module operations diverses - sdis83.fr · permet de maîtriser les chiens, à condition de pouvoir...

S E R V I C E D E P A R T E M E N T A L D ’ I N C E N D I E E T D E S E C O U R S D U V A R - G R O U P E M E N T F O R M A T I O N

Formation équipier SPV

Module opérations diverses Interventions animalières.

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FORMATION EQUIPIER DE SAPEUR-POMPIER VOLONTAIRE MODULE OPERATIONS DIVERSES

INTERVENTIONS ANIMALIERES

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Version 01

Fascicule stagiaire




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SOMMAIRE

1.Capture d’animaux

2.Neutralisation d’hyménoptères

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1 CAPTURE D’ANIMAUX 1.1 Généralités sur les missions impliquant des animaux

Plus de 30 % des opérations diverses impliquent des animaux. Chaque mission animalière présente un risque pour la population, les intervenants et l’animal

lui-même. Aussi il est bien souvent nécessaire de faire intervenir un vétérinaire. Les sapeurs-pompiers doivent être capables de déchiffrer l’attitude de l’animal, maîtriser les

techniques d’approche, voire de contention de l’animal, en attendant l’intervention du personnel spécialisé.

L’utilisation des équipements de protection individuels doit être la règle aussi bien pour limiter les risques mécaniques que biologiques (zoonoses) Zoonoses

Les zoonoses sont des infections ou infestations naturellement transmissibles de l'animal à l'homme et vice versa.

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Animal

http://fr.wikipedia.org/wiki/Homo_sapiens




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Missions des sapeurs-pompiers.

o Accident d’un camion transportant des animaux vivants o Cheval ou bovin ayant chuté dans un trou. o Cheval ou bovin tombé dans une piscine. o Ecurie ou étable en feu o Cheval ou bovin en divagation. o Chien accidenté (blessé ou inanimé). o Chien bloqué dans une paroi rocheuse. o Chien enfermé dans une voiture. o Chien dans une voiture accidentée. o Chat perché au sommet d’un arbre. o Animaux exotiques ou de cirque. o Serpent dans une habitation. o Etc...

Les interventions pour animaux font l’objet d’un ordre de service départemental consultable dans les CIS : OS DIV0004 Distance de fuite ou de sécurité, distance critique. Notions communes à tous types d’animaux, seules les distances changent.

la distance de fuite ou de sécurité : cette ligne délimite une zone dans laquelle la pénétration provoque une prise de distance du sujet, limite en deçà de laquelle un animal s'échappe lorsqu'un individu d'une autre espèce ou un congénère s'approche de lui.

la distance critique : cette ligne délimite une zone dans laquelle la pénétration provoque des comportements extrêmes de survie. Elle dépend de la taille de l'animal et des circonstances particulières de chaque rencontre. C’est la limite en deçà de laquelle un animal met en place des stratégies ultimes de défense pour pouvoir survivre.

Distance critique

Distance de fuite ou de sécurité

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1.2 Interventions impliquant les chiens

Chez le chien les niveaux d’agressivité se manifestent par différentes attitudes corporelles : érection des poils du dos, expression du museau, position de la queue et des oreilles. Les chiens forts et de grande taille ont plus facilement une attitude dominante et agressive. Il en est de même si l’environnement lui est familier ou s’il est en présence de son maître.

Pour aborder un chien, l’homme doit se servir de ce langage et de ces règles

comportementales pour se faire considérer comme individu dominant. L’animal adopte alors une attitude de soumission. Un chien en position de soumission doit être mis en confiance et traité doucement. Mais attention, s’il fixe son regard sur l’individu qui tente l’approche, il devient alors menaçant donc dangereux.

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Matériel de capture et de contention.

Le lasso permet de maîtriser les chiens, à condition de pouvoir les approcher facilement. Il doit toujours être passé autour du cou de l’animal, serré et bloqué. Il assure alors le maintien de l’animal à distance respectable et sans risque.

La cage peut être en plastique ou en bois, elle est indispensable pour soigner et transporter le chien qui est capturé.

