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Constance BUSSEREAU
Management International C. VOYNNET FOURBOUL
Constance BUSSEREAURémi DAVIDMichaël LE MENTECMarie-Laurence RAYNALAude JEANNOTINBarthélémy BALAŸDelphine PEHELaurie SCOTT
Ouvrages :
o Hodgetts Luthans Doh, International Management, 2005 , 610 p.
o Waxin, MF. et Barmeyer, C. , Gestion des ressources humainesinternationales, éditions Liaisons Sociales, 2008
Articles :
o Home & Away, employee benefits, Confessions of a benefitsmanager , May 2008 , p.74
2
Sites Internet :
o www.france-expatries.com
2
Cadre économique nouveauo Entreprises qui se développent à l’international
oMultiplication des fusions dans un cadre mondial
La gestion du personnel doit suivre,notamment le recrutement
3
notamment le recrutementoDes statuts multiples : expatriés, détachés…
oUne tendance nouvelle : les VIE
Le management RH est amené à repenser sespratiques
3
I. Les choix stratégiques RH pourl’international
II. Les critères de sélection et conditions desuccès
Une gestion spécifique des profils
4
III. Une gestion spécifique des profilsinternationaux
4
1. Les ressources humaines internes
Le choix stratégique de l’outsourcing
5
2. Le choix stratégique de l’outsourcing
5
• Des managers qui
vivent et travaillent
en dehors de leur
pays d’origine.
Les
« expatriés »
•Des managers issus
d’un pays tiers qui
travaillent dans un pays
dans lequel s’est
implantée l’entreprise.
Les
« nationaux
tiers »
6
Avantages : contrôle financier, véhicule de la culture
d’entreprise…
Inconvénients : le coût, risque d’échec, tension avec
l’Etat hôte, dual career, vision CT, discontinuité
Avantages : moins menaçant pour les hôtes, coût
équilibré, plus facile à convaincre car moins de
choix ds leur pays d’origine
Inconvénients : vision CT, pb de rapatriement,
parfois choisi sur critère de langue et non
d’expertise
• La BNP expatrie un
manager français en
Chine
• commuting
Exemple
•La BNP envoie un
salarié américain
travailler en Chine
Exemple
6
premier test in situ avant embauche,
un sas pour les candidats à l'expatriation.
Possibilité de missions de 12 mois, ensuite expatriés : Stéphane Vallée BBI
Avec ses 500 missions, la Société Générale constitue le premier consommateur de VIE :
ces derniers sont recrutés selon les mêmes modalités que les CDI (validation des compétences métier et de la maîtrise de
la langue avec un manager ; entretien RH). « Nous les suivons aussi à leur retour, ce qui nous permet de créer un vivier de
profils internationaux »
UN VIVIER DE PROFILS ATYPIQUESUN VIVIER DE PROFILS ATYPIQUES
internationaux à un coût très attractif, Vivier de profils
grande appétence pour l'international
forte capacité d'adaptation
grande autonomie
capacités de prise de décision et de responsabilité,
en plus de leur mobilité
Profil jeunes professionnels diplômés, pour 6 mois à
2 ans, dans un contexte assez protecteur pour le jeune
et assez souple pour l'entreprise (les VIE ne sont pas
comptabilisés dans sa masse salariale).
