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www.citymag.lu NADIA'S city magazine luxembourg “Luxembourg is a great place to get in to the film industry.” « Luxembourg est un excellent endroit pour se faire une place dans l’industrie cinématographique. » NADIA MASRI ABOUT TO FINISH HER STUDIES AT PARIS FILM SCHOOL EICAR, NADIA MASRI LOOKS SET FOR A BRIGHT CAREER. SUR LE POINT DE TERMINER SES ÉTUDES À L’ÉCOLE DE CINÉMA EICAR À PARIS, NADIA MASRI SEMBLE PROMISE À UNE BRILLANTE CARRIÈRE. NADIA'S city magazine luxembourg · februar'11 H ighly articulate, even in English, Nadia Masri is clearly passionate about film. She first wanted to be an actress, but later decided that being a director would allow her to “create the whole, to be in charge and choose the story and characters”. She has made three short films, one of which, A Foreign Sound, has won prizes on the festival circuit, and in 2005 she was selected to be on the Jury-Jeunes of the Prix de la Jeunesse at the Cannes Film Festival. Studying film and story structure is important, she says. “But it is also important to know when to let go, to find your own voice.” Aſter her studies she will return to her home town, where she has already worked on four feature film productions. “Luxembourg is a great place to get in to the film industry and there is a lot happening here with co-productions.” Q N adia Masri, qui s’exprime avec beaucoup de clarté, même en anglais, est manifestement passionnée de cinéma. Elle voulait d’abord être actrice, mais a décidé par la suite qu’être réalisatrice lui permettrait de « créer le tout, d’être aux commandes, et de choisir le scénario et les personnages ». Elle a réalisé trois courts métrages, dont un, A Foreign Sound, a été primé dans des festivals ; en 2005, elle a été sélectionnée pour faire partie du Jury-Jeunes du Prix de la Jeunesse au Festival de Cannes. L’étude du cinéma et de la structure scénaristique est importante, déclare- t-elle. « Mais il faut également savoir quand lâcher prise, pour trouver sa pro- pre voie. » Une fois ses études terminées, elle prendra le temps de voyager avant de revenir dans sa ville natale, où elle a déjà travaillé sur quatre produc- tions de longs métrages. « Luxembourg est un excellent endroit pour se faire une place dans l’industrie cinématographique et il y a beaucoup d’activité ici grâce aux coproductions. » Q NDUNCAN ROBERTS OJULIEN BECKER

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The February edition of City Magazine Luxembourg, the official monthly publication of the city of Luxembourg

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Page 1: Nadia's City Mag

www.citymag.lu nadia's city magazine luxembourg

“Luxembourg is a great place to get in to the film industry.”

« Luxembourg est un excellent endroit pour se faire une place

dans l’industrie cinématographique. »

Nadia Masri

About to finish her studies At PAris film school eicAr, nAdiA mAsri looks set for A bright cAreer.sur le poiNt de terMiNer ses Études À l’École de ciNÉMa eicar À paris, Nadia Masri seMble proMise À uNe brillaNte carriÈre.

nadia's city magazine luxembourg · februar'11

H ighly articulate, even in English, Nadia Masri is clearly passionate about film. She first wanted to be an actress, but later decided that being a director would allow her to “create the whole, to be in charge

and choose the story and characters”. She has made three short films, one of which, A Foreign Sound, has won prizes on the festival circuit, and in 2005 she was selected to be on the Jury-Jeunes of the Prix de la Jeunesse at the Cannes Film Festival.

Studying film and story structure is important, she says. “But it is also important to know when to let go, to find your own voice.” After her studies she will return to her home town, where she has already worked on four feature film productions. “Luxembourg is a great place to get in to the film industry and there is a lot happening here with co-productions.” Q

n adia Masri, qui s’exprime avec beaucoup de clarté, même en anglais, est manifestement passionnée de cinéma. Elle voulait d’abord être actrice, mais a décidé par la suite qu’être réalisatrice lui permettrait de

« créer le tout, d’être aux commandes, et de choisir le scénario et les personnages ». Elle a réalisé trois courts métrages, dont un, A Foreign Sound, a été primé dans des festivals ; en 2005, elle a été sélectionnée pour faire partie du Jury-Jeunes du Prix de la Jeunesse au Festival de Cannes.

L’étude du cinéma et de la structure scénaristique est importante, déclare-t-elle. « Mais il faut également savoir quand lâcher prise, pour trouver sa pro-pre voie. » Une fois ses études terminées, elle prendra le temps de voyager avant de revenir dans sa ville natale, où elle a déjà travaillé sur quatre produc-tions de longs métrages. « Luxembourg est un excellent endroit pour se faire une place dans l’industrie cinématographique et il y a beaucoup d’activité ici grâce aux coproductions. » Q

NduNcaN roberts OjulieN becker

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ContentSommaire

FaCes Catharina Biver Alex Chalmers Marie Suraud Vitùc Labalestra et Christophe Hubert

Xiaorong et Wennan Zheng

Lex Weyer Alison Korter and Pascaline Guerrier Christine Lambert

Jeff Desom

stories child FrieNdly city Learning at capeL iNteractive educatioN experieNce

iNG europe-MarathoN training gets serious

NeW year’s receptioN VDL staff introDuceD to muLtipLicity cLaim

theatre cats enjoys briLLiant premier heritaGe château De septfontaines unDer conserVation orDer

sports Launch of LeoparD trek cycLe team

Music ateLier announces raf Line up coNstructioN mixeD project for fonDs Du Logement NeW iN toWN recentLy openeD shops

city MeMos news in brief

regulars NeiGhbourhood Watch pfaffenthaL anD weimerskirch

at your service fLorists

coMMuNities LatVia

city guiDe

at secoNd GlaNce égLise st. micheL

they luxeMbourG sten söDerman

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With locAl elections scheduled for october, too mAny eligible non-luxembourgers hAve still not registered to vote.À l’approche des ÉlectioNs coMMuNales d’octobre, trop de NoN-luxeMbourGeois ayaNt le droit de voter Ne se soNt pas eNcore iNscrits.

Local elections

ennert ons...entre nouS/between uS

Paul helminger on encouraging non-luxembourgers to register to vote.paul helminger encourage les non-luxembourgeois à s’inscrire pour voter.

DanS quelle meSure eSt-il important que le nombre Significatif De rÉSiDentS non-luxembourgeoiS DanS la ville votent aux ÉlectionS communaleS ?

En novembre dernier, seuls 4 101 non-Luxembourgeois s’étaient inscrits pour voter aux élections communales dans notre ville. Et ce, sur un potentiel de 46 500 personnes, en se basant uniquement sur l’âge de 18 ans et plus (bien que cer-tains d’entre eux ne répondent manifestement pas au critère consistant à vivre dans le pays depuis plus de cinq ans). Les comparaisons sont un peu inégales parce que les Luxembour-geois sont automatiquement inscrits lorsqu’ils atteignent l’âge de 18 ans. Les non-Luxembourgeois doivent entrepren-dre la démarche pour s’inscrire. Après quoi, le vote devient obligatoire, alors que la majorité d’entre eux n’y sont pas accoutumés. Malgré tout, nous n’atteignons pas 10 %. Il est frustrant sur le plan démocratique qu’une telle proportion de la population, qui contribue de façon si essentielle à ce que nous sommes, ne participe pas au processus électoral.

quelleS meSureS Sont priSeS pour encourager leS non-luxembourgeoiS À S’inScrire ?

En novembre dernier, le ministère de la Famille et de l’Intégra-tion a lancé une campagne nationale sur le thème “Je peux voter”. Les citoyens ayant le droit de voter peuvent s’inscrire au Bierger Center en semaine pendant les heures de travail. Nous avons aussi débattu d’un certain nombre d’initiatives avec la Commission consultative pour étrangers de la Ville. Elles auront pour point culminant une journée, le samedi 18 juin, où le Bierger Center ouvrira spécialement ses portes pour permettre aux personnes de s’inscrire. Ce qui est favorable, c’est que la limite d’inscription fixée au 14 juillet est beaucoup plus proche des élections d’octo-bre. Plusieurs autres mesures seront proposées au collège échevi-nal, dont l’envoi d’un courrier à chaque non-Luxembourgeois de plus de 18 ans non encore inscrit et la fourniture de matériel aux associations qui réunissent des non-Luxembourgeois.

une telle proportion De non-luxembourgeoiS en Droit De voter pourrait-elle influencer le rÉSultat DeS ÉlectionS ?

Tout indique que leur participation n’engendrerait pas de révo-lution politique. Les votes des non-Luxembourgeois sont prati-quement répartis de la même façon que les votes luxembourgeois. De toute façon, la démocratie consiste précisément à permettre à chaque citoyen d’exprimer son opinion. À cet égard, il est regrettable que nous soyons élus par une minorité. Q

NduNcaN roberts Odavid laureNt / Wide

How important iS it tHat tHe Significant number of non-luxembourg reSiDentS in tHe city vote in tHe local electionS?

As of November last year only 4,101 non-Luxembourgers had registered to vote in the local elections in the city. That is from a potential, just based on being over 18, of 46,500 – though some of them clearly may not fulfil the criteria of having lived in the country for more than five years. The com-parisons are somewhat unfair, because Luxembourgers are automatically registered when they reach 18. Non-Luxem-bourgers have to actively register and then it is also compul-sory to vote, which is something the majority of them are not used to. Even so, that is less than 10%. It is an unsatisfactory situation from a democratic point of view if such a large pro-portion of the population, that contributes so essentially to what we are, does not participate in the electoral process.

wHat meaSureS are being taken to encourage non-luxembourgerS to regiSter?

The ministry of the family and integration launched a national campaign under the motto “I can vote” last Novem-ber. Eligible citizens can register at the Bierger Center on weekdays during working hours. We have also discussed a number of initiatives with the Commission consultative pour étrangers in the city. These will culminate with a day, on Saturday 18 June, when the Bierger Center will open espe-cially to allow voting registration. What has helped is that the deadline for registration is on 14 July, so it is much closer to the October elections. A number of other measures will be proposed to the College of Aldermen, which include writ-ing to every non-Luxembourger over 18 who is not yet regis-tered and supplying material to associations that group together non-Luxembourgers.

witH SucH a large proportion of non-luxembourg-erS eligible to vote, coulD tHey influence tHe elec-tionS reSult?

All the evidence points to the fact that it would not result in political revolution. The non-Luxembourg vote is pretty much distributed in the same way as the Luxembourg vote. In any case, that is what democracy is all about; that people should be able to express their opinion. It is a pity, in that sense, that we are elected by a minority. Q

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claude faber – chef de service at cAPel and children’s coordinator of the ville de luxembourg. claude Faber – chef de service au capel et coordinateur enfants de la ville de luxembourg.

thousAnds of children hAve hAd fun leArning exPeriences At the city’s centre d’AnimAtion PédAgogique et de loisirs.des Milliers d’eNFaNts se soNt aMusÉs lors d’expÉrieNces d’appreNtissaGe au ceNtre d’aNiMatioN pÉdaGoGique et de loisirs MuNicipal.

NduNcaN roberts Odavid laureNt / Wide

Faber has been at the head of CAPEL for two years, but was also appointed the children’s coordinator for the Ville de Luxembourg. In December he presented a communal action plan to the college of aldermen as part of the administration’s policy to make Luxembourg more child-friendly. “We are part of two inter-national networks – Cities for Children and Child Friendly Cities,” he explains. The net-works provide criteria for child-friendliness that Faber analysed before presenting his plan. “I discovered that while the city fulfils plenty of the criteria, and has done so over decades, there was no real common thread to its child-friendly policies and actions.” The plan defines a series of transparent objectives, describes measures to be taken, and who and what services can be implicated in their execution, and targets time-tables for various projects. “I was delighted that the college of aldermen voted unanimously to accept the action plan, and I was particularly grateful to Viviane Loschetter, alderwoman in charge of schools, for the support she provided.” The plan includes the establishment of a chil-dren’s and youth bureau that will be set up in the renovated Cercle municipal building. “We need feedback and comment from children and youths. Children have to identify with their city and realize that it is not just for adults.” Q

d id Schintgen is standing on his head in front of a well-behaved group of 6th class children from the Belair primary school.

His colleague, Dany Blum, who minutes previ-ously had placed her head in a bucket of water, is explaining the connection of the spinal cord to the brain using Did as a living example. The children are giggling politely and are clearly enjoying the experience. Hopefully, by the end of their day at CAPEL, they will also have learned a lot about how the brain works and memory techniques. Did, Dany and colleague Roland Gilbertz, are part of a team of five at the centre responsible for the development and ani-mation of projects for school classes.

a real experienCeTheir latest effort, Le cerveau malin (the cun-

ning brain), takes 5th and 6th graders on a jour-ney through the brain, its neurons and synapses, and even demonstrates how the decision-mak-ing process works. “It is a complex subject, and the concept took us a good two months to put together,” explains Schintgen, who slips into the character of the eccentric Professor Zünaps (synapse) for the day. “We want the children who come here to truly experience something and interactive role-play is another pedagogical method.”

The validity of the brain project is underlined by the fact that it is run in collaboration with the University of Luxembourg, whose researchers will analyze the results of memory tests taken by children at the end of the all-day session. The children also learn about the importance of diet

as they are served “brain food” during their sojourn at CAPEL.

It is just one of a plethora of activities that CAPEL undertakes. The centre is probably best-known for organizing the Aktioun Bambësch one-day camps during the school holidays. Ever popular, the camps have been run in one form or another for 37 years and attract up to 700 chil-dren a day at the height of the summer vacation. “We require between 60 and 80 supervisors to look after them,” says CAPEL’s chef de service Claude Faber. The centre holds special training courses for potential supervisors and animators – the next is scheduled for the weekend of 2 and 3 April – aimed at students between the ages of 18 and 26. This year CAPEL is also organising the bi-annual Kanner parade as part of the Sum-mer in the City programme on 2 July. “This is different from the carnival parades we used to organize,” says Faber. “It truly places the kids, and not the carnival, at the centre of attention.” Some 650 kids from all over the country are expected to take part.

CHildren’s bureauProgrammes more specifically aimed at chil-

dren in the city include an all-day rally during which they use public transport to visit cultural venues in the capital and find out what goes on behind the scenes via workshops and guided tours of backstage areas. Other programmes such as the regular exhibitions of art in the Grund tunnel and the Kanner in the City week-end also forge ahead successfully.