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La lacette est un lacet ou cordelette d’une longueur de 1,20 m. elle permet de museler tous les animaux à museau pointu. (Lacet de Rangers par exemple)

Prendre une corde, un lacet ou un ruban

assez long, faire un simple nœud coulant

Passer le museau dans la boucle, le nœud au dessus du museau, serrer fermement afin que les mâchoires soient bien closes.

Refaire un nœud au dessous, ensuite venir nouer les deux extrémités de la corde

derrière la tête sur la nuque où vous pouvez serrer fermement sans risque pour les voies respiratoires.

Dispositif vue de profil. Nouer par un nœud type boucle de

chaussure facile à défaire.

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Techniques d’approche et de capture. Les règles de base : Ne jamais le fixer dans les yeux. Ne jamais le prendre directement par le collier. Museler systématiquement avant manipulation. Ne pas s’approcher trop vite. Parler doucement en rassurant. Eviter le combat

Après avoir assimilé ces notions fondamentales, l’homme doit apprendre à interpréter les attitudes corporelles de l’animal. Elles reflètent parfaitement ses intentions. On peut ainsi éviter de déclencher une réaction agressive ou du moins la prévoir, et l’esquiver : l’attaque est toujours précédée par une sommation en règle. Plusieurs méthodes de capture :

Le choix de la technique et du matériel se fait en fonction de l’espèce en cause, des réactions de l’animal et dans le respect des règles précédentes. - Les méthodes psychologiques : Elles découlent directement de ce qui précède. L’animal est mis en confiance si l’on connaît son nom. On s’approche doucement, sans le regarder, en lui parlant d’une voix décidée mais calme. C’est souvent suffisant pour approcher un animal et lui passer une laisse ou l’attraper à la main. - Les méthodes chimiques : Il s’agit des techniques de télé-anesthésie. - Les méthodes mécaniques : On distingue essentiellement des méthodes défensives et des méthodes offensives. Les premières comprennent tous les moyens permettant à l’homme de se protéger contre les réactions agressives de l’animal. Si le costume matelassé peut impressionner l’animal, il est en revanche, tout comme les gants en cuir avec dessus en mailles métalliques, peu adapté à la pratique quotidienne. Les gants n’assurent qu’une protection relative et, en gênant les mouvements, ils augmentent de façon importante les risques de fuite.

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- Les méthodes offensives :

- Les filets et les couvertures, en aveuglant temporairement l’animal, permettent une bonne capture si l’on fait preuve d’adresse et de rapidité. Leur principal inconvénient réside dans le fait que les moyens de défense ne sont pas neutralisés. Couplés à une autre technique (contention chimique, pinces…) ils rendent de très bons services pour la capture des chats les plus dangereux ;

- Les cages à contention, souvent conseillées pour le chat. Elles rendent obligatoire une contention chimique et ne suppriment pas (mais compliquent) le temps le plus périlleux, c’est à dire la capture du chat et son transfert dans la cage, s’il ne s’est pas échappé entre temps ;

- Les muselières : existent en de très nombreux modèles. Elles sont toutes difficiles à poser ; - La lacette est un excellent moyen de fortune pour museler le chien.

Porter un chien :

Relevage d’un animal blessé :

Un animal blessé doit être transporté sur un plan dur. La méthode de relevage à employer doit s’inspirer des méthodes classiques du secourisme. Attention : il est impératif que la contention de l’animal blessé qui va être relevé soit parfaite afin d’éviter tout risque d’accident. Il doit être muselé avant toute action. En cas de pénétration d’urgence dans un local avec chien agressif :

avancer de front à plusieurs avec éventuellement la planche olivier en protection le diriger vers une autre pièce ou vers la sortie (hors de son territoire, le chien socialisé perd

son agressivité) Cas du chien accidenté sur la voie publique

Attention, tout chien blessé peut devenir très agressif, vous devez museler systématiquement l’animal avant toute manipulation. Puis le conduire chez le vétérinaire désigné par le CGI. Cas du chien enfermé dans une voiture en plein soleil

