n°: 2/2010 - ctm fgbmfi

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N°: 2/2010 DES CHRÉTIENS TÉMOINS DANS LE MONDE Le surnaturel au quotidien Blanche Locko Dieu m’a parlé Page 4 Ekkehard Hornburg Les miracles sont le quotidien de Dieu Page 8 Roger Huet Dieu m’a montré son amour Page 20 FULL GOSPEL BUSINESS MEN’S FELLOWSHIP INTERNATIONAL

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Page 1: N°: 2/2010 - CTM FGBMFI

F U L L G O S P E L B U S I N E S S M E N ’ S F E L L O W S H I P I N T E R N A T I O N A L

N°: 2/2010

d e S c h r É t i e n S t É m o i n S d a n S l e m o n d e

Le surnaturel

au quotidien

Blanche LockoDieu m’a parléPage 4

Ekkehard Hornburg Les miracles sont le quotidien de DieuPage 8

Roger HuetDieu m’a montré son amourPage 20

F U L L G O S P E L B U S I N E S S M E N ’ S F E L L O W S H I P I N T E R N A T I O N A L

Page 2: N°: 2/2010 - CTM FGBMFI

2 2/2010 · VOIX 2/2010 · VOIX 3

E d i t o r i a l

t E M o i G N a G E4 Blanche Locko Dieu m’a parlé

t E M o i G N a G E6 Helen Roseveare La prière d’une petite fille

t E M o i G N a G E8 Ekkehard Hornburg Les miracles sont le quotidien de

Dieu

t H E M E10 Interview

V i S i o N . C o M12 Alistair Phillips La lecture du magazine Voix en-

traîne une guérison

S o M M a i r E V o i x 2 / 2 0 1 0

r U B r i Q U E S3 Editorial16 Que dit la Bible au sujet des

miracles ?17 Une relation personnelle21 Voix : Abonnements 22 Voix : Commande par paquets 23 Contacts FGBMFI

Le surnaturel au quotidient E M o i G N a G E 14 Marie-Thérèse Prunier Communiquer avec l'au-delà?

t E M o i G N a G E18 Jutta Otten Un surnaturel qui ne vient pas

de Dieu?

t E M o i G N a G E20 Roger Huet Dieu m’a montré son amour

2/2010 · VOIX 3

Cheres lectrices, chers lecteurs, rien n’est moins naturel que de s’occuper du surnatu-

rel. Voilà ce que beaucoup de nos contemporains pen-sent. Seule la raison humaine est en cause lorsqu’il s’agit de distinguer le vrai du faux, le possible de l’impossible. Et cela vaut aussi, pensent-ils, pour les récits de la Bible et pour Jésus.

Pourtant dès la conception de celui-ci, nous sommes en présence d’un miracle inouï. Le Saint Esprit engendre en Marie le Fils de Dieu ! Bien qu’il ait grandi dans la famille d’un charpentier, à 12 ans déjà il eut une discussion per-suasive avec les savants de son temps. Lors d’un mariage, à Cana, il transforma l’eau en un vin excellent. Avec quelques pains et quelques poissons il rassasia des milliers de gens. Il marcha sur l’eau, et apaisa une tempête d’un mot. Sa résur-rection d’entre les morts, que nous célébrons à Pâques, étonna même ses plus proches compagnons et suscita un temps leur incrédulité.

Quand Jean-Baptiste lui fit demander s’il était le Messie attendu, Jésus envoya lui répondre ceci : „ Les aveugles voient, les boîteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent, l’Evangile est annoncé aux pauvres; heureux celui pour qui je ne suis pas objet de scandale.“ Voilà comment Jésus se dépeint lui-même. C’est sa carte de visite, son enseigne. Est-ce que ses successeurs désignés, les chrétiens, ne devraient pas lui ressembler ?

Dans ce Voix vous trouverez beaucoup d’exemples montrant que Dieu appelle toujours l’homme, qu’Il le man-date, le guérit. Que ses principes sont toujours en vigueur, même si des hommes confrontés à des problèmes person-nels, à des catastrophes d’ampleur mondiale demandent souvent : Où est Dieu? Il ne s’impose pas, là où on ne s’in-terroge pas à son sujet; mais si vous Lui ouvrez votre coeur, Dieu pourrait peut-être vous surprendre. Il pourrait se pas-ser des choses que vous n’auriez jamais cru possibles. Pour Dieu, ces choses sont toutes naturelles.

Je vous salue bien

Dr. Ulrich von SchnurbeinPrésident du FGBMFI-Allemagne

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4 2/2010 · VOIX 2/2010 · VOIX 5

Chrétienne depuis toujoursJe suis née de parents chrétiens,

pratiquants. A trois mois j’ai été pré-sentée dans une église. Toute mon enfance j’ai été enseignée dans la Parole de Dieu. Les récits de la Bible concernant Abraham, Moïse, David, et ceux du Nouveau Testament me sont familiers depuis mon enfance. J’ai toujours cru en Dieu et dans ce que disait la Bible. Je peux difficile-ment dire : « A tel moment j’ai rencon-tré le Seigneur », puisque je n’ai jamais été éloignée de Lui. Pourtant, quand j’avais 12 ans, aux environs de la fête de Pâques, j’ai vu un film sur Jésus qui passait à la télévision. Je l’ai regardé plusieurs fois, mais voici qu’un jour j’ai été si émue en le regardant que je me suis mis à pleurer. Ce jour-là, ce Jésus qui faisait partie de la famille, qui appartenait à tout le monde, ce fut comme s’il était venu spéciale-ment pour moi et je puis situer ma conversion consciente à ce moment-là. Ensuite, à 15 ans, j’ai été baptisée.

J’ai donc toujours vécu dans l’Eglise, que ce soit au Congo où je suis née, ou en France où je vis depuis longtemps. Toute ma vie, toutes mes expériences, je les ai vécues en référence à la Parole de Dieu, qui

t é M o i G N a G E · Blanche Locko – Draveil – France

Dieu m’a parlé

m’a accompagnée partout. Bons moments, moments difficiles, profes-sion, vie familiale, tout dans ma vie est influencé par la Parole de Dieu.

Un épisode peu ordinaireCette Parole sur laquelle j’ai bâti ma

vie, certains pourraient penser que ce sont de belles histoires, ou des récits concernant des événements antiques plus ou moins légendaires, et qui ne nous concernent plus. Mais ce dont je vais témoigner montre au contraire que cette Parole est vraie, qu’elle est réelle, bien plus que de simples et belles histoires pour enfants. Il y a deux ans, j’étais en Israël avec un groupe de mon église. Ce n’était pas la première fois que j’allais en Israël. Nous nous trouvions au bord du lac de Tibériade – appelé aussi lac de Galilée – dont il est très souvent parlé dans les Evangiles. C’est au bord de ce lac que Jésus a multiplié les pains, fait beaucoup de miracles, enseigné les foules. Nous nous sommes donné un temps où chacun était libre de faire ce qu’il voulait, méditer, regarder, se reposer etc. Pendant ce temps de liberté j’ai eu un fort sentiment de la présence de Jésus près de moi. Dans l’Evangile se trouve un passage où

Jésus ressuscité a rencontré ses dis-ciples et a demandé à Pierre : « Pierre, m’aimes-tu ?  ». Et moi j’entendais à l’intérieur de moi la même question, et je sentais que Jésus était là. Cela a éveillé en moi une telle émotion que mes larmes se sont mises à cou-ler. Je parlais avec Jésus, j’étais dans une dimension extraordinaire. Je ne Le voyais pas de mes yeux, mais je savais qu’Il était là, c’était une certi-tude, Il voulait dialoguer avec moi, c’était un échange de cœur à cœur. Je savais que je vivais un moment privilégié, un moment de grâce dans ma marche avec Jésus. C’était aussi un jalon, dont je devrais me souve-nir ensuite.