Child-friendly city

learning at Capell’apprentiSSage au capel

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régulières dans le tunnel du Grund et le week-end Kanner in the City sont en plein essor.

Claude Faber dirige le CAPEL depuis deux ans, mais a également été nommé coordinateur enfance de la Ville de Luxembourg. En décem-bre, il a présenté, dans le cadre de la politique de l’administration, un plan d’action communal au collège échevinal, pour rendre la Ville plus adaptée aux enfants. « Nous faisons partie de deux réseaux internationaux – Cities for Children et Child Friendly Cities », explique-t-il. Les réseaux fournissent des critères en termes d’adaptation aux enfants que Claude Faber a analysés avant de présenter son plan. « J’ai découvert que même si la ville remplit beaucoup de critères, et ce depuis plusieurs dizaines d’années, il n’y avait pas vrai-ment de fil rouge au niveau de ses mesures et politi-ques d’adaptation aux enfants. » Le plan définit une série d’objectifs transparents, décrit les mesu-res à prendre, qui et quels services peuvent pren-dre part à leur mise en place, et établit des objectifs temporels pour les différents projets. « J’ai été ravi que le conseil communal ait voté à l’unanimité l’approbation du plan d’action, et je suis particulièrement reconnaissant envers Viviane Loschetter, l’échevine en charge de l’éducation, pour le soutien qu’elle a apporté. » Le plan com-prend l’établissement d’un bureau enfance et jeunesse qui sera installé dans le bâtiment rénové du Cercle Municipal. « Nous avons besoin de réactions et de commentaires de la part des enfants et des jeunes. Ils doivent s’identifier à la ville et se rendre compte qu’elle n’est pas destinée uniquement aux adultes. » Q

d id Schintgen se tient la tête en bas devant un groupe d’enfants sages de 6e année de l’école primaire de Belair. Sa collègue, Dany Blum,

qui avait plongé sa tête dans un seau d’eau quel-ques minutes auparavant, explique la connexion entre la colonne vertébrale et le cerveau en utili-sant Did comme modèle vivant. Les enfants rient poliment et apprécient manifestement l’expé-rience. Il reste à espérer qu’à la fin de la journée au CAPEL, ils auront aussi beaucoup appris sur le fonctionnement du cerveau et les techniques de mémorisation. Did, Dany et leur collègue Roland Gilbertz font partie d’une équipe de cinq person-nes du centre, responsables de l’élaboration et de l’animation de projets pour les élèves des écoles.

une vraie expérienCeLeur dernière création, Le cerveau malin, emmène

les élèves de 5e et 6e année en voyage dans le cer-veau, avec ses neurones et ses synapses, et montre même comment fonctionne le processus décision-nel. « Il s’agit d’un thème complexe, et la mise au point du concept nous a pris deux bons mois », explique Did Schintgen, qui endosse le rôle de l’excentrique Professeur Zünaps (synapse) pour la journée. « Nous voulons que les enfants qui viennent ici jouissent vraiment d’une expérience et le jeu de rôle interactif est une autre méthode pédagogique. »

La validité du projet cerveau est mise en évi-dence par la collaboration de l’Université du Luxembourg, dont les chercheurs analyseront les résultats des tests de mémorisation passés par les enfants, à la fin de la séance d’une journée com-plète. Les enfants apprennent également l’impor-

tance du régime alimentaire puisqu’on leur sert de la « nourriture bénéfique pour le cerveau » pendant leur visite au CAPEL.

Il s’agit seulement d’une des innombrables acti-vités organisées par le CAPEL. Le centre est proba-blement plus connu pour l’organisation des après- midi de loisirs de la Ville « Aktioun Bambësch » pendant les vacances scolaires. Toujours popu laires, ces acti vités sont organisées sous une forme ou une autre depuis 37 ans et attirent jusqu’à 600 enfants par jour, au plus fort des vacances d’été. « Nous avons besoin de 60 à 80 animateurs pour les chape-ronner », déclare Claude Faber, chef de service au CAPEL. Le centre met en place des classes de formation spéciales pour les animateurs aspirants – la prochaine est prévue pour le week-end du 2 et 3 avril – destinées aux étudiants âgés de 18 à 27 ans. Cette année, le CAPEL organise également la Kanner parade bisannuelle dans le cadre du programme Summer in the City, le 2 juil let. « Cette parade est différente de celles que nous avons orga-nisées pour le carnaval », affirme Claude Faber. « Elle met vraiment les enfants sur le devant de la scène, et non pas le carnaval. » On estime que quel-que 800 enfants de tout le pays y participeront.

bureau de l’enFanCeLes activités destinées plus spécifiquement aux

enfants de la Ville comprennent un rassemblement d’une journée au cours de laquelle ils empruntent les transports en commun pour visiter les maisons culturelles de la capitale et découvrir ce qui se passe dans les coulisses, grâce à des ateliers interactifs. D’autres activités telles que les expositions d’art

le cerveau malin (for school classes / pour les écoles) E until april/May / jusqu’à avril/mai H Mondays, Wednesdays, Fridays 8:30-15:30 / lundis, mercredis et vendredis 8:30-15:30

op der spur vun der kultur (for school classes / pour les écoles) E 14 March-1 april / 14 mars – 1er avril H Mondays, Wednesdays, Fridays 8:30-15:30 / lundis, mercredis et vendredis 8:30-15:30

mini-Aktioun bambësch PâquesS For children aged 5-12 / pour les enfants âgés de 5 à 12 ans E 11-15 april / 11-15 avril H Weekdays 14:00-18:00 / du lundi au vendredi 14:00-18:00

Aarbecheten mam fierschter (for school classes / pour les écoles) E end March/beginning april / Fin mars/début avril H tuesdays, thursdays 9:00-11:00 / Mardis et jeudis 09:00-11:00

Parade – macadam tam tamS open to all children / ouvert à tous les enfants. appeal for participation in parade / appel à la participation à la parade E 2 july / 2 juillet

J www.capel.lu

CAPEL

aCtivitiesactivitÉS

1. did schintgen in his role as Professor Zünaps.

did schintgen dans la peau du professeur Zünaps.

2. Preparing “brain food” in the cAPel kitchen.

préparation de « nourriture pour le cerveau » dans la cuisine du capel.

3. kids from belair learn all about the brain in an interactive manner.

des enfants de belair apprennent le fonctionnement du cerveau

de façon interactive.

“Children have to identify with their city.”

« Les enfants doivent s’identifier à la ville. »

claude Faber

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a t lunchtime on a miserable grey Kirchberg day the streets around the European institutions and business centres are teeming with people. But not everyone is

heading to a restaurant or cafeteria – many of those on the pavements are dressed in running gear and are pounding the tarmac as part of their fitness programme for the ING europe-marathon. Among them, a group of ladies – and one man – from the European Court of Auditors. They represent a cross section of the 100-plus runners from the court who will par-ticipate in this year’s city marathon – either as individual run-ners or as part of a four-person team.

“We had 150 participants the first year, and in subsequent years we have always had well over 100 athletes at the mara-thon,” says Johann van Damme, a Data Protection & Infor-mation Security Officer at the court who has organised the marathon as a member of the CAL-SPORA Luxembourg athletics club. Van Damme, sadly no relation to legendary Belgian runner Ivo, explains that several groups within the court train together. “Keeping people fit and active is part of the court’s social responsibility policy.” The court also enters teams in the annual “Relais pour la Vie” cancer charity fund raiser at the Coque.

Alice Ballantine-Smith is running the half-marathon in 2011, though she has done the team event in previous years. “I have been running since I was 19,” she says. “I was a cyclist at the time and I needed to maintain fitness. At the court we have a proper gym with changing facilities, which makes life easier for us. I have been running with this group for 16 years.” Another experienced runner, Marie-Noëlle, has experienced the Rome and Berlin marathons and is preparing for the New York marathon in November. “Luxembourg is much tougher because of the hills,” she says. “But the organisation is tip-top.”

Keen runner Geoffrey Simpson came up with the court’s slogan for the marathon – “helping the EU run better”. He explains that the running groups – even if they are informally organised – provide extra motivation to go for a run come rain or shine. “From this time of year on there is more of a concerted effort, because people do need to train specifically if they are going to do the full marathon.” Simpson has twice completed the full 42.195 kilometres of the ING europe-marathon and also run as part of a team. Having also completed the Route du Vin and Berdorfer Laaf, among other local races, Simpson says that Luxembourg is well-equipped for runners. “You can almost go organised running every weekend.” Q

i l est midi et c’est une journée maussade sur le Kirchberg. Pourtant les rues autour des institutions européennes et des centres d’affaires grouillent de monde, mais tous ne se ren-

dent pas dans un restaurant ou une cafétéria. En effet, nombre de ces piétons ont enfilé leur équipement de course à pied dans le cadre de leur programme d’entraînement pour l’ING europe-marathon. Parmi ceux-ci, on aperçoit un groupe de dames – ainsi qu’un homme – de la Cour des comptes européenne. Elles font partie des coureurs de la Cour (plus de 100) qui participe-ront à l’édition 2011 du marathon urbain, soit à titre individuel, soit en tant que membres d’une équipe de quatre.

« Nous avions 150 participants la première année et lors des éditions ultérieures, nous avons toujours compté plus de 100 athlètes au marathon », explique Johann van Damme, data protection & information security officer à la Cour, qui a organisé le marathon en tant que membre du club d’athlétisme luxembourgeois CAL-SPORA. Johann, malheureusement sans lien de parenté avec le légendaire athlète belge Ivo, explique que plusieurs groupes de la Cour s’entraînent ensemble. « Garder les gens en forme et actifs fait partie de la politique de responsabilité sociale de la Cour. » Elle inscrit aussi des équipes à l’événement caritatif annuel pour la Fondation contre le cancer « Relais pour la Vie » à la Coque.

Alice Ballantine-Smith va courir le semi-marathon en 2011 bien qu’elle ait déjà pris part au team run lors des années pré-cédentes. « Je cours depuis l'âge de 19 ans, dit-elle. Je pratiquais le cyclisme à ce moment-là et j'avais besoin de garder une bonne condition physique. À la Cour, nous avons une vraie salle de remise en forme, avec des vestiaires, ce qui nous facilite la vie. Je cours avec ce groupe depuis 16 ans. » Une autre athlète expéri-mentée, Marie-Noëlle, a couru les marathons de Rome et Berlin et se prépare actuellement pour le marathon de New York en novembre. D’après elle, « Luxembourg est bien plus dur à cause des montées, mais l’organisation est impeccable. »

Geoffrey Simpson est aussi un athlète passionné. C’est lui qui a eu l’idée du slogan de la Cour pour le marathon – « making EU run better ». Il explique que les groupes de coureurs – même s’ils s’organisent de manière informelle – apportent à tous une motivation supplémentaire d’aller courir, qu’il pleuve ou qu’il vente. « À partir de ce moment de l'année, les efforts sont plus sérieux car les gens ont réellement besoin de s'entraîner de manière spécifique s'ils veulent finir le marathon. » Geoffrey a terminé à deux reprises les 42,195 km de l’ING europe-marathon et y a aussi déjà participé en tant qu’équipier. Avec notamment la Route du Vin et le Berdorfer Laaf à son palmarès des courses locales, il estime que le Luxembourg est bien équipé pour les coureurs. « On peut trouver des courses presque chaque week-end. » Q

With five months to go until the fifth ing euroPe-mArAthon, runners At the euroPeAn court of Auditors Are Among those stePPing uP their trAining ProgrAmmes.À ciNq Mois du ciNquiÈMe iNG europe-MarathoN, les athlÈtes de la cour des coMptes europÉeNNe coMpteNt parMi ceux qui iNteNsiFieNt leur proGraMMe d’eNtraîNeMeNt.

NduNcaN roberts Oolivier MiNaire

ING europe-marathon

training gets serious, but remains soCiablel'entraînement Devient SÉrieux, maiS la convivialitÉ Demeure

1. runners from the european court of Auditors pound the streets of kirchberg.

les coureurs de la cour des comptes européenne envahissent les rues du kirchberg.

2. geoffrey simpson and Johann van damme.Geoffrey simpson et johann van damme.

3. the court’s runners are certainly geared up for the marathon.

les coureurs de la cour sont bien équipés pour le marathon.

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New Year

City unveils multipliCity brand to staFFla ville DÉvoile la marque multiplicity À Son perSonnel

the ville de luxembourg held its trAditionAl neW yeAr’s recePtion for emPloyees, And Presented them With the city’s neW clAim.la ville de luxeMbourG a orGaNisÉ sa traditioNNelle rÉceptioN de Nouvel aN pour ses eMployÉs et leur a prÉseNtÉ sa Nouvelle ideNtitÉ Graphique.

1. claude radoux, council member. conseiller communal.

2. françois bausch, deputy mayor. 1er échevin.

3. Anne brasseur, member of parliament. député.

4. Paul helminger, mayor. bourgmestre.

5. geraldine knudson, city manager.

6. lydie Polfer, alderwoman and colette flesch, honorary mayor. Échevin et bourgmestre honoraire.

7. Pascale kauffman, public relations. relations publiques.

t o mark the start of 2011 the Ville de Luxem - bourg invited its staff to the traditional reception in the foyer of the Grand Théâtre.

City mayor Paul Helminger used the occasion to present the city’s new branding – multiplicity – to those employees who had not yet seen the logo. “The aim in creating a clear identity is to guarantee the long-term attractiveness of the capi-tal and to position the City of Luxembourg in the face of regional and international competition. It is by creating a strong and timeless brand that cit-ies these days appeal to clients, investors, visitors and, above all, their own inhabitants, who can even become ambassadors,” said Paul Helminger.

The multiplicity claim was conceived by Brus-sels agency Minale Design Strategy following a series of workshops and analyses conducted by the City Management team and various other Ville de Luxembourg departments. The visual identity was designed by local agency Binsfeld Communication. The logo will be integrated into the city’s public relations campaigns and public spaces over the next two years. Q

J www.vdl.lu

p our marquer le début de l’année 2011, la Ville de Luxembourg a invité son personnel à la réception traditionnelle dans le foyer du

Grand Théâtre. Le bourgmestre Paul Helminger a profité de l’occasion pour présenter la nouvelle identité graphique de la ville, multiplicity, aux employés qui n’avaient pas encore vu le logo. « En créant une identité claire, notre but est de garantir l’attractivité à long terme de la capitale et de positionner la Ville de Luxembourg face à la concurrence régionale et internationale. C’est en créant une marque forte et intemporelle que les vil-les attirent aujourd’hui les clients, les investisseurs, les visiteurs et, surtout, leurs propres habitants, qui peuvent même devenir des ambassadeurs », a déclaré Paul Helminger.