Si le véhicule est ouvert : capturer le chien en évitant de le laisser s’échapper, lui mouiller la tête, le conduire chez le vétérinaire désigné par le CGI. Si le véhicule est fermé : arroser le véhicule en attendant la police ou la gendarmerie qui peut seule autoriser l’ouverture du véhicule

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Conseils opérationnels pour la capture d’un chien agressif dans une voiture accidentée Si le chien empêche l’accès des secours aux blessés (il garde ses maîtres, la voiture constitue

alors son territoire). C’est une urgence : il faut le capturer rapidement au lasso, le tirer à l’extérieur; en général son agressivité tombe presque immédiatement.

Si il y a une extrême urgence pour les passagers et pas de lasso immédiatement disponible :

Ouvrir une portière et le pousser à l’extérieur par tout moyen à disposition, puis rester strictement immobile contre la voiture. Généralement le chien va tourner plusieurs fois autour du véhicule avant de s’éloigner Attention au risque de sur accident à cause de la divagation de l’animal. On peut aussi glisser la planche olivier entre le chien et les passagers

Attention aux morsures.

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1.3 Interventions impliquant les chats

Le chat passe très rapidement à l’acte avec ou sans sommation. Il commence à faire le gros dos, se dresse sur des pattes raidies, il hérisse les poils du dos et de la queue qu’il place sur le côté du corps. Il aplatit ensuite les oreilles, plisse le nez, émet un grondement profond entrecoupé du «crachement ». Si le chat «crache », le point critique est franchi, on risque alors une attaque éclair suivie d’une fuite. Dans un milieu étranger, le chat est souvent effarouché et son attitude diffère. Il se replie sur lui-même, s’aplatit sur le sol, couche les oreilles, remue le bout de la queue d’un côté et de l’autre, en signe de colère. Il peut grogner discrètement. Il cherche alors à se cacher et non à attaquer. S’il ne peut pas, il se couche sur le côté, le dos contre le mur et il lance un coup de patte si l’homme s’approche. Ensuite, il se met sur le dos, les quatre pattes levées, toutes griffes dehors. Cette position désespérée est suivie d’un combat furieux. Les postures et les mimiques faciales ne sont pas forcément superposables ! Les mimiques faciales changent plus souvent dans une interaction que les postures.

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Matériel de capture et de contention. La pince à chat est plus courte que le lasso et donc plus adaptée aux petits animaux ; elle permet de saisir le cou du chat et de le serrer grâce à la poignée.

La cage peut être en plastique ou en bois, elle est indispensable pour soigner et transporter le chat qui est capturé.

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echniques d’approche et de capture.

Attention, le chat s’accroche à l’adversaire et attaque avec des morsures brèves et des griffures épétées. r

Calme et prudence Parler doucement à l’animal Ne jamais le fixer dans les yeux Ne pas porter de couvre chef Donner à manger

Capture :

A la main: · Le tenir par la peau du cou, · Peau du cou et les 2 pattes arrière tendues, · Prendre sous les bras.

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Avec instruments: · Le prendre au cou, par l’avant ou par l’arrière avec la pince à chat, · Avec l’épuisette spéciale, · Avec le filet à lancer lesté, · Par télé-anesthésie. Chat dans un arbre

· Un chat dans un arbre, redescend tout seul, au bout d’un ou plusieurs jours. · S’assurer qu’il n’est pas coincé. · Mettre un appât au pied de l’arbre.

Morsure, Griffade. (Coup de griffe)

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1.4 Interventions impliquant les chevaux Matériel de capture et de contention. Les sangles ou harnais de levage sont indispensables pour sortir un cheval tombé dans un trou, une piscine…Ce sont de grosses sangles avec toile de maintien ou non pouvant être utilisées avec différents moyens de levage.

Cheval en difficulté – SDIS 49

Le licol permet de mener un cheval en main ou de le mettre à l’attache.

Licol de secours en corde

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Techniques d’approche et de capture. Le langage des chevaux.

