paris 9e - novembre 2012
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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 9e arrondissement du mois de novembre 2012.TRANSCRIPT
ELLE ESTPAS BELLE
LA VIE ?!
Novembre 2012 - n° 40 - lebonbon.fr
PARIS9e
1 — 9
édito 'Bon'jour !
Président
Jacques de la Chaise
Photo couverture
Flavien Prioreau
Rédactrice en chef
Marie Raymond
Graphiste
Gaëlle Lepetit
Secrétaire de rédaction
Elize Livio
Rédaction
Sally Jorno, Léonie Carerra,
Marine David, Lola Doumon,
Tiphaine Illouz
Photographe
René Sascha Johannsen,
Jérôme Bourgeois, Maud Bernos
Virginie Le Gall - www.terrificpics.fr
Partenariats et culture
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Sas Le Bonbon
12, rue Lamartine
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06 37 02 22 61
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Lionel / 06 33 54 65 95
Soyons honnêtes, je ne suis pas toujours inspirée pour écrire. Le syn-
drome de la page blanche n’est vraiment pas un mythe. C’est un peu
ce qui m’est arrivé ce mois-ci pour l’édito. Et là, très bizarrement, j’ai
eu la pire idée de ma vie : demander à mon copain de me donner un
sujet. Hyper emballé, il me répond, persuadé d’avoir l’idée du siècle, « Tu
devrais parler à tes lecteurs de l’automne et de son lot de dépressions,
des feuilles qui tombent, et de la pluie ». Moi, hyper perplexe, yeux écar-
quillés, ton sec : « Mais enfin, c’est d’un cliché de parler de l’automne en
automne. En plus, il fait super beau. Et puis Le Bonbon c’est gai, c’est
coloré, personne ne veut lire quoi que ce soit au sujet de la pluie et de
la dépression ». Lui, captivé par un film sinistre : « Mais justement ».
Justement quoi. Je ne saurai jamais, mais ça avait l’air évident pour lui.
Enfin en tout cas je me suis dit que j’allais écrire sur le fait que deman-
der à son conjoint des conseils de boulot, c’était quand même pas une
grande idée. Ce qui l’était davantage, c’était de vous demander à vous
Les Bonbons, de m’envoyer un ptit mail pour me donner des titres de
chansons sur Paris. Et alors là, mea culpa, il y en a en fait pas mal, et
vous avez été nombreux à me le rappeler. De Vanessa Paradis à Sexion
d’Assaut, en passant les Black Eyed Peas, notre belle capitale est loin
d’être tombée dans l’oubli.
Alors en ce doux mois de novembre, n’hésitez pas à chanter Paris sous
la pluie et les feuilles mortes.
Marie Raymond
Rédactrice en Chef
3 — 9
3 — 9
sommaire
6. WhatSize
18. Comme un gâteau
10. Jean-Jacques Debout
22. Patricia Cruz
14. Cocovan
28. Le musée du parfum
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile
12. Les Bons Plans
14. La Bonne Chanteuse
16. Le Bon en Arrière
17. Les Bonnes Annonces
18. La Bonne Femme
20. Les Bons Shops
22. Le Bon Artisan
24. Le Bon Astro
26. Les Bons Snapshots
28. Le Bon Musée
30. Le Bon Agenda
32. Les Bonnes Adresses
Novembre 2012
5 — 9
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le bon timing Les événements à ne pas manquer !
DR
/ D
R /
DR
/ D
R
Alain Olland - Ami des mots
Citoyen et voyageur du monde, baroudeur d’un absolu
où l’humain est au centre de tout, Alain Olland nous
invite à découvrir ses dernières œuvres. Réenchanter
un monde où l’on se consume à consommer, inventer
une poésie urbaine sous le souvenir du chaos, voilà bien
une tâche exaltante à laquelle nous convie Alain Olland.
Exposition du 29 novembre au 9 décembre à La Galerie
42, rue Lamartine - Vernissage le 29 Novembre à 19h.
Deerhoof @ Divan du Monde
De la Pop hors-piste, c’est ainsi qu’on pourrait qua-
lifier la musique de ce groupe à la productivité
incroyable (10 albums). Ces quatre acharnés font
cohabiter expérimentations et légèreté, et n’hésitent
pas à casser les codes pour délivrer des prestations
scéniques qui ne cessent d’élargir leur cercle de
fans. À Voir ! Jeudi 29 novembre - 19h.
22 € (1ère partie : Papaye) www.divandumonde.com
« Disparition – Un Japon vide d’humains »
Paysages urbains, paysages naturels, Pierre Lesage
aborde le Japon à travers des photos « vides d’hu-
mains. Une expositions poétique où le photographe
montre le Japon dans son état le plus pur, comme si
la vie humaine y avait d’un coup disparue.
Du 30 octobre au 15 novembre
Galerie L’œil du huit
8, rue Milton.
Expo
Concert
Expo
Gaïo à L’Olympia
Un enfant qui rêve de voler, un danseur de flamenco
ténébreux, un chef d’orchestre fou, Gaïo est tout cela
à la fois. Voguant des mélodies douces de la Folk
aux riffs bondissants du Reggae, il côtoie sur son
navire un Devendrah Banhart, un Jerho, partageant
la barque avec Marvin Gaye et Janis Joplin.
Les 5, 6 et 7 novembre à 20h. Olympia Bruno Coquatrix
28, boulevard des Capucines - Tél. : 08 92 68 33 68
Concert
6 — 9 7 — 9
6 — 9 7 — 9
le bon commerçant
WhatSize, c’est avant tout une affaire familiale à la
cool où l’on vient shoper des chaussures et des bas-
kets uniques. Mais pas que. WhatSize, c’est aussi
une boutique où l’on a juste envie de venir parler
street art avec Max et Linda, autour d’un petit café.
