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PROGRAMME DU CONCERT SÉRIE LES GRANDS CONCERTS

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PROGRAMME DU CONCERT

SÉRIE LES GRANDS CONCERTS

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LUNDI 8 & MARDI 9 OCTOBRE 2018, 20H00SALLE MÉTROPOLE – LAUSANNE

ENTR ACTE

DURÉE APPROXIMATIVE DU CONCERT : 1H40

Diffusion du concert en direct sur Espace 2 le mardi 9 octobre 2018 et à la carte sur www.espace2.ch

OSVALDO GOLIJOVNÉ EN 1960

Last Round (13’)

1. Movido, urgente2. Muertes del angel (Deaths of the Angel)

DMITRI CHOSTAKOVITCH1906-1975

Concerto pour violoncelle et orchestre n° 2 en sol majeur, op. 126 (33’)

1. Largo2. Allegretto3. Allegretto

PROGRAMME

FELIX MENDELSSOHN BARTHOLDY 1809-1847

Symphonie n° 4 en la majeur, op. 90, « Italienne » (27’)

1. Allegro vivace2. Andante con moto3. Con moto moderato4. Saltarello : Presto

ALISA WEILERSTEINVIOLONCELLE

JOSHUA WEILERSTEINDIRECTION

ORCHESTRE DE CHAMBRE DE LAUSANNE

FRANÇOIS SOCHARD, PREMIER VIOLON SOLO

Les bouquets de la soirée sont offerts par Meylan Fleurs SA à Lausanne

Partenaire radio exclusif

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Lorsque Piazzolla décède brutalement en 1992, l’Argentine est en deuil. Son compatriote, le compositeur Golijov, né en 1960, lui rend hommage dans Last Round (1996). Connu pour son hétérogénéité stylistique — mêlant classique, klezmer, musique liturgique juive et tango —, Golijov choisit de donner aux cordes seules la tâche d’incarner le bandonéon, cet instrument à vent et à clavier, roi des ensembles de tango, utilisé d’une main de maître par Piazzolla. Partagées en deux quatuors et contrebasses autonomes (l’œuvre a été conçue à l’origine pour neuf instrumentistes), les cordes offrent tout d’abord un jeu de questions et de réponses entre les deux quatuors. Symbolisant à merveille les mouvements des corps et les jambes qui s’entre-croisent, on assiste également à des moments de symbiose entre les deux quatuors et métaphori-quement entre les deux danseurs. En outre, les mélodies cherchent à transmettre l’attitude mâle du tanguero, alors que les glissandi sur les cordes évoquent l’érotisme de la danse. De nombreuses variations de tempo apportent une composante de suspense, bien que le premier mouvement soit caractérisé par un élan rythmique, accelerando, soutenu par une densification de l’écriture.

Ce crescendo débouche dans le second mouve- ment très calme, intitulé « Muertes Del Angel » (« Les morts de l’ange »). Ce sont alors les solistes du premier quatuor qui lancent un discours mélancolique conduisant à l’apaisement dans un dernier soupir. Si cette humeur est typique du tango, ce mouvement a été composé en réaction à l’annonce de l’attaque cérébrale qui frappa Piazzolla en 1991. Il est basé sur le refrain de Mi Buenos Aires querido (« Buenos Aires ma bien-aimée ») de Carlos Gardel, une célèbre chanson des années 1930. En 1996, Golijov ajouta le premier mouvement afin de compléter son œuvre. Il choisit le titre Last Round, emprunté

à une nouvelle sur la boxe de Julio Cortázar, afin de donner une occasion imaginaire à l’esprit de Piazzolla de se battre une dernière fois.

