUCHE] 21h - 5 et 8e - 05 61 21 10 05

CRI DE LA MOUETTE RUBY CUBE [ROCK] 21h - nc - 05 62 30 05 28


L’ELEKTRO YES’IN [ELECTRO MINIMALISTE] 23h - grat -

Jeu 16.09OSTAL D’OCCITANIA LA PAUSE MUSICALE [JAZZ] 12h30 - grat -

SALLE ALTISSIMO (MONTAUDRAN)

VERNISSAGE LIVE PAINTING + PERCUS AFRICAINES 18h - grat - 05 61 54 32 00

FNAC WILSON ELDORADO 18h - grat -

TERRASSE DU MANDALA APÉRO-CONCERT 18h30 - Part. libre - 05 61 21 10 05

CRI’ART (AUCH)

THE VINTAGE DANDY & THE ROCK STATION [ROCK] 19h - grat - 05 62 60 28 17

THéÂTRE DU GRAND ROND L’ANTITROPE 19h - Part. libre - 05 61 62 14 85


LE CHERCHE ARDEUR LES ASTATABOOPS 20h - nc - 05 61 55 27 22

LA DYNAMO LDLF + OTTO [SWAMP ROCK] 20h30 - nc -

PORT vIGUERIE MANIFESTO : SPANK [ROCK] 21h – grat


MANDALA USTAD NAJMUDDIN SAIFFUDIN 21h - 5 et 8e - 05 61 21 10 05

BIJOU EQUIDAD BARÈS 21h30 - 10 et 12e - 05 61 42 95 07

CRI DE LA MOUETTE EVEREST + KNIGHT EARLIER + TRINITY 22h - nc - 05 62 30 05 28

L’ELEKTRO BEASTY NASTY + DIRTYBASS 23h - grat -

Ven 17.09TERRASSE DU MANDALA APÉRO-CONCERT 18h30 - Part. libre - 05 61 21 10 05

MAISON DE LA MUSIqUE / CAP DECOUvERTE (LE GARRIC) ROCK IN OPPOSITION : CAS-PAR BROTZMANN MASSAKER + SLEEPYTIME GORILLA MUSEUM... 19h - 30/35e - 05 63 38 55 57


LE CHERCHE ARDEUR LES ASTATABOOPS 20h - nc - 05 61 55 27 22


Festival MéditerranéO Ex-La Méditerranée de Portet

Consacré à la découverte des arts et des cultures méditerranéennes, le festival, re-baptisé Méditer-ranéO, accueille cette année le pays basque com-me invité d’honneur. Sur le devant de la scène, concerts (la chanson kabyle d’Idir en tête, symbole fort d’un festival qui se veut ouvert à tous), spec-tacles, cinéma (de jour et de nuit), jeux géants en bois à pratiquer en plein air, marché artisanal bio, expos, ateliers... Le tout entièrement gratuit !

❥ 17 au 19.09, grat, Portet-sur-Garonne, 05 62 14 03 09, www.festivalportet.fr PROG : IDIR, KKC ORCHESTRA, LIUBILA, MR ET MME OKKO, CHET NUNETA, PLACE DES ARTS, SLONOVSKI BAL... iDir © Vincent lignier


HALLE (PORTET SUR GARONNE) MEDITÉRRANÉO’ : IDIR + KKC ORCHESTRA 21h - grat -

PORT vIGUERIE MANIFESTO : CARMEN BLAIx [INSTAL. SONORE] 21h - grat -

MANDALA T. SCHIRMANN + H. ROUSSEAUx 21h - 6 et 9e - 05 61 21 10 05

ANTR’AMIS (LAvALETTE) FRIENDS WITH GUITARES 21h - nc - 06 20 15 90 65

MR BIG STUFF DOMIBLANCBEC 21h - 3e - 05 61 23 64 75

BIJOU EQUIDAD BARÈS 21h30 - 10 et 12e - 05 61 42 95 07

BODEGA EL CAMINO BLUE GECKO [ROCK] 21h30 - nc - 05 62 26 60 51

CRI DE LA MOUETTE HIGHLIGHTS + THE BANYANS 22h - nc - 05 62 30 05 28

LARSEN LUPIN MIx POPISSIMO [INDIE POP SOUL 60’S] 22h - grat - 05 62 88 01 09

LE BIKINI (RAMONvILLE)

HANDS INA DI AIR 22h – 6e - 05 62 24 09 50

L’ELEKTRO DJ AD + WILL ADDICT + NOODZ 23h - grat -

Sam 18.09MAISON DE LA MUSIqUE / CAP DECOUvERTE (LE GARRIC) ROCK IN OPPOSITION : GONG + AQUASERGE + FULL BLAST 15h30 - 40/45e - 05 63 38 55 57