VIEENBREF
23 000 jeunes envoyés à l'étranger, depuis 2001
6 452 jeunes actuellement, dans 139 pays
89 % bac + 5 et plus
32 % de jeunes filles
Destinations : États-Unis (750), Chine (650), puis les
pays de l'UE (Allemagne, Royaume-Uni, Belgique,
Italie)
45 000 inscrits
Taux de croissance : 15 à 17 % par an
70 % des VIE sont embauchés à l'issue de leur
mission
•Un manager local
qui est embauché
par l’entreprise sur
place
Les
« locaux »
•Salarié étranger qui
vient travailler dans
le pays d’origine de
l’entreprise
Les
« impatriés »
8
Avantages : Coût, connaissance du marché et de la
culture locale, bonne acceptation locale, vision à LT
Inconvénient : Risque de disparités dans le pilotage de la
stratégie, contrôle plus délicat, moindre possibilité de
carrière, réseau HQ faible
Avantages : Expertise et diversité
Inconvénient : fidélisation difficile
•La BNP emploie un
Chinois pour son
siège en Chine
Exemple
•La BNP fait venir un
cadre Chinois à son
siège à Paris
Exemple
8
Career management systems represent formal LT HRplanning (inappropriate in Islamic countries vsdeterminant in Europe)
France: computerized system: engineering approach
In US, concrete results = criteria for selection &promotion UK France (school & family background)promotion UK France (school & family background)In Japan job descriptions are vague & flexible to fituncertainty to strengthen the bond Individual / Cie USF specified : more job mobility between organizations
F values maths & science diplomas US UK , HRgeneralists
Europeans more internationally oriented than US
IBM avoid power accumulation of managersby moving them every 2 years (I’ve BeenMoved) Italian: more political thaninstrumental oriented
Boot camp tactics of IBM to createprofessional armies of corporate soldiers professional armies of corporate soldiers not well accepted in Europe
Artifacts of corporate culture (US) seen inEurope as an intrusion into the private realmof the individual
US: Formal, impersonal control Europeinformal, personal control
Industry
Bank – printing
publishing
Subsidiary
Characteristics
Majority ownership
Parent Country Cie
Level of uncertainty
avoidance
Likelyhood ofPCN in
Industry
Advertising –
computer
equipment- food
Likelyhood ofHCN in
Ann-WilHarzing1999
Majority ownership
Culture
Cultural distance
between parent and
host country
Host Country
Political risk
avoidance
11
PCN inmanaging
director positionat subsidiary
Subsidiary
Characteristics
Age, performance
Host Country
Education level – cost
of living – govt
restriction
Parent Country Cie
Formal control
HCN inmanaging
director positionat subsidiary
Control and
coordination
of operations56%
Transfer of
skills and
knowledge28 %
What percentage ofexpatriates fall into thefollowing categories?
Source PwC 1996
12
knowledge28 %
Managerial
development 11%
Graduate
trainees 4%
Implementor Autonomous unit Globally integrated unit Learning unit
Main expatriates'
rolesTransfer of knowledge
Control
Transfer of knowledge;
co-ordination Career development
Source of
recruitment
Internal labour
market
Internal labour
market
Internal labour
market
External labour
market
Bonache Fernandez 2004
13
Dominant
sélection criteria
Technical
competence
Cultural
adaptability; language
skills
Technical
competence; cross-
cultural
communication
Motivation and
potential
Team vs.
individuals
Teams and
individualsIndividuals
Teams and
individualsIndividuals
Renards
Medium
emphasis on
extrinsic and intrinsic
rewards
High emphasis
on extrinsic
rewards
High emphasis
on intrinsic
rewards
High emphasis
on intrinsic
rewards
Factor Most frequently cited
Career risk 5.8
Dual-career problem 25.5
Children's education 29.8
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Source: Prise Waterhouse 1996
Domestic/family concerns 36.9
Security risks 1.5
Cultural differences 2.3
Language 3.6
The traditional expatriate profile ischanging
Moving away from the traditionalcareer expatriate model, usually bywhite, middle-class, male employeesfrom headquarters
the modern expatriate population
'dual-career couples' has increasedsignificantly.
an international assignment presentsa series of challenges
Fewer partners, male or female. areprepared to accept a trailing role —act as (typically) “hostess forthe modern expatriate population
include:
o from outside the headquarters country:third-country nationals and inpatriates
o more women: 2 and 15 per cent (Adler.1986)
o Women continue to face numerousbarriers to participation
act as (typically) “hostess forcorporate functions”. Partners nowmore frequently have their owncareer, and expect to work in the newCountry
The expatriate population is nowbetter educated
increasing demands for expatriatesto deliver value during assignments
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BUT : développementpersonnel du bénéficiaire,tenant finalement peu comptedu coût pour l'entreprise,Danone
la structure du package étaitrigoureusement identique, que
Politique différenciée selon la fonctionet la destination, les pays émergentsconstituant une priorité, et les jeunesune cible privilégiée. DanoneL'Oréal propose, plutôt que leremboursement du logement uneallocation qui représente 20 % du salairebrut, que le collaborateur affecte à sarésidence ou à ses voyages. Les jeunesn'ont ni les contraintes familiales, ni les
Avant A partir de 2005
rigoureusement identique, quele salarié soit muté à Bruxellesou à Shanghai.
la mobilité s'adressaitdavantage aux DG qu'auxjeunes cadres. « Les politiquesriches du passé » Alstom
n'ont ni les contraintes familiales, ni lescomportements de leurs aînés, etpeuvent, par exemple, faire le choix dela colocation.20 % d’économies générées par cedispositif : développement d’outild'estimation des coûtsChez Danone, le montant du packagejeune « revu » est réduit de 30 %
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Réflexion desentreprises pourdiminuer la part desexpatriés (pays
mais quellesopportunités decarrière pour leslocaux ?