ConfirmationA mon retour en France, un frère

de l’église qui n’était pas du voyage

vient vers moi. Le moment fort vécu en Galilée était un dimanche, et il me dit  : « Dimanche, j’ignore pourquoi, pendant que je priais je t’ai vue, et tu étais en train de pleurer. J’ai prié pour toi ». Le moment où il m’avait « vue » correspondait exactement au moment où j’étais en pleurs au bord du lac. C’était comme une confirma-tion, comme pour que je sache que ce n’était pas une pure émotion ima-ginative, pas seulement l’émotion naturelle produite par des lieux char-gés d’Histoire. Quelqu’un qui était en région parisienne a reçu par le Saint Esprit la vision de mes pleurs. Ce n’étaient pas des larmes de tristesse, c’était une expérience de proximité avec Jésus. Si je témoigne de cela, ce n’est pas pour m’attendrir sur mes émotions, c’est pour dire que Jésus est une Personne vivante, que s’Il est mort, s’Il est ressuscité et monté au ciel c’est pour nous. Il se manifeste encore aujourd’hui, il veut accompa-gner chacun. Qu’on ressente ou non sa présence, sa parole : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » est vraie. Et chacun de nous peut vivre une amitié, une intimité avec Lui. Il suffit de Lui ouvrir notre cœur. ■

Blanche LOCKO (DRAVEIL, 91)50 ans.Maman de deux adolescents de 17 et 15 ans.Médecin anesthé-siste.Engagée dans son église en ser-vant dans la vie de prière.Elle préside par ailleurs l’association familiale protes-tante « ADF Seine », à DRAVEIL

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6 2/2010 · VOIX 2/2010 · VOIX 7

J ’avais essayé tout au long de la nuit tout ce qu’il était humaine-

ment possible de faire pour aider la jeune mère, à la maternité, mais mal-gré nos efforts elle mourut. Elle nous laissait un minuscule prématuré et une fillette de deux ans en pleurs. Il allait être difficile de garder le bébé en vie, car nous n’avions pas de couveuse, ni aucune possibilité de nourrir l’enfant correctement. Nous vivions sous l’équateur, et pour-tant les nuits étaient souvent froides avec des vents sournois. Une élève sage-femme alla chercher la boîte et le coton que nous utilisions pour de tels bébés. Une autre alla atti-ser le feu et remplir la bouillotte. Elle revint bientôt, complètement déses-pérée, et me raconta que notre der-nière bouillotte avait éclaté au rem-plissage. Sous le climat tropical, le caoutchouc devient rapidement poreux. Dans notre monde occiden-tal il est vain de pleurer pour le lait renversé: il est aussi vain, en Afrique centrale de s’affliger à cause des bouillottes éclatées. Elles ne pous-sent pas sur les arbres et dans la forêt vierge il n’y a pas de droguerie. Je dis : «o.k. ! pose le bébé aussi près que possible du feu, et ensuite tu dormiras entre lui et la porte pour qu’il n’ait aucun courant d’air. C’est ton devoir de garder le bébé au chaud ».

t é M o i G N a G E · Helen Roseveare - Irlande du Nord

La prière    L’après-midi suivante je me ren-dis comme d’habitude à l’orpheli-nat pour prier avec les enfants qui y vivent. Je m’entretins avec eux du sujet pour lequel ils pourraient prier, et je leur parlai du bébé minuscule. Je leur expliquai que nous avions des difficultés pour le maintenir suf-fisamment au chaud et j’évoquai la bouillotte cassée. Je leur parlai aussi de la sœur de 2 ans qui pleurait parce que sa mère était morte. Pen-dant le moment de prière, une fille de dix ans, Ruth, pria avec la sponta-néité habituelle de nos enfants afri-cains : « S’il te plaît, Dieu, envoie-nous une bouillotte. Demain, Dieu, elle ne nous servira plus à rien, car le bébé sera déjà mort ! Donc il faut nous l’envoyer cet après-midi, s’il te plaît. » Mes doutes    Tandis que je frémissais intérieu-rement à cause de la témérité de cette prière, Ruth ajouta encore une phrase : « Et pendant que Tu y es, Tu pourrais aussi envoyer en même temps une poupée pour la petite fille pour qu’elle sache que Tu l’aimes vraiment ! » Comme si sou-vent avec les prières d’enfants, j’étais dans l’embarras. Pouvais-je honnê-tement dire « amen » à cette prière ? Je ne croyais vraiment pas que Dieu pouvait faire cela. Oh oui, je sais qu’Il

peut tout ! C’est écrit dans la Bible ! Mais il y a tout de même des limites, non ? Et j’avais à objecter quelques grands « mais » ! La seule possibilité pour que Dieu réponde à cette prière spéciale était de m’envoyer un paquet de mon pays. A ce moment-là j’étais déjà en Afrique depuis près de 4 ans et pas une seule fois je n’avais eu un paquet de chez moi. Mais même si quelqu’un m’envoyait un colis, qui aurait l’idée d’y mettre une bouillotte ? Je vivais près de l’équateur ! Le colis   Au cours de l’après-midi, pen-dant que j’enseignais à l’école d’in-firmières, j’appris qu’une voiture sta-tionnait devant ma maison. Arrivée chez moi, je vis que la voiture était partie, mais que sur la véranda il y avait un gros colis de 9 kilos. Je sentis mes yeux se remplir de larmes. Je fis venir les enfants de l’orpheli-nat. Ensemble nous avons enlevé les ficelles du colis. Avec précaution nous avons défait chaque nœud. Le papier fut plié en faisant attention à ne pas le déchirer. La tension montait ! Trente ou quarante paires d’yeux fixaient le grand carton.

Et ensuite...!   Du dessus de la boîte j’ai sorti des pulls tricotés, aux multiples cou-leurs. Les yeux des enfants brillaient quand je les ai distribués. Puis vin-rent les pansements pour les lépreux, et les enfants s’ennuyaient un peu en regardant. Vint ensuite une boîte avec des raisins secs, de quoi faire quantité de petits gâteaux pour le week-end. Et ensuite, en remettant mes mains dans le carton, je sentis....était-ce

possible ? Je plongeai mes mains et la sortis, oui, une bouillotte toute neuve, en caoutchouc !  Je pleurais. Je n’avais pas prié Dieu de l’envoyer ! Je ne croyais même pas vraiment qu’Il pouvait faire cela. Ruth était convaincue   Ruth se tenait au premier rang parmi les enfants. Elle se précipita en avant et cria : «si Dieu a envoyé la bouillotte, Il doit aussi avoir envoyé la poupée !» Elle fouilla au fond de la boîte et en sortit la petite pou-pée portant des habits magnifiques. Ses yeux brillaient ! Elle n’avait jamais douté ! Ruth leva les yeux vers moi et demanda : « Mamie, est-ce que je peux venir avec toi et donner la poupée à la petite fille pour qu’elle sache que Jésus l’aime vraiment ? » Dieu avait tout prévu   Le paquet était en route depuis cinq bons mois. Mon ancien groupe d’école du dimanche l’avait préparé. Leur responsable avait entendu et suivi les ordres de Dieu d’envoyer une bouillotte sous l’équateur. Et une des filles avait joint une poupée pour un enfant africain