HALLE (PORTET SUR GARONNE) MEDITÉRRANÉO’ : KUMPANIA BEATS + MANGO GADZI + SLO-NOVSKI BAL + CORIANDRE ... 16h - grat -

TERRASSE DU MANDALA APÉRO-CONCERT [FOLK] 18h30 - Part. libre - 05 61 21 10 05


LE CHERCHE ARDEUR PRUNE RAMÈNE SA FRAISE

20h - nc - 05 61 55 27 22

LA DYNAMO PNEU + MARVIN + PAPIER TIGRE 20h30 - nc -

MANDALA RICHARD HERTEL ENSEMBLE 21h - 6 et 9e - 05 61 21 10 05

ANTR’AMIS (LAvALETTE) SOFT WINDS 21h - nc - 06 20 15 90 65

MR BIG STUFF SOIRÉE BOOGIE DOWN 21h - 3e - 05 61 23 64 75


BODEGA EL CAMINO OLD NAVY [BLUES] 21h30 - 3e - 05 62 26 60 51

PORT vIGUERIE MANIFESTO : FLESHDOLL [DEATH METAL] 21h30 - grat

CRI DE LA MOUETTE CARTE BLANCHE 22h - nc - 05 62 30 05 28

BEAUCOUP LUCA BARIANI 23h - grat - 05 61 12 39 29

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Anatz-i ! Festival Gros Lot

L’Anatz-i ! Festival (« Allez-y ! » en occitan) a une mission : mettre en avant des jeunes artistes du Lot-et-Garonne. Cette année, c’est Code K, un groupe d’électro-rock né à Agen en 2006, et développant un art particulier de la prestation scénique, qui sera en haut de l’affiche. Puis lumière sur Benjamin Langlais, folkeux sensible d’une quinzaine d’années. Après cette mise en jambes, Hey Hey My My (rock indé), Anthony F (électro) et DJ Zebra & Monty (rock’n soul), paternels de l’édition, eux, fe-ront carrément monter la température. ❥ 24.09, 20 h 30, 10 e, Salle Rosette, Le Passage d’Agen (47),

05 53 68 21 76, anatzi-festival.comhey hey My My © Dr

concerts & soirées

L’ELEKTRO R-BOY + TAKINE + TOM-WRIGHT 23h - grat -

LE BIKINI (RAMONvILLE) DARK ENTRIES #7 23h - 6e - 05 62 24 09 50


Dim 19.09HALLE (PORTET SUR GARONNE) MEDITÉRRANÉO’ : MR & MME OKKO + CHET NUNETA... 12h - grat -

MAISON DE LA MUSIqUE / CAP DECOUvERTE (LE GARRIC) ROCK IN OPPOSITION : MIRIODOR + RATIONAL DIET + JANNICK TOP / INFERNAL MACHINA 15h - 40/45e - 05 63 38 55 57

COMDT CANTAORES 19h - 7/10e - 05 34 51 28 38

LE CACTUS LAZY GUYS [BLUES] 19h - grat - 05 61 21 68 81

PORT vIGUERIE MANIFESTO : GRAND BAL BOLLYWOOD 19h30 - grat

LA DYNAMO ALKALYS + ALONE IN 1982 20h30 - nc -

BODEGA EL CAMINO SCÈNE OUVERTE (WORLD MUSIC) 21h30 - grat - 05 62 26 60 51


Lun 20.09



LA DYNAMO STEVE HILL 20h30 - 8 à 12e -


Mer 22.09LE CHERCHE ARDEUR CABARET TUM 20h - nc - 05 61 55 27 22


LA DYNAMO NINE POUND HAMMER + x RAY HARPOON [ROCK] 20h30 - nc -

MANDALA AUSTIN TRIO 21h - 5 et 8e - 05 61 21 10 05

MR BIG STUFF THE WIRE [ROCK] 21h - 3e - 05 61 23 64 75

BIJOU DIDIER SUPER 21h30 - 12 et 15e - 05 61 42 95 07

L’ELEKTRO GABRIEL MATHIEU + PAPILLON 23h - grat -

Jeu 23.09OSTAL D’OCCITANIA LA PAUSE MUSICALE [JAZZ] 12h30 - grat -

La Rotule 50’ Rockabilly

Avec un son rock mâtiné d’hillbilly (terme américain fai-sant référence à la musique country), voici une fratrie détonante à faire swinguer greasers et jupes crayon. Leurs morceaux sentent la Dax jusque dans les accords des guitares et les virtuosités de la contrebasse. Un rythme vitaminé et des voix déraillées à la Brian Setzer qui tendent parfois vers le psychobilly ! Autrement dit, un véritable concentré d’influences savamment mariées. à découvrir sur scène, en attendant un premier album autoproduit qui devrait sortir cet hiver.