Passionné de graff et de baskets, ex-footballeur de
haut niveau, Max est un peu le pote que tous les
garçons rêvent d’avoir. Consultant et designer pour
les marques de chaussures street, il a ouvert sa
première boutique rue Greneta dans le 2e, et vient
d’ouvrir la seconde rue Milton. Aux commandes de ce
temple de la basket/sneaker/chaussure du 9e, Linda,
sa compagne. Le concept de la boutique : proposer
des produits rares, hauts de gamme, mais acces-
sibles. « Pour moi le haut de gamme c’est avant tout
le produit. Il y a des marques émergentes pas chères
du tout mais qui ont l’esprit haut gamme », confie
Max.
Street shoes
Alors que la boutique de la rue Greneta se consacre
davantage aux hommes, celle de la rue Milton fait la
part belle à la chaussure pour femmes et enfants.
Chez la femme donc, on trouve pas mal de belles
marques françaises comme Groundfive. Une marque
écolo qui travaille des peausseries haut de gamme
naturelles et un colorant à l’eau. A voir aussi, un
coup de cœur du Bonbon, la marque danoise Shoe
the bear, street et très féminine. Le petit plus : les
pas de danse de MJ sur la semelle. On se fait plai-
sir aussi avec quelques bijoux hyper sympas de la
marque irlandaise Sweet Lime, et des deux artistes
françaises Eloïse Fiorentino, très sobre et efficace,
et Alice Hubert, plus déjantée.
Côté enfants, Faguo, une marque écolo abordable
qui chausse aussi les adultes. Très sympa aussi, la
marque américaine Native, hyper souple, indestruc-
tible et waterproof. Idéale pour les petits loups et
assez rare en France.
Les hommes sont toujours aussi gâtés chez What-
Size, avec les baskets Mr. Moustache, la p’tite marque
française qui monte, ou encore la marque américaine
Clae, sneakers au cuir haut de gamme et design main
stream. And last but not least, la marque WhatSize
avec 6 modèles différents pour l’hiver. On adore son
cuir italien et son intérieur fourré (invisible, juste
chaud pour l’hiver). Entre l’habillé et la semelle de
sport, c’est le meilleur rapport qualité prix (environ
120 €).
WhatSizeBIEN DANS TES POMPES
Texte Marie Raymond
Photos Margaux Bezault
8 — 9
le bon commerçant
Street art
Ce qui frappe dans la boutique, outre les baskets,
c’est aussi la géniale déco. Meubles chinés, vieux
piano, chaises design, on est loin du formatage bar-
bant des boutiques de chaussures habituelles. Ici, on
se sent plus chez des potes que dans un magasin.
D’ailleurs l’envie de Max est avant tout de vous faire
plaisir et de se faire plaisir aussi. Pas de souci donc
si le client a juste envie de regarder, bavarder, ou
simplement demander à Max et Linda leurs bonnes
adresses à Londres et New York. En plus, Max utilise
la boutique comme une galerie et donne un coup
de pouce aux artistes qu’il aime. « J’adore le street
art et l’art en général, et il y a pas mal d’artistes en
France à qui on ne donne pas leur chance. Du coup
j’ai envie de les aider. A Greneta on a exposé Sonik.
Ici on expose Thomas Pierre, un jeune qui va faire
son tout premier. Ses toiles seront dans la boutiques
jusqu’au mois de décembre. Et si les tableaux se
vendent, tout l’argent est pour lui, nous, on est juste
là pour le soutenir », raconte Max. Très bientôt le
grapheur brésilien Loro, street artiste star des Jeux
Olympiques, va refaire la devanture. Une boutique à
suivre, donc, de très près.
WhatSize
—
Du mardi au samedi de 11h à 19h30
2, rue Milton
Tél. : 01 71 37 98 24
—
www.what-size.com
facebook.com/whatsizeshop
8 — 9
10 — 9 11 — 9
la bonne étoile
Jean-Jacques raconte-nous ton histoire, une aven-
ture étonnante traversée par des icônes d’hier et
d’aujourd’hui ! S’il y a homme capable de nous trans-
porter, de bourlinguer dans les étoiles, c’est bien
toi… alors on écoute.
Au temps des culottes-courtes
« Enfant, je passais beaucoup de mon temps avec
mes grands-mères. Clarisse Loyot-Debout, écrivain
et Présidente de la Société des Gens de Lettres
habitait rue Fromentin dans le 9e, tout près du café
où Bizet écrivit Carmen et de l’actuelle place André
Breton, qui fut un de ses amis. J’avais cinq ans et
elle m’emmenait partout avec elle, chez Colette, voir
Joseph Kessel, qui devint un grand ami. Mon autre
grand-mère vivait rue du Croissant et s’occupait la
nuit de l’imprimerie du journal l’Humanité. Les same-
dis soirs, des bals y étaient organisés et elle me fai-
sait chanter les succès de l’époque avec l’orchestre,
C’est si bon, Y a de la joie, La mer, tout ça accompa-
gné de mon petit accordéon et de ma trompette C’est
là que je commençais à prendre goût à la chanson. »
Premier couplet
« Je n’étais pas très bon élève, alors quand je suis
tombé sur une annonce des éditions Raoul Breton
pour un emploi de coursier je n’ai pas hésité, je me
suis présenté avec mon solex rue Rossini et j’ai été
engagé. Raoul Breton s’occupait de tous les grands
noms, d’Édith Piaf à Trenet en passant par Bécaud,
c’est aussi lui qui a découvert Charles Aznavour. Tous
les jours, j’allais livrer leurs petits formats et succès
L’hymne à l’amour, Les trois cloches, La Mer, En Avril
à Paris, j’ai vu naître toutes ces chansons. J’y ai fait
la connaissance de Cocteau, Mireille du petit conser-
vatoire, Patachou son ancienne secrétaire, qui me fit
chanter dans son cabaret avec Jacques Brel. »
Sous les feux de la rampe
« J’ai commencé à écrire et la chanson Les Boutons
dorés a changé ma vie. Ce fut un gros succès, les
ventes ont été impressionnantes. Je faisais partie
des jeunes talents, Boris Vian m’a engagé dans un
programme où Mouloudji était la vedette et je par-
tageais sa première partie avec Serge Gainsbourg,
Hugues Aufray, Barbara qui était encore inconnue.