Que ce soit pour commémorer la mémoire d’un disparu ou signifier son admiration pour un artiste, la musique a souvent eu cette vocation d’hommage. C’est le cas de la Symphonie Italienne de Mendelssohn qui reflète la fascination de la génération romantique pour Goethe. Son roman Les années d’apprentissage de Wilhelm Meister (1795-96) et l’évocation du pays où les citronniers fleurissent (Kennst du das Land?, objet d’innom-brables Lieder) avait contribué à mettre les jeunes Allemands de bonne famille sur le chemin de l’Italie. Mendelssohn n’a pas échappé à l’attrait pour l’écrivain allemand, qu’il a eu la chance de côtoyer. Lorsqu’il part en Italie à la fin 1830, Mendelssohn suit le parcours du Voyage en Italie (1816-17) de son illustre aîné. C’est bien ce programme littéraire qui est à la source de sa symphonie, plus qu’une simple description de paysages. En effet, l’Italienne ne contient pas de citations folkloriques mais des évocations musicales d’impressions ressenties à la lecture de son auteur préféré. Mendelssohn s’insère ainsi parfaitement dans la génération romantique qui cherchait de nouvelles voies musicales dans un rapport profond avec la littérature, c’est-à-dire en exprimant le noyau conceptuel du texte plutôt qu’en l’illustrant.

Dans le premier mouvement, les deux thèmes traditionnels de la forme sonate sont complétés de manière inhabituelle par un troisième thème dans le développement. Bien qu’il ait, comme ses contemporains, joué avec les formes tradition-nelles, il semble que dans ce cas le troisième thème figurait à l’origine dans l’exposition. Mendelssohn l’aurait coupé lors d’un des nombreux remaniements de sa symphonie. Au vu de la

notoriété actuelle de l’Italienne, il est difficile d’imaginer que son auteur en a refusé la publica-tion après sa création en 1833, car il n’en était pas satisfait. Elle a finalement été éditée de manière posthume en 1851 et hérita du n° 4, alors qu’elle a été créée avant L’Ecossaise.

Le deuxième mouvement débute par un basso passeggiato (les cordes basses évoluant en croches continues au lieu de valeurs de soutien plus longues) typique de la musique baroque, rappelant que Mendelssohn recourait régulière-ment au contrepoint traditionnel, ce qui lui a valu l’étiquette du « plus classique des Romantiques ». Cette basse donne l’impression d’une avancée, souvent décrite comme une procession de pèlerins. Cette sensation est également liée au partage des voix. Hautbois, bassons et altos proposent des mélodies auxquels répondent violons et flûtes, un procédé qui évoque l'antiphonie (alter-nance de deux choeurs). Le thème initial revient contrepointé et élargi, puis une dernière fois pour terminer le mouvement en se désagrégeant, comme si la procession s’éloignait. Alors que le troisième mouvement est formé d’un traditionnel menuet et trio (probablement inspiré par le poème humoristique Lilis Park de Goethe), le quatrième mouvement est un saltarello, une danse endia-blée. La même mélodie se répète d'instrument en instrument, dans des passages imitatifs, tout d'abord effrénés, qui se raréfient avant un

dernier sursaut grandiose. Pour ce mouvement, Mendelssohn a choisi la tonalité de la mineur dans une symphonie en la majeur, une option alors révolutionnaire !

Avec le Second concerto pour violoncelle de Chostakovitch, nous sommes face à un autre cas de célébration. Entretenant une relation ambigüe avec les instances politiques de l’URSS, Chostakovitch est considéré dans les années 1960 comme le plus grand compositeur soviétique aussi bien sur le sol russe qu’à l’étranger. Cette situation lui vaut une paix relative, pour autant qu’il accepte de contribuer de temps en temps au prestige de l’URSS par des œuvres officielles. Le 25 septembre 1966, jour des soixante ans du compositeur, une célébration nationale est organisée, sous la forme d’un concert à Moscou au cours duquel il fut gratifié du titre de héros du travail socialiste. C’est à cette occasion que le Second concerto pour violoncelle fut créé. Toutefois, le moins que l’on puisse dire est qu’il ne remplit pas la fonction solennelle probable-ment attendue par le régime souhaitant bénéficier des retombées de cet événement exceptionnel.

Le concerto s’ouvre par un thème tortueux du violoncelle, qui s’étend à l’entier du premier mouvement et prend la forme d’une méditation plaintive et mélancolique. Celle-ci se prolonge dans la cadence, marquée par des interruptions agressives de la grosse caisse. Tout comme le Premier concerto pour violoncelle, ce concerto est dédié au virtuose violoncelliste Rostropovitch avec lequel Chostakovitch collabora, notamment dans l’élaboration des cadences. Quant au thème du deuxième mouvement, il est basé sur une chanson « Bubliki, achetez mes bubliki » populaire à Odessa dans les années 1920. Ce mouvement retrouve également le caractère motorique cher à Chostakovitch (rythme à une seule valeur), avec son élan obsédant, alors que le troisième

Au vu de la notoriété actuelle de l’Italienne, il est difficile d’imaginer que son auteur n’en était pas satisfait !