La queue :

- Queue vers le haut : c'est un signe de bonne humeur et de bonne santé quand le cheval galope dans son pré.

- Queue entre les fesses : le cheval a peur il peut ruer. C'est aussi un des signes de soumission chez le jeune cheval (claquement des dents, queue et encolure basses).

- Queue fouillante : Si la queue se balance de droite à gauche c'est que le cheval essaie de chasser les mouches.

- Si la queue fouette l'air en se rabattant vers les postérieurs, c'est plus un signe d'énervement qu'il faut prendre en compte.

Les sons C'est en expulsant l'air de ses poumons que la jument appelle son petit. C'est aussi un signe de

contentement. Un cheval surpris et qui a peur émet un ronflement la plupart du temps en se rejetant en

arrière. Le couinement est en général utilisé par les juments pour manifester leur agacement

notamment auprès d'un cheval trop pressent. Le hennissement ou les hennissements servent autant à appeler ses congénères, à prévenir du

danger qu'à intimider un autre cheval. Les oreilles :

Oreilles droites et en mouvement : Le cheval est attentif. Il surveille son entourage. Dans la nature un ou plusieurs chevaux restent vigilants, les oreilles dressées pour déceler d'éventuels prédateurs.

Oreilles tombantes sur le côté : Cette position peut être signe de soumission, de décontraction mais également de sommeil (lèvres tombantes encolure basse) Attention certains chevaux ont toujours les oreilles dirigées vers l'extérieur ont les appelles "oreillards ".

Oreilles dressées et tournées vers l'avant : Le cheval est attentif. Il décèle un bruit qui l'inquiète et fixe ses oreilles vers sa source pour en découvrir l'origine.

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Oreilles légèrement sur l'arrière : Attention il se commence à se méfier de quelque chose ou vous commencez à l'exaspérer.

Oreilles couchées : Là il n'est vraiment pas content. Il peut devenir agressif. C'est aussi un signe de cheval mal dans sa peau (cheval laissé trop longtemps et trop souvent au box dont l'ennui se traduit une agressivité continuelle)

Approche - Pas de gestes brusques, mains derrière le dos, - Pas de couvre chef - Lui parler doucement pour le calmer,

- Aborder le cheval par sa gauche, - Approchez le cheval en allant vers son épaule, plus en arrière vous lui demandez d'accélérer,

plus en avant c'est ralentir et encore plus en avant c'est le demi-tour. En approchant au niveau de l'épaule vous lui dites, reste là.

- Passez un bras par dessus l'encolure du cheval, c'est un geste d'amitié que les chevaux

comprennent très bien... - Mettre le licol en gardant le bras par dessus l'encolure permet de s'assurer que le cheval reste

à proximité et le rassure. - Si le cheval cherche à vous échapper et que vous êtes loin de lui, restez à 1 m ou 1,5 m (c'est

le cheval qui donne la distance...), marchez à côté de lui, ne cherchez pas à le faire ralentir ou accélérer, il finira par s'arrêter et se laisser faire, tout est une question de temps !!

Coups de sabots Morsures Bousculades

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BONNE POSITION D’APPROCHE L’approche par l’épaule est conclue par une main sur l’encolure. Le cheval tourne la tête pour toucher et sentir l’homme.

SITUATION DECONSEILLEE L’homme est face au cheval. Cette position peut se concevoir mais en surveillant le comportement du cheval, et en guettant toute manifestation extérieure de stress ou de peur.

SITUATION DANGEREUSE L’homme approche le cheval en liberté le bras tendu (signe de menace). Le cheval est face à l’homme qui aurait du garder les bras le long du corps. Ce n’est qu’à portée de son épaule que l’homme pourra commencer à le caresser. Si le cheval était de dos, ce serait alors une situation encore plus dangereuse.