Danone : 580expatriés
Alstom : 100expatriés en Chine
expatriés (paysémergents)
locaux ?
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Comment différencier legrand voyageur ducommuter ?
o Difficulté à résoudre par legestionnaire
Comment estimer la duréed’une mission (cela échappeaux gestionnaires) ?
Intérêt pour le commuter (nepas bouleverser leshabitudes familiales)
gestionnaire
o Pb: identifier le commuter
o Exp: un salarié italientravaillant en France peutavoir sa résidence fiscaleen France : faire unedéclaration de retenue à lasource
habitudes familiales)
Chez Decathlon à Lille, 40 %des collaborateurs enmobilité viennent d’asie dusud est (18 mois à 3 ans) :carte de séjour destinée auxsalariés en mission
De retour en Chine ilsmanagent des français
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Mécanisme incitatif à l’accueil decollaborateurs étrangers
Nouveau régime fiscal art 155 B du CGI :exonération fiscale des salaires au delà dumontant du salaire local équivalent
Ernst&Young
montant du salaire local équivalent
Concerne aussi le retour de l’expat français +5ans résidence fiscale hors territoire français
Résidence fiscale : 183 jours de présence enFrance
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un groupe mondial de servicesà l'environnement dont lesactivités à l'international necessent de se renforcer.
350 000 collaborateurs dans 75pays,
850 expatriés,
2 000 salariés en mission.
Le dirigeant
•avec un contrat d'expatriation négocié « haute couture »
William Seemuller chargé de l’intl
2 000 salariés en mission.
Augmentation considérable dedirigeants non français dans lesentités.
Les 850 expatriés du groupesont gérés par 9 collaborateursen ETP (équivalent temps plein).
« Il se produit une ruptureorganisationnelle entre 800 et1 000 expatriés » qui contraintl'organisation «à se structurerd'un back-office encore pluspuissant ».
Le manager ou
expert, âgé de 35 à
40 ans
•Un segment « challengé sérieusement »,
•objectif : construire un contrat international équilibré
•éviter de procurer ce qui n'est pas indispensable, effort à l'égard des
couvertures diverses : retraite demeure toujours en France
•informer très précisément le salarié sur le coût réel de son expatriation
« la génération
Erasmus »,
•les cadres qui sollicitent une mobilité, ceux que appelle ou encore les
salariés en VIE (volontariat international en entreprise), « formidables en
termes d'intégration ».
•Ces collaborateurs se voient proposer des contrats locaux.
Définition :Opération qui consiste à confier à un partenaire externetout ou partie d’une fonction d’une organisation
Permis par :o Les nouvelles technologies et les progrès des systèmes éducatifs
locaux
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Avantages :o Un coût réduit
Dangers :o La perte de contrôleo Risque de détérioration de l’image de l’entreprise auprès du
public
21
1. Enjeux de la sélection et constitution duvivier de candidats
2. Critères de sélection pour la mission
22
2. Critères de sélection pour la missioninternationale
3. Méthodes d’appréciation de ces critères
22
Enjeux de la sélection: succès de la mission internationale
Objectifs: évaluer si le candidat possède les compétences etla motivation, minimiser les risques d’échec, réussir
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la motivation, minimiser les risques d’échec, réussirl’affectation optimale des candidats
Constitution du vivier de candidats:
o Affichage du poste
o Bases de données internes
o Systèmes de recommandations
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A) Analyse des points stratégiques du profil pour réaliser un premier filtrage
Critères de la mobilité internationale
1 . Facilités d’adaptation2 . Santé physique et psychique
3 . Age, expérience et diplômes 6 . Motivation
7 . Epoux, enfants,…
3 . Age, expérience et diplômes
4 . Connaissances linguistiques
6 . Motivation
5 . Aptitude à diriger
B) Recours à des méthodes complémentaires pour aboutir à un choix définitif
L’entretien : la plus populaire mais pas nécessairement la plus efficace pour « resserrer les mailles dufilet ».Passation de tests de référence : pour identifier les candidats présentant les degrés de communication etd’adaptabilité requis.Recours à des « assessment centers » : pour évaluer tout l’éventail des compétences techniques etrelationnelles du candidat.