❥ 24.09, 20 h, gratuit, Lo Bolegason (Castres), 05 63 62 15 61, www.myspace.com/larotule50© Dr

concerts & soirées

LE COMPTOIR ALYSS 19h - grat - 05 61 62 85 56

CRI’ART (AUCH) LAËTIKET 19h - grat - 05 62 60 28 17

L’ESqUILE ELEKTRIC GEÏSHA 19h30 - grat -

LES ABATTOIRS FESTIVAL PIANO AUx JACOBINS 20h - 6/20e -

LE CHERCHE ARDEUR OWEN THE SWING [MANOUCHE] 20h - nc - 05 61 55 27 22

HALLE AUX GRAINS ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE : MIKKO FRANCK + ALINA POGOSTKINA 20h - 5 à 44e - 05 61 63 13 13


LA DYNAMO ZUBROWSKA [METAL] 20h30 - nc -

MANDALA LE FREE DU HAZARD 21h - 5 et 8e - 05 61 21 10 05

LE BIKINI (RAMONvILLE) ELECTRO ALTERNATIV : ZENZILE + DAEDELUS + UNDERGANG... 21h - 10e - 05 62 24 09 50


BODEGA EL CAMINO LES CRASH TES COUILLES + UNOFICIAL [PUNK FESTIF] 21h30 - 3e - 05 62 26 60 51

CRI DE LA MOUETTE DANCERS IN RED 22h - nc - 05 62 30 05 28

L’ELEKTRO KHK + GADGET + KALIBRE 12 23h - grat -

Ven 24.09


LO BOLEGASON (CASTRES) LA ROTULE 50’S 20h - grat - 05 63 62 15 61


LA DYNAMO ASSAUT MUSICAL [METAL] 20h30 - nc -

AUDITORIUM ST-PIERRE DES CUISINES

SOIRÉE NOMADE : BADER MOTOR 20h30 –grat - 05 61 22 67 82

SALLE ROSETTE (LE PASSAGE D’AGEN) ANATZ-I FESTIVAL! 20h30 - 10e - 05 53 68 21 76

RIO GRANDE (MONTAUBAN) SOIRÉE REPRISES : BEATLES VS ROLLING STONES 20h30 - 5/8e - 05 63 91 19 19

SALLE DES FÊTES (MONDONvILLE) MOND’N ROCK 2010 : TREMPLIN 21h - nc -

LE BIKINI (RAMONvILLE) ELECTRO ALTERNATIV : DIRTYPHONICS + PARA ONE + PLAPLA PINKY... 21h - 18e - 05 62 24 09 50

MR BIG STUFF MOONSHINER 21h - 3e - 05 61 23 64 75

MANDALA SMOKY JOE COMBO 21h - 6 et 9e - 05 61 21 10 05

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Passacaille Tuning Nu-jazz / rock / fusion

Passacaille Tuning - du nom d’une danse popu-laire espagnole et d’une forme de sampling - c’est Romuald Bruneau à la guitare, Juan Favarel à la basse, Bastien Andrieux aux claviers, Stéphane Gratteau à la batterie. Toulousains d’origine, ils se jouent de la musique et de ses codes en flirtant avec tous les styles (drum’n bass, hip-hop, électro rock, afro-beat, métal, twist, blues, musique clas-sique…). Mais si leur matière est multiple, leur esprit est un : un esprit rock !