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1.5 Interventions impliquant les bovins. Techniques d’approche et de capture. La vision des bovins est différente de la nôtre. Sans bouger la tête, ils sont capables de voir pratiquement tout ce qui se passe autour déux. Mais la précision sátténue de lávant vers lárrière. La zone de vision nette est relativement étroite et la perception du relief et de la distance est moins bonne sur les côtés. Mieux vaut donc les aborder par lávant de façon à éviter léffet de surprise et se placer au niveau de l’épaule. (Pour éviter coups de cornes et coups de pieds)

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Lorsque l’animal a peur ou bien s’énerve, les muscles du bulbe de l’œil se contractent et les yeux se rétractent à l’intérieur des orbites. Cette position augmente le cône d’ombre (schéma). Les bovins deviennent alors très dangereux car ils ne voient plus ce qu’il y a devant eux. Dans tous les cas, il conviendra donc de ne jamais énerver un bovin lorsqu’on le manipule. 1 mètre

Coups de corne Coups de pied postérieurs et latéraux Bousculades Charge (surtout taureau et jeune bovin)




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Les bovins ont peur des reflets lumineux. Ainsi la luminosité de certaines couleurs est un facteur de stress car les rayons solaires réfléchis " éblouissent " en quelque sorte les bovins.

Il s’agit des couleurs lumineuses suivantes :

les couleurs fluorescentes. le blanc. La peur du blanc s’observe lorsque les bovins pénètrent dans une étable

récemment blanchie ou dans une salle de traite carrelée en blanc. De même, les vaches ont du mal à traverser les lignes blanches de la voirie, non par crainte des gendarmes mais seulement par peur du blanc. Toute peinture ou vêtement blanc est un facteur de stress pour les bovins, il convient donc de les éviter dans les étables.

le rouge. Les rubans de chantier rouge et blanc permettent de réaliser des clôtures provisoires de façon rapide et efficace. Les bovins peuvent rester jusqu’à 3 heures dans un enclos ainsi réalisé.

le jaune et l’orange.

A l’inverse, les couleurs sombres, notamment le noir et le marron, qui réfléchissent peu la lumière rassurent les bovins. Le manipulateur a intérêt à s’habiller dans ces couleurs sombres afin de ne pas stresser les animaux par l’éclat de sa tenue.

Les tonalités graves permettent de calmer les animaux, les sons aigus et inhabituels, à línverse, sont à prohiber compte tenu de leur effet excitant.

Ni tâtonnement, ni effleurement. Cést la règle lorsquón touche un bovin. Ils ont pour effet de provoquer un frissonnement sur tout le corps de lánimal et entraînent alors des réactions souvent imprévisibles et brutales. Une fois le contact établi, la main doit pouvoir prévenir et suivre les réactions de lánimal pour lámener à davantage de décontraction avant líntervention.

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1.6 Interventions impliquant les ovins et les porcins. Les ovins

Pour maitriser : asseoir ou coucher sur le dos Pour faire avancer : saisir jarret ou oreille

Coups de cornes Bousculades

Les porcins Saisir un membre postérieur ou le groin avec une corde ou un lasso

Morsure Coup de défenses

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.7 Interventions impliquant les animaux sauvages

Les cervidés

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Chevreuil Mouflon

Pour maîtriser l’animal il faut se tenir à côté

du dos ; lui couv

Chamois

rir les yeux et attacher les 4

Attention ces animaux peuvent mourir de stress.

pattes ensemble.

Coups de sabots et de cornes. Attaques imprévisibles et violentes. Mouvements très brusques.

Les reptiles autochtones

Orvet fragile Couleuvre de Montpellier

Vipère aspic Tortue d’Hermann

Lézard ocellé Psammodrome d’Edwards




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.8 Interventions impliquant les nouveaux animaux de compagnie (NAC)

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atériel de capture et de contention.

utilise un crochet à serpent, un manchon, un sac et un contenant fermé

e crochet à serpent permet de capturer les reptiles sans les blesser et sans se mettre en danger.

M

Pour les serpents, on(glacière, Tupperware…). L

Crochet à serpent Lasso à reptile Pince de contention pour reptile

Manchon à serpent

Sac en toile

Manche




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Techniques d’approche et de capture.