Les formulaires de demande d’emploi et les CV: la collecte d’informations
Les entretiens:
o Plus ou moins structurés selon les pays
o Individuels ou par panels
Les tests de sélection
o Tests psychométriques, de personnalité, mise en situation, habiletésphysiques
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physiques
o Une conception difficile et un coût élevé
Les centres d’évaluation: un coût élevé
Les références: obtenir une évaluation du candidat auprès de tierces parties
Les autres méthodes: exemple de la graphologie
25
La volonté d’occuper un poste àl’international clairement affichée dès sonentrée chez l’Oréal
Le rôle de la gestion des carrières: identifierles potentiels au sein de leur population
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Le rôle de la gestion des carrières: identifierles potentiels au sein de leur population
L’entretien avec le patron de la zone
L’importance de la solidité du couple dans laréussite de l’expatriation
2 - OPTIMISME :Enchantement etexcitation suscitéspar la découverted’un nouvelenvironnement.
4 - RETOUR A LA REALITE :Ne se sent pas intégré. Réalise qu’il est un étrangerdans un environnement qui nelui est pas familier : mal dupays.
6 - ANALYSE :Compréhension de ses succès etéchecs.Création de nouvelles valeurs/théoriespersonnelles.
4. L’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CULTURELS
1 - UTOPIE :Sentiment que ledéménagementest un rêve.
3 - DESILLUSIONS :Découverte plus approfondiede l’environnement.Constat des différencesfondamentales avec son paysd’origine.
5 - EXPERIENCES :Phase pratique.Tente d’aborder lesproblèmesdifféremment.« Feedback ».
7 - INTEGRATION :Nouvellesconnaissances, nouveauxcomportements.Acceptation du nouvelenvironnement.
« LUNE DE MIEL » CHOC CULTUREL RECONCILIATION CULTURELLE
AVANT LE DEPART UNE FOIS SUR PLACE
S’informer sur le pays d’accueil.Suivre, le cas échéant, un stage de formationinterculturelle proposé par son entreprise. AREVAVEOLIA envt
Aller vers les autres afin de comprendreles us et coutumes.Parler le plus souvent possible la languedu pays d’accueil.VEOLIA envt
Effectuer un voyage de reconnaissance.Apprendre la langue du pays d’accueil (ou au moinsses rudiments).Recourir, le cas échéant, au service de« coaching » parfois mis en place par l’employeur(possibilité de poursuivre l’accompagnement surplace).
du pays d’accueil.Privilégier les activités sociales, prendrecontact avec le tissu associatif local.Essayer de vivre au même rythme que lesautochtones.Partager ses expériences au sein d’une« communauté d’expatriés ».Profiter de son activité professionnellepour nouer des contacts avec des locaux.Encourager son conjoint, ses enfants àêtre « acteurs » de leur adaptation pour leuréviter un sentiment d’isolement.
1 = Pourquoi prendre en compte la famille et le conjoint ?
A) Le constat
Le principal frein à l’expatriation et la principale cause d’échec : la famille et les conjoints del’expatrié.
Si la famille proche de l’expatrié n’est pas heureuse, répercussions sur le travail de l’expatrié :
Baisse de la productivité de l’expatrié
B) Les craintes de la famille
Moindre performance pour l’entreprise.
Pour l’expatrié :- Risque que l’expatrié retourne dans son pays avant la fin de sa mission.- Retour de l’expatriation : licenciement ou démission.
Pour l’entreprise :- Expatriation non rentabilisée.- Risque de perdre un collaborateur d’où perte de compétences.
B) Les craintes de la famille
Le conjoint est très souvent obligé de quitter son emploi : c’est un choix difficile car celui-cipeut être soucieux de ne pas sacrifier sa carrière.
La scolarisation des enfants.
C) Les risques d’une expatriation non réussie
A) « L’euro commuting »
Le salarié passe la semaine dans un pays européen et retrouve domicile et famille le vendredi soir.
Pratique courante pour les pays voisins tels que l’Angleterre ou la Belgique.
B) L’expatriation virtuelle
Le salarié part pour quelques jours et reste en contact permanent, jusqu’à son retour dans son
Pas applicable pour toutes les fonctions ni pour toutes les entreprises.