La marque multiplicity a été conçue par l’agence bruxelloise Minale Design Strategy, au terme d’une série d’ateliers et d’analyses menés par l’équipe du City Management et divers autres ser-vices de la Ville de Luxembourg. L’identité visuelle a été conçue par l’agence locale Binsfeld Communication. Le logo sera intégré dans les cam-pagnes de relations publiques et les espaces publics de la ville pendant les deux prochaines années. Q

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If you see a bright happy Swedish woman walk-ing the streets of Luxembourg, it may well be Catharina, Managing Director of Sparx Factory S.A., a coaching and training enterprise for indi-viduals and companies. Passionate about coach-ing people to find their spark with a combination of humour and energy, she and her team shine a light on a person’s skills and talents, inspiring them to reach meaningful goals. Catharina has a background in banking (“about a million years ago”), as well as experience in sales and market-ing, but started personal development/leader-ship training in 1994, which is her calling. “We try to make what’s good in people even better; igniting the spark that will result in the acqui-sition of new skills, provoke greater professional and personal satisfaction, higher value and pur-pose, and continuous improvement. This is, in a nutshell, the philosophy behind Sparx Factory.”

Si vous croisez une Suédoise respirant la joie de vivre dans les rues de Luxembourg, il s’agit proba-blement de Catharina, directrice générale de Sparx Factory S.A., une entreprise de coaching et de for-mation pour les personnes et les entreprises. Avec passion, humour et énergie, elle et son équipe met-tent en lumière les compétences et les talents de chacun pour leur permettre d’atteindre des objec-tifs constructifs. Formée dans le secteur bancaire, (« dans une autre vie »), passée par la vente et le marketing, Catharina s’est lancée dans le dévelop-pement personnel/formation leadership, sa véri-table vocation, dit-elle, en 1994. « Notre but est d’enrichir l’existant, de produire l’étincelle qui déclenche l’acquisition de nouvelles compétences, apporte plus de satisfaction personnelle et profession-nelle, ajoute de la valeur, magnifie les objectifs et pousse au développement continu. En résumé : toute la philosophie de Sparx Factory. »

J www.sparxfactory.com

Vitùc travaille dans une banque à Luxembourg et réalise des vidéos pendant ses loisirs. Un collè-gue lui parla du concours de vidéos de Genero TV pour deux nouvelles chansons de David Lynch : ‘I know’ et ‘Good day today’. Avec moins de dix jours pour réaliser le projet, Vitùc appela à l’aide son ami Christophe Hubert qui accepta de produire le clip de ‘I know’. À force d’écouter le titre en boucle, ils eurent l’idée d’accoler des ima-ges à chaque mot, chaque note, pour refléter le côté surréaliste de Lynch, mais à leur manière. Le tournage eut lieu en un week-end dans la « pas-sion et l’improvisation ». Les prises de vue exté-rieures montrent la maison, les granges, les caves et les étables de la maison du père de Christophe. Les acteurs sont des amis. Vitùc a fait le montage à ses moments perdus au rythme de la musique. « C’était déjà une victoire d’avoir réussi un film de bonne qualité en si peu de temps », dit-il. La vidéo de Vitùc a terminé deuxième avec ce com-mentaire de Lynch : « Choisir un seul gagnant est si difficile qu’il m’en faut trois. Un seul sera nommé ‘lauréat’ et les deux autres seront ‘finalistes’ ». Vitùc a maintenant envie de réaliser un long métrage. Félicitations !

Vitùc works in a bank in Luxembourg, but in his spare times he shoots videos. A colleague mentioned a competition on Genero TV to make videos for two new David Lynch songs, ‚ ‘I know’ and ‘Good day today’. He contacted friend, Christophe Hubert, to help, knowing they had less than 10 days to do the video. Christophe agreed to produce the clip for ‘I know’ and they listened to the song over and over to come up with a vision that would hang images on each word and sound of the song. The goal? To reflect the surrealism of Lynch but with their own style. Shooting was done in one weekend with much “passion and improvisation”. The exterior shots are Christophe’s father’s house, barns, cellars and cattle sheds. The actors are friends. Vitùc did the editing in his spare time to the rate and rhythm of the music. “For us it was a victory just to have created a film of good quality in such a short time,” he says. Vitùc’s video was chosen runner-up with these words from Lynch: “It is so difficult to pick only one winner that I find I have to pick three. One I will call a ‘winner’ and two will be given the title ‘runner-up.’” The project also left Vitùc with a longing to do a full length feature. Congratulations.

S to view the video go to J www.genero.tv/david-lynch-winners.com

Moitié Grec, moitié Anglais, installé à Luxem-bourg depuis janvier 2000, Alex a ouvert le Fu Bar, totalement rénové, à Clausen voilà sept mois, avec son père. Petit, il voulait être camion-neur – « ne me demandez pas pourquoi ». Après trois ans au Pyg, une expérience « super sympa », il décida de se lancer dans l’aventure paternelle. Son père John, « plutôt doué aux fourneaux, aime que ses clients aiment sa cuisine » et officie avec « nos deux autres chefs, les fidèles Steph et Bev ». Au menu, une bonne cuisine de pub : un mélange de brochettes à la grecque (poulet/bacon pour Alex !), « et notre fameux ‘Fu king burger’ ». Siège officieux des supporters luxembourgeois d’Arse-nal et du Celtic, l’établissement dispose d’un écran 60” HD. Alex ajoute : « Nous faisons égale-ment partie des Toastmasters, mon père était gou-verneur de division pour le Benelux. Il se passe toujours quelque chose ici : soirée poker le jeudi deux fois par mois, retransmissions sportives en direct, concours du plus gros mangeur ou simple soirée détente entre amis. Passez nous voir, ça nous ferait plaisir. »

Half Greek, half English and living in Lux since January 2000, Alex opened Fu Bar in Clausen with his father seven months ago, which has just been renovated. Although his ambition as a child was to be a lorry driver – “don’t ask” – after work-ing in the Pyg for three years, which was “amazing fun”, he decided to give the idea of his Dad’s a try. A family affair, his Dad John, is a “dab hand in the kitchen who loves people to love the food he serves”. John cooks along with, “our two other faithful chefs, Steph and Bev.” It is very good pub grub – a mix of Greek kebabs (chicken and bacon being Alex’s personal favourite!), “and our increasingly popular Fu king burgers”. As well as being the unofficial Arsenal and Celtic Supporters Clubs in Luxembourg, with 60” HD screen, Alex says: “We are involved with Toastmasters, as my Dad was Division Governor for Benelux. There is always something happening, including our fortnightly poker nights on Thursdays, live sports, eating con-tests or simply friends relaxing. Check us out; we’d love to see you.”

Marie Suraud, mom of two, wife of one, has a “day” job in Luxembourg where she has lived for some years. On top of this, she is Dame Bulle of BertaBulle, an e-company specialising in delicate and feminine print items. Marie loves “…colours, fabrics and material and does the lay-out/promo-tion/relation with producers; our printer is a Luxembourg company as is our t-shirts & logistics supplier.” Her partner, Dame Berta or Annick Mauron lives in Switzerland and is the drawer of this duo, thus the Berta characters are hers. Avid bloggers, the pair met on the internet and instantly liked each other. Through this friend-ship, BertaBulle was born. “We have dreams and we want them to come true!” says Marie. “For us, respect is the most important value in our work. That’s why we create products that do not use too many resources or are made out of responsible resources. Our stationary is printed (very limited edition) on FSC-Paper and the t-shirts & jewel-lery are made only to order. In this world every-thing is so important; but Berta is here to shine! If it makes people smile, this is just what we want.”

Côté pile, Marie Suraud, mariée, deux enfants, tra-vaille à Luxembourg où elle réside depuis quelques années. Côté face, elle est Dame Bulle de BertaBulle, une e-entreprise spécialisée en impressions au style poétique et féminin. Marie adore « les couleurs, les tissus et les matières et [s’]occupe de la conception/pro-motion/relation avec les producteurs ; notre imprimeur comme notre fournisseur de t-shirts & logistique sont des entreprises basées à Luxembourg ». Son associée, Annick Mauron alias Dame Berta, la dessinatrice de ce duo, vit en Suisse. C’est elle qui a créé les person-nages de Berta. Blogueuses passionnées, les deux femmes se sont rencontrées sur Internet et se sont liées d’amitié. BertaBulle était née. « Nous voulons donner vie à nos rêves ! dit Marie. La notion de respect est au cœur de notre travail. Ainsi, au niveau des res-sources, nos produits sont économes ou éco-responsables. Notre papeterie est imprimée en édition limitée sur du papier FSC et nos t-shirts et bijoux sont faits à la demande. Le monde est terriblement sérieux mais heureusement, Berta est là ! Votre sourire est notre plus belle récompense. »

J www.bertabulle.com

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coach

Illuminating

vidÉaste aMateur

Surréaliste

barMaN

Sympathique

playFul

Entrepreneur

the neWs mAkers, decision tAkers,

scene shAkers... eAch month We highlight

the PeoPle Worthy of recognition.

Nouveaux dÉcisioNNaires, aGitateurs du

MoMeNt... chaque Mois, Nous MettoNs eN avaNt

des persoNNes qui MÉriteNt d’Être coNNues.

Catharina Biver, Managing Director, Sparx Factory S.A.

Alex Chalmers, propriétaire du Fu Bar

Marie Suraud, co-owner, BertaBulle

Vitùc Labalestra & Christophe Hubert

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www.antiquaires.lu

PROGRAMME

Horaire 11h00-19h00

Exposants 98spécialistesinternationauxsur4500m2

Ladies Day Entréegratuitepourlesdameslelundi8février

Animations Les restaurateurs à l’honneur

Expert Deux experts à disposition des visiteurs et exposants

LUXEXPO| 10circuitdelaFoireInternationale|L-1347Luxembourg-Kirchberg|AutorouteA1,Sortie8

ANTIQUES & ART FAIRLUXEMBOURG

04-07. 02. 2011

ANTIQUES & ART EVENT OF LUXEMBOURG AND GREATER REGION

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a lthough Villeroy & Boch no longer manu- factures ceramics in Luxembourg, its name continues to be associated with the Grand

Duchy. That connection was underlined on Christmas Eve when it was revealed that the Châ-teau de Septfontaines and its grounds, including a 19th century ceramics production building, had been placed under a conservation order by the Service des sites et monuments.

The château, which dates from the year 1784, has been used to host private and corporate func-tions recently. It was built by the Boch brothers, who had started production of faïence nearby in 1767. The château has, at times, been occupied by French revolutionary troops and was sold in 1914. It was recovered by the Boch family in 1970 and restored to its original splendour over the next 12 years by Antoine de Schorlemer.

The new status means that any alterations to the château or its grounds must receive approval from the Services des sites et monuments. There had been rumours of plans to create an amuse-ment park with a big wheel in the grounds, but they were unfounded. Q

s i Villeroy & Boch ne fabrique plus de produits en céramique au Luxembourg, son nom reste néanmoins associé au Grand-Duché. Ce lien

a été mis en exergue la veille de Noël, lorsque le Service des sites et monuments a classé le Château de Septfontaines et son parc, y compris un bâti-ment de production de céramique du 19e siècle, au patrimoine national historique.

Le château date de 1784 et a récemment été utilisé pour accueillir des réceptions privées et d’entreprise. Il fut bâti par les frères Boch, qui avaient commencé à produire de la faïence à proximité en 1767. Le château a occasionnelle-ment été occupé par les troupes révolutionnaires françaises et fut vendu en 1914. Il fut à nouveau acquis par la famille Boch en 1970 et Antoine de Schorlemer lui rendit sa splendeur d’origine au cours des douze années qui suivirent.

Son nouveau statut implique que toute modifi-cation apportée au château ou à son parc doit être approuvée par le Service des sites et monuments. Des rumeurs avaient fait état de projets de construc-tion d’un parc de loisirs avec une grande roue dans le parc, mais elles étaient sans fondement. Q

J www.chateaudeseptfontaines.lu

the historicAl building belonging to cerAmics mAker villeroy & boch noW enJoys Protected stAtus. le bâtiMeNt historique apparteNaNt À la MaNuFacture de porcelaiNe villeroy & boch jouit dÉsorMais d’uN statut protÉGÉ.

NduNcaN roberts Odavid laureNt / Wide

Theatre

Cats enjoys brilliant premierune première ÉblouiSSante pour catS

Heritage

CHâteau de septFontaines under Conservation orderle cHâteau De SeptfontaineS DÉSormaiS claSSÉ

the château dates from the year 1784. le château date de 1784.

some 1,800 spectators, including a host of viPs from the world of

theatre, tv and sport, gave the cast of cats a standing ovation at the

touring show’s premier in hamburg on 6 January. the show, performed

in “the round” in a special tent, will come to luxembourg for a

two-week run in June and tickets can already be booked in advance.

quelque 1 800 spectateurs, dont un bataillon de vip du théâtre, de la télévision

et du sport, ont réservé une standing ovation à la troupe de cats lors de

la première à hambourg, le 6 janvier. le spectacle en tournée, interprété « en

rond » dans une tente spécialement conçue pour l’occasion, sera donné à

luxembourg pendant deux semaines en juin. les réservations sont ouvertes.

J www.e-ticket.lu

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I n December 1991, Xiaorong, a young Chinese woman from Zhejiang, decided to visit a cousin

of hers who lived in Dudelange. In 1994, she met Wennan Zheng, a young student, also from Zhejiang, who at the time was studying at a university in Paris. That year, they got married and three daughters were born from their union.

They opened their first restaurant in Esch-sur-Alzette. It was a failure.Wennan returned to China and there he opened a French restaurant, with a French chef. This time, it was a suc-cess. He learnt a lot from this experi-ence, returned to Luxembourg and opened La Cuisine de Zheng in Septfontaines. When looking for fur-niture for this new restaurant, the cou-ple went to see a furniture store in Strassen, on route d’Arlon. And there, Xiaorong saw something she imme-diately fell in love with! “I immedi-ately saw the potential of this beautiful villa; I told Wennan, we should open a restaurant there! We agreed to wait patiently until we were able to do so.” It finally happened, with tremendous success, in 2009. The same year, the couple acquired the former Hostell-erie du Vieux Moulin in Leesbach, in the vallée des Sept Châteaux, and moved their restaurant, La Cuisine de Zheng, there.