Après tout s’est enchaîné, Dalida me demanda de lui
écrire des chansons et de faire ses premières parties,
les tournées se multiplièrent, et tout ça en continuant
de chanter chez Patachou ! »
Salut les copains
« Un soir après un concert, un jeune garçon vint vers
moi et me demanda si je pouvais le faire entrer aux
Jean-Jacques Debout
SOUVENIRS MÉLODIEUX
Texte Sally Jorno
Photo Maud Bernos
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répétitions d’un concert à l’Olympia où je partageais
l’affiche avec Gene Vincent qui était son idole. Le
jeune garçon c’était Jean-Philippe Smet. J’ai accepté
tout de suite et nous sommes partis manger un mor-
ceau à Pigalle, il me raconta sa vie, m’expliqua qu’il
voulait faire du rock. Le patron qui le connaissait bien
lui demanda de chanter et là j’étais sidéré : le gosse
était formidable, il chantait, dansait, jouait. Cette
soirée allait être le début d’une longue amitié. Plus
tard j’écrivais des chansons pour lui, pour Sylvie, etc.
L’autre moment marquant de cette époque bien sûr
fut la rencontre avec Chantal et l’incroyable aventure
qui allait suivre, avec nos créations pour les enfants
qui touchent encore aujourd’hui la nouvelle généra-
tion. C’est un phénomène ! À chaque fois les salles
sont pleines, l’enthousiasme aussi fort. »
On the road again…
« Et aujourd’hui j’avance toujours, mon nouvel
album vient de sortir Le Bourlingueur des étoiles,
avec uniquement des nouvelles compositions, et je
pars avec Hugues Auffray et d’autres artistes pour
un tournée d’an et demi. De quoi se créer plein de
nouveaux souvenirs ! »
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les bons plans Texte Marie Raymond
J’aime BébéParadis pour mamans poules
A l’origine, J’aime Bébé est un site internet. Depuis
le mois de mai, c’est aussi une jolie boutique haut de
gamme qui couvre l’ensemble des besoins en puéri-
culture des parents.
Des biberons aux chambres d’enfants, Vincent et
Pierre ont tout pour chouchouter vos bambins. Une
aubaine pour l’arrondissement qui connaît la plus
forte natalité à Paris. La boutique propose les mêmes
produits que jaimebebe.com, accompagnés de
quelques exclusivités. La spécialité ? Les poussettes,
sièges auto et autres lits parapluies. Et pour le
confort de bébé, Vincent et Pierre ont sélectionné le
meilleur. Ici, les plus grands noms de la poussette se
bousculent : Bugaboo, Phil & Teds, Recaro... C’est
d’ailleurs le seul point de vente parisien à présenter
toute la gamme de Phil & Teds. On aime, la poussette
Babyzen Yoyo, qui se déplie plus vite qu’une tente
Quechua, ou encore le sidecar qui transforme votre
poussette simple.
Pour la beauté de bébé, la gamme Luma offre la
panoplie idéale. Ciseaux à ongles, brosses à cheveux,
thermomètres, baignoires et matelas à langer
assortis, les têtes blondes ne manquent de rien.
Et pour amuser bébé, les idées ne manquent pas non
plus. Des peluches, des ballons sauteurs en forme de
vaches, de chiens et de lapins. Le Bonbon a craqué
pour les têtes d’animaux en peluche à mettre au mur :
éléphant, lion, girafe… pour une déco tout en douceur.
Des vêtements haut de gamme à prix cadeaux. A
noter ce mois de novembre, une superbe promo (de
-15 à -50 %) sur l’ensemble des vêtements proposés
dans le magasin. Là encore, Vincent et Pierre ont
sélectionné de très jolies marques comme Paul et
Joe, Marchand d’étoiles, Les Lutins… Et même les
mamans ont leur rayon avec, en promo également,
des vêtements de grossesse ou d’allaitement de
chez Boob, 1 et 1 font 3, De mois en moi ou plus
corporate avec la marque anglaise Slacks.
A n’en point douter, Vincent et Pierre aiment les bébés
et leurs parents car outre les produits originaux
et pratiques, le SAV, les horaires d’ouverture et
livraisons arrangeantes constituent le vrai service.
J’aime Bébé
53, rue Rodier
Tél. : 01 48 74 54 27
www.jaimebebe.com
Ouverture lundi après-midi et du mardi au samedi
de 10h30 à 19h30 (jeudi 20h30).
Le dimanche de 13h à 16h.
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les bons plans
La Petite VictoireComme à la maison, en mieux
Vous les connaissez peut-être, car tout près de la
salle Pleyel, à l’ombre de la Basilique Pierre le Grand,
Coralie et Odile ont déjà officié pendant 7 ans. Pour
notre plus grand plaisir, elles nous régalent à nou-
veau rue de la Victoire.
Au numéro 12 de la rue, les deux complices
proposent le concept qui a fait leur succès. À l’heure
du déjeuner, on vient se délasser et savourer une
cuisine simple, généreuse et fraîche, comme à la
maison. Des salades, des pâtes, des risottos, des
soupes, des sandwichs, des paninis. Et comme à la
maison, les plats changent tous les jours. Dans les
gros saladiers, les produits frais ont été cuisinés
chaque matin par Odile et Coralie. « On ne garde
rien, on ne réchauffe rien. Ce qui assure la fraîcheur
de notre cuisine », confie Odile. Ce jour-là, les
pâtes sont à la tomate et aux courgettes, ou encore
au poulet et au poivron. Le risotto est au chorizo
et petits légumes. Les salades sont excellentes,
pleines d’herbes fraîches, assaisonnées à souhait.
Mais demain, les recettes auront changé, pour ne
jamais se lasser. Les portions sont généreuses et
on peut mélanger les saveurs. Ici, contrairement à
ce que l’on voit d’ordinaire en restauration rapide, la
bonne ambiance est de mise. Pas de self-service, de
plats sous vides, ni de mines renfrognées. À La Petite
Victoire, Coralie et Odile, détonantes personnalités,
vous servent dans de la vraie vaisselle, avec des
sourires radieux et de la bonne humeur.