Vise surtout les salariés expérimentés et les cadres confirmés.
Impossible pour ceux dont la présence physique est incontournable: personnel hôtelier, chefs dechantier…
Le salarié part pour quelques jours et reste en contact permanent, jusqu’à son retour dans sonpays d’origine, grâce au téléphone et à Internet.
Cette formule est plus développée dans les entreprises de haute technologie qui utilisentbeaucoup les réseaux et les banques de données (ex: Kodak France).
C) Les freins à ce nouveau type d’expatriation
A) Approche « Adaptibility-Screening »
B) Résultats de cette approche reprise et approfondie par BORSTOFF
Processus qui vise à évaluer :
La cohésion d’une famille. La capacité d’adaptation d’une famille à un nouveau cadre de vie. La capacité de résistance d’une famille au stress provoqué par une expatriation.
B) Résultats de cette approche reprise et approfondie par BORSTOFF
Les salariés non mariés sont plus volontaires que les autres pour une expatriation. Les salariés mariés, sans enfant ou avec des enfants qui ne sont pas en bas âge sont les plussusceptibles de bouger. Une expérience internationale précédente favorise la volonté de se porter candidat à l’expatriation. Les individus les plus carriéristes et les plus impliqués dans leur entreprise sont les plus motivés à partir. Les carrières et attitudes des conjoints vont avoir un impact significatif sur la volonté des salariés à seporter candidat pour une expatriation. La perception des salariés et de leurs époux respectifs concernant le soutien et l’accompagnement del’entreprise pendant l’expatriation a un impact significatif sur la décision de s’expatrier.
A) Les nouveaux outils RH
Entretiens avant l’expatriation avec l’expatrié et son conjoint.
Aide à la recherche d’emploi (cabinet d’outplacement, mise à disposition de son réseau d’entreprises,accords plus ou moins formels entre grandes entreprises).
Assistance logistique (recherche d’un logement, inscription scolaire, informations sur le tissu associatiflocal, club de loisirs…).
Formations linguistiques.
Formations interculturelles : ces formations sont déterminantes car elles permettent de réfléchir sur leprojet d’expatriation en famille. Parfois, elles peuvent révéler l’adhésion plus ou moins forte de la famille auprojet d’expatriation.
B) Deux modalités offertes aux entreprises
Soit les grandes entreprises structurées s’occupent directement de cet accompagnement au départ car ellesont intégré l’étape internationale dans les parcours professionnels de leurs agents.
Soit les entreprises décident de sous-traiter cet accompagnement à des agences spécialisées.
1. Le package de l’expatrié : une rémunérationspécifique
33
spécifique
2. La gestion du retour
33
Depuis quelques années, déclin du nombre d’expatriés
coût élevé que représente une expatriation :
en moyenne, un expatrié « coûte » de 2 à 5 fois plus cher qu’unsalarié dans son pays d’origine
dans la plupart des grandes villes, le coût de la vie est très dans la plupart des grandes villes, le coût de la vie est trèsélevé : il faut en tenir compte dans les compensations attribuéesaux expatriés
Effet de la crise
Révision, optimisation des process (Alsthom L'Oréal Danone) La compliance, l’harmonisation fiscale et sociale croissante entre
pays oblige à déclarer les revenus perçus dans le pays d’accueil
Objectif : Définir un package rentable pourchaque partie et juste
Les différents éléments :o Le salaire de baseo La couverture sociale
Allocations diverses (coût de la vie, frais d’expatriation
35
o La couverture socialeo Allocations diverses (coût de la vie, frais d’expatriation
et d’éducation, prime de pays difficile)o Primeso Prise en charge du différentiel fiscal
Statut extrêmement avantageux qui peut êtreproblématique vis-à-vis d’un local au même niveau deresponsabilité
35
complexité des situations liées aupackage de rémunération et à lagymnastique fiscale complexe quis'en suito stock options, les actions gratuites,
l'épargne salariale ou les complémentsde retraite
Certains sont candidats à l'expatriation dans despays bien précis parce qu'ils connaissent l'optimisationpossible. À l'inverse, d'autrespays ne trouventpaspreneurdu fait de l'imposition des stock options parexemple... »
problèmes de double, voire de tripleimposition en cas de mobilitéinternationale ».de retraite
fourniture indispensable d'uneinformation très claire au salarié
prise de conscience de plus enplus aiguë des entreprises de lanécessité d'être « aux normes »
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internationale ».