Se protéger les mains par les gants. Les reptiles peuvent être des plus fragiles à manipuler comme les petits lézards ou parfois

extrêmement dangereux comme les serpents venimeux ou les crocodiliens. Les espèces inoffensives sont manipulées directement à mains nues, en prenant toutefois le

maximum de précautions pour éviter les fractures de la colonne, des membres ou de la queue. Les grands serpents sont immobilisés par la tête d’une main et à mi-longueur du corps par

l’autre main. Les grands Boas nécessitent deux ou trois personnes selon leur taille Les serpents venimeux sont toujours saisis à l’aide d’un crochet métallique spécialement

destiné à cet usage. Avant chaque manipulation, s'assurer que la zone de travail soit toujours dégagée. toujours prendre une position de sécurité qui permet de reculer facilement dans le cas ou

le serpent viendrait à glisser du crochet de manipulation et tomber sur le sol. Toujours avoir sous la main un deuxième crochet ou une pince par mesure de sécurité. Garder à l'esprit qu'un serpent venimeux est toujours imprévisible si calme soit-il. Placer ensuite le reptile dans un sac ou, de préférence, un récipient transparent permettant

immédiatement d’identifier l’animal ; Le remettre à la police, à la gendarmerie ou au vétérinaire. Pour les serpents de grande taille, prévoir un équipier par mètre au minimum.

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Précautions à prendre :

- N’engager que le minimum de personnel nécessaire ; - Faire éloigner les curieux par la police ou la gendarmerie.

Morsures, Envenimation.




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2 NEUTRALISATION D’HYMENOPTERES 2.1 Les insectes hyménoptères Les guêpes :

La guêpe est un insecte hyménoptère à la taille fine, à l’abdomen annelé de jaune et de noir, muni d’un aiguillon venimeux et qui vit en société dans des «nids de papier » (fibres végétales mâchées et agglutinées). La guêpe peut piquer plusieurs fois. D'une taille variant de 10 à 19 millimètres, les guêpes ont une morphologie de base proche des abeilles: - une tête notamment dotée de mandibules et d'une paire d'antennes, - d'une paire d’yeux composés, et de trois ocelles infrarouges, - d’un thorax sur lequel sont fixés 6 pattes et 4 ailes membraneuses, - d’un abdomen aux couleurs vives, avec à l'extrémité un aiguillon relié à une glande à venin. Le nid formé de plusieurs étages d’alvéoles dispose d’une ouverture. Celle-ci est tournée vers le bas lorsque le nid est accroché à une branche d’arbre, à une panne de toiture, ou vers le haut lorsque le nid est enterré. Les guêpes élisent domicile de préférence dans les endroits calmes, secs et bien exposés au soleil (combles, trous de mur, vides sanitaires, troncs d’arbres, tombes, sol…).

Guêpe et nid.

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Les frelons :

Le frelon européen (Vespa crabro) Egalement appelé cabridan dans le Sud de la France, est un hyménoptère de la famille des Vespidés ressemblant à une guêpe commune mais de taille 3 fois plus importante; c'est en fait la plus grosse des espèces de guêpes européennes : la reine atteint jusqu'à 35 mm, les ouvrières font de 18 à 25 mm et les bourdons de 21 à 28 mm.

Rayé de jaune et de noir sur l'abdomen, la tête pouvant arborer une couleur rouge orangée, le frelon évoque plus un scarabée qu'une guêpe quand il vole. La piqûre de cet insecte est douloureuse à cause du diamètre du dard et de la composition du venin, mais sa toxicité est inférieure à celle du venin d’abeilles.

Les frelons attaquent ceux qui passent à proximité (moins de 5m) de leur nid, mais le nombre d’ouvrières n’est jamais suffisant pour aboutir au décès d’un adulte en bonne santé; l’imminence de l’attaque peut se reconnaître à un changement dans leur bourdonnement. Hors ces zones, le frelon est un insecte pacifique qu’il suffit de ne pas effaroucher par des gestes brusques. Ce qui rend les frelons très impopulaires, c’est que contrairement aux guêpes, ils sont attirés par la lumière, et leur visite est fort probable si leur nid est installé près d’une habitation. Il suffit d’allumer la lumière dans une autre pièce pour le faire sortir d’une pièce donnée.