“We worked hard on this project, which was a virtuous combi-nation between Luxembourgish tradition and the thousands of years old tradition of Chinese cuisine. My husband, who holds a Masters from the university of oenology of château de Suze la Rousse and from the International Organisation of Vine and Wine, has built a wine cellar where customers can go and pick out their favourite bottle! We are planning to stage an authentic Chinese New Year dinner with a chef brought in specially from China for the occasion, as well as a Chinese musician and a Chinese calligrapher. The menu will feature fish, as this word also means ‘stores’, auguring a ‘surplus’ for the new year and therefore meaning that we will not go short of anything; there will of course be ‘Nian-Gao’, that is to say, wishes for a better year, and ‘Jiăozi’, which are a very traditional dish consisting of raviolis served steamed or in a broth.”

In China, this is a family occasion. Everyone prepares their specialty dishes and a wide range of symbolic dishes, which are often homonyms and homophones. The date of the Chinese New Year, also known as the Lunar New Year, changes every year and is celebrated in January or February. It is a great tra-dition dating back to antiquity. This year it falls on 3 February or, to be more precise, it will begin on that date and last for seven days. The week-long celebration begins, in the husband’s family, with a homage to the ancestors and good wishes for the new year, followed by the Hong-Bao, which are gifts offered to the children after the New Year’s dinner. On the second day, a din-ner is held in the wife’s family. It is at the end of this seventh day of the first lunar month that, to mark the end of the cele-brations, multicoloured lanterns are hung up at dusk. Q08 14, 18

histoire d’uN couple hors NorMes

L’Année du Lapin

e n décembre 1991, une jeune Chinoise, originaire de Zhei- jiang et prénommée Xiao-

rong, décide de rendre visite à sa cousine à Dudelange. En 1994, sa route croise celle de Wennan Zheng, jeune étudiant né aussi à Zheijiang et qui poursuit des études dans une université parisienne. La même an-née, ils se marient et de cette union naîtront trois filles.

Ils ouvrent leur premier restau-rant à Esch-sur-Alzette. C’est une déception. Wennan retourne alors en Chine et crée un restaurant fran-çais, avec un chef de cuisine fran-çais. Là, c’est un succès. Il apprend beaucoup de cette expérience, ren-tre à Luxembourg et ouvre à Sept-fontaines La Cuisine de Zheng. À la recherche de mobilier pour ce nou-veau restaurant, ils se rendent dans un magasin de meubles à Strassen, route d’Arlon. Et là, Xiaorong a un coup de foudre ! « J’ai aussitôt vu le potentiel de cette belle villa, c’est ici qu’il faut installer un restaurant, Wennan ! Nous en attendrons patiem-ment la possibilité. » Ce sera chose faite avec succès en 2009. Cette même année, reprise de l’ancienne Hostel-lerie du Vieux Moulin à Leesbach, dans la vallée des Sept Châteaux pour y réinstaller La Cuisine de Zheng. « Nous nous sommes investis dans ce projet, un mariage heureux entre la tradition luxembourgeoise et la tradition millénaire de la cuisine chinoise. Mon mari, diplômé (Master) de l’Université du vin du château de Suze la Rousse et de l’Organisation internationale de la vigne et du vin, a installé un cellier où la clientèle peut aller choisir sa bou-teille préférée ! Nous allons organiser un authentique dîner de réveillon chinois avec un chef venu tout spécialement de Chine, un musicien et un calligraphe. Au menu il doit y avoir toujours du poisson, ce mot voulant aussi dire ‘réserves’, augurant pour l’année nouvelle le ‘surplus’ et donc qu’on ne manquera de rien ; il y aura bien entendu des Nian-Gao, souhaits d’une année meilleure ; très traditionnels aussi, les Jiăozi, sortes de raviolis cuits à la vapeur ou au bouillon. »

En Chine, c’est un dîner familial, chacun prépare ses spé-cialités, plats symboliques, souvent homonymes et homo-phones. La date du Nouvel An chinois, dit aussi Nouvel An lunaire, change chaque année et se fête en janvier ou février. C’est une grande tradition qui remonte à l’antiquité. C’est cette année le 3 février ou plus exactement, à partir de cette date, pendant sept jours. Cette semaine de fête débutera le premier jour, dans la famille de l’époux, par une série d’hom-mages aux ancêtres et d’expressions de vœux... et les Hong-Bao, étrennes offertes aux enfants après le dîner du Jour de l’an. Le second jour il sera organisé dans la famille de l’épouse. C’est à la fin de ce septième jour du premier mois lunaire que, pour clôturer les fêtes, on suspendra au crépuscule des lanter-nes multicolores. Q

c'est à l'Aube du Premier Jour du Premier mois de l'Année lunAire que débute lA nouvelle Année chinoise. l'Année du lAPin commence donc le 3 février et on célèbrerA « les trois débuts » PendAnt une semAine.it is at the daWN oF the First day oF the First MoNth oF the luNar year that the chiNese NeW year beGiNs. the year oF the rabbit thereFore beGiNs oN 3 February aNd people Will celebrate “the three beGiNNiNGs” over a period oF oNe Week.

Njacques deMarque OjulieN becker

« Nous sommes certains de l’importance de la qualité de vie de nos collaborateurs.

Aussi nous sommes à leur écoute et communiquons

régulièrement avec eux... » “We are devoted to the quality of life

of our employees. Accordingly we listen to them and communicate regularly with them.”

xiaoroNG et WeNNaN ZheNG

Au coin du feu, Xiaorong Zheng sereine et confiante, attend l'aube de cette Année du Lapin. At the fireside, Xiaorong Zheng, calm and confident, awaits the dawn of the Year of the Rabbit.

J www.zheng.lu

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1. brian nygaard, general manager. Manager général.

2. fränk schleck in the media scrum. Fränk schleck dans le tourbillon médiatique.

3. kim Andersen, sports director. directeur sportif.

4. Andy schleck and daniele bennati.

5. fabian cancellara.

a lready ranked number one in the world by the UCI (Union Cycliste Internationale), team Leopard Trek is based in Luxembourg

and features a wealth of talent among its 25 rid-ers. Top of the team are Fränk and Andy Schleck, the brothers from Mondorf-les-Bains who carry the hopes of a nation for a Tour de France win in 2011. Andy has twice finished second and Fränk has also twice finished in the top ten in the world’s toughest race. “This is a team of friends with a great ambience,” Fränk said.

The brothers are joined by household names such as Swiss star Fabian Cancellara, Australian Stuart O’Grady and Germany’s Jens Voigt, as well as a number of very young and competitive riders. Team manager Brian Nygaard has called the col-lective unit a group of “phenomenal athletes.”

Nygaard and head sport director Kim Ander-sen – both Danish – say they want to take cycling back to its roots and compete hard and in style. The team is backed by Luxembourg-based busi-nessman Flavio Becca, and has received sponsor-ship from energy company Enovos, Mercedes and cycling clothing manufacturer Craft among others. Q

J www.leopardtrek.lu

d éjà classée numéro un mondial par l’UCI (Union Cycliste Internationale), l’équipe Leopard Trek est basée au Luxembourg et

compte de nombreux talents parmi ses 25 coureurs. Les meilleurs de l’équipe sont Fränk et Andy Schleck, les frères de Mondorf-les-Bains, qui por-tent l’espoir de toute une nation pour la victoire du Tour de France 2011. Andy a terminé deux fois deuxième et Fränk a également terminé à deux reprises dans le top dix de la course la plus difficile au monde. « Il s’agit d’une équipe d’amis avec une excellente ambiance », a déclaré Fränk.

Les frères sont rejoints par des noms bien connus, comme la star suisse Fabian Cancellara, l’Austra-lien Stuart O’Grady et l’Allemand Jens Voigt, ainsi que de nombreux coureurs très jeunes et compétitifs. Le manager de l’équipe, Brian Nygaard, a qualifié l’entité collective de groupe d’« athlètes phénoménaux ».

Nygaard et le directeur sportif principal Kim Andersen – tous deux Danois – déclarent vouloir ressusciter les règles du cyclisme et concourir avec ardeur et élégance. L’équipe est soutenue par Flavio Becca, un homme d’affaires basé au Luxembourg, et a été sponsorisée par la société d’énergie Enovos, Mercedes et le fabriquant d’habits pour cyclistes Craft, pour n’en citer que quelques-uns. Q

NduNcaN roberts Oolivier MiNaire

the neW cycling teAm feAturing luxembourg’s oWn schleck brothers WAs Presented to the Press And Public on 6 JAnuAry.la Nouvelle Équipe cycliste doNt FoNt partie les FrÈres schleck, a ÉtÉ prÉseNtÉe À la presse et au public le 6 jaNvier.

Sport

media sCrum For launCH oF leopard trek teamune mêlÉe mÉDiatique autour Du lancement De l’Équipe leoparD trek

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Christine Lambert, baking entrepreneur

Food

Refined

Launching a new product on the Luxembourg market is not always easy, but Christine Lambert seems to have got it right with her luxury cup cakes. Inspired by numerous trips to the United States – she has an uncle who lives there – she decided that original, decorative cup cakes, as favoured by the girls in Sex and The City, would be a hit back in her native Luxembourg. “But I wanted to adapt them to the local market. To make them more refined, more European in style.” The results can be seen on the LuxCupCakes website and, of course, tasted by ordering the delicious cakes themselves. The range of flavours – savoury as well as sweet – is astonishing and, as Christine explains, knows no limits. “That is part of the appeal, that I can be creative.” So far the cakes can only be ordered online, but Christine is looking to open a boutique in the city soon.

Le lancement d’un nouveau produit sur le Luxembourg n’est pas toujours chose aisée, mais Christine Lambert semble y être parvenue avec ses cupcakes de luxe. Inspirée par ses nombreux séjours aux États-Unis (un de ses oncles vit là-bas), elle a décidé que les cupcakes originaux et décorés, adorés des héroïnes de la série Sex and The City, trouveraient un nouvel écho dans son Luxembourg natal. « Toutefois, je voulais les adap-ter au marché local pour arriver à quelque chose de plus raffiné, davantage dans le style européen. » Le résultat peut être admiré sur le site web de LuxCupCakes et, bien évidemment, goûté en com-mandant ces délicieux petits gâteaux. La gam me des parfums (sucrés ou salés) est étonnante et, comme l’explique Christine, ne connaît pas de limites. « C’est ce qui donne de l’intérêt au concept, je peux être créative. » Jusqu’à présent, ces cakes ne peuvent être commandés qu’en ligne, mais Christine compte bientôt ouvrir une boutique en ville.

J www.luxcupcakes.lu

Alison Korter & Pascaline Guerrier, home cooks

Lex Weyer, président de la Summerakademie

Having worked in Luxembourg’s financial sector, Alison Korter and Pascaline Guerrier decided to strike out on their own once their children were big enough to allow them some flexibility. “We both love cooking and so the idea of ‘personal cheffing’ really appealed,” says Alison. They thought it would work well in Luxem-bourg. “Many families here don’t have the social support they would have in their home country.” And so was born Home Cuisine, inspired by similar services in north America. Alison and Pascaline meet clients for a consultation, then work out a menu of five dishes for which they then buy the ingredients and prepare in the cli-ent’s own kitchen. “We bring all our own uten-sils, so all we use is the hob, oven and sink,” Alison explains. The 20 portions of healthy food can then be frozen for later use. “It saves on wasted food and reduces time spent in the shops.”

Après avoir travaillé dans le secteur financier au Luxembourg, Alison Korter et Pascaline Guerrier ont décidé de s’établir à leur compte une fois leurs enfants suffisamment grands pour leur permettre une certaine flexibilité. « Nous adorons cuisiner toutes les deux ; le concept de ‘chef personnel’ nous a donc vraiment attirées », déclare Alison. Elles pen-saient qu’il rencontrerait du succès au Luxem-bourg. « Bon nombre de familles ici ne disposent pas du support social dont elles bénéficieraient dans leur pays d’origine. » C’est ainsi qu’est née Home Cuisine, inspirée par des services similaires en Amérique du Nord. Alison et Pascaline rencon-trent les clients pour un entretien, puis élaborent un menu de cinq plats pour lesquels elles achè-tent les ingrédients et les préparent dans la cui-sine du client. « Nous apportons tous nos ustensiles, nous n’utilisons donc que les plaques chauffantes, le four et l’évier », explique Alison. Les 20 portions de nourriture saine peuvent ensuite être congelées pour une consommation ultérieure. « Cela évite de gaspiller de la nourriture et réduit le temps passé dans les magasins. »

J www.homecuisine.lu

Food

Domesticated

art

Rafraîchissant

Le bénévolat pour venir en aide à des causes artistiques qui en valent la peine doit être dans la nature de Lex Weyer. Ce designer graphique – qui dirige Weyer Design avec son père Pit – fait partie du conseil d’administration du Kasemat-tentheater et vient d’être nommé président du Cercle Européen pour la Propagation des Arts (CEPA), l’asbl qui organise chaque année les programmes de cours d’art de la Summerakade-mie. « J’ai suivi des cours de dessin à la Summer-akademie quand j’avais 18 ou 19 ans, explique Lex. Mais depuis lors, je n’étais plus vraiment impliqué, jusqu’à ce que je donne des cours ces deux dernières années. » Il connaissait plusieurs mem-bres du comité, comme Guy Wagner – « un ami de la famille » – et bien sûr Jo Kox, le directeur du Casino qui a précédé Lex à la présidence.