...il y avait cinq mois ! Comme réponse à la prière d’une

fille de 10 ans de l’envoyer cet

après-midi ! ■

(VOIX remercie pour l’autorisation d’imprimer ce

passage du livre de John van Diest : « Soudain le ciel était

ouvert » )

Helen Rosevaere est née en 1925 en An-gleterre et a étudié la médecine à Cam-bridge. Elle fut mé-decin-missionnaire au Congo de 1953 à 1973

Cette histoire est aussi parue dans un livre pour enfant en anglais

La priere d’une petite fille

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8 2/2010 · VOIX 2/2010 · VOIX 9

L orsque en 2004 le Tsunami attei-gnit le Sri Lanka, j’ai entendu une

interview extraordinaire sur CNN. Une journaliste interviewait un pas-teur. Elle lui demanda comment il avait pu réchapper au Tsunami, alors même que tout le monde autour de lui avait péri. Beaucoup de chrétiens furent parmi les victimes, et le pas-teur serait mort lui aussi s’il n’avait agi comme il l’a fait. Sa foi l’a sauvé, a sauvé sa famille, ainsi que les enfants orphelins dont il avait la charge.

Miracle au sein du TsunamiQuand sa femme, ce matin-là, vou-

lut suspendre le linge, elle aperçut au loin une immense vague qui, telle une immense muraille de béton, avançait vers la côte. Elle se précipita dans sa maison et appela son mari. Lui, voyant la mer déferler, entraina sa famille et tous les enfants vers son bateau. Ils habitaient sur la lagune et il comprit qu’ils ne pourraient pas échapper à la déferlante s’ils se dirigeaient vers l’intérieur. La seule chance de salut était de gagner le plus vite possible la haute mer en affrontant la vague. Mais comment était-ce possible ? Voici son récit : « J‘ai mis les gaz à fond, je me suis levé dans le bateau et ai ordonné à la vague, au nom de

t é M o i G N a G E · Ekkehard Hornburg - Francfort - Allemagne

Les miracles sont le quotidien

de DieuJésus, de se calmer. Je l’ai arrêtée en lui disant : „Vague, je te parle au nom de Jésus. Tiens-toi tranquille ! Tu ne peux pas nous tuer ! “ Soudain le bateau s’est trouvé sur la vague. C’était comme si la vague s’était arrêtée l’espace d’une seconde, comme si une main invi-sible avait soulevé le bateau sur elle. » Cette histoire a fait le tour du monde. La foi a réalisé l’impossible. Jésus a dit aux disciples : « Si vous avez foi, vous pourrez dire à cette montagne : „ Sou-lève-toi et jette-toi dans la mer “ et elle vous obéira ». La bonne nouvelle c’est qu’il en va ainsi pour tous ceux qui croient en Jésus. Osons dire sa parole ! Dieu nous écoute, les anges l’entendent, le diable l’entend, et les « montagnes », les problèmes, l’en-tendent. Alors le surnaturel devient possible.

Le miracle des cheveuxVoici l’histoire que m’a racontée

Stephen Mutua de Nairobi.Alors qu’il était fiancé, il perdit tout

à coup tous ses cheveux, et il eut peur que sa fiancée ne veuille plus l’épou-ser. Il consulta un professeur anglais à Nairobi, mais celui-ci conclut qu’il était définitivement chauve. « Je venais de quitter le praticien, raconte-t-il, quand j’entendis ces mots : „ J’ai

compté tous tes cheveux “. » Stephen crut à cette parole en dépit du dia-gnostic du professeur.

Un jour il eut une pensée : „ Si tu crois que tu as des cheveux, pourquoi ne les peignes-tu pas ? „ Il s’acheta un peigne, et peigna ses « cheveux » avec beaucoup de foi. Il voyait l’in-visible comme si l’invisible était là. Il remerciait Dieu pour les cheveux qu’il ne pouvait pas encore voir, comme s’ils étaient déjà là. Il fit cela trois mois durant, jusqu’au au jour où il décou-vrit qu’une nouvelle chevelure était en train de lui pousser. Quand la che-velure fut complète, il retourna voir le professeur anglais. Celui-ci prit le papier du diagnostic, regarda Ste-phen et lui dit : « Normalement vous ne devriez pas avoir de cheveux. Quel moyen avez-vous employé ? – J’ai employé la foi, Monsieur le Pro-fesseur ».

ConséquenceCe qui nous paraît impossible

devient possible lorsque nous met-tons notre foi en action, lorsque nous faisons activement intervenir la Parole de Dieu dans notre vie. Nous nous lamentons tellement, nous demandons souvent comment Dieu a pu permettre ceci ou cela. Marie

méditait les paroles, elle « les repas-sait dans son coeur » nous dit l’Evan-gile de Luc (2,19). Dieu nous a donné Sa Parole, pour que nous puissions surmonter les crises. Les Israëlites invoquent Dieu dans le désert. Aujourd’hui beaucoup d’autres font de même. Pourtant il est probable que Dieu s’étonne de ce que nous laissons faire sur la terre. Il nous a confié la terre et a donné aux chré-tiens l’autorité pour lier et délier. Et ce que nous lions sur terre est aussi lié au ciel. A nous maintenant d’exercer l’autorité que Jésus nous donne. ■

Ekkehard Hornburg, né en 1957, ma-rié, 2 enfants, a été après ses études en agronomie trois ans dans „Christ for all Nations“ en Afrique du Sud, puis a étu-dié la théologie aux Etats-Unis. De 1984 à 1994 de nou-veau dans CfaN en Afrique et à Franc-fort sur Main, puis pasteur, directeur du „International Bible Training Cen-ter“ à Francfort jusqu’en 2006. De-puis 2008 engagé dans des actions d’évangélisation en Ethiopie.

Ekkehard Hornburg avec un jeune homme qui pendant 11 ans a été aveugle de l’oeil gauche et a recouvré l’usage de son oeil après une prière.

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10 2/2010 · VOIX 2/2010 · VOIX 11

VOIX : La plupart des gens ne savent pas grand-chose sur vous. Pouvez-vous vous présenter briè-vement ?

SAINT ESPRIT : Volontiers, une de mes attributions, c‘est de « conduire tous les hommes à la vérité » comme il est écrit dans l‘Évangile de Jean au chapitre 16, verset 13. Je regrette sou-vent que les gens me connaissent si peu, bien que la Bible parle beaucoup de moi. J‘ai accompagné des gens à travers les millénaires de l‘histoire humaine, je les ai inspirés, je leur ai donné courage et consolation. Mais mon travail essentiel est de manifes-ter la seigneurie de Dieu, de mettre en avant Jésus, le rédempteur, et d‘ai-der les chrétiens à discerner la volonté de Dieu et à l‘accomplir.

VOIX : Comment faites-vous cela ?

SAINT ESPRIT : Le plus souvent je parle à voix basse en m‘adressant personnellement aux gens. Je parle au cœur ou à l‘esprit des gens. Je ne veux embobiner personne. Parfois

t H é M E · Barbara von Schnurbein – Regen - Allemagne

Interview... avec le Saint Esprit.

je suis triste quand les gens ne réa-gissent pas, alors que Dieu aimerait tellement les aider. Souvent les gens préfèrent s‘obstiner, même dans des situations sans issue, plutôt que d‘ac-cepter l‘aide que Dieu leur propose.