❥ 30.09, 21 h, 8/5 €, Le Mandala, 05 61 21 10 05, www.lemandala.com © Dr

BODEGA EL CAMINO MADYL [GNAWA] 21h30 - nc - 05 62 26 60 51

COUR éCOLE DES BEAUX-ARTS APÉRO MUSICAL PRINTEMPS DE SEPT. : COLONIE DE DESSIN 21h30 - grat - 05 61 14 23 51

ANTR’AMIS (LAvALETTE) JEFF ZIMA 21h30 - nc - 06 20 15 90 65


DUBLINERS GERRY CARTER [POP ROCK IRLANDAIS] 22h - grat - 05 61 14 23 16

LARSEN LUPIN MIx POPISSIMO 22h - grat - 05 62 88 01 09

BEAUCOUP SOIRÉE «I KISS A GIRL» 22h - grat - 05 61 12 39 29

CRI DE LA MOUETTE LES JAHRDINIANS + DJURIUS ET LES SHATAWARIS 22h - nc - 05 62 30 05 28

L’ELEKTRO

DJ BEUN + DJ MISKA + P-BEN 23h - grat -

Sam 25.09


LE CHERCHE ARDEUR DORA MARS 20h - nc - 05 61 55 27 22

LA DYNAMO CHKL + 1 = 0 20h30 - nc -

LE BIKINI (RAMONvILLE) ELECTRO ALTERNATIV : NOISIA + FOREIGN BEGGARS + PRO 7... 21h - 18e - 05 62 24 09 50

ANTR’AMIS (LAvALETTE) TRIO BAF [JAZZ] 21h - nc - 06 20 15 90 65

MANDALA TÉRIYA [AFRO POP] 21h - 6 et 9e - 05 61 21 10 05

ALTIGONE (SAINT-ORENS DE GAMEvILLE) FASODJENKAFÔ [BURKINA FASO] 21h - 8 à 12e - 05 61 39 17 39

ESPACE JACK ROUBIN (FENOUILLET) SFORA ORKESTRA [JAZZ] 21h - nc - 05 62 75 89 67

SALLE DES FÊTES (MONDONvILLE) MOND’N ROCK : GEISHA + THE SHAKING HEADS + JARRY 21h - nc -

BODEGA EL CAMINO CINKS [TRIP HOP] 21h30 - nc - 05 62 26 60 51

COUR ECOLE DES BEAUX-ARTS APÉRO MUSICAL PRINTEMPS DE SEPT. : xAVIER BOUSSIRON 21h30 - grat - 05 61 14 23 51

AUDITORIUM ST-PIERRE DES CUISINES

SOIRÉE NOMADE : ANNE JAMES CHATON, ANDY MOOR et ALVA NOTO 22h – grat – 05 61 22 67 82

DUBLINERS FLORENT FINA [DUO MUSICAL] 22h - grat - 05 61 14 23 16

CRI DE LA MOUETTE ALUNA 22h - nc - 05 62 30 05 28

BEAUCOUP LUCAS BARIANI 23h - grat - 05 61 12 39 29

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Fiction Plane + The Parlotones Pop rock indé

Groupe de pop rock indépendant anglais, né à Londres en 2000 et révélé en 2007, Fiction Plane réunit le batteur Pete Wilhoit, le guitariste Seton Daunt et le chanteur et bassiste Joe Sumner, fils aîné de Sting (de son vrai nom Gordon Sumner).

Ensemble, ils reviennent sur les routes, soutenus par le label hollandais Roadrunner Records (qui produit Nickelback, Kiss, Airbourne…). Le trio pré-sente en exclusivité Sparks, son 3e album studio. La première partie sera assurée par les Sud-Afri-cains de The Parlotones.

❥ 1er.10, 20 h 30, 25 € / 26 €, Bikini, 05 62 24 09 50, www.lebikini.comFiction plane © Dr

concerts & soirées

Luc-la-Primaube (près de Rodez)

Aveyron

L’ELEKTRO LIO INTHEMIx + SERGIO VICENTE + JUNIOR KAMBEL 23h - grat -


Dim 26.09KIOSqUE à MUSIqUE (CUGNAUX) KIOSKAMUSIK : ORCHESTRE PIERRE LEBRUN 15h - grat -

LE CACTUS FATRAS 19h - grat - 05 61 21 68 81

LA DYNAMO BAL DE LA DYNAMO 20h30 - nc -




Lun 27.09CASINO THéÂTRE BARRIèRE ROGER HODGSON 20h - 51 et 65,30e - 05 34 39 01 45


Mar 28.09LE CHERCHE ARDEUR TENTATIVES TRIO [BLUES] 20h - nc - 05 61 55 27 22


LE PHARE (TOURNEFEUILLE) CONCERT «À LA CRIÉE» 20h30 - 5/10e - 05 34 30 17 48

LE BIKINI (RAMONvILLE) KATE NASH [INDIE POP] 20h30 - 22/23e - 05 62 24 09 50

Mer 29.09FNAC (LABèGE) UNIFORM MOTION PICTURES 17h - grat - 08 25 02 00 20

FNAC WILSON

GOSPEL PRAISE FAMILY 17h30 - grat -

MUSIC ACTION MASTER CLASS 18h - grat - 05 34 51 34 21

LA DYNAMO BRISA ROCHÉ + KESTEKOP 20h30 - 8 à 12e -

MANDALA MEAJAM [JAZZ] 21h - 5 et 8e - 05 61 21 10 05

CRI DE LA MOUETTE SKINNY MINNIES 21h - nc - 05 62 30 05 28

BIJOU DEM 21h30 - 5 à 10e - 05 61 42 95 07

L’ELEKTRO MASSACRE JUICE [ELECTRO] 23h - grat -

Jeu 30.09OSTAL D’OCCITANIA LA PAUSE MUSICALE [CHANT DES TERRES DEUROPE] 12h30 - grat -

L’ESqUILE SOIRÉE PROGRÈS SON

Zombie Zombie Krautrock / électro

Mon premier, à la batterie, se nomme Neman (oui, c’est bien lui qui joue dans Herman Düne). Mon second, aux claviers, se nomme étienne Jaumet (oui, oui, il joue avec d’autres groupes : Married Monk, Flop...). Tous deux forment le groupe Zom-bie Zombie. Guidées par le principe de plaisir, leurs deux personnalités se marient pour créer un rock élaboré. Proche du krautrock et surtout riche d’influences illimitées, auxquelles les musiciens ont bonheur à s’exposer. Le duo vient présenter sur scène son disque Plays John Carpenter (verti-kal Records) qui sort à la fin du mois.