DE L’HOMMAGE À L’ANNIVERSAIRE : MUSIQUE ET CÉLÉBRATION

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mouvement renoue avec les fanfares et roule-ments de tambour typiques du cirque. L’avant-garde constructiviste des années 1920 s’était intéressée de près au cirque afin de renouveler son esthétique, débouchant sur des accusations assassines de formalisme dans les années 1930 qui n’épargnèrent pas Chostakovitch. Finalement, l’œuvre s’achève morendo avec le xylophone, les percussions et les contrebasses qui ponctuent la longue tenue du violoncelle. Ce procédé de décomposition formelle avait été utilisé par Chostakovitch dès ses débuts et certains y ont lu un moyen de protester contre les attentes du régime. Critique cachée ou non de l’URSS, la question se pose pour de nombreuses œuvres (dont la 5e symphonie, à entendre lors des Dominicales du 13 janvier 2019). S’il est difficile de se prononcer catégoriquement, il est certain

que Chostakovitch n’a pas réuni autant d’éléments antihéroïques par hasard dans un concerto censé le célébrer comme le compositeur-phare du régime. Toutefois, ce concerto reflète surtout l’état d’esprit du compositeur dont la santé était chancelante et qui était obsédé par l’idée de la mort, si présente dans les œuvres de sa dernière période. Cadeau que le compositeur se fit, selon ses propres termes, le Second concerto pour violoncelle est loin de la réjouissance de circons-tance mais rappelle dans une pièce profonde et envoûtante, mais sans complaisance, le passage du temps, la part grandissante des regrets et l’extinction de la vie.

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JOSHUA WEILERSTEINDIRECTION

Né aux Etats-Unis dans une famille de musiciens, Joshua Weilerstein voit sa carrière décoller suite à l’obtention du Premier prix et du Prix du public de la Malko Competition de Copenhague en 2009. Par la suite, il devient chef assistant du New York Philharmonic auprès d’Alan Guilberg, un mandat de trois ans qui se termine en 2013-2014. Durant ces années, il s’est beaucoup impliqué dans les concerts pour jeune public. Il a aussi été premier violon solo du Discovery Ensemble, un orchestre de chambre de Boston dédié à présenter la musique classique aux écoles de la ville.

Directeur artistique de l’Orchestre de Chambre de Lausanne depuis 2015, Joshua Weilerstein a vu son mandat prolongé jusqu’en 2020-2021. Il est de plus en plus demandé en tant que chef invité en Europe et aux Etats-Unis où il est connu pour ses grandes qualités musicales. Grâce à des programmes variés et à un très large répertoire, il souhaite encourager un nouveau public à franchir la porte des salles de concert. Il s’engage ainsi à présenter, aussi souvent que possible, une pièce d’un compositeur vivant dans chacun de ses programmes.

Au fil des années, Joshua Weilerstein a su développer un grand nombre de collaborations musicales solides avec, par exemple, l’Oslo Philharmonic Orchestra, le NDR Orchester Hannover, la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, l’Orchestre Philharmonique de Radio

France, le Royal Stockholm Philharmonic, le Danish National Symphony Orchestra, le BBC Symphony Orchestra, le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, les orchestres symphoniques de Detroit, Milwaukee, San Diego et Baltimore, ainsi que le New York Philharmonic.

En 2018-2019, il fait ses débuts à l’opéra en dirigeant Così fan tutte à l’Opéra de Lausanne avec l’OCL. Il retourne en outre au Mozarteum Orchestra Salzbourg, au Netherlands Philharmonic Orchestra, à l’Oslo Philharmonic Orchestra, au NDR Orchester Hannover, à la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, à la Deutsche Radio Philharmonie, à l’Orchestre National de Lyon, à l’Orchestre philharmonique de la BBC, au Royal Philharmonic et au Liverpool Philharmonic Orchestra.