VOIX : Pourquoi ne vous adressez-vous pas aux gens plus clairement ?

SAINT ESPRIT : Il arrive que je le fasse. Le plus souvent c’est pour ceux qui ne peuvent pas croire que Dieu est vivant et veut s‘occuper d‘eux. Parfois les gens se renseignent et cherchent à savoir qui leur a parlé. Quand il s‘agit de mises en garde importantes je les exprime souvent tellement fort que les gens les enten-dent de façon audible.

VOIX : Pourquoi le dialogue ou la relation avec les gens sont-ils tel-lement importants pour vous ? Ce serait tellement plus facile pour vous si vous n‘étiez pas toujours confronté au rejet ou à l‘ignorance.

SAINT ESPRIT : Oui, c‘est vrai. Dieu pourrait tout simplement impo-ser sa volonté, puisqu‘Il veut que tout le monde soit sauvé, comme Paul l’écrit très justement dans la première lettre à Timothée. Mais la base de sa relation avec les gens, c‘est l‘amour, et Il a décidé que l‘être humain devait avoir sa libre volonté. Il ne veut pas d‘une adoration forcée. C‘est pour-quoi il attend avec un ardent désir qu‘une personne accepte sa propo-sition.

VOIX : Et comment cela se passe-t-il ?

SAINT ESPRIT : Dieu a fait venir son fils Jésus-Christ sur la terre et lui a fait parcourir le chemin douloureux jusqu‘à la croix, après que Jésus ait donné aux gens, pendant sa vie, un petit avant-goût de la puissance et de la grandeur de Dieu. Jésus était sans faute, mais Il a subi cette mort atroce, il a supporté toutes ces souffrances afin que les personnes qui croient qu‘Il a fait cela pour elles, puissent être avec Dieu pour l‘éternité.

VOIX : Une personne peut-elle déjà savoir ici-bas si elle est vraiment sauvée et si elle sera au ciel après sa mort ?

SAINT ESPRIT : Oui, c‘est aussi de mon ressort. J‘en donne l‘assurance aux gens qui ont pris la décision de suivre Jésus. Tout comme ils savent que 1 et 1 font 2, ils savent alors qu‘ils ont obtenu le pardon de leurs péchés et qu‘ils sont acceptés comme les enfants bien-aimés de Dieu.

VOIX : Est-ce écrit dans la Bible ?

SAINT ESPRIT : Oui bien sûr. Dans sa lettre aux Romains, Paul l‘a très bien formulé. Au chapitre 8, ver-set 16 il écrit : « l‘Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu ». Cela me réjouit chaque fois que je peux don-ner cette certitude à quelqu‘un.

VOIX : Merci beaucoup. J‘espère qu‘après cette interview vous pour-rez donner cette certitude au moins à une personne. ■

Barbara von Schnurbein M.A., est née en 1949, mariée, elle a 5 en-fants, 4 gendres et belles-filles, 6 pe-tits-enfants ; elle a fait des études de littérature slave et anglaise, elle est en-gagée en tant que conférencière et écrivain dans la for-mation et l‘éduca-tion de la personne d‘après des critères bibliques, entre autre en Albanie. Elle dirige la rédac-tion de VOIX.

« La Bible enseigne de façon claire et précise que le Saint Esprit est une personne. La Bible nous montre que le Saint Esprit raisonne com-me une personne. C’est aussi une personne car il a des sentiments. Paul écrit aux Ephésiens : « n’attristez pas le Saint Esprit de Dieu ». On ne peut attrister qu’une personne.Plus loin la Bible nous enseigne que le Saint Es-prit a une volonté. Paul écrit aux Corinthiens, en relation avec des dons de l’esprit, que c’est le Saint Esprit qui les distribue à chacun selon sa volonté. Quand Jésus parle du Saint Esprit, il parle toujours d’une personne. Par ailleurs la Bi-ble nous montre que le Saint Esprit est Dieu ».

Source : Werner Kiesel, Le Saint Esprit dans la vie des chré-tiens. Éditions Jordan-Verlag, 1991.

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12 2/2010 · VOIX 2/2010 · VOIX 13

Une nervosité maladiveJe suis Consultant Indépendant

en informatique. En 2007 j’avais un handicap avec lequel j’avais travaillé 22 ans durant. Jamais je n’aurais cru possible que ce handicap disparaisse. C’est quelque chose qui avait com-mencé quand j’étais adolescent. J’ai toujours essayé de le dissimuler afin de ne pas perdre la face quand j’étais à l’école, ou avec des amis, et plus tard au travail. Ce handicap est probable-ment assez courant, mais quand on l’a on pense qu’on est seul au monde avec ce problème et que chacun vous regarde fixement ; de telle sorte que lorsque je me sentais « coincé » cela pouvait m’amener à paniquer. Ce handicap s’appelle la spasmophilie. Une affection d’origine nerveuse qui se manifeste par de forts tremble-ments. Bien sûr au long des années j’ai essayé de contourner ce handicap en prenant un calmant avant toute situation qui risquait d’être stres-sante, par exemple lors des réunions professionnelles, surtout quand des supérieurs étaient présents. Le résul-tat  ? Je supportais la réunion, mais ensuite j’avais une irrésistible envie de dormir tout le reste de la journée. Le pire, c’était lorsque je partais en

V i S i o N . C o M · Alistair Phillips - Lorgues - Var

La lecture du magazine Voix

entraîne une guérison

voyage d’affaires et n’avais pas accès à la pilule. Je vérifiais constamment s’il ne s’en trouvait pas une dans ma poche, à tout hasard. La pilule de cal-mant était ma béquille psycholo-gique - si je ne l’avais pas sur moi je devenais extrêmement anxieux, et cela aggravait les symptômes que je cherchais à dissimuler.

Dieu intervientUne chose surprenante s’est pas-

sée. Je n’avais guère prié pour être guéri, estimant que ce n’était pas un mal mortel et que bien d’autres per-sonnes avaient plus besoin que moi de l’aide du Seigneur. Mais une nuit, en février 2007, le Seigneur est entré dans ma vie d’une nouvelle façon.

J’étais un catholique pratiquant depuis environ 15 ans après être revenu à la foi grâce à une mère de famille orthodoxe qui a un don de prophétie. Toujours prêt à aller au-devant de Dieu, j’avais assisté pour la première fois un mois plus tôt à une rencontre organisée par les « Chré-tiens Témoins dans le Monde » et les animateurs sympathiques m’avaient laissé un exemplaire du magazine Voix. J’aime beaucoup accumuler des livres et des magazines. Chez moi

mon bureau est une pagaïe remplie de livres. Pourtant j’ai gardé celui-ci dans ma mallette, pour le lire dans un hôtel lors d’une de ces nuits solitaires en déplacement d’affaires.

Cette nuit-là, lorsque j’ai com-mencé à lire Voix, j’ai été passionné par les récits de conversions et une histoire m’est restée présente à l’es-prit. Dans cette histoire, l’auteur raconte qu’après avoir fait la décou-verte du Seigneur, il a appelé Jésus son « Manager » !

Je suis allé me coucher avec cette pensée agréable, remplaçant mon manager difficile et exigeant par Jésus Christ, notre tendre et doux Sei-gneur. Quelle idée géniale !

Le matin suivant, quand je me suis réveillé, j’étais extraordinairement calme et paisible. J’ai vu les mon-tagnes entourant l’hôtel comme les bras de Jésus autour de moi, m’étrei-gnant, me disant que je n’avais plus rien à craindre. Pourquoi ? Parce qu’il était maintenant mon Manager, Mon Manager pour l’éternité. Et tous les petits managers que j’aurais sur terre ne seraient que provisoires. En fin de compte il dirigerait ma vie si je le Lui demandais.