Exemples de nids.

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Le frelon asiatique

(Vespa velutina) apparu depuis 2004 dans le Sud de la France, ne ressemble à aucun autre frelon vivant sur le territoire français. Sa taille varie entre 25mm et 30mm. Il est d’une livrée foncée brun très noir, permettant de le distinguer comme « point noir » sous les nids ; le thorax est brun noir, velouté, et les segments abdominaux bruns, bordés d’une fine bande jaune. Seul le 4eme segment de l’abdomen est presque entièrement jaune orangé. Les pattes brunes sont jaunes aux extrémités, la tête est noire et la face jaune orangée ; le nid est de forme sphérique pouvant atteindre la taille d’un ballon de foot, et de couleur blanchâtre, situés pendus dans les arbres et dans les habitations ouvertes au niveau de la toiture.

La présence des « frelons asiatiques » fait l’objet d’un ordre de service

départemental consultable dans les CIS : OS DIV0006

Les bourdons

Ils se caractérisent par une silhouette trapue et une importante pilosité. On les rencontre dans les

régions froides et tempérées. Comme l’abeille commune, les différentes espèces de bourdons se nourrissent du nectar des fleurs et récoltent le pollen pour nourrir les larves. Le bourdon femelle peut piquer si elle se sent menacée ; elle peut même piquer plusieurs fois de suite. Par contre, le mâle ne possède pas de dard, il ne peut de ce fait pas piquer. Il existe une variation importante dans la coloration des individus à l’intérieure d’une même espèce. Le bourdon est pacifique : si l’on essaye de caresser un bourdon en train de buriner, celui-ci tentera simplement de vous repousser avec ses pattes.

Le nom de faux-bourdon est donné au mâle de l’abeille :

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Les abeilles : Comme tous les insectes, le corps de l’abeille est divisé en 3

parties : - la tête, qui porte 2 grands yeux latéraux composés (4000 facettes), 3 yeux simples ou ocelles, 2 antennes coudées. - Un appareil buccal à la fois lécheur (possédant une langue) et suceur (formant un canal aspirateur) - le thorax, formé de 3 anneaux fusionnés, portant chacun une paire de pattes ; les 6 pattes de l’abeille se terminent par 2 crochets, ainsi qu’un organe adhésif leur permettant de prendre prise sur de nombreux types de surfaces. L’abdomen formé de 7 segments dont 6 sont apparents et composés de plaques rigides. Chez les femelles, l’abdomen présente à son extrémité un aiguillon venimeux appelé dard. La piqûre d’abeille est généralement sans danger, mais certaines personnes peuvent présenter une intolérance au venin de l’abeille ; cette intolérance peut aller jusqu’au choc anaphylactique et peut engager le pronostic vital et aller à la mort. En cas de doute et symptôme important, ne pas hésiter à consulter un médecin. Après la piqûre, l’abeille, ayant laissé son dard planté sur son « agresseur », meurt. En effet, lors de la désolidarisation du dard de l’abeille, cette opération entraîne un déchirement interne de l’abdomen.

En essayant de retirer le dard, il ne faut surtout pas

presser la glande venimeuse car cela a pour effet d’injecter le venin.

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2.2 L’intervention Faut-il intervenir ? L’intervention des sapeurs-pompiers est systématique en cas d’urgence ou sur le domaine public. En dehors de ces situations, il sera fait appel à une société privée locale ou à un apiculteur s’il s’agit d’abeilles. En cas de carence de société privée, le Sdis peut procéder à la destruction du nid, l’intervention est alors facturée au demandeur. Procédure pour une intervention payante : Edition par un responsable du CIS de la feuille de calcul « prestations payantes » en deux exemplaires (disponible sur le portail interne du Sdis), signature d’une des feuille par le demandeur qui émet ensuite un chèque à l’ordre du payeur départemental. Une fois la prestation effectuée, la feuille de calcul signée par le demandeur et le chèque sont envoyés au Sdis.