Lex a été déçu qu’aucun nouveau membre ne rejoigne le comité. Par conséquent, lorsque Jo Kox s’est retiré, il a décidé d’apporter un peu de sang neuf et de nouvelles idées, tout en conser-vant l’esprit et la philosophie de l’académie. « Nous avons maintenant 30 ans, et j’ai pensé qu’il était temps de faire quelque chose de plus orienté vers les jeunes, comme des cours de graffiti ou de la photographie numérique. »

Lex est aussi en train de mettre à jour le site Internet de l’académie avec le jeune designer Christophe Leif gen. Il travaille par ailleurs en étroite collaboration avec Véronique Schaber, la nouvelle directrice du Lycée Technique des Arts et Métiers où les cours d’été sont dispensés, à Luxembourg-Ville. « Il s’agit d’un excellent lieu, parce que nous y disposons de studios dans lesquels nous pouvons donner tous nos cours et il est impor-tant de rester sur un seul site. » Quelque 800 à 1 000 étudiants de tous âges – des enfants de qua-tre ou cinq ans jusqu’aux seniors de plus de 90 ans – prennent des cours à la Summerakademie de la ville chaque année – d’autres cours sont organisés dans des centres régionaux à Larochette, Echter-nach et Grevenmacher – et souvent les cours affi-chent complet quelques heures à peine après le début des inscriptions en ligne (cette année, les inscriptions commenceront le 21 mars). C’est un défi, mais un défi que Lex apprécie tout particu-lièrement. « Il est regrettable que certaines organi-sations comptent sur le même groupe de personnes pour les maintenir à flot. Mais il est important d’entretenir ces choses. » Q

Volunteering to help worthy artistic causes must be part of Lex Weyer’s make-up. The graphic designer – he runs Weyer Design with his father, Pit – is on the board of the Kasemattentheater and has just been appointed president of the Cercle Européen pour la Propagation des Arts (CEPA), the non-profit organisation that runs the annual Summerakademie arts course pro-grammes. “I took some courses in drawing at the Sum-merakademie when I was 18 or 19,” Lex explains. “But since then I was not really involved until I held some courses over the last two years.” But he knew several committee members such as Guy Wagner – “a friend of the family” – and, of course, Jo Kox, the director of the Casino who was Lex’s predecessor as president.

Lex was disappointed that no new people had joined the committee, so when Jo Kox stood down he decided he could bring in some fresh blood and new ideas, while retaining the spirit and philoso-phy of the academy. “We are now 30 years old, and I thought it was time to do something more youth ori-ented, such as graffiti courses or digital photography.”

He is also in the midst of updating the acade-my’s website with young designer Christophe Leifgen. And Lex is also working closely with Véronique Schaber, the new director of the Lycée Technique des Arts et Métiers where the summer courses are held in Luxembourg City. “It is a great location because we have studios there in which we can hold all our courses and it is important to remain on one site.” Some 800 to 1,000 students of all ages, from children of four or five up to the over 90s, take courses at the city Summerakade-mie each year – other courses take place at regional centres in Larochette, Echternach and Greven-macher – and often courses are filled within hours of online registration opening (this year’s registration opens on 21 March). It is a challenge, but one that he relishes. “It is a pity that some orga-nizations rely on the same group of people to keep them running. But it is important to maintain these things.” Q

J www.summerakademie.lu

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la Cave à Fromages

Pierre Avon, un maître-fromager très compétent et sympathique, vient d’ouvrir cette superbe froma-gerie dans le quartier de la gare. Avec une vaste sélection de froma-ges de première qualité, Pierre Avon prépare des plateaux pour des clients soucieux de terminer leurs réceptions en beauté.pierre avon, an extremely knowledge-able and friendly maître-fromager, has just opened this splendid cheese shop in the station area. stocking a wide selection of top quality cheese, avon also prepares platters for custom-ers looking to add that extra touch to the end of a dinner party.I 6-12, rue du Fort-Wallis, G 661 144 623 J pierre le Fromager on Facebook

CristHelen b

le magasin de chaussures pour femme d’Andrada balau, qui fait partie d’une chaîne internationale, vous propose le luxe à un prix abordable. chaussures, sacs et accessoires sont conçus par giorgio de stefano et gionata tomasini et destinés aux jeunes filles et aux femmes de 14 à 65 ans. un site internet fera bientôt son apparition.andrada balau’s women’s shoe shop, part of an international chain, offers luxury at affordable prices. shoes, bags and accessories are designed by Giorgio de stefano and Gionata tomasini and are aimed at girls and women aged between 14 and 65. an online site is coming soon.I 23, rue chimay, G 621 514 238

elite boutique

Propose une vaste gamme de vête-ments, de chaussures et d’accessoi-res pour hommes et femmes, dont des jeans tendances et des robes, vestes et manteaux sophistiqués. le personnel est toujours prêt à conseiller les clients.offers a wide range of clothes, shoes and accessories for men and women, including trendy jeans and sophisticated dresses, jackets and coats. staff are on hand to offer advice to customers.I 15, rue des bains G 26 26 25 95

At the inauguration of the social mixed project.

À l’inauguration duprojet social mixte.

J www.fondsdulogement.lu

NduNcaN roberts Odavid laureNt / Wide

Alderwoman Simone Beissel joined housing minister Marco Schank and president of the Fonds du Logement Daniel Miltgen to inaugu-rate the Fonds’ new urban building on the rue de Hollerich. The building, designed by Diane Heirend & Philippe Schmit Architectes, comp-rises retail outlets, office space and 40 apartments as well as a garden on the roof of the car park. Q

L’échevin Simone Beissel s’est jointe au ministre du Logement, Marco Schank, et au président du Fonds du Logement, Daniel Miltgen, pour inau-gurer le nouvel immeuble urbain du Fonds, situé rue de Hollerich. Ce dernier a été conçu par le bureau Diane Heirend & Philippe Schmit Archi-tectes et comporte des espaces commerciaux, des surfaces de bureaux et 40 appartements, ainsi qu’un jardin sur le toit du parking. Q

Construction

urban building For Fonds du logement

NduNcaN roberts OdeN atelier a vec en tête d’affiche les Arctic Monkeys suivis de la réfé- rence indé, Arcade Fire, et du vainqueur du Prix Mercury 2009, Elbow, l’édition 2011 du festival Rock-a-Field est

incontestablement la meilleure à ce jour. Quand les organisa-teurs – den Atelier – ont dévoilé le programme le 11 janvier, il ne restait déjà plus un seul des 1 000 blind tickets, preuve de la réputation du festival. Parmi les autres groupes déjà annon-cés, citons les rappeurs allemands Die Fantastischen Vier, le groupe punk américain Blink 182 et The Wombats.

Comme d’habitude, la scène locale sera représentée : les groupes basés au Luxembourg peuvent se faire connaître en contactant l’Atelier via [email protected]. Pour les organisateurs, la qualité et l’organisation de cette édition de Rock-a-Field sur-passeront tout ce qui s’est fait jusqu’alors. Q

J www.atelier.lu

H eadlined by Arctic Monkeys and with the world’s most popular indie group, Arcade Fire, and 2009 Mercury Prize winners Elbow also on the bill, this year’s Rock-a-

Field festival can incontrovertibly claim to be the best yet. The programme was unveiled by organisers den Atelier on 11 January, by which time all 1,000 “blind” tickets had been sold – such is the reputation of the festival. Other acts already announced include German rappers Die Fantastischen Vier, American punk outfit Blink 182 and The Wombats.

As always, the line-up will also feature a smattering of local bands – Luxembourg-based acts can contact den Atelier via [email protected] to present their case for inclusion. The den Atelier team says that this year’s Rock-a-Field will offer even more quality and be even better organized than previous festivals. Q

the AnnuAl festivAl orgAniZed by den Atelier tAkes PlAce on 26 June this yeAr With An unPrecedented list of Artists tAking to the roeser stAge.le Festival aNNuel orGaNisÉ par l’atelier, le 26 juiN, aliGNe uNe belle aFFiche sur la scÈNe de roeser.

Festival

stunning line-up For roCk-a-Fieldune afficHe ÉblouiSSante pour rock-a-fielD

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eAch neighbourhood in the cAPitAl city is different. With the helP of our reAders We hAve selected the PeoPle And PlAces thAt give PfAffenthAl / Weimerskirch its unique chArActer.chaque quartier de la capitale est diFFÉreNt. avec l’aide de Nos lecteurs, Nous avoNs sÉlectioNNÉ des persoNNes et des lieux qui coNFÈreNt au pFaFFeNthal / WeiMerskirch soN caractÈre uNique.

NduNcaN roberts UMoNopolka

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1 A

Stade Gaston Diderich100, r. Laurent Ménager, Tél. : 43 32 09Home to Red-Black/Égalité Pfaffen-thal, the club was born of a fusion between FC Red-Black Pfaffenthal and FC Egalité Weimerskirch in 2007. Hardly top quality football, but a local club with spirit.Siège du club de football Red-Black/Égalité Pfaffenthal, né de la fusion du FC Red-Black Pfaffenthal et du FC Égalité Weimerskirch en 2007. Ce n’est pas la ligue des champions, mais un club local avec du caractère.Recommandé par Pete Styger

2 A

Vauban circuitr. Saint-Mathieu One of the best walks around the city passes right through Pfaffen-thal. The historical Vauban Circuit is named after the famous French fortress builder and passes through the Porte des Bons Malades, which has an audiovisual show about the history of the neighbourhood.Une des plus belles promenades urbaines traverse Pfaffenthal. Le Circuit Vauban porte le nom du célèbre ingénieur militaire français et passe par la Porte des Bons Malades, avec son programme audiovisuel sur l’histoire du quartier.Recommandé par Duncan Roberts

3 P

Restaurant Odéon10, r. München-Tesch, Tél. : 43 65 30Charming café/restaurant serving Portuguese specialities and also available to hire as a venue for concerts and parties, such as the Céili Mor organised by Comhaltas Ceoltóirí Éireann Luxembourg last year.Un charmant café/restaurant qui sert des spécialités portugaises et se loue pour des concerts et des soirées, comme la soirée Céili Mor du Comhaltas Ceoltóirí Éireann Luxembourg, l’année dernière.Recommandé par Caroline Haslam

4 A

Luxembourg City Youth Hostel2, r. du Fort Olisy, Tél. : 22 68 89 20, http://youthhostels.luA modern and very comfortable youth hostel with 240 beds, this is very popular with the usual back-packer crowd but also with other visitors looking for a cheap place to stay. But not many people in the city know that you can also eat very well here at lunchtime – even if you are not staying at the hostel.Cette auberge de jeunesse moderne et confortable, d’une capacité de 240 lits, est très prisée des routards et autres adeptes du sac à dos, mais aussi des visiteurs à la recherche d’un hébergement bon marché. Et peu de gens dans cette ville savent que le déjeuner de midi y est excellent – et pas seulement pour les résidents !Recommandé par Eddie Wharton

Neighbourhood watch

pFaFFentHalWeimerskirCH

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K Lignes 5, 13, 14, 19, 25 & CityNightBus 1 B Bars

P Restaurants

A Bonus

sHare your Favourite tHings

What is the best shop, restaurant, venue or

secret tip in your area? Send your proposal

to [email protected] (including your contact details).

Next neighbourhoods to be featured are

Pulvermühle / Hamm (deadline 07 / 02);

Centre (deadline 07 / 03).

Quel est votre magasin, restaurant ou endroit

préféré dans votre quartier ? Envoyez vos bons plans

à [email protected] (ainsi que vos coordonnées).

Prochains quartiers à être épinglés : Pulvermühle /

Hamm (délai 07 / 02) ; Centre (07 / 03).

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Photographer Olivier Minaire captures the people behind Pfaffenthal / Weimerskirch's social life.Le photographe Olivier Minaire pointe son objectif sur les personnes qui participent à la vie sociale de Pfaffenthal / Weimerskirch.

a Nicolas Bley chorale sang & klang pfaffenthal I 1, rue des trois Glands G 43 23 64

b Carine Manderscheid-Hirtz Fraen a Mammen Weimerskirch G 43 51 06

C Nicolas Schintgen lGs Groupe st schetzel Weimerskirch G 43 32 41 J www.lgs.lu, [email protected]

d Robert Deutsch sapeurs pompiers volontaires pfaffenthal G 621 295 727

e Pit Ludwig syndicat d’initiative eich-dommeldange-Weimerskirch G 43 58 31 J www.sedw.lu

F Claude Hastert blues club luxembourg, sang & klang I 1, rue des trois Glands G 33 28 95 (privé) 4796 2673 (bureau) J www.bluesclub.lu

g François Schiltz club de pétanque les trois Glands G 47 16 10

H Romain Weis centrale des auberges de jeunesse luxembourgeoises luxembourg city- hostel I 2, rue du Fort olisy G 26 27 66 40 J www.youthhostels.lu, [email protected]

i Jean-André Stammet syndicat d’intérêts I locaux pfaffen- thal-siechenhof G 22 19 49 J www.pfaffenthal.info, [email protected]

j Marco Jander Fc red black Égalité 07 pfaffenthal- Weimerskirch G 34 70 51 J www.red-black-egalite.lu

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Café Lakert53, r. du Soleil, Tél. : 42 77 77A local café well worth a visit if you can make it up the steep hill in Weimerskirch.La récompense vaut l’effort de gravir la pente à Weimerskirch.Recommandé par Alain Geoffroy

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Salle Sang & Klang1, r. des Trois Glands, www.bluesclub.luThe former theatre – built in the early 1920s – is now home to the Blues Club Lëtzebuerg. It hosts regular concerts featuring some of the best names on the Blues circuit from Europe and the United States. The hall is only open on concert nights, so check out the Blues Club website for details.L’ancien théâtre des années 1920 est aujourd’hui le siège du Blues Club Lëtzebuerg. Il programme régulière-ment des concerts avec les plus grands noms du blues européen et nord-américain. La salle n’est ouverte au public que les soirs de concerts. Pour plus de détails, visitez le site web du Blues Club.Recommandé par Nick Richardson

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FilM

Music lover

W atching the video for Hauschka’s ‘The Key’ is a strange experience. Not

only is it very different in tone from Jeff Desom’s previous video for the Düsseldorf-based musician – the award-winning ‘Morgenrot’ – but the film is set in a number of very familiar Luxembourg locations. Released just before Christmas last year, the mini-film features a great silent performance from physical comedienne Summer Shapiro as her character transports a piano. “It was fun to do, shooting all over Luxem-bourg. The continuity might disturb some people, but I think they will be in the minority.” Yet despite the lighter tone, the clip also bears some typical Desom hallmarks, such as a hankering for the past. “It is a pen-chant you might say. Each time I try not to do that, but it somehow finds its way into my work through the back door. Even if I ask myself whether I could do it in a modern setting.”

The shoot for ‘The Key’ involved basically just Jeff and Summer and cinematographer Jean-Louis Schuller and the piano traversing Luxembourg last summer. Music videos clearly are something Jeff enjoys doing. “There is definitely a freedom involved in making music videos. I would like to do more, but it is not always easy to get everything lined up – the budget, a good song and the idea to go with it.”