Donc lorsque ce matin je suis allé au travail, en paix et la tête dans les nuages, j’ai senti que la tyrannie du regard et le jugement des autres n’avaient plus de prise sur moi. J’avais été affranchi, par Jésus, mon libéra-teur. Plus de pilules et plus d’anxiété !

Je vais maintenant aux réunions et même si je suis un peu stressé, cela reste toujours dans certaines limites et donc je ne suis jamais tenté de retourner à ma vieille « béquille ».

Avant d’écrire ceci, j’ai attendu assez longtemps, au cas où cette gué-rison ne durerait pas. Eh bien ! 2 ans plus tard, je suis toujours avec mon Manager éternel qui prend soin de moi. Merci Seigneur pour ce cadeau !

Lorsqu’on m’a demandé de témoi-gner à une autre rencontre de « Chré-tiens Témoins dans le Monde », j’ai pu rester debout et parler sans me pré-occuper du nombre de personnes qui me regardaient. Il était là, me sou-tenant, et même si je suis toujours autant un pécheur, je sais qu’il sera toujours à mes côtés. Merci, Seigneur Jésus, parce que Tu es mon Mana-ger. Et vous, chers lecteurs  ? Pour-quoi ne Lui demanderiez-vous pas qu’Il devienne aussi le vôtre ? Sachez qu’Il ne demande que cela ! ■

Alistair, Anglais d’origine, vit dans le sud de la France. Il a 49 ans, est marié avec Marie-Angé-lique. Ils ont 3 filles. Il est consultant freelance en CRM (une branche de l’informatique).

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14 2/2010 · VOIX 2/2010 · VOIX 15

Une éducation rigideMes parents m’ont donné une

éducation chrétienne, mais l’amour manquait. Nous lisions la Bible après le repas du soir, puis mon père priait. Nous étions fidèles au culte du dimanche, mais avec ma mère il n’y avait pas de relation intime de mère à fille. Avec mon père il fallait obéir et exécuter, c’était tout. Je n’avais pas le droit d’avoir des amis. Quand mes notes en classe étaient mau-vaises, mon père me frappait avec une règle en fer, me traînait d’une pièce à l’autre, et je suppliais : « Pitié ! Arrête ! ». Quand j’eus dix ans il me ridiculisa en me mettant un manche à balai dans le dos pour m’obliger à me tenir droite et m’obligea à me montrer ainsi devant mes camarades d’école. Quand je devins adoles-cente, il se montra vulgaire et tyran-nique. Ecrasée, je ne me révoltais pas, je subissais en silence. J’ai aussi souf-fert de la préférence évidente de ma mère pour ma sœur plus jeune que moi de trois ans.

Un rayon de soleilPourtant ma vie s’est éclairée

quand, à 23 ans, j’ai rencontré celui qui est devenu mon mari. Jean-Claude m’a comblée d’amour. Nous avons eu une petite fille. Mais après la naissance de mon second enfant j’ai fait une dépression nerveuse, et j’ai dû être internée dans une mai-

t é M o i G N a G E · Marie-Thérèse Prunier - Elancourt - France

son médicalisée. Mes parents, aler-tés, ont refusé d’aider Jean-Claude. Alors toute ma rancune vis-à-vis d’eux a commencé à se manifester.

La révolteTourmentée par la colère, je n’avais

qu’un désir : alléger mon fardeau en adressant à mes parents une lettre qui permettrait, je l’espérais, de faire naître un dialogue entre eux et nous. La lettre envoyée, j’ai attendu une réponse : en vain. Pendant deux ans, ce fut le silence. Puis, subitement, ma mère mourut d’un cancer. Et me voilà prise de remords, regrettant tous les reproches que contenait ma lettre. La culpabilité me rongeait. Je passais mes journées assise sur mon canapé, la Bible ouverte sur mes genoux. Je ne cessais de parler à ma mère, essayant de l’atteindre dans l’au-delà pour lui demander pardon.

L’intervention de DieuUn jour, alors que je voulais

m’adresser à elle, j’eus une vision : je voyais un cercueil ouvert, et chaque fois que je parlais à ma mère elle se relevait, tel un fantôme. J’étais terro-risée. La dernière fois que la scène se produisit, un verset biblique vint à mon esprit : « Qu’on ne trouve chez toi personne qui interroge les morts ». Je cessai aussitôt mon investigation, levant la tête, hagarde et déconte-nancée, demandant à Dieu comment

je pouvais faire pour être pardon-née. Posant mes yeux sur ma Bible ouverte au hasard, je lus : « Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants ». Ce qui me surprit, c’est que les caractères de ce verset étaient plus gros que ceux de la ligne précé-dente. A trois reprises je relus ce ver-set : chaque fois les caractères gran-dissaient ! Mes yeux alors s’y fixèrent, je ne pouvais plus m’en détacher, et en même temps une paix extraordi-naire m’envahit. C’était comme si un lourd manteau m’était ôté. Je me sen-tais légère à l’intérieur et à l’extérieur. Je parlai à Dieu : « Dieu, si tu es vivant, alors tu m’entends ? Je peux te parler. Je ne te vois pas, mais tu es vivant, présent dans cette pièce, puisque moi aussi je suis vivante. Je peux te demander pardon à toi, puisque je ne peux pas le dire à ma mère ? ». Je constatai aussitôt que cette confes-sion m’avait libérée. La paix que j’ai reçue ce matin-là était si visible que

lorsque mon mari revint du bureau, il me demanda si j’allais bien et me questionna sur ce qui m’était arrivé. Il n’en croyait pas ses yeux et pour-tant j’étais bien la même personne, mais libérée de tout ce qui pesait sur mon cœur. Dans la semaine qui suivit je me mis à lire la Bible avec plus d’in-térêt, réalisant que Dieu m’attirait à lui, au travers du sacrifice de Jésus Christ mort sur la croix pour mes péchés, pour ma rancune envers mes parents. J’ai compris que Dieu avait pardonné à ma mère, et que je ne pouvais pas faire moins que de lui pardonner moi aussi.

J’étais réhabilitée, pardonnée, et la même grâce était accordée à ma mère pour son manque d’amour, et à mon père pour sa haine à mon égard. A travers la merveilleuse parole de l’Evangile, j’avais découvert l’Amour infini de Jésus pour moi, pour mes proches, pour tous, et l’assurance de vivre avec lui pour l’éternité. ■

  J’ai deux enfants : une fille de 41 ans qui a deux enfants de 16 et 17 ans : Jo-nathan et Léa., et un fils de 34 ans.    Mon activité de-puis des années c’est d’écrire tout ce que le Seigneur a fait dans ma vie au travers de bro-chures de témoi-gnages. L’une s’ap-pelle : «Il était une ...foi». Ce sont des témoignages de guérisons phy-siques que nous avons vécues au sein de notre fa-mille (ex : guéri-son d’un fibrôme, la rougeole, etc..)Sur une autre bro-chure je relate notre mission sur le Logos II (bateau mission-naire de Opération Mobilisation), et je fais de l’évangélisa-tion à travers la té-lévision, avec mon mari.

Communiquer avec l’au-delà ?

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En lisant ces témoignages, peut–être vous demandez-vous si vous pouvez connaître, vous aussi, une

relation personnelle avec Dieu, analogue à ces récits. La réponse est oui, pour cela il suffit de suivre les principes ci–des-sous, en étant vrai avec vous–même.