Dans une déco personnelle et chaleureuse, Odile
vous recommande un délicieux dessert maison,
Coralie vous installe en fredonnant. On se prend à
se détendre et à vraiment apprécier sa pause déj.
On en oublierait presque qu’on est venu manger
rapidement.
Quelques tarifs :
Menu Soupe : 8,80 €, Menu Sandwich : 8,80 €
Menu Salades :
Salade moyenne, dessert et boisson : 10,80 €
Menu mixte : Soupe ou Petite salade, mini ciabatta,
dessert et boisson : 11,30 €
Menu Pâtes : Pâtes ou Risotto du jour, dessert
et boisson : 11, 80 €
Tous les menus comprennent desserts et boissons
La Petite Victoire
12, rue de la Victoire - Tél. : 06 01 19 36 86
Du lundi au vendredi de 11h à 15h
Livraison sur demande.
Possibilité de location de la Petite Victoire
Publi-reportage Marie Raymond
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Une voix suave qui se casse par instants, un regard
de biche, un sourire éclatant, Cocovan est la révé-
lation musicale du 9e. Son look excentrique et sa
musique pop un brin kitsch ont séduit le Bonbon, il
nous tarde de la voir s’imposer à la cime des charts.
Valentine a 24 ans, c’est une fille du 9e, sympa, futée
et marrante. Elle a étudié sur les bancs du collège
Condorcet et du lycée Jacques Decours où, selon ses
propres termes elle n’a « pas foutu grand chose ». Peu
importe, car dès l’âge de 16 ans, Valentine s’est lan-
cée dans la musique, avec tout son cœur, et toutes
ses tripes. « Ça commence à faire longtemps à ma
petite échelle de vie », rigole l’artiste de 24 ans.
Aujourd’hui, Valentine est donc devenue Cocovan,
chanteuse electronica pop. Et pourquoi Cocovan
alors ? Au grand désarroi de la chanteuse, « aucune
histoire mystique ne se cache derrière ce pseudo.
J’aime le côté alter- ego, alors je n’ai pas voulu gar-
der mon vrai nom. Et puis je voulais un nom qui ne
sonne ni français ni anglais ». Et Cocovan ne fait pas
les choses à moitié. Parmi ses premiers collabora-
teurs, on compte un membre du groupe Kyo. (Mais si,
souvenez-vous, ils ont fait un carton commercial en
France dans les années 2000 avec Le Chemin).
Bref, Cocovan commence en douceur, avec guitare et
voix, en composant des morceaux plutôt folk. C’est
petit à petit, en produisant elle-même ses morceaux,
qu’elle va trouver « un son ». Un son électronique
qu’elle doit tout simplement …à son manque d’ar-
gent. « Tous les sons que je pouvais avoir venaient
du synthé car je n’avais pas les moyens d’engager un
groupe », raconte la jeune femme. Et ce son va plaire,
jusque de l’autre côté de l’Atlantique.
« Une amie a montré ce que je faisais au produc-
teur Butch Walker à Los Angeles, et il a flashé ». Et
Butch Walker n’est pas n’importe qui. Le producteur
bosse avec les divas de la pop Katy Perry, Pink et
Avril Lavigne. « Le mec est gros, j’ai énormément de
chance » s’émerveille encore Cocovan. L’artiste passe
ainsi deux ans entre New York et Los Angeles et tra-
vaille d’arrache pied sur son premier EP. « J’ai quand
même fait cet EP à 70 % toute seule », précise Coco-
van.
Génération MTV
Cocovan ne s’en cache pas, elle a été élevée avec
MTV « et ça se ressent dans ma musique ! ». Ce qui
l’inspire ? Les artistes pop, les écritures catchy,
l’efficacité des chansons commerciales. « Pour
écrire des chansons je m’inspire de song writers que
j’aime beaucoup comme Chris Martin de Coldplay,
CocovanT’AS LE LOOK COCO !
Texte Marie Raymond
Photo René Sascha Johannsen
la bonne chanteuse
14 — 9 15 — 9
Radiohead. J’aime aussi les artistes plus mainstream
comme Lady Gaga, ou moins mainstream et plus folk
comme Neil Young. Un groupe d’indé dans une cave
du fin fond de Londres me touchera moins. J’aime ce
qui va droit au but, qui reste dans la tête », confie la
chanteuse.
Bien sûr, Cocovan chante en anglais. Le français,
c’est pour plus tard. « À 35 ans, je chanterai dans la
rue des Martyrs (elle se met à improviser une chanson
en français avec une voix à la Piaf), un truc vraiment
old fashion ».
Pour les clips (à découvrir sur Youtube), Cocovan a
fait appel à ses amis parisiens. « Tous les clips ont
été fait main dans la main avec des amis, notamment
avec Romain Yurkievich qui a fait tout le set design »,
se souvient la jeune femme. Le résultat, très pro, très
coloré, un brin nineties, dans la veine excentrique et
mystérieuse tout à la fois de la belle Cocovan.
EP en vente sur Itunes
Bonnes adresses
Le Sans Soucis - 65, rue Jean-Baptiste Pigalle
Chez Moon - 54, rue Jean-Baptiste Pigalle
Cancan - 30, rue Henry Monnier
16 — 9
Vous avez sûrement aperçu, au-dessus du mar-
chand de légumes à l’angle de la rue des Martyrs et
de la rue Hippolyte Lebas, les vestiges d’une réclame
Ripolin. Sachez que cette réclame est
entrée dans l’Histoire.