❥ 1er.10, 21 h, nc, La Dynamo, www.lachattealavoisine.net© Marco Dos santos

concerts & soirées

19h - grat -

LE CHERCHE ARDEUR GUY 20h - nc -

LA DYNAMO IMAAD WASIF [FOLK] 20h30 - 9/10e -

MR BIG STUFF BAKH YAYE 21h - 3e - 05 61 23 64 75

MANDALA PASSACAILLE TUNING 21h - 5 et 8e - 05 61 21 10 05

BIJOU CHANSONS À BRETELLES 21h30 - 5 à 10e - 05 61 42 95 07

DUBLINERS CONCERT MUSIQUE IRLANDAISE 22h - grat - 05 61 14 23 16

CRI DE LA MOUETTE JUDIE + ANTIDOxE 22h - nc - 05 62 30 05 28

L’ELEKTRO KANASH 23h - grat -

Ven 01.10

FNAC (LABèGE) YVES JAMAIT 17h30 - grat - 08 25 02 00 20


DOMAINE DE BRIOUDES (MURET) FESTIVAL DE LA BOHÈME : DJ TAGADA + RONA HARTNER + LOLI PABAÏ 19h - 10/14e - 05 61 56 33 78

LA DYNAMO ZOMBIE ZOMBIE 20h - nc -

LO BOLEGASON (CASTRES) SOIRÉE SLAM 20h - grat - 05 63 62 15 61

LE BIKINI (RAMONvILLE) FICTION PLANE + THE PARLOTONES 20h30 - 25 et 26e - 05 62 24 09 50

SALLE NOUGARO YVES JAMAIT 20h30 - 16 et 18e - 05 61 93 03 03

CRI’ART (AUCH) JOYCE JONATHAN + JUNE & LOLA 21h - 13 et 15e - 05 62 60 28 17

ART’CADE (SAINTE-CROIX-vOLvESTRE)

MARVIN 21h - nc - 05 61 04 69 27

GESPE (TARBES) JACQUES HIGELIN 21h - 24 et 26e - 05 62 51 32 98

ANTR’AMIS (LAvALETTE) JOK [JAZZ] 21h - nc - 06 20 15 90 65

BIJOU CHANSONS À BRETELLES 21h30 - 5 à 10e - 05 61 42 95 07

BODEGA EL CAMINO THE WIRE [ROCK] 21h30 - nc - 05 62 26 60 51

COUR ECOLE DES BEAUX-ARTS APÉRO MUSICAL PRINTEMPS DE SEPT. : KIM 21h30 - grat - 05 61 22 67 82

CLOÎTRE DES JACOBINS SOIRÉE NOMADE : AYMERIC HAINAUx + MOUTAINS 22h - grat - 05 61 22 67 82

DUBLINERS OC7 [REPRISES POP ROCK] 22h - grat - 05 61 14 23 16

CRI DE LA MOUETTE JELLY FISH 22h - nc - 05 62 30 05 28

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Festival de la Bohème Terre de partage

3e édition pour cet événement au coeur du verdoyant Domaine de Brioudes. Deux jours en plein air pour tout envoyer valser sur un air festif, avec une prog’ musi-cale de qualité (notamment les Batignolles - le groupe d’Olivier Leite de La Rue Kétanou - ou les intarrissables Taraf de Haïdouks). à côté des concerts, l’association bénévole Les Pieds Nus propose camping gratuit, jeux pour penser (dès 17 h 30) ou encore tri sélectif, ani-mations solidaires et même une vaisselle collective... Pas bête la guêpe !❥ Les 1er et 2.10, 19 h 30, 10 à 16 €, pass 19 à 25 €, Domaine de

Brioudes, Muret (31), 05 61 56 33 78, www.festivaldelaboheme.fr PROG : LOLI PABAÏ, KARPATT, GOD SAVES THE CUIVRE, LIUBILA, MYSTÈRE TRIO, DJ CLICK… DJ clicK © Marline.booK.Fr

BEAUCOUP9, place du Pont neuf05 61 12 39 29

www.beaucoup.fr Ouvert du mer. au dim., de 10h à 2h (3h le sam). Le célèbre bar gay friendly a fêté ses 10 ans d’existence. Avec toujours la même recette : café/resto sur sa terrasse ensoleillée l’après-midi (cuisine créative, brunch). De 20h à 0h, les plats s’avèrent plus sophistiquées avec produits régionaux et vins du terroir. Et la nuit, transformation du bar en club éléctro branché pour des soirées endiablées.

BREUGHEL L’ANCIEN30, rue de la Chaîne 05 61 14 91 38

Ts les jours de 17h à 2h. Les adeptes des vraies tavernes vont être comblés ! Le cadre à l’ancienne rappelle le sens du mot authentique. Convivial, simple, qualité : ambiance as-surée. De bons petits vins triés sur le volet et bières belges pour vous enivrer. Programma-tion musicale éclectique. Un lieu de vie, d’échanges festifs et cosmopolites.