1 Reconnaître que Dieu est le créateur de toutes choses. La Bible dit : «Les

perfections invisibles de Dieu, sa puis-sance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, quand on considère sa création» (Romains, chap.1, verset 20).

2 Accepter qu’il s’intéresse à vous et bien plus, qu’Il vous aime et désire

aussi établir une relation personnelle et vivante avec vous. Jésus–Christ le Fils de Dieu, est venu pour la rendre possible. Sa mort sur la croix n’est ni un accident ni un échec, elle est le moyen choisi par Dieu pour briser le mur de séparation

élevé entre Lui et les hommes (Ephé-siens, chap.2, verset 14). Ce mur qu’Il appelle le Péché est la racine de tous nos problèmes.

3 Répondre à l’amour de ce Dieu, qui veut devenir votre Père. «Car Dieu a

tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui, ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean, chap.3, Verset 16).

4 Prononcer à haute voix la prière ci–dessous (qui n’est qu’un support

pour vous aider), car la Bible dit que c’est en déclarant de la bouche que Jésus est Seigneur, et en croyant du fond du cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, que l’on est sauvé (Romains, Chap.10, verset 9).

«Dieu, à la lecture de ces témoignages, je réalise que tu t’intéresses à tous, et à moi en particulier. Je t’ouvre mon cœur avec mes problèmes, mes questions, mes échecs, mes déceptions, mes craintes. Je reconnais que Jésus ton Fils, est mort sur une croix, pour me per-mettre de vivre une relation personnelle et vivante avec Toi. Je crois que son sang versé efface toutes mes fautes, et puri-fie ma vie. Jésus, je me confie en Toi, je t’accepte comme le Sau-veur et le Seigneur de ma vie. Avec ton aide, je prends un nouveau départ, et je veux vivre selon ta volonté.»

La preuve que Dieu vous a adopté ne dépend pas de ce que vous ressentez, cette nouvelle vie est basée sur ses pro-messes (Romains, Chap.10 verset 13). La Bible appelle cela LA FOI. Prenez le temps de prier, c’est-à-dire de parler à Dieu avec les mots qui sortent de votre cœur, et de lire la Bible pour découvrir tout ce qui vous appartient maintenant (Psaumes Chap.37, verset 4; Romains, Chap.8 versets 14 à 17; 1 Pierre, Chap.2 verset 2). N’ayez pas honte de parler de votre nouvel ami Jésus (Matthieu 10.32), et joignez–vous à d’autres chrétiens pour votre plus grand bien. ■

Une relation personnelle

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E st-ce notre façon de voir les choses qui nous amène à considérer les « coïnci-

dences » de la vie comme des miracles ? Ou est-ce que, par défaut de connaissances scientifiques, nous qualifions de surnaturels  les évènements que nous pourrions éven-tuellement expliquer ?

« Qui ne croit pas aux miracles n’est pas réaliste » dit David Ben Gourion, le premier président d’Israël. Et il avait de bonnes rai-sons pour croire cela, car sans doute aucun peuple n’a vécu autant de miracles jusqu’à ce jour qu’Israël. A beaucoup d’endroits dans la Bible, on peut lire d’incroyables his-toires !

De l’eau coule des rochersQue de choses vécues par les Israélites

lors de l’exode hors d’Egypte et des 40 années passées dans le désert  ! Même à Moïse il arrive parfois de ne pas croire à ce que Dieu lui dit.

Dans Exode 17 v. 6, il doit frapper un rocher pour en faire couler de l’eau, ce qui en soi est déjà bien assez inhabituel, et, plus tard, dans Nombres 10 v. 8 à 12, il doit seu-lement parler au rocher. Que fait-il ? Ce que peut-être nous aussi aurions fait, puisque ça avait déjà marché : de nouveau il frappe le rocher  ! Certes, l’eau coule, mais Dieu, qui voulait montrer sa grandeur aux Israé-

Q U E d i t l a B i B l E a U S U J E t d E S M i r a C l E S   ?

lites, dit à Moïse et Aaron : « Puisque vous n’avez pas cru en moi, vous n’amènerez pas ce peuple en Terre Sainte ». Aaron mourut sur la montagne Hor, Moïse put regarder du haut de la montagne Nébo la terre promise mais n’eut pas le droit d’y entrer.

Toison ou trompetteDans Juges 6 v. 36 à 40, Gédéon cherche

une réponse claire de Dieu à sa question : pourra-t-il vaincre les ennemis ? Il étend une toison de laine sur le sol et demande à Dieu que le lendemain matin la laine soit mouillée mais que le sol autour de la toison reste sec. Et c’est ce qui arriva, mais Gédéon voulait encore une autre preuve : Dieu doit cette fois-ci faire en sorte que la laine soit sèche et que le sol soit mouillé. De nouveau il en fut ainsi, et cette fois, Gédéon fut sûr qu’avec l’aide de Dieu il gagnerait le combat. Il dut cependant encore renvoyer 1 000 soldats, et ne marcher à l’encontre des Madianites qu’avec 300 hommes. Et puis … ils n’eurent qu’à sonner de la trompette tandis que les Madianites s’entretuaient dans le camp ou prenaient la fuite. Coïncidence ? Peut-être, si l’on veut dire par là que la volonté de Dieu coïncidait avec celle de son envoyé !

Du feu sur du bois mouilléDans I Rois 18 v. 21 à 39, Dieu montre

sa puissance au cours d’un pari entre Elie et les prophètes de Baal. Elie avait pré-paré un sacrifice et fait verser de l’eau sur le bois qui recouvrait l’autel. Elie prie, Dieu fait descendre le feu sur l’autel ; la flamme consume la victime imbibée d’eau avec le bois mouillé.

De miracle en miracle, la vie entière de Jésus est remplie de la présence de Dieu. Et au fil des siècles jusqu’à aujourd’hui, les gens témoignent d’expériences surnatu-relles, disent comment Dieu est intervenu dans leur vie de façon étonnante, insaisis-sable, inexplicable. Coïncidences ?

Antoine de Saint-Exupéry, le pilote et écrivain français, a écrit : « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » Peut-être est-ce une réponse à la première de nos questions. ■

Miracle ou coïncidence ?

Foto: Herman Ryter

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A près quelques expériences supra sensorielles faites dans

les années 1977 à 1980 avec des verres qui se déplacent ou avec une baguette de sourcier, mon chemi-nement me fit rencontrer en 1987 le Reiki. Le Reiki était censé guérir comme Jésus. Jésus aussi avait guéri des personnes en leur imposant les mains. Par conséquent j‘étais convain-cue d‘avoir trouvé quelque chose de bienfaisant. Je fus « intronisée » et à l‘instant même je reçus le pouvoir d‘aider les gens en leur imposant les mains. Grâce à une prétendue « éner-gie positive », je pouvais leur faire du bien et guérir différentes maladies. Cela ne pouvait être une chose mau-vaise, pensais-je. Je croyais que c‘était une force venant de Dieu, ou comme disent certains : une « énergie univer-selle de vie ».

Des succès étonnants.Je me suis établie à mon compte

avec le Reiki, et j‘eus très vite une grande clientèle venant d‘un rayon allant de Hambourg à Fallingbostel. Pour intensifier ce pouvoir, j‘y ai asso-cié la théorie des couleurs et le pen-dule. En fin de compte j‘étais telle-ment « chargée d‘énergie » par tout ce travail avec le Reiki que je n‘avais plus besoin de baguette de sourcier.

t H é M E · Jutta Otten - Lilienthal près de Hambourg - Allemagne

Un surnaturel qui ne vient pas

de Dieu ?Il me suffisait d‘étendre les mains et je savais où se trouvaient des nœuds et des sources d‘eau souterraine.