Joshua Weilerstein valorise l’éducation musicale aussi bien sur scène, où il a pris l’habi-tude de s’adresser directement au public, qu’en dehors des salles de concerts. Il a ainsi créé Sticky Notes un podcast destiné aux amateurs de musique, qu’ils soient passionnés ou débutants. En août 2018, il dirige un programme spécialement conçu pour les BBC Proms intitulé « The Sound of an Orchestra », projet inspiré des émissions télévisées pour enfants de Leonard Bernstein. En tant que directeur artistique de l’OCL, il s’investit dans la série des Découvertes, les concerts dédiés aux enfants et aux familles.

BIOGRAPHIES DES ARTISTES

ALISA WEILERSTEINVIOLONCELLE

Née à Rochester (New York) dans une famille de musiciens, Alisa Weilerstein commence le violoncelle à quatre ans et fait ses débuts à treize ans, avec le Cleveland Orchestra, dans les Variations sur un thème Rococo de Tchaïkovski. Lauréate en 2000 d’un Avery Fisher Career Grant, doublement sélectionnée par les programmes Echo et Rising Star du Lincoln Center, elle enregistre un premier disque, Debut, et est engagée dans le monde entier par les plus grands orchestres. Elle participe régulièrement à de nombreux festivals, dont celui du Schleswig-Holstein où elle a remporté le Prix Leonard Bernstein en 2006.

Pendant la saison 2017-2018, Alisa Weilerstein interprète notamment à deux reprises le Concerto pour violoncelle de Schumann avec le Pittsburgh Symphony et Manfred Honeck, ainsi qu’avec le

Philadelphia Orchestra sous la direction de Christoph Eschenbach. Elle se produit également aux côtés du New York Philharmonic dans les Variations sur un thème Rococo de Tchaïkovski, sous la baguette de Jeffrey Kahane.

Alisa Weilerstein défend la musique de notre temps. On lui doit la première new-yorkaise du Concerto pour violoncelle « Azul » d’Osvaldo Golijov, la création des 24 Préludes pour violoncelle et piano de Lera Auerbach et celle du concerto de Joseph Hallman. Avec ses parents, Donald et Vivian Hornik Weilerstein, elle forme le Weilerstein Trio. Elle a par ailleurs été couronnée en 2004 par la Columbia University pour ses études d’Histoire de la Russie. Elle joue un violoncelle William Forster de 1790.

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L’Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL) n’a cessé de déployer ses ailes pour devenir aujourd’hui l’une des phalanges de chambre les plus demandées d’Europe. La nomination à sa tête en 2015 de l’un des jeunes chefs les plus prometteurs de la nouvelle génération, l’américain Joshua Weilerstein, en est la preuve éclatante. De formation Mannheim (soit une quarantaine d’instrumentistes), il embrasse un vaste répertoire qui va des premiers baroques à la création contemporaine.

Très vite convié à l’étranger, il participe au Festival d’Aix-en-Provence dès la deuxième édition, ses tournées en Allemagne puis aux Etats-Unis sont des succès retentissants, comme ses concerts plus récents au Théâtre des Champs-Elysées ou aux BBC Proms de Londres. Parmi ses dernières invitations, on citera le Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, le Festival Rostropovitch de Moscou et le Festival d’Istanbul. En 2017—2018, l’OCL s’est produit pour la première fois au Konzerthaus de Vienne et à la Philharmonie de Berlin.

Ses concerts sont rythmés par l’engagement de solistes de premier plan : de Clara Haskil, Alfred Cortot, Walter Gieseking et Edwin Fischer à Murray Perahia, Radu Lupu, Martha Argerich et Nikolai Lugansky chez les pianistes, d’Arthur Grumiaux à Frank Peter Zimmermann chez les violonistes, de Paul Tortelier à Truls Mørk chez les violoncellistes, ou encore de Jean-Pierre Rampal à Emmanuel Pahud chez les flûtistes, les plus grands noms l’ont gratifié de leur concours et continuent plus que jamais à lui faire confiance. L’OCL a aussi toujours su attirer les baguettes les plus intéressantes du moment : de Günter Wand à Christoph Eschenbach, de Paul Hindemith à Ton Koopman, de Jeffrey Tate à Bertrand de Billy, il s’enrichit sous leur direction

des influences les plus diverses. À l’instar du disque, qui offre un miroir pérenne de cet esprit d’ouverture : de l’intégrale des opéras de Haydn dans les années 1970–1980 sous la direction d’Antal Dorati aux concertos de Beethoven avec Christian Zacharias (en DVD chez Bel Air Media), en passant par les récentes gravures dédiées à Schoenberg et Webern (avec Heinz Holliger) et à Spohr et Weber (avec Paul Meyer), la vitrine est séduisante et parfaitement en phase avec l’identité historique de l’OCL. Consacré à Stravinsky, le premier disque de l’orchestre sous la direction de Joshua Weilerstein est paru au printemps 2016.