Depuis le mois de mai, personne
n’a été sans remarquer la trou-
vaille surprenante faite sur
le pignon d’un immeuble du
quartier des Martyrs. Décou-
verte lors d’un ravalement, la
publicité pour les peintures
Ripolin a réveillé des souvenirs
endormis et ouvert la fenêtre du
début du XXe siècle. Cette réclame
désuète et pleine de charme a été
réalisée il y a près de 100 ans. C’est en
effet en 1913 que l’affichiste Émile Vavasseur (1863-
1949), également auteur de bandes dessinées, se vit
confié la tâche de promouvoir les célèbres peintures
Ripolin. Avertis par des riverains, Pauline Véron,
adjointe au Maire et Thierry Cazaux, conseiller d’ar-
rondissement chargé de la Culture et du Patrimoine,
s’étaient rendus sur place en compagnie de l’archi-
tecte des Bâtiments de France et du Conservateur en
chef des Monuments historiques. Quelques
mois plus tard, le verdict était rendu :
le Préfet de Paris et la Région Île-
de-France décidaient d’inscrire
le pignon peint au titre des
Monuments Historiques.
Extrait de l’arrêté 2012 – 017 :
« Considérant que les
réclames pour la liqueur La
Bénédictine et la peinture
Ripolin peintes sur ce pignon
présentent un intérêt d’art et d’his-
toire suffisant pour en rendre dési-
rable la préservation, en raison du très bon
état de conservation et de la rareté actuelle de ce
type de publicités murales de cette ampleur dans les
villes et, à ce titre, extrêmement représentatives de
l’animation et des transformations de cet arrondisse-
ment de Paris ».
Réclame Ripolin
UNE PUB ENTRE DANS L’HISTOIRE
le bon en arrière Texte Lola Doumon
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6, rue de Rochechouart - M° Cadet
Tél. : 01 48 78 53 86
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 20h
le tumulte des mots
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Restaurant de spécialités italiennes
8, rue Lamartine - Tél. : 01 42 80 24 08
Lundi-vendredi : 12h à 14h et de 19h à 22h30
(samedi inclus) et tous les soirs de 18h30 à 20h
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nocturne le jeudi jusqu’à 20h
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17 — RIVE GAUCHE
Pierrot, va falloir que tu te ressaisisses graaaave !
Ma princesse des bois enchantés !
Il fait bon de vivre au Bonbon en ce
moment !Merci à vous.
JDLC
Ne tombez plus malade, prenez de la
Propolis !
Le Bonbon regorge de
célibataires…Mâles, on vous
attend les seins fermes. Rrrrrrr
Plein de bisous à la petite princesse
made in 17e de Stéphanie et
Nicolas.
Idée
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Bienvenue Rachel,quand
est-ce que tu nous montres ton
tatouage?
Rapidus, Cidrolin, Lionel,
Papa, on t’aime. <3
Levez vos verres camarade, car
Nico Hutchington fils du vent
est de retour !
Et si vous passiez au bureau?
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candidatures à : [email protected]
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Joyeux anniversaire à mon
mari chéri, Marc. Ta puce.
Alma, 8 mois, bon moisiversaire
ma chouquette d’amour <3
Pauline ne recule devant rien. Normal,
c’est une femme Barbara Gould
Julie & Pauline tombe à l’eau…
Que se passe t’il ?Charles le
maître nageur est là pour vous
mesdemoiselles ;-)
Pauline,j’aime sentir ta poitrine contre
mon dos!
Antoine il a la Patate en ce
moment, et on aime ça !
Papa, Maman,Caro,je vous aimes!
Charlie.
Attention au lobe
Jacques!
VOUS AUSSI PASSEZ VOTRE
ANNONCE —
[email protected] caractères = 30 €
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la bonne femme
Basique éternel de la pâtisserie américaine, ce joli
gâteau crémeux a traversé l’Atlantique pour venir
titiller les papilles gourmandes des Françaises.
Rencontre avec Éléonore, jeune parisienne, qui a
su reprendre et mettre au goût du jour le potentiel
fashion des cupcakes avec sa marque Comme des
gâteaux. À shopper en ligne et à croquer à l’heure du
thé.
La pâtisserie, ta passion depuis toujours ?
Oui c’est vrai que la pâtisserie m’a toujours beaucoup
plue… Petite je restais longtemps en cuisine avec
ma maman qui a fait une école. Elle a été en quelque
sorte ma prof à domicile. Mon goût prononcé pour le
sucré vient certainement d’elle… j’avais toujours le
droit de lécher la cuillère. En grandissant, j’ai cher-
ché de nouvelles recettes, j’ai testé de nouveaux
goûts et je me suis lancée toute seule.
Comme un gâteau, une référence à la chanson
« Comme un garçon » de Sylvie Vartan ?
Non aucun rapport… J’ai choisi ce nom juste parce
que pour moi, le cupcake c’est comme un gâteau sauf
que c’est plus petit et qu’on l’avale en une bouchée !
En plus, les miens sont souvent inspirés des pâtisse-
ries traditionnelles de notre enfance : du fraisier au
citron meringué en passant par le Nutella banane..
Tout à commencer le jour où…
… J’en ai goûté à New York : j’ai tout de suite adoré,
je trouvais leurs présentations vraiment jolies. En
rentrant, j’ai commencé à en préparer pour mes
amis, puis pour des anniversaires, puis pour diffé-
rentes occasions… Au fur et à mesure, je me suis
rendu compte que j’avais pas mal de succès et de
demandes. À la fin de mes études, je me suis dit « et
pourquoi pas », j’ai monté ma société et j’ai relevé le
défi !
Quelques noms et saveurs ?
Le Bueno : gâteau chocolat et crème Bueno, l’Ourson :
gâteau chocolat, crème guimauve et coque chocolat,
L’arc-en-ciel : gâteau arc-en-ciel et crème arlequin,
l’Amour : gâteau vanille, cœur framboise et crème de
chocolat blanc… Ce sont mes petits chouchous mais
j’en ai beaucoup d’autres.
Est-ce possible de faire une commande « un peu
spéciale », avec nos goûts préférés par exemple?
Bien sûr ! Il est même possible de créer son propre
cupcake et de le customiser ! Il suffit d’aller sur le
site à la rubrique « Les cupcakes » et de créer le sien.
Tu proposes aussi des ateliers cupcakes ?