Les changements notoires.Parallèlement, mon état moral et

physique se dégradait. J‘avais de plus en plus de mal à trouver dans ma propre maison un endroit où je me sentais bien. Je ressentais partout la présence des sources d‘eau souter-raine. Lorsque j‘étais en visite chez des amis et que j‘étais assise au-des-sus d’une source, je la ressentais au bout de 10 minutes. Mon hypersensi-bilité à toute « énergie » était devenue tellement forte que j‘en ressentais des effets physiques négatifs. J‘avais des bouffées de chaleur, de l‘hyperten-sion artérielle et de fortes nausées. Je ne me sentais plus bien nulle part.

Des problèmes croissants.En 1989 après deux ans de travail

j‘ai constaté que mon comportement social avait complètement changé. La seule personne qui comptait, c‘était moi-même. Toutes mes réflexions et mes actions étaient motivées par l‘argent. Le verset biblique « aime ton prochain comme toi même », je l‘ai retourné en son contraire en accen-tuant démesurément « comme toi-même » et en aimant avant tout mon

Jutta Otten, née en 1957, mariée de-puis 1976, a un fils et un petit-fils. Elle a fait une formation de secrétariat et tra-vaille comme secré-taire au centre OA-SIS à [email protected]@ewe-tel.net

ego et ne regardant qu‘à moi-même.Mon état moral n‘était fait que

de peur, de mauvaise humeur et de dépression. Mon ésotérisme me fai-sait bien croire en Dieu, ne serait-ce que par le fait que la force qui agis-sait par le Reiki était censée être celle de Dieu. Mais Jésus m’était complè-tement étranger. Les personnes que j‘ai soignées grâce à cette énergie du Reiki devinrent dépendantes, ce dont je ne pris conscience que bien plus tard.

Jésus est vivant !En août 1990, après trois ans de

ce travail de guérisseuse Reiki, je fus conduite par Dieu dans une cam-pagne d‘évangélisation sous tente. Le troisième soir, pendant que je priais, j‘eus une vision intérieure : je vis une grande croix, incrustée de nombreuses pierres précieuses diffé-rentes. Elle venait de loin et s‘appro-chait de moi, elle brillait et étincelait avec un éclat et des couleurs que je n‘avais jamais vus dans la réalité. La croix s‘approcha encore et je ressentis une chaleur intérieure, un courant me traversa. À ce moment-là, lorsque la croix fut droit devant moi et que j‘eus le sentiment qu‘elle entrait en moi, je sus : « Jésus ! Il est vivant ! ». J‘ai pris alors la décision de vivre avec Jésus.

Dorénavant il devait être le maître de ma vie. Je me mis à lire la Bible quotidiennement. Grâce à des versets bibliques et à des visions que le Saint Esprit me donnait directement pen-dant mes méditations silencieuses, j‘ai compris que le Reiki ne venait pas de Dieu mais que c‘était une force démo-niaque. J‘étais subjuguée de constater que Dieu nous parle clairement.

La réalité.Après avoir pris ma décision pour

Jésus, je pus à nouveau m‘asseoir n‘importe où sans déceler la présence des sources d‘eau. Je n‘avais plus ni

nausées, ni palpitations cardiaques, tout avait disparu. Mais la force démo-niaque ne voulait pas me quitter et c‘est ainsi que j‘ai pu avoir un aperçu du monde invisible. Des démons sor-taient du néant et m‘apparaissaient. J‘avais l‘impression que le plafond de ma chambre était fissuré. Les démons sortaient de ces fissures, se dirigeaient vers moi et m‘effrayaient. Lorsque j‘ai compris qu‘il s‘agissait d‘une lutte entre deux puissances, j’ai prié Dieu de me libérer. Auparavant je n‘avais pas imaginé que cela puisse exister réellement. Ce que je décris ici en quelques lignes a duré environ six mois. Mais Dieu m‘a délivrée.

Quelle a été la suite ?La fin définitive de mon travail avec

le Reiki est venue grâce au verset 7 du chapitre 3 de la lettre aux Hébreux : « aujourd‘hui, si vous entendez sa voix, n‘endurcissez pas votre cœur ». J‘ai tout sorti de mon cabinet et je n‘ai plus jamais pratiqué la thérapie du Reiki. Ma vie est passée des ténèbres à la lumière. Cela s‘est passé il y a plus de 17 ans. Je ne m’étais jamais sentie aimée et acceptée comme je le suis par Jésus. Je suis loin de tout com-prendre, mais je sais que Dieu connaît ma vie mieux que moi-même. « Aime ton prochain comme toi-même » a désormais une tout autre significa-tion pour moi : je me sens tellement aimée que je peux à présent donner de cet amour à mes semblables afin qu‘eux aussi puissent prendre la déci-sion de vivre avec Jésus. ■

« Satan lui-même se transforme en ange de

lumière ».(2 Corinthiens

11,14)

« Si vous demeurez

dans ma parole, vous

êtes vraiment mes disciples, vous connaî-

trez la vérité et la vérité vous

rendra libres ». Jean 8,32.

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Un couple blessé par la vieMa femme Maria et moi avons eu

une vie difficile. Maria était croyante, moi j’étais athée, je rejetais toutes les formes religieuses ainsi que l’idée d’un Dieu bon. Mon passé a été dou-loureux : enfant rejeté, j'ai été placé dans des familles d'accueil. A l'âge de sept ans ma mère m'a repris avec elle, et ce n'est que vers vingt ans, à mon départ pour le service militaire, que j’ai découvert que ma mère pouvait avoir des sentiments à mon égard. L'amour était pour moi un domaine inconnu et mon comportement s'en ressentait. Ma première expérience de couple et de famille a été un échec. Quand j’ai rencontré Maria son parcours était très proche du mien : souffrances, rejet, tentative de sui-cide. Néanmoins nous avons essayé de construire quelque chose de nou-veau, en faisant autrement. Mais le résultat n’a pas été au rendez-vous ! Nous avons constitué une famille recomposée, avec des enfants sépa-rés et réunis à d’autres. Nous avons eu ensemble un enfant qui s’est avéré souffrir de divers handicaps. Moi qui avais été meurtri par la vie, j’imaginais que mon petit Julien allait courir vers moi quand je rentrerais du travail et me crier « papa !», mais il ne pouvait pas le faire à cause de son état.

t é M o i G N a G E · Roger Huet ; Lisses ; France

Dieu m’a montré son amour

Dieu m’a saisiA 41 ans, la chose la plus invrai-

semblable à mes yeux s’est produite : Dieu a mis sa main sur moi. Je n’en savais rien, mais il m’attendait, me guettait. Dans une réunion organi-sée par les Chrétiens Témoins dans le Monde, de façon instantanée, mira-culeuse, j’ai compris qui était Dieu et Son Amour manifesté en Jésus Christ. Je n’avais jamais reçu d’ensei-gnement à ce sujet, mais j’ai perçu le plan d’amour de Dieu, à travers Sa mort sur la Croix et Sa Résurrection. Tout à coup j’ai été baigné dans cet amour, et la première manifestation de cet amour a été de permettre à Julien d’accéder enfin au langage.