Jeff says he is often inspired by all sorts of music, sometimes even snippets of a lyric. His live performance project with Hauschka, Ghost Piano, may be taken on tour to other venues in Europe. It involves the projection of images onto pianist Volker Bertelmann (Hauschka is his artist name) during a live performance.“It is very technical up until the point of the first rehearsal in the actual venue. It is angles and degrees being worked out on paper.” Indeed, watching Desom’s work it is clear he has what one might call a geometric approach to film making. “A lot of it is working out numbers and code with the effects I do. Maybe it is the technician in me that finds its way into the final output.”

The human aspect of film-making, working with actors is another matter. Before his 2009 short film, X On A Map, he had not worked with professional actors despite making two other shorts – The Plot Spoiler and Bloksky. “I am not sure there is a black art to dealing with actors. You involve them as much as you can and explain what you want to get out of the idea. Actors often know better than you if something rings true or not. You have to be flexible.” In fact, Jeff says he is open to anyone’s ideas on a shoot. “If someone has a fresh angle, then you can incorporate it if it works. There is no use being too pre-cious about your own ideas if someone has a better idea – you get the credit for it anyway,” he jokes. Q

J www.jeffdesom.com

Working With germAn musiciAn hAuschkA, film director Jeff desom hAs mAde tWo insPired music videos And creAted A live stAge PerformAnce ProJect.eN collaboratioN avec le MusicieN alleMaNd hauschka, le rÉalisateur jeFF desoM a rÉalisÉ deux clips vidÉo brillaNts et crÉÉ uN projet de perForMaNce live.

NduNcaN roberts OjulieN becker

R egarder le clip réalisé pour le morceau ‘The Key’ de Hauschka est une étrange

expérience. Non seulement le ton est très différent du clip précédent de Jeff Desom pour le musicien basé à Düsseldorf (le clip primé ‘Morgen-rot’) mais en plus, le film a été tourné dans différents endroits très familiers du Luxembourg. Sorti juste avant Noël l’année dernière, ce court métrage s’articule autour de l’excellente perfor-mance silencieuse et expressive de la comédienne Summer Shapiro, dont le personnage transporte un piano. « C’était amusant de tourner partout au Luxembourg. Le script en dérangera peut-être certains, mais je pense qu’ils seront minoritaires. » Toutefois, malgré le ton plus léger, le clip porte aussi quel-ques signes distinctifs de Desom, comme une certaine nostalgie du passé. « Vous allez dire que c’est une manie. Chaque fois, j’essaie de me retenir, mais elle arrive toujours à apparaître d’une manière ou d’une autre, subrepticement, même lorsque je réfléchis à la manière de mettre en place un cadre moderne. »

Le tournage du clip ‘The Key’ n’a fait intervenir que Jeff, Summer et le directeur de la photographie, Jean-Louis Schuller, sans oublier le piano, qui a traversé tout le Luxembourg l’été dernier. Il est clair que Jeff adore réaliser des clips vidéo. « Avec les clips

vidéo, on a vraiment le sentiment d’être libre. Je voudrais en faire plus, mais il n’est pas toujours facile de tout combiner – le budget, une bonne musique et l’idée qui va avec. »

Jeff explique qu’il tire souvent son inspiration de toutes sortes de musique, quelquefois même de petits bouts de poésie. Son projet de performance live avec Hausch ka, intitulé Ghost Piano, pourrait faire l’objet d’une tournée dans d’autres endroits en Europe. Il consiste en la projection d’images du pianiste Volker Bertelmann (Hauschka étant son pseudonyme) pendant une représentation en public. « C’est très technique : dès le début jusqu’à la première répétition sur le lieu de la repré-sentation. Il faut dessiner sur papier toute une série d’angles et de degrés. » En effet, si l’on observe le travail de Desom, il est clair qu’il possède ce qu’on pourrait appeler une approche géométrique de la réalisation. « Une grande part de mon travail se base sur les nombres et les codes pour arriver aux effets recher-chés. Peut-être est-ce le technicien en moi qui trouve la voie vers le résultat final. »

Le côté humain de la réalisation, le fait de travailler avec des acteurs, c’est autre chose. Avant son court métrage, X On A Map, en 2009, il n’avait jamais travaillé avec des acteurs pro-fessionnels, même s’il avait réalisé deux autres courts métrages, The Plot Spoiler et Bloksky. « Je ne crois pas que ce soit sorcier de diriger des acteurs. Vous devez les impliquer autant que vous pouvez et leur expliquer ce que vous voulez pour aboutir à vos fins. Les acteurs savent souvent mieux que vous si quelque chose cloche ou non. Vous devez vous montrer flexible. » En fait, Jeff affirme qu’il est ouvert à toutes les propositions pendant un tournage. « Si quelqu’un arrive avec un regard neuf, vous pouvez l’intégrer si cela fonctionne. Vous ne devez pas vous montrer trop carré vis-à-vis de vos propres idées si quelqu’un semble en avoir une meilleure – vous en tirerez profit de toute manière », plaisante-t-il. Q

“There is definitely a freedom involved

in making music videos.”« Avec les clips vidéo,

on a vraiment le sentiment d’être libre. »

jeFF desoM

Jeff desom, film director. Réalisateur.

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City memos

1. city mag has won a 2010 good design aWard from the chicago Athenaeum: museum of Archi-tecture and design and the european centre for Architecture Art design and urban studies.

city Mag a remporté un good design aWard 2010, décerné par le chicago athenaeum: Museum of architecture and design et le european centre for architecture art design and urban studies.

2. the 6th edition of the artmix artists in residence project will take place over four weeks in luxembourg this summer and three weeks in saarbrücken in January 2012. interested artists can apply to the luxem-bourg ministry of culture. la 6e édition du projet artmix, résidence d’artistes, se déroulera sur quatre semaines à luxembourg cet été et trois semaines à saarbrücken, en janvier 2012. les artistes intéressés peuvent poser leur candidature auprès du ministère

de la culture luxembourgeois. J www.mcesr.public.lu

3. ce 2 février, entre chien et loup, ne soyez pas surpris si toque à votre porte un groupe d’enfants munis de lampions et chantant. ils célébreront la tradition du liiCHtmessdag. soyez prévenus, ils attendent des sucreries en échange de leurs efforts. don’t be surprised if a group of children singing and carrying lanterns call on your door after dusk this 2nd of February. they will be celebrating the tradition of liiCHt-messdag, and expect to be given sweets for their efforts.

4. le marCHé biHebdomadaire – mercredi et samedi matin au knuedler (place guillaume ii). the bi-Weekly market takes place every Wednesday and saturday morning on the knuedler (place Guillaume ii) .

5. bar and café owners wishing to obtain a nuit blanCHe license will now have to apply via the

bierger-center. Application forms can also be downloaded on the vdl website under the secrétariat général section. pour obtenir une autorisation de nuit blanCHe, les propriétaires de bars et les cafetiers doivent désormais contacter le bierger- center. les formulaires de demande peuvent aussi être téléchargés sur le site de la vdl, rubrique secrétariat général. J www.vdl.lu

6. la ville de luxembourg a décidé la gratuité des transports urbains (bus) les dimanches d’ouverture exceptionnelle des magasins ainsi que pendant les week-ends de soldes annuels.

the ville de luxembourg has decided to allow passengers to travel For Free on its bus service on sundays when the city’s shops open and also on weekends during the annual sales.

7. manu da costa has been suc-cessful in his application to run the kiosk designed by Polaris Architects adjacent to the

pétanque pitches near the coque sports centre. la demande d’exploitation déposée par Manu da costa pour le kiosk de polaris architects a été acceptée. il est situé à côté des terrains de pétanque, près du centre sportif coque.

— le collège échevinal organise des réunions de quartier au centre culturel neudorf (1er février) ; au hall omnisports cents (2 février) ; à la halle victor hugo limpertsberg (8 février) et au centre culturel bonnevoie (16 février). les rencontres débutent à 19h. the college of aldermen is holding a series of neigHbourHood meetings at the centre culturel Neudorf (1 February); the hall omnisports cents (2 February); the halle victor hugo limpertsberg (8 February) and the centre culturel bonnevoie (16 February). the meetings begin at 7 p.m. J www.vdl.lu

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twelvetwentyfi vedouzevingtcinqzwieleffënnefanzwanzeg

12/25available at www.vdl.luBierger Center Service Info-JeunesUni Luxembourg

CARNETCULTURE JEUNES

www.vdl.lu

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i ’m a businessman, and I have a small, small mission. I want to make this small part of art accessible to everyone,” says florist Michel

Pennino. “Not everyone can buy paintings or sculptures, but this is art, flowers are art.” To help him succeed in his mission to bring art to the peo-ple, Pennino says the first thing they do is “really pay attention to the ratio of price and quality.”

It’s a policy that’s paid off. Monceau Fleurs has incredibly loyal customers, so many of them that Pennino has seven different locations, two in Luxembourg City, one in Esch, one in Dude-lange, two in Metz and one in Nancy. One of the big reasons for that popularity is Pennino’s hands-on approach where the customer is invited to walk among the flowers, touch them, smell them, and ultimately choose them.

“I don’t like to define our style, I like to be free to create what the customer wants. We are primarily modern and romantic, but we adapt ourselves to our customers. Ten or 15 years ago, some people felt a little lost in a florist shop, like a man who knows nothing about wine in a wine boutique. We’re there to make it easy and to help. The people in our shops make the customer welcome and really take care of them. And the customers appreciate that. We’ve had the same customers coming every week for ten years, and we’re really proud of that.”

As well as creators of art, Pennino says florists are also “sellers of colours and smells”. That’s one of the reasons one of his favorite flowers is the rose. “I love the fragrance. I love that there are new roses coming out every year, new ways of opening them. And roses can be grown by nearly everyone in their gardens; they’re not tempera-mental like orchids.”

it’s in tHe FamilyPennino is following his grandfather and his

father in the business, and it’s obvious that the love of flowers runs deep in his blood. Working in Luxembourg allows him to work with the highest quality of flowers. “The demand is differ-ent here than in France or elsewhere,” he says. “Only in Luxembourg and Switzerland are the flowers of this high a quality, and in Italy when there is a wedding.”

Pennino’s wife’s side of the family is also involved in the business: his father-in-law sends up some of his flowers from the south of France. Other flowers are from Holland, South America, Italy and France. “From Monday to Sunday, we always have a huge choice of flowers,” Pennino says.

Given that selection, is the red rose still the best choice for St. Valentines? “Let me explain about the language of flowers,” Pennino says. “Maybe a red rose is symbolic of love, but flowers don’t have a meaning of their own. The way they acquire mean-ing is by the way they are selected and arranged. And of course, in the way that they are given.” Q

our regulAr look At the best shoPs, restAurAnts And services in the cAPitAl this month sAys it With floWers.ce Mois-ci, Notre tour d’horiZoN des Meilleurs restauraNts, boutiques et services de la capitale parle le laNGaGe des Fleurs.

NWeNdy WiNN OaNdrÉs lejoNa

tHe art oF FloWersl’art floral

marie-Ange doering, monceau fleurs.

m on entreprise a une petite, toute petite mis- sion : rendre cette petite part d’art acces- sible à tous, déclare le fleuriste Michel

Pennino. Tout le monde ne peut pas s’offrir des tableaux ou des sculptures, mais l’art floral est aussi de l’art. » Pour l’aider dans sa mission et porter l’art au plus grand nombre, la première chose à faire est d’ « être très attentif au rapport qualité-prix ».

Une stratégie payante ! Monceau Fleurs a fidélisé sa clientèle dans ses sept boutiques : deux à Luxem-bourg, une à Esch et à Dudelange, deux à Metz et une autre à Nancy. Une des raisons majeures de cette popularité est que, chez Michel Pennino, le client peut se promener parmi les fleurs, les tou-cher, les sentir et les choisir à son gré.

« Je n’aime pas enfermer notre style dans une définition, j’aime être libre de créer ce que le client souhaite. Nous sommes tout autant moderne que romantique, mais nous nous adaptons à la clientèle. Il y a dix ou 15 ans, le client était un peu perdu chez un fleuriste, comme quelqu’un qui ignore tout du

“I want to make this small part of art

accessible to everyone.”« Je veux rendre cette petite part d’art

accessible à tous. »

Michel peNNiNo

vin chez un œnologue. Nous sommes là pour aider. Chez nous, les clients se sentent accueillis et conseillés. Et ils apprécient cette approche. Nous avons de vrais fidèles qui viennent toutes les semaines, depuis dix ans, et nous en sommes très fiers ! »

Créateurs d’art, les fleuristes sont aussi des « marchands de couleurs et de senteurs », ce qui explique que la fleur préférée de Michel Pennino soit la rose. « J’aime ce parfum. J’adore voir arri-ver de nouvelles variétés chaque année, les voir s’épanouir à leur manière. Tout le monde ou pres-que peut faire pousser des roses dans son jardin. Elles ne sont pas capricieuses comme les orchidées. »

une Histoire de FamilleMichel a suivi les traces de son père et de son

grand-père, et l’amour des fleurs lui coule dans les veines. À Luxembourg, il peut travailler sur un produit haut de gamme. « Ici, la demande n’est pas la même qu’en France ou ailleurs, expli-que-t-il. Des fleurs de cette qualité ne se trouvent

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qu’au Luxembourg et en Suisse – et en Italie pour les mariages. »

La famille de son épouse participe également à l’entreprise : son beau-père envoie une partie de sa production depuis le Sud de la France. D’autres fleurs arrivent de Hollande, d’Amérique du Sud, d’Italie et de France. « Du lundi au dimanche, nous avons toujours un choix immense. »

Devant une telle profusion, la rose rouge est-elle toujours le meilleur choix pour la Saint-Valentin ? « Laissez-moi vous expliquer le langage des fleurs. La rose rouge est peut-être le symbole de l’amour, mais les fleurs n’ont pas de signification propre. C’est le choix, l’arrangement et bien sûr la manière d’offrir qui leurs donnent un sens. »Q

monceau fleurs 104, rue de hollerich G 49 15 54

eden flowers 3, côte d’eichG 22 49 60J www.eden.lu

hortos sarl24, rue philippe iiG 46 20 70

fleurs francois klopp avenue de la FaïencerieG 22 33 31J www.justflowers.lu

ellebore fleurs16, rue beaumontG 26 20 36 61

Many flowers sold at Fleurs Francois Klopp in Limpertsberg were actually grown there in the greenhouses. Its owner, Marc Klopp, is also homegrown – he grew up sweeping the backroom and arranging bouquets in the florists that has been in his family for over 100 years. His great grandparents who started the business would be proud. “We’re traditional florists,” Klopp says, “the emphasis is on quality.” Klopp modestly says that business on St. Valentine’s is “not bad”, and adds that most women prefer flowers to choco-late. The reason? “They’re not fattening.”