Résident de la Salle Métropole, l’OCL est l’hôte régulier de la fosse de l’Opéra de Lausanne et le partenaire privilégié de nombreuses institutions de la région telles que la Haute Ecole de Musique de Lausanne, la Manufacture (Haute école des arts de la scène), la Fondation Pierre Gianadda de Martigny, le Festival d’opéra Avenches ou le Concours de piano Clara Haskil de Vevey. Il est également un partenaire historique de la Radio Télévision Suisse, dont il nourrit les programmes depuis l’origine et profite en retour de son vaste réseau de diffusion national et européen. C’est ainsi que ses concerts, enregistrés par Espace 2, sont mis à la disposition du public en écoute à la demande sur espace2.ch.

Une phalange du rang de l’OCL, c’est bien sûr des affiches aux noms de solistes et de chefs invités prestigieux, mais c’est d’abord une identité forte forgée au fil des ans par un petit nombre de directeurs artistiques. Au fondateur Victor Desarzens (1942—1973), qui marque l’institution par son engagement infatigable en faveur des créateurs suisses (Frank Martin en tête) succèdent Armin Jordan (1973—1985), qui par les disques (chez Philips et Erato) accentue considérablement le rayonnement international de l’orchestre, puis

L'ORCHESTRE DE CHAMBRE DE LAUSANNE

Lawrence Foster (1985— 1990), Jesús López Cobos (1990—2000), Christian Zacharias (2000—2013) avec une exceptionnelle intégrale des concertos pour piano de Mozart chez MDG, pour arriver en 2015 à Joshua Weilerstein, qui d’emblée déclare son intention de poursuivre l’œuvre de ses

prédécesseurs tout en inscrivant l’OCL dans le XXIe siècle, par le biais de programmes audacieux ou l’exploitation plus efficace des nouveaux moyens de communication.

ocl.ch

DIRECTEUR ARTISTIQUEJoshua Weilerstein

PRINCIPALE CHEFFE INVITÉESimone Young

VIOLONSFrançois Sochard Gyula Stullerpremiers violons solo

Julie Lafontainedeuxième solo des premiers violons

Alexander Grytsayenkochef d’attaque des seconds violons

Olivier Blachedeuxième solo des seconds violons

Gábor BartaDelia BugarinStéphanie DécailletEdouard Jaccottet Solange Joggi

Stéphanie JosephOphélie Kirch-VadotJanet E. LoerkensCatherine Suter GerhardAnna Vasilyeva Mariam Nahapetyan

ALTOSEli Karanfilovapremier solo

Nicolas Pachedeuxième solo

Clément Boudrant Johannes RoseKarl Wingerter

VIOLONCELLESJoël Marosipremier solo

Catherine Marie Tunnelldeuxième solo

Daniel Mitnitsky Indira RahmatullaPhilippe Schiltknecht

CONTREBASSESMarc-Antoine Bonanomipremier solo

Sebastian Schickdeuxième solo

Daniel Spörri

FLÛTESJean-Luc Sperissenpremier solo

Anne Moreau Zardinideuxième solo

HAUTBOISBeat Anderwertpremier solo

Natalia Aulideuxième solo

CLARINETTESDavide Bandieripremier solo

Curzio Petragliodeuxième solo

BASSONSAxel Benoitpremier solo

François Dinkeldeuxième solo

CORSIván Ortiz Motospremier solo

Andrea Zardinideuxième solo

TROMPETTESMarc-Olivier Broilletpremier solo

Nicolas Bernarddeuxième solo

TIMBALESArnaud Stachnickpremier solo

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RÉCITAL JOYCE DIDONATO LE 29 OCTOBRE

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AFTER CONCERT LE MARDI 9 OCTOBRE