D’autres « galères », d’autres libérations

Pourtant nous n’en avions pas fini avec les ennuis. Chômage, diffi-culté de mon épouse, qui est d’ori-gine espagnole, à obtenir ses papiers alors que l’administration avait perdu son dossier, etc. Mais nous ne vivions plus ces tunnels de la même façon, nous remettions notre vie entre les mains de Dieu, nous intercédions, faisions prier, pratiquions la louange en toutes circonstances (voir Romains 8,28). L’aide de Dieu était perceptible, nous voyions les choses s’arranger

au fur et à mesure. Mon épouse a été frappée par une maladie grave, une fibromyalgie. Mais au bout d’un cer-tain temps Dieu a entendu son cri, et elle a été guérie. Le petit Julien s’est mis à progresser, a appris à lire et écrire. Il comprenait comment Jésus agissait en lui, il en parlait autour de lui, se tournait vers Lui dès qu’il ren-contrait un problème.

Dieu m’a guéri Il a guéri non seulement corpo-

rellement, mais aussi spirituellement. Il m’a montré son amour, et mainte-nant je sais aimer. Il a allumé un feu en moi, en mon épouse. Récemment ma société a été en liquidation. Mais j’ai eu la conviction que Dieu avait un plan meilleur, et actuellement nous voyons ce plan se dessiner. En ce qui concerne le handicap de notre fils, j’ai vu que le moindre progrès peut deve-nir un merveilleux encouragement. Oubliant les schémas, les normes, on accède à une autre manière de voir la vie, tellement plus satisfaisante ! Oui, Dieu est présent parfois au cœur des souffrances. Comme dit le psaume 23 : « Si je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi ». ■

Roger Huet, né en 1954, avec son épouse Maria,conseillère muni-cipale chargée du handicap. Ils ont :4 enfants, 5 petits enfants.Il est chargé de clientèle dans le bâ-timent. Membre du groupe local d’Évry.

Au cours de l’année 1996, j’ai res-senti des douleurs de plus en

plus fortes dans la hanche droite. Je suis allé voir un spécialiste, qui après m’avoir fait passer des radiographies, m’a dit que j’avais de l’arthrose dans les hanches et qu’il ne pouvait pas m’aider, car il n’y avait pas de remèdes pour ce genre de maladie.

La situation était très difficile pour moi, car en tant qu’éducateur, j’avais besoin que mes 2 jambes soient en bonne santé pour pouvoir m’occu-per de tous ces jeunes. Mon ave-nir professionnel était donc incer-tain, lorsque le 23 novembre 1996, j’ai assisté à une conférence chrétienne à Passau, animée par Frank Breido, qui avait pour thème « De la mort à la vie ». Cet homme avait été atteint d’une leucémie aiguë, et considéré comme cliniquement mort pendant quinze minutes. A la fin de son exposé, il a demandé aux personnes atteintes des maladies qu’il nommait au micro

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Benjamin, Ruben, Jérémie

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F G B M F i - B E l G i Q U Ehttp://fgbmfi.be.free.frPrésident National:André BERGS + 32 (0) 87 31 41 88

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F G B M F i - S U i S S EPrésident National:Jean-Jacques RECORDON +41 31 756 01 32

F G B M F i - P a y S - B a SPrésident National: Gerrit NOLLES + 31 35 69 16 457

F G B M F i - a l l E M a G N EPrésident National:Ulrich V.SCHNURBEIN + 49 9921 8400

FGBMFI-BUREAU EUROPéEN FGBMFI · Wilselsesteenweg 5 B-3020 Herent · BelgiqueTél:+32 16 20 79 44Fax:+32 16 20 79 31E-Mail:[email protected]

LONGJUMEAUBernard BAUDRY 01 64 95 91 05

LYON EST SUD Christophe BOCQUEREL 04 78 00 79 39

MANTES VERNONBertrand VANHOUTTE 02 32 54 30 84

MARTINIQUE SUDBertin JEAN-JOSEPH 05 96 77 07 14

MONTBELIARDDidier AMIEZ 03 81 60 24 31

MULHOUSEJean-Luc WORGAGNE 03 89 25 39 80

NANCYNorbert PERRIN 03 29 70 23 46

NEVERSRobert WERNER 02 48 80 49 20

PARISJean-Marc LEBLANC 01 64 49 38 21

POINTE A PITRERoland MOUTON 05 90 80 76 36

ROUENChristian MARYE 06 08 21 00 19

SAINT QUENTIN EN YVELPhilippe LECLERCQ 0130960267

STRASBOURGJean François KOENIG 03 88 95 48 56

TOULONRaymond COUBRIS 04 94 90 12 02

VALENCEJean-Eudes MORY 04.75.384.37.93

VERSAILLESPierre MILLIEZ 01 39 76 84 74

VICHYHenri MAURICE 04 70 31 16 58

www.fgbmfi.fr

2/2010 · VOIX 23

Un chapitre est tout sim-plement un groupe local de notre association: « Des chrétiens témoins dans le monde ». Il rassemble des hom mes de tous hori-zons sociaux et profession-nels, chrétiens de toutes déno minations (catho-liques, protestants, évangé-liques, …), qui désirent té- moigner ensemble de la réa-lité de Jésus-Christ, avec le-quel ils ont fait une ren-contre personnelle qui a changé leur vie.

Ils organisent dans des salles publiques ou des hô-tels des réunions ouvertes à tous. Ces réunions sont simples et décontractées, le plus souvent autour d’un repas. Un ou plusieurs inter-venants y racontent leurs expériences de l’amour de Dieu et de son action dans leur vie quotidienne. Du temps est laissé pour les conversations privées, pour un contact avec le ou les in-tervenants, et, si on le désire, pour la prière personnelle.

Nous avons vu de façon ré-pétée Dieu répondre à ces prières, que ce soit dans la douceur ou de façon spec-taculaire, si seulement on lui adresse nos demandes. Venez assister à une réunion de chapitre s’il y en a dans votre région. Cela ne vous engage à rien. Mais peut-être cette réunion fera-t-elle date dans votre vie. ■

BELGIQUEIEPER (nl)Danny CHAPELLE +32 (0)57 20 61 23

IZEGEM (nl)Rik Van NESTE +32 (0)51 30 24 44

LIEGE (fr)Charles BINDELS +32 (0)80 33 83 31

MONS (fr)Georgio TSIAKAS +32 (0)65 73 08 19

NAMUR (fr)R. VANDER MEULEN +32 (0)71 78 14 22

ST-GHISLAIN (fr)Marcello MOLESANI +32 (0)65 66 68 95

SUISSEAARAU (Germanophone)Marcel BINDT +41 (0)62 849 13 61

LA RIVIERA (f)Daniel GUIGNET +41(0)79 474 25 84

LAUSANNE (f)Marc BURNAND +41 (0)21 652 76 26

LUZERN (g)Hans-Peter FRIOLET +41 (0)41 780 76 70

MOUDON (f)J-C BONTEMPO +41 (0)21 652 76 26

THUN (g)Paul STETTLER +41 (0)33 437 27 35

SEELAND/3 laces (f) J-J RECORDON +41 (0)31 756 01 32

SION (f) Luc MAYOR +41 (0)27 203 11 15

Page 13: N°: 2/2010 - CTM FGBMFI

Ne pas jeter sur la voie publique

Pour de plus amples informations, veuillez contacter l’adresse ci-dessous ou voir page 23.

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Des chrétiens témoins dans le mondeFull Gospel Business Men’s Fellowship International

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