Bon nombre des fleurs vendues chez Fleurs François Klopp, au Limpertsberg, sont en fait culti-vées sur place, dans de grandes serres. Son pro-priétaire, Marc Klopp, est également originaire du cru. Enfant, il balayait les ateliers et composait des bouquets dans le magasin de fleurs qui appar-tient à sa famille depuis plus de 100 ans. Ses arrière-grands-parents, qui ont lancé l’affaire, seraient fiers. « Nous sommes un fleuriste tradi-tionnel, affirme M. Klopp, nous insistons sur la qualité. » M. Klopp déclare modestement que les affaires ne tournent « pas trop mal » à la Saint-Valentin, et ajoute que la plupart des femmes pré-fèrent les fleurs aux chocolats. Pourquoi ? « Parce qu’elles ne font pas grossir. »

Neither Jean-Paul Schmit or Roland Hein started off as florists, but a love of flowers led them to leave their respective careers and open Eden Flowers 17 years ago. Schmit describes their style as romantic and Baroque. “Our emphasis is very much on seasonal flowers, natural things. We let the beautiful flowers be the centre of the atten-tion.” For Valentine’s Day, Eden Flowers will have traditional red roses. “It’s a holiday when men buy flowers, and men are afraid of making a mis-take. We’ve tried other arrangements, but men stick with something classic!”

Ni Jean-Paul Schmit ni Roland Hein n’ont commencé comme fleuristes, mais c’est l’amour des fleurs qui les a amenés à quitter leur carrière respective pour ouvrir le magasin Eden Flowers, il y a 17 ans. M. Schmit qualifie leur style de romantique et baroque. « Nous mettons la priorité sur les fleurs de saison, naturelles. Nous laissons les belles fleurs être le centre d’attention. » Pour la Saint-Valentin, Eden Flowers proposera les tradi-tionnelles roses rouges. « La tradition veut que les hommes achètent des fleurs pour cette fête, et ils ont toujours peur de commettre une erreur. Nous avons essayé d’autres arrangements, mais les hommes restent fidèles aux classiques ! »

Cindi Reis goes snowboarding in the Swiss Alps after Christmas to tank up energy for the New Year. That right there should tell you that she’s a breed apart. Her loyal customers come – from all over the country and over the border, too – because they know she’ll give them what they expect. The unexpected. “We use recycled materials and other unusual things,” Reis says. “We made Advent wreaths using old tin cans, for example”. She’s got something special in the works for St. Valentine’s, but like any clever Cupid, she’s keeping it secret.

Cindi Reis va faire du snow-board dans les Alpes suisses après Noël pour faire le plein d’éner-gie pour la nouvelle année. Ce détail devrait vous indiquer qu’elle est unique. Ses clients fidèles viennent de tout le pays, mais aussi de l’étranger, parce qu’ils savent qu’elle leur donnera ce qu’ils attendent. L’inattendu. « Nous utilisons des maté-riaux recyclés et d’autres choses insolites, déclare Cindi Reis. Nous avons réalisé des couronnes de l’Avent en vieilles boîtes de conserve, par exemple. » Elle prépare quelque chose de spécial pour la Saint-Valentin, mais comme tout Cupidon futé, elle garde son secret.

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This year Hortos celebrates its 15th anniver-sary on the rue Philippe II, which owner Anne Marie calls “the most reputable, the most beauti-ful street in the city”. The shop faces Hermès and is near other exclusive boutiques and jewelers. “We share the same very beautiful clientele, a cli-entele that circulates on the rue Philippe II.” Anne Marie – she never reveals her last name – is a true romantic and the shop that she runs with Isabelle reflects that. However, that doesn’t mean she sticks to red for St. Valentine’s. Her preference? White and pastels.

Cette année, Hortos, située rue Philippe II - « la plus belle rue de la ville », selon Anne-Marie, la propriétaire – soufflera ses 15 bougies. La bou-tique est située en face d’Hermès et près d’autres boutiques et joailliers de luxe : « Nous avons la même magnifique clientèle, une clientèle qui se pro-mène rue Philippe II. » Anne Marie (qui ne révèle jamais son nom de famille) est une vraie romanti-que et sa boutique, qu’elle gère avec Isabelle, en est le reflet. Pour autant, elle ne fête pas la Saint-Valentin en rouge. Ses préférences ? Le blanc et les tons pastel.

Anne mArie, hortos

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24

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Estonia

Canada

St. Pierre &Miquelon

Greenland

Alaska

United States

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SurinameFrench Guiana

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LATVIA

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Sicilia

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SomaliaEthiopia

ChadNigerMaliMauritania

Western Sahara

SenegalThe Gambia

Guinea-Bissau Guinea

Sierra Leone

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Coted‘Ivoire

BurkinaFaso

Ghana

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Benin

Nigeria

Cameroon

Guinea

Gabon

Cent. Afr. Rep.

Congo Congo(ex-Zaire)

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Botswana

Zimbabwe

South Africa Lesotho

Swaziland

Mozambique

Malawi

Tanzania

BurundiRwanda

UgandaKenya

Madagascar

Haiti Dominican Republic

Brazil

Ndeborah FultoN-aNdersoN OaNdrÉs lejoNa

l es Lettons se définissent comme une nation de chanteurs. Kristine Jurgensone explique l’importance du chant populaire encore

aujourd’hui, au 21e siècle. « Cet héritage populaire représente nos croyances. » Présente à toutes les éta-pes de la vie, du baptême aux funérailles, la musi-que populaire inspire l’art et la littérature depuis des siècles. Cet élément de l’identité nationale joua même un rôle dans les manifestations non-violentes, pendant la domination soviétique. En 1988, « la révolution chantante » a participé au réveil de l’indépendance et de l’expression letto-nes. « Nous avons tous grandi avec le chant choral et la danse folklorique. »

un CHœur national Depuis 1873, un festival se tient tous les quatre

ans et rassemble plusieurs milliers de chanteurs venus de toute la Lettonie. « Le sentiment natio-naliste n'est pas l'unique motivation. C'est l'amour de la musique qui nous réunit. » Créé pour trans-mettre ces traditions aux enfants, le groupe folk-lorique letton de Luxembourg s’est étoffé et comprend aujourd’hui des musiciens et danseurs adultes. « Nous pouvons chanter du soir au matin, sans jamais manquer de répertoire ! »

Aujourd’hui enseignante à l’École européenne, Kristine a rencontré son mari (pilote chez Luxair) lors d’une compétition de ski. « J'adore le sport ! » La famille passe Noël et l’été près de Riga. « Le kite-surf en été, et même l'hiver, avec la mer gelée et la glace pour horizon, c'est magnifique ! » Si elle regrette les plages lettones, Kristine apprécie

la vie au Luxem bourg. « La Let-tonie vit une période difficile. » Le taux de chômage est le plus él e vé de l’Union européenne. Mais Kristine est fière de la richesse culturelle de son petit pays. « Nous avons des musiciens de classe internationale et un héritage musical fantastique. » Un héri-tage dont elle espère transmettre le sens et la beauté à ses enfants.

l atvians call themselves a nation of singers. Kristine Jurgensone explains the importance of folk songs even in the 21st century. “The

folk heritage represents our beliefs.” Folk music plays through every life event – from baptism to last rites - and has inspired Latvian art and literature for centuries. As a link to its national identity, folk music even played a part in the non-violent protests under Soviet rule. In 1988, “The Singing Revolution” was part of the re-awak-ening of Latvian independence and self-expres-sion. “We all grew up with choral singing and folk dance.”

a national CHorus Every four years, thousands of singers gather

from every region of Latvia to sing together - a grass roots festival dating from 1873. “It is not just nationalism. It is our love of music that unites us.” In Luxembourg, the Latvian Folklore group began as a way to introduce these traditions to children and has grown to include adult dancers and musicians. “We can go from evening to dawn and never run out of songs!”

Now a teacher at the European school, Jurgen-sone came to Luxembourg after meeting her husband (a pilot with Luxair) at a skiing compe-tition. “I am a great fan of sports!” She and her family spend Christmas and summer holidays near Riga. “There is kite-surfing in the summer and even in the winter with the frozen sea and ice on the horizon – it is beautiful!” Although she misses the beaches, Jurgensone feels lucky to live in Luxembourg. “It’s difficult in Latvia now.” Un employment is the highest in the European Union. Still, for Jurgensone the cultural achie vements of her small country are a source of pride. “We have world-class musicians and an amazing musical heritage.” It is a legacy she hopes her children will understand and ap pre ciate.

“It is our love of music that

unites us.”« C’est l’amour de la musique

qui nous réunit. »

kristiNe jurGeNsoNe

folk trAditions Are the essentiAl link to lAtviA’s culturAl heritAge And nAtionAl identity.pour les lettoNs, les traditioNs populaires soNt le lieN FoNdaMeNtal avec l’hÉritaGe culturel et l’ideNtitÉ NatioNale.

Latvia

tHe singing nationle payS qui cHante

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www.citymag.lu nadia's city magazine luxembourg

CHoral singercHanteur cHoral

Firts Wavepremière vague

soul in latvia l'âme en lettonie

uldis Priede, translator. traducteur.

uldis Priede remembers when thousands of demonstrators took to the streets in riga before the soviet government recognized latvian independence in 1991. “it was a gradual change. many of us took a ‘wait and see’ attitude.” he also remembers his first trip outside the baltics. “i had never been to a western city, so london seemed very exciting. i was espe-cially impressed with the nice cars.” like many latvians, Priede is a choral enthusiast. “our folklore group here in luxembourg performs at weddings and local events.” the only thing missing in luxembourg? “riga dark rye bread and the sea!”uldis priede se souvient des milliers de manifestants dans les rues de riga, avant que le gouvernement soviétique ne reconnaisse l’indépendance de la lettonie en 1991. « le changement a été progressif. beaucoup d'entre nous attendaient de voir. » il se souvient aussi de son premier voyage hors des pays baltes. « je n'avais encore jamais visité une ville de l'ouest, alors londres était absolument passionnante. j'étais surtout impressionné par les belles voitures. » comme nombre de lettons, uldis adore le chant choral. « Notre ensemble folklori-que, ici à luxembourg, chante aux mariages et lors d'événements locaux. » que lui manque-t-il, au luxembourg ? « le pain de seigle noir de riga et la mer ! »

kristine Jurgensone, teacher, european school. enseignante à l’ecole européenne.

gints stAsAns, landscape architect and father of two. architecte paysagiste et père de deux enfants.

gints stasans and his family were in the “first wave” of latvians to come to luxembourg in 2004. he now heads the Association luxembourg-latvia and is studying luxembourgish. his young children are learning latvian. in fact, latvian is now replacing russian as the language of instruction in latvian schools, although one-third of the country is still russian speaking. After years in luxembourg and norway, stasans now feels more “Western european”, though he shares latvian traditions with the local community. “We get together and we sing and celebrate together!”Gints stasans et sa famille ont fait partie de la « première vague » lettone, arrivée au luxembourg en 2004. aujourd’hui président de l’association luxembourg-lettonie, il apprend le luxembourgeois. ses jeunes enfants apprennent le letton. de fait, il remplace le russe dans les éco-les lettones, même si un tiers de la population est toujours russophone. après plusieurs années au luxembourg et en Norvège, Gints se sent « européen de l'ouest », bien qu’il partage les traditions de la communauté lettone locale. « Nous nous retrouvons pour chanter et faire la fête ! »

liviJA JegorovA, translation Assistant, european Parliament. assistante de traduction, parlement européen.

livija Jegorova had heard rumours about “provincial” luxembourg but she quickly changed her mind after arriving two years ago. “i lived on the grand-rue across from the elegant designer shops. i thought it was beautiful!” Jergorova also considers it a career achievement to be working for the european Parliament. Although her “soul is in latvia”, Jegorova recognizes the economic crisis in her home country. “i feel it when i go back – people are just surviving.” in luxembourg, she keeps the latvian “singing nation” tradition alive by singing with choral group voices international.livija jegorova avait entendu parler de l’atmosphère « provinciale » de luxembourg, mais a vite changé d’avis à son arrivée, voici deux ans. « j'habitais dans la Grand-rue, face aux élégantes boutiques de marques. c'était magnifi-que ! » travailler au parlement européen est pour elle « une belle réussite profes-sionnelle ». elle reconnaît avoir « laissé son âme en lettonie », mais la crise économique est bien réelle dans son pays. « je le vois quand j'y retourne : les gens ne font que survivre. » À luxembourg, elle perpétue la tradition du « pays qui chante » en participant au chœur voices international.

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about latviaPopulation: 2,217,969 (july 2010 estimated)capital: rigagovernment: parliamentary democracynational day: independence day, 18 November (1918) 21 august 1991 (de facto independence from the soviet union)chief of state: president valdis Zatlershead of government: prime Minister valdis dombrovskis

174 nationalités vivent à luxembourg dont 255 lettons. 174 nationalities live in luxembourg, including 255 latvians.

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24 mArchés hebdomAdAires Aux Produits frAis du PAysplace Guillaume ii et place de parisMe, sa : 7-13h30some 55 stall holders provide a wide range of fresh products such as fruit, vege-tables, organic farm produce, flowers, fish, roast chickensquelque 55 marchands et jardi-niers offrent une grande diversité de produits frais tels que fruits, légumes, produits de l’agriculture biologique, fleurs, poissons, poulets grillés

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rédAction / editoriAl dePArtment :

courrier bp 728 l-2017 luxembourgG 29 66 18-1J [email protected]

Journaliste :duncan roberts (-55)J [email protected]

coordinatrice :déborah lambolez (-56)J [email protected]

correction :cynthia schreiber, cathy Weber

suivi de production :rudy lafontaine

PhotogrAPhie :julien becker, luc deflorenne, etienne delorme, david laurent /Wide, andrés lejona, olivier Minaire

tWo WAys to receive the ville de luxembourg’s PublicAtions:

1. visit the bierger-center (centre hamilius, 51, boulevard royal) and ask for the publication you want2. download online at http://publications.vdl.lu

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deux fAçons de recevoir les PublicAtions de lA ville de luxembourg :

1. rendez-vous au bierger-center (centre hamilius, 51, boulevard royal) et demandez votre publication2. téléchargez-les en ligne sur http://publications.vdl.lu

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cArtogrAPhie / cArtogrAPhy :monopolka sàrl

collAborAtions / contributors :elvire bastendorff, brigitte bertelle, Mary carey, céline coubray, deborah Fulton-anderson, Wendy Winn

trAduction / trAnslAtion:architext s.a.