LA MISE EN CONFORMITÉdes plans de rémunération à l'international, dans 60 pays (rémunération
d'expatriation, rémunération différée, stock options et actions gratuites, plan
d'épargne entreprise, intéressement, etc.).« Nous avons mis en place des flux
d'information automatisés sur certains pays, explique le responsable Avantages
sociaux, mobilité internationale et rémunération à la Société Générale. Les
responsables RH locaux sont systématiquement informés, et peuvent ainsi remplir leurs
obligations déclaratives. » De plus, une base d'information mondiale, qui rassemble
tous les bénéficiaires de stock options, est accessible aux RH, à la fois en France et
sur place. « est très important d'impliquer les correspondants RH locaux sur ces
problématiques »
D'autant que le risque financier (les pénalités liées au non paiement de l'impôt) se
double pour les entreprises d'un risque en termes d'image et de réputation
Package défini au cas par cas
5 approches prévalent : (Hodgetts Luthans Doh)
Balance-sheet approach
3737
Localization
Lump-sum method
Cafeteria approach
Regional system
L’expatriation d’un point de vue financier :
o Expatriation moins intéressante financièrementaujourd’hui.
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o Europe : harmonisation progressive des niveaux devie.
o Salaires en Lettonie : + 30 à 40% / an actuellement.
38
Périphériques
L’Oréal
« expatrié »
Logement « supérieur » payé Déménagement complet Mutuelle internationale familiale Accompagnement de l’épouse à hauteur de 3 000 €
Frais de téléphone portable
3939
Primes liées
au statut
« expatrié »
Salaire de
référence
L’Oréal Paris
Prime de « pays difficile » Prime de « rideau »
Salaire brut de référence en France(servant de base aux cotisations) Salaire traduit en « net local » : - 6%dans son cas
Principales raisons du retour :
o Fin de la mission à l’étranger
o Problèmes d’intégration
o Echec de la mission
Problèmes de réadaptation :
o Changements d’organisation durant leur absence
o Réadaptation aux standards de vie du pays d’origine
o Espoirs déçus de promotion
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o Espoirs déçus de promotion
Stratégie pour une bonne transition :
o Contrat qui prévoit les modalités de retour
o Maintenir le contact avec le siège par le biais de missions pendantl’expatriation
o Accompagnement de la famille
o Communiquer sur les attentes de chacun tout au long duprocessus pour éviter les déceptions
40
Un retour peu anticipé :
Son retour n’a pas été prévu à l’avance, pasde clause de rapatriation prévoyant son futurposte
Le terme de la mission n’a pas été fixé
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Le terme de la mission n’a pas été fixé
En revanche, le lien avec Paris a bien étéentretenu :
Une réunion à Paris tous les 3 mois
Des évènements corporate réguliers
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Principe : un retour réussi est avant tout un départ réussi.
Seuls les cadres en situation de réussite professionnelle doivent partir : ainsi leurs références decarrière les aideront à leur retour.
Le projet personnel d’expatriation doit s’appuyer sur un projet familial.
Un poste potentiel au retour doit être défini avant le départ grâce à un dialogue entre l’expatrié et Un poste potentiel au retour doit être défini avant le départ grâce à un dialogue entre l’expatrié etle gestionnaire de carrière. Ce dernier a un rôle crucial: il doit proposer des postes pour lesquels lacandidature restera attractive sur le marché interne de l’emploi. Il appuiera la candidature lorsquela carrière est recevable.
Un « voyage de retour » est organisé avant la fin de l’expatriation : il s’agit de prendre contact avecles décideurs ayant des postes à pourvoir avant l’échéance du contrat.
Un bilan de fin de mission est dressé : il convient d’évaluer la mission pour valider l’orientation decarrière au retour et donner au cadre un support pour exposer ce qu’il a fait.
Résultats : dans les deux mois du retour, 95% des expatriés ont un poste.
managing aninternationalworkforce :oExpatriates, frequent
commuters, cross-
Concerns managingIntl activities throughthe application ofglobal rule-sets toHRM processes.Most organizations are
International HRM Global HRM
commuters, cross-cultural teammembers andspecialists involved inintl knowledgetransfer.
Most organizations aregradually making thistransition
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