Le matériel Tenues de protection :

Pulvérisateurs :

Insecticide :

Nettoyer et rincer scrupuleusement le matériel après utilisation.

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echniques d’intervention.

Les opérations présentant un caractère d’urgence (enfants à proximité, découverte d’un nid par des

ans le cas contraire, elles seront effectuées dans les plages horaires suivantes

18h (l’idéale étant 2h avant le coucher du soleil) t inférieure à 20°C.

a destruction des nids dans ces périodes est la plus efficace en raison de la présence de tous les

T

travailleurs, allergies reconnues) seront effectuées immédiatement. D(opération différée par le CGI) : - matin : 6h à 9h - soir : à partir deCes plages horaires pourront être élargies si la température extérieure es Linsectes dans le nid ; d’où une destruction massive.




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ecommandations

• Stationner le véhicule à distance, en binôme,

teur,

n, lage et d’hygiène adaptée,

iel et rangement.

eux cas peuvent se présenter ulvériser du produit insecticide à l’entrée du nid, ainsi que sur les

ond, enterré) :

res : les insectes emportent le

onseils : as pulvériser loin de l’orifice mais toujours dans l’entrée

tre d’autant plus copieuse

per sur un tronc d’arbre renfermant un essaim

fumée désaffectés qui peuvent être

érieur

d’essence pour détruire un nid ;

R

• Faire une reconnaissance correcte,• S’équiper des EPI adaptés, toujours• Utiliser le lot de sauvetage si progression en hau• Vérifier mutuellement l’étanchéité des combinaisons, • Eloigner les personnes non équipées, • Respecter les procédures d’interventio• A l’issue, appliquer les règles de déshabil• S’hydrater régulièrement, • Nettoyage adapté du matér

D

- le nid est accessible : pparois externes afin de combattre la vie de l’essaim à l’intérieur même du nid ;

- le nid est inaccessible (entre deux parois, vide sanitaire, tronc d’arbre, faux plafpar toutes les entrées ou les hyménoptères pénètrent vers le nid, pulvérisation copieuse sur les parois du volume contenant le nid et autant que faire se peut vers le nid lui même. Les gouttelettes du produit se déposeront sur le nid et l’entrée. Attendre les résultats. Eventuellement, répéter l’opération le lendemain.

l n’est pas nécessaire de détruire planchers, murs, cloisons, toituI

produit jusqu’au nid avec leurs ailes et leurs pattes. C

- Ne pprincipale utilisée par les insectes ;

- La pulvérisation d’insecticide doit êque l’ampleur de l’essaim est importante ou appréciée comme telle ;

- Ne jamais frapde guêpes ou de frelons ;

- Se méfier des conduits de en mauvais état. Ne pas allumer de feu pour réaliser la destruction mais pulvériser le produit insecticide à l’intde la cheminée ;

- Ne jamais utiliser- En cas de piqûres multiples, demander le médecin.

S E R D ’ I N C S E C V A R G R O F O RV I C E E P A R T E M E N T A L D E N D I E E T D E O U R S D U - U P E M E N T M A T I O N



V 01

Rédacteur en chef Lieutenant-colonel Jean-Christophe MARTINI

Création Eric ULRICH / Elise PLAUCHUT

Rédacteurs et metteurs en forme

Eric ULRICH / Sébastien IGLESIA

Principales donnée(s) source(s)

Textes et règlements, Documentation techniques constructeur Documentation technique GSL Documents pédagogiques vétérinaires SP du Var Document pédagogique DIV1 SDIS du Var

Crédit photographique SDIS du Var Documents vétérinaires

Mise à jour 16 septembre 2014

Version 01

Imprimeur Imprimé par nos soins

Direction départementale des services d’incendie et de secours du Var 87, boulevard du colonel Michel Lafourcade, quartier le Fournas

CS 30255 83300 DRAGUIGNAN

04 94 60 37 00

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