Publicité / Advertising :

G 27 17 27 27-1J [email protected]

les PAnneAux à AffichAge dynAmiquedépliantFrançais / deutschÉditions vdl

conseils en énergie 24 pagesFrançais / deutschÉditions vdl

écologique20 pagesFrançais / deutschÉditions vdl

vel'oh!brochureenglishÉditions vdl

sPorts Pour tous 69 pagesFrançais / deutschÉditions vdl

grAPhisme / lAyout :

J [email protected]

direction artistique : Guido kröger, vera capinha heliodoro, Maxime pintadu

mise en page : stéphanie poras (coordination), hélène dupont, tae eun kim, olga krivostsokova, Marie-France lequeux, Nathalie petit, Mireille scheid

imPression / Print: imprimé sur papier / printed on upM satin 57 gr.

Please recyclevous avez fini de lire ce magazine ? Archivez-le, trans-mettez-le ou bien faites-le recycler ! Finished reading this publication? archive it, pass it on or recycle it.

city magazine luxembourgparaît onze fois par an / published 11 times a year

tirage / Print run 35.000 exemplaires / copies

issN 2075-8286

© ville de luxembourg / MM publishing s.a. tous droits réservés. toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation écrite au préalable de l’éditeur.

© ville de luxembourg / MM publishing s.a.all rights reserved. reproduction or translation of this publication, either in its entirety or partial, is strictly prohibited without the prior permission of the publisher.

www.citymag.lu

bon à savoirgooD to know

bd jopseH ii réduit à une bandeblvD JopSeH ii reDuceD to one laneen raison des travaux d’installation des systèmes de chauffage urbain, le boulevard Joseph ii a été réduit à une bande de circulation entre l’avenue emile reuter et la rue de la chapelle. des panneaux de signalisation avertissent les conducteurs du problème, mais le chantier est prévu jusqu’à la fin du mois d’avril.due to works installing urban heating systems, the boulevard joseph ii has been reduced to one lane of traffic between the avenue emile reuter and the rue de la chapelle. sign posts warn drivers of the problem, but the work is due to last until the end of april.

rue de la semois partiellement Ferméerue De la SemoiS partially cloSeDdes travaux d’infrastructure dans la rue de la semois entraînent la fermeture de la route entre la rue de la vallée et la bifurcation avec la rue de la semois. l’achève-ment des travaux est prévu pour la fin du mois de juillet. infrastructure work on the rue de la semois means the road is closed between the rue de la vallée and fork with the rue de la semois. the work is scheduled for completion by the end of july.

rue de la tour jaCob partiellement Ferméerue De la tour Jacob partially cloSeDla partie supérieure de la rue de la tour Jacob, formant le virage avec la rue de trèves, est entière-ment fermée à la circulation jusqu’à début février 2011. la circulation de clausen vers le quartier du cents est donc interrompue pendant toute la durée des travaux. le chan-tier en question entraîne la dévia-tion des lignes de bus 14 et cn1 par la rue de neudorf mais aucun arrêt n’est desservi dans cette rue . les horaires détaillés peuvent être téléchargés sur le site internet www.autobus.lu the rue de la tour jacob is completely closed above where it forms the bend with the rue de trèves. this means that traffic from clausen to cents and vice-versa will be blocked for the duration of the works, which are scheduled to last until the beginning of February 2011. bus routes 14 and cN1 take a detour via the rue de Neudorf. but no stops along the rue de Neudorf will be served by the two buses in question. the detailed timetables of the new routes can be downloaded at www.autobus.lu

Plus d’informations sur :More information on:J www.vdl.lu

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european design aWards 2

010

est édité par Maison Moderne publishing pour le compte de la ville de luxembourg /is published by Maison Moderne publishing for the city of luxembourg

comité de rédAction /editoriAl committee:duncan roberts, Mike koedinger, Geraldine knudson, christiane sietzen, pascale kauffman

GOODDESIGNAWARD2010

en couverture :Nadia Masriphotographie : julien becker

Page 29: Nadia's City Mag

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www.citymag.lu nadia's city magazine luxembourg

d ating from 987, the St. Michel church near the Marché-aux-Poissons is the oldest church in the city. It is symbolic of the old quarter of the upper city, so much so that a lobby group founded on the church’s

millennium in 1987 with the aim of “revitalizing the old town” named itself after the church. The Confrérie Saint-Michel helps organise the annual medieval market and celebrates the traditions of the neighbour-hood such as the Emaischen market on Easter Monday.

The church itself was first built for Count Siegfried of Luxembourg, who, at the same time had a private chapel for himself and his family consecrated by archbishop Engbert of Trier. The St. Michel name derives from one of five altars in the original church. It was, however, damaged and destroyed during the numerous invasions and besiegements suf-fered by the city over the subsequent centuries. Rebuilt in 1519, the church suffered again and again as the city swapped occupants.

One of the most interesting stories is that of the French revolutionary troops who arrived in Luxembourg in 1796 and turned the church into a theatre. They confiscated or destroyed many of the artefacts left behind by the Dominican monks. But they spared the statue below the church entrance of Saint Michel slaying a dragon – now moved to an adjacent niche – allegedly because it symbolized the victory of liberty over tyranny, and also because the helmet worn by the saint reminded them of a Phrygian cap, the symbol of the revolution.

Today the church is host to a wealth or religious art, much of it tracing the development of local artists in the 17th and 18th century – sculptures by Nicolas Koenen and paintings by Abraham Gilson as well as more modern stained glass windows by Gust Zanter make the church well worth a visit. Q

there is often more to luxembourg’s lAndmArks thAn meets the eye. the city’s oldest church is A treAsure trove of religious Art.les MoNuMeNts de luxeMbourG oNt souveNt beaucoup plus À oFFrir qu’il N’y paraît. la doyeNNe des ÉGlises de la ville abrite uN trÉsor d’art reliGieux.

NduNcaN roberts Odavid laureNt / Wide

église st. miCHelÉgliSe Saint-micHel

the statue of st. michel was spared by french revolutionary troops because its headwear reminded them of a Phrygian cap. les troupes révolutionnaires françaises ont épargné la statue de saint-Michel parce que son casque leur rappelait le bonnet phrygien.

b âtie en 987, l’église Saint-Michel, près du Marché-aux-Poissons, est la plus ancienne église de la ville. Lieu emblématique du vieux quartier de la ville haute, elle a même donné son nom à une association créée

en 1987, à l’occasion du millénaire de l’église, et dont l’objectif est de « redy-namiser la vieille ville ». La Confrérie Saint-Michel participe à l’organisation du marché médiéval annuel et célèbre les traditions du quartier, comme le marché Emaischen du lundi de Pâques.

La fondation de l’église remonte au Comte Sigefroi de Luxembourg, qui avait fait bâtir en parallèle une chapelle privée pour lui et sa famille consa-crée par l’archevêque Engbert de Trêves. Le nom de Saint-Michel vient de l’un des cinq autels de l’église originelle. Suite aux diverses invasions et occupations subies par la ville au cours des siècles, l’église a été endomma-gée et détruite. Rebâtie en 1519, l’église a subit à nouveau des vicissitudes au gré des changements d’occupants.

En 1796, les troupes révolutionnaires françaises sont arrivées au Luxem-bourg et ont transformé l’église en théâtre. Si elles ont confisqué ou détruit nombre d’objets religieux abandonnés par les moines dominicains, elles ont épargné la statue de Saint-Michel terrassant le dragon, qui se trouvait sous le porche d’entrée (aujourd’hui dans une niche adjacente) : elle leur semblait symboliser la victoire de la liberté sur la tyrannie. De plus, le casque du saint leur rappelait le bonnet phrygien, emblématique de la Révolution.

Aujourd’hui, l’église abrite un trésor d’art religieux, témoignage de l’évo-lution des artistes locaux pendant les 17e et 18e siècles. Les sculptures de Nicolas Koenen, les tableaux d’Abraham Gilson ainsi que les vitraux, plus modernes, de Gust Zanter méritent une visite. Q

FaCts

first church consecrated on site:

5 November 987

destroyed by fire: 30 june 1509

church rebuilt: 1519

organ dates from: 1609

st. michel consecrated: 7 May 1803

Page 30: Nadia's City Mag

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nadia's city magazine luxembourg www.citymag.lu

NduNcaN roberts (iNtervieW) Odavid laureNt / Wide

Pbrasserie guillaume 12-14, pl. Guillaume ii

centreG 26 20 20 20

J www.brasserieguillaume.lu

APhilharmonie

1, place de l’europekirchberg

G 26 02 27-1J www.philharmonie.lu

grand théâtre1, rond-point schuman

limpertsbergG 47 96 39 00

J www.theatres.lu

ccr Abbaye de neumünster 28, rue Münster

GrundG 26 20 52-1J www.ccrn.lu

cercle munster5-7, rue Münster

GrundG 47 06 43-1

J www.munster.lu

i first came to Luxembourg when I followed my wife, Agneta, after she was appointed Swedish ambassador to Luxembourg in 2003. Previously, I was one of all those who often passed through Luxembourg in 15 min-

utes driving to southern France. I started visiting frequently on a low level, and later expanded and took time off from Stockholm University to spend more time at the university here.

Stockholm University is old and reputable and has around 45,000 stu-dents. Its School of Business, where I work, constitutes about 10 percent of the entire university and is the size of the whole University of Luxem-bourg. A new university like Luxembourg has to work with its own streams and processes, which is not so easy when you are growing. It also has to legitimise itself, because many people did not want the university at the beginning. But we need the university, especially in a city that has a high service level – you need a pool from which you can employ people and you need constant debate. But a young university also has some advantages. It means you get a chance to develop new con-cepts and new types of teaching procedures, which is not at all easy in an established university.

The country has so much to offer, mainly its nature walk-ing paths. And there is easiness in developing friendships in Luxem bourg. The cultural life here is very good. The Philhar-monie and the Grand Théâtre have managed to create good value programmes, which are perceived well in bigger and bigger circles, attracting audiences from the Greater Region. It is extremely difficult to manage that, to have a good audito-rium, good ticketing, sponsorship, media relations. Most football clubs don’t manage that as well.

I have followed the new cycling team with interest. It is fan-tastic that a little country can find such great cyclists – nor-mally you only find one real elite athlete per million. And the Schlecks are at the top in a really hard sport, both in intellect and physical strength. Q

l a première fois que je suis venu au Luxembourg, c’était pour suivre ma femme Agneta, lorsqu’elle a été nommée ambassadeur de Suède au Luxembourg en 2003. Auparavant, je faisais partie de toutes ces per-

sonnes qui traversent le Luxembourg en 15 minutes pour rejoindre le sud de la France. Je me suis d’abord rendu ici assez peu souvent, et ensuite plus fréquemment, et ai pris congé de l’Université de Stockholm pour passer plus de temps à l’Université du Luxembourg.

L’Université de Stockholm est ancienne, jouit d’une bonne réputation et compte environ 45 000 étudiants. Sa School of Business, dans laquelle je tra-

vaille, représente environ 10 pour cent de l’université et a la taille de l’Université du Luxembourg. Une jeune université comme celle de Luxembourg doit fonctionner avec ses propres ressources et processus, ce qui n’est pas si simple en phase de croissance. Elle doit également se faire reconnaître, car au départ, nombreux étaient ceux qui ne voulaient pas de cette université. Mais elle est nécessaire, particulièrement dans une ville qui dis-pose d’un haut niveau de services : nous avons besoin d’un pool, d’où il est possible d’embaucher, et de constants débats. Mais une université jeune présente aussi des avantages. Cela permet de développer de nouveaux concepts et de nouvelles procédures d’enseignement, ce qui n’est pas chose facile dans une université établie depuis longtemps.

Le pays a tellement de choses à offrir, principalement ses sen-tiers pédestres. Et il est facile de tisser des liens d’amitié au Luxembourg. La vie culturelle est excellente. La Philharmonie et le Grand Théâtre sont parvenus à créer d’excellents program-mes, qui sont populaires dans des cercles de plus en plus vastes, et attirent un public de la Grande Région. Il est extrêmement difficile de gérer cela, d’avoir une bonne salle, une bonne billet-terie, des sponsors, des relations avec les médias. La plupart des clubs de football n’y parviennent pas aussi bien.

J’ai suivi la nouvelle équipe cycliste avec intérêt. C’est formida-ble qu’un petit pays puisse trouver des coureurs de ce calibre – nor-malement il y a seulement un athlète d’élite par million. Et les frères Schleck sont au plus haut niveau d’un sport vraiment difficile, aussi bien psychologiquement qu’au niveau de la force physique. Q

tHis montH:sten södermansten söderman is visiting professor at the university of luxembourg and professor of international business at the stockholm university school of business. he has an mA in Political science and a Phd in business Administration from stockholm university. he was previ-ously professor at the luleå univer-sity of technology. he is the author and editor of 17 books and a number of cases and articles, specializing in international expansion of euro-pean firms in Asia and the global entertainment and sports economy. he is currently working on an article on “swedish firms´ approaches to enter china” and another, that will be published together with a luxem bourg colleague, on how football fans can be typified.sten söderman est professeur invité à l’université du luxembourg et professeur de commerce international à la school of business de l’université de stockholm. il détient une maîtrise en sciences politiques et un doctorat en administra-tion des affaires de l’université de stockholm. précédemment, il était professeur à la luleå university of technology. il est l’auteur et l‘éditeur de 17 livres et d’un certain nombre d’études de cas et d’articles, s‘est spé-cialisé dans l’expansion internationale d’entreprises européennes en asie et dans l’économie mondiale du sport et du divertissement. il travaille actuelle-ment sur un article concernant « les approches des entreprises suédoises pour rentrer en chine » et un autre qui sera publié avec un collègue luxembour-geois sur la catégorisation possible des fans de football.

luxembourg AttrActs reseArchers, designers, Artists And musiciAns of internAtionAl rePute. here visiting Professor sten södermAn tAlks About his imPressions. luxeMbourG attire des chercheurs, des desiGNers, des artistes et des MusicieNs de reNoMMÉe iNterNatioNale. le proFesseur iNvitÉ steN söderMaN Nous Fait part ici de ses iMpressioNs.

sten luxembourg

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nadia's city magazine luxembourg februar'11

GOODDESIGNAWARD2010