Oui, les inscriptions sont déjà ouvertes. Trois
dates sont possibles : le 17 novembre, le 1er et le 8
Comme un gâteau
SHOTS SUCRÉS POUR CUPCAKISTAS PASSIONNÉES
Texte Léonie Carrerra
Photo Eléonore Chey
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décembre. 2 heures de cours avec dégustation, 40€
par personne. Avant les fêtes, ça peut donner des
idées.
Où commander ?
Soit par mail : [email protected] ou
[email protected] soit par téléphone au
06 22 41 17 86 ou bien encore sur le site www.com-
meungateau.com rubrique «contact».
La commande peut être faite le même jour que la
livraison ou prévue à l’avance.
Un projet d’ouverture de boutique ?
Pas pour le moment mais qui sait…?
Tu vis dans le 9e, des bonnes adresses à nous
conseiller ?
Les fils à Maman, 7bis rue Geoffroy-Marie, pour leur
Tiramisu au Nutella. Cancan, 30 rue Henry Monnier,
petite boutique mignonne de «South Pigalle».
www.commeungateau.com
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les bons shops
Le Salon Jean-Claude BiguineConfiez vos cheveux à des expertes
Au salon Biguine de la rue de Maubeuge, le grand
nom de la coiffure s’allie au professionnalisme et
aux sourires des coiffeuses. Cessez de vous faire
des cheveux, vous êtes entre de bonnes mains.
Enfin un salon de coiffure de quartier spacieux,
lumineux et qui met de bonne humeur ! Que vous
veniez pour un simple brushing ou des mèches,
soyez surs d’une chose : vous allez vous faire chou-
chouter, et vous allez décompresser. C’est bien le but
de Catherine qui a repris le salon de cette célèbre
enseigne en septembre 2011. Depuis plus d’un an,
elle forme une équipe de choc avec ses coiffeuses
dynamiques Annissia, Lucile, Sandrine et Olivia. Et
ces dames savent y faire !. Et ce salon Biguine défie
toute concurrence en ce qui concerne les prix. Pour
une coupe/brushing, comptez 33 € et obtenez des
mèches pour 55 € seulement. Du jamais vu pour un
résultat aussi élégant et raffiné. Et comme Cathe-
rine est douce avec les cheveux, elle conseille à ses
clientes qui ne souhaitent pas forcément faire des
mèches de faire des « mi-têtes », soit simplement un
dessus de tête afin que la couleur soit impeccable
et sans racines. Le plus du salon ? C’est Catherine
qui en parle le mieux : « de la bonne humeur et un
travail en qualité plutôt qu’en quantité ». Alors une
petite coupe ?
7, rue de Maubeuge - Tél.: 01 42 80 10 77
Mardi, mercredi, vendredi 10h/19h
Jeudi 10h/20h30 - Samedi 9h30/19h
Textes Marie Raymond
L’AtelierLa fabrique à crêpes
Ouvert en juillet, l’Atelier sort du lot des crêperies
barbantes et sans saveurs. Pas plus cher mais plus
chic, on y redécouvre le vrai goût de la crêpe.
Ici, pas de coquillages ni filets de pêche. L’ambiance
est cosy, entre le loft et l’atelier d’artiste. La volonté
des maîtres des lieux est simple : faire de bons pro-
duits. L’Atelier sélectionne ainsi ce qui se fait de
mieux et propose un savant mélange d’élégance et
de tradition, d’exception et de valeurs sûres. Côté
exception, la farine utilisée est la dernière à être faite
à la meule de pierre. Un véritable or blanc. Le beurre
est estampillé Bordier, meilleur beurre français, uti-
lisé par tous les chefs étoilés en France. Le jambon
est au torchon, les fruits et légumes sont frais. Toutes
les préparations sont faites maison le matin même.
Même le cidre est minutieusement choisi. Parmi
les crus, la cuvée Dupont, meilleur cidre de France.
Côté tradition, la crêpe elle-même. Des recettes
classiques, au bon goût de beurre, comme seules
nos grands-mères savaient les faire. D’ailleurs leurs
noms ont un bon goût d’antan. Léon, Marcel, Ger-
main, les crêpes salées ont les noms de nos ancêtres
mâles. Suzanne, Lucienne, ou encore Henriette, les
crêpes sucrées portent les prénoms des femmes
d’avant-guerre. Un très beau lieu pour déjeuner, ou
pour dîner entre amis avec une sortie au théâtre.
15, rue Sainte Cécile
Tél. : 01 44 83 02 64
Du lundi au vendredi midi et soir et le samedi soir.
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le bon shop Texte Marie Raymond
Photos Paul Bowyer
La ClasseLeur ardoise a tout bon !
La Classe, c’est un bon en arrière trop cool, une bouf-
fée d’enfance, un bol de nostalgie. Et c’est aussi un
super bon resto.
On a tous envie de retourner rêvasser sur les
bancs de l’école. De renifler de la colle en pot, de
mettre du typex sur nos fautes d’orthographe, de
grignoter un carambar dans la cour de récré. Au 6
rue de Maubeuge, on peut se payer ce luxe tout en
se régalant. Grâce à Maxime et Loïc, La Classe fait
ressurgir les souvenirs de la petite enfance. « Ici tu
utilises des mots que tu n’as pas prononcés depuis
très longtemps : équerre, compas, Atlas… » se réjouit
Maxime. On s’assied sur une authentique chaise
d’école, on choisit son plat sur une copie double où le
menu est écrit à l’aide d’un stylo Bic. Sur la table en
bois massif, les verres Duralex nous donnent notre
âge. Mais ici, il y a tout de même une différence de
taille avec l’école. Contrairement à la cantine où on
allait à reculons, on se précipite sur les petits plats
concoctés par Loïc. La carte est une succession de
gourmandises. Pour vous mettre l’eau à la bouche,
voici quelques exemples de ce que novembre nous
réserve : tarte fine avec escargots et couteaux en
persillade, pigeon en deux cuissons, bavette avec
petites pommes de terres sautées au foie gras….