CAMINO138, grde rue St-Michel 05 62 26 60 51

7j/7 de 17h30 à 2h, (sam 3h) Le Camino pour vous c'est...? La chaleur de la maison familiale ou un foyer de jeunes délurés? La récrée où l'on braille au baby ou un théatre où l'on écoute sans un bruit? Une salle de concert du feu de dieu ou un bon vieu terrain de pétanque? Reponse : Tout à la fois, en plus de 18h à 21h l'apéro c'est Discount.

CLASSICO37, rue des Filatiers05 61 53 53 60

www.classico-cafe.com Brasserie le midi et bar musical le soir. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 2h et le samedi jusqu’à 3h. Cuisine traditionnelle et créative de midi à 15h. Salade à partir de 8,50 €, menu à 12 € et 14,50 €, plat du jour 8,50 €. Concerts de jazz, 3 jeudi par mois. Dj's du vendredi au samedi. Wifi en accès libre.

LE CRI DE LA MOUETTE Canal de Brienne, Square Héraclès - 05 62 30 05 28

Pour les vrais amoureux de la bonne musique ! Dernière création du patron du légendaire Erich Coffie, dans une péniche, il vous propose du merc au sam à partir de 22h des concerts funk, blues, groove, soul, rock, électro et électro-jazz (entrée 3 à 5 €). Du jeu au sam ts les concerts sont suivis d’une after assurée par différents DJs jusqu’à 5h.

LE DELICATESSEN11 bis, rue Riquet(face à la CAF)

Bar-tapas le soir. Ouvert du lundi au samedi. Le café ouvre à 10h. Brochettes le midi et le soir com-plétées par la carte de tapas du jour. Service jusqu'à 23h (1h le samedi). Bonne ambiance garantie, bon état d'esprit exigé. Le dimanche de 11h à 17h moules frites et session slam pr le marché St Aubin. Une déco qui mérite le détour, un voyage dans le temps.

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LE D3 CLUB11 rue des gestesRéservation au 06 50 35 13 46

S’adressant aux trentenaires, ce tout nouveau club toulousain à l’esprit Mowtown vous propose une ambiance orientée soul année 70-80’s dans 3 salles. Bien plus qu’une boîte de nuit, ce club s’apprécie aussi le jour comme galerie d’art. Des soirées piano-bar, et la venue de DJ’s de renom, viendront pimenter le tout. Ouverture du mardi au dimanche.

LA DYNAMO6, rue Améliegroupe Facebook La dynamo

"Café culture" en plein coeur de la ville accueille une programmation de concerts, spectacles, cabarets, expositions, projections... D'une capacité de 200 personnes sur 2 niveaux on appréciera cet été la fraîcheur du lieu pour les soirées apéro ou autres de 19H à 2H. En juin : ouverture les soirs de manifestations. A compter de juillet ouverture du mercredi au samedi.

L'ELEKTRO27 boulevard de la garemyspace.com/afterlelektro

L'Elektro, le nouveau club des musiques électroniques alternatives vous accueille du mardi au dimanche de 23h à 6h. Entrée gratuite. Soirées dj's où se côtoient artistes interna-tionaux/nationaux et collectifs toulousains. Avec de l'électro bien sûr mais également du breakbeat, de la drum & bass, de la techno... vibrations électroniques garanties !

FILOCHARD6 & 8, pl. du Pont-Neuf 05 61 14 91 37

Tous les jours de 17h à 2h. Humour et musette, simplicité et caractère : voilà un bistrot, un vrai ! Coup de rouge, olives, gouda au cumin et chouchen à tous les étages et cerise sur le gâteau : coucher de soleil gratuit tous les soirs ! Concerts gratuits tous les mois et Zik à l’image du bistrot.

L’IMPRO 7, rue Léon Gambetta 05 61 21 78 94

Ouvert du lundi au samedi de 7h à 2h. Une blue note affirmée côté musique dans une ambiance feutrée. Animations musicales et expositions diverses.

LA LOUPIOTE39, rue Réclusane (St-Cyprien)06 72 17 45 79

Du lundi au vendredi 17h30/2h. Sam 2h et + si affinités. A la lueur de la Loupiote, les gens se rencontrent, les genres et les âges se confondent, les verres trinquent, le tout sur une musi-que festive et métissée. Tapas, bières belges à la pression, bons p’tits vins, expos, concerts et scènes ouvertes le mercredi. La Loupiote, un p’tit bar qui n’est pas prêt de s’éteindre !

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MULLIGAN’S 39, grande rue Saint-Michel 05 61 14 04 21

Proche du métro Saint-Michel. 7j/7 jusqu’à 2h du matin. Irish Pub. Concert les jeudi, vendredi, et samedi. Soirées étudiantes le mardi (Pub-quizz) et jeudi (Pub-Songs) avec pinte de bière à 3,50 €, Sky-Tv. Salle à l’étage. Le bar irlandais par excellence !