AU DUKE’S BARLe Duke’s Bar se situe à 10 minutes à pied de la salle Métropole

dans le quartier du Rôtillon, à la rue du Flon 12 (juste derrière le parking du Rôtillon)

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LES ENTRACTESMARDI 9 OCTOBRE 2018, 12H30SALLE MÉTROPOLE – LAUSANNE

Gyula Stuller VIOLON

Ophelie Kirch-Vadot VIOLON

Clément Boudrant ALTO

Frédéric Kirch ALTO

Indira Rahmatulla VIOLONCELLE

Philippe Schiltknecht VIOLONCELLE

Œuvres de Richard Strauss et Dmitri Chostakovitch

NOS PROCHAINS CONCERTS

LES DOMINICALESDIMANCHE 14 OCTOBRE 2018, 11H15SALLE MÉTROPOLE – LAUSANNE

Victor Julien-Laferrière VIOLONCELLE

Simone Menezes DIRECTION

Œuvres de Robert Schumann et Heitor Villa-Lobos

LES DOMINICALESDIMANCHE 11 NOVEMBRE 2018, 11H15SALLE MÉTROPOLE – LAUSANNE

Anna Vasilyeva VIOLON

Elena Schwarz DIRECTION

Œuvres de Felix Mendelssohn Bartholdy et Juan Crisóstomo de Arriaga

LES GRANDS CONCERTSLUNDI 19 & MARDI 20 NOVEMBRE 2018, 20H00SALLE MÉTROPOLE – LAUSANNE

Raphaël Pichon DIRECTION

Daniel Reuss & Nicolas Farine PRÉPARATION

Ensemble Vocal de Lausanne

Œuvres de Johann Sebastian Bach et Igor Stravinsky

REMERCIEMENTS

Contributions publiquesVille de LausanneÉtat de VaudFonds intercommunal de soutien aux institutions culturelles de la région lausannoise

Partenaires médiasRTS Radio Télévision SuisseEspace 2ARTE ConcertMezzo24 heures

MécénatLoterie RomandeFondation LeenaardsProHelvetiaSandoz — Fondation de FamilleFondation notaire André RochatFondation Marcel RegameyFondation CoromandelAssociation des Amis de l'OCLCercle des Mécènes de l’OCL

Partenaire exclusif des Concerts DécouvertesNestlé

Échanges promotionnelsLausanne PalaceMeylan Fleurs, Lausanne

Partenaire rédactionnelUniversité de Fribourg Musicologie et histoire du théâtre musical

Partenaires institutionnelsOpéra de LausanneHaute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU)La Manufacture, Haute école des arts de la scène Cinémathèque suisse Conférence des Sociétés Chorales Vaudoises de Concert (CSCVC)Société suisse de la sclérose en plaques (SEP)La Nuit des musées de Lausanne et Pully

La Fondation de l’Orchestre de Chambre de Lausanne remercie pour leur fidèle soutien les autorités, institutions, personnalités et entreprises suivantes :

L’ADMINISTRATION

Directeur exécutifBenoît Braescu

Adjointe au directeur exécutifRoberta Ocozia [email protected] T 021 345 00 24

ComptableJoséphine Moretta Piguet [email protected] T 021 345 00 27

Comptable adjointeSabrina Rossi [email protected] 021 345 00 29

Responsable des activités jeunesseAude Leclerc [email protected] 021 345 00 23

Responsable de la communication et du mécénatLouise-Marie Gay [email protected] 021 345 00 28

Attachée de presseHélène Brunet [email protected] 021 345 00 20

Régisseur généralLucas Gilles [email protected] 021 329 03 74

Régisseur administratifPierre-François Bruchez pierre-francois.bruchez @ocl.chT 021 345 00 26

BibliothécairePierre Béboux [email protected] 021 329 03 73

Responsable de la billetterieYannick Geering [email protected] 021 345 00 25

Responsable de la publicationBenoît Braescu

Graphismetrivial mass

ImpressionImprimerie Cornaz SA

PhotographiesDecca/Harald Hoffmann — Couverture — p. 8Sim Canetty-Clarke — p. 9federal-studio.com — p. 11

IMPRESSUM CONTACT

Rue de Genève 12CH — 1003 LausanneT +41 21 345 00 20F +41 21 345 00 21www.ocl.ch

L’OCL est résident de la Salle Métropole

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