« Rien n’est basique et sans intérêt, on veut que toute
la carte fasse plaisir aux gens et qu’ils s’amusent »,
confie Maxime. On retrouve aussi les fondamentaux,
comme le sublime burger du chef Loïc Poncet avec
ses galettes de pomme de terre croustillantes
accompagnées d’une salade de jeunes pousses,
le poisson entier cuit à la plancha et le pain perdu
brioché croustillant. La fête de La Classe : en
novembre, ce sera la récré permanente ! Le 5, soirée «
Promenons nous dans les bois » au cours de laquelle
le chef proposera une dégustation sous forme de
promenade en sous-bois. Le 12, « Passe ton bac
d’abord » une soirée sous le signe des fiches bristols
et des révisions. Les bacheliers s’installent pour dîner
et reçoivent leurs QCM, à eux de choisir la matière, et
le niveau de difficulté. En fonction des réponses, pas
de note mais une coupe de champagne, un apéro… Le
19, « Leave the kids alone ». Pendant que les parents
profitent d’un dîner au calme, La Classe s’occupe de
leurs enfants entre 4 et 10 ans. Et le 26, « La Classe
revisite la Classe » en proposant à de jeunes talents
de monter sur les planches !
6 rue de Maubeuge - Tél. : 01 45 26 89 41
[email protected] / Facebook, La Classe
Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h30 et de
18h30 à 22h30. Bar le samedi entre 18h et 1h30
avec petite restauration
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le bon artisan
À deux pas des lumières dansantes du Grand
Rex repose, au fond d’une petite cour, un atelier
entièrement dédié à la chaussure. Patricia Cruz y
accompagne amateurs et créateurs sur le chemin du
prototypage industriel.
C’est au gré de ses stages, et des usines où elle est
passée, qu’elle a donné forme à cet atelier unique à
Paris. Dans le même immeuble depuis 2007, elle a
changé d’étage au fil des années et des opportunités.
L’esprit est de bric et de broc, et les outils et machines
ancestrales participent activement au décor.
Le monde de la chaussure se scinde en deux familles :
la botterie d’un côté ; de l’autre, la fabrication semi-
industrielle. La botterie désigne la fabrication d’une
chaussure basée sur les mesures exactes de votre
pied, et dont tous les composants sont en cuir. Il
s’agit d’un travail d’art exclusivement artisanal. Avec
un peu de patience, Patricia peut ainsi réaliser les
chaussures de vos rêves, entièrement faites main.
Mais sa spécialité réside dans le semi-industriel,
c’est-à-dire la fabrication d’un prototype en vue
d’une production industrielle. Grâce à sa formation
« Initiation au modélisme », Patricia propose de faire
ce travail main dans la main avec le créateur, pour
qu’il puisse arriver à l’étape de production avec un
patronage précis, et un prototype, c’est-à-dire une
chaussure unique fabriquée à partir d’un croquis et
d’une forme standard.
Mais, comment devient-on spécialiste de la chaus-
sure ?
« J’ai fait de la biologie pour étudier l’anatomie, et de
l’architecture pour savoir construire une structure. Le
tout se rejoint dans la chaussure, non ? », s’amuse-t-
elle en se retournant sur son parcours « atypique »,
comme elle le définit elle-même. Brésilienne d’ori-
gine, et arrivée en France depuis 15 ans, Patricia
a commencé dans le merchandising visuel et l’ar-
chitecture d’intérieure. Puis, un jour, elle décide de
fabriquer elle-même, « comme ça », une paire de
chaussures : paire sculpturale, faite en cuir et bois,
et qui lui fait réaliser que la chaussure est l’acces-
soire qui correspond le plus à son approche de plas-
ticienne.
On ne regarde pas longtemps dans les yeux une
artisane de la chaussure ; aujourd’hui Patricia
porte des bottes italiennes plates en cuir marron,
dont le vécu est inscrit à la surface du cuir épais.
Texte Tiphaine Illouz
Photo Jerôme Bourgeois
L’atelier de Patricia Cruz
TROUVEZ CHAUSSURE À VOTRE PIED
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Leur signe particulier ? « Je les porte depuis quatre
ans. Quand j’achète des chaussures, c’est que je
suis bien dedans, donc je les garde longtemps. Je
dessine beaucoup de chaussures à talons, mais je
n’en porte que très rarement » nous confie-t-elle.
Trois critères principaux la guident dans ses choix :
la qualité du cuir, le savoir-faire qui se traduit dans
des proportions et des repères qui vont garantir le
confort (ou pas), et la souplesse.
À noter : Patricia prépare des ateliers à destination
du grand public pour réaliser de ses propres mains
des sandales d’été personnalisées, sans passer par
l’étape technique du prototypage, tout en plongeant
dans l’univers du soulier. Plus d’excuse, donc, pour ne
pas trouver chaussure à son pied !
Atelier Chaussures Patricia Cruz
12, bd Poissonnière
Tél. : 01 77 17 82 40 / 06 21 82 77 51
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le 23/11 à 20h Au Petit Moulin - 37, rue Pierre Fontaine
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le bon musée
Si l’architecte Garnier est célèbre pour avoir
construit l’Opéra du même nom, l’un de ses élèves,
Lesoufaché, n’est pas en reste. C’est, en effet, à lui
que l’on doit ce bel hôtel particulier qui, bâtit en
1860, abrite depuis 1983 le musée du Parfum. Dans
un style Napoléon III, l’ancienne demeure de Maria
Callas est devenue un temple de la parfumerie.
Outre la boutique, ce lieu majestueux sert d’écrin à
la collection privée de Jean-François Costa, petit-
fils du fondateur de la Maison Fragonard.