OLD SCHOOL CAFÉ56, rue des Blanchers

www.myspace.com/oldschoolcafetoulouse Du mardi au vendredi 17h-2h sauf samedi 17h-3h. DJ SETS toute la semaine. Pour les amateurs de "old school" hip-hop/soul/funk/dubstep et électro. Dans un cadre urbain et graffiti. Apéro cool price de 17h à 22h avec un grand choix de bières! Et bien-sûr : Ramène ta tapas... !

LE PÈRE PEINARD1, rue des Chalets 05 61 63 81 82

Seule ambition affichée : être le bar le plus sympa de Tou-louse.Déco authentique,équipe chaleureuse, et musique irréprochable ! Tapas gratuits les jeudis à 20h, happy hour de 18h à 19h30 et toute la soirée les lundis. Le bar est ouvert à partir de 17h, sauf les dim... Le dancefloor est ouvert du jeu au sam.Bonne ambiance garantie, mais bon état d'esprit exigé...

LE PETIT BOUCHON34, rue de la Colombette05 61 14 91 39

La musique de Monsieur v, vous a fait danser , rire et chanter. Enfin un bistrot où il officie tous les soirs. Convivial et festif, ce petit bar accueille ses clients dans un cadre rus-tique. On peut y déguster ses breuvages, ses élixirs et sa fameuse boustifaille. Ouvert du dimanche au vendredi de 17h à 2h et le samedi de 17h à 3h.

LE TxUS9, rue St-Charles (Arno Ben) 08 72 22 76 25

Underground : se dit d’un bar de type populaire et chaleureux où les échanges et l’animation artistique sont constants. Institution locale à réputation inter-galactique, son meilleur représentant reste selon les spécialistes le Txus et son Ch’ti de patron. Ouvert 6/7 de 18h30 à 2h. Happy Hour tous les jours. « Jeudis Musicaux ». Des bières belges. Des gens bien. viendez !

VASCO LE GAMMA1, place de l’Estrapade05 61 50 68 11

De sa terrasse ensoleillée à sa cave toulousaine (disponible sur réservation), le vasco est un bar-tapas où les soirées s'enchaînent : apéro-concert le lundi, quizz le mercredi et blind test le dernier samedi du mois. Ouvert 7j/7, de 8h à 2h, tous les midis, le chef vous propose sa variété de plats du jour à partir de 9€.

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L’ARSENAL6, rue des Blanchers 05 62 27 03 68

www.larsenal-resto.fr Manger, boire et voir, du mar au ven de 12h à 14h30, du mar au sam de 19h à 2h. Formules 12 € le midi et 21 € le soir. Petits plats dès 4 €. Entrée ‘Mer’ : Bas-quaise de noix de St-Jacques, ‘Terre’ : Magret aux épices et les Duo de desserts. Un vrai régal pour vos papilles ! Repas com-plet ou un apéro gourmand : bières bouteilles et vaste carte de vins. Laissez vous charmer par notre esprit cosy.

CASANOU22, rue des Couteliers 05 61 25 69 89

www.casanou.fr Mardi au sa-medi soir, service jusqu’à 23h. Spécialités poisson, cuisine fine et inventive autour du voyage. Formule 16€ le midi. Le soir, poisson en croûte de sel, préparé devant vous. Assiette découverte de poissons crus et mi-cuits à partager en entrée, ou en plat. Tous les plats sont faits maison selon la marée. Endroit idéal pour passer un bon moment autour d’une belle assiette.

BICOQ’ GALERIE VIVANTE2, rue du coq d’Inde 05 61 25 10 06

Du mar au sam de 11h à 23h, dans ce lieu où tout ce que l’on voit est à vendre, on déjeune, formule à 10 € (plats maison, foie gras, fromage de chez Betty). Et on dîne, formule à 20 € (entrée/plat ou plat/fromage ou dessert). Bicoq' fait traîteur, depuis l'ouverture de notre labo de cuisine (rue du Midi). évenementiel, soirée privée, catering, buffet, repas, cocktail.

LE BARONIE 11 rue Baronie 05 61 21 98 49

« Convivialité » est le mot d’ordre du propriétaire des lieux, ancien joueur du TFC. Son chef nous régale par ses pâtisseries, dès le matin, dans la partie salon de thé et nous reçoit à déjeuner du lundi au samedi midi avec des plats du jour à 9,50 € et le soir avec des menus à 17 et 25 €. La carte évolue selon les humeurs du marché ! La terrasse ou l’intérieur cosy du lieu, pour manger ou pour un café, vous y reviendrez !