C’est en 1926, à Grasse que commence l’histoire
du parfumeur. Eugène Fuchs ouvre une parfumerie
à l’enseigne de Fragonard en hommage au célèbre
peintre Grassois. L’amour du métier se transmettra
au fil des générations, si bien que la fabrique ini-
tiale devenue usine s’étendra sur deux sites (Grasse
et Eze-Village). Jean-François Costa, aussi grand
amateur d’art, a rassemblé pendant soixante ans
de carrière une collection d’objets qui retrace 3 000
ans de l’histoire du parfum. Ainsi, avant d’accéder à
la boutique, flacons, brûle-parfums et autres objets
rares et précieux font voyager les visiteurs de l’An-
tiquité au début du XXe siècle. Les guides du musée
sont à leur disposition pour commenter les pièces de
la collection et présenter les différentes techniques
de la parfumerie depuis l’ère égyptienne (macération
à chaud, enfleurage, distillation…). Cette première
partie de la visite se clôt par une activité ludique, qui
propose d’associer une fragrance particulière à la
dénomination qui lui correspond.
Les visiteurs sont amenés dans une seconde partie
à découvrir les subtilités de la parfumerie. Soyez
attentifs, certains secrets vous seront peut-être
révélés, mais chut ! Il faut quitter les coulisses de cet
art ancestral pour retrouver sur scène les fragrances
Texte Marine David
Photo DR
Le musée du parfumDES FRAGRANCES À FRAGONARD,
L’HISTOIRE D’UN ART
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Fragonard. Dans la boutique, c’est la collection de
parfums qui tient le rôle principal. Cette année la
Maison Grassoise a choisi d’honorer la violette,
pour lui consacrer une ligne particulière. Si la fleur
de Joséphine fait des ravages, les adeptes de notes
fruitées, orientales ou sucrées trouveront aussi leur
compte. Avant que le rideau ne se baisse, ceux qui
auront été conquis par ces effluves vaporeuses pour-
ront repartir avec un flacon à prix d’usine. Fragonard
honoré, le musée du parfum est avant tout un hom-
mage au « royaume évanescent des odeurs » (Patrick
Süskind dans Le Parfum, Histoire d’un meurtrier).
Le musée du parfum
9, rue Scribe
Ouvert du lundi au samedi de 9h à 18h
et le dimanche de 9h à 17h
Le musée est accessible gratuitement. Il faut comp-
ter trente minutes minimum pour une visite guidée
dans la langue souhaitée.
30 — 9 31 — 9
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
THÉÂTRE
Du 18/10 au 30/12
Salut les Copains aux Folies Bergères
Du 28/10/12 au 28/05/13
Les Fourberies de Scapin au Théâtre Fontaine
Du 8 au 17/11
Ubu Kiraly à l’Athénée Théâtre Louis Jouvet
Le 24/11
Ca va piquer ! au Théâtre de La Cible
Jusqu’au 30/11
Comme s’il en pleuvait au Théâtre Édouard VII
Le 19/11
Cyrano de Bergerac au Théâtre Mogador
ENFANTS
Jusqu’au 5/01/13
Scooby Doo aux Folies Bergères
Jusqu’au 4/01/13
Alice au pays des Merveilles au Théâtre Saint-
Georges
COMÉDIES MUSICALES
Jusqu’au 31/12
Attention maîtres chanteurs ! au Théâtre La Bruyère
Jusqu’au 31/01/13
Sister Act au Théâtre Mogador
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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
DANSE/BALLETS/OPÉRA
Du 1 au 10/11
Marie-Agnès Gillot rend hommage à Merce Cunnin-
gham dans Un jour ou deux à l’Opéra Garnier
Du 22/11 au 05/03/13
La Cenerentola à l’Opéra Garnier
CONCERTS
Le 5/11
Hot Chip, Juveniles, Lescop au Casino de Paris
Les 12 et 13/11
Mika au Casino de Paris
Le 18/11
Garou au Casino de Paris
Du 5 au 7/11
Melody Gardot à l’Olympia
Le 8/11
La Rumeur à l’Olympia
Le 11/11
Joe Jackson & The Bigger Band à l’Olympia
Le 12/11 - 20h
Mark Kozelek au Divan du Monde
Les 16 et 17/11
Tryo à l’Olympia
Le 17/11 - 23h30
Pigalle New wave Party au Divan du Monde
Le 20/11
Christophe Willem à l’Olympia
Le 21/11
Corneille à l’Olympia
Le 23/11
La grande Sophie à l’Olympia
Le 26/11
Alanis Morissette à l’Olympia
Le 29/11 - 19h
Deerhoof au Divan du Monde
MUSÉES, EXPOS
Jusqu’au 13/01/13
Intérieurs romantiques, Aquarelles 1820-1890 au
Musée de la Vie Romantique
Du 16/11 au 2/12
Gisèle Didi expose « Transparente » à la galerie l’Œil
du huit
Du 16/10 au 26/01/13
1912-2012 : Chroniques d’un parcours créatif à la
Galerie des Galeries Lafayette
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les bonnes adresses
NEW VISION PARIS CLICHY
2, rue de Vintimille
Tel. : 01 45 26 01 07
LE MUSELET
48, rue Saint-Georges
Tél. : 01 48 78 46 09
JEAN-CLAUDE BIGUINE
7, rue de Maubeuge
Tél. : 01 42 80 10 77
SOUS LES BAOBABS
9, rue de la Tour d’Auvergne
Tél. : 09 50 81 36 10
1001 FENÊTRES
71, rue Condorcet
Tél. : 01 45 33 03 86
MY NAIL BAR
38, rue de Maubeuge
Tél. : 01 53 20 05 39
SUGAR DAZE
20, rue Henry Monnier
Tél. : 09 83 04 41 77
J’AIME BÉBÉ
53, rue Rodier
Tél. : 01 48 74 54 27
LES COMMIS
51, avenue Trudaine
Tél. : 01 48 74 83 13
LE TUMULTE DES MOTS
6, rue de Rochechouart
Tél. : 01 48 78 53 86
VIA MELA
8, rue Lamartine
Tél. : 01 42 80 24 08
VIENS JOUER À LA MAISON
11, rue de Maubeuge
Tél. : 06 81 57 70 48
RESTAURANT BÉBÉ
8, rue Pierre Sémard
Tél. : 01 48 78 70 31
GLADY’S
26, rue de Maubeuge
Tél. : 01 48 78 70 14
LA NATURELLE D’ÈVE
59, rue Saint-Lazare
Tél. : 09 50 23 81 06
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