BATBAT8, rue des Filatiers05 61 25 49 49

www.batbat.fr Découvrez les saveurs du viêt-Nam. Pho, Bo Bun et autres plats traditionnels se dégustent sur place ou à emporter ou sont livrés à domicile midi et soir. Le site internet met en scène les secrets de cet art culinaire et les ingrédients sont vendus au détail par le restaurant. Le salon de thés bio vous propose 200 associations de goûts qui invitent au voyage des sens. Ouvert 7 j/7 NON STOP de 9h à 22h30.

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BRIO50 rue des Couteliers05 62 72 29 54

De la terre à l’assiette, un concept novateur de restauration rapide, sur place ou à emporter. Composez votre plat à base de produits frais de saison. Des ingrédients issus de la filière biologique/commerce équitable ou des producteurs locaux. Choix original de vins et bières, plus de 20 produits pour accompagner les bases de pâte, salade ou quinoa ; assiettes charcuterie ou fromage… Mangez vite, mangez sain au « Fast Good » Brio.

CLASSICO37, rue des Filatiers 05 61 53 53 60

www.classico-cafe.com Brasserie le midi et bar musical le soir. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 2h et le samedi jusqu’à 3h. Cuisine traditionnelle et créative de midi à 15h. Salade à partir de 8,50 €, menu à 12 € et 14,50 €, plat du jour 8,50 €. Concerts de jazz, 3 jeudi par mois. Dj's du vendredi au samedi. Wifi en accès libre.

LES FABULEUx FESTINS32 Rue Gabriel Péri05 61 62 08 31

www.lesfabuleuxfestins.com 2 espaces, 2 ambiances. Un bar à vins et tapas au charme cosy. Son électro-acoustique, mobilier design pour savourer une carte originale de tapas dans la fusion du terroir et de l’international (selon formule de 1,50€ à 20€). Un restaurant empreint d’Art par ses expositions (formule à 18,50€, menu à 27€). Soirées vernissages, PokerFood (un mercredi sur 2)… Du jeu au sam de 19h à 23h (avant et après séances du 3t).

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GEORGES 4, rue des Blanchers 05 34 44 95 92

www.georges-toulouse.com Ouvert tous les soirs de 19h30 à minuit. Cuisine traditionnelle, produits frais, produits du Sud-Ouest, retour du marché. Formule à 21 e et 28 e, menus à 26 e et 34 e. Poêlée de Gambas, foie gras au caramel de griottes, magret de canard aux figues parfumées au thé noir... Desserts maison, fondue au chocolat, Teurgoule de ma Normandie... Deux salles pour vous accueillir.

LES DÉLICES DE SATURNIN21, place Saint-Sernin05 31 15 03 68

Ouvert tous les jours (lun au sam de 9 h à 19 h et dim de 14 h à 19 h). Petit déj jusqu’à 11 h, tartes salées, cakes, soupes ou salades géantes le midi pour des prix plus qu’abordables (formule lycéen/étudiant à 6.50 e), le lieu est aussi l’endroit idéal pour une pause gourmande avec ses pâ-tisseries maison et sa vingtaine de thés. L’occasion de profiter d’une terrasse ensoleillée avec vue imprenable sur la basilique Saint-Sernin.

LA RÉGALADE16, rue Gambetta 05 61 23 20 11

Ouvert du lundi au vendredi, midi et soir. Cuisine traditionnelle et régionale. Spécialités : cassoulet maison, farandole aux 3 foies gras, coquille Saint-Jacques aux cèpes… Menus de 19 à 26,50 e et le midi 12 e.

MISTER BIG STUFF44, boulevard de la gare05 61 23 64 75

Un savoureux cocktail de musique, de bons petits plats et de boissons en tous genres avec en prime des concerts de choix toutes les semaines dans l’ambiance chaleureuse d’un bar-restaurant, au bord du Canal du Midi. Ouvert de 12h et 15h et de 18 à 2h, le lieu propose des me-nus (le midi, formule complète à 13 e et le soir, entre 16 et 22 e) ou des tapas. Tout pour garantir une soirée animée à souhait, entre amis ou en famille, dans un cadre agréable.

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de La RentRÉe...

la vérité sur le catcheur & la Pute

dans le prochain let'smotiv !

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“Le sort du dedans” [BARO D’EVEL CIRK CIE]

Nouveau cirque

Licences d’entrepreneur de spectacles n° 1-101 49 05, n° 1-101 50 09 et n° 3-101 50 10 - Réalisation graphique : 05 62 13 56 30 - © P. Laurençon

ME 22, VE 24, SA 25 SEPTEMBRE • 21H DI 26 • 17HTournefeuille (Lac des Pêcheurs) 10 € / 6 €à partir de 7 ans • Réservations 05 62 13 21 52

[email protected]

T02576 - Let'sMo baro d'evel_Mise en page 1 20/08/10 11:57 Page1

I Love Dust, illustrateur, imagine Desperados Mas

L’ ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

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let’smotiv toulouse n°118 - septembre 2010

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